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. t légllres, "llà liolll11111 dImporta nce, viaionnementa restera à n09 crime auasi 1nlé Il tant d'àu- los moyaaa da ais pon.r \eur 'gue son devoir; ·.éplorer. · la gutrre. os sont convo- mai: leur servira &. salle et pour lea 'O. ·ns 1ont eonvc- 1Jrui leur ser- 'L RJtAULT. 1é~~ ~~~i~::eîf , ~ ns un recueil "l'U!'êté sui- ornciels do la ~fi rPs d:i nt un llclin ars Ltis, ent. , la justice est n1 arr \!:t'. Diis~ion féJd- ur des he1 t111. , a.y, ant aban . dc ees r ooc- rer, déJé~uô.s. ter au Lnun~ lurP:s et· pem. t (lui ,;c pa- is il) l'J11du3- lut public, Ic .Cornm,1nP, est I' tous tes cru. i. t..:oiii. dl·l,~gué au r nsalJ1t :q11'1111~ ~ p:11lOIIS Je,, ln ce qn; ccu . aeut s l.!Ns aux ~el ordre, :1111 Iuon de lüêj' o- JJO.s[t-ricn res n vCntira1L:11r :1111 nn,Pincnt u clwt vùrfü t Iletuent in- :1i1;1pwit~s dt! e :,uliler ioru dû avant [,.., 1· (i--:itio:::.,:,- ct 1,1è1.ci jus- /,: fl/1/fll!/ 1' J"ri, ca 111- onner ù? d r ! ·j fai1·e1h,r l[lOlc Oil \",i:)J.:i~CI' 11.!'li;',i lll"Jl tl'l 110 111 Ill dl'hi.!111':;;, dti f,nl!' ,11; _JL':!.!S !,;JJ!t:,. 1 eu dHJ ,1-! le tant au r S <li! l'extè- S quarante- nl. on mt,Ji,rr'< m - ;. faire sei vlr u I.S mars dètu tion 'seulement nts moyoiut nt rlile cru- le la Cam- la sanction ho 21 mai. 111 Jeh~gu6 aura lieu ècises. au \a Fédéra. 'aetiona de t Invitèe à !~t: ~ ~;"!i oie el lo :és par su êlégalion, ,ùation. t te, oru . 8 ni plus tant ë is , ' /.,!, I .\•~~ rmss qui es natm- baLal t- ; _/ I . 1: 1 ' ) ,,1 ~~- (; -.- ~~ : èyj;J:~,_ . , , -y· . ESE _. _ .... -Direeteur' polit ique ·-- - ... 1 1 1. i" .. 0# ~~,,.1.. ..._. .Jtll!I!,,. .. ~ a : .. GUSTAV:~,, MAROTEAU'- ~ ' \ , - ' ·- DtPECHES .~. NOUVELLES DE LA NUIT ...... . Colon,l, J( IIIJi iN 4 G11tr1·e e, 4 Satu, pllb/ic 7 Jaeures IS malin.· · En voyez~ je Youa prie, es kowpea fralcllu à la Muelte-J'. uay, .Les Versaill ai s onl tenU r_, la nui t, ~ Ils ont éripaussé avec ,arte. -' ~ comb at conlia ue ,; Les trou,e, , pla- e6e, eous mon commandement, ae bal- tenl admlr ablemenl .,j A, Van. ve1, il y a eu toute.la nui t un com.bal llcl! arné d'artill erie, 1011te11u avec avan tage par les déré,, On iastaHe des morti ers aux porte, de Yanves, de Versailles el à Pass y. On en al«l nd les moilieurs sullats. Yoil' ci la 6colonne la dernière lteure, iotu ct tl e rubrique : 1H afo ~t e du dimanche, 21 mai, 11ouvelles ticloirès Ile Dombrowski ·6u1· les Versaillais, 'AFFAIRE DE LÀ CARTOUCHERIE PN>aYe1 de 111 eompllclCé de - 't'erAIUe. Cette lettre a étti envoyêe il ;' a trois jours à la préfecture de police par une f emme. Elle l'a lr~vée entre Vers . aill es et Paris dans . un wagon de pr ~iμi ère classe. 5n monsieur élaii assi,,,eç race d'elle agité, pâle, anxieux. l\ux f ort ill ca- tiens, quand il entendit d~ ~ _près des portières la crosse des fusiis f éd~rés, il se troubla e\ roula un paquet de papiers sous la banquette. Cette lettre resta. Est-ce que le doux bon Dieu, la sainte providence, trahiraient Thiers el Gama· f el! C'est la preuve llagrante, sigaée, tlm- , lle du crime. Lisez : ' t°l' AT-~lAJOR des tARD.IS NA.TJ0NAI.19 venameo, le 16 mai 1871. Monsieur, , La. deuxième partie du plan qui t&U&11·'éremis devra être exécutée . le 19 courant,' à trois heures -du 'matin. Prenez bien vos précautions de manièr e à ce que cette fois tout ajb~.- ' l . J!our vous seconder, nous nous : ~mmes arrangés avec un des chef s dé la cartoucherie pour la. faire sau- ter le f7 courant. Revoyez bien vos instructions .. ·. peur la partie qui vous concerne et que vous commanderez en chef, Sojgq e~urtout la Muette.' -~ colonel cher d'éta\-ma,lor; CH. CORBIN, Le deuxième versement a éoà Londres à votre crédit. (U~!t~e ~l: ~ ~:: J~. Bt t=t t% ~ 'i~-~ esi îldeJ, · , Et il se trouvera encore des niais pour nous pcller la douceur, des impudents pour bllmer nos sévérités. La vieille, séquelle monarchi que, la clique impériale, les homme~ de Dieu, les blancs el les noirs sont décidés à tout pour arrêter la marche du peuple. Ils dé- f endent leurs gr os monopoles, leurs gros- ses sinécures, leurs saints bénéllces. La mire làche qui vit de leur opu- lence; lei vices qui vi venl de leur s crl- mes ae sont rang6s près d'eux. Loyola a déguls,I sa bande, mis un f aux nez sur le bec de ses corbeaux, et ils ballent la vill e, conspirant à demi-mots, cherchant des consciences à acheter. Ne pouvant nous vai ncre par la f orce, ils usent de trahison; üs répondent à nos bluphèmes par des patetre,; ils ripes- tent à notre plomb par de l'or. Ah I quand je songo à tout 1~ temps perdu, à toute la poudre tome du sa- blier, à tout le beau sang rouge que nous aurions pu épargner ! .••Nous pouvions étouff er l' aigle dans l' œuf , tuer avec un mill ier1de coups de fusils les mauvaises penaéea dans les fronts tarés. Non. On a f ait du sentiment; les me- naces sont restées en l' air; le couteau demeure dans la gaine. El pendant ce. têmps, les faubourgs· se déciment, nos soldats tombent par milli ers; la Révolu- tion n'avance pas. Est-ce que, comme lprétendent nos ennemis, ce mouvement ne serait qu'une farce, une parodie bouff one? La Commune a voûlü- do nner le com- mandement de ses armées à des horn- mes que, comme Cluseret, nous avions toujours jasqu'au 18 mars eu à combat- tre, qui, comme Rossel ne se sont sentis do vertus que pour monter au pouvoir . lis ont trahi. Eh bien I l'on a laissé fuir l'un, cl l'autre n'est point jugé. · La Commune avait arrêté Darbey com- me ùlage. Bl anqui n'est pas revenu el Darboy vil toujours. Le vieux, lui, eat peut-être mort. Elle a nommé un Comité do salut pu- blic, et mai ntenant elle déserte, au lieu do se serrer autour de lui; elle a institué une cour martiale, el, quand il ':( a tan l de traitres à punir, elle ne lui envoie quo des coupables insignifi ants. Est-ce · que vous al lez vous laisser lier ainsi tout vivants? Est-ce que vous ne sentez pas CfUC le Ill et se resserre ? Pauvres camarades aux mains noires, vous serez donc les éternelles victimes de la lâcheté ou de la bèlise de ceux qui veulent vous gouverner. li ac le f aut pas. Que le comité do salut public rende do suite des décrets implacablcs·et les fosse de suite exécuter. SI on empëchall nos llllÙII de·chlllier les' traitre s, faites-vous justice, fusillez-les vous-mêmes, comme Cl émenl Tb:omas et Lecomte. BATAIL:L B .IOIIPll'ee de HDiedl 10111a1 Les Versaillais avaient te de prendre leur revanche des pertes considérables que nous leur avons fait éprouver dans leurs tentative.a d'assaut ou d'atl.aques pendant la nuit de Jeudi à vendredi. Se fiant ~u silence que nos batteries avalent gardé 1 pendant cette formidable attaque de jeudi, attaque qui n'a pas duré motos de qui~ze heures consécutives, et pen- dant lfquelle ·o pus n'avons pas .reçu, à nos sèuls bastions do l'Ouest, moins de cinquante mille boulets pleins, bombes ou obt\s. Les Versaillais se croyaient déjà dans Ijaris, et grande a été leur surprise de trouver chez nos braves bal.aillons fé- déréla résistance, la bravoure el l' en- train qu'ils y ont rencontrés. Dans celle nuil fatale, où trois f ois ils sont revenus à Ja charge, et où chaque fois ils1 ont été repoussés avec des pertes considhrables, les Versaill ais ont eu près de troi$ milt» homœes ~ hors de combat. 'Cela se cbmpreodra aisément quand on saura lqu'à 1 une de ces attaques ils ont été reç114 par une batterie de mtl.railleuses qni, pendant/ vingt minutes, n'a pas cessé qe les cribler. On les voyait tomber · les uns sur les autres, nous disait un té- moin el acteur de cette série d'actions, comme des capucins de cartes tombant sous le' doigt d'un enfant. Aussi la journée de vendredi s'est-elle un peq ressentie de celle sérte-da déf ai- tes; mais dans la nuit de vendredi à sa- medi, les royaux ont voulu essayer· do nouveau ai nous étions vraiment infaLi- galJles! · Vers trois heure, du matin, ils ont ra. nouvel~ leurs tentative, sur nos bastions situés aAulouil à la , !11tellc, pendant que toutes fours batteries de brèche, celle, de Montretout et-des Mculineaux, criblaient nos'relnpar(.s de boulets el d'obus. lllais les félf l!s leur ont immédialemeot ri- postè 'avee une vigueur inoe ett es ont torcès, en moins de quinze minutes, à une retraite précipitée. A quatre heure, et demie, les Versaü- lais ontsrecernmencé leur attaque sans plus do succès, quoique, celte tois, uno forte diversion Iut encore tentée par les leurs du côté d'Asnières cl de Clichy. Tous nos bastions du nord el de l'ouest ripostent à la foi,,et îa batterie de Mool- martre elle- rnèmo ae cesse de tirer de ses plus fortes pièces, Les obus vorsaillnis pleuvent de tous côtés. Passy, Anteuil, les Champ~-Elysëes en sont cril,is. A cinq heures, la lusillade el les mi trailleuses se font eu tendre de la porte Maillot jusqu'à li 5 ~rairi~I, an 79. =- N° 6~r · -- .z__ g_z. Auteuil . A aix h èures ,' la fusil lade cesse , mais la canonnade reprend de plus belle !jusqu'à neuf heures du matin. De neuf heures à une heur e ,t d.emie, ., riea de· sai llant de ce ; mais, l parti1' de ce moment, le f eu recommence, et l' aclion s'engage sa~ toute la ligne jus- ,qu'à la tomb ée de la nui t avec une fur eur Inouïe, . Vers Issy, la f usi llade et les ml l!"ail - Le Nol d'ordre ~tai t Je Journal qui con. 1 Ieuses f ont rage. No1can ons desbaations te ·1 J in lnf 1 - . 1 . 70, 71, 72{ 73, "74 et 75, f ont f eu par.bor- ~ai es me ~ures , orma tons nu Idées sur e f ort d'lssy, où l~s Versa illai1 tai res; les détails les plus exacts et les ont élabli plusloui'a batlenes non dans plus circonstanciés aur les bataill es qu1 1 le fort même, maïa aux avané1 es du côlivrent autour de Paris. Le journal dw 1 de,J' esl , d!1 nord el de l'ouest. . · citoyen Rochefort ayant cessé de parai- A la meme heure, d1_1 Monf-Valénen, tre,_ noua nous sommes immédiatement f: 0 : ~~~ ~~ f o 1 ~e Bi ~ ~ !l~~l t 1 e d! : attaché le rédacteur spécial qui lui f our- Moulineaux, les ' ersa ill ais accablent nos nissait le compte-rendu des opérations bastions_ du Point-du-Jour, d'Auteuil el mi li\aires. Tous l~s jours_ le Sa/ul p~blio . ~ ,: re ~¾o S: ~~i~~f i:'., 1 8~ 1 f: ~ :!! ~~~i e~!~ conttendr a le réctr des ~ai ls de la veille, lent de leur mieux, mals il leur est :/lm. el des comb ats de la nui t, elle d'imposer silence à tant do bouches qui parlent à la ! ois. En nous avaaot vers Vanvas , et 1, i · Monlrouge, le comb at, en changeant de place, ne perd rien de son intensité. On : se bat de Vanves à Malakolf ai ec achar- , .n81Dent depuis le ma tin; et, à l'heure · ·avancée oil nous revenons, nous enten- . dons encore la fusill dde el les mitrail- : lauses fonctionner de ce côté. . Mais, après l'attaque si violente qui-se prçduit contre nos bastions d' Anteui l, le point le plus menacé, est sans contredi t le f ort de Montrour:e. Depuis le matin, la canonnade contre ce forl est incessante. Ce sont les batteries de Châtill on, de Bagneux et de Fontenay qui aontchareées de le réduire et qui s'en acquittent assez bien malgré le secours apporté au fort de Montrouge par celui de lli cêlre et par la redoute des Haules-Bruyéres. Mais le fort de Montrouge a été moins éprouvé que ses voisins dil Vanves cl d'lssy par leskruppsdesPrussiens; il n'a pas contra lui les batteries formidables de Meudon, de Breteuil, de Brinborion, de la Lan- terne ,et de Montretout; il pourra donc tenir longtemps encore. · Les Versaill ais no se conlentenl pas de le canonner, pour aller 'Plus vile on be- sogne et pour fatiguer sa garnison sur- tout, il foot mèmé'de jour des attaques Incessantes el osent se présenter jusqo'à · cinq ou six cents mètres du Jort, A trois heures, une de ces attaques avait lieu sou~ ms yeux. Ello s'est prolongée jus- qu'a pros de cinq heures. Les Versaill ais; r : ~~~g g~ : ;ul~1 Là~ r~ il ~~~~ e~:s~~~f ; !; à mi-côte, se sont avancés jusque sous les canons du fort. A ce moment, les fé- dérés se replient el s'abritent à leur tour derrière les parapets du côté nord. Mais alors les mitrailleuses se mettent à l'œu- vre, el si la position du lorrain nous nm- pêche d'assister à la fuite d ·s Versaillai,, 11 nous est facile do I" deviner en voyant nos fédérés sorLir des izlacis où ils s'é- laient un instant retirés, et achever à coups de fusils, la déroute des assail- lants. Comme pour se venger de la défaite des