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Au nom de Allh, le trs Misricordieux, le Misricordieux

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" Louange Allhdont la perfection de Ses crations a sci les incroyants, et la subtilit enrobant la force de Ses preuves a domin

la raison des intelligents ; Lui dont la langue des arguments a scand sa vrit haut et fort devant toute la cration, tmoignant

quIl est lUnique dans Sa divinit et l Eternel dans Son unicit. Que Allh lve encore davantage le degr de notre matre

Mouhammad, et quIl apaise son cur quant sa communaut. QuIl accorde davantage dhonneur aux Compagnons du

Prophte et sa noble famille. Le Prophte a dit : Engagez-vous dans lesbonnes uvres avant que sept limites ne vous en

enfreignent: En effet, quattendez vous si ce ne sont : une misre qui trouble par ses soucis, une aisance qui pousse la tyrannie,

une maladie qui dtruit, une vieillessequi fait perdre lesprit, la mort qui met terme votre vie, ou bien le faux messie, lui quiest le pire absent attendu, ou alorslHeure, car lHeure est encore plus droutante et plus amreAlors Croyants ! Ayez une

crainte pieuse obissant Allh en pratiquant ce quIl ordonne et en vitant ce quIl interdit.

Khoutbah

Vendredi 25 Mouharram 1432 ; 31/12/2010

Protger la dignit dautruiAllh ta ldit [V. 19 / S. An-Nourn24] :

Ce qui signifie : Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront unchtiment douloureux, ici-bas comme dans l'au-del. Allhsait, mais vous, vous ne savez pas .

Le Messager deAllh a dit :

ce qui signifie : "Celui qui constate un dfaut et qui ne le dvoile pas est compar celui qui sauve une

enterre vivante de sa tombe". [Al-Hkimdans Al-Moustadrak, selon une chane de transmission sre]

Ce hadith sahih nous apprend que celui qui dcouvre un dfaut, physique ou moral chez un

musulman et qui ne le dvoile, c'est--dire qui ne le propage pas parmi les gens, mais qui le garde en

secret, alors celui-ci a une rcompense comparable celle qu'obtient celui qui sauve de sa tombe une

fille enterre vivante, comme faisaient les Arabes l'poque de la Djhiliyyah, celle du paganisme et de

l'ignorance avant la venue du Messager deAllh.

Nous devons conseiller aux gens de se corriger mais il nous est illicite de dvoiler leurs dfauts

devant ceux qui ny sont pas concerns !

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QUI SE REPENT DUN PCHEST COMME SIL NE LA PAS COMMISAvant que le Messager de Allh ne soit envoy, l'enterrement des filles vivantes tait couramment

pratiqu par les Arabes. Certains compagnons du Prophte , lorsqu'ils taient encore dans la

Djhiliyyah, avaient commis ce crime, notamment un homme qui, avant dtre de ces gens, tait

connu pour sa gnrosit et son indulgence. Ce dernier subit un vnement qui le tenta de se livrer

cette pratique odieuse !

En effet, une des tribus arabes s'tait attaque la sienne et avait fait une de ses filles, prisonnire.

Puis il y eut rconciliation entre ces deux tribus et cette fille s'tait sentimentalement attache un

membre de l'autre tribu qui l'avait emprisonne.

Ce dernier s'attacha galement elle. On proposa celle-ci de choisir entre retourner auprs de son

pre ou rester avec cet homme. Elle le prfra son propre pre, alors que ce dernier tait une

personnalit importante dans de son peuple. Il tait accueillant, gnreux, indulgent et connu pour

tre quelqu'un de bien parmi les gens.

Alors il est devenu furieux vis--vis d'elle et jura que s'il avait d'autres filles il les enterrerait

vivantes. Ainsi chaque fois qu'il avait une fille, il l'enterrait jusqu' en avoir atteint le nombre huit.Aprs s'tre converti l'Islam, il regretta profondment et sincrement ce qu'il avait commis. Il

demanda au Messager de Allh ce qu'il pouvait faire afin qu'il soit totalement purifi de ce qu'il

avait commis, savoir l'enterrement de ses huit filles. Le Messager de Allh lui a dit :

Ce qui signifie : "Affranchis des esclaves !"Mais l'homme ditquil tait pluttpropritaire de chameaux,

et il en offrit cent !

Allh tabrakawata l, a cit dans le SaintQour'nla condamnation de cette pratique, c'est--

dire l'enterrement des filles. Allhta ldit[V. 8-9 / S. At-Takwirn81]:

Ce qui signifie :

8 Et quand il sera demand la fille enterre vivante :9 pour quelle faute elle a t tue ?"Le Messager de Allh a compar la rcompense de celui qui a vu chez son frre musulman un

dfaut et qui ne le dvoile pas celle d'une personne qui sauve une fille enterre avant qu'elle ne meure

et ne s'asphyxie sous terre. Un tel dfaut qui, sil est dvoil aux gens, cela gnera srieusement la

personne sans lui tre bnfique ! Ceci montre quel point cette pratique protgeant l intimit et la

dignit est importante. Ceci dautant plus qu'elle rapproche les croyants et renforce leurs liens

d'affection.

