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Douleurs Évaluation - Diagnostic - Traitement (2010) 11S, A48—A75 ACTES CONGRÈS DE LA SFETD, MARSEILLE, 17—20 NOVEMBRE 2010 Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques Analgésie postopératoire TO01 Métabolisme du paracétamol en postopératoire chez le sujet âge E. Schneider a , E. Pujos b , I. Papet b , E. Simen a , C. Dubray a , G. Pickering a a CIC/CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand ; b INRA de Theix, Clermont-ferrand Objectifs.— La littérature rapporte une toxicité potentielle du para- cétamol (liée au métabolite NAPQI normalement détoxifié par le glutathion [GSH]) à dose thérapeutique, chez la personne âgée et lors de stress. Cette étude vise à évaluer le métabolisme du para- cétamol en postopératoire après une chirurgie vasculaire lourde. Matériels et méthodes.— Trente sujets (65 ± 10 ans) sont inclus après chirurgie aortique et traités 4J avec du paracétamol IV 4 g/j. Des prélèvements journaliers sont effectués pour évaluer l’évolution des métabolites urinaires des phases I et II, les concen- trations de GSH et la fonction hépatique entre j0 et j4. Les comparaisons sont faites par Student t-test avec une significativité à p < 0,05. Résultat.— Le glutathion diminue de 790 ± 124 mg/ml à 623 ± 132 mg/ml (p < 0,05). Les métabolites urinaires du para- cétamol qui passent par la phase II majoritaire, glucuronides et sulfates diminuent entre j0 et j4 (p < 0,05). Les métabolites urinaires résultant de la phase I, via le cytochrome P450, cystéine et mercaptopurate augmentent (p < 0,05). La fonction hépatique n’est pas modifiée. Conclusion.— Cette étude montre pour la première fois en post- opératoire que le métabolisme du paracétamol privilégie la détoxification par le glutathion et la consommation de cystéine. Les traumatisme et stress chirurgicaux, le fait que la reprise de l’alimentation n’est qu’après j4 sont certainement des facteurs contributifs. Toutefois, cette situation peut fragiliser le patient âgé en utilisant les réserves en certains acides aminés et en péjo- rant son statut en GSH (déjà diminué au cours du vieillissement) qui est impliqué dans de nombreuses fonctions de protection de l’organisme. Assurance qualité TO02 État des lieux sur prise en compte de la douleur au centre hospitalier territorial de Nouméa : résultats préliminaires L. Brun a , L. Gracia a , S. Gervolino a , J.-M. Renais a , C. Sébat a , M. Bon a , P.Cimerman b , M. Galinski b a Centre hospitalier territorial de Nouvelle-Calédonie-Nouméa, Nouvelle Calédonie ; b CNRD Paris, France Objectifs.— Le CLUD du centre hospitalier territorial de Nouvelle Calédonie fondé en 2008 a réalisé un état des lieux sur la prise en compte de la douleur. Matériels et méthodes.— Le premier volet comprend un audit cli- nique ciblé (ACC) dans les dossiers patients et un questionnaire aux chefs de services et cadres. Le second volet concerne un question- naire patients et soignants. L’ACC compare la trac ¸abilité avec des données nationales [1,2]. Résultat.— L’ACC de 93dossiers de patients en MCO le dernier trimestre 2008 retrouve des signes de douleur dans 60 % des dos- siers (moy 2006 : 52 %). Seulement 13 % des dossiers ont des Eva (moy 2006 : 23 % ; postopératoire 2008 : 90 %). Aucune échelle d’hétéroévaluation n’est retrouvée. L’étiologie est recherchée dans 75 % des dossiers (moy 2006 : 58 %) les effets secondaires des antal- giques dans 9 %, la douleur liée aux soins est prévenue dans 16 % des dossiers (moy 2006 : 48 %). Le questionnaire encadrant des 27 services retrouve : 59 % des services avec du personnel formé dans les 5 ans (2 DU), 85 % ont un référent douleur ; 2 tiers ont des pro- tocoles douleur (9 MEOPA, 11 EMLA). Il existe un frein à l’analgésie dans 50 % des services par manque de formation, de communication intermédecins (28 %) et interservices (21 %) (second volet en cours d’analyse). Discussion.— Les soignants identifient la douleur des patients mais les outils d’évaluation sont sous utilisés. La trac ¸abilité de la prévention des douleurs liées aux soins, des effets secondaires des traitements antalgiques est insuffisante. Il existe des besoins en formation et de communication intermédecins et interser- vices. 1624-5687/$ — see front matter doi:10.1016/j.douler.2010.08.016

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ouleurs Évaluation - Diagnostic - Traitement (2010) 11S, A48—A75

CTES CONGRÈS DE LA SFETD, MARSEILLE, 17—20 NOVEMBRE 2010

osters —– travaux originaux, expérimentaux ouliniques

nalgésie postopératoire

O01étabolisme du paracétamol en postopératoirehez le sujet âge. Schneidera, E. Pujosb, I. Papetb, E. Simena, C. Dubraya,

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. Pickeringa

CIC/CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand ; b INRA deheix, Clermont-ferrand

bjectifs.— La littérature rapporte une toxicité potentielle du para-étamol (liée au métabolite NAPQI normalement détoxifié par lelutathion [GSH]) à dose thérapeutique, chez la personne âgée etors de stress. Cette étude vise à évaluer le métabolisme du para-étamol en postopératoire après une chirurgie vasculaire lourde.atériels et méthodes.— Trente sujets (65 ± 10 ans) sont inclusprès chirurgie aortique et traités 4J avec du paracétamol IVg/j. Des prélèvements journaliers sont effectués pour évaluer

’évolution des métabolites urinaires des phases I et II, les concen-rations de GSH et la fonction hépatique entre j0 et j4. Lesomparaisons sont faites par Student t-test avec une significativitép < 0,05.ésultat.— Le glutathion diminue de 790 ± 124 mg/ml à23 ± 132 mg/ml (p < 0,05). Les métabolites urinaires du para-étamol qui passent par la phase II majoritaire, glucuronidest sulfates diminuent entre j0 et j4 (p < 0,05). Les métabolitesrinaires résultant de la phase I, via le cytochrome P450, cystéinet mercaptopurate augmentent (p < 0,05). La fonction hépatique’est pas modifiée.onclusion.— Cette étude montre pour la première fois en post-pératoire que le métabolisme du paracétamol privilégie laétoxification par le glutathion et la consommation de cystéine.es traumatisme et stress chirurgicaux, le fait que la reprise de’alimentation n’est qu’après j4 sont certainement des facteursontributifs. Toutefois, cette situation peut fragiliser le patientgé en utilisant les réserves en certains acides aminés et en péjo-ant son statut en GSH (déjà diminué au cours du vieillissement)ui est impliqué dans de nombreuses fonctions de protection de’organisme.

624-5687/$ — see front matteroi:10.1016/j.douler.2010.08.016

réliminaires. Bruna, L. Graciaa, S. Gervolinoa, J.-M. Renaisa, C. Sébata,. Bona, P. Cimermanb, M. Galinskib

Centre hospitalier territorial de Nouvelle-Calédonie-Nouméa,ouvelle Calédonie ; b CNRD Paris, France

bjectifs.— Le CLUD du centre hospitalier territorial de Nouvellealédonie fondé en 2008 a réalisé un état des lieux sur la prise enompte de la douleur.atériels et méthodes.— Le premier volet comprend un audit cli-ique ciblé (ACC) dans les dossiers patients et un questionnaire auxhefs de services et cadres. Le second volet concerne un question-aire patients et soignants. L’ACC compare la tracabilité avec desonnées nationales [1,2].ésultat.— L’ACC de 93 dossiers de patients en MCO le dernierrimestre 2008 retrouve des signes de douleur dans 60 % des dos-iers (moy 2006 : 52 %). Seulement 13 % des dossiers ont des Evamoy 2006 : 23 % ; postopératoire 2008 : 90 %). Aucune échelle’hétéroévaluation n’est retrouvée. L’étiologie est recherchée dans5 % des dossiers (moy 2006 : 58 %) les effets secondaires des antal-iques dans 9 %, la douleur liée aux soins est prévenue dans 16 %es dossiers (moy 2006 : 48 %). Le questionnaire encadrant des7 services retrouve : 59 % des services avec du personnel formé danses 5 ans (2 DU), 85 % ont un référent douleur ; 2 tiers ont des pro-ocoles douleur (9 MEOPA, 11 EMLA). Il existe un frein à l’analgésieans 50 % des services par manque de formation, de communicationntermédecins (28 %) et interservices (21 %) (second volet en cours’analyse).iscussion.— Les soignants identifient la douleur des patients mais

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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

Conclusion.— Les pistes d’amélioration retenues sont d’actualiserles formations, de créer une équipe mobile douleur postopératoire,une procédure d’évaluation de la douleur, et des protocoles pour ladouleur provoquée. Une seconde évaluation aura lieu début 2011.Références[1] Évaluation de la douleur chez la personne âgée. HAS 2006.[2] D. Fletcher et al. Évaluation des pratiques sur l’analgésie post-opératoire en France. AFAR 2008;27:700—708.

TO03Prévalence de la douleur dans un hôpitaluniversitaire : 10 ans plus tardE. Collina, A. Coutauxa, S. Tezenas Du Montcele, E. Lebeaupinc,J. Roubahd, E. Caudrona, I. Edetc, F. Bourdillonb

a Consultation d’évaluation et de traitement de la douleur,hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris ; b service de santé publique,hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris ; c direction des soins, hôpitalPitié-Salpêtrière, Paris ; d CLUD, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris ;e service de santé publique, hôpital Pitié-Salpêtrière et universitéPierre-et-Marie-Curie, Paris

Objectifs.— Mesurer la prévalence de la douleur des patients hos-pitalisés dans un hôpital universitaire 10 ans après une premièreenquête. Mobiliser les soignants sur le thème de la prise en chargede la douleur. Orienter les nouvelles missions du CLUD.Matériels et méthodes.— Une enquête a été effectuée cheztous les patients hospitalisés 24 h (ou plus), dans tous les ser-vices de l’hôpital. Le questionnaire identique à celui utilisé en1999 comprenait 4 parties (caractéristiques des patients, des dou-leurs, de la prise en charge par les soignants et satisfaction despatients).Résultat.— Neuf cent trente-huit patients ont rempli le question-naire sur 1 263 patients hospitalisés. La prévalence de la douleurdans les dernières 24 h est de 59,5 % (55,8 % en 1999, NS). Lesmédianes de l’intensité maximale de la douleur dans les der-nières 24 h et au moment de l’enquête, mesurées avec une Eva(0—100 mm) sont respectivement de 60 mm et de 30 mm (identiqueà celui de 1999). 36 % des malades ont des douleurs chroniques(> 3 mois). 19 % des patients ont des douleurs à caractéristiquesneuropathiques (DN4). Ces patients ont l’intensité douloureuse laplus élevée (médiane intensité maximale 75 mm, p = 0,04 ; médianeintensité 35 mm, p = 0,006). L’évaluation de la douleur des patientspar les soignants dans les dernières 24 h a été faite chez 65 % d’entreeux (56 % en 1999, p = 0,006). Quatre-vingt un pour cent des patientssont satisfaits par la prise en charge de la douleur (79 % en 1999,NS).Conclusion.— Les actions effectuées durant ces dix années ont per-mis l’amélioration de l’implication des soignants. Cependant laprévalence et l’intensité des douleurs restent identiques. La satis-faction des patients reste élevée.

TO04Évaluation de l’information anglophone surinternet a destination des patients souffrant denévralgie facialeA. Dousseta, A. Weilb, R. Giorgic, P. Roussela, J.-C. Peraguta,M. Lévèquea

a Service neurochirurgie fonctionnelle, hôpital La Timone,Marseille ; b service Neurochirurgie, Hôpital Notre-Dame,Montréal ; c service de santé publique et d’information médicale,

hôpital La Timone, Marseille

Objectifs.— Internet est devenu le premier média par lequel lespatients s’informent. Le type et la qualité de l’information médi-cale disponible demeurent mal connus, notamment dans le domaine

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A49

u traitement de la névralgie faciale. L’objectif de cette étude est’évaluer la qualité des sites visités et leur caractère compréhen-ible pour des patients anglophones.-atériels et méthodes.— Six mots clefs —– « trigeminal neuralgia »,tic douloureux », « facial pain », « microvascular décompression »,balloon compression », « gamma knife » —– ont été soumis à deuxoteurs de recherche. Les cinquante premiers sites internet cor-

espondant à chaque mot clé ont été évalués avec l’outil Discern etar deux algologues.ésultat.— Six cents sites ont été évalués. Nous présentons lesualités des sites et leur caractère compréhensible selon diffé-ents critères dont notamment l’ordre d’apparition dans les moteurse recherche, l’affiliation, le type d’auteur. Nous avons ainsietenu 10 sites dont l’exactitude et l’exhaustivité constituent uneource fiable vers laquelle le praticien peut diriger ses patients enonfiance.onclusion.— Ce travail confirme que la quête d’information médi-ale sur internet est souvent longue et décevante. La quantitémmense et hétérogène d’information disponible doit inciter le pra-icien à guider son patient vers des sites de qualité validés par desrofessionnels.

O05lgo6ble ou comment tracer la prise en charge de

a douleur dans le dossier médical ?. Francona, S. Hamoudaa, P. Garaudb, B. Esternic, M. Cludd,. Isnardid

IPC DAR, Marseille, France ; b DSIO, Marseille, France ; c BEC,arseille, France ; d DSSI, Marseille, France

bjectifs.— La tracabilité de l’évaluation et du suivi de la douleurst un indicateur de qualité HAS pour évaluer la tenue du dos-ier médical et c’est aussi une pratique exigible prioritaire danse référentiel d’accréditation d’établissement V2010. L’objectif est’évaluer l’appropriation quotidienne d’un formulaire institution-el de saisie Algo6ble concu par les soignants et répondant auxxigences actuelles pour donner un contenu standardisé de la trans-ission ciblée des douleurs modérées et intenses définies par un

va > 3.atériels et méthodes.— La mise en place du formulaire s’estéroulée en 4 étapes : conception papier du contenu (3 rubriquese 6 données, 6 actions et 6 résultats sous forme mnémotechnique),ormation du personnel complétée après 6 mois d’utilisation parn questionnaire de satisfaction, réalisation d’un document infor-atisé dans le SIH CrosswayTM puis évaluation sur 9 mois dans

haque unité et en HAD. Ont été recueillis le nombre de patientslgiques et de formulaires mensuels ainsi que le détail des données,ctions et résultats. La corrélation entre le nombre de patientsvec un Eva > 3 fourni par le RSI (résumé de soins infirmiers) réa-isé systématiquement à la sortie et le nombre d’Algo6ble parnité a été estimée par le coefficient de corrélation de Pear-on.ésultat.— Le taux de satisfaction auprès des soignants est de pluse 90 %. Avec un chiffre moyen mensuel de 1 220 entrées, 89 patients7,3 %) sont algiques pendant leur séjour et 182 formulaires enoyenne sont saisis mensuellement. Les données et les actions sont

racées dans près de 90 % des formulaires saisis contrairement auxésultats du soulagement retrouvés dans moins de 20 %. Le nombree RSI de patients algiques est plus faible en moyenne dans les uni-és où les formulaires Algo6ble sont les plus saisis sans significativitéetrouvée (coefficient : 0,37, p = 0,3).onclusion.— Le formulaire Algo6ble permet une appropriation très

atisfaisante par les soignants d’un contenu standardisé de prise enharge de la douleur. La tendance non significative retrouvée aveces données préliminaires nous incite à poursuivre l’évaluation enugmentant le collectif de patients.
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O06rise en charge de la douleur aiguë dans un CHU :tat des lieux en 2009. Vergeza, A. Belbachirb, F. Lecomteb, G. Vidal-Trecanb, Y. Ozierb

Centre hospitalier intercommunal de la Côte Basque, Bayonne ;CHU Cochin, Saint-Vincent-de-Paul, Paris

bjectifs.— Dans une démarche d’évaluation de l’amélioration dea qualité, une enquête « un jour donné » a été menée afin d’évaluera prévalence et la prise en charge de la douleur aiguë au sein de’ensemble des services d’un CHU.atériels et méthodes.— Tous les patients hospitalisés en méde-ine, chirurgie et obstétrique les 2 et 3 juin 2009 et comprenante francais ont été invités à participer. Un avis auprès du CPP n’aas été nécessaire car il n’y a eu ni randomisation, ni geste inva-if. Le questionnaire s’inspirait de celui proposé par l’« Americanain Society Quality of Care Task Force » et du « Barrier Question-aire ». Les enquêteurs n’étaient pas impliqués dans la prise enharge des malades. La perception d’une douleur physique durantes dernières 24 heures a été colligée, ainsi que l’état psycholo-ique du patient, l’âge, le sexe, la date d’une éventuelle chirurgie,e service et la durée d’hospitalisation. Les caractéristiques dea douleur, sa prise en charge au cours de l’hospitalisation, et laatisfaction des patients concernant cette prise en charge ont étéotées. L’intensité de la douleur au moment de l’interrogatoire et’intensité maximale ressentie au cours des dernières 24 heures ontté mesurées sur une échelle entre 0 et 100 mm (Eva). Une douleurntense a été définie par une Eva ≥ 70 mm, le soulagement par soitne valeur d’Eva < 20 mm, soit par sa diminution de plus de 20 pointsntre la douleur maximale ressentie et la douleur actuelle. Aprèsnalyse univariée par test du Khi 2 et anova, une analyse multivariéear régression logistique a été effectuée avec les facteurs ayant un< 0,10.ésultat.— Parmi les 637 patients hospitalisés, 414 patients (65 %)nt accepté de participer. Soixante-deux pour cent des patientsvaient ressenti une douleur physique au cours des dernières4 heures. La valeur médiane d’Eva maximale était de 60 ± 23,9 mmt 40 % des patients avaient eu une Eva ≥ 70 mm. Chez 35 % desatients, la douleur avait débuté il y a plus de 3 mois. Cinquante septour cent des patients s’étaient vus proposés une analgésie avantn geste douloureux. La douleur a été évaluée lors de chaque visitenfirmière pour 52 % des patients, et peu après l’administration’un antalgique pour 56 % d’entre eux. Cette évaluation a utiliséne échelle validée dans 74 % des cas. Soixante-douze pour centes patients estimaient avoir recu des informations satisfaisantest 85 % étaient globalement satisfaits de la prise en charge deeur douleur. Une douleur ressentie intense (OR = 6,84 [2,34—9,97]),’absence d’utilisation d’une échelle validée pour l’évaluation dea douleur (OR = 3,35 [1,13—9,91]) et l’absence d’évaluation dea douleur peu après l’administration d’un antalgique (OR = 2,391,07—5,31]) étaient des facteurs indépendants prédictifs d’êtreouloureux. L’information des patients sur la prise en charge dea douleur était mieux délivrée dans les services de chirurgie, etst associée à une plus grande satisfaction des patients (OR = 9,72,37—40,11]).onclusion.— Au cours des 10 dernières années, l’intensité et larévalence de la douleur des malades hospitalisés n’ont pas dimi-ué, malgré une amélioration des pratiques. Un audit des dossiersst maintenant indispensable pour déterminer les facteurs liés à larescription et l’administration des traitements pouvant expliquere résultat.

O07on-respect des prescriptions de morphine :nquête auprès des infirmiers exercant dans unHU

p—e—d

ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

. Mardoyan, S. Luguet, R. Rigual, J. Marty, M. BinhasHU Henri-Mondor, APHP, Créteil

bjectifs.— Un état des lieux dans notre CHU a montré que 25 %es prescriptions de morphine n’étaient pas respectées. Le but deotre enquête auprès des infirmiers était de déterminer les raisonses conduisant à ne pas respecter ces prescriptions pour engageres mesures correctrices adaptées.atériels et méthodes.— Autoquestionnaire, standardisé distribuéans tous les services cliniques de notre hôpital. Questions ferméesoncernant les — prescriptions de morphine (selon échelle de dou-eur validée ou « selon besoins ») — circonstances où les prescriptionse morphine ne sont pas appliquées. Puis entretiens semidirectifsour connaître : l’attitude des infirmiers face à une prescription deorphine « selon besoins », que signifie pour eux : prescriptions deorphine imprécises, dans quels cas ils jugent un patient comme

on douloureux.ésultat.— Taux de réponse : 36 %—46 % des infirmiers avaient desrescriptions de morphine « si besoins ». Raisons évoquées pour neas respecter une prescription de morphine : prescriptions impré-ises (38 %), patient jugé non douloureux (31 %), refus du patient19 %), patient dort (8 %), manque de temps (4 %). Quatre-vingt pourent considèrent une prescription imprécise quand posologie enmpoule, mode ou fréquence d’administration, nom du prescrip-eur, date de prescription manquants, 15 % quand illisible, 5 % quandl semble exister une erreur. Face à une prescription « si besoins » :5 % évaluent la douleur par une échelle validé, 25 % contactent lerescripteur et administrent paliers I/II en attendant. Un patienttait considéré non douloureux lors d’une EN < 4 (85 %), pas delainte spontanée (10 %), quand dit supporter sa douleur malgréne EN ≥ 4 (5 %).onclusion.— Les mesures prises après enquête : prescrire exclusi-ement selon une échelle validée, écrire en toutes lettres : doses,oies et mode d’administration, inciter les infirmiers à renouveler’information des patients pour lever d’éventuelles craintes vis-à-vise la morphine.

O08valuation des pratiques professionnelles duyndrome douloureux chronique en structurepécialisée non universitaire. A. Péronneta, B. Gellyb, C. Rubodc, M.-T. Berthierd, F. Plantevine

UETD du CH de Mâcon, Mâcon, France ; b service qualité, Mâcon,rance ; c psychologue, CH de Mâcon, Mâcon, France ; d UETD, CHâcon, Mâcon France ; e UETD CH Mâcon, Mâcon

bjectifs.— Vérifier s’il existe dans les dossiers médicaux, un recueilt une tracabilité de neuf critères définis par les recommandationse l’HAS concernant l’évaluation du patient douloureux chroniquerise en charge par la structure d’évaluation et traitement de laouleur chronique et rebelle. Faisabilité et intérêt en structure nonniversitaire.atériels et méthodes.— Le 25 mai 2010, trente dossiers de patientsonsultant pour la première fois dans la structure en 2010 ont étéirés au sort par le service qualité du CH de Mâcon. Le directeur duervice qualité et le médecin responsable de la structure se sontéunis pendant trois heures aux archives du centre hospitalier pourppliquer la grille de recueil des 9 critères au dossier informatisé etu dossier papier de chaque patient.ésultat.— En fin d’évaluation quatre axes d’amélioration ont étéégagés :décrire systématiquement le profil socioprofessionnel des

atients ;décrire les situations précises et les gestes déclenchant la douleur

t le handicap ;tracabilité des attentes du patient au niveau de la vie quoti-

ienne, des loisirs et de la vie professionnelle et évaluer les attentes

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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

du patient en pourcentage de soulagement de sa douleur ;— enfin et surtout : tracer systématiquement le retentissement psy-chologique de la douleur chez le patient par une échelle adaptéeet évaluer le stress par une échelle de stress de 0 à 10.Conclusion.— Cette EPP nous a confronté à l’insuffisance detracabilité dans nos dossiers concernant le retentissement psycho-logique de la douleur et concernant les attentes du patients. Bienque ne disposant pas d’une consultation simultanée avec notrepsychologue, il nous paraît possible d’améliorer le recueil desdonnées-patient dès la première consultation. Une nouvelle éva-luation est envisagée dans les prochains mois dans le cadre del’assurance qualité du CH de Mâcon. Bien que n’étant pas universi-taire, cette EPP nous a paru adaptée et utile pour notre pratique.

TO09Chemin clinique de l’hôpital de jour dudépartement d’évaluation et traitement de ladouleur-médecine palliative (DETD-MP) du CHU deNice et optimisation de l’utilisation de la lidocaïneintraveineuse dans le traitement des douleursneuropathiques. Étude xylodol 1V. Piano, O. Rabary, M. Lanteri-minetDETD Pasteur, Nice

Objectifs.— Dans les structures tertiaires de prise en charge de ladouleur, les douleurs chroniques irréductibles nécessitent souventle recours à des traitements potentiellement iatrogènes dont leniveau de validation n’est pas optimal, comme le traitement desdouleurs neuropathiques (DN) par la lidocaïne intraveineuse (Liv).L’objectif principal était de réaliser une démarche qualité (DQ) surles pratiques de l’hôpital de jour (HDJ) du DETD-MP validant au titrede l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). Les objectifssecondaires étaient d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi dutraitement des DN par Liv et d’évaluer l’impact médico-économiquede la DQ.Matériels et méthodes.— « Plan » : il s’agissait d’une revue biblio-graphique portant sur :— la Liv à visée antalgique pour les DN ;— la méthodologie de la DQ de la HAS avec le manuel de certificationv2010 ;— la circulaire frontière encadrant les activités en HDJ, associéeà une analyse des procédures en cours en HDJ par une réflexiond’équipe qui a permis le choix du chemin clinique comme outild’amélioration.« Do » : la DQ a été réalisée entre novembre 2007 et septembre2009 et pilotée par 3 médecins. Elle a conduit à mettre en placeune réunion de concertation pluridisciplinaire hebdomadaire per-mettant de valider les indications de Liv et d’en assurer le bilan.Elle s’est accompagnée de la création de documents tel le protocoled’administration. Elle a nécessité l’achat d’un saturomètre et unemise en conformité du chariot d’urgence. Elle a justifié la créationd’une grille d’audit de 10 critères pertinents pour évaluer la qua-lité des pratiques. « Check et act » : au cours de cette démarchetrois audits qualité successifs ont été réalisés. Ont été égalementévalués des critères d’efficacité : évaluation visuelle analogique dela douleur (Eva) et satisfaction patient (PGIC). Une procédure derecueil actif des effets indésirables (EI) a été établie et des donnéesmédico-économique ont été récupérées par le PMSI.Résultat.— La DQ a été bien intégrée dans la pratique quoti-dienne. Les critères qualité sont passés selon l’item de 40 %—95 %à 80—100 % de conformité entre l’audit 1 et 3. Cinquante cinq pour

cent (63/119) des patients ont eu une réduction de 30 % de l’Eva et29,4 % des patients (35/119) se disaient bien à très bien soulagés.Quarante six pour cent (55/119) ont eu des EI dont 4 ont nécessitél’arrêt de la perfusion mais sans aucun EI sévère. Après une dimi-nution initiale de la file active de patients (—36 %), les effectifs de

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A51

’année de référence 2007 ont été retrouvés en 2009. Une nette aug-entation de la valorisation en T2A a été observée pour la mêmeériode (+66 %).onclusion.— La DQ par le CC permet d’optimiser un traitementotentiellement iatrogène en HDJ dans une structure tertiaire derise en charge de la douleur. Conduite par un groupe pilote deoignants, elle permet de fédérer une équipe autour d’un objec-if d’excellence. Ce protocole a été validé dans le cadre de’harmonisation des pratiques des structures douleur de la régionACA. Cette DQ a permis la validation de l’EPP des médecins duETD-MP. Elle informe le critère12a E2 chapitre 4 du manuel de cer-ification v 2010.

