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GRATUIT PRENEZ-EN UN Le magazine pour tout savoir sur votre audition Mise au point sur L’ACOUPHÈNE PAGE 4 Pourquoi se priver du bonheur d’entendre et de comprendre ? PAGE 6 La surdité liée à l’exposition au bruit PAGE 11 Des stratégies pour mieux comprendre PAGE 10 Offrez-vous le sans-fil pour la télévision PAGE 20 Volume 6, numéro 3, 2011

Pourquoi se priver du bonheur d’entendre et de … · de leur audition est la princi-pale préoccupa-tion des divers auteurs du ... Novalux Conception Impression inc. Droits et

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Le magazine pour tout savoir sur votre audition

Mise au point sur L’acouphène

page 4

Pourquoi se priver du bonheur d’entendre et de comprendre ? page 6

La surdité liée à l’exposition au bruit page 11

Des stratégies pour mieux comprendrepage 10

Offrez-vous le sans-fil pour la télévision page 20

Volume 6, numéro 3, 2011

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Volume 6, numéro 4, 2011

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Sens ib i l i se r les gens à prendre soin de la santé de leur audition e s t l a p r i n c i -pale préoccupa-

t ion des divers auteurs du Magazine Lobe . en effet , i l est tel lement dommage de voi r des personnes s ’ i so ler de leur famil le simplement parce qu’elles ne sont plus en mesure de suivre les conver-sations.

Cette fois-ci encore, cette parution vise à vous sensibili-ser aux divers signes révélateurs d’une possible perte auditive et à vous outiller pour aider les per-sonnes concernées à entreprendre les démarches nécessaires pour conserver leur qualité de vie.

La presbyacousie est la marque du vieillissement naturel du sys-tème auditif, tout comme la pres-bytie résulte du vieillissement des fonctions visuelles.

L’inconvénient majeur de la presbyacousie est son installation insidieuse, tellement progressive

que la personne concernée n’en a pas vraiment conscience, du moins au début. Elle met souvent cette baisse auditive sur le compte des autres, disant qu’ils ne parlent pas distinctement, n’articulent pas suffisamment ni assez fort.

En effet, certains indices ne trompent pas. Ils portent sur la difficulté à comprendre la parole dans certaines conditions peu favorables : dans les milieux bruyants (un

repas animé, un apéritif convi-vial, les transports en com-mun);

à distance de la personne qui parle (comme se parler d’une pièce à une autre);

lorsque plusieurs personnes parlent en même temps (assem-blées, débats);

dans les endroits vastes et peu meublés (églises, conférences).Si vous croyez être témoin de

ces situations chez un proche, un ami, un collègue de travail ou un enfant, suggérez-lui de passer un examen de l’audition.

Bonne lecture !

Éditorial

Martin Cousineau

abonnez-vous à l’INFO-LobeL’infolettre électronique qui vous tient au courant des dernières nouveautés concernant la santé auditive, le langage et la parole. Visitez le www.lobe.ca

Éditeur Martin Cousineau, président [email protected]

Rédactrice en chef Sabrina grégoire, [email protected]

ChroniqueursIsabelle Côté, M.Sc.S., audiologisteMartin Fortin, MOA, audiologisteMichèle Veilleux, MPA, audiologiste

Comité de révision Josée Boulanger annie Dumontier Michelle Fournier Martin Fortin Francine Morrissette Michèle Veilleux

Direction artistique Véronique Labbé et Michelle Lambert

Novalux Conception Impression inc.

Droits et responsabilitésToute traduction, reproduction ou adaptation des textes, illustrations et photos du présent ouvrage, par quelque procédé que ce soit, en tout ou en partie, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Les opinions émises dans les articles publiés par Publications Lobe n’engagent que la responsabilité de leur auteur.

Dépôt légalISSN 1911-5660 Bibliothèque nationale du Québec, Montréal Bibliothèque nationale du Canada, Ottawa

Publications Lobe3520, rue de l’Hêtrière, bureau 103 Saint-Augustin-de-Desmaures QC G3A 0B4 Tél. : 418 877-7222 Téléc. : 418 872-1451 Courriel : [email protected] www.lobe.ca

Le Magazine Lobe est publié en français 4 fois par année par Publications Lobe.

Imprimé au Canada

Soyez vigilant, la perte auditive s’installesournoisement !

Le vieillissement de l’oreille est un phénomène normal.

Cédric Bégnoche audioprothésiste

nathalie Bergeron audioprothésiste

nathalie Bisson audioprothésiste

Josée Boulanger audioprothésiste

Claudia Brassard audioprothésiste

Guy Bussières audioprothésiste

Julie Caya audioprothésiste

Joey Champagne audioprothésiste

Paul Côté audioprothésiste

Louis-Vincent Courchesne audioprothésiste

Martin Cousineau audioprothésiste

Karl Drouin audioprothésiste

Simon Dufort audioprothésiste

Annie Dumontier audioprothésiste

Paul Fontaine audioprothésiste

Michelle Fournier audioprothésiste

elaine Gagnon audioprothésiste

Christophe Grenier audioprothésiste

Stéphanie Hamel audioprothésiste

natacha Ioannoni audioprothésiste

Steeve Laliberté audioprothésiste

Sonia Lamarche audioprothésiste

Sébastien Lanthier audioprothésiste

Étienne Lefebvre audioprothésiste

France Morrissette audioprothésiste

Francine Morrissette audioprothésiste

Simon Ouellet audioprothésiste

Jonathan Plouffe audioprothésiste

Annie Potvin audioprothésiste

Audrey Tremblay audioprothésiste

Michel zalatan audioprothésiste

Hélène Beaucher MOA, audiologiste

Joëlle Bélanger MPA, audiologiste

Isabelle Côté M.Sc.S., audiologiste

Kathia Faust MPA, audiologiste

Martin Fortin MOA, audiologiste

Audrey Goulet MPA, audiologiste

Joanie Lessard MPA, audiologiste

Marie-Ève Lessard MPA, audiologiste

nadine Tougas MPA, audiologiste

Jessica Tremblay MPA, audiologiste

Valérie Tremblay MOA, LL.M., audiologiste

Michèle Veilleux MPA, audiologiste

Ann Yuile-Campbell M.S. Aud (C), audiologiste

rafif zarka MPA, audiologiste

Marie-Claude Fortier MOA, orthophoniste

Sylvie Thivierge MOA, orthophoniste

Tanya Béliveau éducatrice spécialisée

Johanie Boisvert éducatrice spécialisée

Myriam Boulanger éducatrice spécialisée

Marie-Julie Carbonneau éducatrice spécialisée

Stéphanie Filion éducatrice spécialisée

Marie-noël Gagnon éducatrice spécialisée

Marie-Ève Guay éducatrice spécialisée

estelle Lamonde éducatrice spécialisée

Marie-Christine Lavoie éducatrice spécialisée

Audrey racine éducatrice spécialisée

Annick rousseau éducatrice spécialisée

Sarah roy éducatrice spécialisée

La mission des professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication est d’offrir aux personnes ayant des troubles de l’audition, du langage et de la parole tous les moyens nécessaires afin d’améliorer leur qualité de vie en privilégiant une approche multidisciplinaire dans laquelle l’individu est au cœur des interventions.

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NOS DIfféreNTS COLLABOrATeurS

lace des aînésDE L’ÉNERGIE À REVENDRE !Association québécoise de défense des droits

des personnes retraitées et préretraitées

Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

UN SEUL APPEL.

On s’occupe de vous.MC

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environ 10 à 15 % de la population perce-vrait un acouphène continuel. approxi-ma t i vement 3% de ces gens en

seraient dérangés sérieusement. L’acouphène fait souvent peur en raison des mythes qui lui sont associés. par exemple, certains prétendent que l’acouphène nuit à l’audition, vous réveille la nuit ou, pire encore, peut vous mener au suicide. Ces mythes sont tellement ancrés dans l’imaginaire collectif que même les professionnels de la santé y adhèrent parfois.

L’ACOuPHèNe NuIT-IL à L’AuDITION ?Bien que l’acouphène ne soit pas responsable de la surdité, il s’accom-pagne souvent d’une perte d’acuité auditive. Cette perte peut donc mener à des difficultés d’écoute sans que l’acouphène en soit la cause. L’utilisation d’appareils auditifs, même lorsque la perte est minime ou ne rencontre pas les critères de la RAMQ, peut diminuer l’audibilité de l’acouphène de façon significa-tive tout en réduisant les situations de handicap sur le plan auditif. Il est donc primordial d’obtenir une évaluation complète de votre audi-tion et de vos besoins par un audio-logiste spécialisé dans le domaine des acouphènes.

L’ACOuPHèNe réVeILLe-T-IL LA NuIT ?Selon l’Organisation mondiale de la santé, il faut un bruit continu d’au moins 30 dB (A) avec des pointes d’au moins 45 dB (A) pour nuire

sérieusement au sommeil. Or, d’une part, le niveau de sensation de l’acouphène est généralement plus bas que 10-15 dB et, d’autre part, il n’y a pas de tendance claire entre le niveau mesuré de l’acouphène et le dérangement qui lui est asso-cié. L’acouphène ne peut donc pas vous réveiller, mais pourra être la première chose entendue au réveil. Les problèmes de sommeil peuvent être de diverses natures : difficulté à s’endormir, réveils fréquents, sensa-tion de ne pas avoir récupéré, etc. Il est possible que le temps requis pour s’endormir soit plus long, sur-tout si l’attention est dirigée vers l’acouphène. Les causes des trou-bles du sommeil sont souvent insi-dieuses et méritent une évaluation approfondie en clinique spécialisée dans le domaine du sommeil.

L’ACOuPHèNe MèNe-T-IL Au SuICIDe ?Une étude internationale rétro-spective récente et basée sur 26 ans d’observations n’a pas permis d’éta-blir de lien direct entre acouphène et suicide. Parmi les rares cas rap-portés de tentatives de suicide, une condition psychiatrique était préexistante, la plus commune étant la dépression. En présence d’idées suicidaires, il ne faut toutefois pas conclure à une dépression trop rapi-dement. Un suivi en équipe multi-disciplinaire est souhaitable.

