PORT-FOLIO

Pierre Teisseirearchitecte HMNOP

69b, rue Damrémont - 75018 Paris 06 33 51 04 94 / teisseire.p@gmail.comhttp://www.pierreteisseire.fr/http://cargocollective.com/13ruemadon

Pierre Teisseirearchitecte HMNOP

Octobre 2013Validation de la formation HMONP

Février 2012 Diplôme d’Etat d’Architecte / Ecole Natio-nale Supérieure d’Architecture Versailles“LUDUS DOMUS” / mention bienEtude et projet portant sur la transformation du stade Chaban-Delmas à Bordeaux.Quel avenir pour une enceinte sportive urbaine prochainement délaissée au profit d’un nouveau grand stade périurbain ?

2010 - 2011Master 2 / Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Versailles

2009 - 2010Master 1 / Universidad Politécnica de Madrid année ERASMUS

2008 - 2009Licence / Ecole Nationale Supérieure d’Ar-chitecture Versailles

2014 (Oct / ...)Collectif 13ruemadon / auto-entrepreneur - conception et réalisation d’un dossier de permis de construire pour la surélévation (40m²) d’une maison, Arcachon - conception et réalisation d’un dossier de permis de construire pour la réalisation d’un loft (230m²), Bordeaux - exposition « Habiter les toits de Bordeaux et après » au 308, Maison de l’architecture de Bordeaux et au H14

2014 (Sept / Juin)Teisseire & Touton architectes / chef de projet - concours - réhabilitation d’un club de tennis, Cenon - APD - Restaurant le Pinasse café, Lège-Cap-Ferret - ESQ - Immeuble de logement, Lège-Cap-Ferret 2014 (Mai / Janv)Collectif 13ruemadon / auto-entrepreneur - Agora 2014 Bordeaux « Habiter les toits » - 1er prix - concours fondation Wilmotte

2013 (Oct / Déc) Atelier O-S architectes / chef de projet - concours public : 110 logements + restaurant universitaire, Paris 18ème

2013 (Sept / Avril)Formation du collectif 13ruemadon / membre fondateur - session Europan 12 - concours (City-vision, Archmedium, Rougerie)

2013 - 2012 (Juin / Avril)Moatti-Rivière architecture & scénographie / assistant de projet - ESQ/PC - 180 logements sociaux et en accession - Mon treuil - APD - Musée du graphisme - Chaumont - PRO/EXE - Réaménagement du 1er étage de la tour Eiffel - Paris 7ème

2011 (Juin / Oct) ECDM architectes / assistant de projet - PRO/DCE - 86 logements collectifs et pôle RATP - Paris 14ème - PRO/DCE - 118 logements collectifs - Rennes

2011 - 2010 (Nov / Mars)O-S architectes / assistant de projet - ESQ+APS - pôle culturel - Saint-Germain-lès-Arpajon - ESQ - 32 logements collectifs sociaux - Dôle

LogicielsAutocad / Suite Adobe / Sketchup /Artlantis / Word / Excel

LanguesAnglais (lu/parlé : bon niveau)Espagnol (lu/parlé : bon niveau)

DiversVoyages : Argentine, USA, Canada, Espagne, Angleterre, Italie, Pays-BasSports : Football, Tennis, Ski

Compétences et aptitudes

FormationExpériences

AGORA 2014 / bordeaux augmenté

Collectif 13ruemadonAppel à idées “habiter les toits”1er prix

W014 / héritage stimulé

Collectif 13ruemadonConcours ouvert de la fondation Wilmotte

DIPLÔME / ludus domus

Co-réalisé avec Alessandra BlochEtude et projet portant sur la transformation du stade Chaban-Delmas à Bordeaux.Finaliste Grand Prix d’Architecture 2014

ARCHMEDIUM / fireline

Collectif 13ruemadonConcours ouvert Archmedium

EUROPAN 12 / macadam

Collectif 13ruemadonConcours ouvert session Europan 12

DEYSIEUX / surélévation

Auto-entrepreneurMission complèteEn cours

DUMONT / réhabilitation

Auto-entrepreneurMission de permis de construireLivré

Agora 2014 / bordeaux augmentéCollectif 13ruemadonAppel à idées “habiter les toits”1er prix

