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DÉBAT ISLAM, PLURALISME ET DÉMOCRATIE SONT-IL COMPATIBLES ? Invité : Tariq Ramadan PRESSE LE BLUES DU JOURNALISTE 62% disent que la liberté de la presse s’est détériorée ESPRIT CLUB Ils étaient au déjeuner de l’association des journalistes du Press Club Mag JANVIER - FÉVRIER 2012 BIMESTRIEL 43 2012 : Les candidats « Face au Press Club » Après Jean-Luc Mélenchon, Christine Boutin, Dominique de Villepin…. Marine Le Pen, le 8 février ?

Press Club Mag #43

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Press Club Mag #43 : Le magazine du Press Club daté janvier / février 2012 : LES CANDIDATS "Face au Press Club" !

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DÉBAT

ISLAM, PLURALISME ET DÉMOCRATIE

SONT-IL COMPATIBLES ?

Invité : Tariq Ramadan

PRESSELE BLUES DU JOURNALISTE62% disent que

la liberté de la presse s’est détériorée

ESPRIT CLUBIls étaient au déjeuner de

l’association des journalistes du Press Club

MagJANVIER - FÉVRIER 2012BIMESTRIEL

N°43

2012 : Les candidats

« Face au Press Club »

Après Jean-Luc Mélenchon, Christine Boutin, Dominique de Villepin…. Marine Le Pen, le 8 février

?

Page 2: Press Club Mag #43

Faites le pari de l’information sur

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du public handicapé en France. C’est pourquoi, sur son site www.agefiph.fr,

plusieurs espaces permettent de cerner cette situation dans ses moindres

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une salle de presse dédiée aux journalistes ;

un espace emploi ouvert aux demandeurs d’emploi et aux recruteurs ;

des publications accessibles à tous : chiffres-clés, guide des élus, livre de

l’année, cahiers de l’Agefiph, rapport d’activité …

Contact presse : Ghislaine Cristofoletti : 01.46.11.00.69, [email protected]

Page 3: Press Club Mag #43

Mag

BUZZ BUSINESS

De Patrick REINPrésident d’Activis .................p.17

REPÈRESWEBOconference ............... p.19

3SOMMAIREDans ce numéro ...

LA VIE DU CLUB

L’ÉDITO

........................................... p.6

Quand LE PRESS CLUB fait l’actualité .......................................... p.8

par Olivier Galzi, Président du Press Club .......................... p.5

LES DÉBATS

BUZZ MÉDIA

ÉDITEUR DÉLÉGUÉ ET PUBLICITÉ : FFE - 15 rue des Sablons - 75116 Paris - Tél. : 01 53 36 20 40 - Fax : 01 49 29 95 99 - Site internet : www.ffe.frDirecteur de la publicité : Patrick Sarfati • Responsables de la publicité : Louisa Hara - Email : [email protected] - Tél. : 01 40 09 67 98 • Catherine de Gasquet - Tél. : 01 53 36 37 96 - [email protected] • Alexandre Chemouny - Tél. : 06 09 78 11 34 - [email protected] • Responsable technique : Aïda Pereira - Email : [email protected] • Conception et mise en page : Mandy Vu Van

8-12 rue Louis Armand 75015 Paris – Tél. : +33 (0) 1 40 60 33 00 – Fax : +33 (0) 1 40 60 33 53Site internet : www.pressclub.fr - Directeur de la publication : Olivier GalziRédactrice en chef : Isabelle BourdetMag

Imprimé en France. Tous les visuels illustrant la revue sont fournis par la rédaction sous sa responsabilité ou proviennent de la banque d’image thinkstockphotos.

Le blues du journaliste ....p.12Scoop mondial par L’AFP ..p.12Collectif de pigistes ...........p.13J’étais journaliste, je suis devenu communicant ! p.14Les Echo-Gestes de Yolaine de La Bigne .............................p.154ème Green Ride du Forum international de la météo ..p.152 questions à Aline Robert ............................p.15

Le Club a accueilli les dîplomés de l’ESJ

LA TRIBUNE

Printemps arabes : Islam, pluralisme et démocratie sont-ils compatibles ?Invité : Tariq RAMADAN .................p.10

Femmes au travail : Tout ce qu’elles doivent savoir pour casser le plafond de verreInvitée : Anne-Cécile SARFATI .........p.10

2012 : Qui choisir ?Invité : André BERCOFF ............................ p.11

Facebook pour les marques et les annonceursInvité : Franck PERRIER ........................... p.11

Trophée de Golfdu Press Club1616èmeème

Jean-Luc Melenchon et Christine Boutin invités du « Face au Press Club»

Le déjeuner de l’association des Journalistes du Press Club

Présidentielles : Jusqu’où sont-ilsprêts à aller ?

Les réformes de JacquesAttali pour changer la France

Moralisation et professionnalisation : Un défi à relever pour les sociétés privées de sécurité ................p.16

.......................................................p.18

Débats, News, Annuaire...

www.pressclub.fr

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Page 4: Press Club Mag #43

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Page 5: Press Club Mag #43

MagMM gMMag

Éditorial2012 : FAITES VOS VŒUXPar OLIVIER GALZI – I>TÉLÉPrésident du Press Club

Nous refermerons avec 2011 les pages d’une

année riche en événements pour le Club

Dans quelques semaines 2012 pointera le bout de son nez. Nous refer-merons avec 2011 les pages d’une année riche en événements pour le Club parmi lesquels la soirée des vœux dédiée à Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, alors otages en Afghanistan, à laquelle ont assisté le

Président de France Télévisions Remy Pflimlin et Thierry Thuillier, Directeur des ré-dactions du groupe, la clôture du Tour de France de la diversité en présence de Roselyne Bachelot, Ministre des solidarités et de la cohésion sociale, la remise du Prix Press Club, Humour et Politique à Laurent Fabius, ou encore un Face au Press Club consacré à Dominique de Villepin qui a réuni plus de 200 journalistes au Club.

