32
BRAVO À NOS LAURÉATS ! 2014 - Freddy 12 e Médecine / 2 e Dentaire ——— 2013 - Angélique 2 e Sage Femme ——— 2013 - Rémi 17 e Médecine PRÉPA SUD SANTÉ RECRUTEMENT 2015 - 2016 JOURNÉE PORTES OUVERTES 28 FÉVRIER Prépa Paces au Tampon à 3 minutes de l’université 252 rue Hubert de Lisle - Le Tampon www.prepa-sud-sante.re 0262 015 923 - 0692 850 900 Voir en pages centrales

PRÉPA SUD SANTÉ - Le Quotidien de la Réunion · Régie publicitaire : Tél. 0262 92 15 12 Email : [email protected] ... Cette mesure n’existait pas lors de la création

  • Upload
    lythu

  • View
    216

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

BRAVOÀ NOS LAURÉATS !

2014 - Freddy12e Médecine / 2e Dentaire

———2013 - Angélique2e Sage Femme

———2013 - Rémi17e Médecine

PRÉPA SUD SANTÉ

RECRUTEMENT

2015 - 2016

JOURNÉEP O R T E SOUVERTES28 FÉVRIER

Prépa Pacesau Tamponà 3 minutesde l’université

252 rue Hubert de Lisle - Le Tampon www.prepa-sud-sante.re 0262 015 923 - 0692 850 900Voir en pages centrales

Som

mai

re

ORIENTATIONAdmission post-bac l’heure desvœux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Un parcours qui commenceraen sixième . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Emploi, les réalités du marché du travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Université : petite révolution à la rentrée 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Etudiant et créateur d’entreprise,c’est possible ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Financement, le prêt étudiant . . . . 13

Classes prépa : les rampes de lancement vers les grandes écoles. . . . . . . . . . . . 14

FORMATION PROFESSIONNELLECe qui change en 2015 . . . . . . . . . . 18

Interview : Christophe Corion . . . . 20

Compte personnel de formation,mode d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

L’AFPAR fait sa mutation. . . . . . . . . . 24

APPRENTISSAGELa Région s’engage . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Contrat d’apprentissage qui paiequoi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Le carnet d’adresses des formations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Ce supplément gratuit FORMATIONS a été réalisé par le service Publicité du Quotidien.

Directrice Général, Directrice de publication : Carole CHANE-KI-CHUNE

Direction Pôle vente : Maude SECRET Régie publicitaire : Tél. 0262 92 15 12

Email : [email protected]

Coordination : Jean-Pierre HUGOT • Rédaction : Bernard GROLLIER

Studio Terra Quota : Direction artistique : Michel BAUDRY Infographiste : Manuela HAWMMOND

Impression : SAFI - Photos : Shutterstock

rientation, formation professionnelle, apprentissage : dans tous

ces domaines, l’année 2015 est celle des changements.

A la prochaine rentrée, en août, l’Université de La Réunion

mettra ainsi en œuvre plusieurs portails d’entrée en première

année de licence. Par exemple, un bachelier hésitant

n’aura plus à choisir entre maths et physiques, mais s’inscrira en « sciences

fondamentales » et choisira sa voie plus tard, en meilleure connaissance de

cause. L’Université entend ainsi promouvoir une « orientation éclairée » et faire

reculer le taux d’échec en 1ère année de fac.

Dans le domaine de la formation professionnelle, une vaste réforme entre en

application. Les salariés sont désormais plus libres de choisir la formation à

laquelle ils aspirent, les employeurs plus libre dans la construction de leur plan

de formation.

Dans celui de l’apprentissage, 2015 est également l’année de la réforme, celle

du mode de financement de la taxe. A La Réunion, elle verra également la Région

renforcer son implication financière en permettant aux petites entreprises de

recruter un apprenti à coût zéro en première année.

Le Quotidien vous propose dans ce supplément un tour d’horizon de cette riche actualité.

L’année des changements

(Edito )

O

4 FÉVRIER 2015

ORIENTATION

Admission post-bac( l’heure des vœux )

LES ÉLÈVES DE TERMINALE FORMULENT ACTUELLEMENT LEURS VŒUX D’INSCRIPTION DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR. POINT DE PASSAGE OBLIGÉ :

LE PORTAIL INTERNET D’ADMISSION POST-BAC.

e portail Internet « Admission PostBac » est désormais est désormaisbien connu des lycéens et de leur

famille. Depuis 2009, il est le point de passageobligé pour s’orienter vers l’enseignement supérieur. 98% des formations françaises y sontrépertoriées : le portail fournit toutes les informa-tions à leur sujet et permet désormais de s’ins-crire dans les établissements correspondants.

L’admissionUne étape importante doit être franchie aupara-vant : l’admission. Car toutes les formations nesont pas ouvertes à tous les bacheliers, nombred’entre elles sont sélectives, sur concours ousur dossier.

« Le portail APB a totalement modifié le comporte-ment des jeunes face à l’orientation, explique Michel Georges-Skelly, chef des services académiques d’information et d’orientation etdélégué régional de l’ONISEP. Il offre une ouverturebeaucoup plus grande sur les formations existantes dans toutes les régions. Auparavant, unélève de terminale pouvait être amené à multiplierles demandes d’inscription, après avoir menéde fastidieuses recherches dans les Centres d’Information et d’Orientation, à distance quand ilvisait une formation dans une autre académie.Parfois, il était accepté partout. Dans ce cas, il faisait son choix mais oubliait le plus souvent dese désister auprès des autres établissements sollicités, qui découvraient à la rentrée ces places

vacantes, proposées tardivement aux bacheliersn’ayant pas encore trouvé de place ailleurs. Le por-tail Internet évite cette situation. Dès qu’un jeune aobtenu et accepté une des inscriptions qu’il sou-haitait, tous ses autres vœux sont annulés et lesplaces se libèrent ».L’ordre dans lequel le jeune classe ses vœux estévidemment capital, tout élève de terminale lesait et à tendance à stresser à ce sujet. Souventinutilement : 75% d’entre eux voient leur premierchoix accepté.Cette année, la date limite de classement desvœux est fixée au 31 mai. Les phases d’admis-sion commenceront le 8 juin : les candidats recevront alors, progressivement, les réponsesdes établissements et devront se prononcer (inscription ou démission, avec possibilité deréserver son choix définitif s’il se trouve en listed’attente par ailleurs).

Bon à savoir

Universités et autres établissements supérieursn’ont pas connaissance de l’ordre des vœux dechacun et aucun n’a le droit de le demander.Cette mesure n’existait pas lors de la création duportail APB et certains établissement élitistesavaient alors prospecté les meilleurs élèves, enleur demandant de modifier l’ordre de leur choixavant la date limite, pour avoir davantage dechances de les accueillir !

Lest la date limite

de classement des vœux,cette année.

31mai

ZOOM

La classede seconde,année-cléde l’orientationSi la classe de troisième est celle d’unpremier « triage » entre les collégiens optant pour une formation professionnelleet ceux poursuivant sur la voie générale,celle de seconde s’avère capitale. A l’issue de cette première année delycée, les jeunes doivent en effet opérerun choix qui détermine la dominante deleurs études à venir et de leur future car-rière professionnelle. Un choix qui pèserasur toute leur vie, mais qu’ils doivent faireprécocement, alors qu’ils sortent à peinede l’enfance ! Au terme de la seconde, ils sont en effetorientés vers les séries scientifique (S), littéraire (L), économie et social (ES) oules séries technologiques (qui couvrentun large champ, de l’industrie aux artsappliqués en passant par la santé et lagestion). Si, à quinze ans, on a parfoisune idée très précise de son avenir, onest aussi en droit de ne pas partagercette préoccupation d’adulte.

Il faut pourtant choisir. Les meilleurs élèves le font sanscontrainte, puisque l’autorité scolaire nepourra s’opposer à leurs envies. S’ils ontun projet, ils opteront pour la série depremière adéquate. S’ils n’en ont pas,ils raisonneront souvent par défaut (« une carrière scientifique ne m’attirepas, je m’inscris donc en L ou en ES »). L’exercice est plus problématique pourles élèves sans point fort notoire, dont lesnotes se situent dans la moyenne dans laplupart des matières. Ils sont majoritaires,en classe de seconde.

A défaut de projet professionnel déjà affirmé, ils ont alors intérêt à évaluer leurappétence pour telle ou telle disciplineet choisir une série dans laquelle ils prendront plaisir à étudier. En sachantque leur inscription en première équivautà l’entrée dans un tunnel menant au bacet dans lequel il est impossible de reculer.« Il existe toutefois des passerelles, si unjeune réalise qu’il a fait le mauvais choix,tempère Michel Georges-Skelly. Il peutêtre réorienté à la fin du premier trimestre,ou se voir proposer un redoublement enfin d’année scolaire si l’impasse n’est pasdétectée assez tôt. Mais le mot passerelleporte bien son nom et on sait bien dequoi il s’agit à La Réunion : c’est étroitet on ne peut pas l’emprunter tous enmême temps ! ».

REPÈRES

•Jusqu’au 20 mars, 21h00 : saisie des vœux par les candidatssur www.admission-postbac.fr

• 2 avril :date limite d’envoi des dossierspapier (pour les établissementsqui utilisent encore cette procédure).

•Du 5 mai au 8 mai : consultation, par les candidats,de la réception par les établissements destinatairesde leur(s) dossier(s) de candidature.

• 31 mai : date limite du classement des vœux parles candidats

6 FÉVRIER 2015

ORIENTATION

Un parcours ( qui commencera en sixième )

LA LOI SUR LA REFONDATION DE L’ÉCOLE DE JUILLET 2013 PRÉVOIT LA MISE EN PLACE PROGRESSIVE DE PARCOURS ÉDUCATIFS POUR TOUS LES ÉLÈVES, DONT UN PARCOURS

INDIVIDUEL D’ORIENTATION QUI COMMENCERA DÈS LA SIXIÈME.

n cours d’expérimentation, le par-cours individuel d’information,d’orientation et de découverte du

monde économique et professionnel (PIIODMEP)sera généralisé à la rentrée 2015. De quoi

s’agit-il ? « L’orientation estune mise en projet, l’objectifest de donner envie auxjeunes de faire des projets »,résume Michel Georges-Skelly, chef des servicesacadémiques d’informationet d’orientation.Ce parcours individuel seconstruira progressivementtout au long des années ducollège, puis du lycée dansses différentes filières. Il ai-dera chaque élève à sedoter d’une compétence às’orienter, pour choisir enconnaissance de cause unparcours de formation etd’insertion professionnelle.Le PIIODMEP vise égale-ment à développer l’espritd’initiative et la compétenceà entreprendre, chez tousles élèves. Il donnera à ces

derniers la possibilité de découvrir le monde économique et professionnel, les entreprises, lesmétiers et le marché de l’emploi. Ainsi, le jeunepourra construire, progressivement, ses projets.Le monde économique (branches profession-nelles, entreprises, organisations socio-profes-sionnelles…) sera mis à contribution pour ouvrirles élèves aux réalités de la vie qui les attend àl’âge adulte. « L’orientation est un long parcours,poursuit Michel Georges-Skelly, elle ne se résumepas à des choix successifs, à la fin de la troisième,de la seconde et en terminale : raisonner ainsi estla meilleure façon de se tromper ! Dès la sixième,le PIIODMEP cherchera à faire comprendre lesliens entre les métiers et les enseignements.A terme, il doit rendre plus facile les prises de décisions aux différentes étapes de l’orientation ».La notion de parcours est au cœur de la loi surla refondation de l’école, votée en juillet 2013.Au-delà du parcours d’orientation, le texte prévoitla mise en place de parcours citoyen, d’éduca-tion artistique et culturelle, linguistique, numé-rique… Une manière de replacer le jeune aucentre du système éducatif, de mieux prendreen compte sa progression individuelle, tout enluttant contre les facteurs du risque de décro-chage scolaire.

