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TRANSPHOTOGRAPHIQUES 2016 - Un projet porté par la Maison de la Photographie
TRANSPHOTOGRAPHIQUES 2016
These Americans
Après le succès des Transphotographiques 2014, qui parcouraient les réalités du territoire Français, le festival revient en 2016 au Tri Postal de Lille. En 2016, les Transphotographiques « These Americans » proposent plusieurs regards sur les Etats-Unis et le monde : ceux de grands photojournalistes, comme ceux de jeunes artistes moins connus, présentés dans des monographies ou dans des expositions collectives.
La confiance de grandes institutions culturelles comme la Maison Européenne de la Photographie, le Jeu de Paume, le Magazine Photographie.com avec la Bibliothèque Nationale de France, tout comme celle de L’international Center of Photography de New York, permet d’offrir aux visiteurs un moment de curiosité et d’émotions partagées autour des travaux de plus de 50 photographes qui trouvent toute leur place dans les grands espaces du Tri Postal, et y dialoguent pour interroger l’histoire et l’opinion, avec franchise et parfois même provocation. Les visiteurs seront interpellés par les images en couleur pour la plupart inédites du tour du monde de Robert Capa, par la dimension humaine de l’Amérique des années cinquante de Jean-Pierre Laffont, par l’expression puissante des témoignages de vétérans de Jeffrey A. Wolin, ou encore par les expressions identitaires et parfois marginales de la sélection de la Bourse du Talent. Du reportage social, jusqu’à la photographie documentaire ou au reportage d’opinion, les photographes parcourent le monde pour rapporter des images qui informent sur les cultures, alertent sur les crises ou donnent une vision sans artifice de l’identité de territoires. Ces images e ́meuvent et bouleversent : elles constituent un témoignage unique et durable des réalités d’une époque, socle du débat historique ou de la transmission de valeurs, et elles donnent aussi souvent un visage humain aux différences, aux inégalités, à la souffrance, à la pauvrete ́ et aux violences. Ce travail d’information et de communication inspire respect et fascination, d’autant plus que certains photographes n’en reviennent d’ailleurs jamais, comme le rappelle si tristement le funeste destin du photojournaliste Robert Capa. Ces regards croisés ont un point commun : l’engagement de leurs auteurs pour produire une trace authentique de notre époque, signe d’une confiance profonde en la nature humaine.
Plusieurs galeries de la Métropole lilloise s’associent au Festival en présentant des artistes en relation avec le thème 2016, ou parfois un peu décalés. Ainsi, au delà du Tri Postal, l’Hôtel de Ville de Tourcoing, les Galeries de Roubaix et de Lille, ou encore les vitrines de la Gare Lille Europe offriront une place de choix aux photographes régionaux, pour créer dialogue, curiosité et même parfois surprise.
Le Festival remercie tous les partenaires qui lui permettent cette année encore d’exister, et de promouvoir la Photographie dans la nouvelle grande région Hauts de France.
CAPA IN COLORRobert Capa
Robert Capa (1913-1954), l’un des plus éminents photojournalistes et photographes de guerre du XXe siècle, est né Endre Friedmann à Budapest et a été naturalisé citoyen américain en 1946. Travaillant au cours de la guerre d’Espagne puis de la Seconde Guerre mondiale pour des magazines comme Collier’s et Life, il a dressé un portrait détaillé de ces conflits, de leurs préparatifs et de leurs ravages. Dès 1938, Capa s’intéresse à la photographie couleur avant même qu’elle soit massivement adoptée par les photojournalistes. Il est certes plus connu pour ses images en noir et blanc du débarquement en Normandie, mais il n’en a pas moins utilisé la couleur régulièrement à partir de 1941, notamment en 1943 pour photographier les soldats américains et les régiments français de méharistes stationnés en Tunisie. Consacrée aux quatorze années durant lesquelles le photographe travailla en couleur, cette exposition présente et met en perspective ces images pour la première fois. Capa dut s’astreindre à une nouvelle discipline en adoptant la pellicule couleur au milieu de sa carrière. Son travail s’est accommodé après-guerre d’une nouvelle sensibilité, réadaptant ses compositions à la couleur, mais aussi à un public qui aspirait au divertissement et à découvrir par l’image de nouveaux horizons.
Commissaire : Cynthia Young, conservatrice des archives Robert Capa
Capa in Color est une production de l'International Center of Photography, et a été rendue possible par le comité des expositions d'ICP et le département de la Culture de la Ville de New York.
Rencontre et signature avec Cynthia Young le Samedi 4 Juin à 17h en partenariat avec le Furet du Nord
© Robert Capa/International Center of Photography/Magnum Photos
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’evoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Specifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
TUMULTUEUSE AMÉRIQUEJean-Pierre Laffont
Photojournaliste en quête de son époque, formidable conteur d’histoires, d’un regard tendre et compassionnel, Jean-Pierre Laffont a toujours été un reporter de magazine à part. Une sorte d’électron libre, inflexible aux commandes et davantage fidèle à sa propre et insatiable curiosité.
Lorsqu’il arrive aux États-Unis en 1965, il se fait rapidement le témoin privilégié de cette nation controversée et photographie durant trois décennies ses mutations politiques, entre observation du destin des puissants et divisions tragiques de leur civilisation.
Cette Amérique est avant tout la sienne : spontanée et à dimension humaine. Dans le tableau intense qu’il en dresse, on retrouve une pléiade des évènements qui l’ont marqué des années 1960 à 1990, ses héros et ses héroïnes, le défilé captivant des laissés-pour-compte ou des fanatiques, et le quotidien tantôt âpre tantôt libérateur d’un peuple qui vit au rythme de ses syncopes et de ses crises d’euphorie.
