Projet Salémata

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Le projet Salémata.

1. Introduction (Voix de Salémata) : page 2 2. Présentation de la « Mission Catholique de Salém ata » : page 3 à 9 (Rédigée par le Père NIOKE) 3. Création de l’association « Voix de Salémata » : page 9 4. Les pistes à suivre pour l’association et ses ré alisations : page 10 à 11

5. Annexes :

• Lettre du DIDEC de Tambacounda. • Lettre de la Mission de Salémata.

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� 1- Introduction :

Le projet SALEMATA a pris naissance d’une rencontre entre le père Emmanuel Abdou NIOKE

et un groupe d’amis : Marie-Madeleine MOINET, Marie-Claire et Jean-Louis GIRODOLLE. Il a vocation à rassembler autour de la vie d’une école et d’un internat mixte, créés par une mission catholique en 1999 dans la région de Kédougou (sud est du Sénégal), les bonnes volontés désirant agir pour la solidarité avec les peuples d’Afrique.

Le montant global des besoins de financement annuel de l’école et de l’internat de la mission

catholique de Salémata s’élève à environ 13.000 € (c’est un minimum). Le projet mis en œuvre, comme le montrera la partie financière, vise à récupérer (par la voix du parrainage en particulier), dans une phase de fonctionnement optimale, 17.000 €, ce qui devrait permettre de financer un certain nombre d’infrastructures au sein de la mission local catholique de Salémata.

Ce document a donc pour mission de rechercher toutes les pistes menant à l’accomplissement

de cette mission et demande donc de la part de tous les volontaires une contribution imaginative et constructive.

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� 2- Présentation de la « Mission Catholique de Salém ata » :

La Mission Catholique de Salémata se situe dans le sud est du Sénégal, à 700 km de Dakar la capitale, dans le diocèse de Tambacounda et le district de Kédougou.

Le réseau routier sénégalais est de bonne qualité (14 600 km de routes carrossables, dont 4

500 km sont bitumées) et vous pourrez aller quasiment partout avec un véhicule ordinaire. Aller de Dakar à Kédougou signifie prendre la route Nationale 1 de Dakar à Tambacounda, puis

la Nationale 7 jusqu’à Kédougou.

Ensuite il reste une distance de 80 km

pour atteindre Salémata par la piste.

L’école de la mission catholique

de Salémata a été créée en 1999 sous le nom d’ « école des parents » et elle était composée de trois classes. Son objectif était de donner aux enfants des villages de la région de Salémata sans école la chance d’accéder à l’éducation scolaire pour acquérir la connaissance, point de départ du développement de l’homme et de son milieu.

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L’école de la mission est devenue à partir de l’année 2008-2009 « école Saint Jean Baptiste de

Salémata » du nom de la paroisse de Salémata. Elle compte cette année, six classes (un CI, deux CE2, deux CM1, et un CM2) et un effectif de 169 élèves.

L’école n’est pas encore reconnue officiellement par l’Etat sénégalais. Mais, nous avons

commencé les démarches relatives à la demande de reconnaissance officielle que nous espérons obtenir bientôt. Le meilleur argument pour cela est représenté par les bons résultats obtenus par l’école aux examens de fin d’études élémentaires et d’entrée en 6éme.

Voici les taux de réussite de notre école depuis 1999 :

- 1999-2000 : 100% - 2000-2001 : 96,72% - 2001-2002 : 100% - 2002-2003 : 84,16% - 2003-2004 : 79, 35% - 2004-2005 : 91,29%

- 2005-2006 : 100% - 2006-2007 : 85,93% - 2007-2008 : 98,14% - 2008-2009 : 100% - 2010-2011 : 100%

Par ailleurs, il faut noter que le

nombre d’élèves augmente d’année en année dans notre école parce que la population commence à découvrir l’importance de l’école. Ils choisissent alors pour leurs enfants l’école de la réussite, même si « ces écoles de la brousse » fonctionnent avec des moyens rudimentaires.

A partir de cette année il y a une nouvelle donne.

