Entraineur : Sylvain OLAGNON

Assistant : Anthony CHAVE

N° JOUEURS TAILLES ANS POSTES4 BATEKO Francisco 1,91 1984 Arrière5 CHRISTOPHER Audouard 1,79 1989 Meneur6 WAYNE Morris 1,98 1977 Ailier8 ROMAIN Brunon 1,79 1988 Meneur9 GREGORY Lance 1,80 1981 Meneur

10 IBOU Diallo 2,00 1986 Intérieur11 STEPHANE Neri 1,87 1985 Arrière12 HARRY Disy 1,99 1984 Intérieur13 RANDY Kisema 2,01 1990 Intérieur14 TONY Lewis 2,04 1986 Intérieur15 FRANCK Monpounga 2,00 1978 Intérieur

A.L. Roche la Molière Basket

photo du site off Roche Molière

Grande et petites histoire(s)de notre club

Notre club, dans sa dénomination d’aujourd’hui, est en fait la continuité de la Section Basket de l’AMICALE LAIQUE DE ROCHE LA MOLIERE. En 2008, devant l’importance prise par la section basket (structurellement et budgétairement), les dirigeants ont souhaité que le basket trouve une existence juridique indépendante. C’est chose faite avec la création de l’AL ROCHE BASKET.

1922

Le 30 août est créée la Société Amicale des Fifres, Tambours et Clairons des Anciens Elèves de l’Ecole Laïque.

1932

L’ancienne société prend le nom d’Amicale Laïque de Roche la Molière le 8 février. Elle quitte ses locaux situés dans l’école de garçons pour s’installer dans son nouveau siège derrière la mairie.

1946

A l’initiative de Messieurs Antoine LOUIS et Antoine RICHARD, est créée la Section Basket de l’Amicale Laïque de Roche la Molière. 2 équipes masculines sont engagées en championnat UFOLEP.Les maillots seront verts à parements blancs (comme aujourd’hui encore).Le premier match officiel fut disputé face à l’AL FAYOL-GAFFARD (Firminy)… et se solda par une victoire sur le score de 21 à 18 !

1947

Naissance de la première équipe féminine.

A cette époque, les rencontres se déroulaient sur le terrain de boules, en extérieur. En cas de neige, chaque joueur prenait une pelle et dégageait le terrain !

1951

Pierre BERAUD devient le président de la section basket.Le Conseil d’Administration de l’Amicale Laïque alloue une subvention de 35000 anciens francs (350 francs, soit 53 euros !) pour l’achat d’équipements.

1953

Les basketteurs sont autorisés à faire la quête à l’issue des matchs à domicile pour financer leurs déplacements et équipements !En plus du championnat UFOLEP, les équipes du club sont engagées pour la premières fois dans les compétitions organisées par la FFBB.

1954

Lors d’une réunion du Conseil d’Administration de l’Amicale Laïque, Jean RULLIERE s’étonne que les joueurs amicalistes doivent évoluer torses nus lorsque l’équipe visiteuse joue également en vert !!! Il est décidé d’acheter un jeu de maillots d’une autre couleur.

1955

Organisation du tout premier Bal du Basket.

1958

Création d’une équipe en catégorie benjamins. Il est fait appel aux amicalistes possédant une voiture pour assurer les déplacements des enfants.

1961

Le début de saison est difficile en cette année 1961 : nous sommes en pleine guerre d’Algérie, et 7 joueurs sont sous les drapeaux (R. BARAILLER, P. BOJCZUK, J. GRASSET, R. HERR, J. HRIBERSEK, G. RULLIERE, Ph. RULLIERE).

1965

La section basket compte 4 équipes et 60 licenciés. L’équipe première accède au niveau Promotion d’Excellence Loire, et se qualifie pour les demi-finales de la Coupe de France UFOLEP (défaite face à S.O. Versailles).

1966

L’équipe fanion accède en Excellence Loire.

1968

La section basket compte 3 arbitres officiels dans ses rangs : P. FOURNEL, M. HUGUET et Ph. RULLIERE.

1969

Le trésorier de la section fait remarquer le coût élevé d’une saison de basket : 3000 francs (457 euros) !

1970

Les représentants de la section basket ont demandé à l’Office Municipal des Sports de leur prêter un local dans la cour de l’Amicale Laïque, qu’ils aménageraient eux-mêmes. Celui-ci pourrait permettre aux jeunes basketteurs de faire une toilette rapide dans des conditions décentes. Les matchs ont en effet toujours lieu en extérieur, et les joueurs ne disposent pas de douches.Dans le bulletin annuel de l’Amicale Laïque, Jean BARLET conclue ainsi le compte-rendu de la section basket : «La pratique du sport collectif coûte cher… La bonne volonté, il y en a, mais les fonds ne s’inventent pas. Les pouvoirs publics qui prônent le sport et son développement doivent nous donner autre chose que des discours ».

1972

Dans le compte-rendu annuel de la section basket : « Les anciens viennent avec plaisir assister à une rencontre (les matchs se jouent désormais dans le boulodrome de l’Amicale Laïque, construit par les adhérents) le dimanche matin, en encourageant avec force nos représentants. Nous les félicitons et les remercions. Nous savons bien que les 70 basketteurs constituent la force vive de l’Amicale. Si leur agitation trouble un peu la quiétude des plus anciens, soyez indulgents, puisqu’ils sont jeunes et vont au-delà de notre ville porter les couleurs de notre société ». A la plume : Jean BARAILLER, Jean BARLET, Georges RULLIERE.

1973

L’inauguration du Gymnase de La Varenne par la municipalité va permettre une très nette amélioration de la pratique de notre sport à Roche la Molière.

