mensuel municipal n° 62novembre-décembre 2021

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ACTUALITÉS Sécurité : la Ville demande plus de soutien à l’Étatp. 5

ÉVÉNEMENT Vivez l’hiver ! 15 jours d’animations non-stopp. 8

RESPIRER Place de la République :aux arbres citoyens ! p. 18

Première Halle gourmande de la Métropole13 000 m2 dédiés au bon, au bio et à la fête pour toutes et tous

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@villesaintouen @villesaintouen Ville de Saint-Ouen-sur-Seine

le journal de saint-ouen-sur-seine • novembre-décembre 2021 • édité par la direction de la communication6 rue Diderot • 93 406 Saint-Ouen-sur-Seine Cedex • tél. : 01 49 45 67 89 • fax : 01 49 45 77 08 • Web : www.saint-ouen.fr • Directeur de la publication : Karim Bouamrane • Directrice de la communication : Anaïs Bouhloul • Rédacteur en chef : Erwan Le Vexier • Secrétaire de rédaction : Pierre Desirat • Rédaction : Pierre Desirat, Tiphaine Cariou • Ont participé à ce numéro : Jade Clapin, Camille Hispard, Frédéric Fuzier • Photographe : Jérôme Panconi • Ont participé à ce numéro : Marwen Farhat, Jeanne Franck, Camille Millerand • Maquette : Pierre Boillin, Valérie Stafetta • Illustrations : Tramanh VO • Impression : SB Graphic • Publicité : pub@mairie-saint-ouen.fr • Ce numéro a été imprimé sur papier recyclé à 29 500 exemplaires • Prochain numéro en janvier 2022.

Photos individuelles prises dans le respect des normes sanitaires

Chères Audoniennes, Chers Audoniens,

Être bien dans sa ville, c’est se sentir en sécurité, c’est vivre dans une ville où l’on aime se retrouver. À l’approche des fêtes de fin d’année, nous pour-suivons cet objectif : une ville sécurisée, apaisée, fraternelle, écologique.La sécurité passe également par exiger le beau partout et pour tout le monde. C’est exactement ce que j’ai eu l’occasion de rappeler au président de la République lors de notre échange. Le beau, c’est le projet d’aména-gement écologique de la place de la République et alentours, qui entre dans sa phase active de conception et de concertation pour recréer un espace public de centre-ville avec une place unifiée, apaisée, végétalisée, rafraîchie et qui favorise les mobilités douces.L’embellissement, c’est aussi le lancement de la première concertation – sous forme de réunions et d’ateliers participatifs – sur l’aménagement à venir de la place Debain, qui deviendra une place paysagère avec du mobi-lier urbain, de l’éclairage public et des espaces verts, sans oublier la mise en valeur de l’itinéraire cyclable. C’est le lancement de la concertation Anru, afin d’avoir 100 % de logements dignes, des résidences végétalisées, des équipements publics rénovés, en co-construction avec les Audonien·ne·s.Du beau, également, avec le lancement commercial de la Halle gour-mande des Docks, espace de gastronomie hautement qualitatif, varié et accessible à toutes les bourses.Le marché alimentaire, les artisans, les commerces de bouche et les acti-vités de coworking de cette Halle gourmande amplifieront par ailleurs la dynamique d’emplois locaux pour les Audonien·ne·s. J’ai ainsi voulu qu’à compétences égales, on privilégie les projets locaux.Enfin, avec toute mon équipe municipale, j’ai souhaité vous permettre de profiter des fêtes de fin d’année avec un programme d’événements festifs qui, dans le même esprit que les animations de l’été 2021, s’adresse à toutes et tous : illuminations, Village d’hiver, espace guinguette…Construire ensemble le Saint-Ouen 2030, c’est construire la ville où tout le monde se sente en sécurité, la ville de la démocratisation de l’excellence, la ville qui rayonne, la ville belle.Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année avec, dès janvier, une nouvelle maquette de votre journal municipal.

Votre maire, Karim Bouamrane

saint-ouen.fr

De la sécurité, du bien-être,

du beau4 Actualités

Coup d’envoi de la Halle gourmande, une première dans la Métropole – Impasse Juif, écrin de verdure partagé au cœur du quartier Arago – Sécurité : la Ville demande plus de soutien à l’État – Saint-Ouen se mobilise contre les violences sexistes et sexuelles – « Je veux qu’une génération d’Audonien·ne·s puissent devenir propriétaires »– Saint-Ouen, ville écologique : merci aux associations audoniennes qui s’engagent pour la réduction des déchets

8 Événement Du 10 au 24 décembre, vivez l’hiver !

10 L’instant So Retour sur les événements passés en photos

11 So cinéma Ça tourne toujours à Saint-Ouen

12 Culture Une librairie, un studio, un café, la nouvelle histoire de Storyboard – Venez écouter les mots doux d’L

13 Éco 350 stages pour nos collégiens

14 Ville gourmande Focus sur deux institutions audoniennes – Feu d’artifice d’ouvertures

16 Vie associative et citoyenne Abdelghani Benali, la passion du partage – Les fondateurs de la Biennale de Paname

17 Sport Bouger en toute convivialité – Un label Génération 2024 pour les écoles et les clubs de la ville

18 Respirer Place de la République : aux arbres citoyens ! – « Debain réaménagé » en atelier

20 Tribunes

21 Vos élu·e·s et vous L’exécutif municipal à votre écoute dans vos quartiers

22 Service public État civil – Numéros utiles

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actualités

Le 9 novembre, une nouvelle étape a été franchie dans le projet de la Halle gourmande avec la signature de la charte de commercialisation et de gestion entre la Ville et le groupe foncier Frey. Cette charte a donné le coup d’envoi du lancement commercial de la Halle et s’engage à développer les circuits courts d’alimentation bio, les producteurs locaux et les porteurs de projets audoniens dans un objectif de développement local et durable.

Coup d’envoi historique de la Halle gourmande, une première dans la Métropole

Depuis que nous avons obtenu le dépôt du permis

de construire par Frey SA et la société La Lune rousse, le projet de la Halle gourmande a pris un tournant concret, avec une livraison prévue pour fin 2022. La feuille de route est claire : faire de la halle un cœur de ville animé et ouvert matin, midi et soir, qui va rayonner sur Saint-Ouen et l’Île-de-France. Ce sera un espace qualitatif et accessible résolument tourné vers la gastronomie, avec un marché alimentaire, des commerces de bouche, des artisans, ainsi que des activités telles que le coworking. Ce projet, en plus d’être associé aux circuits courts et au terroir local, va poursuivre la forte dynamique d’emplois notamment auprès des Audo-nien·ne·s. »

Sébastien Zonghero, conseiller municipal au Patrimoine communal

Dans les mois et les années qui viennent, un nouveau cœur de ville va battre à l’en-trée du quartier des Docks. Construite il y a presque un siècle, l’ancienne halle de l’usine Alstom va entamer une nouvelle vie. La signature de la charte de com-mercialisation, le 9 novembre, a permis de dévoiler l’offre commerciale et la programma-tion du bâtiment patrimonial de 13 000 m2. Au rez-de-chaussée, on trouvera des restaurants et une dou-zaine de comptoirs de restauration, un marché de produits frais organisé tous les jours avec des produits sourcés et le plus locaux possible, à des prix abor-dables, un bar central, des artisans et des commerces de bouche de qualité. Ce sera donc un lieu ouvert et acces-sible à toutes et tous : en journée et en semaine, les habitants et les employés du quartier pourront y faire leurs courses alimentaires du quotidien et y déjeuner entre amis ou entre collègues.

Lieu gourmand et polyvalentMais la Halle ne se résumera pas à son aspect « gourmand ». C’est l’agence événementielle La Lune rousse – à qui on doit la création du tiers-lieu parisien Ground Control – qui gérera l’aspect pro-

grammation des activités : « Au premier étage, il y aura une cui-sine partagée qui pourra accueillir des écoliers, un incubateur, un studio média, des bureaux et

un espace de coworking sur plus de 3 000 m2, détaille Denis Legat, cofon-dateur de La Lune rousse. Une salle polyvalente de 300 places assises sera également située à l’intérieur de la Halle. Lieu de convergence des Audo-niens, le lieu vivra également en soirée et le week-end avec une offre de loisirs, de culture et de restauration. » Comme l’a rappelé le maire de Saint-Ouen, Ka-rim Bouamrane, ce projet ambitieux s’inscrit directement dans le dispositif « À compétences égales, on embauche

local », avec des commerçants audo-niens spécialement mis à l’honneur. Et Antoine Frey, PDG du groupe du même nom qui commerciale les activités de la Halle, d’ajouter : « Ce projet va créer directement 800 emplois. On s’est en-gagé à mettre en œuvre une convention tripartite entre la collectivité, l’investis-seur et les commerçants. »

Cours des LavandièresDans le prolongement de la Halle gour-mande, l’autre grand axe du projet est l’aménagement du cours des Lavan-dières… dès 2022. Ce futur mail piéton de 250 mètres de long bordé de com-merces a comme objectif de créer un trait d’union entre le nouveau quartier des Docks et le centre historique de la ville, actuellement séparé par la « bar-rière » du boulevard Victor-Hugo. L’offre commerciale proposée se veut la plus diversifiée possible avec 50 boutiques

et 6 moyennes surfaces. Les enseignes alimentaires du quotidien ouvriront leurs portes dès le printemps prochain. Suivront les commerces autour de la santé-beauté, de la maison et des loisirs – pressing, cabinet médical, pharmacie,

Commerçants audoniens, les inscriptions sont ouvertesLes commerçants audoniens qui souhaitent avoir un

stand dans la Halle ou sur le cours des Lavandières peuvent candidater auprès du service municipal Commerce et Artisanat, en deman-dant un formulaire par email à : commerce@saint-ouen.fr, en précisant bien la nature de leur activité (alimentaire dans la Halle ou non alimentaire sur le cours des Lavandières).

Signature de la convention entre le maire et Antoine Frey.

Lors de la signature de la convention, une centaine d’enseignes se sont déplacées afin de découvrir ce lieu unique qui verra progressivement le jour jusqu’en 2024.

PRINTEMPS

2024PRINTEMPS

2023PRINTEMPS

2022

OUVERTURE DES COMMERCES COURS DES LAVANDIÈRES CÔTÉ SUD

OUVERTURE DE LA HALLE

OUVERTURE DES PREMIERS COMMERCES COURS DES LAVANDIÈRES CÔTÉ NORD

librairie, etc. Le cours des Lavandières sera également un nouvel espace de promenade animé par des événements, des interventions artistiques et des jeux pour les enfants.

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actualités

Un écrin de verdure partagé au cœur du quartier Arago

Depuis des années, il n’en finit pas de prendre du relief, le jardin collectif de l’impasse Juif. Un petit coin luxuriant où les fleurs de capucine et les choux de Bruxelles ont remplacé la friche du même nom, anciennement bordée de maisons ouvrières qui ont été progres-sivement démolies. Porté par la Ville, la Semiso et Plaine Commune, ce pro-jet de création d’un jardin ouvert à toutes et tous comporte une importante dimension participa-tive. Ici, pas moins d’une cinquantaine d’habitants-jardiniers ont tout nettoyé et créé les parcelles ou les allées du jar-din partagé. Des habitants motivés, qui sont en train de monter une association pour passer une convention de gestion

avec la Ville et la Semiso.Le collectif d’architectes et d’urbanistes Fromagence, qui accompagne le jardin collectif de l’impasse Juif depuis 2014, a mené de nombreuses actions ouvertes au public et visant l’appropriation du

projet par les habi-tant·e·s : « Notre ob-jectif a été de mettre les usagers, les ha-bitants, les écoles et les associations au cœur du proces-

sus de conception et de mise en œuvre, explique Marion Denizet, architecte de Fromagence. Aujourd’hui, plusieurs associations comme Échanges, Educ Ecolo ou l’Amap Paz solidaire sont très impliquées dans le projet. Les écoles, les centres de loisirs et la maison de quartier aussi. »

L’objectif actuel du collectif est de créer un nouvel espace vert comprenant plu-sieurs usages  : jardinage pour les ha-bitants, ateliers d’expérimentation et terrain de jeux pour les enfants, lieu de rencontre et de convergences des asso-ciations et des riverains.

