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PROPAGANDA !
dossier de pressethéâtre les tanneurs
22.01 — 26.01.1929.01 — 02.02.19 www.lestanneurs.be
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PROPAGANDA !Vincent Hennebicq
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création
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© Maurizio Cattelan
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PROPAGANDA ! : AVANT-PROPOS —p.7—
RENCONTRE AVEC VINCENT HENNEBICQ—p.8—
EXTRAIT—p.19—
BIOGRAPHIES—p.20—
INFOS PRATIQUES—p.25—
Encore une histoire d’amour SommairePROPAGANDA !
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PROPAGANDA ! : AVANT-PROPOS
Edward Bernays a traversé le 20e siècle et transformé le monde, dans l’ombre. Cet agent d’artiste et producteur de théâtre, devenu publicitaire et conseiller politique, a développé une théorie, basée sur les acquis de la psychologie, visant à manipuler les masses. Il a lié démocratie et consommation et a contribué à la croissance du capitalisme.
Vincent Hennebicq - agacé par le flux incessant d’informations qui nous aveugle et nous empêche de prendre le recul nécessaire pour décrypter, analyser et comprendre - s’est intéressé à la figure d’Edward Bernays pour le rôle qu’il a joué dans la construction d’un monde où la croissance économique prime.
Sur scène, Achille Ridolfi est Edward Bernays. En confrontation directe avec les spectateurs, il nous montre le vrai visage de Bernays et le cynisme de ses manœuvres, tout en restant drôle, divertissant et sexy... pour mieux manipuler l’audience. Eline Schumacher et Julien Courroye campent différents personnages de son entourage.
Entre conférence télévisée, discours politique et spectacle de stand-up, Propaganda ! use des moyens du théâtre pour dévoiler certaines techniques de manipulation médiatique. Accessible, frais et direct, en utilisant des images d’archives et plus actuelles, le spectacle traverse l’histoire du 20e siècle pour mieux questionner le présent et notre société ultra-capitaliste.
Présentation
RENCONTRE AVEC VINCENT HENNEBICQ
Comment le texte d'Edward Bernays, Propaganda ou comment manipuler l'opinion publique en démocratie, a-t-il atterri entre tes mains ?
J'aime me perdre pendant des heures dans les librairies. Un jour, je suis tombé sur ce livre, qui date de 1928 mais a été réédité aux Éditions Zones. M'attendant à une critique des médias et de la manipulation, j'ai été rapidement surpris et fasciné de voir que c'était tout le contraire, que ce livre est écrit au premier degré, qu'il s'agit d'un véritable exposé des théories de Bernays. Au même moment, j'ai vu le documentaire Le siècle du moi d'Adam Curtis (2002) qui parle du 20e siècle qui s'est construit autour du culte du "moi". Comment a-t-on influencé les gens à penser d'abord à eux et à leurs désirs propres, et plus jamais en mode collectif ? J'avais très envie de creuser davantage ces questions. En 2017, la SACD m'a demandé d'écrire une série d'épisodes et j'en ai profité pour écrire sur la vie d'Edward Bernays. Ce personnage est resté dans ma tête et j'ai eu envie de faire un spectacle autour de lui.
Qui est en fait Edward Bernays ?
Edward Bernays a traversé le 20e siècle de manière hallucinante et a eu une énorme influence sur celui-ci. Il a été agent de théâtre, notamment d'Enrico Caruso (chanteur lyrique italien). Il a utilisé l'art, en l'occurrence le théâtre, pour faire du business. Il a fait connaître les ballets russes
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de Nijinski, mais il a aussi démultiplié les ventes de tabac en faisant fumer les femmes, a renversé le gouvernement du Guatemala pour les intérêts de United Fruits (Chiquita), a introduit le petit déjeuner "eggs & bacon" au moment où la production de porcs était débordante... Ce n'est pas pour rien que le magazine Life l'a élu comme l'une des 20 personnalités les plus influentes du 20e siècle. Son parcours n'est presque pas crédible tellement il a fait des choses. Bernays a également longtemps travaillé pour la CIA et est peut-être à la base d'autres événements dont nous n'avons pas connaissance. On lui a proposé à plusieurs reprises des postes gouvernementaux qu'il a toujours refusés. Il voulait garder l'anonymat.
Quel est le but de Bernays à travers cet ouvrage ? À qui s'adresse-t-il ?