ZOOM

La Nuit del’Orientation,c’est ce vendredi !Une fois tous les deux ans, la Chambrede Commerce et d’Industrie organisedeux soirées simultanées dédiée à l’orientation, à Saint-Denis et Saint-Pierre.

La cinquième édition de la Nuit de l’Orientation à lieu ce vendredi 27 février :une occasion à ne pas manquer pourtous les jeunes qui s’interrogent sur lasuite de leur parcours de formation.Le public est invité à visiter trois « villages ».Le premier est dédié à l’information surl’orientation : il regroupe des conseillersd’orientation, des représentants de PôleEmploi et des Missions Locales, de l’ONISEP, du CARIF-OREF… LADOM et leCNARM sont également au rendez-vouspour diffuser l’information sur les opportunités de mobilité.

Le village des formations permet poursa part de rencontrer des professionnelsde la formation : ceux de l’Education nationale et de l’Université, mais aussi dela CCI Réunion, du RSMA, de l’AFPAR…Enfin, le village des métiers accueille plusde 200 chefs d’entreprises et des salariésdisponibles pour dialoguer avecles jeunes et mieux faire connaître leurssecteurs d’activité : BTP, industrie, transport et logistique, hôtellerie etrestauration, tourisme, environnement,services à la personne, commerce et distribution, banque… Les métiers dudroit, de la santé, de la défense et de lasécurité y sont également représentés.Le public peut aussi s’y informersur les fonctions transversales de l’entreprise : finance, marketing etcommunication, comptabilité, ressourceshumaines, TIC…

Réservez votre soirée : l’événement draine des milliers de jeunes,souvent accompagnés de leurs parents,plusieurs heures ne sont pas de trop pourcollecter les informations recherchéeset s’entretenir avec les enseignants,les formateurs et les professionnels.

Nuit de l’Orientation 2015, vendredi 27 février de 18h00 à 22h00, - au Pôle Formation Nord

(12, rue Gabriel-de-Kerveguen, ZI du Chaudron)

- et au Pôle Formation Sud (15, route de la Balance, Saint-Pierre).

E

( L’orientation est un long parcours, elle ne se résume pasà des choix successifs… )

7

8 FÉVRIER 2015

ORIENTATION

ême si le chômage sévit gravement dans notre île, frap-pant plus durement encore les

jeunes sous-qualifiés, le marché du travail n’estpas atone. Tous les jours, des personnes trouventun emploi.« A la Réunion, 34 300 offres d’emploi sont enregistrées annuellement, soulignait PôleEmploi dans une note de synthèse de décembre2014. Parmi elles, 98% sont des offres d’emploisalarié. Les 3 plus grands secteurs pourvoyeursdes offres sont les services à la personne, lecommerce et l’hôtellerie-restauration ».Parmi les offres satisfaites, 76 % sont pourvuesen moins d’un mois contre 55 % au niveau national. La grande majorité des offres d’emploi(92 %) sont suivies d’un recrutement. Dans 6 %des cas, l’offre est retirée car le besoin de l’employeur a disparu. Une difficulté à trouver descandidats motive les 2 % de cas restants. Prèsde la moitié (44 %) des offres retirées pour cetteraison mentionnent un niveau supérieur au baccalauréat. Elles concernent des postes de

comptabilité, de vente en décoration du foyer,de relations commerciales auprès de particuliers,de soins infirmiers généralistes, d’ingénierie etd’études du BTP, de transactions immobilières,d’activités sportives et de coordination des services médicaux ou paramédicaux. Voici doncdes activités dans lesquelles il y a des places àprendre !Chaque année, Pôle Emploi mène d’autre partune enquête régionale sur les besoins de maind’œuvre, portant sur l'ensemble des employeurshors administrations de l’État et entreprises publiques. Les résultats de l’enquête 2014montraient que plus d’un établissement sur cinqenvisageait au moins une embauche dans l’année. La proportion d’établissements poten-tiellement recruteurs était toutefois en baisse dansl’ensemble des secteurs d’activité, plus particuliè-rement dans la construction. Mais les employeursréunionnais envisageaient collectivement près de21 000 recrutements (+11,2 % par rapport à l’année précédente). Huit intentions d’embauchesur dix se concentraient, en 2014, dans les

services (66 % du total) et la construction. Dansla construction, les employeurs ont déclaré prèsde 3 500 projets de recrutement, contre 3 200en 2013.Le commerce de détail représentait quant à lui8 % des embauches envisagées par les employeurs réunionnais, soit une baisse de 3 %par rapport à 2013. Enfin, 19,6 % des besoinsen main-d’œuvre concernaient des emplois à caractère saisonnier, proportion en baisse de4,4 points par rapport à 2013.

HORS ADMINISTRATIONS D’ETAT ET ENTREPRISES PUBLIQUES,PRÈS DE 35 000 OFFRES D’EMPLOI SONT PUBLIÉES

ANNUELLEMENT À LA RÉUNION. MAIS CERTAINES SONT PLUSDIFFICILES À SATISFAIRE QUE D’AUTRES.

REPÈRES

Les 15 métiersles plus demandésSelon l’enquête « Besoin de Main d’Œuvre » de Pôle Emploi, les 15 métiersrassemblant le plus grand nombrede projets de recrutement en 2014à La Réunion étaient :

1 Jardiniers salariés, paysagistes

2 Agents d'entretien de locaux (y comprisATSEM)

3 Aides, apprentis, employés polyvalentsde cuisine

4 Formateurs (y compris moniteurs d'autoécole)

5 Professionnels de l'animation socioculturelle

6 Ouvriers non qualifiés du gros œuvredu bâtiment

7 Ouvriers non qualifiés travaux publics,béton et extraction

8 Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifiés)

9 Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles

10 Secrétaires bureautiques et assimilés

11 Artistes (musique, danse, spectacles,y compris professeurs)

12 Ouvriers qualifiés travaux publics,béton et extraction

13 Agents sécurité et surveillance, enquêteurs privés et assimilés

14 Professionnels des spectacles

15 Ouvriers non qualifiés du secondœuvre du bâtiment (peintres…)

des offres d’emploi sont suivies

d’un recrutement.

92%

Université : ( petite révolution à la rentrée 2015 )

’Université de La Réunion est unedes premières de France à suivre lapréconisation d’un arrêté de janvier

2014 fixant le nouveau cadre national des forma-tions de licence. Le texte prôneune spécialisation progressivedes études au fil des trois annéesde licence. Objectif : lutter contrel’échec lié aux parcours « tubu-laires », qui ne permettent pas desortir d’une formation mal choisieaprès le bac et font perdre uneannée, voire plusieurs.Dès la prochaine rentrée, en août2015, les bacheliers pourronts’inscrire dans plusieurs portailsaux intitulés larges (sciences fondamentales, sciences de lasociété , etc. Voir notre encadréRepères en page 10). C’est au fil du temps et dela découverte des différents enseignementsqu’ils choisiront plus particulièrement leur voiemenant à à une mention de sortie de 3ème annéede licence clairement identifiée. Au stade actuelde la procédure d’admission post-bac, les futursétudiants peuvent opter pour un domaine qui lesintéresse, sans avoir à cibler une disciplineunique si leur choix n’est pas encore arrêté.

POUR ÉVITER D’IMPOSER AUX BACHELIERS UN CHOIX DE SPÉCIALISATION TROP PRÉCOCE, L’UNIVERSITÉ LEURPROPOSERA À LA PROCHAINE RENTRÉE UNE INSCRIPTIONDANS DES PORTAILS PLURIDISCIPLINAIRES, QUI LEUR LAISSERONTLE TEMPS DE TROUVER LEUR VOIE.

( les bacheliers pourront s’inscriredans plusieurs portails aux intituléslarges )

M

L

Emploi( Les réalités du marché du travail )

© photo : René Carayol / Université de La Réunion

10 FÉVRIER 2015

ORIENTATION

Les erreurs d’aiguillage seront ainsi évitées« La logique n’est pas identique d’un portail à l’autre,pour respecter les particularités de chaque disci-pline », explique Cathy Pomart, vice-présidentede l’Université en charge de la formation et de la vieuniversitaire. En Economie-Gestion-AES, parexemple, le premier semestre est commun puis lesparcours se ramifient progressivement jusqu’à laspécialisation. En sciences de la société, les deuxpremières années sont identiques, la spécialisationintervient en troisième année sous forme de quatrementions de licence : histoire, géographie,sciences sociale et info-comm.

D’autre part, dans le domaine « Langues, littéra-ture, civilisations étrangères et régionales », quiconduit aux licences d’anglais, d’allemand etd’espagnol, des modules communs (techniquesd’expression, enseignement d’une langue étrangère) seront proposés au cours des troisannées.Ce système doit favoriser une orientation éclairée, tout en conférant un bagage de culturegénérale plus complet qu’auparavant. L’enjeu estdouble : favoriser les poursuites d’études en garantissant le continuum entre la seconde etBac+3, tout en garantissant un niveau de com-pétences solide en sortie de licence. Toutefois, toutes les disciplines enseignées àl’Université de La Réunion ne se prêtent pas à

ce principe de portail, car elles sont trop spéci-fiques. C’est notamment le cas du droit et dugénie civil, dont les parcours restent tubulaires,ou des STAPS, qui est déjà une filière pluridisci-plinaire par essence ».Depuis le mois de novembre, quatre étudiantsrecrutés par l’Université en service civique, accompagnés par Cathy Pomart, effectuentune tournée dans tous les lycées de l’île pour expliquer cette évolution notable dans l’offrede formation de l’enseignement supérieur àLa Réunion. Les derniers établissements serontvisités en avril, en fonction de leurs demandes.« Les demandes sont encore possible et mêmebienvenues à l’adresse [email protected] »,précise Cathy Pomart.