En lecteurs boulimiques et impatients, nous allons ouvrir celles, encore vierges, d’une nouvelle année dont les gros titres paraderont immanquablement à la ru-brique « Politique ». Pour le Press Club, ce passage de témoin est particulièrement symbolique.

Certes, les échéances présidentielles y sont pour beaucoup. Nous continuerons d’ailleurs à accueillir dans le cadre des « Face au Press Club » – après Jean-Luc Mélenchon, Christine Boutin et Dominique de Villepin - les différents candidats, quelle que soit leur appartenance, afin que vous tous, membres du Club, puissiez être au cœur du débat politique.

Mais encore, et surtout, parce que le Press Club entrera dans sa 26ème année. Ce qui ne manquera pas de révéler chez nous tous un double sentiment. Le premier est celui d’une mission accomplie. Celle d’avoir su, en 26 ans, pérenniser une idée, un concept originellement avant-gardiste (créer une maison commune aux jour-nalistes et aux décideurs). Le second est celui, formidablement excitant, d’avoir encore tout à faire, à inventer…. à prouver pour rendre le Press Club définitivement incontournable !

Ce challenge…. nous le relèverons !

Nous nous engageons, à toujours aller de l’avant, forts de la confiance, sans cesse renouvelée, que vous nous accordez depuis la création du Press Club.

Bonnes fêtes à tous !

5L’ÉDITO

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6LA VIE DU CLUB

Mag

TROPHÉE TROPHÉE DE DE

GOLFGOLF

DU PRESS CLUBDU PRESS CLUB

1616èmeème

Le Press Club organise depuis 16 ans, avec la complicité de Nelson Monfort de France Télévisions, ce Trophée qui associe sportivité et convivialité et réunit le monde des médias et celui de l’entreprise.

Le Trophée et le prix, doté par les Relais et Châteaux, leur ont été remis par Isabelle Bourdet, directrice du Press Club, Nelson Monfort et Joseph Olivereau, ancien président des Relais et Châteaux.

A l’occasion de ce 16ème Trophée, Séverine Camblong, responsable des relations presse de Seine et Marne Tourisme a organisé un jeu concours permettant aux joueurs de mesurer leur connaissance de la région – Barbizon, Fontainebleau, Vaux-le-Vicomte… Celui-ci a été remporté par Loïc Rougier – SCPR qui a gagné un

séjour pour deux personnes avec accès au spa au « Clarion Suites Senart Paris Sud », hôtel**** à Lieusaint.

Parmi les autres lots, des séjours au Novotel Fontainebleau Ury Conventions et spa, en cottage premium au « Business Village / Yellow Village***** » à Louan, dans l’un des « Hôtels-Restaurants Logis » en France, des Pass pour l’un des 2 « Parcs Disney » et des entrées au « Parc des Félins » à Nesles. Pascal Collet, Directeur de la communication de Devanay a quant à lui offert à tous les participants un polo Lacoste !

La compétition s’est déroulée le 13 octobre dernier et pour la deuxième fois au Golf de Lesigny Réveillon en Seine et Marne, grâce au soutien amical de Lionel Walker, président et Laurent Devillers, directeur général de Seine et Marne Tourisme (membres du Club). 50 participants se sont affrontés parmi lesquels Béatrice Arosio (Agence Bac), Régis Baron (Reuters), Sébastien Brochu (Mondadori), Jean-Louis Calmejane (TV5 monde), Alain Coudert (TF1), Michel Fernet (Fernet Connexion), Christophe Jammot (Eurosport), Christophe Kinna (Cers Capbreton), Patrick Lopez (Quotidien du tourisme), Jean-Philippe Lustyck (Eurosport), Marc Nouchy (Médiarh.com), Jean-Pierre Quinson (France 3), Daniel Renouf (System TV), Christophe Tournant (AMTT), Guy Vassel (Accor).

LAUREATS 2011 EN BRUTLAUREATS 2011 EN BRUTPatrick LopezPatrick Lopez du Quotidien du Tourisme et du Quotidien du Tourisme et Christophe JammotChristophe Jammot d’Eurosport d’Eurosport

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7LA VIE DU CLUB

Mag

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01| PHILIPPE CHAUVEAU - EDITIONS PC

02| JEAN-PHILIPPE LUSTYCK - EUROSPORT

03| CHRISTOPHE JAMMOT - EUROSPORT

04| NELSON MONFORT - FRANCE TELEVISIONS et LAURENT DEVILLERS - SEINE ET MARNE TOURISME

05| MARC MEISNER - L’ESSENTIEL DE LA CHAUSSURE

06| VALERIE DE BROCKHAUSEN et SEBASTIEN BROCHU - MONDADORI

07| THIERRY DASSAULT - GROUPE DASSAULT

08| SEVERINE CAMBLONG - SEINE ET MARNE TOURISME et PATRICK DE BROCKHAUSEN 09| GUY VASSEL - ACCOR ET JO OLIVEREAU - RELAIS ET CHATEAUX

10| NELSON MONFORT et ISABELLE BOURDET

11| MICHEL PORTES - GOLF DE LESIGNY, LIONEL WALKER - SEINE ET MARNE TOURISME

ET NELSON MONFORT

Page 8: Press Club Mag #43

8LA VIE DU CLUB

Mag

Evéne

ments

C’est une tradition et une particularité sur la place de Paris. Au Press Club se sont les journalistes qui vous invitent à leur table.Olivier Galzi, Président du Club et les journalistes membres du bureau exécutif ont donc reçu, dans le cadre du déjeuner de l’Association des journalistes, managers et communicants membres du Club pour partager un moment d’échanges et de convivialité.

