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Question n° 3 – Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ?
Chapitre 5 : La coordination par le marché
Notions : Pouvoir de marché, oligopole, monopole
Plan : 1) La concurrence n’est pas respectée sur tous les marchés
2) Les entreprises tentent d’échapper à la concurrence
3) Les pouvoirs publics veillent aux pratiques anti-concurrentielles
Introduction
Document 1 : L’oligopole
Document 2 : De Beers et le monopole mondial de la production de diamants
Q1 : Quels sont les objectifs de la société De Beers depuis sa création ? Pourquoi ?
Q2 : Complétez le tableau ci-dessous en comparant la situation de De Beers à celle de la concurrence pure et parfaite :
Document n°3. Le problème de l’entente : le cas des opérateurs de télécommunication
Q1. Dans quelle mesure peut-on dire que les opérateurs de téléphonie mobile ont adopté des pratiques anticoncurrentielles ? Q2. Pour quelles raisons ont-ils agi de cette manière ? Q3. Quelle hypothèse de la CPP n’est pas respectée dans le cas présent ? Q4. Pourquoi peut-on qualifier ces pratiques de Microsoft d’ « entente » ?
Concurrence pure et parfaite De Beers
Nombre de producteurs
Qui fixe le prix ?
Comment est déterminée la quantité produite ?
Condamnation des opérateurs de téléphonie mobile pour entente illicite La cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation à une amende record de 534 millions d'euros des trois opérateurs de téléphonie mobile pour entente illicite. L'UFC Que choisir demande une indemnisation pour leurs abonnés. Record validé. La Cour d'appel de Paris a confirmé ce matin la condamnation à une amende record de 534 millions d'euros des trois opérateurs de téléphonie mobile Orange, SFR et Bouygues Telecom pour entente illicite (256 millions d'euros pour Orange, 220 pour SFR et 58 pour Bouygues Telecom). Cette condamnation avait été prononcée en novembre 2005 par le Conseil de la concurrence, saisi en 2002 par l'association de consommateur UFC-‐Que Choisir. Il leur était reproché de s'être entendus entre 2000 et 2002 pour geler leurs parts de marché, en maintenant leurs prix à un niveau artificiellement élevé. Ils auraient également échangé entre 1997 et 2003 des informations confidentielles et stratégiques sur le nombre de nouveaux abonnements et de résiliations. Orange, SFR et Bouygues Telecom, qui ont toujours nié ces allégations, avaient alors décidé de faire appel. « Cette décision nous satisfait pleinement, explique Alain Bazot, le président de UFC-‐Que Choisir. Mais tout n'est pas réglé pour autant. » Reste en effet à indemniser les consommateurs floués. « La faute est établie. Il faut maintenant obtenir réparation. » Selon lui, le préjudice est estimé entre 1,2 et 1,6 milliard d'euros sur trois ans. Il concerne 20 millions d'usagers, pour une moyenne de 60 à 120 euros par personne. Mais ce n'est pas si simple. La France ne dispose pas de procédure adaptée à ce type de contentieux. « On imagine mal les consommateurs faire leur démarche un par un pour de telles sommes » continue Alain Bazot, dont les services ont déjà déposé 12.500 dossiers de plaignants auprès du tribunal de commerce de Paris. « Il faudrait que les « actions de groupe », transposition des « class action » américaines, soit autorisées en France. Mais ce n'est pas encore le cas et le projet de loi de Breton ne résout pas le problème ». Source : http://www.lexpansion.com/economie/actualite-‐high-‐tech/la-‐condamnation-‐d-‐orange-‐bouygues-‐et-‐sfr-‐confirmee-‐en-‐appel_118147.html