PROJET 8 : AGROFORESTERIE - Direction régionale du … · Le revenu des agriculteurs sera ... L’approche participative abordée dans le cadre du projet REPARAC a permis une prise

C2D/PROGRAMME D’APPUI A LA RECHERCHE AGRONOMIQUE

PROJET 8 : AGROFORESTERIE

Novembre 2012

REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail - Patrie

--------- Ministère de la Recherche

Scientifique et de l’Innovation ---------

INSTITUT DE RECHERCHE AGRICOLE POUR LE DEVELOPPEMENT

--------- B.P. 2067 ou 2123 Yaoundé

Tél./Fax: (237) 2222 33 62/2222 59 24 E-mail : [email protected]

Site web: www.iradcameroon.org

REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work - Fatherland

--------- Ministry of Scientific Research

and Innovation ---------

INSTITUTE OF AGRICULTURAL RESEARCH FOR DEVELOPMENT

--------- P.O.Box 2067 or 2123 Yaoundé

Tel/Fax: (237) 2222 33 62/2222 59 24 E-mail : [email protected]

Web site : www.iradcameroon.org

CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES PERFORMANCES

DES SYSTEMES AGROFORESTIERS A BASE DE

CACAOYER ET DE CAFEIERS DU GRAND SUD CAMEROUN

mailto:[email protected]

mailto:[email protected]

Contribution à l’amélioration des performances des systèmes agroforestiers à base

de cacaoyer et de caféiers du grand Sud Cameroun

Projet C2D Agroforesterie Page 2

SOMMAIRE

Identification du Projet ..........................................................................................................3

1. Titre du Projet .................................................................................................................4

2. Durée du projet ..............................................................................................................4

3. Cout estimatif ................................................................................................................4

4. Résumé du projet ...........................................................................................................4

5. Contexte et justification ..................................................................................................6

6. Objectifs du projet...........................................................................................................8

7. Activités ..........................................................................................................................8

8. Produits et résultats attendus ....................................................................................... 11

9. Impact sur le développement ....................................................................................... 12

10. Groupes cibles ............................................................................................................. 13

11. Partenaires et liens ....................................................................................................... 19

12. Cadre Logique .............................................................................................................. 21

13. Bibliographie ................................................................................................................. 25

14. Liste des sigles et abréviations ..................................................................................... 27




Identification du Projet

Fiche du projet

Titre Contribution à l’amélioration des performances des systèmes agroforestiers à base de cacaoyer et de caféiers du grand Sud Cameroun

Secteur Recherche Agricole-Développement et diffusion des innovations et résultats de la recherche

Promoteur MINRESI-IRAD

Bénéficiaires MINRESI, IRAD, MINADER, OP, agriculteurs, PMI/PME, Agro-industries, filières cacao, filière café

Nature du Projet Recherche-développement

Siège du Projet IRAD

Représentations Structures de recherche de l’IRAD et Centres Régionaux du MINRESI

Durée du Programme Trois ans sous financement C2D/PAR et poursuite sur la base des mécanismes de pérennisation et recherche d’autres financement

.

Aires d’intervention Bassins de production de cacao et des cafés dans toute la partie méridionale du Cameroun

Coût estimatif 350 000 000 FCFA

Mode de financement Subvention (Fonds C2D/PAR)

Période de début estimée

Juin 2013




1. Titre du Projet : Contribution à l’amélioration des performances des

systèmes agroforestiers à base de cacaoyer et de caféiers du grand Sud

Cameroun

2. Durée du projet : 3 ans calendaires

3. Cout estimatif : 350 000 000 FCFA

4. Résumé du projet

Les systèmes agroforestiers complexes (SAF) à base de cacaoyer et de caféiers sont reconnus comme des lieux privilégier de la conservation de la biodiversité en général et de la biodiversité floristique en particulier. Ces systèmes sont caractérisés par leurs faibles performances des composantes principales. Les raisons de ces faibles performances sont attribuées entre autres au vieillissement des vergers, à la qualité du matériel végétal et du contrôle de la forte pression parasitaire amplifiée par la complexité desdits systèmes.

Le présent projet s’attèlera donc à la recherche appliquée pour l’intensification écologique et la régulation biologiques des bio-agresseurs en vue de l’amélioration des performances de ces systèmes. Il a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de la productivité des SAF à base de cacaoyer et de caféiers en proposant des solutions techniques économiquement viables et respectueuses de l’environnement. Il tient compte des acquis des projets REPARAC, FSP, PCP Agroforesterie et d’autres projets en cours, notamment le Projet Trade off on cocoa systems financé par le CORAF.

Le projet se décline en trois composantes et huit activités :

Composante 1 : Fonctionnement agro-écologique et socio-économique des SAF à base de cacaoyer et de caféiers (2 activités).

Activité 1. Effectuer le diagnostic agro-écologique des SAF des bassins de production non encore couverts: Il sera question dans cette activité d’identifier les contraintes agronomiques et écologiques qui limitent la production des SAF., et ;

Activité 2 : Effectuer le diagnostic socio-économique des SAF des bassins de production non encore couverts Il s’agira d’identifier, comme dans le cas précédent, les contraintes socioéconomiques qui limitent la production des SAF.

Composante 2 : Accroissement de la productivité des SAF à base de cacaoyer et de caféiers (4 activités).

Activité 3 : Régénérer des vieilles plantations dans les bassins de production: Le problème ici est de contribuer à l’amélioration de la rentabilité de vieilles parcelles de cacaoyer et de caféiers en renforçant la vigueur du matériel végétal.;

Activité 4 : Evaluer de manière participative de SAF améliorés: Quelles innovations apporter aux SAF pour améliorer leur rentabilité ?

Activité 5 : Améliorer la durabilité et la compétitivité des SAF par la diversification végétale. Quelles espèces sont les plus favorables aux SAF ? et ;

Activité 6 : Former et transférer les innovations développées aux planteurs: Comment faire bénéficier au mieux les producteurs des innovations et technologies générées par le programme ?

Composante 3 : Gestion de l’ombrage en rapport avec les conditions des sols et mise au point de méthodes de lutte intégrée efficaces et durables.




Activité 7 : Gestion de l’ombrage en relation avec la santé des sols sous cacaoyer et caféiers dans les différentes écologies. Quel est l’apport des différentes essences associées à la santé des sols sols, en particulier leur structure et leur texture, et ;

Activité 8 : Identifier, caractériser et développer des méthodes de lutte contre les bioagresseurs et autres maladies émergentes. Comment comprendre l’épidémiologie des bioagresseurs par rapport à la diversification végétale spécifique des SAF et proposer des mesures de contrôle efficace? ;

Le projet sera mis en œuvre en partenariat avec le CIRAD, la SODECAO, l’UCAO, le FODECC/MINRESI et FODECC/MINADER, le PSCC, Fédérations des producteurs (PLANOPAC, FUPROCAM, FUPROCAL, FUPROCAN, …) et les Universités d’Etat (FASA et Université Yaoundé I)

Les produits attendus sont les suivants :

• 15 champs semenciers cacao (1ha chacun), 3 parcs-à-bois de caféiers arabica (1ha chacun) et 3ha de caféier robusta (1ha chacun);

• 60 pépinières cacao/café et fruitiers ;

• 150 parcelles-pilote dont 50 par spéculation ;

• 45 parcelles d’expérimentation dont 15 par spéculation ;

