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005 CHAPITRE CINQ Gestion financière et états financiers de la BAD, du FAD et du FSN Rapport de la Direction concernant l’efficacité des mécanismes de contrôle interne en matière de communication de l’information financière Rapport du commissaire aux comptes concernant l’efficacité des mécanismes de contrôle interne en matière de communication de l’information financière Banque africaine de développement Gestion financière Résultats financiers États financiers et rapport du commissaire aux comptes Budget administratif de l’exercice 2008 Fonds africain de développement Gestion financière Résultats financiers États financiers à vocation spéciale et rapport du commissaire aux comptes Budget administratif de l’exercice 2008 Fonds spécial du Nigeria Gestion financière Résultats financiers États financiers et rapport du commissaire aux comptes

Rapport annuel 2007 - Chapitre 5 BAD

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005ChaPItRe CInq

Gestion financière et états financiers de la BAD, du FAD et du FSN

Rapport de la Direction concernant l’efficacité des mécanismes de contrôle interne en matière de communication de l’information financière

Rapport du commissaire aux comptes concernant l’efficacité des mécanismes de contrôle interne en matière de communication de l’information financière

Banque africaine de développementGestion financière

Résultats financiersÉtats financiers et rapport du commissaire aux comptes

Budget administratif de l’exercice 2008

Fonds africain de développementGestion financière

Résultats financiersÉtats financiers à vocation spéciale et rapport du commissaire aux comptes

Budget administratif de l’exercice 2008

Fonds spécial du NigeriaGestion financière

Résultats financiersÉtats financiers et rapport du commissaire aux comptes

Chapitre 005 Gestion financière et états financiers de la BaD, du FaD et du FSn

Rapport annuel 2007 7776 7776

Rapport de la Direction concernant l’efficacité des mécanismes de contrôle interne en matière de communication de l’information financière

La Direction du Groupe de la Banque africaine de développement (le “Groupe de la Banque”) est responsable de la préparation, de la présentation fidèle et de l’intégrité globale de ses états financiers publiés. Pour la Banque africaine de développement et le Fonds spécial du Nigeria, les états financiers sont préparés conformément aux normes internationales d’information financière (IFRS) édictées par le Conseil des normes comptables internationales, tandis que, pour le Fonds africain de développement, ils sont préparés en tant que états à vocation spéciale.

Les états financiers ont été vérifiés par le cabinet d’experts comptables indépendant KPMG, dont les experts ont bénéficié d’un accès illimité à toute la docu-mentation financière et aux données connexes, notamment les procès-verbaux de toutes les réunions des Conseils d’administration et des comités du Conseil. La Direction estime que toutes les informations transmises au commissaire aux comptes au cours de sa mission de vérification sont valides et appropriées. Le rapport du commissaire aux comptes est joint aux états financiers vérifiés.

La Direction a l’obligation de mettre en place et de maintenir des mécanismes de contrôle interne efficaces de l’information financière conformément aux normes comptables. Le système de contrôle interne comporte des mécanismes de suivi et de correction des anomalies identifiées. Les mécanismes de contrôle interne relatifs à la communication d’information financière font l’objet d’examens et de tests de la part de la Direction et du département de l’audit interne ; en cas de besoin, ils sont révisés. La Direction est d’avis que ces dispositifs de contrôle garantissent l’intégrité et la fiabilité des états financiers.

Tout système de contrôle interne comporte des faiblesses inhérentes, liées notamment à la possibilité d’une erreur humaine et au contournement de contrôles. Ainsi, un système de contrôle interne efficace ne peut-il que donner des assurances raisonnables et non absolues concernant les états financiers. Par ailleurs, l’efficacité du système de contrôle interne peut changer avec les circonstances.

Les Conseils d’administration du Groupe de la Banque ont mis sur pied un comité d’audit et des finances (AUFI), qui aide les Conseils à s’assurer que les pratiques comptables du Groupe de la Banque sont saines et que les contrôles internes en matière de finance et de comptabilité créés par la Direction sont effectivement mis en œuvre. Le Comité d’audit, qui est entièrement constitué de membres choisis du Conseil d’administration, supervise le processus de sélection du commis-saire aux comptes et fait une recommandation pour cette sélection au Conseil d’administration, lequel à son tour, fait une recommandation pour l’approbation du Conseil des gouverneurs. Le Comité d’audit se réunit périodiquement avec la Direction pour passer en revue des questions d’intérêt financier, comptable ou en matière d’audit. Le commissaire aux comptes et l’auditeur interne se réunissent régulièrement avec AUFI pour discuter de l’adéquation des mécanismes de contrôle interne relatifs à l’information financière ou à toutes autres questions qui nécessitent l’attention de AUFI.

L’évaluation par la Banque de l’efficacité des mécanismes de contrôle interne a été basée sur le “Cadre intégré de contrôle interne” publié par le Comité de Parrainage d’Organisation de la Commission Treadway (COSO). Sur la base de cette évaluation, la Direction atteste que le Groupe de la Banque a maintenu des mécanismes de contrôle interne efficaces de l’information financière présentée dans les états financiers pour l’année 2007. La Direction n’est consciente d’aucune faiblesse significative en matière de contrôle susceptible d’affecter la fiabilité des états financiers de 2007.

En plus de donner une opinion d’audit concernant la fidélité des états financiers de 2007, le commissaire aux comptes du Groupe de la Banque a effectué une évaluation indépendante du cadre de contrôle interne du Groupe de la Banque et son opinion est, par conséquent, présentée séparément dans ce rapport annuel.

Tunis, le 02 avril 2008

GRoupe De lA BANque AFRicAiNe De DéveloppemeNt

F O N D S A F R I C A I N D E D É V E L O P P E M E N

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A N D E V E L O P M E N T F U N D B

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A N D E V E L O P M E N T F U N D

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F R IC A I N E D E D É V E L O P P E M E N T

Donald KaberukaPRÉSIDENT

Thierry de Longuemar Charles Boamah VICE-PRÉSIDENT, FINANCE CONTROLEUR

15, Avenue du Ghana, Angle des Rues pierre de courbertin et Hédi Nouira - Bp 323 - 1002 tunis Belvédère - tunisietel : (216) 71 333 511 Fax : (216) 71 351 933 courriel : [email protected] - Site web : www.afdb.org

Groupe de la Banque africaine de développement

7776

Gestion financière et états financiers de la BaD, du FaD et du FSn Chapitre 005

Rapport annuel 2007 7776

GRoupe De lA BANque AFRicAiNe De DéveloppemeNt

Téléphone: +33 (0)1 55 68 68 68Télécopie: +33 (0)1 55 68 73 00Site internet: www.kpmg.fr

KPMG S.A. cabinet français membre de KPMG International.une coopérative de droit suisse.

Société anonyme d’expertisecomptable - commissariat auxcomptes à directoire et conseilde surveillance.Inscrite au Tableau de l’ordreà Paris sous le no 14-30080101et à la Compagnie desCommissaires aux Comptesde Versailles.

Siège social :KPMG S.A.Immeuble le Palatin3, cours du Triangle92939 Paris La Défense CedexCapital : 5 497 100 €Code APE 741 C775726417 R.C.S. NanterreTVA Union EuropéenneFR 77 775 726 417

1, cours Valmy92923 Paris La Défense CedexFrance

KPMG Audit

Téléphone: +33 (0)1 55 68 68 68Télécopie: +33 (0)1 55 68 73 00Site internet: www.kpmg.fr

KPMG S.A. cabinet français membre de KPMG International.une coopérative de droit suisse.

Société anonyme d’expertisecomptable - commissariat auxcomptes à directoire et conseilde surveillance.Inscrite au Tableau de l’ordreà Paris sous le no 14-30080101et à la Compagnie desCommissaires aux Comptesde Versailles.

