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Recommanda)ons unité d’enseignement PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES de niveau 1 relatives à l’ DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ CIVILE ET DE LA GESTION DES CRISES

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Prevention et Seqours Civiques de Niveau 1

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  • Recommanda)ons

    unit denseignementPRVENTION ET SECOURS CIVIQUES

    de niveau 1

    relatives l

    DE LA DIRECTION GNRALEDE LA SCURIT CIVILE ET

    DE LA GESTION DES CRISES

  • Lunit denseignement Prvention et secours civiques de niveau 1 a pour objectif de faire acqurir toute personne les comptences ncessaires lexcution dune action citoyenne dassistance personne en ralisant les gestes lmentaires de secours, conformment aux dispositions en vigueur.

    Cette unit denseignement est dispense partir dun rfrentiel interne de formation et de certification tabli par lorganisme habilit ou lassociation nationale agre au titre duquel le formateur intervient.

    Les informations figurant dans le prsent document sont destines faciliter laction des organismes habilits et des associations nationales agres, en leur permettant de disposer de lensemble des lments de langage ncessaires justifier lemploi des techniques relatives aux gestes lmentaires de secours, selon une approche scientifique conforme aux recommandations des socits savantes.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Prambule Page 1 sur 1

  • SUIVI DES MISES JOURVersionVersionVersion

    actuelle antrieureALERTEALERTE 1.1.1

    ALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONSALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONS 1.1.1

    ARRT CARDIAQUEARRT CARDIAQUE 1.1.1

    BRLURESBRLURES 1.1.1

    HMORRAGIES EXTERNESHMORRAGIES EXTERNES 1.1.1

    MALAISEMALAISE 1.1.1

    OBSTRUCTION DES VOIES ARIENNES PAR UN CORPS TRANGEROBSTRUCTION DES VOIES ARIENNES PAR UN CORPS TRANGER 1.1.1

    PERTE DE CONNAISSANCEPERTE DE CONNAISSANCE 1.1.1

    PLAIESPLAIES 1.1.1

    PROTECTIONPROTECTION 1.1.1

    TRAUMATISMETRAUMATISME 1.1.1

    TECH 1 COMPRESSION LOCALE 1.1.1

    TECH 2 COMPRESSIONS THORACIQUES 1.1.1

    TECH 3 DFIBRILLATION 1.1.1

    TECH 4 DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOS

    1.1.1

    TECH 5 DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALES

    1.1.1

    TECH 6 DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUES

    1.1.1

    TECH 7 INSUFFLATIONS 1.1.1

    TECH 8 LIBRATION DES VOIES ARIENNES 1.1.1

    TECH 9 POSITION LATRALE DE SCURIT 1.1.1

    MAT 1 DFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNE 1.1.2 non publie

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Suivi des mises jour Page 1 sur 1

  • ALERTEALERTEALERTEALERTEALERTE

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Prsentation

    Lalerte est laction qui consiste informer un service durgence de la prsence dune ou plusieurs victimes affectes par une ou plusieurs dtresses ainsi que de la nature de lassistance qui leur est apporte.

    Labsence dinformation dun service durgence peut compromettre la vie ou la sant dune victime malgr les gestes lmentaires de secours assurs par un sauveteur. Le rle du sauveteur est donc essentiel.

    Lalerte doit tre transmise, par le sauveteur ou un tmoin, par les moyens disponibles les plus appropris. Elle doit tre rapide et prcise afin de diminuer au maximum les dlais de mise en uvre de la chane de secours et de soins.

    Lalerte des secours est ncessaire ds lors que la situation prsente des risques ou quune vie est en danger. Elle doit tre ralise, aprs une valuation rapide de la situation et des risques et une ventuelle mise en scurit des personnes, auprs dun numro durgence gratuit :

    le 18, numro dappel des sapeurs-pompiers, en charge notamment des secours durgence aux personnes, des secours sur accidents, incendies ;

    le 15, numro dappel des SAMU, en charge de la rponse mdicale, des problmes urgents de sant et du conseil mdical ;

    le 112, numro dappel unique pour lensemble des services de secours (interconnexion) afin de permettre un gain de temps dans la transmission des informations. Ce numro ne se substitue pas aux autres numros durgence, mais prsente lavantage dtre commun lensemble du territoire de lUnion Europenne.

    Les secours peuvent conserver lappelant au tlphone pour le conseiller ou le guider dans lexcution de gestes, jusqu leur arrive.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Alerte Page 1 sur 2

  • Conduite tenir

    contacter un service durgence laide du moyen le plus adapt :

    tlphone fixe ou portable ; borne dappel ; cabine tlphonique

    transmettre les informations ; rpondre aux questions poses par les services de secours ; appliquer les consignes donnes ; raccrocher, sur les instructions de loprateur.

    Les informations minimales transmettre sont :

    le numro de tlphone ou de la borne partir duquel lappel est pass ; la nature du problme : maladie, accident la localisation la plus prcise possible de lvnement.

    Lorsque lalerte est transmise par un tmoin il convient :

    avant lalerte, de sassurer quil possde tous les lments ; aprs lalerte, de vrifier quil a correctement excut laction.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Alerte Page 2 sur 2

  • ALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONSALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONSALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONSALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONSALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONS

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Principes dorganisation

    Lalerte aux populations est une mesure exceptionnelle, dont lefficacit repose sur une connaissance pralable des risques particuliers auxquels les populations sexposent.

    Lalerte des populations consiste diffuser un signal destin avertir les individus d'un danger imminent ou quun vnement grave, en train de produire ses effets, est susceptible de porter atteinte leur intgrit physique. Il se compose de deux codes distincts :

    le signal national d'alerte (SNA) : variation du signal sur trois cycles successifs d'une dure de 1 minute et 41 secondes ;

    le signal de fin d'alerte : signal continu de 30 secondes.

    La diffusion de ces signaux repose sur un rseau denviron 3.800 sirnes permettant, de jour comme de nuit, d'attirer rapidement l'attention des populations pour les appeler ragir.

    Des essais de ce rseau se droulent le premier mercredi de chaque mois, midi. Ils permettent la population dtre capable didentifier clairement le signal. Lors de ces essais mensuels, le signal mis est une variation sur un cycle restreint de 30 secondes, pour ne pas tre confondu avec le SNA.

    Par ailleurs, lorsquil existe des risques particuliers (chimique, radioactif) et afin de prvenir les populations concernes, des systmes dalerte adapts sont mis en place afin de pouvoir diffuser un SNA.

    Le dclenchement dun SNA appelle une raction immdiate de la population afin dassurer sa mise labri et son confinement ainsi que son information.

    Pour sassurer de la bonne diffusion de ces messages dinformation, une convention de partenariat a t signe par le ministre charg de lintrieur avec Radio France et France Tlvisions. Les messages diffuss visent informer les populations sur la nature de lvnement et dlivrer des consignes de comportement prcises suivre imprativement.

    Cas particulier

    Seuls les dispositifs dalerte propres aux amnagements hydrauliques mettent un signal distinct en cas de danger (corne de brume). Il sagit alors dun signal dvacuation.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Alerte et protection des populations Page 1 sur 2

  • Conduite tenir

    Ds le dclenchement du signal national dalerte et jusquau signal de fin dalerte :

    se mettre labri, de prfrence dans un local clos ; se confiner ; sinformer sur la situation en coutant la radio ou en regardant la tlvision.

    Pour se confiner, il convient :

    de fermer les portes et fentres ; de calfeutrer les portes, les fentres et les bouches daration ; darrter les systmes de ventilation ou de climatisation.

