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5 fĂ©vrier 2005 Boulogne~Billancourt Information Portrait I l a quarante-six ans et depuis novembre 2004, dirige le Conservatoire national de rĂ©gion de Boulogne-Billancourt. Sa parti- cularitĂ© ? Depuis prĂšs de quarante-deux ans, il fait danser ses dix doigts sur des claviers de piano. Des mains qui l’ont rendu cĂ©lĂšbre dans le monde entier. Aujourd’hui installĂ© dans son bureau boulonnais, Alain Jacquon se prĂ©sente. Avec calme et simplicitĂ©. « Je viens de diriger pendant quatre ans le conser- vatoire de Montpellier. Cette fonction me plaĂźt tant par l’investissement humain qu’elle exige que par le nombre de personnes intĂ©ressantes ren- contrĂ©es. » Comme des milliers de dĂ©butants pianistes, il a commencĂ© par dĂ©chiffrer la MĂ©thode rose avant de rapidement afficher un palmarĂšs de premier de la classe. Au fil des ans, il enchaĂźne rĂ©compenses, concerts, disques : plusieurs premiers prix durant ses Ă©tudes en conservatoire, prix du Concours international Marguerite-Long, prix interna- tional Viotti... PrĂ©sent Ă  de nombreux festi- vals internationaux de musique (Japon, HawaĂŻ), il est invitĂ© chaque annĂ©e depuis dix ans au Newport music festival des États-Unis et a participĂ© Ă  plus d’une centaine de concerts. Ici et ailleurs. Face Ă  une telle « biographie » musicale, on pense d’emblĂ©e que chez les Jacquon, il doit s’agir d’une histoire de famille dans laquelle on est mĂ©lomane de pĂšre en fils. Tout faux. Il n’en est rien et haro sur le clichĂ©. « Issu de plusieurs gĂ©nĂ©rations de lyonnais, je suis Ă©ga- lement italien par ma grand-mĂšre. Ma famille travaillait dans la fabrique de la soierie depuis plusieurs dĂ©cennies. En revanche, mon pĂšre, un passionnĂ© de musique, nous a trĂšs vite inscrits mon frĂšre, ma sƓur et moi Ă  des cours de musique. J’ai donc commencĂ© Ă  jouer du piano dĂšs mes quatre ans. Mon frĂšre est devenu altiste. » La suite s’appelle un parcours sans faute. À 10 ans, il rentre au conservatoire rĂ©gional de Lyon, le dĂ©but d’une future carriĂšre professionnelle mĂȘme s’il tient Ă  prĂ©ciser, « Tardivement, vers 12 ans, j’ai commencĂ© Ă  aimer jouer du piano. De cet Ăąge date ma vĂ©ritable passion pour la musique. » À 13 ans, il est reçu au Conserva- toire national supĂ©rieur de musique de Paris. l’intĂ©grale de l’Ɠuvre pour piano seul et avec orchestre. InterprĂšte de musique de chambre, engagĂ© pour la promotion de la musique fran- çaise du dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle et de ses compositeurs tels Paul Le Flem, AndrĂ© Caplet, Lili Boulanger, Georges Auric, il compte qua- torze titres Ă  son rĂ©pertoire discographique. Et continue toujours Ă  voyager de salle en salle. « Le temps d’un concert, nous pouvons communiquer avec le public, mĂȘme Ă  travers le silence. Cela va au-delĂ  des notes alors qu’un enre- gistrement de disque relĂšve davantage de la tech- nique. » Qu’est-ce qu’un concert rĂ©ussi selon lui ? « Difficile Ă  dire. En fait, l’impression du musicien ne correspond pas forcĂ©ment Ă  celle que peut ressentir son auditoire. L ’alchimie est mystĂ©rieuse, difficile Ă  expliquer. Dans ses mĂ©moires, le pianiste argentin Claudio Arau raconte qu’un soir il eut l’impression de jouer Liszt comme jamais. AprĂšs son concert, il croise une dame déçue par la prestation. VoilĂ . Ce genre de choses arrive, il faut l’accepter, rien n’est jamais dĂ©finitif. » Le CNR s’enrichit donc d’un chef hors normes dont la rĂ©putation dĂ©passe largement nos frontiĂšres. Pour l’établissement boulonnais, il dĂ©sire « maintenir un esprit maison, donner Ă©lan et dynamisme Ă  l’institution, renforcer la cohĂ©sion gĂ©nĂ©rale et dĂ©passer les individua- lismes. » PĂ©dagogue, il confie « vouloir atti- rer Ă  la musique des Ă©lĂšves du plus jeune Ăąge. Dans ce domaine il faut savoir orienter les enfants vers diffĂ©rents instruments. Souvent, les parents ont tendance Ă  choisir le piano alors que violon, alto, contrebasse, basson, par exemple, sont aussi fort apprĂ©ciĂ©s des enfants. Et mieux vaut trouver le plus tĂŽt possible l’instrument qui nous correspond vĂ©ritablement. » MariĂ©, pĂšre de deux enfants, tous deux Ă©lĂšves musiciens, Alain Jacquon se souvient que, petit garçon, il n’avait qu’une chimĂšre en tĂȘte, « devenir conducteur de bus, surtout pour pouvoir appuyer sur le bouton qui ouvrait les portes. » Ce rĂȘve d’enfant ne s’est pas fait rĂ©alitĂ©. Heureuse- ment. ■ Sabine Dusch Alain Jacquon en sept dates 14 janvier 1959 Naissance Ă  Lyon Septembre 1967 EntrĂ©e au conservatoire national de Lyon Ă  7 ans Septembre 1973 À 13 ans, admission au Conservatoire national supĂ©rieur de musique de Paris 1997 Grand Prix de l’AcadĂ©mie du disque Charles-Cros pour Jean Cras : Concerto pour piano, intĂ©grale de l’Ɠuvre d’orchestre Alain Jacquon et l’orchestre philharmonique du Luxembourg dirigĂ© par Jean- François Antonioli Novembre 2001 Membre du jury du prestigieux Concours international Marguerite-Long Ă  Paris. MĂ©daille de Vermeil de la ville de Paris Octobre 2000- octobre 2003 Directeur du conservatoire rĂ©gional de Montpellier Novembre 2004 NommĂ© directeur du conservatoire de rĂ©gion de Boulogne-Billancourt L’évĂ©nement Il y obtiendra successivement huit premiers prix en piano, musique de chambre, harmo- nie, contrepoint, fugue, orchestration, ana- lyse et accompagnement au piano. Et Ă  16 ans, ce surdouĂ© passe brillamment son bac scientifique. DĂ©jĂ  14 disques enregistrĂ©s par le coloriste du piano Comme pour tous les artistes, le don natu- rel ne survit jamais sans labeur et tĂ©nacitĂ©. « J’avais des aptitudes et de l’oreille mais pour bien faire, il faut constamment allier le travail au talent. La passion naĂźt aussi de la rĂ©ussite. À huit ans, je jouais dĂ©jĂ  deux heures par jour, huit heures Ă  quatorze ans. » De son instru- ment fĂ©tiche, il parle avec voluptĂ© : « Pour moi, c’est un instrument privilĂ©giĂ©. Il possĂšde une rĂ©elle capacitĂ© Ă  traduire des sentiments, des impressions, des Ă©tats d’ñme. À l’infini, on peut jouer sur les superpositions musicales. » SurnommĂ© par certains critiques, « le colo- riste du piano », il s’est particuliĂšrement dĂ©vouĂ© Ă  la cause de Jean Cras dont il a enregistrĂ© 4 fĂ©vrier 2005 Boulogne~Billancourt Information Discographie ‱ Camille Saint-SaĂ«ns : intĂ©grale de l’Ɠuvre pour deux pianos, avec Jean-Michel Ferran. ‱ Jean Cras : intĂ©grale des mĂ©lodies, avec Catherine Estourelle et Lionel Peintre. ‱ Jean Cras : intĂ©grale de l’Ɠuvre pour piano seul. ‱ Patrick Burgan : Ɠuvres diverses, Berceuse pour piano, etc. Lili Boulanger : l’Ɠuvre pour chant et piano et l’Ɠuvre pour piano. Jean-Paul FouchĂ©court, tĂ©nor, Sonia de Beaufort, mezzo et Alain Jacquon, piano. ‱ Jehan Alain : Ɠuvres pour deux pianos, Patrick Cohen et Alain Jacquon, pianos. www.alain.jacquon.com Programme culturel En fĂ©vrier Chanson et humour Les Wriggles ‱ Mardi 8 fĂ©vrier Ă  20h30. Jazz StĂ©phane Belmondo et Jean-Michel Pilc ‱ Vendredi 11 fĂ©vrier Ă  21h. OpĂ©ra marionnettes PhilĂ©mon et Baucis de Haydn ‱ Mardi 15 fĂ©vrier Ă  20h30. Exposition Les derniĂšres acquisitions du musĂ©e des AnnĂ©es 30 ‱ Du 15 fĂ©vrier au 10 avril. Exposition Pio Santini ‱ Du 10 fĂ©vrier au 14 mars. MultimĂ©dia Les ateliers pour enfants et adultes ‱ Tout au long de l’annĂ©e, dans les espaces multimĂ©dias de la ville. Concours lecture pour les enfants ‱ Jusqu’au 21 mai. Spectacle de marionnettes pour les enfants Monsieur ClĂ©ment ou la bonne humeur des coquillages ‱ Samedi 12 fĂ©vrier Ă  15h. Spectacle burlesque pour les enfants Recueil ‱ Mercredi 16 fĂ©vrier Ă  15h. Retrouvez tous ces rendez- vous dans BBsortir. À l’affiche boulonnaise Alain Jacquon, nouveau directeur du Conservatoire national de rĂ©gion Au dĂ©but, il y a la «MĂ©thode rose»