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1, cours Valmy92923 Paris La Défense CedexFrance

KPMG Audit

Groupe de la Banque Africaine de DéveloppementAgence Temporaire de relocalisation15, Avenue du Ghana1002 Tunis BelvédèreTunisie

Rapport du commissaire aux comptes à l’attention du Conseil des Gouverneurs du Groupe de la Banque Africaine de Développement concernant l’efficacité des mécanismes de contrôle interne en matière de communication de l’information financièreExercice clos le 31 décembre 2007

PérimètreNous avons procédé à la vérification des procédures du système de contrôle interne relatif à l’information financière du Groupe de la Ban-que Africaine de Développement (‘le Groupe de la Banque’) au titre de l’exercice 2007 fondée sur les critères de contrôle décrits dans le document ‘Internal Control – Integrated Framework’ publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO).

Responsabilité du managementIl incombe aux dirigeants du Groupe de la Banque de mettre en place puis de maintenir un système de contrôle interne effectif de l’in-formation financière et d’évaluer son efficacité. La direction a affirmé l’efficacité du contrôle interne relatif à l’information financière du Groupe.

Responsabilité du commissaire aux comptesNotre responsabilité consiste à exprimer une opinion motivée sur les procédures du système de contrôle interne relatif à l’information financière sur la base de nos vérifications.

Nous avons effectué notre examen conformément à la norme International Standard on Assurance Engagements (ISAE) 3000 publiée par l’International Auditing and Standards Boards. Ces procédures requièrent que nous planifions et effectuions des travaux nous permettant d’obtenir une assurance raisonnable que les aspects significatifs du système de contrôle interne relatifs à l’information financière sont effi-caces.

Nos travaux ont notamment consisté à obtenir et prendre connaissance du système de contrôle interne relatif à l’information financière du Groupe de la Banque, à évaluer le risque d’erreur matérielle, à tester et évaluer la conception et le fonctionnement du contrôle interne en fonction des risques identifiés. Ils ont également consisté à réaliser toute autre procédure que nous avons pu juger nécessaire. Nous estimons que nos travaux nous permettent de fonder raisonnablement notre opinion.

Groupe de la Banque africaine de développement

Chapitre 005 Gestion financière et états financiers de la BaD, du FaD et du FSn

Rapport annuel 2007 7978 7978

Limites intrinsèques

Les procédures de contrôle interne de l’information financière sont conçues pour offrir une assurance raisonnable concernant la fiabi-lité de l’information financière et la préparation des états financiers destinés à la publication, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Les procédures de contrôle interne de l’information financière comprennent les principes et les mesures qui (i) s’appliquent à la tenue de comptes reflétant avec précision, justesse et de manière raisonnablement détaillée les transactions et les cessions relatives à des actifs de la société ; (ii) fournissent une assurance raisonnable concernant l’enregistrement des transactions pour permettre la préparation des états financiers selon les principes comptables généralement reconnus et concernant le fait que les rentrées de fonds et les dépenses de la société s’effectuent exclusivement avec l’autorisation de la Direction ; et (iii) fournissent une assurance raisonnable concernant la prévention ou la détection en temps utile de toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée des actifs de la société susceptible d’avoir une incidence notable sur les états financiers.

Compte tenu de leurs limites intrinsèques, les procédures de contrôle interne de l’information financière peuvent ne pas prévenir ou détecter les déclarations erronées. Par ailleurs, la projection sur les périodes à venir des évaluations d’efficacité est sujette au risque que des contrôles pourraient se révéler inopérants à la suite d’un changement de circonstances ou de la détérioration du degré de respect des principes et des procédures.

OpinionSelon notre opinion, le Groupe de la Banque a maintenu un système de contrôle interne efficace de l’information financière sur tous les aspects significatifs, sur la base des critères de contrôle décrits dans le document internal Control – Integrated Framework, publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO).

Nous avons également procédé, conformément aux normes internationales d’audit, à la vérification des états financiers de la Banque Africaine de Développement, du Fonds Africain de Développement et du Fonds Spécial du Nigeria au titre de l’exercice 2007 et avons émis des opinions sans réserve.

Paris La Défense, le 2 avril 2008

KPMG Audit Département de KPMG S.A.

Pascal Brouard Associé

Groupe de la Banque Africaine de DéveloppementRapport du commissaire aux comptes à l’attention du Conseil des

Gouverneurs du Groupe de la Banque Africaine de Développement concernant l’efficacité des mécanismes de contrôle interne

en matière de communication de l’information financière

Groupe de la Banque africaine de développement

7978

Gestion financière et états financiers de la BaD, du FaD et du FSn Chapitre 005

Rapport annuel 2007 7978

Le chapitre rend compte de la gestion des ressources financières de la Banque africaine de développe-ment (BaD), du Fonds africain de développement (FaD) et du Fonds spécial du nigeria (FSn) durant l’année. en outre, il présente les états financiers audités des trois guichets pour l’exercice 2007, ainsi que les budgets administratifs de la BaD et du FaD pour l’année 2008.

BANque AFRicAiNe De DeveloppemeNt

Gestion financièreSouscriptions au capitalAu 31 décembre 2007, le capital-actions autorisé de la Banque s’établissait à 21,87 milliards d’UC, réparti entre membres régionaux et non régionaux dans une pro-portion telle que, s’il est entièrement sous-crit, le groupe régional détienne 60 % du total et le groupe non régional, 40 %. Les souscriptions cumulées au 31 décembre 2007 s’élevaient à 21,69 milliards d’UC, soit 99,18 % du capital-actions.

Le capital-actions est constitué d’actions libérées et d’actions appelables. Le capital libéré est versé sur une période détermi-née par l’augmentation générale du capi-tal concernée (10 ans pour la quatrième augmentation générale et 8 ans pour la cinquième). Le capital payé, constitué de la partie du capital libéré qui a été réellement encaissé, s’élevait à 2,34 milliards d’UC. Au 31 décembre 2007, le capital appe-lable s’établissait à 19,34 milliards d’UC, dont 6,66 milliards provenaient de pays notés AA ou plus. Le capital appelable est sujet à paiement quand la Banque en a besoin pour faire face aux engagements qui découlent (a) de la participation à des prêts directs financés par des fonds empruntés qui ont été intégrés dans les ressources ordinaires en capital de la Banque ou dans les ressources spéciales ; ou (b) de la garantie totale ou partielle de prêts accordés par d’autres entités.

Le capital appelable constitue une protec-tion pour les créanciers de la Banque et les bénéficiaires de ses garanties au cas où elle ne pourrait faire face à ses engage-ments financiers. Il n’y a jamais eu d’appel au capital de la Banque.

Conformément au Règlement sur la ces-sion d’actions, les actions échues qui res-tent impayées sont retirées après une période déterminée et offertes à souscrip-tion aux pays membres. Le règlement par un pays membre de la première tranche de l’AGC-V déclenche la souscription de toute la partie du capital-actions appelable qui lui est allouée. Toutefois, les actions repré-sentant la tranche libérée des souscriptions ne sont émises que quand la Banque reçoit effectivement le paiement correspondant.

La situation des souscriptions au 31 décem-bre 2007 est présentée dans l’état des souscriptions au capital-actions et pouvoirs de vote, qui fait partie des états financiers contenus dans ce rapport annuel.

Notation de la Banque Les agences Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch Ratings, et Japan Credit Rating ont réaffirmé leurs notes AAA et AA+ respecti-vement pour la dette privilégié et la dette subordonnée de la Banque africaine de développement, ainsi que la stabilité de ses perspectives. Ces notes témoignent du ferme appui des actionnaires de la Banque, de son statut de créancier privilégié, de la bonne adéquation de ses fonds propres et de la prudence de ses politiques et de sa gestion financières.

