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DOSSIER DE PRESSE 2010 Prince de Bretagne Défendons le goût des légumes frais!

Prince de Bretagne D fendons le go t des l gumes frais! · $ Une gamme de 38 légumes pour 30 pays d’ Europe p. 09 $ Calendrier de production p. 10 $ Un système unique de commercialisation:

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DOSSIER DE PRESSE 2010

Prince de Bretagne

Défendons le goût des légumes frais!

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SOMMAIRE Prince de Bretagne :

plus qu’une marque, une organisation appuyée

sur de solides valeurs p. 03 Une organisation solide et authentique p. 05 p. 06 Prince de Bretagne met

la nature dans votre assiette p. 07

Traçabilité, qualité, innovation…

un engagement quotidien p. 08

Une gamme de 38 légumes pour 30 pays d’Europe p. 09

Calendrier de production p. 10 Un système unique de commercialisation :

le marché au cadran p. 11 Un peu d’histoire p. 12

Fiche d’identité p. 14

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2010

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Prince de Bretagne :

plus qu’une marque, une organisation

appuyée sur de solides valeurs.

Marque leader de légumes frais en Europe, Prince de Bretagne mériterait d’être mieux connue du grand public. Ses légumes sont proposés chaque matin sur les marchés au cadran. Ce sont des expéditeurs-négociants qui les achètent et les re-vendent à l’ensemble des circuits de distribution en Europe et ailleurs.

Prince de Bretagne est une marque collective créée en 1970 et utilisée principalement par les producteurs de coopératives agricoles bretonnes, dont la Sica de St Pol (29), UCPT (22) et Terre de St Malo (35) regroupées au sein du CERAFEL.

tonnes de légumes frais sont mis chaque année sur les marchés européens par Prince de Bretagne.Tous les légumes Prince de Bretagne béné-ficient des mêmes règles : origine Bretagne, naturalité, qualité et sécurité alimentaire. En effet, Prince de Bretagne n’a pas cédé aux sirènes de la production intensive. Ses légumes sont cueillis, chaque matin, à la main et expédiés dès la sortie du champ.

Les agriculteurs travaillent le plus souvent en famille sur des exploitations de taille hu-maine. La terre est ici, dans le nord de la Bretagne, une histoire familiale. Les exploi-tations sont le plus souvent transmises de-puis plusieurs générations et les exploitants aujourd’hui aux commandes ont de solides formations.Ces familles sont attachées à leur territoire et, surtout, elles veulent vivre de leur mé-tier. Leurs exploitations bordées par la mer bénéficient toute l’année d’un climat océa-nique tempéré. Le sol limoneux du littoral est idéal pour la culture des primeurs… rien ne va mieux aux légumes que ce pays qui connaît rarement les gels de l’hiver ou les chaleurs torrides de l’été. C’est l’assurance d’une production de haute qualité saine et régulière.

Du Conquet (à la pointe du Finistère) à Saint-Malo (à quelques encablures du Mont Saint-Michel), sur une bande de terre de km de large longeant la Manche, familles vivent de la culture des légumes Prince de Bretagne. espèces de légumes de la to-mate à l’échalote en passant par le chou-fleur, l’artichaut ou le haricot Coco de Paim-pol sont récoltés à la main au moment de la maturité naturelle des légumes (voir calen-drier de production p.10). Car ici Prince de Bretagne suit la nature. Pour permettre ce

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… Un cadre légal : le CERAFELCréé en 1970 par un groupe de producteurs bretons emmenés par Alexis Gourvennec, le CERAFEL a pour mission de défendre les intérêts des producteurs auprès des pouvoirs publics et de coordonner les cahiers des charges et les actions de recherche des coopératives adhérentes.

Une marque commune : Prince de BretagnePrince de Bretagne est la marque de tous ces légumes, le label de cette qualité bretonne. Une équipe d’une dizaine de personnes assure le lien permanent entre les coopératives et les producteurs. Elle gère le marketing, la veille concurrence, la relation avec les clients (expéditeurs, grossistes, GMS) et la promotion de la marque.