Un poumon vert dans le quartierCette démarche ne se limite pas à l’im-passe Juif, elle a vocation à s’élargir aux parcelles environnantes, souvent délaissées aujourd’hui et inaccessibles au public, afin d’aménager un poumon vert vivant et accessible à tous les ri-verains. «  Le quartier est constitué de plein d’espaces morcelés et clôturés, qui ne sont pas structurés entre eux, analyse  Marion Denizet. Le terrain de foot situé près de l’impasse Juif a be-soin d’être refait. Peut-être que ce serait une bonne chose de créer un terrain de sport mixte accordant plus de place aux filles du quartier. Le square Pasteur pourrait être végétalisé et des jeux pour jeunes enfants pourraient être instal-lés dans la cour du 25 rue Émile-Zola. Quant à la place Payret, il serait sans doute judicieux de la repenser pour lui redonner l’ambiance de place de vil-lage qu’elle avait autrefois. Le quartier a de nombreuses qualités, il faut les re-mettre en valeur en rendant les espaces plus lisibles et qualitatifs, en s’ap-puyant sur les habitants et les asso-ciations qui ne demandent que cela. » À terme, le jardin devrait s’étendre sur une superficie de plus de 5 000 m2, al-lant de l’impasse Juif au square Pasteur et à la place Payret.

Fin novembre, les habitants d’Arago ont participé à un chantier participatif destiné à réaménager l’entrée principale de l’impasse Juif. Une action symbolique et collaborative qui vise à rendre plus visible le jardin de l’impasse, point de départ d’un projet global destiné à créer un nouvel espace vert ouvert sur le quartier au cœur de l’îlot Pasteur-Zola.

Premier chantier participatifLe collectif Fromagence a mené une action avec les habitant·e·s volontaires afin de créer un muret en pierres sèches et d’aménager des espaces de plantation.

Une dizaine d’habitant·e·s mettent la main à la pâte, calant et juxtaposant des pierres de différentes tailles. Une étape vient d’être franchie dans le projet de l’im-passe Juif avec le réaménagement de l’entrée prin-cipale, côté rue Émile-Zola. Le but : créer un jardin vivant, visible et accessible. « À l’entrée, une grille fabriquée par une véritable ferronnière remplace la palissade, détaille Marion Denizet, architecte de Fromagence. Les pierres ont également été livrées

la semaine dernière. Ce sont des pierres de récup’ provenant de la démolition d’une maison, elles vont servir à construire un muret de 50 cm de haut. » Les mains dans la terre, Mélissa habite juste à côté : « Je vois le jardin de mon immeuble. C’est une bulle d’air dans le quartier, heureusement qu’il existait pendant le confinement. Le statut du lieu a été incertain pen-dant très longtemps, mais là ça bouge, on est hyper contents. Ça devient concret. »

Adel Ziane, adjoint à l’Aménagement et au Développement urbain durable

Cet automne,

nous avons classé le jardin de l’impasse Juif dans la catégorie

parcelle-jardin au plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) de la ville : un classement qui permet de protéger et de préserver sa vocation d’espace vert en cœur d’îlot. C’est un engagement que nous avions pris et qui se réalise aujourd’hui pour pérenniser le caractère singulier de ce lieu et amplifier fortement la végétalisa-tion et le développement des espaces verts que nous menons depuis notre arrivée. À l’avenir, la vocation participative de ce lieu doit s’amplifier. Nous souhaitons que le jardin soit ouvert au maximum d’habitants et que des partenariats soient créés avec les écoles, les maisons de quartier et les centres de loisirs. Le jardin pourra ainsi devenir un véritable lieu de partage et d’expérimenta-tion pour les petit·e·s et grand·e·s Audonien·ne·s ! »

« Mettre les usagers, les habitants, les écoles et les associations au cœur

du processus de conception et de mise en œuvre »

Mélissa (à gauche), présente au chantier participatif, habite juste à côté du jardin.

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Depuis le 14 décembre 2020, date du premier conseil municipal dédié à la sécurité, le plan sécurité se déploie dans toute la ville. Grâce à des consultations régulières entre la Ville, la Préfecture et les services de l’État, la réponse publique évolue en temps réel. Tour d’horizon des dernières actions mises en œuvre.

Sécurité : la Ville demande plus de soutien à l’État

La sécurité est la première des libertés. C’est aussi un

droit fondamental qui doit être assuré dans tous les quartiers pour permettre à chacun de vivre sereinement et d’avoir une vie sociale intense.L’espace public ne peut ni ne doit être privatisé à des fins délic-tueuses. La vie d’un immeuble, d’une résidence, d’un quartier ne peut être quotidiennement polluée par des bandes qui ne respectent aucune règle.Renforcement des effectifs de police – nationale et municipale –, mise en place d’arrêtés munici-paux spécifiques, renforcement de la vidéoprotection, travail de prévention avec la création de la Brigade du respect et du civisme : autant d’outils et de mesures que nous développons dans un souci d’efficacité et de réactivité, en partenariat avec tous les acteurs institutionnels et de terrain.La sécurité au quotidien passe également par une politique d’aménagement, de rénovation, de végétalisation et d’embellisse-ment pour transformer notre ville et contribuer ainsi à rétablir de la tranquillité, de la sérénité, du beau et du vivre ensemble.Notre engagement est total pour faire de Saint-Ouen une ville sûre, belle et fraternelle, une ville où votre sécurité au quotidien est garantie et respectée.C’est un travail de longue haleine : nous nous y attelons avec force et conviction. »

Karim Bouamrane,maire de Saint-Ouen

Jean-François Clerc, ajoint à la SécuritéLe trafic de drogue génère insécurité, privatisation de l’espace, nuisances sonores

et dégradations. Nous menons une bataille pied à pied pour entraver ce trafic, par des solutions à court terme et au plus long cours. Nous avons ainsi mis autour de la table tous les acteurs de la sécurité (riverains, bailleurs, polices, municipalité, préfecture), notamment dans les « points chauds » de la ville, augmenté les rondes de la police

municipale comme de la BRC – surtout aux heures de sortie d’école – et créé une Brigade mobile de surveillance composée d’agents de la Sémiso. Nous travaillons en permanence à des pistes supplémentaires avec tous nos partenaires pour retrouver la tranquillité publique. »

• La brigade de sécurisation des Puces a pris ses fonctions dès oc-tobre 2020 ; 8 agents se relaient pour, notamment, lutter contre la vente à la sauvette.• Pour la prévention, une Brigade du respect et du civisme (BRC), qui a pour mission un travail de prévention et d’apaisement de l’espace public, a été créée ; elle aussi compte 8 agents déployés dans la ville.• Côté police, la volonté est d’augmen-ter les effectifs de la police municipale. Le recrutement est en cours pour pas-ser à 35 agents d’ici deux ans.• L’arrivée des premiers effectifs de police au printemps prochain sur le site de la DGSI va contribuer à accom-

pagner la politique de la Ville en fa-veur d’une ville sûre.• Renforcement de la vidéoprotec-tion : la Ville compte maintenant 150 caméras et travaille à l’implantation de 50 caméras supplémentaires d’ici fin 2022, avec un déploiement en cours côté Vieux Saint-Ouen et Docks.• Certains points de la ville continuent de nécessiter une attention particulière : la rue Charles-Schmidt, la rue Anselme, le quartier Zola-Arago. Grâce à la colla-boration entre les forces de la sécurité intérieure, les habitants et les bailleurs, ce suivi chirurgical des problématiques permet d’ajuster les réponses jusqu’à l’obtention d’un quotidien audonien apaisé.

Freddy Delawer, nouveau directeur de la Sécurité et de la PréventionFreddy Delawer est le nou-veau directeur de la Sécurité et de la Prévention de Saint-Ouen depuis le 1er octobre, après quinze ans passés à occuper différents postes à la SNCF. Le dernier en date : Responsable de la sécuri-té de la gare du Nord. Son objectif était de faire travailler tous ces acteurs de la sûreté en collaboration – police nationale, douanes, sécurités privées, etc. Une mission qu’il va poursuivre à Saint-Ouen : « Ma feuille de route, c’est de travailler en collabora-tion avec tous. Depuis mon arrivée, j’ai participé à 10 réunions avec les habitants. Ces rencontres sont l’occasion de prendre connaissance de leur point de vue. Nous organisons aussi, sous la pré-sidence du maire, un point sé-curité hebdomadaire avec le concours de la commissaire et de la Semiso. C’est l’occasion d’échanger sur les actions engagées et de faire remonter les infos du terrain. »

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Engagée dans ce combat de tous les jours, la Ville décline la Journée internationale du 25 novembre pour la lutte contre les violences faites aux femmes sous la forme d’une semaine aux multiples événements : formation aux marches exploratoires, lectures, spectacles, expos, débats.

Saint-Ouen se mobilise contre les violences sexistes et sexuelles

Les 22 et 23 novembre aura lieu une formation

aux marches exploratoires de femmes animée par le collectif À places égales, pour permettre aux participantes d’organiser des marches et pour contribuer à aménager une ville inclusive. Une formation à laquelle participeront des agents, des élus et des femmes de tous les quartiers. Il est nécessaire que les femmes puissent circuler dans une ville sûre et apaisée. Il y a encore des rues où il manque de l’éclairage et certains quartiers où les femmes ne se sentent pas en sécurité. »

Essaadia Laalioui, conseillère municipale à l’Égalité femme-homme

Parce que les violences contre les femmes sont multiformes et systé-miques, c’est le rôle de chacun·e d’en-diguer ce fléau. À Saint-Ouen, la Ville mène des actions toute l’année, aussi bien sur la sensibilisation au sexisme dans les collèges que par la mise en place de permanences et consultations spécialisées avec l’intervenante sociale au commissariat, ou encore le point Justice. Partenaire des 17es rencontres Femmes du monde en Seine-Saint-Denis, la municipalité se mobilise aussi en organisant une semaine d’événements du 22 au 26 novembre, dans tous les quartiers de la ville.

Deux spectacles à la uneLe temps fort de la semaine aura lieu le 25 novembre, avec deux spectacles

à l’espace Morpho. Créé en 2021, « Femmes inspiratrices, quand les femmes prennent leur destin » en main est un spectacle de la compagnie Sena. Après plusieurs représentations, notam-ment à Mains d’Œuvres, il s’installe à Morpho avec sa galerie de portraits de femmes, de Gisèle Halimi à Miriam Makeba : « Dans ce spectacle se suc-cèdent sur scène 10 femmes orientées par plusieurs structures municipales comme la maison de quartier du Landy ou l’Amicale du nid, raconte Alicia Bigot, directrice de la compagnie. Ces femmes se racontent au travers de figures fémi-nines qu’elles ont choisies en fonction de leur histoire. Certaines ont vécu des choses très dures, mais elles sont toutes là, surtout, pour montrer le spectacle qu’elles ont co-créé ensemble. »

« Je vous parle »Dans « Je vous parle », Juliette Piede-vache, metteuse en scène de Galène Productions, recueille et retranscrit les paroles de femmes qu’elle croise dans des ateliers sociolinguistiques menés par des associations d’ici ou, plus ré-cemment, celles qui sont accueillies par l’Amicale du nid. Plusieurs d’entres elles lui ont confié leur trajec-toire de vie, témoignant d’un déno-m i n a t e u r commun où la souffrance rime avec un grand cou-rage : « Der-nièrement, j’ai rencontré beaucoup de femmes qui arrivent en France par les voies récentes de migra-tion et qui racontent pourquoi elles ont fui leur pays. Par exemple, des veuves fuyant des remariages forcés ou me-nacées par des systèmes mafieux », détaille Juliette Piedevache. Lors de la lecture de « Je vous parle », ce sont des collégiens du collège Backer qui liront les textes, une autre façon de casser les-codes et d’abolir d’autres frontières.