leurs, les artill eurs ver, aill ais acca- blent de projectiles tout le qua, lier de Montrouge. Obus, bombes el boites à mitraüle. tout leur est bon'pt>!l r porter la mort dans nos quartiers les plus raprro- chés du centre. L'ancienne poudrière située prés de la porte de Vanves parait être un objectif sérieux pour-ces gredins passés maitres en fail rl'éxplosioua: mai! ils viennent trop lard; tout a été démé- nagé depuis plusieurs jours et transporté aux anupodas. ,,. . Vers cinq h cures et demie, le tir des ball eries versaiiluism s'all onge eacore davantage. En passant sous les murs du cimeliëre Montparnassa, au moment où l'on y entrait les corps tnéennnaissahlss d'une vingtaine de victimes de l'explo- sion de la capsulerie Happ, une bombe tclate au milieu du cimeUére. l(eureQ.Bement personne n'a été atteint. uelques pa1 plus loin, et au, même Instant, au coin d u boulevard et de ,a rue,: de l' Ouest, ua obus de 2~ éclate, tue deux l personnes et blesse, aurI e trottoir, une, ' mar chande de légumes avec sa fille, et coupe la jamb e gauche à un pauvr e vieil- lard qui pass ait. , ·A Vaugirard, toute la rue de ce nom et le, rues 'latérales sont-sillonnées depuis le matin. Un obus tombe sous nos yeux à trente- "J) as du boulevard de Sèvre,. A Grenelle, c'est par centaines ~eu les compte,. el nous en voyona arriver jusque dans.I'atenue de Saxe. Il n'y a qu'un cri de malédrction contre Versailles, dans ces malheureux quar- tiers, obligés de déménager el dt se sau- ver une seconde fois, depuis le mois de janvier. · . Vers sept heures du soir , en reve- nant par le pont de l'Alma, nous assis- tons à I'évacuatlon de l'hôpital du Gros- Caill ou, nécess ité par les monstruosit és versai llaises, nous voulons dire l'exgt o~ ~ : e ~ I 1 t n ~ 8ls ;~~ e r~e ~aE~;f !r \:: ~: s. 1f: !aises, qui allongent leurtir IUS!!ll e là. Nous entendons encore à cette heure tar di ve l'ouragan des batteries de brêche, celles de Montretout el celles du Monl- Valérien, dont les obus dépassent le' rond-11oinl des ·champs-Elysées et arri- vent Jusqu'à l' ombulance du Palais-de- l' lndnstrie. Que n'atteignent-ils. en pas- sant, le tomb eau 'des Invalides, oil re- pose si tranquillement le cadavre·inerte cle celui qm tua noire première Ilépu- blique el dont les crimes el les fautes nous ont valu les deu, invasions de 18Jli el de 1815, e( l'invasion prussienoe et la guerre civile ~ar le fait de l'ritier do son.nom? Qu importe qu'.on abatlc son efli gie de bronze si on laisse son cadavre comme une relique exposée à l'adoration des idiots éhauvins qui peurent encore exis ter? · 1. Voici un des épisodes de cette lutt11 ;~h ; ~ ~! t ~! ~:~n~e d~ ~!~~: ers ail lais ont Vers deux heures du matin. quatre cents gendarmes versaillais, épuisés de fatigue, sonl occupés à préparer leur re- pas du soir à la bar ricade qu'ils ont éle- vée vers le,milieude la gra!tde rue d' l~sy. Le colonel Lisbonne, de la l'i' légioo, s'aperçoit de l-inoident; il demande aussitôt vingt hommes de bonne vo'onté à ses francs-tireurs. li s'en pré.sente soixante ayant à leur tèt e les ca~ilaincs de la 1" et de la 2compagnie,. les ci- toyons Maréchal et Couturier avec le lieulcaant Lo Br un. Nos soixante francs- tircur, partent sans bruit par la por c de Versaill es et tombent à 1'11uprovis10 sur nos gendarmes qui allaient manger leur souper. 1 EJ!hyés par celte fusill ade inaltei)clue, · ceux-ci détalent à rond do train, aban- donnaul jour barricade aveo leurs mar- mites sur le feu, lcul'8 mc,m'}uclons r:t quelques vestes des homme~ de cor\'ée occupés à la cuisine de leurs camarade~. Nos' br.i.ves francs-tireurs s·cmparcnL de tout ce qui leur tombe sous la main cl emporleot ~"s marmites, les mousque- tons nu nombre de d·U.'< cent t, cmc et q11rlques vestes abandonnées avec le reste; JIUiS, après avoir dêtru1L la 11:.,1·rî- caùe, rentrent bra\' emcnt dans leur posi- liou sans avoir pcrùu .un seul homme. NotJS a\·ons vu ff1tclquc;:-uns dJ nos brayes fraucs-li1·curs; ce s.onL prrsque tau,; des enf ants de sci;.:o i L dix-httil ans, qui oa paraissent h peine quinze. ~,llJ.:f a\·ons remarque par111i eux le jcuno Le- fort, sch:e aus, qui a C!ë nommë c.:1pvral il y a quelques 'jours ù peine. pour sa hi?Jle condmlc au couvent des Oiseaux, à lssy, vù rn compagni&.cst l't!SLCe pr,~sque seule pendant huil jours, tenant tête à l'ennemi. t , ' J_, 'DERNIÈRE HÊURE l(AT!lo! & DU DDlANCRll 21, JIU NO UVE LL~VI' CT O I R.f de Domllro!ski sur les Versaillais Après la journée si terrible del samedi un peu de repos était néces- saire, aussi la soirée et le commen.' cernent de la nuit ont été du, plus· grand cal me; à peine entendonl!- 1 , nous un coup de. canon de loin .en' loin. .., · _ , ' . M ais à une heure du matin lei Versaillais· font une fausse attaq ue vers Auteuil. La fusillade e' t la" ca~ nonnade les accue. illent et nos ha~ taillons font bonne conl(lnance. A deux heures la :véritable attaque avait lieu sur la Mii' 1rrrn · ET LA PoRTEl\[A1i1or. La lutte a été acharnée J car les Ver~aillais étaient pl\is ~om,,: breux que jamais. Mais 11, vÎel\X ~Iac-1\Jahon a dù clder Je terrain au ·jeune Domhr~wski, dont la hra- vour et la sagessè sont égales à son bonheur. Pendant èette attaqu!l les batteries de l\Jontretout, ·au l\JÔnt-. Valéiien, de Courbevoie, de Pu- t~amc, de NeuiÜ_ v èi nne balterie, volante dans !'li e de la Grande-Jatte soutenaient les Versaillais. Les fédé- rés n'avaient que-l'artillerie de·nos bastions depuis Clichy jusqu'à '. 4.u- teüil avec les batteries de ~a ~lueltP;: qui ont pris une large part nu corn- hat, nnxquelles il !i nii : ajouter douze - ùi' ortiers,et If ièces: à longue portée placées à !'Arc-de-Triomphe de !'E- toile. ·· On s'imagine l'immense fracas produi _t p!!J' ces décharges incessan- tes d'artillerie; !Jlais la fusillade et les mit~ailleusea _ ont/ été enr.ore plus meurlrièrés que les obus. Dans une de Jeurs attaqu~~ •.- le's- Versaillais se précipitent' vei s:_les · remparts, et se, croient ~ur le·point de pénétrer dans raris. A l'igsfant, DJXSEP'I' Mr rn.UI ,f,EUSES parlent à la fois, el plus de-trois mille Versail- lais roulent dans la poussi~re, ~orts Feuill eton du SALUT PUBll C LEs MASSACRES Dll LA RU& TRANSNONAIN ,(SUITE) ' 1 Les soldats avaient envahi l'espace qui était entre les deux barricad es, le feu aoutenu de nos f rères les obligèrent à se· replier. · Les cadavres des morts furenl portés dans l' église; pendant le moment de cal- me, on s'occupa de reprendre les posi- Lions de combaL; il él.ait te!ll ps car la lroupe se ramassait. · · Mais yous' devez vous en souvenir, vous ètes patriotes, des nôtres , donc vous étiez là. San être occQpée, la première l;Jarri_- cade était prise; il fallait vile fermer el défendre la seconde, car le canon recom- mençait son œuvre. Jo porlats des pavés pour f ermer la brécho de passage lors- que je vis la -femme aux munitions dé- gringoler d'une fa~on si drôle el si peu déce!!l& que foui le monde se mit à rire en cour ant la relever. Elle n'avait pas glissé la malheureuse: un biscaïen Iul avait cassé la lèle ... C'é- lai l horrible . Cette fois tremblant, épouvanté, je cherchai le moyen de rei:agner l'égl' se; ~ homtll e, en uniformo de carde nal)ona!, me dit: - Allops, fichons notre camp; il ne tant plua que ct,i; s victimes ici. Il me fil entror ;Jans une com-pas sage; dans la cour il a un seu d'eau, se d,;. vèlil de son uniforme, lo roula anlou r de son fu,il el le jeta· dans le puit,. ffre- lournues poche,, lqs secoqa pour faire tomber la poutlre, puis il,e lava la figura el les mains, m'en llt fa'rd aula\1l et m'ouvr ant la porte d'une arriére bouif- que il me conduisit à travers les 1)10ga- sin, jwqu·1 la boulique qui donnait ,·ue deLo1nbards. Quand je !Orlis, la rue étai t cccupe milit airement; la barricade 'l'enait d'être prise d'a,saut. Lorsque j' arrivai à la tour Saint-Jac- ques, une douzail!ll de garde.a munici- panit emmenaienl trois homm~s: j11.,cou- rus, en me dissimulant, pour voir ai je reconnaitrais des défenseurs de la grande barricade. Prés d'un cllàolier, leùoldala, conduits par celui qui m'avait oauvé, je' - tèrenL lo, trois malheureux sur les plan- ches ... L'un cacha sa ligure dans semains, l'autre se bloltiL daos l' angle du poteau d'une lanlerne, cl le troisième, fie,·, écarta· sa chemî$e et découvrit 11 poitrine. . Sur le commandement de l'homme, on lit feu. Les doux premiers lombêrent fou- droyés; le troisi,:,ne, seulement blessé, emplit sa main-du saog qui coulall de ses blesures, et, le jelilot dans un soufJ!et au misèrable qui élail prés de lui, il râla. -Achèv~-moi donc! h lche l mouchard! assas~i1l ! Il fut achové à coups de cros3e el de lllalonnettc ... Je courus vite vers la Soioe; à peine avais-je Ml dix pas que je rencontrai uu frère en &i:(' /. fi était pùle, défait; quand il me vil. il_ m·embra,sa, et entant que j'étais glacti; que je tremblai,, il me de- manda, ioquiet. ce 'que j'avais. - Je vien; do voir fusiller lrois'do nos f rères: · - Toujours, donc r et par. qùi? Au mo101:nt où j'r1llais rëpondre, une pillrouille passait. L'hommu qui m'avait sau\'é réparut., il s'adrcsrn au sergent et, lui montrant la fonétro d'une mansrde, il tlil: - Sergent, Youa voyez la fenêtre d'en haut ... l'homme qui reste là a fait le coup de f eu de sa croisée el '; la barricade. - Eh bien? fil le sergen l en regardant l'homme. - Arr6lez-le. Je me cachai, el mon compagnon alla vers l'homme el lui demanda : - Par où monlel-on? L'.. homme marcha devanl lui et s'enga- gea dans une allée. Le frère le prit alora, et lui·appliqua11t un vigoureux coup de poing sur le mu- seau ; . - Va faire avec d'autres lon métier, canaille? L'individu rnulut crier, mais deux ou trois gardes nationaux le poursuivirent à coup de piod; il s'enfui t au plus vite. - Eh bien, fil l'agent, pàle, où voulez. vous en venir? - J'en veux venir que j' ai reconnu cet homme. - Ah! dil l'agenl, se reculant ve1' s la porte. - Ce _l l1ommc, c'est vous, Jean Pain- del ! .. - Je ,ne me Bomme pas Jean Pain- dot !. . - [âehe · et · ·assa~si.n, tu nous appar- tient, r.ujourü'hui, et tu vas nous s1.;rvir, ou JO 1 9 f , Js fusiller. · . L'hom.we, tremblant, Mna fot·co, acol!é à fa porte qu'il n'os1il franchir. sachant J qu'elle était ga Jdée, baissa enfin la tète et dil làchement 1; - Grùce I Je ferai ce que vous vou- . drez. UN" l:\' St.l: AG, CIRQUE NA' l'IOl'\'AL BOULEVARD DES FILJ:Es-ou .. cALVAlRB Ce soir 21 mai t87J, à huit heures, grand specL:.clet,;0ncert donué pJr la Sociélè pbi- LrntluoJJiquc Lorraine-Al-acicnnc, au profit dr!!: faruil!cd panvrc~ ,1 .. i. citoyens coruμn- sant la lt' gîon LorrJi11c-Al:1a1:i~1111.0 1 av~c Je r ,oni;on:s d~si1111.!ressH 11~ )lmes A::ar. <le la Con11:Ji,~Francaho; Arnau,J, ifo l'Oné1·a 1 et B.11.flii Je MM. ·s,,iut Urkc-, du thMtra de' La 1:Iave;. 'l' h. Jl1 1 yma1111, tn prix '1u Co11- ser~L011·ei Guillnt, 1111 Pr1Jais-Jtoyal; Alfred Andran, de la. liailé; Monty, Ja. l'Ambjgu; Ale.1andre Oucros1 Boissière et E. Blanqu1u. P,·1mii;r6 partie: 1. La.Oi1J 11 ouverture, par la fanr arl'.I, 2 .. ~/011:iwr T rt1nqu ille. ch.ansonnelto par M. ~l~o(y, 3. Ai,· des bijous de fàust, chanté par Mi lAtnauJ. · t. L~ _Fr,mce imunrlellt, lodie par )l. · ~aiut-Urice ... 5. l'//i uc1·, poésieùite par Mlle Agar. G. Fantaisie sur l:l ,Uucllc, compO!::èr ci exôcutèa 11at· M. T11. Heymanu. 7. Cuvatiue du ..Barbier, cba~lé par Mlle Balcli, ~ , 1 8. U11e1'"occ à Criquetot, scène comique par M. Guill ot. 9. Lei l hu.c iJf a1 tyres ou ..t lu ue et Lorràin~, iambes diLs par l'autour. - 10. Lcs'G/J' o,idins, v,ar la. fanfare. Dewciêmt partir: : L Cé t::i~~~a avec solo de pia~on, p~r l2. Le .~1msSouci, chansonnette, pnr l\f, Mon1y. ; 3. üs Deu..-,; MèrCJ, - le Cousin Charles, par M. AlfreJ Audrau. ' . 4. La Lyre d'airain, poésie, dite p&r'Mlh r Agar. A · 5 · Dl!rr!~u 1 1 er 1 it l ~inf~t ~: 1 .'' P~·M!le G. Naf.!~~ !~. ~61~, Pièce ïâmbique di ~ par 7. Lt s Riv:!s d'un Anglais, chansonnette par M. Guill ot. , : , . · 8. La ,tlarstillaise, par la f anfai-a. -....:. ·. . .. ·I · Pour la premi ère f ois: Les D,w: Milrly1 t1 ou-AlsaCCef Lor,a n~,.ïambes compoléa ec ùik ~~} ~r ~ '.-d t 1 t~9' iJt ~f ; ,{r ; ;:'"éoii s ·1~ direc- <-tiou dé-111. Il. Blanquio. -;;. Le pian o, de la milis_ on Pleyel, sel'a tenu par F .Boioai èi'e. Prix d.ol"!': 2 fr . ! rr. et 50 cent. i.

