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Devise : « Droit de naître, droit de vivre dignement ». Page 1 FERME-ECOLE, CENTRE D’ACCUEIL SOCIO-EDUCATIF AU PROFIT DES ENFANTS EN DIFFICULTES °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° PROJET DE CONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES D’ACCUEIL COMPLEMENTAIRES ( Bloc administratif ) Les deux premiers logements en construction Les trois premières classes en construction BURKINA FASO ASSOCIATION « UN ENFANT, UNE ECOLE » Reconnue sous le Recépissé N° 99-358/MATS/SG/DGAT/DLPAJ du 03 septembre 1999 11 BP 580 CMS Ouagadougou 11 Tél : ( 00226 )50- 25-11-79 / (00 226 ) 76 53 45 44 Compte Bancaire : N°550166101018 Clé RIB 53 Code Bancaire C0083 Code SWIFT : ECOCBFBF Code Guichet 01004 E.mail : [email protected] [email protected]

PROJET DE CONSTRUCTION DES … · - Réduire les risques de vulnérabilité chez les OEV par des mesures préventives ; ... à l’Est par le Niger, au Sud par la Côte d’Ivoire,

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Devise : « Droit de naître, droit de vivre dignement ».

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FERME-ECOLE, CENTRE D’ACCUEIL SOCIO-EDUCATIF AU

PROFIT DES ENFANTS EN DIFFICULTES

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

PROJET DE CONSTRUCTIONDES INFRASTRUCTURES D’ACCUEIL

COMPLEMENTAIRES( Bloc administratif )

Les deux premiers logements en construction Les trois premières classes en construction

BURKINA FASO

ASSOCIATION « UN ENFANT, UNE ECOLE »Reconnue sous le Recépissé N° 99-358/MATS/SG/DGAT/DLPAJ du 03 septembre 1999

11 BP 580 CMS Ouagadougou 11Tél : ( 00226 )50- 25-11-79 / (00 226 ) 76 53 45 44

Compte Bancaire : N°550166101018 Clé RIB 53 Code Bancaire C0083 Code SWIFT : ECOCBFBFCode Guichet 01004

E.mail : [email protected]@hotmail.com

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1° ) Historique et naissance de l’Association « Un enfant, une Ecole » et du projet de laferme-école

En 1998, deux Educateurs sociaux intervenant dans le domaine de la prise en charge des enfants dela rue ont été frappés par une similitude dans l’histoire de vie de nombreux enfants qu’ils rencontraientdans la rue. En effet, nombreux de ces enfants n’ont pas eu la chance de fréquenter une école et ceux parmieux qui ont eu cette chance ont pour la plupart vu leur scolarisation prendre fin pour des problèmes liés àleur prise en charge.

Un jour, lors d’un entretien, un des enfants éclata en sanglots en relatant sa triste histoire d’élèveobligé de stopper sa scolarisation face aux difficultés financières de son père pour honorer ses frais descolarité. « Pourtant j’étais parmi les meilleurs de ma classe » ajouta-t-il avant de se laisser aller ensanglots.

D’échanges en échanges avec d’autres personnes (enseignants, psychologues, animateurs sociaux),l’idée de mener des actions en amont pour éviter à certains enfants ce triste sort, a fait alors son cheminpour aboutir à la naissance de L’ASSOCIATION « UN ENFANT, UNE ÉCOLE » en abrégé AEE.

L’Association “Un Enfant, une Ecole “ a été reconnue officiellement le 03 septembre 1999 sous leRécépissé N° 99-358/MATS/SG/DGAT/DLPJ du 03 septembre 1999 avec les objectifs suivants :• Sensibiliser et mobiliser l’opinion à soutenir la scolarisation des enfants en situations particulièrement

difficiles,• Identifier et aider les enfants en situations particulièrement difficiles,• Créer et renforcer l’esprit de solidarité pour la cause de ces enfants,• De façon générale, travailler au bien-être et au plein épanouissement des enfants en situations difficiles.

2- Projet de construction de la ferme-école (centre socio-éducatif de prise en charge etd’insertion des enfants en difficultés)

2-1 Activités menéesDepuis sa création en 1999, l’association a tant bien que mal, travaillé à apporter aux enfants un

soutien pour faire face à leur scolarisation, ou à leur formation à travers des actions de parrainage scolaire,d’appui alimentaire, de soutien professionnel, organisation de colonies de vacances, etc. Voir le diapojoint en piéce attachée

Le nombre croissant des enfants et des demandes de soutiens ont fini par aboutir à la volonté demettre en place un centre d’accueil approprié et adapté aux besoins des enfants.