ZOOMLes passerelles se généralisent

A la nouvelle logique de « portails » universitaire,s’ajoute celle des passerelles qui doivent faciliter le passage d’une filière à une autre etsécuriser ainsi le parcours d’un jeune malorienté au départ. Dans le cadre du Schéma régional de l’enseignement supérieur et de larecherche, tous les acteurs de la formationd’un même territoire sont invités à travailler davantage ensemble et à renforcer lacomplémentarité de l’offre pédagogique.

L’Université et le Rectorat travaillent ainsi à définirdes grilles de concordances entre leurs formations (licences, BTS, classes préparatoiresaux grandes écoles) pour permettre les changements d’orientation ou plus simplementsécuriser les poursuites d’études : un décloison-nement qui devrait s’avérer déstressant pour lesétudiants ! L’Université de La Réunion s’emploieégalement à définir les passerelles possiblesentre ses propres filières et a engagé une politique de conventionnement avec d’autresuniversités, s’agissant des filières qu’elle ne propose pas. Les formations au niveaudu master sont plus spécialement visées, afind’élargir les perspectives des étudiants en lesaccompagnant sur l’ensemble de leur cursus.

REPÈRES

Les prochains rendez-vousde l’Université• Jeudi 5 mars : journées portes-ouvertes

sur les sites du Moufia et du Tampon).

• Samedi 7 mars : journée portes-ou-vertes de l’ESIROI (parc technologiqueuniversitaire, Sainte-Clotilde).

• Dernière semaine d’août : Campusfuté. Cet événement met l’accent sur l’accueil et l’intégration des nouveauxinscrits au sein de la communauté universitaire. L’opération concernetoutes les filières de première année (Licence, DUT, école d’ingénieurs,études de santé). Elle est organiséesur les trois campus universitaires (Saint-Denis, Saint-Pierre et Le Tampon).

REPÈRES

Les nouveaux portails en première année

• Langues, littérature, civilisation étrangères et régionalesSpécialisation progressive en Allemand, Anglais, Espagnol.Deux autres parcours accessibles en troisième année de licence :Créole et Français langue étrangère. A Saint-Denis.

• Economie, gestion, administration économique et sociale Mentions AES et Economie-Gestion (trois parcours possibles en troisième année de licence : Sciences et Techniques Comptableset Financières, Gestion des entreprises, Economie) à Saint-Denis etau Tampon.

• Sciences de la nature et de la vie Trois mentions accessibles (Sciences de la vie, Chimie et Sciencesde la Terre), à Saint-Denis.

• Sciences fondamentales Quatre mentions accessibles (Sciences de la Terre, Physique, Mathématiques et Chimie), à Saint-Denis.

• Informatique, électronique, énergie électrique, automatique Trois mentions accessibles (Electronique-Electrotechnique-Automa-tique, Informatique, Mathématiques), à Saint-Denis.

• Sciences de la société Spécialisation progressive vers les mentions Géographie, Histoire, Information et Communication, Sciences sociales, à Saint-Denis

© photo : René Carayol / Université de La réunion

© photo : René Carayol / Université de La réunion

Parc Technologique Universitaire2 rue Joseph Wetzell - 97490 Sainte [email protected] ESIROI officiel02 62 48 33 44 - http://esiroi.univ-reunion.fr

E S I RO Ise préparer à devenir

dès le bac en poche

L’ESIROI offre une formation de qualité, accréditée par la Commission des Titresd’Ingénieurs (CTI), d’un niveau équivalentà la métropole. En 2ème année de cycleingénieur, un stage anglophone de 4 moisà l’étranger est obligatoire, puis le cursus inclut un semestre d’échange avec une desécoles partenaires en métropole ou àl’étranger. Les ingénieurs réunionnais sontensuite capables de travailler dansn’importe quel pays.

La majorité des diplômés trouventun premier emploi dans les 6 moissuivant l’obtention de leur diplômeet 41% d’entre eux sont des jeunesfemmes : le métier d’ingénieur n’estpas réservé aux hommes !

ingénieur

L’École Supérieure d’Ingénieurs Réunion Océan Indien a ouvert en 2014 un cycle préparatoire intégré de deux ans.

Il conduit les bacheliers à l’une des trois spécialités de l’école :agroalimentaire, bâtiment et énergie, informatique et

télécommunications. Les titulaires d’un Bac+2 peuvent

directement postuler en cycle ingénieur.

Le cycle préparatoire intégré de l’ESIROIs’adresse aux bacheliers des séries scientifiques : S, mais aussi STI2D et STL. Il sedéroule sur deux ans, au sein de l’école, ce quipermet aux élèves de côtoyer ceux du cycle ingénieur et de partager les mêmes enseignants.

La pédagogie y est particulièrement adaptée àla préparation au métier d’ingénieur, avec des visites de chantiers et d’usines, des interventionsde professionnels et une approche projet.De plus, les effectifs sont réduits – 36 élèves parclasse, 12 en travaux pratiques), ce qui permetun suivi individualisé.La première année du cycle préparatoire fait lapart belle aux fondamentaux (mathématiques,physique, chimie, sciences du vivant), mais aussià l’expression en français et en anglais et à laconnaissance du monde actuel. Chaque élèveréalise un projet personnel encadré.

A la fin de la première année, les élèves doiventopter pour l’une des trois spécialités du cycle ingénieur. Un stage d’un mois leur permet dedécouvrir le monde de l’entreprise. En deuxièmeannée, les sciences pour l’ingénieur, les langues

et l’économie restent majoritaires, mais davan-tage de cours sont en relation avec la spécialitéchoisie. L’élève poursuit son projet personnelencadré et ses visites d’entreprises. A la fin de ces deux années, s’ils valident les quatresemestres, les élèves sont admis automatique-ment en cycle ingénieur, qui dure trois ans.

L’ESIROI propose trois spécialités en cycleingénieur : agroalimentaire, bâtiment eténergie, informatique et télécommunica-tions. En plus des élèves ayant réussi leur cycle préparatoire à l’ESIROI, l’école complète sonrecrutement par le concours Polytech (pourles CPGE) et sur dossier et entretien pourles titulaires de DUT, BTS, L2 et L3.

Pour le cycle préparatoire intégré :

sur le portail Admission Post Bac, jusqu’au

20 mars, puis sélection sur dossier et entretien.

Pour le cycle ingénieur :

pour les CPGE, se référer aux dates du concours

Polytech ; pour les autres Bac+2 (DUT, BTS, L2

et L3), dossier de candidature à télécharger sur

le site internet de l’ESIROI et à renvoyer avant

le 24 avril.

Droits de scolarité (2014) :

615,10 euros pour les étudiants non boursiers,

5,10 euros pour les étudiants boursiers,

hors frais éventuels de sécurité sociale.

Journée portes ouvertes le 7 mars

sur le Parc Technologique Universitaire

de Saint-Denis.

Inscri

pti

on

s

12 FÉVRIER 2015

ORIENTATION

LES ÉTUDIANTS PORTANT UN PROJET D’ENTREPRISE PEUVENTDÉSORMAIS PRÉTENDRE AU STATUT D’ÉTUDIANT-ENTREPRENEUR, MIS EN

PLACE À LA RENTRÉE UNIVERSITAIRE 2014.

es étudiants entreprenants ont de-puis quelques mois accès à un sta-tut taillé sur mesure, visant à

favoriser l’aboutissement de leur projet. Dans unpremier temps, ils doivent convaincre du sérieuxde ce dernier en le présentant au Pôle EtudiantPour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreunariat(PEPITE), qui réunit un comité d’engagementcomposé de partenaires publics et de socio- professionnels locaux pour l’évaluer.L’étudiant qui obtient le statut bénéficie d’amé-nagements de sa formation, de manière à faciliterl’avancée du projet, et accède à divers outilsd’accompagnement à la création d’entreprise.Il peut aussi travailler sur son projet d’entrepriseen lieu et place de son stage ou projet de find’études, prévu dans le cursus dans lequel il estinscrit. Ainsi, la poursuite d’étude et la prépara-tion d’un diplôme, pour sécuriser l’avenir, devien-nent plus facilement compatibles avec laréalisation d’une ambition personnelle.Les étudiants qui viennent de décrocher leur diplôme peuvent également prétendre à ce statut.Mais dans ce cas, ils ont l’obligation de s’inscrireau nouveau diplôme d’étudiant- entrepreneur,également mis en place à la rentrée 2014. Le bac-calauréat (ou équivalent) est la seule condition dediplôme requis pour être accepté dans cette for-mation. Au premier semestre, un tronc communde 90 heures permet de se familiariser avecl’écosystème économique et de l’innovation. Il est complété par des enseigne-ments optionnels (informatique,langues…). A son terme,les étudiants défendentleur projet d’entreprisedevant un comité d’orientation, qui leurpropose soit un parcours d’insertionprofessionnelle de60 heures (techniquede recherche d’emploiou de stage), soit unparcours d’accompa-gnement individuel àla création ou reprised’entreprise, sur unemême durée. Chaque parcours s’effectue sous ledouble tutorat d’un universitaire et d’un profession-nel, qui accompagnent l’étudiant entrepreneur,l’orientent pour réaliser une étude de marché etdu plan de financement, choix juridiques etacquérir les compétences spécifiques au projet.Le diplôme sera enfin attribué par un jury. Une éva-luation de cette formation expérimentale est prévueà la fin de l’année universitaire 2014-2015, pouréventuellement la réajuster.

L

( Etudiant et créateur d’entreprise )c’est possible !

Chaque parcours s’effectue

sous le double tutorat d’un universitaire

et d’un professionnel

1313

es ressources familiales ou unebourse ne suffisent pas toujours àfinancer un parcours d’études

supérieures. A défaut de job rémunérateur, ladernière solution consiste à s’endetter encontractant un prêt étudiant. La démarche estrelativement fréquente chez les étudiants enécoles de commerce et autres établissementsaux frais d’inscription et de scolarité élevés.

Sur ce produit, les banques appliquent des tauxd’intérêt généralement très bas et proposeun remboursement en deux étapes. Dans unpremier temps, elles vous laissent mener vosétudes à leur terme et la possibilité de différer ledébut du remboursement du prêt. Mais il estégalement possible, et plus avantageux, d’opterpour une franchise partielle consistant à commencer à rembourser les intérêts sansattendre, si vos ressources le permettent.

