1
Impact des technologies sur l’avenir des territoires 6 Un territoire à plusieurs vitesses : des zones à très hautes performances réseau et d’autres à bas débit ; des îlots de connectivité internet sans fil ; des zones à l’offre très diversifiée et d’autres sans choix possible, etc. 6 Remise en cause des modèles d’aménagement numérique (eux-mêmes hérités des infrastructures classiques) , rééquilibrage entre le modèle « top-down » du passé (réseaux en étoile) et les modèles « bottom-up » (de la boucle locale aux réseaux « sauvages »), multiplicité des acteurs de l’infrastructure, depuis les opérateurs jusqu’aux utilisateurs eux-mêmes. 6 Changement de la relation au territoire et à la distance, ce qui invite les acteurs publics à repenser totalement l’espace public, les équipements et les services publics, les lieux d’accueil et les services de proximité, les lieux de réunions publiques et de débat démocratique. 6 Émergence d’un rôle d’aménagement du cyberespace : densité, diversité et interconnexion des différentes formes de réseaux ; interopérabilité des services ; régulation de l’espace hertzien (y compris très local) ; voire aménagement d’espaces virtuels, par exemple dans les mondes virtuels. 6 Nouveaux types d’infrastructures : réseaux de capteurs et d’actionneurs, puces RFID et/ou dispositifs de lecture de puces dans l’espace public… Certaines de ces infrastructures seront publiques, d’autres non ; certaines partagées, d’autres non. Les territoires seront donc à la fois acteurs et régulateurs, selon les cas. 6 L’existence de réseaux de capteurs et d’actionneurs n’est pas une condition de compétitivité du territoire, mais intervient dans son bon « fonctionnement » : sécurité et sûreté, environnement, accidents et catastrophes, gestion des grands réseaux physiques, organisation de la traçabilité de chaînes économiques et agricoles… 6 Enrichissement des SIG à partir de données géo-localisées, mettant à disposition des acteurs du territoire des outils puissants de planification, détection, pilotage, etc. En retour, les attentes sociales en matière de prévention, plutôt que de réparation, montent. 6 Effets – mal connus – de la diffusion des dispositifs de surveillance ou d’identification forte (ex. biométrique) sur les dynamiques sociales du territoire : évolution ou déplacement de la délinquance, confiance ou défiance entre les citoyens ou vis-à-vis des autorités, renforcement ou réduction de la ségrégation territoriale (quartiers fermés, murs). 6 Les attentes en matière de gestion des identités publiques et de traçabilité contraignent les collectivités à financer ou exiger des équipements (état-civil, centres logistiques, industries agro-alimentaires, etc.). 6 Capacités de surveillance, contrôle et modélisation du territoire considérablement accrues, augmentant à la fois les possibilités d’action, et les attentes vis-à-vis des aménageurs. 6 À plus long terme : g Une capacité d’observation et d’intervention beaucoup plus fine sur les milieux ambiants, naturels, agricoles, mais aussi industriels et urbains g De nouveaux matériaux modifient la manière de construire et de concevoir un bâtiment une route, des transports… 6 Les réseaux deviennent un facteur dans le choix d’un lieu de résidence (le plus souvent en cherchant une qualité de connexion ; parfois en cherchant l’absence de connexion…). 6 La couverture territoriale et la « fracture géographique » numérique deviennent des sujets politiques de premier plan ; de même que l’accessibilité des réseaux et des services numériques et mobiles aux handicapés et aux personnes âgées, que les conséquences des antennes sur la santé publique, ou encore que la neutralité et l’ouverture des réseaux. 6 Changement des formes de sociabilité et de la relation à la distance, avec des conséquences sur l’organisation des espaces publics. 6 Transformation des modes de production, et de secteurs entiers : g Montée en puissance des productions et des flux immatériels ; g Entreprises en réseaux, collaborant en continu avec d’autres entreprises qui peuvent se situer à l’autre bout du monde ; g Évolution des critères de localisation des entreprises et des individus ; g Importance croissante des acteurs des réseaux dans l’économie locale (opérateurs du haut débit et du mobile, distributeurs. 6 Émergence de nouveaux produits et services de plus en plus « intelligents », communicants, personnalisés… exigeant une technicité croissante dans les entreprises, ou une coopération plus poussée entre elles. 6 Création d’emplois à travers l’apparition de nouveaux métiers, par exemple pour installer et exploiter des réseaux communicants. 6 Inégalité de développement des infrastructures d’identification, d’authentification, de traçabilité, de surveillance du territoire, etc. 6 Contribution à la sécurité informatique des entreprises et à la traçabilité des chaînes d’approvisionnement, qui devient dans certains secteurs (santé, alimentaire…) une condition de développement. 6 Émergence d’entreprises nouvelles dans les secteurs concernés. 