D’où le processus mis en route depuis 2001 : élaboration d’un dossier de construction de la ferme-école, mobilisation de la communauté de Loumbila autour du projet avec acquisition d’un terrain de 4hectares, élaboration des plans de construction, budgétisation et recherche de financement.

2-2 Niveau d’exécution du projet de la ferme école

Le projet connait déjà un début d’exécution avec la construction par un financement de laFondation EVER de France des batiments suivants :

Ø Deux logements pour enseignantsØ Deux cuisinesØ Deux WCØ Une école de trois classes

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Ø Des latrines pour les élèvesØ Un local pour le gardienØ Un forage réalisé par l’associaition la Bergerie du lac de France

2-3 Travaux restant à exécutés

Les infrastructures suivantes restent à être réalisées pour permettre au projet d’être véritablementopérationnel, reste à construire les infrastructures suivantes :- Construction d’un bloc administratif : 14.891.663 f cfa ou (22.702 euro)- construction des dortoirs (250lits) : 43.816.390 f cfa ou (66.797 euro)-Construction du réfectoire : 16.629.438 f cfa ou ( 25.351 euro)- Construction d’une cuisine et d’un magasin : 4.324.055 f cfa ou (6.591 euro)- Construction de 4 logements complémentaires pour enseignants : 28.471.520 f cfa ou (43.404 euro)- Construction d’une salle informatique : 14.348.314 f cfa ou (21.873 euro)- Construction d’une bibliothèque : 14.881.261 F cfa ou (22.686 euro)

-Complément de l’école (3 classes et équipement) : 18.316.409 f cfa ou (27.923 euro)

NB :

Cependant le présent dossier soumis à votreappréciation vise une requête de financement de14.891.663 f cfa ou (22.702 euro) relatif aufinancement de la construction du Bloc administratifde la ferme-école (Bureau du directeur, psychologue,éducateurs sociaux, etc).

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I - RESUMÉ DU PROJET

Titre : Construction d’une ferme-école à Loumbila, centre d’accueil socio- éducatif deprise en charge des enfants en circonstances particulièrement (Orphelins, enfants de la rue,enfants déscolarisés et autres Enfants Vulnérables)

Structure demandeur ou promoteur : Association « Un Enfant, une Ecole »11 BP 580 CMS Ouagadougou 11Tél : (00226)50- 25-11-79 / (00 226 ) 76 53 45 44

Localisation du projet : Loumbila / banlieue de Ouagadougou (Burkina Faso)

Bénéficiaire : Orphelins et autres Enfants Vulnérables (enfants déscolarisés et en difficultésscolaires, Enfants coraniques, Enfants des quartiers périphériques)

Secteur d'intervention : Socio- éducatif et socioéconomique

Partenaire : Ministère de l'Action Sociale, autres structures oeuvrant dans le social, instituteursd'école, parents d'élèves

Coût Total de la requête de financement : 14.891.663 f cfa ou (22.702 euro)

Objectifs généraux du projet de la ferme-école

- Assurer une formation scoalire au profit des enfants vulnérables en âges scolaires- Assurer une formation professionnalisante au profit des enfants en âge de formation

professionnelle (14 ans et plus)- Réduire les risques de vulnérabilité chez les OEV par des mesures préventives ;- Renforcer l’assistance et la protection des enfants contre les abus et violation de leurs droits ;- Assurer le suivi régulier des OEV.- Contribuer à la mise en place de conditions permettant aux enfants vivants dans les quartiers

des milieux défavorisés de restaurer leur personnalité et atteindre leur équilibre scolaire ;

Date de démarrage prévu : Dès achèvement des locaux

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II - CONTEXTE ET JUSTIFICATION.

Situé en Afrique de l’ouest, le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé de 274 200 km2 et estlimité au Nord et à l’Ouest par le Mali, à l’Est par le Niger, au Sud par la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Béninet le Togo. Sa population était estimée à 10 941 754 habitants en 1996 avec un taux d’accroissementgénéral de 2,39% par an. Il constitue un important carrefour routier entre tous ces pays. La populationburkinabé est essentiellement agricole et 87% vit en milieu rural selon l’Enquête Prioritaire 3 (EP3). Ladensité de la population est de 38 habitants au km2. La population burkinabé est passée de 11,6 millions en2001 à 16,5 millions en 2005 et doublera d’ici 30 ans selon les estimations démographiques des pays etrégions du monde (Population Référence Bureau, 2003).

Le pays est divisé en 13 régions, 45 provinces, 350 départements, 49 communes et environ 8 000villages.