Dans la ville dense, l’espace du sol occupé par le bâti, peut-être récupéré sur le toit des bâtiments et repris par les habitants. Les toits sont un espace devant offrir à tous la possibilité de s’extraire du niveau du sol et d’accéder au spectacle de la ville et du paysage. Un espace à vivre, convivial et de loisir.Le renouvellement urbain s’effectue depuis le haut, à partir des forces existantes. Le potentiel des toits, composant discret de la ville, est révélé comme substrat pour produire la métropole. C’est l’occasion de construire littéralement la ville sur la ville.Explorer les toits comme un nouveau territoire à investir est un défi urbain majeur du XXIe siècle.Il intervient dans un contexte de crises environnementales, sociales et économiques auxquelles les villes européennes sont confrontées. L’étalement urbain et ses méfaits environnementaux combinés à la concurrence pour l’usage des sols entraînent l’augmentation du prix des terrains et leur raréfaction. Ces facteurs, à l’origine de tensions foncières doivent nous amener, entre autres, à reconsidérer les fonctions de nos toitures.Nous profitons de ces enjeux multiples afin de redonner de la mixité et renouveler le centre-ville de Bordeaux tout en le densifiant sans le défigurer. Une synergie entre intérêt du particulier et intérêt général est développée comme modalité initiant la ruée vers les toits. La «conquête» des toits crée de nouvelles pratiques urbaines. Une multitude de programmes et d’évènements sont hissés à hauteur des toits : loge-ments, activités, terrasses, espaces mutualisés, balcons urbains, etc. Ils augmentent la richesse et la qualité métropolitaine proposée à Bordeaux. Cependant, comment concilier intérêt patrimonial et métropole croissante?En résumé, comment réussir à faire cohabiter Bordeaux, métropole millionnaire habitante avec Bordeaux, Port de la Lune, inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO ?

Schéma opérationnel

Espace collectif

Espace privé

Petit précis des toitures bordelaises

• ESPACESEMI-PUBLIC

- Comble à surcroit- Espace dédié à l’associa-

tion BOOMROOF.Permanence organisée les

jeudi soir avec un architecte et un urbaniste

• ESPACE PRIVÉ- Comble à la Mansart

- Création d’un espace de terrasse

Nouvelle qualité de vie pour les propriétaires de cet appartement

idéalement situé. Cette intervention a pu se dérouler grâce à l’arrivé de

l’organisme BAUMROOF.

3

Spectacle du grand paysage

• ESPACE PUBLIC- Charpente asymétrique

- Récupération de la couver-ture du comble perdu afin de créer un espace de voisi-

nage convivial

• ESPACE COLLECTIF- Toiture pente unique

- Serre pour potager appar-tenant à la copropriété +

espace de détente

• ESPACE PRIVÉ- Charpente non assemblée

- Création d’un espace de terrasse améliorant ainsi

qualitativement le logement.

Appropriation du ciel

• ESPACE PRIVE- Comble à entrait

retroussé- Serre agricole utilisée par

une AMAP

1• ESPACE PUBLIC

- Toiture terrasse - Restaurant temporaire

pour saison estivale

La copropriété place sa toiture sous la gouvernance de la ville à travers l’organisme BAUMROOF.Un inves-tisseur veut y faire un bar pour la saison estivale. Le contrat tripar-tide le contraint de refecter la cage d’ascenseur ainsi que les parties communes de l’immeuble.

• ESPACE COLLECTIF- Charpente asymétrique et

comble à la Mansart- Esplanade , aire de jeux

et de detente pour la copro-priété

Espace partagé régis par la copro-priété de l’immeuble. Par le biais d’un bail emphytéotique (10 ans), le propriétaire du dernier étage de l’immeuble loue ce dernier à la copropriété. Celle-ci s’engage à respecter les diverses prescriptions engagées par le bail.

2

Appropriation du ciel

Playground en canopée

W014 / héritage stimuléCollectif 13ruemadonConcours ouvert de la fondation Wilmotte

SITUATIONLa parcelle, vaste espace minéral est située au cœur de Londres, le long de la Tamise. À proximité de la City, cet espace ouvert de haute qualité permet une respiration dans la ville dense.

La qualité première de cet espace est le vide qu’il propose. Un vide propice à la contemplation de la Tour de Londres. Situé à proximité de ce monument – classé au patrimoine mondial de l’UNESCO – c’est un lieu très fréquenté, accueillant de nombreux visiteurs tout au long de l’année. Cet espace libre est un lieu précieux, car très rare dans cette partie de la métropole. Ce sont ces qualités spatiales et urbaines que nous cherchons à préserver. Dans un contexte de densification, avec notamment la construction récente d’une tour à proximité du site, la notion de patrimoine visuel est une notion qui nous a guidé tout au long de la conception de ce projet.