6 Transformation profonde de plusieurs secteurs économiques : g Émergence de nouveaux produits et services fondés sur les nouvelles connaissances disponibles et le croisement des nano-bio- sciences cognitives et des TIC ; g À plus long terme, transformation possible des modes de production (d’un côté fabrication hyper-décentralisée dans des « fablabs » ; de l’autre, des usines gigantesques, seules en mesure d’appliquer des technologies aussi complexes de manière sûre). 6 Évolution des compétences requises dans de nombreux secteurs et métiers : l’accès et la compétence TIC (bien au-delà de la maîtrise des outils : accès et exploitation de l’information, travail collaboratif, etc.) deviennent des facteurs d’employabilité. 6 Risques de contestation locale face à des laboratoires ou des entreprises impliqués dans des innovations perçues comme dangereuses. 6 Infrastructures physiques nouvelles jusqu’au « premier km » pour le très haut débit (fibre optique) Besoin d’articulation entre les « infrastructures réseaux » : g Multiplicité des acteurs, des opérateurs, des technologies, et de leurs niveaux d’intervention ; g Évolutivité des techniques ; intervention des utilisateurs (ex. partage de connexion via Wi-Fi), émergence de la fonction d’opérateur d’infrastructures. 6 Pression en faveur de l’intervention des collectivités dans les zones peu denses ou peu solvables. 6 Construction éventuelle de réseaux de capteurs-actionneurs, ou encore de puces et de lecteurs RFID, ouverts ou partagés, en partie sur le modèle des réseaux haut débit. 6 Assurer la sécurité des infrastructures de réseaux (de télécommunication, mais aussi, demain, des réseaux de capteurs), dont le rôle est désormais critique dans les territoires. 6 « Très, très, très haut débit », exigeant une reconstruction quasi-complète des réseaux (hors fibres optiques). 6 On attend du territoire qu’il soit couvert par des réseaux « modernes » – la nature de cette modernité variant dans le temps avec le développement et le déploiement des technologies. 6 Développement d’une sensibilité aux risques des ondes électromagnétiques, voire aux problèmes posés par l’excès de communication (écologie informationnelle). 6 Importance croissante de l’information et des réseaux dans le transport et la logistique (intermodalité, optimisation des déplacements et des localisations, etc.). 6 Effet des réseaux fixes et mobiles sur le nombre et la nature des déplacements physiques de personnes et de marchandises. 6 Gestion plus fine des réseaux de transport permettant de nouvelles offres de services (bus à la demande, etc.). 6 Gestion de la circulation automobile (conduite sécurisée et/ou automatisée), gestion du parc des véhicules publics. 6 Gestion optimisée de la consommation d’énergie dans les bâtiments publics ou privés. 6 Suivi en temps réel des véhicules et de l’état des infrastructures, surveillance et sécurité dans les transports publics. 6 Cartes multi-services sécurisées. 6 Nouvelles sources d’énergie décentralisée (solaire, éolien, etc. de petite taille et à bas coût), nouvelles formes de transport de l’énergie (piles à combustibles). 6 Nouveaux matériaux pour les véhicules. 6 Complémentarité plutôt que substitution télécoms/mobilité. 6 Intensité en télécoms des grandes applications de mesure environnementale, de traçabilité, etc. 6 Montée des inquiétudes sur les risques de « pollution numérique » (ondes électromagnétiques, excès de connectivité, empreinte écologique des matériels électroniques, etc.). 6 Exigence de réduction de la consommation d’énergie et des émissions des TIC elles-mêmes. 6 Gestion de l’arrosage, de l’éclairage public, etc. 6 Surveillance environnementale (pollution, santé des arbres ou des forêts, etc.) et détection des catastrophes (inondations, incendie) ; capacité d’actions préventives (identification permanente des risques). 6 Traçabilité à des fins environnementales et de santé publique : OGM, chaîne alimentaire, substances dangereuses, etc. 6 Surveillance environnementale et détection des catastrophes au travers de réseaux de « poussière intelligente » ; traçabilité généralisée. 6 Biotechnologies dans l’épuration d’eau, le recyclage de matériaux, etc. 6 Effets négatifs éventuels des nanoparticules et des OGM sur l’environnement. 6 Convergence entre développement des TIC et objectifs de développement durable. 6 Protestations contre la pollution électromagnétique, les déchets électroniques, les impacts environnementaux des OGM et des nanoparticules. 6 Extension du « principe de précaution » et des exigences de traçabilité 6 La connectivité devient une composante de l’habitat au même titre que l’électricité ou la plomberie ; de l’immotique à la domotique, les bâtiments eux-mêmes communiquent. 6 La compétition s’installe entre espaces physiques et virtuels : les services à la personne, le commerce et la distribution investissent autant ou davantage sur leur présence en ligne, que sur leur présence physique. Des équipements publics s’installent dans les espaces virtuels, des espaces publics et démocratiques (salles d’assemblée) sont en ligne. 