Pour y voir plus clair au sujet de l’acouphène, n’hésitez pas à rencon-trer votre audiologiste qui exerce dans les cliniques multidisciplinai-res Lobe Santé auditive et commu-nication.

Mise au point sur l’acouphène

4 dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Martin Fortin, MOAAudiologiste Chaudière-Appalaches et Québec

Des exercices d’écoute active, de visualisation ou de relaxa-tion peuvent aider à surmon-ter cette difficulté.

Ce n’est plus un secret pour personne, la surdité touche environ 10 % de la population de façon plus ou moins importante. La plupart du temps, les deux oreilles sont atteintes. L’appari-tion lente, graduelle et insidieuse des

symptômes de surdité pourrait expliquer en par-tie qu’une personne atteinte attendra en moyenne sept ans avant d’entreprendre des démarches pour obtenir de l’aide. Bien souvent, la personne consultera à la suite de nombreuses remarques de l’entourage.

L’incapacité à entendre peut mener à diverses situa-tions de handicap comme les difficultés à comprendre la parole en présence de bruit ou en groupe, à com-prendre au téléphone et à comprendre la télévision.

Toutefois, d’autres capacités liées à l’acuité auditive sont essentielles à la sécurité des individus, telles la détection de signaux avertisseurs sonores de danger et la localisation de la provenance des sources sonores.

Or, il est démontré que les personnes avec surdité ont plus de difficulté à détecter un signal d’urgence en présence de bruit de fond et à localiser la provenance des sons.

Ainsi, les personnes malentendantes croient souvent que la position des sons est vers l’avant, alors que la position réelle est vers l’arrière. Une des conséquen-ces de ce type d’erreur est l’augmentation du temps de réaction. On peut donc dire que les conséquences peuvent être néfastes sur la conduite automobile.

En effet, une récente étude québécoise effectuée auprès de plus de 78 000 per sonnes a démontré que, tout âge confondu, le risque d’accident avec un autre véhicule routier augmentait avec la perte auditive.

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Mise au point sur l’acouphène

références :NOBLe, W., S. SINCLAIr, and D. BYrNe (1998). “Improvement in aided sound localization with open earmolds: observations in people with high-frequency hearing loss”, J.Am.Acad.Audiol. 9(1):25-34.

NOBLe, W., D. BYrNe, and B. LePAGe (1994). “effects on sound localization of configuration and type of hearing impairment”, J.Acoust.Soc.Am. 95(2):992-1005. GIrArD, S.A., et autres (2005). étude exploratoire de la relation entre l’exposition au bruit en milieu de travail, la perte d’audition permanente et la sécurité routière, Institut national de santé publique.

La surdité : un risque à La conduite

automobiLe

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Ce n’est plus un secret pour personne, la surdité touche environ 10 % de la population de façon plus ou moins importante. La plupart du temps, les deux oreilles sont atteintes. L’appari-tion lente, graduelle et insidieuse des

symptômes de surdité pourrait expliquer en par-tie qu’une personne atteinte attendra en moyenne sept ans avant d’entreprendre des démarches pour obtenir de l’aide. Bien souvent, la personne consultera à la suite de nombreuses remarques de l’entourage.

L’incapacité à entendre peut mener à diverses situa-tions de handicap comme les difficultés à comprendre la parole en présence de bruit ou en groupe, à com-prendre au téléphone et à comprendre la télévision.

Toutefois, d’autres capacités liées à l’acuité auditive sont essentielles à la sécurité des individus, telles la détection de signaux avertisseurs sonores de danger et la localisation de la provenance des sources sonores.

Or, il est démontré que les personnes avec surdité ont plus de difficulté à détecter un signal d’urgence en présence de bruit de fond et à localiser la provenance des sons.

Ainsi, les personnes malentendantes croient souvent que la position des sons est vers l’avant, alors que la position réelle est vers l’arrière. Une des conséquen-ces de ce type d’erreur est l’augmentation du temps de réaction. On peut donc dire que les conséquences peuvent être néfastes sur la conduite automobile.

En effet, une récente étude québécoise effectuée auprès de plus de 78 000 per sonnes a démontré que, tout âge confondu, le risque d’accident avec un autre véhicule routier augmentait avec la perte auditive.

L’étude note également que les automo bilistes avec surdité ont moins d’infractions pour excès de vitesse, mais qu’ils cumulent davantage d’infractions pour d’autres raisons (griller un feu rouge, oublier un arrêt obligatoire, etc.).

Les personnes malentendantes doivent être dou-blement attentives sur la route, ce qui occasionne une surcharge mentale augmentant ainsi les risques d’er-reurs. Une étude brésilienne est également parvenue aux mêmes constats.

Par ailleurs, la littérature scientifique nous apprend que le port de deux appareils auditifs favo-rise la perception de la provenance des sources sono-res, de la distance, du mouvement, de la parole en contexte d’attention partagée et réduirait ainsi l’effort d’écoute. De plus, l’emploi d’appareils auditifs non occluants ou à embout ouvert serait préférable lorsque possible. On peut donc supposer que le fait de porter ses deux appareils auditifs, lorsque requis, contribue à réduire les risques d’accidents automobiles et le nombre d’infractions au Code de la route.

Une récente étude québécoise effectuée auprès de plus de 78 000 per sonnes a démontré que, tout âge confondu, le risque d’accident avec un autre véhicule routier augmentait avec la perte auditive.

dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Martin Fortin, MOAAudiologiste Chaudière-Appalaches et Québec

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6 dossier : auditionchronique de l’audiologiste

La presbyacousie est la principale cause de surdité chez l’être humain. Il s’agit d’une baisse de l’audition lente

et évolutive qui survient chez des sujets de plus de 50 ans. Ces der-niers constatent qu’il est de plus en plus ardu de comprendre et de par-ticiper à une conversation dans des endroits bruyants. Des acouphènes (bourdonnements d’oreilles) y sont fréquemment associés. La pres-byacousie entraîne la diminution de l’audition surtout au niveau des fréquences aiguës, celles qui sont le plus utilisées pour la compré-hension de la parole.

La vie moderne, sa rapidité, le fond sonore élevé dans lequel nous vivons sont souvent, eux aussi, mis en cause par la personne malenten-dante. En portant une attention particulière, elle se rend compte qu’il est plus difficile de comprendre lorsque c’est une femme qui parle, alors que les voix masculines restent

plus audibles. Ce déficit est surtout ressenti dans les environnements bruyants ou lorsque plusieurs per-sonnes parlent en même temps. De même, la télévision devient de plus en plus difficile à suivre (manque davantage de clarté) malgré le fait que celle-ci soit à un volume élevé.

POurquOI CerTAInS SOnS eT D’AuTreS PAS ?Sachant que l’énergie de la parole (puissance) se situe au niveau des basses fréquences, le presbyacousique les perçoit assez bien puisque son déficit auditif se situe principalement au niveau des hautes fréquen-ces. Cela revient à dire que la personne aura des diffi-cultés non pas au niveau des basses fréquences, mais qu’elle éprouvera plutôt des problèmes à bien saisir les mots car la parole se situe au niveau des hautes fréquences (consonnes).

Plus de 36 % des personnes de plus de 65 ans ont des troubles auditifs suffisants pour entraîner une gêne sociale.

C’est ce qui explique la difficulté à compren-dre une conversation simple alors que le son du réfrigérateur est encore très bien perçu, d’où l’expression célèbre : j’entends, mais je ne comprends pas !

Chez les personnes de 50 ans et plus, le déficit auditif se traduit d’abord par un sentiment d’isolement. progressivement, la personne délaisse ses activités préférées par peur de ne pas comprendre ou encore de trop faire répéter. Bien souvent, celle-ci ne se rend pas compte du fait qu’elle s’isole; elle accuse les jeunes de parler fai-blement, de ne pas articuler et de marmonner.

PreMIerS SYMPTôMeS

références disponibles sur demande.

Presbyacousie

Pourquoi se priver du bonheur d’entendre et de comprendre ?

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dossier : auditionchronique de l’audiologiste

En tant qu’audiologiste, il nous arrive fréquemment de constater que plusieurs personnes âgées tar-dent à consulter afin de trouver des solutions à leur problème d’audi-tion. Plusieurs évoquent qu’il ne leur reste que quelques années à vivre, que cela ne vaut pas la peine d’investir dans des appareils audi-tifs. Pourtant, refuser de porter des appareils auditifs lorsque notre audiogramme démontre clairement que notre audition est touchée, c’est se priver volontairement de

communiquer avec les gens que nous aimons.

Depuis quelques années, plu-sieurs organisations travaillent ardemment à accroître la qualité de vie de nos aînés. En santé auditive, le premier pas vers une meilleure qualité de vie passe par un appa-reillage auditif, et ce, à tout âge. En effet, le port d’appareils audi-tifs demeure la meilleure façon de remédier aux problèmes d’audition et de protéger sa qualité de vie.

N’hésitez pas à consulter votre audiologiste qui exerce dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communica-tion pour obtenir plus d’informa-tion.

Isabelle Côté, M.Sc.S.AudiologisteChicoutimi

COMMenT COrrIGer LA SITuATIOn ?

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audition normale (jusqu’à 20 dB HL)

perte auditive légère (20-40 dB HL)

perte auditive modérée (40-55 dB HL)

perte auditive modérément sévève (55-70 dB HL)

perte auditive sévère (70-90 dB HL)

perte auditive profonde (90 dB HL et plus)

125 250 500 1000 2000 4000 8000

graves Fréquence en hertz aigus

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Les hautes fréquencessont responsables

de la compréhension de 80 % des mots.

Les basses fréquencessont responsables

de la compréhension de 20 % des mots.

Acceptation

Détachement

Impuissance

Négation

Choc

accepter sa propre déf ic ience audi -tive ou celle de son enfant demande un certain temps et une bonne dose de cou-

rage. Sachez que vous n’êtes pas les seuls à vivre ces émotions puis-que plus de 10 % de la population est atteinte de surdité !

