Psychanalyse et pragmatique « Données » clinique en entretien « unique » Cours et textes de références à télécharger sur le site du laboratoire de psychopathologie

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Les 4 discoursLes 4 discours

• Le discours comprend le Sujet ($) dans son Le discours comprend le Sujet ($) dans son rapport avec l'objet (« objet a »). Il s'inscrit rapport avec l'objet (« objet a »). Il s'inscrit dans la chaîne signifiante S1, S2, S2, S4, dans la chaîne signifiante S1, S2, S2, S4, etc. étant entendu que le etc. étant entendu que le signifiant S, signifiant S, qui qui représente le Sujet (et non l'objet) y occupe représente le Sujet (et non l'objet) y occupe une place privilégiée et que la chaîne des une place privilégiée et que la chaîne des signifiants constitués (S2 S3 S4, etc.) signifiants constitués (S2 S3 S4, etc.) représente (sous représente (sous l'abréviation S2) l'abréviation S2) le le système déjà organisé, constitué en système déjà organisé, constitué en discours capitalisable en savoir.discours capitalisable en savoir.

Quatre !Quatre !

• Quatre éléments sont constitutifs du Quatre éléments sont constitutifs du discours : discours : S„ S„ le signifiant comme tel, mais le signifiant comme tel, mais dans sa nécessaire connexion avec la dans sa nécessaire connexion avec la chaîne signifiante chaîne signifiante Sv Sv et avec le Sujet $ qu'il et avec le Sujet $ qu'il représente. Le sujet lui-même ne pouvant représente. Le sujet lui-même ne pouvant s'inscrire que dans son rapport à l'objet : s'inscrire que dans son rapport à l'objet : objet a. objet a. Entre eux, ces éléments ne sont Entre eux, ces éléments ne sont dans un rapport quelconque, puisque dans un rapport quelconque, puisque chacun se déduit dans son rapport avec chacun se déduit dans son rapport avec deux autres éléments. On écrit ainsi leurs deux autres éléments. On écrit ainsi leurs rapports réciproques :rapports réciproques :

• Tels sont les quatre éléments Tels sont les quatre éléments fondamentaux de tout discours, ce fondamentaux de tout discours, ce qui permet de caractériser quatre qui permet de caractériser quatre discours, selon que l'un ou l'autre de discours, selon que l'un ou l'autre de ces éléments du discours prend la ces éléments du discours prend la place première autour de laquelle les place première autour de laquelle les trois autres éléments s'organisent. trois autres éléments s'organisent.

• Il serait bien entendu artificiel et Il serait bien entendu artificiel et abusif de vouloir identifier tout abusif de vouloir identifier tout discours effectivement prononcé à discours effectivement prononcé à l'un de ces quatre discours, et leur l'un de ces quatre discours, et leur analyse n'a d'intérêt que pour analyse n'a d'intérêt que pour désigner les pôles d'attraction vers désigner les pôles d'attraction vers lesquels tout discours est tiré. lesquels tout discours est tiré.

• Ce sont des modèles auxquels aucun discours Ce sont des modèles auxquels aucun discours existant ne peut être rigoureusement existant ne peut être rigoureusement identifié. Il convient donc de les prendre identifié. Il convient donc de les prendre comme autant de repères permettant de comme autant de repères permettant de faciliter, de rendre possible l'analyse des faciliter, de rendre possible l'analyse des discours : non pas en fonction de la discours : non pas en fonction de la prééminence de fait de tel ou tel discours; et prééminence de fait de tel ou tel discours; et non plus en fonction d'un jugement de valeur non plus en fonction d'un jugement de valeur qui nous ferait en proposer l'un comme le qui nous ferait en proposer l'un comme le modèle idéal de tout discours à tenir. modèle idéal de tout discours à tenir.

• Au contraire, il faut remarquer leur Au contraire, il faut remarquer leur interdépendance, aucun d'entre eux ne pouvant interdépendance, aucun d'entre eux ne pouvant se tenir sans l'existence des trois autres. La place se tenir sans l'existence des trois autres. La place privilégiée qu'il faut donner cependant au privilégiée qu'il faut donner cependant au discours du maître tient au seul fait qu'il est le discours du maître tient au seul fait qu'il est le discours premier, celui qui donne la primauté au discours premier, celui qui donne la primauté au signifiant S1, c'est-à-dire à ce qui est constitutif signifiant S1, c'est-à-dire à ce qui est constitutif de tout discours. L'autre place privilégiée revient de tout discours. L'autre place privilégiée revient au discours psychanalytique, comme prenant en au discours psychanalytique, comme prenant en compte d'abord l'objet « a » comme lieu de la compte d'abord l'objet « a » comme lieu de la jouissance en tant que le discours du maître n'en jouissance en tant que le discours du maître n'en peut rien articuler.peut rien articuler.

Le discours du maîtreLe discours du maître

• C’C’est le discours premier. C'est de lui que le est le discours premier. C'est de lui que le discours médical est le plus proche 2. Sans discours médical est le plus proche 2. Sans lui, le signe ne serait que signal, porteur lui, le signe ne serait que signal, porteur d'information sans doute, mais n'accéderait d'information sans doute, mais n'accéderait pas à la signification. En constituant le signe pas à la signification. En constituant le signe (ou indice) en signifiant, il l'ordonne avec (ou indice) en signifiant, il l'ordonne avec d'autres signifiants (c'est-à-dire d'autres d'autres signifiants (c'est-à-dire d'autres symptômes portés au rang de signifiants) et symptômes portés au rang de signifiants) et permet qu'émerge la signification.permet qu'émerge la signification.