• 5 référentiels techniques sur les innovations mises au point en partenariat avec les agriculteurs et les chercheurs des différentes institutions de recherche (fiches techniques : 1. sur la lutte intégrée, 2. sur les systèmes innovants à base de cacao ou de café, et 2 catalogues de variétés de cacao/café) ;

• 500 producteurs bénéficieront du transfert des innovations et seront formés sur le développement de champs semenciers et de pépinières, la mise en culture de SAF innovants et la protection intégrée des SFA contre les bio-agresseurs ;

Résultats scientifiques :

• Une meilleure connaissance du fonctionnement des SAF à base de caféier ou de cacaoyer, de leurs trajectoires au cours du temps, de leurs déterminants et de leurs performances agro-économiques ;

• Une bonne connaissance des différents facteurs agro-écologiques impliqués dans la dynamique spatio-temporelle des maladies et ravageurs des SAF à base de caféier ou de cacaoyer

• Une meilleure maîtrise de l’action des différentes méthodes de lutte contre les maladies et ravageurs ;

• Une meilleure connaissance des dynamiques de diffusion et d’appropriation des innovations proposées aux agriculteurs et des nouveaux systèmes, permettant d’aboutir à la construction d’un modèle d’auto-développement.

Résultats opérationnels :

• Co-construction d’innovations techniques pour augmenter la productivité des SAF à base de caféier ou de cacaoyer

• Contribution à la définition participative de méthodes de lutte intégrée contre les maladies et ravageurs du caféier et du cacaoyer techniquement et économiquement viables;

• Renforcement des capacités des OP de cacao et café dans le domaine de l’appui-conseil.




Impact sur le développement :

• Sur le plan socio-économique, l’amélioration de la gestion technique des SAF à base de caféiers ou de cacaoyer permettra d’accroître leur productivité et leur rentabilité. Le revenu des agriculteurs sera augmenté et leur avenir sera assuré.

• Sur le plan environnemental, la durabilité des SAF sera accrue et la définition de méthodes de lutte intégrée contre les maladies et ravageurs des caféiers et du cacaoyer réduira l’impact négatif de certaines pratiques culturales (traitements chimiques) sur l’environnement.

5. Contexte et justification

Acquis scientifiques, techniques et méthodologiques

Les travaux de recherche en cours, successivement conduits en cacao culture dans le cadre des projets FSP Régional Cacao et REPARAC (financements du Ministère français des affaires étrangères) et en caféiculture dans le cadre du projet INCO-CBD (financement européen) permettent aujourd’hui de:

(i) Disposer d’un certain nombre d’acquis en matière de culture et de protection intégrées des vergers cacaoyer et caféiers ;

(ii) Proposer des voies originales en termes de recherche appliquée et de recherche-développement en milieu réel.

A titre d’exemples :

les travaux de recherche actuels sur le fonctionnement des systèmes de cacaoculture anciens ont permis de mettre au point et de valider des outils méthodologiques qui peuvent être mobilisés pour l’analyse des Systèmes Agro Forestiers (SAF) à base de caféiers Arabica et Robusta. La mobilisation des méthodes de caractérisation et la démarche d’analyse (diagnostic agronomique) utilisées pour l’étude des SAF à base de cacaoyers permettront donc un gain de temps et d’efficacité dans l’analyse des autres SAF étudiés.

La mise en place participative d’un réseau de 150 parcelles-pilote (projet REPARAC) où des SAF associant le cacaoyer à plusieurs autres espèces pérennes (fruitiers, palmiers) sont testés avec les agriculteurs, constitue une base à partir de laquelle d’autres SAF innovants à base de caféiers peuvent être mis au point. L’évaluation préliminaire de ce réseau d’étude dont la mise en place s’est accompagnée du transfert technologique de plusieurs innovations (greffage d’agrumes, multiplication du bananier plantain par PIF, etc.) a confirmé l’intérêt de ce processus participatif et de diffusion des innovations en milieu réel.

Dans le domaine génétique, les efforts entrepris par l’IRAD pour réactiver les activités d’amélioration génétique du cacaoyer (projets CAOBISCO et CFC/Bioversity) permettent aujourd’hui de disposer d’une nouvelle gamme de matériel végétal cacaoyer qui sont déjà proposés à la vulgarisation depuis plus de deux ans. Ces travaux de sélection ont été réalisés avec comme critères de sélection : la résistance à la pourriture brune, la productivité, la vigueur végétative et les qualités commerciales des fèves. Au total, sept familles d’hybrides sont validées dans le réseau parcelles-pilote (projet REPARAC) et transférées par ce biais auprès des agriculteurs. Ce transfert de technologie bénéficie également de l’appui des projets FODECC/MINRESI et FODECC/MINADER. Cette importante activité est appelée à se renforcer.

L’approche participative abordée dans le cadre du projet REPARAC a permis une prise en compte des perceptions des paysans pour la lutte intégrée contre les




maladies et ravageurs dans les SAF à base de cacaoyer, principalement la pourriture brune, les mirides et la « die-back ».

En caféiculture, les travaux de recherche conduits dans le cadre du projet INCO-CBD ont en particulier montré que l’incidence de l’anthracnose des baies du caféier Arabica était réduite par l’utilisation d’ombrage et que les SAF permettent un meilleur contrôle de la maladie. Il paraît donc important d’utiliser ces connaissances pour mettre au point et développer des SAF à base de caféier pour augmenter la productivité des vergers de caféiers Arabica (choix des espèces ligneuses associées au caféier, choix de dispositifs de plantation adaptée) et contribuer à une caféiculture « zéro pesticide », qui pourra trouver des débouchés attractifs sur les marchés européens.

Pourquoi l’intérêt d’un projet de recherche appliquée sur les systèmes agro-forestiers (SAF) à base de cacaoyer et de caféiers (Arabica et robusta). Ces systèmes associent aux cacaoyers et aux caféiers de nombreuses espèces pérennes (forestières et fruitières d’intérêt économique), mais aussi des espèces annuelles ou biannuelles comme le bananier plantain en particulier et jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des exploitations familiales agricoles du Grand Sud-Cameroun. Quelle que soit la composante principale de ces systèmes (caféier Arabica, caféier robusta ou cacaoyer), ces SAF constituent en effet la plus grande partie de l’assolement des exploitations (60 % par exemple pour le cacaoyer au Centre Cameroun) et les exploitants en tirent l’essentiel de leur revenu (75 % du total des revenus des exploitations du Centre Cameroun est ainsi issu de la vente de cacao marchand des SAF).

Par ailleurs, il est aujourd’hui démontré que ces SAF présentent plusieurs avantages qui ont été longtemps sous-estimés. Leur grande flexibilité liée au caractère pérenne des espèces qui les constituent permet dans le temps des variations des modes de conduite et d’exploitation, n’impliquant pas de la part des agriculteurs un effort financier important. Ces SAF présentent également une durabilité agro-écologique qui permet aux exploitants d’obtenir sur un pas de temps très long une diversité de productions dont une production de café et de cacao qui se stabilise à long terme et ce, sans apport d’engrais.