REPÈRES

rythme de travail, les superficies exploitées sont de taille modeste (par exemple, ha en moyenne pour le chou-fleur soit 6 fois moins que les producteurs espagnols ou italiens). Dès l’origine, Prince de Bretagne a relevé le défi de ne produire que sur la côte nord de la Bretagne quels que soient les aléas clima-tiques et de ne jamais faire appel à d’autres zones d’approvisionnement.

Le maraîchage intensif qui s’est développé ne correspond pas du tout à la conception du métier des producteurs Prince de Bretagne.Et s’ils ont adopté certaines méthodes de l’industrie c’est surtout pour la traçabi-lité des produits. Mais dans les champs, la récolte se fait à la main, légume après légu-me pour ne pas les abîmer. Ce sont des pro-duits parfaitement sains et sans meurtris-sure qui quittent les champs chaque jour.Ici « récolté à la main » est pris au pied de la lettre : au moment de la récolte, chacun s’ac-tive et se répartit les sillons. Même les choux-fleurs sont récoltés et parés à la main. La gestuelle est sûre et rapide. Une expérience ancestrale permet d’évaluer en un coup d’œil si le légume est bon à récolter ou pas.

Conditionnés directement dans les champs, poireaux, choux, choux-fleurs, artichauts, etc. sont expédiés le soir même ou au plus tard le lendemain matin.

Grâce à un réseau routier exceptionnel relié à l’ensemble de l’Europe, les expéditions de

légumes bretons se font facilement après un passage dans les stations de réception et d’agréage et leur vente au cadran. Véri-tables plates-formes pour les expéditeurs et transporteurs, les stations contrôlent les produits et donnent le feu vert à la mise en vente. Le marché au cadran, unique en son genre en France, permet alors la confron-tation en temps réel entre l’offre et la de-mande européennes. Si la majeure partie des récoltes du jour est directement mise en vente au cadran, 10 à 25 % sont vendus sous forme d’options et sont donc achetés par anticipation avant récolte.

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Qu’est-ce que l’agréage ?L’agréage consiste à vérifier la bonne adéquation entre le produit livré par le producteur et le cahier des charges dont il dépend. Ce contrôle systématique est effectué par des contrôleurs. Il permet ainsi de mettre le produit en vente sur le marché au cadran sans le présenter physiquement aux acheteurs en toute fiabilité. L’acheteur dispose de 48 h pour agréer le lot en question, donc accepter la vente.

Une organisation solide

et authentique

La capacité à regrouper leurs forces est une des qualités intrinsèque des Bretons. L’im-pulsion donnée par les agriculteurs au milieu du XXème siècle reste le modèle. Prince de Bre-tagne s’est construit sur cette évidence : nous sommes plus forts à plusieurs que seul.

Né de la volonté des agriculteurs, le Cerafel, propriétaire de la marque Prince de Bretagne rassemble coopératives agricoles du nord de la Bretagne dont les principales sont :

Sica de Saint-Pol du Finistère UCPT (Union des coopératives de Paimpol et de Tréguier) des Côtes d’Armor Terre de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)

Au sein du Cerafel, les producteurs déter-minent les orientations par légume cultivé (gestion des marchés, cahiers des charges), mais sur le terrain chaque producteur est responsable de ses choix (variétés, périodes de récoltes, etc...).

Les organisations de producteurs assu-rent également la mise sur le marché des légumes produits par leurs adhérents. El-les ont mis en place un réseau de stations d’agréage et de conditionnement et se sont adaptées aux exigences de la filière. Les

stations sont régulièrement améliorées. Les principales sont d’ailleurs certifiées Iso version ou bio.Chaque jour, une fois la récolte terminée, le producteur va la livrer à l’un des cen-tres d’agréage et de conditionnement.Après avoir contrôlé et trié les légumes, les stations déclarent chaque matin avant 8 h les apports en quantité, en calibre et en qualité. Les marchés au cadran peuvent alors les mettre en vente. Ce système centralisé assure la conjonction instanta-née entre l’offre et la demande. Seules les sociétés d’expédition et de négoce agréées par Prince de Bretagne sont habilitées à acheter au cadran.