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5février 2005Boulogne~Billancourt

Information

Portrait

Il a quarante-six ans et depuis novembre2004, dirige le Conservatoire national derégion de Boulogne-Billancourt. Sa parti-

cularitĂ© ? Depuis prĂšs de quarante-deux ans,il fait danser ses dix doigts sur des claviersde piano. Des mains qui l’ont rendu cĂ©lĂšbredans le monde entier. Aujourd’hui installĂ©dans son bureau boulonnais, Alain Jacquonse prĂ©sente. Avec calme et simplicitĂ©. « Jeviens de diriger pendant quatre ans le conser-vatoire de Montpellier. Cette fonction me plaĂźttant par l’investissement humain qu’elle exige quepar le nombre de personnes intĂ©ressantes ren-contrĂ©es. » Comme des milliers de dĂ©butantspianistes, il a commencĂ© par dĂ©chiffrer laMĂ©thode rose avant de rapidement afficherun palmarĂšs de premier de la classe. Au fildes ans, il enchaĂźne rĂ©compenses, concerts,disques : plusieurs premiers prix durant sesĂ©tudes en conservatoire, prix du Concoursinternational Marguerite-Long, prix interna-tional Viotti... PrĂ©sent Ă  de nombreux festi-vals internationaux de musique (Japon, HawaĂŻ),il est invitĂ© chaque annĂ©e depuis dix ans au

Newport music festival des États-Unis et aparticipĂ© Ă  plus d’une centaine de concerts.Ici et ailleurs. Face Ă  une telle « biographie » musicale, onpense d’emblĂ©e que chez les Jacquon, il doits’agir d’une histoire de famille dans laquelleon est mĂ©lomane de pĂšre en fils. Tout faux.Il n’en est rien et haro sur le clichĂ©. « Issu deplusieurs gĂ©nĂ©rations de lyonnais, je suis Ă©ga-lement italien par ma grand-mĂšre. Ma familletravaillait dans la fabrique de la soierie depuisplusieurs dĂ©cennies. En revanche, mon pĂšre, unpassionnĂ© de musique, nous a trĂšs vite inscritsmon frĂšre, ma sƓur et moi Ă  des cours de musique.J’ai donc commencĂ© Ă  jouer du piano dĂšs mesquatre ans. Mon frĂšre est devenu altiste. » Lasuite s’appelle un parcours sans faute. À 10 ans,il rentre au conservatoire rĂ©gional de Lyon, ledĂ©but d’une future carriĂšre professionnellemĂȘme s’il tient Ă  prĂ©ciser, « Tardivement, vers12 ans, j’ai commencĂ© Ă  aimer jouer du piano.De cet Ăąge date ma vĂ©ritable passion pour lamusique. » À 13 ans, il est reçu au Conserva-toire national supĂ©rieur de musique de Paris.