Malgré leur importance socio-économique, le fonctionnement des SAF à base de caféiers ou de cacaoyer dans les principaux bassins de production est mal connu compte tenu de la diversité des typologies et des écologies. En conséquence, les recommandations de la recherche agronomique ne sont pas souvent en adéquation avec les attentes des agriculteurs car :

(i) dans la plupart des cas, les expérimentations agronomiques ont été réalisées en stations et celles en milieu réel ne l’ont pas été à large échelle et n’ont pas toujours pris en compte la diversité des zones agro-écologiques et des préoccupations majeures des producteurs ;

(ii) les recommandations agronomiques concernent des systèmes agro-écologiques de caféiers et de cacaoyers simplifiés dans le but d’en augmenter la productivité intensive, mais relativement coûteuse en travail et en intrants.

Malgré les intérêts agronomiques et socio-économiques qu’ils présentent, ces SAF à base de caféiers ou de cacaoyer sont confrontés à trois problèmes majeurs :

a) Les performances de la composante principale de ces systèmes (caféier Arabica, caféier robusta ou cacaoyer) sont souvent considérées comme faibles au regard des performances des systèmes conduits en culture pure. Les enquêtes réalisées en 2003 dans le cadre du FSP régional cacao ont ainsi montré que la productivité des SAF à base de cacaoyer est de l’ordre de 260 à 450 kg de cacao marchand à l’hectare en fonction des moyens mis en place par le producteur.

b) La majeure partie des SAF à base de caféiers et particulièrement du cacaoyer ont été mises en place dans les années 50 et 60 et leur vieillissement entraîne une baisse de




production de leur composante principale. Les SAF à base de cacaoyers âgés de plus de 40 ans représentent ainsi 68 % du verger de cacaoyer du Centre Cameroun.

c) Les SAF à base de caféiers ou de cacaoyer sont confrontés à une forte pression parasitaire liée en particulier à leur ancienneté : Colletotrichum kahawae sur caféier Arabica (anthracnose des baies ou Coffee Berry Disease), Phytopthora megakarya sur cacaoyer (pourriture brune des cabosses), mirides sur cacaoyer et scolytes sur caféier robusta.

Ces enjeux et la prise en compte de la dimension environnementale de ces systèmes incitent par conséquent la recherche agronomique à mettre au point des innovations techniques qui privilégient la durabilité et la reproductibilité de ces SAF.

Nous proposons donc un projet de recherche appliquée et de recherche-développement en vue d’une intensification écologique et d’une régulation biologique des bio-agresseurs des SAF à base de caféier ou de cacaoyer du grand Sud-Cameroun. Ce projet s’inscrit dans la continuité des travaux de recherche en cours et permet de valoriser les avancées méthodologiques acquises sur l’évaluation des SAF et plusieurs innovations techniques disponibles

6. Objectifs du projet

Objectif général

L’objectif principal du projet est d’élaborer des outils (pratiques) qui permettent d’améliorer les performances des SAF à base de cacaoyer et de caféiers en proposant des solutions techniques économiquement viables.

Objectifs spécifiques

A partir des acquis scientifiques, techniques et méthodologiques disponibles dont quelques uns ont été présentés, le projet proposé vise à :

Objectif spécifique 1 : Acquérir une meilleure connaissance du fonctionnement agro-écologique et socio-économique des SAF à base de caféiers et de cacaoyer et in fine, proposer des solutions adaptées aux préoccupations des producteurs et à leur environnement ;

Objectif spécifique 2 : Identifier de manière participative des technologies innovantes en terme de diversification et de structuration des différentes composantes pour améliorer les performances des SAF à base de cacaoyer et de caféiers (SAF innovants, matériel végétal amélioré, techniques de régénération) ;

Objectif spécifique 3 : Gestion de l’ombrage en relation avec la santé des sols sous SAF, et mise au point des méthodes de lutte intégrée contre les bioagresseurs et maladies émergentes efficaces et durables, peu contraignantes sur les plans économique et environnemental.

SAF considérés et zones d’intervention

Trois types de SAF sont considérés :

- SAF à base de cacaoyer (régions du Centre et du Sud, Sud-ouest et du Littoral) ;

- SAF à base de caféier Arabica (régions de l’Ouest et du Nord-Ouest, littoral (moungo) ;

- SAF à base de caféier Robusta (région du Centre, de l’Est et du Littoral).

7. Activités

Les travaux de recherche seront principalement menés par les chercheurs de l’IRAD et du CIRAD (voir tableau 1), dont la solide expérience sur les SAF à base de caféiers et de




cacaoyer (agronomie, génétique, phytopathologie, entomologie) est avérée. Ce partenariat sera renforcé par une implication des chercheurs et étudiants (Ingénieurs et Doctorants) des Universités de Dschang (FASA) et de Yaoundé 1, voire d’autres institutions de recherche du Système National de Recherche Agronomique (ICRAF, CIFOR, ...) et française à l’instar de l’IRC/SupAgro Montpellier et de l’IRD

Il est important de rappeler que certaines activités, notamment celles de la composante 1 sont soient en cours, soit ont déjà été conduites dans certains bassins de production du cacaoyer en particulier, et dont les résultats sont disponibles. Dans le cadre de ce projet, les bassins de production non encore couverts seront privilégiés, notamment ceux des régions du Sud-ouest, de l’Ouest, du Nord-ouest, du Littoral, du Sud et de l’Est.

Objectif spécifique 1 : Acquérir une meilleure connaissance du fonctionnement agro-écologique et socio-économique des SAF à base de caféier et de cacaoyer

Activité 1.1. Effectuer le diagnostic agro-écologique des SAF des bassins de production non encore couverts: Il sera question dans cette activité d’identifier les contraintes agronomiques et écologiques qui limitent la production des SAF.

En effet, les SAF, tels qu’ils sont conduits habituellement par les planteurs, seront caractérisés sur les plans agronomique et environnemental. Cette caractérisation va nous permettre de voir quels sont les facteurs limitant à la production des SAF à base de cacaoyer et de caféier traditionnels car certaines pratiques leur sont dommageables (ex : densité des espèces associées aux cacaoyers et caféiers ou densités des cacaoyers et caféiers qui sont parfois très fortes, complémentarité écologique ou allopathie entre les différentes composantes de ces systèmes). A partir des résultats de ce diagnostic, on sera en mesure de proposer aux différents acteurs de la filière des solutions adaptées pour améliorer les performances de ces SAF.

Activité 1.2. Effectuer le diagnostic socio-économique des SAF des bassins de production non encore couverts Il s’agira d’identifier, comme dans le cas précédent, les contraintes socioéconomiques qui limitent la production des SAF.

Dans le cadre de cette activité, Il sera procédé à la caractérisation et l’évaluation de la durabilité socio-économique des SAF à base de cacaoyer et de caféiers traditionnels et innovants. Ces SAF occupent en effet une place importante dans le revenu des exploitations familiales agricoles et leur dynamique au cours du temps sera étudiée selon une approche synchronique mise en œuvre dans un réseau d’exploitations agricoles. Des entretiens et des enquêtes spécifiques permettront de préciser les stratégies des agriculteurs et les performances économiques actuelles des exploitations. L’accent sera mis sur les performances des SAF traditionnels en les restituant au sein de ces exploitations pour identifier les contraintes des agriculteurs (main d’œuvre, trésorerie, maîtrise technique, etc.) et ensuite identifier les marges de manœuvre dont disposent les agriculteurs pour améliorer les performances de ces systèmes.