• Les signes sont porteurs d'une information Les signes sont porteurs d'une information sur la maladie. Mais cette information ne sur la maladie. Mais cette information ne mériterait même pas ce nom s'il I n'y avait mériterait même pas ce nom s'il I n'y avait personne pour la recueillir. Un signe personne pour la recueillir. Un signe d'auscultation, par exemple, et encore plus d'auscultation, par exemple, et encore plus un signe paraclinique n'informent rien ni un signe paraclinique n'informent rien ni personne... jusqu'à ce que le médecin puisse personne... jusqu'à ce que le médecin puisse en faire quelque chose. Il ne devient en faire quelque chose. Il ne devient information que parce que le médecin le met information que parce que le médecin le met en rapport avec d'autres signes, dont en rapport avec d'autres signes, dont l'ensemble constitue un syndrome, lequel l'ensemble constitue un syndrome, lequel peut, à son tour, être attribué à une maladie. peut, à son tour, être attribué à une maladie.


• Ce qui importe ici, ce n'est donc pas le « regard Ce qui importe ici, ce n'est donc pas le « regard médical », mais le fait que le médecin connaisse un médical », mais le fait que le médecin connaisse un ordre articulé de ces signes, ou du moins qu'il ordre articulé de ces signes, ou du moins qu'il suppose qu'ils ont un ordre possible. En recueillant suppose qu'ils ont un ordre possible. En recueillant le maximum de ces signes, le médecin postule la le maximum de ces signes, le médecin postule la possibilité de les regrouper, de les mettre en ordre. possibilité de les regrouper, de les mettre en ordre. C'est-à-dire qu'il vise à les ordonner dans une C'est-à-dire qu'il vise à les ordonner dans une chaîne signifiante. Grâce à l'existence du discours chaîne signifiante. Grâce à l'existence du discours médical, il médical, il constitue les signes ( indices ) en constitue les signes ( indices ) en signifiants, signifiants, et de leur mise en ordre, il extrait une et de leur mise en ordre, il extrait une signification qui est l'existence d'une maladie. signification qui est l'existence d'une maladie. L'étape du diagnostic est un acte de maîtrise.L'étape du diagnostic est un acte de maîtrise.


• L'audace d'un tel acte nous échappe parce L'audace d'un tel acte nous échappe parce qu'il est quotidien, et aussi parce que qu'il est quotidien, et aussi parce que l'audace est en quelque sorte balisée par l'audace est en quelque sorte balisée par l'existence de quantités d'actes semblables. l'existence de quantités d'actes semblables. Elle est plus évidente quand le médecin Elle est plus évidente quand le médecin s'emploie à recueillir des signes pour une s'emploie à recueillir des signes pour une maladie non encore identifiée, puisque maladie non encore identifiée, puisque l'ensemble des signes recueillis doit l'ensemble des signes recueillis doit conduire à une interprétation originale. conduire à une interprétation originale.


• Encore cet acte de découverte est-il rendu Encore cet acte de découverte est-il rendu beau coup plus facile du fait que l'on sait beau coup plus facile du fait que l'on sait qu'une telle entre prise est possible, qu'une telle entre prise est possible, puisqu'elle a déjà été faite par d'autres puisqu'elle a déjà été faite par d'autres médecins pour d'autres maladies. Ce qui médecins pour d'autres maladies. Ce qui permet au chercheur d'oser accomplir l'acte permet au chercheur d'oser accomplir l'acte de maîtrise, c'est non seulement le savoir de maîtrise, c'est non seulement le savoir constitué, déjà répertorié, mais le fait constitué, déjà répertorié, mais le fait qu'une telle entreprise a déjà été tentée et qu'une telle entreprise a déjà été tentée et réussie, bref, qu'un discours médical est réussie, bref, qu'un discours médical est possible.possible.


• La constitution du signifiant comme tel (S,) La constitution du signifiant comme tel (S,) est donc est donc ce ce qui spécifie le discours du qui spécifie le discours du Maître. Elle implique la référence à la chaîne Maître. Elle implique la référence à la chaîne signifiante (S„) qu'elle contribue à constituer signifiante (S„) qu'elle contribue à constituer et qu'elle prolonge. Ce qui s'écrit S1--- S3et qu'elle prolonge. Ce qui s'écrit S1--- S3

• Ce qui signe la réussite du discours du Ce qui signe la réussite du discours du maître, c'est ce qu'il advient de la maître, c'est ce qu'il advient de la subjectivité de l'auteur. La prétendue subjectivité de l'auteur. La prétendue objectivité du savant, c'est le retrait de la objectivité du savant, c'est le retrait de la subjectivité de l'auteur. subjectivité de l'auteur.