LE DEJEUNER DE L’ASSOCIATION DES JOURNALISTES DU PRESS CLUB

Le Press Club a fait le buzz ces dernières

semaines grâce aux « Face au Press Club – spécial

présidentielle », au déjeuner de l’Association des

journalistes, à un débat sur les politiques, un

autre avec Jacques Attali et une remise de prix.

Quand le PRESS CLUB fait l’actualité

S

le

Déjeuner

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01| CLAUDE TARLET - UNION DES ENTREPRISES DE SÉCURITÉ PRIVÉE ET YANNICK RINEAU - SECURITAS

02| CHRISTINE BOUTIN, CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE ET OLIVIER GALZI

03| SYLVIE ROSTAIN - TRAINS EXPO SNCF, DAMIEN GIVELET - LCI ET EDITH RÉBILLON - L’ORIENT EXPRESS

04| ISABELLE DE BATTISTI - CCIP ET EDITH DE PONTBRIAND - DUNOD

05| KARINE FAUVET - LCI, GÉRALD ARIANO - GROUPE TF1, SYLVÈRE CISSÉ - CANAL + ET MATTHIEU SASSIER - MILBOX

06| ISABELLE BOURDET - DIRECTRICE DU PRESS CLUB ET VÉRA BAUDEY - WINNERS

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9LA VIE DU CLUB

Mag

Une question qui a été au cœur du débat en octobre dernier et à laquelle ont répondu Renaud Dély, directeur de la rédac-tion du Nouvel Observateur et Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint du Parisien, auteurs du livre « Du sang, des coups et des larmes » (calmann-lévy). Selon eux, les candidats sont des serials killers. Pour Henri Vernet « les affrontements idéologiques sont de moins en moins intenses au profit du choc des égos qui sont de plus en plus violents ». « Et il faut un cuir particulier pour endurer cette violence, pour conquérir le pouvoir » a précisé Re-naud Dély. Quitte à se fâcher avec tout le monde. Et sur ce point, nos politiques n’adoptent pas la même stratégie. « Hollande a pris soin de ne se fâcher avec personne alors que Aubry a eu le courage de le faire avec tout le monde » a expliqué Renaud Dély. « Quant à Nicolas Sarkazy, il s’est fâché avec tout le monde pour mieux se réconcilier » a ajouté Henri Vernet. A la question pensez-vous qu’il sera candidat à sa succession ? Ils sont unanimes. Pour Henri Vernet « Sarkozy est intimement convaincu qu’il est plus fort que Hollande » et Renaud Dély « que le président croit en lui, même si plus un seul français ne croit en lui ». Le débat était animé par Eric Giacometti du Parisien.

Jacques Attali était en novembre dernier l’invité du Press Club pour un débat, animé par André Bercoff, dans le cadre duquel il a exposé les réformes qui selon lui devraient être mises en place pour changer la France.

Comme il est de coutume en période électorale, le Press Club invite les candidats à s’exprimer sur leur pro-gramme. Christine Boutin, candidate du Parti Chrétien Démocrate et Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche ont été les premiers à répondre à l’invitation. Olivier Galzi, Président du Club a mené ces deux ren-contres avec Olivier Jay, Paris Match/Europe 1 et Hubert Coudurier, Le Télégramme pour Jean-Luc Mélenchon et Michaël Darmon, I>Télé, Olivier de Lagarde et Domi-nique de Montvalon, France Soir pour Christine Boutin. Retrouvez les moments forts sur www.pressclub.fr

JEAN-LUC MELENCHON ET CHRISTINE BOUTIN INVITÉS DU « FACE AU PRESS CLUB »

PRÉSIDENTIELLES : JUSQU’OÙ SONT-ILS PRÊTS À ALLER ?

LES RÉFORMES DE JACQUES ATTALI POUR CHANGER LA FRANCE

LE CLUB A ACCUEILLI LES DIPLOMÉS DE L’ESJ

Evéne

ments

Face

au Press

Club

1| OLIVIER GALZI ET JEAN-LUC MÉLENCHON

2| OLIVIER GALZI ET FRÉDÉRIC DUPUIS – DIRECTEUR ADJOINT DE L’ESJ

3| FRANÇOIS LABORDE – MEMBRE DU CSA ET UN ÉTUDIANT

4| JACQUES ATTALI

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Les

débatsS Les

prix

Interrogé sur le budget 2012, il a répondu « qu’il était insuffisant et qu’il y aurait immanquablement un troisième plan, volontaire ou poussé par les marchés et que la seule solution pour sortir la France de l’ornière serait d’emprunter pour pouvoir investir ». Quant aux réformes indispensables à mettre en place pour ne pas reléguer la France dans les coulisses de l’histoire, il en a retenu cinq : « réformer l’école primaire, former les chômeurs, réduire la dette, investir dans la croissance et réformer la fiscalité ». Sur le plan international il a souligné qu’il craignait « une alliance entre la Chine et les Etats-Unis pour régler leur dette sur le dos de l’Europe ».