Coupe AA’

Coupe BB’

PROJETLa majorité du programme de l’espace culturel est placée sous la grande esplanade qui conserve alors son aménité intrinsèque : un espace libre. Le programme culturel et évènementiel se fait discret devant les murailles de la Tour de Londres pour mieux exister. Il dé-veloppe son langage propre, en évitant la confrontation et en créant des situations propices au dialogue. La greffe exploite le décaissé des douves pour développer des vues particulières et tisser des rela-tions avec le monument. Des patios apportent la lumière naturelle indispensable au bon fonctionnement du Pôle culturel. Ceux-ci ont été dessinés afin de maximiser l’apport de lumière dans les différents espaces du programme tout en cherchant à limiter leur impact sur l’espace public. Une attention toute particulière est portée à l’espace public. Les programmes enterrés du Pôle culturel se matérialisent à la surface du sol par de subtiles variations altimétriques. Ces émer-gences sont traitées distinctement, avec un souci du détail et de leur matérialité. Des bétons polis singuliers qualifient ces « placettes » et suggèrent l’organisation des programmes souterrains depuis l’espace public. A la différence de l’espace public qui est très travaillé, les deux pavillons construits au RDC sont d’une matérialité très simple.

PARTI URBAINEn déposant les bâtiments abritant actuellement l’espace d’accueil, la billetterie et le restaurant, nous souhaitons associer les bâtiments environnants (bureaux, restaurant, église) au projet. Centré vers la Tour de Londres, l’aménagement actuel exclue les programmes envi-ronnants. Le projet propose de « décentrer » le site pour en faire un espace public métropolitain. Le projet propose ainsi d’intégrer les délaissés environnant au site : Un large escalier ombragé est aménagé pour lier le parvis situé der-rière All Hallows by the Tower Church. Il s’agit d’une des plus vieille église de Londres.

D’autre part, le banc de sable contre le boardwalk se mue en une plage urbaine. Pour y accéder, on emprunte les escaliers de la Reine.

Coupe CC’

Accueil / accès à l’espace culturel

Restaurant

All hallows by the towerchurch

Middle Tower

Plage

Salle polyvalente

Cafétériaen lien avec la douve

Billetterie

Douve

Salle polyvalente

Bibliothèque

Zone événementielleen lien avec la douve

Escalier amphithéâtre

Émergence de programmesenterrés

Émergence de programmesenterrés

RDCEspace public ouvert

R-1Étage employés

R-2Pôle culturel

R-3Auditoriums

Élévation est

Coupe DD’

Plan R-1 Plan R-2

Plan R-3

DIPLÔME / ludus domusCo-réalisé avec Alessandra BlochEtude et projet portant sur la transforma-tion du stade Chaban-Delmas à Bordeaux.Finaliste Grand Prix d’Architecture 2014

INTENTIONS

Le stade s’intègre dans une situation urbaine peu commune. La prise en compte du contexte citadin, témoigne d’une altimétrie commune entre le haut des gradins droits et les toits des logements. Cette hau-teur, détermine le point de départ de notre intervention.Après avoir exploré plusieurs pistes de projet, nous avons remarqué qu’il serait pertinent de travailler cette continuité du sol urbain, non sur, ni selon mais en dedans. L’objectif n’étant pas de créer une énième dalle, mais plutôt de réfléchir sur l’épaisseur dégagée par la résultante des toitures de la ville et du stade existant. Cette hauteur n’est pas forcément incontrôlée, elle émane de plusieurs facteurs.

Premièrement, la construction du stade a été accompagnée par la création des logements qui lui sont immédiatement adjacents, ce qui n’est pas courant dans les pensées urbaines. Souvent, un stade, en tant qu’objet signal de la ville, vient se greffer après la construction de cette dernière. En effet, les architectes ont du réfléchir à l’impact que produirai une telle infrastructure sur le quartier résidentiel en devenir. Celui-ci enclave le stade.

Deuxièmement, cette altimétrie résulte d’une première enceinte construite sur le site, dédiée au cyclisme, un vélodrome. Ceux-ci génèrent régulièrement des gradins qui tutoient l’horizontale.