    Pour sinformer, il convient :

    dcouter la radio, sur une des stations du rseau de Radio France ; de regarder la tlvision sur une des chanes du rseau de France Tlvisions.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Alerte et protection des populations Page 2 sur 2

  • ARRT CARDIAQUEARRT CARDIAQUEARRT CARDIAQUEARRT CARDIAQUEARRT CARDIAQUE

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    Une personne est en arrt cardiaque lorsque son cur ne fonctionne plus ou fonctionne dune faon anarchique, ne permettant plus dassurer loxygnation du cerveau. Une victime est considre comme tant en arrt cardiaque lorsquelle a perdu connaissance et :

    ne respire pas : aucun mouvement de la poitrine nest visible et aucun bruit ou souffle nest peru ;

    ou prsente une respiration anormale avec des mouvements respiratoires inefficaces, lents, bruyants et anarchiques (gasps).

    Causes

    Larrt cardiaque peut tre caus par certaines maladies du cur comme linfarctus du myocarde. Chez ladulte, dans prs de 50 % des cas, cet arrt cardiaque soudain, en dehors de lhpital, est li une anomalie de fonctionnement lectrique du cur : la fibrillation ventriculaire. Il peut aussi tre conscutif une dtresse circulatoire (hmorragie).

    Larrt cardiaque peut aussi tre conscutif une obstruction totale des voies ariennes, une intoxication, un traumatisme ou une noyade Dans ce cas larrt cardiaque est en gnral secondaire un manque doxygne.

    Risques

    Le risque dun arrt cardiaque est la mort de la victime trs brve chance. En effet, lapport doxygne est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cur, pour assurer sa survie. Au cours dun arrt cardiaque, les lsions du cerveau, conscutives au manque doxygne, surviennent ds la premire minute.

    Principes daction

    Le sauveteur doit permettre la ralisation dune srie dactions pour augmenter les chances de survie de la victime :

    alerter de faon prcoce les secours ; raliser une ranimation cardio-pulmonaire (RCP) prcoce ; assurer la mise en uvre dune dfibrillation prcoce.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Arrt cardiaque Page 1 sur 4

  • Ces diffrentes tapes constituent une chane de survie susceptible daugmenter de 4 40 % le taux de survie des victimes. Chaque minute gagne dans la mise en place dun dfibrillateur automatis externe (DAE) peut augmenter de 10 % les chances de survie de la victime.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Arrt cardiaque Page 2 sur 4

  • Conduite tenir

    Apprcier ltat de conscience de la victime et pour cela :

    poser des questions simples ( Comment a va ? , Vous mentendez ? ) ; secouer doucement les paules ou lui prendre la main et demander dexcuter

    un ordre simple ( serrez-moi la main ...) ;

    En labsence de rponse ou de raction de la part de la victime :

    appeler laide , si le sauveteur est seul ; lallonger sur le dos ; librer les voies ariennes ; apprcier la respiration sur 10 secondes au plus. Pour cela :

    conserver llvation du menton de la victime ; se pencher sur la victime, oreille et joue du sauveteur au-dessus de la bouche

    et du nez de la victime puis : regarder si le ventre et la poitrine se soulvent ; couter dventuels sons provoqus par la respiration ; sentir un ventuel flux dair lexpiration.

    En labsence de respiration, en prsence de gasps ou en cas de doute, si

    un tiers est prsent1 :

    faire alerter les secours et rclamer un DAE ; pratiquer une RCP en rptant des cycles de 30 compressions thoraciques suivies

    de 2 insufflations ; faire mettre en uvre ou mettre en uvre le DAE le plus tt possible et suivre ses

    indications ; poursuivre la ranimation entreprise jusquau relais par les services de secours ou

    la reprise dune respiration normale.

    aucun tiers nest prsent :

    alerter les secours2 ; en labsence de DAE, pratiquer une RCP en rptant des cycles de 30

    compressions thoraciques suivies de 2 insufflations ; si un DAE est proximit, le mettre en uvre le plus tt possible et suivre ses

    indications ; poursuivre la ranimation entreprise jusquau relais par les services de secours ou

    la reprise dune respiration normale.

    En cas de reprise dune respiration normale :

    cesser les manuvres de ranimation ; adopter la conduite tenir adapte une victime prsentant une perte de

    connaissance.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Arrt cardiaque Page 3 sur 4

  • Dans tous les cas :

    si les insufflations ne peuvent pas tre effectues (rpulsion du sauveteur, vomissements) ou si elles semblent inefficaces, le sauveteur doit immdiatement reprendre les compressions thoraciques.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Arrt cardiaque Page 4 sur 4

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Ladoption dune conduite unique, simplifie la procdure de prise en charge de larrt cardiaque et amliore

    la probabilit quun tmoin intervienne. 2 A lpoque des tlphones portables, la transmission de lalerte ne pose plus gure de problme. Dans le

    cas contraire, un sauveteur seul face une personne en arrt cardiaque est en grande difficult. Il doit appeler trs tt pour donner un maximum de chance de survie la victime.

  • BRLURESBRLURESBRLURESBRLURESBRLURES

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    La brlure est une lsion de la peau, des voies ariennes ou digestives. Elle est qualifie de :

    brlure simple, lorsquil sagit de rougeurs de la peau chez ladulte ou dune cloque dont la surface est infrieure celle de la moiti de la paume de la main de la victime ;

    brlure grave, ds lors que lon est en prsence :

    dune ou plusieurs cloques dont la surface totale est suprieure celle de la moiti de la paume de la main de la victime ;

    dune destruction plus profonde (aspect blanchtre ou noirtre parfois indolore) associe souvent des cloques et une rougeur plus ou moins tendue ;

    dune brlure dont la localisation est sur le visage ou le cou, les mains, les articulations ou au voisinage des orifices naturels ;

    dune rougeur tendue (un coup de soleil gnralis par exemple) de la peau chez lenfant ;

    dune brlure dorigine lectrique ou radiologique.

    Causes

    La brlure peut tre provoque par la chaleur, des substances chimiques, llectricit, le frottement ou des radiations.

    Risques

    Suivant ltendue, la profondeur et la localisation, la brlure peut entrainer :

    un danger immdiat comme une dfaillance circulatoire (en cas de brlure tendue) ou respiratoire (lors dune brlure au visage, au cou ou conscutive l'inhalation de fume) ;

    une douleur svre ; des consquences retardes comme linfection, les squelles fonctionnelles ou

    esthtiques.

    Principes daction

    Le sauveteur doit identifier la gravit et la nature de la brlure afin dadopter la conduite tenir adapte.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Brlure Page 1 sur 3

  • Conduite tenir

    Refroidir la surface brle par ruissellement deau du robinet tempre (15 25C), au plus tard dans les 30 minutes suivant la brlure [1] ;

    en parallle, retirer les vtements, sils nadhrent pas la peau ; valuer la gravit de la brlure, puis

    face une brlure grave :

    alerter les secours ; poursuivre le refroidissement, selon les consignes donnes ; installer en position adapte, aprs refroidissement :

    allonge en gnral ; assise en cas de gne respiratoire ;

    protger, si possible, par un drap propre, sans recouvrir la partie brle ; surveiller continuellement

    face une brlure simple :

    poursuivre le refroidissement, jusqu disparition de la douleur ; ne jamais percer les cloques ; protger les cloques par un pansement strile ; demander un avis mdical :

    en labsence de vaccination antittanique valide ; sil sagit dun enfant ou dun nourrisson ; en cas dapparition dans les jours qui suivent de fivre, dune zone chaude,

    rouge, gonfle ou douloureuse.