Guillaume Jobin et Frédéric Dupuis, Président et Directeur général adjoint de l’Ecole Supérieure de Journalisme ont choisi le Press Club pour organiser la remise des diplômes 2011 de l’école. Une cérémonie qui s’est déroulée en présence d’Olivier Galzi et de Françoise Laborde, membre du CSA et marraine de la promotion.

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vos ag

endas

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Mag

DÉBATS DU CLUBLES DÉBATS DU

Elle vient de publier chez Odile Jacob « Etre femme au travail, ce qu’il faut savoir pour réussir mais qu’on ne dit pas ».

Elle rappellera où sont ces facteurs de blocage, quelle est la part du machisme professionnel, mais aussi pourquoi les femmes ont tort de s’autocensurer. Très pratique son ouvrage est aussi une mine d’infor-mations et de conseils pour les femmes. De la lutte contre le harcèlement à l’affirmation de soi, elle nous éclairera sur les mesures à prendre pour réussir sa vie professionnelle sans sacrifier sa vie personnelle. De nombreuses études ont, en effet, montré que les femmes étaient très attachées à l’une et à l’autre.

Printemps arabes : Islam, pluralisme et démocratie sont-ils

compatibles ?

THEM

E

Femmes au travail :Tout ce qu’elles doivent

savoir pour casser le plafond de verre

THEM

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10 janvier de 18h45 à 21h00

Invitée : Anne-Cécile SARFATI - Rédactrice en chef adjointe de Elle

Animé par Christophe Bys - L’Usine Nouvelle

Après des décennies d’apparente résignation, des millions de femmes et d’hommes sont descendus dans les rues à l’appel de la jeunesse. Le « réveil arabe » a brisé un verrou et ouvert le champ des possibles. Même si, de la Syrie au Yémen et aux pétromonarchies, les « printemps » tardent à devenir révolutions …

Ces événements étaient-ils inattendus ?

Le monde arabe saura-t-il se réapproprier sa mémoire pour réinventer l’éducation populaire, le droit des femmes, la justice sociale, la créativité artistique, la maîtrise de l’économie, la lutte contre la corruption et la démocratisation ?

Ces sociétés peuvent-elles conjuguer islam, plura-lisme et démocratie ?

Quelles différences d’appréciation divisent les pays majoritairement musulmans, chiites ou sunnites, face à ces événements ?

Nous évoquerons avec notre invité les défis qui attendent les sociétés arabes, mais aussi occiden-tales : sauront-elles se libérer des conceptions binaires que la nouvelle donne remet en cause ?

4 janvier de 8h45 à 10h00

Invité : Tariq RAMADAN – Professeur d’études islamiques contemporaines à l’université d’Oxford. Il préside le groupe de réflexion European Muslim Network à Bruxelles. Son dernier livre « L’Islam et le réveil arabe » vient de paraître aux éditions Presse du Châtelet.

Animé par Olivier Galzi - I>Télé

Page 11: Press Club Mag #43

11A vos agendas ...

DÉBATS DU CLUB

Mag

Pour vous inscrire aux débats :[email protected]

Les 23 avril et 6 mai 2012, cinquante millions d’élec-teurs vont être amenés à choisir le futur Président de la République.

En prévision de cet évènement majeur, qu’est l’élection du gérant de la maison France, André Bercoff se propose de vous coacher afin de vous transformer en « consom-mateurs avertis du marché présidentiel ». Ainsi, vous accomplirez avec le moins de risque possible, en toute connaissance de cause, le geste auguste et démocratique qui consiste à mettre votre bulletin dans l’urne.

Fiabilité, endurance, composantes et accessoires, service après-vente, marques et réseaux de distribution, perfor-mances et contre-performances : il ne laissera rien dans l’ombre concernant les onze hommes et femmes suscep-tibles de diriger la France à partir de mai prochain.

Et puisqu’un homme ou une femme averti(e) en vaut deux… ne manquez pas cette explication de texte.

Face à Google, Facebook cherche à capturer une part significative du gâteau publicitaire de l’Internet. Il déploie désormais des outils puissants pour séduire les marques et les annonceurs.

Les équipes de Mark Zuckerberg ont proposé dernière-ment une série de nouvelles fonctionnalités. Comment les annonceurs peuvent-ils les exploiter ?

Nous reviendrons sur les 4 axes innovants de ces dernières semaines.

L’Open Graph 2.0, appelé aussi «Custom Open Graph» qui permet d’avoir une approche segmentée auprès de vos cibles,

La nouvelle interface qui sera sans doute sortie pour cette conférence au Press Club,

Les opportunités publicitaires proposées, du display aux sponsored stories,

Les interfaces statistiques des pages et la mesure du ROI.

Franck Perrier est spécialiste d’lnternet et des médias sociaux. Il est à l’origine d’Eyeka.com, qu’il a co-fondé et dirigé et ancien Directeur Général de Corbis.

2012 : Qui choisir ?THEM

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Facebook pour les marques et les

annonceurs

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19 janvier de 18h45 à 20h00

24 janvier de 18h45 à 20h00

Invité : André BERCOFF journaliste-écrivain, auteur de « Qui choisir ? » aux éditions First

Invité : Franck PERRIER Fondateur de l’agence Web Idaos et de l’institut de formation La Digital Academy

Animé par Isabelle Bourdet – Press Club

Animé par Isabelle Bourdet – Press Club

Page 12: Press Club Mag #43

12BUZZ MÉDIA

Mag

Les journalistes n’ont pas le moral et se plaignent de leurs conditions de travail.

