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Programme particulier d’urbanisme de la colline Parlementaire (PPU) 2009-06-15 Mémoire écrit par Laurent Marcoux DE BAS EN HAUT DE BAS EN HAUT DE BAS EN HAUT DE BAS EN HAUT

Québec de bas en haut

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Mémoire rédigé dans le cadre du PPU de la colline Parlementaire de Québec, ville de Québec, 2009.

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Programme particulier d’urbanisme de la colline Parlementaire (PPU)

2009-06-15

Mémoire écrit par Laurent Marcoux

DE BAS EN HAUTDE BAS EN HAUTDE BAS EN HAUTDE BAS EN HAUT

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Table des matières

1. Présentation de l’auteur .......................................................................... 3

2. Introduction ........................................................................................... 4

3. Image de marque .................................................................................... 5

4. Expérience totale ................................................................................... 7

5. Réseau piétonnier ................................................................................. 17

6. Projet Manège Militaire ....................................................................... 24

7. Projet Basse-Ville et Haute-Ville ......................................................... 30

8. Mobilier urbain .................................................................................... 36

9. Conclusion ........................................................................................... 39

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1.Présentation de l’auteur Né en Québec en 1987, je suis un artiste multidisciplinaire œuvrant dans le domaine du design industriel. Intéressé dès mon plus jeune âge par l'art visuel, je commence à peindre à douze ans, puis j’organise trois expositions de mes œuvres. Entre 2003 et 2009, j’explore : • la vidéo (4 vidéos à visionner sur mon portfolio); • le théâtre (12 rôles, donc 4 premiers rôles); • l’improvisation (8 ans d’expérience); • le graphisme et le dessin (plusieurs œuvres visibles sur mon portfolio); • l’écriture (1 roman en cours d’écriture). Je me distingue par mon talent, ma persévérance et ma polyvalence dans plusieurs disciplines et reçois des mentions d’honneur : « Gagnant du concours 2003 d’arts plastique de l’école Mont-Saint-Sacrement », « Joueur de l’année en improvisation », « Mérite populaire en design industriel », » et « Finissant pour le mérite étudiant 2009 en design industriel ». En somme, j’ai acquis une expérience unique en conception et direction artistique. En 2009, j’obtiens un diplôme en technique de design industriel au cégep de Sainte-Foy. J’ai désormais les compétences et l’expérience pour concevoir des produits industriels de toute sorte. Par exemple, j’ai acquis les connaissances pour dessiner des concepts viables de mobilier urbain, d’affichages, de jeux extérieurs, d’appareils ou de systèmes ergonomiques et simples d’utilisation. Comme travailleur autonome, j’offre un service de conception de produits industriels : dessins techniques, illustrations, graphisme, recherche de tendance, recherche ergonomique, rédaction d’un cahier des charges, analyse de marché, sondage, modélisation 3D, plans de fabrication, maquette et présentation de produits. J’offre d’ailleurs un service adapté sur mesure aux besoins du client. J’ai l’expérience d’un stage en entreprise avec AQUAelectronik Technologies inc. et je suis employé par Clipcom Canada inc. pour développer un nouveau produit, un logo et une marque de commerce. Je pense pouvoir contribuer à l’essor de la Ville de Québec en initiant des projets innovateurs mettant à profit les talents des concepteurs de Québec. Pour voir mon portfolio, visitez le www.design-lm.blogspot.com .

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2.Introduction Depuis le 400e de Québec, la Ville a bonne presse. On parle en bien du succès du Moulin à Images de Lepage, des restaurants et hôtels qui ont connu l’arrivé de nombreux touristes, sans oublier les grands spectacles des Plaines d’Abraham. Par contre, les changements proposés par le Programme particulier d’urbanisme de la colline Parlementaire (PPU) peuvent être mal interprétés quoiqu’il communique un esprit d’innovation tout-à-fait cohérent avec l’élan de nouveauté et de fierté des résidents de la ville. Il me semble important de clarifier le message communiqué par Québec afin de mener à bien ce projet d’envergure. Par ailleurs, des modifications de cet ordre au niveau de l’architecture de Québec doivent être accompagnées, à mon avis, de modifications importantes sur le plancher de la ville. C’est donc dans cette optique que je rédige ce mémoire. D’abord, je vais clarifier le problème de l’image de la Ville en considérant le concept d’expérience totale expliquée en détail dans ce texte. Puis, je proposerai l’implantation d’un réseau piétonnier animé et divertissant en lien avec le Manège Militaire et sa scène extérieure. L’expression Québec de bas en haut, qui guide mon écriture, c’est aussi symbolique de l’écart entre la Basse-Ville et la Haute-Ville et j’ai imaginé un moyen de créer une alliance entre ces deux parties de la ville. Bref, je mettrai en évidence le besoin évident d’un lien physique et culturel entre la Basse-Ville et la Haute-Ville. Enfin, je vous soumettrai la vision que j’ai d’un édifice multi-usage répondant aux besoins des gens de Québec. En supplément, je donnerai quelques idées pour remettre à neuf le mobilier urbain de la ville. Aussi, vous serez en mesure de mieux comprendre les initiatives que je propose dans ce mémoire en tenant compte du principe suivant : je souhaite que l’urbanisation de la cité émerge principalement des besoins des gens qui s’agitent sur le plancher de la Ville.

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3.Image de marque L’identité de la Ville de Québec reste à définir pour l’avenir et cette identité est une des clés du succès du projet d’urbanisation. En effet, un changement trop brutal causé par les résultats du PPU pourrait affecter les citoyens et changer le rapport affectif que ceux-ci entretiennent avec leur environnement en plus de modifier le regard des touristes sur la ville. Même un changement lent pourrait nuire à Québec si on ne prenait pas en compte les idées préconçus de la population quand à l’identité de la ville et son devenir. Pour bien définir cette identité, similaire à l’identité de marque, il vous sera nécessaire de comprendre les idéaux de la population et des touristes. Conséquemment, je propose de réviser l’impact que la Ville comme milieu de vie peut avoir sur les citoyens dans le cadre du PPU à chaque initiative d’urbanisation et cela en tenant compte d’études de marché pour ne pas nuire au tourisme. Par exemple, on verrait mal apparaître une piscine en plein centre-ville et pourtant cette piscine répondrait à un besoin dans le secteur, mais elle ne cadrerait pas avec l’expérience globale de la Colline Parlementaire. À ce sujet, il me semble avoir bien illustré ce qui, selon moi, se présente comme la logique minimale à suivre lors de ce projet d’urbanisation, soit de créer à partir de l’expérience et de la mémoire collective des gens du secteur, autrement dit, ces gens sur le plancher de la ville. Suite à ce constat, voici mon approche pour redorer l’image de la ville et guider les responsables du projet: partir du bas vers le haut, soit en cherchant l’identité de la Ville dans ce que M. et Mme Tout-le-monde peuvent reconnaître et apprécier. De nos jours, la marque est synonyme de prestige et donc de reconnaissance. Pour que notre ville soit magnifique en apparence et dans l’imaginaire du peuple, la marque semble nécessaire. Québec a par ailleurs une identité visuelle certaine et un style de vie (le romantisme) lui est associé. Pour concevoir une marque de sorte qu’elle soit cohérente et pour donner du cachet à la Ville, on peut se fier à au modèle de Marie-Claude Sicard (voir tableau 3.1), auteure de Ce que marque veut dire. À mon avis, aller à l’encontre des principes de base de la marque Ville de Québec fera baisser la valeur de la ville tant pour les touristes que pour les citoyens et peut-être même pour les investisseurs qui ne reconnaîtront plus la valeur d’une ville sans ligne directrice évidente. Selon moi, on pourra améliorer davantage l’image de la ville en entrant en contact direct avec le piéton (touriste, résident du quartier ou citoyen de la Capitale Nationale) qu’en revisitant simplement le patrimoine architectural de la Ville. Bien-sûr, la modification des fonctions des quartiers ne seront acceptées par les citoyens que s’ils se sentent bien dans la Ville et leur décision ne dépendra pas seulement de la hauteur des édifices, de la qualité des logements et du nombre de places de stationnement. Ils penseront aussi à leur expérience (positive ou non) dans le quartier. Ils seront aussi soucieux de la manière dont leur expérience pourra engendrer une discussion1 dans leur entourage. Le bouche-à-oreille, c’est un outil important pour toute marque, y compris pour une ville comme Québec. L’architecture contemporaine est d’ailleurs reconnue pour émouvoir de façon spectaculaire et cela contribue à la réputation d’un quartier.

