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: Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus Pomme de terre hebdo 1 Proposer des pommes de terre de qualité aux consommateurs Le service Qualité du CNIPT a pour mission de contribuer à la maîtrise de la qualité dans la filière pommes de terre à destination du marché du frais. Plusieurs plans de surveillance sont mis en place. Sans être exhaustifs, ils permettent d’avoir une vision globale du marché. L es agents qualité du CNIPT ont, comme chaque année, parcouru les points de vente en France. S’appuyant sur l’arrêté du 3 mars 1997 relatif au commerce de la pomme de terre de conservation et primeur, ainsi que sur les accords interprofessionnels en vigueur, ils ont réalisé les évaluations de tous les lots présents en rayon et prélevé les échantillons nécessaires aux trois autres plans de surveillance. Ces démarches, soutenues par l’ensemble de la profession, se révèlent être des outils de progrès pour les opérateurs et la distri- bution. Les constats effectués par les agents apportent un suivi qualitatif des produits aux opérateurs, même – et surtout – à ceux pour lesquels ils s’avèrent parfois sévères. Légère baisse de la qualité intrinsèque des tubercules Au cours de la campagne 2013-2014, 54 100 lots de pommes de terre ont été éva- lués dans plus de 6 240 points de vente (hyper- marchés, supermarchés, magasins discounts, magasins spécialisés bio…). 15 900 défauts ont été constatés, toutes catégories confon- dues. La grande distribution est responsable de 80 % d’entre eux et les fournisseurs des 20 % restants. Le bilan n’est pas alarmant mais la qualité intrinsèque des tubercules propo- sés aux consommateurs est en régression par rapport aux campagnes précédentes : le nombre de lots présentant aux moins un défaut qualité passe de 9,40 % en 2012-2013 à 10,45 % en 2013-2014. La gestion du rayon par les distributeurs reste la principale source de non-conformité. Les tubercules germés et/ou verdis, interdits à la commercialisation, représentent à eux seuls 67 % des défauts qualité constatés. De plus, 70 % des points de ventes évalués avaient au moins un balisage non conforme dans leur rayon de préemballés. 46 % des défauts imputables aux fournisseurs concernent la qualité des tubercules. Ce sont principalement des endommagements, des défauts d’aspect et des écarts de calibre. Les étiquetages non conformes représentent un tiers des non conformités. Enfin, les relevés de défauts pour des écarts aux recommanda- tions de l’interprofession pour les allégations culinaires (cf. grille de segmentation culinaire) ont été émis à hauteur de 15,5 %. n Pomme de terre hebdo BILAN QUALITÉ Pomme de terre Hebdo, nouvelle formule Bilan qualité La bonne maîtrise des résidus confirmée Salons automne 2014 A la rencontre des visiteurs du Sial et de Kidexpo Les marchés Commerce très calme Pour profiter des nouvelles possibi- lités de diffusion offertes par Inter- net, Pomme de terre Hebdo change. Chaque semaine de parution, vous pouvez recevoir directement l'Hebdo en version numérique dans votre boîte mail. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de vous inscrire à la newsletter. Plus d'infos sur cnipt.fr À DÉCOUVRIR DOSSIER DU MOIS LE JOURNAL DE LA POMME DE TERRE- n° 1070 - 31 octobre 2014 © CNIPT 2 3 4

Pomme de terre hebdo · P omme de terr e hebdo n°1070 – 31 octobre 2014 le journal de la pomme de terre 2: Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus La nouvelle

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: Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plusPomme de terre hebdo

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Proposer des pommes de terre de qualité aux consommateurs

Le service Qualité du CNIPT a pour mission de contribuer à la maîtrise de la qualité dans la filière pommes de terre à destination du marché du frais. Plusieurs plans de surveillance sont mis en place. Sans être exhaustifs, ils permettent d’avoir une vision globale du marché.