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et technique

Pour assurer leur indépendance, les producteurs ont complété et sécurisé leur activité autour de Prince de Bretagne. Ils ont notamment mis en place un environ-nement technique et scientifique qui leur permet d’innover (créations variétales), de produire (graines et plants), d’expérimenter (stations d’essais), et même de former et transporter.

› Végénov-BBV est un centre de ressources technologiques. Créé en

à Saint-Pol-de-Léon, il est spé-cialisé dans les biotechnologies, la pathologie, l’évaluation sensorielle et nutritionnelle appliquées aux filières végétales.

› L’OBS (Organisation Bretonne de Sélection) est une entreprise semen-cière certifiée ISO version . Elle travaille en étroite collaboration avec BBV dans un certain nombre de domaines, notamment la résistance aux maladies. Elle s’impose deux années de test sur le terrain avant de commercialiser une nouvelle variété.

› Le CATÉ (comité d’action technique et économique) à Saint-Pol-de-Léon est une ferme expérimentale où sont testées les nouvelles variétés de légumes. Il conseille les agriculteurs en matière de production, de lutte bio-logique ou de fertilisation raisonnée. Il teste des techniques de réduction du coût de l’énergie pour les cultures sous abris (écrans thermiques, pom-pes à chaleur, déshumidificateur…).

› Le SYNTEC à Pleumeur-Gautier (Côtes d’Armor) développe des essais complémentaires et notamment les essais en agriculture bio. Bien souvent ces techniques sont ensuite appliquées aux autres productions Prince de Bretagne.

L’ISFFEL (Institut supérieur de formation en Fruits et Légumes) créé en à Saint-Pol-de-Léon. Spécialisé dans la formation aux métiers de la distribution (chef de rayon…), de l’agroalimentaire et de la logistique pour les produits alimentaires. L’institut est également renommé dans le domaine de la distribution des végétaux. Il est devenu un des leaders de la formation dans les métiers qu’il prépare.

La Brittany Ferries créée en avait pour objectif d’ouvrir

des débouchés commerciaux aux coopératives agricoles bretonnes, sur le marché britannique. Aujourd’hui la compagnie transporte toujours du fret, mais surtout de nombreux touristes anglais.

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Pas question de raconter d’histoires pour faire bien dans le paysage médiatique qui prône depuis quelques années le retour au naturel. Ici les légumes ont toujours été récoltés à la main. C’est le seul moyen de ne pas abîmer

les légumes et de choisir ceux qui sont réellement prêts à être proposés aux consommateurs. Les cahiers des charges imposés aux producteurs sont précis et incon-tournables.Il suffit, au moment

de la récolte, de sillonner les routes qui bordent les champs pour constater qu’il y a peu d’engins mécaniques de ramassage mais des dizaines d’hommes et de femmes courbés ou agenouillés dans la terre qui récoltent manuellement les légumes.

Aussitôt cueillis et mis en colis, les produits sont directement acheminés du champ vers les stations d’agréage pour être mis à dis-position de « l’expéditeur » qui vient de les acquérir au marché au cadran (voir p.11).

Incroyable, mais vrai, contrairement à certains de ses concurrents, notamment italiens, Prince de Bretagne ne possède pas de frigo de stockage, où le produit peut être conservé pendant plusieurs semaines. Livrés en ou h (au grand maximum), ils arrivent tout frais dans les magasins pour le consommateur.Chacun des 38 légumes se décline sous différentes pré-sentations (vrac, UVC - unité de vente consommateur -, tresses…), différents calibres et différents concepts.L’organisation Prince de Bretagne peut s’adapter très vite aux nouvelles demandes du marché tant en termes d’espèces et de variétés que d’emballages ou de présen-tations.

Prince de Bretagne met

la nature dans votre assiette

Prince de Bretagne respire la nature ! Du frais, rien que du frais. Toute l’organisa-tion a été conçue pour respecter cette exigence.

Une gamme bioCertains légumes Prince de Bretagne sont également cultivés en bio. Ces légumes issus de la filière biologique sont certifiés AB. Les techniques mises au point pour l’agriculture biologique dans le centre de test de Pleumeur-Gautier (Côtes d’Armor) peuvent être d’ailleurs rapidement appliquées à toutes les productions Prince de Bretagne.

