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POUR UNE ECONOMIE PLUS NOVATRICE
Recherche réalisée pour le compte de la Ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur
La croissance des spin-offs universitaires en
Belgique
Prof. B. Surlemont
Bruxelles, le 18 septembre 2006
CONTEXTE
1994: Début des politiques proactives mises en place pour favoriser la création de spin-offs universitaires.
1999: Rapport sur l’état des lieux sous l’angle quantitatif
2006: Etude sur l’état des lieux sous l’angle quantitatif ET qualitatif.
!!! Etude francophone mais benchmarking fédéral
Recherche réalisée par J.J. Degroof (MIT), F. Pirnay (ULg) et B. Surlemont (ULg) en collaboration avec B. Gailly (UCL)
OBJECTIFS ET TIMING
PARTIE I: Décrire l’importance du phénomène de croissance au sein des spin-offs.
ANALYSE FINANCIEREECHEANCE: JUIN 2006
PARTIE II: Comprendre ce phénomèneENQUETES ET INTERVIEWS
ECHEANCE: FIN SEPTEMBRE 2006
PARTIE III: Elaborer des recommandations d’actions
ECHEANCE: OCTOBRE 2006
METHODOLOGIE PARTIE I
– Recensement des spin-offs• Plusieurs sources (Interface, Rapports, Internet, etc.)
• Elimination d’éléments « indésirables »• Année de création ; Secteur d’activité ; Université d’origine ;
• Situation actuelle : toujours en activité, exit (rachat ou fusion), arrêt.
• Validation par les cellules interfaces
– Données financières :• Source : Bel-first (Bureau Van Dijk) ;• Variables : Capital, Valeur ajoutée, Emploi (ETP) et EBITDA ;
• Comptes : non consolidés ;• Années : de 1994 à 2004.
4. Résultats
a) Analyse descriptive (1979-2005)
b) Analyse financière
i. Approche statique (photographie au 31-12-2004)
ii. Approche dynamique (évolution lors des trois premières années d’exploitation)
DEUX PERIODES DANS « L’HISTOIRE DES S.O. BELGES
E v o l u t i o n d u n o m b r e d e s p i n - o f f s u n i v e r s i t a i r e s c r é é e s e n
B e l g i q u e ( p a r a n )
0
5
1 0
1 5
2 0
2 5
3 0
1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
C o m m . f l a m a n d e
C o m m . f r a n ç a i s e
I I I
4. Résultats
a) Analyse descriptive
295 spin-offs ont été créées en Belgique
Comm. flamande : 145 spin-offsComm. française : 150 spin-offs
Université d’origine
Comm. flamande : KUL (43%), UG (23%), IMEC (14%), VUB (12%), autres (9%).
Comm. française : ULG (41%), UCL (29%), ULB (13%), autres (16%).
4. Résultats
a) Analyse descriptive
Secteur d’activité
Peu de différences en termes de répartition sectorielle ;
Mis à part dans les biotechnologies et dans les TIC, les spin-offs créées au nord et au sud du pays sont proportionnellement actives dans les mêmes secteurs d’activités.
Comm. flamande
Comm. française
S1 : Agroalimentaire 5 % 6 %
S2 : Biotechnologies 15 % 25 %
S4 : Environnement 5 % 7 %
S5 : Fabrication et équipements 14 % 16 %
S6 : TIC 30 % 21 %
S7 : Conseil aux entreprises 25 % 22 %
S8 : Autres 6 % 3 %
4. Résultats
a) Analyse descriptive
Situation actuelle
Taux d’échec identiques au nord et au sud du pays (13%);
Les spin-offs flamandes sont plus sujettes à un rachat/fusion que les spin-offs francophones ;
En outre, ce sont le plus souvent des grosses entreprises multinationales qui les rachètent (tels que HP; SAP; Bayer; Philips; Tractebel; Solvay; Bekaert; …)
Comm. flamande
Comm. française
Toujours en activité 68% 80%
Exit (rachat/fusion) 18% 7%
Arrêt (faillite, …) 14% 13%
4. Résultats
b) Analyse financière
Préambule :
- Composition de la base de données :
Population globale (# total de SO créées) 295 Cessation d’activités (-)
39 Fusion avec une autre entreprise (-) 23Délocalisation de leur siège social (-)
2Création trop récente (-) 27______________________________________________________Nombre de SO avec comptes annuels disponibles 204
- Quatre variables financières :Capital ; Valeur ajoutée ; Emploi ; EBITDA.
4. Résultats
b) Analyse financière
- Deux approches :
- Approche statique :- Etudier les spin-offs à un moment donné dans le
temps ;- Photographie prise au 31-12-2004 ;- 204 spin-offs- Distinction entre les « jeunes » spin-offs (de moins
de 10 ans) et les plus « anciennes » (plus de 10 ans).
==> Analyse de l’impact global
- Approche dynamique :- Etudier l’évolution des spin-offs durant leurs trois
premières années ;- La dimension chronologique prime sur la dimension
contextuelle ;- 102 spin-offs (créées après 1994).
==> Analyse de l’impact des politiques proactives.
4. Résultats
b) Analyse financière approche statique – Niveau de capitalisation
01.0002.0003.0004.000
Agron.(S1) Biotech(S2) Envir.(S4) Fabr.Équip.(S5)ICT (S6)Conseils(S7) Autres(S8)
CAPITAL MOYENventilé par secteuryear 1year 2year 3
01.0002.0003.0004.000
Agron.(S1) Biotech(S2) Envir.(S4) Fabr.Équip.(S5)ICT (S6)Conseils(S7) Autres(S8)
CAPITAL MOYENventilé par secteuryear 1year 2year 3
4. Résultats
b) Analyse financière – Approche statique
Taille des spin-offs sous 3 critères
Nombre d’entreprises (%)
Spin-offs plus de 10 ans
Spin-offs moins de 10
ans
Comm. flam.