que en au 'DERNIÈRE HÊURE été

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Page 1: que en au 'DERNIÈRE HÊURE été

. t légllres, "•llà liolll11111 d•

• Importance, viaionnementa restera à n09 crime auasi

1nlé Il tant d'àu­ los moyaaa da ais pon.r \eur

'gue son devoir; ·.éplorer. ·

la gutrre.

os sont convo­ mai: leur servira &.

salle et pour lea 'O. ·ns 1ont eonvc-

1Jrui leur ser­

'L RJtAULT.

1é~~~~~i~::eîf,~ ns un recueil

"• l'U!'êté sui­

ornciels do la ~firPs d:int un llclin ars Ltis, ent. , la justice est n1 arr\!:t'.

Diis~ion féJd­

ur des he1t111. , a.y,ant aban . dc ees rooc- rer, déJé~uô.s. ter au Lnun~ lurP:s et· pem. t (lui ,;c pa­ is il) l'J11du3-

lut public, Ic .Cornm,1nP, est I' tous tes cru. i. t..:oiii.

dl·l,~gué au r

nsalJ1t:q11'1111~ ~ p:11• lOIIS Je,,

ln ce qn; ccu . aeuts l.!Ns aux

• ~el ordre, :1111 Iuon de lüêj'o-

JJO.s[t-ricn res n vCntira1L:11r :1111 nn,Pincnt u clwt vùrfü •

t Iletuent in­ :1i1;1pwit~s dt! e :,uliler ioru dû avant [,..,

1· (i--:itio:::.,:,•­ ct 1,1è1.ci jus-

/,: (°fl/1/fll!/ 1'

J"ri,·ca 111•-

onner ù? d r •! ·j fai1·e1h,•r l[lOlc Oil \",i• :)J.:i~CI' 11.!'li;',i lll"Jltl'l 110111 Ill dl'hi.!111'•:;;, dti f,nl!',•11;

_JL':!.!S !,;JJ!t:,. 1 eu dH•J ,1-!

le tant au r S <li! l'extè­ S quarante­ nl.

on mt,Ji,•rr'< m-;.

faire sei vlr u I.S mars Fèdètu tion

'seulement nts moyoiut ntrlile cru­ le la Cam­ la sanction

ho 21 mai. 111 Jeh~gu6 aura lieu ècises. au \a Fédéra. 'aetiona de t Invitèe à

!~t:~~;"!i oie el lo

:és par su

êlégalion, ,ùation.

t te, oru • . 8 ni plus tant ë is ,

'/.,!,I .\•~~ rmss qui es natm­ baLalt-

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~~- (;-.-~~:èyj;J:~,_ . , , -y· •. ESE _. _ ....

-Direeteur' politique

·-- - ... 111.i" .. 0# ~~,,.1....._. .Jtll!I!,,. .. ~ a

: .. GUSTAV:~,, MAROTEAU'- ~ • ' \ , - ' • • ·-

DtPECHES .~. NOUVELLES DE LA NUIT

...... . Colon,l,J(IIIJiiN 4 G11tr1·e e, 4 Satu, pllb/ic

7 Jaeures IS malin.· · Envoyez~ je Youa prie, •es kowpea

fralcllu à la Muelte-J'.uay, .Les Versaillais onl tenU r_, la nuit, ~ Ils ont été ripaussé avec ,arte. -' ~ combat conliaue,; Les trou,e,, pla­ e6e, eous mon commandement, ae bal­ tenl admlrablemenl.,j

A, Van.ve1, il y a eu toute.la nuit un com.bal llcl!arné d'artillerie, 1011te11u avec avantage par les fédéré,,

On iastaHe des mortiers aux porte, de Yanves, de Versailles el à Passy. On en al«lnd les moilieurs résullats.

Yoil' ci la 6• colonne la dernière lteure, iotu cttle rubrique : 1Hafo~te du dimanche, 21 mai, 11ouvelles t•icloirès Ile Dombrowski

·6u1· les Versaillais,

'AFFAIRE DE LÀ CARTOUCHERIE PN>aYe1 de 111 eompllclCé de -

't'erAIUe•.

Cette lettre a étti envoyêe il ;' a trois jours à la préfecture de police par une femme. Elle l'a lr~vée entre Vers.ailles et Paris dans. un wagon de pr~iµière classe. 5n monsieur élaii assi,,,eç race d'elle agité, pâle, anxieux. l\ux fortillca­ tiens, quand il entendit d~~ _près des portières la crosse des fusiis féd~rés, il se troubla e\ roula un paquet de papiers sous la banquette. Cette lettre resta. Est-ce que le doux bon Dieu, la sainte

providence, trahiraient Thiers el Gama· fel! C'est la preuve llagrante, sigaée, tlm-

, llrèe du crime. Lisez : '

t°l'AT-~lAJOR des

tARD.IS NA.TJ0NAI.19

venameo, le 16 mai 1871.

Monsieur, , La. deuxième partie du plan qui t&U&11·'été remis devra être exécutée

. le 19 courant,' à trois heures -du 'matin. Prenez bien vos précautions de manière à ce que cette fois tout aj•b~.- ' l .

J!our vous seconder, nous nous : ~mmes arrangés avec un des chefs dé la cartoucherie pour la. faire sau­ ter le f7 courant.

Revoyez bien vos instructions .. ·. peur la partie qui vous concerne et

que vous commanderez en chef, Sojgqe~urtout la Muette.'

-~ colonel cher d'éta\-ma,lor; CH. CORBIN,

Le deuxième versement a été opéré à Londres à votre crédit.

(U~!t~e~l: ~~::J~.Btt•=tt% ~'i~-~ esi îldeJ, · ,

Et il se trouvera encore des niais pour nous prècller la douceur, des impudents pour bllmer nos sévérités. La vieille, séquelle monarchique, la

clique impériale, les homme~ de Dieu, les blancs el les noirs sont décidés à tout pour arrêter la marche du peuple. Ils dé­ fendent leurs gros monopoles, leurs gros­ ses sinécures, leurs saints bénéllces. La misère làche qui vit de leur opu­

lence; lei vices qui vivenl de leurs crl­ mes ae sont rang6s près d'eux. Loyola a déguls,I sa bande, mis un faux nez sur le bec de ses corbeaux, et ils ballent la ville, conspirant à demi-mots, cherchant des consciences à acheter. Ne pouvant nous vaincre par la force,

ils usent de trahison; üs répondent à nos bluphèmes par des patenôtre,; ils ripes­ tent à notre plomb par de l'or. Ah I quand je songo à tout 1~ temps

perdu, à toute la poudre tombée du sa­ blier, à tout le beau sang rouge que nous aurions pu épargner ! .•••• Nous pouvions étouffer l'aigle dans

l'œuf, tuer avec un millier1de coups de fusils les mauvaises penaéea dans les fronts tarés. Non. On a fait du sentiment; les me­

naces sont restées en l'air; le couteau demeure dans la gaine. El pendant ce. têmps, les faubourgs· se déciment, nos soldats tombent par milliers; la Révolu­ tion n'avance pas. Est-ce que, comme l• prétendent nos

ennemis, ce mouvement ne serait qu'une farce, une parodie bouffone?

