Énergisante pour l’esprit, afin quejaillissent beaucoup d’idées et de pro-jets qui apporteront un souffle nou-veau à votre entreprise;

Énergisante pour le cœur, afin qu’ilpuisse donner de l’âme et des valeursà tous vos projets qui se retrouverontsur votre table de travail;

Énergisante pour le corps, afin de trou-ver force et énergie nécessaires à laréalisation de tout ce que vous met-trez en chantier, et ce, dans un envi-ronnement empreint de solidarité etde collaboration.

Tels sont les vœux que mes collèguesdu conseil d’administration, la direc-tion générale et moi, formulons à votreintention et avec la ferme convictionque là où il y aura de la détermination,du dépassement, il y aura certes dusuccès.

Notre congrès 2011C’est à Shawinigan que nous avonsrendez-vous pour notre prochaincongrès soit du 25 au 27 mai pro-chain. Le comité organisateur, sous laprés idence de Madame Nico leBoisvert, est à l’œuvre depuis la clô-ture du congrès de Chicoutimi et c’estsans relâche que les énergies et lesforces sont déployées pour assurer lesuccès de ce grand événement annuel.

Le thème d’accueil, un congrès éner-gisant, qu’il nous propose leur « colle

à la peau » pour employer une expres-sion bien québécoise puisque tous lesmembres du comité ont mis l’épaule àla roue et les rapports périodiquesqu’ils nous présentent reflètent bienleur profess ionnal isme dans laconduite de ce dossier. Sachez quenotre collaboration vous est acquise.

Que sera 2011 pour votre conseil d’administration?

Il sera à la dimension des aspirations,du travail et de l’engagement quechaque administrateur voudra bienconsentir dans la réalisation de nosobjectifs reliés à la remise en questiondu fonctionnement de l’ACCRQ, audépassement et à sa volonté de faireavancer des dossiers dont dépend labonne santé de notre organisation.

En clair, nous nous donnerons uneplanification stratégique axée sur l’au-tonomie de notre association, et ce,tant au plan administratif que sur lerôle qu’elle veut se donner en regarddes besoins actuels des administra-tions locales des cimetières.

Une autre priorité qui sera au centredes ateliers de travail de l’ACCRQ,sera d’inventorier et de développer desmoyens qui permettront aux gestion-naires et administrateurs de cime-tières, d’assurer la pérennité de leurssites, de les embellir et de les amélio-rer afin de pouvoir réagir positivementà la compétition et de répondre auxattentes des membres.

Voilà un programme ambitieux, voireaudacieux, diront certains, mais com-bien réaliste lorsque nous connais-sons bien la problématique à laquellenous sommes confrontés quotidienne-ment. Pour ce faire, nous devrons etnous serons proactifs sinon, nous se-rons vite dépassés et déclassés commeorganisation de première ligne.

Ce sont des défis de taille qui nous at-tendent, mais c’est avec optimismeque nous entreprenons cette nouvelleannée parce que je suis certain depouvoir compter sur les forces et lescompétences de mes collègues admi-nistrateurs et sur la collaboration dechacun et chacune de vous.

Gino Cloutier, président de l’A.C.C.R.Q.

Bulletin d’information et de liason de l’Association des Cimetières Catholiques Romains du Québec

Numéro 20 - 17e année Printemps 2011

ACCRQ 1

Que l’année 2011 soit, pour chacune et chacun de vous, énergisante…

Photo

: Michel Julien

2 ACCRQ

est une publication périodique de l’Association des Cimetières

Catholiques Romains du Québec

www.accrq.qc.caToute correspondance doit être adressée à la

directrice générale de l’A.C.C.R.Q. :

Mme Josée BrunelleCimetière Notre-Dame-des-Neiges4601, chemin de la Côte-des-NeigesMontréal, Qc H3V 1E7

