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Au lieu de préconiser un système flexible per- mettant d'avoir plusieurs paliers dans le champ de l'insertion profession- nelle, le Conseil d'État nous impose ici une vision duale simpliste: il y a celles et ceux qui ont un travail ou qui touchent des indemni- tés chômage fédérales (80 % du revenu) et les autres qui n'auront plus que l'argent pour man- ger, pour survivre. Au lieu de considérer les jeunes et les deman- deurs d'emploi n'ayant pas travaillé de manière ininterrompue durant les 18 derniers mois comme un potentiel, une richesse à disposition de l'économie, comme des citoyens responsables et désirant participer à la démocratie en y ayant une place dynamique, le Conseil d'État les relègue dans le dernier filet social existant: l'assistance. Le refus de ce principe d'annulation d'une as- surance sociale pour ne faire subsister que le der- nier maillon social est un acte hautement citoyen, il est le refus de se consi- dérer comme unique coupable lorsque la for- mation choisie ou toutes les demandes effectuées ne permettent pas d'avoir un travail. Pour toute une partie de la population à qui il manque un revenu pro- venant du travail (d'une des personnes du couple, d'un des jeunes adultes séjournant au domicile familial) cette modification exigera que la famille utilise toutes ses économies et qu'elle vive avec le revenu exis- tant jusqu'à concur- rence des barèmes d'ai- de sociale. Ce NON est le refus, lorsque l'on a tout perdu: travail, éco- nomies, de ne plus avoir accès à la socialisation, la consommation néces- saire pour rester dans le Pour la sauvegarde de la démocratie! POSTSCRIPTUM12/11 Le refus de la suppression du Revenu minimum cantonal d'aide sociale (RMCAS) et donc de la proposition du Conseil d'État de modification de la Loi sur l'aide sociale individuelle (LASI) est un acte important de refus de la fatalité qui tend à faire disparaitre la classe moyenne à Genève et par-là même qui porte atteinte à la démocratie. Editorial 3 Après les élections fédérales Actualité nationale 4 "M. et Mme Tout- le-Monde" ne sont pas "personne"! Eclairage 6 Eviter la faim dans le monde Elections 8 Forces et faiblesses des partis à Genève 10 Continuer sur le chemin de la victoire 11 Une campagne éjouissante Actualités communales 14 La Perle du Lac 15 De New-York à Vernier A signer 17 Double initiative fiscale 19 Initiative CGAS n°12 / 11 novembre 2011 Parti socialiste genevois

Postscriptum n°12

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Bulletin interne du parti socialiste genevois

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Au lieu de préconiser un système flexible per-mettant d'avoir plusieurs paliers dans le champ de l'insertion profession-nelle, le Conseil d'État nous impose ici une vision duale simpliste: il y a celles et ceux qui ont un travail ou qui touchent des indemni-tés chômage fédérales (80 % du revenu) et les autres qui n'auront plus que l'argent pour man-ger, pour survivre.

Au lieu de considérer les jeunes et les deman-deurs d'emploi n'ayant pas travaillé de manière ininterrompue durant les 18 derniers mois comme un potentiel, une richesse à disposition de l'économie, comme des citoyens responsables et désirant participer à

la démocratie en y ayant une place dynamique, le Conseil d'État les relègue dans le dernier filet social existant: l'assistance. Le refus de ce principe d'annulation d'une as-surance sociale pour ne faire subsister que le der-nier maillon social est un acte hautement citoyen, il est le refus de se consi-dérer comme unique coupable lorsque la for-

mation choisie ou toutes les demandes effectuées ne permettent pas d'avoir un travail.

Pour toute une partie de la population à qui il manque un revenu pro-venant du travail (d'une des personnes du couple, d'un des jeunes adultes séjournant au domicile familial) cette modification exigera que la famille utilise toutes ses économies et qu'elle vive avec le revenu exis-tant jusqu'à concur-rence des barèmes d'ai-de sociale. Ce NON est le refus, lorsque l'on a tout perdu: travail, éco-nomies, de ne plus avoir accès à la socialisation, la consommation néces-saire pour rester dans le

Pour la sauvegarde de la

démocratie!

POSTSCRIPTUM12/11

Le refus de la suppression du Revenu minimum cantonal d'aide sociale (RMCAS) et donc de la proposition du Conseil d'État de modification de la Loi sur l'aide sociale individuelle (LASI) est un acte important de refus de la fatalité qui tend à faire disparaitre la classe moyenne à Genève et par-là même qui porte atteinte à la démocratie.

Editorial3 Aprèslesélections

fédérales

Actualité nationale4 "M.etMmeTout-

le-Monde"nesontpas"personne"!

Eclairage6 Eviterlafaim

danslemonde

Elections8 Forcesetfaiblesses

despartisàGenève

10 Continuersurlechemindelavictoire

11 Unecampagneéjouissante

Actualités communales14 LaPerleduLac

15 DeNew-YorkàVernier

A signer17 Doubleinitiative

fiscale

19 InitiativeCGAS

n°12/11novembre2011Partisocialistegenevois

mouvement (vêtements corrects, culture, loisirs, alimentation équilibrée, soins dentaires ou oph-talmologiques, etc.).

Demander l'aide so-ciale, l'assistance, reste toujours un acte sym-bolique difficile autant qu'une situation de pré-carité pour les familles ou les personnes dans le besoin. Ce passage, quelque soit la qualité des services proposés, constitue l'arrivée dans le dernier échelon de la protection sociale; il coûte énormément en devoir d'allégeance et d'obéissance.

La modification de la LASI proposée par le Conseil d'État touche un domaine fondamen-tal du «Contrat social genevois» dans lequel nous avons évolué, dans lequel nous vi-vons. Notre devoir en tant que Socialistes est de donner et répartir

les chances d'accès à un revenu du travail au plus grand nombre de personnes habitant Genève plutôt que de donner toujours plus à de moins en moins de gens. Le refus de la sup-pression du RMCAS est un refus d'inféodation de toute une partie de la population qui n'aura d'autre alternative que d'accepter, sans rechi-gner, toute proposition ou injonction qui lui sera faite au niveau de la réin-sertion professionnelle.

Relevons que le groupe Socialistes au Grand Conseil avait déposé un projet de loi en même temps que cette modifi-cation (PL pour l'emploi, PL 10625) qui est un projet avec une ambi-tion, de réelles évolu-tions et changements de la politique de sé-curité de l'emploi dans notre canton. Il préconi-sait un suivi du parcours

de la personne en im-posant une plus grande coordination des ser-vices existants, ce qui impulsait des étapes de progression ou de re-construction, de forma-tions qualifiantes ou de stages, d'emplois à du-rée déterminée. Toute cette gamme de pro-position était assortie de revenus différenciés qui sont indispensables pour tirer les personnes «vers le haut».

Pour nous Socialistes, il est aussi important de prendre du temps, de mettre à profit des compétences et des moyens pour l'insertion professionnelle d'un employé sans qualifica-tion que pour un PDG ayant reçu des bonus. C'est bien là que réside toute la différence d'ap-proche de ce qu'est la démocratie!

Suite de la première page

VOTATIONS CANTONALESLydia Schneider Hausser Députée au Grand Conseil

PostScriptum 12/2011 2

Pour la sauvegarde de la démocratie!