6 L’habitat (précédé par les bâtiments professionnels) devient « intelligent ». Peuplé de capteurs, il gère sa sécurité, sa consommation d’énergie, le confort de ses habitants. Poussée par la « haute qualité environnementale », le haut débit et la convergence, ainsi que le vieillissement de la population, la domotique pénètre les foyers. 6 Sécurisation « intelligente » de l’habitat individuel et collectif, y compris social : vidéosurveillance, capteurs d’incendie, etc. 6 Nouvelles techniques, nouveaux matériaux de construction légers, résistants, isolants, autonettoyants, etc., aboutissant sans doute à une technicité beaucoup plus grande des entreprises du secteur. 6 L’équipement ou le pré-équipement en réseaux ou en fourreaux des habitats collectifs (voire individuels) devient une exigence, éventuellement prévue par la loi. 6 L’habitat devient beaucoup plus aisé à reconfigurer. Les TIC aident également à répondre à la demande d’économies d’énergie. 6 Les réseaux et les équipements d’interconnexion font partie des infrastructures critiques à protéger et dont le fonctionnement continu doit être assuré. 6 Développement de la vidéosurveillance et d’autres formes de surveillance des individus, de l’environnement, des routes, de la télé-intervention sur tout point du territoire, en réseau temps réel. 6 Télésurveillance évoluée, mariant vidéosurveillance et capteurs de tous ordres (mouvement, bruit, etc.). 6 Pièces d’identité et autres cartes équipées de puces RFID, difficiles à sécuriser contre les lectures distantes. 6 Développement de la vidéosurveillance (en lien avec la reconnaissance de visages, de plaques minéralogiques, etc.), et débats sociétaux associés. 6 Implication forcée des acteurs territoriaux et nationaux dans les débats relatifs à la protection de la vie privée. 6 Développement de la biométrie, des tests ADN, tentation de la détection préventive de tendances « déviantes ». 6 Dispositifs de surveillance nanométriques, invisibles et imperceptibles. 6 Nouveaux risques émergeant de la dépendance croissante vis-à-vis des outils numériques et des réseaux. 6 Tension entre demande de surveillance et demande de protection de la vie privée. 6 Rôle critique de la connectivité dans la qualité de l’éducation et de la formation : g moments de formation à distance ; g apprentissage de la recherche et de l’exploitation d’informations ; g travail coopératif, etc. 6 Évolution profonde et pluridisciplinaire des formations informatiques, électroniques, de design, etc. 6 Faible impact. 6 Émergence de nouvelles techniques et de nouveaux outils de formation, exerçant une pression forte sur les systèmes publics, voire sur l’homogénéité des programmes et des critères d’évaluation. 6 Banalisation des usages numériques, qui rendent nécessaire la généralisation d’environnements numériques de travail sur les campus et dans les établissements. 6 Développement de nouvelles pratiques pédagogiques, en présentiel et à distance. 6 La pratique personnelle des TIC par une très large majorité de jeunes influe sur la relation avec les enseignants. 6 Rôle critique de la connectivité, la recherche se faisant en réseau au niveau mondial avec les laboratoires et les entreprises. 6 Partage de grands équipements distants, etc. 6 Soutien d’une recherche coordonnée entre des domaines très différents, y compris l’étude des services innovants. 6 Mise à disposition de la recherche d’outils d’observation nouveaux (capteurs environnementaux pour des études non intrusives ou pour la production d’énormes masses de données sur les milieux étudiés). 6 Protection des infrastructures et des résultats de recherche. 6 La sécurité et la traçabilité comme domaines d’innovation. 6 Effort massif et mondial sur les technologies « convergentes », difficile à suivre à l’échelle d’un seul territoire, voire d’un seul pays. 6 Importance croissante des TIC dans la recherche appliquée. 6 Convergence entre recherches technologiques et objectifs de développement durable. 6 Certains sujets de recherche font l’objet de débats et de protestations. 6 Besoins de connectivité très haut débit des hôpitaux pour des échanges massifs de données, d’images etc. 6 Développement des réseaux de santé et de la télémédecine, exigeant des connections rapides, fiables et sûres. 6 Croissance des soins et du suivi à domicile, nécessitant la connexion de nombreux appareils avec et sans fil. 6 Traçabilité des personnes (malades d’Alzheimer), des animaux (bétail, animaux domestiques et sauvages), des objets (matériel médical, matières dangereuses, médicaments, etc.). 6 Assistance médicale électronique à domicile (capteurs, voire robots, connectés à des centres de soins). 6 Traçabilité à des fins environnementales et de santé publique. 6 Transformation progressive et profonde de l’approche de la santé : médecine préventive (détection de prédispositions, traitements préventifs) ; suivi à domicile, etc. – avec des conséquences sur les dépenses de santé et l’accès aux soins. 