Aujourd’hui, ses odyssées photographiques, étoffées d’images iconiques, portent le poids de l’histoire et forment une archive personnelle des épisodes qui ont dessiné les multiples visages de ce pays qu’il a adopté.
© Jean-Pierre Laffont
Exposition au Tri Postal
Rencontre et signature avec Jean Pierre et Eliane Laffont le dimanche 5 Juin à 16h en partenariat avec le Furet du Nord
en partenariat avec le Furet du Nord Exposition au Tri Postal
Avenue Willy Brandt - LilleOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’evoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’évoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Spécifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
FROM ALL SIDES : American and Vietnamese war veteransJeffrey A. Wolin
Jeffrey A.Wolin est né à New-York en 1951 et vit à Indianapolis. Il est professeur de photographie à l'Université d'Indiana à Bloomington. Artiste d'une renommée internationale, Jeffrey a participé à plusieurs expositions personnelles et collectives dans le monde entier. Son travail est présent dans les collections de nombreux musées dont le Metropolitan Museum of Art de New York ou encore le Los Angeles County Museum of Art de San Francisco.
Depuis plus de quinze ans, Jeffrey photographie et produit des images narratives en accompagnant ses photographies de textes, afin de donner aux spectateurs une vision et une compréhension plus aboutie des personnes qu'il photographie. Jeffrey arrive à nous faire ressentir à la fois de l’attachement, de la colère et de la compassion pour ces personnes que nous ne connaissons qu'à travers leur portrait. C'est son habileté en tant qu'artiste et écrivain qui nous marque puisqu’il traite des questions pertinentes à travers ses images chargées d'émotion.
Les portraits sont accompagnés des témoignages des intéressés.
© Jeffrey Wolin
Exposition au Tri Postal Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’evoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’évoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Spécifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
LA BOURSE DU TALENT
Pour la neuvième année, Photographie.com s’associe à la Bibliothèque nationale de France afin de présenter les photographes lauréats et coups de coeur de la Bourse du Talent 2015. L’exposition célèbre la réussite d’une envie d’agir pour la photographie et donne une visibilité remarquable aux photographes émergents.
La Bourse du Talent a fait appel à de nombreuses personnalités du monde de la photographie pour composer le jury des différentes éditions. En tout, ce sont plusieurs centaines de galeristes, éditeurs, représentants d’institutions publiques et privées, journalistes et photographes, qui se sont joints à Photographie.com pour choisir les travaux des photographes dont ils souhaitent valider la démarche.
La Bourse du Talent a été créée en 1998 par le magazine Photographie.com, auquel s’est immédiatement associé Picto. En 2007, la BnF s’unit à Photographie.com et Picto en accueillant chaque année l’exposition d’une sélection des meilleurs travaux de la Bourse du Talent. C’est en 2009 que Nikon France rejoint les partenaires de la Bourse du Talent. En 2010, Herez devient mécène de la Bourse du Talent, suivi par Pixpalace en 2012, les Cyclopes et Imaging Ilford en 2013.
© Michel Slomka © Laurent Kronental
En partenariat avec
Exposition au Tri Postal Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’evoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’évoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Spécifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19hVernissage le Vendredi 3 Juin à 18h30
HISTORY & CHIPSBREST BREST BREST
Les travaux de Brest Brest Brest opèrent par glissement. Ils s’emploient à déplacer le regard, à nous prendre par la main pour faire le trajet d’un point vers un autre. Brest Brest Brest désarticule, démonte des échantillons d’imageries populaires pour leur offrir une nouvelle logique. Cette monographie présente leur série "History & chips".
Rémy Poncet et Arnaud Jarsaillon vivent et travaillent respectivement à Paris et Crest (Drôme). Ils forment Brest Brest Brest depuis 2009. La série History & chips voit le jour en septembre 2010. Rémy et Arnaud se trouvent dans la même pièce. Rémy demande à Arnaud ce qu’il pense d’un essai réalisé à partir d’une image du film Un américain à Paris. La forme est belle et élastique, Arnaud évoque l’impression d’un Malabar® numérique. Rémy prend un vélo et va acheter un chewing-gum. Il le mastique et le colle sur un tirage de l’image. Rémy débute sans le savoir la série History & chips.
Exposition au Tri Postal Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’evoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’évoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Spécifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
SCRUBLANDS Antoine Bruy
Pendant près de trois mois, j’ai voyagé à
travers les Etats-Unis avec le but de
rencontrer ces hommes et femmes qui ont
fait le choix radical de vivre loin des villes, en
rupture avec un mode de vie qu’ils
considèrent bien souvent comme étant
obsédé par le rendement et l’efficacité et qui
aurait la consommation pour seul horizon.
Dépourvu d’itinéraire précis, forcé par les
rencontres et le hasard, ce voyage aura pris à
mes yeux le sens d’une quête initiatique
finalement similaire à celles de ces familles.
Huit de ces expériences sont ici relatées, et
suivent des destins bien particuliers. Dans ce
travail, c’est moins une profondeur politique
et théorique que j’ai cherché à sonder qu’
une pratique quotidienne et immédiate, © A
ntoi
ne B
ruy
Exposition au Tri Postal
d’où une certaine nécessité d’opérer un travail de détachement face à des images qui nous forcent
pourtant à nous positionner.
L’hétérogénéité des lieux et des situations rencontrées nous montre en effet le magnifique paradoxe de la
poursuite d’une utopie par des tâtonnements empiriques permanents. Constructions instables,
récupération et détournements astucieux, ou encore applications de théories agricoles hétéroclites
donnent ainsi à voir la richesse des trajectoires humaines. Les stratégies déployées visent à une plus
grande indépendance énergétique, alimentaire, économique ou sociale.