En réalité, le processus d’accepta-tion de la surdité est comparable au processus de deuil. En effet, le fait d’accepter sa surdité demande d’ac-cepter les difficultés et les handicaps qui y sont associés. Pour les parents d’un enfant ayant une déficience auditive, c’est admettre que leur enfant est différent. Quant à l’adulte atteint, il s’agit d’accepter les dif-férences avec le passé et de conju-guer avec de nouvelles situations de la vie quotidienne.

Le processus d’acceptation de la surdité se résume en cinq éta-pes. Ce dernier n’est cependant pas linéaire, c’est-à-dire qu’il est possible de revivre une étape sub-séquente, et ce, à plusieurs repri-ses. Il faut aussi savoir que l’ordre de celles-ci dépend de chacun de nous.

D’abord, à la suite de l’annonce du diagnostic, c’est l’état de ChOC. Le choc d’apprendre que son enfant a une surdité ou encore de décou-vrir que les difficultés vécues sont liées finalement à une déficience auditive. À ce moment, une vive émotion est ressentie et une tonne de questions font surface.

Puis, vient l’étape de la NÉga-tION. Une période de grand opti-misme, voire même d’exagération. On nie les impacts réels de la sur-

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8 dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Accepter sa surdité, c’est privilégier sa qualité de vie !

accepter sa propre déf ic ience audi -tive ou celle de son enfant demande un certain temps et une bonne dose de cou-

rage. Sachez que vous n’êtes pas les seuls à vivre ces émotions puis-que plus de 10 % de la population est atteinte de surdité !

En réalité, le processus d’accepta-tion de la surdité est comparable au processus de deuil. En effet, le fait d’accepter sa surdité demande d’ac-cepter les difficultés et les handicaps qui y sont associés. Pour les parents d’un enfant ayant une déficience auditive, c’est admettre que leur enfant est différent. Quant à l’adulte atteint, il s’agit d’accepter les dif-férences avec le passé et de conju-guer avec de nouvelles situations de la vie quotidienne.

Le processus d’acceptation de la surdité se résume en cinq éta-pes. Ce dernier n’est cependant pas linéaire, c’est-à-dire qu’il est possible de revivre une étape sub-séquente, et ce, à plusieurs repri-ses. Il faut aussi savoir que l’ordre de celles-ci dépend de chacun de nous.

D’abord, à la suite de l’annonce du diagnostic, c’est l’état de ChOC. Le choc d’apprendre que son enfant a une surdité ou encore de décou-vrir que les difficultés vécues sont liées finalement à une déficience auditive. À ce moment, une vive émotion est ressentie et une tonne de questions font surface.

Puis, vient l’étape de la NÉga-tION. Une période de grand opti-misme, voire même d’exagération. On nie les impacts réels de la sur-

dité et on recherche une seconde opinion dans le but d’obtenir un avis favorable qui ira à l’encontre du diagnostic initial. L’absence de prise en charge et d’engagement caractérise généralement cette étape.

Le désespoir, la colère, l’anxiété et la tristesse succèdent. C’est générale-ment une étape difficile : pourquoi moi ? CULpaBILItÉ et IMpUISSaNCe sont alors ressenties. Les personnes y vivent généralement une période d’isolement et de peur plus ou moins intense.

Ensuite, ces derniers sentiments s’estompent pour laisser place au DÉtaCheMeNt. Les limites sont admises, mais des situations de conflits et d’incompréhension sont encore perceptibles. Par exemple, un appa-reillage est envisagé, mais la situation reste encore très émotive. Le malen-tendant ne s’affiche pas totalement et la surdité reste un sujet encore tabou. Ce n’est que plus tard que la personne pourra en parler de façon positive.

Chaque étape est nécessaire à l’acceptation et une personne ne devrait jamais vivre le jugement de la part d’un professionnel, ni d’un proche. Au contraire, ces personnes clés devraient favoriser l’avancement en apportant du support.

Néanmoins, certaines personnes peuvent stagner à une étape et y res-ter pendant une très longue période, voire même à perpétuité. Dans ces situations, il est nécessaire de demander de l’aide. L’audiologiste est sans contredit le professionnel qui vous aidera à traverser le processus d’accep-tation de la surdité.

Lorsque les situations sont plus complexes et plus émotives, d’autres professionnels, comme les psychologues, sont intégrés à la réadaptation. Il est à noter que certains psychologues sont spéciali-sés dans le domaine de la surdité. Règle générale, on trouve ces pro-fessionnels dans des centres de réadaptation. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à consulter votre audiologiste qui exerce dans les cliniques Lobe Santé auditive et communication.

LA fINALITé Du PrOCeSSuS eST NéCeSSAIreMeNT L’aCCeptatION eT LA réOrGANISATION.Accepter, c’est croire au futur, trouver des moyens compensatoires et s’adapter. Dans cette étape, des initiatives sont adoptées, des moyens sont mis à profit. Choisir de porter des appareils auditifs ou d’appa-reiller les oreilles de son enfant ne veut pas dire que la surdité est accep-tée, mais c’est tout de même un pas de plus dans la bonne direction.

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9dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Michèle Veilleux, MPAAudiologisteQuébec

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10 dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Les personnes mal-entendantes et leur entourage sont régu-lièrement confrontés à des bris de commu-nication. Les appareils

auditifs aident à mieux entendre, mais ne sont pas toujours suffi-sants. Des stratégies de communi-cation peuvent donc aider à amé-liorer la compréhension. Celles-ci sont une responsabilité partagée entre chacun des interlocuteurs.

VOICI QueLQueS exeMPLeS Signifiez à votre interlocuteur

que vous avez un problème d’audition. Demandez-lui d’at-tirer votre attention lorsqu’il désire vous parler. Vous serez ainsi mieux disposé à écouter.

Rapprochez-vous à une distance de un à deux mètres puisque le

son qui voyage dans l’espace perd de l’intensité.

Parlez face à face, ce qui vous permettra d’avoir accès aux indi-ces du visage, principalement dans le but de lire sur les lèvres. Pour l’interlocuteur, il est impor-tant de bien articuler mais sans exagérer et de parler lentement.

Le bruit ambiant est sans contre-dit l’ennemi juré de la commu-nication. Dans la mesure du possible, il ne devrait pas y avoir d’autres bruits environnants (ex. : hotte, robinet, lave-vaisselle, autres conversations, etc.).

Choisissez votre emplacement (ex. : au restaurant), ce qui peut également favoriser l’écoute.

En dernier recours, demandez de répéter le message. L’utilisation de gestes peut aussi aider. Sachez aussi que crier n’est pas du tout

aidant. Il suffit parfois de seule-ment élever un peu la voix.Ces stratégies sauront certai-

nement apporter un plus à votre compréhension. Il est évident que celles-ci demandent un effort de votre part et également des gens qui vous entourent, mais elles demeurent indispensables.

N’hésitez pas à consulter votre audiologiste qui exerce dans les cliniques Lobe Santé auditive et communication pour obtenir plus d’information.

• Je parle dans la même pièce que la personne avec un problème auditif.

• J’attire son attention avant de commencer à lui parler (je nomme son nom, je lui touche, etc.).

• Je me rapproche et je me place face à elle pour faciliter la lecture labiale.

• Je parle clairement et lentement, mais sans exagérer.• Je ne crie pas.• Je reprends autrement les mots non compris.• Je coupe les bruits autour de nous

(télévision, radio, etc.).• Je fais des gestes naturels et j’évite de cacher

mes lèvres avec mes doigts, un crayon, etc.• Je dis de quel sujet je vais parler et je signale

les changements de sujets.• Je pose des questions.

Conseils à l’entourage• Je porte mes appareils auditifs.• J’exprime que j’ai de la difficulté à comprendre.• Je me place face à la personne qui me parle

et je regarde ses lèvres. Je l’observe.• Je coupe les bruits autour de nous (télévision,

radio, etc.).• Je m’assure qu’il y a un bon éclairage sur

le visage de la personne à qui je parle.• Je m’informe du sujet dont on parle.• Dans une réunion, je demande aux personnes

de parler une à la fois.• Je demande de parler lentement.• Je pose des questions.

Conseils aux malentendants

COnSeILS POur FACILITer LA COMMunICATIOn

Michèle Veilleux, MPAAudiologisteQuébec

Des stratégies pour mieux comprenDre Nombre de personnes souffrent d’une

surdité en lien avec l’exposition au bruit, que ce soit en raison d’un travail ou encore en raison de loisirs bruyants. Ce type de surdité est souvent un sujet tabou et méconnu.

Le fONCTIONNeMeNT De L’OreILLePour mieux saisir l’effet du bruit sur l’audition, il importe de bien comprendre le fonctionnement de l’oreille. Le son est d’abord capté par le pavillon de l’oreille, puis dirigé dans le fond du conduit auditif pour ensuite faire vibrer le tympan. En faisant vibrer ce dernier, les osselets qui y sont rattachés bougeront pour finalement s’appuyer sur la fenêtre ovale, qui est en réalité l’entrée de l’oreille interne. La pression exercée sur celle-ci fera se déplacer les liquides de l’oreille interne et les petites cellules qui s’y trouvent (les cellules ciliées). Un influx nerveux est alors transmis jusqu’au cerveau par le nerf auditif

LA PerTe AuDITIVeLa perte auditive liée à l’exposition au bruit affecte les cellules ciliées de l’oreille interne. Ces dernières ressem-blent à des poils. Avec le temps, elles deviennent moins abondantes et d’autres sont endommagées. Il s’ensuit alors une surdité avec tous ses impacts insidieux.

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dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Nombre de personnes souffrent d’une surdité en lien avec l’exposition au bruit, que ce soit en raison d’un travail ou encore en raison de loisirs bruyants. Ce type de surdité est souvent un sujet tabou et méconnu.

