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--- -.------ ;:;2PUBLIOUE DU SËNËGAL ÉCOLE POL VTECHNiOUE DE THIÈS PRO JET D' E T U DES EN \lUE DE L'OS1HfT!C"1 DU DIPU"j-',E D'lNGtNIEUR DE CCNCEPTION T1TRE . ETUDE DESDEFAlITSDE SURFACBDES CHAUSSEES . . ,. . SOUPLES REVETUES. . ...... " DATE JUINIlJ9ü AUTEUR D[,qECTEUR CO-OIRECTEUK ALI BOUKARI HASSAMBA SALI. SAHB

PRO JET D' E T UDES€¦ · Elle est due à l'absence de butée latérale.Elle est souvent aggravée par l'action des eaux de surfaces sur des accotements insuffisament stabilisés

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;:;2PUBLIOUE DU SËNËGAL

ÉCOLE POLVTECHNiOUE DE THIÈS

PRO JET D' E T U DES

EN \lUE DE L'OS1HfT!C"1 DU DIPU"j-',E D'lNGtNIEUR DE CCNCEPTION

T 1 T R E . ETUDE DESDEFAlITSDE SURFACBDES CHAUSSEES. -"~. . ,. ~ .

SOUPLES REVETUES.

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DATE JUINIlJ9ü

AUTEUR

D[,qECTEUR

CO-OIRECTEUK

ALI BOUKARI

HASSAMBA SALI. SAHB

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TABLE DES MATIERES

Remerciements i..

Sommaire 11

ChapitreI • INTRODUCTION•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Chapitre II.Etude Theorique de la chaussée et des dégradations 3

A-Présentation des défauts ····· 3

B-Les matériaux ················ 8

c-Environnement 24

D-Trafic 29

2ème Partie

Chapitre III DIAGNOSTIC .••••••••••••••.••........•..••••••••.•• 60

A-Analyse: 60

B-propositians •••••.•...•...•.............•.••.••••••••••••••••• 63

Chapi tre IV METHODES DE REPARATION ••••••••••••••••••••••••••••••• 76

A-méthodes actuelles •.••..•••.••••••••••••••••••••••.•••••••••••• 7 6

B-Analyse •••.••......•.••••••.•••••••••.••..••••.••••••••.••.... 76

C-PROPOSITIONS•.•.•......••.........................••.••.•.••••• 78

chapitre V RECOMMANDATIONS ........•.••••••.••••....•••....... . 82

Chapitre VI CONCLUSION •••••••••.•.......•••.••••••••••••••••••• 89

ANN'EXES •••••...•..•••••••.•••••••••..•.•......••.•••••••••••• 91-96

BIBLIOGRAPHIE ••......••..••...••••.••...•.....••••••........... 97

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DEDICACE

A ma mère , ce socle de tendresse.

A toi qui de la glaise insuffla cette terrible

chaleur humaine

A toi cette femme à l'aura divine.

Tu es courage

Tu es de ces Etres limpides comme des mages

Aurai-je assez de vie pour te remercier.

Tu es ma mère

Tu es mère tout court.

... Et je te dedie ce travail

Il est de toi .

Il est à toi .

A mon regretté père

Toi cet homme si valeureux.

Tu es une valeur sûre .

Tu es le héros et l'anti héros

Toi cet ETRE supérieur .

Je te regreterai toujours.

Revis ici à travers ma plume

Et reçois cette dedicace

A ADRIENNE ... !

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REMERCIEMENTS

Mes remerciements à MONSIEUR MASSAMBA SALL SAMB ,mon directeur de

proj et , mon professeur de route qui a su se montrer d'une

constante disponibilité, malgrè ses multiples tâches de directeur

du Groupement d'Ingenierie et de Construction (G.i.C).Ses

précieuses suggestions ,son abondante documentation conjuguées à

sa discrète courtoisie m'ont largement épaulé dans cette

entreprise.

Monsieur MASSAMBA DIENE ,mon professeur de Mécanique des sols, qui

a su se montrer courtois et surtout très disponible malgrè ses

tâches de professeur et de chef de département du genie civil de

l' E.P.T .Ses conseils et ses directives m'ont été d'un apport

certain;il a su me faciliter mes différentes démarches

administratives.Qu'il retrouve ici l'expression de ma gratitude,

simple mais sincère.

Puisse monsieur JOSEPH GABRIEL SAMBOU ,ingenieur ,adjoint chef

d'arrondissement des T.P de THIES,retrouver ici ma modeste

reconnaissance eu égard à sa franche collaboration ,sa

documentation et son expérience qui m'ont été d'un "plus" très

important.

A Messieurs BOURAMA DIAIKHITE , DEMBA SALL, LAMINE N' DIAYE

respectivement directeur ,et techniciens de la D.E.R.M.(Direction

de l'Entretien Routier et du Matériel) ,toute ma reconnaissance pour

les informations de terrain et des différents documents du

ministère dont ils ont su me faire positivement profiter .

Enfin à tous ceux qui m'ont aidé .

i

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SOMMAIRE

L'objectif de cette étude est en fait multiple :

étudier la dynamique du processus de dégradation des chaussées

souples revêtues d'une part ianalyser les méthodes d'approche de

ces problèmes adoptés par les organismes concernés afin de situer

leur adéquation et insuffisances puis d'émettre quelques

suggestions ,d'autre part.

pour l'essentiel l'étude est composé de deux(2) principaux volets:

ETUDE THEORIQUE du phénomène et ANALYSE DES METHODES en vigueur

dans les services nationaux de nos pays .

Quelques essais viennent en appui à certains points de discussion

Enfin des RECOMMANDATIONS sont faites en rapport aux méthodes et

aux essais pour une meilleure maîtrise des dégradations de surface

des chaussées revêtues .

ii

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CHAPITRE 1. INTRODUCTION

Le développement économique, c'est le leit motiv qui revient

souvent dans les discours de nos responsables africains .Or de

tout l'appareil économique dans tous les pays du monde, la route

occupe une place privilégiée ,encore plus aigüe en AFRIQUE que

partout ailleurs.

En effet d'après des études d'experts de la Banque Mondiale

(B.I.R.D ,environ sept cents (700) à huit cents millions de

tonnes de marchandises , et près d'un milliard de passagers sont

transportés chaque année et par kilomètre de route.

Le chiffre d'affaire du secteur routier dans l'économie

nationale du SENEGAL représente environ cent cinquante milliards

de francs CFA (150.000.000.000) . Le réseau routier du SENEGAL

d'une longueur de quatorze mille kilomètres de (14.000 Km) dont

quatre mille sont revêtues ,représente un investissement estimé

environ à six cents milliards de francs (600.000.000.000) ,réseau

dont soixante pour cent (60%) a plus de quinze ans , donc très

dégradé . La récente table ronde de DAKAR du vingt cinq JANVIER

1990 souligne encore l'importance de l'entretien du réseau

routier en AFRIQUE . Cette rencontre a réuni les ministres ou leurs

représentants du réseau routier de plusieurs pays dont :le NIGER,

le SENEGAL , le MALI , le CAP VERT , la GUINEE BISSAU , SAD TOME

et PRINCIPE ,le TCHAD en présence de la commission économique pour

l'AFRIQUE (C.E.A) et les bailleurs de fonds. Au vu de tout ceci

il nous parut fondamental de se pencher sur ce délicat problème

1

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de l'entretien routier. L'enjeu est de taille, aussi nous sommes

sous limités au cas des dégradations de chaussées revêtues

Notre étude n'a pas la prétention d'apporter une solution toute

faite aux problèmes de l'entretien. Elle s'évertue à ba+iser la

route pour un meilleur devenir de l'entretien.

2

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CHAPITRE II ETUDE THEORIOUE DE LA CHAUSSEE ET DE SES DEGRADATIONS

A- Présentation des défauts courants

Ce sont les efforts de cisaillement

développés qui se manifestent au contact des pneumatiques et dont

la résultante équilibre les forces de traction qui parfois

entrainent les pertes de matériaux des couches non revêtues et le

polissage des granulats des tapis superficiels hydrocarbonés

Cette usure de la couche superficielle est aussi fonction

croissante de la vitesse des véhicules et se trouve aggravée par

la présence de remorques (effet de poids) .

La repétition des contacts intergranulaires entraine

les effets d'attrition,la production de fines et l'augmentation de

la plasticité de la chaussée. Celle-ci devient moins rigide,les

déformations sous charge augmentent,deviennent irréverssibles et

il en résulte une destruction plus ou moins rapide de la couche de

roulement. Noter que la fatigue des couches inféreures résulte

de la transmition des efforts verticaux à la fondation. (Voir

l'effet de la fatigue des couches inférieures sur la couche de

roulement).Pour ces phénomènes de fatigue voir les' essais

AA8HO.Nombre de repétition et le poids des essieux ,phénomène de

fatigue: le poids intervient à la puissance 4 et le nombre de

repétitions de manière logarithmique. On peut penser alors,

quel 'allure logarithmique des effets de repétition des charges tend

vers une stabilité avec le temps. Il n'en est rien.En effet,au

terme de leur évolution normale,les dégradations entrent dans une

phase de déformations plastiques importantes;les revêtements,trop

3

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sollicités, arrivent à perdre leurs qualités essentielles de

perméabilité et des phénomènes secondaires encore plus rapides ne

tardent pas à se manifester et à aboutir à leur ruine totale.

l.-Usure de la couche de roulement

Sous le traffic,les agrégats se polissent, la compacité

augmente,la surface se ferme,le liant ressue et la rugosité

diminue.Même en l'absence de circulation,les liants vieillissent

par suite de lents phénomènes d'oxydation et de polyrnéralisation

accélérés par l'action des rayonnements ultra-violets.Les fines

produites par attrition contribuent à l'évolution en fixant de

façon préférentielle ceux qui se trouvent en excès. La

plasticité(des liants) diminue progressivement et les déformations

des couches inférieures entrainent l'apparition de micro-fissures

et la diminution de l'imperméabilité(l'accroissement de la

perméabilité qui est similaire à la perméabilité secondaire due à

la fissuration).

2 • Dégradations du revêtement

a.-La peau de crocodile

C'est une détérioration des enduits qui se

manifestent par un réseau plus ou moins rectangulaires de fissures

sur toute l'épaisseur du revêtement et pouvant entraîner la

dégradation totale de celui-ci.On le lie souvent à une insuffisance

de la résistance de la couche de base.On doit vérifier l'adéquation

des caractéristiques de la chaussée et celles du trafic.

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b.-Le faiençage

Il concerne les couches de surface en enrobés en

general. Il consiste en un réseau très disparate dans des

configurations de fissures pouvant réduire considérablement la

perméabilité et les conséquences qui en résultent:à méditer.

Le faïençage résulte d'un défaut d'adaptation du revêtement aux

déformation de la couche de base.Il en résulte en définitive,que

le faiençage est du à la fatigue ou à l'insuffisance de la couche

de base,à une dimunition de la plasticité de la couche de roulement

consécutive au vieillisement du liant et/ou l'excessive production

de fines sous l'effet de la circulation(trafic).

c- Le désenrobage des gravillons de la couche de surface.

Il peut se présenter à tout àge de la chaussée et présente des

intensités variables.

-Sur revêtement récent,il peut provenir d'un dosage trop faible

en liant,ou d'un défaut d'adhésivité.

-Sur une chaussée ancienne est une manifestation normale

d'usure,et en particulier de vieillissement du liant.

d.-Le ressuage.

C'est un phénomène qui s'observe surtout sur les

enduits, lorsque le dosage en liant est trop élevé. Il peut se

produire pour les memes raisons sur les matériaux enrobés. Lorsqu'il

est trop prononcé il peut se former des plaques glissantes très

dangereuses pour la circulation.Il est fréquent sur les emplois

partiels mal exécutés . (Mise en oeuvre).

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e.-Le glissement des revêtements.

Ce sont des mouvements très importants de la couche de

surface qui se manifestent par un réseau de fissures

paraboliques, qui, dans les cas extrèmes tendent vers de larges

déchirures. Ils sont dus à la fois à un collage défectueux sur la

couche de base et à une stabilité ou à une épaisseur

insuffisante, des charges supportées, d'une couche en enrobés minces.

f.-L'usure des bords de revêtement.

Elle est due à l'absence de butée latérale.Elle est souvent

aggravée par l'action des eaux de surfaces sur des

accotements insuffisament stabilisés ou en pente trop forte. Elle

est particulièrement accélérée sur les routes revêtues sur 3,50 m

de largeur. (Exemple: NIGER).

3.-Dégradations localisées.

a.-Ornières et flashes.

Elles proviennent d'un défaut de résistance d'une

couche inférieure de la chaussée ou de la fondation. Elles peuvent

être le résultat d'une insuffisance de stabilité d'une couche de

surface en enrobés.

si les ornières et flashes sont causées par un défaut de

résistance des couches inférieures, elles s'accompagnent

souvent, dans ces cas,de fissures d'autant plus prononcées que ce

défaut est grand.

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b.-Les affaisements des bords de chaussée.

Comme l'usure des bords de revêtements,ils sont dus

à une insuffisance ou à une absence de butée latérale au niveau des

accotements ou une portance insuffisante du sol de fondation. Ces

types de dégradation se rencontrent sur les routes revêtues sur une

plate-forme étroite sans accotements suffisants.

Ils se rencontrent aussi souvent le long des accotements non

dérasés favorisant les infiltrations d'eau de pluie en bordure des

chaussées(réduction de la portance des couches inférieures)

Un défaut de drainage peut aussi être lacause de ces

affaisements.

c.-Déformations d'aspect ondulatoire.

En effet des déformations d'aspect ondulatoire

peuvent se produire sur des revêtements épais ou sur des couches

de base en enrobés fins aux carrefours,aux accès d'ouvrages ou dans

les rampes. Elles sont la conséquence des frainages répétés et sont

imputables à un défaut de stabilité de l'enrobé.

d.-Les nids de poules.

Ce sont des cavités à bords francs plus ou moins

profonds,caractérisées par la destruction complète de la couche de

roulement et l'éjection des quantités importantes de matériaux de

corps de chaussée. Ils se propagent parfois en chapelet entrainant

alors la ruine complète de la route. Ils n'ont pas de causes

spécifiques. Ils sont constitués simplement au stade avancé de

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l'évolution de la plupart des désordres sus-mentionnés lorqu'ils

ne sont pas traités à temps. Source d'inconfort pour les usagers

de la route,danger pour leur sécurité et entrave à l'assainisse et

à une bonne tenue de la chaussée.D'où l'importance d'une bonne

politique de l'entretien routier de manière générale. Nous avons

vu que ce type de dégradation est l'aboutissement d'un long

processus de détérioration ou la résultante de plusieurs autres

dégradations individuelles.Mais ces dégradations individuelles

initiatrices du phénomène sont elles aussi tributaires des

matériaux et leur mise en oeuvre,de l'environnement et du traffic

entre autres.

B) Les Matériaux

BI Agregats

a.Rôle

Notre étude concernant seulement la couche de

roulement (revêtement) nous allons situer ce rôle au niveau seulement

de celle-ci.Nous reviendrons sur l'influence des granulats sur le

comportement des couches inférieures.

Ils créent la rugosité du revetement,lui confèrent donc ses

propriétés drainantes en surface . Pour réaliser cette fonction les

granulats doivent posséder des qualités d'adhésion vis à vis du

iiant,et de résistance vis à vis de l'agression de la circulation

et des agents atmosphériques.

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b.caractéristiques

On distingue les caractéristiques intrinsèques et les

caractéristiques de fabrication.

Les caractéristiques intrinsèques qui caractérisent la

résistance des granulats, dépendent surtout de la nature et de la

qualité des gisementsinéammoins une amélioration judicieuse

(concassage sélectif) permet une certaine amélioration de ces

caractéristiques. Quant aux caractéristiques de fabrication, elles

sont essentiellement liées aux modalités d'élaboration mais aussi

à la nature des matériaux d'origine.

L'essai de fragmentation dynamique (FO) norme NF 18574

pourra être utilisé après étalonnage avec l'essai Los Angeles.