Les jeunes menant des études cotées, dansdes établissements garantissant une insertionprofessionnelle immédiate une fois le diplômeen poche, n’ont aucun mal à convaincre lesbanques de leur prêter de l’argent. Ils consti-tuent même une cible pour ces dernières,en quête de nouveaux clients aux revenusconfortables. A l’inverse, il est plus difficile dedécrocher un prêt au moment de son inscriptionen première année de sociologie…

D’autre part, un crédit bancaire, même étudiant,reste un crédit bancaire : il nécessite une cau-tion. La signature bienveillante de papa-maman– s’ils sont considérés comme suffisamment sol-vables par le banquier – restera indispensable.L’étudiant qui sollicite un prêt bancaire doit enfinne pas perdre de vue qu’il devra commencer àle rembourser au moment de son entrée dansla vie active – en espérant qu’il trouve rapide-ment un emploi après la fin de ses études –à une période de la carrière où les revenus sontencore modestes et les frais d’installation inévi-tables. Le choix de l’endettement doit donc êtrefait après mûre réflexion…

Financement( Le prêt étudiant )

La demande de bourse et /ou logement doit êtreformulée avant même d’avoir passé les examensde fin d’année ou choisi une future orientation.Elle se fait par l’intermédiaire du Dossier SocialEtudiant (DES), procédure unique qui permet de

formuler jusqu’à quatre vœux dansdifférentes académies. Chaque

étudiant ne peut présenter qu’unseul dossier même s’il est candidat à

l’entrée dans plusieurs établissementsou s’il sollicite plusieurs aides, quelle que soit

l’académie. L’étudiant, ou futur étudiant, doitfaire sa demande par internet entre

le 15 janvier et le 31 mai, pour larentrée universitaire suivante, avant

même d’avoir le résultat de ses examens. Si la demande n’est pas faite

suffisamment tôt, l’étudiant – même potentiellementboursier – devra faire l’avance de ses frais d’inscription. Il est important de faire sa demande à conservatoire même si au jour présent les pistesde poursuites d’études dans l’enseignement supérieur ne sont pas stabilisées.

ZOOM

L

Demande de bourse : avant le 31 mai

14 FÉVRIER 2015

ORIENTATION

Classes prépa : ( rampes de lancement vers

les grandes écoles )ELLES EXIGENT UN TRAVAIL DE TOUS LES INSTANTS MAIS PEUVENT MENER À LA VOIE ROYALE :

LES CLASSES PRÉPARATOIRES ACCESSIBLES DANS PLUSIEURS LYCÉES DE L’ÎLE PRÉPARENT, EN DEUXANS, AUX CONCOURS D’ENTRÉE DANS LES GRANDES ÉCOLES DE MÉTROPOLE.

a Réunion dispose d’une offre rela-tivement diversifiée de classes pré-paratoires scientifiques, ainsi qu’une

prépa littéraire (à Leconte-de-Lisle) et qu’uneprépa économique et commerciale (à Belle-pierre). Les bacheliers sont admis sur dossierdans ces Classes préparatoire aux grandesécoles (CPGE). Deux années de travail intensifles y attendent. Au terme de ce parcours exi-geant, ils passent les concours d’entrée auxécoles d’ingénieur, de commerce, aux écolesnormales supérieures, aux écoles vétérinaires…La plupart des étudiants en prépa scientifiqueintègrent une école d’ingénieur. Une autre voiepréparatoire existe localement pour accéder– sans concours, mais sous forme de contrôlecontinu – aux 24 écoles d'ingénieurs du réseaudes INP (Instituts Nationaux Polytechniques)à Grenoble, Nancy, Toulouse ou Bordeaux : leCycle Préparatoire Polytechnique du lycée Lislet-Geoffroy. Les bacheliers y sont admis sur dossier et après un entretien.La prépa économique et commerciale destineplutôt aux écoles de commerce, alors que laCPEG littéraire permet d’espérer une admissiondans l’une des prestigieuses Ecoles NationalesSupérieures. A défaut, de nombreux débouchéss’offrent à eux dans les écoles spécialisées.Enfin, cinq lycées réunionnais ont aujourd’huides conventions avec Sciences Po Paris.

L

ZOOM

Partir pour étudier :quelles aides ?Un bachelier réunionnais qui part suivreà l’extérieur de l’île une formation quin’existe pas localement – ou qui est saturée – peut prétendre au passeportmobilité : un billet d’avion aller-retour parannée scolaire ou universitaire, réservéet financé par LADOM (L’Agence de l’Outre-mer pour la Mobilité).Le Conseil régional accorde pour sa part,sur critères de ressources du foyer,une allocation de première installation forfaitaire (2 700 euros pour la métropole,3 000 euros pour les pays de l’Union européenne).Sous conditions de ressources, le Conseil général soutient également financièrement les Réunionnais quipoursuivent des études supérieures.La bourse départementale varie de 1 550à 2 150 euros par an pour des études enmobilité et peut être complétée par laprise en charge des droits de scolaritéquand ils sont supérieurs à 1 000 euros,pour des études menant à un diplômeBac +5.

portes ouvertes le 11 marsL’Ecole de Gestion et de Commerce de laCCI Réunion prépare le recrutement desa prochaine promotion. Les épreuves desélection sont programmées les 11 avrilet 6 mai. Toutes les futurs bacheliers – ou jeunes de moins de 26 ans déjà titulaires du bac – qui ont fait figurerl’EGC dans leurs vœux sur le portail Internet d’admission post-bac y serontconviés.En attendant, l’Ecole organise le 11 marsune journée portes ouvertes, à partir de14h00, pour mieux se faire connaître.Le bachelor délivré par le réseau desEGC (il en existe 26 en France) après troisans d’études est un label reconnu parle monde économique. Plus de 85 % desdiplômés de l’EGC Réunion trouvent ainsiun emploi dans les six mois qui suiventleur arrivée sur le marché du travail.L’Ecole basée au Chaudron, au sein duPôle Formation Nord de la CCI Réunion,met aujourd’hui l’accent sur l’intégrationdu digital dans sa pédagogie (e-learningvia le campus virtuel Clickschool, MOOC– cours en ligne – en marketing, gestionde projet et entrepreneuriat…). L’ouverture à l’international est égalementau cœur de la formation : le cursus prévoit un stage de 9 semaines dansun pays non francophone en coursde deuxième année.

EGC :

A La RéunionClasse préparatoire économique et commerciale• Lycée de Bellepierre (Saint-Denis)

Option scientifique (après le Bac S), option économique (après le Bac ES), optiontechnologique (après le Bac STMG)

Classe préparatoire littéraire• Lycée Leconte-de-Lisle (Saint-Denis)- 1ère année : Lettres et Lettres avec préparation

à l'option cinéma-audiovisuel- 2ème année : Lettres et Sciences Humaines

(programme de l’Ecole Nationale Supérieure deLyon) : anglais, histoire-géographie, lettres mo-dernes, philosophie, option cinéma-audiovisuel

Classes préparatoires scientifiques• Lycée Amiral Pierre Bouvet (Saint-Benoît)Technologie et Sciences Industrielles

• Lycée Leconte-de-Lisle (Saint-Denis)- 1ère année : Maths Physique Sciences de

l’Ingénieur, Physique Chimie Sciences del’Ingénieur

- 2ème année : Maths Physique, Physique Chimie,Physique et Sciences de l’Ingénieur

• Lycée Lislet-Geoffroy (Saint-Denis)- 1ère année : Physique Technologie et Sciences

de l’Ingénieur- 2ème année : Physique et Technologie

• Lycée Roland-Garros (Le Tampon)- 1ère année et 2ème année : Biologie Chimie

Physique et Sciences de la Terre- Classe préparatoire technologie industrielle

post Bac + 2 (Adaptation Technicien Supérieur,pour intégrer une école d’ingénieur après unBTS, une année de prépa)

• Lycée Privé Saint-Charles (Saint-Pierre)- 1ère Année : Maths Physique Sciences de

l’Ingénieur- 2ème Année : Maths Physique

Cycle préparatoire aux Instituts NationauxPolytechniques• Lycée Lislet-Geoffroy (Saint-Denis)

Cycle Préparatoire Polytechnique (écoles d’ingénieur du réseau des Instituts NationauxPolytechniques)

> Pourquoi la création, en juin 2012, de Prépa Sud Santé sur le site du Tampon ?La réforme nationale intervenue en 2009, visant à regrouper dans un même tronccommun de première année de PACES(Première Année Commune aux Études deSanté), les sept cursus de santé (médecine,odontologie, pharmacie, maïeutique, kinési-thérapie, psychomotricité et ergothérapie), a permis de l’uniformiser selon le standardeuropéen et a eu pour effet l’augmentationdu nombre d’étudiants.Ils sont dorénavant environ 1000 à La Réunion, dont 600 fréquentant le Campus

Nord de Saint-Denis et 400 celui du Tampon. L’accès aux étudiants souhaitantpoursuivre des études médicales et paramé-dicales de cette partie du territoire a été ainsifacilité. Il n’en reste pas moins que seules162 places seront accessibles pour les septcursus cumulés. Les études sont difficiles ettrès sélectives. Les candidats ne pourront

de plus présenter ce concours que deux foisdans leur vie.Aussi suivre une préparation parallèle etcomplémentaire à l’enseignement universi-taire leur permettra de multiplier leurschances de réussite. À l‘époque, il n’existait

aucune classe préparatoire pour les étu-diants du Campus Sud, ce qui les pénalisait.La création de Prépa Sud Santé est venuerépondre à un réel besoin.

> Comment s’orchestre votre enseigne-ment ?Nous proposons un cursus d’environ500 heures sur neuf mois, entièrement calésur le programme universitaire de prépara-tion aux sept concours de la PACES, planifiéen deux périodes : le premier semestre regroupe les unités d’enseignement communes, sanctionnées en décembre parl’organisation de la première partie duconcours. Le second semestre avec ladeuxième partie du concours en mai.

> Votre équipe pédagogique est trèsqualifiée : Docteurs des Universités, diplômés des Grandes Écoles...Les enseignants de Prépa Sud santémaîtrisent totalement les programmes

et exigences du concoursPACES (Première Année Com-mune aux Études de Santé).Quels sont vos atouts ?«La maitrise du temps est l‘un desenjeux majeurs de la réussite.»C’est pourquoi, dans la mesure dupossible, nos enseignants donnentaux jeunes une avance d’une semaine à un mois sur chaquecours dispensé à l’Université.Nous garantissons une grande disponibilité et une relation directeélèves-enseignants-parents.En effet, faire preuve d‘une péda-gogie originale, dispenser un en-seignement adapté à chaquesituation et à chaque étudiant, êtredisponible au maximum sont les

objectifs prioritaires de nos équipes.En complémentarité de l’Université, l’un despiliers de notre méthode pédagogique estl’interactivité étudiant-enseignant. indispen-sable à la détection des lacunes.

LA PRÉPA MÉDECINE DU TAMPONPrépa Sud Santé, excellence et humanismeL’excellence, ambition forte de Prépa Sud Santé, ne se veut pasqu’élitiste. Elle a pour priorité l’humain, valeur inhérente à une carrière médicale. Si cette prépa semble comme les autres, elle révèle pourtant une philosophie et un mode de fonctionnementvoulus par ses fondateurs qui, au delà de sa pédagogie, la distingue.