O10nquête CLUD du CHU et du CLCC delermont-Ferrand, réalisée en octobre007 enquête de satisfaction des patientsospitalisés concernant la prise en charge de laouleur. Villattea, F.P.P. Picardb, F. Marcaillou-Riauxb, B. Belgacemc,

. Van Praagha, V. Bonhotala

Centre Jean-Perrin, Clermont-Ferrand ; b CETD CHUabriel-Montpied, Clermont-Ferrand ; c service qualité, CHUabriel-Montpied, Clermont-Ferrand

bjectifs.— Notre enquête a été réalisée en octobre 2007 dans dif-érents services hospitaliers du CHU et du CLCC, par 25 enquêteursréalablement formés au questionnaire élaboré. Les objectifs deette enquête ont été d’évaluer la satisfaction des patients sur larise en charge de la douleur pendant leur hospitalisation, d’estimera prévalence de la douleur, de connaître les capacités à la détec-er, à diagnostiquer son type (nociceptive, neuropathique, mixte),la prévenir et à instaurer un traitement adapté.atériels et méthodes.ésultat.— Trois cent trente deux patients ont été enquêtés dont95 inclus. Une douleur a été signalée par 192 patients depuis leurospitalisation. Soixante quatorze avaient une Eva supérieure à 4 leour de l’enquête. Lors de douleur aiguë, 72 % des patients décla-aient un soulagement de plus de 50 %. La majorité des patientsyant une Eva supérieure à 3 avaient un traitement antalgique :9,4 % avec une molécule adaptée et 77,6 % avec une posologiedéquate. Cinquante six pour cent des patients ayant une douleurnduite par les soins avaient bénéficié d’une attitude de préven-ion. Parmi les 192 patients ayant ressenti une douleur au cours deeur hospitalisation, 42 % rapportaient une douleur chronique. Dont8 % avaient une douleur neuropathique (DN4 supérieur à 4). Cin-uante pour cent d’entre eux avaient un traitement médicamenteuxdapté. La majorité des douloureux chroniques souhaitaient uneolution radicale apportée par le corps médical et très peu avaientes informations sur les thérapeutiques non médicamenteuses.onclusion.— De cette étude, nous avons retenu des pistes pour leLUD en vu d’améliorer la qualité de prise en charge de la douleuru sein des établissements, notamment pour ce qui est de prévenira douleur iatrogène et de reconnaître les douleurs chroniques eteuropathiques pour en adapter le traitement allopathique et/ouomplémentaire.

éphalées

O11fficacité à 3 mois et valeur prédictive deslectrostimulations transcutanées (TENS) pour’efficacité de la stimulation occipitale implantée,

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ans la prise en charge des céphalées réfractaires.tude pilote sur 38 patients. Kuhn, J. Nizard, S. Raoul, D. Menegalli, J.-P. Nguyenôpital Guillaume-et-Rene-Laennec, Nantes

bjectifs.— Évaluation de l’efficacité de la stimulation du nerfccipital par stimulation électrique transcutanée (TENS) avant sti-ulation occipitale implantée dans le traitement des céphalées

éfractaires.atériels et méthodes.— Trente-huit patients ont été suivis auentre d’évaluation et de traitement de la douleur (service de neu-ochirurgie), du centre hospitalier universitaire de Nantes (France)ur une période de 11 mois. Tous présentaient des céphalées oulgies crâniofaciales chroniques de plus de 6 mois, de grade IVe sévérité à l’échelle Midas (21 douleurs cervicogéniques, 3 algiesasculaires de la face et 6 migraineux chroniques). La techniqueonsiste à positionner les électrodes de TENS sur le trajet du nerfccipital avec une électrode à 2 cm en dehors et au-dessous de larotubérance occipitale externe et une électrode au dessus sur lerajet du nerf occipital. Lorsque les céphalées sont unilatérales,es électrodes sont placées du coté atteint (11 patients). Lorsquees céphalées sont bilatérales (19 patients), les électrodes sont pla-ées des deux cotés. La stimulation s’effectue en Gate Control, àne fréquence de 80 HZ et une largeur d’impulsion allant de 70 à80 �secondes. Le protocole de TENS est considéré comme completorsque les patients ont pu le maintenir pendant une durée demois, à l’issue desquels avait lieu, en fonction de l’efficacité ete la tolérance des TENS, la discussion sur l’indication d’une stimu-ation implantée. L’évaluation a eu lieu à j0, J + 1 mois, J + 2 mois,+ 3 mois après la mise en place des TENS. Les critères d’évaluatione la douleur ont été : l’intensité de la douleur de fond (Eva), laréquence et l’intensité (Eva) des crises, la sévérité des céphaléesar les échelles Midas, HAD, QVM. Le traitement a été considéréomme efficace lorsqu’il a permis la diminution de l’Eva de plus de0 % sur la douleur de fond et/ou une diminution de plus de 50 % dea fréquence et/ou de l’intensité des crises.ésultat.— Sur 32 patients analysés : 1 patient a bénéficié d’une

nfiltration du nerf d’Arnold par voie latérale sous scopie, qui antraîné un soulagement de 90 % ; pour 1 patient, l’optimisationu traitement médical a permis une amélioration justifiant l’arrêtu TENS. Quatre patients ont présenté des problèmes techniques :bsence d’adhérence des électrodes ne permettant pas une sti-ulation efficace en Gate Control, 2 patients n’ont pas poursuivi

a stimulation au delà des 8 jours. Trois patients présentaient desroubles cognitifs ou troubles de la personnalité qui n’ont pasermis une évaluation correcte. Pour les 21 patients ayant puénéficier du protocole de TENS complet sur 3 mois, les résul-ats sont les suivants : 18 patients (75 %) ont été très améliorés :2 patients, satisfaits du soulagement obtenu, n’ont pas souhaitétre opérés ; 6 (28 %) ont bénéficié d’une chirurgie secondairee stimulation occipitale implantée. Pour 3 patients, (dont unatient qui présentait des céphalées par abus médicamenteux,vec conduites addictives non prises en charge), ce protocole’est soldé par un échec. La tolérance a été satisfaisante cheza majorité des patients, aucun patient (sauf un, qui présentaitne allodynie qui aurait dû conduire à son exclusion du protocole)’a arrêté la technique du fait de la survenue d’effets indési-able.onclusion.— L’utilisation de la technique de neurostimulationranscutanée occipitale apparaît comme une alternative efficace auraitement médicamenteux dans la prise en charge des céphaléest algies crâniofaciales. L’analyse des résultats confirme l’efficacitémportante de ces techniques dans les douleurs cervicocéphaliques,

otamment de type névralgie d’Arnold, avec une diminution desouleurs occipitales de fond, mais aussi de la sévérité et de la fré-uence des crises. Ces techniques doivent s’inscrire dans le cadre’une prise en charge pluridisciplinaire de ces patients céphalal-iques chroniques.

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

O12ntérêt de la rééducation spécifique dans leraitement de l’ADAM musculaire.-M. Laurent, B. Lafonôpital Blois

bjectifs.— Le diagnostic médical de l’Adam repose sur les signeslinique suivants : céphalées ; douleurs faciales ; ouverture buc-ales sinusoïdale ; douleur à la palpation des muscles manducateurst craquement. Le diagnostic kinésithérapique va compléter par’autres signes : position de la langue au repos ; type de phona-ion des dentales ; diminution de l’ouverture buccale et asymétriees diductions. Le traitement médical repose sur la constitution deouttières occlusales de décharge ; d’antalgiques voire d’AINS. Leraitement kinésithérapique comprend une rééquilibration des ten-ions musculaires cervicales ; une automatisation de la langue aualais ; biofeedback pour l’apprentissage d’une ouverture buccaleectiligne et apprentissage d’exercices à refaire quotidiennement.atériels et méthodes.— Nous analysons une série de 20 patients

uivis à l’UETD de Blois pour ADAM avec prise en charge globale etééducation spécifique. Nous avons évalué à l’inclusion et à 3 moises critères suivants : douleur ; craquement ; ouverture buccale ;alpation des ptérygoïdiens ; phonation ; tension cervicoscapulairet déglutition.ésultat.— La kinésithérapie améliore l’ensemble des items étu-iés. La douleur notamment passant en moyenne de 7,1 (en EN)l’inclusion à 2,25 à 3 mois. La palpation douloureuse des muscles

ervicaux est le signe le plus récalcitrant persistant chez 7 patientsur 20.onclusion.— Dans l’Adam musculaire, une rééducation bien menéevec participation active du patient, des exercices quotidiens bienompris donc bien reproduits, permet un sevrage de la gout-ière sans récidive de la douleur grâce à un travail prolongé’autoentretien.

O13tude prospective en centre tertiaire de laonnaissance des traitements de criseecommandés par la haute autorité de santé chezes primo-consultants migraineux. Lucasôpital Salengro, Lille

bjectifs.— La prévalence de la migraine est estimée entre 12 et1 %. Il existe une sous-utilisation des traitements recommandés para Haute autorité de santé (HAS) en population générale francaise.e but de cette étude était d’évaluer le niveau d’information, deatisfaction et de connaissance sur les traitements de la crise deigraine recommandés par la HAS chez une population de patients

dressés pour la première fois en consultation en centre tertiaire.atériels et méthodes.— Nous avons évalué à l’aide d’un ques-

ionnaire le niveau de connaissance et de satisfaction des patientsigraineux épisodiques (codes IHS 1.1, 1.2 et 1.7) consultant pour

a 1ère fois à la consultation spécialisée céphalées du CHRU de Lille.ous les patients étaient référés par leur médecin généraliste.ésultat.— Cinquante sept patients migraineux épisodiques, d’âgeoyen 39 ans, (44 femmes et 13 hommes) adressés pour la première

ois en centre tertiaire ont été inclus sur 2 mois. La majorité desatients souffraient de migraines évoluant depuis dix ans ou plus52,6 %). Près de ¾ des patients connaissaient les AINS comme trai-ement de crise et en avaient déjà pris au moins un. Plus de ¾

es patients connaissaient et avaient déjà utilisé les triptans. Deuxiers des patients qui traitaient leurs crises à l’aide de triptans n’entaient pas satisfaits avec ¾ des patients non satisfaits qui avaitesté leur triptan sur trois crises. La quasi-totalité des patients pre-aient leur triptan dès le début de la crise. Seuls 48 % n’avaient pas
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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

changé de triptan si le 1er ne leur donnait pas entière satisfaction.Conclusion.— Nous avons observé une bien meilleure connaissanceet une utilisation beaucoup plus large des traitements de criserecommandés par la HAS comparé à la population générale. Ceniveau de connaissance était toutefois loin d’être parfait avecnotamment une méconnaissance de l’absence « d’effet classe » destriptans.

TO14Les céphalées secondaires aux affectionspsychiatriques vues aux urgences : une étuderétrospective de 87 dossiersD. Milowskaa, F. Radatb, D. Valadec

a Université Bordeaux-2, Bordeaux, France ; b CHU Pellegrin,Bordeaux, France ; c CHU Lariboisière, Paris, France

Objectifs.— Étudier les dossiers des patients qui se sont présen-tés au centre d’urgence Céphalées du CHU Lariboisière à Parisdurant l’année 2009 et qui ont recu un code diagnostic correspon-dant aux céphalées secondaires aux affections psychiatriques (code12 classification ICHD-2).Matériels et méthodes.— Quatre-vingt sept dossiers ont été exami-nés : 25 hommes et 62 femmes, d’âge moyen 40,3 ans.Résultat.— Les troubles psychiatriques présentés étaient parordre de fréquence : les troubles dépressif (n = 37) suivi parl’anxiété généralisée (n = 25), le trouble panique (n = 5), les troublespsychotiques (n = 5), les troubles somatisation +somatoformes indif-férenciés (n = 4), le stress post-traumatique (n = 1). Les donnéesétaient manquantes pour 10 dossiers. La chronologie de surve-nue des troubles psychiatriques par rapport aux céphalées n’étaitrenseignée dans aucun dossier. Les céphalées présentées par lespatients avaient plutôt une typologie à type de céphalées de tension(n = 45) suivi par les céphalées atypiques (n = 23) puis par les cépha-lées de type migraineuses (n = 19). Un quart des patients avaientune autre localisation douloureuse (n = 21), 40 % avaient déjà eu desexamens complémentaires et s’étaient déjà présentés aux urgencespour leur céphalée. Les prescriptions les plus fréquentes à l’issuede la consultation étaient les antidépresseurs (n = 45) en particu-lier l’amitriptyline et les benzodiazepines (n = 43), en particulierle clonazepam. Les patients étaient adressés à un psychiatre dans45 cas et seuls 21 se voyaient proposer un examen complémentairesupplémentaire.Conclusion.— Cette étude montre que les critères diagnostiquesdes céphalées secondaires aux affections psychiatriques posentproblème puisqu’ils ne sont pas respectés : les troubles psycho-tiques et somatisations ne sont que rarement diagnostiqués au profitdes troubles dépressifs et anxiété généralisés (non admis en code12 dans la classification ICHD), le critère de chronologie du déve-loppement des céphalées par rapport au trouble psychiatrique n’estpas utilisée, les céphalées ne sont souvent pas atypiques. Une modi-fication de ces critères pourrait être proposée.

TO15Représentations de la maladie : une analyse dudiscours de migraineux issus de la populationgénéraleF. Radata, M. Koleckb, J. Foucaudc, C. Lucasd, H. Massioue,F. Nachit-ouinekhf, A. El Hasnaouif, M. Lanteri-minetg

a CHU Pellegrin, Bordeaux ; b université Bordeaux-2, Bordeaux ;c INPES, Saint-Denis ; d Chu Salengro, Lilles ; e CHU Lariboisière,

Paris ; f laboratoires Glaxosmithkline, Marly-le-Roi ; g CHUPasteur, Nice

Objectifs.— Cette étude avait pour objectif de décrire les repré-sentations cognitives de la maladie aux travers d’une analyse de

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iscours de 51 personnes choisies de manière aléatoire au sein’un échantillon de 1 700 migraineux issus de la population généralerancaise (étude GRIM 3).atériels et méthodes.— L’analyse de discours a été réalisée à

’aide du logiciel Alceste, qui permet d’extraire et de quantifierutomatiquement les structures signifiantes (unités de contextelémentaire : UCE). Les UCE sont regroupées en classes, la fré-uence des racines de mots est mesurée dans chaque contexte.ette procédure permet d’associer les avantages d’une analyse deiscours (ne pas se contenter de vérifier des hypothèses poséespriori) sans en avoir les inconvénients (analyse infiltrée par les

rojections des chercheurs). Neuf questions ouvertes, issues d’unenalyse de la littérature, étaient proposées. La population consis-ait en 11 hommes et 40 femmes âgés de 19 à 74 (m = 41,25) ans.ésultat.— Les résultats montraient qu’au travers de tout le corpusnalysé la locution « maux de tête » était utilisée plutôt que le motmigraine » ce qui suggère une mauvaise appropriation sémantiquee leur maladie par les migraineux. Le discours était centré sur laescription de la douleur et de ses conséquences au travers desrises, la migraine n’étant pas percue comme une maladie chro-ique mais comme une succession de crises ne requérant pas unraitement global au long cours. En réaction aux crises on ne per-evait pas de champ sémantique évoquant le catastrophisme. Leiscours a propos des stratégies mises en place pour faire faceux crises recouvrait la prise de traitements de crise d’une part,’attente, le retrait et le repos d’autre part, évoquant une formee résignation. L’interlocuteur favori a propos de la migraine étaite médecin généraliste.onclusion.— Ces résultats suggèrent l’intérêt de l’éducation thé-apeutique chez le migraineux.

O16a dépendance comportementale chez les patientsouffrant de céphalées par abus médicamenteuxCAM) est elle sous tendue par un trouble de larise de décision ?. Milowskaa, F. Radatb, V. Doussetb, M. Allardb

Université Bordeaux-2, Bordeaux ; b CHU Pellegrin, Bordeaux

bjectifs.— Étudier le fonctionnement du cortex orbitofrontal chezes patients souffrant de CAM grâce à des techniques d’imagerieonctionnelle (18FDG-TEP and f IRM) et à un test neuropsycholo-ique, le Iowa Gambling Task (IGT).atériels et méthodes.— Les résultats présentés ici concernent

’IGT qui est une tache de prise de décision en situation impliquantn conflit entre une récompense immédiate et des conséquenceségatives à long terme, ce qui reproduit la situation dans laquellee trouvent les patients souffrant de CAM lorsqu’ils sont confron-és à la décision de prise de traitement de crise. Ce test est altéréhez les patients ayant une lésion du cortex orbitofrontal et chezes sujets dépendants de substances psychoactives.ésultat.— Douze patients souffrant de CAM ont été comparés àmigraineux épisodiques. Six patients en CAM abusaient des trip-

ans, 4 abusaient des dérivés opiacés, 1 des antalgiques simples etde spécialités combinées. Le nombre moyen de comprimés prisar mois était égal à 91,9 (± 50) dans le groupe des CAM et à 5± 2) dans le groupe des migraineux (p = 0,008). Le score au MDH-Q,ui est un questionnaire mesurant la dépendance comportementalehez les céphalalgiques, était significativement plus élevé dans leroupe CAM que dans le groupe des migraineux (86,9 ± 20 versus5,1 ± 4, p = 0,01). En revanche, il n’y avait pas de différence signi-

cative entre les deux groupes, ni au score total à l’IGT, ni aucunes sous-score de ce test.onclusion.— Ces résultats négatifs sont à considérer avec prudenceu égard au faible nombre de sujets, néanmoins ils ne plaidentas en faveur du fait que les comportements de dépendance qui
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ont observés chez les patients souffrant de CAM seraient liés à unrouble de la prise de décision en rapport avec une altération duonctionnement du cortex orbitofrontal.

ouleur et cancer

O17fficacité et tolérance d’un emplâtre de lidocaïneans la prise en charge des douleur du cancer duein résultats d’une étude pilote. Arrivea, S. Robarda, D. Labbea, V. Barbarota, E. Kerouaulta,. Rouletb

CRLCC, Nantes ; b CHU de Nantes, Nantes

bjectifs.— Versatis®, (emplâtre de lidocaïne 5 %) indiqué danse traitement des douleurs neuropathiques post-zostériennes, estréquemment prescrit hors AMM dans le traitement des dou-eurs neuropathiques périphériques focales. Au CRLCC de Nantes,ersatis® a été intégré à la prise en charge des douleurs, en complé-ent ou en alternative aux traitements habituels. L’objectif de ce

ravail était de décrire la population traitée et d’évaluer l’intérête la prescription.atériels et méthodes.— L’étude observationnelle réalisée entrears 2009 et février 2010 a inclus prospectivement toutes lesatientes chez lesquelles le Versatis® a été instauré. L’évaluationédicale réalisée à l’inclusion, aux 1er, 3e et 6e mois prenait en

ompte des critères d’efficacité (DN4, Eva douleur paroxystique etond, gêne fonctionnelle, sommeil et irritabilité) et de tolérance.ésultat.— Cinquante six patientes ont été incluses dont6 évaluables à M6. Nous avons recensé 2 décès, 9 perdues de vue,7 arrêts de traitement. À l’inclusion, 57 % étaient en situation cura-ive, 27 % en rémission et 16 % en palliatif. Soixante-huit pour centrésentaient une douleur neuropathique, 29 % une douleur mixte.’Eva moyen était de 6,6 pour la douleur paroxystique, 3,8 pour laouleur de fond. La douleur était essentiellement liée au traitementhirurgical en curatif et en rémission, alors qu’elle était surtout liéel’évolution de la maladie en palliatif. La posologie moyenne de

ersatis® était de 1,3 emplâtre par jour. À l’inclusion, 80 % avaientecours à au moins un traitement médicamenteux, 29 % à au moinsn traitement non médicamenteux. Une amélioration a été obser-ée sur les 6 critères d’efficacité sans que ce bénéfice ne puisse êtreormellement attribué au Versatis® en l’absence de comparateur.onclusion.— L’utilisation de Versatis® semble présenter un intérêtans le traitement des douleurs neuropathiques liées à la prise enharge du cancer du sein, quel que soit le stade de la maladie ou’origine de la douleur, avec une tolérance très satisfaisante.

O18e syndrome myofascial du muscle denteléntérieur, une cause de douleur thoraciquehronique chez les patientes traitées pour canceru sein : description à partir de 10 cas. Bottona, D. Royb, V. Simonneta

CRLCC Eugène-Marquis, Rennes, France ; b clinique mutualistea-Sagesse, Rennes, France

bjectifs.— Le cancer du sein touche environ une femme sur dix. Ilst le 3e pourvoyeur de douleur. La prévalence des douleurs iatro-

ènes (post-chirurgie, radiothérapie) peut atteindre une femmeur 2. Les douleurs les plus souvent décrites dans la littératureont : le syndrome post-mastectomie, le lymphoedème, les douleurs’épaule, le sein fantôme. . . La douleur myofasciale du denteléntérieur n’est quasiment jamais citée pourtant elle est très fré-

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

uente et sous-estimée. Une étude récente estime sa prévalence à5 % sur un an de suivi.atériels et méthodes.— Nous proposons à partir des cas de0 patientes suivies en consultation sur plusieurs mois pour des dou-eurs thoraciques séquellaires de leur traitement, de détailler leiagnostic et la prise en charge de ce syndrome.ésultat.— La douleur référée du muscle dentelé antérieur est loca-

isée dans la partie antérolatérale à mi-hauteur du thorax et dansne zone postérieure distincte, en dedans de l’angle inférieur de lacapula avec parfois, une sensibilité anormale des seins en plus desoints du muscle grand pectoral. Le traitement de cette douleuronsiste soit en une infiltration sur le point gâchette d’un anes-hésique local type xylocaïne® 1cc, avec une efficacité immédiatetest diagnostique) mais souvent de courte durée (quelques heuresquelques jours), ou le plus souvent l’application locale d’emplâtree lidocaïne (versatis®) associée à une rééducation du muscle parpprentissage par la patiente des mesures de correction des pos-ures avec exercices quotidiens.onclusion.— La douleur myofasciale du dentelé antérieur décriteepuis une trentaine d’années par Travell et Simons est un diagnos-ic fréquent expliquant une grande partie des douleurs séquellaireschirurgie-radiothérapie) des patientes traitées pour cancer du sein.a prise en charge est simple nécessitant le plus souvent aprèsvoir rassuré les patientes, en l’association d’application locale’emplâtre de lidocaïne conjuguée à l’apprentissage des autopos-ures pour des exercices quotidiens. Nous ne mettons que trèsarement des antalgiques per os associés. La recrudescence des dou-eurs est possible, même à distance, notamment lors des épisodese surmenage physique ou de stress.

O19arofil des douleurs de fond et des accèsouloureux chez des patients cancéreux suivisans les centres de soins de la douleur et de soinsalliatifs et traites par oxycodone pour douleursévères : cohorte OCS2. Chuberrea, C. Causséa, M.-L. Navezb, C. Jossec

Mundipharma sas, Issy-les-Moulineaux, France ; b CHU deaint-Étienne, Saint-Étienne, France ; c CHU d’Amiens, Amiens,rance

bjectifs.atériels et méthodes.— Étude observationnelle évaluant le typet les caractéristiques des différentes douleurs de fond et desderniers accès douloureux transitoires (ADT) de patients cancé-

eux douloureux sévères traités par oxycodone en centre de laouleur ou de soins palliatifs.ésultat.— Cinquante deux médecins ont inclus 277 patients (âgeoyen 63,8 ans), 75,7 % en phase palliative et 59,9 % ambulatoires.

ls présentaient un cancer diagnostiqué depuis 2 ± 3,32 ans, envi-on 60 % au stade métastatique osseux ou pluri-viscéral. Trois centinquante douleurs de fond ont été analysées, 1/4 des patients enécrivant au moins 2, évoluant depuis 6,3 mois, majoritairement’origine métastatique, principalement au rachis (29,1 %) et auxembres (26,9 %). Ces douleurs étaient nociceptives (51,1 %), neu-

opathiques (21,1 %) ou mixtes (24,5 %) mais 41,9 % des patientseportaient des douleurs purement nociceptives, 15,9 % purementeuropathiques et 42,2 % mixtes. Leur intensité était de 5,4 (± 2,16)ur une EN. Quatre cent soixante deux ADT ont été analysés.eux sur 3 des patients présentaient au moins 1 ADT (1/3 nocturne)’intensité sévère (7 sur une EN), de durée ≥ 30 min dans 48,8 % des

as et prévisible dans 40,1 % des cas, consécutif à un mouvementans 72,9 % des cas et dans le même territoire que la douleur de fond78 %). L’oxycodone LI était utilisée dans 86,8 % des cas pour trai-er ces ADT et jugée efficace à 90,6 %. Une forme LP était associéeystématiquement à une forme LI dans 78 % des cas. La complé-
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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

mentarité des traitements LP et LI était jugée facile à comprendre(88,6 %), facile à suivre (81,5 %), facile à supporter (86,4 %) et effi-cace (80,4 %) notamment pour diminuer l’intensité des ADT (76,9 %).Conclusion.— La douleur mixte est fréquente dans le cancer etl’analyse de chaque douleur est importante pour proposer un trai-tement approprié. Le traitement par oxycodone a été jugé efficacepour traiter la douleur de fond et les ADT.