Les spectacles « Femmes inspiratrices… », comme « Je vous parle » seront proposés le 25 novembre à l’espace Morpho.

Niclette N’Golo, symbole d’un service public qui protège

Après avoir travaillé dix ans à la PMI Barbusse en tant qu’auxiliaire de

puériculture, Niclette N’Golo est de-venue en janvier la nouvelle conseil-lère conjugale et familiale de la Ville. Une fonction qu’elle exerce au CMS Barbusse, ainsi que dans les trois PMI audoniennes. Sa mission ? Ac-cueillir en individuel ou en couple des personnes qui rencontrent des difficultés dans leur vie relationnelle, affective ou sexuelle : « Ce qui revient le plus souvent, ce sont les conflits de couple, les séparations et les vio-lences conjugales – une personne sur 4 vient consulter pour ce motif.

Et ce sont surtout des femmes : j’ai vu 52 femmes depuis janvier contre 2 hommes. Je suis d’abord là pour of-frir un espace de parole. C’est en met-tant des mots sur ce qu’elles vivent que les femmes prennent conscience de la dangerosité de leur situation. Mon rôle est ensuite de les orienter vers des structures spécialisées. » Pour compléter l’offre d’accompagne-ment à Saint-Ouen, un lieu de parole 100 % féminin animé par une psycho-logue va être proposé une demi-jour-née par semaine.

Information, écoute, orientationNiclette N’Golo : Tél. 06 22 95 55 33.Service social : Tél. 01 49 21 10 65.Commissariat de Saint-Ouen (intervenante sociale Sandra Balan) : Tél. 01 41 66 27 00.Point justice de Saint-Ouen : Tél. 01 49 18 98 09.Maison des femmes de Saint-Denis : Tél. 01 42 35 61 28.Violences femmes info : Tél. 3919.

Et aussi… avec les maisons de quartier➜ Café-débat sur les violences sexistes et sexuelles animé par l’association Les mains ouvertes, vendredi 26 novembre de 17h à 18h30 (maison de quartier Pasteur).

➜ Exposition de portraits de femmes organisée par la maison du Landy, du 22 au 26 novembre au 27 avenue Gabriel-Péri.

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actualités

Du T2 au T6 familial : les 11 logements de Paco-Medina mis en « vente en l’état futur d’achèvement » (Vefa*) par la Semiso sont répartis sur un bâtiment de 4 étages situé au 42-44 rue Pasteur. L’immeuble bénéficie de la norme « haute qualité environnementale » (HQE), gage d’une construction de qualité.Le conseil d’administration de la Semiso a souhaité en-gager l’établissement dans la réalisation d’un nouveau programme accessible au plus grand nombre, avec un prix en deçà de celui du marché sur la ville. « Je veux qu’une génération d’Audonien·ne·s modestes puissent devenir propriétaires », a précisé le maire, président de la Semiso, à l’ouverture du Congrès des maires de France, le 16 novembre.

Après avoir réservé la commercialisation aux seuls locataires de la Semiso pendant la première phase, les logements sont désormais accessibles à tous les Audonien·ne·s.

Aides à l’acquisitionFinancièrement, plusieurs aides et dispositifs facilitent l’acquisition :• TVA réduite sur certains logements (5,5 % au lieu de 20,6 %).• Prêt à taux zéro dans la zone urbaine de la résidence : jusqu’à 40 % du montant de l’acquisition, sur une du-rée allant jusqu’à 25 ans.• Prêt accession : le groupe Action Logement, qui gère

la participation des employeurs à l’effort de construc-tion, propose un prêt de 40 000 euros à taux réduit (0,5 %).• Frais de notaire réduits : 3 % au lieu de 7,8 %.Les conditions pour prétendre à cette accession à la propriété sont, notamment, l’occupation en résidence principale et un plafond de revenus pour les logements avec TVA à 5,5 % : 34 800 euros pour une personne seule, 52 009 euros pour 2 personnes… jusqu’à 108 980 euros pour 6 personnes.Pour réserver, rendez-vous sur le site Monlogementes-tabatir, où vous pourrez poser une option pour réserver un lot pendant 48 heures et où vous serez guidé·e pour la suite des opérations.Le début de construction de la résidence est prévu en 2022, pour une livraison à partir de 2024. *Vefa : terme officiel pour « vente sur plan ».

La volonté exprimée par Karim Bouamrane au Congrès des maires de France, le 16 novembre dernier, trouve une application concrète dans le projet immobilier de la résidence Paco-Medina, rue Pasteur. La Semiso, aménageur et premier bailleur social de la ville, y propose des logements en accession à la propriété à prix maîtrisés.

Saint-Ouen, ville écologique : merci aux associations audoniennes qui s’engagentDu 20 au 28 novembre se tient la Semaine européenne de la réduction des déchets (Serd). Une initiative que les associations audoniennes ont prise à bras-le-corps pour démontrer que la poubelle domestique aussi, ça se change.Ateliers couture, compostage, autopsie de poubelle, récup’ de pièces de vélo, bébé zéro déchet ; friperie, vente de vêtements chauds de seconde main, projec-tions de The Story of plastic ou Bigger than us, fresque des déchets… Entre le 20 et le 28 novembre, c’est à un véritable feu d’artifice d’initiatives – presque toutes gratuites – que vous convient nombre d’associations audoniennes pour la Semaine européenne de réduc-tion des déchets. Dans un nombre équivalent de lieux symboliques de la ville : maison de quartier Pasteur, Joli Mai, Mains d’Œuvres, Serre pédagogique, Mob hôtel, Jardins Guinot, etc.« Agir, Saint-Ouen en action », le programme établi par les associations, propose de une à sept activités par jour, avec notamment un dernier week-end (les 27 et 28 novembre) bien rempli. Le point commun de toutes ces propositions ? Apprendre à réutiliser plutôt qu’à jeter

et modifier ses habitudes quotidiennes pour amoindrir sa masse de déchets – rappelons-le : chaque mois, un·e Français·e produit en moyenne 3,5 kg de déchets plas-tiques – et prendre conscience que des alternatives au remplissage des poubelles existent. Venez participer à une action prévue cette semaine de fin novembre : vous repartirez convaincu·e !

Programme complet à retrouver sur la page Facebook de Zero Waste Saint-Ouen.

Les associations et organismes participantsAtelier solidaire, Atlas, Clean ta rue, Educ Ecolo, Espace 1789, Jardins Guinot, Joli Mai, Les se-condes mains, Maison Pasteur, Mob hôtel, Mains d’Œuvres, Plaine Commune, Supmeca EcoStu-dent, Tipi audonien, Zero Waste Saint-Ouen.

Les garanties contractuelles pour les acquéreursParfait achèvement : 1 an.Bon fonctionnement : 2 ans.Décennale : 10 ans.

paco-medina.quadral.frwww.monlogementestabatir.com

« Je veux qu’une génération d’Audonien·ne·s modestes puissent devenir propriétaires »

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événement

Du 10 au 24 décembre, à l'image de l'été 2021, il y aura, tous les jours, un événement à vivre près de chez vous !Illuminations, projections en plein air, good food & good mood seront au programme.Audonien·ne·s, nous déclarons la saison des fêtes de fin d’année – et des raclettes – ouverte !

VILLAGE D’HIVER

Derrière l'hôtel de ville, un véritable village d’hiver s’ins-tallera sur la place Jean-Jaurès au 10 au 24 décembre. Les créa-teurs et artisans prendront possession de chalets pour vous proposer des ca-deaux de fabrication locale et artisanale, pour toutes les bourses.Un espace de res-tauration salée de saison (tartiflette, raclette…) et sucrée (crêpes, gaufres, churros) ainsi que des jus de fruits frais pressés et toutes vos boissons chaudes préférées seront aussi de la partie.Du 10 au 24 décembre. Accès libre, avec pass sanitaire.

MARCHE LUMINEUSE

C’est dans une ambiance lumineuse que les Audo-nien·ne·s se retrouveront pour déambuler simultané-ment et habiller Saint-Ouen aux couleurs des fêtes de fin d’année. Depuis tous les quartiers de la Ville, des points de distribution de lampions s’ouvri-ront à partir de 16h30.Une fois tout le monde rassemblé sur la place de la République, un spectacle scintillant reprendra le flambeau. Du haut de leurs 3,5 m, des personnages lumineux donneront une nouvelle di-mension à ce rendez-vous. Pour clôturer en beauté le lancement des fêtes de fin d'année, les Audo-nien·ne·s, accompagné·e·s par le maire, lanceront le décompte qui laissera place aux scintillements des illuminations de la ville.La soirée s’achèvera avec l’inauguration du Village d’hiver, jusqu’à 23h.Vendredi 10 décembre.

GUINGUETTE & CIE

À deux pas des chalets, avec un verre de vin chaud à la main, vous pourrez décou-vrir un espace guinguette qui sera rythmé par des concerts live, scènes ouvertes, bingo party, sans oublier le plus important… les soirées raclette ! Retrouvez la programmation sur les réseaux sociaux.Accès libre, avec pass

sanitaire.

C

Vivez l'hiver : le nouveau rendez-vous festif des Audonien.ne.s !

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événement

ATELIERS GOURMANDS

Profiter gratuitement des conseils d’un maître gastronome pour composer une re-cette originale de fête, c’est possible ? Oui, avec l’instagrameur Simon Auscher au Cap J – sa spécialité : réaliser des recettes originales avec très peu d’ingrédients. Il proposera à une poignée de chanceux·ses une masterclass de repas de fête, que vous pourrez retrouver sur les réseaux sociaux de la Ville. Et vous repartirez avec votre création avant de la peaufiner pour vos invité·e·s des 24 et 25 décembre – voire du 31 décembre ou 1er janvier !

PHOTOBOOTH

Le temps d’une photo, vous serez transporté·e dans un chalet au sommet de montagnes en-neigées. Souriez, vous êtes photographié·e.Un espace sera aménagé et décoré aux cou-leurs de l’hiver avec un Photobooth qui vous permettra de repartir avec une photo souvenir de votre passage au Village d’hiver. Et peut-

être même avec un cliché du Père Noël, présent les

mercredis et samedis. Village d’hiver.

DES JOUETS PAR MILLIERS

Des tickets de tombola se-ront distribués à l’entrée du Village d'hiver pour tenter de gagner des jouets pro-duits en France et présen-tés en avant-première au Salon du jouet français, qui s’est tenu pour la pre-mière fois à Saint-Ouen début octobre. À l’issue d’un tirage au sort, les jouets seront dis-tribués aux heureux·se·s – et nombreux·ses – gagnant·e·s. Seuls les enfants sont autorisés à participer !

L’esprit des fêtes de fin d’année à Saint-Ouen, c’est de fédérer toutes les

générations dans l’ensemble des quartiers de la ville autour de moments festifs, conviviaux et chaleureux. Les illuminations, que nous inaugurerons le 10 décembre avec Monsieur le Maire et des enfants de la ville, lanceront le début des animations de fin d’année. Marche lumineuse, illuminations, Village d’hiver, ateliers gourmands… tout est pensé pour plaire aux petits comme aux grands ! Toujours soucieuses et soucieux de valoriser nos talents audoniens, nous avons privilégié des actrices et acteurs locaux, comme les associations et les commerces, notamment pour animer les chalets du marché d’hiver. À toutes et tous : passez de très belles fêtes de fin d’année !