Il est important de veiller à l'homogéneté de la qualité

des gravillons. les granulats issus d'une roche altérée et friable

doivent etre proscrits, ceux-ci pouvant etre facilement decélés par

l'essai Micro-Oeval en présence d'eau (MOE)

b-l Caractéristique de fabrication:

Elles dépendent essentiellement des modalités

de fabrication , pour les enduits.

*Granularité:

Les spécifications relatives à l'étalement des granularités

sont assez sevères,de façon à obtenir une mosaique homogène.

*Forme:

Le rapport G/E caractérise la platitude d'une granulation.

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si GjE est supérieure ou égal à l,58 alors on a un granulat

plat.G et E etant respectivement la grosseur et l'épaisseur du

granulat.

Figure A

G: Mesuré par tamis à maille carrée

E: Mesuré par tamis à barres

Le coefficient d'applatissement (A) est le

pourcentage en poids des granulats plats.

Une trop forte proportion de granulats plats entraine une

modificaton du "pouvoir couvrant",donc des dosages en granulats et

en liants.En outre l'excès d'éléments plats fragilise les

granulats.

*Angu1arités:

Pour les granulats qui proviennent de matériaux

alluvionnaires,le rapport de concassage (Re) est le rapport entre

la dimension minimale du matériau d'origine et la dimension

maximale du granulat obtenu.

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If *Popreté:

La présence de fines nuit parfois à l'adhérenceile contact

intergranulaire n'est pas effectif.

# *Granularité:

Une granularité assez uniforme est un gage de bonne

tenue vis à vis de la ségrégation qui est cause d'hétérogénéité des

propriétés de la couche.

Les agrégats absorbants tendent à accroître la

viscosité de la couche de liant qui les enrobe par absorption

sélective des constituants les plus lègers du produit bitumineux.

li *Porosi té:

Une très grande porosité expose la structure à une

grande sensibilité au phénomène de retrait et au fluage. Une

incompatibilité agrégat-liants peut conduire à une dégradation trop

prématurée de la couche revetue.

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/( B2 • LES LIANTS

Nous nous intéressons essentiellement aux liants

hydrocarbornés et un survol des liants hydrauliques dans les cas

des enduits.Nous ferons une brève analyse sur les enrobés.

Nous nous pencherons essentiellement sur les

caractéristiques essentielles des liants.

/1 _ Liants hydrocarbonés.

Du point de vue pratique, les qualités essentielles d'un

matériau bitumeux sont les suivantes:

1. Il doit possèder un bon pouvoir de cimentation ou une

bonne cohésivité.

2.11 doit possèder et garder une bonne affinité ou

adhésivité pour les substances minérales.

3.11 doit etre physiquement stable,c'est-à-dire

résistant au vieillissement.

4.11 doit avoir un caractère uniforme et ne contenir

que des traces d'impureté.

5. Il ne doit pas poser de problème à la

construction.Il doit posséder une bonne viscosité,un temps de

soudage ou de prise raisonnable, etc./\

Les conditions sus-mentionnées sont rarement réunies dans la

pr-a t i.que r encore moins pour les chaussées d'un âge avancé.ainsi

1 di11érents phénomènes relatifs aux liants sont souvent à l'origine~

des désordres.Nous en recensons les plus fréquents:

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l, # Vieillissement

Il est du à trois causes principales

-Evaporation des huiles fludifiantes du bitume (Emulsion)

-Oxydation

Polymérisation par des ultra-violets

Le vieillissement se manifeste par un rêvetement présentant

des fissures désordonnées dès les premiers jours de la mise en

oeuvre.

Ceci constitue une initiation dangereuse à des dégradations

futures: la couche ne remplit plus efficacement son rôle

d'imperméabilité du corps de la chaussée,ce qui en reduisant la

capacité portante des couches structurales, même vers des déflexions

croissantes,et avec l'effet conjugué du traffic jusqu'à la ruine.

D'autre part pour les émulsions, le vieillissement peut

provenir d'un entreposage prolongé qui, en provoquant une

sédimentation de l'émulsion la prédispose à un vieillissement

accéléré

La sédimentation se manifeste par un grossissement croissant

des globules de la phase discontinue.

# La perte de cohésivité

La cohésivité garantit une déformation homogène de l'assemblage

squelette et matrice fluide dans le cas des émulsions.

figure 2

13

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La perte de cohésivité conduit à des désordres· dus à

l'arrachage de matériaux solides et à des fissurations internes

au cours des déformation;ce qui initie des désordres ultèrieures

plus graves.

v Insuffisance d'adh~sivit~

Elle se traduit souvent par l'abondance d'agrégats saillant

nus non recouverts. cela s'observe pour les émulsions en présence

d'eau pour des agrégats dont le caractère hydrophile est très

prononcé: leur affinité ave l'eau étant plus grande que pour le

bitume,les molécules d'eau se substituent à celles du bitume. Pour

une bonne mise en oeuvre un bon mouillage est une bonne préparation

contre un pareil comportement des émulsions. Une mauvaise adhérence

peut entraîner un départ du revêtement.

D'autre part ,un défaut de liant entraîne un mauvais

accrochage des granulats et un excès entraîne une remontée de

liant, avec comme conséquence une prédisposition à une ou à des

dégrations que nous avons énumérées tout au long de la présente

étude

Précisons que les émulsions de bitume sont obtenues par la mise

en suspension stable de particules très fines de bitume dans

l'eau.Elles sont fabriquées en usine par dispersion énergétique en

présence d'un émulsif,d'un mélange grossier de bitume et

d'eau. L'émulsif est un produit tensio-actif qui,d'une part,

facilite la. dispersion en abaissant la tension interfaciale eau­

bitume,et d'autre part assure la stabilité de l'émulsion en se

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fixant à la surface des globules de bitume qu'il entoure d'un film

protecteur.

Selon la nature de l'émulsif, l'émulsion est dite anionique

(basique) ou cationique(acide).Dans le premier cas,il s'agit le

plus souvent d'un savon alcalin d'acide gras,dans le second cas,

il s'agit d'un sel minéral d'amine grasse.

1 # Phénomène de rupture

Ce qui précède nous permet de mieux cerner lce phénomène qui

expose le revêtement fait à l'aide d'émulsions, à une usure

prématurée.

En effet,acide ou basique, une émulsion n'est stable que dans des

conditions de pH déterminées.Si l'on modifie ces conditions soit

par évaporation de l'eau,soit par addition d'un acide ou d'une

base,c'est-à-dire en pratique, au contact des granulats,le film

émulsif qui enrobe les globules de bitume se disperse. Ceux-ci

s'éliminent et l'eau s'élimine.C'est le phénomène de la rupture.

Les émulsions anioniques les plus anciennement fabriquées

conviennent seulement pour l'enrobage des granulats calcaires.

En présence de granulats acides, elles se rompent sans y adhérer. Les

émulsions cationiques,d'utilisation plus récente, et plus chères

conviennent particulièrement pour les matériaux silicieux.

Certaines d'entre elles qualifiées de "biactives" adhèrent

également aux matériaux calcaires et sont donc particulièrement

intéressantes.

15

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Une des caractéristiques importante des liants est la

viscosité.Nous nous proposons une brève analyse de cette propriété

avant de situer son rôle dans les dégradations.

# La viscosité des bitumes:

Elle varie avec la température et c'est cette propriété qu'on

appelle la susceptibilité thermique.

La pénétration d'un bitume est liée à sa viscosité 'et on a

approximativement:

np'=Const

Etant donné que la pénétration varie avec la température selon

la loi:

P =P25 exp[h(t-25)]

P et P25 étant respectivement les pénétrations à t et à

25'C

Le paramètre "h" caractérise la susceptibilité du liant.

Un essai de pénetration donne une mesure indirecte de

la viscosité à une température donnée et un essai Bille et Anneau

qui mesure une température d' équiviscosité, permettent de déterminer

la variable h:

h20 - IP

10 + IP*

1

50

16

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La pénétration des bitumes à la température Bille et

Anneau étant sensiblement égale à 800.

Généralement on emploie l'''Indice de pénétration" IP

plutôt que h pour caractériser la susceptibilité.

Plus sa valeur est élevée,moins le bitume est

susceptible. L'insuffisance de pénétration a comme conséquence une

faible adhérence surtout dans le des enduits superficiels.

viscosité des Cut-Back

La viscosité des Cut-Back évolue très rapidement dès

l'emploi, par suite de l'évaporation du solvant.A ce niveau il

importe de signaler que suivant la nature du solvant on distingue

trois variétés de Cut-Backs.

a.- Les bitumes fluides à prise rapide (RC) contenant de

l'essence.

b.- Les bitumes fluides à prise semi-rapide contenant du

kérosène (MC)

c.- Les bitumes fluides à pride lente (RC) contenant de

l' huile légère.

Ces solvants:essence,kérosène et huile étant des produits

de la distillation du pétrole et de volatilité décroissante.

Les Cut-Backs ou bitumes fluidés sont destinés à permettre

un emploi soit à la température ambiante, soit après un chauffage

modéré.La viscosité du bitume est considérablement abaissée par

adjonction d'un fluxant.

A partir de la génèse des cut-backs on voit qu' ilest

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dangereux de choisir un Re lorsque la mise en oeuvre se fait à des

températures élevées parce que la mise en oeuvre devient

délicate et mème il peut en résulter de grandes ruptures dans le

squelette du revêtement dès les premiers jours de la mise en

service de la chaussée.

Une attention toute particulière doit donc être portée au

choix du type de cut-back si ce dernier est le liant utilisé.

Les émulsions

La viscosité des émulsions à température donnée dépend de

la nature de bitume,de la finesse de dispersion,de la viscosité du

milieu dispersif et de la teneur en bitume.

Les facteurs les plus importants sont la teneur en bitume(au

dessus de 60% les émulsions sont rapidement très visqueuses) et

le milieu dispersif.

La viscosité décroit lorsque la température croit.Par

exemple une émulsion basique 60·/ qui à 20·e a une viscosité Engler

de 9, verra celle-ci s'élever à 11 à lo·e et descendre à 6 à 40·e

. La susceptibilité est d'ailleurs d' autant plus élevée que la

teneur en liant est plus importante.

On peut estimer que selon l'intensité de la circulation, la

viscosité minimum nécéssaire du liant pour qu'il résiste à

l'arrachement par les roues des véhicules se situe entre 300 et

600 poises.II est donc fondamental que cette opposition entre

entre le séchage du liant (surtout cut-back) et les effets du

traffic soit resorbée grâce à un sèchage rapide ou une forte

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viscosité initiale.D'autre part le risque de déplacement par l'eau

est écarté avec une augmentation de la viscosité.La viscosité est

la caractéristique la plus importante et sur laquelle nous

reviendrons.

La viscosité des liants hydrocarbonés au moment de leur mise en

oeuvre

si dans un corps déformable,deux éléments de surface parallèles

ds, distants de dh,ont une vitesse relative dV,on dit que le corps

est visqueux lorsque pour maintenir ce gradient de vitesse dv/dh

il faut exercer sur chaque élément ds des efforts Fl et F2 tel que

F2-F1=dF

figure 3

//

/~--

//

dS

dF dVJ.L­

dh

J.L est appelé viscosité dynamiquedF/dS contrainte de cisaillement

dV/dh·gradient de vitesse

Si pour une température donnée,J.L ne dépend pas du gradient

de vitesse,le corps considéré est dit Newtonnien.

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Soit e la déformation et a la contrainte ion a:de/dt=alJ..LJ..L=consti e= (alJ..L)t

J..L/t est l'équivalent d'un module de cisaillement et on appellera

module de déformation S=3J..L/t puisque, entre les modules de

cisaillement et les modules de Young,on a le rapport 1/3 dans le

cas des milieux incompressibles.

Interactions liants-granulats

Le but principal lors de la préparation des couches

bitumineuses est d'obtenir une cohésion efficace et d'assurer une

rigidité élévée de la chaussée.

Cette fonction d'agglomération des granulats nécéssite certains

préalables:

a.-Un bon mouillage des grains minéraux par le liant fluide

b.-Une bonne adhérence du liant durci aux grains minéraux

c.-Le maintien de cette adhérence même en présence d'agents

qui tendent à se substituer au liant à la surface des grains.

Le plus dangereux des agents c'est toujours l'eau

puisqu'il est le plus fréquent.

Il existe des adjuvants qui permettent d'améliorer les

conditions de contact q r anuLati-e Ldarrt r oa sont les dopesc Nous y

reviendrons plus tard. Disons seulement qu'ils modifient à la fois

le mouillage et l'adhésivité.

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a- Le mouillage

Condition nécéssaire mais non suffisante pour une bonne

adhésivité du liant et du granulat,est l'étalement en film mince

du liant liquide à la surface du granulat supposé à La même

température que le liant. Disons tout de suite que si un liant chaud

est répandu sur un granulat froid,le liant se fige immédiatement

et le moillage ne peut se produire.

Considérons une goutte de liant s'étalant à la surface

d'un solide.Nous adoptons l'hypothèse d'ailleurs justifiée de

l'existence de tensions tant à la surface du liant (Tl) qu'à la

surface du granulat (Tm) et qu'à l'interface du liant et du

granulat (tml):

Figure 4

,•1

1

1

TI'\

--1,

--'

A l'équilibre on pourra écrire:

Tm =Tl.cos(a) + Tml

* Si Tm - Tml > Tl l'équilibre est impossible et1

il y a étalement du liant c'est-à-dire mouillage.

* Si Tm < Tml - Tl l'équilible est aussi impossible

et il y a retraction du liant et absence de mouillage.

Le mouillage sera d'autant plus meilleur que Tm est plus

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grand et Tml Tl est faible. Les liants à faible tension

superficielle et interfaciale mouillent bien.

Notons que la viscosité intervient quant à la rapidité

du mouillage mais n'influence pas le résultat final.

L'eau qui a une tension superficielle élevée mais une

tension interfaciale faible est un bon mouillant et le mouillage

est rapide.

1 b- Le déplacement par l'eau

Ce point rejoint notre phénomène de désenrobage dont

nous avons fait mention parmi les dégradations du revêtement.

A la suite d'un défaut quelconque d'enrobage il se crée

des points du granulat où le liant est lacunaire;cela crée une

situation où tôt ou tard on aura trois phases en contact: liant­

granulat-eau.On a la situation suivante

Figure 5

Tme: tension interfaciale eau/granulat;

Tml: tension interfaciale granulat/liant;

Tle: la tension interfaciale eau/granulat

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La condition d'équilibre des trois phases nous

donne: Tme-TmlCosa

Tle

Tme étant généralement faible,cosa est donc négatif et il

y a formation de gouttes de liant, celui-ci étant généralement

chassé par l'eau.Cependant ce déplacement est gêné par l'existence

de liaisons mécaniques ou chimiques qui ont pu s'établir entre le

liant et le granulat.

23

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C - L'ENVIRONNEMENT

Nous considérons sous cette rubrique essentiellement

la température,les vents et le régime pluviométrique.

{Il. -La température

L'évolution de la viscosité dépend de la température à

laquelle le séchage s'éffectue.Ceci est capital en ce qui concerne

les enduits superficiels,car si une température élevée favorise

l'évaporation, elle fluidifie le liant et peut conduire, aux premiers

âges de l'enduit à une faible stabilité sous la circulation.Ceci

rejoint ce que nous avons vu 9uant au phénomène de la

susceptibilité thermique des liants. La température influe aussi

elle est de la forme:

sur le module de rigidité du bitume. Des essais anglais ont montré

que la déformation supposée tolérable lors des études de'---fatigue,augmente avec la température et---;r;::;-;;--r---------------------

Où k dépend de la température,des conditions de l'essai

et de la nature du liant.

La température intervient aussi dans le phénomène de

vieillissement ,prélude à une perte de souplesse du revêtement

surtout dans le cas des cut-backs.

4En plus, une sous-estimation de ce paramètre conduit

certainement à d'énormes diffilcutés de mise en oeuvre pour les

bitumes fluides,ce qui entraîne des conséquences dont le moindre

sera un bitume mou et une surface ondulée dès les premiers jours

de la mise en service. Il est donc essentiel de connaître le point

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de ramolissement des bitumes avant leur mise en oeuvre surtout dans

nos pays à climats chauds.

La plupart des caractéristiques intéressantes sont

influencées par ce paramètre:nous en reparlerons quand nous

aborderons les autres formes de revêtements. Par exemple la rigidité

du mélange bitumineux dépend énormément de la température.