TO19bConstipation et dysfonction intestinale induites parles opioïdes forts (DIOI) : prévalence,conséquences chez les patients cancéreuxdouloureux et intérêt du BFI. Cohorte dyonisosS. Perrota, L. Abramowitzb, C. Causséc, V. Giardinad, L. Labrèzee,B. Chuberrec

a Service médecine interne Hôtel-Dieu, Paris ; b service degastroentérologie, hôpital Bichat, Paris ; c département médicalMundipharma sas, Issy-les-Moulineaux ; d clinique des Genets,Narbonne ; e Institut Bergognie, Bordeaux

Objectifs.Matériels et méthodes.— Enquête prospective étudiant prévalence,facteurs de risque et retentissement de la DIOI/constipation chezdes sujets cancéreux douloureux sous opioïdes forts (OF), vus àl’hôpital. La fonction intestinale était évaluée par le score BFI(Indice de fonction intestinale à 3 items : EN de 0—100, un scoreélevé traduisant une fonction altérée) et l’impact sur la qualité devie par le score PACQOL (0 : aucun à 4 : impact important).Résultat.— Cinq cent vingt patients ont été inclus, d’âge moyen61 ± 12 ans. Sous OF, 85,7 % des sujets cancéreux présentaient uneconstipation, 74,3 % d’autres signes de DIOI et 67,3 % d’autres fac-teurs de risque de constipation. 73,8 % des patients ressentaientune douleur liée à cette dysfonction (3,4 sur EN 0—10). Cette DIOIavait entraîné 15,2 % d’hospitalisation ou des modifications de poso-logie des OF (diminution 9,5 %, arrêt définitif 5,1 % ou transitoire6,9 %) augmentant la douleur dans 85,7 % des cas. L’impact de cetteconstipation se traduisait par un score PACQOL à 1,7. Chez lessujets constipés, le BFI était de 44,8 vs. 8,5 chez les non consti-pés (p < 0,0001). 84,7 % des patients avaient été mis sous laxatifsen raison de cette DIOI (51,4 % quotidiennement ou presque) maisconservaient un BFI altéré (45,6). Le BFI augmentait significative-ment avec la sévérité de la constipation et de son retentissement surla qualité de vie, en présence de signes de DIOI, de douleurs asso-ciées à la DIOI ou d’hospitalisation pour constipation. Au jour de laconsultation, la décision thérapeutique (prescription de laxatifs ouchangement d’OF) correspondait à un BFI élevé (p < 0,05).Conclusion.— Le score BFI démontre que les patients cancéreux sontfréquemment constipés sous OF malgré la prise de laxatifs. Chezces patients, la constipation sous OF a un impact négatif car ellelimite l’utilisation d’antalgiques et déséquilibre le contrôle de ladouleur. Une évaluation systématique par un score simple tel quele BFI pourrait être proposée.

TO20Facteurs de risque du surdosage opioïdes chez300 malades, âgés, cancéreux, en fin de vie : étuderétrospective et évaluation d’un programme deprévention du risqueJ.-M. Gomas, D. Triboud, F. KnorreckHôpital Sainte-Perine, Paris

Objectifs.— L’efficacité des opioïdes dans les douleurs sévères can-céreuses en gériatrie est bien établie. Cette étude veut apprécierles facteurs de risque du surdosage opioïde, toujours possible mêmesous surveillance intensive en USP.

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atériels et méthodes.— Étude rétrospective de 300 malades consé-utifs tous cancéreux, gériatriques, pour apprécier la proportion deort dosages opioïdes > 200 mg/j, les facteurs de risque des surdo-age clinique ayant justifié la naloxone, et l’efficacité des mesurese prévention de ce risque.ésultat.— Âge moyen 78 ans (45—96 ans). Tous les patientstaient métastasés et sont décédés. DMS 18 jours. Quarante deuxour cent des patients recoivent 0—60 mg morphine orale, 44 %61 mg—200 mg), 14 % (> 200 mg) (ratio SC/PO = ½, IV/PO = 1/3).oie d’administration opioïde : orale 15 %, SC 43 %, IV 16 %, transcu-anée 26 %. La douleur est soulagé dans 92 % des cas, avec au moins—3 pic/jour justifiant une interdose (évaluation de la douleur parva, IADL-SP, ou échelle validée ECS). La naloxone est utilisé 22 foisur 300 (7,3 %) pour 3 raisons : montée trop rapide du patch fenta-yl surtout avant l’hospitalisation (13/22), augmentation récentees opioïdes sur douleur sévère instable (14/22), adjonction desychotropes (14/22). Un surdosage opioïdes (triade clinique) enhase palliative survient en raison des risques maximum pris pourbtenir l’antalgie chez ces patients fragiles hyperalgiques. Les aug-entations de dose sont toujours justifiées (douleurs incidentes).ependant un programme qualité de prévention de ces 3 facteurs aait diminuer de 20 % le nombre de surdosage.onclusion.— Les opioïdes en cancérologie gériatrique nécessitentne évaluation et une surveillance rigoureuse. Puisque des doses200 mg/oral/jour sont nécessaires dans 14 % des cas, il fautrendre en compte un risque de surdosage ayant justifiée de laaloxone dans 7,3 % des cas.

O21ffets de la musicothérapie sur la douleur et’anxiété de patients hospitalisés et/ou suivis enervice d’oncologie. Guétina, C. Jourt-pineaub, L. Védrinec, S. Le Moulecc,.-M. Poirrierd, B. Ceccaldic

Centre mémoire de ressources et de recherches, Inserm U888,HRU de Montpellier, Montpellier ; b Association Amarc, universitéaris, René-Descartes, laboratoire de psychologie, clinique EA056, Paris ; c service d’oncologie, radiothérapie, H.I.A. dual-de-Grâce, Paris ; d hôpital de jour, H.I.A. du Val-de-Grâce,aris

bjectifs.— Des études cliniques confirment l’intérêt de la musico-hérapie dans la prise en charge de la douleur, de l’anxiété, de laépression et dans l’amélioration de la qualité de vie des patients.lle a été évaluée sur des patients cancéreux et permettrait uneéduction des fréquences des nausées, de la souffrance physique etorale [1]. L’objectif est d’évaluer les effets de la musicothéra-ie sur la douleur et l’anxiété chez des patients atteints de cancerospitalisés et/ou suivis en oncologie.atériels et méthodes.— Étude prospective chez 24 patientstteints de cancer hospitalisés et/ou suivis en hôpital de jour pré-entant des Eva douleur et/ou anxiété ≥ 3. Les patients ont recues séances hebdomadaires de musicothérapie selon le protocoletandardisé de la méthode en U [2]. Ils ont quantifié leur niveau deouleur et d’anxiété sur deux échelles visuelles analogiques avant,près et trente minutes après chaque séance.ésultat.— La musicothérapie permet des réductions significativese la douleur (p < 0,001) pendant la séance (—58,3 %) jusqu’à0 min après (—59,7 %). Elle permettrait aussi une réductione l’anxiété pendant la séance (—74,3 %) jusqu’à 30 min après—72,6 %).

onclusion.— Les résultats de cette étude de faisabilité démontrentue la musicothérapie selon le protocole en U contribue à réduirea douleur et l’anxiété chez les patients atteints de cancer hospita-isés et/ou suivis en oncologie. De plus, la musicothérapie s’intègrearfaitement dans une prise en charge pluridisciplinaire et globale
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u patient. Une étude contrôlée randomisée est nécessaire afin dealider ces résultats.

O22valuation de la douleur en rapport avec lesnjections intradermiques pour le repéragecintigraphique du ganglion sentinelle dans lesancers mammaires. Hilohi, A. Edet-Sanson, T. Cantelli, D. Bridelance, P. Vera, O. Rigalentre Henri-Becquerel, Rouen

bjectifs.— Le traitement chirurgical de certains types de cancerammaire nécessite préalablement la détection du ganglion sen-

inelle (GS) afin d’éviter un curage axillaire inutile. Le repéragecintigraphique du GS comporte 4 injections intradermiques péri-réolaires d’un radiopharmaceutique. Ces injections peuvent êtreesponsables d’inconfort. L’absence de données dans la littératureur la douleur induite par cet acte, nous a conduits à la réalisa-ion d’une enquête prospective monocentrique, dans le service deédecine nucléaire. Le but de l’enquête est d’évaluer la préva-

ence et l’intensité de la douleur induite, de même que le degré’anxiété avant et après le geste.atériels et méthodes.— Entre septembre 2009 et avril 2010,00 patientes ont été interrogées avant et après les injections parutoquestionnaires. Le premier portait sur l’anxiété avant le geste ;e deuxième portait sur l’évaluation de la douleur ressentie par’Eva, le désir d’un traitement antalgique, et l’anxiété après leeste. L’état psychologique a été gradué de 0 à 18 (0/6 : absence’anxiété, 7/12 : modérée, 13/18 : anxiété importante).ésultat.— Seulement 3 % des patientes ont ressenti une douleurorte (Eva > 6) et 17 % une douleur modérée (Eva entre 3—6). Auotal, 8 % des patientes auraient souhaité un traitement antalgique.oncernant le score psychologique, avant et après le geste, il existene diminution significative de l’anxiété, en test apparié (p = 0,001),ais 6 % des patientes restaient « énormément » stressées après le

este.onclusion.— Au vu de nos résultats, la prémédication antal-ique systématique ne peut pas être retenue. Une pré-édication anxiolytique semble plus adaptée au cas par

as (antalgique/anxiolytique/médicamenteuse/non médicamen-euse/MEOPA ?). Une enquête multicentrique serait peut êtreécessaire afin d’éliminer le biais « équipe dépendant », pour mieuxréciser le type d’inconfort induit par cet acte, réalisé chez desatientes présentant un état psychologique particulier lié à laathologie néoplasique.

O23rise en charge des douleurs du cancer du poumonu centre de traitement de la douleur de Tunis. Khalbous, M. Kolsi, H. Essoussi, K. Ben Youssef, M. Haddadentre de traitement de la douleur, hôpital La Rabta, Tunis

bjectifs.— Identifier les différentes douleurs du cancer du pou-on, les évaluer et définir leurs traitements.atériels et méthodes.— Étude rétrospective portant sur les cas deancer du poumon souffrant de douleur pris en charge au centree traitement de la douleur de Tunis durant l’année 2008. Recueiles données sur dossier : le type, la classification et l’ancienneté duancer, la durée du suivi, le type de douleur, l’intensité par l’échelleisuelle analogique, le choix thérapeutique et l’efficacité selon le

ourcentage d’amélioration.ésultat.— Cinquante sept patients dont 9 % des femmes avec uneoyenne d’âge de 62 ans. Le suivi moyen au CTD est de 2,6 mois

72 % des patients ayant eu un suivi régulier). Il s’agit dans 74 %es cas de cancer non à petites cellules dont 57 % classés stade IV,

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

t dans 8 % des cas de cancer à petites cellules dont 60 % classéstade II (18 % non précisé). La douleur est un signe révélateur dans5 % des cas. Il s’agit de douleur par excès de nociception dans3 % des cas et de douleur mixte dans 37 %, dans plus de ¾ des cases douleurs sont sévères (Eva ≥ 7). On distingue des douleurs tho-aciques 70 %, douleurs osseuses 59 %, douleurs abdominales 16 %,éphalées 7 %, névralgies intercostales 23 %, pancoast tobias 8,7 %,e sciatalgies 7 %. Les prescriptions : morphine dans 75 %, antal-iques palier II dans 16 %, palier I (en association) : paracétamolans 61 % et les AINS dans 31 %. Traitement des douleurs neuro-athiques : antidépresseurs tricyclique dans 30 %, carbamazépineans10 %, gabapentine dans 1,7 % et prégabaline dans 7 %. La radio-hérapie externe osseuse dans 3,5 %. L’amélioration est significative≥ 30 %) dans 74 % des cas. Pas d’amélioration des douleurs dans 26 %es cas.onclusion.— Être à l’écoute du patient permet de bien identifier

es différentes douleurs au cours du cancer du poumon et de bienes évaluer afin d’adapter au mieux le traitement.

O24in de vie et centre 15. Queffelec, L. Paci, K. Milojevic, J.-M. Caussanel, D. Mayeur,. Kieffer, M. Lejwi, Y. Lambertôpital de Versailles, Le Chesnay

bjectifs.— Analyse descriptive des appels recus par un centre5 pour des patients en situation de fin de vie.atériels et méthodes.— Étude rétrospective portant sur toutes lesffaires de l’année 2008 comportant, dans le dossier médical, laotion de soins palliatifs en fin d’évolution.ésultat.— Quatre cent trente et un dossiers identifiés, provenantes familles 58 %, des professionnels de santé 22 %, des sapeurs pom-iers 20 %. Pathologies présentées : cancers 81 %, pathologies liéesl’âge avancé 7 %, autres 12 %. Implication d’un réseau de soins

alliatifs 9 %. Principaux motifs d’appel : détresse vitale 52 %, arrêtardiaque 13 %, douleur 6 %. Tracabilité de l’évaluation de la dou-eur dans les dossiers de régulation : 31 %. Le Centre 15 a engagé auoins un moyen de secours dans 75 % des cas dont 25 % de SMUR.

0 % des patients ont été transportés. L’accueil a été assuré par lesAU 94 %, les services d’oncologie 3 %, les services de soins palliatifs%, autres 2 %. Vingt cinq pour cent des patients sont décédés auomicile au cours de la prise en charge.onclusion.— Le recours au centre 15 pour les situations de fin deie est fréquent et il intervient souvent au stade où les signese détresse vitale passent au premier plan, la douleur étant pro-ablement sous évoquée dans les observations. Les patients sontajoritairement transportés et accueillis par les SAU. Le Samu-

entre 15 joue un rôle ressource pour les patients en fin de vie.l fait donc partie, avec les SAU, de la filière de prise en chargee ces patients. L’envoi d’un moyen de secours apparaît souventnéluctable. Est-ce la réponse la plus appropriée ?

O25écurité d’emploi à long terme, tolérance etaintien d’efficacité du spray nasal PecSysTM de

entanyl (SNPF) chez les patients atteints deancer recevant un traitement de fond opioïdes etouffrant d’accès douloureux paroxystiques (ADP). Revnica, M. Filbetb, L. Radbruchc, C. Realed, L. Torres Morerae,. Hargreavesf, A. Chandra Dekag, R. Portenoyh

Hôpital de l’Hôtel-Dieu, Paris ; b centre hospitalier Lyon-Sud,

ierre-Bénite ; c Universitätsklinikum Aachen Aachen ; d Universitàegli Studi La Sapienza Di Roma, Rome ; e Servicio Denestesia/puerta Del Mar Cadiz ; f Midhurst Community Hospitalest Sussex ; g Karnataka Cancer Hospital Hubli ; h Beth Israeledical Center, New York
Page 10: Posters — travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

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Objectifs.— Des essais randomisés contrôlés contre placebo ontdémontré un soulagement efficace et rapide du spray nasal Pec-SysTM de fentanyl (SNPF), nouvelle galénique. L’objectif de cetteétude ouverte a été de démontrer la sécurité d’emploi à long terme,la tolérance et le maintien de l’efficacité du SNPF dans le traite-ment des ADP chez les patients cancéreux recevant un traitementopioïdes de fond.Matériels et méthodes.— Les patients (nouveaux ou ayant achevéles précédentes études contrôlées) souffrant de 1—4 ADP par jour,prenant ≥ 60 mg/jour de morphine équivalent oral pour leur douleurcancéreuse, ont été éligibles (CPP, consentement éclairé) : phaseinitiale de 16 semaines puis phase d’extension. SNPF a été utilisépour traiter jusqu’à 4 ADP/jour. La sécurité et la tolérance ont étéétablies selon 6 critères : évènements indésirables (EI), retrait dûaux EI, examen de la muqueuse nasale, sensations subjectives (nezbouché, écoulement, brûlure, sécheresse. . .), entre-doses.Résultat.— Quatre cent trois patients ont été inclus dansl’analyse (42 227 épisodes traités) dont 110 patients ayant fini les16 semaines, 138 traités pendant ≥ 90 jours. Quatre-vingt dix neufpatients (24,6 %) ont rapporté des EI imputables au traitement (EIIT)de sévérité faible à modérée. Les EIIT étaient ceux des traitementsopioïdes et non dose dépendante. Des EI sérieux ont été enregis-trés pour 61 patients (15,1 %) dont 6 possibles, 1 probablement liéau produit. Un seul décès a été constaté, possiblement lié auxopioïdes (constipation, perforation intestinale, péritonite). À caused’EIET, 0,9 % des patients sont sortis de l’étude pendant la phasede titration, 4,5 % en cours de traitement. Les évaluations nasalesobjectives et subjectives n’ont révélé aucun effet clinique signifi-catif, même après 4 mois de traitement. Les doses définies aprèstitration n’ont pas été modifiées chez 90 % des patients.Conclusion.— Ces résultats confirment que le SNPF est sûr, bientoléré et présente une efficacité constante dans la prise en chargedes ADP.

Douleur et urgence

TO26Évaluation de la douleur en milieu hospitalier : àpropos de 50 patients de l’hôpital Ibn-Sina du CHUd’AnnabaL. Benmaizaa, F. Boussahab, I. Henia, A Chelghouma

a Médecine Interne, Annaba ; b Pharmacologie, Annaba, Algérie

Objectifs.— La prise en charge de douleur répond aujourd’hui àune forte attente du patient en plus de l’éthique médicale qui nousrecommande de soulager un patient qui souffre. Le but de notre tra-vail est d’évaluer l’intensité de la douleur et l’efficacité antalgiquedu paracétamol.Matériels et méthodes.— Étude prospective réalisée chez50 patients, répartis dans les services de neurologie, de médecineinterne et cardiologie de l’hôpital Ibn-Sina du CHU d’Annaba. Lespatients concernés par l’étude souffrent de douleurs d’intensitémodérées à sévères ; la période de l’étude est de 1 mois (août2006), et la douleur est évaluée 6 heures après la prescription d’unantalgique, grâce à l’échelle visuelle analogique.Résultat.— Notre étude à concerné 50 patients adultes, dont20 hospitalisés en neurologie, 20 hospitalisés au service de méde-cine interne, et les dix autres, en cardiologie. En neurologie,l’administration de paracétamol est de 0,5 à 3 grammes par jour, et

la douleur modérée et légère ont diminué de 13 mm et 6 mm. Lespatients du service de médecine interne ont recu de 2 à 3 grammesde paracétamol par jour, et la baisse de la douleur sur Eva estde 14 mm pour les douleurs modérées, et de 9 mm pour les dou-leurs légères. Les patients de cardiologie, ont pu bénéficier de 2 à

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grammes de paracétamol par jour, et la douleur a diminué d’auoins 28 mm sur Eva. La diminution de l’intensité de la douleur,

ur Eva a été significativement appréciable dans notre étude. Laouleur non traitée est responsable de troubles physiologiques etsychologiques aggravants ; elle doit être traitée tôt, voire pré-entivement, car la douleur devenue intense est plus difficile àoulager.onclusion.— La prise en charge de la douleur est primordiale et

’objectif principal est de soulager le patient le plus rapidementossible.

O27rise en charge de la douleur dans les services’urgences en France : analyse intermédiaire de

’étude observationnelle, transversale,ulticentrique paliers

. Ricard-hibona, F. Adnetb, P.-Y. Gueugniaudc, M. Berliond,.-A. Geoffroye, E. Boccardf

Hôpital Beaujon, Clichy, France ; b CH Avicenne, Bobigny, France ;hôpital Édouard-Herriot, Lyon, France ; d Themis-Icta, Dijon,rance ; e docs international, Sèvres, France ; f Bristol-Myersquibb, Rueil-Malmaison, France

bjectifs.— Décrire la prise en charge de la douleur des patientsdultes.atériels et méthodes.— Étude observationnelle réalisée début010 dans 11 centres francais via des questionnaires patientsomprenant l’évaluation de la douleur remplis par des infir-ières extérieures. L’analyse intermédiaire sur 1 352 patients (57 %’hommes, âge médian 43 ans) inclus dans 11 centres est présentée.ésultat.— 76,4 % des patients présentaient une douleur à

’admission (Eva 52 ± 24 mm). La douleur était le motif de consul-ation aux urgences pour 64 % de ces patients avec une douleurrésente depuis moins de 2 heures chez 21 % des patients, depuisoins de 24 heures pour 55 % des patients ; 38 % des patientsouloureux ont recu un traitement antalgique aux urgencesnombre moyen de traitements 1,3 —– délai médian d’administrationepuis l’admission 1 heure, principalement paracétamol). Quatre-ingt-dix pourcent des patients ont fait l’objet d’un gesteiagnostique/thérapeutique (prélèvements sanguins veineux 59 %,adiologie 51 %), 7,8 % ont recu un traitement préventif de la dou-eur liée au geste et 17 % ont identifié une douleur pendant le geste.

la sortie des urgences (temps médian passé : 3,4 h, extrêmes :min—37 h), la douleur était présente chez 47,2 % des patients (Eva3 ± 22 mm) ; 24 % de ces patients douloureux ont été hospitali-és ; des antalgiques ont été prescrits chez 74 % des patients nonospitalisés (principalement paracétamol).onclusion.— Ces résultats suggèrent une prise en charge insuffi-ante de la douleur avec 38 % des patients douloureux recevant unraitement antalgique à l’admission et près de la moitié des patientsuittant les urgences avec une douleur.

O28révalence et prise en charge de la douleur aiguën médecine d’urgence extrahospitalière : étudeAMAL. Galinskia, M. Ruscevb, G. Gonzalezb, J. Kavasb, L. Ameurb,. Biensc, F. Lapostolleb, F. Adnetb

Trousseau, Paris ; b Avicenne, Bobigny ; c Robert-Ballanger,ulnay-sous-Bois

bjectifs.— Si la prise en charge de la douleur aiguë en méde-ine d’urgence intra hospitalière est maintenant assez bien connue,otamment en terme de prévalence, d’évaluation et de traitement,l y a beaucoup moins d’information concernant douleur aiguë en

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édecine d’urgence extrahospitalière. L’objectif de cette étude até de mesurer la prévalence de la douleur dans ce contexte et’identifier les facteurs associés à une oligoanalgésie.atériels et méthodes.— Il s’agissait d’une étude prospectiveonocentrique du service mobile d’urgence et de réanimation

SMUR) de l’hôpital Avicenne, du SAMU 93. Tous les patients de6 ans et plus, capables d’auto-évaluer leur douleur ont été inclus,4 h sur 24 pendant 11 mois en 2007.ésultat.— Parmi les 2279 patients inclus, 947 avaient une douleuriguë (42 % [95 % CI 40—44]). La douleur était intense à sévèrehez 64 % des patients. Les facteurs associés à la douleur étaiente traumatisme (OR = 2,9 [1,9—4,3]) et l’âge inférieur à 75 ansOR = 2,2 [1,7—2,8]). Les douleurs intenses étaient significative-ent associées à une étiologie cardiaque ou traumatique. Parmi

es 1 364 patients transportés par l’unité mobile hospitalière, 48 %vaient une douleur aiguë (71 % étaient intense à sévère). Une anal-ésie était administrée à 73 % des patients douloureux. L’étiologieynéco-obstétricale des douleurs était associée à un traitementnadapté, en analyse multivariée (OR = 0,2 [0,1—0,6]). Cinquantet un pour cent (95 % CI 46—56) des patients étaient soulagés enn d’intervention. Le taux de soulagement était significativementlus faible chez les patients traumatisés ou d’étiologie gynéco-bstétricale.onclusion.— Dans la population étudiée, la douleur concerne2 % des patients. Cependant ce taux est variable selon’origine de la douleur. La prise en charge de la douleur restenadéquate puisque seulement un patient sur deux était sou-agé.

O29rise en charge de la douleur au SMUR du CHontbrison. Martinez, I. Fernandez, F. Gallego, J.-P. Chaussinandrgences-SMUR-soins intensifs polyvalents, CH Montbrison,ontbrison

bjectifs.— Évaluation de la prise en charge de la douleur au SMURu CH Montbrison (42).atériels et méthodes.— Étude prospective de cohorte sur 5 mois

ncluant l’ensemble des patients de plus de 15 ans, sans troublese conscience ou de la compréhension, pris en charge enortie primaire. Les données analysées ont été collectées à par-ir de la fiche d’intervention (données démographiques, motifs’intervention, évaluation de la douleur, ainsi que la naturet le délai d’administration des antalgiques) et d’un question-aire d’évaluation rempli par chaque patient en fin d’interventionétude quantitative et qualitative sur l’évaluation de la douleur,’administration d’antalgiques, le degré de soulagement et le niveaue satisfaction).ésultat.— Sur 214 sorties primaires, 49 patients sont inclus (96 %n douleur aiguë). La douleur est évaluée dans 71,4 % des cas enébut d’intervention, 18,4 % en phase intermédiaire et 67,3 % en fin’intervention. Tous les praticiens ont choisi l’échelle numériqueEN) comme échelle d’évaluation. Pour l’ensemble des patients éva-ués, l’objectif de soulagement est atteint (score d’EN final moyene 2,8). Cependant, en se focalisant sur les patients dont la dou-eur est sévère (EN ≥ 6), cet objectif n’est pas atteint (EN moyennenale à 3,3). Sur ces 21 patients, seulement 9 recoivent des antal-iques de niveau 3 dont 4 de la morphine comme préconisé dans lesecommandations nationales. Même si 53 % des patients déclarenttre complètement soulagés, 84 % sont satisfaits voir très satisfaitse la prise en charge de la douleur.

onclusion.— Même si ces chiffres sont comparables à des étudesulticentriques, une sensibilisation au problème de la douleur en

xtrahospitalier, sa meilleure évaluation et la mise en place d’unrotocole thérapeutique de service, basé sur les dernières recom-andations, avec administration systématique de morphine en cas

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

e douleurs sévères, devrait permettre un soulagement optimisées patients.