    Conduites tenir particulires

    En prsence dune brlure par produits chimiques :

    arroser immdiatement et abondamment leau courante tempre, suivant les consignes donnes lors de lalerte des secours :

    lensemble du corps en cas de projection sur les vtements ou la peau ; lil, sil est atteint, en veillant ce que leau de lavage ne coule pas sur

    lautre il ;

    ter les vtements imbibs de produits, en se protgeant ; ne jamais faire vomir ou boire, en cas dingestion de produit chimique ; conserver lemballage du produit en cause ; contacter le centre 15 et appliquer leurs consignes.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Brlure Page 2 sur 3

  • En prsence dune brlure lectrique :

    ne jamais toucher la victime avant la suppression du risque ; arroser la zone visiblement brle leau courante tempre ; alerter les secours et appliquer les consignes.

    En prsence dune brlure interne par inhalation :

    placer en position assise, en cas de difficults respiratoires ; contacter le centre 15 et appliquer leurs consignes.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Brlure Page 3 sur 3

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Le refroidissement immdiat dune brlure limite son extension, ses consquences et la douleur.

  • HMORRAGIES EXTERNESHMORRAGIES EXTERNESHMORRAGIES EXTERNESHMORRAGIES EXTERNESHMORRAGIES EXTERNES

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    Une hmorragie, est une perte de sang prolonge qui provient dune plaie ou dun orifice naturel et qui ne sarrte pas spontanment. Elle imbibe de sang un mouchoir de tissu ou de papier en quelques secondes.

    Un saignement d une corchure, une raflure ou une abrasion cutane, qui sarrte spontanment nest pas une hmorragie.

    Le plus souvent, il est facile de constater une hmorragie. Toutefois, celle-ci peut temporairement tre masque par la position de la victime ou un vtement particulirement absorbant (manteau, blouson).

    Causes

    Lhmorragie est gnralement secondaire une plaie, un traumatisme ou une maladie.

    Risques

    Les risques dune perte abondante ou prolonge de sang sont :

    pour la victime : dentraner une dtresse circulatoire ou un arrt cardiaque, par une diminution importante de la quantit de sang dans lorganisme ;

    pour le sauveteur : dtre infect par une maladie transmissible sil prsente des effractions cutanes ou en cas de projection sur les muqueuses (bouche, yeux).

    Principes daction

    Le sauveteur doit arrter ou limiter la perte de sang de la victime et retarder linstallation dune dtresse qui peut entraner la mort.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Hmorragies externes Page 1 sur 3

  • Conduite tenir

    constater lhmorragie, si ncessaire en cartant les vtements ; comprimer immdiatement lendroit qui saigne ; allonger la victime [1] ; faire alerter les secours, si un tmoin est prsent ; en labsence de tmoin, alerter les secours aprs avoir relay la compression par :

    un pansement compressif, dans la mesure du possible ; la main de la victime elle-mme, si un pansement compressif nest pas

    ralisable ;

    sassurer que le sang ne coule plus, sans relcher la compression ; si le saignement se poursuit, le sauveteur reprend la compression manuelle, par

    dessus lventuel pansement compressif ; rassurer la victime, en lui parlant rgulirement et en lui expliquant ce qui se

    passe ; protger contre la chaleur, le froid ou les intempries ; surveiller les signes daggravation circulatoire (sueurs abondantes, sensation de

    froid, pleur intense).

    En cas daggravation,

    contacter nouveau les secours pour signaler laggravation ; pratiquer les gestes qui simposent si la victime a perdu connaissance ou prsente

    un arrt cardiaque.

    Conduites tenir particulires

    En prsence dune victime qui saigne du nez :

    lasseoir, tte penche en avant (ne jamais lallonger) ; lui demander de se moucher vigoureusement ; lui demander de comprimer ses narines, avec les doigts, durant 10 minutes, sans

    relcher ; demander un avis mdical si :

    le saignement ne sarrte pas ou se reproduit ; le saignement survient aprs une chute ou un coup ; la victime prend des mdicaments, en particulier ceux qui augmentent les

    saignements.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Hmorragies externes Page 2 sur 3

  • En prsence dune victime qui vomit ou crache du sang :

    Il sagit toujours dun signe pouvant traduire une maladie grave ncessitant une prise en charge mdicale.

    Installer la victime dans la position :

    o elle se sent le mieux si elle est consciente ; allonge, en position stable sur le ct si elle a perdu connaissance ;

    alerter les secours ; conserver les vomissements ou les crachats, si possible, pour les donner aux

    services de secours ; surveiller en permanence.

    En prsence dune victime qui perd du sang par un orifice naturel (sauf le nez) et de faon inhabituelle :

    allonger la victime ; demander un avis mdical et appliquer les consignes.

    En cas daggravation :

    contacter le centre 15 pour signaler laggravation ; pratiquer les gestes qui simposent si la victime a perdu connaissance.

    Contact du sauveteur avec le sang de la victime

    Si le sauveteur risque dentrer en contact avec le sang de la victime, il doit si possible :

    se protger par le port de gants ; dfaut glisser sa main dans un sac plastique.

    En cas de contact avec le sang dune victime :

    ne pas porter les mains la bouche, au nez ou aux yeux ; ne pas manger avant de stre lav les mains et de stre chang ; retirer les vtements souills de sang le plus tt possible aprs la fin de laction de

    secours ; se laver les mains ou toute zone souille par le sang de la victime ; se dsinfecter (gel hydro-alcoolique, dakin) demander un avis mdical, sans dlai si le sauveteur :

    prsente une plaie, mme minime, ayant t souille ; a subi une projection sur le visage.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Hmorragies externes Page 3 sur 3

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 La position allonge retarde ou empche linstallation dune dtresse lie la perte importante de sang.

  • MALAISEMALAISEMALAISEMALAISEMALAISE

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    Le malaise est une sensation pnible traduisant un trouble du fonctionnement de lorganisme, sans pouvoir en identifier obligatoirement lorigine. Cette sensation, parfois rptitive, peut tre fugace ou durable, de survenue brutale ou progressive.

    La victime, consciente, ne se sent pas bien et prsente des signes inhabituels.

    Causes

    Le malaise peut avoir diverses origines : maladies, intoxications, allergies

    Risques

    Certains signes, apparemment sans gravit, peuvent tre rvlateurs dune situation pouvant tout moment entraner une dtresse vitale.

    Principes daction

    Le sauveteur, aprs avoir mis la victime au repos, doit recueillir et transmettre les informations afin dobtenir un avis mdical.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Malaise Page 1 sur 2

  • Conduite tenir

    Observer les signes prsents par la victime ; mettre au repos en position :

    allonge, le plus souvent possible ; assise en cas de difficults respirer ; sinon dans la position o elle se sent le mieux ;

    desserrer les vtements, en cas de gne ; rassurer la victime en lui parlant rgulirement ; se renseigner sur son tat de sant habituel, sa demande, lui donner

    son traitement ventuel ; du sucre, en morceaux ;

    demander un avis mdical et transmettre les informations recueillies (souvent le mdecin rgulateur demande parler directement la victime) ;

    appliquer leurs consignes.

    En cas daggravation :

    contacter nouveau le centre 15 pour signaler laggravation ; pratiquer les gestes qui simposent, si elle est a perdu connaissance.

    Les signes rechercher en prsence dune personne victime dun malaise sont :

    une douleur dans la poitrine ; une douleur abdominale intense ; une difficult respirer ou parler ; des sueurs abondantes, une sensation de froid ou une pleur intense ; lapparition soudaine dun ou plusieurs des signes suivants :

    faiblesse ou paralysie dun membre ; dformation de la face ; perte uni ou bilatrale de la vision ; difficult de langage ou de comprhension ; mal de tte svre, soudain et inhabituel ; perte dquilibre, instabilit de la marche ou chutes inexpliques.