2.Le régime pluviométrique et le draînage

Le régime pluviométrique intervient à différents

niveaux:

~ * Au niveau des couches inférieures

Plusieurs phénomènes peuvent intervenir à ce niveau.

D'abord les problèmes de tassement, ce qui se repercute

sur le reste de la chaussée en lui donnant cette configuration de

cuvette dans le profil en long.Ainsi,en plus des efforts statiques

(cisaillement, poinçonnement, etc) il y a du fait de ces cuvettes­

abstration faite de l'uni des efforts dynamiques sur la chaussée

qui amplifient la sollicitation sur le revêtement. Ceci ~rovoque

l'apparition de fissures initiatrices de plus grands désordres ou

tout simplement en cas de mauvaise cohésivité l'apparition pure et

simple de nids de poule.

~ Ensuite le retrait.L'infiltration de l'eau en hivernage

due à une proximité des fossés non protégés,ou d'une élevation du

corps de la chaussée non suffisante par rapport aux

fossés, s 'accompagne de tassements-ce qui nous ramène à la situation

précédente- ou de la fissuration de profondeur qui ruine

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prématurément la chaussée. En effet du fait même de la

discontinuité provoquée sur le revêtement par de telles fissures

(diagonales en générale) celui-ci est d'office condamné à

l'arrachement rapide puis à l'apparition systématique de nid de

poule.

k-Enfin, le gonflement.La présence de fines dans les couches

inférieures dues à la granulamétrie de départ, par l'attrition sous

l'effet de traffic,s'accompagne de ce phénomène de gonflement en

période pluvieuse. Le gonflement se repercute sur le revêtement

(condition d'équilibre;variation de pression entrainant variarion

de volume) qui présente ainsi une zone d'initiation de dégradations

locales si les couches au- dessus n'ont pas les épaisseurs

nécéssaires pour absorber cette tendance Les phénomènes

alternatifs de retrait et de gonflement de certains sols tiennent

à la nature minéralogique des argiles dont ils sont constitués. Ces

matériaux appartenant généralement au groupe de

montemorillonite,~nt une structure en feuillets qui peuvent

réversiblement absorber et rejeter de l'eau selon les conditions

hydriques du milieu. Les variations de volume et de pression qui en

résultent peuvent être énormes.

En saison sèche, une importante déshydratation se

produit,conduisant à l'ouverture de fissures de retrait qui'peuvent

atteindre 10 cm de large et 3 à 4 cm de profondeur.En saison humide

l'eau pénètre par des fissures et imbibe le terrain qui subit un

gonflement, ruinant l'ouvrage qu'il supporte.

r-A noter la contribution des arbres dans le processus de

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dessication de la plate forme si ceux-ci sont situés à moins de 5m

au moins de celle-ci .

.4- 3 Drainagel'

En cas de comportement défectueux d'une chaussée, il est

impératif de vérifier si le drainage est convenable avant

d'entreprendre la recherche dans d'autres directions. En effet, comme

nous l'avons vU,l'imbibition de la plate-forme et les remontées

capillaires, principales causes de perte de portance des sols-contre lesquelles il faut se prémunir. IL est indispensable de bien

réaliser les deux types de drainage suivants:

y * Le drainage superficiel pour l'évacuation des eaux de pluiesv: * Le drainage profond dont le but est l'élimination de l'eau

excédentaire contenue dans les sols.

~ si le premier est souvent assuré par des accotements suffisants

en largeur et protégés (enduits et imprégnation) et un talus de

pente convenable et un revêtement convenable,le second lui est

parfois fondamental et une attention spéciale doit lui être

portée.Il peut arriver d'avoir une couche de base perméable entre

une couche de roulement et de fondation imperméable, si aucun

drainage en profondeur n'est prévu,l'infiltration latérale peut

nuire considérablement à la chaussée à travers la couche de base.

~ Il ne fauut pas que le niveau de l'eau dans les fossés soit très

voisin de celui la couche sinon il s'ensuivrait une infiltration

latérale. Celle-ci est d'autant plus dangereuse que le temps de

contact avec la couche, pour des profils en long à faible pente, peut

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être relativement long.

/-4 Le vent

~Il intervient dans l'accélération du phénomène de

vieillissement ( en déplaçant à chaque fois l'équilibre liquide­

vapeur du liant sous haute température) du liant,le phénomène de

retrait de même

Le vent,par l'apport de fines qui,en polluant la chaussée

provoque des décollements généralisés entre autres conséquences

~ L'environnement intervient aussi dans la tenue de la

chaussée par l'intermédiaire des autres utilisations de l'espace

urbain et interurbain. Pour le Sénégal, citons la SONATEL,la

SENELEC,la SONESS (équivalents aux PTT, NIGELEC et SNE

respectivement pour le Niger)

Ces organismes lors de l'extension des leurs réseaux sont parfois

amenés à casser la chaussée afin d'enfuir leurs différents éléments

(foureaux, conduites, cables) . Le racommodage qui s'ensuit est souvent

inadéquat et cela est critique dans la plupart des cas pour la

chaussée. D'abord la largeur de la chaussée concernée n'est pas

suffisante pour un compctage mécanique, ce qui engendre sous le

traffic un tassement beaucoup trop prononcé par rapport au reste

du tronçon.Ce sont parfois l'origine de certaines formes de

"cuvette" qu'on rencontre dans nos pays.Ce qui ajoute des effets

dynamiques aux auters sollicitations de la chaussée en cet

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endroit,d'où création de zones de faiblesse. Ensuite, il y a

discontinuité dans le revêtement,ce qui est nocif vis-à-vis de

l'étanchéité de la surface.Il s'ensuit la création des points

d'infiltration et les conséquences de cette dernière sont

évidentes.

êiJ B- EFFETS DU TRAFICS

Il Y a un fait important qu'il faut signaler ici; la plupart

de nos chaussées ont été dimensionnées suivant le guide CEBTP

(Guide de dimensionnement des chaussées pour pays tropicaux), or

ce guide propose un dimensionnement basé essentiellement sur le

CBR, sans réellement tenir compte des paramètres du traffic. Nous

nous proposons d'analyser certaines méthodes qui prennent en

considération les variables autres que le CBR, telles que le trafic

et les variables connexes.

Nos considérations porteront sur les effets suivants du

trafic:

1- Les effets statiques

2- Les effets de la fréquence

3- Les effets du spectre de chargement

4- Les effets des pneumatiques sur le revêtement.

Il est important de signaler que :

Toute méthode de dimensionnement des chaussées doit, pour

être suffisamment rationnelle en soi, définir rigoureusement les

trois concepts suivants :

1- La théorie utilisée pour définir le paramètre de ruine

2- Les propriétés du matériau nécessaires pour conduire cette

théorie

3- La relation entre la valeur de ce paramètre en question et

la ruine ou le niveau de performance requis.

Considérant les concepts des couches multiples nous faisons

l'hypothèse que pour chaque couche les conditions suivantes sont

réunies :

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1- Chaque couche est homogène, isotrope

2- Chaque couche est d'épaisseur finie sauf le sol-support

3- Toutes les couches sont latéralement (transversalement)

infinies

4- Il n'y a pas de déplacement relatif entre les couches

5- Nous considérons le module élastique E et le coefficient

de Poisson U comme principales propriété intrinsèques des

matériaux constituant les couches.

La théorie linéaire élastique des couches multiples est

actuellement la plus utilisée (même si en Afrique la méthode de

CBR est encore de mise, nous en parlerons plus tard).

G01- Effets Statiques

a- Système à une couche : C'est le sol-support

Rappelons que BOUSSINESG a développé pour une charger-', ~,

~~,' -'ponctuelle et un milieu homogène, isotrope et élastique, les

relations suivantesp

a = kz'

lk= 3/21T

[1+ (riz)']

a z = contrainte verticale

r = distance horizontale radiale par rapport au point

d'application de la charge

z = profondeur.

Disons seulement que a z est maximale sur les faibles

profondeurs sous le point d'application de la charge ponctuelle.

Mais les charges développées par les pneumatiques sont des

charges réparties suivant des cercles (Foster et Ahlvin) ou selon

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SANBORN et YODER suivant des surfaces semi-ellipsoïdales. En

considérant l'approche de AHLVIN et ULERY qui ont généralisé celle

de FOSTERET AHLVIN (u = 0,5) on a :

o z = P (A+B)ur=p [2J,LA + C + (1-2J,L) F]

p(1+J,L) [(1-2J,L)A +B]

E .1

p (1+J,L) [ 1-2J,L) F +C]€ r= --------------

p(1+J,L) aDéflexion verticale Dz=- [zia A + (l-J,L) H]

El

Les variables A,B,C,D,E,F,G,H, sont des fonctions de zia, ria; ces

fonctions tabulées (voir tables en annexe

L'étude des effets statiques sur une couche nous permet sous

certaines hypothèses de déterminer les déflexion du sol support.

En effet si nous supposons que les couches au-dessus du sol support

ne contribuent pas ou peu, à la déflexion verticale on a :

Pour J,L=0.5 Dz= 1.5pa (zia + H/2)

Cette expression montre que la déflexion verticale

est

directement proportionnelle à la pression de gonflage p

- directement proportionnelle au rayon de charge a

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- directement proportionnelle au rapport zia

- directement proportionnelle aux variables A et H qui elles-

mêmes dépendent de zia et ria.

A est maximale pour zia = 0 et ria = a c'est-à-dire au centre

du cercle immédiatement sous la roue où A = 1

Pour z/a=O r/a=O on a

E1

1.5pa

~ Donc à la surface du sol support la déflexion horizontale, au

centre de la surface chargée, dépend uniquement de P, a et El. Plus

la couche est rigide plus Dz est faible et pour une même valeur de

E, Dz croît avec la charge supportée par une roue :

On sait que a=( P/P11")o.s

1.5P

11"aE,

D'où, si toutes les variables sont gardées constantes, Dz

croît sous des charges/roue de plus en plus élevées.

b- Système à deux couches

Rappelons qu'une chaussée souple est conçue de telle manière

qu'on ait un décroissance des modules élastiques avec la

profondeur. Ceci dans le but de réduire les contraintes et les

déformations sur le sol-support telle que calculés pour le cas

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homogène monocouche précédent.

La solution du problème nous le devons à BURMISTER. Les

hypothèses d'interface demeurent variables.

BURMISTER a établi des courbes d'influence en fonction des

rapport E1/E2, du coefficient o/p et du paramètre zia

Ce système à 2 couches correspond en pratique à une couche de

base d'épaisseur h et de module élastique El sur un sol-support

d'épaisseur infinie et de module E2. Il apparaît ici toute

l'importance d'avoir un couche de base de grande rigidité afin

d'atténuer les contraintes sur le sol-support.

Exemple: A l'interface des 2 couches (zia = 1) on

pour E1/ E2 =2; 0 z= 55%

E1/ E2= 100 ; az=10%

Il est donc évident qu 1 en plus, lorsque l'épaisseur de la

couche de base augmente on a davantage d'atténuation des

contraintes

pour z/a=3 et E1/ E2= 100 on a az/p=5% la contrainte sur le sol-support Oz

de 0,05 fois la pression de contact La reduction est assez

large. L'observation des courbes de BURMISTER montre que plus

l'épaisseur croît plus l'influence des rigidités relatives tend à

être négl igeable (voir annexes

s'exprimer comme suit

Dz= (1.5pa/E2)F2

La déflexion totale peut

p = charge sur une plaque circulaire

a = rayon de la plaque

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E2 = module élastique du sol-support

F2 facteur adimentionnel dépendant de Zia et de E2/El.

Les valeurs de F2 sont tabulées Voir Annexes ).

Il apparaît ici que pour un sol support donné (E2 = cte) pour

une pression de gonflage donnée et un rayon a donné (P= cte,

a = cst) . La déflexion totale à la surface du sol-support dépend

de la rigidité de la couche de base et de l'épaisseur de celle-ci.

La déflexion est considérablement réduite lorsque l'épaisseur

et la rigidité de la couche de base croissent; ou encore pour un

rapport E2/El donné, décroît pour zia croissant.

HUANG a aussi développé une expression permettant de

déterminer la déflexion à l'interface des deux couches par

extension de la théorie de Burmister :

Ds=(pa/ E2l F

Où F est une fonction de la profondeur relative zia, du rayon

rapporté au rayon du disque de chargement ria. Pour chaque rapport

de module une série de courbes permettent de déterminer F (sous

hypothèse que u = 0,5). La connaissance de Ds permet de déterminer

la déflexion partielle de la couche de base Dp

Dr= op+ Os • déflexion totaleOp=or -Os

Les mêmes remarques restent valables quant à l'épaisseur de

la couche supérieure et du rapport E1/E2 sur la déflexion

interfaciale.

Il apparaît ici que plus D est faible plus D tend versDr 0s p. s

faible si, pour E1/E2 = cte et ala = cte on a zia croissant.

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Exemple : E'/E2=25 ; on a pour z/a=1 F=O.53

z/a=5 F=O.09

soit pour une différence de profondeur de 4 unités (rayon de

charge) une déflexion reduite au 1/6 de sa valeur

D'où l'importance de toujours chercher les épaisseurs

convenables. Nous en reparlerons dans l'aspect DESIGN du problème.

Dp= pa/E2(1.5F2 - F)

Le comportement idéal correspondrait à DT= Ds=Op=O

ZiJ c- système à 3 couches

Les travaux de BURMISTER ont permis de solutionner

analytiquement les systèmes élastiques à deux et trois couches

(contraintes et déplacements). Cependant c'est à FOX et ACUM que

nous devons les premières tables résumant les contraintes normales

et radiales aux interfaces des couches dans les systèmes à trois

couches dans l'axe de la surface chargée (plaque).

JONES et PEATTIE ont à leur tour développé ces dernières

solutions à une plus grande gamme de solutions.

La structure-type que les paramètres tabulés et mis en abaques

par ces deux derniers auteurs permettent de solutionner, est

la suivantes :

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FIGURE 6C.e...

4:1

1

~ cl..~~ cJ.LI.

()Ùv~ cU. t.... f41Ac.k c!L..

~\""'~.

6:. z:~

~::;d'

flr: al! ;;. D} 4­~

\4. =- t:.-;~ :; ~

Le système à 3 couches est, de tout ce que nous avons vu

précédemment, celui qui approche le mieux la réalité. En effet, la

forme classique d'une chaussée souple c'est, suivant l'ordre des

modules décroissants :

1 couche de roulement (CR)

1 couche de base (CS)

1 sol-support (55)

sien sûr, sous certaines conditions la nécessité s'impose de

prévoir une couche de fondation (lorsque le sol support n'a pas les

caractéristiques mécaniques minimales requises).

Ces abaques de Peattie et les tables de JONES concernent les

contraintes suivantes :

contrainte verticale à l'interface 1

contrainte verticale à l'interface 2

contrainte horizontale à la base de la couche 1

contrainte horizontale à la base de la couche 2

contrainte horizontale à la surface supérieure de

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la couche 3.

Les contraintes verticales sont données sous forme graphique

par Peattie( voir annexes)

Les contraintes horizontales sont obtenues par Jones sous

formes de tables(voir annexes)

Remarques

Ces solutions sont validées seulement sous les conditions

suivantes :

1- les contraintes sont calculées dans l'axe de symétrie d'une

charge donnée (P) voir figure précédente.

2- u = 0,5 pour toutes les couches.

3- les contraintes sont positives en compression.

4- les interpolations sont permises mais aucune extrapolation

n'est valable pour la détermination des facteurs de

contraintes.

Paramètres d'entrée

Pour les abaques de Peattie :

On définit les paramètres d'entrée comme suit

KI = E1/E2 KI prend les valeurs: 0,2 - 2,0 - 20,0 - 200,0

K2 = Er/Ez K2 0,2 - 2,0 - 20,0 - 200,0

A = a/h2 A = 0,1 - 0,2 - 0,4 - 0,8 - 1,6 - 3,2

H = h1/h2 H = 0,125 0,25 - 0,5 - 1,0 - 2,0 - 4,0 - 8,0

Pour les tables de Jones on a les variables identiques :

k1 = KI

k2 = K2

al = A

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h = H

les contraintes verticales se déterminent comme suit

a zl = p(ZZl)

Tz2 = p(ZZ2)

les contraintes horizontales s'obtiennent à partir des tables de

Jones de la manière suivante

a zl -arl = p[ZZl -RR1)

a z2 -ar =p[ZZl -RR1]

a z2-a r3=p[ZZ3 -RR3)

Les paramètres de Peattie permettent de déterminer ZZl, ZZ2.