Objectif spécifique 2 : Identifier de manière participative des innovations techniques pour augmenter la productivité des SAF à base de cacaoyer et de caféier

Activité 2.1. . Régénérer des vieilles plantations dans les bassins de production: Le problème ici est de contribuer à l’amélioration de la rentabilité de vieilles parcelles de cacaoyer et de caféiers en renforçant la vigueur du matériel végétal.

Trois modalités seront considérées (i) par replantation, les essais de replantation pouvant être utilisés pour tester de nouvelles variétés (sélection participative) et même des innovations sur les itinéraires techniques, (ii) par greffage sur rejets après recépage, ces essais pouvant être utilisés pour tester différents types de greffons prélevés dans les SAF des agriculteurs et issus du matériel végétal sélectionné par l’IRAD et, (iii) par la taille sévère des arbres selon une orientation dûment testée ou par recepage dans les bassins de




production où les conditions édaphoclimatiques s’y prêtent (zone agroécologique 4). Ce travail sera mené en collaboration avec les organisations de producteurs de cacao et de cafés dans tous les bassins de production.

Activité 2.2. Evaluer de manière participative de SAF améliorés: Les innovations proposées sont-elles suffisamment performantes en termes d’amélioration de la compétitivité des SAF à base de cacaoyer et de caféiers ?

Cette activité concerne d’une part l’évaluation des performances du réseau de parcelles- pilotes mis en place dans le cadre des projets REPARAC et CFC/Bioversity. A compter de 2010, l’entrée en production globale de toutes les espèces associées de ces nouveaux SAF à base de cacaoyer et leur évaluation permettront une analyse des performances agronomiques et de la rentabilité financière de ces nouveaux systèmes de culture. Par exemple, les effets de la spécificité et de la densité des arbres fruitiers sur le statut organique du sol, la pression parasitaire et la performance des diverses composantes des systèmes agroforestiers à base de caféiers et cacaoyers seront évalués.

D’autre part, des variantes des SAF testées à partir de nouveaux systèmes qui prennent en compte les propositions des exploitants (choix des espèces à associer aux cacaoyers et caféiers par exemple à partir des innovations endogènes) seront évaluées et celles qui offrent des opportunités de compétitivité seront améliorés ou recommandées à d’autres bassins de production où de telles innovations n’ont pas encore cours.

Activité 2.3 : Améliorer la durabilité et la compétitivité des SAF par la diversification végétale. Quelles espèces sont les plus compatibles au sein des SAF et comment évaluer leur contribution au renforcement de la productivité des SAF?

L’impact des espèces végétales associées au cacaoyer et aux caféiers sur les conditions d’ensoleillement (gestion de l’ombrage) des plantations sera évalué. Il sera aussi envisagé l’introduction raisonnée dans les systèmes existant des essences indigènes d’intérêt socio-économique et écologique sur la base des savoirs locaux. Ces travaux de recherche s’inscrivent par ailleurs dans la continuité des travaux conduits dans le cadre des projets STCP, REPARAC et DURAS qui ont montré l’intérêt d’une approche participative associant, dès le début des opérations, les agriculteurs.

En privilégiant une approche pluridisciplinaire, cette activité permettra par ailleurs d’identifier et d’analyser les SAF en intégrant les différents aspects de leur fonctionnement (agronomie, socio-économie, bio-agresseurs, etc.). Avec les agriculteurs et les agronomes interviendront aussi des phytopathologistes, des entomologistes et des socio-économistes (études économiques et analyses des conditions d’adoption de l’innovation).

Activité 2.4 Former et transférer les innovations développées aux planteurs: Comment faire bénéficier au mieux les producteurs des innovations et technologies générées par le programme ?

Des pépinières et des champs semenciers de cacaoyers et de caféiers seront mis en place dans des bassins de production chez les agriculteurs ou des organisations de producteurs pilotes, afin que ces structures soient gérées localement et que les intéressés soient en mesure de diffuser localement un matériel végétal performant.

De même, des techniques et des itinéraires de production de plants sélectionnés de certaines espèces fruitières traditionnelles et la maîtrise des techniques de domestication des essences indigènes d’intérêt en vue de leur intégration dans les systèmes agroforestiers à base de caféiers et de cacaoyer seront mises à la disposition des agriculteurs.

Ces innovations viendront en complément du système de distribution national de semences de cacaoyer et de caféiers (en collaboration avec le FODECC/MINRESI et le FODECC/MINADER, la SODECAO et le PSCC) et des GIC de distribution des semences de fruitiers.




Les parcelles-pilotes mises en place dans le cadre du projet REPARAC ont permis après 3 années d’activités de recherche/développement d’engendrer une dynamique de développement conduite par des leaders paysans fortement impliqués dans l’encadrement du réseau. Avec l’arrêt du projet, la mise en place de parcelles innovantes se poursuivant sans l’appui direct des chercheurs, il s’agit de mesurer et d’analyser l’ampleur de la diffusion de ces nouvelles technologies et le niveau de leur appropriation afin d’engager une réflexion devant aboutir à la construction d’un modèle d’auto-développement.

Objectif spécifique 3 : Gestion de l’ombrage en relation avec les conditions de sol sous SAF, et mise au point des méthodes de lutte intégrée efficaces et durables, peu contraignantes sur les plans économique et environnemental

Activité 3.1. Déterminer l’implication des essences associées (arbres d’ombrage) dans les interactions en-dessus et au-dessous du sol. Comment les essences associées influencent-elles certains paramètres de rendement, notamment les conditions de sol et l’ombrage ?

Il s’agira dans un premier temps de mesurer les taux d’ombrage en rapport avec les densités et les couronnes des essences associées dominantes dans les SAF étudiés et de les corréler aux divers paramètres du rendement de la culture principales (floraison, pression parasitaire, …).

Il s’agira également de mesurer les effets des essences associées sur les conditions des sols sous SAF, notamment leurs textures et leurs structures, dans les différents bassins de production. Les connaissances locales des effets des attributs de ces essences sur les conditions de sols seront documentées et évaluées. Un tri des essences associées compatibles avec la compétitivité des SAF étudiés sera effectué par bassin de production sera effectué et des propositions de domestication ou d’enrichissement des SAF initiées.

Activité 3.2. Identifier, caractériser et développer des méthodes de lutte intégrée contre les bioagresseurs. Comment comprendre l’épidémiologie des bioagresseurs par rapport à la diversification végétale spécifique des SAF et proposer des mesures de contrôle efficace?

La pression parasitaire sera évaluée dans différents systèmes et sera liée aux itinéraires techniques employés et au fonctionnement écologique de ces systèmes. L’accent sera porté notamment sur l’impact de la diversité des espèces végétales associées et des insectes potentiellement vecteurs et/ou auxiliaires (principalement les fourmis) sur l’incidence des bioagresseurs.

Les espèces de champignons présents sur des arbres attaqués seront isolées et identifiées. Puis des tests de laboratoire (tests in vitro) seront menés de manière à identifier des molécules efficaces pour contrôler la contrainte identifiée. Finalement, les molécules jugées efficaces au laboratoire seront testées seules, en milieu réel ou en association avec des insecticides, les insectes étant soupçonnés de jouer un rôle dans ce phénomène.