l’intĂ©grale de l’Ɠuvre pour piano seul et avecorchestre. InterprĂšte de musique de chambre,engagĂ© pour la promotion de la musique fran-çaise du dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle et de sescompositeurs tels Paul Le Flem, AndrĂ© Caplet,Lili Boulanger, Georges Auric, il compte qua-torze titres Ă  son rĂ©pertoire discographique.Et continue toujours Ă  voyager de salle ensalle. « Le temps d’un concert, nous pouvonscommuniquer avec le public, mĂȘme Ă  travers lesilence. Cela va au-delĂ  des notes alors qu’un enre-gistrement de disque relĂšve davantage de la tech-nique. » Qu’est-ce qu’un concert rĂ©ussi selonlui ? « Difficile Ă  dire. En fait, l’impression dumusicien ne correspond pas forcĂ©ment Ă  celleque peut ressentir son auditoire. L’alchimie estmystĂ©rieuse, difficile Ă  expliquer. Dans sesmĂ©moires, le pianiste argentin Claudio Arauraconte qu’un soir il eut l’impression de jouerLiszt comme jamais. AprĂšs son concert, il croiseune dame déçue par la prestation. VoilĂ . Cegenre de choses arrive, il faut l’accepter, rienn’est jamais dĂ©finitif. »

Le CNR s’enrichit donc d’un chef hors normesdont la rĂ©putation dĂ©passe largement nosfrontiĂšres. Pour l’établissement boulonnais,il dĂ©sire « maintenir un esprit maison, donnerĂ©lan et dynamisme Ă  l’institution, renforcer lacohĂ©sion gĂ©nĂ©rale et dĂ©passer les individua-lismes. » PĂ©dagogue, il confie « vouloir atti-rer Ă  la musique des Ă©lĂšves du plus jeune Ăąge. Dansce domaine il faut savoir orienter les enfantsvers diffĂ©rents instruments. Souvent, les parentsont tendance Ă  choisir le piano alors que violon,alto, contrebasse, basson, par exemple, sontaussi fort apprĂ©ciĂ©s des enfants. Et mieux vauttrouver le plus tĂŽt possible l’instrument qui nouscorrespond vĂ©ritablement. » MariĂ©, pĂšre dedeux enfants, tous deux Ă©lĂšves musiciens,Alain Jacquon se souvient que, petit garçon,il n’avait qu’une chimĂšre en tĂȘte, « devenirconducteur de bus, surtout pour pouvoir appuyersur le bouton qui ouvrait les portes. » Ce rĂȘved’enfant ne s’est pas fait rĂ©alitĂ©. Heureuse-ment.

■ Sabine Dusch

Alain Jacquonen sept dates14 janvier 1959Naissance Ă  Lyon

Septembre 1967Entrée au

conservatoire nationalde Lyon Ă  7 ans

Septembre 1973À 13 ans, admission

au Conservatoirenational supérieur de

musique de Paris

1997Grand Prix de

l’AcadĂ©mie du disqueCharles-Cros pour

Jean Cras : Concertopour piano, intégrale

de l’Ɠuvre d’orchestre Alain Jacquon et

l’orchestrephilharmonique du Luxembourg dirigĂ© par Jean-

François Antonioli

Novembre 2001Membre du jury du

prestigieux Concoursinternational

Marguerite-Long Ă  Paris.

MĂ©daille de Vermeilde la ville de Paris

Octobre 2000-octobre 2003

Directeur duconservatoire régional

de Montpellier

Novembre 2004Nommé directeur du conservatoire

de région deBoulogne-Billancourt

L ’ Ă© v Ă© n e m e n t

Il y obtiendra successivement huit premiersprix en piano, musique de chambre, harmo-nie, contrepoint, fugue, orchestration, ana-lyse et accompagnement au piano. Et à 16ans, ce surdoué passe brillamment son bacscientifique.

DĂ©jĂ  14 disques enregistrĂ©s par le coloriste du pianoComme pour tous les artistes, le don natu-rel ne survit jamais sans labeur et tĂ©nacitĂ©.« J’avais des aptitudes et de l’oreille mais pourbien faire, il faut constamment allier le travailau talent. La passion naĂźt aussi de la rĂ©ussite.À huit ans, je jouais dĂ©jĂ  deux heures par jour,huit heures Ă  quatorze ans. » De son instru-ment fĂ©tiche, il parle avec voluptĂ© : « Pourmoi, c’est un instrument privilĂ©giĂ©. Il possĂšdeune rĂ©elle capacitĂ© Ă  traduire des sentiments,des impressions, des Ă©tats d’ñme. À l’infini, onpeut jouer sur les superpositions musicales. »SurnommĂ© par certains critiques, « le colo-riste du piano », il s’est particuliĂšrement dĂ©vouĂ©Ă  la cause de Jean Cras dont il a enregistrĂ©

4 février 2005Boulogne~Billancourt

Information

Discographie‱ Camille Saint-SaĂ«ns : intĂ©grale de l’Ɠuvre pour deux pianos, avec Jean-Michel Ferran. ‱ Jean Cras : intĂ©grale des mĂ©lodies, avec Catherine Estourelle et Lionel Peintre. ‱ Jean Cras : intĂ©grale de l’Ɠuvre pour piano seul.‱ Patrick Burgan : Ɠuvres diverses, Berceuse pour piano, etc. Lili Boulanger : l’Ɠuvre pourchant et piano et l’Ɠuvre pour piano. Jean-Paul FouchĂ©court, tĂ©nor, Sonia de Beaufort,mezzo et Alain Jacquon, piano. ‱ Jehan Alain : Ɠuvres pour deux pianos, Patrick Cohen et Alain Jacquon, pianos.

www.alain.jacquon.com

Programme culturel

En févrierChanson et humour

Les Wriggles‱ Mardi 8 fĂ©vrier Ă  20h30.

Jazz Stéphane Belmondo

et Jean-Michel Pilc ‱ Vendredi 11 fĂ©vrier Ă  21h.

Opéra marionnettes Philémon et Baucis

de Haydn‱ Mardi 15 fĂ©vrier Ă  20h30.

Exposition Les derniĂšres acquisitions

du musĂ©e des AnnĂ©es 30 ‱ Du 15 fĂ©vrier au 10 avril.

ExpositionPio Santini

‱ Du 10 fĂ©vrier au 14 mars.

MultimĂ©diaLes ateliers pour enfants et adultes‱ Tout au long de l’annĂ©e, dans les espaces multimĂ©diasde la ville.

Concours lecture pour les enfants

‱ Jusqu’au 21 mai.