Propaganda est un petit guide pratique qui expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse. Comment imposer une nouvelle lessive ? Comment faire élire un président ? Ces questions se confondent, nous dit l'auteur. Il va même plus loin : le choix des masses étant déterminant, ceux qui parviendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir.
La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement invisible : la propagande. Bernays nous propose d'en perfectionner et d'en systématiser les techniques. Il a contribué à façonner l'individu passif et malléable d'aujourd'hui en mettant au point tout un tas de
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stratégies qui pacifient le citoyen, l'endormissent en le transformant en consommateur de masse. Les citoyens ont abandonné aux pouvoirs publics et aux marques la capacité de décider de ce qui est bien ou mal.
Edward Bernays se présente comme un mercenaire de la vente. Il s'adresse directement aux dirigeants d'entreprises, aux politiciens et aux responsables d'universités américaines pour leur expliquer combien ils auraient intérêt à recourir à des chargés de relations publiques.
Des chargés de relations publiques ?
Oui, Edward Bernays est le père des relations publiques, ce que les Américains nomment le spin, c'est-à-dire la manipulation des médias et de l'opinion. Ces conseillers en relations publiques sont des sortes de psychanalystes pour entreprises. Ce sont les lobbyistes et les spin doctors d'aujourd'hui.
À travers ce parcours de vie, y a-t-il une volonté de raconter une histoire du 20e siècle et le développement du capitalisme ?
Oui, tout à fait. Comment le capitalisme est devenu incontournable aujourd'hui, totalement ancré dans les consciences. J'aime beaucoup cette phrase du philosophe marxiste slovène, Slavoj Žižek : "Il est plus facile d'imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme". En effet, à l'heure actuelle, une invasion de zombies ou une attaque nucléaire nous semble plus facile à imaginer que la fin du
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capitalisme. Bernays a lié la démocratie au capitalisme, comme si l'un et l'autre allaient de paire. Aujourd'hui, il nous est difficile de concevoir une société sans capitalisme. C'est fascinant tout autant qu'effrayant. L'ultralibéralisme règne en maître sur le monde. Chez Bernays, l'idée-même de démocratie n'est plus qu'un slogan commercial, un concept vide. Le gouvernement invisible, conseillé par les chargés en relations publiques, aide le peuple à faire "les bons choix", autrement dit les influence à leur insu.
Tu as réécrit totalement le texte de Bernays ou tu reprends certains passages ?
Nous utilisons des passages du texte de Bernays, des choses que j'ai écrites ou réécrites, des improvisations sur le plateau, ainsi que des textes de toute une série de personnes qui se sont appuyées sur ses techniques, qui parlent du marketing, de la publicité, de la manipulation des sondages... Bernays s'adresse à nous comme il le fait dans son livre, c'est-à-dire comme s'il s'adressait à des chefs d'entreprises. Il nous donne des clés de manipulation extrêmement simples. Il y a un côté effrayant et en même temps ces clés nous arment et nous permettent de ne pas tomber dans des pièges. C'est fascinant tout autant qu'ambivalent : il sert les intérêts des grandes entreprises tout en donnant des clés pour les combattre. Il fait l'éloge de quelque chose (la démocratie par exemple) pour mieux le renverser.
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C'est un personnage très paradoxal. En jouez-vous ?
Oui, Bernays a un côté très dur, manipulateur, prêt à tout pour arriver à ses fins, et en même temps, il est doux, drôle et sympathique. Il était persuadé qu'il faisait tout cela pour le bien de l'humanité. Il n'y a pas de mauvaise intention ni de volonté de détruire. Il voulait guider le peuple. Dans sa tête, il a une attitude très altruiste. Ne nous encombrons pas de réflexions compliquées et laissons les autres s'en occuper pour nous.
Il se présentait aussi comme quelqu'un d'éthique. Il a, par exemple, joué un rôle fondamental dans le Congrès pour l'intégration des hommes de couleur. Il s'était offusqué à la nouvelle que Goebbels, le chef de la propagande du régime nazi, se serait largement inspiré de son travail pour ériger la propagande que mena l'Allemagne nazie dans les années 30. Mais parallèlement, ses pratiques ont fait des milliers de morts au Guatemala et il ne s'en est pas ému plus que ça.
C'était une évidence pour toi de faire appel à Achille Ridolfi pour interpréter ce rôle ?