Un stade par définition encadre un vide, le terrain, sans lequel l’enceinte n’aurait pas lieu d’être. Il nous parait intéressant de conser-ver cet espace libre, en l’ouvrant totalement au public, pour créer une pause urbaine. Une image d’archéologie à rebours s’impose d’elle-même. A la manière des amphithéâtres romains revisités, conservant chacun des éléments architectoniques qui leur sont propres, nous aimerions travailler ce vide qui créera le trait d’union entre le passé et le futur.

SPORT

« Sport, n.m. provenant de l’anglais, le terme sport a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie, divertissement, plaisir physique ou de l’esprit. C’est une activité physique visant à améliorer sa condition corporelle. » WIKIPEDIA

Souvent rejeté ou situé en périphérie de la ville, les terrains de sport quel qu’ils soient, ne trouvent pas leur place en centre ville à cause de l’étalement qu’ils induisent. L’exemple du complexe des antennes à Bordeaux lac en est la parfaite illustration. Le prix du foncier dans les centres ville, alloue rarement la possibilité d’installer ce type d’infras-tructure, le logement y étant prioritaire. Cette caractéristique encou-rage le morcèlement des espaces dédiés au sport en général. Cet éclatement, résultant en un étalement urbain est aussi la composante d’espaces d’envergure pouvant accueillir ce type de programme.

Nous avons donc axé notre réflexion sur la possibilité de créer en bordure immédiate du centre ville, un complexe sportif d’épanouis-sement. Effectivement, nous souhaiterions revenir à la racine étymo-logique du mot, qui est le jeu, le plaisir, le ludique. Souvent le côté de santé personnelle est pris au dépourvu par le monde de la compéti-tion que génère le sport. Ceci revient à déclasser le stade actuel pour le reclasser en une machine de sport de bien être, qui assurerait la pérennité du site tout en requalifiant le stade en gardant sa vocation première : le sport.

La compacité et la superposition des activités physiques peuvent être assimilées à un technopôle, celui du sport !

Relevé du bâti

Relevé des espaces verts

THIS IS HyBRID

Ce territoire est l’opportunité, de réinventer la façon que nous avons d’appréhender le sport en ville. Pour cela nous avons choisi de travailler la superposition et l’imbrication des programmes de plaisirs physiques. Plutôt que d’étaler encore une fois, des salles de sports à perte de vue, nous empilons les activités corpo-relles. Les grands terrains de sports servent de support à d’autres qui requiert des espaces moindres. De cette manière là, nous obtenons une accumulation verticale compacte.

Cependant la mise en œuvre et la manière de mettre en œuvre ces activités nécessitent une épaisseur structurelle importante pour les couvrir. Au lieu de délaisser ces volumes normalement perdus dans l’architecture, nous venons densifier ces opportunités d’espaces avec des logements destinés à des jeunes familles girondines. De cette façon nous obtenons une mixité fonctionnelle et sociale chère à l’agglomé-ration bordelaise. En outre, cet aspect architectural permet d’installer une distance 0 entre logements et pratiques sportives. Ces dernières sont disposées en fonction des hauteurs utiles qu’elles nécessitent pour la bonne conduite du sport.

Imaginés sur le principe du semi-collectif, les logements se développent dans les épaisseurs supérieures du projet et dialoguent visuellement avec le sport. Cette promiscuité des logements et du sport dans la verticalité crée des situations peu ordinaires, générant une théâtralisation sociale.

En outre, les logements sont réfléchis d’une manière analogue à la pratique du sport, dans le sens où ils dégagent une convivialité tout en ayant des zones d’intimité.

Plan RDC / Enceinte sportive

Vue depuis le boulevard du Maréchal Leclerc

Plan R+3 / Logements

Typologies des logements

Plan R+3 / Toiture

ARCHMEDIUM / firelineCollectif 13ruemadonConcours ouvert Archmedium

FIRELINE

Le pier 30-32 situé sur l’embarcadero waterfront juste au sud du San Francisco-Oakland bay bridge constitue une gigantesque plateforme. Cette étendue est caractérisée par l’écriture de son sol. Un patchwork composé de différents bétons constellés d’empreintes retraçant les diverses utilisations du pier.La dalle du quai est supportée par une trame de pilier en béton (piers).