C’est du moins le résultat du 2ème baromètre CSA consacré à la question. Selon cette étude 47% des personnes interrogées jugent les

conditions d’exercice de leur métier satisfaisantes. Ils étaient 70 % en 2007.76 % considèrent même qu’elles se sont dégradées.A qui la faute ? La moitié des sondés accusent les difficultés économiques des groupes de presse, la dégradation des conditions de travail et l’essor du journalisme multimédia qui se traduit pas des rap-prochements entre rédaction web et traditionnelle.

62% disent que la liberté de la presse s’est plutôt détériorée.

SCOOP MONDIAL :

L’AFP EST LA PREMIÈRE AGENCE À DIFFUSER LA PHOTO DE MOUAMMAR KADHAFI MORT

L’agence a été la première au monde à diffuser une photo du leader

libyen déchu Mouammar Kadhafi le visage en sang

après sa capture, mort, à Syrte.

E lle a été prise à Syrte par un rebelle à l'aide d'un téléphone portable. Philippe Desmazes, photographe de l’agence a pu quelques instants plus tard, photogra-phier l’écran de ce téléphone portable. On y voit Mouammar Kadhafi le visage et

les habits en sang.

« Je couvrais la chute de Syrte et j’entends des coups de feu un peu plus à l’Ouest de ma position. Des rebelles nous expliquent que des hommes de Kadhafi avaient tenté une sortie de nuit un peu plus à l’Ouest. Il y a eu des combats mais là cela avait plus l’air de célébrations que de combats » a expliqué Philippe Desmazes. «Je demande alors aux combattants de me conduire sur les lieux. Arrivé sur place, ils me montrent de grands cylindres en béton dans lesquels, selon eux, Kadhafi était caché avant d’être capturé. Un peu plus loin, je remarque des combattants autour d’un téléphone. J’ai eu de la chance j’étais le seul a les avoir remarqués. Le propriétaire du téléphone me montre l’arrestation de Kadhafi qu’il avait filmée quelques minutes auparavant. Il est très difficile avec la lumière ambiante de faire une capture d’écran. Les combattants se rapprochent et me font de l’ombre ce qui m’a permis de faire une image. J’ai eu beaucoup de chance» a-t-il ajouté.

LE BLUES DU JOURNALISTE

Actua

lité

Page 13: Press Club Mag #43

13BUZZ MÉDIA

Mag

Actualité

L es journalistes pigistes jouent de plus en plus col-lectif. Apparues au début des années 1980 chez les photographes pour maîtriser la diffusion de leurs

travaux, ces « organisations » se sont développées chez les journalistes pigistes depuis 10 ans. Les Incorrigibles, Le Terrier d’Hégésippe, La Rédac nomade, Presse Papier, Made in France, Rue Bleue, ont tracé la voie. Et le phé-nomène est loin de s’essouffler comme en témoigne la création récente de C’est l’Est et de Presse ID.

Normal : en tant qu’ « outsider », le journaliste pigiste doit faire preuve d’innovation. Pas uni-quement au niveau des sujets et des angles de ses articles, mais également sur les modes de fonctionnement. Chaque histoire est différente. De la simple volonté de partager des bureaux communs (comme Objectif Plume à Rennes) au fonctionnement très intégré du type « agence » (comme Youpress à Paris), toutes les formules existent. Au départ, on retrouve toujours cette volonté de « créer du lien » pour briser la solitude inhérente à l’acti-vité de journaliste pigiste. Au-delà, les collectifs sont aussi devenus un moyen de répondre à la crise de la presse. En produisant différemment et en faisant exister les journalistes pigistes autrement. « Les collectifs sont à l’origine de tenta-tives expérimentales pour trouver d’autres modes de finan-cements et de diffusion. Il faut utiliser les médias comme une vitrine de nos travaux, mais ce n’est plus eux qui donnent l’impulsion. Ceci implique donc d’apprendre à travailler en mode projet pour concevoir des sujets autrement que devant rentrer dans les cases de la presse, mais en menant une ré-flexion plus large sur les moyens de toucher le public », in-siste Sébastien Daycard-Heid, du Collectif Argos.

Fondé par des jeunes diplômés – qui voulaient être pigistes en sortant de l’école - Youpress (auteur du scoop vidéo « Casse-toi pov’con » de Sarkozy au salon de l’agriculture en 2008) ne connaît pas de tensions. Depuis le début, chacun des sept membres est habitué à travailler ensemble – et chacun a appris à aplanir les angles. « Nous avons un fonctionnement très démocratique : toutes les décisions sont prises en com-

mun, charge à chacun de convaincre les autres. On débat jusqu’à l’unanimité. Nous sommes un véritable kolkhoze de l’information », explique Delphine Bauer. Reste que la question de la gouvernance est au cœur des collectifs. « La gestion au consensus est as-sez lourde et lente à se mettre en place. Au quotidien, ce n’est pas tou-jours la panacée…», note Sébastien Daycard-Heid, du Collectif Argos. L’an passé, dix journalistes pigistes pa-risiens projetaient de fonder L’Ours,

à Paris. « Mais nous n’avions pas tous la même sensi-bilité, la même vision du métier. On redémarre le projet doucement, avec trois personnes ayant la même envie »,raconte Sarah Masson.