Pour décharger un peu les pères, qui

ont créé et dirigé cette école depuis le début jusqu’en 2009, des multiples charges pastorales, l’école a été remise à partir de cette année au DIDEC responsable de toutes les écoles du Diocèse de Tambacounda. Mais l’internat reste dirigé par des prêtres qui doivent s’occuper des enfants entièrement :

� alimentation, � santé, � logement.

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Les Equipements : Comme toutes les écoles, notre école a besoin d’infrastructures en bon état et d’équipements

pour fonctionner. C’est pourquoi, chaque année, il y a, non seulement du matériel didactique à acheter mais aussi plusieurs réparations à faire sans compter les autres charges comme l’électricité à payer régulièrement.

Or, nous n’avons aucune subvention pour cela. Jusqu’ici nous ne fonctionnons que grâce à la

générosité des uns et des autres

� L’INTERNAT :

A côté de l’école se trouve l’internat qui lui aussi a ouvert ses portes en 1999. L’internat accueille depuis toujours un nombre d’élèves qui proviennent des classes de brousse. Chaque année, l’internat accueille 100 élèves *, garçons comme filles mais la demande est toujours beaucoup plus importante. Nous n’en prenons pas plus, faute de place, et surtout de nourriture. Les autres élèves sont donc obligés de se trouver un accueil dans les familles proches de l’école.

* 120 élèves en 2012

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Par ailleurs, grâce à la Caritas diocésaine qui partage avec nous une partie des vivres qu’elle reçoit chaque année et grâce à la participation des parents d’élèves en espèces et en nature (céréales), nous arrivions à nourrir les enfants au moins pour plus de la moitié de l’année scolaire et entretenir pendant neuf (9) mois un maître d’internat et trois cuisinières qui ont accepté de se donner pour l’avenir des enfants en recevant une modique somme d’argent tous les mois.

Cependant depuis deux ans, le programme alimentaire mondial qui soutenait la Caritas en matière de vivres a décidé de réduire considérablement son aide aux pays de la sous région afin de concentrer ses efforts en faveur des pays du Darfour plus nécessiteux. Dés lors, nous nous trouvons réduits à chercher par nous-mêmes à nourrir les enfants de l’internat. Il faut dire que sans aide extérieur nous serons obligés de fermer notre internat et par conséquent l’école elle-même.

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En outre, jusqu’à nos jours, il n’y a pas

d’eau courante dans nos structures, pas de forage ni de pompe manuelle pour le puits. Pour tous les besoins en eau de l’école et de l’internat il faut se rendre au puits de l’école. Avec des moyens rudimentaires (une corde, une poulie, un sceau), chaque jour, les enfants, à tour de rôle, y puisent l’eau de leur subsistance. Nous avons donc besoin d’une pompe manuelle. Elle nous permettait de réduire considérablement le temps perdu chaque jour au puits et le labeur des enfants.

� Le Personnel :

Les six enseignants reçoivent comme salaire une somme de 50 000 Francs CFA par mois, soit

76 euro. Or, les parents de nos élèves sont de pauvres paysans bassari, en majorité analphabète, même s’il y en a qui s’expriment en français pour avoir séjourné une ou deux années à l’école. Il s’agit d’une des populations les plus pauvres de notre pays. Nous comprenons donc qu’il soit difficile pour eux de payer la scolarité de leurs enfants qui jusqu’ici, hormis les frais d’inscription et de fournitures scolaires, s’élèvent à 2000 Francs CFA par mois, soit 3,07 euro.

En outre, pour des raisons socioculturelles qui, du reste, occupent notre attention pastorale

depuis quelques années, il y a beaucoup d’élèves qui sont, soit orphelins, soit de parents divorcés. Ils se posent pour eux le problème de prise en charge au plan de l’éducation humaine d’abord et de l’école ensuite ?

