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La gravité1ère cause de mortalité maternelle en France (env 20 %)
Prise en charge non optimale dans > 80 % des cas
18 à 20% des admissions péri-partum en réanimation
Nécessité de sensibilisation des équipes pour cette prise en charge avec RPC HPPI CNGOF 2004
(Rapport du comité national d’experts sur la mortalité maternelle)
Hémorragie obstétricale: première cause de mort maternelle directe (%)
05101520
1988-1990 1991-1993 1997-1999
UK France
Report on Confidential Enquiries into Maternal Deaths in the United Kingdom Les morts maternelles en France, Rapport du Comité National d’Experts sur la Mortalité Maternelle
Définition
Classiquement : hémorragie > 500 ml dans les 24 h qui suivent l’accouchement
HPPI grave si > 1000 ml quel que soit le mode d’accouchement (1% des parturientes)
Seuil de 500 ml = ALARME pour débuter prise en charge agressive et chronométrée
« Life threatening » PPH
Massive PPH ≥ 1500 ml
PPH ≥ 1000 ml
PPH ≥ 500 ml
0.1
0.4
1.2
5
Subtil et al, J Gynecol Obstet Biol Reprod, 2004
100 births
Tolérance maternelle à l’HPPITolérance maternelle à l’HPPI
volume circulant en fin de grossesse de 40 % (+ 1200 à 1500 ml)Modifications de la coagulation
Tendance à l’hypercoagulabilité : I, II, VII, X et VIIIde la capacité fibrinolytique en fin de grossesse mais
après délivranceTolérance hémodynamique correcte jusqu’à 1000 ml de pertes sanguines (piège)
LL’é’état de choc maternel signe une tat de choc maternel signe une hhéémorragie grave avec hypovolmorragie grave avec hypovoléémie majeuremie majeure
FACTEURS DE RISQUE HPPI
Facteurs de risque faibles :
Situation socio-économique défavorableAge maternel élevéMultiparitéGrossesse multipleHydramniosTraitement tocolytique en cours
Facteurs de risque forts :
ATCD de syndrome hémorragiqueAnomalie de la coagulationAnomalie d’implantation placentaireHRP, PIBUtérus cicatriciel + PIBPlacenta accretaInfectionFacteurs organisationnels et lieu d’accouchement (prise en charge pluridisciplinaire et plateau technique disponible)
PREVENTION DE L’HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE
+++ En dehors des FR vus plus haut 50% des HPPI survienne chez une patiente n’ayant aucun facteur de risque
AVANT L’ACCOUCHEMENT :TIU selon niveau de risque et plateau technique disponiblePrise de connaissance et vérification du dossierCommande de sang si RAI + (2 CE PC)S’ASSURER DE LA BONNE QUALITE DE LA VOIE VEINEUSEFAIRE UN HEMOCUE A L’ENTREE EN SALLENFS Coag RAI à l’admission
PENDANT L’ACCOUCHEMENTDELIVRANCE DIRIGEE (5 à 10 UI de SYNTO en IVD) +++Sac de reccueil systématique +++
APRES LA DELIVRANCE SI SURVENUE D’UNE HEMORRAGIE : Protocole HPPI strict
PABAL ® 100µg/ml en obstetrique
Demi-vie longue : 40 minutes (3 à 17 mn pour l’oxytocine)Une injection unique :après clampage du cordonDurée d’action : 5 heuresSimplicité d’utilisation : prévention des hémorragies post-césariennesContre-indications
AllergieUtérus gravideAffection cardio-vasculaire grave, insuffisance hépatique et rénaleEpilepsie
Carbétocine, mise sur le marché en 2007, utilisé au Canada depuis 1990
Diagnostic de l’HPPISouvent facile si hémorragie extériorisée mais pas toujours (expression globe et « sac de sable »)
Pas de place pour l’estimation visuelle +++ (sous estimation)
Intérêt du sac sous-fessier dès l’accouchement pour quantification précise des pertes (sac et garnitures)(Tourné G, Collet F, Lasnier P, Seffert P. Intérêt de l’utilisation d’un sac de recueil
dans le diagnostic des hémorragies de la délivrance. J Gynecol Obstet Biol Reprod 2004; 33 : 229-34)
EtiologiesEtiologies des HPPIdes HPPI
Atonie utérine (50 à 75 % des cas)