1 Bertrand Cesvet, Tony Babinski et Eric Alper, Conversational Capital: How to Create Stuff People Love to Talk About.

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Tableau 3.1 Méthode de l’empreinte2 appliquée à la marque Ville de Québec Pôle Caractéristique Exemple de problème Physique Bord du fleuve,

architecture ancienne, affichage public, apparence, parcs, entretient des lieux, bruits des voitures, lieux « carte postale » …

Comment stimuler les différentes catégories de gens dans la ville selon leurs besoins qui sont différents?

Temps Depuis 1608 Comment véhiculer le caractère historique de la ville sans nier son évolution dans le temps?

Projets Nouvelle phase d’urbanisation Comment innover? Relations Les gens de Québec sont chaleureux

et ils parlent français en majorité. Québec en hiver et en été évoque le romantisme.

Comment conserver la qualité des services touristiques et favoriser la rencontre entre les Québécois et les gens d’autres origines?

Positions Québec est une province du Canada. Il s’agit d’une des meilleures villes touristiques au monde.

Comment clarifier la position de Québec dans le monde? dans le Canada? Comment attirer les touristes vers les attractions?

Normes Lois et règlements de la ville Comment véhiculer les lois et règlements pour tous, même les gens d’autres pays?

Espace Ville de Québec Comment limiter le territoire de la ville d’une façon claire pour les touristes?

2 Marie-Claude Sicard, Ce que marque veut dire, p. 243.

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4.Expérience totale En ce qui me concerne, je pense que la réputation de Québec provient majoritairement d’une multitude d’événements vécues par les gens sur le plancher de la ville à travers l’histoire. Si je vous présente ce plan d’ensemble et cette procédure en pensant à ce que les citoyens vivent dans les rues et les parcs principalement, c’est que nous vivons dans une culture de l’expérience3 où il est naturel de se laisser séduire par ce qu’on expérimente avec les sens. Ainsi, ce qui touche directement le citadin à plus d’impact sur son rapport avec la Ville que ce qui ne le touche pas directement. Véritablement, c’est en stimulant la vue, le toucher, l’odorat, le goût et l’ouïe des piétons que la Ville leur fera aimer leur première expérience de Québec. Avec ces cinq sens, on pourra aussi fidéliser cette « clientèle », au sens où les services offerts aux citoyens seront de meilleure qualité. En résumé, je souligne qu’en suscitant les sens des résidents et touristes de la Ville de Québec de façon positive on rendra accessible une expérience favorable. Cela aura un impact direct sur leur sentiment de bien-être et de confort et améliorera leur productivité. En somme, l’intervention de gens aptes à créer des expériences positives dans les quartiers, soit les anthropologues, artistes, architectes, concepteurs de mobilier urbain et d’aménagement paysager, designers industriels, psychologues, publicitaires, sociologues, urbanistes et autres spécialistes intéressés à participer à la création d’un environnement optimal devront être pris en considération, écoutés et mis à profit lorsqu’on fera l’aménagement d’un quartier de la Ville avant même le début des travaux, à la phase de conception, et cela pour créer une expérience totale, dérivée du concept d’expérience utilisateur4. Ma définition de l’expérience totale: « Qualité d’une expérience globale perçue par une personne qui interagit avec un ensemble de systèmes et d’environnements communicants, interconnectés ou isolés, ayant plus ou moins d’impact, d’intérêt ou d’importance l’un par rapport à l’autre. Il s’agit de l’harmonisation de ces différents systèmes et environnements par rapport au cycle de vie d’une personne (son quotidien) dans le but d’offrir une expérience sensorielle satisfaisante menant à un résultat positif, comme l’augmentation de la productivité ou de la créativité d’une communauté. » Dans le cas présent, la personne est un citadin ou un touriste, l’ensemble est la Ville de Québec et les systèmes et environnements sont chacun des sites et des centres d’intérêt de la ville, qui comprennent leurs propres codes et contraintes. Pour vous illustrer le concept d’expérience totale, je soumettrai quelques exemples.

3 Marco BASSANI ... et al., Brand design : construire la personnalité d'une marque gagnante, 225 p. 4 Site Web, http://www.use-design.com/fr/design/experience_utilisateur.php .

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Premièrement, je montre en exemple le travail de l’architecte canadien Arthur Erickson (voir images 4.1 et 4.2) qui réussit à combiner un environnement stimulant et relaxant au centre-ville avec la soi-disant platitude d’un palais de justice et d’une galerie d’art. Ici, l’expérience totale a été utilisée pour modifier le rapport du public avec le palais de justice et la galerie d’art. Un parc bien situé, des installations confortables et un mobilier urbain conséquent ont grandement amélioré l’image de ce quartier et servi de centre d’intérêt dans la cité. L’édifice au départ devait être un gratte-ciel, mais il a été amélioré par l’architecte. Image 4.1 « Robson Square and Art Gallery », Vancouver, construction 19735

Image 4.2 C’est l’environnement qui séduit d’abord le citadin et non la fonction du bâtiment.

5 Site Web, http://www.arthurerickson.com/B_law.html .

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Deuxièmement, je présente l’intérêt de la Place des Arts à Montréal (voir images 4.3) et du Métro de Stockholm (voir images 4.4). Ces deux projets ont permis d’intégrer des œuvres d’art qui donnaient une meilleure image à la ville tout en encourageant l’originalité, facilitant le repérage et la mémorisation. Cette approche artistique permet de créer un pont entre les différentes parties de la ville, grâce à des sculptures ou des installations cohérentes avec le travail des architectes et paysagistes répondant à des critères biens définis. On peut ainsi simplifier le parcours des citoyens en les invitant à suivre des points de repères dans la ville. Images 4.3 Place des Arts, le jour6 et la nuit7, Montréal Couleurs, installations, sculptures et fontaines contribuent à l’expérience totale

6 Site Web, http://www.quartierdesspectacles.com/fr/quartier/lieux/fichelieu.asp?id=55 . 7 Site Web, http://www.flickr.com/photos/46132685@N00/2583886856 .