Le fONCTIONNeMeNT De L’OreILLePour mieux saisir l’effet du bruit sur l’audition, il importe de bien comprendre le fonctionnement de l’oreille. Le son est d’abord capté par le pavillon de l’oreille, puis dirigé dans le fond du conduit auditif pour ensuite faire vibrer le tympan. En faisant vibrer ce dernier, les osselets qui y sont rattachés bougeront pour finalement s’appuyer sur la fenêtre ovale, qui est en réalité l’entrée de l’oreille interne. La pression exercée sur celle-ci fera se déplacer les liquides de l’oreille interne et les petites cellules qui s’y trouvent (les cellules ciliées). Un influx nerveux est alors transmis jusqu’au cerveau par le nerf auditif

LA PerTe AuDITIVeLa perte auditive liée à l’exposition au bruit affecte les cellules ciliées de l’oreille interne. Ces dernières ressem-blent à des poils. Avec le temps, elles deviennent moins abondantes et d’autres sont endommagées. Il s’ensuit alors une surdité avec tous ses impacts insidieux.

La surdité est souvent précédée par l’apparition d’acouphènes, cet écho infernal qu’on entend, ce bruit qui fait que le silence n’existe plus. Celui-ci devient alors un signal d’alarme. Par ailleurs, un des premiers symp-tômes ressentis est la fatigue auditive, cette sensation voilée que nous avons lorsque l’on sort d’une discothè-que. Après une période de repos plus ou moins longue, la situation se rétablit. Toutefois, avec le temps, lorsque l’exposition au bruit est répétée et prolongée, la perte auditive demeure.

LeS fACTeurS D’INfLueNCeLa perte auditive dépend des niveaux d’exposition au bruit. Plus les niveaux d’exposition sont élevés, plus les risques d’atteinte à l’audition sont grands. De plus, la durée d’exposition est également un facteur prédispo-sant. En fait, plus le temps d’exposition est long, plus les risques de subir des dommages auditifs augmentent. En fait, selon la CSST, il est considéré comme sécuri-taire de s’exposer à un bruit de 90 dB pendant 8 heures, alors que selon l’Organisation mondiale de la santé, il est sécuritaire de s’exposer à un bruit maximum de 75 dB pendant 8 heures.

D’autre part, certaines prédispositions personnelles, une forme de fragilité, feront en sorte que pour un même environnement de travail et un même temps d’exposi-tion, une personne aura des dommages à l’audition plus importants qu’une autre.

Finalement, le mot d’ordre pour préserver son audi-tion est d’utiliser des protecteurs auditifs.

Oreille interneOreille moyenne

Tympan

Osselets

Trompe d’Eustache

Nerfauditif

Cochlée

Oreille externe

Pavillon

Conduit auditif

On compare souvent la perte auditive liée au bruit à « l’analogie du brin d’herbe ». pendant l’été, lorsqu’on laisse un objet sur la pelouse pendant un long moment, les brins d’herbe se couchent. puis, si on laisse cet objet pendant quelques jours, la pelouse jaunit, mais elle finit par se rétablir. Si on laisse en place l’objet pour presque tout l’été, la pelouse en dessous meurt.

LA SurDITÉ LIÉe à L’exPOSITIOn Au BruIT

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dossier : auditionchronique de l’audiologiste

COquILLeSLes coquilles sont faciles d’uti-lisation et d’ajustement. Elles demeurent souvent considérées comme pratiques pour les gens qui doivent en faire un port inter-mittent. Elles peuvent se nettoyer facilement et ont l’avantage d’at-

ténuer un peu plus les sons graves (bruit de moteur). D’un autre côté, les coquilles sont peu confortables dans des endroits chauds et elles sont généralement encombrantes. L’utilisation de lunettes, d’une tuque ou d’un chapeau en réduit l’efficacité.

BOuCHOnS à ArCeAuEn étant seulement appuyés à l’ouverture du conduit, la pro-tection des bouchons à arceau est moindre. Leur coût d’achat est faible et ils sont faciles d’uti-lisation. Ils facilitent également le port intermittent.

BOuCHOnS De PLASTIque (Ou à AILeTTeS)

Les bouchons de plastique sont eux aussi peu dispendieux et plus faciles d’insertion. Par contre, ceux-ci doivent être choisis minutieusement en fonction de la grosseur du conduit et ne

devraient pas être utilisés chez les personnes avec une pilosité abondante dans le conduit.

BOuCHOnS SOuPLeSLes bouchons souples ont l’avan-tage d’être peu coûteux à l’achat et ils permettent un meilleur ajus-tement que les bouchons à ailettes ou ceux avec arceau. Par contre, le placement est plus difficile et leur insertion n’est généralement pas

optimale. Ainsi, la protection est amoindrie. De plus, ils se salissent facilement, doivent être changés régu-lièrement et sont à usage unique.

De plus en plus, les programmes de santé au travail en milieu bruyant exigent des employés l’utilisation de protecteurs auditifs pour préserver leur audition.

Dans ce monde plutôt complexe et diversifié, il est parfois difficile de s’y retrouver. Quels types de bou-chons devrait-on privilégier ? Bouchons moulés ou bouchons « standards » ? Comment les utiliser adéqua-tement ? Et, finalement, sont-ils vraiment efficaces ?

Règle générale, on peut trouver le niveau d’atténua-tion théorique sur l’emballage des bouchons choisis. On parle ici d’une atténuation théorique et non d’une atté-nuation réelle. En fait, cette dernière est grandement variable en fonction de l’insertion faite et de l’étanchéité obtenue. Plusieurs travailleurs effectuent un mauvais placement des bouchons et, par le fait même, la protec-tion est diminuée. En choisissant des bouchons moulés, l’insertion est alors davantage respectée et la protection est augmentée.

Lors de l’insertion des bouchons, il est important de tirer l’oreille vers l’arrière, question d’ouvrir au maximum le conduit auditif et d’y introduire ensuite le bouchon préalablement réduit de volume au mini-mum selon le modèle (on dit roulé). Ensuite, il faut relâcher l’oreille et maintenir le bouchon en place envi-ron 30 secondes afin qu’il augmente en volume et bou-che complètement le conduit. Certains modèles n’ont pas besoin d’être écrasés avant d’être insérés.

En ce qui concerne l’utilisation de coquilles, le sim-ple fait de les placer sur les oreilles n’est pas gage d’ef-ficacité. En réalité, il ne faut pas qu’il y ait d’obstacle entre les coquilles et la tête. Ainsi, elles ne devraient pas être placées sur une tuque, un chapeau ou encore des lunettes. Le cas échéant, l’étanchéité serait moindre, laissant place au passage du bruit dans le conduit auditif et réduisant ainsi leur rendement.

Il existe différents types de bouchons protecteurs sur le marché et tous n’ont pas la même efficacité. Il suffit d’évaluer ses besoins et son environnement de travail pour faire le bon choix. Sachez que les caractéristiques personnelles et préférences doivent être considérées.

Un bouchon bien choisi et accepté sera davan-tage utilisé !

Ce qu’IL FAuT SAVOIr Sur LeS BOuCHOnS PrOTeCTeurS

L’utilisation de bouchons protecteurs permet de réduire les niveaux d’intensité auxquels l’oreille est exposée. Si vous en avez déjà utilisés, vous savez très bien qu’ils n’éliminent pas complètement le bruit, mais en réduisent plutôt l’intensité sonore.

13dossier : auditionchronique de l’audiologiste

Les bouchons moulés sont à privilégier bien qu’ils soient plus dispendieux. En fait, ils offrent une plus grande protection en étant plus étanches et sont faciles à insérer adéquatement puisqu’ils ont été moulés à l’oreille

du porteur. Ils sont plus confortables, facilement lavables et assurent une plus grande durabilité.

LeS DIFFÉrenTS TYPeS De BOuCHOnS PrOTeCTeurS PerSOnnALISÉS

BOuCHOnS POur TrAVAILLeurS en MILIeu BruYAnT

RECEIVER

CANAL

CANAL LOCK

HALF SHELL

DIRECT TUBE

SHELL

SKELETON

SEMI-SKELETON

NON-OCCLUDING A

JANSSEN

STETHOSCOPE

MODULAR

PILOT HEADSET

RADIO/MOBILE PHONE

INSERTINA

HOLLOW FLEX

EARBUD 1

CIC STETHOSCOPE

NEWSCASTER

RACING RECEIVER

ARISTA-LITE MOLD

SOUNDPORT

ASPECT EF

CIC

EARPLUGS

MUSICIAN PLUG

SONIC VALVE

HOCKS NOISE BRAKER SWIMMER PLUG

CORDED EAR PLUG

NON-OCCLUDING B

IPOD EARMOLD

NON-OCCLUDING GNON-OCCLUDING J

Bouchons de silicone offrant une réduction impres-sionnante de tous les types de bruits environnants. Recommandés pour les travailleurs ou les activités récréatives bruyantes.

BOuCHOnS AnTI-BruIT (HOCKS nOISe BreAKer)Bouchons utilisant une chambre au design conçu pour transformer l’énergie acoustique d’un son très fort en énergie thermique. Ce transfert d’énergie permet donc à l’utilisateur d’avoir une conversation normale dans un milieu extrêmement bruyant. Protection idéale pour certaines activités telles que tondre le gazon, pour les travailleurs du milieu manufacturier ou encore pour les motocyclistes.

BOuCHOnS AVeC VALVe SOnIC

RECEIVER

CANAL

CANAL LOCK

HALF SHELL

DIRECT TUBE

SHELL

SKELETON

SEMI-SKELETON

NON-OCCLUDING A

JANSSEN

STETHOSCOPE

MODULAR

PILOT HEADSET

RADIO/MOBILE PHONE

INSERTINA

HOLLOW FLEX

EARBUD 1

CIC STETHOSCOPE

NEWSCASTER

RACING RECEIVER

ARISTA-LITE MOLD

SOUNDPORT

ASPECT EF

CIC

EARPLUGS

MUSICIAN PLUG

SONIC VALVE

HOCKS NOISE BRAKER SWIMMER PLUG

CORDED EAR PLUG

NON-OCCLUDING B

IPOD EARMOLD

NON-OCCLUDING GNON-OCCLUDING J

Bouchons de silicone ultra étanche avec petite valve permettant à la parole de se rendre au tympan, mais au bruit d’impact d’être bloqué.