Multiparité, surdistension utérine, travail long ou trop rapide, chorioamniotite, interférences médicamenteuses
Surveillance systématique de l’involution utérine en post-partum
Etiologies des HPPI
Rétention placentaire (10 %) responsable d’atonie utérine secondaire
Anomalie d’insertionplacentaire
Placenta praevia(0,5 % des grossesses) not. PIB recouvrant ou sur cicatrice utérine
Placenta accretaet percreta (0,02 %)
Etiologies des HPPIPlaies de la filière génitale : col, vagin, épisiotomie
Thrombus génital et hématomes pelviens
Inversion utérine
Rupture utérine
Anomalies de coagulation pré ou per- partum : HRP, MFIU, EA
Césarienne (DD et éviter DA trop rapide)
Prise en charge immédiateURGENCE VITALE
Pronostic vital directement lié au facteur TEMPS : attitude agressive et précoce +++
Prise en charge pluridisciplinaire selon le protocole du service(feuille de surveillance à débuter)
Le traitement associe la correction du choc hémorragique et des troubles de l’hémostase à des gestes obstétricaux et/ou chirurgicaux dont la rapidité va conditionner l’évolution du processus
Gestes obstétricaux
Sous asepsie chirurgicale et ATBprophylaxiesystématiqueSondage vésicalDélivrance artificielle (DARU)Révision utérine systématiqueRévision sous valves de la filière génitaleSuture épisiotomie et/ou déchirure vaginaleMassage utérin si atonie
Traitement médical utéro-tonique
Toujours administré dans ce contexte
But : favoriser la rétraction utérine
classes pharmacologiquesLes ocytociques : le SYNTOCINON ®Les prostaglandines : le NALADOR ®(METHERGIN ®, CYTOTEC ® : non)
SYNTOCINON ®
Analogue synthétique de l’ocytocine post-hypophysairePrésentation : ampoules de 5 UIVoie IV, IM, ou intramyométrialeDélai d’action immédiat par voie IV, durée 45 à 60’Posologie : 5 à 10 UI en IVL puis perfusion de 10 UI dans un cristalloïdeAttention aux bolus : hypoTADose max théorique : 80 UIEn pratique : si pas d’amélioration après 30 à 40 UI dansles 15 minutes passer aux prostaglandines
Les prostaglandines
Action puissante et précoce sur le myomètre
puerpéral
Pic plasmatique de PG endogènes 5 à 10 minutes
après l’accouchement, rôle capital dans la rétraction
utérine
La PGE2 ou sulprostone : NALADOR ®
NALADOR ®Présentation en ampoules de 500 µg 1 ap à diluer dans 50 ml de SSIUniquement par voie IV et en SAPProtocole :
NALADOR ® : 1 ampoule de 500 µ g dans seringue de 50ml : 1/2 ampoule en 20 minutes soit 75ml/heure puis 1/2 ampoule en 40 minutes soit 37.5ml/heure ou 1 Ap en 1 h puis 1 à 2 ampoules / 24 heures
(ex : 1 h, 5 h, 18 h)Dose max : 1500 µg / 24 h soit 3 ampoules
Si pas d’amélioration après 30 minutes : passer aux ressourcesultimes embolisation ou chirurgie
Le NALADOR ®Efficacité excellente (89 %) si délai < 30 min entre début hémorragie et administration
Surveillance sous scope, PA, SpO2
Effets II : nausées, vomissements, hyperthermie, diarrhée, OAP par PAP
CI : pathologies cardiovasculaires, asthme, troubles graves de la fonction hépatique ou rénale, diabète décompensé, antécédents comitiaux, thyréotoxicose, ATCD thrombo-emboliques, ulcère gastrique, glaucome…
CI relatives = balance risques/bénéfices
Réanimation maternelle
Priorité : restauration et maintien de la volémie et de l’oxygénation +++Lutte contre « cercle vicieux » hypovolémie-troubles de coagulationRéchauffementBilan complet dès que pertes > 1000 ml et à répéter dans le temps selon évolution et jusqu’à arrêt de l’hémorragie
Réanimation maternelle
Bilan en urgence : GS ABO phénotypé, RAI, NFS plaquettes, TP, TCA, facteurs I, II, V, PDF,D dimères, temps de lyse des euglobulines
Commande de CGUAAu lit de la patiente, 2 examens :
HEMOCUE ®Temps de coagulation sur tube sec+/- le ROTEM ?