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Image 4.4 Métro de Stockholm8 Chaque station de métro contribue différemment à l’expérience positive ce qui aide à la mémorisation et au repérage des stations, une situation facilitant la détente pour les touristes et les citadins.

Allure contemporaine : lignes horizontales et couleurs vives9

8 Site Web, http://eng.mazoo.net/archives/art/ . 9 Site Web, http://farm3.static.flickr.com/2252/2181001566_81c3bbacf3.jpg .

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Troisièmement, je présente le centre-ville de Toronto, qui se distingue dans le monde comme ville pour travailleurs dynamiques grâce à des éléments visuels, de la sculpture à profusion, des animations vidéo sur écran géant et éclairages animés à proximité d’un centre d’achat gigantesque et de tours à bureau (voir image 4.5). Notez aussi qu’il est possible à Toronto de circuler comme piéton sans appuyer sur un bouton puisque les feux de circulation sont automatisés pour laisser passer les marcheurs et qu’on prend en compte la circulation des pétions lors d’aménagements extérieurs. Image 4.5 Toronto10

10 Site Web, http://www.toronto.ca/toronto_images/gallery_cityviews.htm .

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Quatrièmement, je donne l’exemple de l’architecte et designer industriel Jacques Fresco (image 4.6) qi étudia les comportements des animaux et des humains et conclut que l’environnement et l’accès aux ressources nécessaires (espace suffisant, eau, nourriture, logement, sport, etc.) était essentiel pour assurer la paix dans un groupe de personnes. Plus l’environnement, selon Fresco, permet à l’individu de vivre sainement sans chercher désespérément à survivre, plus ce dernier tend à respecter et aimer son milieu de vie de sorte que sa propension à la violence disparaît ou diminue de beaucoup. Fresco imagina un système pour améliorer la manière dont sont conçues les villes. Consultez sa procédure et regardez ces propositions inspirantes à cette adresse : http://www.thevenusproject.com/techCitySystems.php . Image 4.6 Vue de dessus Une géométrie adéquate de l’environnement accélère les transports, contribue à l’expérience totale et simplifie les déplacements des touristes11

11 Site Web, http://en.wikipedia.org/wiki/Jacque_Fresco .

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Cinquièmement, Québec, à mes yeux, montre déjà des sites qui, volontairement ou non, sont en accord avec le concept d’expérience totale. Place d’Youville, qui accueille naturellement les patineurs l’hiver et les joueurs de aki l’été, véhicule une énergie tout-à-fait unique, mais cette place est parfois trop bondée. Place 400e aussi avait tout d’un lieu répondant à une journée parfaite en famille, mis-à-part des salles de toilettes adéquates. Enfin, la colline Parlementaire, ayant pour pôle central la Fontaine de Tourny et le Parlement, transmet les valeurs et l’histoire d’une ville vraiment romantique, sans pour autant, à mon avis, être entourée de suffisamment de bancs de parc et de ces coins pour les amoureux ou les amateurs d’histoire. Enfin, je donne en exemple la Gare du Palais, qui répond totalement à l’idée d’expérience totale, en dehors et à l’intérieur du bâtiment (voir image 4.7) avec un environnement pensé pour accueillir les gens et les quitter de façon positive. Je vous invite ainsi à créer des lieux aussi intéressants pour les marcheurs. De même, je considère les lieux autour de la Gare du Palais comme étant intéressant en ce sens qu’on peut circuler dans ce coin de la Ville et toujours voir un point de repère (une statue, un terrain vert ou un édifice). Pourtant, en dehors de cette zone (voir image 4.8) il n’existe pas de connexion entre ce site et d’autres sinon la rue. Visuellement, le site n’est pas lié à la place 400e ou à la Haute-Ville sinon par son architecture, ce que je déplore. Demandez mes services pour optimiser les lieux et créer un lien entre les différents sites de la ville. Image 4.7 Gare du Palais, Québec12

12 Site Web, http://www.vos-photos.eu/photo_6195.htm .

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Image 4.8 Gare du Palais, Québec Exemple d’une zone où l’expérience est satisfaisante

Légende : Bleu foncé = zone de découverte Dans cette zone, le piéton se sens en contact avec un lieu cohérent et expérimente la marche de façon positive, en circulant sans éprouver le sentiment d’être déconnecté de l’environnement. Ce sentiment, subjectif, peut pourtant être encouragé ou découragé par des éléments et des géométries. Ici, les couleurs, les statues, l’architecture et l’organisation de l’environnement encourage au confort et à la surprise. Par contre, les routes limitent l’espace sans le poursuivre. Il n’y a pas de transition entre cette zone et une autre et on ne se sent pas attiré vers une autre zone par des affiches ou des signaux à partir de celle-ci. Noir = centre d’intérêt Ce lieu est le mieux décoré et mis en scène, ce qui en fait le point central de l’expérience de cette zone de découvertes. Notez qu’il existe des transitions et des points de repères plus ou moins forts sur le terrain même de la Gare du Palais en plus grande proportions qu’autour. Vert = points de repère Malgré que la Gare du Palais soit la zone d’intérêt principale, des signes (statues, affiches, feux de circulation, etc.) permettent la mémorisation de la zone de découvertes comme étant près de la Gare du Palais. En ce sens, chacun de ces points de repère sont liés et ils réfèrent au concept de Ville de Québec, ou bien à la marque Ville de Québec.