• Ce qui signifie non pas que la subjectivité Ce qui signifie non pas que la subjectivité n'y soit pas, mais n'y soit pas, mais qu'elle ne soit d'aucune qu'elle ne soit d'aucune importance pour l'intelligibilité du texte, importance pour l'intelligibilité du texte, qui qui ne doit tenir sa portée signifiante que de sa ne doit tenir sa portée signifiante que de sa propre cohérence. On se satisfera pour propre cohérence. On se satisfera pour parler du rôle de l'auteur du discours du parler du rôle de l'auteur du discours du maître d'un concept vague : désir de savoir, maître d'un concept vague : désir de savoir, désir de guérir, génie... bref, on n'en parlera désir de guérir, génie... bref, on n'en parlera pas. Le mystère des origines permet de pas. Le mystère des origines permet de jeter le manteau de Noé sur ce qui n'est jeter le manteau de Noé sur ce qui n'est qu'inutile encom brement. qu'inutile encom brement.


• On se contente d'expliquer par l'anecdotique : la loi de la gravitation par la On se contente d'expliquer par l'anecdotique : la loi de la gravitation par la pomme de Newton, et non par la lecture de Kepler, où c'était écrit; la pomme de Newton, et non par la lecture de Kepler, où c'était écrit; la machine à vapeur par la marmite de Papin et non par les nécessités de la machine à vapeur par la marmite de Papin et non par les nécessités de la société industrielle, etc. société industrielle, etc.

• Le discours du maître tient sa force de ce qu'il se soutient Le discours du maître tient sa force de ce qu'il se soutient indépendamment de la subjectivité de celui qui l'énonce comme de celui indépendamment de la subjectivité de celui qui l'énonce comme de celui qui l'écoute. qui l'écoute.

La condamnation de Galilée et la rétractation de celui-ci sont sans importance La condamnation de Galilée et la rétractation de celui-ci sont sans importance pour ce qui est énoncé : l'aphorisme « La terre tourne » n'en reste pas pour ce qui est énoncé : l'aphorisme « La terre tourne » n'en reste pas moins vrai. moins vrai.

Le retrait de la subjectivité dans le discours du maître s'écrit en mettant le $ Le retrait de la subjectivité dans le discours du maître s'écrit en mettant le $ sous la barre, pour montrer que le Sujet n'est pas dans le discours sous la barre, pour montrer que le Sujet n'est pas dans le discours manifeste :manifeste :

ss$ $


• Dernier point : le produit du discours du maître Dernier point : le produit du discours du maître est la constitution d'un objet : la maladie, avons-est la constitution d'un objet : la maladie, avons-nous vu, pour le discours médical. L'objet vient nous vu, pour le discours médical. L'objet vient occuper la place de l'objet « a » occuper la place de l'objet « a » comme lieu de comme lieu de l'inconnu du désir. l'inconnu du désir. C'est par là que s'établit la C'est par là que s'établit la jouissance dont est porteur le discours jouissance dont est porteur le discours scientifique en tant qu'il constitue un ordre grâce scientifique en tant qu'il constitue un ordre grâce auquel l'objet apparaît. Bachelard n'avait pas auquel l'objet apparaît. Bachelard n'avait pas manqué d'en noter l'incidence. L'objet n'apparaît manqué d'en noter l'incidence. L'objet n'apparaît cependant qu'en tant que subsumé par les signi cependant qu'en tant que subsumé par les signi fiants du discours (nous le placerons en dessous fiants du discours (nous le placerons en dessous de S2 :de S2 :

S2S2a a En apparaissant dans l'ordre du discours, donc dans une loi, il En apparaissant dans l'ordre du discours, donc dans une loi, il

disparaît dans son rapport direct au Sujet $, c'est-à-dire en disparaît dans son rapport direct au Sujet $, c'est-à-dire en tant qu'objet du fantasme : par là, le discours du maître est au tant qu'objet du fantasme : par là, le discours du maître est au service du refoulement pour le maître lui-même. L'objet « a » service du refoulement pour le maître lui-même. L'objet « a » disparaît comme cause du désir en réapparaissant comme disparaît comme cause du désir en réapparaissant comme trouvaille du discours. trouvaille du discours.

C'est pourquoi Lacan a pu en dire : « Le discours du maître est le C'est pourquoi Lacan a pu en dire : « Le discours du maître est le seul à rendre impossible cette sorte d'articulation que nous seul à rendre impossible cette sorte d'articulation que nous avons désignée ailleurs comme le fantasme, en tant qu'il est avons désignée ailleurs comme le fantasme, en tant qu'il est relation du " a " avec la division du Sujet. » Toute découverte relation du " a " avec la division du Sujet. » Toute découverte scientifique (et le diagnostic en est une ) supprime la division scientifique (et le diagnostic en est une ) supprime la division du Sujet. Le désir du médecin pour son objet est unificateur du Sujet. Le désir du médecin pour son objet est unificateur (des médecins entre eux, mais aussi du médecin envers lui-(des médecins entre eux, mais aussi du médecin envers lui-même).même).