Elsa Romaniello , conseillère municipale déléguée à l'Animation de la ville

VIVEZ L'HIVER 2021 !retrouvez toutes vos activités sur www.saint-ouen.fr

COURTS-MÉTRAGES & CHAMALLOWS

Visionner des courts mé-trages en famille et entre amis, confortablement installé·e et emmitou-flé·e dans un plaid, accompagné·e par un

chocolat chaud et l’odeur des Chamallow grillés… Trois projections d’une demi-heure vous sont proposées dans un lieu à chaque fois différent : jardin de la maison du Landy, cour des Myrtilles à Mains d’œuvres et place Payret. Retrouvez aussi la programmation de films de fête, dès le 8 décembre, à l'Espace 1789.Pass sanitaire demandé.Plaid, boissons et set Chamallow offerts. Réchauds sécurisés fournis (personnes majeures).

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l’instant So

23 octobre. Verdir Cordon ensemble #2. Afin de préparer la parade du lendemain, les enfants de Cordon ont créé des masques avec l’artiste costumière Lesli Baechel. D’autres, pour immortaliser le défilé, ont pris part à un atelier photos. Une action qui s’inscrivait dans le projet Verdir Cordon ensemble : mené par Mains d’œuvres en partenariat avec l’amicale CNL Monet, l’association Era 93 et la Ville, il consiste, depuis mars 2021, à proposer aux habitant·e·s de végétaliser Cordon et de se réapproprier les espaces communs.

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13 novembre. GemmellArte.À Saint-Ouen, la rue est désormais un espace artistique, grâce aux street artistes. Nouvelle démonstration avec la fresque monumentale et colorée de la rue des Rosiers réalisée par Aris, vainqueur italien du concours GemmellArte, résidence artistique croisée entre Saint-Ouen et Terni. Elle a été inaugurée par le maire et des élus avant de donner lieu à une rencontre avec des street artistes audoniens à Commune image. Le vainqueur français du concours, l’Audonien Sto, a lui aussi passé quelques jours à Terni, ville avec Saint-Ouen est jumelée, pour réaliser une œuvre de street art sur la « Révolution », thème de l’édition 2021 de GemmellArte.

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11 novembre. 103e anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918. Karim Bouamrane a rendu hommage à tous les soldats morts pour la France, à la patrie et à la République, aux côtés de nombreux élu·e·s audonien·ne·s, du député de Seine-Saint-Denis et des représentants d’associations d’anciens combattants. Le maire a également rappelé la nécessité du devoir de mémoire et en a profité pour remercier chaleureusement les anciens combattants qui « éduquent toute une génération pour que la paix et les valeurs de fraternité se diffusent auprès de toute notre jeunesse ».

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30 octobre. Balade ornithologique.Ils étaient une dizaine à prendre part à la promenade consacrée à l’avifaune du Grand Parc, avec pour guide un ornithologue de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) d’Île-de-France. Équipé·e·s de jumelles, les visiteur·euse·s ont pu étudier les mœurs des canards, foulques macroules, fauvettes, mésanges, moineaux… qui ont élu domicile dans le parc. Régulièrement organisées par la Ville, ces balades ornithologiques affichent rapidement complet. Aussi, pensez à vite vous pré-inscrire par mail pour être averti·e des prochaines, en écrivant à animations-environnement@mairie-saint-ouen.fr. En 2022, 6 balades sont programmées, à partir de janvier.

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So cinémaSo cinéma

Ça tourne toujours à Saint-OuenEn cette fin d’année, les tournages de film s’enchaînent à Saint-Ouen. Focus sur la série humoristique LOL, mais aussi Attack of the living trash, un film décalé sur la fin du monde, sans oublier Les aventuriers de Chupacabra, une parodie sur les émissions de téléréalité d’aventure.

Attack of the living trashLes équipes de « l’unitaire humoristique » (téléfilm) pour France TV, Attack of the living trash, produite par une pro-duction audonienne basée à Commune Image, La vingt-cin-quième heure, ont choisi Saint-Ouen pour tourner durant une semaine des séquences plutôt originales de leur comédie, dans laquelle les déchets ménagers se rebellent contre les humains.

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Série LOL Après avoir tourné au Canada, aux États-Unis, au Maroc ou encore en Suisse, les équipes de la célèbre série humoris-tique québécoise LOL se sont installées quelques jours en région parisienne et notamment à Saint-Ouen pour tourner les sketchs de la 11e saison. Elle sera diffusée en 2022 au Canada sur TVA, la chaîne francophone la plus regardée du pays, mais également dans de nombreux pays dont la France, où elle devrait arriver également.

Pour le tournage audonien, Michel Boujenah (à droite), le célèbre humoriste québécois Antoine Vézina (à gauche) et Pascal Elbé étaient présents dans une ambiance très joyeuse avec, entre deux prises, le célèbre concours de blagues de Michel Boujenah avec les membres de l’équipe technique. Quant à Pascal Elbé, il n’a pas hésité à prendre la pose avec les Audoniens qui l’ont croisé avenue du Capitaine-Glarner.

L’action se déroulant durant le tournage d’un film d’époque, inspiré lui-même d’un film muet de 1915, les nombreux ca-mions loges présents sur la place étaient autant d’éléments de décor qui se verront à l’écran. Des rampes d’arrosage ont été installées pour créer une « pluie de cinéma » lors d’une séquence avec Jeanne Balibar. La série sera diffusée en France sur OCS.

La FlammeAprès 3 semaines de tournage en Corse, Jonathan Cohen, qui réalise et joue dans la saison 2 de la série de Canal Plus La flamme – elle s’intitulera Les aventuriers de Chupacabra, s’inspirant d’une célèbre émission d’aventures en terre hostile de TF1 –, s’est installé avec ses équipes à l’Hacienda de Saint-Ouen, un endroit étonnant qu’il a particulièrement apprécié. Il y a dirigé du-rant trois jours Leïla Bekhti, Géraldine Nakache ou encore Jérôme Commandeur, qui composent une partie du casting prestigieux de cette nouvelle saison.

Et aussi…• Les tournages continueront à Saint-Ouen en décembre avec la présence d’Omar Sy, Maïwenn et Johnny Deep.

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Pourquoi L  ? D’abord pour l’initiale de son nom, bien sûr. « C’est aussi la première lettre du nom de tous mes grands-parents. Et mon ami le chanteur Babx, qui a participé à mon premier album, a com-posé une chanson pour moi nommée "Lady L", en référence au roman de Romain Gary. »Parisienne de naissance, Raphaële Lannadère a eu l’envie de changer d’air voilà trois ans en partant pour la campagne bretonne, dans le Morbihan. « Je suis très concernée par la nature et particulièrement par les conséquences du changement climatique sur l’extinction des espèces animales. J’ai eu besoin de me retrouver au plus près du vivant. »

PaysagesSorti en début d’année, son dernier album s’ap-pelle d’ailleurs Paysages ; Raphaële l’a entièrement écrit et composé pendant le confinement, dans sa maison bretonne. Elle y parle notamment oiseaux, nature et océan, toujours avec conscience. «  Il y a quelque chose de politique dans la nature. Elle est ce que l’homme en a fait, ou va en faire. Ce n’est pas seulement un point de vue, mais un domaine

qui porte une histoire et regarde un avenir. Mon al-bum est une manière de s’inscrire dans le monde par rapport à cette question. »

Concert « organique »Comme tous les artistes, L n’a pu s’exprimer sur scène en début d’année, en raison de la Covid-19, les spectacles ayant repris seulement depuis l’été. La chanteuse a alors entamé une tournée, dont un passage remarqué à La Cigale (Paris), en septembre ; une parenthèse francilienne qui la mènera jusqu’à Saint-Ouen, fin novembre. Elle sera accompagnée par ses quatre musiciens habituels, un batteur, un guitariste et deux violoncellistes, pour un concert qu’elle qualifie «  d’organique. Les violoncelles donnent une couleur particulière à la musique, on peut passer d’envolées lyriques à des moments plus impressionnistes, piqués et légers. C’est étonnant comme le violoncelle se rapproche de la voix. »L refuse de se laisser enfermer dans un style musi-cal. « Je fais d’abord ce qui me plaît. Je travaille, je cherche des endroits qui discutent, entre des genres comme la variété, le rock, l’électro, le classique ou le

folk, une des couleurs de mon dernier disque. Et ces endroits sont toujours en mouvement. En définitive, je fais juste des chansons. » Juste ? Venez en juger sur la scène de l’Espace 1789, le 30 novembre…

« C’est beau, ces rayonnages en bois clair et ce flot de lumière naturelle  ! » s’exclame Pierre, un habi-tant du quartier venu dès le premier jour d’ouver-ture de Storyboard après avoir suivi l’évolution des (longs) mois de travaux. Un an après le démarrage du chantier, l’ex-maison de la presse du 56 rue des Rosiers a cédé la place à une librairie généraliste tout de bois vêtue qui fait la part belle à la littéra-ture, aux livres jeunesse, aux sciences humaines et

à la bande dessinée, particulièrement bien repré-sentée avec ses albums franco-belges, ses romans graphiques japonais et ses comics d’outre-Manche.

Un espace multicréatifLa BD cohabite à l’étage avec les ouvrages de sciences humaines, domaine de référence de Mé-lanie, responsable de la librairie : « Le livre est un objet politique qui a créé du lien et de la discussion.

C’est pour cela que nous avons envie d’organiser rapidement des conférences-débats et des clubs de lecture pour les enfants et les adultes. Nous avons aussi aménagé un café au rez-de-chaussée pour créer de la discus-sion. Comme le reste, il a été réalisé avec de l’épicéa, un bois com-patible avec le déve-loppement durable. On peut y déguster du café solidaire et artisanal ainsi que des cakes et des sandwichs faits maison, élaborés à partir de pro-duits frais et écoresponsables. »Du rez-de-chaussée, un autre escalier descend au sous-sol, où l’ancienne cave a été transformée en studio audiovisuel. Un espace géré par Julien Ma-bin, porteur de l’ensemble du projet studio librairie et producteur de profession  : «  Nous avons envie de créer un espace hybride. Ce studio pourra être loué à l’heure ou à la journée. Il pourra également nous servir à faire des vidéos sur nos futurs événe-ments.  » Storyboard, un lieu multicréatif où une nouvelle page de la vie culturelle audonienne est en train de s’écrire.

Lieu hybride réunissant une librairie, un studio audiovisuel et un café, Storyboard a ouvert ses portes fin octobre. Rencontre avec des passionnés qui se sont donné pour mission de créer un spot culturel autour du texte et de l’image.

Une librairie, un studio, un café, la nouvelle histoire de Storyboard

Venez écouter les mots doux d’LL, c’est le nom d’artiste de Raphaële Lannadère, qui s’est fait connaître en 2011 avec Initiale, son premier album. Elle sera en concert à l’Espace 1789 le 30 novembre.

56 rue des Rosiers - Tél. : 01 76 58 37 76.Ouvert du mercredi au samedi de 10h à 19h, dimanche de

10h à 17h, lundi de 14h à 19h ; fermé mardi.

« Nous avons envie d’organiser rapidement des

conférences-débats et des clubs de lecture pour les enfants et les adultes »

Mardi 30 novembre à 20h.Espace 1789, 2-4 rue Alexandre-Bachelet.

Billetterie : tél. : 01 40 11 50 23 ; resa@espace-1789.com

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350 stages pour nos collégiens

Fin octobre, le maire Karim Bouamrane, entouré de Xavier Duplouy, délégué au Développement économique, et Géraldine Beausivoir, déléguée à la Jeunesse, ont réuni les principaux des quatre collèges de la ville ainsi que les entreprises signataires de la charte « À compétences égales, on embauche local » pour les stages de troisième. Une convention créée pour faciliter la relation à l’entreprise et créer des ponts entre les mondes professionnel et scolaire. Pour la première fois, les entreprises de Saint-Ouen – des grands groupes internationaux aux start-up innovantes – vont ouvrir leurs portes aux collégiens de la ville où elles sont implantées. Le tout pour servir la démocratisation de l’excellence. La Ville a en effet pour ambition de permettre à toute une génération de jeunes l’accès à l’excellence éducative. Plusieurs centaines de collégiens auront ainsi la possibilité de faire une semaine d’observation dans les entreprises audoniennes. Des stages motivants et de qualité qui feront sans doute naître des vocations !