Il y a là comme une réponse spontanée aux sociétés que ces « néo-ruraux » ont quitté mais dans certains
cas, le doute et les incertitudes planent. L’espace a ainsi beau être exploité, il n’est jamais soumis; le
temps, lui, a perdu sa linéarité tendue pour devenir un rythme lent et réfléchi. Plus de tic-tac mais le ballet
des jours et des nuits, des saisons ou des cycles lunaires.
L’ensemble de mon travail photographique se nourrit de cette interrogation sur la place de l’Homme dans son environnement ou comme l’écrivit Johann Van der Keuken, «Il ne s’agit pas de montrer qu’il y a ceci ou cela. Il s’agit de montrer comment c’est, comment c’est d’être dans un espace donné». Le rapport des êtres à l’intimité, à leur environnement matériel, enfin aux conditions économiques et intellectuelles qui les déterminent ont, à des degrés divers, alimenté l’ensemble de ma production. «Scublands» constituent une analyse de l’évasion dans toute sa rassurante vulnérabilité.
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’évoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Specifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
SIDE WALK, SAN FRANCISCOCharles Delcourt
© Charles Delcourt
Exposition sur les façades de la gare Lille-EuropeExposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Un aperçu brut d’une longue déambulation à travers une trame urbaine complexe, riche, et surtout marquée par le brassage de chacune des communautés qui composent San Fransisco.
Le sujet est présenté comme un long travelling au travers du damier de la ville. Des scènes de rues à priori « banales » mais qui positionnées bout à bout traduisent l’identité et l’ambiance des lieux. S’articulant entre les multiples quartiers de S.F, on retrouve toujours le sujet évoluant dans son contexte coloré. Confrontées à une population accessible, ayant un rapport à l’image facile et décomplexé, les images sont simples et sans mises en scène, la largeur d’un trottoir définissant l’unité de distance, celle des photographies.
San Fransisco 2014
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 5€ (susceptible d’évoluer au cours du festival) Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Specifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
BORDERSJérémie Lenoir
Exposition au Tri PostalExposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ / Gratuit pour les -8 ans; personnes au RSA et demandeurs d’emploisOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ / Gratuit pour les -8 ans; personnes au RSA et demandeurs d’emploisOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
© Jérémie Lenoir
Depuis près de 10 ans, les photographies de Jérémie Lenoir construisent une anthropologie des paysages contemporains français. Entre 2013 et 2015, le projet BORDERS s’est focalisé sur les territoires frontières entre villes et campagnes à Montréal et Las Vegas, et sur les contours du grand lac salé de l'Utah. Ces espaces de tensions, ces zones en marge, révèlent l’évolution de nos paysages et questionnent àtravers eux l’identité que nous nous construisons. Malgré son profond ancrage dans le réel - rien dans les images n’est truqué, retouché, effacé ou ajouté - Jérémie Lenoir prend le parti de nous faire voyager dans un monde abstrait qu’il nous impose de décrypter. La conjugaison du point de vue aérien et des influences picturales qu’il puise dans la peinture (Soulages, Rothko, Noland, Malevitch …) remettent aussi bien en cause la
capacité du médium photographique à reproduire une forme de vérité que celle de nos paysages à s’inscrire à un principe d’identité. Ainsi entre la nécessité de capturer le réel et celle de sa transfiguration en tableaux, les photographies de Jérémie Lenoir tentent d’apporter à nos territoires contemporains un réalisme nouveau.
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Specifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
CHRONIQUE NEW-YORKAISECédric Dubus
Né en 1976, Cédric Dubus vit et travaille à Lille en France.
Son travail, construit par le paysage et le portrait, tente de définir toutes les notions de territoire.Quelles soient physiques, sociales ou mentales.Ses images, remarquées par la critique, ont fait depuis l’objet de publications dans la presse spécialisée : This is paper, YET, Booooooom, GUP, WAD, L'œil de la photographie, Fisheye, Der Greif, PRIVATE, Vice (France et Belgique), LEOPOLIS, Rue89, Le 4 heures…
Ses travaux ont été exposés à Gdansk, Ausgburg, Lille, Arras, New-York, Vancouver, Séoul.En 2012, il fonde le collectif de photographes Cascade Collective.
Exposition au Tri PostalExposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ / Gratuit pour les -8 ans; personnes au RSA et demandeurs d’emploisOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ / Gratuit pour les -8 ans; personnes au RSA et demandeurs d’emploisOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
© Cédric Dubus
Cédric Dubus pour sa série “Chronique New-Yorkaise” s’est infiltré dans la ville de tous les possibles. Le projet est à la fois un travail artistique mais aussi conceptuel. En effet le photographe a fait le choix d’une mise en avant de son travail originale,au préalable, en usant des réseaux sociaux (facebook, page transphotographiques) mais aussi dans la conception de ses images avec son projet dit “Work in progress”. Ainsi, Cédric Dubus s’est mis dans la peau d’un envoyé spécial pour réaliser cette série d’images pour les Transphotographiques le temps du mois de mai. L’artiste à fait le choix de publier dans un premier temps une à deux photographies par jour sur les réseaux sociaux lors de son déplacement. L’idée étant que dans ce média tout semble aller vite, l’information circule avec une intensité certaine mais l’attente est de rigueur quand i
sociaux lors de son déplacement. L’idée étant que dans ce média tout semble aller vite, l’information circule avec une intensité certaine mais l’attente est de rigueur quand il s’agit de patienter jusqu’au lendemain pour apprécier les photographies qui s’ajouteront à cette série. Chaque jour l’auteur des photographies de la série finale “Chronique New-Yorkaise” se veut plus proche de cette ville qui ne dort jamais. A travers son objectif il nous invite à explorer cet univers . La rapidité de la publication des photographies est en symbiose avec l’empressement des New-Yorkais et ce mouvement constant dans lequel évolue et s’emplit d'énergie la ville surnommée La Pomme Verte. Au gré de ses déplacements quotidiens, de ses envies et de son désir de photographier Cédric Dubus nous transmet une perception de la ville comme il la ressent.