Pour que le collectif dure, il faut que chacun s’investisse de la même manière et que chacun en retire les mêmes avantages. Trop de collectifs ont périclité à cause d’une disparité trop importante de revenus entre les membres. « Quand la réus-site n’est pas collective, c’est le début de la fin », prophétise Sébastien Daycard-Heid (Collectif Argos). Sans aller jusqu’à organiser une redistribution des recettes, les collectifs tentent de favoriser cette égalité, notamment en partageant équita-blement les piges entre rédacteurs et photographes.

COLLECTIF DE PIGISTES : EXISTER ET PRODUIRE AUTREMENT Par Thierry Butzbach - Président de l’association Profession Pigiste / www.pigiste.org

TRAVAILLER ENSEMBLE : SIMPLE OU

PAS ?

Page 14: Press Club Mag #43

14BUZZ MÉDIA

Mag

Actua

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« J’ÉTAIS JOURNALISTE, JE SUIS DEVENU COMMUNICANT ! »

Isabelle Bourdet : Quitter le journalisme, perdre sa carte de presse, cela n’a pas dû être facile ?

Guy Jourdan : Bien au contraire. Je vibre tou-jours à 100 % pour ce métier, pour l’information en tant que telle. Mais deux forces m’ont poussé à faire ce choix délibéré ; la première, est que j’avais l’impression d’avoir fait le tour du métier, la seconde, était l’envie de devenir chef d’entreprise. Piloter une société, motiver des équipes, gérer, décider, est une aventure extraordinaire. J’en étais convaincu. En devenant conseil en communication/presse, je cumulais les deux.

IB : Avez-vous, à un moment, regretté votre choix ?

GJ : Jamais. Et pourtant à L’Equipe j’avais une vie idyllique, j’essayais les nouvelles voitures, interviewais les présidents des constructeurs et racontais, chaque jour, une histoire. Depuis 13 ans, et pour rendre hommage à mon ancien journal, je dirais que chaque jour vécu en tant que chef d’entreprise est encore plus « vite » plus « haut » et plus « fort ! ».

IB : En quoi votre passé de journaliste est un atout en matière de relations presse ?

GJ : Avec mon équipe d’une quinzaine de personnes, je conseille les entreprises dans leur stratégie de communication auprès des médias. C’est un métier à part entière. Et lorsqu’on l’a vécu de l’intérieur, il est plus facile de conseiller un client et de lui éviter de faire d’énormes erreurs. Appliquer mes conseils est très vite payant pour une entreprise ; elle en mesure les retombées au bout d’un an de travail.

IB : Le fonctionnement des médias en géné-ral et des journalistes en particulier, est si mal connu des entreprises ? »

GJ : Pas de toutes évidemment. Les très grandes, structurées, maitrisent en général bien le fonc-tionnement des journalistes. Encore que l’on voit souvent des actions menées en direction des journalistes, conduites par des spécialistes du marketing et qui se traduisent par des échecs cuisants ! Nombreux sont les patrons d’entreprise qui ont une vision très étonnante du journaliste ;

parfois ce dernier fait peur, parfois il est sollicité alors que les équipes internes le méprisent. A plusieurs reprises j’ai quitté une salle de réunion et tiré un trait sur un client qui rêvait de voir écrits des articles sur sa société et qui dénigrait les journalistes. Pour commencer une mission je pose toujours en préambule la question suivante : que pensez-vous du métier de journaliste ?

IB : Si vous deviez donner un conseil à un chef d’entreprise en matière de relations presse, quel serait-il ? »

GJ : Premièrement, que dans une entreprise, les médias sont toujours l’affaire du patron. Celui-ci doit donc être impliqué dans la stratégie dès le départ, pour éviter aux équipes de faire des erreurs. Deuxièmement, de faire confiance au journaliste et à son professionnalisme, cela n’évacuant pas pour autant le risque qu’un propos tenu puisse être mal compris et mal retranscrit. C’est la règle du jeu. Et, enfin, qu’il doit donner envie au jour-naliste de parler de son entreprise, de son métier. Comment ? En lui apportant les informations nécessaires, au bon moment et au bon format. On ne communique pas de la même façon avec Les Echos, Paris Match, la PQR, la télé ou sur le Web. La relation presse n’est pas une science exacte, mais celui qui en maitrise le fonctionnement a toutes les chances de faire un bilan extrê-mement positif de ses investissements à la fin d’une année. Très souvent, il sera surpris lui-même par les résultats obtenus.

DONNEZ ENVIE AU JOURNALISTE

DE PARLER DE VOTRE

ENTREPRISE

Après une formation au management des médias, 3 ans en PQR et 10 à L’Equipe en charge de l’automobile, Guy Jourdan a créé, en 1998, l’agence conseil en relations médias Les Communicants. Sa spécialité : apporter à des chefs d’en-treprise, son expertise des médias et du fonctionnement des journalistes. Rencontre avec un journaliste qui est passé de l’autre côté du miroir.

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15BUZZ MÉDIA

Mag

E n octobre, s’est déroulée dans le cadre du Forum International de la Météo et du Climat, dont le

Press Club est partenaire, la 4ème Green Ride qui a mobilisé plus de 80 présen-tateurs météo du monde. Cette action contre le C02 a invité public et person-nalités à une promenade dans Paris avec des moyens de transport respec-tueux de l’environnement. L’occasion de démontrer combien il est facile de limiter ses émissions de gaz à effet de serre !