Non à la suppression du droit des pauvres 

Le Parti socialiste ge-nevois s'oppose à la suppression du droit des pauvres soumis à votation le 27 novembre prochain.

En effet, cette taxe sur les jeux apporte chaque année la somme de 14 millions de francs. La Loterie Romande fi-nance par ce fond non seulement l'Hospice général (70%) mais également un certain nombre d'associations comme l'EPER, Caritas ou Emmaüs, qui mènent un travail de qualité sur le terrain. Supprimer le droit des pauvres, c'est compromettre l'action de ces associations.

C'est pourquoi, l'Assem-blée générale du PSG, réunie le 14 septembre 2011, vous invite à voter NON!

...A nos candidates et can-didats sur trois listes appa-rentées, dont l’engagement et le rayonnement person-nel ont fait la différence (130 bulletins ont décidé du sort du troisième siège, le bilan des panachages a été positif!).

...Au secrétariat et à son responsable Arnaud, au groupe de pilotage et à son président Christian, aux sections.

....A toutes et tous les mili-tants du parti!

Notre victoire est le résultat d’un effort collectif! Elle vient récompenser un travail axé sur le concret, les solutions «pour toutes et tous sans pri-vilèges», la visibilité et le ter-rain. Ce travail nous a portés pour les municipales, il doit nous porter pour les canto-nales de 2013.

Après les 13% au Grand Conseil de 2009, nous re-trouvons les 19,1% que nous avions faits en 2007. Les feux ne sont cependant pas encore au vert: l’Alternative recule et les pertes de nos alliés n’ont pas été renforcer nos listes. Dans d’autres can-tons, le PS se retrouve à plus

de 20%, ainsi Bâle, Vaud, Neuchâtel, Jura, Fribourg. Il y a une marge de progression que nous devons mobiliser.

Au niveau national, l’UDC et les Verts paient plein pot l’ar-rivée du PBD et des Verts li-béraux, formations nouvelles qui ravissent aux dinosaures du centre-droit PLR et PDC la prétention de représenter le centre. Globalement, l’avan-cée inexorable d’un parti qui fait de la division entre ce qui est   «Suisse» et ce qui est «étranger» son fonds de com-merce obsesionnel, et qui a voulu faire un véritable hold-up idéologique sur l’identité suisse, a pu être stoppée, et c’est un acte de salubrité pu-blique. Mais la vraie défaite est celle du PLR et du PDC, incapables de défendre l’in-térêt général, constamment sacrifié dans le concret aux lobbies, des banques, des assurances, du génie géné-tique et autres. Le virage anti-nucléaire de dernière minute du PDC n’a pas pu effacer la trace des options prises tout au long de l’année.

Beaucoup cependant va dépendre des personnalités appelées à gouverner en-semble au sein de l’exécutif

fédéral. Il est certainement trop tôt pour imaginer une vraie coalition avec un pro-gramme de gouvernenent négocié, et assurant sur cette base l’élection d’une majorité cohérente. Mais d’ores et déjà, pour pour-suivre dans le sillage de nos deux éminentes conseillères fédérales, Ruth Dreifuss et Micheline Calmy Rey, le PSG souhaite mettre en avant les critères-clé pour le poste: 1) Garder le contact avec le terrain, le parti, rester dis-ponible pour la population (leadership humain); 2) Avoir une  capacité éprouvée à se faire entendre des collègues et à pouvoir faire passer nos idées (leadership théma-tique); 3) Donner à la popu-lation une vision politique et être identifié à des options et actions concrètes,   bref incarner notre projet de so-ciété  (leadership des idées).

André Chavanne, Ruth Drei-fuss, Micheline Calmy Rey ou Christiane Brunner l’ont illustré: l’action politique s’in-carne à travers des person-nalités, elle n’existe pas dans l’abstrait. La personnalitlé socialiste qui succédera à Micheline doit être de cette trempe-là.

Tout d'abord, un immense merci...

Après les électionsfédérales

EDITORIALRené Longet Président du PSG

PostScriptum 12/2011 3

Merci de nous faire parvenir suffisamment à l’avance vos contributions.

Prochain délai de réception des textes: jeudi 1er décembre 2011, 12h, dernier délai

Attention! Pour des questions de délai d’impression, les articles qui nous parviendront au-delà de cette échéance ne pourront plus être pris en compte et seront, le cas échéant, publiés dans le numéro suivant.

Adresse pour l’envoi de vos articles: [email protected]

Prochain numéro: Vendredi 9 décembre

ImpressumCoordination: Marko Bandler et Delphine N’Diaye

Conception et réalisation graphique: Delphine N’Diaye

Photos: Demir Sömnez

Edition: Parti socialiste genevois

Impression: Imprimerie Nationale

Tirage: 1’250 exemplaires

Pour les dons: CCP 12-171-3

tél: 022 338 20 70 fax: 022 338 20 72

e-mail: [email protected]

internet: www.ps-ge.ch

Trois axes forts de cet engagement, ce sont nos actions et propo-sitions dans les do-maines de la retraite, de la politique fami-liale et du logement.

Retraite

Commençons par la fin, celle de la vie profession-nelle. Pour que celle-ci soit le début d’une nou-velle existence, dans des conditions dignes et même épanouissantes, nous, parlementaires socialistes, défendons de véritables prestations de retraite, lesquelles doi-vent enfin couvrir les be-soins vitaux. Après notre refus d’une onzième révision de l’AVS inique, nous continuerons d’œu-vrer à la mise en place d’une retraite flexible et sociale dans le cadre

de la douzième révision. L’âge de la retraite ne doit pas être relevé de façon rigide, mais dépendre de la durée de cotisation et de la pénibilité du travail. Nous nous battrons aussi pour préserver le niveau des rentes du deuxième pilier, comme le souhaite une large majorité du peuple suisse, et près de huit Genevoises et Gene-vois sur dix - le refus de la baisse des rentes LPP en 2010, sur référendum socialiste, l’a clairement montré.

Pendant ce temps, la droite prépare une nou-velle baisse des rentes. Elle compte tirer prétexte de la crise actuelle et de l’évolution des marchés financiers pour dimi-nuer les rentes LPP de 2’000 à 4’000 francs, par couple et par année.

Pire encore, en appelant à procéder à une adap-tation purement tech-nique des rentes, le PLR souhaite éviter que le peuple puisse avoir son mot à dire! Une tactique anti-démocratique qui semble être à la mode à droite, suivez mon regard vers les avions de com-bat… Le PS fera tout pour que le peuple puisse se prononcer et pour que les rentières et rentiers ne soient pas sacrifiés au profit de grands groupes d’assurance et de leurs cadres supérieurs!

Politique familiale

Les Socialistes s’enga-gent aussi pour les fa-milles, notamment les familles nombreuses et monoparentales, qui vi-vent trop souvent dans la pauvreté. Grâce à notre détermination, la loi fédé-rale sur les allocations familiales est entrée en vigueur en 2009, per-mettant à l’ensemble des salarié-e-s ayant charge d’enfants, mais aussi aux parents sans activité lucrative avec un revenu

modeste, de toucher une allocation. Nous conti-nuerons d’œuvrer pour mettre en place des pres-tations complémentaires en faveur des familles en situation précaire. Nous soutiendrons aussi la suppression des primes-maladie pour enfants, que nous demandons depuis longtemps et qui vient d’être acceptée par les commissions de la santé du Parlement. Les Genevoises et Ge-nevois sont particulière-ment concernés, eux qui payent de trop lourdes primes depuis des an-nées!