Entre

tien“Nous souhaitons porter les étudiants

vers une réussite empreinte d’humanisme”

MAÏEUTIQUE

DENTAIRE

Alendre Lucas et Dimitri Losfelt co-fondateurs

> Pourrions-nous revenirsur le recrutement ? Quelle sélection opérez-vous ?Nous sommes sur une filièreélitiste avec des profils Bac S,Mention Très Bien, donc descompétences dites «tech-niques». Mais dans la mesureoù la réussite au concourssuppose également d’autrescompétences telles, par exem-ple, qu’une grande capacité de travail et unmental solide du type sportif de haut niveau,fort d’une culture de l’entraînement, de l’ef-fort et de l’endurance, nous tentons alors derepérer et de sélectionner ces profils plusatypiques bien qu’ils présentent tout demême des capacités techniques et intellec-tuelles certaines. Ainsi, Prépa Sud Santé aconduit à la réussite des élèves présentantce profil (10/20 au bac, sportif de haut ni-veau). D’autre part, une prépa étant aussi uninvestissement financier, nous avons décidéde donner leur chance à des étudiants quin’auraient pas eu les moyens de prendre encharge une telle formation. Pour cela, nousavons mis en place des bourses au méritepermettant l’accès à ces études à un plusgrand nombre.«Nous maitrisons le recrutementet ne sélectionnons volontairement que40 étudiants, au lieu des 100 à 120 d’autresstructures» explique Alexandre LUCAS. Celanous permet de maintenir leur préparation àun très haut niveau du point de vue qualitatif.Une première séance d’information, trans-parente sur la charge de travail nécessaire,

dissuade certains candidats peu motivés oumal renseignés. Ensuite, l’organisation d’untest de sélection basé sur la réfiexion et lalogique et axé sur les études de médecine,permet une sélection selon le niveau. Enfin,nous organisons un entretien individuel avecl’étudiant et ses parents pour mesurer samotivation. Cette démarche sélective nouspermet ainsi d’organiser deux groupes de20 étudiants, homogènes en termes deconnaissances et de goût de l’effort, touss’étant fixés les mêmes objectifs et étantprêts à y mettre les mêmes moyens. C’estessentiel pour la cohésion du groupe,

la propension à travailler en équipe, ens’éloignant de l’esprit habituel de compéti-tion, étant une des valeurs ajoutées essen-tielles de notre Classe Préparatoire, qui faitle pont entre le cadre du lycée et celui del’Université.

> On retrouve sans cesse dans votrediscours, cet humanisme qui, en classePrépa, n’est généralement pas le mot-clé.Vous insistez sur le partage du savoir et l’esprit d’équipe. Quelle philosophie entendez-vous apporter ?Il nous a toujours paru aberrant que la pré-paration à un métier humaniste s’ inscrive àson origine dans un esprit de compétitivitéexacerbé.«Notre idée est donc de cultiver la proximité,l’apprentissage en mode collaboratif, en capitalisant sur les forces des uns et des autres», et d’assimiler organisation et mé-thodologie, toutes deux primordiales pouréviter une submersion sous la masse de travail. Le soutien pédagogique apporté doitleur permettre de compléter l’enseignementuniversitaire.Ainsi, après le suivi des séquences podcast,supports pédagogiques à télécharger, retra-vaillés et mis en forme par nos soins, etcomplétés par des clés pédagogiques, nousorganisons des face-à-face pédagogiquesavec notre équipe pédagogique de 9 profes-seurs, suivis de travaux dirigés. Des séancesde révision de points particuliers sont égale-ment organisées dans le cadre de tutorats,les tuteurs étant d’anciens étudiants passésen seconde année et dont nous avons puéprouver les compétences pédagogiques.Enfin, une épreuve hebdomadaire typeconcours permet de contrôler les acquisainsi cumulés.

> Ce mode opératoire s’inscrit-il dansune gestion du stress par rapport à deséchéances lourdes de conséquence ?«La maitrise du stress est un autre enjeu ma-jeur de la réussite» explique Dimitri LOSFELT.C’est pourquoi il est primordial qu’un étudiant puisse se familiariser avec les situa-tions d’examen. Ainsi, chaque semaine, ilssont évalués par des colles (examens écrits)de type concours. De plus, deux sessionsde concours blancs précédant les concoursde décembre et de mai à l’Université leurpermettent de se mettre en situation pourfaire face au stress des examens.L’attention particulière que nous portons àleur préparation psychologique nous aconduits à mettre en place un soutien quileur est dispensé par un professionnel desanté sur simple demande. Cette démarcheest unique à La Réunion.

Au-delà, la réussite d’un étudiant dépend deson travail, de son sérieux et de son mental,mais l’implication de son environnement fa-milial est aussi primordiale. Il est importantque les parents suivent de près l’assiduité etl’investissement de leur enfant et participentà son effort, Prépa Sud Santé oeuvre dansce sens.

> Comment appréciez-vous le taux deréussite de vos étudiants ?Pour l’année 2013 - 2014, il s’élevait à 42 %de reçus sur le nombre d’inscrits auxconcours.

PHARMACIE

MÉDECINE

KINÉSITHÉRAPIE

Infos pratiques0262 015 923 / 0692 850 [email protected] rue Hubert Delisle 97430 LE TAMPON(au dessus de Pops 2000)

Prépa Sud Santé en bref

L’école dispose de 900 m2 de terrain dont 300 m2 de surfaces couvertes :c’est un véritable lieu de vie axé autour du travail, avec des salles de cours et d’études attenantes à une cuisine aménagée, un patio pour déjeuner, trois terrasses de jardins et un foyer étudiant.

PUBLI-REDACTIONNEL

18 FÉVRIER 2015

FORMATION PROFESSIONNELLE

Ce qui change(en 2015 )

LA RÉFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE EST ENTRÉE EN VIGUEUR LE 1ER JANVIER.COMPTE PERSONNEL DE FORMATION, CONSEIL EN ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE,

COTISATION DES ENTREPRISES : PANORAMA DES PRINCIPALES ÉVOLUTIONS.

e droit à la formationdevient « portable »

Au mois de janvier, le Compte Personnel de Formation a remplacé le Droit Individuel à laFormation (voir page suivante). Contrairement auDIF, les heures portées au crédit du Compte Personnel de Formation le demeurent en cas dechangement de statut ou d’employeur, jusqu'àla mobilisation du compte ou le départ à la retraite de son titulaire. Le droit à la formationdevient « portable », rattaché à la personne etnon plus à son statut.

Création du Conseil enEvolution Professionnelle Le CEP offre un accompagnement gratuit et personnalisé à tout actif souhaitant faire le pointsur sa situation professionnelle et, s'il y a lieu,élaborer et formaliser un projet d'évolution professionnelle (reprise ou création d'activité,insertion professionnelle, mobilité interne ou externe, reconversion...).Pôle emploi fait partie des cinq opérateurs natio-naux nommés pour sa mise en œuvre du CEP.« Lorsqu’un demandeur d’emploi souhaiteconstruire, ajuster ou revoir son projet profession-nel, il peut solliciter le CEP, précise Jean-Luc

Minatchy, Directeur dePôle Emploi. Le conseil-ler et le demandeurd’emploi travaillent en-semble à l’élaboration duprojet professionnel ou àl’adaptation des compé-tences au marché dutravail.Au regard de l’autonomiedu demandeur d’emploiet de sa capacité à travailler de lui-même son pro-jet, la modalité de suivi et d’accompagnement estdéfinie ou actualisée avec le conseiller ».

Une liste de formations éligibles au CPFPour être financée par un Compte Personnel deFormation, une formation doit figurer sur une liste,dressée dans chaque région. Son élaborations’appuie sur les enquêtes « Besoin de Main d’Œuvre » de Pôle Emploi et de l’observatoire Techdu MEDEF. Elle est en cours à La Réunion, où lapublication de la liste est annoncée pour le moisd’avril 2015. Pour y figurer, une formation doit sa-tisfaire à deux critères principaux : être utile pourle marché du travail et être reconnue par un titre.

L

( Le Compte Personnelde Formation a remplacé leDroit Individuel à la Formation )

Baisse des contributionsobligatoiresLe financement de la formation professionnel estrepensé en profondeur, pour diminuer le montantdes contributions obligatoires et donner plus deliberté aux entreprises dans la construction et labudgétisation de leur plan de formation. Cette liberté s’accompagne toutefois d’un devoir, celuide contribuer à l’employabilité de leurs collabo-rateurs. Tous les six ans, chaque salarié devraavoir accédé à au moins une formation, une évolution professionnelle ou une augmentation.Si ce n’est pas le cas, l’entreprise sera frappéed’une sanction financière.

Jean-LucMinatchy

Directeur de Pôle Emploi

Tous les six ans,chaque salarié devra avoir

accédé à au moins une formation, une évolution

professionnelle ouune augmentation.

Si ce n’est pas le cas, l’entreprise sera frappée

d’une sanction financière.

© photo : AFPAR

20 FÉVRIER 2015

Formation professionnelle

Quelle est la philosophie principale de la réforme de la formation professionnelle ?Christophe Coriou : « Les entreprises ont désormais davantage de liberté pour utiliserla formation professionnelle au service de la compétitivité. Jusqu’alors, le financementde la formation était vécu comme une obligation fiscale. Une logique est rompue. Aujourd’hui, on ne dépense plus, on investit, même si une cotisation obligatoire demeure.Auparavant, les PME déboursaient 0,9% de leur masse salariale pour financer la formation professionnelle, mais s’en servaient peu. Elles sont maintenant responsabilisées,elle vont financer leur propre formation, qui devra servir à quelque chose ».

Quels progrès en sont attendus pour les salariés ?C. C. : « Les salariés vont devenir les acteurs de leur formation. Le Compte Personnelde Formation va permettre à chacun d’accéder à une formation de sa propre initiative,sans demander l’autorisation à quiconque. La seule limite est qu’ils devront opter pourune formation reconnue pour son utilité, au niveau régional, et débouchant sur un titre.Et si cette formation excède les 150 heures finançables par le CPF, un cofinancementpar l’employeur pourra intervenir.De même, l’instauration de l’entretien professionnel obligatoire, tous les deux ansdans l’entreprise, va permettre de faire un point d’étape avec chaque collaborateurpour analyser les évolutions de ses compétences. L’enjeu est de taille : 30 %des métiers auront changé dans les dix prochaines années, avec l’arrivée de nouvellestechnologies ».

Et pour les demandeurs d’emploi ?C. C. : « Le droit à la formation leur est également ouvert à travers le CPF, qui doit contribuer à améliorer leur employabilité et à mieux les positionner par rapport àla demande. De plus, une convention en cours de signature avec l’Etat, dans un soucide simplification, s’apprête à doter d’office chaque demandeur d’emploi de 100 heuresqui viendront alimenter leur Compte Personnel de Formation ».