L es agents qualité du CNIPT ont, comme chaque année, parcouru les points de vente en France. S’appuyant sur l’arrêté du

3 mars 1997 relatif au commerce de la pomme de terre de conservation et primeur, ainsi que sur les accords interprofessionnels en vigueur, ils ont réalisé les évaluations de tous les lots présents en rayon et prélevé les échantillons nécessaires aux trois autres plans de surveillance.Ces démarches, soutenues par l’ensemble de la profession, se révèlent être des outils de progrès pour les opérateurs et la distri-bution. Les constats effectués par les agents apportent un suivi qualitatif des produits aux opérateurs, même – et surtout – à ceux pour lesquels ils s’avèrent parfois sévères.

Légère baisse de la qualité intrinsèque des tubercules Au cours de la campagne 2013-2014, 54 100 lots de pommes de terre ont été éva-lués dans plus de 6 240 points de vente (hyper-marchés, supermarchés, magasins discounts, magasins spécialisés bio…). 15 900  défauts ont été constatés, toutes catégories confon-dues. La grande distribution est responsable de 80 % d’entre eux et les fournisseurs des 20 % restants. Le bilan n’est pas alarmant mais la qualité intrinsèque des tubercules propo-sés aux consommateurs est en régression

par rapport aux campagnes précédentes : le nombre de lots présentant aux moins un défaut qualité passe de 9,40 % en 2012-2013 à 10,45 % en 2013-2014.La gestion du rayon par les distributeurs reste la principale source de non-conformité. Les tubercules germés et/ou verdis, interdits à la commercialisation, représentent à eux seuls 67 % des défauts qualité constatés. De plus, 70 % des points de ventes évalués avaient au moins un balisage non conforme dans leur rayon de préemballés.46 % des défauts imputables aux fournisseurs concernent la qualité des tubercules. Ce sont principalement des endommagements, des défauts d’aspect et des écarts de calibre. Les étiquetages non conformes représentent un tiers des non conformités. Enfin, les relevés de défauts pour des écarts aux recommanda-tions de l’interprofession pour les allégations culinaires (cf. grille de segmentation culinaire) ont été émis à hauteur de 15,5 %. n

Pomme de terre

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 6 5 - 2 4 d é c e m b r e 2 0 1 4

hebdoBILAN QUALITÉ

Pomme de terre Hebdo, nouvelle formule

Bilan qualité

La bonne maîtrise des résidus confirmée

Salons automne 2014

A la rencontre des visiteurs du Sial et de Kidexpo

Les marchés

Commerce très calme

Pour profiter des nouvelles possibi-lités de diffusion offertes par Inter-net, Pomme de terre Hebdo change. Chaque semaine de parution, vous pouvez recevoir directement l'Hebdo en version numérique dans votre boîte mail. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de vous inscrire à la newsletter. Plus d'infos sur cnipt.fr

À DÉCOUVRIR

DOSSIER DU MOIS

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 7 0 - 3 1 o c t o b r e 2 0 1 4

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Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terren°1070 – 31 octobre 2014

2 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

La nouvelle grille de segmentation de décembre 2013Suite aux travaux réalisés par la Commission Qualité du CNIPT, la grille de segmenta-tion culinaire a été mise à jour en décembre 2013. Selon la règlementation française, les allégations culinaires non jus-tifiées par la nature du produit peuvent être considérées comme une pratique com-merciale trompeuse. La grille de classification constitue des recommanda-tions interprofessionnelles sur les caractéristiques tech-niques requises pour attri-buer une allégation culinaire à un lot de pommes de terre de consommation. Elle a pour objectif de faciliter l’orientation des lots, en s’ap-puyant sur des tests fiables, garantissant ainsi une bonne qualité de produit aux consommateurs.D’application volontaire, les opérateurs ont donc le choix de se référer ou non à cet outil. Toutefois, s’ils le choi-sissent, ils doivent alors l’ap-pliquer en totalité. Plus d’infos : cnipt.fr