4ème GREEN RIDE DU FORUM INTERNATIONAL DE LA METEO

2 QUESTIONS À ...Aline Robert, Présidente de la Société des Journalistes de La Tribune

LES ECO-GESTES DE YOLAINE DE LA BIGNE

Nous jetons chaque jour 2 Kg d’emballages chacun et à Noël, on passe à 4 Kg ! Comment alléger la douloureuse ? 3 éco-gestes pour ne pas abuser des papiers cadeaux

AVANT : Passez-vous en ! Beaucoup plus à la mode : les papiers à faire soi-même avec du papier journal, du carton, des bouts de tissus, faites preuve de créativité !PENDANT : Ne les déchirez pas et gardez ceux qui sont en bon état, ils resserviront.APRÈS : Triez les pour jeter cartons et papiers recyclables d’un côté, papiers glacés non recyclables de l’autre.

+ d’info : www.neoplanete.fr + d’info : www.smf.asso.fr

Le prochain Forum aura lieu en mars 2012 à Genève à l'occasion de la Journée Mondiale de la Météo.

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La Tribune a été mise en redressement judiciaire mi-dé-cembre, qu’en pense la rédaction ? A presque 27 ans, le quotidien La Tribune est menacé. La mise en redressement judiciaire du journal est une étape difficile pour la rédaction, qui reste mobilisée pour produire, chaque jour, un journal de qualité, indépendant, garant du pluralisme de l’information économique. Elle le fera consciencieusement dans les se-maines qui viennent, notamment en assurant la publication du quotidien entre Noël et le jour de l’An.

Y-a-t-il des projets de reprise ? Oui. Certains projets de reprise envisagent de dépecer le journal en morceaux, d’autres de ne conserver qu’un site Internet.

La Société des Journalistes et le Comité d’Entreprise tiennent à rappeler que pour que La Tribune reste vivante, il faut que les effectifs de la rédaction se maintiennent, et que sa diffusion soit assurée et engage les lecteurs à apporter leur soutien sur le site www latribune.fr.

Rédactrice en chef et fondatrice de Néoplanète

01| EVELYNE DHÉLIAT - TF1, ALEX GOUDE - M6, MYRIAM SEURAT ET NATHALIE RIHOUET - FRANCE 2

02| LAURENT PETITGUILLAUME - FRANCE 3 - NOSTALGIE

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Actualité

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Actua

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Isabelle Bourdet : Depuis une dizaine d’années, le thème de la sécurité s’est im-posé dans les médias et en politique, fai-sant la part belle au développement de la sécurité privée. Est-ce au privé de défendre le droit fondamental de tous citoyens à vivre en paix ?Claude Tarlet : La sécurité du citoyen est as-surée par l’État. C’est un droit fondamen-tal et un engagement régalien. Et cela ne changera pas. Aux côtés de l’État, « la sécu-rité privée concourt à la sécurité générale de la nation » ainsi que le proclame la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 (loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité).

IB : Les effectifs privés estimés à 165 000 personnes ont dé-passé le nombre des policiers. Les vigiles sont-ils assez formés pour remplir des missions de maintien de l’ordre alors qu’ils n’ont théoriquement pas le droit d’être armés.CT : Contrairement aux idées reçues, les agents de sécurité privée ne sont pas armés ( à l’exception du cas particulier des trans-porteurs de valeurs). Les missions confiées à la sécurité privée (protection des centres commerciaux, des entreprises, filtrage des accès, etc.) sont complémentaires des tâches confiées à la police nationale et ne nécessitent pas un armement. Quant à la formation des agents de sécurité, elle est encadrée par la loi (la délivrance de la carte professionnelle est subordonnée à l’obtention d’une qualification préalable) et mise en œuvre par les entreprises dans la cadre de la formation continue.

IB : Télésurveillance et vidéo protection. En quoi contribuent-t-elles à lutter contre la criminalité ?CT : A l’USP, nous sommes convaincus que ces outils participent à la dissuasion et ont également démontré leur utilité dans l’élu-cidation de crimes ou d’actes de terrorisme. Il n’est que de citer l’exemple des collectivités territoriales vidéo protégées et l’identi-fication des attentats de Madrid et de Londres.

IB : La sécurité privée a un coût. Tout le monde n’y a donc pas accès. Contribue-t-elle d’une certaine façon au malaise social ?CT : Bien au contraire. La sécurité privée est un des rares secteurs de l’économie française à re-cruter des personnes sans qualifications ou en rupture professionnelle. Notre secteur est un véritable ascenseur social et permet à nombre

de nos concitoyens d’accéder à un emploi, d’acquérir une quali-fication et, en conséquence, de trouver une place dans la société.

IB : Une coproduction de sécurité publique-privée est-elle souhaitable ?CT : Elle est déjà pratiquée. Elle permet aux forces de sécurité pu-bliques de se concentrer sur leur cœur de mission et les décharge ainsi de tâches parfois fastidieuses et mobilisatrices en hommes (la sécurité aéroportuaire en est un bon exemple les gardes sta-tiques devant les bâtiments publics). Nous ne sommes pas dans une logique de compétition avec la puissance publique mais de complémentarité.

IB : Le CNAPS (autorité de régulation des sociétés privées de sécurité) qui sera mis en place le 1er janvier 2012 vous aidera-t-il à donner une meilleure image de votre profession ?CT : Le CNAPS est un outil de moralisation et de professionna-lisation du secteur. La présence majoritaire de représentants de l’État et la tutelle du Ministère de l’Intérieur offrent une garantie supplémentaire au contrôle effectif et indépendant des activités de sécurité privée. Il permettra à la profession de relever un défi d’éthique, de compétence et de transparence.

