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collection Professeur Pierre Marès Damien Chavanat 10019-PL08593

Professeur Pierre Marès Damien Chavanatlabonneminetoutelannee.com/.../110405-incon-lbm-extraits.pdf · 2011. 4. 6. · par un bilan de type uro-dynamique et éventuellement d’une

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    Professeur Pierre MarèsDamien Chavanat

    10019-PL08593

  • On distingue 3 types d’incontinence urinaire:

    • Une incontinence urinaire d’effort qui se traduit par une fuite provoquée par un effort physique.• Une incontinence d’urine par urgenturie, on encore par urgence mictionnelle, qui se traduit par une envie pressante et irrépressible d’uriner.• Une incontinence mixte qui mélange l’incontinence d’effort et l’incontinence par urgence.

    Les causes sont multiples

    La survenue de la ménopause, un prolapsus (descente d’organe),les antécédents obstétricaux, mais aussi l’obésité, la constipation,les infections urinaires à répétition ou la broncho-pneumopathie chronique.

    Certaines maladies comme le diabète sont également évoquées.

    Enfin, c’est aussi le cas lors de l’utilisation concomitante de certains médicaments en particulier dans le traitement de l’hypertension comme les diurétiques, ou encore les antidépresseurs.

    L’incontinence urinaire donne lieu à des pertes incontrôlables et involontaires d’urine qui peuvent se produire à tout moment, de jour comme de nuit. Il s’agit d’un symptôme lié à divers troubles physiques ou neurologiques.

  • L’incontinence touche une femme sur deux àla cinquantaine.Cela représente 3 millionsde personnes en France dont 1 million environ utilise des protections.

  • • Décliner des invitations, éviter les sorties en groupe, modification de l’image corporelle et de l’image de soi peut aboutir à une sensation de mal-êtreet de dévalorisation.

    • Lorsqu’il s’agit d’incontinence urinaire d’effort, cela accompagne souvent une réduction de l’activité physique.

    • L’abandon des activités sportives, la recherche des toilettes dans les trajets habituels de la vie quotidienne, l’utilisation systématique de protections en raison de l’imprévisibilité de la gêne sont d’autres arguments qui nuisentà la qualité de vie.

    Dès les premiers symptômes, parlez-en à votre médecin, il vous conseillera dans la démarche à suivre

    ainsi que dans le choix du spécialiste .

  • Le diagnostic de l’incontinence urinaire est simple, il relève avant tout d’un interrogatoire, ensuite d’un examen et d’un bilan clinique.

    Dans certains cas, ces examens peuvent être complétés par un bilan de type uro-dynamique et éventuellement d’une échographie, ou encore, en cas de suspicion, d’un examen neurologique.

    Il existe des réponses selon le type d’incontinence.

    1- Les règles hygiéno-diététiques.2- La rééducation périnéale.3- Les traitements médicamenteux.4- L’utilisation des protections. 5-Le traitement chirurgical.

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    Pr François DesgrandchampsDamien Chavanat

    10019-PL08593

  • Ça peut être dû :

    • À la prostate qui gêne la sortie de l’urine.

    • À la vessie elle-même qui se contracte toute seule de façon involontaire et difficilement contrôlable.

    • À un sommeil de mauvaise qualité, le besoin d’uriner vous réveille.

    • Aux reins qui filtrent l’urine la nuit plus que le jour, et dans ce cas le volume d’urine de la nuit est très important par rapport au volume d’urine faite le jour.

    Quand on se lève la nuit pour uriner, il y a 4 raisons principales mettant en jeu 4 mécanismes différents, mais qui peuvent s’associer les uns avec les autres.

  • 80% des Français de plus de 50 ans se lèvent une fois par nuit, et 40% se lèvent deux fois.

    Mais si ça vous gêne ou si c’est plus fréquent, si ça s’accompagne d’envies pressantes et de fuites, ou si ça s’accompagne d’un jet faible et de difficultés pour que l’urine sorte,il faut consulter.

  • Dans tous les cas, le fait de se lever la nuitretentit sur votre vie quotidienne, vous fatigue.

    Vous vous sentez moins bien dans votre vie de tous les jours.Si vous travaillez, la qualité de votre travail diminue.

    Enfin ces levers nocturnes augmentent le risque de chutes et donc de fractures.

    • Si c’est plutôt la prostate, il faut attendre pour que le jet vienne, il est plus faible qu’avant, ça prend du temps pour finir et il y a des gouttes retardataires.

    • Si c’est plutôt la vessie, les envies sont fréquentes, la nuit mais aussi le jour, les envies sont pressantes, impérieuses et parfois vous ne pouvez pas vous retenir et il y a des fuites.

    • Si c’est le sommeil qui est en cause, la journée votre façon d’uriner vous paraît normale.

    • Si ce sont les reins, le volume d’urine fait la nuit est important par rapport au jour et pendant la journée vous n’êtes pas gêné.

  • Elles vous obligent à changer votre comportement dans votre vie de tous les jours, toujours à la recherche des toilettes les plus proches, avec un peu de honte si vous sentez qu’on vous remarque, et de grandes humiliations si vous n’avez pas pu vous retenir avant d’atteindre les toilettes et que la fuite mouille votre pantalon.

    Vous prenez l’habitude de toujours uriner avant de partir, par précaution… ou vous gardez une bouteille vide dans votre voiture au cas où vous ne pourriez pas vous arrêter à temps …

    En arrivant au restaurant vous repérez tout de suite où se trouventles toilettes, et vous buvez peu pour diminuer les envies.

    Au cinéma, vous vous asseyez dans l’allée proche de la porte des toilettes car vous savez que vous ne pourrez pas tenirdeux heures sans uriner.

    Bref votre vie est rendue difficile par ces enviesfréquenteset intempestives.