Logement

Un autre problème criant pour la classe moyenne à Genève, c’est bien sûr celui du logement. Dans ce canton, parmi le peu de logements dispo-nibles, un sur cinq est une villa! Sans compter tous les appartements de standing, à un prix inabordable pour la grande majorité de la population. C’est pour-quoi nous avons prôné,

«Monsieur et Madame Tout-le-Monde»......ne sont pas «personne»!

ACTUALITE NATIONALEMaria Roth-Bernasconi Conseillère nationale

PostScriptum 12/2011 4

Le PS est LE parti qui défend la classe moyenne et les personnes défavorisées. Au plan fédéral, nous nous engageons pour enrayer la pauvreté et améliorer le pouvoir d’achat de tous ceux et celles qui ne sont pas millionnaires.

avec succès, le rejet des initiatives sur l’épargne-logement, qui proposent une imposition privilé-giée aux personnes déjà favorisées pour les aider à accéder à la propriété. A la session d’automne, le Parlement a décidé de recommander le rejet de l’un des textes et de ne donner aucune recom-mandation pour l’autre. Contrairement à la droite, nous, parlementaires so-cialistes, avons soutenu et soutiendrons encore des mesures d’accom-pagnement à la libre cir-culation des personnes dans le domaine du logement. Nous conti-nuerons de promouvoir des logements au loyer accessible (logements sociaux, LUP, coopéra-tives), de lutter contre la spéculation et les hausses excessives de loyer, et d’œuvrer pour une fiscalité favorable au logement de la classe moyenne. Ce dernier ob-jectif implique de suppri-mer les privilèges fiscaux accordés aux

grandes multinationales et aux riches étrangers, qui font grimper les prix du logement. Ces reven-dications, portées au ni-veau fédéral par des So-cialistes, sont reprises au plan cantonal par le PSG, avec ses deux nouvelles initiatives fiscales pour une croissance qui pro-fite à la population et aux entreprises locales.

Un salaire minimum, des salaires équitables, la défense des salarié-e-s dans la lutte contre le

franc fort, une taxation des bonus et des rému-nérations abusives: telles sont quelques autres de nos propositions, dont certaines ont déjà été en partie entendues, pour lutter contre la pauvreté et défendre la classe moyenne. A Berne, notre récente session extraor-dinaire consacrée à la crise actuelle l’a montré: la droite ne veut rien in-vestir pour atteindre ces objectifs.

Nous, Socialistes, pensons au contraire que «Monsieur et Madame Tout-le-Monde» ne sont pas «personne», et nous nous battons pour que chacun et chacune ait une place digne, pleine et entière au sein de notre société.

PostScriptum 12/2011 5

Dans les pays du Sud, les «impératifs» mar-chands de l’industrie expor tatrice laissent les populations exsan-gues. La promesse faite il y a plus de dix ans au Sommet mondial de l’alimentation de diviser de moitié la faim dans le monde d’ici à 2015 n’a pas été tenue.  Il y a quelques années, un séjour en Afrique subsa-harienne m’a confirmé l ’ immensité des be-soins de la population dans presque tous les domaines, dont l’ac-cès à l’alimentation -si possible en quantité suffisante, la qualité ve-nant après-. Comment

accepter qu’à l’heure où certains enfants ont trop de tout, d’autres entrent en agonie dès la naissance? Comment justifier que 17% de la population ait faim sur une planète qui regorge de nourriture?

Augmenter l’aide

Pour lutter contre l’inac-ceptable, l’injustifiable, il faut bien sûr augmen-ter notre aide publique au développement . Notre pays si riche doit prendre ses responsabi-lités vis-à-vis de la faim et de la misère dans le monde. La coopération suisse a d’ailleurs fait la preuve de son effica-

cité, notamment dans le domaine de l’eau. C’est pourquoi je me suis engagée pour que la Suisse fasse un pre-mier pas dans la bonne direction, et augmente son aide au développe-ment à 0,5% du RNB jusqu’en 2015. Cette bonne décision prise, il s’agit maintenant d’in-citer la Suisse à respec-ter ses engagements et à porter cette aide à 0,7% au moins. Cela ne représente, après tout, que deux milliards de plus, soit la moitié de la somme que la droite voudrait allouer à l’achat de nouveaux avions de combat!

Changer le système

Cela dit, il ne suffit pas de gérer la précarité. Mieux vaut prévenir que, très impar faite-ment, guérir! Et mieux vaut donc tenter de changer le système social et économique global. La lutte pour la cohésion sociale, pour

l’égalité entre hommes et femmes et pour la dignité de chaque être humain, au Sud comme au Nord, permettra d’améliorer les condi-tions d’existence des plus pauvres – parmi lesquelles beaucoup de femmes-. Le (re)développement d’une agriculture de proximité, de l’accès à la terre et d’une consommation locale et équitable, au Nord comme au Sud, favorisera la distribu-tion des revenus aux populations indigènes, tout en préservant les ressources naturelles. Un exemple: lors de la dernière session, j’ai défendu au Conseil des Etats une motion, qui a été adoptée par les chambres, et qui de-mande à la Suisse de lutter contre la pêche illicite et de soutenir la pêche durable dans des pays en développe-ment. Le but étant d’ai-der les habitants locaux, que la pêche illicite et

Eviter la faim dans le monde16 octobre 2011 - Journée mondiale de l'alimentation

ECLAIRAGELiliane Maury-Pasquier Conseillère aux Etats

PostScriptum 12/2011 6

Aujourd’hui, sur notre planète, les quatre cinquièmes des ressources produites sont consommées par un cinquième de la population. Parce que ce déséquilibre est intenable, il est urgent, comme le dit l’agriculteur et philosophe Pierre Rabhi, de «lutter contre la faim dans le monde pour éviter sa fin».

la surpêche menacent de misère et de faim, à pêcher de manière du-rable, plutôt que de leur donner du poisson par navire humanitaire.

L’alimentation: un droit

La Suisse doit s’enga-ger résolument pour le respect des droits sociaux, dont le droit à l’alimentation. Elle doit notamment signer et ratifier le Protocole Fa-cultatif au Pacte Inter-national relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, adopté par l’ONU le 10 décembre 2008, qui permet aux victimes de violations des droits à l’alimenta-tion, à la santé, à la for-mation et au logement de por ter plainte au-près des Nations Unies. En 2009, la majorité de droite du Conseil natio-nal a malheureusement rejeté une motion de la socialiste Evi Allemann, qu i d e m a n d a i t a u Conseil fédéral d’adhé-rer à ce protocole. Mais

le combat continue, notamment par voie de pétition!