Les organismes de formation devront-ils faire évoluer leur offre ?C. C. : « Tout le système va devoir évoluer rapidement et les organismes de formationdoivent aussi changer leur philosophie. Jusqu’alors, les 0,9% leur apportaient un chiffred’affaires garanti. Maintenant, ils vont devoir vendre une réelle valeur ajoutée pourl’entreprise, qui va chercher à mieux évaluer l’intérêt des formations qu’on lui propose.Car la formation est faite pour innover et rendre un meilleur service à ses clients. »

INTERVIEW

ChristopheCoriouDirecteur de mission Projetset financement de la formation professionnelle,(MEDEF)

Tout le système va devoir évoluer

( rapidement )MANDATAIRE DU MEDEF, CHRISTOPHE CORIOU

A PARTICIPÉ À LA NÉGOCIATION ET LA RÉDACTION DELA LOI RÉFORMANT LA FORMATION PROFESSIONNELLE.

MI-FÉVRIER, IL EST VENU À LA RÉUNION POUR EN PRÉSENTER LES ENJEUX.

ENTRETIEN.

22 FÉVRIER 2015

FORMATION PROFESSIONNELLE

Compte personnelde formation,

( mode d’emploi )LE COMPTE PERSONNEL DE FORMATION A REMPLACÉ LE DIF AU 1ER JANVIER 2015.

SUR LE SITE INTERNET WWW.MONCOMPTEFORMATION.GOUV.FR, SALARIÉS ET EMPLOYEURSPEUVENT SE FAMILIARISER AVEC CE NOUVEAU DISPOSITIF MAIS AUSSI GÉRER LEUR DOSSIER.

a réforme de la formation profession-nelle a pour objectif ultime de fairedes salariés et de leurs employeurs

les acteurs de leur formation. Un site Internet aété créé pour informer sur le dispositif central dela réforme, le compte personnel de formation,mais aussi pour gérer son dossier personnel oud’entreprise. Chaque salarié y trouvera ainsi ledécompte des heures de formation auxquellesil pourra prétendre au fil des années, ainsi queles données sur l’action de formation qu’il auraengagée.

Mais pour cela, il faut d’abord s’inscrire surwww.moncompteformation.gouv.fr, pour y créerson espace personnel sécurisé. La manœuvreest relativement simple, nécessitant seulementune adresse électronique valide. Aprèsavoir fourni son numéro de sécurité sociale, sescivilités et fourni un mot de passe, un mail deconfirmation est envoyé au titulaire du compte,qui a quinze jours pour l’activer.Le site propose également une « foire aux ques-tions » très complète, pour les salariés commepour les employeurs. Voici les réponses auxquestions les plus fréquemment posées.

Qui peut bénéficier du compte personnel deformation ?Le compte personnel de formation s’adresse àtoute personne de 16 ans et plus (dès 15 anspour les jeunes ayant signé un contrat d’appren-tissage). Il est fermé lorsque la personne est admise à faire valoir l’ensemble de ses droits àla retraite.

Je suis salarié, combien d’heures vais-je acquérir en 2015 ?Le nombre d’heures que vous allez acquérir varieen fonction de la durée de votre temps de travail.Si vous travaillez à temps plein, vous allez acqué-rir 24 heures en 2015 (24 heures par an les cinqpremières années, puis 12 heures par an les2 ans et demi suivants). Si vous êtes à tempspartiel, vous allez acquérir un nombre d’heurescalculé, pour une année complète de présence,en proportion de votre temps de travail.Exemple : si vous êtes à mi-temps, vous allezacquérir 12 heures au titre de votre compte personnel de formation pour 2015, sauf si votreaccord de branche ou d’entreprise prévoit unmode de calcul plus favorable.

Quelle différence entre le compte personnelde formation et le DIF ?Le DIF est lié à l’existence d’un contrat de travailaussi bien à durée indéterminée qu’à durée déterminée. Il faut donc être salarié pour y avoirdroit. À certaines conditions, une possibilité defaire valoir ses droits au DIF était prévue en casde perte d’emploi. Les heures de DIF étaient alorsconverties en enveloppe financière, permettantainsi le financement d’une action de formation.La gestion des heures de DIF dans l’entrepriseétait de la responsabilité de l’employeur.Le compte personnel de formation est ouvert àtoute personne d’au moins 16 ans (15 ans pourles jeunes ayant conclu un contrat d’apprentis-sage). Pour acquérir des heures, il faut être ouavoir été salarié du secteur privé ou agricole.Les heures sont inscrites automatiquement dansle compte d’heures. C’est vous qui disposez dece crédit d’heures, quel que soit votre situation : salarié, ou à la recherche d’emploi. Ces heuresne sont jamais perdues, même si votre situationchange (changement d’employeur, par exemple)perte d’emploi.Ce nombre d’heures de formation vous permetd’accéder à une formation, répertoriée sur uneliste et vous permettant d’acquérir une qualifica-tion, une certification…

( Ces heures ne sont jamais perdues,même si votre situation change )

L

© photo : AFPAR

23

Qui détermineles formations a c c e s s i b l e sdans le cadre ducompte per-sonnel forma-tion ?Seuls des or-ganismes ha-bilités à cet effetpeuvent constituer les listes de formation éligi-bles au compte personnel formation.Il s’agit notamment des partenaires sociaux desbranches professionnelles réunis au sein de certaines instances (Commission paritairenationale de l’emploi, CPNE) et des partenairessociaux, nationaux réunis au sein du Copanef etrégionaux réunis au sein des Coparef.

Puis-je librement choisir la formation queje veux suivre dans le cadre du compte per-sonnel de formation ?Seules certaines formations peuvent être suiviesdans le cadre du compte personnel de forma-tion. Ces formations doivent appartenir à des catégories précises (formations qualifiantes,accompagnement VAE, acquisition du socle deconnaissances et de compétences, etc.) figurantsur une liste de formations éligibles.

Dois-je faire systématiquement une demanded’utilisation des heures de mon compte personnel de formation auprès de monemployeur ?Si la formation se déroule sur le temps de travail,vous devez impérativement déposer une demande de formation auprès de votreemployeur. Il vous donnera sa réponse sur la période de formation et en fonction du typede formation, sur son contenu.Si la formation se déroule hors du temps de travail, vous pouvez utiliser les heures de votrecompte personnel de formation sans en informervotre employeur. Dans ce cas, vous pouvez fairevalider votre demande de formation par unconseiller en évolution professionnelle (opérateurCEP), de préférence un Fongecif si vous êtes salarié ou l’Apec si vous êtes cadre.

Si je suis licencié, que deviennent les heuresde mon compte personnel de formation ?Vous conservez les heures portées au crédit devotre compte. Vous pouvez les utiliser pour suivre une formation, que vous soyez ou nonindemnisé par Pôle emploi.Si vous avez adhéré à un contrat de sécurisationprofessionnelle vous pouvez aussi utiliser cesheures pour partir en formation.

24 heures par an, les cinq

premières années

CPF

Depuis 220 ans, le Conservatoire National desArts et Métiers (CNAM) se consacre exclusivementà la formation professionnelle continue de l’ensei-gnement supérieure, sur le territoire français et àl’étranger.

Sur le plan national, pour mener à bien cette missionqui lui est confiée par l’Etat français, le CNAM travaillesur trois volets importants :

La formation tout au long de la vie

• 2417 formations, regroupées en 2 « Grandesécoles »

• 80 000 élèves en France (Moyenne d'âge : 34 ans)

• 10 000 élèves à l'étranger

• 1 000 000 d'anciens élèves

• 1 école d'ingénieurs

La recherche scientifique

• 348 enseignants-chercheurs

• 21 laboratoires de recherche

• 360 doctorants

• 1 école doctorale de site Abbé Grégoire

La diffusion de la culture scientifique et technique

• 250 000 visiteurs par an et 80 000 objets auMusée des arts et métiers

• une bibliothèque avec 160 000 volumes et40 000 lecteurs

• 300 événements et conférences

A La Réunion, avec le soutien du Conseil Régional,le CNAM a ouvert pour l’année universitaire 2014-2015, 37 formations, dont 23 sont diplômantes.

Ces formations (du « Bac+1 » au BAC+5) sont réparties dans 10 filières différentes (Accompagnementsocial, Ressources Humaines, Commerce, Economieet Gestion, Informatique, BTP, …).

Elles peuvent être faites dans le cadre de la formation en alternance (contrats ou périodes deprofessionnalisation, …).

Que ce soit pour un demandeur d’emploi, un salariéd’entreprise, un bénévole d’association, ou tout autrecas de figure, chacune de nos formations peut répondre aux besoins de tous.

CNAM : 37 formations à La réunion

© photo : AFPAR

24 FÉVRIER 2015

FORMATION PROFESSIONNELLE

L’AFPAR ( fait sa mutation )

52 ANS APRÈS SA CRÉATION, L’AFPAR CHANGE DE STATUT AFIN DE SE CONFORMER À LA RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE : L’ASSOCIATION DEVIENDRA SOCIÉTÉ PUBLIQUE LOCALEDANS LES PROCHAINS MOIS. « POUR LE PERSONNEL COMME POUR LES STAGIAIRES, RIEN DE

CHANGE », SOULIGNE ERIC FONTAINE, SON DIRECTEUR GÉNÉRAL. EXPLICATIONS.

ZOOM

NOUVELLE ROUTEDU LITTORAL :encore desopportunitésde formation

énérable institution de la formationprofessionnelle à La Réunion, l’AFPAR ne sera bientôt plus uneassociation. Elle se transformera

dans les prochains mois en SPL (Société Publique Locale), société anonyme dont lesactionnaires seront des collectivités : le Conseilrégional (majoritaire), le Conseil général, la com-mune de Saint-Paul et la CIVIS. Cette mutationjuridique devenait indispensable. L’application dela directive européenne « Services », à partir de2008, a amené à confier le champ de l’orienta-tion professionnelle à Pôle Emploi et à ouvrir à la

concurrence les marchés publics de la formationprofessionnelle des adultes. « Le statu quo devenait impossible et n’était plus souhaité par leConseil régional, explique Eric Fontaine, directeurgénéral. Il nous fallait trouver un statut sécurisantla relation juridique avec la Région, principal donneur d’ordre, garantissant le financementd’un volume suffisant d’activité et sécurisant les200 emplois de l’AFPAR. C’est la cas d’une Société Publique Locale ».Dès lors, l’AFPAR n’aura le droit de travaillerqu’avec ses actionnaires. « Il n’y aura pas d’incidence sur notre programme de formation,qui est conforme au Contrat de Plan Régional deDéveloppement de la Formation professionnelle,poursuit Eric Fontaine. Le CPRDF a défini dixsecteurs prioritaires, notre offre y correspond.Nous allons seulement devoir mener des actionsspécifiques pour répondre aux besoins de nosnouveaux actionnaires. Mais nous avons lacapacité de répondre aux besoins du territoire ».