O30ermeture des plaies en urgence : mille facons deéduire la douleur. Milojevic, A. Queffelec, L. Berton, M. Lejwi, P. Tajfel, X. Kieffer,. Mayeur, Y. Lambertôpital de Versailles, Le-Chesnay

bjectifs.— Les objectifs de ce travail étaient :de faire une revue bibliographique sur les moyens utilisés pour

éduire la douleur lors de la fermeture des plaies en urgence ;d’évaluer les connaissances et les pratiques des médecins urgen-

istes.atériels et méthodes.— Après analyse de 100 articles, dix conceptsnt été sélectionnés (voir résultats) et présentés sur un question-aire à 100 médecins urgentistes (de six différents services). Il étaitemandé aux urgentistes de décrire leurs pratiques et leurs connais-ances, face à chacun de ces 10 concepts en cochant une casearmi : « inconnu », « mal connu », « sous-utilisé », ou « courant ».l était précisé que « courant » qualifiait un concept maîtrisé et uti-isé conformément aux indications (même si ces dernières étaientares).ésultat.— Il existait une grande variabilité interindividuelle deséponses, (sans différence interservice). Le qualificatif « courant »rédominait pour l’anesthésie locale par infiltration (91 %), lesandes adhésives (82 %), le MEOPA (82 %), la colle (68 %), l’analgésieès l’arrivée aux urgences (69 %) et l’analgésie IV (62 %). Lesualificatifs « sous-utilisé » ou « mal connu » prédominaient pour’anesthésie locorégionale (36 + 39 = 75 %), l’attitude conservatrice22 + 30 = 52 %), les topiques anesthésiants (29 + 19 = 48 %). Le qua-ificatif « inconnu » concernait surtout la technique d’appositiones cheveux (80 %). Les scores totaux (pour 10 concepts x00 médecins) étaient : « courant » = 56 %, « sous-utilisé » = 20 %,mal connu » = 13 % et « inconnu » = 11 %.onclusion.— Les publications portant sur la couverture antalgiquee la fermeture des plaies en urgence insistent sur la diver-ité et la complémentarité des moyens utilisables. Notre sondageévèle que la majorité des urgentistes semble assez bien connaî-re les principales options thérapeutiques, mais que la variabiliténterindividuelle est importante. Le principal écart, par rapportux recommandations (SFMU, SFAR, Samu de France) concerne’anesthésie locorégionale qui reste loin derrière l’analgésie localear infiltrations. Les efforts de formation demeurent nécessaires.

O31’intensité initiale de la douleur n’est pas associeu diagnostic de syndrome coronarien aigu enédecine d’urgence extrahospitalière. Analyseost hoc de l’étude TAMAL. Sageta, M. Galinskib, M. Rusceva, G. Gonzaleza, L. Ameura,. Biensc, F. Lapostollea, F. Adneta

Avicenne, Bobigny ; b Trousseau, Paris ; c Robert-Ballanger,ulnay-sous-Bois

bjectifs.— En médecine d’urgence extrahospitalière, la douleurhoracique est le symptôme principal à l’origine de l’appel du 15.’analyse de ses caractéristiques est importante dans l’orientationiagnostique. Les données sont contradictoires concernant la place

e l’intensité de la douleur. L’objectif de cette étude était de déter-iner si l’intensité de la douleur initiale était associée au diagnostice SCA.atériels et méthodes.— Il s’agissait de l’analyse post hoc de

’étude TAMAL, étude prospective dont l’objectif a été de mesurer

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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

la prévalence de la douleur en médecine d’urgence extrahospi-talière en 2007 qui a analysé 2 279 patients, dont 947 douloureux(42 %). Parmi ces patients, ceux présentant une douleur thoraciquenon traumatique ont été sélectionnés. Le diagnostic définitif a étéobtenu à partir des compte-rendus d’hospitalisation (CRH).Résultats.— Trois cent huit patients ont été inclus. Un CRH a étéobtenu pour 247 patients (80 %). Parmi ces patients 111 avaientun syndrome coronarien aigu (SCA) (45 %) et 134, non (NSCA)(55 %). Ces 2 groupes étaient significativement différents pour cequi concerne le sexe, l’âge, l’analgésie recue, certains facteurs derisque cardio-vasculaire (tabac et hérédité) et la destination despatients. Soixante quinze pour cent des patients de SCA (n = 82) et66 % de NSCA (n = 87) avaient une douleur intense à sévère La pré-sence d’une SCA était associé à une douleur intense à sévère avecun Odds Ratio brut (IC95 %) de 1,6 (0,9—2,8) (p = 0,1), sans change-ment après ajustement sur l’âge et le sexe. Évolution de la douleur :en fin d’intervention, le taux de soulagement a concerné 61 % despatients de SCA et 66 % de NSCA (NS).Conclusion.— Au total, une douleur thoracique intense à sévèren’est pas prédictive d’un SCA.

Douleur liée aux soins

TO32Résultats de l’enquête 2003—2008 sur laperception de la douleur par les patientshospitalisésL. Balp, F. Breton, S. Fiacchetti, Y. GasparuttoCLUD, Lons-le-Saunier

Objectifs.— Connaître la perception de la notion de la douleurpar les patients hospitalisés. Évaluer la prévalence de la douleurà l’hôpital. Comparer l’enquête 2003 à celle de 2008. Sensibiliserles professionnels et les futurs professionnels à ce domaine.Matériels et méthodes.— Deux enquêtes menées l’une en 2003 etl’autre en 2008 auprès des patients hospitalisés sur le CHG de Lons-le-Saunier. Les enquêtes ont été menées par les élèves de l’IFSI deLons-le-Saunier et les membres du CLUD.Résultat.— L’enquête s’est faite sur deux années, 2003 et 2008, etportait sur le ressenti du patient hospitalisé face à sa douleur etsa prise en charge durant la journée de l’enquête. Le but étaitégalement de sensibiliser les professionnels à ce domaine. Il enest ressorti que la prise en charge de la douleur a peu changéeen cinq ans. La mentalité des patients a été modifiée puisqu’en2003 le patient pensait que le fait d’avoir mal était normal quandon est malade et que la douleur n’était pas un signe d’aggravation.Alors qu’en 2008, les avis étaient totalement différents. Les dou-leurs rencontrées étaient dues principalement aux soins effectuésau lit du malade. Pour la moitié des patients, la douleur se mani-festait par crise et pour un tiers d’entre eux, elle avait un fondcontinu. La prescription de traitements antalgiques avant un acteou examen douloureux est effectuée plus régulièrement en 2008. Lasatisfaction des patients pour l’écoute et le soutien qui leur ont étéapportés est nette, mais n’a pas évoluée dans le temps. L’Eva resteà développer et devrait être utilisée à chaque nouveau patient. Ladouleur est traitable, mais doit être diagnostiquée précocementpour permettre une prise en charge rapide du patient douloureux.Conclusion.— La prise en charge de la douleur a peu changée de2003 à 2008. Une note positive est donnée au fait que la dou-leur avant un acte douloureux est mieux gérée, des traitements

en amont sont effectués. Les patient restent satisfaits de la priseen charge que les équipes paramédicales et médicales leur ontapporté.

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O33tude prospective sur l’apport de l’infiltrationocale de xylocaine dans la diminution du ressentiouloureux lors des myélogrammes. Berhounea, S. Bobillier-chaumonta, A. Montellab, A.-G. Fischa,. Curta, P. Marec-BerardIHOP, Lyon ; b CLB, Lyon

bjectifs.— Nous présentons ici les résultats d’une étude prospec-ive observationnelle dont le premier objectif est d’estimer l’Evaoyenne après réalisation d’un myélogramme dans des conditions

tandardisées de prémédication antalgique, et le second objectif deoire si l’infiltration d’un anesthésique local apporte un bénéfice.atériels et méthodes.— L’étude porte sur 58 patients de 5 à 21ansevant subir un myélogramme dans un service d’oncohématologieédiatrique. Tous les patients recoivent une prémédication standar-isée comportant EMLA®, MEOPA, Atarax®, antalgique palier 2 ouassociée ou non à une infiltration locale de xylocaine. Le critèrerincipal est la douleur évaluée par le patient (Eva) et le critèreecondaire, la douleur évaluée par le soignant à l’aide du mêmeutil. Les données collectées ont été analysées par le logiciel SASersion 9.1.ésultat.— Pour les 58 myélogrammes réalisés, l’Eva-patientoyenne est de 2,1. Pour 23 gestes (39,7 %) l’Eva est chiffrée à 0.

our les 15 gestes effectués avec xylocaine, l’Eva moyenne est de,7. Parmi eux, 9 (60 %) ont une Eva à 0. Pour les 43 gestes effectuésans xylocaine, l’Eva moyenne est de 2,2. Parmi eux, 14 (32,6 %)nt une Eva à 0. L’Eva soignant est corrélée à l’Eva patient dansa moitié des cas. Dans 1/3 des cas on observe une sous-estimatione la douleur par le soignant. L’expérience de l’opérateur semblenversement corrélée aux scores d’Eva.onclusion.— Cette étude prospective de faible effectif, ne permetas de démontrer que l’infiltration locale de xylocaine diminue laouleur d’un myélogramme réalisé avec un protocole de sédation-nalgésie standardisé. Cependant elle apporte des informations sure niveau de douleur induite par un myélogramme. Ces données ser-iront de base à la conception d’une étude randomisée. Ce travailoulève une question éthique concernant la réalisation de gestesouloureux par des médecins non expérimentés et la nécessité deepenser notre système de formation médicale. Enfin il montre que,râce à un protocole standardisé respectant les recommandationsFSSAPS, un myélogramme peut n’induire que des douleurs modé-ées.

O34tude observationnelle des douleursost-zostériennes dans les structures francaises deraitement de la douleur chronique. Bruxellesa, B. Laurentb, A. Leplegec, E. Vicautd

Centre d’évaluation et de traitement de la douleur, hôpitalarnier-Cochin, Paris ; b service de neurologie, CHU deaint-Étienne ; c UMR 7219, CNRS, Paris ; d URC, hôpitalernand-Widal, Paris

bjectifs.— Les douleurs post-zostériennes (DPZ) sont lesomplications les plus fréquentes et les plus invalidantes du zona.ette étude prospective évalue la proportion de patients consultantour DPZ dans un échantillon d’unités « douleur chronique » etécrit l’impact des DPZ sur la qualité de vie des patients.atériels et méthodes.— En 2008, 54 unités « douleur chronique »nt établi pendant 3 semaines consécutives un registre incluant

es patients consultant en ambulatoire pour douleur chroniquepatients nouveaux ou en suivi). L’investigateur réalisait un DN4 etes patients présentant des DPZ complétaient 4 auto-questionnairesZBPI, HADS, SF12, échelle fonctionnelle).
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ésultat.— Parmi 4 518 patients répertoriés, 118 (2,6 %) présen-aient des DPZ (âge moyen : 73 ans, 58 % de femmes). Quatre-vingtuit patients ont complété les questionnaires. Pour les nouveauxatients (n = 29, médiane durée DPZ = 3,8 mois après début de’éruption), l’intensité moyenne de la douleur est de 7 (± 2) sur unechelle VAS de 0 à 10, le score global moyen ZBPI est de 4,8 (± 2,9),t les scores HADS sont de 9,58 (± 4,5) pour l’anxiété et 9,15 (± 4,5)our la dépression. Pour les patients en suivi (n = 59, médiane duréePZ = 16,6 mois après début de l’éruption), l’intensité moyenne de

a douleur est de 4,57 (± 1,9) sur une échelle VAS de 0 à 10, lecore global moyen ZBPI est de 3,16 (± 2,2), et les scores HADSont de 7,17 (± 4,3) pour l’anxiété et 7,95 (± 4,4) pour la dépres-ion. Pour l’ensemble de la population, la qualité de vie est altéréet plus impactée dans sa dimension physique (PCS : 34,4 ± 10,9),ue dans sa dimension psychologique (MCS : 55,9 ± 11,4). L’atteintees capacités fonctionnelles, due surtout à l’allodynie mécanique,st présente chez 85 % des patients et interfère avec le port desêtements ou avec les mouvements.onclusion.— En France, 2,6 % des patients ambulatoires consultantans des unités « douleur chronique » souffrent de DPZ. Douleurévère, troubles émotionnels, atteinte des capacités fonctionnellest altération de la qualité de vie sont fréquemment observées, enarticulier chez les nouveaux patients.

O35es douleurs liées aux gestes dans untablissement hospitalo-universitaire : évolutionn 7 ans. Coutauxa, E. Collina, S. Tezenas Du Moncele, E. Lebeaupinc,. Rouabahd, E. Caudrona, I. Edetc, F. Bourdillonb

Consultation d’évaluation et de traitement de la douleur,ôpital Pitié-Salpêtrière, Paris ; b service de santé publique,ôpital Pitié-Salpêtrière, Paris ; c direction des soins, hôpitalitié-Salpêtrière, Paris ; d CLUD, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris ;service de santé publique, hôpital Pitié-Salpêtrière et universitéierre-Et-Marie-Curie, Paris

bjectifs.— Mesurer l’évolution de la prévalence de la douleur liéeux gestes, son intensité et sa prévention, dans un hôpital uni-ersitaire à 7 ans d’une première enquête. Permettre une nouvelleobilisation de l’ensemble des soignants sur le thème de la douleur

iée aux soins. Définir de nouvelles missions pour le CLUD.atériels et méthodes.— Une enquête un jour donné a été réa-

isé reprenant le questionnaire utilisé en 2002 afin de permettre lesomparaisons à 7 ans. Sur les 1 263 personnes hospitalisées, 938 ontarticipé à l’enquête.ésultat.— La prévalence de la douleur liée aux gestes en 2009 étaite 58 %, équivalente à celle observée en 2002. Étaient concer-és une multitude de gestes (en moyenne 1,2 gestes par patient)oient effectués en routine (prélèvements veineux, mobilisation,xamen clinique) soient à visée diagnostique (ponctions non vas-ulaires comme les ponctions lombaires ou biopsies). En 2009, lesestes douloureux les plus fréquemment cités restaient les ponc-ions vasculaires (38 %) et les mobilisations (18 %). Les gestes leslus douloureux (douleur intense à très intense) étaient les ponc-ions non vasculaires (50 %) et les gestes nécessitant la mise enlace d’une sonde (48 %). En 7 ans, l’intensité des douleurs liéesux gestes a diminué : 36 % des gestes ont entraîné une douleurévère en 2009 contre 57 % en 2002. Les patients douloureux le joure l’enquête sont ceux qui ont rapporté le plus de douleur induitesp < 10—3).onclusion.— La première enquête avait permis de souligner

’intensité des douleurs liées aux soins dans l’hôpital et de sen-ibiliser les soignants à l’existence de ces douleurs. Des actions deutte contre la douleur ont été instaurées. L’amélioration observéen est-elle la conséquence ? Il reste encore beaucoup à faire pour

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

méliorer les pratiques professionnelles et les représentations desoignants et des malades.

O36tilité du MEOPA en psychiatrie dans uneopulation d’autistes adultes. Expérience duentre d’expertise adulte autiste (CEAA) centreospitalier de Niort-79000

. Barreau, P.-F. DescoinsH Niort

bjectifs.— Montrer l’intérêt du MEOPA pour les soins à visée diag-ostique et thérapeutique chez des patients autistes adultes.atériels et méthodes.— Les patients autistes adultes présententne altération du lien social, de la communication et des troubles duomportement. Leur approche corporelle génère angoisse, agressi-ité et opposition. À la suite de l’installation du MEOPA dans leservices MCO pour la prévention des soins douloureux, une utilisa-ion du MEOPA a été souhaitée au CEAA, en accord avec le CLUD etes médecins du secteur psychiatrique concerné. Le CEAA prend enharge des patients hospitalisés et des patients externes pour exper-ise. Il dispose d’une salle dédiée aux examens. Le personnel a étéormé et accompagné dans sa démarche par le CLUD. L’utilisationu MEOPA respecte le mode opératoire défini par le CLUD aveces particularités suivantes : nécessité d’une prémédication (Clo-azepate, Loxapine, Hydroxyzine), du jeun, d’une induction plusongue, du respect du silence lors de la procédure et de l’absencee contact verbal. La procédure nécessite la présence de troisersonnes (un médecin, un(e) infirmièr(e), un(e) aide soignant(e),ui peuvent constituer une « équipe mobile » et suivre le patientorsque celui-ci justifie un examen dans le cadre du plateau tech-ique.ésultat.— Depuis 2008, plus de 60 patients ont pu bénéficier deette procédure pour différents soins : examens somatiques, gyné-ologiques, proctologiques, prélèvements, infiltrations, sutures,broscopies digestives ou pulmonaires, examens radiologiqueséchographie, scanner), évacuations de fécalome, soins de pédi-ure. Les problèmes rencontrés initialement ont été les suivants :ne hyperventilation avec de grands volumes (4), des vomissements3), une chute de la tension artérielle (2), un état ébrieux prolongé2). Les soins dentaires n’ont pas encore été abordés.onclusion.— Après une phase d’apprentissage et d’adaptation de

a prémédication, qui a été réduite, le MEOPA a trouvé sa place eton intérêt en psychiatrie comme cela était déjà démontré poures soins somatiques. Son utilisation constitue une avancée dans larise en charge de la douleur en santé mentale.

O37valuation de la douleur chez des enfants avecroubles du développement. Duboisa, C. Rattaza, R. Pryb, A. Baghdadlia

MPEA Peyre-Plantade, CRA L-R, Montpellier ; b universitéontpellier-3, Montpellier

bjectifs.— La question de l’évaluation de la douleur est complexe,n particulier chez les enfants qui ne sont pas en mesure de’exprimer verbalement du fait de leur âge ou de leurs troubles.armi les facteurs susceptibles d’influer sur l’évaluation de laouleur, certains sont liés au contexte dans lequel l’enfant estonfronté à un stimulus douloureux (contexte de soins ou de

ie quotidienne par exemple), et d’autres à l’observateur ; ainsi,hez des enfants au développement typique, des travaux montrent’absence de concordance inter-observateur (soignants/parents)uand il s’agit d’estimer l’intensité de la douleur. L’objectif deette étude est précisément d’étudier l’évaluation de la douleur
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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

chez des enfants porteurs d’un retard mental et des enfants témoinsâgés de 3 à 7 ans, en comparant :— l’évaluation de la douleur et des émotions au moment d’un soin(ponction veineuse) effectuée par les soignants à celle effectuéepar les parents, au moyen d’échelles visuelles analogiques (Eva) ;— les réactions au moment du soin, évaluées par un observateurextérieur, à l’évaluation comportementale effectuée par les parentsen situation de vie quotidienne, au moyen de l’échelle GED-DI(Breau et al.).Matériels et méthodes.Résultat.— Ce travail de recherche est en cours et s’inscrit dans unprogramme plus large s’intéressant à l’expression et l’évaluationde la douleur chez des enfants ayant un trouble du développement(autisme et retard mental).Conclusion.— Les finalités de ce programme se veulent être à lafois théoriques, en améliorant les connaissances sur les réactions àla douleur dans cette population (effet du niveau de compétences,comparaison avec une population témoin) et pratiques, en sensi-bilisant les professionnels à la question de la douleur dans cettepopulation et en améliorant par là la qualité de sa prise en charge.

TO38Intérêt de la relaxation associée au MEOPA pour lesinjections de toxine botulique en pédiatrieS. Guiller, C. Fontaine, C. Vanhulle, P. DelmonCHU Charles-Nicolle, Rouen

Objectifs.— Améliorer la tolérance des injections de toxine botu-lique par la relaxation chez l’enfant diplégique spastique.Matériels et méthodes.— Six enfants âgés de 6 à 10 ans présententlors de la dernière injection de toxine sans relaxation un score EVEN-DOL de 15/15. Ces 6 familles ont donné leur accord pour bénéficierd’un complément par la relaxation entre septembre 2009 à avril2010 3 séances au minimum d’apprentissage de la relaxation selonJean Bergès sont proposées à chaque enfant par la psychologue del’unité de traitement de la douleur chronique. Les injections sontréalisées par le neuropédiatre en présence de la psychologue et del’infirmière qui administre le MEOPA. La douleur est évaluée parl’échelle EVENDOL.Résultat.— Évaluation EVENDOL pendant le geste : Score moyen2,8/15 (extrêmes 1 à 6) Les 6 familles ont déclaré être trèssatisfaites de la méthode. Les enfants ont tous demandés le renou-vellement des séances de relaxation pour les injections suivantes.L’infirmière de consultation confirme le bénéfice de la relaxation.Discussion.— L’intérêt de la relaxation se situe à plusieurs niveaux :— détournement de l’attention pendant le geste ;— reprise d’une meilleure maîtrise physique et émotionnelle ;— disponibilité pour l’écoute pendant les séances préalables et pen-dant le soin.Conclusion.— Les résultats obtenus sont très encourageants. Lenombre limité de participants nécessite la confirmation des résul-tats sur un plus grand nombre.

Douleurs neuropathiques

TO39Efficacité des infiltrations dans la névralgiepudendaleB. Bui-xuana, C. Bui-xuanb, B. Marcelinc, Q. Timourd,C. Guillaumea, C. Baudea

a Unité douleur, hôpital Édouard-Herriot, HCL, Lyon ; b serviced’urgence, Pav. N, hôpital Édouard-Herriot, HCL, Lyon ; c unitésoins palliatifs, hôpital Édouard-Herriot, HCL Lyon ; d centreantipoison, hôpital Édouard-Herriot, HCL, Lyon

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bjectifs.— Du fait de sa localisation douloureuse la névralgieudendale est souvent occultée par les patients (P). Son incidenceemble importante (4 % de la population). Son traitement est malodifié et, souvent décevant (seules de petites séries sont publiées).ous avons voulu tester l’efficacité thérapeutique de la technique’infiltration des nerfs pudendaux utilisée dans le service.atériels et méthodes.— Du 1er janvier 2006 au 31 décembre009 nous avons pratiqué 1064 séances successives d’infiltration deserfs pudendaux chez 456 P (292 F âgées de 18 à 91 ans [moyenne :4,4 ans], 164 H âgés de 19 à 88 ans [moyenne : 52,7 ans]). Le diag-ostic était clinique mais, dans cette série, l’ EMG périnéal étaitoujours pathologique. L’infiltration était pratiquée par voie posté-ieure sous repérage par électrostimulation en trois points. Il étaittilisé pour chaque infiltration un flacon de 10 ml de Chirocaïne®

2,5 mg/ml et une seringue d’Altim® L’efficacité de l’infiltrationtait jugée par le patient (en pourcentage d’amélioration) lors dea consultation suivante.ésultat.— L’atteinte était bilatérale (205 P), unilatéraleroite(116 P), gauche (135 P). L’étiologie principale était nonrécisée (17 P), traumatique (84 P), microtraumatique (129 P),bstétricale (28 P), postopératoire (147 P), inflammatoire (50 P),ue une affection neurologique (1 P). La névralgie durait depuisà 484 mois (m : 50,6 mois). L’âge des patients allait de 18 à 91 ans

m : 53,8 ans). Cent soixante et un patients ont bénéficié d’uneeule infiltration, 122 de 2, 122 de 3, 46 de 4, 26 de 5. Le résultat de’infiltration n’a pu être jugé dans 123 cas (40 infiltrations datante moins de 3 mois, 83 perdus de vue). L’efficacité maximale de’infiltration était (en pourcentage d’amélioration) de : 0 % : 54 P ;% : 8 P ; 10 % : 53 P ; 15 % : 5P ; 20 % : 54 P ; 25 % : 9 P ; 30 % : 45 P ;0 % : 39 P ; 50 % : 151 P ; 60 % : 85P ; 70 % : 51 P ; 75 % : 23 P ; 80 % :3 P ; 90 % : 38 P ; 95 % : 9 P ; 100 % : 244 P.onclusion.— Dans 72 % des cas jugés l’efficacité maximale de

’infiltration des nerfs pudendaux a été estimée par les patientsupérieure ou égale à 50 %. Dans 6 % des cas seulement l’efficacitéété jugée nulle. Dans le cadre d’une douleur chronique non cancé-

euse, dont la durée moyenne était de 51 mois à la prise en charge,es résultats paraissent très satisfaisants. Ces résultats sont cepen-ant à pondérer par le fait que le paramètre utilisé dans ce travailtait l’effet maximum (estimé par le patient), lors de la premièreonsultation suivant l’infiltration, en moyenne à deux mois de celle-i, et non l’effet à long terme.