La firestation n°52 est placée en fond de site : une longue barre le scinde dans sa largeur. Le cycle des départs et retours de mission organise et rythme le fonctionnement de la caserne.Le bâtiment créé deux vides distincts :- côté ville, un espace de contemplation, essentiellement occupé par un terrain de football et les voies de circulations des camions,- côté baie, le sol est tracé pour accueillir les parkings, la voie en demi-cercle empruntée par les engins ainsi que l’aire de retourne-ment et de nettoyage des véhicules.

Le bâtiment est traversé par le flux des camions, il est dimensionné à l’échelle de ces différentes trajectoires. La structure de la caserne est tramée avec celle des piliers du pier.Elle s’affine au fur et à mesure que le bâtiment s’élève. La superposition des différentes structures évoque le pont en arrière-plan. L’entrée principale de la caserne sert également d’accès au bay bridge hôtel dont les chambres offrent une vue sur la baie. L’architecture d’arcs en pleins cintre de l’hôtel rompt avec la structure orthonormée de la caserne. Ce programme complé-mentaire profite également de ce site unique.

Le rez-de-chaussée du bâtiment comprend toutes les voieries et espaces de parkings nécessaires au fonctionnement de la caserne ainsi que les équipements sportifs.Les programmes de vie des firefighters sont suspendus au-dessus du gymnase et desservis par de longues passerelles.Un niveau supérieur uni tous les différents programmes. Il supporte une tribune dirigée vers le terrain de football. Celle-ci abrite une terrasse extérieure vers la baie.Ce belvédère est accessible depuis tout le bâtiment. Il offre une vue panoramique sur le skyline de San Francisco, la baie et le pont d’Oakland.

Coupe longitudinale

Plan de rez-de-chaussée

Bay bridge hôtel

Ponton

Garage

Héliport

Puits de lumière

Terrain de sportpolyvalent

Tour d’entraînement

Tribune

Terrasse

Auditorium

Administration

Dortoirs

Vestiaires

Piscine

Terrain de basket

Entrée camions

EUROPAN 12 / macadamCollectif 13ruemadonConcours ouvert session Europan 12

Preux, de par ses qualités urbaines et architecturales, sa vocation sociale et sa diversité végétale, portait déjà, lors de sa conception, les germes d’une réflexion sur les quartiers durables. Cependant la réussite architecturale de cette opération a fixé les populations, entrai-nant un vieillissement des habitants, et par extension la fermeture de certains commerces.

Preux se retrouve dilué dans un grand territoire sectorisé, partagé entre Saint-Herblain dont il dépend, Nantes, et Atlantis, nouvelle centralité métropolitaine vers laquelle il est résolument tourné. Preux, d’un point de vue extérieur, c’est la tour de communication que l’on voit sur la route d’Atlantis.

Le territoire est écrit pour la voiture, composante majeure de l’urba-nisme périurbain. Elle est une extension de l’habitat et fonctionne de façon symbiotique avec le logement.

Ces usages créent des espaces disproportionnés, dans la mesure où vitesse et circulation sont les mots d’ordres. Le système d’infrastruc-ture routière est fortement contraint par les règles d’urbanisme et

entraîne une faible mixité des formes urbaines. Les surcapacités envi-sagées pour la voirie conduisent à des emplacements peu qualifiés. Ces trop-pleins d’espace, faiblement fréquentés, ne sont que trop peu investis.

L’enjeu est de retourner le stigmate de la « ville franchisée », afin d’envisager les qualités de ces espaces, et d’en faire des espaces de projet.

C’est l’idée de cycle que nous souhaitons aborder, un cycle plus durable des franges périurbaines. Ici, la durabilité passe par l’exploi-tation des espaces peu qualifiés, ceux dédiés à la voiture. C’est donc une nouvelle écologie urbaine que nous souhaitons développer. In-troduire du mouvement passe par la réalisation d’intervention à petite et moyenne échelle : activer une dynamique métropolitaine douce, favoriser la proximité intergénérationnelle, faciliter une densification partagée des zones pavillonnaires. La présence de bailleurs sociaux et des instances municipales sont autant de leviers de gouvernance, pour introduire de la durabilité dans les espaces hyperspécialisés.

2. SYSTÈME DE VOIRIE

Le tracé antérieur aux premières opérations a permis la croissance urbaine, tout en assurant une accessibilité automobile, du logement vers la ville. Les arrières-cours et raquettes, du fait de leur sur-dimensionnement, peuvent assurer des fonctions piétonnes et développer de nouvelles sociabilités.