La formulation complète du discours du maître s'écrit ainsi :La formulation complète du discours du maître s'écrit ainsi :

Le discours UniversitaireLe discours Universitaire

• Le discours de l'universitaire, Le discours de l'universitaire, comme prolongation obligée comme prolongation obligée du discours du maître, privilégie la chaîne signi fiante S2, du discours du maître, privilégie la chaîne signi fiante S2, c'est-à-dire le discours constitué en savoir. C'est à lui qu'on c'est-à-dire le discours constitué en savoir. C'est à lui qu'on a affaire à l'Université où s'enseigne le savoir recueilli a affaire à l'Université où s'enseigne le savoir recueilli auprès des maîtres. A l'Université, ce sont les pro fesseurs auprès des maîtres. A l'Université, ce sont les pro fesseurs qui lisent les maîtres, ou sont censés le faire. Plus souvent qui lisent les maîtres, ou sont censés le faire. Plus souvent eux-mêmes ne lisent que des documents de seconde main. eux-mêmes ne lisent que des documents de seconde main. Les étudiants ne le font pas eux-mêmes, ou s'ils y sont Les étudiants ne le font pas eux-mêmes, ou s'ils y sont conviés, c'est afin de recueillir ce qui, du produit du travail conviés, c'est afin de recueillir ce qui, du produit du travail du maître, a pu être négligé par les commentateurs et du maître, a pu être négligé par les commentateurs et rapporteurs. La fonction de l'Université est de recueillir et rapporteurs. La fonction de l'Université est de recueillir et de transmettre le savoir, compris comme information de transmettre le savoir, compris comme information organisée, capitalisée, cumulative.organisée, capitalisée, cumulative.


• Ce n'est pas une question secondaire que la transmission de ce Ce n'est pas une question secondaire que la transmission de ce savoir, voué à n'être retransmis que partiellement et après avoir savoir, voué à n'être retransmis que partiellement et après avoir subi nécessairement une dégradation. subi nécessairement une dégradation.

L'université lutte contre ce qui est une entropie du savoir, au sens où L'université lutte contre ce qui est une entropie du savoir, au sens où on parle d'une entropie de l'énergie. La pédagogie s'emploie à la on parle d'une entropie de l'énergie. La pédagogie s'emploie à la réduire; elle n'en est pas moins, dans son principe même, réduire; elle n'en est pas moins, dans son principe même, inéluctable, comme l'est l'entropie de l'énergie. inéluctable, comme l'est l'entropie de l'énergie.

Elle s'emploie à recueillir et organiser les signifiants S2 S3 S4... entre Elle s'emploie à recueillir et organiser les signifiants S2 S3 S4... entre eux, sans en privilégier aucun, et ne recueillant un signifiant eux, sans en privilégier aucun, et ne recueillant un signifiant nouveau que s'il prend place dans l'ordre d'un discours constitué. nouveau que s'il prend place dans l'ordre d'un discours constitué.

D'une certaine façon, l'Université fait donc obstacle à la survenue de D'une certaine façon, l'Université fait donc obstacle à la survenue de signifiants nouveaux s'ils sont destructeurs de l'ordre établi. Le signifiants nouveaux s'ils sont destructeurs de l'ordre établi. Le savoir constitué fait obstacle à la prise en considération de ce qui savoir constitué fait obstacle à la prise en considération de ce qui ne s'inscrit pas dans ce savoir. Il compose l'écran qui captive et ne s'inscrit pas dans ce savoir. Il compose l'écran qui captive et capture le regardcapture le regard


• Le savoir constitué fait obstacle à la prise en Le savoir constitué fait obstacle à la prise en considération de ce qui ne s'inscrit pas dans ce considération de ce qui ne s'inscrit pas dans ce savoir. Il compose l'écran qui captive et capture savoir. Il compose l'écran qui captive et capture le regard sur les faits constitués par lui, mais à le regard sur les faits constitués par lui, mais à l'exclusion des autres faits qui ne s'y inscrivent l'exclusion des autres faits qui ne s'y inscrivent pas. Ce que dit Kuhn sur les Sociétés savantes pas. Ce que dit Kuhn sur les Sociétés savantes comme gardiennes des paradigmes constitués comme gardiennes des paradigmes constitués vise le discours universitaire. S2 occupant la vise le discours universitaire. S2 occupant la place première, c'est sous la barre que devra se place première, c'est sous la barre que devra se placer le signifiant maître S1 puisque ce n'est pas placer le signifiant maître S1 puisque ce n'est pas lui qui est pris en considération comme tel :lui qui est pris en considération comme tel :

• S2S2• S1S1


• Le savoir considéré en tant que tel, et non dans sa relation Le savoir considéré en tant que tel, et non dans sa relation aux signifiants le constituant, se justifie de son lien direct aux signifiants le constituant, se justifie de son lien direct avec les biens de jouissance, et la jouissance des biens que avec les biens de jouissance, et la jouissance des biens que procure le savoir. La science capitalisée en savoir se pro procure le savoir. La science capitalisée en savoir se pro longe dans les biens qu'elle procure S2 -+ a. L'Université se longe dans les biens qu'elle procure S2 -+ a. L'Université se prolonge dans les techniciens et biens de consommation prolonge dans les techniciens et biens de consommation qui résultent du savoir. Nous avons vu que s'y enlise toute qui résultent du savoir. Nous avons vu que s'y enlise toute discussion sur les bienfaits de la science, à défaut d'avoir discussion sur les bienfaits de la science, à défaut d'avoir distingué le discours du maître comme producteur du distingué le discours du maître comme producteur du savoir, et le discours universitaire comme détenteur de ce savoir, et le discours universitaire comme détenteur de ce savoir. Le savoir médical, en tant que constitué, se justifie savoir. Le savoir médical, en tant que constitué, se justifie des indications thérapeutiques qu'il fournit : pour des indications thérapeutiques qu'il fournit : pour l'essentiel, sous la forme du médicament qui est une « l'essentiel, sous la forme du médicament qui est une « médecine ».médecine ».aa