1974

Jean BARAILLER remplace Georges RULLIERE à la présidence de la section. Jean BARLET est l’actif secrétaire, et Roger BARAILLER trésorier. André PROVERA, Claudius et Jacky LACHAT sont également membres du bureau.

1975

C’est le grand début du sponsoring ! Noël CHOL (assureur) offre un survêtement pour chaque joueur sénior, et Yves PETIOT (boulanger) remet un jeu de maillots.

1976

Redémarrage d’une équipe féminine. Alain et Bernard PELISSIER prennent en mains l’entraînement et l’accompagnement des jeunes joueurs. Ah ! les légendaires goûters des « PELO » et les déplacements avec leur mini-bus : les jeunes joueurs de l’époque n’ont pas oublié.

1980

René BOJCZUK devient président de la section. Il le restera jusqu’en 1991.

Les enfants de plusieurs anciens joueurs ou dirigeants composent l’ossature de la nouvelle équipe première. Renforcée par quelques éléments venus de l’extérieur, cette formation va rapidement gravir les échelons de la hiérarchie départementale puis régionale…

1984

Montée en Promotion Loire.

1985

Champions de la Loire Promotion et accession en Excellence Loire.

1986

Le club compte pour la première fois une équipe évoluant en championnat régional (Ligue du Lyonnais).

1987

Accession en Excellence Régionale.

1988

Dans le même temps, le nombre de joueurs augmente régulièrement pour atteindre et dépasser 1oo licenciés.A l’initiative de Bernard CHAMPAVERT, naissance du FAN CLUB, autour d’une belle équipe de copains. Son but est de supporte l’équipe fanion et d’apporter son soutien à toutes les composantes de la section basket. Il se veut aussi le lien indispensable entre les « anciens » et la jeunesse de notre société. Vente de cartes de supporters, organisation de soirées, concours de pétanque, arbres de Noël, déplacements des jeunes joueurs pour assister à des matchs pro (ASVEL, JET LYON, Chorale, CASE), voyages : telles sont les faits d’armes du Fan Club.

1991

Bernard CHAMPAVERT succède à René BOJCZUK comme président.L’équipe féminine remporte le titre de championne de la Loire UFOLEP (catégorie Honneur).

1992

Ivan CHOL devient le nouveau président de la section basket.

1993

Création de l’équipe baby-basket. Tous les samedis matins, les 4-6 ans s’initient à la pratique de notre sport sous la houlette de Philippe GIMAZANE.

1994

Philippe GIMAZANE est à son tour président. Il sera l’artisan d’une forte progression du club à tout les points de vue, bien entouré par l’équipe dirigeante qui se forme alors : Jean-François LIOGIER, Philippe KOSINSKI, Ivan CHOL et Gilles RULLIERE.L’équipe fanion s’incline en finale de la Coupe de la Loire contre l’ALS Andrézieux.

1995

Le club se voit confier par le Comité de la Loire de Basket l’organisation d’un grand rassemblement Baby-Basket : 300 jeunes joueurs représentant 30 clubs envahissent le gymnase de La Varenne. L’organisation de cette manifestation sera un franc succès.

1996

Le club passe la barre des 140 licenciés et est représenté par 12 équipes.

Entraîneur Eberlin Stéphane - Assistant Pereira Daniel

N°N° JOUEURSJOUEURS TAILLESTAILLES AGESAGES POSTESPOSTES

55 Alex NKEMBEAlex NKEMBE 1,971,97 3131 3/43/4

66 Mouhamadou M'BODJI Mouhamadou M'BODJI 1,931,93 2929 3/43/4

77 Romain APPELRomain APPEL 1,941,94 3030 2/32/3

88 Fred BROLIRONFred BROLIRON 1,931,93 3030 22

99 Jacques ALINGUEJacques ALINGUE 2,002,00 2222 44

1010 Jérémy TSCHAMBERJérémy TSCHAMBER 1,901,90 2626 1/21/2

1111 Sébastien KANCELSébastien KANCEL 2,052,05 3030 4/54/5

1212 Tony TRAINEAUTony TRAINEAU 2,042,04 3030 44

1313 David WeberDavid Weber 1,911,91 2121 11

1515 Jovan STEFANOVJovan STEFANOV 2,05 27 4/5

BC SOUFFELWEYERSHEIM 2010/2011 NM1

1945Création du Basket à Souffelweyersheim en tant que section du FC Souffelweyersheim par Eugène DAUSCHER (Président), Joseph BREGLER, Robert ANDRES, Raymond SCHOTT, Albert PETER, Lucien GLADY, René STROH

1947Quatre équipes sont engagées dans les différents championnats : Seniors 1 – Seniors 2 – Cadets – Seniors Féminines

1948Les premiers renforts arrivent : Albert Eber – Albert Sitz – Richard Sitz et Jean-Pierre Georg. Le futur archiviste du club Joseph Koessler prend une place prépondérante dans la vie du club.

1954Le troisième terrain extérieur est construit rue des Cigognes (toujours en place actuellement).

1963Eugène Dauscher, Président Fondateur, demande à être déchargé de ses fonctions pour des raisons d’âge et de santé. René Stroh est élu Président.

1964D’un commun accord, la section basket décide de se séparer du FC Souffelweyersheim pour créer son propre club : Le BCS (Basket Club Souffelweyersheim) est né ! Marcel Wintz – MAWI – rejoint le Comité. Directeur Sportif, sa compétence et sa disponibilité le rendent indispensable dans la bonne marche du Club

1965Championne d’Alsace, l’équipe fanion du BCS monte en Championnat de France Fédéral. Après quatre années, elle dut redescendre en Régional suite, essentiellement, à des difficultés matérielles (manque de gymnase).