Téléphone: 514 232-5553accrq@videotron.ca

Télécopieur: 450 552-3575

COORDINATION

Josée Brunelle, Directrice générale

Association des cimetières catholiques romains du Québec

CONCEPTION GRAPHIQUE

Michel Archambaultwww.grafismack.ca

Photo en-tête couverture :Michel Archambault

Réservez votre espace publicitaire dans le prochain bulletin à l’automne 2011Le bulletin Trait d’union est publié 2 fois par année

Carte d’affaires 3,635’’ x 2’’ 175 $Bandeau 7,5’’ x 2’’ 275 $Quart de page 3,6’’ x 4,625’’ 275 $

Demi-page horizontale 7,5’’ x 4’’ 450 $Demi-page verticale 3,6’’ x 9,5’’ 450 $

Pleine page intérieure 7,5’’ x 9,5’’ 825 $Pleine page arrière 7,5’’ x 9,5’’ 950 $

Contactez Josée Brunelle au 514 232-5553 – accrq@videotron.ca

En direct du C.A. !Début d’année oblige, il est maintenant le temps de faire face ànos responsabilités en renouvelant nos adhésions à notre asso-ciation. Si vous n’avez pas reçu le formulaire, téléchargez-le directement sur le site Internet de l’ACCRQ.

Longtemps attendu, le guide de gestion d’un cimetière (édition 2010) est maintenantdisponible. S’il n’est pas déjà entre vos mains, procurez-vous votre exemplaire en com-muniquant avec le secrétariat de l’ACCRQ au 514 232-5553. Cet ouvrage deviendravite une référence!

Il est maintenant possible d’accéder aux bases de données de différents cimetièresafin d’effectuer une recherche de défunt. C’est un outil fort utile pour l’ensemble dela population. Votre cimetière a un site Internet et offre la possibilité de recherche dedéfunts? Vous aimeriez que votre site Internet soit joint au site de l’ACCRQ? Rien deplus simple, transmettez-nous vos coordonnées par courriel : accrq@videotron.ca et letour est joué!

Vous avez navigué sur le site Internet de l’ACCRQ ?! Faites-nous part de vos com-mentaires et suggestion.

L’ACCRQ est maintenant sur Facebook… joignez notre grande famille.

C’est officiel, les dates du 25e congrès se tenant à Montréal sont connues. Du 23 au25 mai 2012 sont les journées à bloquer à votre agenda.

Remerciements chaleureux à monsieur Richard Charbonneau qui, après plusieurs an-nées au sein du conseil d’administration, a remis sa démission, et ce, afin de vaquerà ses nombreuses activités. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans sesprojets futurs.

par Mitchel Fortinvice-président de l’ACCRQ

ACCRQ 3

Madame Nicole H. Boisvert a la bosse des affaires depuisbien longtemps… à croire qu’elle a trempé dedans depuissa plus tendre enfance! À l’âge de 21 ans, elle achète soncommerce, un restaurant toujours en opération à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Cinq ans plus tard, en partena-riat avec son époux, ils projettent d’une entreprise en pro-duction laitière, mais la ferme tardera à venir. Elle acceptedonc un poste à Revenu Canada et y travaille pendant 14 ans, et ce, dans divers postes. En 1994, le projet deferme laitière se réalise, elle remet donc sa démission afinde s’impliquer entièrement sur la ferme. Il faut dire queNicole manie le tracteur aussi bien qu’un ordinateur.

À cette même période, sa mère, alors secrétaire aux livresau cimetière régional St-Michel de Shawinigan, demandeà Nicole de lui donner un coup de main au niveau de lacomptabilité. Ce que Nicole accepte avec empressement

Lors du 24e congrès annuel de l’ACCRQ

qui se tiendra du 25 au 27 mai 2011

à Espace Shawinigan, vous serez invités

à visiter le cimetière Saint-Michel

de Shawinigan. Voici un avant-goût de

ce que vous pourrez y voir.

sachant qu’elle a les compétences pour assumer ce poste;secrétaire de formation, elle a suivi un perfectionnementen finances et administration alors qu’elle avait son com-merce. Précisons que ses parents ont travaillé 23 ans aucimetière, son père y était gardien. Nicole a donc toujoursvu ses parents se donner sans compter au cimetière Saint-Michel.