BOuCHOnS PrOTeCTeurS De HAuTeS FrÉquenCeS

RECEIVER

CANAL

CANAL LOCK

HALF SHELL

DIRECT TUBE

SHELL

SKELETON

SEMI-SKELETON

NON-OCCLUDING A

JANSSEN

STETHOSCOPE

MODULAR

PILOT HEADSET

RADIO/MOBILE PHONE

INSERTINA

HOLLOW FLEX

EARBUD 1

CIC STETHOSCOPE

NEWSCASTER

RACING RECEIVER

ARISTA-LITE MOLD

SOUNDPORT

ASPECT EF

CIC

EARPLUGS

MUSICIAN PLUG

SONIC VALVE

HOCKS NOISE BRAKER SWIMMER PLUG

CORDED EAR PLUG

NON-OCCLUDING B

IPOD EARMOLD

NON-OCCLUDING GNON-OCCLUDING J

Ces bouchons utilisent une valve de type Hocks afin de réussir à comprendre la parole dans de forts niveaux de bruits. Ils sont recommandés pour les travailleurs (par exemple les contremaîtres d’usines) qui doivent comprendre la parole malgré les bruits environnants.

Michèle Veilleux, MPAAudiologisteQuébec

références : - http://www.bruitsociete.ca- http://www.cchst.ca/oshanswers/prevention/ppe/ear_prot.html- http://www.aspimprimerie.qc.ca/fichier/contenupublication/

Bruit_et_protecteurs_auditifs.pdf

N’hésitez pas à consulter votre

audiologiste qui exerce dans

les cliniques Lobe Santé auditive

et communication pour obtenir

plus d’information.

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Il existe également plusieurs types de bouchons personnalisés pour répondre à d’autres besoins d’écoute et de communication tels que : bouchons pour musiciens, pour chasseurs, pour la baignade, pour dormir, etc.

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pour éva luer la nécessité de porter un appareil auditif, il faut considérer plusieurs facteurs. La personnalité de

l’individu et les variables environ-nementales influencent de façon plus ou moins égale les besoins d’appareillage auditif.

Tout d’abord, il est primordial de comprendre que l’audiogramme n’est pas du tout le seul facteur à considérer. Ce graphique réalisé par l’audiologiste permet de représenter votre degré et votre type de surdité. Il constitue sans aucun doute une base d’évaluation, mais sachez que pour une même surdité, les diffi-cultés ressenties par une personne sont très différentes de celles vécues par une autre.

Ces difficultés dépendent notamment du NIVeaU D’aCtIVItÉ De La peRSONNe MaLeNteN-DaNte. Par exemple, une personne qui est peu impliquée socialement et qui ne travaille pas aura nécessai-rement moins d’occasions d’entrer en communication et éprouvera ainsi moins d’embarras. De plus, si les personnes avec qui elle commu-nique sont généralement des per-sonnes familières, ses besoins seront aussi moins grands. En effet, une personne malentendante a généra-lement plus de facilité à communi-quer avec les gens de son entourage plutôt qu’avec des inconnus.

Il faut également prendre en considération le type De tRaVaIL exeRCÉ. Une personne qui exécute un travail manuel et qui entre peu en communication avec des gens ressentira possiblement moins le besoin d’avoir recours à des appa-reils auditifs qu’une personne qui, dans l’exercice de ses fonctions, par-ticipe à beaucoup de réunions, ren-contre des clients ou encore travaille

dans un service à la clientèle, etc. De plus, le milieu physique du travail influe. Un milieu de travail calme, comme un bureau fermé, permettra plus facilement à la personne malen-tendante de comprendre lorsqu’elle devra converser, comparativement à un milieu bruyant tel un bureau à aire ouverte partagé avec plusieurs collègues.

Il faut aussi considérer les aCtI-VItÉS extRapROFeSSIONNeLLeS. Votre vie ne se limite pas seulement à votre travail, mais également à vos loisirs. Pour jouir de ces moments, il est important de se placer en position de bonne compréhension. Ainsi, une personne qui participe à plusieurs activités sociales (ex. : bingo, bridge, etc.) nécessitera davantage un appareillage auditif qu’une personne qui a des loisirs plus solitaires, en l’occurrence la lecture, la couture ou la broderie.

Par ailleurs, notons que les Capa-CItÉS D’aDaptatION aUx pRO-BLèMeS D’aUDItION varient énor-mément d’un individu à l’autre. Certains ont peu de moyens com-pensatoires adéquats, comme de bonnes capacités à lire sur les lèvres et à signifier ses incom préhensions. Le fait d’user de moins bonnes stratégies de communication aug-mente les incapacités et handicaps auditifs et accroît ainsi les besoins en termes d’appareillage auditif.

De plus, les CapaCItÉS De COMpeNSatION MeNtaLe faisant référence à votre maîtrise de la langue (structure et vocabulaire) ainsi qu’à vos connaissances générales demeu-rent sans aucun doute un outil très utile en matière de compréhension. En outre, lorsque la langue écoutée est différente de votre langue mater-nelle, les difficultés se trouvent aug-mentées et par le fait même le besoin de porter des appareils auditifs sera plus élevé. Par exemple, si vous sui-vez des cours d’anglais ou voyagez fréquemment et que vous présen-tez une surdité, il se peut que vous trouviez ces activités fort exigeantes et que vous songiez à avoir recours au port d’appareils auditifs.

Rappelez-vous toujours que pour qu’un appareillage auditif soit vrai-ment bénéfique et que l’adaptation au port régulier soit plus facile, il faut reconnaître ses difficultés et être motivé à mettre des efforts !

N’hésitez pas à consulter votre audiologiste qui exerce dans les cli-niques Lobe Santé auditive et com-munication pour obtenir plus d’in-formation.

La recommandation d’appareils auditifs est basée sur votre handicap auditif, Le SaVIez-VOUS ?

Michèle Veilleux, MPAAudiologisteQuébec

Starkey introduit sa toute nouvelle famille d’appareils auditifs appelée la Wi Series, laquelle offre une technologie sans

fil conçue pour rendre l’écoute plus facile. La Wi Series a été dévelop-pée afin de diffuser le signal audio de votre télévision, de votre radio ou de votre ordinateur dans vos appareils auditifs.

En effet, les appareils auditifs de la Wi Series se relient entre eux et permettent aussi de capter le signal de l’émetteur sans fil SurfLink Media tout simplement branché à votre source sonore. Avec cet émetteur, aucun couplage ou port d’accessoire supplémentaire n’est nécessaire. Il suffit de le brancher à l’aide des câbles audio fournis, à son téléviseur par exemple, et c’est tout ! Une fois cette étape effectuée, l’émetteur diffusera automatique-ment le signal audio du système de divertissement choisi dans vos appareils auditifs lorsque vous serez dans son intervalle de diffusion. L’émetteur SurfLink permet la dif-fusion du signal audio grâce à une micro-antenne insérée à l’intérieur du boîtier de l’appareil auditif.

Il est également possible de passer d’un système à un autre.

Par exemple, vous pouvez passer de

l’écoute du télé-viseur s itué dans vot re salon à celle

de la radio dans une

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dossier : appareils auditifschronique de l’audiologiste

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Starkey introduit sa toute nouvelle famille d’appareils auditifs appelée la Wi Series, laquelle offre une technologie sans

fil conçue pour rendre l’écoute plus facile. La Wi Series a été dévelop-pée afin de diffuser le signal audio de votre télévision, de votre radio ou de votre ordinateur dans vos appareils auditifs.

En effet, les appareils auditifs de la Wi Series se relient entre eux et permettent aussi de capter le signal de l’émetteur sans fil SurfLink Media tout simplement branché à votre source sonore. Avec cet émetteur, aucun couplage ou port d’accessoire supplémentaire n’est nécessaire. Il suffit de le brancher à l’aide des câbles audio fournis, à son téléviseur par exemple, et c’est tout ! Une fois cette étape effectuée, l’émetteur diffusera automatique-ment le signal audio du système de divertissement choisi dans vos appareils auditifs lorsque vous serez dans son intervalle de diffusion. L’émetteur SurfLink permet la dif-fusion du signal audio grâce à une micro-antenne insérée à l’intérieur du boîtier de l’appareil auditif.

Il est également possible de passer d’un système à un autre.

Par exemple, vous pouvez passer de

l’écoute du télé-viseur s itué dans vot re salon à celle

de la radio dans une

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pièce instantanément. De plus, cet émetteur permet aux gens qui vous accompagnent de profiter du sys-tème de divertissement à un volume confortable pour eux.

La Wi Series est aussi disponible avec trois niveaux de télécommande (en option) : avancé, intermédiaire et de base. Tous les types de télé-commande facilitent le changement de mémoire et de volume à une ou aux deux oreilles en même temps, et ce, de façon discrète. De plus, la télécommande de type avancé vous permettra d’activer ou d’arrê-ter la diffusion de votre système de divertissement à distance si cela est nécessaire.

La technologie de la Wi Series incorpore la fonction de commu-nication binaurale. Le principe est très simple : les appareils auditifs s’échangent de l’information tous les 6 millisecondes afin de faire un portrait exact de l’environnement sonore dans lequel vous vous trou-vez. Cette cartographie de votre environnement sonore sert par la suite à ajuster les niveaux de réduc-tion du bruit et les microphones des appareils auditifs, permettant de vous offrir la meilleure qualité sonore possible propre à l’environ-nement dans lequel vous évoluez, et cela dans vos deux appareils auditifs en même temps. Cette communi-cation binaurale sert à minimiser les ajustements manuels à effectuer sur vos appareils auditifs.