La série finale effectuée courant mai ayant pour but d’être exposée au Tripostal début Juin nous apporte une représentation hétérogène sur cette ville, variant entre plan serré et plan large, portraits et architecture, jour et nuit, sport et travail, loisir et concentration.
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Specifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
IN CAMERA: AMERICAN LANDSCAPESJohn Chiara
John Chiara a étudié la photographie à l’Université de l’Utah (Bachelor Photographie 1995) et au California College of the Arts (Master Photographie 2004). Chiara était en Résidence d’artistes à Crown Point Press à San Francisco (2006), à la Gallery Four, Baltimore (2010) et au Marin Headlands Center for the Arts (2010). En 2011, son projet « Bridge » a été commissionné par la Fondation Pilara à San Francisco et a été inclu dans l’exposition de groupe « Here » à Pier 24 Photography. En 2012, Chiara était l’un des 13 artistes internationaux dont le travail était inclu dans l’exposition « Crown Point Pressa at Fifty » au Musée des Beaux-Arts de San Francisco. Il a également été commissaire de l’exposition « In Conversation – June Schwarcz and John Chiara », au Richmond Art Center. La Fondation Pilara a de nouveau chargé Chiara en 2013 du commissariat de l’exposition de groupe « A Sence of Place » à Pier 24 Photography. Simultanément, le travail de Chiara a été exposé dans l’exposition « TWISTED SISTERS : Reimaging Urban Portraiture », au Musée Bärengasse à Zurich (Suisse) et dans « Staking Claim : A California Invitational » au Museum of Photographic Art de San Diego.
Son travail est aujourd’hui présent dans de nombreuses collections privées et publiques: J. Paul Getty Museum, Los Angeles; Pilara Foundation, San Francisco; National Gallery of Art, Washington; Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, Haggerty Museum of Art at Marquette University, Milwaukee; Yale Gallery of Art, Cambridge; Flat Files Collection, Pierogi 2000, Williamsburg, NY; Crown Point Press Archive, Fine Arts Museums of San Francisco; Crown Point Press Archive, National Gallery of Art, Washington; Harry Ransom Center, Austin; Collection Freese Family; Collection Kerstin Morehead et du Museum of Photographic Arts, San Diego.
Exposition au Tri PostalExposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ / Gratuit pour les -8 ans; personnes au RSA et demandeurs d’emploisOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ / Gratuit pour les -8 ans; personnes au RSA et demandeurs d’emploisOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
© John Chiara
John Chiara (américain, né en 1971, vit et travaille à San Francisco) repousse les limites du médium photographique par son choix de procédé et la maîtrise de ses possibilités. Son approche se distingue par son incroyable matérialité et rappelle les prémices du médium photographique, lorsque les artistes étaient confrontés à un équipement lourd et peu pratique, demandant de longs temps d’exposition ainsi que de longs délais de développement. Son appareil photographique, qu’il a conçu et construit lui-même, est transportéà l’aide d’une remorque à plateau pour produire des images uniques de grands formats.
La conception de son appareil photographique, proche du daguerréotype, permet à l’artiste de prendre simultanément en photographie et d’effectuer son travail en chambre noire alors même que ses images sont enregistrées directement
sur du papier photosensible surdimensionné (pas de pellicule). Ce procédé, que Chiara découvrit lorsqu’il était étudiant en 1999, invite toutes formes d’anomalies dans ses impressions finales et ajoute du mystère et du lyrisme dans ses images.
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Specifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
COUNTRY LIMITRonan Guillou
Exposition au Tri PostalExposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Ouverture mercredi et jeudi 14h-18hvendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ / Gratuit pour les -8 ans; personnes au RSA et demandeurs d’emploisOuverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
© Ronan Guillou
Le photographe Ronan Guillou (Français - 1968) observe la société américaine depuis le début des années 2000. Au fil des projets qu’il conduit sur ce territoire, l’auteur construit une œuvre profonde et sensible qui a fait l’objet de publications et d’expositions internationales, et qui a rejoint des collections publiques et privées. Ronan Guillou continue d’explorer l’Amérique et y a engagé de nouveaux projets, attestant du dialogue qu’il entretient avec le genre de la Photographie Américaine.
C’est avec le cinéma que Ronan Guillou découvre réellement la photographie. Au début des années 90, il voit comme une révélation le film « Paris-Texas » du cinéaste et photographe Wim Wenders. « J’étais fasciné par Travis Henderson, ce personnage solitaire marchant avec une détermination mystérieuse sous le soleil brûlant du désert texan. Puis la sublime apparition de Nastassja Kinski
plus tard dans le film démontrait encore la force du plan fixe et le pouvoir de la couleur. »
Berceau de fiction par excellence, l’Amérique filmée de W. Wenders fait écho aux aspirations aventurières de Ronan. Ajouté à leur puissance iconographique légendaire, l’impact socioculturel et politique des États-Unis dans le monde constitue selon lui une remarquable énigme. Il a une trentaine d’années quand il y entreprend son premier voyage. Complexe et intrigant, le pays exerce sur le photographe un pouvoir magnétique tel que son exploration photographique se poursuit inlassablement aujourd’hui encore. Magie de l’histoire, Wim Wenders écrivait en 2011 le texte d’introduction à ANGEL, le premier livre de Ronan.