HISTORIQUE DE SOUFFEL

1966Le Basket de Souffelweyersheim sort de l’anonymat : Le 24 janvier 1966, en 32ème de finale de la Coupe de France, Souffel est opposé à l’Etoile de Charleville, Champion de France en titre. Les adversaires alignent des joueurs internationaux tels que JP Beugnot, Perniceni ou Le Goff. À 42 – 42, Souffel perd son quatrième joueur. L’actuel Président, Gilbert Mittelhaeuser est le meilleur marqueur avec 31 points contre 26 points à Beugnot. Souffel eu le mérite de limiter la marque finale à 11 points : 61 – 50. Le journal « L’Equipe », dans son article du 21 janvier 1966, fît l’éloge du club : « Qui parlerait de Souffelweyersheim, perdu dans la banlieue de Strasbourg, si sa section de basket n’existait pas ?

1972En 1971, la Commune décide la construction du Gymnase actuel. Ce dernier est inauguré le 4 novembre 1972.

1974Nouvel essor sportif avec le retour de Gilbert Marschall parti pour évoluer avec l’Elite du Basket Français au sein de l’AS Strasbourg.

1975Champion d’Alsace, le BCS accède en Championnat de France Nationale 4.

1976L’euphorie de la saison 75/76 qui suit et grâce à ce joueur d’exception que fut Gilbert Marschall, le BCS monte en Nationale 3.

1977Le Comité décide de renforcer l’équipe 1. Ce sera l’ère américaine à Souffel : court intermède d’un étudiant américain Horton – en 1977 : Paul Ellis – en 1978 : Graig Butrym – de 1979 à 1981 : Mike Reilly. L’éventuelle accession en Nationale 2 (les PRO A et B n’existaient pas à l’époque) est plombée par des moyens financiers restreints. En 1982, la Fédération interdit les joueurs étrangers en Nationale 3.

1977 : une année référence pour le BCS. En championnat N 3, devant plus de 1000 spectateurs, le match au sommet oppose le BCS à la SIG. Victoire du BCS : 111 à 89. Dirigée par Désiré Schohn, l’équipe est composée de Paul Ellis, Gilbert Marschall, Jean Mittelhauser, Francis Kiefer, Roland Kleiss, Jean-Louis Koessler, Jean-Pierre Uthdinger, Gilbert Heinrich, Christophe Oberlé et Claude Schott.

1984Les Anciens du BCS sont Champions du Bas-Rhin.

1985Les Anciens du BCS remportent leur premier titre de Champions d’Alsace. Ils remporteront 14 fois le Titre de Champions d’Alsace, consécutivement, de 1985 à 1998.

1992Le 4 octobre 1992, le président René Stroh décide de mettre un terme à son mandat après 29 années et 9 mois de bons et loyaux services. À la même date, est élu son successeur : Gilbert Mittelhaeuser, troisième Président depuis la création du club !…

1996La Fédération décide la suppression de la Nationale 4. Le BCS, comme beaucoup d’autres, en fait les frais ! Après une année de purgatoire en Championnat Régional, le BCS remonte en Nationale 3.

2003Champion de poule en Nationale 3, le BCS sous la férule de l’entraîneur Stéphane Jung, accède en Nationale 2.

2007À l’heure où ces lignes sont écrites, le BCS entraîné par Stéphane Eberlin, occupe la deuxième place de la NM 2 D.

2008Souffel domine le championnat, ils font la course en tête et passe à côté de deux matches en play-offs.Battu, en mai, par Juvisy en quart de finale,le BC Souffelweyersheim a trébuché pour la deuxième année consécutive sur la dernière marche menant à la N1.

2009Souffel termine le championnat en 2ème place et passe à côté du deuxiéme matche en play-offs.Battu, en mai, par Saint léonard d'Angers en quart de finale,le BC Souffelweyersheim a trébuché pour la 3ème année consécutive sur la dernière marche menant à la N1.Vainqueur et Champion du Trophée Coupe de france contre Denain le 16 mai 2009 à Bercy.

2010L’équipe fanion du BCS sous la Houlette des coachs Stéphane Eberlin et Daniel Pereira termine 1er de sa poule avec seulement 2 défaites. Elle termine également vice championne de France et accède enfin en Nationale 1. En 32e de finale de la coupe de France, le BCS crée l’exploit en battant la JDA DIJON pensionnaire de PRO A, c’est une première dans l’histoire du Basket hexagonal.

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.17 Roche M 20 4 12 25,0 1069 1223 -154 0,874 16

11 SOUFFEL 23 7 9 43,7 1125 1136 -11 0,990 16

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.18 Roche M 9 2 5 28,5 477 502 -25 0,950 7

5 SOUFFEL 15 6 3 66,6 621 600 +21 1,035 9

Pos EQUIPES Pts Vict Déf % P.M P.E Dif Q Jour.13 Roche M 11 2 7 22,2 592 721 -129 0,821 9

17 SOUFFEL 8 1 6 14,2 504 536 -32 0,940 7

Matches 16Pts 66,8T2 304/681% 44,6T3 5,1/18,3% 28,0LF 21,1/13,4% 63,8F 19,0

Fpr 19,1Ro 7,3Rd 21,9Rt 29,3In 8,6Ct 2,5Bp 14,9Pd 11,1

Eval 59,0

SOUFFEL

Stats cumul esé

Matches 16Pts 70,3

T2 312/673% 46,4T3 5,1/19,1% 26,9LF 23,8/15,9% 66,9F 20,9

Fpr 21,8Ro 11,2Rd 25,2Rt 36,4In 7,3Ct 3,0Bp 13,8Pd 11,3

Eval 70,1

Roche Molière

ROCHE MOLIERE Résultat Résultat SOUFFELMatche à l'extèrieur St Chamond Liévin Matche à domicile