Ceux de Jones permettent de déterminer les différences : ZZl-RRli

ZZZ-RR2i ZZ2-RR3

Déformations

L'hypothèse d'élasticité des systèmes, d'homogénéité des

couches, leur isotropie, leurs dimensions transversales infinies

et la position centrale (axiale) des points d'analyse, permettent

de déterminer les déformations à partir des équation des

déformations de milieu homogènes isotropes élastiques et semi­

infinie :

f rl =arl/El -jLlatl/El -jLlazl IEl

en vertu de la symétrie supposée on a

a tl=ar1

f rl = l/2El [arl -azl]

sz3 = 1/E3 [a z2-ar3]

Notons seulement que les contraintes Tr sont les contraintes

de traction et qu'elles sont à analyser de plus près. L'étude qui

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précède nous amène à analyser la structure de la chaussée à partir

des contraintes, des caractéristiques intrinsèques des matériaux,

des dimensions des couches.

C'est ce que nous nous proposons de faire dans les pages qui

suivent.

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contraintes au niveau du sol-support: (voir fig 2.11 en annexe)"" up'..{' <;....~

;; ~ ~ Cette figure montre que les contraintes au niveau, du solfi ~ tJ: /hu

support sont largement atténuées quant le pa ramèt.revdécro ï t . Ce qui

implique que pour une charge donnée (rayon de contact a= cte) ,

cette atténuation des contraintes verticales peut résulter d'une

augmentation de l'épaisseur de la couche de base ( ).

le niveau de contrainte peut dans une moindre mesure somme

toute-être réduit lorsque H=hl/h2) croît. C'est-à-dire pour une

épaisseur donnée de la couche de base(h2) , cette atténuation est

obtenue en augmentant l'épaisseur de la couche de roulement.

..,Ln nous apparaît n~ttement ici que lorsque les

caractéristiques mécaniques, notamment la rigidité du sol-support,

ne sont pas suffisantes, il est évident qui si d'autre part les

épaisseurs des couches de base et/ou le support ne sont pas assez

grandes, le sol-support se plastifierait et des fissures profonds

y apparaîtraient et se propager jusqu'à la surface et la ruine

naturellement s'ensuivrait. C'est une ruine structurale.

~ Cependant une autre solution existe pour la réduction des

contraintes dans le sol-support. On peut augmenter la rigidité des

couches supérieures .les différentes courbes établies par Peattie

le montrent clairement. Dans un système à plusieurs couches, la

couche immédiatement au dessus de la couche de base, est en général

celle dont la rigidité influence considérablement sur le niveau de

contrainte. Ainsi, dans un système à 3 couches, le modèle de la

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_) couche de base ( ce que nous avons désigné par E2 précédemment) à/

l'effet le plus prépondérant sur la réduction des contraintes qui

agissent sur le sol-support. Cela aussi peut s'observer à la

lecteur des abagues de peattie qui montrent les bonnes qualités de

répartition de contraintes des couches à modules élastiques élevés

. Mais, on peut toutefois abaisser les contraintes de compression

qui sollicitent le sol-support en prévoyant les épaisseurs assez

significatives tant de la couche de roulement que de la couche de

base : on peut dans le même dessein remplacer les matériaux des

différentes couches par les matériaux de rigidité plus grandes .

si les contraintes budgétaires le permettent.

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Déflexions

Selon le type de structure de chaussée qu'on a à analyser, la

proportion de la déflexion totale dûe au sol-support varie de 70

à 95% . On peut dès lors dire que l'essentiel de la déflexion est

dûe à la compression élastique du sol-support.

L'amplitude de la déformation pour un matériau donné, à un

point donné de la structure, est une fonction directe de l'état

tridimensionnel de contraintes, on peut donc dire que les mêmes

facteurs qui tendent à réduire les déformations de comp~essions

dans le sol-support, réduisent aussi les déflexions de la chaussée.

C'est d'autant plus fondé que la déflexion n'est qu'une simple

intégration mathématique des déformations verticales de

compressions, sur la profondeur. En effet, en nous référant au cas

du système à 2 couches, on voit que la croissance de l'épaisseur

de la couche supérieure (au sol-support) une augmentation de la

rigidité de cette même couche induisent une plus grande réduction

de la déflexion.

Il faut noter cependant, qu'en rigidifiant la couche

supérieure ou gregni plus en réduction de déflexion qu'en

augmentant l'épaisseur de la dite couche.

On voit ainsi l'origine de certaines déflexions qui

apparaissent quelquefois dès les premiers âges de ce chaussée.

Une négligence dans le choix des épaisseurs, une attitude trop

optimiste vis à vis les caractéristiques mécaniques du support,

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peuvent conduire à de grandes déflexions superficielles qui

proviennent d'une déformation encore plus profonde de ce même sol­

support. C'est ce qui s'observe ici et là sur certaines de nos

routes qui présentent un profit en long des plus irréguliers, qui

avec l'abandonner des cuvettes et le supplément d'effets dynamiques

qui en sont le corrolaire, connaissent une ruine fonctionnelle

parfois prématurée . Signalons la ruine fonctionnelle correspond

à un niveau quasiment nuisible au confort minimal des usagers.

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r:n\~ Contrainte de Cisaillement

Nous savons maintenant que si l'on se fixe comme objectif la

minimisation des contraintes de compression sur le sol-support,

l'augmentation de la rigidité des couches supérieures est une des

meilleures solutions.

4- Ma i s ce que l'on gagne en rigidifiant les couches supérieures

en termes de baisse de contraintes au niveau du support on.le perd

en contraintes de cisaillement transversal. Plus le rigidité de la

couche de roulement, par exemple, croît plus de cisaillement

s'accentue dans le sens transversal ou sein de la couche

rigidifiée.

On remarque que le cisaillement transversal croît largement sur la

première couche lorsque la rigidité de celle-ci augmente. En plus

la contrainte de cisaillement transversale est maximale pour

l'ensemble de la structure agit dans la mi-épaisseur de la couche

roulement. A partir de cette figure on voit aussi que la

contrainte de cisaillement horizontale agissant à l'interface des

2 premières couches est considérablement réduite pour un.rapport

KI, les modules (KI = E1/E2) élevé.

L'épaisseur de la couche supérieure joue aussi un rôle

appréciable dans la valeur des contraintes de cisaillement

développées au sein de la couche. (Voir figure 2.13) Nous devons ces

figures (2.12 & 2.13) à NIELSON.

Pour des valeurs k1 = E1/E2 et de K2 = E2/E3 données, une

croissance de l'épaisseur (hl) de la couche de roulement

s'accompagne de la décroissance de la contrainte maximum de

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cisaillement se déplace du milieu de la couche de roulement au

tiers (1/3) de celle-ci. Il est nécessaire de rappeler que cette

contrainte est critique pour la stabilité mécanique de la

structure. Elle est à l'origine des fissures longitudinales qui,

naissant au sein de la couche de roulement se propagent en surface

(revêtement) et avec l'infiltrationréduisent la capacité portante

des couches y compris le sol support et la chaussée est vite mise

hors service en l'absence d'entretien à temps.

4 On doit donc faire attention dans le choix des paramètres

caractéristiques de la chaussée. Un compromis est nécessaire entre

la rigidité recherchée pour protéger la survie du sol-support et

les cisaillements qui peuvent s'avérer d'une grande agressivité.

contrainte de tension

'~d6 La base de la couche de roulement dans un système à trois couches,

est le lie" où les contraintes de traction sont les plus critiques.

La courbe contrainte Versus H = h1/h2 nous amène à certaines

considérations. En effet on voit dans une chaussée où

H = h1/h2 < 2 et qui a un rapport KI = E1/E2 très élevé la

contrainte de traction prend des valeurs très grandes. Ceci nous

amène à ce que nous avons vu pour le cisaillement, lorsqu'on

rigidifie trop la couche de roulement (El augmente) "et que

l'épaisseur de celui-ci est assez faible, on s'expose à la

naissance plus ou moins prématurée de fissures à la base de la

couche de roulement qui se propagent en surface sous les charges

des véhicules. En plus l'infiltration s'ensuit et une plus grande

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perte de portance des couches inférieures. Puis la ruine sans une

intervention rapide et adéquate.

Ainsi si on veut une couche de roulement d'une certaine

rigidité afin de suppléer au sol support de faibles valeur

structurale, et pour une valeur donnée il faut veiller à avoir

une épaisseur telle que soit contenue dans certaine proportion.

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Effet de la pression de gonflage et de la charge totale:

La valeur de la contrainte verticale en un point de la surface

de la chaussée dûe à une charge verticale, dépend aussi bien de la

pression de gonflage de la roue que de la charge totale.

Fig(2.15;2.16 en annexe) représentent les variations des

contraintes verticales de Boussinesg dans une masse de sol idéal,

pour plusieurs combinaisons de pressions et de charges totales.

Considérations les deux courbes dont l'une est établie pour

une pression de gonflage de 100 psi et l'autre pour une pression

de 200 psi le poids total étant le même pour les deux (P = 80

Kips). On voit nettement l'effet prononcé de la pression de

gonflage sur les couches supérieures de la chaussées De plus on

voit que pour une même épaisseur de la couche, la contrainte

verticale de compression est plus élevée lorsque, pour une même

charge totale P, la pression de gonflage croît. Mais au-delà de 96

inches (pouces) l'effet de la pression est presque nul, seul le

poids total influe sur le niveau le contrainte et l'épaisseur de

la couche correspondante.

Les hautes pressions de gonflage des roues , nécessitent les

matériaux de grande qualité pour les couches supérieures de la

chaussée; cependant l'épaisseur des couches n'est pas influencée

de manière significative par la pression de gonflage des roues. Par

ailleurs, pour une pression de gonflage donnée, l'augmentation de

la charge totale des roues, s'accompagne toujours d'un

accroissement de la contrainte verticale quelle que soit

l'épaisseur de la couche.

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La figure ('<',16) montre l'influence de la configuration de

l'essieu sur la valeur des contraintes verticales à différentes

profondeurs. C'est un problèmes de Boussinesg.

A la lumière de l'influence de la configuration des essieux il

apparaît qu'à la surface de la chaussée, pour une pression de

gonflage donnée, les contraintes sont égales à la pression de

gonflage et que pour une couche assez épaisse et pour un essieu

donné (il faut considérer l'essieu le plus fréquent et le plus

large et le plus lourd) la configuration des essieux influe peu.

La nécessité apparaît de manière évidente que le spectre de

véhicules (essieu) qui sollicitent la chaussée doit être maîtrisé

pour un dimensionnement objectif, sinon une méconnaissance de ce

spectre expose la chaussée à des contraintes imprévues ou mal

estimées. C'est aussi fondamental pour les services d'entretien.

D'autre part les essais AAS HO ont permis d'établir une certaine

corrélation entre la déflexion et la structure de la chaussée.

(voir annexes)

Les coefficients dépendent de la saison à laquelle les mesures

sont faites, vu que la température influe sur la rigidité des

enrobés et la teneur en eau influe sur la déforrnabilité du sol.

Toutes choses égales par ailleurs on voit l'import;ance ou

l'influence de la charge statique sur la valeur de la déflexion.

L'essai de plaque, en plus de nous renseigner sur les effets

statiques, peut nous donner des informations précieuses sur

l'influence de la répétition des charges sur la déformation totale

des chaussées.

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Une croissance exagérée du trafic entraîne nécessairement des

tassements plus larges de couches structurales, ce qui emmène une

ruine prématurée ou en tout cas une menace évidente de ruine.

2) FATIGUE

La répétition des charges intervient de manière plus critique

dans le phénomène de fatigue de la chaussée.

DEZCON et WITCZAK ont, lors de leurs travaux pour déterminer

un critère de calcul d'un facteur de conversion des charges, abouti

à la formule de fatigue suivante: Nf=Kq(l/€q)c

Rappelons que la fatigue c'est le phénomène de déformation

d'un milieu suite à l'application des charges répétées ou de

déformations répétées.

L'analyse de ce phénomène peut se faire suivant 2 approches

classiques: l'analyse peut être conduite pour un niveau de charge

constante appliqué plusieurs fois de suite jusqu'a la rupture.

Suite à la déformation progressive du milieu une diminution de la

rigidité s'ensuit. Ceci, à son tour, accroît le niveau de

déformation en fonction de la charge appliquée. L'autre approche,

c'est la déformation qu'est fixée: on varie la charge appliquée.

Il en résulte que la contrainte décroît au fil des chargements pour

une même déformation.

Le schéma suivant traduit les effets de la fatigue sur la

chaussée.

49

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1

cR

s.s

A partir de la courbe (fig 'O. VJ ) on peut dire que : pour un

niveau de déformation fixé, le nombre de répétitions de charge à

la rupture est d'autant plus grand que le module El de la couche

de roulement est faible. Or en général on choisit une valeur donnée

de déformation (déflexion) comme seuil en vue d'une réfection.

Cette déformation (déflexion) doit donc prendre en compte et la

rigidité de la CR et le trafic (trafic équivalent). Des essais

permettent de connaître le niveau de déformation (allongement)

au-dessus de laquelle la répétition de charges n'influe plus sur

la valeur de la déformation. Connaissant la qualité moyenne (E

moyen) de nos matériaux, nous pouvons nous fixer un niveau de

déformation-seuil pour une réfection courante ou poussée pour un

niveau de trafic donné. La direction de l'entretien doit chercher

à connaître le comportement en fatigue des matériaux de

construction et d'entretien des routes.

3) Méthode de dimenssionnement AASHO des Chaussées Souples.

AAS HO (Américan Association of state highway officiais). Cette

méthode de dimensionnement résulte des essais conduits vers la fin

1950 et début 1960 à Ottowa dans l'Illinois. C'est la première

méthode à introduire la notion de ruine d'une chaussée du point de

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vue de l'usager (ruine fonctionnelle) contrairement à la

philosophie classique selon laquelle la ruine est essentiellement

structurelle.

Il nous semble fondamental d'introduire cette méthode dans

notre étude parce qu'elle nous permet de mieux percevoir

l'importance du trafic dans le désign. En même temps on saisira les

conséquence résultant d'un dimensionnement qu'on tiendrait pas en

compte ce paramètre trafic.

PRINCIPES DE BASE

10g6= 5.93 +9.3610g(SN+l) - 4.79 log (L,+L) +4.33logL2

Gt = Une fonction logarithmique du rapport d'une perte du niveau

de service au temps t et d'une perte potentielle de niveau de

service en un point où l'indice de qualité de service Pt=1.5.

B = une fonction de désign et des variables de chargement, qui

détermine la courbe p versus W où p = indice de qualité de

service (" serviceability")

Wt Nombre d'application de charge au temps t

Pt = indice de qualité de service

L, = Charge sur un essieu simple ou un essieu tendem

(kips)

L2 = Code relati f à l'essieu ( L2=, pour essieu simple;

L2=2 pour essieu tandem)

SN = Nombre structurel de la chaussée.

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En ramenant les variables chargements à l'essieu standard la

procédure se simplifie considérablement. AAS HO utilise un essieu

simple standard le 18 kip avec LI = 18000 Lb et L2 = 1;

Lors des essais AAS HO , on a trouvé, pour une chaussée neuve

flexible, PSI = 4,2. En intégrant les variables L" Lz, PSI par

leurs valeurs on a :

~a-[\ ",1- 't)/(~,L ~ 1,1JV, 40 of" [/0'JI,< /(,fIV~;I)~/'

Wt

= Nombre d'applications de charges de 18 kip au temps t

Pt = Correspond au PSI terminal.

L'équation ci-dessus correspond à l'équation fondamentale de

désign de la méthode AASHO dans les conditions réelle.s (sol,

environnement) des essais AASHO.