Guidé par le désir d’expériences et l’intuition, le travail de Ronan Guillou, que l’on pourrait associer au concept littéraire dit de « Creative Nonfiction », est à la fois une odyssée autobiographique et une œuvre documentaire. « Chaque voyage compose la partition de ma propre existence, en même temps que la photographie éveille ma conscience au monde ». Ronan Guillou s’emparait de son vaste sujet en s’intéressant d’abord à l’élégance graphique et lumineuse des paysages urbains, ainsi qu’à la place de l’humain dans ces grands ensembles. Ce travail mènera à la publication du livre ANGEL (2011). Il explore en 2013 l’étrange vallée de Las Vegas pour la réalisation d’une carte routière photographique (THIS IS NOT A MAP). Puis ses travaux l’emmènent à l’extérieur des villes (COUNTRY LIMIT – Paru en Nov. 2015 – Editions Kehrer), où il aborde la vie rurale et évoque le dialogue complexe entre civilisation et territoire. Afin de donner à son récit un relief plus intimiste, Ronan ajoute à l’enregistrement photographique le son et l’écriture pour la série TRUTH OR CONSEQUENCES, exposée en 2014/15 selon un dispositif donnant toute la mesure de son expérience.
Justes et sincères, les vues produites par Ronan Guillou expriment son goût pour la composition et la couleur, traduisent sa sensibilité à la rencontre et à l’échange. Elles livrent avec acuité son vécu des réalités américaines, et témoignent du lien photographique et humain qu’il tisse avec son sujet depuis de nombreuses années.
Exposition au Tri PostalAvenue Willy Brandt - Lille
Tarifs : Plein 10€ / Réduit 8€ / Specifique 5€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
1% DE PRIVILÉGIÉS DANS UNE ÉPOQUE D’INÉGALITÉ GLOBALE
Exposition sur les façades de la gare Lille-Europe
Impossible d’ignorer l’inégalité de nos jours. Mon trajet matinal dans Manhattan me permet d’apercevoir aussi bien la pauvreté la plus épouvantable que la richesse la plus insolente. Tout le monde, des hommes d’affaires milliardaires au Pape, s’est prononcé contre cette situation aberrante. Alors que nous pouvons penser que nous cernons la richesse par ce que nous voyons à la télévision et dans les médias, cela ne représente qu’une goutte d’eau. En 2014, l’athlète le mieux payé dans le monde, Floyd Mayweather, a gagné 105 millions de $. La même année, le directeur de fonds d’investissements le mieux payé dans le monde, Kenneth Griffin, a gagné 1,3 milliards de $. Pourtant Mayweather est mondialement connu, alors que pour la plupart des personnes Griffin est un illustre inconnu. Et tandis que nous pouvons penser que nous comprenons l’inégalité, en fait nous n’y sommes pas du tout. Les Américains, à qui l’école de commerce de Harvard a demandé combien gagnent les grands PDG par rapport aux salariés de base, répondaient en moyenne : peut-être un ratio de 30 pour 1. La réalité : 350 pour 1 !
Il y a une longue histoire de la photographie dénonçant la pauvreté, comme les photos de Jacob Riis des taudis de New York au 19e siècle ou celles des enfants sans abris de Seattle par Mary Ellen Mark. Mais les récentes décennies ont été témoin d’un boom dans la photographie qui frappe et met en doute le privilège. Tels Jim Goldberg « Rich and Poor » (Riche et pauvre) photographié à San Francisco, ou Lauren Greenfield «Kids + money » (Des enfants + l’argent) photographié à Los Angeles. En organisant l’exposition « 1 % de privilégiés dans un Temps d’Inégalité Globale » j’ai essayé de rassembler les images qui analysent de diverses façons la richesse à l’échelle mondiale. La référence que j’avais pour mon projet était l’exposition de 1955 d’Edward Steichen « La Famille de l’Homme». Organisée durant l’époque optimiste de l’après-guerre, il a présenté plus de 500 photos documentaires de personnes très différentes du monde entier, groupées sous des thèmes communs comme la famille, la religion et le travail. C’était un plaidoyer, selon Steichen, pour « l’unité essentielle de l’humanité ». Mais comme l’inégalité atteint des niveaux historiques, je trouve cette thèse moins adaptée. Considérez, par exemple, que les six héritiers de la fortune de Walmart possèdent plus de richesse que le 42 % des Américains les plus pauvres. J’ai voulu répondre au projet de Steichen en trouvant des images sur des thèmes semblables, mais pris au royaume de la fortune. Tandis que « la Famille de l’Homme » était un étalage, un mélange divers et démocratique d’images par des photographes tant connus qu’inconnus, j’ai pris une approche différente, en accord avec l’esprit particulier de mon sujet. J’ai choisi un nombre restreint de photographies de belle facture, de moyen format et réalisées par certains des meilleurs photographes actuels. J’ai voulu emprunter la langue des privilégiés et l’utiliser pour observer et critiquer les privilégiés. Certaines des images soulignent des points de richesse dans le monde, comme l’enseignement, le loisir et les services médicaux (en évitant les clichés comme les manteaux de fourrure et les jets privés). D’autres images sont prises en dehors du monde de 1 %, qui se regarde lui-même. Par exemple, une des images de Nina Berman montre une foule de gens pleins d’espoir dans une église en Amérique du Sud qui leur apprend que Jésus veut que nous soyons riches. Quelques images contiennent des juxtapositions de classe, comme la photo de Guillaume Bonn montrant des employés de maison dans un ménage Kényan riche. D’autres images sont plus abstraites, comme la photo de Sasha Bezzubov, d’un nuage de poussière d’or sur une route d’exploitation forestière au Gabon, qui évoque pour moi la nature éphémère de la richesse. En mars 2015, le milliardaire investisseur de fonds propres Paul Tudor Jones II a publiquement déclaré que l’écart de fortune « ne peut pas durer et ne durera pas... Ça s’arrêtera. C’est le sens de l’histoire. Cela peut arriver généralement de trois manières : soit par la révolution, soit par des impôts plus élevés, soit par des guerres. » Alors, qu’en sera-t-il ? J’espère que ce projet va stimuler ce questionnement. Myles Little - Responsable Photo Senior au Magazine TIME
Exposition à la Maison de la Photographie28, rue Pierre Legrand - Lille - 03 20 05 29 29
Tarifs : Plein 5€ / Réduit 3€ Ouverture mercredi et jeudi 14h-18h
vendredi 14h-20h, samedi et dimanche 11h-19h
NEW YORKERSCharles Delcourt
© Charles Delcourt
Exposition sur les façades de la gare Lille-EuropeExposition sur la façade de la Gare Lille-EuropeDu 3 Juin au 31 Juillet
Vernissage le Jeudi 2 Juin à 17h
À travers les portraits des hommes et des femmes rencontrés au fil de déambulations dans les rues de New York, le photographe recompose celui de cette ville, aussi complexe que cosmopolite. Cette « collection » de new-yorkais photographiés à hauteur d’homme et sans mise en scène, nous révèle en définitive bien davantage sur « Big Apple» que tous les clichés que nous en connaissons.Afin de dresser un certain portrait d’une ville par ses habitants, les protagonistes sont photographiés dans leurs contextes. Par besoin sûrement de retrouver l’échelle humaine dans un cadre démesuré, hors d’échelle en tout cas.