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Comme pour Vancouver, Montréal, Stockholm ou Toronto, Québec pourrait être divisé en centres d’intérêt et cela pourrait être visible dans la manière dont on crée le design des environnements. De sorte, chaque site à construire devrait être analysé, minimalement, en considérant ces questions: • Quels sont les éléments qui facilitent le repérage du site à partir de la rue? • Quelle expérience chaque site doit-il faire ressentir? • En quoi ce site est-il intéressant par rapport aux autres sites? • S’agit-il d’un centre d’intérêt important dans la Ville de Québec? • S’agit-il d’un site en contact avec un site plus important? En critiquant chaque proposition du PPU selon une grille de critères servant chaque construction, on obtiendrait alors des aménagements rationnels et cohérents à tous points de vue. C’est en imaginant le cycle d’une journée dans la vie d’une personne à Québec et en acceptant de partir du sol qu’on pourra avoir une vision d’ensemble de la ville qui soit réaliste en fonction du concept d’expérience totale. Ainsi, certains édifices pourraient être moins faciles à repérer et d’autres plus faciles à repérer, logiquement. Bien-sûr le concept d’expérience totale dépend surtout du sentiment de la personne dans le lieu lorsqu’elle s’y repose ou y circule. Pour éprouver ce sentiment, je vous suggère de circuler à pied à travers Québec et de tenter de trouver un point de repère en particulier, puis de noter ce qui vous rend la tâche difficile ou inconfortable comme des édifices mal situés ou des endroits sans intérêt ou malpropres. Sans pour autant avoir le cachet d’un Disneyworld dont le design ne répondrait qu’à des critères de touristes, Québec pourra paraître, à sa manière, comme une ville accueillante et charmante si le design de son « plancher » connote le romantisme, la vie de famille et le quotidien des travailleurs. Certains sites évidents devront être identifiés comme étant des centres d’intérêt dans la ville et on devra aménager les espaces alentours en conséquence, de sorte à ne pas nuire au repérage et à la mémorisation de ces centres d’intérêts: Parlement de Québec, Musée des Beaux-arts du Québec, Grande-Allée, Grand Théâtre, Centre des Congrès, Place d’Youville, Espace 400e, Gare du Palais et le Musée de la civilisation, par exemple. À mes yeux, certaines parties de la Ville devraient présenter la même cohérence fonctionnelle et « expérientielles », alors que d’autres coins devraient présenter des attributs différents. La Ville deviendra admirable lorsqu’elle aura trouvé son identité et que cette identité se reflètera dans des endroits prestigieux à l’image des citoyens et qui répondront aux désirs des touristes. En somme, le succès de l’urbanisation proposée lors du PPU dépendra de l’harmonie entre les fonctions des lieux à modifier sur la carte de Québec et ce que ces lieux susciteront comme expérience auprès des clientèles cibles. Il faut donc, à mon avis, délimiter des zones sous l’image de cercles concentriques (voir image 4.9) dans lesquelles on concentrerait les expériences. Exemple : la « Ville de Québec » serait la grande zone Jaune dans laquelle se trouverait la zone Orange « Expérience de détente », et dans cette zone Orange on trouverait la zone Rouge « Parlement de Québec/Fontaine de Tourny ». Il existerait plusieurs zones Oranges (expérience de dynamisme, d’admiration, de surprise, de fête, de dégustation, de découverte, de repos, etc.) et des zones Rouges (Fontaine de Tourny, Moulin à Images, Gare du Palais, etc.). De même que pour toutes les zones Rouges, l’expérience de la Fontaine de Tourny serait plus ou moins forte selon la proximité du piéton avec les lieux, laissant dans la Ville des zones tampons, ayant moins d’intérêt, sensés mettre en valeur les zones qui attireraient les gens convenablement.

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Image 4.9 Colline Parlementaire, Québec Concentrer les expériences vers les centres d’intérêt principaux

Légende : Jaune = expérience faible Zone dans laquelle se trouve la Fontaine de Tourny (expérience faible, mais dont on doit laisser entendre qu’elle sera meilleure lorsque la personne sera en contact avec la Fontaine de Tourny). Orange = expérience moyenne Dès qu’on expérimente la Fontaine de Tourny au loin, on est intéressé à s’avancer. Rouge = expérience forte Expérience de la Fontaine de Tourny et des gens alentours.

En conclusion, la Ville de Québec a tout avantage à consulter des experts en conception de lieux et d’aménagement de lieux pour offrir des expériences totales, dans un premier temps, et d’experts en image et en publicité dans un deuxième temps, lors de l’annonce du début des chantiers de sorte que chaque partie de la cité soit développée et traitée de façon unique, comme une zone ayant un impact plus ou moins gros sur l’imaginaire et les expériences des citoyens et des touristes.

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5.Réseau piétonnier Note : Le point no 5 tente de répondre aux objectifs 30 et 31 et de la Fiche 10 rédigée par les responsables de la Ville de Québec13. En tenant compte de la démarche expliquée ci-dessus, je propose la mise au point d’un parcours piétonnier divisé en circuits (voir image 5.1) permettant de circuler rapidement et de façon sécuritaire dans chacune de des zones de la Ville. Ici, j’entends des indications claires et très visibles dans les chemins menant à ces zones quand à la manière de circuler et d’agir dans ces zones (exemple : une affiche vous invite à laisser passer devant les personnes en chaise roulante et une autre rappelle de jeter les ordures dans les poubelles). Durant le 400e de Québec, j’ai noté le manque flagrant de ces indications et de cartes pour montrer le chemin aux piétons. Je vous invite à mettre sur place, dans les rues et dans les zones clés, des postes d’information ou, mieux encore, des agents à l’information portant un T-shirt avec un symbole « ? » sur le modèle d’Expo Québec. Ces agents circuleraient à pied par exemple en répondant aux questions des touristes, une réponse donnant une expérience positive forte aux touristes et qui les rapprocherait des Québécois.

13 Ville de Québec, Documents pour la consultation publique, Fiche 10 : La diversité des fonctions urbaines, p. 47-48.

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Image 5.1 Haute-Ville et Basse-Ville, Québec

Légende : Violet : Parcours piétonnier de base faisant le lien entre la Haute-Ville et la Basse-Ville qui pourrait aussi se développer davantage et devenir un chemin idéal pour aller d’un musée à l’autre Zone A Musée des Beaux-arts du Québec, Hôtel Le Concorde et Grande-Allée Zone B Parlement de Québec, Place d’Youville et arrêts d’autobus 800-801 et 7 aux alentours Zone C Musée de la civilisation, Place 400e et quartiers commerciaux du Vieux-Port

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De plus, je suggère qu’on étudie davantage l’itinéraire ci-dessous auquel se soumettent de nombreux citoyens et touristes à mon opinion, quoiqu’il puisse sembler moins fréquenté par les résidents du secteur : Image 3.2 On devrait étudier le circuit emprunté par les touristes qui doit différencier de celui des résidents bien entendu. Il est logique de voir un touriste descendre vers le Vieux-Port le matin et remonté vers la Grande-Allée en soirée. Bref, je suppose qu’on devrait considérer ces aspects du problème en faisant une étude de marché si on peut dire. Dans la zone A, je souligne l’importance de bien éclairer les lieux. Pour ce faire, j’initie l’idée de circuits lumineux coloré et permanent (je souligne l’importance d’un code de couleur pour identifier les coins de la ville alors que la lecture d’une carte est impossible pour de nombreuses personnes dont les jeunes enfants et les touristes de langue étrangère). Ainsi, on pourrait avoir des lumières de différentes couleurs disposées sur les artères principales de la ville, de sorte qu’on puisse identifier la route peu importe notre langue et sans l’utilisation, même, d’une carte. On pourrait alors demander : « Comment aller sur Grande Allée? » et entendre comme réponse : « Suivez la route Bleue pâle. » (voir image 5.3). D’autres circuits seraient développés auxquels correspondraient une couleur. Ce code de couleur pourrait être révisé de sorte qu’il correspondrait à un code de couleur adéquat pour toute la ville. On ne voudrait pas, par exemple, utiliser de couleurs à portée nationaliste (bleu) ou fédéralistes (rouge) sans qu’elles ne correspondent aux fonctions des lieux, mais nous devrions éviter un malheureux malentendu comme pour les couleurs des affiches du 400e, en évitant à tout prix d’utiliser toutes les couleurs de l’arc-en-ciel pour des raisons d’image. On utiliserait les teintes les plus facilement reconnaissables : rouge, orange, jaune, vert, bleu pâle, et rose. Pour les zones neutres, on utiliserait le blanc qui regrouperait toutes les autres couleurs du spectre lumineux et évoquerait la simplicité et la neige qui illustre bien la nature de la Ville. Bien-sûr, ces signes colorés n’auraient rien à voir avec les feux de signalisation et ce serait des signes distinctifs, mais subtils dans le décor (lignes peintes sur le trottoir, couleurs du mobilier urbain ou lampadaires dans les parcs par exemple).