VOIRIE PRIMAIRE2,8 HA / 9,1%

VOIRIE SECONDAIRE3,6 HA / 11,6%

RAQUETTE1,9 HA / 6,1%

TOTAL 8,3 HA

1. PARCELLAIRE Domanialité publique des espaces non-bâtis. Une croissance urbaine par à coup, se faisant sur les nombreuses réserves foncières de la ville. Le quartier de Preux est une frange urbaine aménagée pour accueillir et structurer l’étalement urbain. Dans un contexte de densification métropolitaine, ces réserves sont autant d’atouts allant assurer l’adaptabilité de Preux.

TOTAL 21,7 HA

PARCELLAIRE PRIVÉ11,5 HA / 37,1%

BAILLEURS SOCIAUX4,2 HA / 13,4%

SAINT-HERBLAIN5,5 HA / 17,9%

TOUR DE COMMUNICATION 0,5 HA / 6,3%

TOTAL 4 HA

4. BÂTI SOCIAL / PRIVÉ

Malgré la moindre emprise spatiale exercée par le logement social,celui-ci représente un peu moinsde la moitié des résidences principales de Preux. C’est donc la partie la plus dense du quartier. Tandis que la partie pavillonnaire est la moins dense, et semble correspondre aux dernières franges étalées sous forme d’habitat individuel. Deux typologies d’habitat pouvant accueillir différentes formes de ménages.

BÂTI SOCIAL1,6 HA / 5,2%

BÂTI PRIVÉ2,4 HA / 7,7%

TOTAL 7,7 HA

3. ESPACES VERTS ET CHEMINEMENTS PIÉTONS Les éléments paysagers ainsi que les cheminements piétons assurent la tranquillité ainsi que l’intimité à ce quartier d’habitat. Les modes doux de déplacement peuvent prendre part dans la pratique de l’espace. Ils assurent les déplacements piétons, permettant à différents groupes, différents âges de se rencontrer dans l’espace public. Cette trame secondaire influence fortement les typologies observées, comme la voirie en îlot.

ESPACE VERT5,7 HA / 18,4%

CHEMINEMENT PIÉTON2 HA / 6,6%

1. PARCELLAIRE ET DOMANIALITÉ45 HA / 63,3%

2. SYSTÈME DE VOIRIE18,2 HA / 25,6%

3. ESPACE VERT ET CHEMINEMENT14,3 HA / 20,2%

4. BÂTIS SOCIAL ET PRIVÉ12,5 HA / 17,6%

5. STATIONNEMENT4,5 HA / 6,3%

1

5

3

4

2

Le substrat du lotissement est fortement conditionné par sa voirie. L’écriture automobile, corollaire de l’habitat et espace servant consti-tue un potentiel exploitable. C’est là que réside le potentiel mutable de l’urbanisme périurbain, dans ces délaissés, ces sous-utilisés, ces surdimensionnés. C’est une véritable manne foncière qui demande à être révélée.

Les espaces intermédiaires qui sont exploitables deviennent facile-ment identifiables et quantifiables et peuvent être hiérarchisés selon différentes typologies : du générique au spécifique.

On identifie ainsi : la raquette, en fin de voirie secondaire le cœur d’ilot, espace mono-fonctionnel concentrant les stationnements le cœur névralgique Place de Preux et la surface de parkings en dépendant (Place Lagrange) la rocade interne comme élément fédérateur et artère struct urante

Redéfinir l’identité de chacun de ces espaces et y activer de nouveaux usages, à partir de propositions efficaces et minimales, amorcera la régénération urbaine de Preux.

Espace purement technique, la raquette de lotissement permet la desserte des pa-villons. Souvent agrémenté d’un carré de pelouse, il est gourmand en espace (giration pompier) et peu généreux, car peu appropriable. C’est aussi un espace tampon entre la maison et la rue passante, assurant calme et intimité. Aujourd’hui, ces espaces sont dédiés au stationnement d’appoint.La cellule habitante est le point de départ du processus. Il s’agit de remettre les habi-tants au cœur de nouvelles pratiques urbaines, en exploitant ces espaces de proximité immédiate. Le large dimensionnement de la raquette en fait un espace plastique, pouvant accueillir de nombreuses activités. Appartenant à Nantes Métropole, ces espaces pourraient être co-produit avec les habitants qui en dépendent. C’est l’occasion de briser le contrôle social, qui incite à rester chez soi, le thuya bien taillé.