O40’épaule douloureuse de hémiplégique, état desieux en médecine physique. Mots clés :émiplégie, douleur, épaule, traitement,ééducation. Djarouda, J. Bruxelleb, K. Terkic, F. El Abeda, F. Benlebnaa,.Z. Belkacema

Service De Médecine Physique Et De Réadaptation, EHU 1erovembre 1954, Oran, Algérie ; b CETD, hôpital Cochin-Tarnier,aris, France ; c SEMEP, 1er Novembre 1954, Oran, Algérie

bjectifs.— Évaluer la douleur, identifier les facteurs de risques, leronostic fonctionnel.atériels et méthodes.— Étude prospective réalisée de jan-ier 2009—2010 concerne 80 patients admis en hôpital de jourmois après AVC. Critère d’inclusion (AVC) confirmé par

TDM). L’évaluation de la douleur (Eva), subluxation glénohumé-ale (évaluation : inspection/palpation, radiologique), syndromepaule-main (échelle numérique de Labrousse, douleur, troubles

asomoteurs, raideur). L’échelle d’Ashworth évalue la spasticité.’index moteur de Demeurisse évalue la motricité selon 3 classes0 à 25 ; 26 à 50 ; 51 à 100). L’index de Barthel évalue autonomie glo-ale selon 3 stades : 0 à 20 grabataire, 25 à 60 dépendance relative,core ≥ 65 autonomie partielle. Nous avons étudiés la relation entre
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es différents facteurs de risques (forme d’AVC, intensité, évolutionu déficit sensitivomoteur, spasticité, âge, coté lésé).ésultat.— L’âge moyen 65 ans (25—85 ans), tranche la plus tou-hée (60—69 ans), prédominance féminine (55 %), douleur et AND35,21 %), douleur et spasticité (25 %), douleur et subluxation22,5 %), douleur neurogène (10 %). Ces douleurs sont corréléesux facteurs de risques : intensité du déficit moteur/un index deemeurisse plus faible (p <0,05), mais un niveau d’autonomie glo-ale semblable (p = 0,6) à celui des sujets sans complications. L’AVCst principalement ischémique (72 %), prédominant à droite (60 %)ôle de l’hémi négligence, (16 %) spasticité à 4 des adducteurs etyndrome épaule-main apparaissent liées, (48 %) spasticité à 2 desdducteurs & biceps et la subluxation glénohumérale sont des fac-eurs associés (p < 0,05), troubles sensitifs (56 %), dont (20 %) sontassifs, les troubles sensitifs et la douleur (p < 0,05), l’âge éga-

ement corrélé, tous les patients sont en moyenne âgés de 65 ansp = < 0,05).onclusion.— Le devenir fonctionnel de l’hémiplégique peut êtreltéré par la survenue de douleur de l’épaule et serait responsablee difficultés de prise en charge thérapeutique.

O41rofil épidémiologique des douleurseuropathiques au centre de traitement de laouleur de la Rabta au cours de l’année 2009 —– àropos de 138 cas. Essoussi, M. Kolsi, S. Khalbous, K. Ben Youssef, M. Haddadentre De Traitement De La Douleur, Hôpital La Rabta Tunis,unisie

bjectifs.— Nous nous sommes proposés d’analyser l’épidémiologiees différentes étiologies des douleurs neuropathiques vues en009 au CTD La Rabta, d’en rappeler la spécificité de leur sémiolo-ie, d’en exposer les différentes modalités thérapeutiques ainsi quees dernières recommandations concernant leur prise en charge,nfin de mettre l’accent sur l’efficacité des nouveaux antiépilep-iques.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude monocentrique, des-riptive, de type rétrospectif portant sur les patients présentant desouleurs neuropathiques et ayant consulté pour la première fois auentre de traitement de la douleur en 2009.ésultat.— Cent trente huit dossiers ont été retenus, soit 13,3 %u nombre total des nouveaux consultants. La moyenne d’âge desatients est de 63 ans et demi et il existe une légère prédomi-ance masculine (59 %). Les étiologies sont diverses (douleur postostérienne 45 % des cas, neuropathie diabétique 21 %, névralgieu trijumeau 12 %, sciatalgie postopératoire 5 %, Sd de pancoastobias 3,6 %, avulsion plexique 3,6 %, neuropathie post chimio ouadiothérapie 3,6 %, névralgie intercostale d’origine néoplasique%, plexopathie lombosacrée en rapport avec un myélome 0,7 %,europathie éthylique 0,7 %, Névralgie pudendale 0,7 % et syn-rome thalamique 3 %). Deux types de traitements ont été utilisésoit un traitement (I) composé par un antidépresseur tricycliquet/ou carbamazépine, soit un traitement (II) utilisant les nouveauxntiépileptiques (gabapentine ou prégabaline). Et ce en fonctione la prise en charge par les caisses en Tunisie. Le traitementI) a concerné 52 patients soit 37,5 % des cas ; les nouveaux anti-pileptiques ont été prescrits à 86 patients (soit 62 %). Le taux’amélioration des patients ayant recu le nouveau traitement (II) até de 70 % en moyenne, tandis que cette moyenne n’a pas dépassé9 % pour les patients ayant recu le traitement (I). Statistiquement,

es moyens des taux d’amélioration sont très différents (F « 1) avecne incertitude faible Pr > F.onclusion.— Les douleurs neuropathiques représentent 13,3 % deoutes les douleurs vues au centre de traitement de la douleur en009. Elles demeurent encore dominées par les DPZ. Cette pré-

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

alence est largement sous estimée par le monde médical, paréconnaissance de la nature neuropathique d’une douleur ou du

ait de la difficulté pour les patients à relater une plainte doulou-euse inhabituelle.

O42odification du seuil de brûlure chez les patientstteints de stomatodynie. Gremeau-Richarda, S. Ughettob, C. Dubrayc, A. Wodad

Inserm U929, faculté de chirurgie dentaire Clermont-Ferrand ;département d’information médicale, CHU Clermont-Ferrand ;centre de pharmacologie clinique, CHU Clermont-Ferrand ; d Ea847, faculté de chirurgie dentaire Clermont-Ferrand

bjectifs.— La physiopathologie de la stomatodynie est encore malonnu mais les données récentes montrent qu’elle serait la consé-uence d’une altération du système nerveux périphérique et/ouentral. Afin de mieux comprendre les mécanismes sous-tendantette entité douloureuse, nous avons mesuré les seuils de douleuru chaud sur un territoire trigéminal douloureux, un territoire tri-éminal non douloureux et sur un territoire non trigéminal et nonouloureux.atériels et méthodes.— Vingt patientes atteintes de glossodynie

ubissent une série de mesures visant à détecter le seuil de douleuru chaud sur la langue, sur la lèvre inferieure, et sur l’avant-bras.our chaque localisation, la moyenne de cinq mesures de seuils estetenue. Ces mesures sont également réalisées chez 20 volontairesains appariés.ésultat.— Les seuils de douleur au chaud mesurés sur la langueont significativement plus bas chez les patients que chez lesémoins (p = 0,02). Concernant la lèvre inferieure, il n’existe pase différence significative entre patients et sujets témoins. Enfin,ur l’avant-bras, une diminution des seuils est observée chez lesatients atteints de stomatodynie par rapport aux sujets témoinsp = 0,03).onclusion.— Les résultats trouvés confirment les modifications fré-uemment observées pour les seuils de chaleur, de détection et deolérance au chaud dans de nombreuses autres douleurs neuropa-hiques. Concernant la stomatodynie, ces modifications de seuilsont observées soit sous la forme d’une augmentation soit souselle d’une diminution. Cette bidirectionnalité peut s’expliquer pares différences méthodologiques ou interindividuelles. Nos don-ées vont dans le sens de l’existence de plusieurs mécanismes.’augmentation de sensibilité sur la langue suggère un mécanismeériphérique mais l’augmentation de la douleur sur l’avant-brasar rapport aux sujets témoins évoque l’existence d’un mécanismeupra segmentaire et donc d’origine central.

O43evenir des douleurs liées aux entorses de chevilleues aux urgences

. Lecomte, S. Vu, H. Boubaker, Y.-E. Claessens, J.-L. Pourriatervices des urgences de Cochin, Hôtel-Dieu Smur Umj, universitéaris Descartes, Paris

bjectifs.— L’entorse de cheville est un accident fréquent, on enompte 6000 cas par jour en France. La douleur de cheville qui estnvalidante, se prolonge parfois après le passage aux urgences etetarde sa guérison. Le but de ce travail était de connaître le pour-entage de chronicisation des douleurs d’entorse de cheville nonompliquée vues aux urgences ainsi que les caractéristiques de ces

ouleurs, à l’aide du questionnaire DN4.atériel et méthodes.— Une étude prospective, monocentriqueenée aux urgences de Cochin sur quatre mois a permis d’inclure

5 patients. Les patients présentant une entorse de cheville récente

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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

sans fracture radiologique étaient inclus. On relevait la prise encharge du patient aux urgences. Un questionnaire téléphoniqueétait réalisé entre 3 à 6 mois après le passage aux urgences incluant,notamment, un questionnaire DN4 de diagnostic des douleurs neu-ropathiques.Résultat.— Lors de leur passage aux urgences, 93 % des patientsayant une entorse de cheville non compliquée sont douloureux et21 % ont des douleurs de type neuropathiques. Malgré une prise encharge plutôt conforme aux recommandations, poursuivie après leursortie des urgences, 41 % des patients restent douloureux après 3 à6 mois (au repos ou à l’effort) et 2 % des patients conservent desdouleurs à composante neuropathique.Conclusion.— Les douleurs liées aux entorses de cheville noncompliquées deviennent chroniques dans 41 % des cas avec des dou-leurs de type neuropathiques dans 2 % des cas. Il est probablementnécessaire d’envisager d’autres options thérapeutiques.

TO44Histoire naturelle des douleurs associées au zonachez 1358 patients suivis en médecine généraleC. Manna, O. Chassanyb, J. Gaillatc, T. Hanslikd, C. Rabaude,O. Rogeauxf, C. Stradyg, D. Bouhassirad

a Hôpital Saint-Éloi, Montpellier ; b hôpital Saint-Louis, Paris ;c CHR Annecy Pringy ; d hôpital Ambroise Paré BoulogneBillancourt ; e CHU de Nancy, Vandoeuvre-Les-Nancy ; f Centrehospitalier de Chambéry, Chambéry ; g CHU de Reims, Reims

Objectifs.— Décrire l’intensité et les caractéristiques des douleursassociées au zona (DAZ) et leur impact sur les activités quo-tidiennes. Rechercher les facteurs prédictifs de persistance desdouleurs.Matériel et méthodes.— Étude observationnelle, longitudinale etprospective, ayant impliqué 645 médecins généralistes permettantde suivre pendant 12 mois l’histoire naturelle du zona chez despatients de plus de 50 ans. Des questionnaires ont été administréspar téléphone ou recueillis par le médecin traitant pour évaluer lesDAZ et leur impact sur la qualité de vie : DN4, Zoster Brief PainInventory et Neuropathic Pain Symptom Inventory à j0, j15, M1,M3, M6, M9, et M12 ; échelle de qualité de vie (SF-12) et échelled’anxiété et de dépression (HAD) à j0, M3, M6, et M12.Résultat.— Sur les 1358 patients inclus dans l’étude, 1032 eurentla totalité du suivi (âge moyen 67,7 ans, extrêmes = 50—95).Parmi les patients, 94,1 % ont recu un traitement antiviral. L’âgeétait un facteur prédictif de DAZ (analyse multivariée, p = 0,03).Parmi les sujets ≥ 70 ans, 14,3 % rapportaient des DAZ à 3 moiset 7,7 % à 12 mois, contre 9,7 % et 4,8 % respectivement pourles sujets < 70 ans. Chez les patients douloureux tout au long des12 mois, l’intensité de la douleur restait constante. Brûlures etallodynie mécanique étaient les symptômes douloureux les plusinvalidants. Les facteurs prédictifs à j0 de la persistance des DAZà 3 mois étaient l’âge, le sexe et la sévérité du score DN4 (analysesmulti variées, p < 0,05). La présence de DAZ altérait l’état psycho-logique mesuré par l’échelle HAD et la qualité de vie mesurée parle score SF-12.Conclusion.— Malgré la prescription précoce des antiviraux et uneprise en charge antalgique par des médecins aujourd’hui sensibilisésau traitement de la douleur neuropathique, le zona peut encoreprovoquer des douleurs persistantes ayant un impact marqué sur laqualité de vie.

TO45

Les douleurs neuropathiques font le lit deslombalgies chroniquesN. Mimassia, D. Baronb, F.M. Marchanda

a CHU Morvan, Brest ; b Crrf Trestel Lannion

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bjectifs.— L’implication de la douleur neuropathique dans les lom-algies chroniques non post-chirurgicales est peu documentée. Il’agit d’’étudier la prévalence de ce type de douleurs dans lesombalgies chroniques rebelles.atériels et méthodes.— Suivi et évaluation de 59 patients nonpérés au niveau lombaire, souffrant de lombalgies chroniques.urée moyenne d’évolution des signes cliniques avant consulta-ion : 15,4 mois. Évaluation des douleurs neuropathiques : QDSA,N4. Aucune autre douleur d’origine neuropathique n’est incluseans ce travail.ésultat.— Moyenne d’âge : 50-59 ans, faible prépondérance fémi-ine (52 %). La lombalgie chronique était le motif essentiel deonsultation et le symptôme essentiel à l’examen clinique. Dou-eur neuropathique notée de facon équivalente chez les hommes51,20 %) et les femmes (48,80 %). Prévalence importante dépen-ant de la durée d’évolution et de l’âge. Les douleurs combinées :écanique et neuropathique les plus retrouvées (39 %) suivies desouleurs strictement neuropathiques (36,2 %). Les douleurs le plusouvent notées (% fréquence) : lancinante, engourdissement, brû-ure, durcissement, décharges électriques, picotements, allodyniela palpation et/ou à la pression. Les scores HAD sont d’autant pluslevés que la durée est longue.iscussion.— Quelle que soit l’origine des lombalgies : discale,adiculaire, facettaire, sacro-iliaque ou musculaire, l’élémentémiologique neuropathique doit être rapidement ciblé, diagnosti-ué et soigné. Sa persistance conduit inévitablement à l’installatione la sensibilisation (périphérique et centrale à la douleur), de’allodynie et de la douleur rebelle. Nous discutons ces lombalgieshroniques à la lumière de la distribution nerveuse à ce niveau.a physiopathologie des douleurs neuropathiques chroniques doittre pensée à partir du dysfonctionnement périphérique jusqu’à’installation des sensibilisations périphérique et centrale à la dou-eur.onclusion.— Les douleurs des lombalgies chroniques peuvent avoires étiologies diverses mais la chronicisation des douleurs est à rat-acher à l’installation des douleurs neuropathiques, de l’allodyniet de la sensibilisation à la douleur. Le traitement reste difficile.

O46xpérience clinique des patch de lidocaine dans lesouleurs chroniques après chirurgie orthopédique. Naveza, C. Delormeb, R. Deleens b, V. Legoutc, D. Moysed

CETD CHU Saint-Étienne ; b réseau Basse Normandie Bayeux ;laboratoires Grünenthal, Levallois-perret ; d statisticien Paris

bjectifs.— Les compresses de lidocaine 5 % sont indiquées commeremier traitement des douleurs neuropathiques focales (post zos-érienne). Elles sont utilisées depuis 2001 dans de nombreusestructures douleurs comme traitement de douleurs neuropathiquesocalisées d’autres étiologies (ATU individuelle puis protocoleompassionnel). Les douleurs chroniques après chirurgie orthopé-ique sont relativement fréquentes, et peuvent grever le pronosticonctionnel en empêchant la reprise des activités quotidiennes et duravail. Ce travail collige les données épidémiologiques, les étiolo-ies traitées et évalue l’efficacité et la tolérance de ces compressesans ces situations.atériel et méthodes.— Cette étude est rétrospective, observation-elle dans différentes structures douleur. Les patients présententes douleurs chroniques neuropathiques focales après chirur-ie orthopédique ou traumatologique osseuse périphérique avecxclusion du rachis. Différentes données ont été colligées dansn questionnaire: épidémiologie, évaluation (Eva, pourcentage

’amélioration), critères diagnostiques (DN4, QDSA), tolérance.’analyse statistique utilise des tests de corrélation.ésultat.— Cent quatre-vingt neuf patients ont été inclus. La majo-ité ont un âge compris entre 40—70 ans (66,8 %) et 24,3 % ont moinse 40 ans avec 61,9 % de femmes. Les patients sont le plus souvent
Page 17: Posters — travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

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dressés par des chirurgiens (81,6 %), et 54 % sont encore en acti-ité. Parmi eux, 98 patients ont été opérés en orthopédie régléet 91 en traumatologie urgente ou semi-urgente. Pour 105 patientsa chirurgie est localisée au membre inferieur le plus souvent leied et la cheville, 52 cas au niveau de la main, 22 patients aprèshirurgie du genou. Vingt deux patients présentent un tableau d’lgodystrophie, 17 une amputation, une lésion de nerf est authen-ifiée dans 27 cas dont 10 dans le cadre d’une chirurgie de canalarpien. La douleur dure en moyenne depuis plus de 6 mois à 1 an29,6 %),de 1 à 3 ans, (38,4 %) et plus de trois ans (32 %). L’allodyniest diagnostiquée chez 112/189 patients, plus de 82 % des patientsrésentent une caractéristique clinique neuropathique (allodynie,rûlure, DN4 > 4) L’amélioration de la douleur de plus de 30 % estetrouvée chez 73,7 % des patients. La réduction des prises médi-amenteuses antalgiques est significative quelque soit la classe. Laéduction est également significative pour les antiépileptiques. Laolérance est bonne, 13/189 ont présenté des effets indésirablesodérés (prurit œdème érythème). La majorité des patients ont

tilisé un seul patch (73 %).onclusion.— Cette étude bien que rétrospective est représentativees douleurs chroniques rencontrées après chirurgie orthopédiqueéglée ou en urgence (douleur périphérique localisée des mains,es pieds, du genou, amputation, algodystrophie. . .) avec desaractéristiques neuropathiques (allodynie, brûlures, DN4 > 4). Laompresse de lidocaine dans ces situations peut être intéressanten termes d’efficacité, de réduction des traitements concomitantst de tolérance.

O47tude prospective en ouvert : traitement desouleurs neuropathiques irréductibles par

idocaïne intraveineuse en centre tertiaire de prisen charge de la douleur : étude lidodol. Piano, O. Rabary, M. Lanteri-minetetd-mp Nice France

bjectifs.— La lidocaïne est un anesthésique local administré paroie intraveineuse (LidoIV) dans le traitement des douleurs neuropa-hiques (DN). Une méta-analyse (Challapalli, 2005) concluait que ceraitement pouvait être utilisé en 3e intention soulignant le manquee données sur la pertinence clinique et la faiblesse des effectifs.’objectif principal de LIDODOL 2 était d’évaluer l’efficacité de laidoIV dans les conditions usuelles. Les objectifs secondaires étaient’évaluer la sécurité d’emploi et rechercher des facteurs prédictifse réponse.atériels et méthodes.— LIDODOL était une étude prospectiveuverte, conduite au DETD de Nice (décembre 2007—juin 2009).lle portait sur les patients souffrant de DN irréductibles avecndication de LidoIV posée en RCP douleur après avis cardiolo-ique systématique. Le protocole consistait en une administratione LidoIV à 3 mg/kg sur 1h30 durant 2 jours puis à 5 mg/kg surh30 durant 3 jours en HDJ sous surveillance constante. Évalua-ion : Eva, Had, DN4 et NPSI. La lidocaïnémie était mesurée avantt après LidoIV à j1 et j3. La réponse thérapeutique était défi-ie à 30 % et 50 % selon la diminution de l’Eva entre j1 et5. L’analyse statistique a utilisé des tests non-paramétriquesPearson en quantitatif, Fischer exact en catégoriel) et uneégression logistique pour la recherche des facteurs prédictifs deéponse.ésultat.— LIDODOL a inclus 94 patients (60♀-34♂), âge moyen3,7 ans ( ± 16,3). La réponse à 30 % concernait 53/94 (56,4 %)

atients et la réponse à 50 % : 40/94 (42,5 %) patients. Une diminu-ion de toutes les composantes de la DN était enregistrée (réductionu NPSI de 42,6 à 29,0). Les facteurs prédictifs de la réponsetaient : l’origine périphérique de la DN et un score HAD dépres-ion > 10. Vingt-deux patients sur 94 (34 %) ont souffert d’effets

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

ndésirables bénins sauf pour deux patients avec arrêt de perfusionuite à des signes cliniques de toxicité.onclusion.— La LidoIV permet le soulagement d’au-moins 30 % chezlus de la moitié des patients traités pour DN irréductible en centreouleur avec une bonne sécurité d’emploi sous réserve du suivi d’unrotocole thérapeutique rigoureux.

O48adiochirurgie gammaknife Leksell dans laévralgie trigéminale idiopathique : une étude de

’anatomie neurovasculaire. Simona, N. Reynsa, G. Touzeta, F. Duboisd, M. Dellarettie,. Sarrazinb, E. Lartigauc, S. Blonda

Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique,ôpital R.-Salengro, centre de radiochirurgie Gammaknife, Lille ;service de physique médicale, centre O. Lambret, Lille ; c servicee radiothérapie, centre de radiochirurgie Gammaknife, centre. Lambret, Lille ; d hôpital R. Salengro, centre d’évaluation et deraitement de la douleur, Lille ; e service de neurochirurgie,ôpital Santa Casa Belo Horizonte

bjectifs.— Dans ce travail, nous étudions l’anatomie de laompression vasculo-nerveux chez les patients présentant uneévralgie trigéminale idiopathique traités par radiochirurgie gam-aknife Leksell.atériels et méthodes.— Cent soixante-quinze patients consécutifs

81 hommes et 94 femmes) souffrant d’une névralgie trigéminalediopathique médicalement réfractaire, et traités par radiochirur-ie gammaknife Leksell (Elekta Instruments, Stockholm, Suède)ans notre institution entre janvier 2004 et décembre 2008 ont éténclus dans cette étude rétrospective. L’acquisition des images étaitaites avec des coupes millimétriques en tomodensitométrie et enmagerie par résonance magnétique, en coupes axiales pondéréesn T1 après injection de Gadolinium et en T2 Balanced Fast-Fieldcho (Achieva, Philips Medical Systems, Best, Pays-Bas). Les patientsnt été traités en radiochirurgie gammaknife par un tir uniquevec un collimateur de 4 mm, en ciblant la partie rétrogassérienneiternale du nerf trijumeau, avec une dose moyenne maximale de5 Gy (65—90 Gy). Le suivi était effectué en consultation, en uti-isant l’échelle d’intensité de la douleur trigéminale du Barroweurological Institute. La période de suivi variait de 6 à 64 moismoyenne 21 mois). L’analyse anatomique des images a été réali-ée avec le logiciel Gammaplan (Elekta Instruments, Stockholm,uède). Les données morphométriques et le type de conflit neu-ovasculaire étaient notés rétrospectivement par un observateurndépendant, aveugle des données cliniques et du résultat du trai-ement.ésultat.— Une compression vasculo-nerveux a été observée chez0,5 % des patients. À la dernière consultation, une disparitionomplète de la douleur (BNI I à III) a été obtenue chez 61 % desatients. Une récidive douloureuse nécessitant un traitement ins-rumental était retrouvée chez 11 % des patients. Les patientsrésentant un conflit de grade III, ou avec un antécédent de trai-ement instrumental de la névralgie n’avaient pas un pronosticignificativement différent.onclusion.— La visualisation d’un conflit neurovasculaire n’étaitas corrélé avec le résultat de la radiochirurgie sur la douleur tri-éminale.

O49ouleurs neuropathiques périphériques

ésionnelles rebelles : intérêt des anesthésiquesocaux (Al) IV et relais par voie topique versusopique seul

Page 18: Posters — travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

M. Sorela, L.-C. Beatrixa, M.-L. Gibouteta, A.-M. Domeca, N. Zreka,A. Khodjaa, L. Brasseurb

a Centre hospitalier Nemours ; b centre hospitalier Paris

Objectifs.— Le but de cette étude, menée de 2005 à 2009 sur119 patients, ayant des douleurs neuropathiques périphériquesrebelles en échec thérapeutique, est de montrer l’efficacité desAL IV ou topique.Matériel et méthodes.— Nous proposons soit des AL IV avec relaispar voie topique, soit topique seul. Quatre vingt-deux ont recule protocole AL IV et topique, 37 topique seul. Parmi les 82,6 ont des lésions plexiques, 23 des lésions radiculaires et 47 deslésions tronculaires dont 13 dans le cadre du SDRC. Concernantles 37, 1 plexique, 5 radiculaires et 31 tronculaires dont 2 issus duSDRC. Diagnostic établie à partir du DN4, NPSI et relevé topogra-phique. Critères d’exclusion : âge < 18 ans, lésions neuropathiquescentrales, efficacité des anticonvulsivants, contre-indications car-diaques des AL IV, lésion ou allergie cutanée pour la forme topique.Critères d’inclusion : Eva > 60 mm, DN4 ≥ 4, NPSI ≥ 60/100, échecsdes antalgiques, des AINS, des anticonvulsivants ≥ 1 an. Évaluation :Eva, NPSI, CGI, SF-12 et reprise d’activité. Protocole : IV SE 1 mg/kgj1, 2 mg/kg j2, 4 mg/kg j3 et 5 mg/kg durée une heure et relaistopique (AL 5 %, 700 mg) sur la zone cicatricielle (tronculaire oubranche postérieure radiculaire).Résultat.— Diminution Eva, NPSI > 30 % pour 95 % dont 70 % avec plusde 50 % d’amélioration. Amélioration de 60 % du CGI. Persistance del’effet topique, recul moyen ≥ 2 ans. Pour les 37 autres aucun échecà ce jour.Conclusion.— Les AL bloqueurs des canaux sodiques et inhibiteurs dela libération des médiateurs de l’inflammation sont responsables duralentissement de la conduction nerveuse. Ils diminuent l’œdème,l’allodynie mécanique et l’inflammation neurogène. La voie IV estprédictive de l’efficacité de la forme topique. Le mécanisme évoquéest la pénétration par l’extrémité de la fibre afférente nociceptivepar rétro contrôle et voie antidromique suggérant le maintien de ladown régulation.