La Commune a voûlü-donner le com­ mandement de ses armées à des horn­ mes que, comme Cluseret, nous avions toujours jasqu'au 18 mars eu à combat­ tre, qui, comme Rossel ne se sont sentis do vertus que pour monter au pouvoir •. lis ont trahi. Eh bien I l'on a laissé fuir

l'un, cl l'autre n'est point jugé. · La Commune avait arrêté Darbey com­

me ùlage. Blanqui n'est pas revenu el Darboy vil

toujours. Le vieux, lui, eat peut-être mort. Elle a nommé un Comité do salut pu­

blic, et maintenant elle déserte, au lieu do se serrer autour de lui; elle a institué une cour martiale, el, quand il ':( a tan l de traitres à punir, elle ne lui envoie quo des coupables insignifiants. Est-ce · que vous al lez vous laisser lier

ainsi tout vivants? Est-ce que vous ne sentez pas CfUC le Illet se resserre ? Pauvres camarades aux mains noires,

vous serez donc les éternelles victimes de la lâcheté ou de la bèlise de ceux qui veulent vous gouverner. li ac le faut pas. Que le comité do salut public rende do

suite des décrets implacablcs·et les fosse

de suite exécuter. SI on empëchall nos llllÙII de·chlllier les' traitres, faites-vous justice, fusillez-les vous-mêmes, comme Clémenl Tb:omas et Lecomte.

BATAIL:LB

.IOIIPll'ee de HDiedl 10111a1

Les Versaillais avaient hâte de prendre leur revanche des pertes considérables que nous leur avons fait éprouver dans leurs tentative.a d'assaut ou d'atl.aques pendant la nuit de Jeudi à vendredi. Se fiant ~u silence que nos batteries avalent gardé 1pendant cette formidable attaque de jeudi, attaque qui n'a pas duré motos de qui~ze heures consécutives, et pen­ dant lfquelle ·opus n'avons pas .reçu, à nos sèuls bastions do l'Ouest, moins de cinquante mille boulets pleins, bombes ou obt\s. Les Versaillais se croyaient déjà dans Ijaris, et grande a été leur surprise de trouver chez nos braves bal.aillons fé­ déré• la résistance, la bravoure el l'en­ train qu'ils y ont rencontrés. Dans celle nuil fatale, où trois fois ils

sont revenus à Ja charge, et où chaque fois ils1 ont été repoussés avec des pertes considhrables, les Versaillais ont eu près de troi$ milt» homœes ~ hors de combat.

'Cela se cbmpreodra aisément quand on saura lqu'à 1 une de ces attaques ils ont été reç114 par une batterie de mtl.railleuses qni, pendant/ vingt minutes, n'a pas cessé qe les cribler. On les voyait tomber

· les uns sur les autres, nous disait un té­ moin el acteur de cette série d'actions, comme des capucins de cartes tombant sous le' doigt d'un enfant. Aussi la journée de vendredi s'est-elle

un peq ressentie de celle sérte-da défai­ tes; mais dans la nuit de vendredi à sa­ medi, les royaux ont voulu essayer· do nouveau ai nous étions vraiment infaLi- galJles! ·

Vers trois heure, du matin, ils ont ra. nouvel~ leurs tentative, sur nos bastions situés a•Aulouil à la ,!11tellc, pendant que toutes fours batteries de brèche, celle, de Montretout et-des Mculineaux, criblaient nos'relnpar(.s de boulets el d'obus. lllais les félfl!rés leur ont immédialemeot ri­ postè 'avee une vigueur inouïe ettes ont torcès, en moins de quinze minutes, à une retraite précipitée. A quatre heure, et demie, les Versaü­

lais ontsrecernmencé leur attaque sans plus do succès, quoique, celte tois, uno forte diversion Iut encore tentée par les leurs du côté d'Asnières cl de Clichy. Tous nos bastions du nord el de l'ouest ripostent à la foi,,etîa batterie de Mool­ martre elle- rnèmo ae cesse de tirer de ses plus fortes pièces, Les obus vorsaillnis pleuvent de tous côtés. Passy, Anteuil, les Champ~-Elysëes en sont cril,i••s. A cinq heures, la lusillade el les mitrailleuses se font eu tendre de la porte Maillot jusqu'à

li 5 ~rairi~I, an 79. =- N° 6~r · -- .z __ g_z.

Auteuil. A aix hèures,' la fusillade cesse, mais la canonnade reprend de plus belle

!jusqu'à neuf heures du matin. De neuf heures à une heure ,t d.emie, .,

riea de· saillant de ce côté; mais, l parti1' de ce moment, le feu recommence, et l'aclion s'engage sa~ toute la ligne jus­ ,qu'à la tombée de la nuit avec une fureur Inouïe, •

. Vers Issy, la fusillade et les mll!"ail- Le Nol d'ordre ~tait Je Journal qui con. 1Ieuses font rage. No1canons desbaations

te ·1 J in lnf 1- .1. 70, 71, 72{ 73, "74 et 75, font feu par.bor­ ~ai es me ~ures , orma tons nu I• dées sur e fort d'lssy, où l~s Versaillai1

taires; les détails les plus exacts et les ont élabli plusloui'a batlenes non dans plus circonstanciés aur les batailles qu11 le fort même, maïa aux avané1es du côté • livrent autour de Paris. Le journal dw 1de,J'esl, d!1 nord el de l'ouest. . · citoyen Rochefort ayant cessé de parai- A la meme heure, d1_1 Monf-Valénen, tre,_ noua nous sommes immédiatement f:0:~~~~~fo 1~e Bi~~!l~~l t1e d!: attaché le rédacteur spécial qui lui four- Moulineaux, les 'ersaillais accablent nos nissait le compte-rendu des opérations bastions_ du Point-du-Jour, d'Auteuil el mili\aires. Tous l~s jours_ le Sa/ul p~blio .~,:re~¾oS: ~~i~~fi:'.,1 8~1f: ~:!!~~~i e~!~ conttendra le réctr des ~ails de la veille, lent de leur mieux, mals il leur est :/lm. el des combats de la nuit, elle d'imposer silence à tant do bouches

qui parlent à la !ois. En nous avaaçaot vers Vanvas , et

1,i· Monlrouge, le combat, en changeant de place, ne perd rien de son intensité. On • : se bat de Vanves à Malakolf aiec achar­ , .n81Dent depuis le matin; et, à l'heure · ·avancée oil nous revenons, nous enten­ •. dons encore la fusilldde el les mitrail- : lauses fonctionner de ce côté.

. Mais, après l'attaque si violente qui-se prçduit contre nos bastions d' Anteuil, le point le plus menacé, est sans contredit le fort de Montrour:e. Depuis le matin, la canonnade contre

ce forl est incessante. Ce sont les batteries de Châtillon, de

Bagneux et de Fontenay qui aontchareées de le réduire et qui s'en acquittent assez bien malgré le secours apporté au fort de Montrouge par celui de llicêlre et par la redoute des Haules-Bruyéres. Mais le fort de Montrouge a été moins éprouvé que ses voisins dil Vanves cl d'lssy par leskruppsdesPrussiens; il n'a pas contra lui les batteries formidables de Meudon, de Breteuil, de Brinborion, de la Lan­ terne ,et de Montretout; il pourra donc tenir longtemps encore. · Les Versaillais no se conlentenl pas de

le canonner, pour aller 'Plus vile on be­ sogne et pour fatiguer sa garnison sur­ tout, il foot mèmé'de jour des attaques Incessantes el osent se présenter jusqo'à

· cinq ou six cents mètres du Jort, A trois heures, une de ces attaques avait lieu sou~ ms yeux. Ello s'est prolongée jus­ qu'a pros de cinq heures. Les Versaillais; r:~~~gg~ :;ul~1 Là~ r~il~~~~e~:s~~~f;!; à mi-côte, se sont avancés jusque sous les canons du fort. A ce moment, les fé­ dérés se replient el s'abritent à leur tour derrière les parapets du côté nord. Mais alors les mitrailleuses se mettent à l'œu­ vre, el si la position du lorrain nous nm­ pêche d'assister à la fuite d ·s Versaillai,, 11 nous est facile do I" deviner en voyant nos fédérés sorLir des izlacis où ils s'é­ laient un instant retirés, et achever à coups de fusils, la déroute des assail­ lants.

Comme pour se venger de la défaite des leurs, les artilleurs ver,aillais acca­ blent de projectiles tout le qua, lier de Montrouge. Obus, bombes el boites à mitraüle. tout leur est bon'pt>!lr porter la mort dans nos quartiers les plus raprro­ chés du centre. L'ancienne poudrière située prés de la porte de Vanves parait être un objectif sérieux pour-ces gredins passés maitres en fail rl'éxplosioua: mai! ils viennent trop lard; tout a été démé­ nagé depuis plusieurs jours et transporté aux anupodas. ,,. . Vers cinq h cures et demie, le tir des

balleries versaiiluism s'allonge eacore davantage. En passant sous les murs du cimeliëre Montparnassa, au moment où l'on y entrait les corps tnéennnaissahlss d'une vingtaine de victimes de l'explo­ sion de la capsulerie Happ, une bombe

tclate au milieu du cimeUére. l(eureQ.Be• •ment personne n'a été atteint. •uelques pa1 plus loin, et au, même

Instant, au coin du boulevard et de ,a rue,: de l'Ouest, ua obus de 2~ éclate, tue deux l personnes et blesse, aurIe trottoir, une, ' marchande de légumes avec sa fille, et coupe la jambe gauche à un pauvre vieil­ lard qui passait. ,

·A Vaugirard, toute la rue de ce nom et le, rues 'latérales sont-sillonnées depuis le matin. Un obus tombe sous nos yeux à trente-"J)as du boulevard de Sèvre,. A Grenelle, c'est par centaines ~•eu

les compte,. el nous en voyona arriver jusque dans.I'atenue de Saxe. Il n'y a qu'un cri de malédrction contre

Versailles, dans ces malheureux quar­ tiers, obligés de déménager el dt se sau­ ver une seconde fois, depuis le mois de janvier. · .

Vers sept heures du soir, en reve­ nant par le pont de l'Alma, nous assis­ tons à I'évacuatlon de l'hôpital du Gros­ Caillou, nécessité par les monstruosités versaillaises, nous voulons dire l'exgto• ~~:e~I

1tn~8ls;~~er~e~aE~;f!r\::~:s.1f:

!aises, qui allongent leurtir IUS!!lle là. Nous entendons encore à cette heure

tardive l'ouragan des batteries de brêche, celles de Montretout el celles du Monl­ Valérien, dont les obus dépassent le' rond-11oinl des ·champs-Elysées et arri­ vent Jusqu'à l'ombulance du Palais-de­ l'lndnstrie. Que n'atteignent-ils. en pas­ sant, le tombeau 'des Invalides, oil re­ pose si tranquillement le cadavre·inerte cle celui qm tua noire première Ilépu­ blique el dont les crimes el les fautes nous ont valu les deu, invasions de 18Jli el de 1815, e( l'invasion prussienoe et la guerre civile ~ar le fait de l'héritier do son.nom? Qu importe qu'.on abatlc son efligie de bronze si on laisse son cadavre comme une relique exposée à l'adoration des idiots éhauvins qui peurent encore exister? · 1.