    Les renseignements rechercher, auprs de la victime ou de son entourage sont :

    son ge ; la dure du malaise ; les traitements mdicamenteux quelle suit ; les maladies, hospitalisations ou traumatismes rcents dont elle a fait lobjet ; de savoir sil sagit de la premire fois quelle prsente ce malaise.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Malaise Page 2 sur 2

  • OBSTRUCTION DES VOIES ARIENNESPAR UN CORPS TRANGEROBSTRUCTION DES VOIES ARIENNESPAR UN CORPS TRANGEROBSTRUCTION DES VOIES ARIENNESPAR UN CORPS TRANGEROBSTRUCTION DES VOIES ARIENNESPAR UN CORPS TRANGEROBSTRUCTION DES VOIES ARIENNESPAR UN CORPS TRANGERVersion : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    Lobstruction des voies ariennes est la gne ou l'empchement brutal des mouvements de lair entre lextrieur et les poumons. Elle est qualifie :

    dobstruction partielle, lorsque la respiration reste efficace. La victime :

    peut parler ou crier ; tousse vigoureusement ; respire, parfois avec un bruit surajout.

    dobstruction totale, lorsque la respiration nest plus efficace, voire impossible. La victime :

    ne peut plus parler, crier, tousser ou mettre aucun son ; garde la bouche ouverte ; sagite, devient rapidement bleue puis perd connaissance.

    Causes

    Lobstruction se produit le plus souvent lorsque la personne est en train de manger ou, sil sagit dun enfant, de jouer avec un objet quil a mis la bouche.

    Risques

    Le risque lors dune obstruction est de mettre en jeu immdiatement la vie de la victime, en labsence de gestes de secours efficaces.

    Principes daction

    Laction du sauveteur doit permettre :

    de dsobstruer les voies ariennes, si elles sont totalement bouches ; dempcher toute aggravation en cas dobstruction partielle.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Obstruction des voies ariennes par un corps tranger Page 1 sur 2

  • Conduite tenir

    En prsence dune victime prsentant une obstruction partielle :

    ne jamais pratiquer de technique de dsobstruction ; installer la victime dans la position o elle se sent le mieux ; encourager tousser [1] ; demander un avis mdical et appliquer les consignes ; surveiller attentivement la victime.

    Si lobstruction devient totale, il convient dappliquer la conduite tenir adapte.

    En prsence dune victime prsentant une obstruction totale :

    donner des claques dans le dos ; raliser des compressions en cas dinefficacit des claques dans le dos :

    au niveau abdominal sil sagit dun adulte ou dun enfant ; au niveau thoracique sil sagit dun nourrisson, dun adulte obse ou dune

    femme dans les derniers mois de sa grossesse ;

    rpter le cycle claques dans le dos et compressions ; interrompre les manuvres ds :

    lapparition dune toux, de cris ou de pleurs ; la reprise de la respiration ; le rejet du corps tranger.

    Si les manuvres de dsobstruction sont efficaces :

    installer dans la position o elle se sent le mieux ; rconforter en lui parlant rgulirement ; desserrer les vtements ; demander un avis mdical et appliquer leurs consignes ; surveiller la victime.

    Si la victime perd connaissance :

    accompagner au sol ; faire alerter ou alerter les secours ; raliser une ranimation cardio-pulmonaire ; vrifier la prsence du corps tranger dans la bouche, la fin de chaque cycle de

    compressions thoraciques. Le retirer prudemment sil est accessible.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Obstruction des voies ariennes par un corps tranger Page 2 sur 2

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Le fait dencourager tousser aide au rejet du corps tranger.

  • PERTE DE CONNAISSANCEPERTE DE CONNAISSANCEPERTE DE CONNAISSANCEPERTE DE CONNAISSANCEPERTE DE CONNAISSANCE

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    Une personne a perdu connaissance lorsquelle ne rpond aucune sollicitation verbale ou physique, mais quelle respire.

    Causes

    Les causes de cette perte de connaissance peuvent tre dorigine traumatique, mdicale ou toxique.

    Risques

    Le risque de la perte de connaissance est dvoluer vers larrt respiratoire et larrt cardiaque. En effet, la respiration nest possible que si les voies ariennes permettent le passage de lair sans encombre.

    Une personne qui a perdu connaissance, laisse sur le dos, est toujours expose des difficults respiratoires, du fait de lencombrement ou de lobstruction des voies ariennes par :

    des liquides prsents dans la gorge (salive, sang, liquide gastrique) ; la chute de la langue en arrire.

    Principes daction

    Le sauveteur doit assurer la libert des voies ariennes de la victime afin de permettre lcoulement des liquides vers lextrieur en attendant larrive des secours.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Perte de connaissance Page 1 sur 2

  • Conduite tenir

    Apprcier ltat de conscience de la victime et pour cela :

    poser des questions simples ( Comment a va ? , Vous mentendez ? ) ; secouer doucement les paules ou lui prendre la main et demander dexcuter

    un ordre simple ( Serrez-moi la main ...) ;

    Si la victime rpond ou ragit : elle est consciente. Il convient dadopter la conduite tenir adapte au malaise.

    Si la victime ne rpond pas et ne ragit pas, elle a perdu connaissance. Il convient de :

    demander de laide, si vous tes seul ; allonger la victime sur le dos ; librer les voies ariennes ; apprcier la respiration sur 10 secondes au plus. Pour cela :

    conserver llvation du menton de la victime se pencher sur la victime, oreille et joue du sauveteur au-dessus de la bouche

    et du nez de la victime puis :

    regarder si le ventre et la poitrine se soulvent ; couter dventuels sons provoqus par la respiration ; sentir un ventuel flux dair lexpiration.

    En prsence dune victime qui a perdu connaissance et qui respire :

    la placer en position stable sur le ct (Position latrale de scurit) : faire alerter par un tmoin ou alerter personnellement les secours ; protger contre la chaleur, le froid ou les intempries ; surveiller la respiration de la victime, jusqu larrive des secours. Pour cela :

    regarder si le ventre et la poitrine se soulvent ; couter dventuels sons provoqus par la respiration ; sentir, avec le plat de la main, le soulvement du thorax.

    Si la victime ne respire pas ou si sa respiration sarrte ou devient anormale, il convient dadopter la conduite tenir face un arrt cardiaque.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Perte de connaissance Page 2 sur 2

  • PLAIESPLAIESPLAIESPLAIESPLAIES

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    La plaie est une lsion de la peau, revtement protecteur du corps, avec une atteinte possible des tissus situs dessous. Elle est qualifie de :

    plaie simple, lorsquil sagit dune petite coupure superficielle, dune raflure saignant peu ;

    plaie grave du fait :

    dune hmorragie associe ; dun mcanisme pntrant : objet tranchant ou perforant, morsures, projectiles de sa localisation : thoracique, abdominale, oculaire ou proche dun orifice naturel ; de son aspect : dchiquet, cras

    Causes

    La plaie est gnralement secondaire un traumatisme, elle est provoque par une coupure, une raflure, une morsure ou une piqre.

    Risques

    Les risques dune plaie, suivant son importance et sa localisation, peuvent tre lorigine dune aggravation immdiate de ltat de la victime par hmorragie ou par dfaillance de la respiration.

    Elle peut tre aussi lorigine dune infection secondaire dont la plus grave est le ttanos.