8. Produits et résultats attendus

Produits

- 15 champs semenciers cacao (1ha chacun), 3 parcs-à-bois de caféiers aribica (1ha chacun) et 3ha de caféier robusta (1ha chacun);

- 60 pépinières cacao/café et fruitiers ;

- 150 parcelles-pilote dont 50 par spéculation ;

- 45 parcelles d’expérimentation dont 15 apr spéculation ;

- 5 référentiels techniques sur les innovations mises au point en partenariat avec les agriculteurs et les chercheurs des différentes institutions de recherche (fiches techniques : 1. sur la lutte intégrée, 2. sur les systèmes innovants à base de cacao ou de café, et 2 catalogues de variétés de cacao/café) ;




- 2500 producteurs-facilitateurs bénéficieront du transfert des innovations et seront formés (à raison de 500 par bassin de production) sur le développement de champs semenciers et de pépinières, la mise en culture de SAF innovants et la protection intégrée des SFA contre les bio-agresseurs ;

- 10 publications scientifiques dans les domaines de l’agroforesterie, la socio-économie, la phytopathologie et l’entomologie ;

- 15 ateliers de restitution des résultats de recherche et des acquis du projet ;

- 30 mémoires d’étudiants des universités impliquées dans le projet.

Résultats scientifiques

- Une meilleure connaissance du fonctionnement des SAF à base de caféiers ou de cacaoyer du grand Sud-Cameroun, de leurs trajectoires au cours du temps, de leurs déterminants et de leurs performances agro-économiques ;

- Une meilleure connaissance des différents facteurs agro-écologiques impliqués dans la dynamique spatio-temporelle des maladies et ravageurs des SAF à base de caféiers ou de cacaoyer : Colletotrichum kahawae sur caféier Arabica (anthracnose des baies ou Coffee Berry Disease), Phytopthora megakarya sur cacaoyer (pourriture brune des cabosses), mirides sur cacaoyer et scolytes sur caféier robusta ;

- Une meilleure compréhension de l’action des différentes méthodes de lutte contre les maladies, y compris les maladies émergentes à l’instar du dieback, et des ravageurs ;

- Une meilleure maîtrise des dynamiques de diffusion et d’appropriation des innovations proposées aux agriculteurs et des nouveaux systèmes, permettant d’aboutir à la construction d’un modèle d’auto-développement.

Résultats opérationnels

- Proposition d’innovations techniques mises au point avec les agriculteurs pour augmenter la productivité de leurs SAF à base de caféier ou de cacaoyer notamment en ce qui concerne les associations culturales, la gestion technique de ces systèmes et les méthodes de lutte contre les maladies et les ravageurs des caféiers et du cacaoyer ;

- Contribution à la définition de méthodes de lutte intégrée contre les maladies et ravageurs du caféier et du cacaoyer techniquement et économiquement viables, et prenant en compte la diversité et la biologie des agents vecteurs et des auxiliaires ;

- Mise au point d’une méthodologie de construction participative d’innovations en milieu rural ;

- Renforcement des organisations de producteurs de cacao et café dans le domaine de l’appui-conseil aux exploitations.

9. Impact sur le développement

L’impact des travaux de recherche sur les exploitations à base de caféier ou de cacaoyer sera perceptible à la fois sur le plan socio-économique et sur le plan environnemental.

Sur le plan socio-économique, l’amélioration de la gestion technique des SAF à base de caféier ou de cacaoyer permettra d’accroître leur productivité et leur rentabilité. Le revenu des agriculteurs sera augmenté et leur avenir sera assuré.

Sur le plan environnemental, la durabilité des SAF sera accrue et la définition de méthodes de lutte intégrée contre les maladies et ravageurs des caféiers et du cacaoyer réduira l’impact négatif de certaines pratiques culturales (traitements chimiques) sur l’environnement.




Dans le cadre de ce projet, au moins 2500 agriculteurs-facilitateurs bénéficieront du transfert de technologies et d’innovations. L’effet « tâche d’huile » sera encouragé dans le but d’optimiser l’impact du projet sur le développement des populations rurales du Centre Cameroun.

L’acquisition et l’amélioration des méthodologies seront également des points forts de ce projet notamment :

- La formation des chercheurs camerounais aux nouvelles approches sur lesquelles s’appuiera le projet ;

- La formation de 30 stagiaires d’universités camerounaises (Dschang, Yaoundé 1) ou françaises (AgroParisTech ou IRC/SupAgroMontpellier) ;

- L’organisation de 15 ateliers d’échanges et de restitution entre les chercheurs et les organisations de producteurs impliquées dans le projet.

10. Groupes cibles

Le projet sera conduit dans le cadre du PCP Grand Sud-Cameroun dont la problématique est principalement orientée sur l’agriculture familiale dans les écosystèmes agro-forestiers tropicaux. Les préoccupations majeures du projet de recherche sont (i), la compréhension des situations et la mise au point de solutions, définies avec les agriculteurs disponibles afin qu’elles répondent au mieux à leurs attentes et (ii) la diffusion d’innovations techniques susceptibles de répondre d’ores et déjà aux attentes des agriculteurs.

Les agriculteurs du grand Sud-Cameroun et leurs familles seront donc les premiers bénéficiaires des acquis du projet de recherche. D’autres partenaires sont par ailleurs pressentis dans le cadre des activités de recherche-développement concernant le transfert d’innovations en milieu réel : diffusion de matériel végétal et de techniques (initiation au greffage en champ, au suivi des arbres greffés, initiations à la technique de pollinisation manuelle et à la distribution du matériel végétal, etc.).

Aux équipes de chercheurs seront donc associées selon des modalités qui restent à définir, les projets et programme sous tutelle du MINADER, en particulier ceux du portefeuille du C2D (ACEFA, AFOP), d’autres projets du C2D/PAR, des organisations de producteurs et des institutions telles que la SODECAO, l’UCCAO ou le FODECC/MINADER. Le lien entre les chercheurs et ces organismes de développement renforcera le transfert de technologies vers les principaux bénéficiaires du projet que sont les agriculteurs du grand Sud Cameroun

Contribution à l’amélioration des performances des systèmes agroforestiers à base de cacaoyer et de caféiers du grand Sud Cameroun


Tableau 1 : Chronogramme des activités et partenariats

Activités

Coût total de l’activité

culture

Institutions concernées

Année 1 Année 2 Année 3

T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2

1.1. Diagnostic agro-écologique des SAF

23 millions

Cacaoyer

10 millions 8 millions 5 millions

IRAD, MINADER, CIRAD, PLANOPAC, ACEFA, OP, GIC, Univ. Dschang

Cooperative : Nkondjock (Ugapam), Yabassi (Ujapac), Dja et lobo (Fuprocal)


Région de l’Est

Robusta

Melon (copaferlos), Nkongsagba (coplam)

Idem Région de l’Est (Yokadouma)

Arabica

Kumbo (WIRBA), Belo (MIFASIG), Dschang (caplame), Nde (caplande)

Idem Idem

1.2. Diagnostic socio-économique des SAF

23 millions

Cacaoyer



Idem Idem

Robusta

Melon (copaferlos), Nkongsagba (coplam

Idem Région de l’Est (Yokadouma)

Arabica

Kumbo (WIRBA), Belo (MIFASIG), Dschang (caplame), Nde (caplande)

Idem Idem



2.1. Régénération des vieilles plantations

85 millions

25 millions 40 millions 20 millions IRAD, CIRAD, PLANOPAC, ACEFA, AFOP SODECAO, COPAFERLOS (Melon), UGAPAM (Nkodjok), UJAPAC (Yabassi), FUPROCAL (Dja et Lobo), COPLAM (Nkonsamba), WIRBA (Kumbo),

Redensification des parcelles, création des champs semenciers, création des pépinières

Idem

Idem Cacaoyer

Robusta


Idem

Idem

Arabica


Idem

Idem

2.2. Evaluation participative de SAF ameliores

50.5 millions

Cacaoyer

34 millions 11,5 millions 5 millions

Idem activité 1 + sud (Djoum), Est (Messamena), Centre (Bokito, Awae, obala)

Robusta

Idem activité 1 innovation paysannes)

Arabica Idem activité 1 (innovation en station)

2.3. Amélioration de la durabilite des SAF par la diversification végétale

33 millions

Cacaoyer


Acquisition et validation des connaissances locales sur les essences d’intérêt, domestication et création des pépinières de fruitiers

Idem Idem



Robusta


Idem Idem

MIFASIG (Belo), CAPLAME (Dschang), CAPLANDE (Ndé) Univ. Dschang, Univ. Yaoundé I.