Voici un des épisodes de cette lutt11 ;~h;~~!t~!~:~n~ed~~!~~: ers ail lais ont Vers deux heures du matin. quatre

cents gendarmes versaillais, épuisés de fatigue, sonl occupés à préparer leur re­ pas du soir à la barricade qu'ils ont éle­ vée vers le,milieude la gra!tde rue d'l~sy. Le colonel Lisbonne, de la l'i' légioo, s'aperçoit de cèl-inoident; il demande aussitôt vingt hommes de bonne vo'onté à ses francs-tireurs. li s'en pré.sente soixante ayant à leur tète les ca~ilaincs de la 1" et de la 2• compagnie,. les ci­ toyons Maréchal et Couturier avec le lieulcaant Lo Brun. Nos soixante francs­ tircur, partent sans bruit par la por c de Versailles et tombent à 1'11uprovis10 sur nos gendarmes qui allaient manger leur souper. 1 EJ!hyés par celte fusillade inaltei)clue,

· ceux-ci détalent à rond do train, aban­ donnaul jour barricade aveo leurs mar­ mites sur le feu, lcul'8 mc,m'}uclons r:t quelques vestes des homme~ de cor\'ée occupés à la cuisine de leurs camarade~. Nos' br.i.ves francs-tireurs s·cmparcnL de tout ce qui leur tombe sous la main cl emporleot ~"s marmites, les mousque­ tons nu nombre de d•·U.'< cent t, cmc et q11rlques vestes abandonnées avec le reste; JIUiS, après avoir dêtru1L la 11:.,1·rî­ caùe, rentrent bra\'emcnt dans leur posi­ liou sans avoir pcrùu .un seul homme. NotJS a\·ons vu ff1tclquc;:-uns d•J nos

brayes fraucs-li1·curs; ce s.onL prrsque tau,; des enfants de sci;.:o iL dix-httil ans, qui oa paraissent h peine quinze. ~,llJ.:f a\·ons remarque par111i eux le jcuno Le­ fort, sch:e aus, qui a C!ë nommë c.:1pvral il y a quelques 'jours ù peine. pour sa hi?Jle condmlc au couvent des Oiseaux, à lssy, vù rn compagni&.cst l't!SLCe pr,~sque seule pendant huil jours, tenant tête à l'ennemi. t , '

J_,

'DERNIÈRE HÊURE l(AT!lo! & DU DDlANCRll 21, JIU

NO UVE LL~VI' CT O I R.f de Domllro!ski sur les Versaillais

Après la journée si terrible del samedi un peu de repos était néces­ saire, aussi la soirée et le commen.' cernent de la nuit ont été du, plus· grand calme; à peine entendonl!-1

, nous un coup de. canon de loin .en' loin. .., · _ , ' .

Mais à une heure du matin lei Versaillais· font une fausse attaque vers Auteuil. La fusillade e't la" ca~ nonnade les accue.illent et nos ha~ taillons font bonne conl(lnance. A deux heures la :véritable attaque avait lieu sur la Mii'1rrrn · ET LA PoRTE• l\[A1i1or. La lutte a été acharnée J car les Ver~aillais étaient pl\is ~om,,: breux que jamais. Mais 11, vÎel\X ~Iac-1\Jahon a dù clder Je terrain au ·jeune Domhr~wski, dont la hra­ vour et la sagessè sont égales à son bonheur. Pendant èette attaqu!l les batteries de l\Jontretout, ·au l\JÔnt-. Valéiien, de Courbevoie, de Pu­ t~amc, de NeuiÜ_v èi nne balterie, volante dans !'lie de la Grande-Jatte soutenaient les Versaillais. Les fédé­ rés n'avaient que-l'artillerie de·nos bastions depuis Clichy jusqu'à '.4.u­ teüil avec les batteries de ~a ~lueltP;: qui ont pris une large part nu corn- • hat, nnxquelles il !inii: ajouter douze - •ùi'ortiers,et Ifièces: à longue portée placées à !'Arc-de-Triomphe de !'E- toile. • ··

On s'imagine l'immense fracas produi_t p!!J' ces décharges incessan­ tes d'artillerie; !Jlais la fusillade et les mit~ailleusea _ ont/été enr.ore plus meurlrièrés que les obus.

Dans une de Jeurs attaqu~~ • .- le's­ Versaillais se précipitent' vei•s:_les · remparts, et se, croient ~ur le·point de pénétrer dans raris. A l'igsfant, DJX•SEP'I' Mrrn.UI,f,EUSES parlent à la fois, el plus de-trois mille Versail­ lais roulent dans la poussi~re, ~orts

Feuilleton du SALUT PUBllC

LEs MASSACRES

Dll

LA RU& TRANSNONAIN ,(SUITE) '

1 Les soldats avaient envahi l'espace qui était entre les deux barricades, le feu aoutenu de nos frères les obligèrent à se· replier. · Les cadavres des morts furenl portés

dans l'église; pendant le moment de cal­ me, on s'occupa de reprendre les posi­ Lions de combaL; il él.ait te!llps car la lroupe se ramassait. · · Mais yous' devez vous en souvenir, vous ètes patriotes, des nôtres, donc vous étiez là. San être occQpée, la première l;Jarri_-

cade était prise; il fallait vile fermer el défendre la seconde, car le canon recom­ mençait son œuvre. Jo porlats des pavés pour fermer la brécho de passage lors­ que je vis la -femme aux munitions dé­ gringoler d'une fa~on si drôle el si peu déce!!l& que foui le monde se mit à rire en courant la relever. Elle n'avait pas glissé la malheureuse:

un biscaïen Iul avait cassé la lèle ... C'é­ lail horrible •.

Cette fois tremblant, épouvanté, je cherchai le moyen de rei:agner l'égl'se; ~ homtlle, en uniformo de carde nal)o• na!, me dit: - Allops, fichons notre camp; il ne

tant plua que ct,i;s victimes ici. Il me fil entror ;Jans une com•-passage;

dans la cour il füa un se•u d'eau, se d,;. vèlil de son uniforme, lo roula anlou r de son fu,il el le jeta· dans le puit,. ffre­ lournues poche,, lqs secoqa pour faire tomber la poutlre, puis il,e lava la figura el les mains, m'en llt fa'rd aula\1l et m'ouvrant la porte d'une arriére bouif­ que il me conduisit à travers les 1)10ga­ sin, jwqu·1 la boulique qui donnait ,·ue de■ Lo1nbards. Quand je !Orlis, la rue était cccup•e militairement; la barricade 'l'enait d'être prise d'a,saut. Lorsque j'arrivai à la tour Saint-Jac­

ques, une douzail!ll de garde.a munici­ panit emmenaienl trois homm~s: j11.,cou-

rus, en me dissimulant, pour voir ai je reconnaitrais des défenseurs de la grande barricade. Prés d'un cllàolier, leùoldala, conduits par celui qui m'avait oauvé, je'­ tèrenL lo, trois malheureux sur les plan­ ches ... L'un cacha sa ligure dans se• mains, l'autre se bloltiL daos l'angle du poteau d'une lanlerne, cl le troisième, fie,·, écarta· sa chemî$e et découvrit 11 poitrine. . Sur le commandement de l'homme, on

lit feu. Les doux premiers lombêrent fou­ droyés; le troisi,:,ne, seulement blessé, emplit sa main-du saog qui coulall de ses ble•sures, et, le jelilot dans un soufJ!et au misèrable qui élail prés de lui, il râla. -Achèv~-moi donc! hlche l mouchard!

assas~i1l ! Il fut achové à coups de cros3e el de

lllalonnettc ... Je courus vite vers la Soioe; à peine

avais-je Ml dix pas que je rencontrai uu frère en &i:('/. fi était pùle, défait; quand il me vil. il_m·embra,sa, et •entant que j'étais glacti; que je tremblai,, il me de­ manda, ioquiet. ce 'que j'avais. -Je vien; do voir fusiller lrois'do nos

frères: · - Toujours, donc r et par. qùi? Au mo101:nt où j'r1llais rëpondre, une

pillrouille passait. L'hommu qui m'avait sau\'é réparut., il s'adrcsrn au sergent et, lui montrant la fonétro d'une mans•rde, il tlil:

- Sergent, Youa voyez la fenêtre d'en haut ... l'homme qui reste là a fait le coup de feu de sa croisée el '; la barricade. - Eh bien? fil le sergen l en regardant

l'homme. - Arr6lez-le. Je me cachai, el mon compagnon alla

vers l'homme el lui demanda : - Par où monle•l-on? L'..homme marcha devanl lui et s'enga­

gea dans une allée. Le frère le prit alora, et lui·appliqua11t

un vigoureux coup de poing sur le mu­ seau ; • . - Va faire avec d'autres lon métier,

canaille? L'individu rnulut crier, mais deux ou

trois gardes nationaux le poursuivirent à coup de piod; il s'enfuit au plus vite. - Eh bien, fil l'agent, pàle, où voulez.

vous en venir? - J'en veux venir que j'ai reconnu cet

homme. - Ah! dil l'agenl, se reculant ve1's la

porte. - Ce_l l1ommc, c'est vous, Jean Pain­

del ! .. - Je ,ne me Bomme pas Jean Pain-

dot !. . - [âehe · et· ·assa~si.n, tu nous appar­

tient, r.ujourü'hui, et tu vas nous s1.;rvir, ou JO 19 f,Js fusiller. · . L'hom.we, tremblant, Mna fot·co, acol!é

à fa porte qu'il n'os1il franchir. sachant

J

qu'elle était gaJdée, baissa enfin la tète et dil làchement 1; - Grùce I Je ferai ce que vous vou- .

drez.

UN" l:\'St.l:AGJê,

CIRQUE NA'l'IOl'\'AL

BOULEVARD DES FILJ:Es-ou .. cALVAlRB

Ce soir 21 mai t87J, à huit heures, grand specL:.cle•t,;0ncert donué pJr la Sociélè pbi­ LrntluoJJiquc Lorraine-Al-acicnnc, au profit dr!!: faruil!cd panvrc~ ,1 .. i. citoyens coruµn­ sant la lt'gîon LorrJi11c-Al:1a1:i~1111.01 av~c Je r,oni;on:s d~si1111.!ressH 11~ )lmes A::ar. <le la Con11:Ji,~•Francaho; Arnau,J, ifo l'Oné1·a

1 et

B.11.flii Je MM. ·s,,iut Urkc-, du thMtra de' La 1:Iave;. 'l'h. Jl11yma1111, tn prix '1u Co11- ser~L011·ei Guillnt, 1111 Pr1Jais-Jtoyal; Alfred Andran, de la. liailé; Monty, Ja. l'Ambjgu; Ale.1andre Oucros1 Boissière et E. Blanqu1u.

P,·1mii;r6 partie:

1. La•.Oi1J 11 ouverture, par la fanrarl'.I, 2 .. ~/011:iwr Trt1nqu ille. ch.ansonnelto par

M. ~l~o(y,

3. Ai,· des bijous de fàust, chanté par Mil• At•nauJ. ·

t. L~ _Fr,mce imunrlellt, mélodie par )l. · ~aiut-Urice ... 5. l'//iuc1·, poésieùite par Mlle Agar. G. Fantaisie sur l:l ,Uucllc, compO!::èr ci

exôcutèa 11at· M. T11. Heymanu. 7. Cuvatiue du ..Barbier, cba~lé par Mlle

Balcli, ~ , 1

8. U11e1'"occ à Criquetot, scène comique par M. Guillot.

9. Lei lhu.c iJfa1·tyres ou ..t luue et Lorràin~, iambes diLs par l'autour. -

10. Lcs'G/J'o,idins, v,ar la. fanfare.

Dewciêmt partir: :

L Cét::i~~~a avec solo de pia~on, p~r l• 2. Le .~1ms•Souci, • chansonnette, pnr l\f,

Mon1y. ; 3. üs Deu..-,; MèrCJ, - le Cousin Charles, par

M. AlfreJ Audrau. ' . 4. La Lyre d'airain, poésie, dite p&r'Mlhr

Agar. A •· 5· Dl!rr!~u11 er1it l~inf~t~:1.'' P~·M!le

G. Naf.!~~!~. ~61~, Pièce ïâmbique di~ par 7. Lts Riv:!s d'un Anglais, chansonnette par

M. Guillot. , : , . · 8. La ,tlarstillaise, par la fanfai-a. -....:. ·. . .. ·I

· Pour la première fois: Les D,w: Milrly1·t1 ou-AlsaCCef Lor,a n~,•.ïambes compoléa ec ùik~~}~r~'.-dt1t~9'iJt~f;,{r;;:'"éoiis ·1~ direc-

<-tiou dé-111. Il. Blanquio. -;;.Le piano, de la milis_on Pleyel, sel'a tenu par F .• Boioaièi'e. Prix d•• .ol•"!'•: 2 fr ••. ! rr. et 50 cent.

i.

Page 2: que en au 'DERNIÈRE HÊURE été

ou blessés •• Nous l'avons déjà dit plusieurs fpis, .asec des mitrailleu­

ses en nombre, nos fédérés seront invincibles. •

A quatr~1~e~es et demie, le feu des Versaillais ,e ralentit; le canon cesse, et rfqs mitrailleuses seules les

secompaguent dans leur .retraite. La canonnade reprend alors son

cours habituel. ·

-l y. ' -.