    Le ttanos est une maladie trs grave, parfois mortelle. Seule la vaccination antittanique, effectue tous les 10 ans chez ladulte ou 5 ans chez lenfant, protge de cette maladie.

    Principes daction

    Le sauveteur doit identifier la gravit de la plaie afin dadopter une conduite tenir adapte.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Plaies Page 1 sur 2

  • Conduite tenir

    Evaluer la gravit de la plaie, puis

    face une plaie grave :

    ne jamais retirer le corps tranger (couteau, morceau de verre) [1] ; installer en position dattente et sans dlai la victime :

    assise [2] en prsence dune plaie au thorax ; allonge [3], jambes flchies [4] en prsence dune plaie de labdomen ; allonge, yeux ferms [5] en demandant de ne pas bouger la tte en prsence

    dune plaie lil ; allonge [6] dans tous les autres cas ;

    protger de la chaleur, du froid ou des intempries ; appeler les secours et appliquer les consignes ; rconforter la victime en lui parlant rgulirement et en lui expliquant ce qui se

    passe ; surveiller la victime.

    face une plaie simple :

    se laver les mains leau et au savon ; nettoyer la plaie en rinant abondamment leau courante, avec ou sans savon [7],

    en saidant dune compresse si besoin pour enlever les souillures ; dsinfecter laide dun antiseptique, ventuellement ; protger par un pansement adhsif ; vrifier l'existence dune vaccination antittanique en cours de validit ; conseiller de consulter un mdecin :

    en labsence de vaccination antittanique valide ; en cas dapparition dans les jours qui suivent de fivre, dune zone chaude ;

    rouge, gonfle ou douloureuse.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Plaies Page 2 sur 2

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Linterdiction de retirer le corps tranger dune plaie vite toute aggravation de la lsion ou du saignement.2 La position assise facilite la respiration lorsque lon est en prsence dune plaie au thorax.3 La position allonge permet de prvenir les dtresses et dviter les complications.4 La flexion des jambes dune victime pralablement allonge permet, par le relchement des muscles de

    labdomen, de diminuer la douleur.5 La fermeture des yeux et limmobilit de la tte permettent de limiter les risques daggravation de la lsion

    de lil.6 La position allonge permet de prvenir les dtresses et dviter les complications.7 Le lavage leau, avec ou sans savon, permet dliminer les germes qui pourraient provoquer une

    infection.

  • PROTECTIONPROTECTIONPROTECTIONPROTECTIONPROTECTION

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Protection dune personne expose un danger

    Une victime ou toute autre personne menace par un danger doit en tre protge, notamment du suraccident. Pour cela, le sauveteur, lorsquil peut agir sans risque pour sa propre scurit doit immdiatement supprimer ou carter le danger de faon permanente.

    Si ncessaire, cette premire mesure est complte en dlimitant clairement et largement la zone de danger, de faon visible, afin dviter toute intrusion dans la zone. Cette dlimitation se fait en utilisant tous les moyens matriels disposition ainsi que le concours des personnes aptes aux alentours.

    Dgagement durgence dune victime

    Lorsque la victime ne peut se soustraire delle-mme un danger rel, immdiat et non contrlable, un dgagement durgence peut tre alors ralis par le sauveteur. Cette manuvre, peut tre dangereuse pour la victime ou lui-mme. Elle doit donc rester exceptionnelle.

    Le dgagement durgence de la victime doit alors permettre de placer celle-ci dans un endroit suffisamment loign du danger et de ses consquences.

    Aucune technique nest impose lors de la ralisation dun dgagement durgence. Toutefois, lors de sa ralisation, le sauveteur sengage par le cheminement le plus sr et le plus rapide seulement si la victime est visible, facile atteindre et que rien ne gne son dgagement. Il assure son extraction en fonction de ses capacits.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Protection Page 1 sur 1

  • TRAUMATISMETRAUMATISMETRAUMATISMETRAUMATISMETRAUMATISME

    Version : 1.1.1 Mise jour : septembre-11

    Dfinition - Signes

    Les atteintes traumatiques sont des lsions des os (fractures), des articulations (entorses ou luxations), des organes ou de la peau. Pour une meilleure comprhension, ce dernier type datteinte fait lobjet dun traitement spcifique (Cf. Brlures et plaies). Elles peuvent provoquer immdiatement une douleur vive, une difficult ou une impossibilit de bouger, ventuellement accompagnes dun gonflement ou dune dformation de la zone atteinte.

    Lorsque le choc se situe au niveau de la tte, du thorax ou de labdomen une atteinte des organes sous-jacents est toujours possible et peut se rvler secondairement par dautres signes (perte de connaissance, maux de tte persistants, vomissements, agitation, somnolence, douleur abdominale).

    Lorsque le choc se situe au niveau de la colonne vertbrale, une atteinte de la moelle pinire est possible (douleur du dos ou de la nuque).

    Causes

    Les traumatismes peuvent tre le rsultat dun coup, dune chute ou dun faux mouvement et peuvent atteindre toutes les parties du corps.

    Risques

    Les risques, lors dune atteinte traumatique, sont dentrainer des complications neurologiques (paralysie, trouble de la conscience ou perte de connaissance), respiratoires (gne ou dtresse) ou circulatoires (dtresse).

    Principes daction

    Le sauveteur ne doit pas mobiliser la victime.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Traumatisme Page 1 sur 2

  • Conduite tenir

    Si la victime a perdu connaissance :

    adopter la conduite tenir face une perte de connaissance.

    Si la victime est consciente et prsente immdiatement des signes :

    conseiller fermement de ne pas mobiliser la partie atteinte ; alerter les secours et appliquer leurs consignes ; protger de la chaleur, du froid ou des intempries ; surveiller la et parler lui rgulirement.

    Si la victime est consciente et en labsence de signes immdiats :

    surveiller la rgulirement ou sassurer de sa surveillance par une personne de son entourage ;

    si elle perd connaissance, adopter la conduite tenir face une perte de connaissance ;

    si un signe, autre quune perte de connaissance, apparat secondairement, adopter la conduite tenir face un malaise ;

    en cas de doute demander un avis mdical.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 Traumatisme Page 2 sur 2

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE COMPRESSION LOCALECOMPRESSION LOCALECOMPRESSION LOCALECOMPRESSION LOCALEN 11

    COMPRESSION LOCALECOMPRESSION LOCALECOMPRESSION LOCALECOMPRESSION LOCALE

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    INDICATION JUSTIFICATIONLa compression locale est indique sur toute plaie qui saigne abondamment.

    La compression des vaisseaux sanguins, au n i veau d une p la ie a r r te l e saignement.

    Par compression directe

    Appuyer fortement sur lendroit qui saigne avec les doigts ou la paume de la main, en interposant une paisseur de tissu propre recouvrant compltement la plaie (mouchoirs, torchons, vtements) et ce jusqu larrive des secours.

    En labsence de tissu le sauveteur appuie directement avec sa main.

    Par pansement compressif

    Si le sauveteur doit se librer, il remplace la compression manuelle par une paisseur de tissu propre recouvrant compltement la plaie (mouchoirs, torchons, vtements) fixe par une bande lastique ou un lien large assez long pour serrer suffisamment et arrter ainsi le saignement.

    Le remplacement de cette compression est impossible lorsque lendroit qui saigne est situ au niveau du cou, de la tte, du thorax ou de labdomen.