Continuer le combat

La Suisse doit aussi s ’engager pour un changement en profon-deur des règles du jeu commerciales, écono-miques et financières. Grâce à la détermina-tion des parlementaires de gauche, le Parlement fédéral a fait un premier pas vers la régulation du marché financier,

en adoptant des règles concernant les «too big to fail». Mais il nous faut aller plus loin, comme il nous faut poursuivre la lutte contre l’évasion fiscale. Sans oublier de nous battre pour que les accords économiques qui nous lient à d’autres Etats posent la condi-t ion du respect des droits sociaux et des standards écologiques, ce pour quoi je m’en-gage à la commission de politique extérieure

du Conseil des Etats.

Les Socialistes ont faim de justice, de solidarité et de paix. C’est pour-quoi nous continue-rons de lutter, ensemble, pour éviter la faim dont sou f f ren t , dans l e monde, des milliards d’êtres humains.

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Comment l’alternative résiste-t-elle au populisme?

1995 UDC et MCG: inexistants Alternative: 48,78%

1999 UDC: 7,45% Alternative: 44,93%

2003 UDC: 18,3 % Alternative: 44,1%

2007 UDC: 19,8% MCG: 1,68% Alternative: 42,99%

2011UDC: 16% MCG: 11,7% Alternative: 39,9%

En seize ans, on constate une érosion d’un c in-quième l’électorat de l’Alter-native (8,88% de moins sur 48.78% correspond à une perte de 18,2% en termes de par t du gâteau total, donc un peu moins d’un cinquième).

Hypothèse à vérifier: la pro-gressive marginalisation du PDT ne se fait pas au béné-fice d’autres composantes de l’Alternative. 

Comment évoluent les forces au sein de l’Alternative

Constat: une érosion conti-nue des parts électorales de la gauche de la gauche, et 2011 la part de l’Alter-native recule de presque 4% sans que le PS ne pro-gresse pour autant (cf ta-bleau en fin d'article).

Quels sont les résultats 2011 dans les cantons?

Moyenne suisse pour le PSS: 18,7 contre 19,5% en 2007 (1959: 26%).

Le gain de trois sièges masque un recul de 0,8% au niveau national. Mais le PLR a perdu 2,6%, l’UDC 2,3, le PDC 2,2 et les Verts 1,2. En fonction de la force

de ces partis, l’UDC a perdu un électeur sur 12, mais les 3 autres un sur 6 ou 7!

Dans le groupe des ré-sultats du même ordre de grandeur que le nôtre, nous trouvons les cantons suivants:

• Zurich 19,3% (- 0,5)• Berne 19,3% (-1,9)• Soleure 18,3% (-1,2)• St-Gall 16,7% (+ 2)• Grisons 15,6% (-8,1)• Tessin 16,6% (-1,5)• Valais 14,6% (-0,1)

Mais d’autres réalisent des résultats plus élevés, dans l’ordre:

• Bâle-Campagne 24,4% (-0,8)

• Neuchâtel 24,7% (-1,2), léger recul, la gauche neuchâteloise n’arrive pas à profiter des turpi-tudes de la droite (affaire Hainard et autres)

• Vaud 25,2% (+ 3,2), forte progression

• Fribourg 26,7% (+ 4) forte progression égale-ment

• Bâle-Ville 29,1 (-6,1) fort recul mais à des niveaux qui font rêver...

• Jura 30,8% (-6,1) idem• Schaffhouse 34,6%

(+0,4), le meilleur!

Leçons pour l’avenir

On a donc fait 30% en 1995, 25% en 2003.

Il doit y avoir une marge de progression, même si dans l’intervalle les partis populistes sont aujourd’hui à 28%, les frères ennemis MCG-UCD additionnés.

Nous devrions viser les 20% en 2013 et les 25% en 2015, qui sont nos pro-chaines échéances.

En effet, il nous faut à la fois suppléer à l’affaiblissement de nos alliés et limiter le vote UDC-MCG dans le mi-lieu populaire.

Lignes de forces pour ce faire:

• La Suisse n’appartient pas à l’UDC. Le patrio-tisme de gauche et soli-daire c’est nous.

• Le maldéveloppement régional n’appartient pas au MCG: les solutions pour toutes et tous sans privilèges, c’est nous.

• L’indignation contre la toute puissance du capi-tal financier n’appartient pas à la seule gauche de la gauche nous la parta-geons.

Forces et faiblesses des partis à Genèvele PSG entre 1995 et 2011

ELECTIONSRené Longet Président du Parti socialiste Genevois

PostScriptum 12/2011 8

Quelques chiffres pour soutenir notre réflexion et clarifier les situations.

• Les enjeux écologiques ne sont pas propres aux Verts ils sont aussi au cœur de notre projet de société.

Pour le reste ce qui a bien marché ce printemps pour les municipales et cet au-tomne pour les cantonales nous conduira au succès en 2013:

• Une présence continue.

• Des slogans simples et vrais, compréhensibles par toutes/tous.

• Du concret, des solutions pour la classe moyenne et populaire: assurances maladie, logement, em-ploi, formation, réorienter le développement écono-mique...

• Un souci aussi pour l’éco-nomie et la sécurité, un

service public transpa-rent et efficace, bien géré.

• Faire efficacement savoir en quoi consiste notre offre politique  par les divers canaux existants dont un constant travail

médiatique et de terrain.

• Des personnalités vi-sibles qui incarnent nos messages et nos orien-tations.

PostScriptum 12/2011 9

Double initiative fiscale: Où récolter?

Tous les mardi midi:Avec l'équipe du secrétariat: Départ à 12h15 depuis les locaux du parti.

Annoncez votre présence au secrétariat: 022.338.20.70

Lors des deux journées spéciales: Le 12 novembre et le 17 décembre, de 9h à 17h, partout dans le canton. Une liste détaillée des lieux sera à chaque fois communiquée par e-mail.

Le dimanche 27 novembre,devant les bureaux de vote. Comme lors des élections, devant chaque bureau de vote, un petit groupe récolte. Cette technique est ultra-efficace, les personnes se rendant au bureau de vote

sont obligatoirement suisses et intéressées à la politique! Une occasion à ne pas manquer!

Rejoindre le Club des 100 Les membres du désormais célèbre Club des 100 s'engagent à récolter 100 signatures en dehors des actions organisées, par exemple en mobilisant leurs réseaux professionnels ou familiaux. Si tu souhaites rejoindre ce club, tu peux contac-ter Arnaud Moreillon, Secrétaire général, au 022.338.20.70

Stands

Samedi 12 novembrePS Vernier Avanchets, de 10h à 12h

PS Meyrin Meyrin Centre, de 10h à 12h

PSVG Migros Eaux-Vives, de 10h à 12h

Samedi 19 novembrePSG Migros Jonction, de 10h à 13h

PS Veyrier Marché, de 10h à 12h

PS Carouge Place du Marché, de 10h à 13h

PSVG Migros Navigation, de 10h à 12h

Samedi 26 novembrePS Vernier Vernier village, de 10h à 12h

PSVG Coop Saint-Jean, de 10h à 12h

Samedi 3 décembrePSG Migros Eaux-Vives, de 10h à 13h

Samedi 10 décembrePSG Migros Navigation, de 10h à 13h

PS Meyrin Meyrin Centre, de 10h à 12h

et tous les évènements sur: www.ps-ge.ch

Un seul regret, la gauche ne sera pas majoritaire au sein de la délégation gene-voise au Conseil national.