1er Q-T 15 - 18 09 - 13 1er Q-T

2ème Q-T 17 - 19 20 - 14 2ème Q-T

3ème Q-T 20 - 18 19 - 14 3ème Q-T

4ème Q-T 18 - 12 19 - 23 4ème Q-T

Pts Marqués 67 67 Pts Marqués

Pts encaissés 70 64 Pts encaissés

Paniers 38% 22/58 16/55 29% Paniers 3Pts 50% 7/14 3/25 12% 3Pts 2Pts 34% 15/44 13/30 43% 2PtsL-F 70% 16/39 32/47 68% L-F

Rebonds Off 9 6 Rebonds OffRebond Deff 24 24 Rebonds Deff

Balles perdues 16 9 Balles perduesContres 3 5 ContresFautes 17 24 Fautes

EV 66 53 EVJOUEURS Pts Pts JOUEURSNERI 14 15 NKEMBEMORRIS JR 13 13 STEFANOVFRANCISCO 8 10 APPELDIALLO 7 7 ALINGUEMONPOUNGA 7 7 BROLIRONLEWIS 7 6 M'BODJIDISY 6 4 TSCHAMBERAUDOUARD 3 4 KANCELLANCE 2 1 WEBERKISEMA * * CLAUDEPIERRE

N1, J16 : Beaucoup mieux malgré la défaite…

18 / 12 / 2010 gilles

greg2Il n’a pas manqué beaucoup de choses pour que notre équipe s’impose à Saint-Chamond. Longtemps en tête au tableau d’affichage, les Verts on cédé dans le dernier quart-temps (70/67). Une certaine dose de confiance et de sérénité leur a fait défaut pour remporter un tel match. Logiques symptômes d’une formation qui doute. Malgré la défaite, on a retrouvé une vraie équipe, qui a joué un bon match de basket et s’est battue pendant 40 minutes…

Volontaires et efficaces défensivement, les hommes de Sylvain Olagnon débutent parfaitement la rencontre. Ibou Diallo est très performant et les Verts mènent rapidement 9/0. Saint-Chamond réagit par l’intermédiaire de Tillon et Laroche notamment et réussit à revenir à 3 points après 10 minutes (18/15). Les joueurs d’Alain Thinet prennent même les commandes en début de 2ème quart-temps (29/25, 15ème). Mais les Rouchons ne lachent pas l’affaire avec un bon Tony Lewis en attaque et un Grégory (photo) Lance très précieux défensivement (3 ballons gagnés). Ils signent un 12/3 en 5 minutes pour virer en tête à la pause (37/32).

A la reprise, les supporters Rouchons y croient de plus en plus. Stéphane Neri persécute la défense du SCB par ses pénétrations ou ses shoots longue distance et notre défense perturbe Rinna et ses coéquipiers. L’écart monte à +14 à la 25ème minute (52/38). Malheureusement, on laisse quelques ouvertures à l’excellent meneur du SCB, Romain Tillon, qui entraine son équipe dans son sillage et fait un carton à 3 points. Sur un dernier panier à 3 points “ave Maria” du milieu de terrain au buzzer du 3ème quart-temps, Saint-Chamond revient à 3 longueurs (55/52, 30ème).

Harry Disy ne s’est pas entrainé de la semaine en raison d’une petite entorse et, bien que présent dans le secteur des rebonds (8), cela se ressent dans sa réussite aux tirs. Comme en plus, il n’obtient aucun coup de sifflet quand il se fait taper sur les bras, cela complique encore sa tâche. L’arbitrage de Monsieur Aït Bari qui applique le règlement “à sa sauce” aura été une fois de plus totalement incohérent, pas vraiment en notre faveur (plusieurs observateurs neutres en convenaient d’ailleurs après le match) et surtout bien en dessous des exigences d’un match de N1. Cela devait être dit.

Malgré tout, les Verts s’accrochent autour d’un Wayne Morris combattif et sont toujours devant à 5 minutes de la fin (64/61). Mais Saint-Chamond a durci sa défense. Rinna (16pts), Tillon (17pts) et Laroche (20pts) nous font mal et le doute s’installe dans les têtes Rouchonnes. Plusieurs balles perdues et mauvais choix offensifs vont alors nous coûter la victoire. Ce sont malheureusement les symptomes d’une équipe qui doute malgré une bonne volonté et une envie évidentes. Et Saint-Chamond était ainsi tout heureux d’avoir réussi à arracher la victoire (70/67).

danse2Dans le contenu global de leur match, dans leur implication, dans leur volonté de se battre pendant 40 minutes, nos joueurs ont montré une image nettement plus convaincante que lors de leurs dernières sorties. Ils ont livré un vrai match. Si un succès n’a pas récompensé leurs efforts, c’est parce-qu’ils sont encore convalescents, marqués par leurs récents déboires. Quelques paliers ont été franchis par rapport à nos dernières prestations. La trêve de Noël fera du bien à toutes les têtes… Avant les réceptions de Souffelweyersheim et GET Vosges début janvier : deux matchs pour entretenir encore l’espoir…

Saint-Chamond Basket b. ALR 70/67(15/18, 17/19, 20/18, 18/12)

Les points pour l’ALR : Francisco (8), Audouard (3), Morris (13), Lance (2), Diallo (7), Neri (14), Disy (6), Lewis (7), Monpounga (7).