Pour rendre cette méthode util isable dans des conditions

différentes de celles de l'AASHO, des facteurs de correction ont

été établis. C'est ainsi que furent définis les quantités (S) pour

le sol-support et (R) pour tenir compte des autres spécificités de

la région (R= facteur régional) .

S= 3,0 pour les conditions de sol AASHO (ILLINOIS)

S= 10,0 pour un substratum rocheux (hypothèse de

rigidité quasi-infinie).

Les valeurs intermédiaires entre ses deux conditions du sol-

support sont obtenues par la relation suivante:

10gWt 18 = logNe18 • K(Si -sni

52

, .

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Si = caractéristique du sol-support correspondant à la

condition i

Sa = valeur de sol-support pour les conditions AASHO

K = Constante de régression (K= 0,372).

Quant au facteur régional R il est défini par:

~t18= Nt18 (1/R)

où Nt18 = Nombre d' appl ication de charges ( non pondérées)

Les modifications sus-mentionnées permettent ainsi de récrire

l'équation fondamentale AAS HO sous sa forme définitive:

~ [(4,l. - ft) je ~,L ·',0)

"/40 + [Io,1j. /(SN+,1)5,I'.J

Pour une structure de chaussée donnée (SN), les conditions

climatiques données (R), un sol-support donné (si) et un niveau de

service-limite (Pt) donné, on peut calculer le nombre

d'applications de charges de 18 Kips total pour la durée de vie

supposée. Cette équation a été solutionnée graphiquement

(nomographe) pour des niveaux de service Pt = 2,5 et Pt = 2,0

Notons que les valeurs de Pt les plus courantes tournent

autour de 2,5 et 2,0; Pt correspond au plus bas niveau de service

acceptable de la chaussée.

Il est d'une grande importance de pouvoir établir une

corrélation entre l'indice de qualité service Pt et le temps t

d'exploitation de la chaussée. Généralement cette relation est de

la forme suivante:

53

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Courbe Pt versus t

,

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Pour déterminer le temps au-delà duquel la chaussée est

considérée hors service (i-e ruine fonctionnelle ) il suffit de

connaître la croissance du trafic.

La méthode AASHü convertit un trafic en trafic équivalent eu

égard à la déformation induite par un essieu quelconque en fonction

de celle dûe à un essieu standard de 18 Kips (simple) .Wt 18

correspond au nombre d'applications de charge équivalentes

Fj=Nfj/Nf s

sur la période d'analyse de trafic.

Le trafic peut-être pris en compte comme le nombre

d'applications d'essieu de 18 kips par jour lorsque la période de

désign est de 20 ans; ou encore le nombre total d'application de

charges de 18 kip pendant la période de Design choisie.

Le facteur régional R, le guide AASHü a établi une table

correspondant à plusieurs conditions de sol . Il est fondamental

pour l'utilisation de la méthode AASHü de bien choisir la valeur

de R correspondant aux conditions locales réelles.

Le nombre structural SN est défini par:

SN= al D, + a 2D2 + a 3D3

Les désignent respectivement les valeurs de

coefficients de couche et d'épaisseurs.

Les coefficients de couche représentent la relation empirique

entre SN, pour une structure de chaussée donnée et l'épaisseur de

couche, exprimant la capacité d'un matériau donné à servir comme

composante d'une chaussée.

.55

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Des monographes ont été élaborés pour relier d'autres

caractéristiques des couches (comme CBR, MARSHALL, etc) aux

coefficients de couches pour standardiser l'utilisation de la

méthode AASHO (Voirannexes ). Des corrélations identiques ont été

établies pour le paramètre du sol-support . (Voir annexes )

Ce que nous venons de voir nous montre tout l'intérêt d'une

bonne maîtrise du trafic en terme nombre d'applications de charges

( en équivalent d'essieu standard).

~ 4) AGRESSIVITE DU TRAFIC

Mentionnons le concept d'agressivité du trafic qui traduit à

quel taux la chaussée est sollicitée. Pour déterminer l'agressivité

du trafic, pour un essieu de 13 t, on découpe le trafic en classe;

pour chaque classe "i" on définit une charge caractéristique "Pi",

un facteur de conversion a où a =4a i=epi/13l pour les chaussées

souples. On définit l'agressivité par

passage"i".

100 où fi= fréquence statistique ded'un véhicule de classe

L'établissement de ce facteur nécessite donc une pesée et un

comptage sur tout le réseau qu'on veut analyser.

On a pour quelques pays les valeurs suivantes

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Y- Pays

Zaïre

R C l

Cameroun

NIGER

Surcharges

3

6,5

la

12

Agressivité

0,35

0,85

1,,1

1,2

L'agressivité traduit le taux auquel la chaussée est

sollicitée. Pour des valeurs du coefficient d'agressivité A>l on

doit penser à accroître le réseau concerné ou "augmenter" la classe

de la chaussée. Cela montre le manque de prévision et de contrôle

dans la gestion des réseaux routiers nationaux . Un facteur A 13>1

donne une idée de l'écart entre le niveau du trafic du désign et

le niveau actuel, surtout et traduit un plus ou moins large

dépassement de la charge légale pour les différentes chaussées.

Il résulte des analyses précédentes qu'il est trop important

de bien maîtriser le trafic en poids comme en fr~quence pour un

meilleur programme d'entretien d'une part, parce que la durée de

vie dépend du trafic pour un niveau de service donné. D'autre part

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une mauvaise appréciation (sous-estimation) du trafic conduit à

sous-estimer les épaisseurs avec les réductions de la durée de vie

pouvant aller jusqu'a 10 ans et parfois plus pour une sous­

estimation d'l pouce de l'épaisseur d'une couche donnée.

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DEUXIEME PARTIE

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III DIAGNOSTIC

A Analyse des procédés des services d'entretien

Un problème bien posé est à moitié résolu.

Aussi, un diagnostic juste est le préalable indispensable à tout

système de maintenance ou de cure. Un bon entretien c'est celui

qui permet d'apporter les remèdes appropriés et en un temps

opportun aux dégradations des chaussées.

Dans ce chapitre-ci nous parlerons des méthodes de

diagnostic utilisées par la direction de l'Entretien Routier et du

Matériel D.E.R.M )et nous ressortirons ses leurs) insuf­

fisances nous en proposerons quelques unes qui nous paraissent

mieux convenir.

L'essentiel des activités de l'entretien routier est basé

sur un document de base " Manuel de Système de Programmation et de

la planification de l'entretien routier" Ce manuel propose

l'inspection visuelle comme unique technique pour diagnostiquer

l'état des routes. « L'équipe d'inspection des routes attribue un

classement numérique indice de dégradation d' une section

routière donnée en fonction d'une description appropriée des dégâts

( ... ) ». Cette phrase traduit la philosophie du diagnostic selon

Mr Gérald T. Scott du cabinet Louis Berger International Inc,

60

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auteur du manuel sus-mentionné. L'inspection visuelle informe

seulement sur les dégradations qui ont atteint un niveau

d'évolution plus ou moins élevé. Aussi, étant donné que plusieurs

causes peuvent produire la même forme de dégradation et que

l'évolution d'une déformation n'est pas toujours prévisible, cette

méthode est non seulement inefficace comme base d'un diagnostic

mais surtout dangereuse. En effet, nous avions montré que le nid

de poule est le plus souvent la résultante d'une ou de plusieurs

dégradations locales alors diagnostiquer que le nid de poule

provient d'un arrachement suite au vieillissement du revêtement,

alors qu'en réalité c'est dû par exemple à l'éclatement d'u~e poche

de gonflement ou un défaut de compactage local de la couche de

base, c'est le point de départ d'une réparation inadéquate. Les

conséquences d'une insuffissance de l'auscultation sur la vie de

la chaussée sont nombreuses. Considérons l'état de l'uni d'une

chaussée revêtue; une simple inspection visuelle ne permet pas

toujours de se rendre compte de sa sévérité soit parce que la

chaussée, surtout neuve, présente une apparente homogénéité, ou que

la superficie concernée paraît infime. Or une telle négligence a

des retombées considérables. En effet un mauvais uni, en donnant

prise aux effort de cisaillement des pneumatiques, constitue le

point d'initiation des arrachements, ensuite l'infiltration aidant

la perte de portance des couches inférieures s'ensuit ce qui, avec

l' appar i tion des nids de poules de pl us en plus profonds et un

affaissement local plus ou moins accéléré du corps de chaussée,

conduit celle-ci à la ruine structurelle. Les exemples abondent sur

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les conséquences d'un diagnostic faussé parce que résultant d'une

" ausculation " insuffissante.

Le manuel dont se servent les services d'entretien, après cette

inspection visuelle, procède à une catalogation revêtues suivant

leur état présumé. Nous donnerons en annexe le Il Catalogue des

Indices de dégradation ".

Les indices sont de 5 à 1 correspondant respectivement à une

chaussée en excellent état et une en très mauvais état. Cette

indication est faite sur la base d'interprétation des descriptions

de l'état de la chaussée; par exemple: Indice 4 correspond à une

chaussée en bon état, décrite comme suit:« Détérioration (fissures

nids de poule, ressuage, déchaussement, déformations ) rares, sur

moins de 5% de la longueur. L'état de la chaussée est satisfaisante

pour le traffic existant ». Et les travaux de refection seront

entièrement basés sur les indications de ce manuel. 'On voit

aisément le danger de la situation. Une fissure, c'est parfois le

signe de fatigue des couches inférieures du corps de chaussée; une

chaussée neuve sous-dimensionnée ou sollicitée par un traffic

exceptionel peut présenter des signes de fatigue prématurée. Aussi,

en se fiant à son âge ou à la faiblesse de la superficie concernée

par des fissures, on commettrait une erreur de jugement dont la

conséquence la plus élémentaire serait la rupture brutale du corps

de chaussée à partir de l'interface couche du roulement couche

de base ou, s'il y a une couche d'accrochage, entre celle-ci et la

couche de base. Il apparaît là encore une insuffissance de la

méthode d'appréciation utilisée par les services d'entretien, liée

62

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cette fois au traffic. Il en de même pour les ornières. Une seule

ornière constatée peut, selon cette méthode, conduire à estimer la

chaussée en bon état, alors que le sol-support est plastifié avec

la superficie d'une propagation très prochaine d'un phénomème de

plastification. Ainsi une faiblesse de l'inspection visuelle

c'est de vouloir lier la gravité de l'état d'une chaussée à la

superficie concernée par les dégradations constatée ; e~le peut

conduire souvent à minimiser les dégradations initiatrices et

d'origine structurelles. Une autre de ces insuffissances c'est

d'isoler la chaussée pour l'analyser comme une entité

indépendantes; cette attitude amène les " inspecteurs visuels" à

ne pas appréhender la qualité du drainage de la chaussée observée,

du moins cela n'est pas perceptible dans la procédure. Or, sans un

drainage adéquat, la chaussée la mieux dimensionnée et avec le

meilleur revêtement ne saurait survivre aux infiltrations soit

latérales ( talus), soit intersticielles ( vides du revêtement ),

car à cette guerre d'usure entre l'eau et la chaussée, l'eau

l'emporte toujours ou que l'étanchéité des revêtements n'est jamais

parfaite. Par ailleurs, les dégradations des chaussées sont

principalement de deux catégories: les dégradations de surface et

celles de structure ou fonctionnelles et structurelles.

B Propositions

L'analyse des dégradations de surface d'une chaussée revêtue

est très complexe et cela pour plusieurs raisons:

1 Le caractère hétérogène des mélanges, des

63

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efficacement le

caractéristiques

matériaux eux-mêmes ( liants , granulats )

2- L'énorme différence de comportement des matériaux

bitumineux soumis à des tests de laboratoire et en service sous

traffic

3- La difficulté d'intégrer

paramètre environnement dans l'évolution des

mécaniques et chimiques des matériaux routiers

4- La multiplicité des causes possibles pour un

même type de désordre

5- ETC

Nous allons quand même essayer de proposer quelques éléments

pouvant aider à évaluer l'état d'une chaussée revêtue, afin de

fournir une base à un meilleur diagnostic, condition sine qua non

d'un entretien adéquat. pour cela nous préconisons ce qui suit:

1- Evaluation par inspection visuelle

contrairement à la démarche du manuel précédement mentionné, nous

nous proposons de correler la cote qualitative attribuée aux

chaussées suite à une inspection visuelle, une quantité mesurable.

Nous considérons les cinq ( 5 ) types de dégradations suivantes:

1- Les nids de poules

2- Les pelades

3- Les têtes de chats

4- Les fissures ouvertes ( y compris faïençage )

5- Les arrachements ( plumage )

64

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Ces défauts nous paraissent les plus représentatifs pour servir de

support quantitatif à l'évaluation visuelle et cela pour plusieurs

raisons:

1- Les nids de poule

Ils enlèvent au revêtement l'une de ses fonctions

essentielles: l'imperméabilisation du corps de chaussée. Ils

constituent ainsi un danger immédiat à la survie de la structure.

2- La pelade

C'est le prélude à une série de nids de poule en chapelet.

3- Les têtes de chat

Par le nombre de saillies créees sur le revêtement, c'est pire

qu'un simple défaut d'uni puisque les efforts de cisaill~ment et

tangentiels des pneumatiques ont meilleure prise. C'est des zones

de faiblesse potentielles.

4- Fissures ouvertes y compris faïençage )

C'est des zones privilégiées pour les infiltrations d'eau et

l'initiation d'une série de dégradations imprévisibles en plus de

la perte de portance qui à son tour entrainement des affaissements

local d'une section entière de chaussée.

5- Arrachements ( plumage)

Ils sont le point de départ le plus flagrant à la formation des

nids de poules. Ils favorisent l'infiltration de l'eau dans le

corps de et entrainant ainsi une généralisation du phénomène de de

décallement entre autre. Ajoutons que pour rendre maîtrisable ces

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parametres nous avons opéré une sélection parmi l'éventail de

défauts parfois semblables pour limiter le nombre.

Nous avons ensuite pondéré la sévérité relative de chaque type

de défaut; on a ainsi:

1- Nids de poule

2- Pelade

3- Tête de chat

NP )

P )

( TC)

40%

15%

15%

4- Fissures ouvertes ( Fa 15%

Arrachements (Faïençage (SA) 15%

Nous avons choisi pour chaque type de défaut une unité qui nous

semble la plus expressive:

1- Nid de poule en nombre de NP/m'

2- P : Longueur pelée ( m )/m

3- Surface à tête de chat/m'

4- Densité fissures ouvertes m'/m'

5- Surface arrachée m' /m'

Nous avons ensuite défini des bornes inférieure et supérieure

à chacune de ces variables:

La valeur maximale de P, TC, Fa, SA est la même, c'est l'unié.

En effet la longueur maximale qui peut être pelée sur un mètre de

chaussée c'est bien un mètre c'est-à-dire quand la chaussée est

entièrement pelée sur tout son profil en long. Il en est de même

pour les TC, FO,SA. Pour les nids de poule nous avons estimé que

10NP/m' est une valeur assez critique en raison de la concentration

66

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des faiblesses en section que cela représente.

Nous avons ainsi pour definir un indice E( Etat ) qui nous

renseigne, selon trois (3) plages que nous définirons plus tard.

l ll E 0.4 NP + 0.15 ~i (P+ TC + Fa ll l

ou' le coefficient ~i est un facteur de simultanéité; l'indice 'i'

indique le nombre de types de défauts existant simultanément sur

un tronçon donné; varie comme le carré de l'indice 'i'. Nous avons

voulu mettre l'accent, par ce coefficient, sur le caractère plus que

proportionnel du défaut résultant de la conjugaison de deux défauts

individuels. Les coefficients ~i concernant les combinaisons de

défauts d'égale pondération ( P, TC, Fa, SA ) . On a ainsi :

~1 l' 1

~2 2' = 4

~3 3' = 9

~4 4' = 16

Il va sans dire que plus l'indice E est grand plus le tronçon

étudié est en mauvais état . Nous avons les bornes suivantes:

Emax = 0.40 * 10 + 0.15 * 16(1+1+1+1)

lll

Emax = 13.6lll

67

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La valeur Emax correspond à une chaussèe completement en ruine

fontionnelle .