Au terme de ces élections, le comité de pilotage de cette longue campagne a établi un bilan pour bien identifier les points forts de celle-ci, mais aussi de cerner les améliorations à mettre en œuvre.

Lors d’une victoire, les as-pects positifs sont nom-breux : des ambitions éle-vées, le professionnalisme et le bon esprit du secrétariat «élargi», une Jeunesse so-cialiste innovante, la mise sur pied de trois listes sous-ap-parentées, une gauche unie, une dynamique motivante impulsée par les deux can-didat-e-s de l’Alternative au Conseil des Etats, une ligne politique claire, des idées et des propositions concrètes (dont plusieurs initiatives

populaires) pour améliorer le sort de la population et une influence positive des primaires socialistes fran-çaises ont participé à notre succès.

Mais, l’une des clés princi-pales a été de construire une liste de fortes personnalités, capables de conserver trois sièges, ce qui représente une bonne performance. Aller chercher des femmes et des hommes, impliqués dans le tissu associatif et syndical, représentatifs de la pluralité des socialistes a été le premier boulot du comité de pilotage.  Les acteur-trice-s de cette liste solide ont su, de surcroît, construire un esprit d’équipe, malgré la saine concurrence existant entre des personnes visant légitimement un siège.

La campagne active, ciblée sur la proximité avec la po-pulation a été l’un des autres

facteurs-clés de notre bon score. Grâce à un militan-tisme accru et à un soutien précieux du Parti socialiste suisse, pour la première fois depuis fort longtemps, nous sommes arrivés à mener une campagne sans le sou-tien onéreux d’une agence de communication.

Au registre des points néga-tifs, nous pouvons noter un excès du nombre de stands encourageant les candidat-e-s à la bougeotte et parfois à une présence trop fugace. Un code de déontologie plus précis, notamment sur les publications médias et les comités de soutien, au-rait évité quelques tensions. Il est aussi consternant de voir la gauche stagner et l’abstentionnisme atteindre un niveau inquiétant, alors même que la crise finan-cière sévit et que le dévelop-pement durable et équitable est mis à sac par nos adver-saires.

Evidemment, le manque d’argent n’a pas été un avantage pour le PSG. Nous avons mené une campagne avec CHF 100'000 de moins qu’il y a quatre ans, sans tenir compte, de plus, de l’inflation. Le but, à mon avis, n’est pas de trouver de

nouveaux moyens. Le rôle des socialistes doit plutôt s’inscrire dans l’élaboration de lois limitant les frais de campagne, afin que l’argent ne supplante pas la démo-cratie.

Finalement, les socialistes ont une fois de plus prouvé que nous pouvions travailler très sérieusement, tout en prenant du plaisir. Comme disait Ho Chi Minh : «Pour réussir une grande œuvre, il faut un moral élevé.» Un grand merci aux candidat-e-s, aux membres du comité de pilotage, aux instances dirigeantes du parti et à toutes les militantes et mi-litants qui se sont investis pour ces élections natio-nales. Un bravo tout particu-lier à Olga Baranova, Jonas Thion et notre secrétaire gé-néral Arnaud Moreillon, qui ont été les moteurs de cette campagne.

Un membre éminent du PLR me demandait le nom de notre agence de com-munication, trouvant notre campagne très efficace: le militantisme collectif est assurément gage de per-formance électorale pour que le PSG atteigne, dans deux ans, au moins 25% des votes.

Continuer sur le chemin de la victoireBon résultat aux élections fédérales

ELECTIONSChristian Brunier Responsable de la campagne du PSG des élections fédérales

PostScriptum 09/2011 10

Trois sièges au Conseil national, de belles réélections de Liliane Maury Pasquier et de Robert Cramer au Conseil des Etats, une campagne de terrain remarquable forment le bon ré-sultat des socialistes genevois-es aux élections fédérales.

Chères et Chers Camarades, 

Le Parti socialiste genevois peut être fier de sa cam-pagne et de toute l'équipe qui l'a menée, des candi-dat-e-s, aux camarades du secrétariat et aux militant-e-s qui à tous les échelons du parti se sont investi-e-s. Nos objectifs sont pleinement at-teints. C'est assez rare pour le souligner. Il convient donc de savourer ce moment et de se dire que porté-e-s par une dynamique collective, bien organisé-e-s, nous pou-vons faire passer notre mes-sage et voir la confiance ci-toyenne renouvellée, malgré les attaques mensongères et déloyales de nos adversaires.

Plusieurs constats me ré-jouissent.

Premièrement, nous recon-duisons le ticket rose-vert au Conseil des Etats, avec un très beau score personnel pour Liliane, notre cham-pionne qui pour la deuxième

fois consécutive dame le pion à tous les candidats hommes quelque soit leur couleur politique ! Nous sau-vons le siège de Robert Cra-mer qui n'aurait pas été réélu sans un vote très compact de nos électrices et électeurs.

Deuxièmement, nous réa-l isons un bon score au Conseil national. Nous ga-gnons des suffrages et des %  d'électorat par rapport aux résultats de 2007. Elément central, nous maintenons les trois sièges, comme nous nous en étions fixé l'objectif. Au lendemain des élections fédérales, nous sommes le 1er parti du canton. Ce résultat nous fait oublier en partie la débâcle de 2009 au Grand Conseil et au Conseil d'Etat et s'inscrit dans l'élan des communales de ce prin-temps. Et nous permet de penser que la tendance can-tonale peut être renversée si nous le voulons.

Troisièment, nous avons réélu les deux sortants et placé un nouveau. Cela peut paraître une banalité, mais ce ne l'est pas. Les deux sortants qui n'ont vraiment pas démérité. Une non réélection laisse par ailleurs toujours des traces dans un parti.

Quatrièmement, les résul-tats individuels détail lés montrent que c'est bien le travail d'équipe et non le score de l'une ou l'un d'entre nous - comme ce fut le cas pour le troisième siège des Verts vaudois décroché par les voix de Daniel Brélaz en 2007 et perdu en 2011 alors qu'il ne se représentait plus - qui a fait le succès des so-cialistes genevois. Chacun-e d'entre nous a activé son propre réseau et fait voter la liste n° 2. Diverses organisa-tions sociales ont soutenu l'un ou l'autre de nos can-didat-e-s en invitant à voter notre liste. Chaque candidat-e a mis en avant ses propres priorités dans le cadre du programme du parti. Dans les votes individuels, chacun-e des candidat-e-s a pu ob-tenir des apports extérieurs mais l'essentiel, c'est que la dynamique collective de rassemblement de suffrages a permis aux socialistes de gagner.

Cinquièmement,  un appareil de parti qui a excellement bien travaillé pendant la campagne. Un secrétariat ef-ficace et compétent, un chef de campagne présent, des présidents du PSG et de la section Ville de Genève qui ont soudé le parti lors de mo-ments difficiles, à l'instar de ces attaques ignobles contre l'une de nos magistrates, des militant-e-s présent-e-s qui nous ont appuyé-e-s sur les stands. En somme, une formidable énergie positive qui nous a permis de nous concentrer sur les objectifs de campagne. 