J'avais envie de travailler avec Achille depuis très longtemps. Je pensais déjà à lui en écrivant le texte. Il a cette capacité où il peut dire les pires horreurs tout en restant drôle et en provoquant l'empathie. Ça correspond tout à fait au personnage de Bernays. C'est l'acteur parfait pour interpréter ce rôle : il doit rester drôle, divertissant, sexy pour mieux manipuler l'audience.
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Achille n'est pas seul sur scène. Quels rôles interprètent les autres acteurs ?
Achille est entouré par Eline Schumacher qui joue une publicitaire, sortie tout droit de Mad Men, une actrice et la femme de Bernays. Puis, il y a Julien Courroye, le créateur son, qui interprète un journaliste et un spin doctor, et surtout qui joue de la musique en live.
Quelles formes prend le spectacle ?
C'est une conférence télévisée dans un théâtre. Nous jouons beaucoup sur le procédé-même du théâtre. C'est là que tout a commencé pour Bernays. Il maîtrisait comme personne l'art de la parole et de la mise en scène. Il a eu l'idée, par exemple, de produire une pièce de théâtre qui traitait de la syphilis car il voyait le business de dingue que la pièce pourrait engendrer. Parler de sujets sociaux, médicaux... est une puits de pétrole car ça assure le succès. Mais il avait toujours cette notion paternaliste : il voulait éduquer les gens.
Le spectacle est donc une conférence télévisuelle augmentée. Nous nous servons du théâtre comme un espace de conférence pour rencontrer Bernays. La forme est éclatée. Par certains côtés, nous nous rapprochons d'une conférence TED, mais aussi du stand up humoristique ou du théâtre pur, ramené notamment par la présence des deux autres comédiens. Nous jouons sans arrêt à construire et déconstruire les procédés théâtraux.
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Quel(s) effet(s) désires-tu créer auprès des spectateurs ?
Le public sera sans arrêt manipulé. Nous jouons avec le mensonge lié à l'empathie, notamment en faisant des scènes qui n'ont jamais existé dans la vie de Bernays et qui exposent des drames très personnels. Le fait qu'il nous raconte sa vie est une manipulation en soi, une façon de le rendre plus touchant, plus humain, plus proche de nous. Nous allons aussi jouer avec des expériences liées à la manipulation, des expériences de conformité sociale. Si toute une masse fait quelque chose, les autres le font naturellement aussi. Bon nombre de marketeurs font de véritables shows pour montrer la largesse de leurs talents de vendeurs. Achille sera souvent en dialogue direct avec les spectateurs et improvisera à certains moments.
La manipulation se fait également par l'environnement sonore. L'utilisation de telle musique influence la réaction du public vers un type d'émotions donné. Ce principe est très utilisé dans les clips de campagne politique notamment. La musique agit sur notre affect qu'on le veuille ou non. Nous utilisons des discours politiques avec de la musique grandiloquente pour entrer en empathie, des applaudissements ou des réactions dans le public.
Y a-t-il une volonté de dénoncer ces pratiques ?
Oui, en les utilisant. Il n'y a pas de dénonciation claire et précise. Nous allons utiliser des raisonnements concrets et simples pour vanter des procédés, mais en vérité c'est pour mieux les dénoncer. Le langage utilisé est très manipulateur et révélateur. Joseph Goebbels disait : "À
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force de répétitions et à l'aide d'une bonne connaissance du psychisme des personnes concernées, il devrait être tout à fait possible de prouver qu'un carré est en fait un cercle. Car après tout, que sont cercle et carré ? De simples mots. Et les mots peuvent être façonnés jusqu'à rendre méconnaissables les idées qu'ils véhiculent". Nous allons montrer combien il est très facile de convaincre les gens. Nous allons faire réfléchir les spectateurs. J'espère qu'ils se rendront compte en sortant de la salle que ce mec est partout et qu'il les a bien menés en bateau.
Publié en 1928, Propaganda est d'une actualité cruciale. Nous espérons que le spectacle incitera les spectateurs à travailler leur esprit critique et à prendre garde à la profusion de messages que nous subissons, bon gré, mal gré, dans notre quotidien. Maintenant, il ne faut pas oublier que le spectacle se veut avant tout festif, frais, accessible, direct et drôle, tout en étant souvent politiquement incorrect.
Un mot sur la scénographie, la vidéo... ?