En janvier 1995, ses parents lui annoncent leurs départsà titre d’employés au cimetière. Suite à la recommanda-tion de la mère de Nicole aux membres du conseil d’ad-ministration ceux-ci offrent à Nicole un poste à temps par-tiel, embauchent un gardien et une secrétaire. Très viteelle se fait prendre à son propre jeu et se découvre unegrande passion. Avec l’arrivée de Nicole, le développe-ment du cimetière est assuré. Elle tenait à poursuivrel’œuvre de ses parents et c’est en guise de reconnaissanceà ceux-ci qu’elle poursuit son travail au cimetière. En1994, elle entreprend une formation en gérontologie, quiest aujourd’hui un élément essentiel lorsqu’elle rencontreles familles endeuillées. Nicole de dire que c’est la plusbelle formation qu’elle a suivie puisque cette formation luisert tous les jours et que celle-ci lui a permis d’aider aussises parents.

Le cimetière St-Michel...un cimetière à découvrir…une directrice à connaître !

4 ACCRQ

Un cimetière avant-gardiste

Lors de votre arrivée au cimetière St-Michel deShawinigan une grande sérénité vous envahira. Vous au-rez l’impression de marcher dans un parc et y sentirez lebesoin d’y marcher afin de le découvrir tranquillement etpaisiblement. Vous ferez WOW à cause de ces éléments…un cimetière simple, sans artifices, en respect de la mis-sion qu’il s’est donnée.

Le cimetière a été fondé en 1953 par la paroisseSainte-Jeanne-d’Arc, le cimetière Saint-Michelest aujourd’hui la propriété des cinq paroissesde Shawinigan et de Shawinigan-Sud. En 57 ansd’existence, un impressionnant total de 10 593inhumations y ont été enregistrées, soit environ200 par année. Localisé à Shawinigan-Sud, le cimetière est tellement vaste qu’il empiète même une partie de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Pasun Shawiniganais actuellement ne verra le jouroù il aura atteint sa pleine capacité puisque seu-lement environ un huitième du site est exploitéjusqu’à présent.

Le cimetière est très avant-gardiste. La ligne de conduiteet de pensée qui a toujours animé les administrateurs estde développer et d’avoir un cimetière équitable et uni-forme afin d’assumer la sérénité et le respect pour tous.

S’adapter aux nouvelles tendances de la société

Afin de suivre les tendances de la société, en 1980,lorsque la crémation est autorisée par l’Église, une pre-mière initiative voit le jour au cimetière soit l’ouvertured’une section réservée aux urnes avec monument couché.Encore une fois, répondre aux besoins de la populationest très important pour les administrateurs.

Comme le dit si bien Nicole : Nous arrivonstous de la même place et nous allons tous yretourner! Eh oui, c’est une certitude pournous tous.

Lors du 50e anniversaire du cimetière, en2003, la section N, réservée aux enfants nonbaptisés, est bénie par Mgr Veillette, évêquede Trois-Rivières et un projet de monumentscommémoratifs à la mémoire des petitsanges disparus est présentement sur la table.Nicole espère pour bientôt la réalisation dece projet qui tenait tant à cœur à sa mère.

En 2006, le cimetière Saint-Michel deShawinigan innovait en inaugurant le Jardindes Cendres, un endroit unique au Québecspécialement réservé aux urnes funéraires.