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� Les besoins alimentaires mensuels de notre internat

Besoins Quantité Prix unitaire en francs CFA

Prix total en francs CFA

Riz 15 sacs 20000 300.000 Mil ou maïs 12 sacs 10000 120.000 Fonio 2sacs 20000 40.000 Huile 80litres 1000 80.000 Sucre en poudre ½ sac 20000 10.000 Poisson fumé ½ panier 12500 6.250 Pâte d’arachide 15kg 17500 17.500 Oignons ½ sac 9000 4.500 Lait en poudre 10sacs 20 000 20.000 Viande 50kg 1250 62.500 Condiments 50000 50.000 TOTAL 890 750

� Les besoins alimentaires de l’internat par mois s’é lèvent donc 890750 CFA :

� soit 1370.30 € / mois

Besoins alimentaires annuels de notre internat

Pour toute l’année scolaire (9 mois), nous avons be soin de :

890 750 X 9 soit 8.016.750 CFA ���� 12332.90 € / 9 mois � Pour cela la mission catholique de Salémata a besoi n d’aide :

Pour nous, le respect de l’intention de donateur est d’une importance capitale, dans l’utilisation de l’aide que nous recevons, quel qu’en soit la nature. C’est pourquoi nous vous indiquons les formes d’aides que vous pouvez nous apporter.

Parrainage : Vous pouvez aider l’école et l’internat de Salémata en parrainant un ou plusieurs élèves,

garçons comme filles. Cependant chaque élève ne sera parrainé que par la seule et unique personne ou famille ou encore institution. Budget annuel de parrainage d’un élève selon la cla sse à l’internat (en franc CFA).

Classe Inscription et mensualité

Fournitures scolaires

Pensionnat Total Francs CFA

TOTAL €

CE2 50.000 5.000 55.190 110.190 ~168,00 € CM1 50.000 6.000 55.190 111.190 ~169,50 € CM2 50.000 7.000 55.190 112.190 ~171,00 €

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� L’aide au fonctionnement

En dehors ou en plus du parrainage, vous pouvez nous aider financièrement à répondre aux multiples besoins, en nourriture et en santé, à la réalisation de nos projets de réfections permanentes, de réhabilitations, d’équipement en vue d’améliorer les conditions de vie des enfants, à l’école et à l’internat. Ici, le montant de la participation est du seul ressort du donateur en considérant qu’aucun geste n’est, en soit, négligeable.

Par ailleurs, il est possible de financer un projet particulier comme l’achat et l’installation d’une

pompe manuelle pour le puits de l’école ou la réalisation d’un château d’eau par exemple. Mais, pour cela, il convient de prendre contact avec le responsable. � 3-Création de l’Association « Voix de Salémata » :

Ce projet nous a donc conduits à créer une association qui va nous accompagner dans une aventure humaine entre la France et le Sénégal. Née le 24 décembre 2011, l’association « Voix de Salémata » se fixe l’objectif décrit dans ses statuts repris dans l’article du journal officiel ci dessous.

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� 4- Les pistes à suivre pour l’association et ses ré alisations : Nous avons déjà œuvré dans la communication grâce au site Internet : http://voixdesalemata.cabanova.com Créé le 10 août 2011, il sera maintenu par Jean-Louis GIRODOLLE en collaboration étroite

avec le père Emmanuel Abdou NIOKE. Il est évident que toutes les idées concernant ce site sont les bien venues.

Ce site présente dès à présent le visage de la Mission Catholique de Salémata et nous mettrons un blog en place qui sera alimenté par les résidants sénégalais afin de créer un lien vivant entre nous, adhérents de « Voix de Salémata », et le Sénégal. En attendant la réalisation de ce blog, nous allons communiquer en direction des adhérents et sympathisants à partir d’un petit bulletin trimestriel qui se nomme « Petites voix de Salémata ».

Marie-Madeleine Moinet a travaillé sur Quimper à récolter des fonds d’urgence. A l’origine de ce projet, elle en est la première adhérente et a convaincu quelques amis bretons de nous prêter mains fortes.

Josette Perrot peintre a proposé de prêter ses toiles pour une exposition qui pourrait avoir lieu dans la semaine internationale de la solidarité. Une partie des recettes consécutive à la vente de ces toiles (40%) pourrait alimenter le compte bancaire de l’association.