6 Possibles risques sanitaires liés à ces technologies elles-mêmes : ingestion de nanoparticules, diffusion de virus ou de bactéries issus des biotechnologies. 6 Inquiétudes et incertitudes concernant les effets des réseaux sans-fil et, pour l’avenir, des produits issus de la « convergence » nanotechnologies-biotechnologies-informatique- sciences cognitives (NBIC). 6 Développement de formes de télésanté, notamment en direction des populations âgées. 6 La connectivité devenant un critère important d’inclusion sociale et professionnelle, les espaces publics internet deviennent un service nécessaire dans une perspective sociale. 6 Pas d’impact direct identifié (voir santé, éducation, sécurité, etc.). 6 Contrôle des droits d’accès aux prestations sociales. 6 Contrôle renforcé des populations considérées comme « à risques ». 6 Pas d’impact direct identifié (voir santé, éducation, sécurité). 6 Inclusion des outils et des enjeux numériques dans les politiques sociales, les fractures numérique et sociale se recouvrant. 6 Le territoire, selon les cas, « réussit » ou « rate » sa présence dans le cyberespace. La concurrence accrue entre l’économie des loisirs et du tourisme local avec les espaces virtuels, oblige les acteurs locaux à se positionner plus fortement, en annexant les mondes numériques, en se prolongeant à travers les mondes virtuels, ou à l’inverse en proposant des alternatives, des aires de « déconnexion ». 6 Utilisation des puces RFID et des capteurs, ou encore de mobiles dotés de GPS et d’outils avancés, dans des applications de « réalité augmentée » qui ajoutent des données à la réalité perçue : texte ou audio d’explication, superposition à un lieu de légendes, d’images du passé, de plans, etc. 6 Faible impact spécifique – voir colonne « Informatique ambiante ». 6 Pas d’impact direct identifié 6 Importance croissante des formes numériques de la culture et du divertissement. 6 En mettant en ligne informations, images et commentaires, les habitants et les touristes eux-mêmes deviennent des sources majeures d’informations touristiques. 6 Développement des e-services, m-services (mobiles), etc., 6 Tension entre les effets de la mise en réseau sur le décloisonnement (interne aux services, entre services, entre administrations et collectivités) et les possibilités de contrôle que ces moyens offrent. 6 Développement d’« u-services » (ubiquitaires) : services automatisés dans des domaines tels que le ramassage des ordures, l’éclairage, la sécurité, etc. 6 Un fort potentiel de productivité et/ou de services, au prix d’une forte automatisation et d’une surveillance de plus en plus omniprésente. 6 Assurer la sécurité de ses propres systèmes informatiques dont chaque collectivité dépend de manière croissante. 6 Sécurisation des services et échanges dématérialisés. 6 Extension des impacts identifiés dans la colonne « Informatique ambiante ». 6 Attente d’une beaucoup plus grande flexibilité et réactivité des acteurs publics de la part des usagers connectés. 6 Voir colonne « Appropriation des TIC par la société ». 6 Risques de dérives autoritaires – ou d’excès de contrôle social démocratique – du fait de la performance des technologies de surveillance. 6 Demande croissante d’ouverture de l’accès aux réseaux de capteurs, ou aux données qu’ils produisent. 6 L’échelle et le contrôle du déploiement des technologies de surveillance deviennent un sujet politique dans les territoires. 6 La recherche, l’expérimentation, le développement de ces technologies devient un sujet politique dans les territoires. 6 Intervention croissante des citoyens, organisés en réseau, dans les débats locaux. Attente de transparence, de dialogue en amont des décisions, d’évaluation. 6 Émergence d’une demande d’organisation du débat entre société et progrès scientifique et technologique. Planification et aménagement du territoire Développement économique Infrastructures Transports, énergie Environnement Habitat Sécurité publique Éducation, formation Recherche Santé Aide sociale Culture, tourisme Gouvernance, démocratie Fonctionnement interne des services de la collectivité Ce tableau récapitulatif des impacts des technologies sur les territoires décrits dans les « fiches variables », propose des pistes de réflexion et des exemples de conséquences possibles des tendances technologiques, et ne prétend pas à l’exhaustivité. Il appartient à chacun, dans le cadre d’un exercice de prospective, de tirer sa propre conclusion des « fiches variables ». Ce poster est issu de l’ouvrage Technologies et Prospective territoriale édité par FYP éditions et réalisé à partir d’un groupe de travail animé par la Fing et le Lipsor, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et la Diact. Ne peut être vendu séparément. © Fyp éditions - © Fing Infrastructures et réseaux « omniprésents » Informatique « ambiante » et objets communicants Technologies de l’identité, de la sécurité et de la traçabilité NBIC : les technologies convergentes du XXI e siècle Appropriation des TIC par la société et relation au progrès f p y éditions