Au moment où les boulets de Versail­ les battent les remparts, il est évident que toute question doit être subordonnée à celle' de la défense, · · Toutefois, il en est certaines que la

Commune peut trancher, pour atnsi dire, en pa~sanl, sans ·détourner les yeux du rempart. ile èe nombre est celle du mariage libre,

~ partir d'un âge ~I dàns des conditions qu'une loi noùvelle délermiuera. Il ne faut pas, en effet, qu'un simple dé­

cret pour que ta Commune réalise en ce sens un jirogrés immense r-l'émenèlpa­ tiql! lolaje et définitive du cilo:yen franc çais,

Qu'on rèfléchisse un peu à la situation qui nous est faite par les lois actuelle­

Ah I messieurs de Versailles si · . menL en:vigueur. . . . . . . • . . ' i A 21 ans, l'une d'elles nous enrégl­

l'assaut de nos remparts vous tente -mente. Nous voilà défenseurs du sol. toujours,. revenez-y une troisième "Une autre nous appelle au scrutin : nous

. •. . ' . · votons, nous endossons notre part de

.fois , vous serez les bien-venus, ·car responsabilité dans Je gouvernement du neus avons .vu de nouvelles batte- pays. Désormais," soldats ·el électeurs,

nous pouvons, jo crois, passer.pour des nommes.

Illusion. Une lroisiéme loi vous détrom­ pera bientôt. Voulez-vous. par exemple, contracter un mariage Il votre conve­ nance? De par le Code, il faut aussi que ce mariage fasse l'affair~ de vos parents. Sinon, vous devrez aU.oodreuue éternité. Vous n'êtes plus majeur, vous n'êtes plus homme, el lors même quovous viendriez d'élire imm diatemcut vos mandataires, c'est fini, vcusc.esun eafunt sans impor­ tance, uu gamin. Eh Ilien, il faut quo co ri-.licule abus

disparaissa; il faut qu'après avoir atteint notre majorité nous puissions d,), lors-t

. régleurns petites allaires aussi a,s-!meul L'AF(IAIIIE DL C~RE RA UiOND I puur le moins que nous traitot s celles · du pays. Cda tornbo sous le secs et ne

peul manquer d'obtonir J'npprouaüon de tousles memhres de la commune.

Du reste, on no doit pas oublier que, de nos jours, la sociét« subit une trans­ furmalion profonde. Peu à peu, cc qu'il est convenu d'uppeler « les classes • :;c mêle erse fond. Arislucratic,J1ourgcuisic, prolétariat. ces trois Jragruents do la. grande famille humaine, tendent inces­ samment à se 'réunir, Lu jeunesse sur­ tout, est peu soucieuse des antiques har­ rières el du Lon vieux temps. E le choisit ses amis, ses Iluncées dans tous les rangs et s'en trouve bien. Les parents, au con­ traire, naturellement en retard d'un demi­ siècle sur leurs enfants, s'épuisent à con-· trarier leurs tendances cl à maintenir ces odieuses lignes de démarcation entre ci­ toyens d'une même pal rie, qui, pour eux, soul les garanties de l'ordre social. li est 'donc important c111c la Commune alll'oge sans retard uno loi qui favorise ces inep­ ties. Lu jcunq génération est I'espcir de la. République. Qu'on la débarrasse do ses entraves : qu'on OU\Te un champ libre à ses gt'·nfreuscs aspirations, cl, dans un avenir prochain, nous verrons le triomphe do l'Eg:ililû, non pas de l'Egalilé factice que l'on décrète au len- ·1 demain d'une révolution, mais d'une Egalité cimentée par des alliances, cl dé­ sormais enracinée dans le sol français.

A six heures, nous voyons le gé­ néral --Don:îbro\rski 'arriver place

Vendôme, p~!llSfj_a~t ~ort satisfait .. de cette journée, si . bien corn-. mencée. .

ries de mitraill~nses partir pour

Boulogne èt Auteuil. Mais cette fois ordonnez à ceux qui vous foot égor­ ger ainsi à vous montrer le chemin

et à se, mettre en avant; car ils usent un peu trop dû procédé déjà em­

ployé par eux dans la guerre con­

lre' les Prussiens, la prudence et ln

lâcheté.

LE MARIAGE LIBRE

Fernaudez, ,

NûUS rOL0\'011S <l'un de nos lecteurs les détaüs les plus intéressants sur co drôle qui volait la nuurriture des malheureux euïants qui lui avaient él,, connes.

Ce serviteur de l'Eglise entretenait une femme nommêe Héloïse. au n~ '28 de la rue Vérou, cl durant IÜ siège, parait-il, un menait joyeuse vil•, C'est là que venait s'engouffrer l'argent volé,

En outre, le curé Ruymond aurait été, nous assurc-t-on, condarnnè à cinq ans û'emprisonnement Pour viol.

Il avait uus.i uu domicile rue du Fau­ . hourg-êlontmartro. uu coin de la I uo La­ fayette, dans la maison du des liste Du­ chène: otIt y jouisj'ait d'une assez mau­ vaise réputauon.

La femme de la rue Véron est cntfuite;, elle a einportè avec] clic tout ce qui était transportable. Une licrquisit,on, opérée à son domicile, a fuit découvrir que cette honnète personne \1\·ail en outre avec un individu auquel ~lie sous-Iouuit une partie de son loc{elllf.nl. · · Nous tiendrons nos lecteurs au cou­

rant de• suiles de elle alluirc. 1

ERUCL,EZI C 1

-1 Le citoyen d.iléguf aux relatiocs e'\Lé­

rieures afûrmerait, dans une note insérée dernièrement au Jouf·,w/ officiel, qu'on se servirait contre l'ennemi de forces terri­ hies, d'engins redoutables, mis par Ta science au service de la Rôvolulion. Nous savons que le citoyen u'annon­

c-ait rien qui ne fit réel. La Révolutlon a, nous no l'ignorons _P?inl, à sa disposition des moycos QUI doivent nous assurer la victoire. Mais nous demandons ce qu'on attend pour en user. L'ennemi sert de près nos murailles,

bal en brèche nos\ remparts, il a tenté l'assaut sur certains points, et se prépare, disent plusieurs jourpaux de Versailles, entre antres le Te1111is, à donner l'assaut général. 1 Il nous est facile d'empêcher l'assaut

d'avoir lieu, de repousser tes soldats de Versailles loin de noi murs, Dans le bois de *oul,,gnc, où il se

cache, envo'tez des llpls .de pétrole, brù­ lèz_ Issy, brûlez Vanves, brûlez partout. . En ayant· des fortifications de pierre,

'"établissons un cerclè do rou, au travers duquel pas .un hom!ne do .Mac-Mahon ne pourra passer. 1 Les soldats de l'année ennemie savent

qu'ils seraient reçus èn frères si, dépo­ sant les armes, ils· reuaieol à nous la main tendue. Point de pitié pour ceux qui ne répondent pas à cet appel, .et au, cqn­ traire lusiUent ceux d~s nôtres qui, tom­ bent entre leurs mains, Brûlez tous les ahrls où ils se trouvent;

ils reculeront devant 1/incen_die; poursui­ vez-les le feu dans les reins jusqu'à ce qu'ils soient. anéantis ou qu'ils crient grâce.

Au temps du siége de Paris, on faisait un crime à Trochu lte n'oser pas em­ ployer contre les Prussiens tout ce qui pouvait nous débarrasser ,d'eux. N'imi- tons pas Trochu. 1 . . Au-delà des remparts, s'ils Jes escala­

daient jamais, les troupes de Thiers ren­ contreraient des mines cl des torpilles. Elles sauteraient avec Iles maisons. -Fort

"hien ; mais les nô Ires risqueraient dé sau- ter aussi. · 1 Pour l'éviter, allons déjruire l'ennemi

dans son camp. N'attendons pas qu'il ait pénétré dans le nôtre, !

A. M.

G. lJILLO~-KAVAX:\GII.

llAPPOllT SUI\ LG CITOYEN ÙIILf, CLÉ.%~'!

Nous, membres de In comnfission d'en­ quête chargée û'exatnmer les Iaif s relatifs à l'arrestation du citoyen Emile Cl"'emcot, membre do la Commune, Ap1ès avoir pris coonalssance des pièces

contenues dans le dossier du citoyen Clê­ ment (Emile-Léopold) et des dèula ratiüus faites par cc ciloycn Jui-mème, h.prè::; son arrestation; Attendu quo rle l'examen dès pièces con­

tenues dans ledit dossier, il résulte que Je citoyen Clément (l~milc) a été ar11!té le 2 mars 186·2 (et non le 12 janvier, comme il l'a déclaré), en vertu d'un_ mandat laucè par le préfet de police sous l'incuipattnn de so­ ciété seerëte (aifuire xriot, Vassel, etc.); Attendu que de I'aveu méme du citoyen

Ctèmeut, il résulte que des oüres de service l~i furent fai -es par _ _qoitt~Ue1 préfet de po­ lice, devant lequel 11 avan éte amené a la. swte de son arrestation; Ai tondu que dans une le tire datée de Ma­

zas le 7 mars HJ6"2, et adressée au préfet uo police, le citoyeu Clément se rap1,uJ1c ü la mémoire du préret i Que, dans cette Jeure, il maniïesta le vif

désir d'être admis auprès de I'Empereur pour " I'Insu-uire Je bieu grandes choses qui pourraient 'àeèeoir sa dynastie sur des bases Inèbranlables » ; Que, dans cette même lettre, le citoyen

Clément parle de .. l'intérêt qu',J porte à I'Empereur» ; Auendu quedans cette-lettre, il implore

"l'appui du _préfet de police" pour auë­ nuer, comme il le dit lui-même dans sa déc.aration écrite, " la sévérité d'une con­ damnation qu'Il radoutau «: Qu'en outre, le citoyen Clémeut se dé­

fend. d'avoir jamais assisté à aucune rëu­ nioo et d'avoir fait partie de sociétés se- crètes; _ Attendu que dans· une seconde Iettra'non

datée (lettre dont le citoyen Cl émeut nie formellement ëire l'auteur et qui se trouve joirite au dossier), le ciloyen Clément adresse au préfet de police une lettre ll;Bs pressante dans laquelle il déclare ceci : • .... Je suis, dans l'intérêt· que je peux

porter à l'empereur et pa.r conséquent à mon pays,-tout à vous. corps et ame, Jour et et nuit .. , Hâtez-vous, Je vous en conjure et je vous en prie au nom de I'humauité; Con­ üez-vous, sans aucune arrière-pensée, dans le cœur pur qni vieot, Enns aucun Iutérèt, vous oll'rir tout son dévouement_. .. • Que, plus loin,,il ajoute: _ .... Je vous rendrai loujours lldèlemenl

compte da mes opération@, et voue saurez juger si je sui_s digne de la confiance que vous m'accordez ... » Atteîi'~.que celle lettre se termlne par

une dèmanda.d'audience dans laquell_e1lf citoyen t1témenl se proposait de aoumetlre son projet; . Attendu que les opinions et s,enli:m~nls

exprimés dans cette seconde lettre sont con­ formes auz sentiments exprimés dàos J& première, et que les dènégations du ciloyeo Clément n'établissent pas· suffisamment qu'il n'en est point l'auteur. . Attendu que de l'examen atlentif de cea

pièces, "il résulte -que I'!. citoyen <;lément a pu rendr~ des services au gouvernement impérial, bien qu&1es notes de son dosaier établissent crue dans ces dernières années il tr&vaillait activement au salut de la Ré­ publique ; bien qu'une note écrile au sieur ·Lagrange décllire 'que la:"femmè'Clément n'a rien reç11 de la muniJlci/oce ds.I'Impê­

·ra_friéë; • · :· • •. . Attendu que certains faita contradictoires

demandent à étre éclaircis; Nous déclarons que le citoyen CJ~ment

doit êlre maintenu en état d'arrestation jus­ qu'à ce qu'une enquête définitive ail dë-.

· truit ou maintenu la culpabilité. Paris, le 19 mai 1871.

. A. DUPONT, CHA.L.-\IN, Pour copie conforme :

Le sccrétaire-gônél-al à l't:c-p,-1/tclure, A. REGNARD.

LETTIIE DES FRÈRES MAY

Citoyen rédacteur en chef du journal lo Salut public.