Grâce à leur flexibilité de pro-grammation, ces appareils audi-tifs permettent une qualité sonore haut de gamme et une performance optimale dans les environnements

difficiles à bruit de fond très élevé. Cette gamme de produits offre des caractéristiques comprenant un gestionnaire de l’effet Larsen*, des indicateurs vocaux et un pro-gramme spécifique pour vous aider lors de vos conversations télépho-niques.

Finalement, les appareils audi-tifs de la Wi Series contiennent une protection avancée contre l’humidité appelée Advanced HydraShield® qui les rend résistants à l’eau, à la sueur, à la corrosion et à l’humidité.

des appareiLs audiTifs sans fiLLa Wi SerieS de Starkey

* L’effet Larsen (rétroaction acoustique) apparaît lorsque le son amplifié sortant de l’émetteur de l’appareil auditif est recapté par le microphone de ce même appareil auditif. Il se produit alors une boucle d’amplification du son et cela provoque le sifflement que nous entendons.

Julie-Catherine Ste-Marie, M.Sc.S.AudiologisteStarkey Canadawww.starkey.com

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Télécommande

Wi Series

SurfLink Média

Artone

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16 dossier : appareils auditifs

Consultez votre audioprothésiste qui

exerce dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication afin de déterminer si ce produit convient à votre profil auditif.

Oticon agIL est une famil le complète d’appareils auditifs miniatures et équi-pés de fonctions haut de gamme. La

famille Oticon agIL convient à tou-tes les pertes auditives allant de légères à sévères.

Oticon AGIL introduit un trai-tement du signal adaptatif innovant et une excellente qualité sonore avec une bande passante allant jusqu’à 10 kHz. La famille AGIL comprend différents modèles, du CIC au BTE Power, dont deux nouveaux très attrayants : un CIC Power (jusqu’à 90 dB HL) et un très petit RITE (jusqu’à 110 dB HL).

SONS SPATIAux 2 eT SPeeCH GuArDSpatial Sound 2 est conçu spécifi-quement pour préserver les aspects spatiaux et l’origine des sons. Les utilisateurs vont découvrir que les scènes sonores sont mieux orga-nisées. L’organisation d’une scène sonore est fondamentale pour une écoute authentique, confortable et sans effort. Elle améliore, par le fait même, la compréhension en milieu bruyant.

Speech Guard conserve son focus sur les conversations et facilite la sélection et le suivi d’un locuteur. Il permet au porteur d’appareils auditifs de mieux suivre les conver-sations dans toutes les situations.

CONNeCT [+]Grâce à la télécommande (strea-mer), et ce, malgré sa petite taille, cet appareil auditif est compatible avec la connectivité Bluetooth, vous permettant ainsi de recevoir vos appels téléphoniques et d’écou-ter la télévision directement via vos appareils auditifs.

La connectivité Bluetooth intro-duit aussi deux nouvelles fonctions d’amélioration du son : Music Widening et Power Bass pour offrir une sensation sonore plus riche et une représentation des basses fré-quences nettement améliorée pour les modèles miniatures de type appareillage ouvert. La gamme étendue des fonctions ajustables aide à optimiser les applications ConnectLine en fonction des préfé-rences individuelles des individus.

DeSIGNOticon AGIL offre maintenant un nouveau format d’appareil audi-tif : le Mini RITE. Ce format est très petit et presque invisible sur l’oreille, et ce, peu importe l’âge de l’utilisateur. De plus, ce format est disponible en plusieurs couleurs afin de se fondre avec vos cheveux, votre peau, vos lunettes ou... vos fantaisies !

Krystelle Breton, M.Sc.S.(a)Audiologiste pédiatrique / formatrice - QuébecOticon Canadawww.oticon.com

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Les petits appareiLs agiL et agiL pro

Connect Phone Connect MICConnect TV Streamer

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dossier : appareils auditifs

CONNeCTIVITé (BLueTOOTH, Mf, INfrArOuGe)

TéLéPHONeMAISON

TéLéPHONeCeLLuLAIre

TéLéVISeur AuTreS SYSTèMeS AuDIO-VIDéO

CONféreNCe

De BASe eNTrée De GAMMe INTerMéDIAIre AVANCée De POINTe

SITu

ATIO

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SON

Ore

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SOuPer fAMILIAL

THéâTre CONCerT

ACTIVITéS exTérIeureS

réuNIONS

reSTAurANT

fêTeS ACTIVITéS SOCIALeS

CONfOrT

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Bru

YAN

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PerfOrMANCeS HABITueLLeMeNT OBSerVéeS DANS DIVerSeS SITuATIONS SONOreS eN fONCTION Du NIVeAu De TeCHNOLOGIe*

* Ces performances supposent un port binaural et de bonnes habiletés de reconnaissance de la parole.

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pour nous, i l ne s’agit pas simple-ment de modifier ou de contrôler les sons, mais plutôt d’amener une nouvelle façon

de les amplifier, soit par l’ampli-fication la plus fidèle possible du signal afin qu’il tienne compte de tous les détails, tout simplement.

Notre espace sonore constitue une scène auditive comportant dif-férentes textures et des détails sub-tils. Ce paysage sonore nous permet de communiquer avec notre entou-rage et avec notre environnement. Une perte auditive trouble cette capacité naturelle de connexion et nous empêche d’interagir pleine-ment avec notre univers sonore. Pour compenser une perte audi-tive, un appareil auditif doit offrir la reproduction la plus précise pos-sible du monde auditif en conser-vant les relations entre les diverses composantes sonores.

Bernafon relève ce défi avec son nouvel appareil auditif RITE offrant une technologie avancée. En donnant à son nouveau produit le nom VÉRITÉ, Bernafon a ainsi voulu affirmer l’authenticité de sa promesse, grâce à un traitement fidèle du signal et à la coordina-tion binaurale qui préserve la scène sonore.

TrAITeMeNT De LA PArOLeLa performance haute résolution du circuit numérique de cet appareil auditif se base sur le système exclu-sif de traitement du signal Chan-

Consultez votre audioprothésiste

qui exerce dans les cliniques

multidisciplinaires Lobe Santé auditive

et communication afin de déterminer si

ce produit convient à votre profil auditif.

18 dossier : appareils auditifs

système de connectivité sans fil Bluetooth optionnel facile à brancher et à utiliser avec la télécommande. Prêt à l’emploi ! Le système Tek diffuse le son de vos dispositifs audio pré-férés directement dans vos appareils auditifs, vous permettant ainsi de rester branché sans que vous ayez à retirer ni même toucher vos appareils auditifs. Il transforme vos appareils auditifs en de véritables écouteurs mains libres stéréo de haute qualité. À l’aide d’une seule touche, vous pouvez désactiver le volume de la télé pour répondre à votre téléphone cel-lulaire et retourner immédiatement à la télé. Il vous met en contact avec votre monde sonore au moyen de la technologie sans fil Bluetooth, que ce soit avec la télé, le lecteur DVD, la chaîne stéréo, l’ordinateur portable ou le lecteur MP3.

Offerts dans un choix de 14 couleurs incluant les teintes naturelles des cheveux et de la peau, ces appareils auditifs fonctionnent avec des piles rechargeables. Fini le tracas d’acheter et de manipuler les piles : un choix écologique !

reTrOuVez CeS MOMeNTS PréCIeux

AVeC pure De SIeMeNS !

pourquoi aban-donner les cho-ses que vous aimez le plus, ne sera i t -ce que pour une

seconde ? et les sons en font partie ! Votre musique préfé-rée, vos partenaires de car-tes et le rire contagieux de votre petite-fille sont autant de choses qui contribuent aux moments si précieux de votre vie. Siemens hearing Instruments est une société dont la mission vise à aider les personnes atteintes d’une perte auditive à retrouver la joie d’entendre, sans sacrifier un seul chuchotement, com-pliment ou petit rire, sans négliger le moindre décibel de la vie. C’est pourquoi nous avons créé l’appareil auditif RIte puremd.

Petit et discret, cet appa-reil auditif de type RITE est un modèle contour d’oreille puissant conçu pour les per-tes auditives allant de légères à modérément sévères. Il est muni d’un circuit numérique de toute dernière technologie qui renferme les fonctions modernes dont vous avez besoin pour saisir les sons de votre vie, et ce, dans diverses situations d’écoute comme au magasin, au restaurant, au parc ou à l’église.

Plusieurs utilisateurs d’ap-pareils auditifs soulignent l’in-confort occasionné par l’in-tensité du son. Les 16 canaux de compression de cet appareil auditif travaillent de pair pour équilibrer la perception des

sons faibles, moyens et inten-ses et assurer ainsi l’audibilité et la reconnaissance des sons sans qu’ils soient trop forts.

L’un des plus grands défis des utilisateurs d’appareils auditifs est de suivre une conversation dans un environ-nement bruyant. Le système de gestion de la parole et du bruit de cet appareil auditif réduit les bruits de fond de votre entou-rage. Le Soundsmoothing adoucit les bruits d’impacts désagréables tels que le bruit de la vaisselle, et le eWind- screen supprime rapidement le bruit du vent pour que vous puissiez profiter de vos activi-tés de plein air préférées.

Les malentendants éprou-vent parfois de la difficulté à trouver la direction du son. En réponse à cet inconvé-nient, le circuit numérique possède deux types de tech-nologie pour une localisation précise et une reconnaissance spatiale des sons : TruEarmc et e2emd sans fil 2.0. TruEar imite les fonctions acousti-ques de l’oreille externe, per-mettant ainsi de reconnaître les sons provenant de devant et de derrière. La fonctionna-lité e2e sans fil synchronise le fonctionnement des appareils auditifs pour procurer un véritable traitement binaural et localiser avec précision la direction du son.

Vous en avez assez de mon-ter le volume de la télé, de manquer des appels télépho-niques et de lire le sous-titrage codé pour malentendants ? Pensez à Tekmc. Ce formidable

Note : La marque de commerce et les logos de BluetoothMD sont la propriété de Bluetooth SIG, Inc., et l’utilisation de tels noms par Siemens AG est sous licence.