    POINTS CLEFSLa compression locale doit tre :

    suffisante pour arrter le saignement ;

    permanente.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 1 - Compression locale Page 1 sur 1

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE COMPRESSIONS THORACIQUESCOMPRESSIONS THORACIQUESCOMPRESSIONS THORACIQUESCOMPRESSIONS THORACIQUESN 22

    COMPRESSIONS THORACIQUESCOMPRESSIONS THORACIQUESCOMPRESSIONS THORACIQUESCOMPRESSIONS THORACIQUES

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique en prsence dune victime en arrt cardiaque.

    Cette technique permet doxygner les organes dune victime en arrt cardiaque en rtablissant une circulation artificielle.

    Quel que soit lge de la victime, il convient de :

    linstaller en position horizontale, sur le dos, prfrentiellement sur une surface rigide ;

    se placer auprs delle, le plus souvent genoux ; dnuder la poitrine de la victime, dans la mesure du possible ;

    Chez ladulte

    placer le talon dune main au centre de la poitrine, sur la ligne mdiane, sur la moiti infrieure du sternum ;

    placer lautre main au-dessus de la premire en entrecroisant les doigts des deux mains. La seconde main peut aussi tre place plat sur la premire, en veillant relever les doigts pour quils ne restent pas en contact avec le thorax ;

    raliser des compressions sternales de 5 6 cm tout en veillant :

    conserver les bras parfaitement verticaux ; tendre les bras ; verrouiller les coudes ; maintenir une frquence comprise entre 100 et 120 compressions par minute. assurer un temps de compression gal celui du relchement [1] ; entre chaque compression, laisser le thorax reprendre sa forme initiale, sans

    dcoller les mains.

    Chez lenfant

    Placer le talon dune main un doigt au-dessus dun repre constitu par le bas du sternum la jonction des dernires ctes ;

    relever les doigts pour ne pas appuyer sur les ctes ; raliser les compressions sternales comme chez ladulte en veillant enfoncer le

    thorax sur le tiers de son paisseur.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 2 - Compressions thoraciques Page 1 sur 2

  • Chez le nourrisson

    Placer la pulpe de deux doigts dune main dans laxe du sternum, un doigt au-dessus dun repre constitu par le bas du sternum la jonction des dernires ctes ;

    raliser les compressions sternales dans les mmes conditions que chez lenfant.

    POINTS CLEFSLes compressions thoraciques doivent :

    comprimer fortement le sternum ;

    avoir une frquence comprise entre 100 et 120 par minute.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 2 - Compressions thoraciques Page 2 sur 2

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Cette technique permet une efficacit maximale. Il permet au thorax de reprendre sa dimension initiale

    aprs chaque compression thoracique, afin que le cur se remplisse bien de sang.

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE DFIBRILLATIONDFIBRILLATIONDFIBRILLATIONDFIBRILLATIONN 33

    DFIBRILLATIONDFIBRILLATIONDFIBRILLATIONDFIBRILLATION

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique en prsence dune victime en arrt cardiaque.

    Cette technique peut permettre de retrouver une activit cardiaque normale.

    Le DAE doit tre utilis conformment aux prconisations du constructeur.

    Ds lors quun tiers arrive sur les lieux avec un dfibrillateur automatis externe (DAE), la RCP doit tre poursuivie durant son installation. Elle cesse seulement lorsque le DAE indique de ne plus toucher la victime.

    Chez ladulte

    Mettre en fonction le dfibrillateur ; suivre les indications de lappareil, imprativement [1] ;

    Ces indications prcisent, dans un premier temps, de mettre en place les lectrodes. Pour cela :

    enlever ou couper les vtements recouvrant la poitrine de la victime, si ncessaire ; scher le thorax de la victime sil est humide ou mouill ; choisir les lectrodes Adultes de lappareil ; dballer et appliquer les lectrodes, lune aprs lautre, sur le thorax de la victime,

    dans la position indique sur le schma figurant sur lemballage ; connecter les lectrodes au dfibrillateur, si ncessaire.

    Lorsque le DAE lindique, ne plus toucher la victime et sassurer que les personnes aux alentours fassent de mme [2].

    Si le dfibrillateur annonce que le choc est ncessaire :

    demander aux personnes aux alentours de scarter ; laisser le DAE dclencher le choc lectrique ou appuyer sur le bouton choc

    lorsque lappareil le demande ; reprendre immdiatement les compressions thoraciques aprs la dlivrance du

    choc.

    Si le dfibrillateur annonce que le choc nest pas ncessaire :

    reprendre immdiatement les compressions thoraciques.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 3 - Dfibrillation Page 1 sur 2

  • Chez lenfant ou le nourrisson

    La dfibrillation doit tre ralise avec des appareils adapts (lectrodes enfants, rducteur dnergie).

    En labsence dun DAE adapt, un DAE Adulte peut tre utilis. Les lectrodes adultes sont alors positionnes en avant au milieu du thorax pour lune et au milieu du dos pour lautre.

    POINTS CLEFSLa mise en uvre du dfibrillateur doit :

    tre la plus prcoce possible ;

    interrompre le moins possible la pratique des compressions thoraciques.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 3 - Dfibrillation Page 2 sur 2

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Ces indications peuvent tre vocales ou visuelles. Leur suivi strict permet de raliser les diffrentes

    oprations plus rapidement et en scurit. 2 Tout mouvement de la victime durant la phase danalyse du rythme cardiaque est susceptible de la

    fausser.

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOSDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOSDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOSDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOSN 44DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOSDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOSDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOSDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES CLAQUES DANS LE DOS

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique en cas dobstruction totale des voies ariennes par un corps tranger.

    Le but de la claque dans le dos est de provoquer un mouvement de toux pour dbloquer et expulser le corps tranger qui obstrue les voies ariennes.

    Chez ladulte

    Laisser dans la position la victime (debout ou assise) ; se placer sur le ct et lgrement en arrire de la victime ; soutenir le thorax avec une main ; pencher vers lavant la victime ; donner de 1 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les deux omoplates avec le

    talon de la main ouverte.

    Chez lenfant.

    Sasseoir ; basculer lenfant sur sa cuisse, tte vers le bas ; donner de 1 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les deux omoplates avec le

    talon de la main ouverte.

    En cas dimpossibilit, raliser la mme technique que pour ladulte.

    Chez le nourrisson

    Coucher le nourrisson califourchon sur lavant bras ; maintenir la tte avec les doigts, de part et dautre de la bouche, sans appuyer sur

    la gorge ; incliner le nourrisson afin que la tte soit plus basse que le thorax ; donner 1 5 claques, entre les deux omoplates avec le talon de la main ouverte.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 4 - Dsobstruction par la mthode des claques dans le dos Page 1 sur 2

  • POINTS CLEFSLa claque doit tre donne :

    entre les 2 omoplates ;

    avec le talon de la main ouverte ;

    de faon vigoureuse.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 4 - Dsobstruction par la mthode des claques dans le dos Page 2 sur 2

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALESN 55DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS ABDOMINALES

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    Chez ladulte ou lenfant

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique en cas dobstruction totale des voies ariennes par un corps tranger chez un adulte ou un enfant aprs une srie de 5 claques dans le dos inefficace.

    Le but de cette technique est de comprimer lair contenu dans les poumons de la victime afin dexpulser le corps tranger par un effet de piston . Suivant limportance et la position du corps tranger, plusieurs pressions successives peuvent tre ncessaires pour lexpulser.

    Se placer derrire la victime, contre son dos ; passer ses bras, sous ceux de la victime, de part et dautre de la partie suprieure

    de son abdomen ; pencher la victime vers lavant ; mettre le poing sur la partie suprieure de labdomen, au creux de lestomac, au-

    dessus du nombril et en dessous du sternum ; placer la seconde main sur la premire, les avant-bras nappuyant pas sur les ctes tirer franchement en exerant une pression vers larrire et vers le haut ; effectuer de 1 5 compressions, en relchant entre chacune.