Permettent de traiter sans attendre les résultats de laboratoire
Temps de coagulation sur tube sec
-Oui, lente (caillot mou)NonRedissolution
caillot
AbsentAdhérent ±Adhérent au tubeCaillot
incoagulable> 7≤ 7 Temps (minutes)
CIVD majeure
CIVD modéréeCIV = 0
Correction de l’hypovolémie
2 VVP (≥ 16 G)Surveillance : PA, scope, SpO2, diurèseRemplissage cristalloïdes, colloïdes et HEA puis CGUATransfusion CE pour maintenir un taux d’Hb entre et 7 et 10 g/dl tant que l’hémorragie n’est pas contrôlée
Correction des troubles de coagulation
CIVD obstétricalesplutôt la conséquence de l’HPPIsurtout hémorragiques
Association de signes cliniques et biologiques
≤1-Fibrinogène (g/l)
50 ≤ < 65< 50TP (%)
50 < ≤ 100≤ 50Plaquettes (g/l)
MineurMajeurParamètre (unité)
Critères de consommation (XXIIè conférence consensus SRLF 2002) : CIVD en réanimation
Traitement des troubles de coagulation
PFC pour maintenir un TP > 40% et facteur V > 30% (10 à 15 ml/kg)
Fibrinogène 3 g si taux < 1 à 2 g/l (0,5 à 1 g/10 kg de poids)
Plaquettes si taux < 30 000/mm3 et hémorragie persistante
Antifibrinolytiques : acide tranexamique EXACYL ®(antifibrinolytique) 4 gr / en 20 min à 30 min puis 1 g/heure pendant 6 heures si TC* > 8 minutes + PDF ou si dissolution secondaire du caillot
Facteur VIIa recombinant : NOVOSEVEN ®
Embolisation des artères pelviennes
Place de choix après échec du traitement conservateur local (95% de succès)Indication posée collégialementPréserve l’avenir obstétrical des parturientesRéservée aux patientes correctement réanimées et stables sur le plan hémodynamique sinon sanction chirurgicale sur placeAccompagnement par un anesthésiste et un obstétricien
Indications de l’embolisation
Atonie utérine résistante aux utéro-toniques (surtout si AVB)
Hémorragie cervico-utérine et du SIP (PIB recouvrant)
Thrombus vaginal et hématome du ligament large
Déchirure cervico-vaginale déjà suturée ou inaccessible (AU, AVL)
Les alternatives chirurgicales
Le choix de la technique est basé sur :
les ATCD obstétricaux de la patientela gravité de l’hémorragiela stabilité hémodynamiquel’expérience du chirurgien
Les ligatures vasculairesLigature artères utérines (80 à 95 % de succès) souvent associée à une dévascularisation étagée de l’utérus (ligts ronds et pédicules utéro-ovariens)
Ligatures vasculaires étagées (Tsirulnikov ou Stepwise)
Ligature des artères hypogastriques moins facile, plus de morbidité per et post-opératoire
Ligature vasculaire (Tsirulnikov)1. ligts utéro-ovariens ; 2. ligature des ligts ronds ; 3. ligature des artères utérines
48
rFVIIa (NOVOSEVEN ®) et HPPI : Protocole d’utilisation Temporaire (PTT)
AFSSAPS mars 2008
après procédure invasive (ligatures vasc. ou embolisation) :
- si l’HPP continue
- avant hystérectomie si possible
dose 90 (60-120) µg/kg
renouvelable 1 fois à H1 (voire t30)
+ normothermie, pH > 7,20, [Ca] ~ Nal
plaquettes > 30-50.000, fibrinogène > 0,5-1 g/L
Hystérectomie d’hémostase
Le plus souvent inter-annexielle et subtotale
Indications :strictement de sauvetage maternel après échec des mesures conservatoires
d’emblée en cas d’accident gravissime (PA)en cas d’échec d’embolisation bien conduite ou de tentative de tt chirurgical conservateur
Section des ligaments ronds, des ligaments utéro-ovariens et trompes Ligature pédicules utérins puis section segmentaire
Séquence de prise en charge conservatrice en cas de placenta accreta.Hystérotomie à distance du placenta, extraction fœtale et tentative de
délivrance prudente.Abandon du placenta in situ. Suture de l'hystérotomie.