New York 2007 / 2010
Charles Delcourt
Photographe membre de l’agence Lightmotiv.Né en 1977 à Lille, il est architecte–paysagiste de formation. Il s’oriente progressivement vers la photographie jusqu’à s’y consacrer uniquement depuis 2006.
En dehors de travaux de commande pour la presse et diverses institutions, il se consacre à des projets personnels aux thèmes sociaux et humanistes. Toujours soucieux de définir un territoire, il s’attarde sur l’homme dans son contexte et son quotidien, parfois avec humour.Au travers de cadrages rigoureux et de composition colorées, il cherche à théâtraliser le banal et à restituer l’ambiance des lieux.
NATURE MORTEPatrice Deregnaucourt
“ Si le regardeur fait le tableau ” a dit Marcel Duchamp, ce même regardeur fait aussi la photo ! Et Patrice Deregnaucourt aime ça !
Photographe depuis ses 15 ans (ils sont loin !), Patrice Deregnaucourt travaille en minimaliste. Après une longue pratique du sténopé, des complices fabriqués de toutes pièces, c’est avec un appareil photographique tout simple qu’il “ fabrique ” aujourd’hui ses natures mortes.Son studio particulier fait un mètre carré, la lumière naturelle, sa complice, provient d’une seule fenêtre, les décors sont inventés à partir de trois fois rien. Des ‘’riens’’ qui parlent à tout le monde : un peu nostalgiques, d’une grande simplicité, austères parfois.En deux ou trois objets et tant de rigueur, Patrice Deregnaucourt dit un monde sur chacune de ses photos. Chacun y voit le sien !
Luc Hossepied
© Patrice Deregnaucourt
Exposition à la Plus Petite Galerie du Monde (OU PRESQUE)69 rue des arts - Roubaix
Du 5 au 25 juin, permanence les samedis de 15h à 18h30sur rendez-vous 03 20 24 35 31 ou 06 15 79 18 25Vernissage le dimanche 5 juin, à partir de 11h30
COUP D'OEIL À NYC Férial et CharlElie Couture
© Férial
Exposition à la galerie Raison d’art153 bis Boulevard de la Liberté
Du 23 Juin au 09 juillet, ouvert du jeudi au samedi du 14h à 19hVernissage le 22 Juin, à partir de 18h00
Férial: Née à Alger en 1965, Férial a gardé de son origine Kabyle un goût certain pour le sauvage et l’indompté. Deuxième fille d’un père illustre sous un gouvernement idéaliste et d’une mère Française non moins utopiste, elle arrive en France à l’âge de 15 ans, dotée d’une belle alliance culturelle et idéologique.
Choc culturel et émerveillement teintent son adolescent d’une silencieuse révolte. Sous l’œil observateur et nostalgique, le sentiment à fleur d’eau d’une renaissance sur l’autre rive de la méditerranée donnera le jour à une fervente volonté d’identité et un goût démesuré pour l’équité.
L’image d’un New-York architectural, géométrique, structuré, rempli de détails et d’informations colorées, voici comment l’artiste Ferial aborde photographiquement cette agglomération. Elle n’hésite pas à entrer au coeur du paysage urbain en mettant en image des détails de la ville et en immortalisant celle-ci à l’aide de plan serrés.
© CharlElie Couture
CharlElie Couture
Né le 26 février 1956 à Nancy. Il vit et travaille entre Paris et New-York.
C'est un artiste pluridisciplinaire qui partage sa vie entre son atelier-galerie New-yorkais et Paris, de même qu'il partage son temps entre son activité de musicien-chanteur et d'artiste plasticien.
Ces œuvres (peintures ou photographies) s'inspirent du décors de New-York, cette ville géante aux multiples facettes.
Avec un sens profond de la composition acquis lors de ces études aux Beaux-Arts de Nancy dans les années 1970, CharlElie construit une œuvre authentique et singulière, infiniment contemporaine.
NOS ÉTATS D’AMERIQUEEXPOSITION DES APPRENTIS ET DES INTERVENANTS DU PÔLE PHOTOGRAPHIQUE DU VIROLOIS
L’Amérique du Nord occupe une place particulière dans l’histoire de la photographie sans doute en raison de son dynamisme et de l’idéal démocratique qu’elle partage avec elle. Média de masse célébré par George Eastman, la photographie à l’image de son public traduit une grande diversité à laquelle nous avons choisi de contribuer. En vous présentant nos « Etats d’Amérique » nous avions à coeur de réunir différents points de vue concernant l’influence de la culture américaine sur notre territoire.