111

Emin o111

Emin correspond à chaussée en excellent état. Soit le

tableau suivant(voir ANNEXE)

Nous avons ainsi defini les plages suivantes:

o <= E <= 4.00 chaussée en bon état

4.05 <= E <= 8.05 chaussée de niveau acceptable

9.6 <= E <=13.6

ou déjà ruinée.

chaussée en voie de ruine fonctionnelle

Quoiqu'incomplet et insuffisant, l'indice E permet à l'evaluateur

de porter un jugement moins subjectif c'est à dire variable selon

les personnes. Il sait qu'une chaussée dont l'indice E est très

proche de Emax est une chaussèe malade qu'il faut voir de plus

près.

Justement, c'est pour combler les lacunes de la précédente

procédure que la nécéssité d'une

structurelle" s'impose.

68

" inspection d'évaluation

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2-Inspection d'Evaluation structurelle

Cette inspection doit permettre d'évaluer l'adéquation

structurelle de la chaussée vis-à-vis l'exploitation qui en est

faite.

Les trois (3) phénomenes qui caractérisent en pratique

l'évolution d'une chaussée à l'exclusion de la glissance sont:

1 Le bosselement

2 La formation d'ornières longitudinales

3 ---L'apparition de fissures dans le revêtement

Ces phénomenes traduisent la fatigue des diverses couches

de la chaussée de manière générale. L'A A S H 0 (American

Association Of State Highways OfficiaIs ) a essayé de normaliser

l'appréciation de ces défauts par des procédés simples. Nous nous

inspirerons de cette méthode pour évaluer structurellement nos

chausées.

Definissons d'abord nos différentes variables:

1 le bossellement mesure avec un profilomètre

(profilomètre chloé) et se traduit par la variance de la pente

longitudinale de la chausée : SV slope variance)

2 l'ornienage se mesure par le carré de la profondeur

moyenne des ornières sous une règle transversale de 1.20, placée

tous les 7.60 m: RD' (RD ==> Rut Depth)

3 les fissures (cracking) ou le faïnçage (pathing) se mesurent

69

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par la proportion de la surface sur laquelle le phénomène est

dévéloppée, évaluée en millièmes C+P(craking+pathing)

On peut ainsi définir la qualité de la chaussée avec le present

serviceability index "(PSI) comme suit:

1111

P.S.I =5.03 - 1.91 log (1 + sv ) - O.Ol[C+P]10

Les coefficients qui figurent dans l'expression sont des valeurs

empiriques.

Selon les valeurs de PSI on a les trois cas suivants

PSI 5

PSI = 2.5

chaussée neuve

chaussée nécéssitant un reprofilage

PSI 1.5 chaussée nécéssitant une refection totale

SV = Z Y2 - ( lin ) ( ZY2)

n-1

y = différence d'élévation entre deux points distants

d'l ft

n = nombre de lectures (au profilométre)

Mais cette méthode AAS HO ,même si elle est un peu rationnelle que

la simple "valorisation qualitative" de l'inspection visuelle, ne

peut à elle seule permettre une conclusion complète sur l'état

d'une chaussée. Il est possible par exemple qu'un tronçon ait un

PSI = 5 mais que la sollicitation de la route par un traffic assez

70

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dense reduise ses capacités mecaniques et superficielles. C'est

pour inclure ce volet traffic que nous proposons l'introduction de

de l'agressivite du traffic.

3- Agressivité au traffic

En matière d'entretien, il est de loin plus important de prevoir

le besoin d'entretien, c'est à dire un entretien préventif, que de

baser les programmes d'entretien uniquement sur le palliatif et/ou

le curatif. Aussi est_il un impératif de maitriser le taux auquel

un réseau donné est sollicité par le traffic. Un des moyens dans

ce domaine c'est le facteur d'agressivité du traffic.

Si nous considérons un essieu standard de 13 tonnes,nous pouvons

définir le facteur sus-mentionné noté A par

A = ~

13aifi

100

Pour définir ce facteur A il est nécéssaire de connaître les

quantités a, f. Pour cela, il faut définir des classes de charges

à l'essieu (en tonnes) ; pour chaque classe "i" choisir une charge

caracteristique p (en tonnes). Il faut ensuite déterminer le nombre

N des véhicules qui sollicitent chaque classe. On définit ainsi les

paramètres a et f comme suit:

ll ai =l

4pi /13 ]

lll

71

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N6

10

Déjà à partir des valeurs de ai on peut voir dans quelle

mesure la charge légale est depassée, donc le taux de

surcharge étudié.

Un exemple nous renseigne encore mieux; considérons le

tableau suivant

ZAIRE

RCI

CAMEROUN

NIGER

surchage

3

6,5

10

12

Agressivité (A13)

0.35

0.85

1.1

1.2

On voit que par exemple pour des pays comme le Cameroun et

le Niger, le réseau est surexploité avec des conséquences que l'on

sait pour le NIGER où la plupart des routes bitumées sont en

enduits parfois simple monocouche .

Alors le facteur d'agressivité du traffic permet de savoir même

pour une chaussée neuve les risques liés à l'exploitation et de

prendre les mésures adéquates en temps opportun. Cela est

extrêmement important, car ça prémunit contre les ruptures brutales

liées à la fatigue ou à l'usure prématurée.

4- Autres mesures

72

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Il va sans dire que la détermination des caractéristiques

mécanique du sol de plateforme ( sol_support) est capital pour un

diagnostic de chaussée . Aussi, nous pensons que quelques tests

soient effectués en ce sens notemment

a CBR : cet essai peut donner une idée de la capacité

mécanique du sol support .

- si le sol à tester n'a pas de cohésion il est préférable de faire

un essai in-situ.

si le sol est à " cohésion ", on peut échantionner et mener

des tests au laboratoire.

b- Essais de plaque

Ces essais sont surtout utiles pour des sols non

plastiques. Peuvent servir pour la détermination des modules

d'élasticité des couches de la chaussée de même que le module de

réaction du sol-support. Il en existe plusieurs sortes d'essai de

plagues; le type du LCPC (Laboratoire central des ponts et

chaussée ) permet la détermination du dégré de compacité des

différentes couches. Nous n'estimons pas nécéssaire de descrire

dans les détails les étapes de cet essai, disons seulement ceci :

On mesure les enfoncements el, e2 d'une plaque de diamètre a= 0.60m

suite à deux (2) cycles de chargement 7065 daN ( 2.5bars ) et

5650 daN ( ==> 2.0 bars ). On détermine ainsi les modules Evl et

Ev2 à partir du premier et du deuxième cycle de chargement comme

suit :

73

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Ev1 0.1125el

Ev2 = 0.09e2

Ainsi vis-à-vis du compactage on a

EV2 < 1.2Ev1

1.2 Ev2 < 2Ev1

Très bon compactage

Bon compactage

Notons que cet essai n'est valide que pour des profondeurs

h > 1.5 a ( a = diamètre de la plague ); cet essai permet de

classifier aussi les sols selon un indice de qualité de zéro (0)

à cinq (5)

c.) Le " standard penetration test " peut être utilisé à bon

escient dans l'évaluation des capacités du sol-support.

d.) Mesures de déflection au déflectomètre ou à la poutre de

Benkelman. Elles peuvent servir non seulement lors de l'évaluation

courante et pour l'étude des chaussées à renforcer.

Il faut voir les essais ci-avant mentionnés simplement comme

indications utiles, la liste est en effet loin d'être exhaustive.

Bien d'autres essais et mesures nous paraissent très importants

par exemple la mesure d'uni avec l'analyseur de profil en long

APL25) du LCPC , est d'une importance remarquable, l'uni étant un

critère souvent choisi dans plusieurs logiciels de technique

routière comme le HDM3

Notons avant de clore cette partie ( ausculationjdiagnostic ) que

nos visites sur le chantier en refection sur un tronçon de la

route Tivaouane-Mboro nous permis de constater effectivement que

74

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un certain niveau de concentration de nids de poule est souvent

caractéristique de chaussées" vieillies " et "fatiguées". On y

constate une forte concentration de nids de poules bouchées sur ces

routes qui selon les sources des TP de Thiès datent d'en moyenne

de vingt à vingt-et-cinq ans! De plus la forte sollicitation de ces

routes par les charges élevées des convois de Taïba explique

largement leurs forts taux de tassement qui les prédisposent à une

rupture franche et imminente. L'inconfort des usages est à son

comble.

75

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IV METHODES DE REPARATION

==========================

Dans cette partie nous allons d'abord exposer les methodes de

reparation adoptees par les services du ministere des travaux

publ ics . Ensui te nous anal iserons ces méthodes et enf in nous

émettons quelques propositions.

A)Les Méthodes actuelles.

Lesdifférents services du ministere contactés travaillent

sur la base du manuel emis par G. Scott du cabinet Louis

Berger International déjà mentionné.

Ce manuel prevoit deux types d'entretien :l'entretien de routine

et l'entretien périodique.

a)Entretien de routine. (catalogué ARB pour les chaussées

revêtues)

ARBl Point à temps

point à temps avec enrobes ou enduisage pour assurer une reparation

rapide des chaussées revêtues .

ARB2 reflachage

Reparation des zones où le revêtement est déformé, mais non

détérioré et ainsi restaurer les caractéristiques duprofil en

travers (par enduisage pour deformation inférieures à l-2cm ;par

enrobes aux profondeurs plus importantes

b) Entretien périodique . (APB)

APBl . Tapis bicouche

Restaurer les qualités d'imperméabilité, les qualites anti-

76

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dérapantes, l'aspect uniforme et les qualites r ouLarrtes d'une

chaussée bitumée

Cette tâche est exécutée apres les corrections du profil en

travers. Une bicouche est recommandée de façon à accroitre

l'epaisseur de la surface en fonction de l'accroissement du trafic.

APB2. Tapis enrobés dense.

Reparer où remplacer le revêtement losqu'une ruine partielle de

la chaussée s'est produite ou que sa vie est terminée , pour

restaurer la solidité ou les qualites roulantes de la chaussée .

APB3. reprofilage aux enrobés.

Mettre en place un nouveau revêtement lorsque la vie du précédent

est terminée.

B) ANALYSE

Un premier reproche qu'on peut faire à ces différentes méthodes sus

mentionées, c'est d'abord la systématisation du point à temps.En

effet se limiter à boucher des nids de poule par enduisage ou par

enrobes nous paraît quelque peu simpliste .Le nid de poule est une

dégradation très serieuse parfois de la couche de base ;en

remplissant un nid avec de l'enrobé froid (ouvert) le bloc

d'enrobes au terme de son durcisement agit comme un poinçon sur la

couche de base . Il se crée ainsi une faille de discontinuité

épousant la géometrie du trou bouché à la surface et dans le corps

de la chaussée;ainsi naît une nouvelle zone de faiblesse beaucoup

plus grande qui ,avec l'infiltration inevitable de l'eau entraine

une perte de portance du corps de chaussée prelude à une ruine

parfois prématurée.

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D'autre part l'enrobé à froid du fait de sa texture ouverte ne doit

pas être util isé pour boucher les nids de poule lorsqu'on ne

dispose pas d'informations pertinentes sur les qualités

géotechniques et hydrauliques des matériaux de la couche de base.

Le reflachage,s'il permet de règler les petites deformations,qui

ne sont souvent que les conséquences du fluage du revêtement,

nepeut resorber le cas des profondes déformations dont l'origine

est le sol-support.En effet ,lorsque les flaches atteignent une

certaine profondeur,il est presque sûr que c'est le sol-support

qui est en cause (voir la partie A de notre étude.). Un exemple

assez représentatif est la route Tivaouane-M' Boro ; les flaches

qu'on peut observer sont presque des cuvettes , la dénivelation

entre deux(2) bandes peut atteindre 8/10cm.Dans ce cas précis,il

s'agit d'une chaussée qui n'etait pas dimmensionnée pour un trafic

tel que celui engendré par les exploitations de Taïba(phosphates)

car construite avant l'installation de cette usine.lci,un simple

reflachage ne resoud pas le probleme .Le sol -support est sûrement

entrer dans sa phase plastique et est ainsi le siège des grandes

déformations. Enfin l'enduit s'il permet une bonne

imperméabilisation ,n'est qu'un piètre palliatif aux problemes de

structure .Assi est-il nécessaire de bien s'assurer l'objectif

visé.

C)PROPOSITIONS

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1) Le faïençage.

On peut recourir à un enduit ; sinon lorsque les fissures sont

assez ouvertes ,bien colmater avec du microenrobé. Lorsqu ' il s'agit

de fissures peu profondes ,une regénération aux huiles lourdes peut

redonner à la chaussée ses qualités de surface.

2) Déformations d'aspect ondulatoire

Le seul remède est ici la refection totale. Pour les autrès types

de dégradations voir en annexe. Nous-nous apesantirons sur le

traitement des nids de poule

3 .Nids de poule

Nous suggerons deux(2) procédures.

Procedure l

Elle consiste en deux operations:

1) Delimiter la zone à

reparer suivant une geometrie regulière.

2)Excaver cette zone.

Retirer tout le materiau

de la zone marquée

_ Approfondir l'excavation

jusqu'a un niveau relativement compact.

Tailler les parois

jusqu'a ce qu'elles soient bien verticales.

-Tailler le fond jusqu'à

ce qu'il soit plat et horizontal.

- Compacter correctement

79

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le fond du trou .

3) Boucher avec un materiau

de qualite semblable à celle de la couche de base .

4)compacter par faibles

épaisseurs successivement. Prévoir une surepaisseur qui peut varier

de 1/5 à 1/3 de la profondeur du trou pour tenir compte de la

densification par le traffic.

5) Refaire le revêtement

.De preference il faut prevoir une impregnation au cut-back 0/1 si

la nouvelle surface presente des pores fines ou du 10/15 si les

pores sont grossiers. Enduire ou poser un tapis mince en

enrobés selon le traffic

Pocédure 2

Cette procedure convient mieux aux revêtement en enduit

superficiel.En effet ,avec l'enduit cette methode donne une bonne

continuite entre couches reparées et couches saines. Elles conssiste

en 8 étapes

1- Aprofondissement et

balayage.

On agrandit l'excavation de 20 à 30cm et on avive les bords.Ensuite

on balaie soignement.

2-Pulvérisation.

Cette operation consiste a impregner le fond de l'excavation autant

que les parois au cut- back 0/1

3- Repandre une 1ère couche

de pierre 20/40.Ces pierres doivent être assez durs et propres.

80

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Compacter.

4- Pénétrer la couche de

pierre avec du du liant. Ce liant peut être du cut-back un plus

visqueux 150/250ou 400/600 ou encore de l'emulsion cationique à

rupture rapide. On passe ensuite une 2ème couche de gravillons

8/12.5.Compacter

5- Pénétration sur la 2ème

couche et passage d'une 3ème couche de gravillons 5/8.Compacté.

6-Pénétration sur la 3ème

couche et repandre une 4ème couche de gravillons 2.5/5.Compacter.

7-Pénétration sur la la

4ème couche ;repandre une 5ème couche de gravillons 2.5/5.Compacter

8-Compacter suffisament.

NOTA: Ces differentes etapes dependent de la taille de

l'excavation, qui elle même dépend de la profondeur de la

dégradation. Cette 2ème procedure est de loin preferable au

bouchage aux enrobés; ces enrobés surtout s'ils sont moyens

ou fins et préparé avec du cut-back pour de grandes

profondeurs , risquent de rester longtemps déformables.

81

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V.Recomandations

Suite à nos analyses, recherches et essais (pour ces dernières

voir ANNEXES) ,nous jugeons nécessaire de suggèrer des méthodes,des

procédures, des attitudes pour une meilleure résolution des défauts

de surfaces des chaussées souples revêtues. Ces recommandations

sont:

1 Bien diagnostiquer les causes des dégradat~ons en

utilisant des méthodes plus quantitatives que qualitatives

(descriptives).Cela suppose l'utilisation de matériel adéquat tel

que: Analyseur de profil en long (APL) pour des mesures d'uni;

Profilomètre( il en existe plusieurs modèles) ;etc. cependant, avant

de chercher les causes ailleurs il est primordial de drainer nos

chauussées; c'est hélas le soin qui manque le plus dans nos pays.