Installer monitorage Appeler aide
Oxygène
± pré-alerte dela Rx Vasc
2ème voie ± NFS-Coag
Vidange vésicale Syntocinon
10-20 UI perf ± IVLMassage utérin
DA + RUExamen sous valves
sutures
Remplissage: Cristalloïdes, colloïdes
Sonde urinaireDiurèse horaire
Antibiothérapie
Réchauffementpatiente
± éphédrine± Hémocue
T30T30
Groupe + RAI ± disponibilité sang
T60T60
CG: pour Hb 9-10 g/dL
Bilan biologiquecomplet
PFC:CG = 1:1Plaq si < 50-100.000
Clottagen :Si Fibri< 1,5-2g/l
Si besoin: noradrénaline: 0,5mg/h
à adapter
Ligatures vasculaires Embolisation
Nalador®500µg IVSE
1 ampoule sur 1HPuis 1amp.sur 5H
MaintienPAM 60-80 mm Hg
Voie centrale ?Voie artérielle ?
HPPI en salle de naissance/HPPI en salle de naissance/Prise en charge chronométréePrise en charge chronométrée
Noter heure
Hystérectomie
Exacyl®:1g sur 5-10 min, puis
1g/h pdt 3h
(Adapté d’une diapo d’E. MoreauRéseau périnat., Montpellier)
Novoseven®
(90 µg/kg)
Vérifier
N°…
N°…
MGO: …MAR: …
SF : …IADE: …
(minutes)
Transfert inter hospitalier pour HPPITransfert inter hospitalier pour HPPI
traitement efficace
2 : service receveurradiologue, anesthésiste, obstétricien, réanimateur, ETS
3 : SAMUsynthèse (indication, adéquation...), validation
faisabilité du transfert(médicale, logistique)
SMUR
OUI
SMUR de type primaire
transfert d'une équipe chirurgicale ?
NON mais pas de plateau technique(donc transfert par nécessité)
SMUR différé
transfert ultérieur en réanimation ?
NON(donc chirurgie d'hémostase)
échec du traitement
traitement initialobstétricien, anesthésiste
1 : service d'originehémorragie grave du post-partum
Transfert des patientesprésentant une hémorragie gravedu post-partum : raison ou folie ?
Sujet polémique…?Recommandations du CNGOF : ne pas transporter les patientes présentant une hémorragie avec état hémodynamique instableProblème de la définition de l’état hémodynamique instable…ou de l’évolution de l’état hémodynamique encore stableExpérience personnelle et selon le dispositif du réseau
Le transfert n’est pas une solution thérapeutique +++
Hémorragie grave du post-partum avecéchec de la prise en charge obstétricale
initiale + échec de la perfusion de NALADOR ®
Quelles options ?Expectative -> non car évolution tjs ???, perte de tps et de chanceChirurgie ? mais AVB, I P, souhait Tt conservateurEmbolisation ? mais pas disponible partoutTransfert ? Oui pour ras plutôt q trop tard +++ Place centrale de la prise en charge chronométrée et de la réanimation débutée et de l’organisation du réseau
Quels motifs de transfert ?2 situations principales
Persistance d’un saignement anormal type distillant après l’administration de NALADOR ® chez des patientes stables patientes transférées pour éventuelle embolisation
Prise en charge initiale lourde, persistance d’un saignement, état stabilisé ou non => patientes transférées pour poursuite de la prise en charge en milieu réanimatoire ???