Katherine GrossAuD., CCC-A, Aud (C)AudiologisteDirectrice, supportet formation aux produits Siemenswww.siemens.com

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dossier : appareils auditifs

Le monde des appareils auditifs haut de gamme !

pour nous, i l ne s’agit pas simple-ment de modifier ou de contrôler les sons, mais plutôt d’amener une nouvelle façon

de les amplifier, soit par l’ampli-fication la plus fidèle possible du signal afin qu’il tienne compte de tous les détails, tout simplement.

Notre espace sonore constitue une scène auditive comportant dif-férentes textures et des détails sub-tils. Ce paysage sonore nous permet de communiquer avec notre entou-rage et avec notre environnement. Une perte auditive trouble cette capacité naturelle de connexion et nous empêche d’interagir pleine-ment avec notre univers sonore. Pour compenser une perte audi-tive, un appareil auditif doit offrir la reproduction la plus précise pos-sible du monde auditif en conser-vant les relations entre les diverses composantes sonores.

Bernafon relève ce défi avec son nouvel appareil auditif RITE offrant une technologie avancée. En donnant à son nouveau produit le nom VÉRITÉ, Bernafon a ainsi voulu affirmer l’authenticité de sa promesse, grâce à un traitement fidèle du signal et à la coordina-tion binaurale qui préserve la scène sonore.

TrAITeMeNT De LA PArOLeLa performance haute résolution du circuit numérique de cet appareil auditif se base sur le système exclu-sif de traitement du signal Chan-

nelFree™. Ce système peut effectuer des ajustements extrêmement rapi-des. Il analyse le signal entrant des milliers de fois par seconde, captu-rant les aspects temporels impor-tants de la parole et appliquant le gain approprié à tous les phonèmes, même aux plus courts. Il en découle une qualité sonore et une compré-hension maximale de la parole.

Dans la phrase in vino veritas, le « t » de veritas, dans le graphi-que, est très court et comporte peu d’énergie (hauteur des oscillations), comparativement au « e » du même mot. La technologie permet d’ap-pliquer l’amplification adéquate pour que ce phonème soit entendu. Le traitement ChannelFree™ ana-lyse et fait des ajustements de gain 20 000 fois par seconde (dans la parole, chaque phonème est analysé et ajusté 2 000 fois par seconde). Il est donc vrai de dire qu’avec ce sys-tème aucun phonème n’est oublié !

éQuILIBre BINAurALJusqu’à tout récemment, les appa-reils auditifs fonctionnaient de façon indépendante, créant une situation d’écoute artificielle. Ces appareils auditifs permettent une coordination sans fil entre celui de droite et celui de gauche, restaurant ainsi un lien naturel entre les deux oreilles. Avec la coordination binau-rale, les modifications apportées d’un côté, comme les changements de volume et de programmes, sont automatiquement transférées de l’autre côté. De plus, cette com-munication aide les appareils audi-

tifs à reconnaître plus efficacement les situations d’écoute changeantes pour ainsi s’adapter beaucoup plus précisément aux différents environ-nements sonores.

ADAPTATIVITéL’adaptativité est la capacité du sys-tème à s’adapter (se réajuster) aux changements de situations sonores afin que vous ayez un rendement maximal de vos appareils audi-tifs n’importe où. Au cœur de ces appareils auditifs se trouve un pro-gramme multi-environnements avancé permettant de gérer la plu-part des situations d’écoute. Il peut détecter et s’ajuster automatique-ment aux éléments suivants :• la parole dans le calme,• la parole dans le bruit,• l e bruit,• le silence,• le vent.

CONNeCTIVITé SANS fILAvec ces appareils auditifs, rien de plus facile que de vous relier sans fil à une source sonore externe utilisant la technologie Bluetooth. N’hésitez pas à consulter votre audioprothésiste qui exerce dans les cliniques Lobe Santé auditive et communication pour obtenir plus d’information.

Martin Lusignan Bernafonwww.bernafon.ca

CArACTérISTIQueS Du LANGAGe : PHOnÈMeSLe discours moyen comporte environ 10 phonèmes par seconde. Le niveau change rapidement.

Exemple : voyelle « e » contre consonne « t »

SoundGate

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Pour l’écoute de la télévision, offrez-vous le sans-fil !

N’hésitez pas à consulter

votre audioprothésiste qui

exerce dans les cliniques

multidisciplinaires Lobe Santé

auditive et communication

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sur ces systèmes d’écoute pour

la télévision.

Le RS 160 est un sys tème haute-fidélité composé d’un casque sans f i l a l imenté

par deux piles NiMh et d’un émetteur qui se connecte à votre source sonore. Le sys-tème est entièrement prêt à l’utilisation, donc très facile à installer.

Cet émetteur compact et portable utilise la transmis-sion audio sans fil « Kleer » sans compression du débit de données. Sa portée effective est de 20 pieds et il peut être utilisé par quatre personnes en même temps.

Nadine Girard Directrice commerciale Stratégie au détail Consommateur, communications, audiologie Sennheiser Canada inc.www.sennheiser.ca

POINTS fOrTS Casque sans fil numérique. Transducteurs dynamiques avec

aimants en néodyme pour une resti-tution sonore riche.

Arceau ergonomique (ajustable) pour un maintien stable et confortable.

Émetteur compact portable fonc-tionnant avec plusieurs récepteurs (jusqu’à quatre personnes peuvent écouter la même source audio simul-tanément).

Aucune installation, le système est prêt à l’utilisation.

dossier : appareils auditifs

V oilà une expression qui a un sens bien particulier ou plutôt qui porte plusieurs significations selon l’angle sous lequel

nous la considérons. avoir une bonne santé, disposer de ressour-ces financières suffisantes, être actif, avoir accès aux services requis par son état le cas échéant et pouvoir compter sur des relations sociales significatives, voilà quelques aspects qui peuvent favoriser le sentiment de « bien vieillir » lorsqu’ils sont asso-ciés à une bonne image de soi.

Alors que les campagnes publi-citaires destinées aux aînés brossent un tableau plutôt homogène de cette population, libre, joyeuse et qui a accès à toutes sortes de produits de consommation, allant du logement de luxe dans des com plexes d’habita-

une exCeLLenTe IDÉe CADeAu !

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N’hésitez pas à consulter

votre audioprothésiste qui

exerce dans les cliniques

multidisciplinaires Lobe Santé

auditive et communication

pour obtenir plus d’information

sur ces systèmes d’écoute pour

la télévision.

F ondée en 1968, l’association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (aQRp) est la principale association indépendante

représentant l’ensemble des retraités des secteurs public et parapublic au Québec.

elle se démarque par son implication citoyenne soutenue en faveur d’enjeux qui concernent toutes les personnes âgées et préretraitées du Québec. L’aQRp s’implique plus particulièrement dans de nombreux dossiers qui touchent la santé de ces personnes, comme l’accès aux soins, l’hébergement ou la prévention du suicide.

Informez-vous des avantages d’être membre de l’aQRp en composant le 1 800 653‑2747, poste 10, ou en visitant notre site Internet www.aqrp.qc.ca.

L’Association québécoise des retrAité(e)s des secteurs public et parapublic

L’aQRp est fière d’offrir à ses membres l’accès au programme de santé auditive Accès-Lobe.

V oilà une expression qui a un sens bien particulier ou plutôt qui porte plusieurs significations selon l’angle sous lequel

nous la considérons. avoir une bonne santé, disposer de ressour-ces financières suffisantes, être actif, avoir accès aux services requis par son état le cas échéant et pouvoir compter sur des relations sociales significatives, voilà quelques aspects qui peuvent favoriser le sentiment de « bien vieillir » lorsqu’ils sont asso-ciés à une bonne image de soi.

Alors que les campagnes publi-citaires destinées aux aînés brossent un tableau plutôt homogène de cette population, libre, joyeuse et qui a accès à toutes sortes de produits de consommation, allant du logement de luxe dans des com plexes d’habita-

tion réservés aux retraités jusqu’aux voyages à l’étranger, il existe aussi une réalité moins rose.

Lorsque les statistiques nous disent que plus de la moitié de la population âgée de 65 ans et plus doit compter sur le supplément de revenu garanti pour vivre, que cela est encore plus vrai pour les femmes vivant seules, on voit mal comment ces personnes se reconnaissent dans ces images dorées de la retraite. Malheureusement, cette majorité est silencieuse et on tend beaucoup trop à l’oublier.

Il me tarde de voir émerger des projets novateurs et abordables à la mesure des besoins de tous les aînés. Des projets qui permettent de « bien vieillir » en gardant le contact avec des personnes significatives et qui valorisent les échanges intergénérationnels.

Comme société, a-t-on mis assez d’emphase sur le bien-être psycho-logique et social de TOUS les aînés, même de ceux et celles qui gardent le silence ? Ouvrons-nous suffisam-ment la porte à des expériences nou-velles qui nous rapprocheraient ? Ensemble, nous pouvons décider d’unir nos moyens pour favoriser le mieux-être des aînés, comme citoyens ou comme organismes sociaux communautaires.

C’est là un défi qui devrait tous nous rassembler, et c’est ce que je nous souhaite.

21chronique de l’aqdr

Bien vieillir !

Martine GagnonAssociation québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

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RÉDUCTIONS

ACTIVITÉS ET VOYAGES

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SERVICES

Nous sommes à l’écouteNos 45 000 familles membres profitent déjà de nos divers avantages, dont le programme Accès-Lobe exclusif aux membres FQCC.

1 877 650-3722www.fqcc.ca

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La FQCC est fière d’offrir à ses membres l’accès au programme de santé auditive Accès-Lobe.

PreNDre SOIN De SON AuDITION, C’eST AuSSI PreNDre SOIN De SA qualité de vie.

parce que la plupart d’entre nous avons une bonne audition, il est rare que nous nous attardions aux problèmes que vivent ceux ayant une déficience auditive. pourtant, les conséquences comme l’isolement et la solitude sont

plus présentes qu’on ne le croit. Prenons un exemple très courant. Martine et

Huguette se connaissent depuis de longues années. Elles adorent toutes les deux s’inscrire à des activités ensemble pour se garder en forme. Cette année, Mar-tine semble moins encline à poursuivre son entraîne-ment, prétextant un manque d’intérêt soudain. En réa-lité, Martine souffre de problèmes auditifs. Lorsqu’elle se retrouve dans des endroits où il y a beaucoup de gens, les bruits prennent le dessus sur la parole et elle n’est plus en mesure d’échanger avec les autres.