À l’automne 2010, une troisième unitécourbe à tourelles pouvant contenant 104 niches a été ins-tallée, les deux premières sont remplies à plus de la moi-tié de leur capacité. Selon les plans dessinés par l’archi-tecte Jean-François Déry, en collaboration avec lafirme Les Constructions de Mausolées Carrier inc., leJardin des Cendres comptera un total de 34 unités à tou-relles, comprenant des tours, des courbes et des courbes

à tourelles, toutes disposées de façon symétrique autourd’une île sur laquelle des urnes sont également mises enterre. Cette île a été aménagée sur un monticule où étaitinstallée, à l’origine, une immense croix avec un Christcrucifié, encadrée par deux statues personnifiant desprieuses.

Cet ensemble a été retiré pour cause d’affaissement et, selon les tendances à la crémation, un Jardin des Cendresy a été aménagé. Les statues du Christ et les deux prieusesont été restaurées et réintroduites en périphérie des mo-numents funéraires de l’allée centrale sud. Les pièces se-ront installées sur une base circulaire en béton d’un diamètre de 40 pieds sur trois hauteurs et deux escaliersdonneront accès aux statues. La reconstruction du

Le cimetière est très avant-gardiste. La ligne de conduite et de pensée

qui a toujours animé les administrateurs est de développer et d’avoir un cimetière

équitable et uniforme afin d’assurer la sérénité et le respect pour tous.

ACCRQ 5

calvaire est prévue durant l’année 2011 et demeure dansl’esprit de l’uniformité.

Une nouvelle section révolutionnaire

Jusqu’ici interdit, le cimetière Saint-Michel de Shawinigana ouvert une nouvelle section réservée aux monumentshors standards, et ce, suite à la demande d’un dignitaire.Il s’agit en quelque sorte d’une révolution pour cette né-cropole qui fonctionnait jusqu’ici avec des règles trèsstrictes en matière d’aménagement et de pierre d’inscrip-tion. Pour les gestionnaires du cimetière, il ne s’agit enfait que de s’adapter à une nouvelle tendance qui se des-sine dans le domaine des rites d’inhumation. Selon la sec-tion où elles se retrouvent, le cimetière permettait despierres de 40 pouces de large par 36 pouces de hauteurou bien de 64 pouces de large par 40 pouces de hauteur.

Dans cette nouvelle section, il n’y aura plus de limite dansles dimensions, mais la direction conserve néanmoins undroit de regard pour ce qu’elle jugerait inadéquat. Entreautres, on ne permettrait pas la construction de mausoléepuisqu’il y a beaucoup d’exemples ailleurs où les famillesont cessé de les entretenir parce que les coûts étaient trèsdispendieux.

Environ 560 lots de 12 pieds par 12 pieds sont disponiblespour 99 ans. Il s’agit de lots familiaux qui permettront lamise en terre de 10 dépouilles. Le format maximum desmonuments dans ces lots sera de 10 pieds de large par 3 pieds de profondeur. Il est aussi possible de réserverdeux ou trois lots côte à côte et d’y aménager un immensemonument qui excède 12 pieds de largeur.

Au cimetière St-Michel de Shawinigan, il n’y a plus de lotcommunautaire. C’est maintenant une section de lots in-dividuels qui y a été instaurée afin qu’il n’y ait plus d’ano-nyme. La politique mise en vigueur en 1999 autorise les familles à placer une urne par-dessus un cercueil.Maintenant, dans cette section, chaque défunt a sa plaquecommémorative et une concession de 50 ans y est respec-

tée. Cette formule facilite le renouvellement des conces-sions.

Il y a quelques années, une idée est lancée afin d’assu-mer partiellement le salaire d’un employé, la vente de bou-quet du souvenir aux familles permettant d’embellir leslieux, et ce, dans un souci d’écologie et respect environ-nemental. Au début, les sommes recueillies permettentnon seulement d’assurer une permanence, mais aussi laconstruction d’une serre où on y sème les plants et on yfait la mise en pots. Aujourd’hui, 1 200 pots de fleurs sontvendus annuellement et sont fournis par une serre profes-sionnelle permettant ainsi l’embauche d’un 3e employésaisonnier. Une idée fort populaire auprès des familles.Pour 35$, un pot de fleurs naturelles est déposé près dela pierre tombale de leur cher disparu, et ce, du début juinjusqu’aux gelées d’automne. Il est arrosé, fertilisé et entretenu toute la saison.