Source Giles du site off Roche la Molière

Le 20/12/2010

Nationale 1 masculine / Après BCS - Liévin (67-64)

Une identité forte

La rencontre de samedi soir est venue confirmer, comme un cliché, les qualités et les faiblesses du BC Souffelweyersheim, cette saison. Alors que se profile une coupure de huit jours pour les Alsaciens, l'heure est à un premier bilan, après trois mois et demi de championnat.

Alex Nkembe et le BCS terminent l'année en beauté avec une victoire sur Liévin. (Photo DNA - Alain Destouches)

RITOURNELLE. Les Souffelois ont cette particularité de multiplier les confrontations identiques dans leur physionomie. Cette saison, en N1, le BCS a conclu 14 rencontres sur 16 avec un écart de 10 points et moins. Chaque partie, ou presque, donne lieu à un suspense intenable. Hormis contre Blois (59-75) le 2 octobre dernier, l'équipe alsacienne n'a jamais explosé, affichant sa solidité face à des adversaires de tous calibres.« Nos défauts persistent, c'est dérangeant... »

DÉFENSE. Les Bas-Rhinois misent beaucoup, cette année, dans la préservation de leur pré carré. Ils encaissent, en moyenne, 71 points par match, un chiffre qu'ils pourraient encore améliorer s'ils faisaient preuve de constance durant 40 minutes. Samedi soir, Romain Appel et ses coéquipiers ont maintenu Liévin à 64 petite unités. Mais ils auraient pu rendre une meilleure copie sans ce 11-0 subi dans le money-time.

« On dépense beaucoup d'énergie pour tenir tête à nos concurrents, analyse Daniel Pereira, l'assistant-coach souffelois. L'an dernier, en N2, les joueurs pouvaient se gérer sur certaines séquences. Là, au moindre relâchement, ça revient très vite... »

PANNES. Les week-ends se succèdent et le BCS continue de se tirer une balle dans le pied lorsqu'il a le match en main. Il l'a payé, à plusieurs reprises, à l'extérieur le plus souvent. Il est aussi passé entre les gouttes, quelques fois, grâce au soutien infaillible de son public, qui ne l'appuie jamais autant que dans la difficulté. Il est néanmoins urgent de régler le problème. Lors de son dernier déplacement à Sorgues, la formation de Stéphane Éberlin n'a inscrit que 12 points dans les... 15 dernières minutes ! Ces moments de panique à bord ne peuvent plus perdurer.

« Notre fébrilité doit cesser, martèle l'entraîneur, qui cherche toujours une solution. Nos défauts persistent, c'est dérangeant... Quand l'adversaire vacille, il faut le faire tomber. C'est mon grand cheval de bataille. »

« On existe dans ce championnat, on est bien vivants »

CLASSEMENT. Les Souffelois occupent la 11e place de la 3e division française, avec 7 victoires et 9 défaites. Ils pointent à une longueur des play-offs, auxquels postule un trio composé de Saint-Étienne, Challans et Saint-Chamond (8v, 8d).

« Nous ne sommes ni en avance, ni en retard, juste dans notre tableau de marche, expose Stéphane Éberlin. On existe dans ce championnat, alors que les prévisions nous donnaient pour morts avant de partir. Aujourd'hui, on est bien vivants. »

VOEUX. Les joueurs souffelois goûteront officiellement à leurs vacances, à partir de demain à midi. Leur coach a programmé la reprise de l'entraînement le 29 décembre. Quartier libre, cependant, le 31, ainsi que les 1er et 2 janvier. « Oubliez le basket, videz-vous la tête ! », lance Stéphane Éberlin à ses ouailles. Et le technicien de souhaiter que l'année 2011 soit du même acabit que celle qui se termine, « ma plus belle, personnellement, depuis que je suis au BCS... »

Amaury Prieur

Halles des SportsBd Blaise Pascal

42230 Roche La MolièreTélephone : 04.77.90.64.18

Capacité : 700

Couleur des maillots

ROCHE BASKET AL

2 rue Gambetta 42230 ROCHE-LA-MOLIERE

Tél bureau : 0477906337 email : alrbasket@orange.fr

Président

EL KACEMI KARIM 19 Rue du Pontin

42230 ROCHE-LA-MOLIERETél. : 0477901795 Port. : 0612736909

Correspondant

LIOGIER JEAN FRANCOIS 24 Rue Louis Comte

42230 ROCHE-LA-MOLIERETél. : 0477904859 0477903119

Port. : 0684961236 email : jean-francois.liogier@wanadoo.fr

Site Web : www.alrochebasket.com

EL MAHI TAOUFIK (343.00 kms)

AIT BARI AHMED (141.00 kms)

Rue des Sept Arpents 67460 Souffelweyersheim – Boulevard Blaise Pascal 42230 Roche-la-Molière

Distance 568 km

ALLER / RETOUR : 1136 km

Roche la Molière Altitude : 545 m Superficie de la commune : 1738 ha Population : 10 552 habitants ( Les « Rouchons »)

Forte de son riche passé de cité ouvrière bâti sur la mine et le ruban, Roche-la-Molière s’élance dans le 21e siècle.

Sous la protection de son château médiéval et grâce à l'énergie de ses 10 000 habitants, la commune construit son avenir, comme en témoigne la restructuration du centre ville qui occupera une place majeure dans le calendrier des années à venir.

Située au sud-ouest de Saint Etienne, notre ville sait faire valoir ses atouts à travers ses projets économiques, zones industrielles, artisanales et commerciales, son engagement dans les activités et manifestations sportives et son dynamisme culturel.