Cer tes, il y a eu des dé-faillances et des tensions par-ci, par-là, mais c'est finale-ment naturel dans une dyna-mique de groupe où au-delà du combat politique collectif, il y a des enjeux personnels. Il nous faudra débriefer à ce sujet, je m'en remets à Chris-tian. Mais...d'abord savou-rons notre victoire et fêtons la d'autant plus que l'adversaire PLR a dû mettre un genou à terre, son autoproclamé ter-minator a quant à lui mécha-ment mordu la poussière.  

Amitiés socialistes.

Une campagne réjouissanteUn bilan de campagne positif

ELECTIONSCarlo Sommaruga Conseiller national

PostScriptum 12/2011 11

Les élections sont derrière nous et très rapidement nous allons toutes et tous être happé-e-s par le quotidien, nos engagements politiques, professionnels et familiaux. Alors juste un mot de ma part à vous toutes et tous. 

Le Grand Conseil a abordé des ques-tions très diverses durant cette session. Il a notamment été question de fiscalité, d’environnement mais aussi de la place financière suisse ainsi que du fonc-tionnement de notre démocratie avec, à la clef, quelques succès socialistes!

M 2030: la LIPP ne doit pas remettre en cause la garde parta-gée

Le Grand Conseil a unanimement accepté de traiter en urgence une motion socialiste consacrée à la fiscalité des parents divorcés par tageant la garde de leurs enfants et a accepté son renvoi au Conseil d'Etat. Avec l'introduction récente de la LIPP (Loi d'impo-

sition des personnes physiques), les parents se partageant la garde de leurs enfants sont pénalisés; seul un des deux parents profite du splitting alors que l'autre est considéré comme célibataire, ce qui n'était pas le cas dans l'ancien système fiscal.

La motion socialiste demande au Conseil d'Etat de supprimer les effets pervers de l'appli-cation de la LIPP pour les parents partageant la garde de leurs en-fants.

PL 10701 et 10702, M 2027 sur les gravières

Transformer les maté-riaux d’excavation (ter-rassements lors des chantiers), aujourd’hui considérés essentielle-ment comme des dé-chets, en une ressource (nécessaire au secteur de la construction)

grâce au recyclage: voici le but des deux projets de loi votés à une belle unanimité du Grand Conseil sur un rapport socialiste. Recycler ces maté-riaux sur les sites des gravières sera désor-mais possible, mais avec – et cela a été voulu et défendu par les Socialistes! – une foule de contrôles et de conditions, de manière à éviter tout risque de pollution. En plénière, le Parti socialiste a rappelé toute l’importance des moyens financiers né-cessaires aux contrôles par le personnel du DSPE – en pénurie chronique pourtant!� – et restera vigilant sur la question lors de l’étude du budget 2012.

Résolution 672 pour le gel immédiat des avoirs grecs déposés en Suisse

Sans surprise, la majo-rité de droite du Grand

Conseil a refusé une résolution socialiste de-mandant le gel immé-diat des avoirs grecs déposés en Suisse. Malgré l’urgence, mal-gré les plans d’austérité qui détruisent la société grecque et plus large-ment qui mettent à mal l’Europe entière, malgré les conséquences né-fastes que l’économie réelle suisse subit déjà (renchérissement du franc suisse, chute des exportations, consé-quences sur l’emploi) notre volonté de voir les capitaux grecs dé-posés en Suisse (on parle de plus de 200 milliards d’euros) taxés a été balayée. Au nom de la défense absurde du secret bancaire à l’ancienne, Genève, en tant que place finan-cière d’importance in-ternationale, n’a pas su saisir cette chance de réformer ses pratiques, seule piste pour garantir sa survie à long terme.

Groupe socialisteau Grand ConseilSéances des 13 et 14 octobre 2011

ACTUALITE CANTONALEAnne Emery-Torracinta - Députée

Lydia Schneider Hausser - Députée, cheffe du groupe

PostScriptum 12/2011 12

Communiqué de presse

PL 10664-B et PL 10799-A sur quelques aspects du fonction-nement du Grand Conseil

Dans le premier pro-jet, l’Entente proposait d’empêcher la pos-sibil ité de renvoyer des motions en com-mission pour qu’elles y soient examinées attentivement, le par-lement n’ayant pas d’autre choix que de les accepter (en les renvoyant au Conseil d’État) ou de les refu-ser. Quant au second projet, il voulait que les pétitions ne soient plus du tout traitées en plé-nière, mais uniquement en commission! Après diverses modifications qui ont déjà fortement limité le temps de pa-role des députés – et par fois de manière totalement absurde – ces projets de loi il-lustrent une fâcheuse tendance: le dépôt suc-cessif par l’Entente de nombreux projets de lois qui, sous prétexte d’améliorer le fonction-nement du parlement, ont pour conséquence de diminuer de manière drastique les moyens d’expression des dépu-tés. Fort heureusement

pour la démocratie, ces projets n’ont pas passé la rampe en plénière!

PL 10804-A: l’élection par voie électronique pour Genève!

Pouvoir non seulement voter, mais aussi élire par voie électronique, c’est le choix qu’a fait le Grand Conseil en ac-ceptant ce projet sou-tenu et défendu par les socialistes. Les citoyens pourront, dès 2012, élire leurs représen-tants par voie électro-nique, ce qui présente de nombreux avan-tages, y compris pour les Suisses de l’étran-ger. Le système offre en outre un meilleur «guidage» de l’électeur, car il ne lui permet pas d’opérer des modifica-tions du bulletin qui le rendrait invalide.

La sécurité n’a pas non plus été oubliée: de nombreux stades sont prévus afin de minimi-ser les risques, et tant la Chancellerie que la Commission électorale centrale accordent une grande importance à ces questions.

Le vote positif sur le PL 10804-A montre ainsi que l’Etat de Ge-

nève sait parfaitement s’adapter aux évolutions technologiques!

Gouvernance des établissements de droit public: ajournement surprise…

Le sujet de la session aurait dû être celui de la gouvernance des établissements de droit public. En effet, suite à un référendum, la po-pulation avait refusé à près de 60% en juin 2008 les projets de loi qui supprimaient la re-présentation des partis dans les conseils d’ad-ministration des SIG, TPG et HUG. Apparem-ment peu soucieux du respect de la volonté populaire, le Conseil d’État proposait en 2010 un projet de loi cadre… à nouveau sans représentation des par-tis! Ce projet de loi, qui a été refusé en commis-sion par le groupe so-cialiste, sera traité à une prochaine session. Un référendum a déjà été annoncé par le Parti so-cialiste et d’autres forces de gauche, si ce projet est adopté tel quel par le Grand Conseil.

PostScriptum 12/2011 13

Cette crise dont on se sou-vient du démarrage en sep-tembre 2008, cette crise qui avait si étrangement épargné la Suisse et Genève (au point qu’on a proposé au peuple de réduire impôts et presta-tions sociales …!) … et bien voilà, les élections nationales passées, elle arrive. Et il ne se passe pas une journée sans l’annonce de suppres-sions d’emploi: Novartis, 2000 emplois dont 1100 en Suisse, Kudelski, 270 emplois dont 1/3 en Suisse, Crédit suisse 2000 dont 500 en Suisse, UBS 3500 dont 400 en Suisse. Paradoxe du système néo-libéral ou raffinement extrême, ces mêmes sociétés ne cessent d’annoncer des bénéfices faramineux: 1 milliard pour UBS (alors même qu’elle a perdu près de 2,7 milliards dans l’affaire de son trader fou) 2,2 milliards pour No-vartis.