Spectacle de marionnettes pour les enfants

Monsieur ClĂ©ment ou la bonne humeur des coquillages‱ Samedi 12 fĂ©vrier Ă  15h.

Spectacle burlesquepour les enfantsRecueil‱ Mercredi 16 fĂ©vrier Ă  15h.

Retrouvez tous ces rendez-vous dans BBsortir.

À l’affiche boulonnaise Alain Jacquon, nouveau directeur du Conservatoire national de rĂ©gion

Au début, il y a la «Méthode rose»

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6 février 2005Boulogne~Billancourt

Information

« Boulogne-Billancourt va mettre Ă  la disposition de Jean-Paul Bel-mondo et de sa famille le chĂąteau Buchillot, pour y recevoir les col-lections de statues, d’esquisses et de dessins de son pĂšre, le grandsculpteur Paul Belmondo. Ce fonds viendra ainsi complĂ©ter les Ɠuvresde Paul Landowski et celles de Joseph Bernard, autres grands maĂźtresdes annĂ©es 30 que notre ville d’art et d’histoire accueille dĂ©jĂ  », aannoncĂ© sous les applaudissements Jean-Pierre Fourcade, jeudi6 janvier lors de la traditionnelle cĂ©rĂ©monie des vƓux qui a ras-semblĂ© quelque 2 500 personnes dans les salons d’honneur de l’hĂŽ-tel de ville. L’Ɠuvre de Paul Belmondo – qui connaĂźt le succĂšsdĂšs 1931, Ă  l’ñge de 31 ans – est aussi importante que diverse.De nombreuses sculptures en bronze, en plĂątre, en marbre, desmĂ©dailles, quelques statues monumentales, et aussi des dessins,

des aquarelles et des sanguines qui tĂ©moignent de l’étendue dutalent et de la formidable sensibilitĂ© de cet artiste que les Boulonnaisont pu dĂ©couvrir lors de l’exposition Paul Belmondo, la sculpturesereine, accueillie en 1999 par le musĂ©e des AnnĂ©es 30.

PersonnalitĂ©s politiques – Ă  l’exception de Nicolas Sarkozy, prĂ©si-dent de l’UMP et prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine,en voyage en Allemagne –, chefs d’entreprise, prĂ©sidents d’associations,reprĂ©sentants des communautĂ©s religieuses, chefs d’établissementsscolaires Ă©taient venus en nombre assister Ă  ces vƓux que le sĂ©na-teur maire a Ă©galement placĂ©s sous le signe de la gĂ©nĂ©rositĂ© et dela solidaritĂ©, en invitant tous les Boulonnais Ă  participer Ă  la recons-truction d’une Ă©cole en IndonĂ©sie (voir page 40 et suivantes).

PrĂšs de 2 500 personnes ont assistĂ© jeudi 6 janvier aux vƓux prĂ©sentĂ©s par le sĂ©nateur maire

et son conseil municipal aux Boulonnais. Des vƓux placĂ©s sous le signe de la culture, avec

l’annonce de la transformation prochaine de Buchillot en musĂ©e Belmondo.

Patrick Devedjian, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’Industrie. Nicole Fontaine, ancien ministre. Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Fourcade.

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VƓux 2005Le cadeau BelmondoVƓux 2005Le cadeau Belmondo

Les membres du conseil municipal autour du maire.

Quelque 2 500 personnesont assistĂ© le 6 janvier Ă  la cĂ©rĂ©monie des vƓuxde la municipalitĂ©.

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François Kosciusko-Morizet, maire de SÚvres.

Le sénateur Charles Pasqua et Odile Fourcade, vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine.

AndrĂ© Santini, dĂ©putĂ©-maire d’Issy-les-Moulineaux, Pierre-Christophe Baguet, dĂ©putĂ© de Boulogne-Billancourtet conseiller gĂ©nĂ©ral, Anne-Marie Spitz, conseillĂšretechnique Ă  la mission sĂ©curitĂ© de la prĂ©sidence de Gaz de France.

Jean-Jacques Guillet, député et conseiller général.

Srdjan Mikovic, maire de Pancevo, ville serbe jumelĂ©e avecBoulogne-Billancourt et l’ambassadeur de Serbie en France.

Roger Karoutchi, sénateur et conseiller régional, et Hervé Marseille, maire de Meudon.

Michel Delpuech, préfet des Hauts-de-Seine, et son épouse.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux.

Denis BadrĂ©, sĂ©nateur-maire de Ville d’Avray.

Jean-Paul Dova, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine.

Christian Dupuy, conseiller général et maire de Suresnes.

Michel de Virville, secrétaire général de Renault.

Michel Auroy, prĂ©sident de l’Atris.

Jean-Louis Subileau, DG de la SAEM Val-de-Seine Aménagement.

François Grether, architecte-urbaniste.

Princesse Esther Kamatari, prĂ©sidente de l’Association des Burundais de France.

Le comédien Pierre Santini.

Simon Azoulay, P-DG d’Alten.

Marie-Laure Loffredo, directrice de l’hĂŽpital Ambroise-ParĂ©.

Les policiers nationaux du commissariat de Boulogne-Billancourt, avec Ă  l’extrĂȘme droite, le nouveau commissaire Jean-Charles Le Floc’h

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L ’ Ă© v Ă© n e m e n t

8 février 2005Boulogne~Billancourt

Information 9février 2005Boulogne~Billancourt

Information

Ils font l’actualitĂ©

La 16e Ă©dition de ce tournoi de tennis, tradi-tionnellement organisĂ© par la ville et le TCBBpendant les vacances de NoĂ«l, a rassemblĂ©cette annĂ©e encore 1 000 participants – dont103 jeunes du TCBB – parmi les meilleursjoueurs ĂągĂ©s de 10 Ă  12 ans. Des espoirsvenus de la France entiĂšre, puisquetoutes les ligues rĂ©gionalesĂ©taient reprĂ©sentĂ©es Ă  la seuleexception de la Franche-ComtĂ©, mais aussi dumonde : avec 15 dĂ©lĂ©ga-tions Ă©trangĂšres, cetteĂ©dition 2005 a battutous les records.