• Ce qui est le plus intéressant à considérer est ce que Ce qui est le plus intéressant à considérer est ce que produit le savoir constitué : la division du Sujet. Division à produit le savoir constitué : la division du Sujet. Division à l'égard des biens produits par la science, comme nous l'égard des biens produits par la science, comme nous avons vu. Devant le savoir enseigné, on sait aussi que avons vu. Devant le savoir enseigné, on sait aussi que l'étudiant est divisé, à son étonnement comme à celui des l'étudiant est divisé, à son étonnement comme à celui des professeurs qui n'en reviennent pas qu'on ne se précipite professeurs qui n'en reviennent pas qu'on ne se précipite pas davantage sur ce qu'ils donnent. pas davantage sur ce qu'ils donnent.

Tout savoir nous constitue comme divisés; le saumon ne le Tout savoir nous constitue comme divisés; le saumon ne le serait-il pas s'il savait qu'en courant vers le lieu des serait-il pas s'il savait qu'en courant vers le lieu des épousailles et de la reproduction, il court aussi vers sa mort épousailles et de la reproduction, il court aussi vers sa mort ? C'est le malade que le savoir médical divise, en le ? C'est le malade que le savoir médical divise, en le séparant en ses deux éléments : l'homme et la maladie. séparant en ses deux éléments : l'homme et la maladie. C'est aussi à partir de l'existence d'un savoir cons titué que C'est aussi à partir de l'existence d'un savoir cons titué que se dessine la position de l'hystérique. Nous écrirons la se dessine la position de l'hystérique. Nous écrirons la formule du discours de l'Universitaire :formule du discours de l'Universitaire :

Le discours de l'hystériqueLe discours de l'hystérique

• Le discours de l'hystérique Le discours de l'hystérique est celui qui est celui qui place la division du Sujet à la place place la division du Sujet à la place première. C'est sous la forme de la première. C'est sous la forme de la pathologie que nous revient de façon pathologie que nous revient de façon exemplaire la question du Sujet jusqu'à exemplaire la question du Sujet jusqu'à présent enfouie sous les articulations de la présent enfouie sous les articulations de la chaîne signifiante, crée par le discours du chaîne signifiante, crée par le discours du maître, au niveau du signifiant maître, maître, au niveau du signifiant maître, capitalisée comme un bien et un bienfait, en capitalisée comme un bien et un bienfait, en savoir dans le discours universitaire. savoir dans le discours universitaire.


• Le discours médical est en effet le discours Le discours médical est en effet le discours scientifique type, et c'est lui qui a l'incidence la plus scientifique type, et c'est lui qui a l'incidence la plus certaine sur la vie quotidienne. Partout où il s'est certaine sur la vie quotidienne. Partout où il s'est développé et dès les origines, l'hystérie a été développé et dès les origines, l'hystérie a été reconnue, et pour ce qu'elle est par rapport au savoir reconnue, et pour ce qu'elle est par rapport au savoir médical : médical : – c'est-à‑dire ce qui peut ressembler à toutes les maladies c'est-à‑dire ce qui peut ressembler à toutes les maladies

sans être jamais aucune d'elles et échappant de ce fait au sans être jamais aucune d'elles et échappant de ce fait au savoir consti tué; savoir consti tué;

– ce qui réagit le plus étrangement aux bienfaits de ce savoir, ce qui réagit le plus étrangement aux bienfaits de ce savoir, tout traitement pouvant la guérir miraculeusement, alors tout traitement pouvant la guérir miraculeusement, alors qu'ailleurs, le savoir, les traitements les plus éprouvés qu'ailleurs, le savoir, les traitements les plus éprouvés échouent complètement.échouent complètement.

Son polymorphisme extrême lui donne son unité : les Son polymorphisme extrême lui donne son unité : les symptômes ne renvoient pas au discours médical, mais au symptômes ne renvoient pas au discours médical, mais au sujet lui-même.sujet lui-même.


• Remarquons que c'est en raison de la prévalence Remarquons que c'est en raison de la prévalence du discours médical que c'est comme « malade » du discours médical que c'est comme « malade » que se présente l'hystérique ! Mais quand que se présente l'hystérique ! Mais quand c'étaient les théologiens qui tenaient le discours c'étaient les théologiens qui tenaient le discours du savoir sur l'homme, c'étaient eux qui se du savoir sur l'homme, c'étaient eux qui se trouvaient interpellés par les « possédées ». Les trouvaient interpellés par les « possédées ». Les exorcismes avaient sans doute la même efficacité exorcismes avaient sans doute la même efficacité que nos traitements médicaux sur les hystériques que nos traitements médicaux sur les hystériques : imprévisible. Le diable s'en mêlait, et c'était : imprévisible. Le diable s'en mêlait, et c'était souvent l'exorciste qui sortait vaincu de l'affaire. souvent l'exorciste qui sortait vaincu de l'affaire. C'est par la possédée qu'il se faisait à son tour C'est par la possédée qu'il se faisait à son tour posséder.posséder.