Les plans de

surveillance sont

des outils de progrès

incontournables pour

les opérateurs et

la distribution car

ils leur apportent

un suivi qualitatif

de leurs produits

La bonne maîtrise des résidus confirméeM is en place en collaboration avec Arvalis,

le plan de surveillance sanitaire permet de rechercher les résidus des produits phyto-pharmaceutiques, des inhibiteurs de germi-nation post-récolte, des métaux lourds et des nitrates dans les tubercules. 67 molécules sont recherchées. En 2013-2014, 11 907 analyses ont été effectuées sur 189 échantillons prélevés en magasins. 54  variétés de pommes de terre de consommation et pommes de terre de consom-mation à chair ferme et 155 fournisseurs diffé-rents étaient concernés.Pour la deuxième campagne consécutive, le plan de surveillance pour les pommes de terre primeurs a été reconduit. 28 échantillons (28  fournisseurs et 12  variétés différentes) ont été analysés à la recherche de 60  molécules (1 680 analyses). Les résultats restent dans la ten-dance des années précédentes et confirment la bonne maîtrise des teneurs en résidus.

La surveillance variétale, en cas de douteLa surveillance variétale a pour objectif de véri-fier l’adéquation entre la variété étiquetée et celle réellement présente dans les emballages disponibles en magasins. A ce titre, 46 prélève-ments effectués suite à des doutes concernant le contenu du lot se sont avérés non conformes. Ces écarts ont fait l’objet de notifications auprès des opérateurs concernés et, en cas de récidive, auprès des services de la DIRECCTE*.L’interprofession recommande le respect de caractéristiques techniques pour les lots de pommes de terre qui seront vendus avec une allégation culinaire donnée. Ces éléments sont formalisés dans la grille de segmentation culi-naire. Le plan de surveillance culinaire repose sur des tests concernant les deux principaux modes

de cuisson : “Frite” et “Vapeur/A l’eau”. 105 échan-tillons achetés en point de vente pour chacune de ces catégories ont subi les protocoles de tests de cuisson.

Des marges de progrès conséquentes pour l’allégation “frite”78  échantillons sur 105 n’ont pas été jugés conformes après un test de fritabilité, soit 72 % des prélèvements. La principale raison est que, dans le commerce, la priorité est donnée à l’aspect visuel plutôt qu’aux caractéristiques techniques et organoleptiques. Le choix de la variété, son itinéraire cultural et ses conditions de conservation sont pourtant les éléments les plus importants à prendre en compte et à maîtriser. Une étude a été lancée fin 2014 pour mieux connaître les attentes des consom-mateurs.A contrario, les résultats des tests de tenue à la cuisson sont davantage satisfaisants. 62 % des échantillons ont été jugés conformes après mesure de l‘indice de délitement associé à l’indice de noircissement après cuisson.La campagne 2013-2014 a connu une hausse en nombre de modules dispensés et de personnes formées. Le secteur de la distribution est le plus demandeur avec 183 des 193 participants for-més sur le module de Gestion de Rayon. Une enseigne a déjà programmé, fin 2014, la forma-tion de plus de 100 membres de son personnel à la gestion des pommes de terre dans un rayon fruits et légumes. Nous espérons que cette initiative sera suivie par de nombreuses autres enseignes. n

Stéphane Turpin, CNIPT

* Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi

100000

200000

300000

400000

500000

600000 Grande-BretagnePays-BasFranceAllemagneBelgique

Surfaces (en ha)

(Nombre de lots)

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70 400

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71 900

109 400

165 700

74 700

105 800

67 500

113 200

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68 000

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112 000

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76 200

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166 700

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0

10 000

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2013-20142012-20132011-2012

Taux conformitéLots non conformes (hors mentions obligatoires)Lots évalués

59 708

48 506

54 106

4 660 4 559 5 653

92,2 %

90,6 %

89,55 %

84

86

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92

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100

Près de 90 % des lots évalués en points de vente étaient conformes à la réglementation

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Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terre n°1070 – 31 octobre 2014

3 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

Du 17 au 29 novembre

Opération “La pomme de terre d’Alsace, délicieuse et solidaire”Par l’Association des producteurs de pomme de terre d’Alsace (APPTDA) www.fruits-legumes-alsace.fr

Du 19 et 20 novembre

Formation Arvalis Stockage et qualitéBoigneville (Essonne)www.formations-arvalis.fr