Grâce à un environnement rural accueillant, où s'intègrent de nouveaux lotissements, Roche-la-Molière compte bien devenir une commune parmi les plus dynamiques, face aux défis économiques, sociaux et environnementaux qui s’annoncent et aussi prendre toute sa place au cœur de la métropole stéphanoise.

Château de Roche-la-Molière

(XIIe, XVe, XVIIIe)

le Château

Depuis plus de huit siècles, Roche la Molière dresse ses tours et ses remparts sur une forte éminence de grès houiller.

Possédé au Moyen Age par de grandes familles, le château nous est parvenu avec quelques modestes aménagements effectués aux XVe et XVIIIe.

Venez découvrir également : chapelle, tableaux classés, cuisines médiévales, le Salon kabyle, la Maison du mineur et d'autres expositions permanentes.

la Maison du mineur le Salon kabyle

le four à pain

une des expositions (600 ans d'exploitation minière)

Historique du château

Le château de Roche-la-Molière est cité dans l’acte de partage FOREZ/LYONNAIS en 1173. Le premier propriétaire connu est la famille LAVIEU.

Le château passe ensuite aux mains des d’AUGEROLLES. En 1584, un événement tragique cause la mort des deux représentants mâles de cette famille. Par le jeu des alliances, une famille de riches banquiers florentins, les CAPPONI, devient alors propriétaire des châteaux de Roche et de Feugerolles. Les CAPPONI font aménager des jardins suspendus et dotent la chapelle de tableaux.

Au XVIIIe siècle, un important personnage obtient la concession des mines de charbon de terre, le Duc de Charost, qui acquiert la baronnie de Roche.

En 1772, Jacques NEYRON, bourgeois de Saint-Etienne et fabricant de rubans, achète le château et les terres. Il fait exécuter des travaux importants : perron monumental, salons XVIIIe. Il exploite aussi une mine de charbon ouverte sous le château.

La famille NEYRON reste propriétaire du château jusqu’en 1951, date de son achat par la commune. Transformé en collège pendant quelques années, le château est ensuite confié à la Société d’Histoire de Roche-la-Molière, fondée en 1969, qui quitte le château en 2008.

Il accueille aujourd’hui un centre culturel et l’association AMIP’ROCHE, chargée d’animer l’espace mémoire.

La chapelle est ornée de deux tableaux du XVIIe siècle, dont l’un est classé.

La cuisine du XIIIe siècle renferme un très rare ensemble de trois fours. Dans la cuisine du XVIe on peut admirer une voûte en croisée d’ogive portant le blason d’anciennes familles.

La galerie du rez-de-chaussée accueille des expositions temporaires.

Le château de Roche-la-Molière est entouré d’un parc qui vient d’être rénové et qui forme un magnifique écrin de verdure.

Les Roches Meulières à Roche la Molière

Un peu d’histoire :

La « pierre à meules » s’est formée à l’ère tertiaire.

Elle est composée de petits grains de pierres dures comme le quartz ou la silice, agglomérés par un ciment naturel siliceux, calcaire ou ferrugineux.

C’est la densité en pierres abrasives et la résistance du ciment naturel qui déterminent la qualité de la pierre à meules.

Les toutes premières meules, assez rudimentaires, sont apparues au néolithique.

LES TRACES DU PASSE

On trouve à Roche la Molière les traces de plusieurs lieux d’extraction de meules de grès.

Les deux principaux sites sont à proximité du château et dans le petit bois du lieu-dit « les Rieux ».

L’ EXPLOITATION DES MEULES

La métallurgie utilisait les meules de grès notamment pour les pièces issues de la fonderie dont il fallait supprimer tous les débordements, les « barbes ».

La technique d’extraction des meules de leurs bancs de pierre consistait à creuser une petite rigole épousant la circonférence de la meule à extraire.

Pour la décoller de la pierre, on enfonçait des coins dans le canal ainsi obtenu, qui était ensuite rempli d’eau. Le bois gonflait et, par pression, la meule se dégageait alors vers le haut en se séparant de sa base.

LA MINE…UN PEU D’HISTOIRE…

LE CHARBON

Le charbon est un combustible solide, d’aspect noir brillant. C’est un fossile d’origine végétale datant du Carbonifère (sa formation remonte de 250 à 300 millions d’années).

Le charbon contient 75 % de carbone, le reste étant constitué à parts égales de déchets (les cendres) et de matières volatiles qui autrefois formaient le gaz de ville.

LES PREMIERES UTILISATIONS DU CHARBON

Ce sont les Chinois qui les premiers découvrirent les vertus du charbon « la pierre qui brûle ».

L’utilisation de ce combustible est attestée en Chine depuis plus de 3000 ans.

Il n’existe aucun texte grec ou romain faisant mention de l’exploitation ou de l’utilisation du charbon. Toutefois, il paraît presque certain que les habitants de la région de Saint-Etienne se sont intéressés aux nombreux affleurements depuis la haute antiquité. Certaines sources parlent d’un potier gaulois de Saint-Priest qui aurait fait fonctionner ses fours grâce au charbon de terre (opposé au charbon de bois).

Beaucoup plus convaincants sont les noms de lieux ou de hameaux tel PIRAFOY, la pierre à feu, ce qui tend à prouver que la connaissance de cette pierre qui brûle est antérieure au mot même de charbon.

Ce sont les Anglais - qu’à l’époque on appelait encore les Bretons - qui dans une charte datée de l’an 852, font état pour la première fois en Occident d’une redevance versée pour l’exploitation d’une carrière de charbon.