• L'hystérique, pourquoi est-ce une femme ? Pour la même L'hystérique, pourquoi est-ce une femme ? Pour la même raison que, du côté du savoir, il s'agit d'un homme. La raison que, du côté du savoir, il s'agit d'un homme. La statistique constate mais n'explique pas. Sans doute la statistique constate mais n'explique pas. Sans doute la vieille théorie de l'utérus baladeur occasionnant toutes vieille théorie de l'utérus baladeur occasionnant toutes sortes de maladies, dites hystériques, n'est-elle pas si sortes de maladies, dites hystériques, n'est-elle pas si mauvaise. Avec cet mauvaise. Avec cet utérus caché, utérus caché, on ne sait jamais s'il ne on ne sait jamais s'il ne s'est pas évadé au lieu du corps dont l'hystérique se plaint. s'est pas évadé au lieu du corps dont l'hystérique se plaint. Au visible, révélé par l'homme (de science) correspond le Au visible, révélé par l'homme (de science) correspond le visible de son pénis. A l'invisible de l'utérus, correspond la visible de son pénis. A l'invisible de l'utérus, correspond la connivence de la femme avec les forces obscures. Puisque connivence de la femme avec les forces obscures. Puisque témoignage vient de témoignage vient de testes, testes, de quoi peut « attester » une de quoi peut « attester » une femme qui, par définition, n'en a pas ? Tel est du moins le femme qui, par définition, n'en a pas ? Tel est du moins le jugement que ne peut manquer de porter l'homme du jugement que ne peut manquer de porter l'homme du savoir.savoir.


• Car ce que fait l'hystérique, ce n'est rien d'autre que se signifier elle-même dans sa subjectivité à Car ce que fait l'hystérique, ce n'est rien d'autre que se signifier elle-même dans sa subjectivité à travers les symp tômes qui occupent la place S1 : $ ---> S1. Ces symptômes qu'elle produit à la pelle travers les symp tômes qui occupent la place S1 : $ ---> S1. Ces symptômes qu'elle produit à la pelle ont un statut particulier comme signifiants au regard de la chaîne signifiante S2 S2 S4 en tant qu'ils ont un statut particulier comme signifiants au regard de la chaîne signifiante S2 S2 S4 en tant qu'ils la sollicitent; le savoir s'y trouve constamment inter rogé sans pour autant constituer la liaison la sollicitent; le savoir s'y trouve constamment inter rogé sans pour autant constituer la liaison articulée (entre S1 et S2) par où se constitue le discours du maître. Les hysté riques sont des articulée (entre S1 et S2) par où se constitue le discours du maître. Les hysté riques sont des théoriciennes. Ce qui peut se comprendre à plusieurs niveaux : au sens où une conversion théoriciennes. Ce qui peut se comprendre à plusieurs niveaux : au sens où une conversion somatique pose un problème théorique. Au sens aussi où Freud parle des théories sexuelles de somatique pose un problème théorique. Au sens aussi où Freud parle des théories sexuelles de l'enfant que ressortent les hysté riques. Au sens où Lacan parle de la situation hystérique où il est l'enfant que ressortent les hysté riques. Au sens où Lacan parle de la situation hystérique où il est placé en faisant son séminaire. Au sens enfin où Kepler étudie parallèlement l'astronomie et le placé en faisant son séminaire. Au sens enfin où Kepler étudie parallèlement l'astronomie et le songe, mon trant par là qu'il ne veut pas méconnaître la place de la subjectivité du savant. La place songe, mon trant par là qu'il ne veut pas méconnaître la place de la subjectivité du savant. La place de l'hystérique est celle où le destin de son discours est le plus problématique. Il vise à produire du de l'hystérique est celle où le destin de son discours est le plus problématique. Il vise à produire du savoir, à constituer une chaîne signifiante, c'est pourquoi nous le plaçons sous S1 :savoir, à constituer une chaîne signifiante, c'est pourquoi nous le plaçons sous S1 :

• $ $ S1S1• S2S2• mais à défaut d'être reçu comme tel, son discours n'est considéré que comme la renvoyant à elle-mais à défaut d'être reçu comme tel, son discours n'est considéré que comme la renvoyant à elle-

même, à sa subjectivité, à sa folie, à ce bûcher où se retrouvent aussi les hommes de science, ou même, à sa subjectivité, à sa folie, à ce bûcher où se retrouvent aussi les hommes de science, ou du moins leurs livres.du moins leurs livres.

• Il reste ce que la fonction même de l'émergence des signifiants a pour fonction de masquer, son Il reste ce que la fonction même de l'émergence des signifiants a pour fonction de masquer, son fantasme, son rapport à l'objet « a ». fantasme, son rapport à l'objet « a ».