Enfants

TO50Application d’un système d’analyse de lavariabilité du rythme cardiaque à l’évaluation dela douleur chez l’enfantJ. Avez-couturiera, R. Logierb, M. Jeanneb, J. De Jonckheereb,L. Valléea

a Service de neuropédiatrie, hôpital Salengro, CHRU de Lille,Lille ; b Inserm Cic-it 807, CHRU de Lille, Lille

Objectifs.— Chez l’enfant les méthodes utilisées pour l’évaluationde la douleur sont subjectives (auto ou hétéro évaluation). L’analysede la variabilité du rythme cardiaque étudie les interactions entrele système nerveux autonome et les voies nociceptives. AUCmin estun paramètre objectif permettant de mesurer le tonus parasym-pathique. Il est calculé grâce à l’influence de la ventilation sur lasérie RR (obtenue par l’électrocardiogramme, ECG). Un lien entrela balance analgésie/nociception et les variations d’ AUCmin estdémontré chez l’adulte [1]. Nous avons étudié son application chezl’enfant.Matériel et méthodes.— Nous avons réalisé une étude prospectivenon interventionnelle (après avis institutionnel) chez des enfants

(2 mois—18 ans), lors de biopsies musculaires sous sédation (dou-leur procédurale). Le consentement des parents était recueilli.L’ECG était enregistré 60 minutes avant et après la stimulationnociceptive. AUC min était calculé en temps réel et traité a pos-teriori. Quatre périodes d’intérêt de 300 secondes étaient définies :

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A65

1 avant lidocaïne, T2 après lidocaïne, T3 avant incision, T4 aprèsncision. Les moyennes d’AUCmin de chaque période étaient compa-ées. Les tests de Friedman et Wilcoxon étaient utilisés (p < 0,05).ésultat.— Vingt-huit enfants étaient enregistrés, d’âge médianans (0,5—17). Le test de Friedman montre une différence signi-cative entre les valeurs d’AUC min de ces 4 périodes (p = 0,032).e test de Wilcoxon montre une différence significative entre T1 et2 (p = 0,01) et entre T3 et T4 (p = 0,008). Il n’y a pas de différencentre T1 et T3.onclusion.— Il existe bien une variation d’AUCmin après stimu-

ation nociceptive chez l’enfant. Cette méthode est applicable enédiatrie et pourrait présenter un intérêt chez l’enfant non commu-icant. Les résultats nécessitent une validation sur un plus grandombre de patients. Un nouveau paramètre indexé de 0 à 100 a étérée (Analgesia Nociception Index, ANI) qui doit être testé sur notreopulationéférence1] (Logier, 2006).

O51rise en charge (douleur et soins) de la mucite enématologie oncologie pédiatrique dans lesentres de la société francaise des cancers de’enfant (SFCE) état des lieux en 2009. Jerome Choudjaa, E. Chansonb, C. Schmittc, P. Marec Berardd

Chuv Lausanne ; b faculté de médecine Saint-Étienne ; c CHU deancy, Nancy ; d institut d’hématologie oncologie pédiatrique,yon

bjectifs.— Nous présentons ici les résultats d’une enquête réaliséeans les centres SFCE sur la prise en charge des mucites chimio etadio-induites. L’objectif est de réaliser une EPP en comparant lesésultats actuels avec une étude de même type réalisée en 1998 et’évaluer l’influence des recommandations proposées par le groupeouleur/SFCE.atériels et méthodes.— Étude réalisée par questionnaire (méde-ins et infirmières) : 34 questions (ouvertes, choix simples,ultiples) reprenant les items du questionnaire de 1998,

alidé par le groupe mucite /SFCE. Il comporte 4 partiesprésentation du participant, définition de la mucite/ traite-ents préventifs/ curatifs dont support nutritionnel et infec-

ieux/douleur).ésultat.— Participation : 19/33 centres (58 %), 40 personnes (43 %H, 37 % IDE, 12 % internes, 8 % CDC). 27,5 % intègrent la notione douleur en définissant la mucite. Quatre-vingt cinq pour centvaluent systématiquement la douleur ; 57,5 % plus d’une foisar jour (contre 30 % en 1998). L’Eva est utilisée dans 90 % desas et les visages dans 65 %. 47 % interdisent le brossage desents. Quatre-vingt dix pour cent font des bains de boucheont 80 % avec antifungiques. 82,5 % utilisent des antalgiquesalier 3 et 87,5 % utilisent la PCA (1 centre en 1998). Quatre-ingt pour cent utilisent la kétamine. Soixante cinq pour centisposent de protocoles écrits (14 % en 1998). Six centres utilisente laser.onclusion.— Les pratiques évoluent favorablement depuis 1998,n particulier concernant la prise en charge de la douleur. Toute-ois, les recommandations (BPC) et « l’Evidence Base Médecine »ont peu appliquées. La kétamine est utilisée en co-analgésiquee la morphine par la majorité malgré son inefficacité. Laécontamination locale et les antifungiques sont encore trèstilisés. La prise en charge de la mucite reste un chal-

enge en onco-hématologie. Cet état des lieux montre quees habitudes changent lentement, malgré la parution d’étudest de recommandations, La communication des RBPC et lesctions de formation doivent être améliorées au sein de laFCE.
Page 19: Posters — travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

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O52es enfants douloureux en oncologie pédiatrique,tat des lieux dans un centre du groupe francofricain d’oncologie pédiatrique : le Cameroun. Jerome Choudjaa, A. Pondyb

Chuv, unité d’hématologie oncologie pédiatrique, unité’éthique Lausanne ; b centre Mère Enfant, fondation Chantaliya, unité d’hématologie oncologie pédiatrique, Yaounde

bjectifs.— La douleur est une problématique quotidienne enncologie pédiatrique (diagnostic, traitements, examens complé-entaires, soins palliatifs). Objectif principal : établir un état des

ieux de la prise en charge des enfants douloureux. Objectifsecondaires : répondre aux attentes des soignants, mobiliser lesessources existantes.atériels et méthodes.— Étude réalisée par questionnaire (soi-nants médicoinfirmiers) et enquête « un jour donné » (douleurspontanées et induites par les gestes auprès des enfants hospitali-és). L’évaluation, la prévention (douleur provoquée) et traitementuratif de la douleur sont étudiés (médicaments, techniques cogni-ivo comportementales). En absence de comité d’éthique au Centreère Enfants le GFAOP, préoccupé par l’éthique de la recherche,adopté une formule de consentement oral (réalités locales). Les

arents des enfants, les enfants ont été mis au courant oralement de’objet de notre venue (prendre en charge la douleur). Les donnéesécoltées ont été anonymisées, l’éthique du soin a été appliquée.ésultat.— Parmi les soignants, 73 % ont remplis le question-aire. L’étude « un jour donnée » a concerné 17 enfants. Leschelles d’évaluation sont connues. Les soignants disent qu’ilstilisent: en préventif rien (37—64 % selon les gestes par insuf-sance de moyens ou ignorance de la douleur), xylocaine pouryélogramme (82 %), Emla (33 %) ; en curatif : paracétamol

72 %), tramadol (33 %), morphine (55 %). Dans l’enquête, 56 %es enfants ont une douleur spontanée; abdominale (46 %) ethlébite superficielle (pas de VVcentrale) ; légère à modérée ;/3 traitée par antalgique palier 1, 1/3 massage/réassurance,/3 rien.onclusion.— La PEC de la douleur est insuffisante mais touséquipes, familles) sont sensibilisés au problème. Les perspec-ives d’avenir sont de: systématiser les pratiques, reconnaitre’APM, développer les techniques non médicamenteuses, former leersonnel (prochaine étape = 2011). Différents intervenants se pré-ccupent de la douleur au Cameroun, un effort de communicationn pédiatrie (drépanocytose, SIDA, oncologie) doit être fait pourépondre aux attentes de tous.

O53ouleurs osseuses au diagnostic de leucémie aiguë

ymphoblastique de l’enfant. Notheaux-micheli, V. Li-thiao-te, S. Debon, C. Dubois, B. PautardHU Amiens

bjectifs.— Notre étude concerne les enfants présentant uneeucémie aiguë lymphoblastique traitée dans le service d’onco-ématologie pédiatrique du CHU d’Amiens selon le protocole deraitement FRALLE 2000 du 1er janvier 2003 au 31 mars 2010. Le pre-ier objectif de notre étude est de déterminer la prévalence desouleurs ostéo-articulaires au diagnostic de la leucémie chez touses patients inclus dans le protocole FRALLE 2000 durant la périodetudiée. Le deuxième objectif a pour but de mieux caractériser cesouleurs et d’évaluer la prise en charge thérapeutique.

atériels et méthodes.— Tous les enfants d’âge supérieur à 1 ant inférieur ou égal à 18 ans, atteints d’une leucémie aiguë lym-hoblastique traitée selon le protocole FRALLE 2000, ont été inclusans l’étude. Nous avons colligé rétrospectivement l’ensemble desonnées clinico-biologiques au moment du diagnostic.

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

ésultats.— Vingt-quatre enfants traités dans le service d’onco-ématologie pédiatrique du CHU d’Amiens et inclus dans lerotocole FRALLE 2000. Parmi les enfants, 62,5 % présentaient desouleurs ostéo-articulaires au diagnostic (osseuses, articulaires,roubles de la marche). Ces douleurs étaient présentes depuis auoins 2 semaines pour tous les enfants au moment du diagnostic etepuis plus de 4 semaines pour plus de 50 % des enfants. Tous lesnfants, excepté un seul, ont été traité d’emblée par morphine enCA. Ce traitement antalgique précède de 24 à 72 heures, la misen route du traitement spécifique de la leucémie selon le protocoleRALLE 2000.onclusion.— La présence de douleurs osseuses au diagnostic de

a leucémie aiguë lymphoblastique est fréquente, nécessitant unerise en charge immédiate et attentive tant sur le plan diagnostiqueue thérapeutique. Afin de mieux les appréhender, l’utilisation duschéma du bonhomme » dans leur évaluation parait être une alter-ative intéressante. Un traitement d’emblée par PCA morphinessocié au traitement spécifique de la maladie permet de rapide-ent les juguler.

O54’utilisation du MEOPA (melange equimoléculairexygène protoxyte d’azote) chez les nourrissons etes enfants de moins de 6 ans atteints d’unensuffisance respiratoire chronique (ICR).O. Sakiroglu, V. Roussel, D. Thevenin, C. Hermabessiere, B. Bove,. Aubierem Margency

bjectifs.— Le MEOPA est largement utilisé chez l’enfant poures actes douloureux provoqués, mais les enfants trachéotomi-és ± ventilés ne peuvent pas en bénéficier en raison des restrictionse l’AMM (âge < à 4 ans, enfants atteints d’une IRC). L’intérêt de ceravail est de montrer la possibilité d’utilisation de MEOPA cheze type de patients qui subissent, du fait de leur pathologie deombreux actes de soins douloureux: perfusions intra veineuses,onctions veineuses et artérielles, changements de canules, injec-ions intra musculaires (SYNAGIS, vaccins, . . .).atériels et méthodes.— L’utilisation du MEOPA dans notretablissement a débuté 1992, d’abord avec ATU dans l’unité d’onco-ématologie puis avec l’AMM, l’usage s’est généralisé dans lesutres unités de pédiatrie. L’élargissement de l’usage du MEOPAssocié à la modification de son AMM en 2005, nous a amené àettre en place un essai chez des patients de moins de 4 ans, tra-

héotomisés ± ventilés Les enfants présentant un emphysème sontxclus de ce travail. Treize patients trachéotomisés (T) (de 9 mois4 ans), dont 10 ventilés (V) sont actuellement inclus dans l’étude.ntre mai et octobre 2009, 16 actes invasifs ont été réalisés chezpatients sous MEOPA : 5 T/V et 1 T, la durée de l’acte allant deà 45’. Les autres techniques antalgiques associées étaient crèmeMLA, distraction, médicaments. Le MEOPA a été administré sur leentilateur (voie inspiratoire au plus prêt de la canule) en cas deentilation, ou directement sur la canule en cas de ventilation spon-anée avec de recommandations précises lors de l’acte : présenceu médecin dans l’unité, monitoring de l’enfant, remplissage d’uneche de recueil avec évaluation de la douleur. Le MEOPA a été bienupporté, aucune complication n’a été observée.ésultat.— Les premiers résultats de cette étude montrent : (1) laossibilité d’utilisation du MEOPA chez ce type de patient ; (2) desésultats hétérogènes en fonction des actes et l’âge du patient :eux tiers des enfants trachéotomisés ayant recu du MEOPA lors

’un acte douloureux ont une échelle d’hétéro évaluation (OPS)nférieurs à 3 (0 à 2) et un tiers des enfants ont eu un score supérieur3 (5 à 9).onclusion.— Le peu d’actes étudiés ne nous permet pas de tireres conclusions définitives mais les premiers résultats sont encou-
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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

rageants. L’étude se poursuit mais avec un modification de l’ échelled’hétéro-évaluation (FLACC).

TO55Amygdalectomie chez l’enfant : intérêt del’évaluation de la douleur à la maisonJ. Sumian, C. Maschi, F. Yagoubi, C. HayemHôpital Lenval, Nice

Objectifs.— Après la sortie de l’hôpital, la douleur del’amygdalectomie chez l’enfant est souvent évaluée mais defacon peu précise. Nous avons cherché à apprécier la qua-lité de notre prise en charge avec une échelle à l’usage desparents.Matériels et méthodes.— Une étude prospective observation-nelle a inclus consécutivement 1814 amygdalectomies réaliséespar quatre chirurgiens séniors de 2002 à 2009 à l’hôpital Lenval(Nice). De retour à domicile, la douleur a été évaluée pen-dant 9 jours avec l’échelle Postoperative Pain Measure for Parents(PPMP). Les données démographiques, cliniques et techniquesont été recueillies. Après une analyse descriptive, nous avonsretenu comme critère de qualité l’évaluation de la douleur àj2 et recherché les facteurs associés à une douleur significative.Les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel JMP®

(SAS).Résultat.— Le taux de réponse au questionnaire est de 84 %.La douleur à domicile décroît de j1 à j9 de 43 % à 5 % avecun plateau entre j4 et j6 (N = 1489). Cinq-cents vingt patients(35 %) ont une douleur significative à j2. La moyenne d’âge estde 70 mois ( ± 35). Les facteurs de risque retrouvés dans cettesérie sont l’hypertrophie amygdalienne (RR = 1,20 [1,04—1,39]),l’existence d’apnées (RR = 1,16 [1,01—1,33]), les modalités chi-rurgicales (p < 0,0001). Les facteurs protecteurs sont l’anesthésielocale peropératoire (RR = 0,83 [0,72—0,96]), le traitement post-opératoire par morphine pendant les premières 24 heures (RR = 0,84[0,73—0,97]) et par corticoïdes à domicile (RR = 0,77 [0,61—0,99]).L’analyse multivariée retient l’existence d’apnées (p < 0,001) et lesmodalités chirurgicales (p < 0,0001) comme facteurs influencant ladouleur à j2.Conclusion.— L’implication de l’équipe de soins, la simplicitéd’utilisation de l’échelle PPMP et son appropriation par les parentsont permis une meilleure tracabilité de la douleur à la maison etainsi une amélioration continue de notre stratégie antalgique aprèsamygdalectomie.

Psychologie

TO56Perspectives temporelles, précarité et détressepsychologique chez des patients souffrant dedouleur chroniqueL. Danya, P. Rousselb, V. Laguettea, T. Apostolidisa

a Lps, université de Provence Aix-en-Provence ; b centre de ladouleur, CHU de La Timone, Marseille

Objectifs.— La perspective temporelle (PT) constitue une dimen-sion fondamentale de la construction psychologique du temps. Ellerenvoie à une expérience subjective et peut être définie comme le

rapport que les individus et les groupes entretiennent au présent,au passé et au futur, à la fois au niveau de l’importance accordéeà chaque registre temporel et de l’attitude qui leur est rattachée.Des travaux ont montré l’intérêt de prendre en compte la PT dans lechamp de la santé, plus particulièrement pour l’étude de la détresse

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A67

sychologique des individus confrontés à des situations aversives1,2].atériels et méthodes.— Nous avons réalisé une rechercheui visait à explorer les liens entre PT et détresse psycho-ogique (anxiété, dépression) chez des patients souffrante douleur chronique. Un questionnaire évaluant la PT,e niveau de précarité, les croyances associées à la dou-eur, les caractéristiques de la douleur (durée, intensité)t les caractéristiques sociodémographiques a été éla-oré.ésultat.— Au total, 264 patients primo-consultants au centree la douleur du CHU de la Timone (Marseille) ont réponduu questionnaire : 72,3 % de femmes ; âge moyen = 49 ans ; 56,8 %ouffrent de cette douleur depuis plus de 3 ans ; intensitéoyenne = 6,93. L’utilisation d’analyses de régressions hiérar-

hiques ajustées sur les caractéristiques de la douleur, lesaractéristiques sociodémographiques, les croyances associées à laouleur permet d’observer des relations significatives entre diffé-entes composantes de la PT, le niveau de précarité et la détressesychologique.onclusion.— Ces résultats permettent de souligner l’intérêt de laT (plus particulièrement le rôle du passé négatif) comme variablesychosociale dans l’analyse des situations de détresse psychiquees patients souffrant de douleur chronique. Ces résultats invitentgalement à penser le rôle du niveau de précarité des patients, quindépendamment des caractéristiques de l’atteinte douloureuse,rédit les niveaux de détresses psychologiques.éférences1] Holman et Silver, 1998.2] Zimbardo et Boyd, 1999.

O57roupe de patients fibromyalgiques approcheelaxation et kinésithérapie active. Godot, M. Montcoudiol, A. Di Marco, N. Baste, P. Nayme,. NavezETD CHU Saint-Étienne

bjectifs.— Remobilisation active de patients fibromyalgiques par’intermédiaire d’un groupe avec utilisation d’un livret thérapeu-ique d’activités physiques.atériels et méthodes.— Dix patients fibromyalgiques depuis pluse 6 mois — participation à 8 séances. Chaque séance comportene information sur la douleur et ses répercussions (médecinomaticien, psychiatre, psychologue. . .) ; une séance de relaxa-ion (psychologue) et une séance de remobilisation active animéear un kinésithérapeute, un temps de parole. Des auto exer-ices sont a réaliser entre chaque séance a partir d’un livretlaboré pour le groupe, expliqué pendant les séances, et éva-ué par lui. Évaluation de la douleur et de ses répercussions :va, QIF, HAD, Impression globale d’amélioration. Première et der-ière séance — évaluation de l’appropriation et de l’intérêt duivretésultat.— Amélioration globale des patients en terme de dou-

eur et de coping, appropriation du livret (facilité a reproduire lesxercices expliqués pendant la séance et rappelés par le carnetatient).onclusion.—L’approche active de renforcement musculaire a per-is d’améliorer la douleur et la qualité de vie chez des patients

édentarisés par la fibromyalgie. L’intérêt d’une approche conjointee type relaxation avec écoute du soma et de ses répercussionssychologiques, et kinésithérapiques par l’introduction d’activités

rogrammées, enseignées, et évaluées grâce à l’appropriation’un livret d’activités physiques progressives. L’approche doubleomato-psychique, pluri professionnelle (médecin psychologue,inésithérapeute) a permis d’optimiser la prise en charge et’amélioration de la douleur. Remerciements a la fondation APICIL.
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O58ouleur chroniques et troubles psychotiques :tude de 300 MMPI-2

. Lorin, B. Charras, D. Kong A Siou, P. Olive, P. GinièsHU de Montpellier, France

bjectifs.— Évaluer le profil psychologique de patients souffrantse douleur chronique, à l’aide d’un test informatisé et standardisé,n prenant en compte l’origine de la douleur.atériels et méthodes.— Population : 300 patients hospitalisés enlgologie ont été inclus dans l’étude de manière prospectivee 2005 à 2008. Quatre groupes ont été définis par les clini-iens. Groupe I : céphalées (n = 89), groupe II : dorsalgies (n = 76),roupe III : fibromyalgies (n = 43) et groupe IV : autres (n = 92).’évaluation du profil de personnalité a été basée sur le MMPI-2,uto-questionnaire informatisé composé de 550 items. Il permete classer de manière dichotomique en normal ou pathologique,vec cut-off à 50 et préciser le profil de personnalité. Les échellessychotiques (paranoïa, schizophrénie, hypomanie) ont été ciblées.ésultat.— L’âge moyen est de 48 ans, avec 70 % de femmes. Quinzeour cent présentent un profil de personnalité normal, 85 % ont desroubles de la personnalité. Sur les 300 patients : 66 % exprimentu moins une échelle de la classe des psychoses voire deux. Cépha-ées : 59 % des patients, expriment au moins une échelle psychotiqueoire deux. Dorsalgies : 72 % des patients, expriment au moins unechelle psychotique voire deux. Fibromyalgies : 79 % des patients,xpriment au moins une échelle psychotique voire deux. Autresathologies douloureuses chroniques : 60 % des patients, exprimentu moins une échelle psychotique voire deux.onclusion.— Le MMPI est un test validé pour détecter les troublese la personnalité. Les traits de personnalité psychotique sont sous-stimés en algologie : ils apparaissent chez 66 % des 300 MMPI deatients douloureux chroniques hospitalisés. Leur diagnostic pour-ait permettre d’améliorer la prise en charge médicale.

O59omment aider les patients douloureux chroniquesmieux gérer leur problème de douleur ? Étudexploratoire de l’impact de l’apprentissage de’autohypnose et de la psycho-éducation. Palmaricciottia, K. Romainb, N. Malaisea, I. Salamuna,.E. Faymonvillea

CHU de Liège, université de Liège, Liège, Belgique ; b CHRitadelle Liège, Belgique

bjectifs.— L’étude évalue l’impact de l’apprentissage de’autohypnose et de la psycho-éducation sur différents paramètresnterférents dans la gestion de la douleur.atériels et méthodes.— Quarante six patients (41 femmes,hommes, durée moyenne des douleurs : 9 ans) sont inclus dans

’étude. Après un examen algologique multidisciplinaire, ils sontépartis en trois groupes : autohypnose (n = 13), psycho-éducationn = 24), contrôle (n = 9). Les Chronic Pain Acceptance QuestionnaireCPAQ), Multidimensional Health Locus of Control Scale (MHLCS),niversity of Rhode Island Change Assessment (URICA) et Copingtrategies Questionnaire (CSQ-F) sont administrés en début et fin’apprentissage (Psycho-éducation et contrôle : 12 semaines, auto-ypnose : 18).ésultat.— Les patients du groupe autohypnose présentent uncore « Total » du CPAQ significativement supérieur à celui duroupe contrôle à la fois en pré et en post-test (p < 0,05 et

< 0,05 respectivement). Par ailleurs, lors du post-test, les sujetsu groupe psycho-éducation obtiennent un score à l’URICA (variableMaintien ») significativement (p < 0,05) supérieur à celui du groupeutohypnose. De plus, l’analyse statistique met en évidence uneiminution très significative (p < 0,01) du logarithme de la variable

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

Pouvoir des autres » de la MHLCS (croyances selon lesquellesa douleur est contrôlable par le biais des autres) entre le pré-est et le post-test pour le groupe psycho-éducation. Enfin, laariable « Ignorance des sensations douloureuses » et le logarithmee la «Réinterprétation des sensations douloureuses » du CSQ-F duroupe autohypnose apparaissent très significativement augmentésp < 0,01 et p < 0,01 respectivement) en post-test par rapport au pré-est. (Le logarithme des variables est utilisé lorsque l’hypothèse deormalité n’est pas rencontrée.)onclusion.— L’étude préliminaire dégage quelques pistes intéres-antes, notamment : la psycho-éducation diminue la croyance danse pouvoir octroyé aux autres et l’apprentissage de l’autohypnosemène les patients à ignorer leurs sensations douloureuses et à leséinterpréter différemment.

O60ypnose et fibriomyalgie une étude randomisée,ontrôlée. Picarda, C. Jusseaumea, C. Dualeb, A. Mulliezc,. Aublet-cuvellierc

CETD, CHU Clermont Ferrand ; b Cic/cpc, CHUlermont-Ferrand ; c DIM/CHU Clermont-Ferrand

bjectifs.— La complexité des mécanismes en jeu et’hétérogénéité des phénotypes retrouvées chez les patientsouffrant d’une fibromyalgie (FM) justifient une prise en chargelurimodale intégrant les approches psychocorporelles. L’hypnoseargement étudiée en douleur chronique, n’a fait l’objet que deétudes randomisées contrôlées (ERC) dans la FM. Le but de cettetude est d’évaluer l’impact de l’hypnose sur les symptômes de laM, la qualité de vie et les stratégies de coping.atériels et méthodes.— Ce protocole a été accepte par le CCPPu CHU et les patients ont donne leur consentement éclaire. ERCncluant 59 patientes, groupe hypnose (n = 30), groupe témoins,liste d’attente » (n = 29) ; Chaque patiente bénéficie de 5 séances’hypnose non standardisée à des intervalles de temps identiquesvec le même thérapeute Évaluation : FIQ, MOS-Sleep, MIF, CSQ,GIC à j0, j+3mois, j+6 mois.ésultat.— Comparé au groupe témoins, les patients du groupeypnose montrent une amélioration significative du PGIC à M3 et6,ainsi que du MOS et de l’échelle dramatisation du CSQ à M6.onclusion.— Ce travail est la 1er étude comparant l’hypnose, dans

a FM, à un contrôle « inactif ». L’hypnose provoque un changement,elui-ci concerne d’autres items que ceux habituellement évaluesans la douleur chronique. Ce travail a bénéficié du soutien de laondation de France.