Poster-Prospective:MobiliteDurable 4/11/08 ... - FYP Editions

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Poster-Prospective:MobiliteDurable 4/11/08 ... - FYP Editions

Impact des technologies sur l’avenir des territoires

6 Un territoire à plusieurs vitesses : des zones à très hautes performances réseau et d’autres à bas débit ; des îlots de connectivité internet sans fil ; des zones à l’offre très diversifiée etd’autres sans choix possible, etc.

6 Remise en cause des modèles d’aménagementnumérique (eux-mêmes hérités desinfrastructures classiques) , rééquilibrage entre lemodèle « top-down » du passé (réseaux en étoile)et les modèles « bottom-up » (de la boucle localeaux réseaux « sauvages »), multiplicité desacteurs de l’infrastructure, depuis les opérateursjusqu’aux utilisateurs eux-mêmes.

6 Changement de la relation au territoire et à la distance, ce qui invite les acteurs publics à repenser totalement l’espace public, leséquipements et les services publics, les lieuxd’accueil et les services de proximité, les lieux deréunions publiques et de débat démocratique.

6 Émergence d’un rôle d’aménagement ducyberespace : densité, diversité et interconnexiondes différentes formes de réseaux ;interopérabilité des services ; régulation del’espace hertzien (y compris très local) ; voireaménagement d’espaces virtuels, par exempledans les mondes virtuels.

6 Nouveaux types d’infrastructures : réseaux de capteurs et d’actionneurs, puces RFID et/oudispositifs de lecture de puces dans l’espacepublic… Certaines de ces infrastructures serontpubliques, d’autres non ; certaines partagées,d’autres non. Les territoires seront donc à la foisacteurs et régulateurs, selon les cas.

6 L’existence de réseaux de capteurs et d’actionneurs n’est pas une condition decompétitivité du territoire, mais intervient dansson bon « fonctionnement » : sécurité et sûreté,environnement, accidents et catastrophes,gestion des grands réseaux physiques,organisation de la traçabilité de chaîneséconomiques et agricoles…

6 Enrichissement des SIG à partir de donnéesgéo-localisées, mettant à disposition des acteursdu territoire des outils puissants de planification,détection, pilotage, etc. En retour, les attentessociales en matière de prévention, plutôt que deréparation, montent.

6 Effets – mal connus – de la diffusion desdispositifs de surveillance ou d’identification forte(ex. biométrique) sur les dynamiques sociales duterritoire : évolution ou déplacement de ladélinquance, confiance ou défiance entre lescitoyens ou vis-à-vis des autorités, renforcementou réduction de la ségrégation territoriale(quartiers fermés, murs).

6 Les attentes en matière de gestion desidentités publiques et de traçabilité contraignentles collectivités à financer ou exiger deséquipements (état-civil, centres logistiques,industries agro-alimentaires, etc.).

6 Capacités de surveillance, contrôle etmodélisation du territoire considérablementaccrues, augmentant à la fois les possibilitésd’action, et les attentes vis-à-vis desaménageurs.

6 À plus long terme :g Une capacité d’observation et d’intervention

beaucoup plus fine sur les milieux ambiants,naturels, agricoles, mais aussi industriels eturbains

g De nouveaux matériaux modifient la manière deconstruire et de concevoir un bâtiment uneroute, des transports…

6 Les réseaux deviennent un facteur dans lechoix d’un lieu de résidence (le plus souvent encherchant une qualité de connexion ; parfois encherchant l’absence de connexion…).

6 La couverture territoriale et la « fracturegéographique » numérique deviennent des sujetspolitiques de premier plan ; de même quel’accessibilité des réseaux et des servicesnumériques et mobiles aux handicapés et auxpersonnes âgées, que les conséquences desantennes sur la santé publique, ou encore que laneutralité et l’ouverture des réseaux.

6 Changement des formes de sociabilité et de larelation à la distance, avec des conséquences surl’organisation des espaces publics.

6 Transformation des modes de production, etde secteurs entiers :g Montée en puissance des productions et des

flux immatériels ;g Entreprises en réseaux, collaborant en continu

avec d’autres entreprises qui peuvent se situerà l’autre bout du monde ;

g Évolution des critères de localisation desentreprises et des individus ;

g Importance croissante des acteurs des réseauxdans l’économie locale (opérateurs du hautdébit et du mobile, distributeurs.

6 Émergence de nouveaux produits et servicesde plus en plus « intelligents », communicants,personnalisés… exigeant une technicitécroissante dans les entreprises, ou unecoopération plus poussée entre elles.

6 Création d’emplois à travers l’apparition denouveaux métiers, par exemple pour installer etexploiter des réseaux communicants.

6 Inégalité de développement des infrastructuresd’identification, d’authentification, de traçabilité,de surveillance du territoire, etc.

6 Contribution à la sécurité informatique desentreprises et à la traçabilité des chaînesd’approvisionnement, qui devient dans certainssecteurs (santé, alimentaire…) une condition dedéveloppement.

6 Émergence d’entreprises nouvelles dans lessecteurs concernés.

6 Transformation profonde de plusieurs secteurséconomiques :g Émergence de nouveaux produits et services

fondés sur les nouvelles connaissancesdisponibles et le croisement des nano-bio-sciences cognitives et des TIC ;

g À plus long terme, transformation possible desmodes de production (d’un côté fabricationhyper-décentralisée dans des « fablabs » ; de l’autre, des usinesgigantesques, seules en mesure d’appliquer des technologies aussi complexesde manière sûre).