Un défi éthique, de compétence

et de transparence est à relever

MORALISATION ET PROFESSIONNALISATION : UN DÉFI POUR LES SOCIÉTES PRIVÉES DE SÉCURITÉ EN 2012

INTERVIEW DE CLAUDE TARLET, PRESIDENT DE L’UNION DES ENTREPRISES DE SÉCURITÉ PRIVÉE

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Mag

Actualité

«Vivez votre vie pleinement, ne la subissez plus ! ». C’est ce que propose Carole

Serrat (membre du Club), experte bien-être sur Europe 1, coach, soph-rologue et auteur de « Mon cours de relation » aux éditions Marabout. Un livre qui, grâce à des exercices pra-tiques apprend au lecteur les tech-niques pour démonter les mécanismes de stress interne, dénouer les tensions et se relaxer en profondeur. Résultat, avec un peu de pratique et l’appui du CD de sophrologie qui accompagne le livre, il est possible de remplacer ses pensées toxiques par une vision po-sitive de la vie et l’avenir… Dans une période quelque peu anxiogène …. Qui dit mieux ? 15.90 € - Marabout

ZEN, SOYONS ZEN !

Philippe Bilger, ancien Avocat général près la Cour d’Appel de Paris, qui a quitté ses fonctions en septembre dernier, vient de créer un Institut de la Parole au sein du cabinet d’avocats d’Alverny Demont

et Associés pour lequel il est conseiller spécial. Partant du principe que la parole n’est pas faite pour dissimuler la pensée, mais pour la révéler, l’Ins-titut va aborder toutes les problématiques qui concernent une personne entravée dans son expression soit pour des raisons psychologiques, soit pour des raisons techniques.

TOUS COBAYES !

C’est le titre que devrait porter le nouveau film du réalisateur Jean-Paul Jaud, déjà auteur de

« Nos Enfants nous accuserons » et « Severn, la voix de nos enfants ». Un plai-doyer contre les OGM et le nucléaire qui selon lui sont «issus d’un même monde: le monde de l’après Seconde Guerre Mondiale. Les techniques de guerre que sont la bombe atomique et les gaz de combat ont engendré des technologies de domination des éléments naturels aux conséquences irréversibles. En 2011, 1 milliard d’êtres humains souffrent de la faim, et 1,4 milliard n’ont pas accès à l’électricité. « Devons-nous pour autant succomber, sans tests en-vironnementaux et sanitaires approfondis, aux technolo-gies génétique et nucléaire ? s’interroge Jean-Paul Jaud » . Dans ce film, qui devrait sortir au printemps 2012, acteurs de la société civile, politiques et scientifiques font le point sur trois continents et apportent des alter-natives positives et des réponses à ces problématiques.

Jean-Paul Jaud

Philippe Bilger

LA PAROLELIBÉRÉE

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Actua

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Quel chemin parcouru depuis la première apparition (années 60) de la Responsabilité Sociale des Entreprises avec l’obligation d’informations imposée aux entreprises du CAC 40. Valeurs fortes, engagement, ADN de l’entreprise font-ils la différence ? Sont-ils des solutions à ces problématiques stratégiques ?

LA TRIBUNEDe Patrick REINPrésident d’Activis

e constat est clair : les habitudes des consommateurs et parallèlement des entre-prises ont changé pour laisser place à une véritable mutation du marché.

Engager une démarche responsable, c’est quoi ? Sensibiliser ses parties prenantes aux enjeux du développement durable, mobiliser ses collaborateurs autour d’actions res-ponsables (ratification d’une charte, création d’un groupe de travail interne) et s’investir dans son environnement local (éducation, soutien d’association) sont souvent les pre-mières étapes engagées.

Une démarche responsable, pourquoi ? L’engagement permet d’apporter des réponses concrètes et efficaces à des problématiques stratégiques. Au niveau ressources humaines par exemple, un référenceur jusqu’en 2005 apprenait son métier par la pratique en en-treprise. Son recrutement engendrait donc une durée de formation interne allant de 6 mois à 1 an. En créant avec l’Université de Haute-Alsace la première licence profession-nelle référenceur et rédacteur web, Activis s’est constitué un vivier de recrutement sur des profils rares et déjà formés.

Avoir une offre responsable est un facteur de différenciation pour se développer. Des sociétés comme ATOS ont mis en place des évaluations RSE de leurs prestataires, une manière positive de les d’accompagner (dixit Table Ronde RSE initiée par Tadeo au Press Club). Activis promeut également de la diversité en entreprise, mettant l’un de ses avantages concurrentiels – l’inter-national – au rang de valeur. S’engager c’est entrer dans un cercle de valeurs dans lequel le business est au rendez-vous : on préférera traiter avec un partenaire qui partage ses valeurs et convictions.

Gare aux tricheurs ! Beaucoup sont ten-tés d’intégrer la RSE comme simple axe de communication. Mais avoir une démarche responsable ne s’improvise pas. Une en-treprise responsable promeut des valeurs portées dans son ADN et s’engage claire-ment par des actions significatives – sans systématiquement en faire une action de communication. On ne s’autoproclame pas responsable, on l’est, sous peine d’être désigné greenwasher.

BUSINESS, RECRUTEMENT, FIDELISATION… ET SI LA SOLUTION AUX PROBLÉMATIQUES D’ENTREPRISE ÉTAIT L’ENGAGEMENT ?

LDéfinitivement donc, la RSE est un atout pour les entreprises qui la pratiquent au quotidien et qui l’ont intégrée dans leur culture et leur stratégie. Appliquée, partagée et encouragée, elle devient génératrice de performance et donc de business tout en permettant à l’idée d’une économie responsable de progresser par l’action.

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19Les services du Press Club

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