Le pôle photographique du Virolois prépare deux diplômes, le certificat technique des métiers et le brevet technique des métiers. La formation est conçue par des professionnels en exercice et permet de répondre aux besoins actuels des entreprises de l’image en constante mutation. Le projet personnel occupe une place centrale dans le cursus de chaque apprenti photographe.
© Antoine Duchenne © Simon Vienne © Justine Cervaux
Exposition à la Galerie des maires - Hôtel de Ville de Tourcoing10 Place Victor Hassebroucq - Tourcoing
Du 30 Mai au 31 Juillet, ouvert du lundi au vendredi : 8h - 17h30Vernissage le 10 Juin à 18h30
EXUOJéremie Lenoir
Réalisée en 2015, EXUO est une étude des
transformations des territoires liés à l’
exploitation de l’eau et du sol pour la
production de sodium, potassium,
magnésium et pétrole autour du lac de Salt
Lake City, Utah. Le projet a pour ambition d’
engager un dialogue plastique entre médium
photographique et abstraction, mais aussi
sémantique, autour des continuités et
discontinuités dans les paysages par une
représentation des lieux sous forme de
planches-contacts. Dans la continuité de
WHITE SPACES et de ma recherche sur la © J
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Exposition au Tri Postal
«vérité» du paysage, EXUO recourt à la technique purement photographique de la planche contact tout en
présentant des images extrêmement abstraites et proche du dessin. Composées de 9 clichés bruts et sans
recadrage, ces planches contacts racontent les lieux avec une vie, un mouvement et une contextualisation
qu’une photographie unique ne permet pas. La planche devient dès lors l’écho du paysage - une suite de
fragments suivant les fractures et forçant le spectateur à recréer une continuité pour repenser l’ensemble.
Et l’irréalité du paysage conduit la planche à ne former plus qu’une forme unique dans laquelle s’
entrecroisent les lignes et les dégradés, les vides et les pleins. EXUO développe ainsi une sémantique sur la
suspicion qu’un lieu intrinsèquement abstrait ne peut se reproduire et se raconter que par le pluralisme de
sa représentation, que par ce qu’il dit et dessine en dialoguant avec lui-même.
Exposition à la Galerie Les Bains Révélateurs25, rue du Chemin de Fer - Roubaix
Ouvert du vendredi au dimanche de 14h30-19het sur rendez-vous au +33 (0)6 02 50 00 35
Exposition à la Galerie Collégiale - Lille15, rue de Seclin - Lille
Du 11 au 25 Juin, ouvert du jeudi au samedi de 14h30 à 19hou sur rdv au 03 20 97 70 05 ou [email protected]
AMÉRIQUE, JEUX & COMPAGNIESMartine Van M
Quand on part en Amérique on y va pour gagner, pour réussir, tout est possible. Dans une société où l’on peut gagner et où l’on peut perdre, il y a l’idée du jeu.
Le jeu est un élément d’inspiration et de développement de l’ordre de tous les possibles, de la liberté. Le jeu est commun à l’ensemble de la Société, mais l’Amérique est la symbolique du gagnant et du perdant.
Les baigneurs sont trouvés tels quels dans la rue, maquillés, maltraités, jetés, ramassés. Par un jeu photographique ils trouvent une seconde vie, se retrouvent dans un pôle High Tech et survolent les gratte-ciel. Ils symbolisent le survol et les libertés, ils s’amusent, ils sont des anges. Des baigneurs s’envolent, les plus gros atterrissent.
Dans notre société du jetable tout peut avoir une seconde vie.
"Cent titres" est un clin d’oeil au monde de l’exposition où les oeuvres peuvent exister sans titre."Cent titres" est aussi un clin d’oeil au monde de la finance où les titres peuvent exister et perdre leur valeur. L’image en tant que telle, fixée dans l’espace temps de la photo est elle-même éphémère, "çà a été". Pour gagner sa liberté d’expression, elle se fixe.Un jeu de mots et un jeu d'images pour une série "Cent titres" Amérique, Jeux & Compagnies«.
Le jeu est un élément d’inspiration et de développement de l’ordre de tous les possibles, de la liberté, de l’imaginaire et de l’Amérique.
Martine Van Biervliet dite Van'M, mai 2016
Exposition du 11 au 25 juin à la Galerie Collégiale - Lille15, rue de Seclin - Lille
Ouvert du jeudi au samedi de 14h30 à 19hou sur rdv au 03 20 97 70 05 ou [email protected]
© Martine Van M
Exposition à la Galerie Collégiale - Lille15, rue de Seclin - Lille
Du 11 au 25 Juin, ouvert du jeudi au samedi de 14h30 à 19hou sur rdv au 03 20 97 70 05 ou [email protected]
CLAIR OBSCURVincent Descotils
Vincent Descotils, né en 1965, vit et travaille en région parisienne. Photographe, plasticien, scénographe, dessinateur, Vincent Descotils a réalisé plus d’une vingtaine d’expositions et travaille très régulièrement dans les Arts Vivants, notamment avec des compagnies de danse contemporaine.
La photographie de Vincent Descotils serait peut être une affaire de croyance, au sein d’un jeu de découvertes et de fuites. Nous nous plongeons en elle comme des aveugles tâtonnant formes et textures, devenues nouvelles.