6 Évolution des compétences requises dans de nombreux secteurs et métiers : l’accès et lacompétence TIC (bien au-delà de la maîtrise desoutils : accès et exploitation de l’information,travail collaboratif, etc.) deviennent des facteursd’employabilité.

6 Risques de contestation locale face à deslaboratoires ou des entreprises impliqués dansdes innovations perçues comme dangereuses.

6 Infrastructures physiques nouvelles jusqu’au« premier km » pour le très haut débit (fibre optique)Besoin d’articulation entre les « infrastructuresréseaux » : g Multiplicité des acteurs, des opérateurs, des

technologies, et de leurs niveaux d’intervention ;g Évolutivité des techniques ; intervention des

utilisateurs (ex. partage de connexion via Wi-Fi),émergence de la fonction d’opérateurd’infrastructures.

6 Pression en faveur de l’intervention descollectivités dans les zones peu denses ou peusolvables.

6 Construction éventuelle de réseaux de capteurs-actionneurs, ou encore de puces et de lecteurs RFID, ouverts ou partagés, en partie sur le modèle des réseaux haut débit.

6 Assurer la sécurité des infrastructures deréseaux (de télécommunication, mais aussi,demain, des réseaux de capteurs), dont le rôleest désormais critique dans les territoires.

6 « Très, très, très haut débit », exigeant unereconstruction quasi-complète des réseaux (hors fibres optiques).

6 On attend du territoire qu’il soit couvert pardes réseaux « modernes » – la nature de cettemodernité variant dans le temps avec ledéveloppement et le déploiement destechnologies.

6 Développement d’une sensibilité aux risquesdes ondes électromagnétiques, voire auxproblèmes posés par l’excès de communication(écologie informationnelle).

6 Importance croissante de l’information et desréseaux dans le transport et la logistique(intermodalité, optimisation des déplacements et des localisations, etc.).

6 Effet des réseaux fixes et mobiles sur lenombre et la nature des déplacements physiquesde personnes et de marchandises.

6 Gestion plus fine des réseaux de transportpermettant de nouvelles offres de services (bus à la demande, etc.).6 Gestion de la circulation automobile (conduitesécurisée et/ou automatisée), gestion du parcdes véhicules publics.6 Gestion optimisée de la consommationd’énergie dans les bâtiments publics ou privés.

6 Suivi en temps réel des véhicules et de l’étatdes infrastructures, surveillance et sécurité dansles transports publics.

6 Cartes multi-services sécurisées.

6 Nouvelles sources d’énergie décentralisée(solaire, éolien, etc. de petite taille et à bas coût),nouvelles formes de transport de l’énergie (piles àcombustibles).

6 Nouveaux matériaux pour les véhicules.

6 Complémentarité plutôt que substitutiontélécoms/mobilité.

6 Intensité en télécoms des grandesapplications de mesure environnementale, de traçabilité, etc.

6 Montée des inquiétudes sur les risques de « pollution numérique » (ondes électromagnétiques,excès de connectivité, empreinte écologique desmatériels électroniques, etc.).

6 Exigence de réduction de la consommationd’énergie et des émissions des TIC elles-mêmes.

6 Gestion de l’arrosage, de l’éclairage public,etc.

6 Surveillance environnementale (pollution, santé des arbres ou des forêts, etc.) et détectiondes catastrophes (inondations, incendie) ;capacité d’actions préventives (identificationpermanente des risques).

6 Traçabilité à des fins environnementales et desanté publique : OGM, chaîne alimentaire,substances dangereuses, etc.

6 Surveillance environnementale et détectiondes catastrophes au travers de réseaux de« poussière intelligente » ; traçabilité généralisée.

6 Biotechnologies dans l’épuration d’eau, lerecyclage de matériaux, etc.

6 Effets négatifs éventuels des nanoparticules etdes OGM sur l’environnement.

6 Convergence entre développement des TIC et objectifs de développement durable.

6 Protestations contre la pollutionélectromagnétique, les déchets électroniques, les impacts environnementaux des OGM et desnanoparticules.

6 Extension du « principe de précaution » et des exigences de traçabilité

6 La connectivité devient une composante del’habitat au même titre que l’électricité ou laplomberie ; de l’immotique à la domotique, lesbâtiments eux-mêmes communiquent.6 La compétition s’installe entre espacesphysiques et virtuels : les services à la personne,le commerce et la distribution investissent autantou davantage sur leur présence en ligne, que surleur présence physique. Des équipementspublics s’installent dans les espaces virtuels, des espaces publics et démocratiques (sallesd’assemblée) sont en ligne.

6 L’habitat (précédé par les bâtimentsprofessionnels) devient « intelligent ». Peuplé decapteurs, il gère sa sécurité, sa consommationd’énergie, le confort de ses habitants. Poussée par la « haute qualitéenvironnementale », le haut débit et laconvergence, ainsi que le vieillissement de lapopulation, la domotique pénètre les foyers.