Le 20 octobre, une nouvelle étape du dispositif « À compétences égales, on embauche local » a été franchie avec la signature d’une nouvelle convention entre la Ville, les entreprises locales et l’ensemble des collèges. Dorénavant, plusieurs centaine de collégiens pourront faire leur stage d’observation dans une vingtaine d’entreprises de la ville. Avec de belles découvertes à la clé.

Xavier Duplouy explique avec force et conviction la convention signée entre la Ville et les entreprises, le 20 octobre en mairie.

Valérie Ferrière, responsable « capital humain » chez Altavia

Nous sommes une agence de communication implantée à

Saint-Ouen depuis une bonne vingtaine d’années. Nous essayons de recruter localement grâce aux profils que nous

envoie la municipalité. En revanche, c’est une première pour nous d’accueillir des collégiens audoniens. Peut-être ces jeunes compteront-ils parmi nos futurs collaborateurs ? Ce serait l’idéal. »

Julien Mabin, fondateur de la librairie Storyboard

Malgré l’ouverture très récente de la librairie fin octobre, nous avons

eu envie d’accueillir deux stagiaires. Moi-même, j’avais fait mon stage de troisième dans une maison de la presse

et cette expérience m’avait marqué. Nous allons leur faire découvrir toutes les facettes du métier de libraire : gestion du stock et de la caisse, réassort ou accueil du client. Une bonne découverte en perspective ! »

Xavier Duplouy, adjoint à l’Emploi et au développement économique

En France, jamais une ville et les entreprises de son

territoire n’étaient allées aussi loin dans l’engagement pour un progrès partagé. En un an, nous avons signé une vingtaine de conventions avec de très grandes entreprises internationales, des PME mais aussi des start-up. Nous sommes convaincus que ces 350 stages de grande qualité donneront d’autres perspectives à nos collégien·ne·s. Il s’agit d’une étape essentielle pour se projeter dans des métiers qu’ils connaissent mal ou peu. Les entreprises audoniennes, en adhérant à notre discours "À compétences égales, embauches locales", pourront observer les jeunes et, pourquoi pas, dénicher leurs futurs talents. »

Géraldine Beausivoir, adjointe à la Jeunesse

Permettre à chaque jeune

d’être l’archi-tecte de sa propre vie, c’est le leitmotiv de mon mandat en tant qu’adjointe déléguée à la Jeunesse ! Aujourd’hui, ces trajectoires de réussite et d’excellence se construisent dès le collège. Le stage d’observation à effectuer en classe de troisième est bien souvent le premier contact avec le monde professionnel et la première immersion au sein de l’entreprise. Inscrire ces stages dans un travail partenarial entre les parents, l’Éducation nationale, la municipali-té et les entreprises du territoire, c’est créer une alliance éducative qui contribuera à la réussite des jeunes de la ville ! »

À COMPÉTENCE ÉGALE, ON EMBAUCHE LOCAL !

VOUS RECHERCHEZ UN STAGE DE 3E ?

LE BUREAU INFORMATION JEUNESSE (BIJ) PEUT VOUS METTRE EN CONTACT AVEC L’UNE DES ENTREPRISES PARTENAIRES, GRANDS GROUPES ET START-UP EMBLÉMATIQUES ENGAGÉES AUPRÈS DE LA VILLE POUR DÉMOCRATISER L’EXCELLENCE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE.

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01 49 48 14 32stages-entreprises@saint-ouen.fr

Plus d’infos : www.saint-ouen.fr

Omar-Joseph Baroud, président d’Oger International

Cette convention permet d’acter notre responsabilité sociétale en

tant qu’entreprise. Il nous paraît plus que jamais important de jouer un rôle dans la ville où nous sommes implantés depuis les

années 1970. Passer quelques jours dans notre société d’ingénierie peut faire découvrir aux jeunes des métiers auxquels ils·elles n’avaient pas pensé, comme ingénieur, déco-rateur ou architecte. Le tout tourné vers l’international. »

Sylvie Villeroy, directrice RSE* de L’Oréal Saint-Ouen

Nous voulons que les jeunes qui passent devant chez nous aient

la sensation réelle que l’entreprise leur est accessible. On sait aujourd’hui que nombre d’entre eux n’osent pas franchir

la porte des grandes entreprises, même si elles sont situées en bas de chez eux. Une forme d’autocensure que nous essayons de combattre. »* Responsabilité sociétale de l’entreprise.

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ville gourmande

Le Saint-Philippe, temple des carnivores

Les fans de plats traditionnels français seront ravis de tester le Saint-Philippe, une adresse franchouillarde comme on les aime, avec de bons petits plats mi-jotés, de grandes salades et une carte qui séduira particulièrement les carni-vores. En cette fin de déjeuner, quelques clients s’attardent dans la salle de style bistrot avec ses nappes Vichy et ses boiseries, notamment Florence, une ha-bituée des lieux : « Cela fait quinze ans que je viens ici. Le patron est sympa-thique, on se sent chez soi. Et la viande

est très bonne. » Le patron, c’est Malik Ghenim, qui orchestre le lieu depuis 2004. Né à Saint-Ouen, cela fait trente ans qu’il est dans la restauration audo-nienne. Et effectivement, il est plutôt sélectif sur la qualité de la viande : « Je ne me fais pas livrer, j’ai mes contacts ; et je choisis donc mes morceaux direc-tement dans les chambres froides de Rungis. Mon pavé, il se coupe à la four-chette. » Très affecté par la crise sanitaire, le res-taurant souffre également de l’augmen-tation du télétravail, surtout en fin de

Trente-neuf ans après son ouverture, le Saint-Philippe reste un incontournable du paysage audonien avec ses entrecôtes dignes de ce nom et sa bonne blanquette de veau. Une adresse historique qui mérite un petit détour à l’heure du déjeuner, notamment pour lézarder en terrasse.

Le Ginjinha, un bout de Portugal en bas de chez soi

Au comptoir du bar vintage, on trinque à la Super Bock, servie à la pression. Sur le zinc sont alignés sagement de petits verres de ginjinha, une liqueur à la cerise typique de Lisbonne qui a donné son nom au bar-restaurant. Ici, l’ambiance est familiale et le service rapide et sans chichis. Une formule qui fait carton plein depuis plusieurs décennies, mais malheureusement nettement moins depuis la pandé-mie. C’est Sofiane Meza qui nous fait le tour du propriétaire, nous permet-tant de découvrir, notamment, l’im-mense salle agrémentée de poutres rustiques et la petite terrasse cachée des regards : « J’ai repris le Ginjinha il y a 5 ans. C’était déjà à l’époque un restaurant qui fonctionnait très bien, et qui tournait à 300 couverts le midi, avec 3 services. Mais depuis la réou-verture post-Covid, on souffre du télé-travail. On n’a plus ces grandes tablées

Receber a Ginjinha ! Une institution audonienne qui depuis trente ans mixe gastronomie portugaise et spécialités hexagonales. Les amateurs ne s’y trompent pas, qui plébiscitent les portions généreuses et l’ambiance familiale

de 10-20 personnes qui participaient à la convivialité du restaurant, ou ces collègues de bureau qui venaient fêter anniversaires et pots de départ. Mais heureusement, une nouvelle clientèle est en train d’arriver. » Dans la salle du restaurant, Flavie et Emmanuelle ne s’y trompent pas, hésitant entre le gratin de morue, la seiche grillée, la feijoada, sorte de cassoulet portugais, ou l’esca-lope à la normande, le tout à prix d’ami. À arroser d’un petit jus portugais ou d’un verre de vinho verde.

75 rue Albert-Dhalenne. Tél. : 01 40 11 19 81.

Ouvert du lundi au samedi de 6h30 à 20h ; déjeuner jusqu’à 15h30.

Plats du jour : 10-12 euros.

30 boulevard Jean-Jaurès. Tél. : 01 40 11 30 64.

Ouvert du lundi au jeudi de 6h à 20h, vendredi jusqu’à minuit.

Formules de 11,50 à 29,50 euros, plats du jour à 9,50 euros.

À table !Rencontre aux petits oignons avec deux institutions audoniennes. Courez-y, ce sont des valeurs sûres !

semaine : « Ce n’est plus comme avant, mon restaurant ne fait plus le plein. Pour moi, le télétravail est un fléau, je n’ai pas d’autres mots. » Pourtant, ce bistrot a tout pour plaire, au déjeuner ou à l’heure de l’apéritif !

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ville gourmande

Fromaville, la première laiterie urbaine de Seine-Saint-Denis

Pokaloha fait shaker les pokés

Derrière la devanture graphique si-gnée Saguez & Partners se cache la laiterie artisanale – et urbaine  ! – de Fromaville, composée de l’ate-lier de fabrication et d’un commerce attenant où sont vendus le fameux « claquos de Saint-Ouen », une déli-

cieuse pâte molle à la croûte fleurie, et le «  pavé des Puces  », un pavé à la croûte orangée et aux arômes de noisettes : « Nous proposons des pro-duits ultra-locaux, en circuit court, ra-conte Xavier Hugol-Gential, un froma-ger audonien passionné par le circuit

court. On travaille avec deux éleveurs qui sont tous les deux labellisés agri-culture biologique et qui sont situés à moins de 100  km de l’atelier. On collecte nous-mêmes le lait deux fois par semaine avec notre propre utili-taire-citerne. Le lait est ensuite trans-formé dans notre atelier en fromages, fromages blancs et yaourts. Ensuite tout est vendu directement en bou-tique. » Dans les rayonnages, les gros pots de yaourts conditionnés en verre peuvent être consignés, tout comme les bouteilles de lait. Une belle initia-tive zéro déchet  ! Également vendue en boutique, une belle farandole de produits made in France pour l’apé-ritif  : bouteilles de vin, tartinades confectionnées à La Courneuve  ou jambon prince de Paris.

Le quartier des Docks prend des al-lures hawaïennes  ! Fraîchement inau-guré fin octobre, Pokahola se fait l’am-bassadeur audonien des pokés bowls, ce plat healthy hawaïen composé de crudités et de cubes de poissons crus. Pour Noureddine Sellami, c’est le premier essai. L’ancien étudiant en marketing vient en effet de se lancer dans les joies de l’entrepreunariat  : «  C’est le seul endroit de Saint-Ouen où on peut déguster un poké bowl ! Ici, on a le choix entre des bowls déjà com-posés comme le magma au poulet, le volcano aux crevettes ou le Kohala hy-

per protéiné. On peut aussi personna-liser les bowls à 100 % en faisant son choix parmi les crudités, les poissons, etc.  Tout est frais et préparé chaque matin.  » Le plus  : les boissons funky comme les bubble teas et la citron-nade maison, à déguster en terrasse aux beaux jours.

L’ou-verture de restaurants et commerces de bouche s’accélère à Saint-Ouen.

Notre ville attire des commerces de qualité, avec des produits sains et variés, accessibles à toutes les bourses. Et des commerçants souvent audoniens et passionnés, qui travaillent autant que possible en circuit court, comme Fromaville, premier – et seul – producteur de fromages du 93. Tous les quartiers de la ville en profitent. Rien que ce mois-ci ont ouvert cette laiterie urbaine, un restaurant de produits hawaïens, un restaurant oriental ou encore un restaurant plus traditionnel avenue Michelet, La Vague. Sans oublier l’arrivée actée d’un Picard pour début 2023, ou encore le lancement de la Halle gourmande. Notre ville rayonne, son dynamisme et son attractivité s’accroissent au même rythme que ses commerces ! »

Driss Naïch, adjoint au Développement du commerce

Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 14h et de 15h à 19h30 ; samedi 10h-19h.