Comm. franç.
Comm. flam.
Comm. franç.
Capital 2004 > 1 million EUR 46% 39% 30% 18%
Val. aj. 2004 > 1 million EUR
57% 48% 18% 9%
Emploi 2004 > 25 ETP 50% 50% 14% 12%Les spin-offs créées après 1993 occupent en moyenne 6,7 ETP !
4. Résultats
b) Analyse financière – Approche statique
Taille moyenne des « grandes » spin-offs sous 3 critères
Valeur moyenne
Spin-offs plus de 10 ans
Spin-offs moins de 10 ans
Comm. flam.
Comm. franç.
Comm. flam.
Comm. franç.
Capital 2004 > 1 million EUR
4.672 K€ 7.507 K€ 4.633 K€ 3.500 K€
Val. aj. 2004 > 1 million EUR
7.686 K€ 6.120 K€ 2.950 K€ 2.920 K€
Emploi 2004 > 25 ETP 100 ETP 84 ETP 59 ETP 46 ETP
4. Résultats
b) Analyse financière – Approche statique
Les biotechnologies, un secteur qui compte en communauté française
Sur l’ensemble des spin-offs francophones :– 25% du nombre d’entreprises ;– 54% des capitaux investis ; – 34% de la valeur ajoutée créée ;– 41% du nombre d’emplois.
Sur les « jeunes » spin-offs francophones de moins de dix ans :– 27% du nombre d’entreprises ;– 73% des capitaux investis ;– 57% de la valeur ajoutée créée ;– 59% du nombre d’emplois.
On assiste à un phénomène d’hyperspécialisation dans le secteur des biotechnologies
4. Résultats
b) Analyse financière – Approche dynamique
L’approche dynamique : quel intérêt ?
- Etudier les spin-offs à partir d’un point initial identique (le moment de leur création juridique, notée year 1) => homogénéise le stade de développement ;
- Analyser l’évolution de ces spin-offs au cours de leurs trois premières années d’exploitation (notée year1 – year2 - year3) => une approche longitudinale ;
- Les 102 spin-offs créées après 1993 et avant 2003 (55 flamandes et 47 francophones) ont été analysée pendant trois ans => une logique de panel.
4. Résultats
b) Analyse financière – Approche dynamique
En moyenne, les spin-offs francophones démarrent leurs activités avec trois fois moins de capitaux que les spin-offs flamandes.
Capital moyen (K €) Comm. flamande
Comm. française
Ecart
year 1 606 190 416
Question : Est-ce que toutes les spin-offs flamandes sont systématiquement plus capitalisées que leurs homologues francophones ?
NON …
• La moitié des spin-offs démarrent avec un capital inférieur à 125 K EUR, tant au nord qu’au sud du pays.
• Les deux communautés sont composées pour une part de petites entreprises qui sont peu capitalisées et pour une autre part d’entreprises qui disposent de capitaux plus importants pour démarrer leurs activités.
• C’est sur ce second groupe d’entreprises que la différence de capitalisation est la plus marquée entre les deux communautés.
Communauté flamande
0
1.000
2.000
3.000
4.000
5.000
Σ cumulée (Total) 33.347 Nbre d'entr. (n) 55
Moyenne 606 Ecart-type 1.046
Min 6 Max 4.717
Quartile 1 62 Médiane 125
Quartile 3 744 Décile 9 1.490
Communauté française
0
1.000
2.000
3.000
4.000
5.000
Σ cumulée (Total) 8.946 Nbre d'entr. (n) 47
Moyenne 190 Ecart-type 270
Min 6 Max 1.487
Quartile 1 31 Médiane 125
Quartile 3 200 Décile 9 436
Capital (K EUR) - Year 1
4. Résultats
b) Analyse financière – Approche dynamique
La différence de capitalisation s’amplifie au cours du temps
Capital moyen (K €) Comm. flamande
Comm. française
Ecart
year 1 606 190 416
year 2 785 286 499
year 3 1.129 550 579
4. Résultats
b) Analyse financière – Approche dynamique
L’emploi a plus de mal à décoller
Emploi moyen (ETP) Comm. flamande
Comm. française
Ecart
year 1 5 3 2
year 2 8 5 3
year 3 10 7 3
5. Perspectives « Some hints »Différents business models
A B C Dnombre d'entreprises 51 24 30 46
dont comm. française 21 13 16 29dont comm. flamande 30 11 14 17
année de création moyenne (T0+1) 1.999,9 1.999,5 2.000,6 1.999,9
T0+1 872 232 243 472004 3.009 350 425 58T0+1 1.663 588 278 972004 5.682 1.219 366 204T0+1 5 2 2 22004 22 8 2 2T0+1 54 88 -27 432004 1.008 610 16 102T0+1 -171 13 -61 92004 -225 133 -83 46T0+1 -424 -20 -90 12004 -730 43 -119 27
Capital moyen (K€)
Emploi moyen (ETP)
Val. Aj. moyenne (K€)
Rés. Expl. moyen (K€)
EBITDA moyen (K€)
Actif total moyen (K€)
Stars Cash cows ??? Dogs
See you next month