Nous avons pris contact avec la maison d’édition CHEPE qui est prête à nous apporter son soutien en matière de conseil, peut-être financier aussi dans l’avenir. Nous avons aussi trouvé des conseillers dans les associations « A la croisée des écoles Yonne-Sénégal » et « TERIA INTERNATIONALE ».

Un chef d’entreprise, rencontré à Nantes le 12 août 2011 suit notre projet afin d’y apporter son soutien le moment venu.

Nous avons en projet d’aller examiner sur place les besoins des pères de façon exhaustive afin

de répondre au mieux à leurs préoccupations les plus urgentes, et à imaginer comment créer les conditions conduisant la structure existante à s’auto-suffire, en terme alimentaire (par exemple).

En effet 60% des besoins financiers de la Mission sont d’ordre alimentaire. La création d’un

élevage de poulet par exemple peut conduire à une amélioration de la condition de vie de nos petits protégés, ainsi qu’une culture de céréales appropriée pour la nourriture de base des poules.

Une liste de contacts a été établie en direction de quelques prêtres du diocèse de Dijon afin de

lancer un projet de parrainage des enfants. Dans le cadre de ces parrainages, nous émettons les vœux de collaborer avec les prêtres des

paroisses qui le veulent bien, afin d’avoir sur le terrain un intermédiaire ecclésiastique connaissant les 2 parties, l’association et les futurs parrains. Ce projet pourrait s’articuler sur plusieurs phases :

� présentation des parrainages aux paroissiens effectuée par un membre de l’association, � remise de fiches de parrainage aux prêtres qui seraient chargés de les tenir à la disposition

des candidats au parrainage, � retour vers l’association de ces fiches une fois remplies avec tous les documents

nécessaires à la mise place des parrainages, � mise à jour par l’association du fichier des parrains afin de constituer avec eux le lien avec

les enfants, � élaboration du bulletin de liaison entre prêtres, parrains et association.

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L’Association ne s’interdit pas, bien entendu, d’être en rapport direct avec les parrains pour

établir les conventions de parrainage. Dans ce sens, une liste s’établira parmi nos contacts personnels afin de solliciter des parrains pour nos protégés.

Les statuts de l’association prévoient l’adhésion de membres bienfaiteurs qui pourront aider

l’association à financer les projets d’aménagement des structures existantes, par exemple le développement d’une activité de nature agricole, la création de nouveaux bâtiments en dur, l’achat de groupe électrogène, l’installation de panneaux solaires, ou encore d’un réseau Internet.

L’association s’attachera aussi à rechercher des mécénats, par exemple avec la banque qui

hébergera le compte de l’association. Les prêtres peuvent aussi donner des messes, les dons pour les cérémonies sont à envoyer à l’association.

Les dons de toute nature sont à adresser à :

• « Voix de Salémata » • 6, rue du Lavoir • 21410 Pont de Pany

5 : Annexes :

Lettre du DIDEC de Tambacounda : Un courrier a été envoyé à la Direction de l’enseignement catholique de Tambacounda, voici

leur réponse.

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DIOCESE DE TAMBACOUNDA Direction de l’Enseignement Catholique B.P. 149 – : 33 981 10 63 Email : didectb@orange.sn TAMBACOUNDA Tamba, le 17 Avril 2012

A Monsieur le Président de l’Association Voix de Salémata.

Objet : Réponse à votre Lettre du 3 Avril 2012

Monsieur,

Je me réjoui de faire votre connaissance par votre lettre en date du 03 Avril 2012. Je me réjoui également de votre belle initiative en faveur de notre école de Salémata. Jusqu’en Octobre 2009 l’école était gérée par la Paroisse. Ce n’est qu’a partir d’Octobre 2009 que l’école a été versée à la Direction de l’Enseignement Catholique (DIDEC).

Cela n’a pas du tout été facile à cause de la pauvreté de la zone. Mais ce n’est pas une raison d’abandonner autant d’enfants. C’est dire que l’action que vous menez est salutaire pour l’école et les élèves.

Il faut simplement préciser que l’école et l’internat ont une gestion différente. L’école est gérée par la DIDEC tandis que l’internat est géré par les prêtres.