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Traçabilité, qualité, innovation…

un engagement quotidien

Aujourd’hui Prince de Bretagne passe de la notion de « qualité produit » à celle de « qualité système » et met en place une démarche de progrès afin de mieux satisfaire la demande.

› Chaque colis sortant du champ est identifié (ticket numéroté ou code barre). Une organisation qui permet de remonter jusqu’à l’origine de la parcelle d’où sont issus les légumes et la date de ramassage.

› Après le coco de Paimpol en , l’oignon de Roscoff a obtenu son AOC en . Une demande est en cours pour une STG (Spécialité tradition-nelle garantie) pour l’échalote.

› Un labora-

toire BBV, stations expérimentales (Cate & Syntec) et une société de recherche en semences potagères (OBS).

› pour un respect de l’environnement et une recherche constante de la meilleure effica-cité économique des exploitations.

› pour

répondre à la demande des clients ou pour l’anticiper: certifications Agri-Confiance, GlobalGap, Nature’s Choice.

De nouveaux conceptsMini-légumes, choux fleurs micro-ondables, choux

fleurs de couleur… Prince de Bretagne aime mettre de l’imagination dans les assiettes. Ces

recherches sont notamment conduites grâce à un environnement recherche intégré à

Prince de Bretagne.

Sur les légumes, plusieurs ont obtenu des signes de qualité :- Haricot de Paimpol, AOC depuis - Echalote traditionnelle (norme AFNOR) qui la

différencie de l’échalote de semis.- Oignon de Roscoff, AOC depuis 2009

50% d’émission de gaz à effet de serre en moinsDepuis 2008, une initiative Prince de Bretagne permet de réduire l’encombrement du chou-fleur et la hauteur

des colis, tout en y ajoutant une tête. En laissant deux couronnes de feuilles supplémentaires au champ, on réduit le coût logistique de 38% par camion, soit

50% d’émission de Co2 en moins.

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Une gamme de 38 légumes

pour 30 pays d’Europe

Et encore : Laitue et batavia, carotte, shii také, fenouil, chou vert, chou rouge, chou blanc, choux fleurs de couleur, céléri rave, courgette, aubergine, concombre, persil, carmine…

Les prêts à l’emploiPour répondre à une demande croissante des consommateurs pour des produits faciles à utiliser, Prince de Bretagne propose une gamme de légumes « prêts à l’emploi » ou en « emballage fraîcheur » pour une meilleure conservation.

- Sachet fraîcheur 1 tête de chou fleur sans feuille ou de brocolis

- Barquettes micro-ondables de 2 têtes de petits choux-fleurs ou de 2 têtes d’artichauts

Chou fleur (320 000 tonnes / an) plutôt 320 000 tonnes

Brocoli (11 000 tonnes/an)

Endive (8 000 tonnes/an)

Coco de Paimpol (7 000 tonnes/an)

Fraise Gariguette Mara des Bois (600 tonnes/an)

Artichaut Camus (24 000 tonnes/an) Artichaut Castel (13 000 tonnes/an) Artichaut Petit Violet (7 000 tonnes/an)Prince de Bretagne veut faire connaître dans le nord de l’Europe ce légume largement consommé dans les pays du sud et du Bassin méditerranéen. Un nouveau sachet fraîcheur à perméabilité sélective a été mis au point ( jours de conservation contre ). Et des explications sur la préparation de cet artichaut sans foin mais qu’il faut « tourner » (éplucher) ont été ajoutées.

Echalote (34 000 tonnes/an)

Pomme de terre primeur (15 000 tonnes/an)

Poireau (2 800 tonnes/an)

Choux-pommés (5000 tonnes/an)

Oignon (28 000 tonnes/an)L’oignon de Roscoff AOC est proposé à l’unité ou en tresse.

AilL’ail rose Prince de Bretagne se conserve très bien naturellement. Très savoureux, il est apprécié des gastronomes. Il est proposé en grappes de 1 kg, en sachet 3 têtes et en bourriche de 200g de gousses.