PodiumsVainqueurs 10 ans‱ TimĂ©a Guibe (Yvelines)fille‱ Kader Benabellah (Maroc)garçonVainqueurs 11 ans‱ Fiona Gervais (Seine et Marne) fille‱ Simon Formont (Centre) garçon

Vainqueurs 12 ans ‱ Kristina Mladenovic (Seine et Marne) fille‱ Ciprian Porumb (Roumanie) garçonDoubles 11 ans‱ Lagdiri/Deville (Val-de-Marne) filles

‱ Drean/Vernet (Val d’Oise) garçonsDoubles 12 ans

‱ Vovk/Glimakova (Russie) filles

‱ Porumb/Bragusi (Roumanie) garçonsChaque jour, le prix dufair-play a Ă©tĂ© attribuĂ©au joueur le plusaimable sur le court.Cette annĂ©e, celui duSuper fair-play a Ă©gale-

ment été attribué à NielsReceveur, 11 ans, du TCBB,

pour son attitude exemplaireet son beau parcours au cours

de ce tournoi. Quant à CapucineGrégoire (11 ans), qui a du abandon-

ner en finale pour cause de gastro-entĂ©rite,elle a tout de mĂȘme gagnĂ© la Consolante.

François et Nadine DugelaylaurĂ©ats de la Tombola des marchĂ©s« Je suis une habituĂ©e des deux marchĂ©s de la villedepuis notre installation Ă  Boulogne-Billan-court en 1973. Mais jamais je n’aurai imaginĂ©gagner cette tombola. C’est extraordinaire ! »,s’étonne encore Nadine Dugelay. Épouse d’unancien mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, Nadine se rĂ©jouitde sa Modus qui viendra avantageusementremplacer son ancienne Twingo. Ce tout nou-veau mini-monospace de Renault, lancĂ© enseptembre 2004, Ă©tait en effet le gros lot decette tombola organisĂ©e comme chaque annĂ©e

pendant les fĂȘtes par les marchĂ©s de la ville.La remise des clefs par Jean-Pierre Delong-vert, prĂ©sident de l’association des commer-çants des marchĂ©s de Boulogne-Billancourt(ACMBB), s’est dĂ©roulĂ©e dans la concessionRenault de l’avenue du MarĂ©chal-Leclerc, enprĂ©sence de Jean-Pierre Fourcade et de nom-breux Ă©lus, parmi lesquels GĂ©rard de Vassal,premier adjoint, Sylvie Morel, conseillĂšremunicipale dĂ©lĂ©guĂ©e au commerce, et Pierre-Christophe Baguet, dĂ©putĂ©.

L’Open de tennis des 10-12 ansa accueilli 1 000 joueurs

Le judoka Pierre Robin3e au championnat de France

Cinq mois seulement aprĂšs son arrivĂ©e Ă l’ACBB, ce jeune judoka de 22 ans – 1m93,130 kg de muscles, silhouette massive et sou-rire rare – a dĂ©jĂ  fait la preuve de son talenten remportant le titre de champion d’Europedes moins de 23 ans, le 26 novembre dernier.DĂ©jĂ  sacrĂ© champion d’Europe junior en 2001,Pierre Robin voit cependant une fois encoreles championnats de France lui Ă©chapper : ils’y est classĂ© les 8 et 9 janvier derniers 3e desplus de 100 kg, place qu’il occupait en 2002,aprĂšs avoir Ă©tĂ© 2e en 2003. Il vise ce mois-ciles tournois internationaux de Paris et d’Al-lemagne.

Le colloque « Pour que la terre restehumaine »a rassemblĂ©universitaires et Boulonnais« J’emmenais des indiens Kogis, derniers hĂ©ritiers des grandes civili-sations prĂ©colombiennes, dans les Alpes. Lorsque nous avons empruntĂ©le tunnel du Mont Blanc, leur stupĂ©faction Ă©tait Ă  son comble : “Maispourquoi maltraitez-vous la Terre en la creusant ainsi ? – Pour gagnerdu temps, pour aller plus vite. – Et jusqu’oĂč comptez-vous aller plusvite ?”» Cette anecdote, racontĂ©e par Éric Julien, gĂ©ographe, diplĂŽmĂ©en sciences politiques, illustre mieux que tout long discours laquestion que se pose actuellement le monde scientifique : quelrapport l’homme entretient-il avec la nature ? Une question aucƓur du colloque organisĂ© les 7 et 8 janvier Ă  l’espace Landowskipar le forum universitaire. Hubert Reeves, Pascal Picq, EdgarMorin, Robert Misrahi, Odon Vallet, Malek Chebel, MoniqueCanto-Sperber, Henri Atlan... ont notamment animĂ© pendant deuxjours tables rondes et confĂ©rences sur le thĂšme Pour que la terrereste humaine, devant un auditoire attentif d’environ 1 500 per-sonnes. Avec, en final, le spectacle audiovisuel Dialogue du ciel etde la vie, conçu par le professeur Hubert Reeves. « Notre plus jeuneauditeur avait 5 ans, et c’était trĂšs Ă©mouvant de voir ce vieux sagequ’est Hubert Reeves et ce petit garçon, tous deux si Ă©mus par la beautĂ©des Ă©toiles », raconte Sylvie PĂ©tin, directrice du Forum universitaire.

L’Open des 10-12 ans en chiffres

‱ 1 000 participants dont 103 jeunes du TCBB.

‱ 450 jeunes du 92.‱ 130 bĂ©nĂ©voles du TCBB ont encadrĂ© le tournoi.

‱ Toutes les ligues rĂ©gionales, sauf une.‱ 15 dĂ©lĂ©gations Ă©trangĂšres : Danemark,Italie, Finlande, Irlande, Lettonie, Lituanie,

Serbie et Monténégro, Turquie, Maroc, Tunisie, Roumanie,

Russie, GĂ©orgie, Suisse,Nigeria.

Challenge en sallel’exploit de l’ACBBC’est un vĂ©ritable exploit qu’ont rĂ©alisĂ© les jeunes Boulonnais del’école de football les 8 et 9 janvier dernier. Pour la 3e annĂ©e consĂ©-cutive, ils ont remportĂ© le challenge en salle des grandes Ă©coles de foot-ball, organisĂ© par l’ACBB au stade Marcel-Bec. Une Ă©preuve uniqueen son genre, qui rassemble sur deux jours 72 Ă©quipes et 700 enfants. PalmarĂšs : DĂ©butants 1Ăšre annĂ©e : ACBB. DĂ©butants 2e annĂ©e : ACBB.Poussins 1Ăšre annĂ©e : Racing CF. Poussins 2e annĂ©e : PSG. Benjamins1Ăšre annĂ©e : ACBB. Benjamins 2e annĂ©e : ACBB.Classement gĂ©nĂ©ral : 1er ACBB, 2e PSG, 3e Les Lilas.