Place des Rochers - Rue Victor Hugo

En France, il faut attendre Philippe Auguste et le début du treizième siècle pour trouver le premier acte écrit concernant l’exploitation d’une carrière de charbon située dans l’Hérault. Cela ne veut pas dire que le charbon était inconnu auparavant, mais qu’il n’avait pas d’importance économique et qu’il n’était utilisé que localement.

Dans le bassin de Saint-Etienne, le 23 avril 1267, Etienne de Saint-Priest procède à la vente d’une perrière de charbon sise sur le chemin de Saint-Genis-Terrenoire pour la somme de 300 livres viennoises. C’est le premier témoignage écrit que l’on ait d’une activité liée au charbon.

Quelques temps après, en 1321, c’est le seigneur de Roche la Molière, un certain Briand de Lavieu, qui engagea un procès concernant les redevances d’une perrière de charbon au lieu dit Villeboeuf. C’est le premier document qui atteste de l’exploitation des affleurements de charbon sur la commune.

A partir de cette date les documents attestent de la continuité de l’exploitation des perrières de charbon sur le territoire de Roche la Molière. On peut citer les dates de 1372 (ouverture d’extraction de charbon à Freycon), 1401 ou encore 1484 qui relate un conflit entre le seigneur de Roche, Dauphin d’Augerolles, et les frères Tissot à propos des revenus d’une perrière de charbon…

LES DEBUTS DE L’EXPLOITATION DU CHARBON

cité des Vialles

Du XIVème au XVIIIème siècle l’exploitation du charbon ne va guère évoluer dans notre région. Elle se fait dans l’anarchie la plus totale : chaque propriétaire de perrière exploite n’importe où et n’importe comment les affleurements. En 1778, le chevalier de Grignon notait que les terrains houillers étaient attaqués par une infinité d’ouvertures qui n‘étaient ni des puits, ni des galeries, mais des terriers étroits, tortueux et surbaissés.

Dans son étude sur les mines de houille dans le bassin de la Loire, Monsieur Lesure déclare que chaque propriétaire exploitait sa petite mine personnelle et que lorsque l’eau envahissait la galerie, toujours peu profonde, il l’abandonnait et en commençait une nouvelle.

Au bout de quatre siècles d’une telle exploitation anarchique, la région est complètement dévastée. Des trous creusés de toutes parts, restent béants à moitié remplis d’eau stagnante. Il était nécessaire de faire des travaux plus rationnels de façon à exploiter cette richesse naturelle jusqu’alors en grande partie gaspillée.

VERS UNE EXPLOITATION RATIONNELLE ET INDUSTRIELLE

Dès le milieu du XVIIIème siècle les frères Labarre, mariniers à Saint-Rambert, se portent acquéreurs de vastes parcelles de terrains à Roche la Molière. Ils y font creuser une mine remarquable pour l’époque, la mine de la Garenne. Selon l’inspecteur Jars chargé d’établir un rapport sur l’état des mines du Forez - les galeries de taille étaient régulièrement tracées à angle droit, les unes sur les autres et les dimensions des piliers soigneusement proportionnées aux masses à supporter… les problèmes d’exhaure (le pompage de l’eau) avaient été résolus de façon satisfaisante.

Mais cette mine était une exception.

C’est le duc de Béthune Charost qui le premier obtient du roi une concession exclusive en 1767 sur l ‘étendue de 1500 toises autour du château de Roche. Il se trouve alors confronté à une violente opposition de la part des petits propriétaires emmenés par les frères Derhins. En 1786, lassé de procédures incessantes, il revend sa concession au marquis d’Osmond qui entreprend immédiatement de vastes travaux pour sécuriser et assécher les mines.

La révolution met un terme à cette concession et le marquis d’Osmond n’est rétabli dans ses droits qu’à la restauration en 1815.

En 1820, le marquis revend sa concession et c’est l’acte de naissance de la fameuse Compagnie des mines de Roche la Molière – Firminy, qui va être au centre de la vie économique et sociale de notre commune pendant 126 ans, jusqu’à sa nationalisation en 1946.

LA SOCIETE DES MINES DE ROCHE LA MOLIERE-FIRMINY

Le XIXème siècle voit naître la société industrielle et avec elle, les besoins en charbon vont être de plus en plus pressants. Pour répondre à ces besoins la Compagnie va investir en masse. Les progrès techniques sont impressionnants. Finis les échelles, les boyaux tortueux, l’incurie et la gabegie qui font abandonner un chantier prometteur à la suite d’effondrements ou d’inondation.

La Compagnie rationalise au maximum l’exploitation et réduit le nombre de puits de production. Ainsi en 1929, il ne reste plus que 3 puits de production dans la division de Roche (le Dolomieu, le Grüner et le Sagnat) et 3 dans la division de la Varenne (le puits Combe, le puits des Granges 1 et le puits des Granges 2). Les autres puits comme le Derhins ou le puits du Marais ou celui de la Chana deviennent des puits de service.

Tous les puits comportent une machinerie et des chevalements de plus en plus modernes : bois, puis acier, puis béton armé et acier.

Ce qui compte pour la Compagnie, c’est le rendement et le profit et pour ce faire, il lui faut une main d’œuvre nombreuse travaillant de façon régulière et qu’il faut donc fidéliser.

A partir de la seconde moitié du XIXème siècle, la région connaît un essor industriel sans équivalent et les travailleurs qualifiés vont bientôt manquer. Pour remédier à cela, la Compagnie envisage dès 1870 « la construction de cités ouvrières pour faciliter le recrutement du personnel – rapport de la Compagnie de 1929 »

Ce sont des cités construites à partir de 1874 (la cité du Buisson démolie en 2002) qui vont façonner le paysage urbain de Roche la Molière et qui en demeurent le principal témoin du patrimoine minier.