Des typologies particulières « à deux faces » ont été développées à Preux : un arrière fonctionnel servant (accès au garage) et un devant piéton, connecté à la trame secon-daire.Les petites poches de parking sont exclusivement dédiées à la voiture. Dans ces espaces hyper-définis, il s’agit de négocier avec la voiture, tout en intégrant des usages pluriels.De nouveaux programmes favorisant la mixité sociale et le contact intergénérationnel peuvent être introduits. Ces espaces sont au nombre de 5 sur le site. C’est en spécifiant chacun d’eux que nous les extrayons du substrat, créant ainsi un archipel de petites situations hyper-particulières, donc identifiables et appropriables.

TOTAL 2,4 HA

5. STATIONNEMENTS

La voiture occupe une grande emprise dans l’écriture du sol : les garages fermés, les parkings ouverts et les zones de parkings informels. Le quartier compte un important taux de ménage motorisés, notamment sur la partie pavillonnaire de Preux. La zone d’habitat social comprend, à contrario, des ménages faiblement motorisés, dans une très faible proportion.

GARAGE SOCIAL0,25 HA / 0,8%

GARAGE PRIVÉ0,75 HA / 2,4%

STATIONNEMENT0,5 HA / 1,5%

STATIONNEMENT INFORMEL0,9 HA / 2,9%

Artère principale du quartier de Preux, il est incontournable d’emprunter la rocade interne ; que ce soit pour aller au travail, à Atlantis ou encore attendre le bus. Cette voie irrigue et structure le quartier, autant qu’elle le scinde. Sa situation particulière en fait un espace d’action privilégié. En agissant sur cette voie, en bouleversant ses usages, nous agissons sur l’ensemble du quartier. Plutôt que de découper, la rocade rassemble et se mue en un généreux espace de négociation entre les différents modes d’habitat. Ce loop, par des aménagements paysagers et une réécriture du sol permet une lecture de l’archipel de micro-situations mis en place au sein du quartier.

La place de Preux, espace piéton, participe à la tentative de faire village des concep-teurs : densité, arcades, commerces. La place Leo Lagrange, quand à elle absorbe l’excédent de stationnement nécessaire du quartier. De taille importante, elle permet la desserte des locaux d’artisans présents.Hors, le vieillissement de la population et la concurrence implacable d’Atlantis ont fragilisé le tissu commercial (Place de Preux) et artisanal (Place Lagrange) du quartier. Un des enjeux est de réactivé ces espaces, en travaillant d’une part sur les rez-de-chaus-sée de Preux, en proposant des surfaces non-commerciales (activité sociales, associa-tives) et, d’autre part, en envisageant de nouvelles activités attractives (start-up, pépi-nières d’entreprises…) et rayonnantes à plus grande échelle pour la place Lagrange.

Nous remarquons à Preux des trajectoires résidentielles binaires. Les temporalités d’usages semblent avoir été mal appréhendées. La qualité architecturale du centre de Preux a tendance à maintenir sur place les populations, entrainant un vieillissement de ces dernières. Cette tendance est exacerbée dans le tissu pavillonnaire où la part de retraité est très grande. Construit il y a 30 ans, les primo accédants de l’époque ont vieillis dans leur pavillon. Agés en moyenne de 60 ans, cette population a vu le quartier évoluer, les enfants partir, et les activités commerciales et professionnelles décliner.

Le projet est ici présenté à un moment hypothétique, où les diffé-rentes stratégies ont été mises en place au sein du quartier de Preux. Cette intervention urbaine se réalise grâce à une hiérarchisation pré-alable des espaces publics. Cela nous permet de calibrer nos proposi-tions et de révéler les potentialités du site.

Celui-ci est le témoin d’une nouvelle écologie urbaine apportant compacité et densité via un usage durable et adaptable du patrimoine foncier : plutôt que d’exploiter les réserves foncières de la ville, nous considérons les espaces dédiés à la voiture Cela permet de définir un nouveau cycle de vie pour le quartier.

Échelle très resserrée : destiné aux habitants proches.Inciter à sortir de chez soi, à rencontrer ses voisinsL’espace en plus du logementIntervention très frustre, qui laisse place à l’informel. Espace capable, et adaptable, il accueille tout type d’usage :Parking d’appoint, place de marché

Les cœurs d’îlot sont autant d’espace idoine à l’accueil de micro-en-treprises : -connexion aux transports en commun aisée -foncier et loyer propices à l’installation de jeunes entre prises L’architecture mise en œuvre, faite de structure poteaux-poutres permet la création d’espaces capables, tout en respectant les usages (garages, remisage…) actuel et anticipant les usages futurs.