Dar Djerba, une oasis tunisienne

Après sept mois de travaux d’aména-gement, Dar Djerba – ou la « maison de Djerba » – a ouvert le 22 octobre. Pour Helmé Ghouma, son gérant et proprié-taire, le nom de baptême du restau-rant était une évidence : « J’ai grandi à Djerba et j’y suis très attaché. Je suis à la fois tunisien et audonien, j’habite le quartier des Docks avec ma famille. » Côté déco, le restaurant joue la carte tunisienne avec un joli camaïeu de bleu et de blanc en salle, mais aussi des lustres et tableaux traditionnels. Dans la cuisine ouverte, les bouillons de couscous frémissent avant l’arri-vée des premiers clients. Ici, c’est la gastronomie tunisienne qui est natu-rellement à l’honneur avec une carte

proposant pas moins d’une quinzaine de plats – dont 7 types de couscous ! – ainsi qu’une salade mechouia, des bricks à l’œuf et au thon, des grillades et une golla, une souris d’agneau à la gargoulette, c’est-à-dire mitonnée à l’étouffée dans une jarre pendant plu-sieurs heures : « Nous proposons aus-si des desserts faits maison, dont une sorte de tiramisu parsemé de pista-ches et d’amandes. » À accompagner d’un thé aux pignons ou à la menthe pour un dépaysement garanti !

Tél. : 01 40 11 31 29 ; ouvert tous les jours de 12h à 23h.

Tél. : 01 40 11 32 06, ouvert tous les jours de 11h30 à 22h30 ; service gratuit

de livraison pour les Docks et les entreprises des alentours.

Restaurants : feu d’artifice d’ouvertures !Plusieurs établissements ont ouvert leurs portes, dans les Docks, à la même adresse, accélérant ainsi la diversification de l’offre de restauration à destination de tous les goûts et toutes les bourses. Rendez-vous au 10 rue des Bateliers.

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16 | le journal de saint-ouen-sur-seine | novembre-décembre 2021

vie associative et citoyenne

Abdelghani Benali, la passion du partage

C’est une véritable vocation. Dès qu’il a appris ses premiers mots, Abdelghani Benali n’a eu qu’une envie : transmettre. « À l’école, je faisais déjà partie d’une association d’aide aux devoirs. » À 23 ans, il commence à enseigner tout en poursuivant ses études à coups de double ou triple cur-sus, avec à la clé un CV long comme le bras. Enseignant chercheur à la Sorbonne et à l’Institut national des langues et civilisations orien-tales (Inalco), maître de conférences à Sciences Po, professeur à l’école Polytechnique X et président de l’Institut français des cultures et civilisations. « Je n’enseigne pas pour le prestige, mais par désir de partager mon savoir. » Et puis, il y a le citoyen français, « pur produit du terroir francilien » comme il dit, né à Épinay-sur-Seine, études primaires et secondaires entre sa ville natale et Saint-Ouen. En 2006, il devient imam de la mosquée de la ville, à l’époque installée dans un ancien hangar, puis recteur en 2012.

Le projet fou d’une grande mosquéeSon rêve est de transformer cet endroit exigu et peu valorisant en un lieu digne de l’exercice du culte musulman. « Nous avons acheté à la mairie le terrain à côté pour 1,2 million d’euros, c’est-à-

dire la totalité de la somme dont nous disposions. » Pro-blème, le coût global du projet se monte à 5 millions ! « J’ai été approché par de nombreux États arabes qui voulaient nous financer. Mais il n’était pas question que

le moindre euro ne vienne pas de France. Finalement, nous avons réuni la somme grâce à une col-lecte auprès de généreux fidèles, presque tous franciliens, sans au-cune aide ni subvention. »

La nouvelle grande mosquée Al Hashimi, nom issu du vote de 5 600 pratiquants, est inaugurée en mai 2018. Elle fait partie des trois plus vastes du département et accueille environ 200 croyants à chacune des cinq prières quotidiennes, jusqu’à 4 000 pour le grand prêche du vendredi. Mais pas seulement. « C’est une mosquée française et républicaine, elle est ouverte à tout le monde, musulmans ou non musulmans, croyants ou pas. Nous avons également un rôle social auprès des familles, nous faisons des médiations, du soutien scolaire… Venez nous rendre visite, juste pour boire le thé si vous voulez ! »

Professeur à la Sorbonne, imam et recteur de la grande mosquée Al Hashimi de Saint-Ouen, Abdelghani Benali ne craint pas de multiplier les casquettes en gardant sa ligne directrice, l’ouverture aux autres et le respect de tous.

bio

1976 : arrivée à Saint-Ouen1998 : débute l’enseignement2006 : devient imam de la mosquée de Saint-Ouen2012 : imam et recteur de la mosquée de Saint-Ouen

Les fondateurs de la Biennale de Paname

Démocratiser l’art contemporain pour qu’il touche le plus grand nombre. C’est la mission que se sont fixés Salomé Par-touche et Jean-Samuel Halifi en créant la Biennale de Paname. Un événement gratuit qui unit les talents à travers une programmation éclectique. Et pour la 3e édition, les deux artistes ont choisi Saint-Ouen. Une décision qui s’impose comme une évidence pour le couple qui s’y est installé depuis plusieurs années.Leur rencontre remonte à 2012. Jean-Sa-muel, étudiant à l’école d’art Pennin-ghen, croise la route de Salomé aux Ateliers de Sèvres. Cette dernière en-tame ensuite des études à la Central Saint Martins de Londres. Elle y obtient

son diplôme en 2015, après trois années inspirantes aux côtés de son désormais compagnon, Jean-Samuel. Les deux plasticiens partagent une pluridiscipli-narité dans leur expression : sculpture, peinture, gravure ou encore dessin, ils diversifient les supports pour exposer leur vision du monde. Salomé Partouche décrit son travail comme un objet de réflexion qui tourne « autour du corps, de l’étrangeté, du moche de manière onirique avec une touche d’humour ». Quant à Jean-Samuel, il défend la vo-lonté de « cultiver sa curiosité et son esprit critique, mais aussi sa différence en cassant les codes ».

ÉclectismeDe retour en France après la parenthèse anglo-saxonne, le couple décide de s’installer à Saint-Ouen et d’unir ses forces à d’autres esprits créatifs. C’est ainsi que naît L’atelier de Paname. Véri-table incubateur artistique, ce lieu leur permet de créer des ponts entre les arts. Déjà se dessine l’esprit éclectique de la Biennale de Paname. Et c’est tout natu-rellement à Saint-Ouen, dans la Serre

du Grand Parc, qu’ils décident d’implan-ter la 3e édition de cette manifestation : « Nous qui habitons et travaillons ici, on connaît bien l’énergie que Saint-Ouen dégage, avec plein d’artistes et d’arti-sans. Il y a une modernité et une liberté artistique incroyables dans cette ville ! » Inspirés par la Biennale de Venise, les

deux artistes voient les choses en grand après le succès de cette 3e édition audo-nienne : « Avec ce soutien merveilleux de la Ville, on rêve de transformer le territoire en galerie à ciel ouvert, de proposer aux Audoniens, aux Parisiens et au monde entier un nouveau grand rendez-vous d’art contemporain international. »

bio2012 : Salomé Partouche et Jean-Samuel Halifi se rencontrent aux Ateliers de Sèvres2015 : Création de l’Atelier de Paname à Saint-Ouen2017 : Lancement de la 1re édition de la Biennale de Paname à Paris2021 : 3e édition de la Biennale de Paname à Saint-Ouen

Salomé Partouche et Jean-Samuel Halifi, fondateurs de la Biennale de Paname, ont investi la Serre du Grand Parc du 21 octobre au 11 novembre avec une programmation exceptionnelle. Portrait de ce couple d’artistes qui casse les codes de l’art contemporain.

« Je n’enseigne pas pour le prestige, mais par désir de partager

mon savoir »

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le journal de saint-ouen-sur-seine | novembre-décembre 2021 | 17

sport

Bouger en toute convivialité

Fondée en 1996, l’Union sportive multisections au-donienne des plus de 50 ans (Usma 50 +) contribue depuis un quart de siècle au bien-être et à la qualité de vie des seniors audoniens, en leur proposant plus de quinze activités sportives et ludiques, tous les jours de la semaine. Et si la Covid-19 a contraint l’associa-tion à stopper sa programma-tion, les adhésions repartent enfin. «  Nous proposons plus de 40 heures d’activités variées par semaine, nous sommes prêts à accueillir beaucoup de monde, actifs ou retraités, précise Michel Kin, le président du club.

Le label Génération 2024, dispositif national créé à l’appui des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024, vise à augmenter le nombre de sportifs régu-liers, dès le plus jeune âge, en accroissant la part du sport à l’école et en renforçant les liens entre les associations sportives et les établissements scolaires. Pour obtenir la labellisation, ces derniers doivent en effet nouer un partenariat avec les clubs locaux afin de mettre en place des « cycles sportifs » sur le temps scolaire. Le principal partenaire de la commune pour la labellisation est l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (Usep), qui re-groupe plus de 700 000 licenciés en France.

Les élèves de CM1 et CM2 des classes labellisées pourront bénéficier de la «  carte Passerelle  » afin de tester gratuitement le sport de leur choix dans les clubs partenaires* (3 séances maximum). Ils au-ront aussi l’occasion de participer aux temps forts olympiques, notamment la Semaine olympique et paralympique (26-29 janvier 2022) ou la Journée de l’olympisme (23 juin).

*Le CD 93 Basket-ball et 7 clubs audoniens participent au dispositif en 2021/2022 : Red Star FC (football), Rowing club (aviron), Usma tennis, RSOA boxe, SO2J (judo), Saint-Ouen Jump Academy (Double Dutch) et Red Star olympique rugby.

Déjà « collectivité hôte » des Jeux 2024, Saint-Ouen développe un processus de labellisation qui permettra aux CM1 et CM2 de bénéficier d’une « carte Passerelle » pour tester différentes disciplines.

Il y a toujours une discipline adaptée à son niveau de forme, l’essentiel étant d’avoir envie de s’amuser, en toute convivialité. »L’Usma 50 +, c’est du sport, mais pas seulement ! En plus des 16 activités comme la gym, le badmin-

ton, le renforcement cardio musculaire ou le tennis de table, la section propose ré-gulièrement à ses adhérents des sorties. « On se promène dans un quartier de Paris une fois par mois, on a la visite

guidée d’un lieu culturel par trimestre, et en juin notre sortie annuelle en province. Sans oublier nos

événements festifs comme la galette des rois ou le beaujolais nouveau. »Les jeux d’adresse, ou jeux du cirque, sont une des dernières trouvailles de l’Usma 50 +. Ce vendre-di matin au gymnase Pablo-Neruda, lieu habituel d’entraînement de l’association, c’est la première séance après-Covid. Au menu pour la quinzaine de présent·e·s, un entraînement sur les ballons de Klein pour se renforcer musculairement et améliorer son gainage, avant de passer à différents jeux d’adresse. Les balles en mousse ou les foulards pour jongler, les anneaux à lancer, les assiettes à faire tenir en équi-libre sur un piquet et les fameux bâtons du diable : deux baguettes et un bâton principal à lancer en l’air en faisant des figures puis à rattraper avec les deux baguettes tenues dans chaque main. On peut jouer seul ou à deux, en se lançant le bâton. C'est le jeu préféré de la plupart des participants dont Thérèse, jeune senior très dynamique qui a enchaîné les ses-sions. « Ce jeu m’avait manqué, il est très amusant et il permet de travailler ses reflexes et la coordination des mouvements. »Athman, lui, préfère les assiettes. D’un coup sec du poignet, il en fait tournoyer une de longues mi-nutes. Et avec deux, une dans chaque main ? «  Je n’ai jamais essayé, attendez…  » Il réussit du pre-mier coup ! «  J’aime bien venir m’amuser ici après le badminton, que je pratique aussi au club. C’est bon pour faire travailler ses articulations, garder sa souplesse. Et pour la bonne humeur surtout… C’est le plus important ! »

Tél. : 01 56 52 96 00 et http://usmasport.free.frBlog : http://usma50ans.blogspot.com

Page Facebook : https://www.facebook.com/groups/393722651079921

Autre date prévue :Samedi 11 décembre de 13h à 17h, place Jean-Jaurès.