La musique, la vidéo, les lumières... font partie intégrante de l'écriture. Pour le décor, nous utilisons les codes de la conférence et du plateau télé. Il y a une grande moquette bleu-roi - la couleur républicaine, qui rappelle aussi la moquette du bureau ovale de la Maison Blanche -, mais aussi des slip-drap, c'est-à-dire des rideaux de fil argenté, connotés "comédie musicale". Derrière, il y a un grand écran sur lequel sont projetées des images tournées en live - notamment des zooms sur Achille pour symboliser
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le discours politique - mais aussi toute une série de montages d'images d'archives et plus actuelles qui permettent de rythmer le spectacle et de mettre en regard ce qui est dit avec le monde d'aujourd'hui. Ces images témoignent directement de notre société de consommation.
La scénographie, les costumes... tout nous renvoie à un monde du luxe. Il y a des références évidentes au film de Scorsese Le loup de Wall Street ou à la série Mad Men. La psychologie du vêtement, concept développé par Bernays pour vendre, est omniprésente. Les vêtements des différents personnages sont très connotés. Nous travaillons sur l'idée du corps et sur ce qu'il nous renvoie.
L'usage des couleurs n'est jamais non plus quelque chose d'anodin. Les paquets de Lucky Strike étaient à l'époque de couleur verte. Bernays a réussi à changer la mode, à pousser les actrices à porter des robes de couleur verte, pour mieux vendre des Lucky Strike.
Y a-t-il des références à d'autres films, livres... ?
Avec l'équipe, nous avons lu et vu beaucoup de choses. En matière fictionnelle, il y a le film Network : main basse sur la télévision de Sidney Lumet (1976). Il y a bien entendu des références à la série House of cards dans la manipulation et les adresses au public. Ensuite, il y a toute une série d'écrits et de documentaires qui m'ont inspiré (notamment de Noam Chomsky) sur la manipulation et le neuromarketing.
Entretien réalisé par Emilie Gäbele, responsable de la communication du Théâtre Les Tanneurs, le 28 novembre 2018
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Edward Bernays - Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple ; qui ne veut ni ne peut se mêler des affaires publiques et
à laquelle il faut fournir des illusions.
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EXTRAIT
Edward Bernays -
Qui sont les hommes qui, sans que nous en ayons conscience, nous soufflent nos idées, nous disent qui admirer et qui mépriser, ou ce qu’il faut penser de la propriété des services publics, de l’immigration ?
Qui nous indiquent comment aménager nos maisons, comment les meubler, quels menus doivent composer notre ordinaire et quels vêtements il est de bon ton de porter ?
Ou encore les oeuvres de bienséance méritant d’être aidées, les blagues censées nous faire rire ?
Dans ma jeunesse, j’ai inventé un métier : « conseiller en relations publiques ».
Cela m’a permis de côtoyer les plus grands tout en me rendant extrêmement riche.
Ceci est l’histoire de ma vie.
Are you ready honey ?
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BIOGRAPHIES
Vincent Hennebicq
Né à Cambrai en 1984, Vincent Hennebicq sort du Conservatoire de Liège en 2006. Il joue en français et en néerlandais pour des metteurs en scène comme Fabrice Murgia, Raven Ruell, Coline Struyf, Mathias Simons, Jeanne Dandoy, David Strosberg, Guy Cassiers, Antonio Araujo, Jacques Delcuvellerie, etc.
En 2012, il met en scène Parasites de Marius Von Mayenburg avant de créer des spectacles dont il signe le texte et la mise en scène : Heroes (Just For One Day), Going Home, Wilderness et L’Attentat (adaptation du roman de Yasmina Khadra). Parallèlement à son travail d’auteur, il met en scène des textes contemporains comme Etat d’urgence de Falk Richter. Depuis 2012, il enseigne à l’ESACT à Liège.
Ses spectacles ont une dimension musicale importante, leur particularité commune : des histoires d’hommes en quête de sens face à l’absurdité du monde.
Propaganda ! est son septième spectacle.
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Biographies
Achille Ridolfi
Achille Ridolfi est né à Liège en juin 1979. En 2002, il décide de suivre une formation de comédien à l’INSAS.
En 2006, il commence à travailler comme comédien et parallèlement aux spectacles auxquels il participe, il écrit et compose des chansons de plus en plus fréquemment (deuxième lauréat et prix du public lors de la biennale de la chanson française en 2008).
On a pu le voir dans de nombreuses pièces, notamment sous la direction de Michel Dezoteux, Lorent Wanson, Julie Annen, Virginie Strub, Aurore Fattier, Selma Alaoui.