O61ntérêt de la psycho-éducation sur la perception,’acceptation et le lieu de contrôle percu de laouleur dans une population de patientsbromyalgiques. Romaina, I. Salamunb, A.-M. Etiennec, M.-E. Faymonvilleb

Centre hospitalier régional de la citadelle, Liège ; b centreospitalier universitaire, université de Liège, Liège ; c universitée Liège, Liège

bjectifs.— Montrer l’effet des groupes de psycho-éducation (PE)ur le contrôle percu, l’acceptation, les stades de changement derochaska et DiClemente et les stratégies de coping de patients

bromyalgiques référés au service d’algologie du CHU de Liège.atériels et méthodes.— Trente-trois patients diagnostiqués fibro-yalgiques par un examen algologique multidisciplinaire sont

ssignés à un groupe de PE (n = 24) ou à un groupe « liste d’attente »n = 9). Les groupes de PE sont menés par un intervenant 1 (n = 10)

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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

et un intervenant 2 (n = 14). L’intervenant 2 fournit aux patientsdes fiches récapitulatives des séances de PE. Les tests utiliséssont le Chronic Pain Acceptance Questionnaire, la MultidimensionalHealth Locus of Control Scale, l’University of Rhode Island ChangeAssessment, le Coping Strategies Questionnaire. Ils sont soumis à lapremière et à la dernière séance de PE. Des Anova en mesures répé-tées sont effectuées avec le logiciel Statistica© 8.0 pour comparerles différences entre le groupe expérimental et le groupe témoin.Résultat.— Les groupes de PE semblent diminuer les croyancesdes sujets selon lesquelles la santé est contrôlable grâce à despersonnages tout puissants contrairement au groupe contrôle (F1,31 = 12,39 ; p = 0,0014). En tenant compte du groupe témoin,le groupe de PE de l’intervenant 2 semble mieux permettrel’expérience douloureuse (F2, 30 = 4,11 ; p = 0,0264) et diminuerla croyance selon laquelle la santé dépend de facteurs externescomme la chance (F2, 30 = 3,41 ; p = 0,0464) et le pouvoir des autres(F2, 30 = 6,47 ; p = 0,0046).Conclusion.— Malgré l’absence d’effets significatifs de la PE pourla plupart des variables étudiées, cette intervention amène-rait les patients à accorder moins de pouvoir aux autres en cequi concerne l’évolution des douleurs. Fournir un support écritreprenant les thèmes des séances serait un atout pour amélio-rer la tolérance à la douleur, ainsi que les capacités à y faireface.

TO62Anxiété et dépression chez les enfants etadolescents céphalalgiques : prévalence, influencedu type de céphalée et de l’âgeC. Rousseau-salvadora, R. Amourouxa, S. Rusinekb, B. Tourniairea,D. Annequina

a Unité douleur, hôpital Trousseau, Paris ; b U.f.r. de psychologie,université de Lille Villeneuve d’Ascq

Objectifs.— Si dans la littérature l’association entre anxiété,dépression et céphalées est clairement établie chez l’adulte, ilexiste encore un manque de données quant aux liens de comorbiditéentre ces troubles pour les patients les plus jeunes. Pour répondreà ce manque nous avons évalué de facon prospective la prévalencedes taux de symptomatologie anxieuse et dépressive considéréscomme « pathologiques » (95e percentil) parmi 368 enfants céphal-algiques âgés de 8 à 17 ans, consultant dans un centre spécialisé dela migraine de l’enfant à Paris (France).Matériels et méthodes.— Un entretien structuré à partir des critèresde l’International Classification of Headache Disorders (ICDH-II,2004) a permis de d’identifier 88 sujets avec migraine (M), 32 aveccéphalées de tension (TTH) et 248 avec un diagnostic associé(M+TTH). L’évaluation de l’anxiété et de la dépression reposait surla R-CMAS et la MDI-C. Ces échelles dimensionnelles sont validéeset standardisées sur la population francaise.Résultat.— Les résultats indiquent que la prévalence des scores ditspathologiques d’anxiété est significativement plus importante chezles enfants céphalalgiques qu’en population générale (13,04 % vs5 %). L’analyse selon les sous-diagnostics montre que cette pré-valence est de 3,41 % pour le groupe migraine, 9,38 % pour lesTTH et de 16,94 % pour les M+TTH. Seul ce dernier résultat estsignificatif. En revanche, pour la dépression aucune différencesignificative n’est retrouvée entre les céphalalgiques et la popu-lation générale (7,07 % vs 5 %). Une analyse multivariée du scoremoyen aux échelles d’anxiété et de dépression montre que l’âgeavancé ( > 12ans) lors de la première consultation pour céphaléesest prédictif d’une plus grande comorbidité avec l’anxiété et la

dépression.Conclusion.— Il paraît donc important qu’un dépistage et une priseen charge systématique de l’anxiété soient proposés à tout enfantconsultant pour céphalées, particulièrement aux adolescents et auxsujets présentant un diagnostic associé.

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A69

O63es stratégies de faire face à la douleur d’enfantstteints de déficience intellectuelle : enquêteuprès des parents. Zabaliaa, L.M. Breaub, C.C. Burkittc, C. Grasmenila

Laboratoire Palm, université de Caen, Caen ; b School of Nursingnd Departments of Pediatrics and Psychology, Dalhousie,niversity and Centre for Pediatric Pain Research, Iwk Healthentre Halifax ; c Educational Psychology, University of Minnesotainneapolis

bjectifs.— Il existe peu d’études sur les stratégies de faire facela douleur des enfants atteints de déficience intellectuelle (DI).

es travaux récents ont montré que les enfants atteints de défi-ience intellectuelle légère et moyenne disposent de capacités àxprimer la douleur à l’aide d’un vocabulaire adapté [1] et qu’ilsont en mesure d’évoquer spontanément des stratégies de faireace [2]. Considérées comme passives dans la population typique,es réponses à la douleur consistent à rechercher un soutien social.lles semblent donc adaptées au déficit d’autonomie de cette popu-ation. L’étude cherche à mettre en évidence l’identification de cestratégies par l’entourage de l’enfant puisque cela en constitue uneondition de mise en œuvre.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une enquête transversale paruestionnaires. Ils ont été remis aux parents par le responsablee l’institution d’accueil de l’enfant. La population est constituéee 25 parents d’enfants atteints de DI (âge chronologique moyen :2 ans 9 mois, SD : 5 ans ; âge mental moyen : 6 ans, SD : 3 ans)ccueillis dans les instituts médico-éducatifs de la région Basse-ormandie.ésultat.— Les résultats portent sur 25 % de répondants. Le résultatrincipal indique que les parents n’évoquent pas spontanément detratégie de faire face à la douleur particulière chez leur enfant. Enevanche, ils mettent en évidence le fait que les stratégies mobili-ant des capacités cognitives ne sont pas accessibles.onclusion.— Contrairement aux données issues d’une enquêteéalisée au Canada, les parents de cette étude semblent ne pasdentifier de stratégie de faire face à la douleur utilisée par leurnfant. Si le mode de réponse privilégié de l’enfant n’est paseconnu, cela peut avoir des conséquences sur la qualité du soutienpporté par l’adulte.éférences1] Zabalia, Jacquet et Breau, 2005.2] Zabalia et Duchaux 2007.

echerche préclinique

O64ypersensibilité latente à la douleur après lésionhez le rat : mécanismes moléculaires etrévention par un régime alimentaire pauvre enolyamines. Laboureyrasa, A. Mauborgneb, R. Havouisc, M. Pohlb,.-P. Moulinouxc, G. Simonneta

Université Bordeaux-2, Cnrs Umr 5227 Bordeaux ; b Cricm Insermmrs 975 Paris ; c université Rennes 1, Ea 3891 Rennes

bjectifs.— L’objectif a été de développer un modèle’hypersensibilité latente à la douleur induit par un épisode

ouloureux antérieur, d’en étudier les mécanismes et d’enroposer un traitement.atériel et méthodes.— Les rats (Sprague Dawley, mâles 300—400 g)

ubissent une première lésion inflammatoire (j0) au niveau dea patte arrière gauche (200 �l de carragénine à 1 %, intraplan-

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aire) sous fentanyl 4x100 �g/kg s.c., toutes les 15 minutes). Uneeconde inflammation (j13) est réalisée dans la patte arrière droitecontra-latérale). Certains animaux recoivent un antagoniste NMDABN2572, 0,3 mg/kg, s.c.) 30 minutes avant cette seconde inflamma-ion. Après chaque inflammation, le seuil nociceptif est mesuré pare test de Randall et Selitto (stimulation mécanique) quotidienne-ent (2—3 semaines) et comparé à un groupe contrôle n’ayant pas

u de premier épisode inflammatoire. Les rats sont nourris par unégime alimentaire normal ou pauvre en polyamines ( < 10 �g/kg),e dernier commencant 7 jours avant le début de l’expérimentation.j13, les transcrits de 10 gènes (EAAT1, EAAT2, EAAT3, NR1 et NR2b

e récepteurs NMDA, nNOS, iNOS, NPFF, Dyn, PKCgamma) ont étévalués au niveau de la corne dorsale de la moelle par RT-PCRemi-quantitive (TaqMan PCR probes) dans tous les groupes de rats.Autorisation d’expérimentation no 3307002).ésultat.— L’existence d’un épisode douloureux antérieur (inflam-ation) induit une augmentation (×2) du transcrit du gène

odant pour iNOS au niveau spinal (j13) qui est associée à uneyperalgésie exagérée (×4) en réponse à la seconde inflamma-ion. L’administration d’un antagoniste NMDA prévient totalement’hyperalgésie exagérée. Les animaux nourris par un régime alimen-aire pauvre en polyamines ne présentent ni hypersensibilité à laouleur, ni augmentation du transcrit du gène codant pour iNOS.onclusion.— Un épisode douloureux antérieur, même « guéri »,

nduit une hypersensibilité latente à la douleur NMDA/iNOS-épendant qui peut être totalement prévenu par une alimentationauvre en polyamines.

O65natomie microchirurgicale du ganglion de Gassert de sa citerne trigéminale. Peltier, E. Havet, C. Page, P. Foulon, D. Le Garsaboratoire d’anatomie et d’organogénèse, Amiens

bjectifs.— Le ganglion trigéminal, ancien ganglion de Gasser, esta soufflure de la grosse racine sensitive de la 5e paire crânienne.l apparait réniforme, aplati de haut en bas, et se place dans uneoge nommée cavum trigemini, ancien cavum de Meckel, dédou-lement de la pachyméninge. Il laisse d’ailleurs son empreinte sura face antérosupérieure de la pyramide pétreuse (incisura trige-ini). Il adhère par ses extrémités aux différentes parois de la loge.

es branches de division périphérique V1, V2 et V3 quittent la fosseérébrale moyenne et la région latérocaverneuse par des orifices.ésultat.— C’est le nerf mandibulaire qui nous intéressera essen-iellement en pathologie de la douleur, notamment dans le cadrees thermocoagulations du ganglion de Gasser. Le nerf mandibu-aire à son extrémité ventrale baigne dans la citerne trigéminaleui appartient aux espaces cisternaux sous-arachnoïdiens. Cetteiterne est ponctionnée parfois par l’aiguille de la thermocoagu-ations et est témoin d’un bon positionnement de cette dernière.onclusion.— Ces dissections mésocopiques ont pur but de rappeler

es rapports anatomiques de ces structures nerveuses et méningéesue le clinicien côtoie chaque jour.

humatologie

O66ffet de la musicothérapie sur la douleur chronique

e patients fibromyalgiques en milieu thermal. Guétina, B. Graber-duvernayb, T. Thomasc, J.-P. Curtayc,. Garinc, M.-C. Picotd, C. Pommiéb, J. Touchona

Service de neurologie, centre mémoire de resources et deecherches, Inserm U888, CHRU de Montpellier, Montpellier ;

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

association de Musicothérapie Amarc, Paris ; c Thermes’allevard, Allevard-les-bains ; d département d’informationédicale (DIM),CHRU de Montpellier, Montpellier

bjectifs.— Le recours à la musicothérapie est utilisé dans la prisen charge de la douleur chronique [1]. Aucune étude francaise éva-ue cette technique dans la prise en charge de la fibromyalgie.’utilisation du terminal « Music Care© » [2] permet une applica-ion standardisée de la musicothérapie par le personnel soignant.’objectif est d’évaluer l’utilité de la musicothérapie sur la douleurt l’anxiété de patients fibromyalgiques en milieu thermal.atériels et méthodes.— Étude prospective chez 30 patients en cure

hermale suivis sur une période de 3 semaines. Durant la 2e semaine,ls ont bénéficié une fois par jour pendant 5 jours consécutifs d’uneéance individuelle de musicothérapie (méthode validée du mon-age en U). Avant et après chaque séance les patients ont quantifiéeur niveau de douleur et d’anxiété sur deux échelles visuelles ana-ogiques.ésultat.— La musicothérapie permet une amélioration significa-ive de la douleur et de l’anxiété dès la première séance. L’effetcourt terme est confirmé par l’évolution immédiate des scores

près les séances de musicothérapie (p < 0,001). Les commentaireserbaux recueillis en fin de séance mettent en évidence un effetsychologique favorisant la relation de soutien entre soignant etoigné.onclusion.— Ces résultats, dans la limite d’une étude ouverte,onfirme l’intérêt de la musicothérapie appliquée à des patientsbromyalgiques. La musicothérapie semble améliorer la prise enharge globale et les patients ont exprimé une grande satisfaction,éclarant avoir obtenu des améliorations significatives des compo-antes algiques et anxieuses.éférences1] Cepeda MS. Cochrane Database Syst Rev. 2006.2] www.music care.com.

O67atisfaction des patients présentant une lombalgieiguë traitée en médecine générale de ville. Unetude prospective nationale sur 739 patientssoleo »

. Perrota, F.A. Allaertb, C. Cholvyc, Y. Bessahc, F. Masc, F. Laroched

Service de médecine interne, Hôtel-Dieu, Paris ; b Cenbiotech,ijon ; c Thérabel Lucien Pharma, Paris ; d centre de la douleur,ôpital Saint-Antoine, Paris

bjectifs.— Évaluer la satisfaction au traitement des patients souf-rant de lombalgie aiguë et identifier ses déterminants.atériels et méthodes.— Chaque médecin incluait les 5 premiersatients souffrant d’une lombalgie aigüe depuis au moins 8 jours.ls décrivaient leurs caractéristiques cliniques et psychosociales eteur remettaient un auto-questionnaire à retourner directement auentre d’investigation 14 jours après. Cet auto-questionnaire décri-ait leur douleur et leur satisfaction thérapeutique (TSQM).ésultat.— Sept cent trente-neuf patients, âgés de 50 ans, du sexeasculin pour 60 %, ont été inclus par 191 médecins après un pre-ier épisode de lombalgie aiguë (38 %) ou une récidive (62 %).

’intensité douloureuse initiale était de 73 ± 14 mm sur une Evae 0 à 100. Selon l’échelle HAD, 10 % des patients étaient anxieuxt 38 % déprimés. Des antalgiques de palier 1 étaient prescrits à1,4 % des patients, de palier 2 à 89 %, des AINS à dose antalgique19,7 % pour 12 jours en moyenne et 42 % bénéficiaient d’un arrêt

e travail de 7 jours en moyenne. Après 14 jours, la réduction de

a douleur était de 31 ± 23 mm (p < 0,001), la satisfaction globaleesurée par le TSQM de 63 ± 20, avec un score TSQM d’efficacitée 71 ± 15, de tolérance de 69 ± 25, et d’adéquation aux besoins de2 ± 17. Les analyses statistiques montraient que les patient éprou-
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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

vant une plus grande satisfaction (TSQM global > 70) étaient deshommes, ayant un faible BMI, des douleurs initiales de faible inten-sité, comportant une composante neuropathique, avec peu d’effetsindésirables, un niveau d’attente élevé, peu déprimés, peu expo-sés à des contraintes physiques dans leur travail, bien observantset ayant peu tendance à la dépression.Conclusion.— La majorité des patients lombalgiques aigus sont glo-balement satisfaits de leur traitement mais cette satisfaction estinfluencée non seulement par les caractéristiques de leur douleurmais aussi par les contextes psychique et professionnel.

TO68L’observance des patients lombalgiques : influencedes facteurs démographiques, cliniques etsocioprofessionnels. Étude prospective « soleo »chez 739 patientsF. Larochea, F.-A. Allaertb, Y. Bessahc, C. Cholvyc, F. Masc, S. Perrotd

a Centre de la douleur, hôpital Saint-Antoine, Paris ; b Cenbiotech,Dijon ; cThérabel Lucien Pharma, Paris ; d service de médecineinterne, Hôtel-Dieu, Paris

Objectifs.— Décrire l’observance des traitement par les patientssouffrants de lombalgie aiguë et identifier les caractéristiques cli-niques et psychosociales susceptible de l’influencer.Matériels et méthodes.— Chaque médecin incluait les 5 premierspatients souffrant d’une lombalgie aiguë depuis au moins 8 jours.Ils décrivaient leurs caractéristiques cliniques et psychosociales etleur remettaient un auto-questionnaire à retourner directement aucentre d’investigation 14 jours après. Cet auto-questionnaire décri-vait leur douleur et leur compliance au traitement par le score deMoriski.Résultat.— Sept cent trente-neuf patients, âgés de 50 ans, du sexemasculin pour 60 %, ont été inclus par 191 médecins généralistesaprès un premier épisode de lombalgie aiguë (38 %) ou une réci-dive (62 %). Selon les patients cette lombalgie est apparue au coursd’activités sportives (16 %), de jardinage (17 %), professionnelles(23 %), domestiques (25 %) ou spontanément (21 %). Des antalgiquesde palier 1 étaient prescrits à 21,4 % des patients, de palier 2 à 89 %,des AINS à dose antalgique à 19,7 % pour 12 jours en moyenne. 42 %bénéficiaient d’un arrêt de travail de 7 jours en moyenne. Selonl’échelle HAD, 10 % des patients étaient anxieux et 38 % dépri-més. Après 14 jours, la réduction de la douleur était de 31 ± 23 mm(p < 0,001). Cinquante-sept pour cent avaient un score de Moriski à4 (patients bien observant), 15 % un score de 3 (risque d’observanceimparfaite), 13 % un score de 2 (probablement mauvais observant),16 % un score 1 (certainement mauvais observant). Les analysesstatistiques montraient que l’observance des patients était posi-tivement influencée par le niveau de douleur initial (p < 0,0001),l’existence d’une sensation de décharge électrique (p < 0,05) etle haut niveau d’attente des patients à l’égard du traitement(p < 0,001).Conclusion.— Les patients souffrants de lombalgie aiguë observentglobalement bien leur traitement. Cette observance est essentiel-lement déterminée par l’intensité initiale de leur douleur et leursattentes vis à vis du traitement pharmacologique.

TO69Développement d’un outil de dépistage de lafibromyalgie : le First, Fibromyalgia RapidScreening Tool

S. Perrota, J. Fermanianb, D. Bouhassirac

a Service de médecine interne, Hôtel-Dieu, Paris ; b départementde biostatistiques, hôpital Necker, Paris ; c unité Inserm987 Boulogne

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bjectifs.— Développer et valider un auto-questionnaire, le testapide de dépistage de la Fibromyalgia (FiRST- Fibromyalgia Rapidcreening Tool), pour la détection du syndrome de fibromyalgia chezes patients présentant une douleur chronique.atériels et méthodes.— Le cercle d’étude de la douleur en rhuma-

ologie (CEDR) a développé un auto-questionnaire, appelé FiRST enifférentes étapes : (1) après une revue de littérature et un consen-us d’expert, un premier questionnaire a été élaboré, reprenantes caractéristiques cliniques des patients atteints de fibromyalgie ;2) un premier outil a été testé dans une étude multicentrique,ans 3 unités de douleur et 3 services de rhumatologie, pour com-arer ses propriétés chez les patients atteints de fibromyalgieN = 92, 86 femmes) aux patients atteints de pathologies rhumato-ogiques chroniques douloureuses diffuses: polyarthrite rhumatoïdeN = 32), arthrose diffuse (N = 13), et spondylarthropathie périphé-ique (N = 25) ; (3) l’identification des propriétés psychométriquesu questionnaire a été développée.ésultat.— Les analyses univariées et multivariées ont permis deetenir six items notés Oui/Non dans la version définitive du ques-ionnaire. Le score de 5 (correspondant au nombre d’items positifs)ermet d’identifier les patients dans 87,9 % des cas, avec une sen-ibilité de 90,5 % et une spécificité de 85,7 %.onclusion.— FiRST est un auto-questionnaire, simple et facile à uti-

iser, avec de bonnes propriétés psychométriques pour la détectione la fibromyalgie en pratique quotidienne, comme en recherchelinique.

O70es opioïdes forts dans les douleursstéo-articulaires chroniques non cancéreuses :les recommandations de limoges 2010 »

. Vergne-sallea, R.-M. Javierb, M. Martyc, A. Bera-louvilled,

. Larochec, S. Perrotc

CHU Limoges ; b CHU Strasbourg ; c CHU Paris ; d CHU Lille

bjectifs.— Compte tenu de l’évolution des pratiques, des nouvellesolécules disponibles et des données scientifiques, le CEDR a sou-

aité effectuer une actualisation des recommandations de Limogesubliées en 1999 dont l’objectif était de fournir des règles de bonsage des opioïdes forts dans les douleurs ostéo-articulaires chro-iques.atériels et méthodes.— La méthodologie utilisée était celle de

’élaboration de recommandations professionnelles par consensusormalisé. Dans une phase préliminaire, le groupe de travail (GT),omposé de 6 membres, a défini les champs d’investigation. Lehème retenu était l’efficacité et la tolérance des opioïdes fortsans les douleurs ostéo-articulaires chronique (arthrose, lombalgie,ombosciatique, cervicalgie, rhumatismes inflammatoires, fibromy-lgie, syndrome douloureux régionaux complexe). Ont été exclus :es douleurs cancéreuses, les douleurs neuropathiques pures etelles de l’enfant. Une revue de la littérature a été réalisée de999 à 2009 sur les bases de données Medline, Embase et Cochraneibrary. Le GT a sélectionné les articles selon leur pertinence et enfait une analyse critique. Les essais randomisés contrôlés ont été

otés selon le score de Jadad avec calcul de l’effet taille si possible.e GT a élaboré un argumentaire puis une liste de recommandationselon une méthode Delphi (2 tours). La version I des recommanda-ions a été adressée à un groupe de lecture et la version finale até élaborée en fonction des cotations et commentaires du groupee lecture.ésultat.— La recherche a permis d’isoler 958 références bibliogra-hiques parmi lesquelles le GT a sélectionné 134 articles. Pour les

onnées d’efficacité, seules les études randomisées et contrôlées,u nombre de 18, ont été analysées.onclusion.— Au total, 30 recommandations ont été élaboréesoncernant les indications des opioïdes forts, la mise en route et
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’arrêt du traitement, les adaptations thérapeutiques en fonction duerrain, les associations médicamenteuses, les effets indésirables laépendance et le mésusage.

utres

O71ôle de la trophicité musculaire lombaire dans les

ombalgies. À propos d’une série de 35 cas’arthroplastie. Aghaopital general Dijon

bjectifs.— Le but de l’étude est d’étudier le rôle de la trophicitéusculaire lombaire dans les résultats sur les lombalgies de malades

pérés d’une prothèse discale lombaire.atériels et méthodes.— Trente-cinq patients porteurs d’une dis-opathie dégénérative douloureuse lombaire confirmée par unilan radiologique, opérés d’une prothèse discales lombaire, ontté inclus avec recueil prospectif des résultats. Les critères’évaluation : Eva, Score d’Oswestry et SF-36 ont été mesurés enré et postopératoire. La trophicité musculaire paravertébrale a étévaluée sur l’IRM préopératoire en coupes axiales par une méthodeemi quantitative définissant 3 groupes. Les résultats cliniques etonctionnels après chirurgie ont été comparés en fonction de larophicité musculaire.ésultat.— Le suivi moyen est de 23,4 mois. Le score d’Oswestryoyen postopératoire est significativement meilleur (p = 0,03) deême que l’Eva lombaire (p = 0,04) dans le groupe 1 avec une tro-hicité normale.onclusion.— Une bonne trophicité lombaire semble être un facteure bon résultat de l’arthroplastie lombaire. La rééducation fonc-ionnelle lombaire dans le but de restaurer la musculature en prét postopératoire contribue a diminuer les lombalgies séquellaires.ette étude est à compléter sur des patients ayant subi d’autresechniques chirurgicales.

O72olérance des effets secondaires du traitementédicamenteux antalgique et relationédecin-malade

. Bois, J. Bagur, C. Creac’h, M. NavezHU Nord Saint-Étienne

bjectifs.— Montrer une modification du comportement du patientouloureux chronique face à la présence d’effets indésirables desédicaments. Étudier l’attitude du médecin face à ces effets.atériels et méthodes.— Un questionnaire a été réalisé dans leadre de ce travail qui comporte 14 questions plus les informa-ions concernant le patient interrogé (âge, sexe, date du débute la prise en charge, traitement suivi). Il a été rempli de faconnonyme dans la salle d’attente du centre de la douleur du CHUe Saint Étienne et rendu au secrétariat du service à l’insu duédecin. Seuls les patients majeurs venant pour une consultatione suivi ont été inclus. La première partie du questionnaire ren-eigne sur l’observance et l’attente du patient face à son traitementédicamenteux pour la douleur chronique. La deuxième partie ren-

eigne sur la présence d’effets indésirables associés et l’attitude duédecin. Enfin, la dernière partie recense les recours possibles desatients aux thérapeutiques non médicamenteuses et la place deelles-ci dans la prise en charge du douloureux chronique.

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

ésultat.— L’observance du traitement chez ces patients n’est pasodifiée par la présence des effets indésirables associés aux traite-ents médicamenteux. Les patients ont en majorité connaissancees risques éventuels d’effets indésirables et ont leur propre esti-ation de la balance bénéfice/risque, en accordant toutefois une

onfiance majeure à leur médecin (peu d’entre eux font part deeur mécontentement quant à la qualité d’écoute dédiée aux effetsndésirables). Les patients craignant l’apparition d’effets indési-ables semblent plus enclins à en développer. Enfin, les patientsccordent une place importante aux alternatives non pharmaco-ogiques, sans pour autant penser qu’elles puissent complètementemplacer les médicaments.onclusion.— Il existerait une plus grande susceptibilité’apparition d’effets secondaires chez les patients convain-us de mal tolérer les médicaments. Le médecin se doit de prendren compte ce point pour une meilleure alliance thérapeutique.