Pour meure fin aux attaques inceas11ntes ·1 d'une certaine presse, nous réclamons de votre impartiahlé l'insertion de la -l.ettre · suivante,

Salut et égalité, G, MAY,

ex\fntendant général. itLJE l!A\'1

ex-lutenunnr dlviaicunaire. l" prairial au 7U (ZI mai). ·

Auv ciloyc,1f Gustm•e il/.y, tx-iuttndnut gt- 11r.!ra1, et t:lie Jf .. y, t:&•it?ltnd'.111( dibi.!io,t. '11llitt:.

Citoyens, J'ai 6!û dl!U!1-,'1lé par IC Comité dt!! salut pu­

U!ic pour vous rcmplaçer à l'iuten~.111ce1 le

jour où il a cru devoir vous mettre en état d'arrunatlon. 1 '

De nombreuses plaintes coutre l'inlen­ dance, venues rte divers ~6t.!~, avaicrn mo­ nvè celle ilonble mesure. Mon preu'T'ief soin, après a,·o:t• assuré Ies

services, a été Je rechercher cc qu'il pouvait y avolr do vrai ou ,le f,1t1x daus les ,;riefs formulés contre vous, et j'ai pu recomjnttra bien vite que les plaintes, les accusations meme uo.u verre admiliislralion a,·;iit été l'objet étaient en partie sans fondement, et que, en tous cas, pour la plupart, cl'es ne vous <lt:ucnt pas appllcahles. A ussi ui-jn de­ maudè de euüe votre mise eu Iibertè itu-ué­ diate.

xrnlutennnt que depuis quinze jo:Jl'.~ je suis ù !a tëto de l'adminis~ration que vous 11\"Îl!Z dù rétablir à nouveau après .que le gnuvernemouc de Versailles avnu Ei bien rèussi â lu tl!'.lrnrganirnr, je suis heureur do pouvoir :,mraier que je n'ai rien I rouYè dans.les actes ile ,·otro,adrui11istra1inn 1111! soit de nanne à compromenre ea rien votre l;nnoraliilité.

rrai!!cnrs, j"cspèi-e, quand il me HJ1'1l donné ùe rcnd1·"' corn1Jte de ma n11ss:on, pouvoîr ren•lre justice aux etror 1s (ltlC YOus avez eu it r.üre pour a5:surer.à Jlt!U 1,rP.s le senice toujours si dirJldle d1une -int".!n• dance militaire.

Salut et fraternili\. Paris le 16 mai t8il.

' lr dfléauC Ù l'i1tl('lll/a11ct: ,ll!'lllbre , de ln Co,11111u-11,-,

E. \'.-\1\LL""i.

Parmi ln presse dont 1iarlenl los cilo1·ens May se, trouve I' f."slrlf,•l/r. Il esl hon que le rCdac1eur en cher d1, ce journal, M. Se. coodig-né. soit informô_qu·uo jour, alo,s que les frères llay étaient à l'inle11dancc, un de ses rédacteur, se présenta à eux et leur olfrit un marché de culottes qui no fut pas accepté. A partir de ce moment, les allaques commencèrent contre ces· cilo)1ens. M. ~econdign·é, dont l'hQno­ rab lité est bien coonue, ne permettra pas que l'on continue à prendre à partie dans sun journal !es citoyens May. Il no ve,,druil point qu'on l'accusât de chan­ tage. -A. M.

NOUVELLES

En présence dù déc"rel sur la pl'esse1 le Alot d 01·dn: a- cessé volontairement de pa- raitre. ~ . . .

Ues ouvriers s'occu·pent en ce moment à enlever du porlail priocipal de l'l·ldtel de Ville le Oas•relief équestre de Henri rv, de ce roi qui fut ,, de ses sujets le vainqueur el le ~ère. " • Sans essayl!r un paTal-lèle hors de saison,

qu'il nous soit permis de rappeler que Je Vert-Galant, en faisanL parvenir dès \·ivres aux assiégés, se di:stingua de M. Thiers qui met. l'embargo sur tes provisions que nous expédie la prO\'ince. ... Une des casernes du fort du Mont-Valé­

rit!n a eu rnu toit etfondr6 par un obus lancé par la fameuse Joséj)bine du bas• tion 40, ... Le bastion situé à la porle Saint-Ouen

es! garni do sep! _pièc~s de gros calibra qui tirent d'une manière rncessante sur Genne. v1lliers1 où elles démontent une batterie versaillaise que l'on tente do monter près du.pont de Clichy.

••• La commandant Guyon, 1111, 173• bataillon

des éclaireurs de Belleville, a été tu6 hier à Passy, à li' lêle de son bataillon·.

J .es obus pleuvent dans ·Je cimelière Mont­ martre. Un cortège nombreux y accompa­ gnait Iller qu.11re gardes natiocau.1 tués à

.~.;r-....-..,,,.....-..___.,: -,~:'!?:l~--çi:~~ "-l •-;:--•~-,;.;-;.._ - '--..:...~ .... ""'I•~ -•••••w

Aulenil, quand deux obus, tombés· presque tà première Républi,111e. el déterminés par combaltollJl , triomphe dans l'union el l& en même temps au milieu de cette tonie on .Ja loi du 11 germinal an II, · fraterollé, · · d111~, l'a dispersée en déJOrdre el l'a con- ntcni:TE, . - · train1e~à cbnclu11> un labri, derrière les , Les. lhédt,. relèveul de la délégation à , .;Y!~~Républielle t,.r .tombes. Une ~onne a. été bleasé assez , 1 é111e 1goemeof, . · · , V1w"' Cômmu~q't . - grièv!"ent. • •' - . . Toura sub••~on el mpnopole des théâ- , Vm J'a Fddératioa·c:omm uoale! · , , · · U8I: aout 1u P':I' é1. , e1 • La_ , 11J11e ~S8ée, on.~t ~venu_ vers les :' L& délé ,Î1 est charg ée de faire cesser, ('pàrf,, le 19 mal l8~. ,;

corbill . d,, et l'inhumalJob s·est talle. •pour Jea ifMi,res 1e·~• de l'uploitalion La comi1 d, 14 Commun,. ' f · • par 11n d.irectear 'ou11be,Sociélé et d'y eub- • • , •"• · aliluèr da.os Je plua llœf dél41 le régime de Berge l,~pf, Gere•~•• ;i • l'ueôc lalion. - · - • ' _ 1 Led 1, •~ncJu, Urb&111 ,

L'&D!1)ulancé de la Dresse•ailuéa. rue de- :· -: -! r. "i· ! ; le 'Comilé ctnl • : Long~pa, à A111eu[t, commenca à être . -,, ":;'-- · . i,(S1iimû les ilgnallll'ÎII. ) é~acu • On mrtge les ,malades ,ur des oil, ' •• • ORo;· · ~ ·1 •

. vièrea n l'bôpilal du Gros-Caillou et !'am- ' · . 1

bul~n~ ~e Grenelle. P9lldan1 le transport 1 -. - , _ · , .

de I un'4 eux, u,n obus,- ijllej_n t une :voltw:& Par auile de la translation dans les bu- _ .fr....,_,illéflllilllfe-4ts lranilltlfl dans laquelle était étendu un pauvre garde reaux de la déJégailon à Ja guerre de l'élal- · · qui a été tué sur le coup, major de Ja place, Jelieutenaut-colooel Ra-

• zoua est nommé cômmandant de place à r Ecole,militairer&V'!S tou~•Üll&liQQ s app·arleàâurà-cettefOJ1cliOlt.'" • ------

-.!. .. Le frère de nosa B;~l,,r-doit être ~é­

d!é;à Belle~sfo ioëè,àiiiti lnent. Il a· reç!da v111te 'lie_ sa pauvre vl~t!te mère, qni lui a fa,t savou--que sa sœur était malade à Tho- mery. .. j ' ·

• Au~ste Boo~eqr, - jlisent les/!Ui\les ,de Versaill•s, -·D<l ~•e,r1n rien départi i!u _cynisme qu'il a :afârmé le'puis son arresla- tion. • - - ~ n.

C'est le plus bel ,él02ê qu'on puiue faire de lui. · . '" , ..

' ...... On -a trouvé -ëeîml tiii' dans )es é!louls de

la rue de la Pé"~inière d~ux indivtdus qui n'ont pù I\XPliqµér:drdne f•Qon aatisfai.oanle . . . . . leur présence dans ces ré~ous souterraines; . Le corps d1t des~marms ~e la gariie na- il~ n'appart~ennen!_ni à la garde 1:1-ation!le h~r~~er:~~:éâr:tementr6or 'nisé s6us la Dl aux ouvr10rs ~mplpyésl sou~ le nom d.__é- présidence et le coulrôle dù cÎoyen Latap- gouhers. Ils ont élë 1mméd1aleioeot ar- py. délégué à la marine. . r<!lés. · 1 · G; Ce cor p. s procédera à des ~leclious régu- ·

li6res pour SOll cadre d1ofticier.s el de sous- ••• · ortlciers

' Le c1toyeo Lelapp<, dél~gué il la marine,_ Une femme du méme quartier, qnïav.1it est chargé de l'e1êcuL1011 du -pcéseuL ar-

6té dénoncée pour abriter chez elle pluSJeurs, rélé. . . anciens agonis de pohce, 1 a éh\ également. Paris, le 20 mat 1871. . . _ _ emprisonnée, ainsi que les susdits inclivi- Le dtU:9u1: cjt11/ à la a1urre, dus qui, conformément tJ la dénonci&.lion1 D.t.:LEECLL"St, ont été découverts chez eùe.

Les habitants de Paris sont invi1és à se . rendre à leur domicile soui qua,;w,te-Jmit

La Commune a nomm~, pour remplacer hcu,·tri pa.!sé ce dêta1, leurs !lires <le rente Aubêr·dai;is la direction· du Conservatoire _ et granct-hvre .seront llrulés. , le citoyen Kalvador Oanie!l qui, sous l'eni~: . Po11r le l'o,nilé_cwlral, pire, raisait de l.~ criµqu~m~1sicale d:sns Je. anhI.ElL J?urnal fa, JJ/arse1Ua,&c, et ma fntroduiLeo __ France, en les arrangean pour nos rnstru- , merlts, les morceaw: tes lus o. ri8'inaux de Aujourd'hui d_im:rnciie, ,à doux J!eure11 la musique a1·abe. ,...:__ séance~e la Co,mmui.c c•t apJJel nom>nal.

Le· citoyen (,,lm,t!ret, clâ1e1.1u prénntive- 1 o- o

O I ment, sera euleadu.

•••

C'~tiL aujourd'hui dimanche, qu'a lieu au Cirque national lo grand spectacle-roncert donné par l-:1. Sociêté pliilanthropique Lor­ raine-Alsacienne\ au protHdes ramiUEs pa~• j vres des légionna.irc8, aYec le coucour.s de Mmes Agar, de Ja Comédie-li'rançairn; Ar­ naud de l"Opt!ra et llaJdiï MM. Saint-.l:11·i1:e, lleymann, Guillot, Audra111 Monty, Alix Ducro~, Boisslêre eL Blanquin. On se ftjra une idée de l'immensité des

inlbrtuues lt. Secourir, quand on saura que ,10 J do ces familles comptent prt!s de i, 750 cnfan:s.

connESl'OJ\"IJA\'(;E

~1.1 üorcut if!. UHoyen rCdacteur. !

Permettez~moi a',user de la publicité de ,·oire jouruJl pour éveiller J'alteution du Comité de snlul public. Ne croyez-,rous pas qu'on arrétcrail court

toutes les tentatives versaillaises sur les cartoucheries Je Paris, en y relenant pri­ sonniers les otages clé.ricaux faits 1>ar la Commune? Et du reste, ne serait-ce point répondre

au secret désir des vénérables prélals qµe d'empêcher, par leur seule présence, ta.nt de morts de femmes et d'enfants? - -

Salut et frateruilé, J. QUESXEVtLLE,

' 1. '·. •.' Coii■idérânt que les réqui•iP.ons de che­

vaux Q!!t lieu_pour la re!llQnteile la cavale­ rie, lé l)ü'DlicesL-infôrmè:qü1aUOüïiëTeffian• -i

de ou réquisition de chevaux ne pourra avoir lieu •i elle n'eslappro,uxée par 1-tl)ieu­ tellant-colonel-Malrow:, comlnandanrtle Ja cavale-ti~ et·su1·yeillaut en cher -~ef.~ re­ manie, avecl'autol'i,alion spéi:iallrdu déJé- guë à ra guërre. · - ·1 Pa.ris, le 29 lJoré:U an n ·

· Le d,i/egmi civil à la guerr~ 'ilE;l:~-6.uzrr. ~

LE JOIJR~~L OFFICIEL

Le Comité de salut public, en présence des teutatives ùe corrup1ion qui lm sont si•

rtdf:id5u d;ré~e~~s fi:~1i·r ris:;/~u q:~!~~J de l'argent pour fa,ts d'embauchage, se rend coupaole du crime de haute trahison et sera détere à Ja Cour ma.rti'ale. Paris, le Jtr praitîal an 79 ..