L’économie burkinabé est basée sur le secteur primaire étroitement dépendant des aléas climatiqueset du marché international. En contribuant à plus de 38% au PIB, en assurant emplois et revenus à près de90 % de la population active, en procurant plus de 50 % des recettes totales d’exploitation, l’agriculturedemeure en effet un secteur vital pour l’économie et la société burkinabé. Cependant, un tiers seulementdes terres reconnues cultivables au Burkina Faso, le sont effectivement et seulement 15 000 ha sontirrigués. Quant au secteur de l’élevage, si les exploitations de viande avaient connu un regain important en1994 suites à la dévaluation du F/CFA, force est de constater que ces performances n’ont pas étéreproduites dans les années suivantes.

Malgré les nombreux efforts déployés durant les trois dernières décennies, à travers notamment lesplans nationaux de développement et les programmes d’actions spécifiques, des progrès réalisés au BurkinaFaso dans l’amélioration des conditions de vie des populations demeurent limitées. En 1996, l’espérance devie à la naissance qui était de 53,8 ans en 1996 a baissé du fait du VIH/SIDA et de l’accentuation de lapauvreté. Le taux de scolarisation des enfants est de 52,25% dont 54 83% chez les garçons et 45,17% chezles filles (source DEP MEBA, Janvier 2004). Le taux d’alphabétisation selon la même source est de 19%.

La principale cause de pauvreté au Burkina Faso étant l’absence de participation au marché dutravail, la lutte contre la pauvreté et de façon générale la promotion du développement humain durablepasse par la prise de mesures visant la création d’emplois et l’accroissement des revenus. Le secteur privéqui aurait dû jouer le rôle moteur à ce niveau est suppléant. Ainsi les capacités limitées de l’Etat, nefournissent que 10 % de l’emploi non agricole au Burkina Faso. Ce secteur est largement dominé par lesmicros entreprises et les activités informelles même dans les deux principales villes du pays que sontOuagadougou la capitale et Bobo-Dioulasso.

La population urbaine s’est considérablement accrue ces dernières décennies au Burkina Faso sousl’effet conjugué des flux migratoires et de l’accroissement naturel de la population. De 1960 à 1994, lenombre des centres urbains est passé de 2 à 18. Quant à la population, elle s’élevait à 16 % en 1995 contre2,5% en 1960. De plus la population urbaine est caractérisée par sa jeunesse : plus de 80 % de la populationde Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso a moins de 35 ans. La tranche d’âge de 10 à 34 ans représente50,9% de la population et est confronté à d’innombrables problèmes d’insertion au sein de la ville, tant auniveau de la formation, de l’emploi, de l’habitat, de transport de la santé et des loisirs.La ville est aussi un puissant moteur de précarité, voire d’exclusion pour certains groupes vulnérables. Unefois quittée le réseau réconfortant des solidarités traditionnelles, les handicapés, les enfants issus de

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familles pauvres, les enfants abandonnés, les personnes de troisième âge et les femmes en danger moralconstituent des cibles privilégiées de l’exclusion sociale.

Première ville du pays, et chef lieu de la province du Kadiogo, la ville de Ouagadougou n’échappepas aux problèmes suscités.

Le présent projet vient en appui au programme national d’insertion sociale des enfants/jeunes endifficultés et le cadre stratégique de prise en charge des Orphelins et autres Enfants Vulnérables élaboréspar le Ministère de l’Action Social et de la Solidarité Nationale.L'Association « Un Enfant, une Ecole », prometteuse du projet a pris conscience des difficultés majeuresrencontrées par les enfants issus des couches sociales défavorisées.

La population du pays, analysée sur les résultats du recensement de 1993, montre que 46 % de lapopulation à moins de 15 ans et que 52 % de la population est en âge de travailler. Cette situation est dueen partie au fait de l’immigration des jeunes à la recherche du travail.

Il est actuellement très difficile de chiffrer de façon exacte le nombre d’enfants et des jeunes quierrent dans la ville de Ouagadougou. On estime cependant que le chiffre de mille cinq cents (1 500) peut-être raisonnablement avancé. Ces jeunes, âgés de 10 à 15 ans et qui vivent de mendicité, de petits métiers(cireurs, bagagistes, gardiens d’engins, etc.) ou de vol ont très souvent été marginalisés d’abord par leurpropre famille et plus tard par la société.

Le présent projet qui prend en compte les résultats d’une étude réalisée en 1992 sur le phénomènedes quartiers périphérique et de sa composante à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, permettra de créer uncadre d’accueil, de sensibilisation, d’éducation et de formation des enfants et jeunes du Burkina Faso.

III - SITUATION DES ENFANTS AU BURKINA FASO.