Le 26 novembre

Réunion technique régionale sur la protection phytosanitaireAmiens (Somme)www.arvalis-infos.fr

Le 19 décembre

Réunion du Comité technique pomme de terreFresnes-lès-Montauban (Pas-de-Calais)www.agriculture-npdc.fr

Le 28 janvier

Journée Technique de la Pomme de TerreParis (XIIe)www.arvalis-infos.fr

A la rencontre des visiteurs du Sial et de Kidexpo

SALONS AUTOMNE 2014

D euxième quinzaine d’octobre se sont tenus deux salons auxquels le CNIPT a

participé, sur un stand commun avec Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais). Tout d’abord, le Sial (Salon international de l’alimentation, du 19 au 23 octobre à Paris-Nord Villepinte). Ce salon profes-sionnel accueille tous les deux ans un visitorat international. Si les innovations y tiennent une place majeure, la tour «  FL  » du stand Interfel-CNIPT, complétée pour l’occasion avec des pommes de terre, a été remarquée par la presse comme par les institutionnels. François Hollande, Président de la République, a été accueilli par les prési-dents des deux interprofessions.Visant un tout autre public, la pomme de terre a également été présente à Kidexpo, du

23 au 27 octobre à Paris Porte de Versailles. Pour ce salon grand public, qui s’adresse à une cible enfants-familles, un stand com-mun fruits et légumes et pommes de terre a permis de sensibiliser près de 2 000 enfants. Au programme : ateliers culinaires toutes les

30  minutes (soit 65 sessions durant les cinq jours du salon), décou-verte des fruits et légumes par les sens, ou encore quiz sur la pomme de terre. Petits et grands sont repar-tis avec des idées de recettes, des

infos sur leur tubercule préféré, et quelques goodies aux couleurs de la pomme de terre (magnets, stickers). Le prochain salon où la pomme de terre fera son show sera le Salon de l’agriculture, en février 2015. Rendez-vous dans quelques mois, à Paris Porte de Versailles ! n

Espagne

La production tardive augmente de 7 %

En Espagne aussi, la production augmente. Les chiffres officiels estiment que la récolte tardive est de 857 000 t, soit une augmenta-tion de 6,9 % sur l’an dernier. Dans la princi-pale région de Castilla y León, la récolte s’élève à 679 000 t (+ 11,8 % versus 2013). La grande disponibilité en pommes de terre et la demande plutôt faible continuent de tirer les prix vers le bas.

Source : World Potato Market

Italie

Plus de pommes de terre, mais les importations restent élevées Selon les estimations de l’Alleanza delle Cooperative Agroalimentari (Alliance des coopératives agroalimentaires), la produc-tion de pommes de terre en Italie enre-gistre une augmentation de près de 15 %. Elle devrait atteindre près de 1,5 million de tonnes. La production nationale reste tou-

tefois déficitaire, car la consommation de pommes de terre s’élève à 2  millions de tonnes. Pour répondre à la demande, au moins 400 000 à 500 000 t seront importées des deux principaux pays concurrents, la France et l’Allemagne.

Source : Corriere Ortofrutticolo

Produits transformés

Les Etats-Unis s’attendent à plus de concurrenceSelon l’USDA (United States Department of Agriculture), la Belgique, les Pays-Bas, l’Alle-magne, la France et la Pologne vont encore développer leurs productions et leurs exportations en produits transformés. Ces dernières ont déjà doublé en cinq ans, dépassant le million de tonnes. Elles sont favorisées par la faiblesse de l’euro vis-à-vis du dollar, une demande croissante et aussi par les cours très bas des derniers mois. Les produits transformés européens sont en concurrence avec ceux des Etats-Unis dans des pays comme le Chili, l’Australie, l’Arabie

saoudite et la Malaisie. Leurs parts de marché progressent aussi vers l’Azerbaïdjan, l’Ukraine, la Moldavie et divers pays africains.