EmpruntsLa Banque s’efforce de lever des fonds sur les marchés de capitaux au coût le moins élevé possible pour soutenir ses activités de prêt. Ses notes de tout premier ordre lui permettent d’émettre des titres à faibles taux d’intérêt. Ses activités d’emprunt sont guidées par les besoins des clients et les besoins en flux de trésorerie, les objectifs de la gestion actif-passif, les politiques de gestion des risques.

Au 31 décembre 2007, le portefeuille d’emprunts de la Banque s’établissait à 6,20 milliards d’UC. La Banque se situe dans les limites réglementaires en la matière. Ses principaux ratios d’endette-ment se présentent comme suit :

• �Dette totale / total capital appelable (max. 80 %) : 32,05 %

• �Dette privilégiée/capital appela-ble des membres non emprunteurs (max. 80 %) : 65,04 %

Pour l’année 2007, le Conseil d’adminis-tration de la BAD a approuvé en décembre 2006 un programme d’emprunts pouvant aller jusqu’à 1 015 millions d’UC, dont 140 millions pour l’Initiative EPSA. La Banque a mobilisé 724 millions d’UC sur le marché de capitaux, à un coût moyen pondéré de Libor USD 6 mois moins 32 points de base. En outre, elle a levé 55 millions d’UC au titre de l’Initiative EPSA.

L’événement marquant de l’année a été le lancement de la première transaction de la Banque sur le marché obligataire

Banque africaine de développement

Chapitre 005 Gestion financière et états financiers de la BaD, du FaD et du FSn

Rapport annuel 2007 8180 8180

encours des prêts au 31 décembre 2007(pourcentage)

domestique d’un pays africain, à travers une émission de 1,2 milliard de ZAR pour une échéance de 5 ans, sur le marché sud-africain. L’opération a également été la première à être effectuée par une organisation supranationale sur ce marché, et est cotée à la bourse de l’Afrique du Sud. L’inscription à la cote permet à la Banque d’offrir ses titres aux investisseurs domestiques sud-africains. Cette émission repose sur le cadre documentaire qui a maintenant été créé et qui est conforme aux règlements financiers en vigueur en Afrique du Sud. En 2007, la Banque a aussi levé des fonds par le biais de tran-sactions sur le marché public, le marché de placements privés, le marché Uridashi et par l’émission d’obligations en monnaies africaines.

La Banque a maintenu sa présence sur le marché public à travers sa toute première opération sur le marché obligataire domes-tique canadien, d’un montant de 400 mil-lions de CAD pour une échéance de 5 ans. Effectuée en juillet 2007, cette émission a connu un très grand succès.

La Banque continue de concentrer ses efforts sur la possibilité d’effectuer des émissions en monnaies africaines. À la suite des succès des années précédentes, elle a conclu des transactions à l’étranger en naira nigérian, shilling kényan, shilling tanzanien et cedi ghanéen, en plus de la transaction en rand sud-africain.

PlacementsAu 31 décembre 2007, les avoirs en banque et les placements en produits de trésorerie (net des reprises de posses-sion) s’établissaient à 5,40 milliards d’UC, contre 5,34 milliards d’UC à la fin de 2006. Le revenu des placements en 2007 s’est élevé à 238,40 millions d’UC, soit un rendement de 4,59 % sur un volume moyen de placements de 5,20 milliards d’UC, contre 213,82 millions d’UC en 2006, soit un rendement de 4,22 %, sur

un volume moyen de placements de 5,06 milliards d’UC.

À compter du 1er janvier 2001, les avoirs liquides de la Banque ont été répartis en 3 portefeuilles : le portefeuille opérationnel, le portefeuille prudentiel et le portefeuille adossé aux fonds propres, chacun ayant un indice de référence différent lié au cash-flow et au profil de risque de ses sources de financement. Ces indices de référence sont le LIBID 1 mois pour le portefeuille opérationnel, le LIBOR 6 mois revu le 1er février et le 1er août pour le portefeuille prudentiel. Le portefeuille adossé aux fonds propres est géré selon une norme de révision basée sur 10 % des avoirs nets de la Banque, revue de façon uniforme sur une période de 10 ans.

Portefeuille de prêtsAu 31 décembre 2007, le cumul des prêts signés, déduction faite des annula-tions, s’élevaient à 18,83 milliards d’UC. L’encours total des prêts s’établissait à 5,54 milliards d’UC, en hausse de 249 millions d’UC par rapport aux 5,29 mil-liards d’UC enregistrés à la fin de 2006. Cette hausse est advenue en dépit de remboursements d’un montant de 199,06

millions d’UC effectués pendant l’année. Le solde non décaissé au 31 décembre 2007 s’établissait à 1,62 milliard d’UC, en baisse de 408,93 millions d’UC par rapport au 31 décembre 2006. Les prêts signés actifs étaient au nombre de 276 pour un montant total de 5,54 milliards d’UC. En outre, 547 prêts d’un montant de 8,27 milliards d’UC avaient été intégra-lement remboursés au 31 décembre 2007. La ventilation de l’encours du portefeuille de prêts par type de produit est présentée ci-dessous.

DécaissementsLes décaissements sur les prêts de la Banque sont passés de 548,44 millions d’UC en 2006 à 884,75 millions d’UC, ce qui représente une hausse de 61,3 %. Au 31 décembre 2007, les décaissements cumulés (y compris les prêts non souve-rains) s’établissaient à 16,87 milliards d’UC. À la même date, 747 prêts étaient entièrement décaissés pour un montant total de 15,78 milliards d’UC, soit 93,4 % des décaissements cumulés.

Produits financiersPrêts La Banque offre trois produits de prêt : les prêts à taux variable, les prêts à

MultideviseTaux fixe5,94 %Devise unique

Taux variable9,34 %

MultideviseTaux variable

6,66 %

Devise uniqueTaux flottant

31,85 %

Devise uniqueTaux fixe46,21 %

Soldes non décaissés au 31 décembre 2007(pourcentage)

MultideviseTaux fixe0,11 %Devise unique

Taux variable0,75 %

MultideviseTaux variable

0,00 %

Devise uniqueTaux flottant

35,25 %

Devise uniqueTaux fixe63,89 %

Banque africaine de développement

8180

Gestion financière et états financiers de la BaD, du FaD et du FSn Chapitre 005

Rapport annuel 2007 8180

taux flottant et les prêts à taux fixe, avec la possibilité de choisir les devises de prêt, qui sont actuellement le dollar des États- Unis, l’euro, le yen et le rand sud-africain. Pour répondre aux besoins de financement à long terme de ses emprunteurs, les prêts de la Banque ont une échéance maxi-male de vingt (20) ans, y compris un dif-féré d’amortissement qui, d’une manière générale, ne doit pas excéder cinq (5) ans. Pour le prêt à devise unique à taux varia-ble, le taux prêteur est révisé deux fois par an, le 1er janvier et le 1er juillet, sur la base du coût moyen d’un ensemble déter-miné d’emprunts dans la devise choisie par l’emprunteur. Pour le prêt à taux flot-tant, le taux prêteur dans chaque devise offerte est fixé sur la base du taux d’intérêt semestriel de référence du marché dans cette devise, par exemple LIBOR, EURIBOR ou JIBAR. Le taux prêteur est révisé le 1er février et le 1er août de chaque année et est applicable pour la période de six mois suivant la date de révision. Pour le prêt à taux fixe, le taux prêteur dans chaque devise est l’équivalent du taux de swap amortissable de la référence à six mois des taux du marché. Les emprunteurs peuvent choisir parmi un certain nombre d’options de fixation de taux, dont la fixation à cha-que décaissement ou après que tous les décaissements ont été effectués. Avant la fixation du taux, le taux d’intérêt flottant dans cette devise s’applique. La formule de détermination des taux d’intérêt établie pour les trois produits de prêt est la même. Le taux d’intérêt applicable est le taux de base choisi, majoré d’une marge de prêt. Les prêts aux emprunteurs souverains et à garantie souveraine bénéficient d’une marge de prêt de 40 points de base au dessus de la référence à six mois du taux de marché. Pour les prêts non garantis par l’État accordés tant au secteur public qu’au secteur privé, la marge de prêt est calculée en fonction du risque.