    POINTS CLEFSLa compression doit tre faite :

    au creux de lestomac ;

    sans appuyer sur les ctes ;

    vers larrire et vers le haut.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 5 - Dsobstruction par la mthode des compressions abdominales Page 1 sur 1

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUESN 66DSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUESDSOBSTRUCTION PAR LA MTHODE DES COMPRESSIONS THORACIQUES

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    Chez ladulte obse ou la femme enceinte

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique en cas dobstruction totale des voies ariennes par un corps tranger, chez ladulte obse ou la femme enceinte dans les derniers mois de grossesse, lo rsqu i l es t impossible dencercler labdomen de la victime et aprs une srie de 5 claques dans le dos inefficace.

    Le but de cette technique est de comprimer lair contenu dans les poumons de la victime et dexpulser le corps tranger par un effet de piston . Suivant limportance et la position du corps tranger, plusieurs pressions successives peuvent tre ncessaires pour lexpulser.

    Se positionner derrire la victime ; placer ses avant-bras sous les bras de la victime et encercler la poitrine de la

    victime ; mettre un poing au milieu du sternum, sans appuyer sur la pointe infrieure du

    sternum ; placer lautre main sur la premire sans appuyer les avant-bras sur les ctes ; tirer franchement en exerant une pression vers larrire ; effectuer de 1 5 compressions, en relchant entre chacune.

    POINTS CLEFSLes compressions thoraciques doivent tre :

    au milieu du sternum ;

    sans appuyer sur les ctes ;

    vers larrire.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 6 - Dsobstruction par la mthode des compressions thoraciques Page 1 sur 2

  • Chez le nourrisson

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique en cas dobstruction totale des voies ariennes par un co rps t ranger, chez un nourrisson, et aprs une srie de 5 claques dans le dos inefficace.

    Le but de cette technique est de comprimer lair contenu dans les poumons de la victime afin dexpulser le corps tranger par un effet de piston . Suivant limportance et la position du corps tranger, plusieurs pressions successives peuvent tre ncessaires pour lexpulser.

    Placer lavant-bras contre le dos du nourrisson, la main soutenant sa tte ; tourner le nourrisson pour que sa face soit ct ciel ; placer lavant-bras, sur lequel repose le nourrisson, sur la cuisse du sauveteur. La

    tte du nourrisson doit tre plus basse que le reste du corps ; placer la pulpe de deux doigts dune main au milieu de la poitrine, sur la moiti

    infrieure du sternum ; effectuer de 1 5 compressions profondes et successives. En relchant entre

    chacune.

    POINTS CLEFSLes compressions thoraciques doivent tre :

    pratiques au milieu de la poitrine ;

    profondes ;

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 6 - Dsobstruction par la mthode des compressions thoraciques Page 2 sur 2

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE INSUFFLATIONSINSUFFLATIONSINSUFFLATIONSINSUFFLATIONSN 77

    INSUFFLATIONSINSUFFLATIONSINSUFFLATIONSINSUFFLATIONS

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique en prsence dune victime en arrt cardiaque.

    Cette technique permet dapporter de lair aux poumons dune victime en arrt cardiaque

    La victime tant pralablement installe en position horizontale et sur le dos :

    Chez ladulte et lenfant

    basculer la tte de la victime en arrire comme pour la technique de libration des voies ariennes ;

    pincer le nez de la victime entre le pouce et lindex, tout en maintenant la bascule en arrire de la tte [1] avec la main qui est place sur le front ;

    ouvrir lgrement la bouche de la victime en utilisant lautre main et maintenir le menton lev ;

    inspirer, sans excs ; appliquer la bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime en

    appuyant fermement [2] ; insuffler progressivement jusqu ce que la poitrine de la victime commence se

    soulever (durant 1 seconde environ), se redresser lgrement afin de :

    reprendre son souffle ; vrifier laffaissement de la poitrine de la victime ;

    insuffler une seconde fois dans les mmes conditions.

    La dure de ralisation de ces deux insufflations successives ne doit pas excder 5 secondes [3].

    Si le ventre ou la poitrine de la victime ne se soulve pas lors des insufflations :

    sassurer que la tte de la victime est en bonne position et que son menton est lev ;

    sassurer quil y a une bonne tanchit et pas de fuite dair lors de linsufflation ; rechercher la prsence dun corps tranger dans la bouche. Le retirer avec les

    doigts, si ncessaire.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 7 - Insufflations Page 1 sur 2

  • Chez le nourrisson

    La technique est sensiblement la mme que pour ladulte ou lenfant. Toutefois, il convient de :

    placer la tte du nourrisson en position neutre, menton lev ; englober avec la bouche la fois la bouche et le nez de la victime ; insuffler des volumes dair sensiblement moindres que pour lenfant.

    POINTS CLEFSLes deux insufflations doivent :

    tre lentes et progressives ;

    cesser ds le dbut de soulvement de la poitrine ;

    tre ralises en 5 secondes au maximum.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 7 - Insufflations Page 2 sur 2

    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Le pincement du nez empchera toute fuite dair par le nez lors des insufflations.2 La pression ferme autour de la bouche de la victime empchera toute fuite dair durant les insufflations.3 La ralisation rapide des manuvres dinsufflation permet de ne pas retarder la reprise des compressions

    thoraciques.

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE LIBRATION DES VOIES ARIENNESLIBRATION DES VOIES ARIENNESLIBRATION DES VOIES ARIENNESLIBRATION DES VOIES ARIENNESN 88

    LIBRATION DES VOIES ARIENNESLIBRATION DES VOIES ARIENNESLIBRATION DES VOIES ARIENNESLIBRATION DES VOIES ARIENNES

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique doit tre ralise systmatiquement avant de pouvoir apprcier la respiration chez une victime ayant perdu connaissance.

    La bascule de la tte en arrire (chez ladulte ou lenfant) ou la mise en position neutre (chez le nourrisson) et llvation du menton entranent la langue qui, en se dcollant du fond de la gorge, permet le passage de lair.

    Placer la paume dune main sur le front de la victime ; placer 2 ou 3 doigts de lautre main, juste sous la pointe du menton en prenant

    appui sur los. Eventuellement saider du pouce pour saisir le menton ;

    Chez ladulte ou lenfant

    Basculer doucement la tte de la victime en arrire en appuyant sur le front et lever le menton.

    Chez le nourrisson

    Amener doucement la tte dans lalignement du torse et lever le menton ; Eviter une bascule susceptible de provoquer une extension du rachis et une gne

    de la ventilation.

    POINTS CLEFSLa libert des voies ariennes est assure lorsque :

    le menton est lev ;

    la tte est maintenue dans cette position.

    Prvention et Secours Civiques de niveau 1

    PSC 1 TECH n 8 - Libration des voies ariennes Page 1 sur 1

  • FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE POSITION LATRALE DE SCURITPOSITION LATRALE DE SCURITPOSITION LATRALE DE SCURITPOSITION LATRALE DE SCURITN 99

    POSITION LATRALE DE SCURITPOSITION LATRALE DE SCURITPOSITION LATRALE DE SCURITPOSITION LATRALE DE SCURIT

    Version :Version : 1.1.11.1.11.1.1 Mise jour : septembre-11

    INDICATION JUSTIFICATIONCette technique est indique chez toute v ic t ime prsentant une per te de connaissance.

