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_20100729

MARIE-PIER GAGNONmarie-pier.gagnon@ ca na da fran cais.com

Qu’ont en commun Brass Kamarades, AlexKovalev et Vladislav Tretiak? L’ensemblede cuivres de Saint-Jean-sur-Richelieu a

pris part à une prestigieuse soirée-bénéfice en

l’honneur des hockeyeurs, l’automne dernier, à Montréal. Pour Denis Bellemare, DenisDesnoyers, Claude Archambault, Guylaine Jetté et Michel Hébert il ne pouvait pas y avoir de plusbelle façon de souligner le dixième anniversaire de leur groupe!

La formation a parcouru beaucoup de chemindepuis sa création. Elle caresse maintenant le rêved’enregistrer un premier album. Brass Kamaradesaura sans doute l’embarras du choix des pièces,puisqu’il maîtrise plus de 400 pièces aux sonoritéslatines, jazz, folkloriques et populaires. PAGE C-2

L e quin tet te de cui v resjohan nais, Brass Kama-rades, célè bre cette année

son 10e anni ver sai re. Unique enson genre dans la région, la for -m a t i o n a v é c u d e b e a u xmoments au cours de la der niè -re décen nie. Le 30 novem bre àMontréal, le quin tet te pre naitd’ailleurs part à la pres ti gieu ses o i r é e - b é n é fi ce Tre t iak e tKovalev. Une expé rien ce uni quedont les musi ciens gar dent unbon sou ve nir.

Imaginez. Vous êtes musi cienset on vous deman de de pren drepart à une soi rée-béné fi ce réu nis -sant cer tains des plus grands ath -lè tes du hoc key. Devant vous, alorsque vous inter pré tez un réper toi -re choi si à l’avan ce en col la bo ra -tion avec le comi té orga ni sa teur, se pré sen tent Tomas Plekanec(Canadien de Montréal), SergeiG o n c h a r e t A l e x Ko v a l e v(Sénateurs d’Ottawa) ainsi que lalégen de des gar diens de but,Vladislav Tretiak (Série du siè cle).Déstabilisant, n’est-ce pas?

Eh bien, pour les cinq mem bresde Brass Kamarades, soit ClaudeArchambault, Denis Bellemare,Denis Desnoyers, Michel Hébertet Guylaine Jetté, ce fut la réa li té de leur 30 novem bre 2010.Responsables de la musi qued’ambian ce à l’occa sion de la soi -rée-béné fi ce, ils ont eu l’occa sionde faire des ren con tres mémo ra -

bles qu’ils ont d’ailleurs immor ta -li sées sur pho to. L’expé rien ce, quis’ajou te à un cur ri cu lum vitae déjàbien gar ni, n’était pour tant qu’uncon trat comme les autres pour lesmusi ciens.

UN PAR COURS UNI QUE

Il faut dire qu’en dix ans de car -riè re, Brass Kamarades a eu l’occa -sion de pren dre part à des évè ne -ments uni ques, à des spec ta clesmémo ra bles et même à des émis -sions de télé vi sion. Les musi ciensont ainsi con tri bué à l’émis sionY’a plein de soleil, ancien ne mentpré sen tée sur les ondes de TQS,par ti ci pé à la cam pa gne de finan -

ce ment de la Fondation santéHaut-Richelieu-Rouville et pré -sen té deux pres ta tions solos dansle cadre des Cafés-con certs de laVille.

Tout cela repré sen te évi dem -ment une char ge de tra vail impor -tan te, que ce soit seul à la mai sonlors que vient le temps de pré pa rerles piè ces ou enco re en grou pe unefois par semai ne. «Ce qui noustient, c’est l’amour de la musi que»,de dire la der niè re musi cien neayant rejoint les rangs de la for ma -tion, Guylaine Jetté. Et cet amourde la musi que, que d’autres qua li -fie raient de pas sion, leur donne

des ailes. Dans un ave nir rap pro -ché, la for ma tion sou hai te raitenre gis trer un pre mier dis que.

«Nous avons de bel les idées,mais c’est dif fi ci le de les met tre enpra ti que. La pro blé ma ti que, c’estles horai res», expli que GuylaineJetté. Réunir cinq adul tes, qui onttous un emploi et qui de sur croîtont d’autres enga ge ments musi -caux, pour les pra ti ques et les spec -ta cles est déjà un défi en soi.Ajouter à cela d’autres pro jetscom pli que con si dé ra ble ment latâche. Il faut d’ailleurs par foismet tre en bran le le plan B, soitenga ger un musi cien rem pla çant

afin d’hono rer tous les enga ge -ments. Seul Denis Bellemare n’apas man qué un seul spec ta cle endix ans!

UNE COU LEUR UNI QUE

Par ailleurs, ce qui a con tri bué à fa i re la cou leur de BrassKamarades est très cer tai ne mentle réper toi re immen se que maî tri -se la for ma tion. On parle ici deplus de 400 piè ces pui sées à même des réper toi res aussi variésque la musi que lati ne, le jazz, le fol klo re et la chan son popu lai -re. «Je pense que le seul domai neque l’on ne tou che pas, c’est lecoun try!», de dire à la bla gue DenisDesnoyers. Tout ce réper toi re per -met d’ailleurs aux musi ciensd’adap ter leurs per for man ces enfonc tion des évè ne ments aux quelsils pren nent part.