Délégations de crédits Les prêts aux entreprises du secteur privé peuvent être

accordés directement ou par l’intermé-diaire d’une institution financière privée (IFP). Dans une délégation de crédits, le risque de crédit que présente l’em-prunteur est supporté par la Banque. En outre, l’IFP agit comme mandataire de la Banque pour réaliser un certain nom-bre d’activités, notamment : identifier les projets répondant à certains paramètres ; évaluer ces projets pour le compte de la Banque ; en cas d’approbation, mener toutes les démarches administratives ayant trait au décaissement, (à la fac-turation, au recouvrement des fonds de la Banque et au dépôt des garanties) ; superviser les projets ; suivre la perfor-mance de l’emprunteur et présenter des rapports à ce sujet ; et communiquer à la Banque les montants des rembourse-ments de prêts.

Garanties À travers les garanties, la Banque entend tirer parti de son statut de créancier privilégié pour aider les emprun-teurs éligibles à obtenir des financements de la part d’investisseurs tiers, y compris les marchés de capitaux. Les garanties permettront également aux emprunteurs d’obtenir des financements dans leur pro-pre monnaie, là où la Banque ne peut assurer un tel financement directement sur ses ressources propres.

Produits de gestion des risques La Banque propose à ses clients des instruments de gestion de risques leur per-mettant de couvrir les risques de marché auxquels ils sont exposés, notamment les risques de taux d’intérêt, de change et de cours de matières premières. En offrant ces instruments, la Banque entend aider les emprunteurs à mieux gérer leur bilan et l’évolution de leurs besoins au fil du temps. Les instruments de gestion de risques, tels que les swaps de taux d’intérêt, les swaps de devises, les contrats à taux d’intérêt plafond et plancher, sont mis à la disposi-tion des clients à tout moment pendant la durée de vie du prêt.

Produits représentatifs de parti-cipation ou assimilés aux actions La capacité de la Banque à fournir des capitaux à risque par le biais de prises de participation est un élément essentiel de son rôle de catalyseur dans la mobilisa-tion de ressources. Sans chercher à être actionnaire majoritaire dans une société, la Banque peut participer à un projet en acquérant des actions ordinaires, des actions privilégiées rachetables ou des obligations non garanties.

Autres services financiers Outre les produits financiers susmentionnés, la Banque peut offrir, à travers son guichet du secteur du privé, la syndication de prêt ainsi que des services d’ « underwriting ».

Politiques et processus de gestion des risques En sa qualité d’institution de financement du développement, la Banque cherche à limiter son exposition aux risques non essentiels à son activité principale, qui consiste à fournir des financements pour le développement et une assistance connexe. À cet effet, la Banque a adapté ses politi-ques, directives et processus de gestion des risques de manière à limiter son exposition au risque de taux d’intérêt, de change, de liquidité, de contrepartie, d’ordre juridique et opérationnel, tout en maximisant sa capacité à assumer les risques inhérents à l’octroi de crédit à ses clients du secteur public et du secteur privé, dans les limites de risque autorisées.La note D aux états financiers fournit des précisions sur les politiques et processus de gestion de risques mis en œuvre par la Banque pour la gestion des différents risques.

Banque africaine de développement

Chapitre 005 Gestion financière et états financiers de la BaD, du FaD et du FSn

Rapport annuel 2007 PB82

Résultats financiers

Depuis 2006, la Banque comptabilise les transferts effectués en faveur d’organis-mes, de fonds et d’institutions à des fins compatibles avec sa mission comme des dons inscrits en charge dans le compte de résultat au cours de la période où ces transferts sont approuvés par le Conseil des gouverneurs. Avant 2006, ces trans-ferts étaient présentés comme une réduc-tion directe des capitaux propres. En raison du traitement des transferts approuvés par le Conseil des gouverneurs comme des charges courantes, le « revenu avant transferts approuvés par le Conseil des gouverneurs » est publié séparément dans le compte de résultat pour mettre en évi-dence le revenu des opérations normalesou ordinaires de la Banque.

Les faits marquants des résultats financiers de la Banque en 2007 sont les suivants :

• Le revenu avant transferts approuvés par le Conseil des gouverneurs a aug-menté de 66,81 %, passant de 194,03 millions d’UC en 2006 à 323,67 mil-lions d’UC en 2007. Cette hausse s’ex-plique essentiellement par les facteurs suivants : a) reprise nette de provisions pour dépréciation du principal et des produits à recevoir sur les prêts de 69,96 millions d’UC en 2007 contre une charge nette de 51,69 millions d’UC en 2006, b) une hausse de 21,24 millions d’UC des gains non réalisés sur les produits dérivés et les emprunts pour lesquels une option de la juste valeur a été préférée, et c) réduction de 27,52 millions d’UC des charges pour dépréciation des prises de participation et d’autres produits à recevoir.

• Le revenu des prêts a augmenté de 12,92 millions d’UC, soit 3,93 %, en 2007. Cette hausse est principalement due à l’augmentation de la moyenne des soldes en 2007. Le revenu des placements a également augmenté

de 24,57 millions d’UC en 2007, soit 11,49 %, en raison de l’augmentation de la moyenne des soldes des place-ments et des rendements plus élevés, mais cette augmentation a été plus que compensée par une hausse de 50,18 millions d’UC des charges liées aux emprunts. En 2007, le revenu des placements des instruments de dette émis par des entités établies dans les pays membres régionaux de la Banque s’est élevé à 4,97 millions d’UC.

• Grâce au Mécanisme d’apurement des arriérés approuvé par le Conseil d’administration en 2007, le nombre d’emprunteurs souverains accusant des arriérés de six mois ou plus a diminué, passant de 6 au 31 décembre 2006 à 4 au 31 décembre 2007. En conséquence, il y eu une reprise des provisions pour dépréciation sur le principal et les produits connexes à recevoir en 2007, plutôt qu’une provision pour déprécia-tion en 2006. Au 31 décembre 2007, le total de la provision cumulée pour dépréciation sur le principal et les inté-rêts s’élevait à 364,72 millions d’UC, soit 6,10 % du principal brut et des produits à recevoir à cette date, contre 436,77 millions d’UC au 31 décembre 2006, soit 7,60 % du principal brut et des produits à recevoir.

• Les dépenses administratives du Groupe de la Banque sont passées de 154,34 millions d’UC, en 2006 à 180,65 millions en 2007. La part des dépenses administratives à la charge de la Banque s’est élevée à 42,22 millions d’UC en 2007, contre 36,86 millions d’UC en 2006. Les dépen-ses administratives du Groupe de la Banque sont réparties entre la Banque, le FAD et le FSN, selon une formule préalablement approuvée qui s’appuie essentiellement sur les niveaux relatifs de certains indicateurs du volume des opérations.