Face à cette situation, je me permets d’insister: la crise qui a débuté en 2008 est profonde et contrairement à ce que beaucoup ont

prétendu, elle a touché la Suisse. Elle touche Genève aussi, violemment même. Et nous allons pouvoir dans les mois à venir mesurer ainsi concrètement notre sur-ex-position aux secteurs finan-cier et bancaire. Comme malheureusement aucune leçon n’a été tirée et par conséquent aucune mesure corrective prise, les temps à venir vont être rudes. Les gens ont peur. Ils ont raison d’avoir peur et de n’avoir aucune confiance dans un système qui enrichit toujours plus les plus riches au détri-ment de tous les autres.

Que peuvent faire les collec-tivités publiques face à ce désarroi? Un autre monde est-il réellement possible? Oui, oui, oui, mille fois oui et il est de notre responsabilité d’élu-e de le prouver.

Ainsi, la Ville de Genève, en partenariat avec le syndicat UNIA, a décidé d’explorer le champ des possibles. Où? A La Perle du Lac. Avec le départ de l’ancien gérant et des travaux de rénovation

repoussés, plus de 20 em-ployé-e-s risquaient de se retrouver au chômage. Une solution innovante et permet-tant de préserver les emplois a été trouvée, soit la gestion du restaurant, temporaire-ment, confiée à une asso-ciation où les travailleurs et travailleuses deviennent leur propre employeur. Résul-tat? Des emplois sauvés et pour la Ville, la garantie que le restaurant reste ouvert jusqu’aux travaux.

Ce projet mené de concert avec les employé-e-s et UNIA, démontre, si néces-saire, que les collectivités publiques locales, peuvent, agir. Certes, les emplois sau-vés ne représentent qu’une goutte d’eau comparés aux suppressions massives aux-quelles nous assistons, mais cette goutte montre que si l’on veut on peut, qu’il n’y a pas de fatalité et qu’élire des femmes et des hommes de gauche permet de faire évo-luer notre société vers plus de responsabilité et de jus-tice sociale.

Dommage que certains mi-lieux professionnels diver-gent et, à l’instar de ce qui se passe dans le domaine de la vente, négligent leur responsabilité sociale. Cette

attitude oblige à la confronta-tion politique et à l’arbitrage du peuple. L’initiative sur le salaire minimum lancée par Solidarités au niveau can-tonal et celle des syndicats au niveau fédéral en sont un excellent exemple.

Car à Genève comme ailleurs, faire l’impasse sur la responsabilité sociale des entreprises et cautionner des pratiques cupides favo-rise l’accentuation du clivage entre celles et ceux, en tout petit nombre, qui ont tous les privilèges et les autres.

Cela me ramène au débat public d’un récent Conseil municipal où un chef de file du PLR s’étonnait qu’on veuille augmenter le salaire des femmes et des hommes qui, pour le compte d’entre-prises privées, nettoient les bureaux de la Ville de Ge-nève. Pourquoi cette géné-rosité? Pourquoi cet artifice alors qu’il est tellement plus simple de laisser faire le mar-ché? Et oui, pour certain-e la responsabilité sociale est un luxe dont on peut facile-ment se passer. Facile dans un canton où les demandes auprès de l’Hospice général ont augmenté ces deux der-nières années de 20%!

La Perle du LacUn exemple de créativité et de responsabilité sociale

Actualité communaleSandrine Salerno Conseillère administrative Ville de Genève

PostScriptum 12/2011 14

Depuis des mois en Europe et en Amérique du Nord, les effets de la crise économique et financière se font concrètement ressentir.

A Vernier, tant le sentiment d’insécurité que la petite et moyenne criminalité sont en baisse! Ces affirmations émanent de la police ge-nevoise dans son diagnos-tic local de sécurité 2010 (DLS).

Contrairement aux chiffres cantonaux, la situation vernio-lane est encourageante à plus d’un titre. Tout d’abord, en matière de petite et moyenne criminalité, les chiffres bais-sent sensiblement depuis 2009 pour revenir à ceux de 2006. Autre point positif: le sentiment d’insécurité est en baisse, plus particulière-ment dans le quartier des Avanchets: le taux est passé de 52.2 % en 2007 à 38.5 % en 2010, soit 13.7 % de dimi-nution!

Nous pouvons apporter plu-sieurs explications à ces résul-tats positifs.

Premièrement, en charge de la police municipale depuis 2007, j’ai donné des ins-tructions précises pour ren-forcer la collaboration avec l’ensemble des acteurs de la sécurité publique et du social.

J’ai également demandé à ce que des mesures préventives soient instaurées tout en ren-forçant la répression sur des domaines spécifiques.

Deuxièmement, entre 2004 et 2012, le corps de la po-lice municipale aura été augmenté de 7 unités, pour passer de 11 à 18 membres. Nous poursuivrons le recrute-ment d’APM comme annoncé dans le programme de légis-lature du Conseil administratif. La façon de travailler des APM a été également été modifiée. La présence sur le terrain (à pieds, à vélo) s’est renforcée de 9 % au détriment des ac-tivités administratives (-13 %).

Nous travaillons également à la mise en place d’une CICO, une cellule d’information et de coordination entre les acteurs de la sécurité (gendarmerie, police judiciaire et APM) et les acteurs sociaux, afin de ré-colter des informations, de les analyser et d’engager des ac-tions concertées sur le terrain.

Troisièmement, ces dernières années un accent tout parti-culier a été demandé aux services communaux. Ainsi

l’opération façade nette ou les idées de la commission consultative de la propreté ont été mises en œuvre. Il reste encore beaucoup à faire. Ainsi pour la salubrité, une base de données communale sur les incivilités sera créée par les constats des services com-munaux. L’idée est de mieux repérer les endroits problé-matiques pour donner des réponses ciblées. La lutte contre les encombrants sera revue et s’organisera de deux manières: une surveillance accrue pour réprimer celles et ceux qui ne respectent pas les jours de levée et organi-sation d’un ramassage sur appel. Des mesures d’amé-nagement seront aussi prises: amélioration de l’éclairage pu-blic, du mobilier urbain, etc.

Finalement, pour une plus grande tranquillité publique, les correspondants de nuit agissent depuis ce printemps 7 jours sur 7, de 18h à 2h, dans le quartier des Avan-chets et de Châtelaine-Bale-xert. Cette structure a été mise en place non pas pour rem-placer mais pour compléter les dispositifs existants à des heures où les autres ne sont pas disponibles, avec des ou-tils (la médiation sociale) que d’autres non pas.

Ces exemples démontrent qu’une action coordonnée

entre tous les acteurs concer-nés, doublée d’une présence de terrain visible et renforcée, donnent rapidement des résultats. Mais cela ne suffit pas: il s’agit d’aller au-delà du concept trop étroit de sécurité publique.