ZONE A

ZONE A ZONE B ZONE C ZONE B

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Image 5.3 Grande-Allée, Québec Le circuit serait éclairé de lumière bleu pâle.

Grâce à ce système de couleurs, on mettrait au point un circuit aussi simple et rapide que celui du métro de villes tel que Moscou, New-York ou Londres14 (voir image 5.4). Des panneaux d’affichages simplifiés au maximum, utilisant les symboles clairs (voir image 5.5), amélioreraient l’expérience vécue par les citoyens et les touristes. Cette carte mériterait d’être en accord avec celle du Réseau de transport de la Capitale (RTC). Cette carte, affichée sur un panneau interactif « touch-screen » similaire à celui de Place Laurier (voir image 5.6) améliorerait le trafic, je crois, des piétons en Ville lors d’évènements culturels.

14 Site Web, http://en.wikipedia.org/wiki/Tube_map .

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Image 5.4 Carte du métro de Londres15 Chaque circuit porte une couleur différente

Image 5.5 Symbole pour une salle de théâtre16

Image 5.6 Place Laurier, Québec Panneau d’affichage tactile rétro-éclairé17

15 Site Web, http://www.tfl.gov.uk/assets/downloads/standard-tube-map.pdf . 16 Site Web, http://luttennord.wordpress.com/2007/12/04/ccl-theatre-tous-publics-vies-voeux-voies-des-rues/ . 17 Site Web, http://adnmontreal.wordpress.com/category/commerce-au-detail/ .

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Enfin, je vous soumets ici quelques observations. 1) J’aimerais voir l’intervention de plus d’artiste de la rue, d’artistes peintres et de sculpteurs dans la Ville. Regardez le talent des gens de ATSA18 avec Attentat#! qui ont réussi à donner vie à la Place d’Youville en 2004 de façon amusante. 2) J’ai particulièrement apprécié la manière dont on a géré la sécurité de la Grande-Allée lors de la manifestation de Choix Radio X. Notez qu’une personne donnait à boire de l’eau aux passants en pleine Grande-Allée par bonne volonté et que des milliers de personnes réussissaient à circuler sans problème, à pleine chaleur d’été, accompagnées d’enfants en bas âge! 3) Aussi, je pense qu’il manque d’un abreuvoir sur Grande-Allée, ce qui explique entre autre le succès de la campagne de ESKA, vendeur d’eau embouteillées, qui donnait ces produits dans cette rue l’été dernier. 4) Pour terminer, je note l’absence et le manque de tables à manger confortables avec parasol sur les Plaines d’Abraham et ailleurs dans la Ville. 5) Puis, le Pigeonnier (parc de la Francophonie) aurait avantage à porter plus l’allure d’un lieu pour accueillir les oiseaux grâce à des sculptures colorées par exemple. On pourrait jouer sur le concept des tourtereaux qui sont aussi des symboles du romantisme, donc cohérents avec l’image de Québec, ou bien décider de clarifier la vocation du parc en transformant le Pigeonnier en fresque (voir image 5.7). Franchement, ce lieu me semble plutôt banal en ce moment alors qu’il a beaucoup de potentiel. Contactez-moi pour obtenir un plan plus détaillé pour changer ce parc. Image 5.7 Parc de la Francophonie, Québec19 Ici, un certain travail est nécessaire pour ajouter de la valeur au parc : lumières chaudes, mobilier urbain confortable, sculptures, etc. La mise en valeur de la francophonie est nécessaire dans ce lieu et pourtant on ne peut y lire de poèmes ou de textes en français sur une sculpture. Le Pigeonnier détonne totalement avec le décor sans pour autant avoir un quelconque intérêt pour les touristes.

18 Site Web, http://www.atsa.qc.ca/pages/accueil.asp . 19 Site Web, http://www.capitale.gouv.qc.ca/chantiers/parcs-espaces-verts/parc-de-la-francophonie.html .

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Je rappelle la nécessité d’inclure des chemins piétonniers donnant un accès plus rapide vers des zones névralgiques du secteur de la Colline Parlementaire, mais aussi la possibilité d’offrir un circuit piétonnier très éclairé et plus long à travers les Plaines d’Abraham et partout dans la ville. La route piétonnière qui traverse les Plaines… me semble peut utilisée par les touristes et je pense que c’est à cause du manque de luminosité la nuit dans ce secteur. Pour attirer les touristes piétons à cet endroit, on pourrait afficher les portraits de grands hommes et femmes du Québec sur ce chemin. Ce circuit sur les Plaines d’Abraham pourrait paraître plus décoratif et présenter des lumières multicolores de style lanterne ou ballon. J’imagine fort bien, en périphérie du Manège Militaire une projection vidéo permanente et coloré, à cette porte d’entrée vers « l’expérience paradisiaque » que serait les Plaines d’Abraham. À ce propos, je trouve que l’image du secteur des Plaines d’Abraham mériterait une dose d’humour et un certain sens du rêve parce que ce site est fabuleux et qu’il accueille les familles et leurs enfants. S’il n’est pas possible de toucher à l’image du site comme tel, vous pourriez du moins évoquer le rêve avec une installation vidéo ou lumineuse avant l’entrée sur les Plaines…, juste à côté de l’hôtel Le Concorde par exemple. Ce pourrait être un panneau d’affichage ou une vitrine qui inviterait à la découverte. Pour finir, j’offre mes services professionnels de concepteur artistique et de consultant en design industriel pour vous accompagner dans toutes ces démarches cohérentes avec le concept d’expérience totale.