• Ces dernières années, la Banque a enregistré un revenu net suffisamment élevé pour lui permettre non seulement de consolider davantage ses réserves, mais aussi d’augmenter le volume des contributions qu’elle apporte, au nom de ses actionnaires, à d’autres initiatives en faveur du développement de l’Afrique. Au 31 décembre 2007, les réserves totales et les provisions cumu-lées pour dépréciation sur le principal et les intérêts s’élevaient à 2,90 mil-liards d’UC, en hausse par rapport aux 2,74 milliards d’UC enregistrés au 31 décembre 2006. En pourcentage des prêts bruts, les réserves augmentées des provisions pour dépréciation sur le principal sont passées de 47,7 % au 31 décembre 2006 à 49,24 % au 31 décembre 2007. Compte tenu de la forte capacité de la Banque à suppor-ter les risques, le Conseil des gouver-neurs a approuvé en 2007 des trans-ferts d’un montant de 119,90 millions d’UC en faveur de plusieurs initiatives de développement en Afrique. Parmi ces transferts figurent notamment : un montant de 65,07 millions d’UC en faveur du Fonds spécial d’assistance post-conflit à la République démocra-tique du Congo, un montant de 13,70 millions d’UC en faveur du FAD, 21,64 millions d’UC en faveur de l’Initiative PPTE, 10 millions d’UC en faveur du Fonds d’assistance technique en faveur des PRI et 9,49 millions d’UC en faveur de la Facilité du climat d’investisse-ment en Afrique.

Banque africaine de développement

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 83

Banque africaine de développement

États financiers et rapport du Commissaire aux comptes

Exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006

Page

Bilan 84

Comptederésultat 86

Étatdesproduitsetdeschargescomptabilisés 87

Tableaudesfluxdetrésorerie 88

Notessurlesétatsfinanciers 89

RapportduCommissaireauxcomptes 153

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 200784

BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2007 ET 2006(en milliers d’UC – Note B)

ACTIFS 2007 2006

DISPONIBILITÉS 95528 129329

OBLIGATIONSÀVUE 3801 3801

PLACEMENTSENTRÉSORERIE(NoteF) 5303540 6093361

ACTIFSDÉRIVÉS(NoteG) 425338 273310

BILLETSÀORDRENONNÉGOCIABLESSURLESCOMPTESDUCAPITAL(NoteH) 15385 20383

MONTANTSÀRECEVOIR Intérêtscourussurprêts(NoteI) 267149 232935 Autresmontantsàrecevoir 328726 368037

595875 600972ACTIVITÉSDEFINANCEMENTDUDÉVELOPPEMENT Prêts,nets(NotesDetI) 5344073 5076771 Titresdeparticipation(NoteJ) 189248 119119 Autrestitresdecréance(NoteK) 94622 -

5627943 5195890AUTRESACTIFS Immobilisationscorporellesetincorporelles(NoteL) 14362 14241 Divers 667 713

15029 14954

MonTAnT ToTAl dES ACTIFS 12 082 439 12 332 000

Lesnotesannexéesauxétatsfinanciersfontpartieduprésentétat.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 85

PASSIFS ET CAPITAUX PRoPRES 2007 2006

MONTANTSÀPAYER Chargesfinancièrescourues 418706 328751 Autresmontantsàpayer 165633 320209

584339 648960

TITRESCÉDÉSDANSLECADRED’ACCORDSDERACHATETESPÈCESREÇUESENGARANTIEÀREMBOURSER(NoteF) - 877833

PASSIFSDÉRIVÉS(NoteG) 591047 481937

EMPRUNTS(NoteM) Empruntsévaluésàlajustevaleur 5226279 4823648 Empruntsévaluésauxcoûtsamortis 972594 1046821

6198873 5870469CAPITAUXPROPRES(NoteN) Capital Souscriptionspayées 2336457 2303062 Différencedeconversioncumuléedessouscriptions(DCCS) (160075) (155742) Souscriptionspayées(nettesdeDCCS) 2176382 2147320

Réserves Revenusnondistribués 2498288 2305345 Gainsdelajustevaleursurlesplacementsdisponiblesàlavente 33510 136 Montanttotaldesréserves 2531798 2305481Montanttotaldescapitauxpropres 4708180 4452801MonTAnT ToTAl dES PASSIFS ET dES CAPITAUX PRoPRES 12 082 439 12 332 000

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Rapport annuel 200786

COMPTE DE RÉSULTATPOUR LES EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2007 ET 2006(en milliers d’UC - Note B)

2007 2006

REVENUSETDÉPENSESDESOPÉRATIONS

Revenusdes:

Prêts(NoteO) 341945 329027

Placementsetdesdérivésyafférents(NoteO) 238397 213824

Autrestitresdecréances 4966 -

Montanttotaldurevenudesprêtsetdesplacements 585308 542851

Chargesfinancières(NoteP)

Intérêtsetamortissementdesfraisd’émission (268023) (245413)

Intérêtsnetssurlesproduitsdérivésd’emprunts (62706) (35137)

Gainsnonréaliséssurlesempruntsetlesdérivésyafférentsévaluésàlajustevaleur 21239 10672

Gainsnonréaliséssurlesdérivésdesempruntsnonévaluésàlajustevaleuretautres 34774 21067

Provisionpourdépréciation(NoteI)

Prêts 17453 (22566)

Produitsàrecevoirsurlesprêts 52503 (29120)

Provisionpourdépréciationdestitresdeparticipationetdesautresmontantsàrecevoir (7222) (34745)

Écartdeconversion (8895) 4101

Autresrevenus 7323 23736

Revenunetdesopérations 371754 235446

AUTRESDÉPENSES

Dépensesadministratives(NoteQ) (42218) (36859)

Amortissementdesimmobilisationscorporellesetincorporelles(NoteL) (5375) (6233)

(Charges)/gainsdiverses (493) 1678

Montanttotaldesautresdépenses (48086) (41414)

RevenuavanttransfertsapprouvésparleConseildesgouverneurs 323668 194032

TransfertsapprouvésparleConseildesgouverneurs(NoteN) (119902) (139200)

REVEnU nET 203 766 54 832

Lesnotesannexéesauxétatsfinanciersfontpartieduprésentétat.

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Rapport annuel 2007 87

ÉTAT DES PRODUITS ET DES CHARGES COMPTABILISÉSPOUR LES EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2007 ET 2006(en milliers d’UC - Note B)

2007 2006

Profit/(perte)résultantdel’évaluationdesplacementsdisponiblesàlaventeportéencapitauxpropres 33374 (8574)

Écartsactuarielssurdesrégimesàprestationsdéfinies (10823) (7165)Revenu/(perte)netcomptabilisédirectementencapitauxpropres 22551 (15739)

Revenunetdel’exercice 203766 54832

ToTAl dES REVEnUS CoMPTABIlISÉS AU TITRE dE l’EXERCICE 226 317 39 093

Lesnotesannexéesauxétatsfinanciersfontpartieduprésentétat.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 200788

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIEPOUR LES EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2007 ET 2006(en milliers d’UC - Note B)

2007 2006RESSoURCES PRoVEnAnT dES :

ACTIVITÉS dES oPÉRATIonS :

Revenunet 203766 54832Ajustementpourréconcilierlerevenunetauxressourcesnettesgénéréesparlesactivitésdesopérations: Amortissement 5375 6233 Provisionpourdépréciationdesprêtsenprincipaletdesintérêts (69956) 51686 Plus-valuesnonréaliséessurlesplacementsetlesdérivésyafférents (5997) (2638) Amortissementdesprimesetdécotessurlesplacementsdétenusjusqu’àl’échéance (5645) 2814 Provisionpourdépréciationdestitresdeparticipationetdesautresproduitsàrecevoir 7222 34745 Amortissementdesfraisd’émissiond’emprunts 3333 2936 Gainsnonréaliséssurlesempruntsévaluésàlajustevaleuretsurlesdérivés (56013) (48799) Écartdeconversion 8895 (4101) Quote-partdanslerésultatdel’entrepriseassociée (479) (379)Variationnettedesdérivés (51659) 130972Variationdesrevenuscourussurprêts 15640 (4877)Variationdeschargesfinancièrescourues 90409 79132Variationdesautresmontantsàrecevoiretàpayer (123330) 19412Fluxdetrésorerienetsprovenantdesactivitésdesopérations 21561 321968