Source : USFA/Fiwap

Allemagne

Des rendements record

La récolte de pomme de terre allemande sera supérieure de 18,8 % à la petite récolte de 2013. La commission d’experts de l’Etat Fédéral et des Länder estime qu’au total 11,5  millions de tonnes de pommes de terre seront récoltées. Un nouveau record est établi avec un rendement moyen de 46,9 t/ha. Ce niveau est supérieur de 17,7 % au résultat de l’année précédente et de 8,8  % à la moyenne sur plusieurs années. La hausse des surfaces pourrait être la conséquence du recul de la culture de la pomme de terre féculière. En raison des conditions météorologiques, les négo-ciants s’attendent à des écarts de triage considérables lors des arrachages.

Source : Agrarzeitung

AGENDA

EN BREF…

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Pomme de terre hebdo

le journal de la pomme de terren°1070 – 31 octobre 2014

4 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

LES MARCHÉS PHYSIQUES

N.B. : entre parenthèses, la tendance du marché.

Cotations France (RNM) En €/tonne

Cotations marchés étrangers En €/tonne

LES MARCHÉS À TERME

Editeur CNIPT43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10 Fax : 01 44 69 42 11

Directeur de publication : Florence Rossillion

Prix du numéro : 2 €Abonnement 1 an : 53 €

Impression-Routage : Rivet Presse Edition 24, rue Claude-Henri Gorceix 87022 Limoges Cedex 9

Conception graphique : Aymeric Ferry

Dépôt légal : à parutionISSN n° 0991-3351

Marché français-Stade expédition - 28 octobre

Export-Stade expédition - 27 octobre

Rungis - 28 octobre

Marché français Bio-Stade expédition – 23 octobre

Industrie - 24 octobre

Variétés de consommation courantes Bintje Bassin Nord non lavée cat. II 40-75 mm sac 25 kg 50-70 (=) Div. var. cons Bassin Nord lavée cat. I 40-75 mm sac 10 kg 95-20 (=) Agata France lavée cat. I 50-75 mm carton 12,5 kg 320 (=)

Variétés à chair ferme Charlotte France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 300-400 (=) Rouge France lavée cat. I + 35mm carton 12,5 kg 300-400 (=)

Agata France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 80-120 (T)Div. var. cons France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 55-120 (=)Div. var. cons France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 50-70 (=)Rouge France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 50-65 (=)

Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 550-600 (=)Div. var. cons France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 180-220 (=)Div. var. cons France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 160-200 (=)

Chair ferme France biologique 750-1180 (=)Chair normale France biologique 750-1040 (=)

Bintje Bassin Nord non lavée + 35 mm fritable 15 (==)Div. var. cons. Bassin Nord non lavée,tout venant 35 mm et + fritable 15-30 (=)

Belgique (Fiwap/PCA) - 28 octobre Grande-Bretagne (Cours BPC) - 24 octobre

Bintje tout venant 35 mm + fritable vrac 15 (=) Prix moyen production 110,99 (V)

Cotation VTA (Verenigde Telers Akkerbouw) - 24 octobre Destination industrie frites : tout-venant, vrac, fritable, départ, 40 mm + – Export : tout-venant, vrac, départ, qualité export, 40 mm + 40-60 (=) Calibre 0-40 mm (indicatif ) –

22/10/1421/10/14 23/10/14 24/10/14 27/10/14

Eurex Francfort (€/t) Bintje, Agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm, min 60 % 50 mm +

Novembre 2014 30 29 31 29 29Avril 2015 55 54 57 54 55Juin 2015 65 64 66 65 66

Commerce très calmeLa récolte touche à sa fin. Les bas niveaux de prix et la production abondante rendent le commerce des pommes de terre difficile. La priorité est donnée à la vente/gestion des pommes de terre en stockages pré-caires. Sur le marché français, la demande est également faible. Les achats des ménages sont inférieurs à ceux des bonnes dernières campagnes. Les températures douces de cet automne ne favorisent pas la préparation de plats chauds à base de pommes de terre. Pour les exportations, les beaux lots ou lots plus atypiques peuvent trouver preneur. Mais le rythme des départs est encore peu soutenu. La grande disponibilité en pommes de terre dans les différents pays clients rend le commerce des produits de qualité moyenne presque inexistant.