C’est pourquoi, je ne pourrai parler que de l’école et pour l’internat il faudra s’adresser au responsable.

Pour l’école je peux dire que tout est priorité mais il va falloir choisir.

� Pour permettre aux élèves de poursuivre les cours il faut les aider par les parrainages. Je précise que dans le Diocèse le tarif normal pour la scolarité est de 8500Fcfa (13 euro) par mois. Mais à Salémata ce taux n’est pas pratique ni praticable.

Cette année l’école compte 210 élèves : 138 garçons et 72 filles.

� La reconstruction des salles de classes. Les classes ont été mal construites et à chaque hivernage les toitures se détériorent.

� La clôture de l’école : c’est une condition de sécurisation contre le vol, la divagation des animaux. La clôture est indispensable.

� Les fournitures scolaires. Du fait de la pauvreté l’école a un grand déficit en fournitures scolaires : Il n’y a pas de livres pour les élèves car leurs prix sont excessifs.

Il en est de même pour le mobilier scolaire (Tables-bancs, armoires, bureaux etc.….)

Bref comme vous le voyez la situation de l’école n’est pas rose. Il y a beaucoup de besoins non satisfaits. Les enseignants eux-mêmes n’ont pas des salaires normaux. Cependant ils sont payés toute l’année.

Nous osons espérer qu’avec l’aide de partenaires nous pourrons sortir de cette situation difficile.

Malgré tout l’école de Saint Jean Baptiste de Salémata est la meilleure du département. L’année passée, une de nos élèves était admise au concours National à Dakar.

Cette année nous avons le meilleur élève du département. A l’examen National nous avons fait 100% au Certificat et 100 % à l’Entrée en 6ème occupant ainsi la première place départementale.

Je m’excuse d’avoir été trop long mais c’était pour vous décrire une situation difficile que je vis en tant que Responsable des écoles Catholiques du Diocèse de Tambacounda.

Merci pour votre initiative et Bon courage.

Mr Bernard SECK

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Lettre de la Mission de Salémata : Suite aux premiers dons faits par l’association, voici une lettre des prêtres responsables de

l’Internat.

Abbé Emmanuel NIOKE Salémata 30/05/2012 Diocèse de Tambacounda Paroisse Saint Jean Baptiste BP : 01 Kédougou Sénégal Email : emmanuelnioke@yahoo.fr Tél : Ab. Emmanuel 00221775385917

Au

Président de l'Association Voix de Salémata 6, rue du Lavoir 21410 Pont de Pany

Objet : Accusé de réception et lettre de remerciement Les 403.664 euros soient 262382 f cfa que vous nous avez envoyés à la date du 23 mars 2012, pour l'internat de Salémata, nous sont bien parvenus. C'est pourquoi, nous venons très respectueusement, par cette lettre, vous le confirmer et vous exprimer toute notre gratitude et vous dire un merci sincère et très profond au nom des internes, de leurs parents et à notre propre.

Ainsi donc avec les énormes difficultés que nous rencontrons pour nourrir ces enfants venus de villages éloignés et dont les parents sont pauvres, une telle générosité comme la vôtre nous est de grand apport. Soyez en vivement remercier et que Dieu vous rende au centuple. En effet, le budget prévisionnel pour la nourriture des internes pour l'année scolaire 20112012 en cours s'élève à 8.016.250 CFA soit 12.332,69 euros. Cette année nous avons 120 internes, dont 62 à l'école primaire Saint Jean Baptiste ( 31 garçons et 31 filles) et 58 collégiens ( 20 filles et 38 garçons)

Puisse le Seigneur accorder sa bénédiction à votre association et à tous ceux qui vous soutienne et que toutes les actions que vous menez dans le but de nous venir en aide soient pour le salut des enfants et la gloire de Dieu

En vous priant de bien croire à notre amitié sincère, veuillez trouver là, encore une fois l'expression de toute notre reconnaissance et bonne chance pour vos projets futurs.

Abbé Théophile BONANG Abbé Emmanuel NIOKE Curé de la paroisse Responsable de l'internat .