ACTIVITÉS dE PlACEMEnT, dE PRÊT ET dE dÉVEloPPEMEnT :Décaissementsdesprêts (884747) (548440)Remboursementsdesprêts 704045 706408Placementsvenantàéchéance3moisaprèsleuracquisition: Portefeuilledétenujusqu’àl’échéance (79764) (410735) Portefeuilledétenuàdesfinsdetransaction 359145 (85443)Variationdesautrestitresdecréance (92801) -Variationdesautresactifs (5451) (4209)Variationdestitresdeparticipations (40150) 2919Fluxdetrésorerienetsutilisésdanslesactivitésdeplacement,deprêtetdedéveloppement (39723) (339500)

ACTIVITÉS dE FInAnCEMEnT :Nouvellesémissionsd’emprunts 779649 730741Remboursementsdesemprunts (402541) (621486)Ressourcesnettesprovenantdessouscriptions 33363 40302Fluxdetrésorerienetsprovenantdesactivitésdefinancement 410471 149557Effetdesfluctuationsdestauxdechangesurlestrésoreriesetéquivalentsdetrésorerie (12363) (18150)Augmentationdestrésoreriesetéquivalentsdetrésorerie 379946 113875Trésorerieetéquivalentsdetrésorerieàl’ouverturedel’exercice 705890 592015Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 1 085 836 705 890

CoMPoSÉS dE :Placementsvenantàéchéanceauplustard3moisaprèsleuracquisition: Portefeuilledétenujusqu’àl’échéance 24114 80075 Portefeuilledétenuàdesfinsdetransaction 966194 1374319Titrescédésdanslecadred’accordsderachatetespècesreçuesengarantieàrembourser - (877833)Disponibilités 95528 129329Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 1 085 836 705 890

InFoRMATIonS SUPPlÉMEnTAIRES :Variationprovenantdesfluctuationsdestauxdechange Prêts (70008) 32776 Emprunts (77088) (251558) Swapsdedevises 89729 163523

Lesnotesannexéesauxétatsfinanciersfontpartieduprésentétat.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 89

NOTES SUR LES ÉTATS FINANCIERSEXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2007 ET 2006

NOTE A – OPÉRATIONS ET ORGANISATIONS AFFILIÉES

LaBanqueafricainededéveloppement(laBanqueoulaBAD)estuneinstitutionmultilatéralededéveloppementquiaétéinvestiedelamissiondecontribueraudéveloppementéconomiqueetsocialdesesÉtatsmembresrégionaux.LaBanquefinancedans lesÉtatsmembres régionaux,seuleouenparticipationavecd’autres institutionsnationalesou internationales,desprojetsetprogrammesdedéveloppement.Pouratteindrecetobjectif,laBanqueparticipeàlasélection,àl’étudeetàlapréparationdesprojetscontribuantaudéveloppement,etfournitaubesoinl’assistancetechniquenécessaire.LaBanquefavorise,parailleurs,l’investissementenAfriquedecapitauxpublicsetprivésdansdesprojetsouprogrammesdenatureàcontribuerauprogrèséconomiqueetsocialdesÉtatsmembresrégionaux.LesactivitésdelaBanquesontcomplétéesparcellesduFondsafricaindedéveloppement(FADouleFonds),quiaétécrééparlaBanqueetcertainspays,etcellesduFondsspécialduNigeria(FSN),quiestunfondsspécialgéréparlaBAD.LaBAD,leFADetleFSNtiennentséparémentleursactifsetpassifs,etlaBADn’estpasresponsabledesobligationsduFADetduFSN.LeFADaétécrééenvued’assisterlaBanqueàcontribueraudéveloppementéconomiqueetsocialdesespaysmembresrégionaux,àpromouvoirlacoopérationetlecommerceinternational,enparticulierentrelesmembresdelaBanque,etàfournirdesfinancementsàdesconditionsdefaveurpouratteindrecesbuts.

NOTE B – RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES ESSENTIELS

LesétatsfinanciersdelaBanquesontétablisconformémentauxNormesinternationalesd’informationfinancière(IFRS),promulguéesparleConseildesnormescomptablesinternationales(IASB).Lesétatsfinanciersontétéétablisaucoûthistorique,saufencequiconcernecertainsactifsetpassifsfinanciersetdesproduitsdérivésquisontcomptabilisésàlajustevaleur.

LesprincipescomptablesfondamentauxappliquésparlaBanquesontrésumésci-dessous.

Constatation du revenuLerevenud’intérêtsestconstatésurlabasedutauxd’intérêteffectifetsurladuréededétentionparlaBanquedel’instrumentgénéra-teurdecerevenu.Letauxd’intérêteffectifestletauxactualisantlesfutursfluxdetrésorerieestimésàtraversladuréedevieescomptéedel’actiffinancieràsavaleurnettecomptable.

Lerevenudesplacementscomprenddesplusoumoins-valuesréaliséesetnonréaliséessur les instrumentsfinanciersdétenusàdesfinsdetransaction.

LesdividendesrelatifsauxprisesdeparticipationsontcomptabiliséslorsqueledroitpourlaBanquedepercevoircesdividendesestétabli.

Monnaies fonctionnelles et de présentationLaBanqueeffectuesesopérationsdanslesmonnaiesdesespaysmembres.Suiteàl’applicationdelanormeIAS21révisée“Effetsdesvariationsdescoursdesmonnaiesétrangères”,laBanqueachangéprospectivementsamonnaiefonctionnelleàcompterdu1erjanvier2005,passantdesdevisesdetoussespaysmembresàl’unitédecompte(UC).L’unitédecompte(UC)estaussilamonnaiedanslaquellelesétatsfinancierssontprésentés.Lavaleurdel’unitédecompteestdéfinieàl’article5.1(b)del’AccordportantcréationdelaBanque(l’Accord)commeétantégaleàundroitdetiragespécial(DTS)duFondsmonétaireinternational(FMI)outouteunitéadoptéepourlemêmeobjectifparleFMI.

Conversion des devisesLesmontantsdesrevenusetdépensessontconvertisenunitésdecompteautauxenvigueuràladatedelatransaction.Lesélémentsmonétairesdel’actifetdupassifsontconvertisenunitédecompteautauxenvigueuràladatedubilan.Lestauxdechangeutiliséspour la conversionenUCau31décembre2007et2006 sontprésentés à lanoteV«informations supplémentaires». Les élémentsnonmonétairesdel’actifetdupassifsontconvertisenunitédecompteautauxhistorique.Lesdifférencesdeconversionentrentdans

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 200790

ladéterminationdurevenunet.Ladifférencedeconversionrelativeaupaiementdelasouscriptionaucapitalestprésentéedanslesétatsfinanciersauposte«Différencedeconversioncumuléedessouscriptions»(DCCS).CepostecorrespondàladifférenceentrelemontantenunitédecompteautauxprédéterminéetlemontantenUCautauxenvigueuràladatederéceptiondupaiement.Lorsquedesdevisessontconvertiesdansuneautredevise,lesgainsoupertesdechangequienrésultententrentdansladéterminationdurevenunet.