À titre d’anec do te, le quin tet te adéjà offert des mar ches nup tia lespour le moins ori gi na les en adap -tant, à la deman de des mariés, lethème de la Soirée du hoc key ouenco re celui de Star Wars. Dans unautre ordre d’idée, ils savent affi -cher une musi que plus sérieu se enrepre nant entre autres des arran -ge ments signés par l’ensem bleCanadian Brass, leur réfé ren cemusi ca le.

Quoi qu’ i l en so i t , BrassKamarades n’est pas près de tirer sa révé ren ce. Les musi ciens sepro met tent enco re de très bel lesannées de cama ra de rie, de plai siret de musi que. Leurs trom bo ne,cor fran çais, tuba et trom pet tes nesont pas près d’être relé gués auxoubliet tes! ■

L’auteu re Hélène Parairepré sen te, aux Édi tionsGuérin, son tout nou veau

roman, Le mal qui fait du bien.

Hélène Paraire, une ancien neensei gnan te de fran çais de Saint-Armand deve nue cor rec tri ce-révi seu re, a tou jours écrit sansvrai ment cher cher à être publiée.Des nou vel les et de la poé sie, pourl’essen tiel. Elle est éga le mentl’auteu re de deux romans jeu nes -se, parus en 2009 et 2010. L’ouvra -ge Le mal qui fait du bien est plusancien et a été écrit en 2006-2007.

«J’ai trou vé le titre avant d’avoirécrit la pre miè re ligne, mais j’avais déjà l’his toi re dans la tête»,indi que la prin ci pa le inté res sée.L’auteu re a fait par ve nir le manus -crit de son roman pour adul tes àtrois édi teurs, mais sans suc cès.«On m’a répon du que le livre necor res pon dait pas aux cri tè res de la mai son, sans plus d’expli ca -tion. J’ai trou vé ça très frus trant»,affir me-t-elle.

Cette der niè re croyait commebien d’autres que la mai sonGuérin s’occu pait exclu si ve mentd’édi tion sco lai re. C’était avant dedécou vrir la col lec tion GuérinLittérature. «Le comi té de lec ture

de la mai son Guérin m’a recom -man dé de modi fier le titre del’ouvra ge, mais j’ai tenu mon bout.L’édi teur a fina le ment tran ché enma faveur», pour suit Mme Paraire.

ROMAN PSY CHO LO GI QUE

Le mal qui fait du bien reprendle thème du tri an gle amou reux en pla çant deux fem mes bisexuel -les au cen tre du récit. Le troi siè meper son na ge reste tou jours àl’écart, à la façon d’un obs er va teur,mais sa pré sen ce n’en est pasmoins déran gean te pour les deuxaman tes qui auraient sans doutepré fé ré une rela tion amou reu semoins déchi ran te.

«Quand on écrit, on prend desidées dans la vie de tous les jours,on s’ins pi re de ce qui nous entou -re. Les jour naux, les bul le tins de nou vel les met tent régu liè re -ment au grand jour des situa tionscomme cel les que je décris. Mais, comme il s’agit d’un roman,je prends la liber té de fabu ler, d’en rajou ter un peu», expli queMme Paraire.

Cette der niè re fait d’ailleurs unpetit clin d’œil aux lec teurs, dans l’avant-pro pos, en pré ci santque le récit n’est pas authen ti que -ment véri di que. «Seules les pagesimpai res sont vraies», ajou te-t-elle, d’une façon très ima gée.

L’auteu re tient éga le ment à pré ci -ser que son roman n’a rien d’unHarlequin, où tout est beau et finittou jours bien. Son récit est net te -ment plus réa lis te, pour ne pas dire cruel.

«L’his toi re a un début, un milieuet une fin. Il n’était pas ques tionpour moi de gar der du maté riel enréser ve pour une sui te», indi que

notre inter lo cu tri ce.

Hélène Paraire a un net pen -chant pour la musi que rock etprend ici plai sir à ponc tuer sontexte de titres, extraits de chan sonsou réfé ren ces musi ca les. «Lamusi que est tou jours bien pré sen -te pen dant les séan ces d’écri ture.Et le son est tou jours très fort. Çam’a coûté quel ques vases au fil des

mois…», ajou te-t-elle, sur un tonmi-sérieux, mi-bla gueur.

Le mal qui fait du bien fait àpeine 256 pages. On peut s’en pro -cu rer un exem plai re à la bou ti queMicheline (Bedford), à la librai riedes Galeries de Granby, à la librai rie Guérin et chez Renaud-Bray. Le volu me a été impri mé à500 copies. ■

LE CANA DA FRAN ÇAIS - WEEK-END - www.cana da fran cais.com - LE JEUDI 13 JAN VIER 2011C-2

MARIE-PIER GAGNONmarie-pier.gagnon@ ca na da fran cais.com

CLAUDE HÉBERT

L’édi teur Marc-Aimé Guérin s’est dépla cé à Saint-Jean-sur-Richelieu pour le lan ce ment du roman Le mal qui fait du bien, de l’auteu re Hélène Paraire. Cette der niè re tra vaille actuel le ment

à la rédac tion de deux nou veaux romans.

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Choisis par le comi té orga ni sa teur de la soi rée-béné fi ce Tretiak et Kovalev, les musi ciens de BrassKamarades ont eu l’occa sion de ren con trer cer tains des plus grands joueurs de hoc key, en plus dejouer de la musi que pour eux. Sur la pho to: Claude Archambault, Denis Bellemare, Guylaine Jetté,

Vladislav Tretiak, Michel Hébert et Denis Desnoyers.

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Brass Kamarades célè bre ses dix ans avec Tretiak!

Hélène Paraire pré sen te Le mal qui fait du bien