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6.Projet Manège Militaire Note : Le point no 6 tente de répondre aux objectifs de la Fiche 6 rédigée par les responsables de la Ville de Québec20. En tenant compte de l’image de marque de la Ville et du rapport que les piétons entretiennent avec la cité, j’ai tracé un portrait réaliste de la colline Parlementaire de demain. Suite à aux propositions des pages précédentes, je vous invite à admirer les images suivantes (voir image 6.1 à 6.7) qui pourraient bien inspirer le nouveau centre d’intérêt principal de la Ville : le Manège Militaire. Cet endroit pourrait accueillir les gens de façon sécuritaire en les faisant passer au centre et de chaque côté de l’édifice. Ce serait le lien entre le centre d’intérêt des Plaines d’Abraham et celui du Parlement de Québec. Ce serait aussi le chemin pour passer d’un circuit bleu pâle (Grande-Allée) à un circuit vert (Plaines d’Abraham). En ce sens, l’avant du Manège Militaire en particulier deviendrait une zone de repos (zone tampon) entre deux centres d’intérêts. C’est pourquoi la face donnant sur le Parlement doit être différente au point de vue visuel que la face donnant sur les Plaines d’Abraham. C’est aussi pourquoi du côté donnant sur le Parlement, l’expérience doit être en accord avec celle du Parlement (romantique et historique) et de la Grande-Allée (festive et jeune), ainsi qu’avec, de l’autre côté, l’expérience des Plaines d’Abraham (festive, sportive et familiale). La scène devrait être du côté des plaines d’Abraham, et à mon avis, ce devrait être une scène circulaire tout autour de laquelle pourrait s’amasser une foule, comme autour d’une table ronde ou d’un chapiteau de cirque de manière à optimiser la circulation. Cette scène pourrait être permanente et donc recouverte d’un dôme de sorte que les artistes pourraient se trouver cachés du froid et des intempéries au besoin. Une fois clos, ce « dôme » qui pourrait être en toile, deviendrait une œuvre d’art multimédia. Une sphère au centre d’une scène circulaire donnerait le même effet. On pourrait alors observer plusieurs tableaux historiques ou d’inspiration festive en 3D quand on tournerait autour de la scène, ce qui n‘est pas sans rappeler le travail de Robert Lepage et de l’équipe d’Ex Machina sur le Moulin à Images. La réputation du produit n’est plus à faire : Disneyland et Nike ont utilisé le vidéo-ballon pour leurs projets multimédia. Pour voir des exemples de projection spectaculaire sur une sphère (vidéo-ballon), cliquez sur ces liens:

• http://www.youtube.com/watch?v=henb_is3TNE • http://www.youtube.com/watch?v=Nj_dMgA_zUg&feature=related • http://www.youtube.com/watch?v=BHtX80EbeGg&feature=related

Image 6.1 Vidéo-ballon Citysphere

20 Ville de Québec, Documents pour la consultation publique, Fiche 6.

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Image 6.2 Expérience de romantisme (face avant, futur Manège Militaire)21 Couleurs chaudes, décorations évoquant la vie de château

Image 6.3 Expérience de l’histoire (monuments de la face avant, futur Manège Militaire)22 Statues, monuments historiques et rapport fort avec la nature

21 Site Web, http://www.linternaute.com/acheter/dossier/saint-valentin/2006/diaporama-paris_romantique/page1.shtml . 22 Site Web, http://autos.blogs.argusauto.com/archive/2007/09/09/la-fontaine-de-tr%C3%A9vi-visit%C3%A9e-avec-un-chauffeur-guide-de-rome.html .

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Image 6.4 Expérience festive, sportive et familiale (face arrière, futur Manège Militaire)23 Jeux Olympique 2008 à Pékin

Image 6.5 Forme imposante de dôme qui invite à la discussion

Image 6.6 Scène en forme de dôme évoquant ces objets bien connus qui connotent l’hiver, la famille et la fête

23 Site Web, http://assospbe.free.fr/sitesweb/pbeweb/pbefich/pbe_atelier_arts.htm .

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Image 6.7 Colline Parlementaire, Québec

Légende : Bleu Zone de découverte de la Grande-Allée Jaune Zone de découverte du Parlement (le Manège Militaire fait actuellement parti de la zone de découverte du Parlement en raison de son architecture qui rappelle celle du Parlement) Vert Zone de découverte des Plaines d’Abraham La zone tampon (bleu et jaune) est juste devant le Manège Militaire tandis que la zone de découverte des Plaines d’Abraham (verte) est derrière. Du point de vue de l’expérience totale, le Manège Militaire est situé dans un lieu clé. Le Manège Militaire, c’est le point de repère idéal pour les touristes qui ne connaissent pas la ville puisqu’il s’agit d’une zone de repos invitant à la discussion et aux échanges amicaux. Le Manège Militaire sert actuellement de mur à l’expérience des plaines d’Abraham alors qu’il devrait s’agir d’un hall d’entrée pour piétons vers chacune des différentes zones. Bref, la zone tampon du Manège Militaire doit favoriser la détente et le repérage facile des zones de découverte. Je suggère donc d’inclure sur la face donnant sur le Parlement : un abreuvoir/fontaine, des bancs de parcs et de petites aires de jeux pour les enfants (terrain vert), des monuments évoquant le romantisme et l’histoire, semblablement à la fontaine de Tourny, un chemin divisé en trois (centre du Manège Militaire et côté droit et gauche) (voir image 6.8 et 5.9). De l’autre côté se trouverait une scène circulaire avec casse-croute et salle de toilettes aux environ. La scène prendrait la forme d’un dôme éclairé sur lequel on pourrait projeter des images le jour et la nuit quand il n’y aurait pas de spectacle.

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Image 6.8 Vue de dessus (géométrie approximative du lieu) La circulation des piétons invite à la découverte des plaines d’Abraham

Image 6.9 Vue isométrique (géométrie approximative du lieu) La rue devant le Manège Militaire est transformée pour accueillir les piétons et on ouvre la porte d’entrée du Manège Militaire pour diriger les piétons vers la scène.

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Image 6.9 Vue quand on est du côté des Plaines d’Abraham (géométrie approximative)

Image 6.10 Vue de face (géométrie approximative) La forme de dôme derrière le Manège Militaire contribue à l’esthétique contemporaine de l’édifice sans nier son allure historique. Cette idée doit être validée par des architectes.

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7.Projet Basse-Ville et Haute-Ville Note : Le point no 7 tente de répondre aux objectifs de la Fiche 4 rédigée par les responsables de la Ville de Québec24. Au forum du 23 mai 2009, il est apparût évident à ma table de discussion que l’équilibre entre la vocation résidentielle et commerciale de la Ville de Québec devait être prise en considération lors des constructions. On nota la difficulté de créer un environnement sain dans lequel pourrait exister plusieurs types de personnes. On cherchait alors une manière de lier les résidents et les travailleurs par amitié si on peut dire. Je pense qu’une solution efficace à ce problème se trouve dans la construction d’une bâtisse multifonctionnelle située sur l’Ilot Saint-Vincent-de-Paul (site à requalifier #14). Je vais donc tenter de vous démontrer que ce site a un grand potentiel pour améliorer la vie des citoyens très différents les uns des autres, en particulier venir en aide aux personnes démunies et aux gens de la relève culturelle, en donnant des exemples simples. Puis, je vous décrirai ma vision d’ensemble du lieu grâce à des images et une liste de critères. Potentiel de l’Ilot Saint-Vincent-de-Paul La Basse-Ville accueille historiquement des gens à faible ou moyen revenue tandis que la Haute-Ville est majoritairement composée de gens fortunés. C’est aussi pourquoi la Haute-Ville comprend des institutions artistiques comme le Grand Théâtre et le Capitole tandis que la Basse-Ville présente une abondance de graffitis, de fresques et de galeries d’art. De façon curieuse, la transition entre la Basse-Ville et la Haute-Ville, en particulier l’Avenue Honoré-Mercier, alimente la création artistique de manière idéale puisque les galeries d’arts du centre Méduse et l’école d’architecture de l’Université Laval se trouvent dans les environs. En plus, l’école des Beaux-arts de l’Université Laval est en périphérie de cette zone que je nommerais une zone tampon entre la Haute-Ville et la Basse-Ville. L’avenue Honoré-Mercier sert donc de lien physique, mais aussi, en quelque sorte, de lien symbolique entre le bas et le haut de la ville. Cette zone tampon pourrait aussi devenir, je l’espère, le lien solide entre la fonction résidentielle de la ville et sa fonction commerciale. Dans un autre ordre d’idée, je note le grand talent de jeunes artistes et créateurs de Québec pour qui accéder à la Haute-Ville implique des frais importants, alors que cela favoriserait leur carrière puisque l’activité des gens en Haute-Ville s’oriente autour d’institutions culturelles bien établies. Ce serait aussi une meilleure position pour présenter des œuvres aux touristes qui affluent dans le secteur. Ce serait aussi un lieu satisfaisant pour les résidents qui pourront amener leurs enfants voir des expositions d’œuvres d’artistiques et participer à des ateliers.