La section 50 + de l’Usma fête ses 25 ans cette année en reprenant enfin ses activités après la crise sanitaire. Au menu du jour, un des ateliers les plus appréciés des adhérent·e·s: les jeux du cirque.

Un label Génération 2024 pour les écoles et clubs de la ville

« Nous proposons plus de 40 heures d’activités variées par semaine (…). Il y a toujours une

discipline adaptée à son niveau de forme, l’essentiel étant d’avoir envie de s’amuser »

(Michel Kin, pdt de l’Usma 50 +)

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respirer

Le projet d’aménagement de la place de la République et alentours com-prend l’espace compris entre les rues Adrien-Meslier, Bauer, des Écoles et Diderot. Piloté de concert par la Ville, Plaine Commune et le Département, il a été confié à l’agence de paysage Empreinte. Dès 2024-2025, le réamé-nagement fera de cette place centrale un lieu de passage et de rencontre

plus apaisé, plus pratique et plus convivial. Il aura à cœur de faciliter les déplacements et l’accès aux équi-pements publics, tout en redonnant une place plus importante à la valo-risation du patrimoine et à la nature en ville.Un certain nombre d’orientations gé-nérales ont été données aux concep-teurs :

Place de la République : aux arbres citoyens !Gros changement en perspective : la place de la République et ses alentours vont s’offrir un nouveau visage. Apaisé, végétalisé, modernisé, avec un rééquilibrage des usages au profit des mobilités douces. Des préconisations qui s’appliqueront à l’autre grand chantier urbain à venir, celui de la place Debain – elle sera entièrement refaite dès 2023.

Adel Ziane, adjoint à l'Urbanisme

Nous lançons aujourd’hui un projet

majeur avec la concertation pour le réaménagement de la place de la République. Avec l’arrivée de la ligne 14, cette place est une des portes d’entrée principale de Saint-Ouen. Nous avons à l’esprit un triple objectif : embellir, végétaliser, apaiser.La voirie sera considérable-ment modifiée au bénéfice des piétons et des pistes cyclables ; des pans impor-tants de chaussée seront végétalisés et débitumés pour réintroduire de la nature en ville, rafraîchir et embellir l’espace public. Nous rénove-rons notre patrimoine commu-nal, en particulier le Caso et l’ancien bâtiment des Impôts, à l’architecture remarquable. À terme, nous souhaitons redonner à la place de la République une centralité forte où les Audonien·ne·s auront plaisir à déambuler et à se retrouver lors d'événe-ments festifs. »

• réduction des espaces dédiés aux voitures, au bénéfice des piétons et des cyclistes (voir encadré) ;• déplacement du terminus de bus situé devant le Caso pour libérer l’es-pace central de la place ;• augmentation de la place de la na-ture en ville par une importante végé-talisation en pleine terre ;• mise en valeur des bâtiments re-marquables de la place par la créa-tion de nouvelles perspectives et accès et par un traitement lumineux nocturne de qualité.Les travaux sont prévus pour débuter début 2023. Ils avanceront progres-sivement afin d’assurer la continuité des transports en commun et des circulations piétonnes, cyclables ou motorisées sur la place.Les habitant·e·s et usager·ère·s seront bien entendu associé·e·s à la concep-tion du projet, qui n’en est pour l’heure qu’au stade de l’esquisse – ce qui signifie que le dessin du projet peut encore évoluer –, afin de prendre en compte les pratiques et usages existants ainsi que les propositions issues de la concertation.

Place aux mobilités douces !Diverses mesures sont d’ores et déjà envisagées pour favo-riser les vélos, piétons… sur la place et alentours :➜ réduction de la circulation à trois ou quatre voies sur le boulevard Victor-Hugo et reconfiguration des passages piétons ;➜ augmentation de la place dévolue aux piétons et cy-clistes ;➜ piétonnisation de cer-taines voies secondaires ;➜ création de pistes cy-clables sécurisées et pé-rennes ;➜ augmentation de l’offre de stationnement vélos.

Le périmètre du réaménagement, autour de la mairie.

La Seine

Serre pédagogique

Cimetière Communal

Cimetière Parisien

CentreAdministratif

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Centre sportifde l'Île-des-Vannes

Piscine

Boulodrome

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Accroître la végétalisation, un axe fort du projet de réaménagement de la place de la République.

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respirer

« Debain réaménagé » en atelierLa première concertation sur l’aménagement à venir de la place Debain se tient le 4 décembre.Découvrir les grands axes du projet d’aménagement programmé et discuter des futurs usages de la place Debain, des animations souhaitées, des différentes mobilités, de la végétalisation : ce sera l’objet de l’ate-lier qui se tient samedi 4 décembre à 10h, salle du Maréchal-Leclerc.Debain va en effet devenir une place paysagère, avec aménagement des trottoirs, du mobilier urbain, de l’éclairage public, des espaces verts… et mise en va-leur de l’itinéraire cyclable. Les travaux se dérouleront au cours de l’année 2023.Animé par l’agence de paysagistes August chargée de l’aménagement de la place, cet atelier marque le début de la concertation qui accompagne le PRIR Rosiers-Debain – le Programme de renouvellement urbain d’intérêt régional qui modernisera le quartier entre 2022 et 2028, avec Plaine Commune et la Ville à la manœuvre.

Concertation mode d'emploiLes Audonien-ne·s et usa-ger·ère·s seront concertés via diverses réunions et ateliers afin de participer au projet. Pour mener à bien la concertation, l’agence Espace compris a été choisie.Une enquête auprès des enfants du centre de loisirs Pef et du collège Jean Jaurès, des employé·e·s et riverain·e·s de la place est en cours – sous forme de micro-trottoir et de « diagnostic en marchant ».Des ateliers de co-conception sont égale-ment prévus début décembre. Ils porteront notamment sur la place de l’eau et du végétal dans le projet, sur l'importance de l’enfant dans l’espace public ainsi que sur les usages et l’identité de la place. Ils dé-boucheront, à la fin de l’hiver 2021-2022, sur une réunion publique ouverte à toutes et tous, au cours de laquelle sera présenté l’avant-projet de l’agence Empreinte.

Réhabilitation importante d’îlots d’habitations (2022-2028).Renouvellement de la place Debain (2023).

Périmètre du PRIR.

Ambiances et référencesLes orientations données aux concepteurs du projet visent une place apaisée et végétalisée à l’issue du réaménagement. Il leur a notamment été demandé…

La concertation Samedi 4 décembre, de

10h à 12h, salle municipale, 19 rue du Maréchal-Leclerc.Nombre de place limité, inscription par mail nécessaire à uthabitatso@plainecommune.frou en contactant l’Unité territoriale de l’habitat au 01 71 86 36 52.

➜ de donner la priorité aux piétons et cyclistes.

➜ d'augmenter la place de la nature en ville.

➜ de mettre en valeur les bâtiments remarquables par un éclairage nocturne de qualité.

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20 | le journal de saint-ouen-sur-seine | novembre-décembre 2021

service public

Les tribunes de l’opposition municipale

TEXTE NON PARVENU « Saint-Ouen, ma Ville »

Foudil Ait Chabane, saintouenmaville@saintouensurseine.fr

Qu’en est-il ?Par idéologie socialo-marxiste, l’équipe municipale s’amuse à détruire tous les grands projets que nous avions élaborés pour améliorer notre ville.Qu’en est-il du projet de maison de santé au 36 Bauer que la ville avait acquis en 2018 dans le but de pallier l’insuf-fisance de l’offre médicale sur la ville ? Alors que la ville

manque cruellement de généralistes et de spécialistes, le projet semble gelé, les médecins sont toujours dans l’attente de signature et le lieu demeure la résidence des rongeurs et volatiles…Qu’en est-il du projet concernant le château ? Le 18/10/2017, la municipalité de l’époque signait avec le Centre des Monuments Nationaux une convention partena-riale de valorisation du château de Saint-Ouen-sur-Seine, dans le cadre d’un projet de Musée de la Restauration en Île de France. Où en est, fin 2021, l’actuelle majorité

dans l’avancement de cet accord avec le CMN ?Qu’en est-il du projet de conservatoire élaboré par la précédente majorité ? Les fonds engagés pour les études et plans de cet équipement semblent être passés par pertes et profits dans les comptes de la ville et la Momo de Mains d’Œuvres devenue le substitut de cette école prestigieuse…Qu’en est-il de la patinoire, de sa coque actuelle et du devenir de son activité ?Autant de projets ambitieux pour le rayonnement de notre ville et le quotidien des Audoniens qui semblent passés aux oubliettes en toute discrétion. Merci Mr le Maire d’éclairer les Audoniens sur l’avenir de ces différents projets, tous contribu-tifs de l’excellence de notre ville qui vous est si chère !

Groupe « Un élan commun pour les Audoniens »Marina Venturini (présidente), Jean-Pierre Ilemoine, Sébastien Phan

contact@un-elan-commun-pour-les-audoniens.fr

Bon à savoir !Le destin du Stade municipal continue à préoccuper les es-prits des habitants. Constaté par leurs soins, un écart consi-dérable, entre les valeurs communes du sport populaire et les objectifs de l’acquéreur intéressé par une rentabilité maxi-male du lieu, semble être sensiblement réduit dans la version amendée des plans et des visuels.

En attendant sa présentation publique promise par le propriétaire actuel et par la majo-rité, nous souhaitons alerter les audoniens : selon le contrat de vente signé par le maire en 2021, un changement d’exploitation du terrain sportif peut intervenir dès 2036.

Groupe « Saint-Ouen-sur-Seine, pour toujours ! »Ludmila Petchenina (présidente)

Mail : soss.pour.toujours@gmail.com Twitter : https://twitter.com/StOuenSurSeine

Blog : https://saintouensurseinepourtoujours.wordpress.com

Saint-Ouen une ville SAFE, vraiment ?St-Ouen, Ville SAFE ? Sauf pour les habitants des quartiers Arago, du 8 mai et Charles Schmitt, qui vivent un enfer. Ces habitants ont le sentiment d’être abandonnés face aux tra-fics et violences qui croît de jour en jour. Les files d’attente incessantes, les dégradations de l’espace public et privé,

les menaces, nuisances et violences font partie de leur quotidien. Malgré la mort de trois jeunes en 2020 et les coups de feu réguliers, les pouvoirs publics n’ont tou-jours pas pris mesure de l’ampleur du désastre. Si la lutte contre le trafic nécessite de l’État un démantèlement global, la répression sans légalisation est clairement une politique vaine.L’installation de la DGSI sur St-Ouen peut être une opportunité si elle s’accompagne

du déploiement d’une véritable Police de proximité. Cette proposition s’inscrit plei-nement dans les déclarations du président de la république au Beauvau de la sécu-rité de septembre où il annonce sa volonté de doubler la présence policière dans les rues. Ceci est une condition indispensable pour une réelle politique de prévention municipale pour arracher les jeunes du trafic.Cette exigence, le Maire et son équipe, se doivent de la porter au même titre qu’ils doivent aider les habitants à reconquérir leurs quartiers par des événements au cœur de la cité, la réorganisation de l’aménagement en lien avec les bailleurs… Cette exigence est un préalable à toute concertation entre forces vives associatives, habitants et pouvoirs publics pour lutter contre ce fléau.