L, Comill do sa/111 public.

Sur la proposition du citoyen direcleliT géuéral de l'inteudance1 _ Le délégué civil à la guerre

AnntTE : L'uniforme et les galons tendant à établir

une assimilation aux grades militaire~ soat suf~r~ir:~~~~sd~ 19f;t~~~:~~g~~~'!:~fc~-~ à la délégatiou 11. Ja guerre uu système aussi

fl~!f,1~uWî:ao~0:~~8us1:tei1~;llg~!~11l~d~;

cmptoyés dudit corps. . Paris, le 29, lloréal an 79.

Le tl61égue civil d la yucrrc.

ce~~af~ Jl';~~r:~~0~ 1•Yn~~W~~c?u-eomité Le délégué à la guerre

Arréle:

f0~0

t ~~~Ser::,rl~~fg~e~li~m~t:~;, l~af~f~~ costume uniforme comme suit : Frac noir à collet rouge rabattu ;

g~~tfi"o':f bande rouge ; Képi â bande et tlJet rouges ;

. Les insignes se10ut les etoiles d'argem placées au collet et au képi i

Une étoile pour les sous-chefs de ser­ vice· oe'ux i:our les clier, de service i 'l'roi~, côte à côte, ppur les inspecleura

d1administration; Trois, en triangle. pour_lt' directeur. 2v Il sera étabti un· état-major d'inten­

dance qui ajoutera au costume ordinaire de petite tenue une étoile au collet et une autre au képi. Cet élat-major n'aura qu'un ca_pitaine di­

rigeant le service1 ayanL rang d'mspecteurt et des sous lieutenanls. Paris, Je J<r prairial an 79~

(Commis!ion de la ~U'1Tt).

La Coinmune de Parjs, #

Conformément aux· principes élàblis par

.mutxrsrna'nox m:s POSTES Eu prêEence de nombreuses demandes ~i1\~~~~~{ ::~~ts:t~-~Pr!r ,?:81~~,~~:a~e df; gar.Je nationale, l'ad1J.1iuistratiun des poslcs declare qu'elle n'.ic,:E=plera plus de deman­ des. â'emi,loi de_ chore·ns _rie 19 à 40 ans i mus, pour ouvnr uac cani1ère aux Jeunes sens qui dt:!sirent se rendre ulllt:s à la cam.•e l1émocrat1quc1 elle 1,rcndra. eu c,1.aideratiou Jcs demandes deli t-j, o_yens t1e IG à H) ans. Paris, le '10 mai ISït.

Le mtmbre <fo /11, Commu11e dtft:yuè it fa dircciioH yJntr,J/e des poste.1·.

Nous inférons arec plaisir rel extrait d'1111 rapport. clu génl!r.:il Uombrowoki ; Dans !a. nuil du lj au Ili rlu présent,mois,

les 8811 ï\', 108·\ tou~, :iinsi que les ambu• lanciers Grimpn.:l et Gachard, ont rnout1·ê­ daus le combat achal'llè du bois de Douter gne un wuragA bëroïque.

La tenue de la g.u·\1c nationale a 1Hé a1• mi!'àble. Pdris, le Hl mai !Sil.

(d/ i11istê1·1.} d~ !a 9uc1Te:2 :•--

Le public est prévenu que des disposi­ Uons, ont élé {>nses pour trausfürtnl'r en ma,ché le terrain ,·ague lie la place Monge.

Bn consè4.ueuce1 le;, marcbaad:; 1·egrat­ Hers ou autres qui dë:;ireraieut louer des emt,lacemeuts soul invités à s'adresser au bureau du citoyen F~rretti-Burdas, chef du plan de Paris, a l'HOlcl-de-Ville, 4• élage, n• 29.

ru tl préseule par l ingénieur chef cltJ sti·t•icc~· publics, ·

EU, CAJtOX.

21 mai 1871. Au rédacteur du Salut public.

Ciloyen,- A propos de Ja füste Jtistoire Cluiuvet•

Raymond donl l'ex-i,réfecture de police esL saisie et que r3iconte trop incomplètement votre jourual d'hier, - vous me, désignez comme J'un des délégués de la Comm.iim à

· 1a mairÎtl du lX.0 arrondisserilent. VoÜs m'obligeriez en rectifiant votre al­

Jéga1ion; les délégué, de la Commune à la mairie du 9,t arrondissement sdnL seulement les citoyene·Guérrn el Port.lier.

Salut et fraternité, :ic •.\, GHO~UBn.

Hier au soir, la proclamatlon suivanlè a élé affichée sur les murs de Paris :

COMMUNE DE PARIS 1►:vi:n.\TIO:-. ni:PUCI.ICAISC Dl:: LA G.\RDE NATl•):\"ALE

Comité centrn.l. Au peuple de Paris, A la s-1rtle nationale,

Des bruit.a de dissidence entre la majorité de la Commune el le Comité cenlr~l ont été répandus par nos ennemis coriiirlllns1 avec une persist~nçe qu'il !&ut, une fois pour tout.es , rMuire à néanl par une sorte de pacte publié. · ·' Le Comilé central, pr_éposê par le Gomit~

de salul public à, l'administrdlion de la guerre, entre en fonctions à partir de ce joor.

Lui, qui a porlé le drapeau de Ja Révolu­ lion communàle, n'a oi cbaogé ni dégéné­

_ré. Il est à,cette heure cequ'ilélait)ùer: Je défenseur-né do la Gomrnuue, .la force qui se met en seS maiuS~ l'ennemi armé da Ja guerre C-ivHe, la sentinelle mise par le peu-· ple auprès des droits qu'il s'est conquis.

·Aux noms donc do la Gommune et du Co-. mité cenlr;ù, qui s1gueu1 Je pacte de bonne .foi, que les soupçons et les calomnies io­ . conv1::1nantes dfsparaissenti que: les cteura · b•ttent, que les ht'as s'arment, et que la gran~• cause· sociale, pour laquelle nous

(IECTIONS DE LA. OARE .

• J)'~YJJY:.-l:T D!~~~u~œs.

•;~n~••••;J1i1riîn'. - Gare d'lvey el da Bercy.

. La Révofüiion que· nous venono Îi'aceom: plir aprè, la,nt 4e -Viol~tea secousses, - Révolution qµi n'esJ.,qù11 le produit del& foi:.ç_e unie au. droit, - est avaot tout une Révolu.li.on soc:iale~- - , .

11 ne s'agit pl\ls aujourd'hui d'ug change. meri( de_ dyna■lie, de l'oreaw,a6o o d'une république, form•Jute. modérée, ••ec des i□slitulions moll"a)tlifques, mai, de l'éla­ l?lisserµent. ioébranla_bl~ d'l!9.~$&\~!!.~­

·POlitlque. at!ltm1ml toutee • DOl··NWend,ca. lions sociale,. R~rfs dlhier, affrânchis d'aujourd'hui,

nous devons .toJ~/1 .s:1n1 ~. nouar unir ,odr conquérir d~Hniliveliie~t'Jé'diti it l~gi• lime que nous ont toujouri • éoiltesté jus­ qu'il)i !,es capitalisles et monopoleurs, n• _v1N~~;~aI:;:~~~ê1Tà .tou~ nos· rr~rk11e11 travailleurs d'e la Gare d'Ivry-et de~"&rcy, et Ids couvjons à venir .se joiudre_ à;imus1 sous le drapeau de l'Jnternationala, ,ppu.r étudier e~ recherclier avec noûs, paÎ' la libre djscn_ssioi.t1 !es ,n►Ofel!Sde hâter notre éman­ cipation. Paris, le t71mai 187J. . , .

1 •• .,

1~ _,

_ " Lt, l;omitc ~u_gr'ou~,, ; Aslru1'Chan,Jesnigues,'~ùffiûlfS,{ L:icroix, No~tag1,Perisseau, Rqus-. selot. · ·· - ;

N. n. - Les admissions sont recues tou1 Jes soirs, â la Ptrmarience de la sts'ction, d• 8à lO"beures, 2, quai de llercy.

' ,, . A. -.11!1 lmpor.taut.

Les citoyens et les citoyenne,, CONGlllR• GES dons; lt! ,1uatorz1ème arrondi11sumeut1 sont Îll\1il~s à assister à Ja réunion qui aura Jieu le dimanche, 21 mai 18il, à 2 heurta c1près midi, rue·Bou!ard, an coin de la place de ~lontrouge, en face le 27 bis1 à l'E.;ole commuualo des gari;ons. - Lo bulde la réunion: esL: la form,1.tion du

Syn.tical et de la Société des CONCIERGES DE PARIS. Il y sera expliqué, comment il est possi­

ble et mt:lmC facile, de_ faire pJ olltm" les Concierges de Paris', de~ avaot~ges des So• ~iét~s Jo Secours mutuels. te~s que : soins du m,-,decin pour eux el leur famfüe habi .. tant la Joga, médicaments ~ratuila,.secou\'! en cas de cbôman-e el droit d'asile dàns un-établissemcllt Ï1~cpilalier .iprèl! 65 acis d'âge et to ans de bons iCi"vices en cas d'in digenb1e ou d'incapacité i1e travail, sans que pour cela-ils aient à payer quQi que ce·soit, à un tilre quelconque. L'entrée tst gratuite et chaque &S!istant

est i:rié de met IIe an dos d :.1 présent, qui ser\•ira de carte d'entrée, ses nom, tadresso.

, . 1

Rêunion des c1toyeos de VouclÙse1 au• jourd'hui 1s2mecli, à 7 hfure9 1/2 du soirt cour des :.\liracles; aind que tous les ma1di et vendredi de chaqu~ semaine.

:1 .

La Fédératiohépublicaine de !'l'Iéra 1r4 convoque ses nîembres pour d1manch "'• 21 mai, à 2 heures et'dem,e précises, cous dos Miracles.

Salut et fralerniLé. . . Pow· la fécléralion départemenhll

~ 1ecielaire1

A, F.u&a. Paris, le 19 mai 1871.

Le comité démocratlque de l& Som1111 invite sei compatriotes, rés:dant à Paris, à assister à la réunion de dimaocb.., 21,-à-tlx helll'<S du matiu, à l'écqle Œ'urgo1, r111 Turbigo, GO, ' Ordre du jour , .Moyen• de ·· ropa1ao1l1

el queslien, ,ociale1. - ·

ALLIANCE RÉPUBLICAIN!,

Lundi, 2Z màl, ~ 8 heures du soir, Rélt• nion des Cit.'>yens et Citoyennesoriginaires de la Loire-Jnforieure,EcoleTurgol,69,rue Turbigo. - -

Paris, le20mai,187f, · ALLJA~CE IIÉPUBLICU .. '1.1 llES nllP.AaTEll.lNt'S,·

Convocations du drmanche, 21 m&i. - Seint-el-)farne, 2 heures aprèa-m;idi. 1aU.e de l'assistance publique,avenue Victoril,3,, - Vendée, 2 heures après-midi, !llalrie da J,r arrondissement. _ · , Goncerl pabotique donné par Jas ellOJa•

de la Vienne, pour aider à la propagude dêpartemeutah•, dimanche, 21 mai 1 à une heure, nu Tbé~<re-Populaire, rue du Ch4- teau-d1Bau. Pri, d'entre : l franc.

·11lvHation aux divers groupes ·départe. me,,taux a concourir à cette œuvred'inté-. 1·<H commua. ~

LA.NU

1 Appel est fait ·à· tous les origin•ir•• da

département de Ja Haute-Garonne, tous tu lundiJ. à huit qeur<iJ du.1,0ir, école '11u1•g.,I, rue Turbigo. 1 •

Les républiœins du Pas-dë-Calais IODI priés d'asoieter à la réunion qui aura U.a dimanche prochain!à 7 beureadn aoir.tl'η c,>Je commu.nale, 2, Jue Fer4inand-.Ber- lboud. . Ordre du jour : Adoption d'ou 1. ~

gramme. - · · "

PU1Jr tous lu articlu non ,;gnk_: A. ?,l4rq. ,1 ' u 6él'OJII: Gusr4VB M~-ROT.Iii~

Parls,-Jmp, Ch. 6ehiUcr, J.O, faub:-iiontmartr- 1-

les fu

la

Ven!•

'

1_.