Distinctions

MĂ©daille de bronze de la Jeunesse et des Sports

Sophie TouttĂ©eAncienne infir-miĂšre en cardiolo-gie et en soins pal-liatifs ou dans desmissions bĂ©nĂ©volesĂ  l’étranger, recon-vertie depuis 1996au sein de son cabi-net boulonnais

Bilanciel en consultante, psychologue,graphologue et morphopsychologue, spĂ©-cialisĂ©e notamment dans l’orientation sco-laire et professionnelle, Sophie TouttĂ©eest Ă©galement vice-prĂ©sidente de la PEEP,association de parents d’élĂšves, sur notreville.

Michel Vaillant et Michel GambierIl y a déjà plus de 20 ans que ces deux

Michel se dĂ©vouentsans compter pourla section handballde l’ACBB. Jusqu’à ce jour,

Michel Vaillantaccompagne leséquipes de jeunes(18 champions deFrance 96) et assu-

re l’intendance de la section. Membre dubureau depuis 1992, il reçoit la plaquette

de l’ACBB en 1993. Michel Gam-

bier suit l’équipe1er en dĂ©placementdepuis les annĂ©es80. Membre dubureau en 1991,secrĂ©taire en 1998,il reçoit la pla-quette de l’ACBBen 1996.

Marie-ThérÚse Boutilly

Christiane Coisnon

Sophie Fontaine

Smain Qasimi. Champion de canoĂ«-kayak, sport qu’il pratique depuis l’ñge de15 ans, huit fois champion de France,trois fois vice-champion de France etquatre fois mĂ©daillĂ© de bronze entre 1986et 2004, SmaĂŻn Qasimi se consacre depuis1990 Ă  l’encadrement et Ă  la formationdes jeunes de l’ACBB (15 podiums auxchampionnats de France !) et de ceux del’école municipale des sports.

François Dugelay (2e Ă  gauche) a gagnĂ© une Modus offerte par l’ACMBB que prĂ©side Jean-Pierre Delongvert (3e Ă  gauche).

Les Poussins de l’ACBB fĂ©licitĂ©s par Thierry SolĂšre, maire adjoint Ă  la Jeunesse et aux Sports, et par leur prĂ©sident Jacques Migaud.

Page 4: Portrait Programme culturel En ... - Le blog de Sophie

Louis Schweitzer a Ă©tĂ© Ă©levĂ© Ă  la dignitĂ©de commandeur, au titre du ministĂšre del’Économie, des Finances et de l’Indus-trie. Aux commandes de Renault depuis1992, cet ancien inspecteur des Finances,qui fut de 1981 Ă  1986 directeur de cabi-net de Laurent Fabius, a su mener songroupe sur la voie du succĂšs, avec en2004 une progression de 4,2 % de sesventes mondiales, ce qui reprĂ©sente lerecord de 2 488 523 vĂ©hicules, et celagrĂące surtout aux performances horsEurope occidentale. Louis Schweitzer,

qui est aujourd’hui prĂ©sident du directoire de Renault-Nissan, membredu conseil exĂ©cutif du Medef, prĂ©sident du Medef international, aannoncĂ© son dĂ©part en avril 2005. Il est Ă©galement commandeur dansl’ordre national du MĂ©rite.

DĂ©jĂ  chevalier Ă  titre militaire, JacquesVarnier a Ă©tĂ© promu officier, au titre duministĂšre de la Justice (droits des vic-times). Ce Boulonnais de longue date,pĂšre de quatre enfants, ancien obstĂ©tri-cien Ă  Baudelocque se consacre dĂ©sor-mais Ă  son autre activitĂ© : l’expertise.MĂ©decin lĂ©giste, expert national hono-raire prĂšs de la cour de cassation, il estĂ©galement chargĂ© d’enseignement Ă  lafacultĂ©. Jacques Varnier, qui a Ă©tĂ©conseiller municipal de Paul Graziani,est Ă©galement un ancien RĂ©sistant, engagĂ©

dÚs son plus jeune ùge, chargé de liaison entre différents maquis. Ilest décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze.

Nicolas Sarkozy a Ă©tĂ© nommĂ© cheva-lier, au titre du Premier ministre. PrĂ©si-dent de l’UMP depuis novembre 2004,Ă©lu prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine en avril, ancien maire de Neuilly-sur-Seine et ancien dĂ©putĂ©, Nicolas Sar-kozy a Ă©tĂ© ministre du Budget, porte-paroledu Gouvernement et ministre de la Com-munication (1993-1995), ministre de l’In-tĂ©rieur, de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure et desLibertĂ©s locales (2002-2004), puis ministred’État, ministre de l’Économie, des Financeset de l’Industrie d’avril Ă  novembre 2004.

Bernar Venet a Ă©tĂ© nommĂ© chevalier,au titre du ministĂšre de la Culture et dela Communication. Bernar Venet estaujourd’hui l’artiste français le plus prĂ©-sent sur la scĂšne artistique mondiale.Depuis une vingtaine d’annĂ©es en effet,il expose ses sculptures monumentalesaux quatre coins du monde, notammentsur la Grand-Place de Boulogne-Billan-court oĂč ses Arcs, installĂ©s en mai 2004,seront retirĂ©s au printemps 2005 surdĂ©cision populaire.

Distinctions

10 février 2005Boulogne~Billancourt

Information

L ’ Ă© v Ă© n e m e n t

Sur le pouce«L’explosion» boulonnaiseEn dix ans, la restauration rapide s’est beaucoup dĂ©veloppĂ©e Ă  Boulogne-Billancourt. La prĂ©sence

de nombreuses entreprises, l’ouverture des « Passages de l’hĂŽtel de ville », ont attirĂ© les grandes

enseignes mais aussi les petits indépendants. Un mouvement qui devrait se poursuivre.