24 Ville de Québec, Documents pour la consultation publique, Fiche 4.

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Description du lieu Je vais tenter d’exprimer ma vision du lieu en vous présentant d’abord ce qui m’a inspiré, puis je clarifierai ma vision en déterminant les points importants, selon moi, pour que ce lieu soit utile et bien reçu dans la communauté. L’Ilot Saint-Vincent-de-Paul attire naturellement les gens de la rue, les itinérants qui circulent dans le coin en se dirigeant, à mon constat, vers les Plaines d’Abraham et Place d’Youville. J’aimerais voir ces jeunes dans un lieu commun où ils pourraient interagir par des travailleurs sociaux et je crois que les résidents et les commerçants de Québec préfèreraient que ces jeunes soit encadrés et aidés au besoin. Ce lieu comprendrait des logements sociaux et il serait possible que ces gens y apprennent un métier. J’ai personnellement constaté le talent inné et la profondeur de plusieurs jeunes de la rue pour qui l’expression artistique peut devenir une thérapie. Puis, j’ai remarqué que ces jeunes souvent manuels devenaient des techniciens admirables. Bref, je pense que le lieu que je cherche à vous communiquer devrait utiliser les forces des gens qu’il sort de la rue. Ce lieu répondrait à la définition de l’économie sociale : « l'ensemble des coopératives, mutuelles, associations et fondations; des traits communs les différencient à la fois des entreprises individuelles, des entreprises publiques et des sociétés de capitaux: groupements de personnes, les entreprises d'économie sociale fonctionnent selon des principes d'engagement volontaire (libre adhésion), d'égalité des personnes (1 homme 1 voix), de solidarité entre membres et d'indépendance économique. »25 Un tel lieu permettrait de donner un point de ralliement pour les adolescents et les jeunes de la ville dans la mesure où toute une section de la bâtisse leur serait réservée. Il faudrait analyser à quel point un bar serait nécessaire dans l’endroit pour ne pas nuire aux résidents du secteur ou empêcher les adolescents et les jeunes de participer à la vie de communauté du lieu. Je base en partie ma vision du lieu sur un lieu de création nommé Studio Piccolo bien connu à Montréal qui a permis à de jeunes artistes de la relève musicale montréalaise de créer des albums à moindre frais. Mes Aïeux, par exemple, on put avoir accès à un studio d’enregistrement grâce à cette entreprise qui débuta très humblement. Voyez leurs réalisations à cette adresse : http://www.studiopiccolo.com Image 6.1 Studio Piccolo, Montréal Espace de création ouvert à l’allure contemporaine et minimaliste

25 Site web, http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_sociale .

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Puis, je souhaite que le lieu soit aussi productif que The Factory, le lieu de création de l’artiste Andy Warhol (images 6.2). Dans ce lieu presque sans décor, Andy Warhol vivait de façon symbiotique avec son art. Il entretenait des relations fructueuses avec un entourage de gens créatifs et marginaux, mais aussi avec toute une classe de gens fortunés et célèbres. Il s’agit d’un lieu qui réunissait les riches et les pauvres avec une seule contrainte majeure : atteindre un idéal de beauté et de créativité très haut. Tout comme le Studio Piccolo, The Factory se présente comme un lieu au décor contemporain et minimaliste où il est possible de flâner et d’avoir des soirées mondaines c’est aussi un lieu dans lequel l’artiste à toute la place et la liberté de créer et où la création se fait de manière accélérée par moment (comme une usine) ou de façon lente et reposée (comme un bar-salon). Images 6.2 The Factory, New York, lieu de création multidisciplinaire d’Andy Warhol26

26 Sites Web, http://forums.allaboutjazz.com/showthread.php?t=16847 , http://www.lastamericanbuffalo.com/category/blog/ , http://www.canadianart.ca/online/see-it/2008/11/20/warhol-live/ .

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Ensuite, j’ai particulièrement été inspiré par Les atelier Art-Go : « L’organisme ART-GO a développé un concept innovateur en matière de réinsertion sociale par le biais du travail artistique. Artiste marginal de Trois-Rivières, renommé pour son lien étroit avec les jeunes de la rue, Jean Beaulieu est l’instigateur du concept audacieux des ateliers Art-Go. Comme le jargon des vagabonds est l’argot, le métissage des mots art et « Go » exprime bien l’idée derrière le projet d’apprentissage des jeunes par les arts développé par l’artiste. Le cheminement des jeunes est au cœur du projet des ateliers Art-Go et anime les gens qui travaillent à la réalisation de celui-ci. La naissance des ateliers Art-Go est l’aboutissement du travail d’un artiste impliqué auprès des jeunes en difficulté, mais avant tout, une marque de confiance collective destinée à ces derniers. »27 Voyez leurs réalisations à cette adresse : http://art-go.org/fr/video.asp?ID=29 . L’atelier présente encore une fois une aire ouverte invitant à la détente, mais qui peut aussi servir à des travaux répétitifs (voir image 6.3). Le décor est minimaliste et d’allure contemporaine. Plusieurs meubles de rangement sont disponibles. Image 6.3 Atelier Art-Go

Pour ce qui est de l’environnement de travail des employés (qui seront des jeunes de la rue en rémission), je vous suggère d’observer la Tohu28 à Montréal (voir image 6.4) et l’École de Cirque à Québec (voir image 6.5) qui sont des lieux inspirants et bien conçus pour favoriser l’expression artistique et l’écoute de spectacles.

27 Ste web, http://art-go.org/ 28 Site web, http://www.tohu.ca/ .

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Image 6.4 Tohu, Montréal29

Image 6.5 École de cirque, Québec30

29 Site Web, http://www.titem.fr/?m=200711 . 30 Site Web, http://www.quebecurbain.qc.ca/2005/09/02/lecole-de-cirque-de-quebec-un-exemple-reussi-de-conversion-deglises/ .