Souscriptions des pays membresBienquel’AccordportantcréationdelaBADpermetteàunpaysmembredeseretirerdelaBanque,aucunmembren’ajamaisquittévolontairementl’institution,niindiquésonintentiondelefaire.Lastabilitédel’actionnariattraduitlefaitquelesmembressontdespaysafricainsetnonafricainsindépendants,etquel’objectifdelaBanqueestdecontribuer,demanièredurable,audéveloppementéconomiqueetauprogrès socialdespaysmembres régionaux,pris individuellementet collectivement.En conséquence,au31décembre2007, laBanquenes’attendaitpasàdistribuerquelqueportionquecesoitdesonactifnetpourcausederetraitd’undesesÉtatsmembres.

Danslecaspeuprobableoùunpaysmembreseretirerait, laBanqueprendrait lesdispositionsutilespourlerachatdespartsdecetancienmembre.Leprixderachatdespartsseraitégalàlavaleurdesditesparts,dansleslivresdelaBanqueàladateoùlepaysmembreconcernécessed’êtremembre(ci-aprèsdénommée«datederetrait»).LaBanquepourrapartiellementoucomplètementcompensersesobligationsdepaiementdespartsaveclesdettesduditmembreautitredesprêtsetgaranties.L’ancienmembredemeureredevabledesobligationsdirectesetimprévuesenverslaBanque,aussilongtempsquetoutoupartiedesprêtsougarantiescontractésavantladatederetraitresteraeninstance.Si,àunedatepostérieureàsadatederetrait,ils’avèrequedespertesontétésous-évaluéesdansladéterminationduprixderachat,l’ancienmembrepourraitêtreenjointdepayer,àlademande,ledifférentielquienauraitrésultésilespertesavaientétédûmentprisesencompteaumomentdeladéterminationduditprixderachat.Enoutre,pourlessouscriptionsimpayées,l’ancienmembredemeureredevabledetoutappelintervenuaprèsladatedesonretrait,danslamesureoùilseraittenuderépondrepositivementàunetellerequête,siladépréciationducapitalavaiteulieuetl’appelavaitétéfaitaumomentdeladétermina-tionduprixderachat.

Siunmembrevenaitàseretirer,laBanquepourraitfixerlesdatesdepaiementdurachatdesparts.Àtitred’exemple,silespaiementsenfaveurd’unancienmembredevaientavoirdesconséquencesnéfastessurlasituationfinancièredelaBanque,ellepourraitdifférercespaiementsjusqu’àcequ’untelrisquesoitécartéet,s’illefaut,demanièreindéfinie.Enoutre,lespartsnonsouscrites,quellequ’ensoitlaraison,peuventêtreoffertesàl’achatparlaBanqueàtoutpaysmembreéligible,conformémentauxrèglementssurlacessiond’actionsapprouvésparleConseildesgouverneurs.Danstouslescas,aucunpaiementneseferaavantsixmoisàcompterdeladatederetrait.

Si laBanquedevaitmettrefinàsesopérations,toutessesdettesseraientrégléesdansunpremiertempssursesavoirsetensuite,sinécessaire,surlecapitalsujetàappeldesesmembres,avantqu’unedistributionquelconquenepuisseêtrefaiteàdespaysmembres.UnetelledistributionseraitdanstouslescassoumiseàunedécisionpréalableduConseildesgouverneursdelaBanqueetseraitbaséesurunerépartitionauproratadupourcentagededétentiondechaquepaysmembre.

Avantages du personnel

1) Pensions de retraite LaBanqueoffreàsesemployésunrégimederetraiteàprestationsdéfinies.Cerégimeassureauxadhérentsleversementd’unepensionàlaretraite.Unrégimeàprestationsdéfiniesestunplanderetraitequidéfinitlesprestationsdontbénéficieral’adhérentaumomentde laretraite,généralementtributairesdefacteurscommel’âge, lesannéesdeserviceet larémunération.Uneévaluationactuarielleducoûtduplanesteffectuéeenutilisantlaméthodedesunitésdecréditprojetées.Dèsquel’adhérentatteintl’âgedelaretraite,sapensionestcalculéesurlabasedelarémunérationmoyennedestroisdernièresannéesdeserviceouvrantdroitàpensionetlapensionestsoumiseàunajustementannuelpourtenircomptedel’inflation.Lesgainsetpertesactuarielssontimmédiatementcomptabilisésenrevenusnondistribuésdel’exerciceoùilssurviennent.Lecoûtdesservicespassésestcomptabiliséimmédiatement,pourautantquelesprestationssoientdéjàacquises,sinonilestamortisuivantlaméthodelinéairesurlapériodemoyennejusqu’àcequelesprestationsdeviennentacquises.Lepassifautitredesretraitesestcomptabilisédanslarubrique«autresmontantsàpayer»aubilan.CepassifreprésentelavaleuractualiséedesprestationsdéfiniesquedoitverserlaBanque,déductionfaitedelajustevaleurdesactifsduplanainsiquedesécartsactuarielsnonconstatés.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 91

2) Couverture médicale après cessation de service LaBanqueamisenplaceunPlanmédicalàcotisationsdéfinies,quiassuredesprestationsmédicalesaprèscessationdeserviceàsesanciensemployéséligibles,yinclussesretraités.SontmembresdecePlan,lesemployésetlesretraitésdelaBanque.Pourbénéficierdecesprestations,lesretraitésdoiventêtredemeurésenservicejusqu’àl’âgedelaretraiteetcompteruneduréeminimumdeservice.LecoûtattendudecesprestationsestfinancéparlescontributionsdesemployésetdelaBanquependantladuréedeserviceetderetraite.LescontributionsdelaBanquesontcomptabiliséesenchargesdanslecomptederésultat.LeConseilduPlanmédical,quiestunorganeindépendantcrééparlaBanque,déterminesilescontributionssontsuffisantesetpeutrecommanderlamodificationdestauxdecontributiondelaBanqueetdesemployés.

Instruments financiersLesactifsetpassifsfinancierssontcomptabilisésaubilanlorsquelaBanqueassumelesdroitsetlesobligationscontractuelsyafférents.

1) Actifs financiersLaBanqueclassesesactifsfinanciersdanslescatégoriessuivantes:actifsfinanciersévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultat;prêtsetmontantsàrecevoir;placementsdétenusjusqu’àl’échéance;etactifsfinanciersdisponiblesàlavente.LaDirectiondéterminelaclassificationdesesplacementslorsdelacomptabilisationinitiale.

i) Actifsfinanciersévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultat Tous lesactifsdétenusàdesfinsdetransactionsontcomptabilisésà la justevaleurpar lecomptederésultat.Leportefeuillede

placementsdétenusàdesfinsdetransactionestacquisprincipalementauxfinsdeventeàcourtterme.Lesproduitsdérivéssontégalementconsidéréscommeinstrumentsdétenusàdesfinsdetransaction.

ii) Prêtsetmontantsàrecevoir LaBanqueconsidèrecommemontantsàrecevoirlesobligationsàvue,lesrevenuscourusetlesmontantsàrecevoirsurlesprêts

etplacementsetdiversautresmontants.Lesprêtsetmontantsàrecevoirsontdesactifsfinanciersnondérivés,àpaiementsdéter-minésoudéterminables,quinesontpascotéssurunmarchéactif.IlssontcrééslorsquelaBanquefournitdel’argent,desbiensoudesservicesdirectementàundébiteursansintentiondenégocierparlasuitelemontantàrecevoir.Lesprêtsetlescréancessontcomptabilisésaucoûtamortienutilisantlaméthodedutauxd’intérêteffectif.