En prolongement à son travail dans le dessin et la scénographie, Vincent Descotils ne cesse de définir, de modeler avec l’acharnement d’un orfèvre, son univers photographique en le rapprochant des thèmes de l’enfance, des souvenirs de l’enfance –avec ce que les souvenirs ont de trouble et d’indistinct, avec ce que l’enfance a de poétique, d’onirique, d’heureuse ou d’angoissante. Il s’agit finalement
Exposition à la Melting Art Gallery34, rue de la halle - Lille / +33(0)6 14 09 96 14
Du 4 Mai au 23 Juin, ouvert le jeudi et le vendredi de 14h00 à 19h00.et le samedi de 14h30 à 18h30 et sur rendez-vous.
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de parler du regard premier. Anti-nostalgique puisque rien n’est fixe. Fait d’un noir et blanc originel, d’un clair-obscur aux détails appelant à l’exploration. Ce regard nous est irrésistible parce qu’il s’adresse directement à notre inconscient. Nos impressions deviennent confuses et demandent à être redéfinies...
« Je pratique la photo dans la pénombre, comme un hommage à la chambre noire, souvent avec une seule source de lumière, naturelle. Et la grâce du modèle surgit, parfois, comme une offrande à la lueur... Ensuite je travaille mes images dans un bain noir de matières variées, récoltées ou fabriquées: paysages de taches d’encres, froissement de papiers, usures du temps sur le minéral et griffures des hommes sur le métal...de la photo originelle ne doit rester que le dessin du corps offert a la clarté, dans l’ombre de mon regard. »
« La Photographie au coeur de l’ombre Des photographies comme les instantanés de nos souvenirs de notre enfance. Monde en noir et blanc, monde préhistorique de nos jeunes années. Des photographies comme les images qui peuplent encore nos rêves. Univers clair obscur cadré de près, duquel les détails se sont estompés au fil du temps, dont il ne reste que de charbonneuses visions. Les scènes, les portraits, les paysages, comme de vagues réminiscences d’instants désormais lointains »
Ludovic Duhamel - Miroir de l’art
AMÉRICANEMENT VÔTRELaurence Pigeyre
Laurence Pigeyre voue un culte à l’errance. Elle le met au centre de son travail d’artiste. Son sens inné des rencontres d’une intense humanité se laisse capturer par l’objectif puis finalement donner en cadeau au spectateur.
Nous sommes immédiatement emmenés en voyage par ses lumières naturellement douces et sescouleurs pures. Il en ressort une grande sincérité, l’émotion du moment reste intacte.Laurence est allée poser un regard spontané sur le Festival Burning Man en 2014 et 2015. Elle nous ramène des grands formats émouvants de ce lieu éphémère ou la dureté de l’environnement désertique amplifie par contraste l’onirisme de gueules et de situations improbables, au graphisme singulier.
Jean-Christophe Miquel
Exposition à la Galerie Artop221 rue de Paris, Lille
Du 30 mai au 2 juillet, ouvert lundi, mardi, jeudi, vendredi 10h - 17hou sur rendez-vous au +33 (0)6 78 07 09 52
vernissage le Jeudi 9 Juin à 18h
© Laurence Pigeyre
AGENDA JUIN - JUILLET 2016
JEUDI 2 JUIN 2016 :
- 17h - Vernissage Charles Delcourt / Gare Lille Europe
VENDREDI 3 JUIN 2016 :
- 18h30 - Vernissage Bourse du Talent / Tri Postal
SAMEDI 4 JUIN 2016 :
- 14h - Ouverture des expositions / Tri postal- 17h - Rencontre et Signature avec Cynthia Young / Tri Postal
DIMANCHE 5 JUIN 2016 :
- 11h30 - Vernissage Patrice Deregnaucourt / La Plus Petite Galerie du Monde (OU PRESQUE)- 14h - Vernissage 1% de privilégiés dans une époque d’inégalité globale
/ Maison de la Photographie- 16h - Rencontre et signature avec Eliane et Jean Pierre Laffont / Tri Postal
JEUDI 9 JUIN 2016 :
- 18h - Vernissage Laurence Pigeyre - Galerie Artop
VENDREDI 10 JUIN 2016 :
- 18h30 - Vernissage BTM du Virolois / Galerie des Maires / Hôtel de Ville de Tourcoing
SAMEDI 11 ET DIMANCHE 12 JUIN 2016 :
- Stage photographique “Paysage Urbains” avec Hervé Dorval
MERCREDI 15 JUIN 2016 :
- 18h - Apero Culture / Tri Postal- 19h - Vernissage Jérémie Lenoir et Martine Van M / Galerie Collegiale - Lille
SAMEDI 18 JUIN 2016 :
- Stage photographique “Initiation à la prise de vue numérique” avec Renaud Wailliez
AGENDA JUIN - JUILLET 2016
DIMANCHE 19 JUIN 2016 :
- Stage photographique “Initiation à la prise de vue en studio” avec Renaud Wailliez
MERCREDI 22 JUIN 2016 :
- 18h - Vernissage Férial et CharlElie Couture / Galerie Raison d’Art
SAMEDI 25 ET DIMANCHE 26 JUIN 2016 :
- Stage photographique “Editing” avec Cedric Dubus- Stage photographique “La relation photographe/modèle, une image à deux” avec Arto
Pazat
SAMEDI 2 ET DIMANCHE 3 JUILLET 2016 :
- Stage photographique “Editing, construire une serie” avec Cédric Dubus
SAMEDI 2 JUILLET 2016 :
- Stage photographique “Photo Kids -Stage jeune public” avec Laure Ledoux
DIMANCHE 3 JUILLET 2016 :
- Stage photographique “Corps et Mouvement” avec Laure Ledoux
SAMEDI 9 JUILLET 2016 :
- Stage photographique “Itinérance photographique dans le vieux Lille” avec Hervé Dorval
SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 JUILLET 2016 :
- Stage photographique “Portrait et nu créatif” avec Marc Dubord
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Contact presse : [email protected] - 06 65 11 11 62
Renseignements : 03 20 05 29 29 / [email protected]
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