Un conseil d’administration impliqué et visionnaire

Le succès du cimetière réside entre autres par la constitu-tion d’un conseil d’administration visionnaire et avant-gar-diste. Nicole a su insuffler son adrénaline contagieuse etsa passion aux membres de son conseil d’administration.La sagesse des membres du conseil d’administration denommer un comité exécutif sur le terrain a permis de dé-velopper le cimetière. Des rencontres hebdomadaires sonttenues, permettant ainsi aux nombreux projets de voir lejour.

Qu’est-ce qui peut donc encore animer Nicole? C’est sonprojet de vie professionnelle, elle souhaite toujours s’y investir tout autant.

Au nom du comité organisateur et en son nom person-nel, Nicole tient à vous inviter à visiter le cimetièreSaint-Michel de Shawinigan lors du congrès annuel del’ACCRQ jeudi 26 mai 2011… c’est un rendez-vous!

6 ACCRQ

LE CIMETIÈRE PAROISSIAL CATHOLIQUE GUIDE DE GESTIONL’ouvrage comprend six chapitres : prin-cipes directeurs pour la gestion d’un ci-metière; administration financière; tari-f i ca t i on ; p r inc ipe s géné raux e tdéfinition des termes comptables; mo-dèle de règlement de cimetière, modèlede contrat de concession et d’entretienet formulaires. On y retrouve plusieursannexes, dont les lois canoniques et ci-viles relatives à la gestion des cime-tières. Un cd-rom accompagne l’ouvrage et contient lesmodèles de contrats, formulaires et règlement de cime-tière afin que chaque paroisse puisse les adapter à leurréalité et à leur contexte.

Procurez-vous votre exemplaire en contactantl’ACCRQ 514-232-5553

ACCRQ 7

Regard spirituel

Une nouvelle année s’amorce avec différentsprojets dans nos milieux respectifs. Des défissont à relever, des entraides à vivre, une

vision d’avenir à partager. Une question : vers où al-lons-nous comme Association des cimetières catho-liques romains d’ici 2020 ? Pouvons-nous faire un pasde plus pour regrouper d’autres cimetières de confes-sionnalités autres que nous ! Et de quelle façon ?Ensemble le temps est venu de réfléchir, de discuter,d’échanger sur notre vision d’avenir commeAssociation. Et comment susciter un questionnementpour aller plus loin !

N’y aurait-il pas un chemin à déchiffrer pour rejoindred ’ a u t r e s c ime t i è r e s d e c on f e s s i o nna l i t é schrétiennes sur le plan provincial ! Au moment oùnous nous dirigeons vers les fêtes du 25e de notre as-sociation, le temps est venu pour amorcer une ré-flexion sur notre mission, notre fonctionnement pourles dix prochaines années.

Allez de l’avant, découvrir de nouveaux horizons,nous fait peur parfois, nous dérange dans nos habi-tudes de faire. Mais nous constatons d’autres motifspour bâtir une société, une Église avec des valeurshumanitaires, spirituelles et œcuméniques. Le pas-sage de la vie terrestre à la vie éternelle a un impactpour les proches de la personne décédée. Ensemble,nous avons à poursuivre notre réflexion, notre sou-tien auprès de différentes instances.

À bientôt.

par Réjean Lessard, ptreSanctuaire Diocésain Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus

8 ACCRQ

Le professionnalisme des thanatologues

La Corporation des thanatologues duQuébec existe depuis 1956. Elle ré-unit plus de 400 membres engagésdans le développement des servicesfunéraires, la formation continue, larecherche et l’expertise conseil pourle domaine. Quelques cimetières sont du nombre,pourquoi ne pas en faire autant et tirer profit desavantages de notre réseau?