6 Sécurisation « intelligente » de l’habitatindividuel et collectif, y compris social :vidéosurveillance, capteurs d’incendie, etc.

6 Nouvelles techniques, nouveaux matériaux deconstruction légers, résistants, isolants,autonettoyants, etc., aboutissant sans doute àune technicité beaucoup plus grande desentreprises du secteur.

6 L’équipement ou le pré-équipement enréseaux ou en fourreaux des habitats collectifs(voire individuels) devient une exigence,éventuellement prévue par la loi.

6 L’habitat devient beaucoup plus aisé àreconfigurer. Les TIC aident également àrépondre à la demande d’économies d’énergie.

6 Les réseaux et les équipementsd’interconnexion font partie des infrastructurescritiques à protéger et dont le fonctionnementcontinu doit être assuré.

6 Développement de la vidéosurveillance etd’autres formes de surveillance des individus, del’environnement, des routes, de la télé-interventionsur tout point du territoire, en réseau temps réel.

6 Télésurveillance évoluée, mariantvidéosurveillance et capteurs de tous ordres(mouvement, bruit, etc.).

6 Pièces d’identité et autres cartes équipées depuces RFID, difficiles à sécuriser contre leslectures distantes.

6 Développement de la vidéosurveillance (en lienavec la reconnaissance de visages, de plaquesminéralogiques, etc.), et débats sociétauxassociés.

6 Implication forcée des acteurs territoriaux etnationaux dans les débats relatifs à la protectionde la vie privée.

6 Développement de la biométrie, des testsADN, tentation de la détection préventive detendances « déviantes ».

6 Dispositifs de surveillance nanométriques,invisibles et imperceptibles.

6 Nouveaux risques émergeant de ladépendance croissante vis-à-vis des outilsnumériques et des réseaux.

6 Tension entre demande de surveillance etdemande de protection de la vie privée.

6 Rôle critique de la connectivité dans la qualitéde l’éducation et de la formation : g moments de formation à distance ; g apprentissage de la recherche et de

l’exploitation d’informations ; g travail coopératif, etc.

6 Évolution profonde et pluridisciplinaire desformations informatiques, électroniques, dedesign, etc.

6 Faible impact. 6 Émergence de nouvelles techniques et denouveaux outils de formation, exerçant unepression forte sur les systèmes publics, voire surl’homogénéité des programmes et des critèresd’évaluation.

6 Banalisation des usages numériques, qui rendent nécessaire la généralisationd’environnements numériques de travail sur les campus et dans les établissements.

6 Développement de nouvelles pratiquespédagogiques, en présentiel et à distance.

6 La pratique personnelle des TIC par une trèslarge majorité de jeunes influe sur la relation avecles enseignants.

6 Rôle critique de la connectivité, la recherchese faisant en réseau au niveau mondial avec leslaboratoires et les entreprises.

6 Partage de grands équipements distants, etc.

6 Soutien d’une recherche coordonnée entre des domaines très différents, y compris l’étudedes services innovants.

6 Mise à disposition de la recherche d’outilsd’observation nouveaux (capteursenvironnementaux pour des études nonintrusives ou pour la production d’énormesmasses de données sur les milieux étudiés).

6 Protection des infrastructures et des résultatsde recherche.

6 La sécurité et la traçabilité comme domainesd’innovation.

6 Effort massif et mondial sur les technologies« convergentes », difficile à suivre à l’échelle d’un seul territoire, voire d’un seul pays.

6 Importance croissante des TIC dans larecherche appliquée.

6 Convergence entre recherches technologiqueset objectifs de développement durable.

6 Certains sujets de recherche font l’objet de débats et de protestations.

6 Besoins de connectivité très haut débit deshôpitaux pour des échanges massifs de données,d’images etc.

6 Développement des réseaux de santé et de latélémédecine, exigeant des connections rapides,fiables et sûres.

6 Croissance des soins et du suivi à domicile,nécessitant la connexion de nombreux appareilsavec et sans fil.

6 Traçabilité des personnes (maladesd’Alzheimer), des animaux (bétail, animauxdomestiques et sauvages), des objets (matérielmédical, matières dangereuses, médicaments,etc.).

6 Assistance médicale électronique à domicile(capteurs, voire robots, connectés à des centresde soins).

6 Traçabilité à des fins environnementales et desanté publique.

6 Transformation progressive et profonde del’approche de la santé : médecine préventive(détection de prédispositions, traitementspréventifs) ; suivi à domicile, etc. – avec desconséquences sur les dépenses de santé etl’accès aux soins.

6 Possibles risques sanitaires liés à cestechnologies elles-mêmes : ingestion denanoparticules, diffusion de virus ou de bactériesissus des biotechnologies.

6 Inquiétudes et incertitudes concernant les effets des réseaux sans-fil et, pour l’avenir, des produits issus de la « convergence »nanotechnologies-biotechnologies-informatique-sciences cognitives (NBIC).