Arabica


Idem Idem

2.4. Formation et transfert des technologies et des innovations aux planteurs

52.5 millions

Cacaoyer

15 millions 22,5 millions 15 millions

Tous les bassins de production

Idem

Robusta


Idem

Arabica


idem

3.1. Gestion de l’ombrage en relation avec les conditions de sol

25 millions

Cacaoyer


IRAD CIRAD, Univ. Dschang, Univ. Yaoundé I.

Déterminer les effets des essences associées sur les paramètres de rendement (conditions de sol et ombrage)

Idem Idem

Robusta

Déterminer les effets des essences associées sur les paramètres de rendement (conditions de sol et

Idem Idem



ombrage)

Arabica

Déterminer les effets des essences associées sur les paramètres de rendement (conditions de sol et ombrage)

Idem Idem

3.2. Identification, caractérisation et lutte contre les bioagresseurs et les maladies émergentes dans les SAF

32 millions

Cacaoyer


Développer des méthodes de lutte efficace contre les bioagresseurs sur la base de leur épidémiologie

Idem Idem

Arabica

Développer des méthodes de lutte efficace contre les bioagresseurs sur la base de leur épidémiologie

Idem Idem

NB : Les budgets des activités 1.1 et 2.2 sont majorées de 26 000 000 FCFA chacune au cours de la première année représentant le coût d’acquisition de véhicules Pik up.



Tableau 2 : Résumé du budget par activité et par année

Activités

Année 1 Année 2 Année 3 Total

1.1. Diagnostic agro-écologique des SAF

36 000

8 000

5 000

49 000

1.2. Diagnostic socio-économique des SAF

10 000

8 000

5 000

23 000

TOTAL 1

46 000

16 000

10 000

72 000

2.1. Régénération des vieilles plantations

25 000

40 000

20 000

85 000

2.2. Evaluation participative de SAF innovants

34 000

11 500

5 000

50 5000

2.3. Amélioration de la durabilité et de la compétitivité des SAF par la diversification au sein des SAF

10 000

17 000

6 000

33 000

2.4. Formation et transfert d’innovations aux planteurs

12 500

25 000

15 000

52 5000

TOTAL 2

81 500

93 500

46 000

221 000

3.1. Usage rationnel des pesticides

10 000

10 000

5 000

25 000

3.2. Identifier, caractériser et développer des méthodes de lutte intégrées contre les bioagresseurs

13 000

10 000

9 000

32 000

TOTAL 3

23 000

20 000

14 000

57 000

TOTAL 1+2+3

150 500

129 500

70 000

350 000



11. Partenaires et liens

Certaines activités pratiques se feront en collaboration avec des partenaires tant institutionnels que des Organisations des Producteurs (OP) tel qu’indiqué dans le tableau ci-dessous. Par contre, d’autres activités seront menées dans les structures opérationnelles de recherche et dans les universités ayant un lien avec les activités du programme.

Tableau 3 : Identification, localisation et contributions attendues des partenaires

Identification partenaires Localisation Contribution

Plate Forme Nationale des Organisations Professionnelles Agro Sylvo Pastorales du Cameroun (PLANOPAC)

Régions du Centre, Sud, Est, Littoral, Ouest, Sud-ouest, Nord-ouest

Identification des GIC et des OP pilotes qui ont un impact avéré dans les principaux bassins de production et qui peuvent efficacement disséminer auprès des membres et autres organisations ou groupes de paysans les technologies et innovations générées par le Programme

Société de Développement du Cacao (SODECAO)

Yaoundé Appui à l’identification des cacaoculteurs pilotes et à la diffusion des innovations

Fonds de Développement du Cacao et Café (FODECC/MINRESI)

Yaoundé

Appui à la production du matériel végétal cacao et cafés améliorés et à ma mise en place des champs semenciers cacao et des parcs à bois pour la production des boutures de cafés

Fonds de Développement du Cacao et Café (FODECC/MINADER)

Yaoundé

Appui à l’approvisionnement en matériel végétal amélioré pour la régénération des vieilles plantations et la création des champs semenciers cacao et les parcs à bois pour la production des boutures de café

Projet Semencier Cacao Café (PSCC)

Yaoundé, Kumba

Approvisionnement en matériel végétal amélioré pour la mise en place des pépinières cacao et cafés

Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER)

Yaoundé et représentations dans les bassins de production

Mise à contribution des acteurs (vulgarisateurs, …) devant contribuer à la mise à disposition des bases de données disponibles, en particulier sur les foyers où la pression parasitaire est importante

Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales (ACEFA)

Yaoundé et représentations régionales/départementales

Identification des acteurs des filières et création des synergies pour impacter les activités des acteurs.

Programme d’Appui à la rénovation et au Développement de la Formation Professionnelle dans les secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (AFOP)

Yaoundé et représentations régionales/départementales

Identification des groupes cibles et contribution à la formation des acteurs des filières ; partage des informations (base des données de AFOP)

Centre International pour la Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD)

Yaoundé/Montpellier

Implication des chercheurs en poste à l’IRAD dans la conduite des activités du programme ; contribution des chercheurs et laboratoires de Montpellier pour l’identification des agents pathogènes des maladies émergentes

Fédérations des producteurs dans les bassins de production

Bassins de production

Recherche participative, mise en place des parcelles pilotes, mise en place des parcelles expérimentales, mise en place des champs semenciers et parcs à bois

Universités de Dschang (FASA) et Université Yaoundé I, (Faculté de Biologie Végétale)

Dashang et Yaoundé

Echanges scientifiques, contribution à la conduite des activités de terrain, encadrement des étudiants et collecte des



données

Tableau 4 : Equipe de recherche

Nom, Prénom et grade Structure Discipline % Temps

Activités

Dr Bidzanga Nomo (MR) IRAD Nkolbisson Agronomie système 75 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 2.4 ; 3.1

Dr Luc Dibog (MR) IRAD Nkolbisson Entomologiste 60 3.2

Dr Motisi Nathacha CIRAD Nkolbisson Epidémiologiste 50 2.2, 2.3, 2.4, 3.2

Dr Mouen Bedimo Joseph (MR) IRAD Nkolbisson Phytopathologiste 50 2.2 ; 2.3 ; 3.2 ;

Dr Nyassé Salomon (DR) IRAD Nkolbisson Phytopathologiste 30 3.2

Amang A Mbang Joseph (CR) IRAD Nkolbisson Biométricien/Entomo. 60 1.1 1.2 ;2.4 ; 3.3