Autrefois un personnage respecté, le directeur de funé-railles est devenu à la fin du siècle dernier un commer-çant mal connu et décrié. Le jugement populaire occultaitnotamment les valeurs d’engagement, de respect, d’empa-thie et d’intégrité véhiculées par les thanatologues. Tousles intervenants du domaine funéraire étaient d’ailleurs vi-sés. Et bien aujourd’hui, nous sommes sur la voie d’unenouvelle reconnaissance du professionnalisme des thana-tologues, des entreprises funéraires et du domaine et unereconsidération populaire de l’importance des rituels fu-néraires dans le processus de deuil.

En demandant au Bureau de Normalisation du Québecd’élaborer une norme et en la finançant, les thanatologuesmembres de la CTQ et leurs partenaires ont voulu énon-cer les balises d’un professionnalisme exemplaire. De plusla norme augmentera la transparence dans la prestationdes services funéraires pour encore mieux protéger les per-sonnes touchées et finalement ils ont voulu créer unconsensus québécois sur la valeur des services offerts.L’ACCRQ est un partenaire de la première heure aux cô-tés de la CTQ. Nousprofitons de l’occasionqui nous est donnéeaujourd’hui pour souli-gner le sens de leader-ship de votre présidentet le côté visionnaire etle dynamisme de vosdirigeants. Ensemblenous venons de fran-chir une étape impor-tante pour offrir desservices funéraires dequalité reconnue auxquébécois. Pourquois’arrêter là?

Voici un extrait d’une annexe de la norme (BNQ 9700-699/2009) qui témoigne bien du contexte d’aujourd’hui etde la volonté de tous d’un professionnalisme réaffirmé :

La mort est un phénomène naturel qui a des implicationssociales et culturelles. C’est au moment de la mort indi-vidualisée et personnalisée d’un être cher que tout devientplus tragique. Avec la mort, le sentiment de perte appa-raît irréversible. On ne peut se priver aisément d’amour,d’amitié, de présences chaleureuses mais aussi d’habile-tés, de savoir, de connaissances, de compétences, de res-sources financières, en somme de toute personne hu-maine.

Les rituels ont été inventés justement pour ramener l’exis-tence à un cadre acceptable (normal), d’où le besoin d’unentourage humain et compétent pour permettre l’accès àces rituels avec une attitude d’écoute, d’empathie et deprésence qui appelle la confiance. C’est ici qu’intervientle personnel des entreprises de services funéraires. Latâche et les responsabilités des thanatologues sont consi-dérables. L’accompagnement dans la mort et le deuil nes’improvise pas. Leur métier qu’on peut considérer commeune profession et même une vocation s’inscrit dans unelongue tradition de coutumes, de convictions et aussi decroyances. L’expertise et le professionnalisme du person-

nel de ces entreprises té-moignent de leurs com-pétences. Les personnesendeuillées, donc désta-bilisées, le constatentd’abord dans le traite-ment qu’ils accordent àleurs défunts chez qui ilsreconnaissent une va-leur et une dignité abso-lues ainsi que le respectde leur intégrité.

Ce respect se traduiraaussi par des gestes me-surés et respectueux ma-nifestés à partir de leurfaçon de cueillir et non

par Nathalie Samson, dg Corporation des thanatologues du Québec

Photo : Bert K – Flick’r

ACCRQ 9

pas de « ramasser » le défunt, son identification, sontransport, son transfert dans des locaux spécialisés et dansl’application et le soin qu’ils prennent pour sa mise en va-leur par le processus de l’embaumement ou autres soinspouvant être apportés à la personne.

Les entreprises de services en rituels funéraires le ferontaussi dans les propositions qu’elles feront d’une célébra-tion qui rappelle l’histoire du défunt, ses apports à la so-ciété et à la culture, la façon dont il a habité son exis-tence, ainsi que l’héritage de valeurs à continuer et dereprise de projets pour les gens qui lui survivent, enconformité avec ses croyances, ses convictions, ses réali-sations.