6 Développement de formes de télésanté,notamment en direction des populations âgées.

6 La connectivité devenant un critère importantd’inclusion sociale et professionnelle, les espacespublics internet deviennent un service nécessairedans une perspective sociale.

6 Pas d’impact direct identifié (voir santé,éducation, sécurité, etc.).

6 Contrôle des droits d’accès aux prestationssociales.

6 Contrôle renforcé des populations considéréescomme « à risques ».

6 Pas d’impact direct identifié (voir santé,éducation, sécurité).

6 Inclusion des outils et des enjeux numériquesdans les politiques sociales, les fracturesnumérique et sociale se recouvrant.

6 Le territoire, selon les cas, « réussit » ou « rate »sa présence dans le cyberespace. La concurrence accrue entre l’économie desloisirs et du tourisme local avec les espacesvirtuels, oblige les acteurs locaux à se positionnerplus fortement, en annexant les mondesnumériques, en se prolongeant à travers lesmondes virtuels, ou à l’inverse en proposant desalternatives, des aires de « déconnexion ».

6 Utilisation des puces RFID et des capteurs, ou encore de mobiles dotés de GPS et d’outilsavancés, dans des applications de « réalitéaugmentée » qui ajoutent des données à la réalité perçue : texte ou audio d’explication,superposition à un lieu de légendes, d’images du passé, de plans, etc.

6 Faible impact spécifique – voir colonne« Informatique ambiante ».

6 Pas d’impact direct identifié 6 Importance croissante des formes numériquesde la culture et du divertissement.

6 En mettant en ligne informations, images et commentaires, les habitants et les touristes eux-mêmes deviennent des sources majeuresd’informations touristiques.

6 Développement des e-services, m-services(mobiles), etc.,

6 Tension entre les effets de la mise en réseausur le décloisonnement (interne aux services,entre services, entre administrations etcollectivités) et les possibilités de contrôle queces moyens offrent.

6 Développement d’« u-services » (ubiquitaires) :services automatisés dans des domaines tels que le ramassage des ordures, l’éclairage, la sécurité, etc.

6 Un fort potentiel de productivité et/ou deservices, au prix d’une forte automatisation etd’une surveillance de plus en plus omniprésente.

6 Assurer la sécurité de ses propres systèmesinformatiques dont chaque collectivité dépend de manière croissante.

6 Sécurisation des services et échangesdématérialisés.

6 Extension des impacts identifiés dans lacolonne « Informatique ambiante ».

6 Attente d’une beaucoup plus grande flexibilitéet réactivité des acteurs publics de la part desusagers connectés.

6 Voir colonne « Appropriation des TIC par la société ».

6 Risques de dérives autoritaires – ou d’excèsde contrôle social démocratique – du fait de laperformance des technologies de surveillance.

6 Demande croissante d’ouverture de l’accèsaux réseaux de capteurs, ou aux données qu’ilsproduisent.

6 L’échelle et le contrôle du déploiement destechnologies de surveillance deviennent un sujetpolitique dans les territoires.

6 La recherche, l’expérimentation, le développement de ces technologies devient un sujet politique dans les territoires.

6 Intervention croissante des citoyens, organisésen réseau, dans les débats locaux. Attente detransparence, de dialogue en amont desdécisions, d’évaluation.6 Émergence d’une demande d’organisation du débat entre société et progrès scientifique et technologique.

Pla

nific

atio

n et

am

énag

emen

t d

u te

rrito

ire

Dév

elo

pp

emen

t éc

ono

miq

ueIn

fras

truc

ture

sTr

ansp

ort

s,én

erg

ieE

nvir

onn

emen

tH

abita

tS

écur

itép

ubliq

ueÉ

duc

atio

n,fo

rmat

ion

Rec

herc

heS

anté

Aid

eso

cial

eC

ultu

re,

tour

ism

eG

ouve

rnan

ce,

dém

ocra

tie

Fonc

tionn

emen

t

inte

rne

des

serv

ices

de

laco

llect

ivité

Ce tableau récapitulatif des impacts des technologies sur les territoires décrits dans les « fiches variables »,propose des pistes de réflexion et des exemples deconséquences possibles des tendances technologiques,et ne prétend pas à l’exhaustivité. Il appartient à chacun,dans le cadre d’un exercice de prospective, de tirer sapropre conclusion des « fiches variables ». Ce poster estissu de l’ouvrage Technologies et Prospective territorialeédité par FYP éditions et réalisé à partir d’un groupe detravail animé par la Fing et le Lipsor, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et la Diact.

Ne

peu

t êtr

e ve

ndu

sép

arém

ent.

© F

yp é

diti

ons

- ©

Fin

g

Infrastructures et réseaux

« omniprésents »

Informatique « ambiante » et objets

communicants

Technologies de l’identité, de la sécurité

et de la traçabilité

NBIC : les technologies convergentes

du XXIe siècle

Appropriation des TIC par la société

et relation au progrès

f pyéditions

Poster-Prospective:MobiliteDurable 4/11/08 14:16 Page 1