Celui-ci se doit d’intégrer les différentes trajectoires résidentielles accompagnant le vieillissement des populations. En réintroduisant des populations jeunes au sein du quartier pavillonnaire vieillissant (à travers la densification de maisons individuelles), nous créons des situations propices aux échanges qui brisent la culture de l’entre soi propre à ces quartiers résidentiels.De la même manière, nous avons pensé à un habitat communautaire antérieur à l’EHPAD, permettant de libérer des logements sous-oc-cupés du parc social. Cet habitat redimensionné, est propice au bien vieillir. L’idée de mettre en place différentes typologies de logements complémentaires, permettant de complexifier les trajectoires rési-dentielles binaires que l’on a pu observer. Nous créons une urbanité participative, soutenue par la municipalité (aménagements fiscaux des aides financières) dont les acteurs sont des particuliers (habitants, bénévoles, entrepreneurs…), une sorte d’urbanisme libéral finale-ment.

L’enjeu est de faire de Preux un quartier pilote, terreau d’expérimen-tations sociales et urbaines.

Espace de voisinage partagé Parking augmenté

Implantation d’une halle, espace appropriable par tous, entretenant une relation étroite avec la bande artisanale située dans les locaux professionnels.Tantôt place de marché, tantôt parking d’appoint, elle abrite les pra-tiques sociales des jeunes entrepreneurs. Facile d’accès, elle abrite un espace de stationnement dédié à la pratique du covoiturage.

Un travail est mené sur les sols : le niveau de la voirie est surélevé. Désormais c’est la voiture qui traverse le troittoir. En proposant des jardins associatifs, elle devient un incubateur de mixité sociale.

Le pavillon est par essence très peu plastique (adaptable). Ici, il s’agit de permettre aux habitants de vivre dans des logements à leur dimen-sion, sans rompre leur trajectoire résidentielle. Permet de resserrer l’utilisation du substrat goudronné.

Centralité partagée Négociation loop

Parking augmenté

DEYSIEUX / surélévationAuto-entrepreneurMission complèteEn cours

La transformation de cette maison de vacances arcachonnaise était voulu par les propriétaires pour accueillir les nouveaux membres de la famille. Les contraintes et les gabarits imposés par le PLU ont rapidement orienté le projet vers une surélévation.

Celle-ci a été conçu pour répondre à plusieurs critères; offrir des vues sur les pins alentour tout en maîtrisant l’intimité des nouvelles pièces vis à vis des bâtiments voisins, créer un noyau de circulation verticale sans dénaturer la partie basse existante du projet et enfin deux parties distinctes à l’étage (un dortoir/salle de jeu et une chambre).

La surélévation, résolument contemporaine, est dessinée de façon à s’intégrer au mieux dans le paysage arcachonnais.

Élévation nord ouest

Élévation nord est

LE PROJET RÉSIDE DANS LA MAXIMISATION DE LA SURFACE CONSTRUC TIBLE SUPPLÉMENTAIRE AU REGARD DU PLAN LOCAL D’URBANISME.

Plan de rez-de-chaussée

Coupe CC

DUMONT / réhabilitationAuto-entrepreneurMission de permis de construireLivré

Le projet consiste à transformer un ancien entrepôt, en habitation principale. La réhabilitation a pour but de recréer un espace de vie qualitatif en centre-ville de Bordeaux.

Pour cela, le projet s’inscrit dans le volume de l’ancien entrepôt (longueur, largeur, hauteur) en créant une verrière afin d’apporter de la lumière naturelle dans ce nouveau lieu de vie.

Cette verrière permet la création d’une terrasse couverte et d’un jardin d’hiver et dans un même temps permet la ventilation des espaces de vie. La couverture existante, en mauvais état, est reprise et conserve la nature des tuiles (tuiles canal), les pentes et la hauteur du faîtage existant.

LA VOLONTÉ DE RESPEC TER LE VOLUME EXIS-TANT AINSI QUE SES CARAC TÉRISTIQUES PROPRES ONT PERMIS DE DESSINER LE PRO-JET.

Coupe AA projet

Coupe AA existant

Plan de toiture

Plan R+1

Coupe BB projet Coupe CC projet

Coupe BB existant Coupe CC existant