3
J Fr. Ophtalmol., 2004; 27, 6, 675-677 © Masson, Paris, 2004. 675 F M C IMAGES Pseudo-œdèmes palpébraux : étiologies rares T. Maalouf, J.-L. George Service d’Ophtalmologie B, CHU, Nancy. Correspondance : T. Maalouf, Service d’Ophtalmologie B, CHU Brabois-Nancy, allée du Morvan, 54511 Vandoeuvre cedex. E-mail : [email protected] Reçu le 16 juin 2003. Accepté le 19 novembre 2003. La peau des paupières est une peau fine qui se laisse distendre facilement, et l’œdème palpébral constitue un motif de consultation fréquent. De mul- tiples étiologies peuvent être à l’origine de ce symp- tôme. Certaines sont rares, en voici quelques exem- ples. 12 34 Figure 1 : Inflammation orbitaire droite non spécifique (ancienne terminologie : pseudotumeur inflammatoire), chez un enfant. Figure 2 : Même enfant, après traitement par corticoïdes. Figure 3 : Blépharochalasis en poussée. Figure 4 : Infiltration palpébrale droite sarcoïdosique.

Pseudo-œdèmes palpébraux : étiologies rares

  • Upload
    j-l

  • View
    216

  • Download
    3

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Pseudo-œdèmes palpébraux : étiologies rares

J Fr. Ophtalmol., 2004; 27, 6, 675-677© Masson, Paris, 2004.

675

FMC

IMAGES

Pseudo-œdèmes palpébraux : étiologies rares

T. Maalouf, J.-L. George

Service d’Ophtalmologie B, CHU, Nancy.Correspondance : T. Maalouf, Service d’Ophtalmologie B, CHU Brabois-Nancy, allée du Morvan, 54511 Vandoeuvre cedex.E-mail : [email protected]çu le 16 juin 2003. Accepté le 19 novembre 2003.

La peau des paupières est une peau fine qui selaisse distendre facilement, et l’œdème palpébralconstitue un motif de consultation fréquent. De mul-

tiples étiologies peuvent être à l’origine de ce symp-tôme. Certaines sont rares, en voici quelques exem-ples.

1 23 4

Figure 1 : Inflammation orbitaire droite non spécifique (ancienne terminologie : pseudotumeur inflammatoire), chez un enfant.Figure 2 : Même enfant, après traitement par corticoïdes.Figure 3 : Blépharochalasis en poussée.Figure 4 : Infiltration palpébrale droite sarcoïdosique.

Page 2: Pseudo-œdèmes palpébraux : étiologies rares

T. Maalouf, J.-L. George J. Fr. Ophtalmol.

676

5 67 8

Figure 5 : Œdème palpébral iatrogène (Glivec® : traitement de la leucémie myéloïde chronique).Figure 6 : Œdème angioneurotique : anomalies du complément (dosage du complément et de la fraction C1-estérase pour le diagnostic positif).Figure 7 : Syndrome de Melkersson Rosenthal associant le plus souvent œdèmes faciaux récidivants, paralysie faciale et langue plicaturée.Figure 8 : Lymphangiome gauche.

Figure 10 : Méningiome de la grande aile du sphénoïde, droit.Figure 9 : Varice orbitaire gauche.

9 10

Page 3: Pseudo-œdèmes palpébraux : étiologies rares

Vol. 27, n° 6, 2004 Œdème palpébral

677

11 1213 14

Figure 11 : Neurofibrome gauche dans le cadre d’une maladie de Recklinghausen.Figure 12 : Emphysème palpébral inférieur gauche survenu dans les suites d’une dacryo-cysto-rhinostomie (effort de mouchage).Figure 13 : Lymphœdème de stase bilatérale, plus accentué à gauche, secondaire à un curage ganglionnaire jugulo-carotidien bilatéral.Figure 14 : Métastase palpébrale, cancer du sein.