Les entreprises de services funéraires devront faire ensorte de mettre leurs personnels, leurs installations, leurséquipements et leurs locaux à la disposition des procheset des visiteurs intéressés à venir rendre un dernier hom-mage à leur défunt. Bien plus, elles les accompagnerontdans leurs démarches pour que leur défunt reçoive unedestination finale en conformité avec le respect dû auxhumains, très souvent en collaboration avec les cimetièrescatholiques. Elles offriront aussi à leur clientèle un accom-pagnement professionnel, psychologique et spirituel pour

les étapes postérieures aux funérailles pouvant être fortutile pour les personnes endeuillées.

Voilà la tâche et les responsabilités qui incombent à cesprofessionnels du deuil et des rituels funéraires. Le senti-ment de perte ressenti par les proches, les amis et lesautres personnes lors d’un décès peut avoir un commen-cement de solution avec ces gens compétents que sont lepersonnel et les dirigeants des entreprises de services fu-néraires.

Toutes ces notions se retrouvent au coeur du quotidiendes thanatologues et désormais dans l’esprit de la normede Prestation de services professionnels à la clientèle pourles entreprises de services funéraires maintenant en appli-cation et qui deviendra pour tous – y compris les gensoeuvrant dans les cimetières catholiques – une sourced’inspiration.

Ainsi la réappropriation de la notion de passage obligéentre la vie et le trépas, la pertinence des rituels funéraireset le rôle du deuil pour le retour à une vie normale, toutcela pourra reprendre peu à peu sa place dans notre so-ciété. Les gens auront de nouveau confiance d’être accom-pagné par des professionnels des services funéraires.

10 ACCRQ

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QUAND L’ÉPREUVE DEVIENT VIEJohanne de Montigny - Médiaspaul, 2010 – 300 pages - 19,95$

Dans un langage profondément humain, l’auteure, psychologue renommée, qui travaille en soins pallia-tifs, répond aux questions les plus fréquemment posées par les malades, les mourants et leurs proches.

En bouquinant

Brûler ou non??? Là est la question!!!

Pourquoi choisir d’être incinéré ?Pourquoi demander de terminer dans un incinérateur ?

Au départ, nous sommes créés d’une étincelle d’amour. La première année, nous sommes la flamme de nos parents.On se fait ensuite chauffer les fesses jusqu’à notre adoles-cence. Suit la période où un rien nous allume.

Et dans la vingtaine, on pète le feu. Ensuite, on bûchejusqu’à 65 ans. À 75 ans, on est brûlé. À 80 ans, on seramasse dans un foyer. Pis à 90 ans, on s’éteint.

Alors, pourquoi demander à être incinéré? On est déjà cuitde toute façon. Si tu choisis l’incinération, sache que ce serata dernière cuite.

Tandis qu’enterré, tu auras toujours une chance d’avoir un petit ver dans le nez.

Rions un peu...

C’est avec grand plaisirque nous mettons notre vaste éventail de services

et notre expérience à votre disposition :

G i l l e s L a c r o i x , p r é s i d e n t

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i n f o @ g r a n i t e l a c r o i x . c o mw w w . g r a n i t e l a c r o i x . c o m

Membre de l’Association des détaillants de monuments du Québec

• Fabrication de monuments funéraires et commémoratifs• Conception et réalisation de monuments prestigieux• Monuments et bases «Nouveaux concepts» pouvant contenir les cendres • Identification d’entrée, signalisation, fontaines, bancs, etc.• Restauration, réparation• Lettrage• Gravure• Sculptures• Urnes funéraires• Développement de partenariat pour les services complémentaires tel que :

vente de terrains avec monuments lettrés deux faces.• Médaillon de la mémoire

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Nous offrons aussi :Photo sur médaillon de porcelaineOrnements : lampions, vases,

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