Cet engagement se traduit par un nouveau concept communal: celui de la qualité du domaine public, politique axée sur la qualité de vie et organisée en trois volets: la sécurité, la salubrité et la tran-quillité.

Isabel Rochat devrait venir pour constater par elle-même tous les efforts que nous me-nons à Vernier pour améliorer la qualité de vie des habitants. Loin des opérations théâtrales auxquelles on nous a jusqu’ici habitués, nous agissons de manière concrète avec une vision à long terme.

Comme, de son propre aveu, la seule police n’est pas en mesure de résoudre seule l’ensemble des questions sé-curitaires, c’est avec des ac-tions concrètes, concertées et coordonnées que nous met-trons en place une «qualité du domaine public» efficace. As-sociée à une sécurité sociale forte, nous renforcerons ainsi la qualité de vie à Vernier.

De New-York à Vernier...

Thierry Apothéloz Maire de Vernier

PostScriptum 12/2011 15

Au lieu d’aller à New York, Isabel Rochat devrait plutôt venir à Vernier…

Lors de ses séances, le CD a notamment:

• P r é p a r é l ’ a s s e m -blée des Délégué-e-s du mois du 30 no-vembre;

• F ina l isé une pr ise de position du PSG sur la question du logement;

• soutenu les mouve-ments syndicaux qui se battent actuellement à

l’Aéroport pour l’amé-lioration de leurs condi-tions de travail;

• avalisé les orientations budgétaires du par ti pour 2012;

• mandaté un groupe de travail pour réfléchir à l’éventuelle organisa-tion de primaires pour

l’élection au Conseil d’Etat;

• a fait un bilan détaillé des résultats aux élec-tions fédérales;

• proposé de rencontrer régulièrement les asso-ciations proches du PS au travers de réunions thématiques.

PostScriptum 12/2011 16

Nouvellesdu Comité directeur du PSGSéances du mois d'octobre 2011

PSGMarko Bandler Responsable presse et communication

Voici une synthèse des dernières séances du Comité Directeur

L’utilisation de la libre cir-culation des personnes pour favoriser le dum-ping n’est qu’un des élé-ments à la disposition du patronat. Mais il a ceci de particulier qu’il four-nit aux partis populistes (MCG et UDC à Genève) un prétexte xénophobe pour montrer du doigt les victimes, et ainsi absoudre le patronat.

Pour les syndicats, quand un salarié est sous-payé, quel que soit son statut ou sa nationalité, la faute est indiscutablement commise par l’employeur. Pour les partis populistes, l’attaque est portée contre les travailleur victimes de ces abus, en particulier

lorsqu’ils sont étrangers ou frontaliers!

Les syndicats se battent quotidiennement pour faire appliquer les lois protectrices et les conven-tions collectives de travail par l’ensemble des entre-prises, et à toutes les sala-riées et à tous les salariés.

Mais les moyens à dispo-sitions sont insuffisants (sept à huit inspecteurs dévolus à cette tâche pour les quelques 300'000 emplois à Genève), en raison de l’opposition des mêmes partis et de la dégradation de l’éthique dans l’économie.

C’est pourquoi il y a un besoin urgent de renforcer

la qualité et la quantité des contrôles des conditions de travail dans les entre-prises.

C’est l’objet de l’initiative syndicale lancée par la CGAS, pour le renforce-ment du contrôle des en-treprises, contre la sous-enchère salariale.

Les syndicats demandent le doublement du nombre des inspecteurs de l’Office cantonal de l’inspection et des relations du travail (OCIRT), pour le porter à un contrôleur pour 10'000 emplois.

Pour compléter ce dispo-sitif public, pour le rendre plus efficace encore, en utilisant la connaissance syndicale du terrain, l’ini-tiative prévoit la création d’une inspection des en-treprises, dont les inspec-teurs seront désignés par les syndicats. Ici aussi, les besoins sont fixés à un inspecteur pour 10'000 emplois.

L’initiative prévoit aussi en détail les conditions dans lesquelles ces contrôles devront pouvoir être faits.

Signez et faites signer l’initiative!Merci

Initiative de la CGAScontre la surenchère salarialePour un renforcement du contrôle des entreprises

A SIGNERJacques Robert Conseiller municipal Meyrin - Secrétaire Unia

PostScriptum 12/2011 19

La sous-enchère sociale et salariale existe! C’est même l'un des fondements de l’économie ultralibérale en vogue: concurrence exacerbée, y compris entre travailleurs, déréglementation, transfert de la responsabilité d’entreprise sur le dos des salariés, précarisation des rapports de travail, sous-traitance en cascade pour favoriser les profits faciles, etc.

A NE PAS MANQUERForum transfrontalier Genève

PostScriptum 12/2011 21

A NE PAS MANQUERConférence-débat Eurosocialistes de Genève

PostScriptum 12/2011 22

Cercle Condorcet-Voltaire Pays de Gex et Genève

PostScriptum 12/2011 23

Assemblée

des délégué-e-s

Mercredi 30 novembre

UniMail salle MS130

(sous-sol)

de 20h à 22h

Ordre du jour

1) 20h-21h30

Examen et vote sur le

document proposé par le

CD "Pour des logements

accessibles à toutes et tous

sans privilèges"

2) 21h30-21h50 

Brèves infos des:

• élu-e-s aux Chambres

fédérales

• conseiller d'Etat

• conseillers administratifs

• Jeunesse socialiste

• Groupe égalité

• GTS

3) 21h50-22h10

Souhaits des délégué-e-s

quant aux thèmes à agender.

PSG

Vie du parti

POSTSCRIPTUM12/11

suite en page 2

Agenda

Lundi14novembreCaucus Grand Conseil 19h30, locaux du PSG

Lundi21novembreComité PS Ville de Genève

20h30, locaux du PSG

Jeudi24novembreCommission Santé

19h30, locaux du PSG

Lundi28novembreCaucus Grand Conseil 19h30, locaux du PSG

Mercredi30novembreAssemblée des délégué-e-s

20h, UniMail, Salle MS130

Jeudi1erdécembreAG PS Ville de Genève 20h30, locaux du PSG

ChaquevendrediCaucus Constituante

18h, locaux du PSG

LocauxduPSG:RuedesVoisins15

(code2108A)

JAA1200 GENèvE 2

Changement d’adresse :

Parti socialiste genevoisRue des Voisins 151205 GENèVE

Conférences Aux sources du Socialisme

Ouvertesàtout-e-s,de12h30à13h30(amenezvotresandwich):

• Mardi 22 novembre - Charles Heimberg: Tour d’horizon de l’histoire du socialisme

Pour tout renseignement: Edouard Dommen 022 774 18 84 [email protected]

Votations cantonales du 27 novembre1) Acceptez-vous la loi générale

sur les contributions publiques (LCP / D 3 05 - 10537)

OUI2) Acceptez-vous la loi modifiant la loi

générale sur les contributions publiques (Droit des pauvres / D 3 05-9408)

NON3) Acceptez-vous la loi modifiant la loi générale

sur les droits d'enregistrement (LDE-D3 30)

OUI4) Acceptez-vous la loi modifiant la loi

sur l'aide sociale individuelle (LASI/RMCAS)

NON5) Acceptez-vous l'initiative 142

"Pour le droit à un salaire minimum"?

OUI