Les enfants en difficultés pour lesquels l'association voudrait s'investir sont pour la plupart issusde familles pauvres. Ces enfants très souvent déscolarisés ou non scolarisés, sont contraints à exercer descoorvées pour subvenir aux besoins de leurs familles. La majorité des filles n'a jamais fréquenté l'école oul'a quitté pour aller travailler (filles de maison). Quant aux filles d'âges scolaires, elles se convertissent envendeuses d'eau ambulantes, en domestiques etc. pour subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille.Plusieurs sont victimes de violences sexuelles. Notons que parmi ces filles de ménages beaucoup viennentdes provinces en quete d’emploi.

Nombreux sont les garcons qui n’ont pas été à l’école ou qui l’ont quitté l'école parce que lesparents n'ont pas les moyens ou sont décédés.

Dans cette catégorie d'enfants pauvres, il y a ceux dont les parents sont aveugles. Ces enfants nonscolarisé sont condamnés à conduire leurs parents pour mendier et cela toute la journée. Ils n'ont vraimentpas de temps à consacrer à l'école voire à l'éducation.

Egalement il en ressort de toutes les enquêtes faites que, les frais de scolarité sont un problèmemajeur pour les familles pauvres même si l'enseignement lui-même est gratuit, il faut faire face à beaucoupd'autres dépenses : livres et fournitures, uniformes et chaussures, ce qui fait que certains enfants scolarisésn'ont ni fournitures scolaires, ni manuel de travail. A la maison ils ne jouissent d'aucun soutien pour lesaider à apprendre. Certains enfants livrés à eux-mêmes, sont obligé d'abandonner les études pour chercherdes vivres. Généralement ils se convertissent en petit mendiant, commerçant ambulant, laveur d'ustensiledans les restaurants…

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Pour ceux qui ont été renvoyé dès le début des études primaires, le livre devient un instrument decauchemar et leur rappel leur échec scolaire. Par conséquent un retour à l'école devient difficilementenvisageable. D’où la volonté de l’associatiion d’offrir à certains un cadre de formation professionnelledans ce centre d’accueil.

Il faut aussi retenir dans la cat »gorie des enfants en difficultés ceux des écoles coraniques. Les Garibous ou Talibés (élèves des écoles coraniques) constituent une couche d’enfants très particulière. Ilsbénéficient d'une instruction coranique superficielle car ceux-ci passent la majeure partie de leur tempsdans la rue et dans les champs pendant l’hivernage; ils sont privés de leurs droits (repos, manger, vie auprèsdes parents, éducation, loisir...). Cette couche a plus besoins d’une mesure spéciale de protection cargénéralement exposés au trafic et exploitations de tout genre.

V - OBJECTIFS DU PROJET

Objectif global

Construire une ferme-école, centre d’accueil socio-scolaire et socioéconomique au profit desenfants en difficultés

Objectifs spécifiques- Assurer une formation scoalire au profit des enfants vulnérables en âges scolaires- Assurer une formation professionnalisante au profit des enfants en âges de formation

professionnelle 14 ans et plus- Réduire les risques de vulnérabilité chez les OEV par des mesures préventives ;- Renforcer l’assistance et la protection des enfants contre les abus et violation de leurs droits ;- Assurer le suivi régulier de 250 enfants en difficultés.

VI - RÉSULTATS ATTENDUS

- Au moins 250 enfants en difficultés identifiés, scolarisés et formés ;- Le taux de succès des enfants suivis a augmenté d'au moins 80% ;- Scolarisation d'un certain nombre d'enfants par les familles pauvres à travers l'action du

projet ;- La prise de conscience de bon nombre de familles;- Mise place d'une communauté de développement et de suivi du projet ;- Au moins 50 filles et garcons connaissent des métiers et les pratiquent.

VII – PERSPECTIVE

Ce projet constitue une démarche pédagogique préliminaire. C’est une démarche participative qui impliqueà toutes les étapes la communauté, car nous pensons que cette action ne pourra constituer un projet dedéveloppement durable que si et seulement si la communauté participe C’est pourquoi l’associaition a

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travillé a impliquer les différents acteurs concernés par la question de la promotion des droits de l’enfant :ministères, population du site d’accueil du centre etc.A terme, il doit permettre la prise en charge adaptée des enfants vivant en circonstances particulièrementdifficiles.

NB : Ce projet a été conçu par une équipe d'éducateurs, d’enseignants, de psychologue travaillantaux côtes des enfants en difficultés et tous membres de l’association.VIII – COUT DE LA PRESENTE REQUETE : 14.891.663 f cfa soit 22.702 euro

Le Président de l’Association

SOME S.dit MauriceInspecteur d’Education Spécialisée