L’AFPAR nouvelle formule restera toutefois fidèleà son ADN paritaire : depuis l’origine, des repré-sentants de syndicats de salariés et d’organi- sations patronales siègent à son conseild’administration. Pour ne pas rompre avec cettetradition, un comité d’orientation composé despartenaires sociaux sera créé et chargé de ren-dre des avis plusieurs fois dans l’année sur leprogramme de formation.Née en 1963 – elle portait alors le nom d’Association Réunionnaise pour la FormationRationnelle de la Main d’Œuvre, reprenant l’intitulé d’une association nationale crééeaprès la guerre pour œuvrer à la reconstructionde la France – l’AFPAR ne veut pas oublier sonhistoire. En 1963, la départementalisationdevenait progressivement une réalité dans l’île,

V Vénérable institution de la formation professionnelle

à La Réunion, l’AFPARne sera bientôt plus

une association.

SPL

où tout était à construire. Il fallait former rapidement des opérateurs immédiatementemployables, notamment dans les métiers duBTP. Michel Debré, nouvellement élu dans l’île etchantre de la migration, poussait également à laqualification des Réunionnais « pour ne passe borner à envoyer en métropole du personneldomestique ».

Les titres professionnels délivrés par le ministèredu Travail le permettaient, et restent aujourd’huila référence des formations de l’AFPAR. « Noussavons former un maçon en sept mois, alors quedeux ans sont nécessaires pour préparer le CAPen formation académique, souligne Eric Fontaine.Le contexte a changé, nous ne sommes plusdans l’urgence du développement, mais on nousdemande toujours de la réactivité. Le meilleurexemple en est le besoin de formations pour leschantiers de la Nouvelle Route du Littoral.En quelques mois, nous avons pu former descentralistes à béton, des laborantins, des scaphandriers… »

« La construction de la Nouvelle Routedu Littoral va mobiliser 2 700 emplois parannée de chantier, estime Louis-BertrandGrondin, conseiller régional en chargede la formation professionnelle et de l’apprentissage. Sur ce total, 1 500à 1600 seront créés, la différence correspondant à des emplois existantspréservés dans les entreprises ».

Dès que la décision de faire aboutir leprojet de la « NRL » a été prise, la Régiona engagé un travail d’inventaire pour repérer les personnes déjà formées àce genre de chantier – notamment à l’occasion de la construction de la routedes Tamarins – et les besoins éventuelsde remise à niveau. Les besoins de recrutement des entreprises qui se sontvues attribuer les chantiers ont ensuiteété examiné, tranche par tranche. « Des formations ont été mises en placelà où il y avait des « trous » dans l’inventaire », poursuit l’élu régional.De 2011 à 2014, la Région et le FondsSocial Européen ont investi plus de huitmillions d’euros dans le financementde formations aux futurs chantiers.642 personnes en ont bénéficié, dansde nombreux métiers : mécaniciens, coffreurs-bancheurs, géomètres-topographes, chauffeurs, conducteurd’engin et même scaphandrier, sans oublier divers métiers de l’environnement.Cet effort se poursuivra en 2015 et la programmation en sera rendue publique dans les prochaines semaines.

Les formations financées devraient correspondre aux domaines suivants :- Renouvellement de CACES conducteur

d’engins- Réentrainement à la conduite de poids-

lourds- Sécurité et survie en mer- Elingueur- Chef de poste de concassage- Artificier-foreur- Marin- Capitaine 200- Mécanicien 750kw

Enfin, une importante vague de recrutement sera bientôt organisée, avecle groupe Vinci, en vue dela construction du viaducen mer.Eric Fontaine

Directeur Général del’AFPAR

© photo : AFPAR

© photo : Région/D. Chane See CHU

26 FÉVRIER 2015

APPRENTISSAGE

Mesure choc( La Région s’engage )

LE CONSEIL RÉGIONAL PRÉPARE UNE MESURE « CHOC » : LA PRISE EN CHARGE DE LA TOTALITÉ DUCOÛT D’UN APPRENTI EN PREMIÈRE ANNÉE, AFIN D’INCITER LES PETITES ENTREPRISES À RECRUTER.

out le monde en convient : la campagne d’apprentissage 2014n’a pas été très bonne. Après les

progressions à deux chiffres enregistrées lesannées précédentes, le nombre de nouveauxcontrats a stagné. En cause : la concurrencede nouveaux contrats aidés (contrat d’avenir, garantie jeune) qui ont pu avoir la préférencedes employeurs. « Les modifications du dispositifde l’apprentissage, intervenues en 2014 ou annoncées pour 2015, ont également introduit del’incertitude, souligne Louis-Bertrand Grondin,conseiller régional en charge de la formation pro-fessionnelle et de l’apprentissage. Des entreprisesont pu hésiter à s’engager ».Le développement de l’apprentissage fait pourtantpartie des priorités de la collectivité régionale, quien 2011 avait fixé un objectif ambitieux : le dou-blement du nombre d’apprentis à l’horizon 2015.« La Région a décidé d’impulser une nouvelle dy-namique, annonce Louis-Bertrand Grondin, enaccompagnant les entreprises pour qu’elles re-crutent un apprenti de moins de 21 ans à coûtzéro, déduction faite des autres aides, pendantla première année du contrat. Cette mesure en-trera en vigueur le 15 juin 2015 et doit permettre

à des entreprises n’ayant jamais embauché dedécouvrir l’apprentissage ».

Les deux premières tranches d’âge du dispositif(16-18 ans et 18-21 ans) sont donc visées. Cettemesure « choc », dont les modalités restent àpréciser, cible plus particulièrement les Très Petites Entreprises sans salarié, majoritaires dansle tissu économique de l’île, qui hésitent à procé-der à un premier recrutement. Une premièreannée à coût zéro pourrait les rassurer et les inciter à se développer.Selon les premières estimations de la Région, lecoût global de ce coup de pouce pourrait s’éle-ver à 11 millions d’euros, et générer la signaturede 1 000 contrats supplémentaires au terme dela campagne d’apprentissage 2015, qui com-mence le 15 juin. Si tel est le cas, les centres deformation vont devoir suivre !

T Un apprenti à coût zéro

dès la première année.

© p

hoto

: A

FPA

R

ZOOM

L’apprentissage, jusqu’au niveau ingénieur

Taxe d’apprentissage :( comprendre la réforme )Incluse dans la vaste réforme de la formationprofessionnelle, celle du financement de la taxed’apprentissage aura des conséquences difficilesà évaluer aujourd’hui pour les établissements deformation. Si, globalement, le montant de la taxeversée par les entreprises reste de 0,68% de lamasse salariale de l’année écoulée, ces dernièresont moins de latitude pour flécher leurs verse-ments vers les établissements de leur choix. Lapart du montant de la taxe revenant à la Régionpasse en effet de 37 à 51 %. Les 49 % restantssont classés en deux catégories : 26 % pour les Centres de Formation des Apprentis et 23 %pour tout type d’établissement, mais selon un barème strict qui favorise ceux proposant desformations aux plus bas niveaux de qualification.Une entreprise ayant recruté un apprenti peutpar exemple verser une part de sa taxe, dans lebarème hors quota, au CFA qui accueille cet apprenti.Tel est le sens de la réforme voulue par le gou-vernement : la taxe d’apprentissage doit aller àl’apprentissage, alors qu’elle finançait jusqu’alorsun large éventail d’établissements, y compris lesgrandes écoles. De plus, les entreprises n’ont

plus la possibilité de faire des dons en nature,utilisables à des fins pédagogiques, aux CFA. Si ce n’est déjà fait, elles ont jusqu’au 28 février,date limite du versement de la taxe, pour intégrerce changement notable.

Les impacts de la réforme se révèleront progres-sivement, en fonction notamment des choix desconseils régionaux dans la réaffectation des recettes perçues. Une chose est sûre : leséquilibres financiers de nombreux établisse-ments de formation vont se trouver bouleversés.

Enfin, la réforme connaîtra une deuxième étapeen 2016, année qui verra la réduction du nombredes organismes collecteurs de la taxe d’appren-tissage. Une liste d’établissements habilités à recevoir les financements du « barème » (la partde 23 %) sera d’autre part dressée chaqueannée dans chaque Région.

L’apprentissage n’est pas réservé auxbas niveaux ! Pour preuve, l’écoled’ingénieurs du bâtiment et des travauxpublics, ouverte il y a cinq ans à Saint-Pierre par la CCI Réunion, repose surcette forme d’alternance : les étudiants yentrent (à Bac+2, après sélection) en si-gnant un contrat d'apprentissage avecune entreprise.L’école délivre le diplôme d'ingénieur duCentre d'Études Supérieures Industrielles,spécialité Bâtiment et Travaux Publics.C’est en troisième année que les élèvesingénieurs optent pour l’option bâtimentou travaux publics. Ce cursus en appren-tissage a été mis en place pour répondreaux besoins d’encadrement des entre-prises réunionnaises. L’enseignement yest très polyvalent et permet d’occuperensuite des postes sur chantier, maisaussi dans des bureaux d’études, deslaboratoires… Il se caractérise égalementpar son ouverture international : en 2èmeannée, les futurs ingénieurs effectuent unvoyage d’études à l’étranger, couplé avecla visite d’un salon professionnel. Aucours de leurs études, qui durent troisans, ils suivent également un stage dansune entreprise de métropole.

( la taxe d’apprentissage doit aller à l’apprentissage )

28 FÉVRIER 2015

Rémunération minimale*

SALAIRE MINIMUM LEGAL DES APPRENTIS :

- de 18 ans De 18 à 20 ans De 21 à – de 26 ans

1ère année 25 % du SMIC 41 % du SMIC 53 % du SMIC

2ème année 37 % du SMIC 49 % du SMIC 61 % du SMIC

3ème année 53 % du SMIC 65% du SMIC 78 % du SMIC

Les exonérations pour les entreprisesEntreprise de moins de 11 salariés : exonérationdes cotisations patronales et salariales, sauf lacotisation « accident du travail et maladie profes-sionnelle », due par toutes les entreprises.Entreprise de 11 salariés et plus : exonération totale et permanente de la part patronale etsalariale des cotisations de sécurité sociale, et dela seule part salariale des autres cotisations. Lesautres cotisations patronales sont dues (AT/AM,FNGS, FNAL, CSA, retraite, chômage, taxe sursalaire…).Les cotisations sociales qui restent dues sontcalculées sur une base forfaitaire sauf les coti-sations vieillesse qui sont calculées sur le salaireréel de l’apprenti.

L’assiette forfaitaire se calcule de la façon suivante :SMIC légal x (% SMIC apprenti diminué de20 %), même si le salaire versé à l’apprenti estsupérieur.