    La position latrale de scurit permet de maintenir libres les voies ariennes suprieures de la victime en permettant lcoulement des liquides vers lextrieur et en vitant que la langue ne chute dans le fond de la gorge.

    Chez ladulte ou lenfant

    1er temps : Prparer le retournement de la victime. Pour cela :

    retirer les lunettes de la victime si elle en porte ; rapprocher dlicatement les membres infrieurs de laxe du corps ; placer le bras de la victime, situ du ct sauveteur, angle droit de son corps ; plier le coude de ce mme bras en gardant la paume de la main de la victime

    tourne vers le haut [1] ; se placer genoux ou en trpied ct de la victime, au niveau de son thorax ; saisir le bras oppos de la victime, et amener le dos de la main de la victime sur

    son oreille, ct sauveteur ; maintenir le dos de la main de la victime presse contre son oreille, paume contre

    paume [2] ; attraper la jambe oppose de la victime, avec lautre main, juste derrire le genou ; relever la jambe de la victime, tout en gardant le pied au sol [3] ; sloigner du thorax de la victime afin de pouvoir la retourner sans avoir reculer, si

    ncessaire ;

    2e temps : Retourner la victime. Pour cela :

    tirer sur la jambe releve de la victime afin de la faire pivoter vers le sauveteur, jusqu ce que le genou touche le sol, sans brusquerie et en un seul temps ;

    dgager doucement la main du sauveteur situe sous la tte de la victime, tout en prservant la bascule de la tte en arrire, en maintenant le coude de la victime laide de la main du sauveteur prcdemment situe au genou [4] ;

    3e temps : Stabiliser la victime. Pour cela :

    ajuster la jambe de la victime situe au-dessus de telle sorte que la hanche et le genou soient angle droit [5] ;

    ouvrir la bouche de la victime sans mobiliser la tte [6].

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  • Sil sagit dune femme enceinte :

    le retournement doit se faire sur le ct gauche [7].

    Si la victime est traumatise :

    le retournement doit se faire sur le ct atteint.

    Chez le nourrisson

    Placer le nourrisson sur le ct, dans les bras du sauveteur le plus souvent.

    POINTS CLEFSLa mise en position latrale de scurit doit :

    limiter au maximum les mouvements de la colonne vertbrale ;

    noccasionner aucune pression sur la poitrine ;

    aboutir une position stable, la plus latrale possible ;

    permettre lcoulement des liquides vers lextrieur (bouche ouverte).

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    JUSTIFICATIONS PARTICULIERES 1 Lalignement des jambes et la position du membre suprieur anticipent la position finale.2 Lors du retournement, le maintien de la main de la victime contre son oreille permet daccompagner le

    mouvement de la tte et de diminuer la flexion de la colonne cervicale qui pourrait aggraver un traumatisme ventuel.

    3 La saisie de la jambe de la victime au niveau du genou permet de lutiliser comme bras de levier pour le retournement.

    4 Le maintien de la main sous la joue de la victime limite les mouvements de la colonne cervicale.5 La position de la jambe permet de stabiliser la PLS. 6 Louverture de la bouche de la victime facilite lcoulement des liquides vers lextrieur.7 Une femme enceinte est allonge sur le ct gauche afin dviter lapparition dune dtresse circulatoire

    par compression de certains vaisseaux sanguins dans labdomen.

  • FICHE MATRIEL FICHE MATRIEL FICHE MATRIEL DFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNEDFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNEDFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNEDFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNEN 11

    DFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNEDFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNEDFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNEDFIBRILLATEUR AUTOMATIS EXTERNE

    Version :Version : 1.1.21.1.21.1.2 Mise jour : janvier-12

    But

    Le dfibrillateur automatis externe (DAE) est un appareil qui permet :

    danalyser lactivit lectrique du cur de la victime ; de reconnatre une anomalie du fonctionnement lectrique du cur lorigine de

    larrt cardiaque ; de dlivrer ou dinviter le sauveteur dlivrer un choc lectrique (information vocale et

    visuelle), afin darrter lactivit lectrique anarchique du cur.

    Composition

    Le dfibrillateur automatis externe est compos :

    dun haut-parleur qui donne des messages sonores et guide le sauveteur dans son action ;

    dun mtronome qui rythme les compressions thoraciques du sauveteur (en option) ; dun accumulateur dnergie qui permet de raliser des chocs lectriques ; ventuellement, dun bouton qui permet de dlivrer le choc lectrique lorsquil est

    indiqu par lappareil.

    Le DAE est toujours accompagn dune paire dlectrodes de dfibrillation pr-glifies autocollantes avec cble intgr. Ces lectrodes, usage unique, sont contenues dans un emballage hermtique. Une seconde paire doit tre disponible en cas de dfaillance de la premire.

    Une fois colles sur la peau du thorax de la victime, les lectrodes permettent :

    de capter et transmettre lactivit lectrique cardiaque au dfibrillateur ; de dlivrer le choc lectrique lorsquil est indiqu. Plusieurs accessoires peuvent tre

    joints au dfibrillateur dont :

    une paire de ciseaux, pour couper les vtements et dnuder la poitrine de la victime ;

    des compresses ou du papier absorbant, pour scher la peau de la poitrine de la victime si elle est mouille ou humide;

    dun rasoir jetable pour raser les poils de la victime, sils sont particulirement abondants, lendroit o lon colle les lectrodes.

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  • Localisation

    Actuellement, les DAE mis disposition du public sont de plus en plus nombreux, on les trouve notamment dans :

    les halls daroports et les avions des grandes compagnies ariennes ; les grands magasins, les centres commerciaux ; les halls de gares, les trains ; les lieux de travail; certains immeubles dhabitation

    Dans ces cas, les appareils sont parfois placs dans des armoires murales repres par un logo facilement identifiable.

    Risques et contraintes

    Si la victime prsente un timbre autocollant mdicamenteux sur la zone de pose des lectrodes, le sauveteur retire le timbre et essuie la zone avant de coller llectrode.

    Si la victime prsente un stimulateur cardiaque (le plus souvent le sauveteur constate une cicatrice et peroit un botier sous la peau, sous la clavicule droite ou est inform par la famille) lendroit de pose de llectrode, le sauveteur colle llectrode un travers de main de lappareil (environ 8 cm de la bosse perue).

    Si la victime est allonge sur un sol mouill (bord de piscine, pluie), ou si son thorax est mouill, le sauveteur, si possible, dplace la victime pour lallonger sur une surface sche, et, si possible, sche son thorax, avant de dbuter la dfibrillation [1].

    Si la victime est allonge sur une surface en mtal : si cest possible, et en se faisant aider si besoin, le sauveteur dplace la victime ou glisse un tissu sous elle (couverture) avant de dbuter la dfibrillation [2].

    Si le DAE dtecte un mouvement au cours de lanalyse, le sauveteur doit sassurer de ne pas toucher la victime au cours de lanalyse. En labsence de contact avec la victime, il vrifie la respiration de celle-ci.

    Si le DAE demande toujours de connecter les lectrodes alors que cette opration a dj t effectue, le sauveteur, vrifie que :

    les lectrodes sont bien colles et le cble de connexion correctement connect au DAE ;

    si le problme nest pas rsolu, et quune seconde paire dlectrodes est disponible, remplacer les lectrodes.

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    1 Lefficacit dun choc lectrique sur une victime allonge sur un sol mouill est diminue. Il nexiste pas de risque rel pour le sauveteur.

    2 Lefficacit dun choc lectrique sur une victime allonge sur une surface mtallique est diminue. Il nexiste pas de risque rel pour le sauveteur.

    Couverture PSC 1PSC 1 - 2011 - Gold