Groupe « À gauche »Jamila M’Barki,

Kadeissa Diagne, Emilie Lecrocq, Henri Lelorrain, Shahin Vallée (président), Denis Vemclefs

TEXTE NON PARVENU

William Delannoy

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le journal de saint-ouen-sur-seine | novembre-décembre 2021 | 21

vos élu.e.s et vous

■ Driss NAÏCH6e adjoint délégué au Développement du commerce

■ Elsa ROMANIELLOConseillère municipale déléguée à l’Animation de la ville, aux Festivités et à la Démocratisation de l’excellence

■ Essaadia LAALIOUIConseillère municipale déléguée à l’Accessibilité, à l’Égalité femme-homme, à la Lutte contre les discriminations et aux Familles monoparentalesConseillère territoriale

■ Clément PRAUDConseiller municipal délégué à l’Éducation populaire

■ Florent SEVINConseiller municipal délégué à la Gestion de l’environnement, à l’Agriculture urbaine, à l’Installation de la brigade

verte et à la Gestion urbaine et sociale de proximité

■ Laurence RABATE Conseillère municipale

Essadia LAALIOUI

Clément PRAUD

Elsa ROMANIELLO

Laurence RABATE

Florent SEVIN

Driss NAÏCH

ARAGO-HUGO-ZOLA

Géraldine BEAUSIVOIR

Steve LARRANAGA

Emna SGHAÏER

Roman STACHEJKO

Charles ERNOULD

Hélène PUECH

■ Steve LARRANAGA4e adjoint délégué aux Affaires sociales, aux Solidarités, à la Santé, au Handicap et aux Cultes

■ Géraldine BEAUSIVOIR9e adjointe déléguée à la Jeunesse

■ Emna SGHAÏER13e adjointe déléguée à la Vie associative, aux Anciens Combattants, à la Mémoire et aux Cimetières

■ Roman STACHEJKOConseiller municipal délégué au Budget et à la Commande publiqueConseiller territorial

■ Charles ERNOULDConseiller municipal délégué aux Synergies et aux Projets culturels/Conservatoire

■ Hélène PUECHConseillère municipale déléguée à l’Économie sociale et solidaire et à la Ville intelligente/Smart CityConseillère territoriale

VIEUX SAINT-OUEN

Sabrina DECANTON

Xavier DUPLOUY

Nadya SOLTANI

Sidonie BAIGNÈRES

Sophie DERNOIS

■ Sabrina DECANTON1re adjointe déléguée à la Transition écologique, aux Mobilités, à la Nature en ville et aux relations avec la Métropole

■ Sophie DERNOIS3e adjointe déléguée à la Culture, à la Petite Enfance et aux Seniors

■ Sidonie BAIGNÈRES7e adjointe déléguée à la Démocratie locale et citoyenne et aux Centres de vacances

■ Xavier DUPLOUY12e adjoint délégué au Développement économique, à l’Emploi, à la Formation et aux Moyens généraux

■ Nadya SOLTANIConseillère municipale déléguée au Logement et à la Lutte contre l’habitat indigneVice-présidente territoriale en charge du Dialogue social

CENTRE-VILLE - CORDON

Jean-François CLERC

Michèle COADIC

Sébastien ZONGHERO

Paul MANON

■ Jean-François CLERC8e adjoint délégué à la Sécurité, au Personnel communal et à l’Enseignement supérieur

■ Sébastien ZONGHEROConseiller municipal délégué au Patrimoine

communal et aux Relations institutionnellesConseiller territorial en charge de la Valorisation de la Seine

■ Michèle COADICConseillère municipale déléguée au Dialogue citoyen, à l’Installation des conseils de quartier, au

Comité de suivi des grands travaux, à l’Aménagement des voies sur berges et à la Relation à la population

■ Paul MANONConseiller municipal délégué à la Voirie, aux Mobilités douces, à la Régie de stationnement et à la Régie de quartier

LES DOCKS

À Saint-Ouen, chaque élu·e de l’exécutif municipal est en charge d’une politique publique et est également élu·e de quartier.Les élu·e·s de vos quartiers sont vos interlocuteurs privilégiés. Ils vous écoutent et vous reçoivent sur rendez-vous.

L’EXÉCUTIF MUNICIPAL À VOTRE ÉCOUTE DANS VOS QUARTIERS

Adel ZIANE

Florian DAUTIL

Jonathan CARO

Faouzi BERTRAND

Britt PETTERSEN

Dina DEFFAIRI-SAISSAC

■ Adel ZIANE2e adjoint délégué à l’Aména-gement, au Développement urbain durable, aux Finances et à la CommunicationVice-président territorial en charge de l’Aménagement et de l’Urbanisme

■ Dina DEFFAIRI-SAISSACConseillère municipale déléguée à la Propreté, à la Végétalisation, aux Jardins partagés et à la Qualité de l’air et de l’eauConseillère territoriale délé-

GARIBALDI-LES PUCES guée en charge des usages de la ville et des tiers lieux

■ Florian DAUTILConseiller municipal délégué à la Transition numérique, à la Création d’entreprise et au Développement international

■ Jonathan CAROConseiller municipal délégué à la Communication

■ Faouzi BERTRANDConseiller municipal délégué à la Prévention, à l’Insertion et à la Citoyenneté

■ Britt PETTERSENConseillère municipale déléguée au Tourisme

Lamine AMIMER

Carla GASAN

Héloïse CLAUDÉ

Merry LIUZZO

■ Héloïse CLAUDÉ5e adjointe déléguée à l’Éducation, aux Relations parents-professeurs, aux Centres de loisirs et aux Activités périscolaires

■ Lamine AMIMER10e adjoint délégué auxSports et à l’Héritage des Jeux olympiques

■ Merry LIUZZO11e adjointe déléguée à la Préservation et au Développement des Puces

■ Carla GASANConseillère municipale déléguée à la Solidarité intergénérationnelle et au Conseil municipal des enfants

DEBAIN-MICHELET-BAUER

PRENEZ RENDEZ-VOUS PAR MAIL EN PRÉCISANT VOTRE NOM, LE MOTIF ET LE NOM DE L’ÉLU·E QUE VOUS SOUHAITEZ RENCONTRER. rdvelus@saint-ouen.fr

Karim BOUAMRANE - Maire de Saint-Ouen-sur-SeineVice-Président du Conseil départemental délégué à la culture Conseiller territorial à Plaine Commune Conseiller métropolitain à la Métropole du Grand Paris

VOTRE MAIRE VOUS ÉCOUTE ET VOUS REÇOIT LE 1ER VENDREDI APRÈS-MIDI DE CHAQUE MOIS, SUR RENDEZ-VOUS À L’ADRESSE :votremaire@saint-ouen.fr

VOTRE MAIRE

HÔTELDE VILLE

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22 | le journal de saint-ouen-sur-seine | novembre-décembre 2021

service public

État civil (1er octobre – 31 octobre 2021)

Elles·Ils sont né·e·sMOJUMDAR Ayaz_ BOZZOLO Malcolm, Gérard_ COJUSNEAU Felicia, Eva_ BACQUÉ GENDRON Ninon_ VINGADAS DA FONSECA LOBO NOCHE Tiago_ DOUÉNAT SALORD Hadrien, Ernest, Camille_ BOZZOLO Malcolm, Gérard_ LAHOUAÏCHRI Rym_ LABROUSSE Auguste, Basile_ LAHOUAÏCHRI Rym_ DUPLOUY Auguste, Charles_ MARTINS DE MOURA Aldo, Laureano, Jean_ PRADES MARISSAL Mina, Syrah, Luce_ PIEDNOIR

MIRVIC Kiara_ MOUDE-EL-IDRISSI Ritaj_ ROUSSEAU Charlie, Pierre, Serge_ CHEN Augustin_ BIROUK Cylia_ MATTIUSSI Dario_ HIE AMONEAU Georges, Hubert, Arnaud_ RENAUD FERRER James, Tipi, Mamet_ VASSAL Lisandro, Abel

Elles·Ils se sont marié·e·sConsuelo LEONARDI et Felicisimo LOPEZ ROBLES_ Cassandra RIDDER et Matteo COLAJANNI_ Samia REZGUI et Mounir ZEGHAD_ Ouiam KANBER et Othmane ZIYATI_ Dhune MATERA et Abderrahmane DEBIT_ Bedriye DOGAN et Tolga KUMCU_ Sirine AYARI et Mohamed AYAD_ Fathia FILALI et Ashraf ATIA_ Sabrina EL MAHADJI et Ahmed BEKKAOUI_ Véronique COPPOLA et Franck ROGER_ Pascale HAGIMONT et Michel GRATZMÜLLER_ Domitille LAURENS et Éric ANDRÉ_ Michel DEMIK et Christophe LACOMBE

Elles·Ils nous ont quitté·e·sDOUAH Hadj_ RAFFIER Colette, Jeannine_ RTOUB Ahmed_ CAMINO RIEGO Domingo_ MONTAUDOUIN Jean_ CAMUS Renée Aimée_ DANIEL Annicke, Bernadette, Berthe_ CHEVALIER Monique, Micheline, Janine_ FRANÇOIS Pierrette_ ARDIET Roger_ BOUTET Gérard, Roland_ ROUSSEAU Renée_ LAZAREVIC Dejan_ AREF Fathi_ DAFFEUR Chabane_ BEN SABEUR Mahbouba_ HOUARI Daouia_ ALI Mohamed_ MERX Tal, Delphine, Jeanne_ BARA Yvette, Nicole, Maryse_ JACOB Alain_ FERKANE Arezki

SERVICES MUNICIPAUX : LES PRINCIPAUX NUMÉROSMairie (standard) : 01 49 45 67 89.Centre administratif et social (CCAS) : 01 49 45 68 69.CMS- Barbusse : 01 49 45 68 90.- Bauer : 01 49 45 69 53.- Saint-Denis : 01 49 18 92 10.PMI- Barbusse : 01 49 45 69 55.- Bauer : 01 49 45 69 52.- Saint-Denis : 01 49 45 69 57.Logement : 01 49 45 77 57.Enseignement (inscriptions et restauration scolaires et parascolaires) : 01 49 45 88 94.Petite Enfance : 01 49 45 69 89.

Enfance : 01 49 18 96 96.Jeunesse (Cap’J) : 01 49 21 20 40.Unité animations seniors : 01 49 45 77 01.Commerce et artisanat : 01 49 18 14 55/01 49 18 97 95.Service des Sports : 01 49 45 68 43.Stade nautique Auguste-Delaune : 01 58 61 60 50.Patinoire : 01 40 11 43 38.Île-des-Vannes : 01 49 45 68 46.Espace forme : 01 49 18 10 47.Police municipale : 01 49 45 77 02.Point d’accès au droit (Pad) : 01 49 18 98 09.Vie associative : 01 49 45 77 79.

AUTRES SERVICES PUBLICS- Commissariat (15 rue Dieumegard) : 01 41 66 27 00.- Propreté, voirie, éclairage public, espaces verts et assainissement : Allô Agglo ! 0 800 074 904 (gratuit depuis un poste fixe).- Compagnie générale des eaux, urgences fuites : 0 811 900 900.- EDF, serveur vocal : 0 800 123 333.- Recette municipale : 01 40 11 41 53.- Impôts : 01 49 48 38 70.- Tribunal d’instance de Saint-Ouen : 01 40 12 50 40.

- Poste : 36 31 (numéro unique).- Pôle emploi (Le Baldi, 44-50 av. du Capitaine-Glarner) : 39 49.

Urgences (appel gratuit, jour et nuit)- le 115 (Samu social) pour les personnes sans hébergement ;- le 15 pour les urgences médicales ;- le 17 pour la police et la gendarmerie ;- le 18 pour les pompiers.- SOS Médecin : 01 47 07 77 77- Centre anti-poison : 01 40 37 04 04

Conseil municipal le 13 décembreLa prochaine séance du conseil municipal se déroulera lundi 13 décembre. Toutes les séances sont retransmises en direct puis en différé sur le site internet de la Ville www.saint-ouen.fr

Les données ci-après proviennent du registre officiel d’état civil. En raison des délais nécessaires à la transmission des informations entre mairies, il peut y avoir un certain décalage entre la date effective de naissance ou de décès, leur enregistrement officiel et leur publication.

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