2 utiliser des géotextiles

En effet les géotextiles permettent:

a) de solidariser les couches de renforcement d'une

chaussée fissurée avec les anciennes. C'est très efficace comme

système d'affichage.

b) de parer à la remontée des fines.On l'installe entre

couche de fondation et sol_support ou intégrer dans l'une des

couches du corp de chaussée.

c) de répartir les charges assez uniformément sur les sols

peu homogènes et où des tassements différentiels sont à craindre.

d) de freiner la propagation et la remontée des fissures.

82

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3 Amélioration des revêtements par addition de déchets

plastics. L'Ajout de déchets plastics solides lors du malaxage d'un

enrobé bitumineux procure à celui_ci des propriétés particulières

qui le rendent à la fois plus rigide et moins susceptible. De plus

c'est tout particulièrement indiqué pour des couches de roulement

anti_ornièrage et les enrobés à haut pouvoir de renforcement.

4_ L'emploi des enrobés stockables pour boucher des trous

est une pratique à proscrire pour les couches de base. A moins

d'utiliser des gros granulats comme 40/60 et de prévoir un enduit

de scellement avec du 4/6 après enduisage et compacter. Mais cette

méthode peut bien convenir aux emplois partiels sur faibles

épaisseurs. Cependant, lorsqu'on veut réal iser des épaisseurs entre

8 et 10 cm avec des enrobés de granulomètrie 5/15 par exemple, il

y a de fortes chances que le couche ainsi constituée reste

déformable pendant des mois. ( Voir Tableau ANNEXE )

5 Avant l'exécution d'un enduit on doit s'assurer que la

chaussée est stable et propre. Il est illusoire de vouloir

solutionner le problème d'une couche de base usée ( ornière, nid

de poule, etc avec un enduit classique, car ce dernier n'est

souvent qu'une couche d'usure et non de structure. Lorsque les

dégradations ne concernent que le revêtement arrivé terme, il

suffit d'épandre de l'émulsion et des gravillons propres dans les

nids de faible profondeur. Mais si la couche de base est

atteinte, avant l'enduisage, il faut reconstruire la couche de

83

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base.

6 Se doter de moyens d'évaluer les niveaux de la chaussée

afin de fixer un seuil critique où la chaussée doit subir des

réfections la ramenant à un niveau acceptable. On peut à défaut

s'inspirer du fameux PSI de AASHO. La définition des critères

objectifs d'évaluation de niveau peut constituer l'objet d'un

projet de fin d'études en soi et serait fort utile car permettant

des interventions plus systématiques et plus sûres.

7 Essayer les structures "SANDWICH" (ou Structures

Inverses)

Elles se composent ainsi

1 Un sol naturel

2 Une assise traitée aux liants hydrauliques

3 Une couche non traitée

4 Enrobés bitumineux

Cette struture par l'effet d'amortissement de la couche

intercalaire non traitée, supprime les fissures et ainsi minimise

l'entetien ultérieur.

8 Essayer la méthode CRAFT (Création Automatique de

Fissures Transversales) pour les chaussées dont les assises sont

traitées aux liants hydrauliques.

C'est donc une technique qui permet l'accélération du

processus de création des fissures afin de maîtriser leur nombre.

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La pré- fissuration consiste à créer des emplacements

prédéterminés aux fissures de retrait dans l'assise au moment de

sa mise en oeuvre. La fissure est créée par sillonnage

(espacement de 2 à 3cm) .La méthode a été testée en 1987 sur

chantier de renforcement du CD485 en saône_et_Loire (2l? cm de

grave ciment revêtue par bicouche) et a donné des résultats

intéressants : les préfissures ont presque disparues tandis que les

zones non préf issurées commencaient à se dégrader suite à une

fissuration anarchique.

Bref ce procédé permet

1 Un traitement préventif de chaque fissure avant

mise en place de la couche de roulement.

2 Un meilleur engrènement des bords de la fissure

3 La conception d'un système de revêtement capable

de résister sans se rompre et sans transmission de fissures à la

surface.

9 Il faut veiller lors même de la composition d'un enrobé

à avoir des granulomètries assez grenues, c'ést à dire comportant

peu de sable,pour une meilleur compacité .

En effet elles sont peu sensibles aux écarts de teneur en

liants.

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qui donne

présence

passive .

la masse volumique maximale

le pourcentage des vides du mélange qui se situe sur

la médiane des les limites des spécifications. Mais il n'est pas

souhaitable de choisir des mélanges ayant une stabilité

anormalement élevée et des valeurs de fluage anormalement faibles;

les pavages faits avec de tels mélanges tendent à être plus rigides

ou fragiles et peuvent subir des fissures sous traffic lourd, s'il

y a des déformations dans la fondation. (Voir courbes ANNEXES)

Il Il est d'une grande utilité pour les services de

l'entretien routier de procéder à des essais tels que

a)_ Le TWIT (Total Water Immersion Test)

une idée de l'adhésivité du liant sur granulat en

d'eau. C'est une mesure implicite d'adhésivité dite

b) _ Essai de stabilité au stockage qui

permettent de limiter la durée du stockage acceptable eu égard aux

propriétés physiques, chimiques ou mécaniques minimales requises.

c)_ Essais de viscosité pour vérifier le

respect des spécifications et des clauses du marché par les

entreprises_fournisseurs (ex: FOUGEROLLE; JEANLEFEBRE, etc) .Des

essais rapides lors de la mise en oeuvre qui permettent de mieux

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ordonnancer les différentes opérations du chantier pour une

meilleur tenue des différents élèments du revêtement. Par exemple

lorsqu'on a un cut_back à séchage lent et qu'on gravillonne aussi

après sur un telle cut_back, on aura un enduit qui mur ira tard

et on rique des rejets de gravillons cosidérables sous traffic.

Nous tenons à préciser que les essais que nous avions l'intention

de faire au moment de la mise en oeuvre du chantier de réfection

de voie Tivaouane_Mboro, ont été faits par la CEREEQ pour l~ compte

de l'administration nous nous sommes contentés de faire des

essais Marshall sur enrobés à froid et d'analyser les diffèrents

résultats de l'ensembles des essais. Voir ANNEXES Résultats essais

et analyses.

d)_ Afin de bien connaître la perte de

masse du liant utilisé, il est évidemment conseillé de pratiquer

l'essai d'évaporation en film mince en étuve ventilée(15 jours à

50·C) .

12 Il est fondamental de mener des campagnes périodiques

de comptage et de pesée. Cela est une condition nécessaire pour

mieux assoir les politiques d'entretien préventif car permettant

d'estimer l'agressivité entre autre. Sans pesée et comptage, aucun

dimensionnement ne saurait être juste car ne pouvant intégrer le

facteur traffic qui détermine le paramètre fatigue.

Des postes continus doivent exister sur les principaux

tronçons en même que des postes provisoires en des périodes

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carctéristiques. Cela pourrait donner une base de données

permettant de faire de meilleurs estimations du taux de croissance

du traffic ; et une bonne prévision du traffic est un gage d'une

meilleur maîtrise du réseau, ses mesoins d'extension ou de

réfections légères ou profondes.

Il faut bannir les méthodes de dimensionnement CBR qui comme

nous l'avons dit ne donnent pas de garantie par rapport au

phénomène de fatigue.

Nous recommandons dans les années à venir de consentir

quelques sacrifices afin de doter les services de travaux publics

ou le CEREEQ de planches d'essais. Ceci aurait le double privilège

de mieux approcher le comportement réel des matériaux routiers dans

les conditions réelles d'exploitation; on aurait ainsi l'avantage

de trouver des solutions appropriées à une bonne partie des

dégradations qui sont parfois plus le fait de stabilités de tout

ordre et de compatibilité de certains paramètres entre eux. Ces

planches sont indispensables car aujourd'hui la plupart des

laboratoires critiquent la validité des essais Marshall; cet essai

que nous privilégions pour la composition de nos enrobés. En effet

d'énormes écarts sont parfois constatés entre les résu~tats des

essais en laboratoire et le comportement en chaussée. On lui

reproche de ne pas permettre de déceler des mélanges qui sous un

traffic très concentré sont le siège de densifications pouvant

amener un chute sensible de la stabilité.

88

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VI.CONCLUSION

Cette,étude constitue juste une ébauche dans l'analyse des defauts

de surface des chaussées revêtues . En effet, les phénomènes à

l'origine de ces dégradations sont inombbrables et surtout

multiformes . Cependant , nous avons situer les insuffisance de

certaines pratiques observées en matière d'entretien routier en

vigueur dans nos pays .

Une première leçon qu'on peut tirer, c'est que le bon fonctionement

d'une route dépend dans une large mesure de la politique

d'entretien adoptée .Dans nos pays cette politique est du type au

jour-le- jour, pour des raisons semble-t-il, économiques .Or, il

est de loin moins économiques de reparer chaque année voir chaque

mois les mêmes défauts, que de les reparer adequatement et

durablement à des coûts relativement éqivalents .Et tant que l'on

ne se donne pas les moyens de bien diagnostiquer les causes , les

remèdes ne peuvent qu'être inefficaces.

Le point à temps appl iqué systématiquement l'enduisage sans

reconstitution préalable du corps de chaussée, le bouchage des nids

de poule avec des enrobés à froid suivi d'enduit ,sont autant de

pratiques à proscrire car elles constituent souvent des solutions

très imparfaites et un gaspillage de ressources.

L'entretien routier en afrique subsaharienne souffre de graves

retards . En effet selon les experts de la banque mondiale les

retards actuels d'entretien des routes dans cette partie

del'afrique coûtent environ 5 MILLIARDS de DOLLARS rpr'è s de

1200millions de dol lards sont necessaires chaque année en entretien

89

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courant et en entretien périodique .Le ratio de la longueur du

reseau de routes principales au PNB, varie de 0.4et 14.5 km par

million de dollars de PNB. La part de devise est de l'ordre de 50%

pour l'entretien .Au vue du poids financier préponderant de ce

poste, des etudes plus élaborés doivent être entreprises dès

maintenant de mieux participer aux différents programmes en cours

d'elaboration ou en début d'exécution comme le PAST(Programme

d'Ajustement sectoriel des Transports) ou le SSATP(Sub ~aharian

Africa Transportation Program) de la banque mondiale(BIRD)

Enfin ,les attitudes fatalistes ou défaitistes doivent céder la

place à l'angagement courageux et décisif vers une politique de

l'entretien ,plus effective et efficace .En effet ce developpement

economique si cher à nos coeur, ne peut avoir avoir de base sûre

sans une chaussée bien conçue et sutout mieux entretenue .

90

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ANNEXE 1

tableau des valeurs de l'indice E

NP = nid de poule

P = pelade

FC fissures ouvertes i

SA surfaces arrachées

E indice Etat

1

NP P TC FO SA E

0 0 0 0 0 0,00

0 0 0 0 1 0,15

0 0 0 1 1 1,20

0 1 1 1 1 4,050 1 1 1 1 9,60

10 0 0 0 0 4,00

10 0 0 0 1 4,15

10 0 0 1 1 5,20

10 0 1 1 1 8,05

10 0 1 1 1 13,60

Ces combinaisons nous paraissent les plus représentatives pour

l'objectif que nous visons. Par exemple certaines combinaisons

des quatre paramètres (P,TC,FO,SA)sont exclues vu que les

pondérations sont les mêmes . C'ést le cas des combinaisons :

00001 ==01000 ==00100 ==00010

91

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ANNEXE 2'/

Causes et remèdes pour quelques dégradations

DEGRADATIONS CAUSES POSSIBLES REMEDES

1 Ressuage dosage en liant trop sablage- -élevé

- liant inadapté

2 Fissures1 mauvaise qualité desl réfection loca- - -

3' Ornières ouflaches

matériaux

mauvaise mise en

oeuvre

épaisseur insuffisante de la

chaussée par rapportau traffic .

retrait_ âge de la chaussée

-portance insuffisantedu sol

support ou du corps dede chaussée parrapport au trafficstabilité insuffisantedu revêtement(pour les enrobés) .

lisée du1- revêtement ou

colmatage pour1 les fissures

1 de surface .

I

l si les fissu_res du corpsde chaussée

déflachage-refection loca- -

du corps dechaussée .

Accotements insuffisants14' Affaissementlocalisé des bordsde chaussée

ou non entretenuspénétration d'eauet perte de portance

des couches du corpsde chaussée ou du solsupportmauvais drainage

Selon profondeuril faut :

déflaher etréfectionner lesaccotementsréfection

localiséedu corps dechaussée et

améliorer drainage

92

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ANNEXE 3

ESSAIS

1) MARSHALL (stabilite et

fluage)

Nous avons effectuer cet essai qui n'est pas normalisé - puisque

le MARSHALL de l'ASTMD1559 concerne les enrobés à chaud-afin de

nous faire une idee de la stabilite et du fluage des enrobés à

froid sous traffic. Il n'existe pas d'essai en patique, qui

puisse caractériser ce type de mélange.

Les critères marshall retenus par l' Asphalt Institute[Mix Design

Methods For Asphalt ,Concrete and Other Hot mixTypes.(4th edition

1974 ; page 31 ] sont pour un traffic lèger:

-Stabilité :Minimum =2224N

-Fluage :Minimum=8 (en unités de O.25mm )

Maximum=20(en unités

de025mm) .

La valeur maximale observée lors de nos essais est de 637.28 N

soit 28.7% de la valeur minimale requise même pour un traffic

leger(cas le plus optimiste); on observe une grande

disproportionalité entre les efforts appliqués et les déforrnations(

fluage =14 en unités de O.25mm ) . Cette grande déforrnabilité des

enrobés à froid ,peut s'expliquer par certains traits propres à ce

type de mélange:

Le stockage en plein air

du liant icelui-ci en

-Le niveau de compacité

de ces enrobés a augmenté la viscosité

durcissant constitue une matrice qui

93

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s'oppose au compactage. Cette masse v isqueuse absorbe une bonne

partie de l'energie de compactage.or la stabilité du melange est

d'autant plus bonne que les granulats sont bien imbriqu~si idem

pour le fluage.

- l'adhesivité

Le mélange etant fait à froid et sur du granulat dont la propreté

est incertaine, de minces films de fines s'interposent entre le

granulat et le liant. Aussi sous une charge donnée , chacun des

constituants a un déplacement relatif par rapport à l'autre icette

faible adhesivité explique en partie ces faiblesses des enrobés à

froid.

Signalons aussi que lorsque nous avons effectuer des essais sur un

autre melange d'enrobés (40% de 3/8 et 60% de 8/16) , nous avons

obtenu des valeurs de fluage plus faibles mais aussi des

stabilités un plus faibles que précédemment. Ceci peut s'expliquer

par la relative rigidification de la matrice bitumineuse dûe aux

éléments fins.

2- Granulométrie d'un

bicouche . (voir feuille de resultats)

Ces deux(2) courbes (3/8 et 8116) sont assez regulières et

favorisent un bon compactage. Notre visite sur le chantier nous

a permis de nous rendre compte effectivement de la qualite de

surface de la chaussée (sur le tronçon Tivaouane-MBoro)

refectionnée avec ces matériaux. (Voir courbes granulometriques en

annexe) .

94

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ANNEXES4

Autres essaais et recommandations

A) Emulsions et eUT Back

1) viscosité (émulsions et cut back)

2) Stabilité au stockage (émulsion)

3) Pénétration résiduelle (Emulsion et cut

back)

B) Enrobés à froids

1) Granularité

2) Stabilité.

En règle générale les caractéristiques essentielles d'un

matériau butumineux sont les suivantes:

a)- Il doit posséder un bon pouvoir de cimentation ou une

bonne cohésivité.

b)- Il doit posséder une bonne affinité ou adhésivité pour les

substances minérales.

c)- Il doit être physiquement stable, c'est à dire résistant

au vieillissement.

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d)- Il ne doit avoir un caractère uniforme et ne contenir que

des traces d'impuretés.

e)- Il ne doit pas être inflammable aux températures

d'utilisation.

f) Il ne doit pas poser de problèmes de construction . Il doit

posséder une bonne viscosité, un temps de décharge ou de prise

raisonnable.

C'est dans le but de s'assurer de la qualité de certaines

propriétés que nous jugeons essentielles que nous avons choisies

celles que nous avons indiquées au début de la présente étape.