Dr Stéphane Sage CIRAD Nkolbisson Agronomie système 50 2.2 ; 2.3 ; 2.4 ; 3.1

Nkobe Martin Keghe (AR) IRAD Barombi-kang

Agronomist 60 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 2.4

Bourgoing Raymond CIRAD Nkolbisson Agronomie système 70 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 2.4

Baleba Laurent Justinien (CR) IRAD Barombi kang Entomologiste 60 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 3.1 ; 3.2

Dr Kengue Joseph (CR) IRAD Nkolbisson Botaniste/Agroforestier 60 2.2 ; 2.3 ; 2.4

Dr Efombagn Mousseni I.B (MR)

IRAD Nkolbisson Généticien 60 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 2.4

Dr Begoude Didier (MR) IRAD Nkolbisson Phytopathol/Epidémio 60 2.3 ; 3.1 ; 3.2

Sounigo Olivier CIRAD Nkolbisson Généticien 60 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 2.4

Mbarga Amougou Manga IRAD Foumbot Agronomie système 70% 2.1 ; 2.2 ; 2.3, 2.4

Njiayouom Ibrahim (AR) IRAD Foumbot Agronome 50 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 2.4

Dr Ndoumbè Nkeng Michel (MR)

IRAD Nkolbisson Biométrie 50 Toutes les activités

Dr Ten Hoopen, Martijn CIRAD Nkolbisson Phytopathol/épidémio 50 3.2

Dr Leila Bell CIRAD Nkolbisson Phytopathol/épidémio 50 3.2

Dr Birang à Madong (MR) IRAD Nkolbisson Agronomie système 50 3.1

Agoumé Victor (CR) IRAD Nkolbisson Agronomie système 50 3.1

Fotsing Bertrand IRAD Nkolbisson Agronomie système 70 3.1

Todem Hervé IRAD Nkolbisson Agronomie système 70% 2.1 ; 2.2 ; 2.3 ; 2.4

DR : Directeur de Recherche MR : Maître de Recherche CR : Chargé de Recherche AR : Attaché de Recherche



12. Cadre Logique

Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Partenaires Hypothèses / Risques

Objectif de développement

Réduction de la pauvreté dans les principaux bassins de production de cacao et café

Augmentation des revenus des communautés des bassins de production

Objectif global

Amélioration de la productivité et de la rentabilité des SAF à base de cacaoyer et de caféiers

La production effective du cacao et café a augmenté d’au moins 20% au niveau des exploitations cibles

MINADER, SODECAO, PSCC, FODECC, STCP, ACEFA, FUPROCAM, FUPROCAL, FUPROCAN, RUMPI, GRASSFIELD, UCCAO, 2500 producteurs-facilitateurs.

Collaboration mitigée de certains partenaires.

Objectif spécifique 1

Diagnostique agro-écologique des SAF à base de cacaoyer et de caféiers

Diagnostic de base auprès de 250 SAF représentatifs au cours de la première année

MINADER, ACEFA, PLANOPAC, Organisation des Producteurs (OP)

Collaboration mitigée de certains partenaires

Résultats

1.1 Typologie des SAF caractérisées

Typologie des SAF caractérisée disponible

Non collaboration des producteurs 1.2 Rapport final du

diagnostic Rapport final du diagnostic disponible

Activités Moyens et coûts (x 1000)

1.1. Diagnostic agro-écologique de 250 SAF à base de cacaoyer et de caféiers dans les bassins de production

1 ordinateur et accessoires (Desktop)

1 photocopieuse

Matériel de bureau

Contrat avec les partenaires

1 véhicule tout terrain

Personnel d’appui

1 caméra numérique

Véhicule = 25 000 Equipement = 8 000 Personnel = 7 000 Fonctionnement = 4 500 Déplacements = 10 000 Carburant/lubrifiant = 10 000 Prestations service = 7 500 _______ Total 72 000

Disponibilité de ressources humaines, matérielles et financières Implication effective des partenaires Respect rigoureux du timing des descentes sur le terrain

1.2. Diagnostic socio-économique de 250 SAF à base de cacaoyer et de caféier dans les bassins de production


Identification participative et mise en œuvre des innovations pour augmenter la productivité des SAF à base de cacaoyer et de caféiers

Au moins 5 innovations identifiées par spéculation et dans chacun des bassins de production : - Centre, Est, Littoral, Sud-ouest, Sud (cacao) - Ouest, Nord-ouest : (café arabica)

MINADER, PLANOPAC, SODECAO, STCP, FUPROCAM, FUPROCAL, FUPROCAN, RUMPI, GRASSFIELD, UCCAO, 250 Producteurs-facilitateurs.



- Sud-ouest, Littoral, Est (café robusta)

Résultats 2.1. Au moins 20 vieilles plantations de cacaoyer et de caféiers par principaux bassins de production ont été régénérées par bassins de production au bout de 4 ans

Accroissement de la production des plantations régénérées

Non collaboration des producteurs pour le recépage des plantes

2.2. Les effets de la spécificité et de la densité des associations culturales sur le statut organique du sol, la pression parasitaire et la performance des diverses composantes des systèmes agro-forestiers à base de caféiers et cacaoyers sont évalués

Présence effective des arbres fruitiers associés dans les exploitations à base de caféiers et cacaoyer Accroissement d’au moins 10% des revenus des producteurs

Non adoption des associations proposées

2.3Les effets des attributs des essences associées sont caractérisés et leur contribution à la compétitivité et à la durabilité des SAF sont évalués

Au moins 10 espèces compatibles sont identifiées, domestiquées et introduites dans les SAF à base de cacaoyer et de caféiers pour renforcer la compétitivité et la durabilité de ces systèmes

Le manque de collaboration avec les planteurs

2.4 2500 producteurs-facilitateurs sont formés au bout de 3 ans avec mandat de former chacun au moins 10 personnes pour dissémination des technologies innovantes

Nombre de facilitateurs ayant participés à la formation des formateurs et nombre de bénéficiaires qui ont reçu la formation à partir des premiers formés

Les personnes formées n’ont fait des séances de restitution


2.1 Régénération des vieilles plantations par replantation et technique de greffage sur vieilles souches

1 véhicule tout terrain

1 photocopieuse

2 projecteurs PP

Véhicule = 25 000

Disponibilité des espaces. Implication effective des partenaires



après recépage 2.2. Evaluation participation des performances des SAF innovants du réseau de parcelles- pilote comportant une diversification végétale par des associations culturales appropriées mis en place dans le cadre des projets REPARAC et CFC/Bioversity, mais aussi des SAF « traditionnels » 2.3. Amélioration de la compétitivité et de la durabilité des SAF par la diversification végétales, en particulier des pérennes 2.4 formation des formateurs pour 2500 producteurs-facilitateurs aux diverses techniques innovantes au bout de 4 ans

Petit matériel agricole

Equipement agricole

Matériel végétal

Intrants agricoles

Produits phytosanitaires

Equipement et matériel de laboratoire

Matériel didactique

Construction de germoirs et bacs de bouturage

Construction des pépinières

Carburant et lubrifiant

Main d’œuvre temporaire

Déplacements

Fonctionnement

Infrastructures = 40 000 Matériel agricole = 32 000 Matériel laboratoire = 15 000 Matériel didactique = 20 000 Intrants agricoles = 30 000 Phytosanitaires = 15 000 Carburant/lubrifiant = 8000 Fonctionnement = 5 734 MO temporaire = 18 266 Déplacement = 10 000 _______ Total 221 000

Disponibilité des producteurs-facilitateurs à relayer les savoirs acquis


Mise au point participative de méthodes de lutte intégrée contre les bio-agresseurs

Méthodes de lutte intégrée contre les bio-agresseurs développées par spéculation et en fonction des bassins de production

MINADER, STCP, FUPROCAM, FUPROCAL, FUPROCAN, RUMPI, GRASSFIELD, UCCAO, 250 Producteurs-facilitateurs.