Chou Romanesco (1.5 million de têtes) D’une saveur douce et délicate, le chou romanesco est aujourd’hui proposé dans un sachet ouvert qui permet de protéger ses fleurettes fragiles, et plein d’idées et de conseils pour le consommateur.

Tomate (84 000 tonnes/an)Prince de Bretagne est le premier producteur de tomate en volume en France, le 3ème en Europe. Spécialiste des tomates grappes et rondes, sa gamme s’est renforcée avec des produits dits de « segmentation » à destination de la grande distribution alimentaire et de la filière traditionnelle (grossistes et magasins spécialisés).

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Calendrier de production

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Comment ça marche ?La vente au cadran est une vente aux enchères inversée (dégressive). Le prix de départ est fixé par le vendeur. C’est le prix maximum. Il diminue au fur et à mesure que le temps s’écoule jusqu’à ce qu’un « expéditeur » déclenche l’achat. Si plusieurs acquéreurs appuient en même temps sur le bouton, l’attribution se fait par tirage au sort.

Un système unique de commercialisation :

le marché au cadran

Inspiré par le marché au cadran hollandais, ce système a d’abord été mis en place par les producteurs de la SICA en 1961. C’était pour eux un moyen de ré-duire les coûts de mise en marché et de rester maîtres des prix pratiqués en maîtrisant les hausses artificielles, ou les ruptures de stock organisées.

Le système est simple. Il met en liaison les producteurs et les expéditeurs. Les expé-diteurs sont des sociétés indépendantes, concurrentes entre elles mais agréées par Prince de Bretagne. Ces sociétés sont en lien avec leurs clients (l’ensemble de la GMS, les importateurs, les grossistes) de toute l’Europe. Chaque expéditeur peut être spécialisé dans un ou plusieurs légumes ou dans un ou plusieurs pays. Certains expéditeurs conservent la marque Prince de Bretagne. D’autres pas. Certains vendent les produits en l’état, d’autres les reconditionnent ou les retravaillent.La force du système, c’est que Prince de

Bretagne travaille avec tout le monde. Il y a autant de stratégies commerciales qu’il y a d’expéditeurs. Le nombre de ces derniers est d’environ .

Prince de Bretagne dispose de marchés au cadran : Saint-Pol de Léon, Paimpol et Saint-Malo. Les expéditeurs peuvent acheter indifféremment dans l’un des trois cadrans au même

moment. Grâce à un contrôle très strict de la production (voir fiche organisation) les produits ne sont pas présentés physi-quement aux acheteurs. Mais ces derniers disposent de pour conserver ou non le lot acquis. L’avantage est de pouvoir vendre rapidement tous les jours en moins de h plusieurs milliers de tonnes de pro-duits frais. Ce mode de commercialisation permet également aux producteurs de ne pas se faire imposer des engagements de prix (sur des temps de plus en plus longs) par ses clients. Au contraire, le marché au cadran permet de lier le prix de vente à la météo qui conditionne la récolte, mais aussi à la demande.

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Un peu d’histoire

Prince de Bretagne est l’héritier d’une longue histoire qui a permis à l’agriculture bretonne de quitter le Moyen Age pour devenir en quelques années, une des toutes premières régions agricoles d’Europe.

Années , la Bretagne bouillonne. L’an-cêtre des Conseils Régionaux, le Celib (Comité de liaison des intérêts bretons) a ouvert la porte à une prise de conscience régionale. Des hommes jeunes, dynami-ques, plein d’idées nouvelles prennent en main l’avenir de la Bretagne. Dans les champs, la révolution agricole est en marche autour d’un jeune paysan qui n’a pas ans, Alexis Gourvennec. Son pre-mier objectif : s’unir pour faire face aux acheteurs qui imposent leurs prix et font la pluie et le beau temps sur le marché.« Avoir vécu des dizaines d’années à at-tendre sur un marché pendant des heures,

sous le soleil ou la pluie, le bon vouloir d’un acheteur avait amené les paysans à un tel degré d’écœurement que tout était devenu pos-sible […] » racontera plus tard Alexis Gourvennec (1). Certes, ce ne fut pas facile, mais en véritable vi-sionnaire, le jeune homme pulvérisait les étapes provoquant des séismes dans le monde agricole. Sa capacité à avancer des solutions novatrices et à soulever les montagnes

pour les faire aboutir a fini par payer. Une charte fut signée par quelques agriculteurs du Léon, dans le Nord Finistère. « Le pre-mier point de nos préoccupations était de permettre l’établissement journalier d’un juste prix de production, un prix indiscuté et indiscutable et qui ne soit plus le résultat