Aussi, soyez vigilant lorsque vous voyez qu’une personne de votre entourage semble changer des habi-tudes de vie qui lui sont chères. Dites-vous qu’elle a peut-être simplement une baisse d’audition qui l’em-

pêche de profiter pleinement de ses activités. N’hésitez donc pas à communiquer avec les professionnels de la santé auditive; ils sont là pour répondre à vos interro-gations.

Suzanne BelzileVice-présidente de la Table de concertation des personnes aînées de la Capitale-Nationale

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eh oui, le coton-tige ! Il est le pire ennemi de vos oreilles ! Les bouchons de céru-men, bien que sans gravité, n’en sont pas

moins gênants, notamment s’ils pro-voquent une baisse de votre audi-tion. Il existe divers moyens pour les prévenir et s’en débarrasser.

La peau du conduit auditif contient des glandes sécrétant une matière jaune appelée le cérumen, ou plus communément : la cire d’oreille. Celui-ci a pour fonction de piéger les particules étrangères et d’en débarrasser le conduit. Norma-lement, le cérumen s’élimine vers l’extérieur. Dans certaines situa-tions, il peut se produire une accu-mulation dans le conduit auditif. La production de cérumen varie d’un individu à l’autre, suivant le cours de la vie. Le nettoyage à l’aide d’un coton-tige, qui pousse le cérumen au fond du conduit, constitue l’une des causes fréquentes de bouchons. Parmi les autres facteurs responsa-bles, on retrouve : un conduit auditif étroit, une production excessive de cérumen, l’usage d’appareils auditifs ou de bouchons protecteurs.

DeS SyMptôMeS à SURVeILLeR !Les bouchons de cérumen empê-chent d’entendre correctement et provoquent une sensation d’oreilles bouchées. De plus, la pression qu’ils exercent sur le conduit auditif peut provoquer des bourdonnements d’oreilles. Le seul moyen de savoir si les troubles sont dus à un bouchon

de cérumen est l’examen fait par votre médecin ou un professionnel de la santé auditive tels que : méde-cin ORL, audiologiste ou audiopro-thésiste. Il est donc impossible de savoir par soi-même si un bouchon de cérumen est responsable d’une baisse de l’audition.

Par ailleurs, s’il y a présence d’une douleur à l’oreille, de vertiges ou d’étourdissements, de fortes déman-geaisons ou d’un écoulement, vous devez consulter votre médecin.

VOtRe OReILLe Se NettOIe D’eLLe-MêMe !Puisque l’oreille est normalement « autonettoyante », les produits pour retirer la cire d’oreille devraient être utilisés seulement sur les conseils d’un professionnel de la santé. Il est inutile d’employer ces produits dans le seul but de garder l’oreille propre.

VOtRe OReILLe eSt paReSSeUSe, VOICI LeS SOLUtIONS QUI exISteNt SUR Le MaRChÉ.L’utilisation des solutions auricu-laires commerciales devrait être réservée aux personnes qui ont fré-quemment des bouchons, et sur les conseils de leur médecin ou phar-macien.

En effet, il existe une multitude de produits contenant divers déter-gents qui permettent d’éliminer les bouchons d’oreilles. On les appelle les agents céruminolytiques. L’uti-lisation de ces produits permet le ramollissement préalable du bou-chon et rend son écoulement moins pénible. L’emploi d’un agent céru-minolytique n’est pas recommandé en présence d’une perforation de la membrane tympanique. Vous devez cesser l’emploi s’il y a une sensation de brûlure ou de douleur. Les gouttes céruminolytiques doi-vent donc être utilisées seulement sur recommandation d’un profes-sionnel de la santé.

LeS ReMèDeS MaISONSachez que l’huile d’olive, l’huile minérale légère et le peroxyde d’hydrogène dilué en parts égales avec de l’eau sont des solutions de rechange aux préparations com-merciales. Ils agissent comme émollient et n’irritent habituelle-ment pas votre oreille. Il suffit de déposer 4 à 6 gouttes de ces prépa-rations dans le conduit auditif deux fois par jour et de répéter pendant 3 à 7 jours.

Si vous avez des interrogations sur les bouchons de cérumen, n’hésitez pas à en parler avec votre pharmacien.

Martin Guilbert, pharmacien Pharmacie Fleury, Charest et Guilbert

Quelle est la cause la plus fréquente du bouchon de cérumen ?

23chronique du pharmacien

Si vous avez déjà eu un bouchon de cérumen, prenez l’habitude de nettoyer l’orifice externe du conduit auditif, mais sans avoir recours à des bâtonnets.

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CAPITALe-nATIOnALe Québec • Lebourgneuf • LSQ Polyclinique Lebourgneuf 777, boulevard Lebourgneuf Bureau 120 Québec (Québec) G2J 1C3 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016

Québec • Neufchâtel Clinique médicale DuChatel 9465, boulevard de l’Ormière Bureau 102 Québec (Québec) G2B 3K7 Tél. : 418 843-5244 Téléc. : 418 843-0885

NOUVeLLe CLINIQUe :Québec • Sainte-FoyClinique médicale Saint-Louis 3165, chemin Saint-Louis Bureau 420Québec (Québec) G1W 4r4 Tél. : 418 781-1733 Téléc. : 418 781-1736

Saint-augustin- de-Desmaures • LSQ Complexe médical l’Hêtrière 3520, rue de l’Hêtrière Bureau 103 Saint-Augustin-de-Desmaures (Québec) G3A 0B4 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016

CHAuDIÈre-APPALACHeS Lévis Au 2e étage de la pharmacie uniprix 40, route du Président-Kennedy Bureau 204 Lévis (Québec) G6V 6C4 Tél. : 418 830-5623 Téléc. : 418 830-5624

Saint-georges Au 2e étage de la pharmacie uniprix 14640, boulevard Lacroix Saint-Georges (Québec) G5Y 7G8 Tél. : 418 228-2970 Téléc. : 418 228-6722

Sainte-Marie 733, boulevard Vachon Nord Sainte-Marie (Québec) G6e 1M3 Tél. : 418 387-7988 Téléc. : 418 387-7918

thetford Mines Place 611 611, boulevard frontenac est Bureau 201 Thetford Mines (Québec) G6G 6Y7 Tél. : 418 338-8777 Téléc. : 418 338-3673

eSTrIe Lac-Mégantic Carrefour Lac Mégantic 3560, rue Laval, bureau 123 Lac-Mégantic (Québec) G6B 2x4 Tél. : 819 583-6633 Téléc. : 819 583-4690

Sherbrooke • LSQ Clinique de santé Jacques-Cartier 1815, rue King Ouest Bureau 200 Sherbrooke (Québec) J1J 2e3 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 542-1883

Sherbrooke • Rock Forest Clinique Médicale rock forest 4870, boulevard Bourque Sherbrooke (Québec) J1N 3S5 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 542-1883

LAurenTIDeS eT LAVAL Boisbriand Polyclinique 640 2000, cours Le Corbusier Bureau 105 Boisbriand (Québec) J7G 3e8 Tél. : 450 437-4343 Téléc. : 450 437-1719

Laval • Chomedey Centre professionnel Cité de l’Avenir 1575, boulevard de l’Avenir Bureau 120 Laval (Québec) H7S 2N5 Tél. : 450 934-2614 Téléc. : 450 934-2615

Laval • Sainte-Dorothée Centre médical Sainte-Dorothée 3, boulevard Samson, bureau H Laval (Québec) H7x 3S5 Tél. : 450 969-3335 Téléc. : 450 969-3566

MAurICIe Shawinigan 3222, boulevard des Hêtres Shawinigan (Québec) G9N 3B6 Tél. : 819 539-8666 Téléc. : 819 731-9922

trois-Rivières 4870, boulevard des forges Bureau 101 Trois-rivières (Québec) G8Y 1W9 Tél. : 819 378-7477 Téléc. : 819 840-8382

MOnTÉrÉGIeLongueuil 1215-165, chemin Du Tremblay Longueuil (Québec) J4N 1r4 Tél. : 450 448-4544 Téléc. : 450 448-4504

NOUVeLLe CLINIQUe :Saint-hubert 4025, boulevard Taschereau Bureau 1200Saint-Hubert (Québec) J4T 2G6 Tél. : 450 890-3781 Téléc. : 450 890-3782

NOUVeLLe CLINIQUe :Saint-Jean-sur-Richelieu 600, boulevard du Séminaire NordSaint-Jean-sur-richelieu(Québec) J3B 7B4Tél. : 450 349-4343 Téléc. : 450 348-4884

MOnTrÉAL Montréal • Saint-Léonard Les Terrasses Langelier 6383, rue Jean-Talon est Saint-Léonard (Québec) H1S 3e7 Tél. : 514 798-0915 Téléc. : 514 798-0916

pointe-Claire Coin boul. Saint-Jean et av. Holiday 18, place Triad, bureau 210 Pointe-Claire (Québec) H9r 0A2 Tél. : 514 782-0482 Téléc. : 514 782-0480

SAGuenAY–LAC-ST-JeAn Chicoutimi 1577, boulevard Talbot Chicoutimi (Québec) G7H 4C3 Tél. : 418 545-7766 Téléc. : 418 545-1766

Jonquière 3625, boulevard Harvey Jonquière (Québec) G7x 3B2 Tél. : 418 695-6232 Téléc. : 418 695-6919

La Baie 513, boulevard de la Grande-Baie Sud La Baie (Québec) G7B 2C9 Tél. : 418 544-7005 Téléc. : 418 544-7067

GrAnD nOrD quÉBÉCOIS Tél. : 819 378-7477

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