Procédure de transfertPersistance d’un saignement
malgré la prise en charge initiale => Appel pour transfert
Évaluation téléphonique conjointe par obstétriciens et anesthésistes réanimateurs, embolisation disponible (prévenir le praticien) :
Etiologie, degré de gravitéPossibilités de prise en charge dans la maternité d’origine ?Niveau de réanimation et tolérance hémodynamique ?Patiente transférable ?Patiente transférable ? Bénéfice potentiel ?
Contre indications au transfert HPPI :
État de choc incontrôlable PA imprenable (transfusion/catécholamines) => gestes de sauvetage pour tenter de contrôler le choc
Bénéfice de l'embolisation ?Choc hémorragique au cours d'une césarienneHémopéritoine post-césarienne
Produits sanguins non disponiblesGroupes rares, anticorps anti-publicTémoin de JéhovahPb organisationnels=> Pronostic: délai d'arrêt du saignement
Transfert envisageable ?Choc hémorragique traité et « contrôlé »
Remplissage/transfusion/catécholamines+/- sédation et ventilationPantalon anti-choc (?)=> Geste d'hémostase le plus efficace et le moins invasif vs le plus rapideSous réserve d'un centre d'accueil adapté
Bénéfice de l'embolisation : Accouchement voie basseHématomes paravaginaux/hémo-rétropéritoines Atonies utérines isoléeCoagulopathie sévèreLésions cervico-vaginales complexes
Produits sanguins disponibles
Efficacité des différentes approches :
Systematic review of conservative management of postpartumhemorrhage: what to do when medical treatment fails.
(Doumouchtsis SK, Papageorghiou AT, Arulkumaran S. Obstet Gynecol Surv. 2007 Aug;62(8):540-7)
396 publications, 46 études retenuesSur les travaux retenus :
90.7% (85.7%-94.0%) d’efficacité pour l’embolisation,84.0% (77.5%-88.8%) pour le tamponnement par ballonnet,91.7% (84.9%-95.5%) pour les techniques de capitonnage,84.6% (81.2%-87.5%) pour les techniques de ligatures vasculaires
Pas de preuve de supériorité d’une méthode par rapport à une autre
Transfert semble raisonnable et bénéfique
Sauvetage maternel en cas d’hémorragies graves survenant dans des maternités limitées structurellement dans leurs capacités deréanimation maternellePrise en charge moins invasive, du fait du recours possible à l’embolisation ne peut se justifier que si la structure d’accueil offre en permanence une prise en charge multidisciplinaire et un plateau technique disponibleEvaluation du degré de gravité de l’hémorragie et du bénéfice attendu au transfert : essentielle mais reste sujette à discussionCas évidents de non indication à un transfert : hémopéritoine post-césarienne par exempleDans la majorité des cas : prise en charge la plus rapide possible sur place versus transfert pour une prise en charge éventuellement moins invasive ?Les possibilités de réanimation au cours du transport sont essentielles
Procédure de transfert à l’admission (centre receveur) :
Évaluation conjointe par obstétriciens et anesthésistes réanimateurs en salle de déchocage
histoire clinique : mode d’accouchement, prise en charge initialeimportance du saignement, globe, filièreniveau de réanimation et tolérancehémodynamiquebilan échographique : hémopéritoine…
Poursuite de la réanimation ? Embolisation ? Chirurgie ?
Critères de guérison
Arrêt du saignement (ou nette diminution)Delta d’hémoglobine ou d’hématocrite : retardé et peu interprétable dès lors qu’une réanimation est instaurée (remplissage, transfusions…)Hémodynamique +++Rendement transfusionnelAmélioration de l’hémostase
En conclusion…
Rôle central de la prise en charge initiale (chronométre)Prise en charge complexe : l’embolisation ou la chirurgie seules peuvent ne pas suffire…La durée maximale acceptable du trajet inter-hospitalier est difficile à arrêter et parfois variable (cas par cas et par bassin de vie)
Procédures d’organisation pour la prise en charge de l’ HPPI
Protocole de soins chronométré Coordination MGO,MAR, labo, radio, réseau, 15 etc… Au sein du réseau périnatalAccès aux produits sanguins labilesAccès aux examens immuno hématologiques complexesOrganisation des solutions de sauvetage : chirurgie et embolisationOrganisation des transportsConvention avec le service de réanimation