• C'est pourquoi, dans la formule du discours hystérique, c'est sous la barre, au-dessous de S1, que C'est pourquoi, dans la formule du discours hystérique, c'est sous la barre, au-dessous de S1, que nous le placerons :nous le placerons :

• S S1S S1• — — ---- ---- • a S2a S2

Le discours de l'analysteLe discours de l'analyste

• , , venant en dernier, est le seul à fournir des venant en dernier, est le seul à fournir des articulations où ce désir s'inscrit. Il met à la articulations où ce désir s'inscrit. Il met à la place première l'objet « a » en le situant place première l'objet « a » en le situant dans son rapport au Sujet $ : a -* $. Loin dans son rapport au Sujet $ : a -* $. Loin d'être une objectivation, et donc à l'inverse d'être une objectivation, et donc à l'inverse d'une psychologisation, la psychanalyse est d'une psychologisation, la psychanalyse est subjec tivante en montrant la fonction subjec tivante en montrant la fonction structurale du fantasme, dans le rapport structurale du fantasme, dans le rapport entre le Sujet et l'objet « a » ($ <> a).entre le Sujet et l'objet « a » ($ <> a).


• L'objet « a », c'est l'objet premier et ultime du désir. C'est L'objet « a », c'est l'objet premier et ultime du désir. C'est l'objet perdu, celui dont le souvenir même s'efface. La loi l'objet perdu, celui dont le souvenir même s'efface. La loi ne dit pas seulement qu'on ne doit pas jouir de l'objet ne dit pas seulement qu'on ne doit pas jouir de l'objet interdit, on ne doit même pas le désirer, c'est-à-dire le interdit, on ne doit même pas le désirer, c'est-à-dire le connaître, ni désirer le connaître. L'interdit, en détournant connaître, ni désirer le connaître. L'interdit, en détournant le Sujet de l'objet premier de son désir, le contraint à faire le Sujet de l'objet premier de son désir, le contraint à faire le détour de la recherche de tout objet, qui prend valeur le détour de la recherche de tout objet, qui prend valeur d'objet substitutif. Freud a montré comment le d'objet substitutif. Freud a montré comment le renoncement à la mère absente s'obtient par le jeu de la renoncement à la mère absente s'obtient par le jeu de la substitution de la bobine et des mots « Fort-Da » à la substitution de la bobine et des mots « Fort-Da » à la disparition de l'objet aimé. La bobine, ou les mots, ou tout disparition de l'objet aimé. La bobine, ou les mots, ou tout autre objet, peut ainsi occuper transitoirement la place de autre objet, peut ainsi occuper transitoirement la place de l'objet « a ». Ce n'est pas leur réalité qui en fait le prix au l'objet « a ». Ce n'est pas leur réalité qui en fait le prix au regard du Sujet, mais leur possibilité de s'articuler dans son regard du Sujet, mais leur possibilité de s'articuler dans son fantasme.fantasme.

• ..


• Pour rendre le fantasme à sa fonction, il faut Pour rendre le fantasme à sa fonction, il faut destituer l'objet du savoir dont il est constitué par destituer l'objet du savoir dont il est constitué par le discours du maître. C'est ce que j'ai ébauché le discours du maître. C'est ce que j'ai ébauché pour Scorcèse. Pour que nous puissions faire pour Scorcèse. Pour que nous puissions faire valoir sa fonction comme pur leurre, il nous faut valoir sa fonction comme pur leurre, il nous faut d'abord démontrer son peu de réalité, ce qui d'abord démontrer son peu de réalité, ce qui laisse apparaître son importance, en fonction de laisse apparaître son importance, en fonction de ce que nous pouvons supposer du fantasme. Ainsi ce que nous pouvons supposer du fantasme. Ainsi S2, le savoir sur l'objet « sauver » tel qu'il peut S2, le savoir sur l'objet « sauver » tel qu'il peut être connu par le discours scientifique, doit-il être être connu par le discours scientifique, doit-il être mis de côté. S2 sera placé sous la barre :mis de côté. S2 sera placé sous la barre :

• aa• S2S2


• De la mise du «a » à la place première, De la mise du «a » à la place première, résulte la production de S1 comme résulte la production de S1 comme signifiants dans leur rapport avec $. Nous signifiants dans leur rapport avec $. Nous l'écrivons sous la barre, car ils y sont l'écrivons sous la barre, car ils y sont repérables comme représentant le Sujet repérables comme représentant le Sujet dans sa division. La formule du discours de dans sa division. La formule du discours de l'analyste s'écrit :l'analyste s'écrit :

• aa $ $ • S2 S1S2 S1

• A partir de ces formulations sur les quatre discours, A partir de ces formulations sur les quatre discours, je ne voudrais pas manquer de faire remarquer que je ne voudrais pas manquer de faire remarquer que la position personnelle du médecin procède la position personnelle du médecin procède nécessairement de chacun d'eux. Pour l'essentiel, il nécessairement de chacun d'eux. Pour l'essentiel, il est discours du maître, dans l'établissement du est discours du maître, dans l'établissement du diagnostic et du pronostic, dans la recherche, dans diagnostic et du pronostic, dans la recherche, dans sa constante position de conquête à l'égard de sa constante position de conquête à l'égard de l'inconnu de la maladie. Il est aussi discours l'inconnu de la maladie. Il est aussi discours universitaire, quand à partir du savoir constitué de universitaire, quand à partir du savoir constitué de la médecine, il offre la thérapeutique comme un la médecine, il offre la thérapeutique comme un bienfait qu'il restitue au malade. Ceci constitue bienfait qu'il restitue au malade. Ceci constitue pour l'essentiel le discours médical proprement dit, pour l'essentiel le discours médical proprement dit, qui oscille continuellement de l'un à l'autre, du qui oscille continuellement de l'un à l'autre, du discours du maître au discours universitaire.discours du maître au discours universitaire.