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De façon concise, voici les exigences que je propose pour un bâtiment construit sur l’Ilot Saint-Vincent-de-Paul dans l’objectif principal d’offrir des logements abordables aux jeunes de la rue et aux familles défavorisées et des lieux de travail efficaces pour les jeunes de la relève culturelle par la même occasion : 1. Un bâtiment ordonné selon des concepts d’économie sociale; 2. Un salon de discussion sur chacune des étages de logement organisés par des éducateurs spécialisé ou guide à la création ou animateur; 3. Au rez-de -chaussée, une salle de répétition/salle de spectacle abordable ou gratuite conjointe avec un salon de type lounge similaire au bar StarCafé à Sainte-Foy. On devrait vérifier le besoin d’un bar comme celui du bar LeCercle à Québec qui pourrait se trouver à l’extérieure des logements ou très isolé de sorte qu’on ne serait pas incommodé par le bruit; 4. Au rez-de-chaussée et au deuxième étage, des salles d’exposition ou de conférence ou de répétition ou d’apprentissage; 5. Au rez-de-chaussée, un café/casse-croûte où on vendrait et exposerait des objets d’artisanat par exemple; 6. Un décor et un mobilier contemporain et minimaliste favorisant l’expression artistique de haut niveau; 7. Une architecture améliorant la productivité des créateurs (grande aire libre, lumière abondante et acoustique impeccable); 8. La possibilité d’afficher l’enseigne de son bureau ou de son groupe sur une face extérieure du bâtiment et d’utiliser un appartement comme un bureau de travail; 9. Un studio d’enregistrement bien isolé répondant à des contraintes similaires à celles du Studio Piccolo;

10. Une multitude d’espaces et de séparations pour imiter le mode de vie parfois territorial des gens de la rue en donnant à chaque locataire son propre espace de liberté;

11. Des places de stationnement;

12. Une cours extérieure avec jardin potager, balançoire et une grande surface libre pour jouer de la musique ou faire du sport par exemple.

En ce qui concerne l’architecture du bâtiment, je vous invite à demander les avis d’un expert, mais il me semble qu’une architecture mettant en valeur le paysage extérieure (la vue sur la Basse-Ville) serait bien venue. Aussi, je vois en bien l’idée de conserver la façade de l’église dans la mesure où cela contribue à rappeler la valeur de notre héritage culturel. Ce projet, je l’espère, aura su piquer votre curiosité. Il répond entièrement au désir du maire LaBeaume de faire connaître le talent incroyable des jeunes musiciens pour qui la scène musicale de Québec est un tremplin nécessaire. Je serais très intéressé à contribuer au bon usage du texte que je vous ai soumis en supervisant certains aspects du projet ou en continuant la recherche.

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8.Mobilier urbain En complément d’information, j’aimerais vous soumettre l’idée de remettre à jour le mobilier urbain de la ville sur les nouveaux sites à construire. Pour ce faire, je vous présenterai des images de produits bien conçus à mes yeux. Chaque produit pourrait correspondre à l’expérience suggérée par le site. Ainsi, on concevrait du mobilier urbain identifiant certaines parties de la Ville au lieu de simplement répéter le même banc de parc et la même poubelle sur tout le territoire. Ces objets pourraient facilement inclure des parties d’objets recyclés ou être totalement fabriqués de matière recyclée et impliquer des créateurs de la Ville. En ce sens, il ne serait pas plus coûteux d’inclure ce nouveau mobilier puisque l’impact d’un mobilier urbain bien conçu et bien intégré à un site est supérieur à celui d’un mobilier urbain classique, voir inconfortable, utilisé sans trop de goût. Visitez ce site pour vérifier, comme moi, le ridicule et la vétusté de certaines installations de mobilier urbain dans la Ville de Québec : http://www.bancspublics.net/quebec_visiteurs_3_bis.htm . Image 7.1 Ville de Québec Un mobilier urbain mal conçu et positionné de manière tout-à-fait ridicule élimine les efforts pour construire un lieu accueillant et séduisant pour les citoyens et les touristes.

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Image 7.2 Poubelle orange très visible et qui se porte bien aux environnements festifs attirant les jeunes31

Image 7.3 Banc de parc blanc d’allure futuriste qui invite au repos et à la détente

31 Site Web, http://www.urbain-mobilier.com/page/shop/browse/rub/1/offset/20/category_id/eb3b60db6b0698a98fcc5dac9ab9542b/keyword//category/lescorbeilles .

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Image 7.4 Banc de parc avec dossier double pour des environnements favorisant la discussion entre amis32

Image 7.5 Bancs de parc et table basse invitant à la discussion en groupe. Bien positionné, ce type d’installation favoriserait la rencontre entre touristes et Québécois33

32 Site Web, http://graphic-addict.idoo.com/index.php/Urbain . 33 Site Web, http://www.via.fr/fr/evenements_labels07.asp .

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9.Conclusion Pour ce qui est de l’urbanisation de la Ville de Québec, je pense que mon expérience en conception et direction artistique de même que mon talent de designer industriel permettront d’améliorer certains aspects fondamentaux d’une ville se voulant accueillante et charmante. Je me suis fié au modèle de l’expérience totale pour me justifier. D’abord, je pense avoir fait la preuve que la gestion de l’image de la Ville est directement liée au PPU en ce sens qu’on ne peut concevoir une ville sans prendre en compte la manière dont les citoyens (en particulier les piétons) vont percevoir certains changements dans leur quotidien à cause de modifications du territoire et de l’architecture des lieux. L’expérience totale doit être considérée avec beaucoup d’attention. Puis, j’ai démontré l’importance d’un circuit piétonnier simple et pratique menant d’un centre d’intérêt dans la ville à un autre en passant par des transitions lentes sensées mettre en valeur les centres d’intérêts principaux. Ce parcours serait inévitablement lié à un système de cartes clair et rapide à lire. Par la suite, j’ai fait la preuve que le site du Manège Militaire se présente comme un lieu important pour les touristes de la ville en raison de sa situation géographique (il est situé en zone tampon entre la Grande-Allée, le Parlement et les Plaines d’Abraham). De ce constat, j’ai illustré un projet de scène extérieure permanente dont le terrain faciliterait la circulation des piétons et leur détente. Finalement, j’ai proposé une forme de lien social et artistique fort entre les gens de la Ville de Québec par la mise au point d’un édifice répondant au concept d’économie sociale. En plus d’unir la Basse-Ville et la Haute-Ville, ce bâtiment permettrait de faire rayonner le talent de la relève musicale à Québec. J’ai aussi mentionné brièvement un autre projet qui me tient à cœur, à savoir revoir complètement le mobilier urbain de la ville en considérant des facteurs ergonomiques par exemple de manière à intégrer des installations confortables et séduisantes sur chaque site à construire. Je pourrais vous faire la démonstration que ce mobilier contribuerait à l’expérience positive de la colline Parlementaire. Suite à ces projets, concepts et propositions, j’aimerais inviter l’équipe du PPU à revoir avec moi l’ensemble de ce texte de manière à clarifier certains points au besoin. Selon moi, et vous l’aurez senti dans le discours sous-jacent à ce mémoire, il existe suffisamment de gens de talent à Québec pour mettre au monde une nouvelle ville plus radieuse et saine, mais il ne faudrait pas pour autant se limiter aux idées passées des Québécois et ignorer la grande qualité de projets réussis ou inspirants dans le monde comme ceux que j’ai présenté plus haut. Il reste encore une question à souligner : lors de tel projet d’urbanisation, prend-on en compte les désirs des jeunes qui auront à vivre avec les décisions de leurs aînés et laissons-nous à ces jeunes des espaces pour créer leur propre ville dans le futur?