L ’ Ă© c o n o m i e

11février 2005Boulogne~Billancourt

Information

propriĂ©taire des lieux. Aujourd’hui, la majeurepartie des gens qui viennent chez nous tra-vaillent dans les entreprises environnantes. Ilsont peu de temps pour dĂ©jeuner et surtout, pourla plupart, les mĂȘmes horaires. » Alain Ber-geot a su s’adapter Ă  cette accĂ©lĂ©ration dutemps. Il s’est mĂȘme mis aux sandwichs et auxpanini. Cela lui a permis d’attirer une centainede clients supplĂ©mentaires. Et il n’est pas leseul Ă  profiter du culte de la vitesse. DĂ©licesde PĂ©kin, MacDo, Pomme de pain, Paul... enquelques annĂ©es, les Ă©tablissements de res-tauration rapide se sont multipliĂ©s Ă  Bou-logne-Billancourt. Des innombrables bou-

Sur le trottoir, la file ne cesse de s’allonger.À l’intĂ©rieur, chacun tient sa place. Le patron,Alain Bergeot, Ă  la caisse. Son Ă©pouse, Syl-viane, au service, Ă©paulĂ©e par quatreemployĂ©es. Le recueil et le traitement de lacommande sont mĂ©thodiques. Le client doitse dĂ©cider vite. C’est le coup de feu. En l’es-pace de deux heures, plus de 250 personnespasseront par la boutique de ce traiteur situĂ©eboulevard Jean-JaurĂšs. Tous plus ou moinspressĂ©s de rentrer au bureau. « Il y a 25 ansquand nous avons ouvert le magasin, nousavions une clientĂšle essentiellement boulon-naise, plus Ă©talĂ©e dans la journĂ©e, explique le

Ordre national du MĂ©ritepromotion du 15 novembre 2004

MinistÚre du Commerce extérieur

Marie-HĂ©lĂšne Weber aĂ©tĂ© nommĂ©e chevalier.DiplĂŽmĂ©e de Sciences Poet des Hautes Ă©tudeseuropĂ©ennes, titulaired’un B.A. in InternationalRelations, Marie-HĂ©lĂšneWeber a dĂ©butĂ© sacarriĂšre Ă  la dĂ©lĂ©gation de la CommissioneuropĂ©enne auprĂšs desNations-Unies. Elle estensuite nommĂ©e

successivement directeur adjoint Ă  la dĂ©lĂ©gation deschambres de commerce françaises auprĂšs de l’unioneuropĂ©enne Ă  Bruxelles, chargĂ©e de mission auprĂšs de la ville de Strasbourg, expert Ă  la commission descommunautĂ©s europĂ©ennes (direction gĂ©nĂ©rale desPME) et consultant en affaires europĂ©ennes pour le groupe Alma Interventions. Elle est depuis 1996directeur des Affaires publiques europĂ©ennes deslaboratoires Pierre Fabre.

Dominique Brunina Ă©tĂ© nommĂ© chevalier.Travaillant depuis prĂšs de 15 ans Ă  la Chambrede commerce etd’industrie, DominiqueBrunin y a exercĂ©successivement lesfonctions de directeurgĂ©nĂ©ral en Afriqueaustrale, responsableAfrique/Maghreb/Procheet Moyen-Orient Ă  Paris,

directeur des relations internationales et europĂ©ennesĂ  l’assemblĂ©e des chambres françaises. Il est actuellement directeur gĂ©nĂ©ral de la chambrefrançaise de commerce et d’industrie du Maroc. Il est notamment l’auteur de Perspective : Afrique du sud, paru en 2001 aux Ă©ditions Nord-SudExport/Le Monde.

Ordre national de la LĂ©gion d’honneurpromotion du 1er janvier 2005

langeries qui proposent le traditionnel sand-wich aux grandes enseignes amĂ©ricainescomme MacDo ou KFC en passant par « lesGrecs » ou les vendeurs de sushi : il suffitde faire un tour place Marcel-Sembat auxalentours de midi pour comprendre que lerepas avec ses rĂšgles et ses apparats, n’estplus une institution sacro-sainte.

Plus de 100 Ă©tablissementsEn 1999, on recensait une soixantaine d’en-treprises spĂ©cialisĂ©es dans la restaurationrapide sur la commune. Aujourd’hui, on adĂ©passĂ© la centaine. Dernier phĂ©nomĂšne ‱‱‱

Par ailleurs, des Boulonnais ont également été promus ou nommés.

Michel Dulieu a été promu officier, au titre du ministÚrede la Défense.

Arlette Le Bris et Marie-Christine ThĂ©ron ont Ă©tĂ©nommĂ©es chevalier au titre du ministĂšre de l’Économie,des Finances et de l’Industrie.

Alain Chapu a Ă©tĂ© nommĂ© chevalier au titre du ministĂšrede l’Agriculture, de l’Alimentation, de la PĂȘche et de laRuralitĂ©.

Page 5: Portrait Programme culturel En ... - Le blog de Sophie

Louis Schweitzer a Ă©tĂ© Ă©levĂ© Ă  la dignitĂ©de commandeur, au titre du ministĂšre del’Économie, des Finances et de l’Indus-trie. Aux commandes de Renault depuis1992, cet ancien inspecteur des Finances,qui fut de 1981 Ă  1986 directeur de cabi-net de Laurent Fabius, a su mener songroupe sur la voie du succĂšs, avec en2004 une progression de 4,2 % de sesventes mondiales, ce qui reprĂ©sente lerecord de 2 488 523 vĂ©hicules, et celagrĂące surtout aux performances horsEurope occidentale. Louis Schweitzer,

qui est aujourd’hui prĂ©sident du directoire de Renault-Nissan, membredu conseil exĂ©cutif du Medef, prĂ©sident du Medef international, aannoncĂ© son dĂ©part en avril 2005. Il est Ă©galement commandeur dansl’ordre national du MĂ©rite.

DĂ©jĂ  chevalier Ă  titre militaire, JacquesVarnier a Ă©tĂ© promu officier, au titre duministĂšre de la Justice (droits des vic-times). Ce Boulonnais de longue date,pĂšre de quatre enfants, ancien obstĂ©tri-cien Ă  Baudelocque se consacre dĂ©sor-mais Ă  son autre activitĂ© : l’expertise.MĂ©decin lĂ©giste, expert national hono-raire prĂšs de la cour de cassation, il estĂ©galement chargĂ© d’enseignement Ă  lafacultĂ©. Jacques Varnier, qui a Ă©tĂ©conseiller municipal de Paul Graziani,est Ă©galement un ancien RĂ©sistant, engagĂ©

dÚs son plus jeune ùge, chargé de liaison entre différents maquis. Ilest décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze.