En tout, ce sont 14 cités qui seront construites. Il n’en reste plus que 10 et par suite de la vente aux particuliers, elles perdent peu à peu leur architecture spécifique (murs en grès houiller recouvert d’un crépi à bandes, encadrements des ouvertures par des briques et volets de bois avec une petite découpe caractéristique…). Toutefois, l’alignement des maisons et la stricte ordonnance des rues et des jardins permettent de les repérer aisément. Les plus vastes sont sans doute la cité des Vialles (54 maisons et 14 logements contigus) et les cités voisines du Pontin et de Beaulieu (148 maisons).

LES HOUILLERES DU BASSIN DE LA LOIRE

Le décret du 17 mai 1946 met fin à l’existence de la Compagnie qui est nationalisée et dont les actifs sont transférés au houillères du bassin de la Loire. C’est alors l’apogée du charbon et le puits Charles est exploité à partir 1952.

C’est alors le puits le plus moderne d’Europe mais son activité fut éphémère puisqu’il fut abandonné en 1976…

AUJOURD’HUI sur LES TRACES DU PASSE MINIER…

Comme dans beaucoup de régions industrielles touchées par la crise, la ville de Roche la Molière a connu les difficultés des reconversions d’emplois. Les priorités n’étaient pas alors la préservation du patrimoine minier – d’ailleurs, avait-on conscience que c’était un patrimoine à préserver ?… Il était alors plus important d’attirer des investisseurs et de créer des zones industrielles qui devaient s’implanter sur les sites occupés précédemment par les mines.

On a fait table rase ou presque des carreaux des mines.

Les traces matérielles du passé minier se sont effacées peu à peu jusqu’à une époque récente qui, dans un sursaut essaie de réhabiliter ou de préserver ce qui peut encore l’être.

La ville de Roche la Molière possède toujours un riche patrimoine minier malgré l’absence de chevalement.

Il y a d’une part, des bâtiments liés au travail de la mine proprement dite et d’autre part, des bâtiments significatifs du mode de vie des mineurs et de leurs familles.

QUELQUES UNS DES BATIMENTS liés au TRAVAIL de la mine :

* restes du puits Derhins auquel ne manque que le chevalement, * écuries, bureaux et atelier du puits Dolomieu, * réservoirs d’eau près du stade Louis Berger, * restes des installations d’une briqueterie, * bâtiment de l’hôpital du Crêt, * ancienne gare.

BATIMENTS SIGNIFICATIFS DU MODE DE VIE des mineurs et de leurs familles :

* 10 cités encore debout avec leurs jardins attenants dont l’une (bâtiment de la rue Traversière) date de 1890, * l’hôtel pension destiné aux mineurs célibataires qui ne fonctionna que 3 ans et qui porte toujours les symboles caractéristiques de la mine sur ses murs malgré plusieurs reconversions, * les caisses de secours des mines (l’une en centre ville, l’autre à Beaulieu), * l’église et les écoles privées de la cité de Beaulieu, * la société du « sarbacane » crée en 1860.

Des traces plus subtiles et sans doute plus sentimentales peuvent être observées :

* le reste d’un petit terril qui ne fut jamais achevé, * l’entrée d’une fendue embouée, * des rails de chemin de fer intérieur de la mine utilisés comme barrière ou poteau d’étendage dans un vieux jardin, * des bandes de roulement en caoutchouc noir qui recouvrent une cabane de jardin, * la scie égoïne(appelée ici « escofine ») sur un établi, * un tracé de route qui emprunte celui du chemin de fer des houillères.

La mine, dans notre région, c’est terminé !…

A Roche comme ailleurs, ne restent que les souvenirs, mais dans les cœurs, elle vit encore.

Dans toutes les familles, depuis des générations, la mine a crée une richesse bien plus grande que ce charbon si durement extrait, elle a forgé des hommes courageux et solidaires.

Anciens mineurs, femmes de mineurs, enfants de mineurs…

Comme un phare dans l’histoire de Roche la Molière, la mine éclaire le passé et le futur de ses enfants.

le puits du Marais

Roche-la-Molière est une ville française, située dans le département de la Loire et la région du Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Rouchons et les Rouchonnes.La commune s'étend sur 17,4 km² et compte 10 552 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 605,0 habitants par km² sur la commune.Entourée par les communes de Saint-Genest-Lerpt, Le Chambon-Feugerolles et Firminy, Roche-la-Molière est située à 5 km au Sud-Ouest de Saint-Étienne la plus grande ville au alentour.Située à 539 mètres d'altitude, La rivière l'izeron est le principal cours d'eau qui traverse la ville de Roche-la-Molière.La commune est proche du parc naturel régional du Pilat à environ 4 km.

PHOTOS ROCHE LA MOLIERE

Espaces verts devant le « Victor Hugo »

Arc en ciel sur Roche

Le parc municipal

Le château vu du parc

Les voûtes

La tour du château

La tour du château

Le château

Vue panoramique château - église

Centre Roche

Jardins du Puits des Granges

Les étangs

Les étangs

L'église

La sorcière (réalisation 2009 par les Ateliers du Château)

Espaces verts devant la Résidence du parc

Espaces verts - Beaulieu

Source InfosSite Off de la Mairie de Roche la Molière

Crédit PhotosG. Benoît, Y. Chambon, G. De Mori, "Globale Conception", P. Pastel.

Création Kerfanto Sarah