3. 1. Des calendriers de traitements sur la base des connaissances de la dynamique des populations sont établis

Bon état sanitaire des plantations d’études comparativement à d’autres parcelles dans le même bassin de production

L’effet multiplicateur des groupes sensibilisés va fonctionner Les partenaires vont s’approprier les résultats



Résultats 3.2. Des méthodes de lutte contre les bioagresseurs et autres maladies émergentes (dieback) sont développées après identification et caractérisation

Rapport de tests et publications scientifiques disponibles


3.1 Evaluation de la dynamique des populations des bio agresseurs et test de différents modes d’application des pesticides

1 véhicule tout terrain 1 photocopieuse 1 projecteur PP Petit matériel agricole Produits phytosanitaires Equipement et matériel de laboratoire Matériel didactique Carburant et lubrifiant Main d’œuvre temporaire Déplacements Fonctionnement

Véhicule = PM Matériel agricole = 2 000 Matériel laboratoire = 10 000 Matériel didactique = 5 000 Phytosanitaires = 10 000 Carburant/lubrifiant = 8 000 Fonctionnement = 5 000 MO temporaire = 5 434 Déplacement = 11 566 _______ Total 57 000

3.2Identification, caractérisation et développement des méthodes de lutte contre les bioagresseurs et autres maladies émergentes (Dieback).



13. Bibliographie

Bidzanga Nomo. 2005. Farmers’ ecological and agronomic knowledge about the management of multistrata cocoa systems in southern Cameroon. PhD thesis. School of Agricultural and Forest Sciences. University of Wales, Bangor, UK. 257 p.

BIDZANGA NOMO; BIRANG à MADONG and Fergus SINCLAIR (2008). Status of non-cocoa species in cocoa multistrata systems of southern Cameroon. Int. J. Biol. Chem. Sci. 2(2): 207-215.

BIRANG à MADONG; Victor AGOUME and BIDZANGA NOMO (2009). Assessment of some important fertility parameters related to different land use systems in humid forest zone of southern Cameroon. Int. J. Biol. Chem. Sci. 2(2): 27-37

Duguna B., Gockowski J., Bakala J, 1998. Smallholder cacao (Theobroma cacao) cultivation in agroforestry systems of West and Central Africa: challenges and opportunities. Icraf Yaoundé, 25 p.

Eugene Ejolle Ehabe, Nomo Lucien Bidzanga, Charles-Magloire Mbah, Jetro Nkengafac Njukeng, Inacio de Barros and Frank Enjalric. (2010). Nutrient flows in perennial crop-based farming systems in humid forest of Cameroon. American Journal of Plant Sciences, 2010, 1, 38-46.

Entwistle P.F., 1972. Pests of cocoa. Tropical Science Series. Longman Ed. London. 779p.

Holmes, K. A., Evans, H.C., Smith, J.J. and Wayne, S. 2003. La découverte de Phytophthora megakarya sur les cacaoyers d’une forêt hôte du Parc National de Korup (Cameroun). In : Proceedings 14th International Cocoa Research Conference, 13-18 October, Accra, Ghana, Sous presse.

Jagoret P. Couve C., Bouambi E., Menimo T., Domkam I., Nyassé S., 2006. Caractérisation des systèmes de cacaoculture du Centre Cameroun. Yaoundé, Irad/Cirad, 107 p.

Jagoret P., Todem Ngnogue H., Bouambi E., Battini J.L., Nyassé S., 2009. Diversification des exploitations agricoles à base de cacaoyer au Centre Cameroun : mythe ou réalité ? Biotechnol. Agrono. Soc. Environ., vol 13 (2) : 271-280.

Jagoret P. 2011. Analyse et évaluation de systèmes agroforestiers complexes sur le long terme : Application aux systèmes de culture à base de cacaoyer au Centre Cameroun. Thèse de Doctorat, Montpellier, SupAgro.

Losch B., Fusillier J.L., Dupraz P. Stratégies des producteurs en zone caféière et cacaoyère du Cameroun. Quelles adaptations à la crise ? Montpellier : Cirad-Dsa, Collection « Documents Systèmes Agraires » n° 12, 1991 ; 252 p.

Nyassé, S., Grivet, L., Risterucci, A. M., Blaha, G., Berry, D., Lanaud, C. and Despréaux, D. 1999. Diversity of Phytophthora megakarya in Central and West Africa revealed by isozyme and RAPD markers. Mycol. Res. 103: 1225-1234.

Petithuguenin P., 1993. Relance régionalisée de la production paysanne de café et de cacao au Cameroun. Bilan-diagnostic de la recherche agronomique café et cacao. Quels acquis pour le développement dans le contexte actuel ? Montpellier, Cirad, 46 p.

Squire F.A., 1947. On the economic importance of the Capsidae in the Guinean Region. Revta Ent., Rio de Janeiro (18) pp. 219-47.

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Messie Anicet Charly, 2007. Caractérisation de la richesse floristique en fonction de l’âge des agro-forêts à base de cacaoyers du bassin du Centre Cameroun : cas de Bokito, Obala et Ngomedzap. Mémoire du diplôme d’Ingénieur de Conception des Eaux, Forêts et Chasse. Dschang, Cameroun, Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles, Département de Foresterie, 96 p.



14. Liste des sigles et abréviations

ACEFA : Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales

AFOP : Programme d’Appui à la Rénovation et au Développement de la Formation Professionnelle dans les secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

C2D : Contrat Développement Désendettement

C2D/PAR Programme d’appui à la Recherche Agronomique du C2D

CFC Common Funds for Commodity

CIFOR : Center for International Forestry Research

CIRAD : Centre International de Recherche Agronomique pou le Développement

CORAF : Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole

FASA : Faculté des Sciences Agronomiques

FUPROCAL : Fédération des Unions de Producteurs de Cacao du Mbam

FUPROCAM : FUPROCAM : Fédération des Unions de Producteurs de Cacao du Mbam

FODECC : Fond de Développement du Cacao et du Café

GIC : Groupements d’Initiative Commune

IRAD : Institut de Recherche Agricole pour le Développement

IRD : Institut de Recherche pour le Développement

MINADER : Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural

MINRESI : Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation

OP : Organisations des Producteurs

PCP : Pôle de Compétence en Partenariat

PIF : Plants Issus de Fragmentation

PLANOPAC : Plate Forme Nationale des Organisations Professionnelles Agro Sylvo Pastorales du Cameroun

PME : Petites et Moyennes Etreprises

PMI : Petites et Moyennes Industries

PSCC : Projet Semencier Cacao Café

REPARAC : Projet de Renforcement des Partenariats dans la Recherche Agronomique au Cameroun

SAF : Systèmes Agro Forestiers

SODECAO : Société de Développement du Cacao

UCCAO : Union Centrale des Sociétés Coopératives Agricoles de l’Ouest