Il est essentiel de connaître le trafic ici encore. certains

essais comme le MARSHALL dépendent du type de trafic pour le nombre

de coups lors du compactage de l'échantillon.

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98

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en tJ/o

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FIG. IX-Il. - Variation de l'angle de frottement internede deux bétons bitumineux en fonction du dosage en liant. •}

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Répandage

Niveleuse Finisseur

Microbéton 0/4 ou

o à 4 cm 0/6 à chaud dosé à7,5 % de bitume80/100 ** .,

Epaisseurs Grave - émulsiono à 12 cm 0/14 dosée de 4,2 à

de 4,5% dé bitumerésiduel 180/220 Béton bitumineux

reprofilage * voire 80/100 ** 0/10 sableux (40 à2 à 10 cm 45 % de tamisat à

2 mm) dosé de 5 à5,5 % de bitume60nO

* La grave-bitume est inadaptée au reprofilage.

** Les reprofilages réalisés avec ces matériaux indentables ne devront pasrecevoir d'enduit d'usure aux liants anhydres.

0;, )

81

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ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE THIÈS LABORATOIRE DE VOIRIE

ESSAI MARSHALL STABILITÉ ET FLUAGE

II - L'ESSAI ET LES RÉSULTATS

( norme ASTM D 1559 )

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JO EHTIF 1 CAT 1 0 H de [' [ PRO Uy ET T E

T-- -- --- ---,-- -- --'T-- ---- ---1 1 1 l 1 J,

1 1:

1 ( IL 1 1 ( 1/ ) 1 1 1L -- - -- _L. ---- . --------- ----

ÉPAISSEUR DE L'ÉfWJVSTTE

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( faire l~ r.QYEnne d'au ~Qin; J mE,"rE5 f--o-------------t---------------t----------------~1·aided'Jnpied;cDulisse) 31 b~ ,3 [~I b~ ,(, mr:1 ~,5:r.

f_--2-- -- ----- -- t-- ..------. ----t---;- -- ----------épai "eur MïEnnE: '...6.4 't :~ 1 (;, J. ,b ',r, 1 bu ,b M

--------~-------.---------------------------t---. =============f====~===--====~================'/OLU:IE CALCUL~ ( tlB: f 4 po. = 10,\6 c~ l = ~2.~~-~~--:~t-ji~~:L..:~~+2~2~H:--:~~

VOLUME MESU~E ( essai de densi lé brute) = l , c~, 1 , - c~, l , CQ'-------------------- ------t=====--=-----=t=====1=~-==

FACTEUR DE CORRECTION (voir tableau) + 1 0 y : V, ~~ i 0 ~~

(!(~p.IS, en mil ) ou flvo\uoe en CI' Il 1 ~_~ 1 1 __J ___ _ _ __ _ .6 -""' -......- _

( en

p

Ul

==============--- - - ===--====1=---========,=========--===,==--===--==--===='Charap raxirale obsprv/p 1 la rupture' 1 1 \

LECTURE DU COMPARATEUR (anr,eau de charge) : l ,U 1 ) 5 i 115 .( noabre de divisions de 0,001 pouce 1 1 1 1

--------------------------------------1---------------[----------------j----------------FOfiCE en lb! (voir calibration de j'anneaul 1 .2.,10,' Ibi 1 1140,0 lb! i ALHJ.o lof

f-~~-----·----t---------:7"-~-------------

FORCE en nEw\~n; ( lbf x 4,4482i1 ) + 19)4 1:13 N 1 6/{;1~1-J ~I 1 btJ.J .1511--------- -- -- -----------------------------1·- -,-----------,----- ---------+ ------------__~~~~~~~~:RSH~~~~~~ 1Gt~_~~__~_~:._A I ~ .J_Q..t~~5 -~--L..QJt-,2.Q_~__L~1I:~~2_~ __

S T A B J LIT É MAR S HAL L i

K 0 YEN HEC 0 R R 1 6 ~ E 1 __~}Z2M__ H1-

O~~~E DE L'ESSAI Id2 la sorli2 du bain ~ la ruplu'!1 1. ( maKiQul 30 secondôs ) 1 sis 1 s_________________________________________________________~ L- ~ __

----- --- ---------- -- - ------ -- ------- T- -----

i TEopérüure du bain d'eau ( nor~ale~enlbO f l'C ) 1

, Durée d'ia=ersion des éprou',elles (30 ~ 4,) lIin l 1'--- ------+----------T 1

1 LEC1UfiE!lm IHLE de L' HW!CATEIJR Li : U:L__ ~.?2 __~~_L5 ~~_~~~_\_5 ~_~_~~_.

LECTURE FINl\LE de L'INDICATEUR Li = i ') , ~O ~,~ i ;10 ,JO ~: l '3 ,lo u '---------------------------------------- r-------------t------------~------------

FLUAGE 1 di fi érence LI - Li en lm i : 1_.l1 ~1?__~:_~--2.--~~~-~:-~-.3----'-.b---~~-IND[[E DE FLUAGE (en ur,i\é; de 0,25 ~,~ 1 = 1 t 1 ~, 4- ~ i ~ ~ "

-------------------------------------------t-------------L.-----------"---- .L~ _F L U A 6 E MOY ENI '

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ECOLE POLYTECHNIQUE DE THIÈS LABORATOIRE DE VOIRIE

ESSAI MARSHALL STABILITÉ ET FLUAGE

II - L'ESSAI ET LES RÉSULTATS

( norme ASTM 0 1559 )

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IDE HTIF 1 CAT 1 0 H de L' É PRO UVET TE:

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-- --- --- -- -- - - -- - ----- - -- ---i- -- ---- - -- --TeQ~érature du bain d'eau ( r.orMle~ent 60 ± l'C) 1Durée d'iQ~ersion des èpr ouvettes (30 a 4(1 Qin) 1

\'----------------------+---_--T i

1 LECrUI\E 1NiT IALE de L l~jD iCATEUR Li = ~_~ 3!:__~~_f}----~Il?~~-~--~---~11-~,~-,LECTURE mHLE de L' INûICATEUR Li = l '0 ,'5'O~.! 1- l?fl~: 1 g ,12.t lQ

--------------------------r----------t----------,----------FLUAGE 1 différence LI - Li en m. i = ~~----:1-~-~:-+---~--~--~~-+-!l---~-~1--~-,j~lilCE DE FLUAGE (en unités de 0,25 :,~ ) = 1 4-) i/h i 115,t-û i 4, a 4 '

--------------------------------r--------~-------~--~-~--

F L U A 6 E . MDV E N __ ,i l :5 :'en .,~ GU Elrl cni t es de 1),'J IH 1 1 ) ~_ 1

- -- - -- - ===1=====;:=====--==,=---======'Charge laxilale observée ( ~ la rupture) 1 i 1

1· 1 113 i f)",LECTURE DU COMPARATEUR (a:1r,eau De chargel : 1 AD i /1 1 dJV( no;bre de divisions de 0,')01 pouce) l' 1 1

~ FORCE enIbf~;iibra t ion-d;;:-;r.ne~:l t---]O-;0-ïbf-;lf~-;-~ïbïT;r50-;olbff----------t----------t-----------

1-4 FaRCe: en nEwbr,s ( lbf ~ 4,446222 1 -~- 1 400 ,lit ~ 1 5.'%j ,18~' 1~5 ,lb floc ----------------------------------------------~------------------ -------------"- ---------< __ST~~~~~:RSH~~~~~~I Gt~_en N__...:._~~_A_I t_~frk~-~~--LJ±.~1:.Q~-~--Ll~~ll-~--~ S T AB 1 LIT É MAR 5 HAL L : 1

te MDV E NNEC 0 R R 1 6 ~ E 1_ I----~-~~-~~-- 1 N _.

DURÉE DE L'ESSAI (dc la sortie du bain à la rupt'Jre) 1 Ils jl( ;ali;ua 30 secondas ) 1 sis 1- -- - -- - ----- ~- ----- ~ -- -----~ ------

REMARQUES:

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160140120

Vertical stress (psi)

60 80 1004020oo"---'---.---r--r--.--"--r---,..-.---~-...--r-----.--..----,--....,

5 -

40

15

.s::.

~ 35a

45

50

55

10

.....:fl 25

.s::.uc~ 30 -

Fi9Urtl 2.' 6. Elfrn of numbcr of whccls on vertical stress. Boussinesq proulcru, Notes (1) Aillires have 100 psi inûutiou. (2) Depth al which interact ion of dual whccls is signilicalll is ;tbOUI

cqual LU oue-half Ihc clcar distance berwccn tires. (3) Dcpth al which dual lires will act as a'-'"

single lire is ubout Iwo rimes the c-c spacing of the tires.

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3.0

2.5

2.0a =Constant

1.5

2.14. Horizon 1..11 teris ile stress, 35 a Iunct ion of ;':1 an d H.

A = :2 = 0.4

E2K~ = -E = 2.0• 3

E3 =Constant;n3 =co

1 1 14 6 B 10 12

H = l:;/h2

T2 tio al ÙJe bot rorn of the lin1 layer of a lh reeIa vered,

2

KI values200502052

o

0.5

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~CH{USSEES rEVETUES

~1~!~I[8~_U~_h:~Q~!E~tE~!

DIRECTION CES TrAVAUX PUPLICS-------------.---.----------_.OATE : 21 JUIN 1978

CATfLOGUE DES I~DICE5 nE QECRPDPTION

r.E\' I~· rr]~! 00

. .;--------~~--------------~-~-------~------------------ - - - - - - - - - - - - - - - _ .._----.------.---------" ," ,: INDICE : E T P. T DES ( R 1 P T 1 0 ~

...-------.-----------------_.------------------------.-----------------.--_.-----_..---------.' ,

! ': .5

,

: Excellent,

: Chaussêe cu route ncuvellercnt ccnstruitei - • - • • • •

i:' ,, '

:: 4i ,i :· ,! •i

1 :1 :· ,

· ', '

Ron Dftfrieraticn (frissures. nids de ppulf, ressuage.

déchausse~cnt~ défo~~ticn$) rares sur rncins de 5 X de

la lon~ueur, L'êtat de la chaussêe est satisfaisant p0llr

l e trafic existant.

: :~-------:------------------~------:------------------ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - :· '. , ,

3 !1oyen Dêttrior?tions~pcradiques sur 5 f 15 r, ce la lO~Ç:uéur,

Un Entretien peint à ter.ps est nfcesscire r0~r r2~er.r:r

la cheussëc à l'indicE "Bon" et éviter une arracllticn

plus iir~p(lrtante,

:--_ .._---;-------------------------:----------------- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - ~ - - - - - :

. ,.

2 : r·lauva i s : Détfric.raticrE frép,uentes sur 15 à. 5C % Gê la l C'nr,L.:eur ,

Une couche d'étflncnÉitt {st nécessaire prut" enrayC'r la

poursutts des c{!)réldètlC'n~ Et raoener 111 chaussëe à

l'indice "Pon" ,

:------_.~-------------------------:---------------------~-----------------------~-----------

. ,, ,------_._-----------_.. -------._-_.__._-------

: 1

::~

TrÈs rr.auvais.

Détériorations nOf,treL!Ses sur plus de 5r. X df' la lon~ul:ur.

Un rEprofilafje ë\UX enrrt:-és est nëcessatro pour rilP.er.er

la cbaL!ssée 5 l'indice "Pon",

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76 STRESSES IN FLEXIBLE PAVEMENTS

FigUI41 2.15. Variation of vertical stress with I.Iepth, Boussinesq prolllclIl.

,... 20 .-'"(lJ

s:u 25 ­c....,~ 30Cl.wo

40Vertical stress (psi)

80 120 160 200

:;--e'--l<!.c ,- t- C" -'

il [,'

1,./... {' i~ C;. ;;1 10J..J

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fig l'10 2.10. 1'IIl"l'l..'-I;I.)1..'r suess factors. (From Il(.';.IlIil',) <") Vertical JtTt:~J~ ZZ:.!. KI == ~OO.O, K'l. == 0.210200.0.

KI = 200.0K2 = 200.0

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l7.1

~~----;KI = 200~O-­KI =02

(hl 1/ = 11.0

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(b)

Figu.e 1.10. Thrcc-Iuvcr llth:~ Iacwrs. (Fl'Om Pci.1l1ic·.) (b) Vcrricul !ltn.:~.lll, Xl:::: 2.0. K2 == 0.2 to 200,0.

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~ fig"l. 2.10. Thrcc-Iaycr Sll'C~ factors. (From Peuufe.) (a) Vcrllcal sncss, ZZL 1\1 :::; 0.2. K2 =0.2 10 200.0.

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lA.&LE '1.1. (,onU",,")

1/ .. 8.0 1/ .. 8.0 1/ - S.O 1/ . S.O

kl .. 0.2 1-1 .. 2.0 4, - 20.0 •• .. 200.0

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TABLE 2.2. On..La,.r Ela'tlc Funcllon Val"•• (a'ilt AM·...o and UI.,,)

Funcuon A

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o.z .tl01UU .798~'1 .77U8·\ .73'1 U3 .6301'1 .:JIJ'LtilJ .15'133 .05~51 .01tiUO .OOH~ .00167 .OOOU3 .000'lU .00010U.3 .712li5 .70518 .6U316 .6~ti90 .51UUI .3.375 .17%. .U71!.11J .O~HO .OOG4!2 .OO~5U

0.'1 .6~861 .6~015 .5~:l41 .51767 :HTllJ .11lHU .lU7U~ _Uu5~n .0311UO.~ .5:J279 .54103 .516~1 .'1644U .3U390 .~UI5(j .IU556 .O!H!.!!.! .U37UI .01013 .UlHU7 .00~09 .0011U .00053 .UUU~5 .0001'1 .00009U.6 .40550 .'17691 .'1507U .'I04~7 .31676 .:l55UU .1795:.1 .100100.7 .4;l1j~ .41074 .:.s~J491 .35'1~U .~~U33 .11n7 .1711'1 .IO~~U ,<H55UU.U .:J7):J1 .3liU:I~ .3.n~ .31~'3 .:!l.i5UI .~12~7 .16~Uti .10236U.IJ .33104 .3~'I~~ .3Utili~ .~77U7 .~3U3~ .1~88 .1525:l .100941 .4!1J1U!.I .~U763 .27005 .~'Iti97 . .~1'I6U .17UtiU .H:i'llJ .09U49 .05185 .0I7'1~ .00761 .00393 .00~26 .00097 .0005U .000~9 .00018I.~ .~OI7u .2:0!)5 .~IGli~ .1~.IU~U .17tj:Lli .15101 .1~570 .09192 .052GO .01935 .00871 .00459 .00~ti9 .001151.5 .16795 .lliJ52 .15U77 .14U04 .13-13li .lIun .IU~% .08U'18 .05116 .0~142 ..UI013 .OO54Ü .003~5 .001'11 .00073 .00043 .00027~ .10557 .1ü-I53 .10140 .0%'17 .O'JOII .OU269 .07471 .06~75 .U4'1% .0n~1 .011liO .OOLi51J .UUJ!.I9 .00IUO .0009'1 .00056 .00036~.5 .07I.S:l .0709U ,Ou9i7 .06û!)u .Oli373 .U5IJH .05555 .04UUO .037u7 ·.(J'21'13 .Olnl .0073~ .00463 .OO~I'I .lXHl5 .OUUGO .00U433 .O~II:J2 .U5101 .0501~ .04UUli .lH7U7 .04.87 JH~'11 .03U39 .03150 .019UO .urazo .00770 .00505 .002'1~ .0013~ .OOO7~ .00051'1 .029UG .U~~7li .œ907 mu1~ .02UO:.? .0:27-19 .02li51 .02490 .0~193 .0I5~'l .0110~ .007G8 .0053li .00~U~ .00IGO .OU099 .ooocs:, .UI!N:l .UI9:iU .01U35 .01573 .O124~ .00~49 .007UU .005n .0029U .0017~ .00113 .000756 .011lil .01307 .011GU .OO~Uj .00795 .0Uti~8 .OO4n .00'l~9 .00108 .001~'I .000847 .oroos .00!J7ti .OOU~ .007U' .00lilil .OO~1j .00415 .00~91 .0019~ .UU130 .000~1

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Figure 0.22. Trric:d lalil;lIc criteria, (From Mouismiih.)

1II!I