Néanmoins, le médecin n'est pas sans être situé dans la Néanmoins, le médecin n'est pas sans être situé dans la position hystérique. Ce que nous avons relevé pour le position hystérique. Ce que nous avons relevé pour le maître du discours nous montre qu'il ne peut dédaigner maître du discours nous montre qu'il ne peut dédaigner d'avoir à se signifier lui-même, c'est-à-dire comme d'avoir à se signifier lui-même, c'est-à-dire comme médecin. Et le « patron », appelé à jouer l'homme qui médecin. Et le « patron », appelé à jouer l'homme qui incarne le savoir devant les étudiants et les autres incarne le savoir devant les étudiants et les autres médecins, doit aussi se signifier comme tel dans une médecins, doit aussi se signifier comme tel dans une activité qui ne se borne pas à la pure prestance. Car ce activité qui ne se borne pas à la pure prestance. Car ce n'est pas en donnant représentation de son fantasme qu'il n'est pas en donnant représentation de son fantasme qu'il s'imposerait à l'estime qu'il doit donner de lui-même. Par là s'imposerait à l'estime qu'il doit donner de lui-même. Par là s'assure la production de signifiants nouveaux dont certains s'assure la production de signifiants nouveaux dont certains seront inscriptibles dans le discoursseront inscriptibles dans le discours

médicalmédical

Échelle de Échelle de DésespoirDésespoir•

Veuillez attribuer à chacune des affirmations ci-dessous Veuillez attribuer à chacune des affirmations ci-dessous • la caractéristique vrai ou faux la caractéristique vrai ou faux

en cochant la case correspondante. VRAI FAUX en cochant la case correspondante. VRAI FAUX J'attends le futur avec espoir et enthousiasme J'attends le futur avec espoir et enthousiasme

2- Je ferais mieux d'abandonner car je ne puis rendre les choses2- Je ferais mieux d'abandonner car je ne puis rendre les chosesmeilleures pour moimeilleures pour moi

3- Quand cela va mal, il m'est utile de savoir que cela ne durera 3- Quand cela va mal, il m'est utile de savoir que cela ne durera pas toujourspas toujours

4- Je ne peux imaginer ce que ma vie sera dans 10 ans4- Je ne peux imaginer ce que ma vie sera dans 10 ans

5- J'ai assez de temps pour réaliser ce que je désire le plus faire5- J'ai assez de temps pour réaliser ce que je désire le plus faire

6- Dans le futur, je m'attend à réussir dans ce qui compte le plus6- Dans le futur, je m'attend à réussir dans ce qui compte le pluspour moipour moi

7- Mon avenir me semble sombre7- Mon avenir me semble sombre

8- Je m'attends à avoir plus de bonnes choses dans la vie que8- Je m'attends à avoir plus de bonnes choses dans la vie quela moyenne des gensla moyenne des gens

9- Je n'ai pas de répit et il n'y a pas de raison de croire que 9- Je n'ai pas de répit et il n'y a pas de raison de croire que j'en aurais dans le futurj'en aurais dans le futur

10- Mon expérience passée m'a préparé(e) parfaitement pour l'avenir10- Mon expérience passée m'a préparé(e) parfaitement pour l'avenir

•11- Le déplaisir est devant moi, bien plus que le plaisir11- Le déplaisir est devant moi, bien plus que le plaisir

12- Je n'espère pas avoir ce que je désire le plus12- Je n'espère pas avoir ce que je désire le plus

13- Quand je considère l'avenir, je m'attends à être plus heureux 13- Quand je considère l'avenir, je m'attends à être plus heureux que maintenant que maintenant

14- Les choses ne sont pas comme je le veux14- Les choses ne sont pas comme je le veux

15- J'ai foi en l'avenir15- J'ai foi en l'avenir

16- Je n'ai jamais ce que je veux, par conséquent il est ridicule de16- Je n'ai jamais ce que je veux, par conséquent il est ridicule dedésirer quoi que ce soitdésirer quoi que ce soit

17- Il est tout à fait improbable que j'obtienne de réelles satisfactions17- Il est tout à fait improbable que j'obtienne de réelles satisfactionsdans le futurdans le futur

18- L'avenir me semble vague et incertain18- L'avenir me semble vague et incertain

19- Je m'attends à plus de bons moments que de mauvais moments19- Je m'attends à plus de bons moments que de mauvais moments

20- Il ne sert à rien de chercher à avoir quelque chose que je désire, 20- Il ne sert à rien de chercher à avoir quelque chose que je désire, parce que probablement je ne l'obtiendrai pas parce que probablement je ne l'obtiendrai pas

Documents

Psychanalyse et pragmatique « Données » clinique en entretien « unique » Cours et textes de références à télécharger sur le site du laboratoire de psychopathologie