Au cinéma, dans des projets réalisés par Bernard Campan, David Lambert, Jaco van Dormael, Amélie van Elmbt...
En 2014, il remporte le Magritte du Meilleur espoir masculin pour son rôle du père Achille dans Au nom du fils de Vincent Lannoo. Un réalisateur qu'il retrouve plus tard pour Trepalium, un projet de série diffusée sur Arte.
Cette saison, on le retrouve à l'écran dans la série La trêve saison 2, réalisée par Matthieu Donck et dans Seule à mon mariage, un film réalisé par Marta Bergman. Sur scène, il joue dans le seul en scène Anti-héros au théâtre de la Toison d'or.
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Eline Schumacher
Eline Schumacher est née le 6 mai 1991 dans la région de Charleroi. Elle entre à l’INSAS dans la section interprétation dramatique en 2009.
À sa sortie d’école, elle participe au projet de fin d’études de Nicolas Mouzet Tagawa qui sera remanié et joué lors du Festival XS au Théâtre National en 2014.
Avec la Compagnie F.A.C.T, elle met en scène sa première création Manger des épinards c’est bien ; conduire une voiture c’est mieux qui, après plusieurs résidences et quelque bancs d’essais (Festival Pépites & Co @L’ANCRE, Théâtre de la Montagne Magique, Festival XS au Théâtre National) est créé en octobre 2015 à la Maison de la culture de Tournai et nominé aux Prix de la Critique dans la catégorie Meilleure Découverte en 2015.
En janvier 2015, Eline joue au Théâtre Océan Nord à Bruxelles dans Le Bouc de R.W. Fassbinder mis en scène par Ledicia Garcia. Elle reçoit le prix du Meilleur espoir féminin aux Prix de la critique 2015 pour ce rôle. En 2016, elle joue dans La princesse au petit pois mis en scène par Sofia Betz aux rencontres jeune public de Huy. En 2016-2017, elle joue dans Apocalypse Bébé de Virginie Despentes mis en scène par Selma Alaoui et dans Taking Care of baby de Dennis Kelly mis en scène par Jasmina Douieb.
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En mars 2017, elle présente une forme courte de son spectacle La Ville des zizis au festival XS au Théâtre National, puis à la Mac de Créteil en mai 2018.
Sa dernière création La Ville des zizis est coproduite et programmée par Mars - Mons arts de la scène, La Maison de la Culture de Tournai et Les Tanneurs (création sur Mars en novembre 2018).
Julien Courroye
Musicien, preneur de bruit pour le cinéma ou encore créateur sonore pour la scène, Julien Courroye est un touche à tout inarrêtable. Parallèlement au succès international de son groupe « La Pince » dont il est le chanteur, Julien Courroye est responsable de l'identité sonore du Raoul Collectif depuis sa création.
Dernièrement, on l'a vu sur scène au Théâtre Varia dans Little Gouda - le pain, la dernière création d'Arthur Egloff et Damien Chapelle pour laquelle il a également créé le son.
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© Maurizio Cattelan
Texte et mise en scène Vincent Hennebicq Avec Achille Ridolfi, Eline Schumacher et Julien
Courroye Création sonore Julien Courroye
Création et montage vidéo Aude Esperandieu et Guillaume Hennebicq
Scénographie Akiko Tagawashi Création lumière et renfort scénographie et vidéo
Giacinto Caponio Régie générale et lumières Aurore Leduc
Régie vidéo Giacinto Caponio Costumes Emilie Jonet
Administration, production et diffusion Catherine Hance et Aurélie Curti
Une production de Popi Jones asbl en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs, La Coop asbl, Shelter
Prod et le Théâtre National de Bruxelles.
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles Service du Théâtre (CAPT), taxshelter.be, ING &
tax-shelter du gouvernement fédéral belge.
DistributionPROPAGANDA !
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Tarifs 12€ / 8€ / 5€
Réservations [email protected] +32 2 512 17 84 www.lestanneurs.be
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20h30 sauf mercredis 23 & 30 à 19h
Durée 1h20
A voir également : au Festival de Liège les 22 et 23 février 2019
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Théâtre Les Tanneurs
75 – 77 rue des Tanneurs 1000 Bruxelles
T +32 2 512 17 84 www.lestanneurs.be
Contact presseEmilie Gäbele
[email protected] +32 2 213 70 52