La formule a tapé juste ! Alexis Gourvennec, le « Paysan Directeur Général » (2) était un bâtisseur. Né en à Henvic ( ), il fut tour à tour créateur et Président de la Sica ( ), du Cerafel ( ), de la Brittany Ferries, pour ne citer que quelques événements !

1) In « Alexis Gourvennec Paysan-Directeur-Général » de Louis-Roger Dautriat et Alain Baudoin. Editions Fayard (1977)2) Id

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QUELQUES REPÈRES PRINCE DE BRETAGNE

30 octobre, création de la marque Prince de Bretagne

première apparition de la marque dans la communication grand public

Prince de Bretagne fait son apparition dans un spot TV (avec le cavalier) où il vante les choux fleurs et les artichauts de Bretagne.

Prince de Bretagne se montre à l’étranger (Allemagne et Angleterre)

la gamme traditionnelle promue par Prince de Bretagne s’enrichit. En plus des choux, artichauts, pommes de terre, carottes, oignons, échalotes, la marque propose des tomates, laitues iceberg, brocolis, ainsi que de nouvelles présentations et une gamme micro-ondable. Aujourd’hui elle compte

légumes. l’ancien logo est retravaillé lancement du trimaran Prince de Bretagne

d’une série de « traficotages ». Il fallait également que ce prix soit effectivement le résultat d’une saine confrontation de la totalité de l’offre en face de la totalité de la demande », expliquera bien souvent, par la suite, Alexis Gourvennec.En clair il fallait cesser les ventes directes aux acheteurs pour proposer un prix à par-tir de l’offre globale à mettre sur le marché. La solution retenue fut celle de la vente au cadran (voir fiche) dont la première séance s’ouvrit le mars sur une vente de choux fleurs. Dans le même temps il fallut inventer de nouvelles formes de gestion. La « centralisation de la gestion collective placée en écran entre les acheteurs et les vendeurs » fut une véritable révolution culturelle dans un monde agricole secret. Le montant des transactions était géré par l’organisme collectif qui reversait à chaque agriculteur le montant de sa transaction diminuée d’une quote-part de gestion et de répartition des risques. C’est dans ce bouillonnement qu’émergea aussi l’idée de faire « la publicité des pro-duits… qui aboutira à la naissance de Prin-ce de Bretagne. « Faire de la propagande pour des produits de première nécessité, cela n’a pas manqué de surprendre, c’est le moins que l’on puisse dire » rappellera encore souvent Alexis Gourvennec.

Enfin, à force de lever les obstacles les uns après les autres, Prince de Bretagne finira par créer en sa propre compagnie maritime pour exporter ses légumes vers la Grande-Bretagne. ans plus tard la BAI (devenue Brittany Ferries) continue à sillonner les mers. Mais cela est une autre histoire !

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Fiche d’identité

Prince de BretagneKérisnel

Saint-Pol-de-Léon

Tel : Fax : e-mail : [email protected] internet : www.prince-de-bretagne.com

Propriété du CERAFEL, Association d’Organisations de Producteurs (ex Comité Économique Régional Agricole des Fruits & Légumes de Bretagne)51 expéditeurs.

Président Joseph Rousseau

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Contact presse :

Agence Communiqués - Stéphanie Bousseau

Tél. 02 99 79 60 89 - [email protected] - www.communiques.fr

Contact Prince de Bretagne :

Emmanuel Descloux

Kerisnel - 29250 St Pol de Léon - Tél. +33 (0)2 98 69 39 00

[email protected] - www.prince-de-bretagne.com