Le crédit d’impôt d’apprentissageLe crédit d’impôt est limité à la 1ère année ducycle de formation et pour les apprentis préparantun diplôme inférieur ou égal au Bac+2.(rapprochez-vous de votre Centre d’Impôts pourretirer le formulaire Cerfa 12515*01).Il s’élève à 1 600 euros par apprenti et à2 200 euros par apprenti bénéficiant d’un accom-pagnement spécialisé ou apprenti handicapé.

Les aides forfaitaires de La Région(jusqu’en 2014. Evolution annoncée du dispositifen 2015, voir notre article en page 26)Elles sont versées uniquement aux entreprisesprivées et sous réserve d’enregistrement descontrats.

• Aide à l’embauche : 915 €

Uniquement pour une entreprise de moins de20 salariés accueillant un jeune titulaire d’un ni-veau V au plus.Versement à l’issue de la période d’essai de2 mois, s’il n’y a pas eu de rupture. En cas de rup-ture de contrat, l’employeur doit reverser l’intégra-lité de la prime à l’embauche sauf exceptions(force majeure, démission écrite du jeune, fautesgraves et répétées du jeune, résiliation Conseildes Prud’hommes aux torts de l’apprenti).

• Soutien à l’effort de formation

- Apprenti âgé de -18 ans à la signature ducontrat : 1 830 € par an, en fin de chaqueannée.

- Apprenti âgé de + 18 ans à la signature ducontrat : 2 135 € par an, en fin de chaqueannée

- Majoration de 7,62 € par heure de formationsupplémentaire à partir de 600 heures dansla limite de 800 heures de formation par an.

Pour bénéficier de ces aides, l’employeur doitveiller à ce que l’apprenti fréquente le CFA avecassiduité.Si moins de 70 heures d’absences injustifiéessont constatées dans l’année : la prime desoutien à l’effort de formation est versée inté-gralement. Si plus de 70 heures d’absencesinjustifiées : prime réduite de 50 %. Si plus de140 heures d’absences injustifiées sontconstatées, la prime n’est pas versée.En cas de rupture de contrat au cours de l’année de formation, cette aide n’est pas verséeà l’employeur. En cas de signature d’un nouveaucontrat, le nouvel employeur en bénéficie auxmêmes conditions.

Aide de L’AGEFIPHL’AGEFIPH verse une prime pour l’embauched’un apprenti handicapé.

LE CONTRAT D’APPRENTISSAGE EST UN CONTRAT DE TRAVAILENTRE UNE ENTREPRISE HABILITÉE POUR FORMER ET ACCUEILLIR

DES JEUNES EN APPRENTISSAGE ET UN JEUNE ÂGÉ ENTRE 16 ET 26 ANS MOINS UN JOUR (SAUF CAS PARTICULIERSET DÉROGATOIRES), MOTIVÉ PAR LA RÉALISATION D’UN PROJET

DE FORMATION PROFESSIONNELLE. IL IMPOSE AU JEUNE DE SUIVRE UNE FORMATION EN ALTERNANCE.

* Rémunération minimale, sauf si le salaire conventionnel est plus favorable. Pour le secteurpublic : à rajouter +10% pour les formations de niveau IV et + 20 % pour les formations de niveau III et plus.Les apprentis en licence pro bénéficient de la rémunération de 2ème année.

Pour info : la valeur mensuelle brut du SMIC au 02/2015 est de 1457,52 €

(Contrat d’apprentissage )qui paie quoi ?

APPRENTISSAGE

© photo : AFPAR

30 FÉVRIER 2015

> Le carnet d’adresses des

FORMATIONS

Tu veux construire ton projet professionnel et t'insérer dans la vie active

Contact : 0262 72 15 89Tu as entre 18 et 25 ans

Tu n'as pas de diplôme

Rejoins l'une des 4 antennes de l'Ecole de la Deuxième Chancede la Réunion à Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-André ou Saint-Paul

L'E2CR est cofinancée par l'Union européenne,l'Etat, la Région Réunion et l'ACSE.

JOURNÉE PORTES OUVERTES

MAISON FAMILIALE RURALE DU TAMPON : 9 rue Paul Hermann - 97430 Le TAMPON - 0262 57 97 97

POUR PLUS D’INFOS :

Rendez-vous le 6 mars 2015 de 8h30 à 15h

BAC PRO “COMMERCE DE PRODUITS ALIMENTAIRES” EN ALTERNANCE

• GROSSISTES • GRANDES SURFACES • MAGASINS SPÉCIALISÉSRe

PORJOU

endez-vous

de 8h30 à 15h

POUR PLUS D’INFOS :le 6 mars 20152

FAMAISON FAMILIALE R

RTRTES OUVERTESURNÉE

GROSSISTE•

ALIM

: 9 rue PaR TAURALE DU TAMPON

BAC P

FAGRANDES SURFA•ES

TAMENTAIRES” EPRO

aul Hermann - 97430 Le TATAMPO

“COMMER

MAGASINS SP•ACES

LTEN ALTERNANCINS

ON - 0262 57 97 97

RCE DE PRODU

PÉCIALISÉS

CEPÉCIALISÉS

UITS

OPTIMUM FORMATION ATTITUDE

Formation SSIAP 1-2-3Inscription auprès de : [email protected] - 0692 67 69 36

PLACES LIMITÉES

roFFoSS

Inscrip

ntiomar-IAP 1S

tion auprès de : patric

-3-2

.frck.techer@wanadoo

r - 06692 67 69 7 69 367

ESLIMITÉCES PLA

TTITUDETION AATOPTIMUM FORMAAT

Formation aux métiers du commerce et du tourisme Formation certifiante réservé exclusivement aux

travailleurs handicapés NOUVEAU

MAÎTRISER VOTRE AVENIR 79 rue du Four à Chaux

97410 Saint-Pierre

0262 10 69 39

[email protected]

En cohérence avec les directives et objectifs de l’Éducation Nationale

Places limitées

3 impasse Chenieu - 97480 Saint-Joseph - 0262 31 43 48 - 0692 04 57 19 - [email protected]

Nouveau à

St-JosephÉcole

Montessori Bilingue

St-JosephNouveau pSt-JosephStSt-t-JJoJososesepephphNouveau à

3 impasse C

MoMonontntetee

Chenieu - 97480 Saint-Joseph

ÉÉccoolleBesesssssororiri BiBilil

ÉcÉcocololele d

le

h - 0262 31 43 48 - 0692 04 57

liliningngugueue

de l’Éducation Nationalees directives et objectifs

En cohérence avecPlPlalacaceceses lilimimimititétéeéeses

19 - [email protected]

esc

eses

fr

31

accu e i l - c o m m u n i c a t i o n - a c c e s s i bi l i

t é

Qualitél a b e l 2 0 1 4 - 2 016

Leader des spécialités de langue sourdeformation continue - DIF - CIF - sur-mesure - stages inter/intra-entreprises

Notre

savoir-faire depuisplus de

25ansLangue Sourde Formatio

n

LSF RéunionCentre d’Affaires Cadjee62 bd du Chaudron97490 Sainte Clotildeemail I [email protected] I 0692 528 924 fax I 0262 371 115www.lsfreunion.re

adeeLtionforma

La ans25plus de siu

peepdde

erreiiraffa-riovaavssaerrettroN

anL

nng

a

ggu

n

uueg eu SooS urde Formaaat

m

ttia iiot oni nno

er des spécialitée-mesurn continue - DIF - CIF - sur

és de langue soueprisesa-entre - stages inter/intr

der éunionLSF Res CfairAfffe d’entrC

o62 bd du Chaudr97490 Sainte Clotiemail I e.boyer@lsf

xto Ite 0692 528 9fax I 0262 371 1

eeunion.r.lsfrwww

bii bss iss s

cca-noitacinu

mm m

oc-lii l

euc c

a

té2QQbQus éditésurrd

m e

022 0ualité-4102lebQaa bll aadjeeC

nlde

eeunion.rfr924 115

étill iii lbii b

éé

610

Tél : 0262 57 15 39Agréé OPCA

FORMATIONS PROFESSIONNELLESE N T R E P R I S E S P R I V É E S , C O L L E C T I V I T É S , A S S O C I AT I O N S

Ouvrier paysagerMaçonnerieHorticulture

Agent d'entretien du bâtimentHygiène et propreté des locaux

SST - et autres nous contacter

Baby WorldLe conseil général et la CAF soutiennent notre structure

Micr

o - crèche

CONSEIL GENERAL

DE LA

Réunionw w w . c g 9 7 4 .f r

Avec intervenants Anglophone, Français, CréoleActivités périscolaires

de 3 ans à 11ans

Places limitées

1 impasse Chenieu - 97480 Saint-Joseph - 0262 31 43 48 - 0692 04 57 19 - [email protected]

3 micro crèches à St-Joseph1 micro crèche à St-Philippe

De 3 mois à 3 ans

Baby W

rciM

-o

RéunionDE LA

GENERALCONSEIL

w w w . c g 9 7 4 .f r

orldWWo

rèc-ehcch

èècr

vec intervenaAAv1 impasse C

à 3 ans3 mimicicrcroro1 mimicicrcroro

3 moisDe

Anglophone, FranantsChenieu - 97480 Saint-Joseph

o crcrèrècèchcheheseso à So crcrèrècèchchee à StSthe

nçais, CréoleA

P

h - 0262 31 43 48 - 0692 04 57

StSt-t-J-JoJososesepephphStSt-t-PhPhihilililipippppepe

1ande 3 ans à 1Activités périscolaire

PlPlalacaceceses lilimimimititétéeéeses

19 - [email protected]

ses

s

fr

JOURNÉE PORTES OUVERTES

MAISON FAMILIALE RURALE DU TAMPON : 9 rue Paul Hermann - 97430 Le TAMPON - 0262 57 97 97

POUR PLUS D’INFOS :

Rendez-vous le 6 mars 2015 de 8h30 à 15h

BAC PRO «SERVICES AUX PERSONNES & AUX TERRITOIRES»

• PETITE ENFANCE • PERSONNES ÂGÉES • SANTÉ • PARAMÉDICAL,

• SANITAIRE • SOCIAL • TOURISME VERT • ANIMATION DU TERRITOIREPORJOU

Re

TESTES OUVERRRT

URNÉE

AMILIALE RMAISON FFA

de 8h30 à 15h endez-vous le 6 mars 2015

POUR PLUS D’INFOS :2

S

9 rue Pa :AMPONURALE DU TTAR

•AIRE SANITTA•ANCPETITE ENFFA•

BAC PRO «SER

TOURISME V

AMPOTTAmann - 97430 Le aul Her

•SOCIAL PERSONNES ÂG•CE

RVICES AUX PERSO

TION D

ON - 0262 57 97 97

ANIMAAT•TVERARA PPA•SANTÉ •ÉES

ONNES & AUX TER

DU TERRITOIREAL,AMÉDIC

RRITOIRES»