Un homme vint auprs de notre matre hadrat Oumar ibnou l-Khattb , le commandeur

des Croyants et lui dit : A lpoque de la Djhiliyyah, j'avais enterr vivante ma fille mais avant

qu'elle ne meure je l'ai dterre ! Plus tard, nous nous sommes convertis l'Islam. Lorsqu'elle a grandi,

et tout en tant musulmans, elle commit un interdit immoral mritant une sanction, c'tait au cours

de son jeune ge. Alors, elle se saisit d'une lame pour se suicider mais nous russmes la sauver aprsavoir coup une partie de sa carotide (une des deux artres). Nous l'avions soigne et elle se repentit

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sincrement. Et, des gens l'ont demande en mariage alors est-ce-que je devrais les en inform ? Il

pensait, selon lui, donner le conseil honntement pour, soi-disant ne pas tromper les gens . Mais notre

matre Oumar lui dit : Tu dvoiles un dfaut que Allh ta l a cach ? Si tu informes

quiconque de cela, je ferais de toi un exemple de punition dont parleront les gens des villes ! C'est--

dire que si tu venais diffuser les pchs, jadis commis par ta fille, alors je te ferais subir une punition

modle et spectaculaire pour faire de toi un exemple pour quiconque tenterait un agissement comme le

tien. Ce sera un exemple de correction que je t'infligerais et dont les habitants des villes parleront en

disant : Untel fils dUntel a fait telle chose, et l'Emir des Croyants lui a fait subir telle sanction. Marie-

la plutt comme une musulmane digne ! [Al-Istidhkr de Ibnou Abdi l-Barr]

Il nous faut tirer de cette histoire quil nest pas autoris dvoquer les fautes du musulman pcheur

aprs s'tre repenti rappelant le dshonneur et la chose honteuse qu'il avait antrieurement commise.

Quel que soit ce dshonneur et ce pch, il n'est pas permis qu'ils soient dvoils aprs le repentir de ce

musulman ou de cette musulmane. L'tre humain change d'tat au cours de sa vie. Il pourrait lui

arriver de commettre de grands pchs, puis s'en dbarrasse par le repentiret devient une personnepure et pieuse.

NE PAS PROPAGER LA TURPITUDE

Il y a un mrite pour le musulman qui ne dvoile pas le dfaut ou le pch de son frre, un

encouragement ne pas le divulguer et ne pas en faire l'objet d'un scandale. Alors mfiez-vous de

faire partie de ceux qui ne se retiennent pas de briser la rputation du musulman, c'est--dire ceux

qui, sans cesse, parlent de lui et l'offensent o qu'ils soient et qui prennent cela comme habitude. Leur

pch est comme le pch de celui qui commet le pire des cas d'usure, comme l'a dit le Messager deAllh :

Ce qui signifie : "Il est des pires cas de l'usure, le Rib, de stendre en bafouant lhonneur du musulman

sans en avoir le droit".[Rapport parAbou Dwoud]. C'est--dire celui qui passe du temps dvoiler les

dfauts du musulman, mdire sur lui et salir son honneur. Un tel personnage est compt parmi les

grands pcheurs pourAllh ta l. L'offense en question consiste voquer les dfauts dun musulman

et propager le scandale auprs des gens. Ce comportement conduit le plus souvent une rupture et

un loignement entre les frres dans la Religion.

Celui qui a subi une injustice, ne doit parler que de ce dont il a le droit et ne doit pas se laisser

emporter par la colre au point de commettre ce qui mrite le chtiment de son Seigneur ! Qu'il se

limite aux droits donns par le Livre de Allh, exerant justice seulement la mesure de loffense dont

il tait victime. Cest--dire sans se livrer, par esprit de vengeance dvoiler les dfauts de son

adversaire combien-mme il fut injuste envers lui de faon vident ! Il doit donc cacher les dfauts de

musulman tant quil na pas le droit den parler. Et si en plus la victime agit en bien envers celui qui lui

causa un tort ce sera le bon comportement enseign dans le saint Qourn et dans lexemple de notre

Prophte .

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NE PAS TRICHER

Quant la personne qui triche dans une activit commerciale, un enseignement au nom de la

religion, une science de la vie d'ici-bas, la mdecine, la fabrication, ou toute autre sorte dactivit ou de

transaction, alors il est obligatoire de mettre en garde contre elle et de dvoiler sa tromperie pour

conseiller les gens.

Le Messager de Allh a dit :

Ce qui signifie : "La Religion est de donner conseil". Rapport parMouslim.

Le Messager de Allh a incit garder en secret les dfauts dans plusieurs hadithsparmi lesquels

sa parole :

Ce qui signifie : "Il n'est pas une personne qui cache, dans la vie ici-bas, les dfauts d'une autre sans que

Allh ne voile ses dfauts au jour de l-Qiymah".

Un pote a dit :

Ce qui signifie : "Si tu souhaites vivre l'abri des nuisances, que ta chance soit grande, et ta rputation

protge ; alors avec ta langue, ne cite les dfauts de personne, car tu es plein de dfauts, et les gens

ont des langues ; et tonil, mme s'il te montre les dfauts de certains, alors retiens-le et dis-lui :

il! Les gens, eux aussi ont des yeux. Puis, aie des relations paisibles avec les gens, pardonne celui qui

te cause du tort, et sil tarrive de te sparer de quelquun, fais-le alors, mais de la manire la plus

agrable .