Nicolas Sarkozy a Ă©tĂ© nommĂ© cheva-lier, au titre du Premier ministre. PrĂ©si-dent de l’UMP depuis novembre 2004,Ă©lu prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine en avril, ancien maire de Neuilly-sur-Seine et ancien dĂ©putĂ©, Nicolas Sar-kozy a Ă©tĂ© ministre du Budget, porte-paroledu Gouvernement et ministre de la Com-munication (1993-1995), ministre de l’In-tĂ©rieur, de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure et desLibertĂ©s locales (2002-2004), puis ministred’État, ministre de l’Économie, des Financeset de l’Industrie d’avril Ă  novembre 2004.

Bernar Venet a Ă©tĂ© nommĂ© chevalier,au titre du ministĂšre de la Culture et dela Communication. Bernar Venet estaujourd’hui l’artiste français le plus prĂ©-sent sur la scĂšne artistique mondiale.Depuis une vingtaine d’annĂ©es en effet,il expose ses sculptures monumentalesaux quatre coins du monde, notammentsur la Grand-Place de Boulogne-Billan-court oĂč ses Arcs, installĂ©s en mai 2004,seront retirĂ©s au printemps 2005 surdĂ©cision populaire.

Distinctions

10 février 2005Boulogne~Billancourt

Information

L ’ Ă© v Ă© n e m e n t

Sur le pouce«L’explosion» boulonnaiseEn dix ans, la restauration rapide s’est beaucoup dĂ©veloppĂ©e Ă  Boulogne-Billancourt. La prĂ©sence

de nombreuses entreprises, l’ouverture des « Passages de l’hĂŽtel de ville », ont attirĂ© les grandes

enseignes mais aussi les petits indépendants. Un mouvement qui devrait se poursuivre.

L ’ Ă© c o n o m i e

11février 2005Boulogne~Billancourt

Information

propriĂ©taire des lieux. Aujourd’hui, la majeurepartie des gens qui viennent chez nous tra-vaillent dans les entreprises environnantes. Ilsont peu de temps pour dĂ©jeuner et surtout, pourla plupart, les mĂȘmes horaires. » Alain Ber-geot a su s’adapter Ă  cette accĂ©lĂ©ration dutemps. Il s’est mĂȘme mis aux sandwichs et auxpanini. Cela lui a permis d’attirer une centainede clients supplĂ©mentaires. Et il n’est pas leseul Ă  profiter du culte de la vitesse. DĂ©licesde PĂ©kin, MacDo, Pomme de pain, Paul... enquelques annĂ©es, les Ă©tablissements de res-tauration rapide se sont multipliĂ©s Ă  Bou-logne-Billancourt. Des innombrables bou-

Sur le trottoir, la file ne cesse de s’allonger.À l’intĂ©rieur, chacun tient sa place. Le patron,Alain Bergeot, Ă  la caisse. Son Ă©pouse, Syl-viane, au service, Ă©paulĂ©e par quatreemployĂ©es. Le recueil et le traitement de lacommande sont mĂ©thodiques. Le client doitse dĂ©cider vite. C’est le coup de feu. En l’es-pace de deux heures, plus de 250 personnespasseront par la boutique de ce traiteur situĂ©eboulevard Jean-JaurĂšs. Tous plus ou moinspressĂ©s de rentrer au bureau. « Il y a 25 ansquand nous avons ouvert le magasin, nousavions une clientĂšle essentiellement boulon-naise, plus Ă©talĂ©e dans la journĂ©e, explique le

Ordre national du MĂ©ritepromotion du 15 novembre 2004

MinistÚre du Commerce extérieur

Marie-HĂ©lĂšne Weber aĂ©tĂ© nommĂ©e chevalier.DiplĂŽmĂ©e de Sciences Poet des Hautes Ă©tudeseuropĂ©ennes, titulaired’un B.A. in InternationalRelations, Marie-HĂ©lĂšneWeber a dĂ©butĂ© sacarriĂšre Ă  la dĂ©lĂ©gation de la CommissioneuropĂ©enne auprĂšs desNations-Unies. Elle estensuite nommĂ©e

successivement directeur adjoint Ă  la dĂ©lĂ©gation deschambres de commerce françaises auprĂšs de l’unioneuropĂ©enne Ă  Bruxelles, chargĂ©e de mission auprĂšs de la ville de Strasbourg, expert Ă  la commission descommunautĂ©s europĂ©ennes (direction gĂ©nĂ©rale desPME) et consultant en affaires europĂ©ennes pour le groupe Alma Interventions. Elle est depuis 1996directeur des Affaires publiques europĂ©ennes deslaboratoires Pierre Fabre.

Dominique Brunina Ă©tĂ© nommĂ© chevalier.Travaillant depuis prĂšs de 15 ans Ă  la Chambrede commerce etd’industrie, DominiqueBrunin y a exercĂ©successivement lesfonctions de directeurgĂ©nĂ©ral en Afriqueaustrale, responsableAfrique/Maghreb/Procheet Moyen-Orient Ă  Paris,

directeur des relations internationales et europĂ©ennesĂ  l’assemblĂ©e des chambres françaises. Il est actuellement directeur gĂ©nĂ©ral de la chambrefrançaise de commerce et d’industrie du Maroc. Il est notamment l’auteur de Perspective : Afrique du sud, paru en 2001 aux Ă©ditions Nord-SudExport/Le Monde.

Ordre national de la LĂ©gion d’honneurpromotion du 1er janvier 2005

langeries qui proposent le traditionnel sand-wich aux grandes enseignes amĂ©ricainescomme MacDo ou KFC en passant par « lesGrecs » ou les vendeurs de sushi : il suffitde faire un tour place Marcel-Sembat auxalentours de midi pour comprendre que lerepas avec ses rĂšgles et ses apparats, n’estplus une institution sacro-sainte.

Plus de 100 Ă©tablissementsEn 1999, on recensait une soixantaine d’en-treprises spĂ©cialisĂ©es dans la restaurationrapide sur la commune. Aujourd’hui, on adĂ©passĂ© la centaine. Dernier phĂ©nomĂšne ‱‱‱

Par ailleurs, des Boulonnais ont également été promus ou nommés.

Michel Dulieu a été promu officier, au titre du ministÚrede la Défense.

Arlette Le Bris et Marie-Christine ThĂ©ron ont Ă©tĂ©nommĂ©es chevalier au titre du ministĂšre de l’Économie,des Finances et de l’Industrie.

Alain Chapu a Ă©tĂ© nommĂ© chevalier au titre du ministĂšrede l’Agriculture, de l’Alimentation, de la PĂȘche et de laRuralitĂ©.