O73erception de la douleur chez les jeunes etifférence entre les hommes et les femmes. Chalaye, N. Ruo, D. Capelani, C. Dubray, G. Pickeringic CHU Clermont-Ferrand

bjectifs.— La littérature rapporte que les femmes sont plusensibles à la douleur et qu’elles présentent plus de douleurs chro-iques que les hommes. Cette étude vise à comparer entre les deuxexes comment la mémorisation de la première douleur vécue influeur la perception de la douleur.atériels et méthodes.— Quatre cent quatre vingt-dix étudiants

21 ± 1,5 ans), 245 hommes (H) et 245 femmes (F) ont répondu àn questionnaire incluant les items suivants : la plus importanteouleur physique vécue avec cotation de 0 à 10 au moment où elle’est produite et cotation aujourd’hui ; l’évaluation de sa sensibi-ité à la douleur par rapport à d’autres étudiants du même âge ; lalus grande douleur imaginable. Les comparaisons sont faites partudent t-test avec une significativité à p < 0,05.ésultat.— La plus grande expérience douloureuse est d’origineraumatique chez 52 % des sujets (à 15 ± 4,9 ans). 2,4 % n’ont pasxpérimenté de douleur ; 15,3 % ne peuvent imaginer de grandeouleur (H : 10 % ; F : 20 %). En 6,2 ± 4,7 ans, la cotation de la dou-eur diminue de 7,4 ± 1,6 à 5,7 ± 2,4, p < 0,0001. La différence deotation 2,0 ± 2,6 (H) et 1,3 ± 1,7 (F) est significative p < 0,0001.oixante et un pour cent des sujets s’estiment de sensibilité compa-able à d’autres ; 38,8 % (H) et 19,6 % (F) plus résistants ; 6,9 % (H)t 12,7 % (F) plus sensibles.onclusion.— L’empreinte de la première douleur vécue s’atténueoins chez les femmes que chez les hommes. Elles se percoiventlus sensibles et imaginent plus difficilement une douleur insup-ortable. Plusieurs pistes sont envisagées: le rôle des hormonesexuelles, la chronicisation de l’expérience douloureuse liée auycle menstruel et un modelage par des facteurs culturels etomportementaux.

O74révalence de la douleur chronique chez lesatients dialysés : étude descriptiveonocentrique

.-P. Ciebieraa, B. Barbarellia, N. Rocchia, M. Chanasa, M. Galinskib

Arnaud Tzanck Saint-Laurent-du-Var, France ; b Trousseau, Paris,rance

bjectifs.— Les patients dialysés sont par définition soumis à deréquentes « agressions » liées. Il est apparu aux soignants que cesatients se plaignaient de douleurs fréquentes voire permanenteans leur vie quotidienne. L’objectif de ce travail a été de mesurer

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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

la prévalence et la nature de ces douleurs.Matériels et méthodes.— Étude transversale concernant une popu-lation de patients suivis en dialyse dans un centre. Tous les patientsont été interrogés successivement lors de leur séance de dialyse.La douleur chronique a été définie par une douleur évoluant depuisplus de 3 mois. Le diagnostic de douleur neuropathique reposait surle questionnaire DN4.Résultat.— Cent quatre vingt dix-sept patients ont été inclus dont37 en autodialyse (AD) et 160 en dialyse « standard » (ID). Il y avait58 % d’hommes, 21 % des patients étaient artéritiques et 24 % diabé-tiques. L’âge moyen des patients ID était de 70 ans ( ± 15) et étaientdialysés depuis 5 ( ± 6) ans versus 61 (14) (p = 0,0006) et 9 (9) pour AD(p = 0,002). Soixante seize pour cent [71—82] des patients (N = 150),se plaignaient de douleurs. Parmi ceux-ci, 73 % [66—80] (N = 105)avaient des douleurs chroniques et 34 %[26—42] (N = 50), une dou-leur de type neuropathique. Il n’y avait pas de différence entre ADet ID concernant ces deux derniers critères. Le goût de vivre étaitbeaucoup à complètement altéré chez 24 % de ces patients. L’EVSmaximale moyenne de cette douleur était de 2,8 (DS = 0,8). Soixantedix-sept pour cent des patients avaient mal dans au moins 2 zonesdifférentes. Quatre vingt pour cent des patients prenaient au moinsun antalgique, systématique dans 42 % des cas et les soulageait dans74 % des cas.Conclusion.— Au total la prévalence de la douleur chronique chezles patients dialysés de notre centre est très élevée et doit impé-rativement être prise en compte dans leur prise en charge.

TO75Sophrologie et douleur chronique : que penserd’une initiation structurée en 5 séances ?M.-C. Urrutia, M. Petoteguy, L. David, G. Begue, J. Bonnemaison,P. Delpy, F. Honore, F.-X. RochCentre hospitalier de la Côte Basque, Bayonne

Objectifs.— L’utilisation de la Sophrologie Caycédienne estancienne sur notre consultation douleur chronique pluridiscipli-naire. Cette technique permet au patient de retrouver du plaisirdans un corps vécu comme douloureux et d’être actif sur sa vie enétant capable de définir un projet s’il « se l’autorise » Les prises encharge n’étant jusqu’à présent ni limitées, ni appréciées de faconglobale, nous avons, depuis 18 mois, établi un protocole et souhaitéévaluer notre pratique.Matériels et méthodes.— Une initiation, potentiellement personna-lisée, est dispensée après indication médicale (anxiété, acceptationde la maladie, mémorisation de la douleur, modification de la sen-sation douloureuse par une autre sensation agréable), sur cinqséances individuelles à thèmes. Une évaluation tracée est réali-sée par l’infirmière pendant et à la fin du protocole. Le patient estincité à réitérer à domicile la technique dès les premières séances(au besoin à l’aide du support audio fourni) et entre chaque séancequotidiennement, le but recherché étant son autonomisation. Unquestionnaire, axé sur le ressenti du patient, l’impact sur le quo-tidien, la poursuite de la pratique, a été adressé à distance aux43 patients pour lesquels la méthode a été proposée sur l’année2009.Résultat.— Un patient sur deux a répondu. Soixante huit pour centdes patients déclarent un bénéfice au décours de l’initiation, prin-cipalement de détente puis de diminution d’anxiété, de prise dedistance par rapport à la douleur; l’amélioration de la qualité dusommeil n’arrivant qu’en 8e position. Les séances sont poursuiviespar plus de 40 % des sondés, dont 1/3 pratique seul à domicile avecle support audio de facon irrégulière.

Conclusion.— Il nous paraît nécessaire de prolonger cette étude.Cependant, les résultats initiaux laissent à penser que l’abordsophrologique du patient douloureux chronique lorsqu’il est indi-qué, est appréhendé positivement par le patient même si la priseen charge est brève et codifiée.

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O76ntérêt de l’ostéopathie dans la prise en charge dea douleur des patients hospitalisés dans un servicee médecine polyvalente : résultats préliminaires.-B. Fargeas, B. Vigneras, N. Signol, M. Barat, J. Chevreau, P. Dary,. Laroumagneentre hospitalier Saint-Yrieix, La Perche

bjectifs.— La prise en charge de la douleur dans les servicese médecine polyvalente est une problématique quotidienne. Ellest source d’altération de la qualité de vie, de décompensationse comorbidités et de prolongation des durées de séjour. Facedes patients de plus en plus âgés, souvent polymédiqués deséthodes complémentaires aux antalgiques usuels se développent.

’ostéopathie technique manuelle de prise en charge des douleursn est un exemple mais n’a jamais été évaluée de manière prospec-ive. L’Objectif principal était d’évaluer l’impact de l’ostéopathieur la douleur de patients hospitalisés que ce soit ou non leur motifrincipal d’admission.atériels et méthodes.— Les indications de l’ostéopathie, sur pres-ription médicales, ont été définies initialement : toute douleur nonéoplasique, infectieuse ou engageant le pronostic vital ou fonc-ionnel. Le protocole a été accepté par un comité consultatif derotection des personnes qui se prêtent aux recherches biomédi-ales et les patients ont donné leur consentement éclairé. Unerille de recueil de l’évaluation de la douleur a été construite. Elleomportait : le type de douleur, sa localisation et son ancienneté.’évaluation était effectuée par les infirmières ou les médecins enharge du patient avant, après la séance ainsi qu’a trois jours à laois par auto évaluation (échelle numérique) et hétéro évaluationALGOPLUS). Elle comportait aussi une évaluation du soulagementar l’échelle verbale simple (affectée d’un score de 0, soulagementul à 4, complet).ésultat.— Ils concernent une cohorte de 39 patients inclus entreanvier et mars 2010. L’âge moyen des patients inclus était de9,1 ans [56—92], le sex ratio 0,23 soit 30 femmes et 9 hommes. Lesotifs de consultations étaient lombalgies 49 %, gonalgies 13 %, dou-

eur épaules 10 %, cervicalgies 13 % et autre 15 % (vertiges, troublesigestifs). Les douleurs étaient dans 69 % des cas d’anciennetéupérieure à 6 mois. L’auto évaluation de la douleur par étaitn moyenne de 5,69 avant la prise en charge, 3,22 24 h aprèsp < 0,0001) et 3,32 à trois jours. L’hétéro évaluation de la dou-eur était en moyenne de 1,32 avant, 0,35 24 h après (p < 0,0001)t 0,5 trois jours. Le soulagement de la douleur était en moyennee 2,2 immédiatement après la séance, de 1,9 24 h après et 1,5 àrois jours.onclusion.— L’ostéopathie semble apporter une réponse à la prisen charge de la douleur de nos patients souvent âgés hospitali-és notre service comme le montre la significativité statistiquees résultats initiaux sur cette cohorte. Nous pensons trouvera une solution complémentaire aux thérapeutiques antalgiqueédicamenteuses parfois iatrogène chez les sujets âgés. Cepen-ant ces résultats concernent une petite cohorte. Nous allonsnclure d’ici à septembre 2010 au moins une centaines de patientsour préciser ces premières conclusions. Dans l’avenir nous éva-uerons l’impact de cette prise en charge sur la consommation’antalgiques.

O77nalyse de sujets douloureux chroniquesonsultant en cabinet libéral ambulatoire un

édecin généraliste et algologue (médecinospitalier temps partiel) sur une période de 7 ans.-L. Lajoiea,b

CHU Jean-minjoz, Besancon ; b groupe médical Ambroise Paréesmes

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bjectifs.— Evaluer l’âge, la nature de l’adresseur (patient ouédecin traitant), et le diagnostic étiologique final retenu de

ujets consultants hors structure hospitalière un médecin généra-iste compétent en douleur exercant en libéral. Enumérer les causesossibles de recours au secteur libéral.atériels et méthodes.— Recueil manuscrit et analyse des donnéese 61 sujets ayant consultés sur une période de 7 ans en cabinetmbulatoire et vus personnellement.ésultat.— Deux tiers des sujets viennent d’eux-mêmes et uniers sont adressés par leur médecin traitant (courrier). Dix méde-ins m’ont adressé au moins 1 patient, dont 1 m’en a adressé 12 ;médecins exercent à moins de 20 Km de mon cabinet. Etiologies :éphalées (28 %) dont migraine (70 %), AVF (12 %) ; lombalgie (13 %) ;tomatodynies ou AOF idiopathiques (12 %) ; douleurs ostéoarticu-aires (19,6 %) ; douleurs neuropathiques (13,1 % dont 25 % de SEP) ;ona aigu et DPZ (8,2 %) ; SDRC type 1 (5 %) ; TFI (5 %) ; SPID (3,3 %) ; Dancéreuse (1,6 %). Age : sur 35 sujets dont l’âge a été noté 1/3 ontlus de 70 ans, 1/3 de 46 à 69 ans, 1/3 de 20 à 49 ans (1 de 13 ans) ; lesujets migraineux (19 à 47 ans-moyenne de 33,6 ans) ; les D osteoar-iculaires (36 à 87 ans - moyenne de 69,5 ans) ; DPZ (moyenne de4 ans)onclusion.— Nécessité d’un médecin de recours algologue réfé-ent de proximité pour certaines pathologies (céphalées et douleurssteoarticulaires - lombalgie) d’autant plus que le sujet est âgéu insatisfait du traitement (sujet plus jeune migraineux) et quea consultation hospitalière Douleur la plus proche est au moins à5 Km .Problème de l’accessibilité des structures douleurs (délai deendez-vous; distance géographique; mobilité du patient et possi-ilité de transport: horaire pour la famille, prise en charge par laécurité sociale en taxi). Besoin de développer des consultationsouleurs avancées dans tous les CHG et hôpitaux locaux (notion deerritoire de santé et d’égalité devant les soins : loi HPST) pour leiagnostic et le suivi du patient mais aussi développer l’interfaceecteur libéral et hospitalier

O78ouffrance et satisfaction des bénévoles. Leséterminants psychosociaux de l’abandon ou laoursuite du bénévolat en cancérologie. Rasclea, B. Quintarda, F. Lakdjab

Universite Bordeaux ; b Président Ligue contre le cancer deironde, Bordeaux

bjectifs.— L’objectif général de cette recherche est d’exploreres facteurs d’engagement soutenu ou d’abandon au bénévolat enancérologie, en recourant à une double procédure : — qualitative,n repérant dans le discours des bénévoles les facteurs expliquantet engagement, afin de comprendre le sens que représente cettectivité pour chaque bénévole en fonction de ses autres activitést d’identifier les satisfactions mais aussi les souffrances qu’un telngagement peut induire (stress, épuisement) ; — quantitative, enonstruisant à partir du matériau issu des entretiens exploratoires,es questionnaires standardisés qui permettront de procéder à unenquête systématique d’envergure après de bénévoles en cancéro-ogie de la région aquitaine.atériels et méthodes.— Cinquante entretiens exploratoires semi-irectifs ont été proposés par un psychologue à des bénévolese la Gironde, sélectionnés sur la base du volontariat et repré-entatifs de la population bénévole en âge et en genre. Chaquentretien, enregistré et d’une durée de 30 à 45 minutes, a été orga-isé autour de questions formulées de facon très ouverte, afin deaciliter l’expression spontanée des sujets et de ne pas induire

eurs réponses : « Qu’est-ce qui a motivé votre engagement? » ;Qu’est-ce qui motive toujours votre engagement ? » ; « Qu’est ceui peut faire que vous souhaitiez arrêter ? » ; « Que recherchez-ous finalement dans cette engagement ? » ; « Qu’est ce qui fait que

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ctes congrès de la SFETD, Marseille, 17—20 novembre 2010

otre activité de bénévole est difficile ou au contraire facilitée ? » ;Qu’est ce que l’on pourrait faire pour que ce soit plus facile? ».ar ailleurs, il était demandé à chaque sujet, au début et à la fin de’entretien de citer trois mots leur venant spontanément à l’espritpropos du bénévolat en général et du bénévolat en cancérologie

technique des « associations de mots »). Finalement, chaque enre-istrement a fait l’objet d’une retranscription intégrale à l’issue deaquelle nous avons soumis les différents corpus d’entretien à unenalyse de contenu thématique catégorielle.ésultat.— Les contenus d’entretien, actuellement en cours’analyse seront présentés et discutés.onclusion.— Cette recherche devrait ainsi nous permettre deecueillir une liste exhaustive des différents descripteurs (termes,hrases, énoncés, toute composante discursive) associés au bénévo-at en cancérologie et d’identifier les déterminants psychosociauxe son maintien ou de son abandon.

O79es douleurs lombo-pelviennes au cours de larossesse : étude descriptive transversale auprèse 220 accouchées du service de la maternité de

’hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand de juillet àovembre 2008

. Marcaillou-Riauxa, C. Vienatb, P. Picarda, N. Delagea

CETD CHU Clermont-Ferrand ; b maternité Sallanches

bjectifs.— Après exclusion des menaces d’accouchements préma-urés, l’objectif de cette étude fut de comptabiliser les différentesauses de douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse au sein’une population d’accouchées, de dégager des facteurs de risquet d’étudier leur prise en charge en prépartum.atériels et méthodes.— Deux cent vingt accouchées du ser-ice de la maternité de l’Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand ont éténquêtées. Cent trente neuf avaient ressenti des douleurs lombo-elviennes au cours de leur grossesse avec une Eva supérieure à 4.n entretien semi-directif et l’étude du dossier médical a permise rendre compte du type de douleur lombo-pelviennes, de leursrises en charge, et des attentes des accouchées pour ce type deouleur.ésultat.— Dans notre étude les douleurs lombo-pelviennes étaient

e plus souvent représentées par une lombalgie commune (45 %), desouleurs ligamentaires projetées (22 %) une lombosciatalgie (18 %)u un syndrome de Lacomme (16 %) Les facteurs de risque identifiéstaient : le jeune âge, la grande parité, des antécédents de lombal-ie en dehors ou au cours de grossesses précédentes, une anxiétéxcessive. Trente pour cent des femmes souffrant de douleursombo-pelviennes pendant leur grossesse n’en ont pas parlé auxoignants (sage femme, médecins). Trente trois pour cent avaientecu un traitement allopathique et un tiers d’entre elles avait étéoulagée 9 % ont eu recours à un arrêt de travail en raison des dou-eurs lombo-pelvienne 35 femmes avaient bénéficié d’une prise enharge paramédicale ou par technique complémentaire et plus de0 % d’entre elles se sont dites soulagées.onclusion.— Cette étude montre que les douleurs lombo-elviennes pendant la grossesse ne sont pas rares mais restent peuignalées bien qu’affectant la qualité de vie des parturientes, quioin de vouloir à tout prix un traitement allopathique souhaitenturtout être entendues et rassurées.

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fficacité respective, chez 210 patients porteurs’une névralgie occipitale d’Arnold réfractaire etuivis à 6 mois, de l’infiltration C1-C2 par voieatérale, de la thermolyse du nerf d’Arnold, de la
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Posters —– travaux originaux, expérimentaux ou cliniques

radicotomie sélective C2, et de la stimulationoccipitale implantéeS. Raoula, J. Nizardb, E. Kuhnb, E. De Chauvignyb, Y. Lajatb,J.-P. Nguyena

a Service de neurochirurgie, pôle neurosciences, CHU Nantes ;b centre d’évaluation et de traitement de la douleur, pôleneurosciences, CHU Nantes

Objectifs.—(1). Évaluer l’effet des techniques de seconde intention: infiltra-tions C1-C2 par voie latérale sous scopie; thermolyse, radicotomiesélective C2, et stimulation occipitale, pour le traitement desnévralgies d’Arnold réfractaires.(2). Proposer des guidelines pour la prise en charge de ces névral-gies.Matériels et méthodes.— Nous avons évalué l’évolution sous trai-tement de 210 patients adressés, sur la période de 2000 à 2008, ànotre service de neurochirurgie ou à notre centre d’évaluation etde traitement de la douleur. L’ensemble des patients a bénéficiédu traitement médical usuel, et d’une infiltration C1-C2 par voielatérale sous scopie. Uniquement en cas d’inefficacité, 73 patients(35 %) ont bénéficié secondairement d’une thermolyse, d’une radi-cotomie sélective, ou d’une stimulation occipitale implantée:26 patients ont été traités par thermolyse, 25 par radicotomie sélec-tive, et 22 par stimulation occipitale. La durée du suivi a été de6 mois minimum, avec une moyenne de 34 mois. La thérapeutiquea été considérée comme efficace, si elle a permis la diminution de50 % de l’Eva initiale et de 50 % de la fréquence des crises doulou-reuses.Résultat.— Sur les 210 patients inclus, 145 (70 %) ont été améliorésau moins 6 mois par le traitement médical associé à une infiltra-tion C1-C2 par voie latérale, et n’ont pas nécessité de traitementcomplémentaire. Soixante-cinq patients (31 %), n’ont pas été amé-liorés par ce traitement, et ont bénéficié secondairement d’untraitement complémentaire : 20 patients sur 26 (77 %) ont été amé-liorés par la thermo lésion, 23 sur 25 (92 %) par la radicotomiesélective, et 19 patients sur 22 (86 %) par la stimulation occipi-tale.Conclusion.— Les infiltrations C1-C2 ont, dans notre expérience, uneefficacité prolongée supérieure à 6 mois, chez 70 % des patientsporteurs d’une névralgie d’Arnold rebelle aux thérapeutiques anté-rieures. En cas d’efficacité incomplète, un traitement chirurgicalpeut être proposé: thermolyse du nerf d’Arnold, radicotomie sélec-tive C2, ou stimulation occipitale. Ces trois techniques obtiennentdes résultats positifs malgré le caractère rebelle de la névralgie.Cependant, dans notre expérience, la radicotomie sélective appa-raît comme la technique la plus efficace, et avec un rapport coût-efficacité favorable. La stimulation occipitale implantée obtientégalement des résultats très favorables, qui méritent d’être confir-més par des études contrôlées.

TO81Intérêt de l’isocinétisme dans la prise en charge dela maladie d’Elhers Danlos de type hypermobileA. Pujol, E. Chaleat-valayer, C. Taupin, J.C. Bernard, A. Combey,C. Delafay, F. Siani, A. IribardCmcr des Massues, Lyon

Objectifs.— Le syndrome d’Elhers Danlos (SED) est une maladiegénétique rare du tissu conjonctif. Le type hypermobile se mani-feste par des instabilités et des luxations articulaires multiples et

diffuses des grosses et petites articulations responsables d’un syn-drome de déconditionnement musculaire venant aggraver la laxité.Les seuls traitements efficaces sont ceux de la médecine physiqueet de réadaptation mais les possibilités d’améliorer la stabilitédes grosses articulations restent limitées. Notre objectif est donc

pPmDC

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’évaluer l’apport de l’isocinétisme dans le SED hypermobile pour’amélioration de la stabilité des grosses articulations et des dou-eurs.atériels et méthodes.— Le travail isocinétique concerne le rachis,

es épaules, les coudes, les genoux et les chevilles dans des sec-eurs articulaires infra-douloureux et respectant la stabilité de’articulation sur un mode concentrique ou en arthromoteur puisxcentrique. Les résultats sont évalués sur le gain des performancesusculaires, sur une échelle visuelle analogique pour les douleurs

t sur le bénéfice subjectif ressenti.ésultat.— Vingt quatre patients on été inclus, 3 articulationsnt été retenues dont 6 rachis, 18 genoux, 13 épaules. Le nombreoyen de séances est de 10. Il est noté une diminution significa-

ive des douleurs et un ressenti subjectif des patients très positifmédiane > 50 %).onclusion.— L’isocinétisme est un outil pertinent et sécurisé pour

’amélioration de la stabilité articulaire, des douleurs et une restau-ation de fonction chez les patients porteurs de SED hypermobile.

O82valuation de la douleur chez des patients porteurse la maladie de Charcot Marie Tooth (CMT). Ribiereb, M. Bernardinc, S. Sacconia, E. Delmonta, M. Fournierehouasb, P. Staccinid, M. Lanteri Minetc, C. Desnuellea

CHU 1 centre de référence maladies neuromusculaires, Nice,rance ; b Service Mpr, CHU, Nice, France ; c département’évaluation et traitement de la douleur, CHU, Nice, France ;département d’informations médicales, CHU, Nice, France

bjectifs.— Décrire et évaluer la douleur chronique chez desatients porteurs de neuropathie héréditaire de type CMT.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective conduitentre 2008 et 2010, collaborative entre un CRMN et un DETD,éalisée pour chaque sujet lors de la première consultation plu-idisciplinaire, le diagnostic ayant préalablement été confirmét le typage caractérisé par analyse biologique moléculaire.’évaluation a consisté en un examen des patients par les diffé-ents médecins spécialistes neurologue, rééducateur, douleur ete kinésithérapeute. Les outils d’évaluation quantifiée ont été :va, HAD, DN4, NPSI (si DN4 ≥ 4), QDSA (si DN4 < 4), schémaorporel de localisation de la douleur, ONLS (Overall Neuropa-hy Limitations Scale), échelle de force MRC (Medical Researchouncil).ésultat.— Les caractéristiques démographiques de la popula-ion sont : 52 patients (29 femmes, 23 hommes), moyenne d’âgee 47,7 ans (14—85) dont les symptômes évoluent depuis de0 ans (0,3—68), peu déficitaires, échelle MRC moyenne de 5336—60), avec une prédominance de CMT 1A (type 1A : 76,9 %,ype 1X : 13,5 %, type 2 : 5,8 %, type 4 : 3,8 %). Parmi les patients,5,4 % déclarent une douleur, à type de « crampes » (29 %),epuis en moyenne 140 mois (5—660). L’Eva moyenne est de 5,51—10), ≥ 4 dans 79,4 % des cas, nécessitant des antalgiques dans8,4 % (palier1 = 60 %, palier 2 = 40 %). La localisation périphériqueistale prédomine (64,7 %). Parmi les douleurs, 41,1 % sont méca-iques (QDSA : sensoriel 3,1/10, émotionnel 4,3/10), 48,9 % nonécaniques dont 38,2 % neuropathiques (DN4 ≥ 4, NPSI score moyen

0/100, à composantes paroxystique, constrictive et paresthésiquerédominantes). Le retentissement émotionnel reste faible (HAD := 8 ; D = 5). La douleur est moins fréquente dans le type CMT1A

p = 0,03).onclusion.— Cette étude originale est descriptive de la douleur des

atients CMT lors d’une première consultation pluridisciplinaire.armi mes patients, 65,4 % présentent des douleurs, d’intensitéodérée, de localisation préférentiellement distale et symétrique.ans 48,9 % des cas les douleurs sont d’origine non mécanique. LeMT de type 1A est moins souvent douloureux.