iii) Placementsdétenusjusqu’àl’échéanceLaBanqueaclassécertainstitresdecréancecommedesplacementsdétenusjusqu’àl’échéance.Lesplacementsdétenusjusqu’àl’échéancesontdesactifsfinanciersnondérivésassortisdepaiementsdéterminésoudéterminablesetdeséchéancesfixées,quelaDirectiondelaBanqueal’intentionmanifesteetlacapacitédeconserverjusqu’àleuréchéance.Lesplacementsdétenusjusqu’àl’échéance sont subséquemment évaluésau coût amorti. Lesplacementsdétenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coûtamortienutilisantlaméthodedutauxd’intérêteffectif.

iv) Placementsdisponiblesàlavente LaBanqueconsidèrecommedisponiblesàlaventelesplacementssurlesquelsellen’apasdecontrôleoud’influencenotable.Les

placementsdisponiblesàlaventesontceuxquelaBanquecomptedétenirpourunepériodeindéfinieouquipeuventêtrevendusounonà l’avenir.Lesgainsetpertesdécoulantdesvariationsde la justevaleurdesactifs financiersdisponiblesà laventesontcomptabilisésdirectementencapitauxpropres,jusqu’àcequel’actiffinanciersoitcédéoudéprécié;c’estalorsquelaperteoulegaincumulé(e)comptabilisé(e)initialementestcomptabilisé(e)commeprofitouperte.

Lesachatsetventesd’actifsfinanciersévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultat,lesplacementsdétenusjusqu’àl’échéanceetlesplacementsdisponiblesàlaventesontcomptabiliséssurlabasedesdatesdetransaction,c’est-à-direladateàlaquellelaBanques’engageàacheterouàvendrel’actif.Lesprêtssontcomptabiliséslorsquelesfondssontversésauxemprunteurs.Lesactifsfinanciersnonévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultatsontinitialementcomptabilisésàlajustevaleur,pluslescoûtsdetransaction.LesactifsfinancierssontdécomptabiliséslorsquelesdroitsderecevoirdesfluxdetrésorerieenprovenancedesactifsfinanciersontexpiréoulorsquelaBanqueatransférélaquasi-totalitédesrisquesetavantagesinhérentsàcesactifs.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 200792

Lestitresachetésenvertud’accordsdereventeetlestitresvendusenvertud’accordsderachatsontretenuspourleurvaleurdemarché.LaBanquereçoitdestitresachetésenvertud’accordsderevente,contrôlelajustevaleurdesditstitreset,sinécessaire,peutexigerdesgarantiessupplémentaires.

Latrésorerieetleséquivalentsdetrésoreriecomprennentlesfondsencaisseetlesdépôtsàvueainsiqued’autresplacementsàcourttermetrèsliquides,quisontfacilementconvertiblesenunmontantconnudetrésorerie,présententunrisquenégligeabledevariationenvaleuretontuneéchéancedetroismoisauplusàcompterdeleurdated’acquisition.

2) Passifs financiers

i) EmpruntsDans la conduite normale de ses opérations, la Banque emprunte sur les principaux marchés de capitaux pour faire face à sesbesoinsdeprêtetdeliquidité.Elleémetàceteffetdestitresd’empruntàdeséchéancesdifférentes,libellésendevisesdiversesetassortisdetauxd’intérêt fixesouvariables.Lastratégied’empruntde laBanqueestdéterminéepartrois facteursprincipaux: lasatisfactiondanslesdélaisrequisdesbesoinsdefluxdetrésorerie;l’optimisationdelagestiondel’actifetdupassifdansl’objectifdelimiterl’expositionauxrisquesfinanciers;etl’octroidefinancementsàuncoûtavantageux.Outrelesempruntsàmoyenetlongterme,laBanqueeffectueégalementdesempruntsàcourttermeauxfinsdegestiondesaliquidité.Lesempruntsnonévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultatsontcomptabilisésaubilanaucoûtamorti,leschargesd’intérêtétantdéterminéesselonlaméthodedutauxd’intérêteffectif.Lorsquecesempruntscomportentdesproduitsdérivésincorporés,ceux-cisontséparésducon-trathôteetportésaubilanàleurjustevaleur.Leschargesliéesauxempruntssontconstatéesenpertesetprofitsetcomprennentl’amortissementdescoûtsd’émission,décotesetprimes,quisontdéterminésparlaméthodedutauxd’intérêteffectif.Lesoldenonamortidescoûtsd’émissionestdéduitdusoldedesempruntsaubilan.CertainsdesempruntsdelaBanqueontétéobtenussansintérêtauprèsdespaysmembres.ConformémentàlanormeIAS20–«Comptabilisationdessubventionspubliquesetinformationsà fournirsur l’aidepublique», l’avantaged’emprunterauprèsdespaysmembresàdestauxd’intérêtsubventionnésn’apasétécomptabiliséenimputantleschargesd’intérêtdanslesétatsfinanciers.

ii) PassifsfinanciersévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultatCettecatégoriecomportedeuxsous-catégories:lespassifsfinanciersencourusàdesfinsdetransaction;etceuxquisontdésignésdèsleuracquisitioncommepassifsfinanciersévaluésenjustevaleurencontrepartiedurésultat.Lesproduitsdérivéssontconsidéréscommedétenusàdesfinsdenégociation.LaBanqueappliquecettedésignationdejustevaleurauxempruntsquiontétééchangésendetteàtauxflottantenutilisantdescontratsdeproduitsdérivés.Danscecas,ladésignationdesempruntscommepassifsévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultatrépondàlanécessitéderéduiresensiblementledéséquilibrecomptablequiseproduiraitsilesempruntsétaientportésaubilanàleurvaleurnominale,ajustéedesprimesoudécotesnonamorties,alorsquelesswapsquileurssontliésseraientportésaubilanàlajustevaleur.

iii) AutrespassifsTouslespassifsfinanciersquinesontpasdesproduitsdérivésouconsidéréscommepassifsévaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultatsontcomptabilisésaucoûtamorti.Lesmontantscomprennent leschargesfinancièrescouruessur lesempruntset lesautresmontantsàpayer.

Lespassifsfinancierssontdécomptabilisésencasderèglement,d’annulationoud’expiration.

Produits dérivésLaBanqueutiliselesinstrumentsdérivéspourlesbesoinsdegestionactif/passif,pourlaréductiondescoûtsdetransactionetpourlagestiondesrisques.Cesinstrumentsfinancierscomprennentlesswapsdedevisesetlesswapsdetauxd’intérêt.Lesproduitsdérivéssur lesemprunts serventàmodifier lescaractéristiquesduportefeuilled’emprunts sur leplandes tauxd’intérêtoudesdevises.Lescomposantesd’intérêtdecesproduitsdérivéssontconsidéréescommedeschargesd’emprunt.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 93

Bien que la norme IAS 39 permette la comptabilité de couverture spéciale pour certaines couvertures remplissant les conditions,l’applicationdescritèresd’unetellecomptabilitédecouverturespécialeneprendpasentièrementencomptelagestionactif-passifetlastratégiedegestiondesrisquesdelaBanqueetentraîneraitdestraitementsincohérentspourdesinstrumentssimilairescouverts.LaBanqueadèslorsdécidédenepasétablirunseuildecouverture,maisplutôtdecomptabilisertouslesinstrumentsdérivésàleurjustevaleur,lesvariationsdejustevaleurdecesinstrumentsétantenregistréesdanslecomptederésultat.

Lesproduitsdérivésincorporésdansd’autresinstrumentsfinanciersoud’autrescontratshôtesnonfinancierssontconsidéréscommedesproduitsdérivésdistinctslorsqueleursrisquesetcaractéristiquesnesontpasétroitementliésàceuxducontrathôte,etlecontrathôten’estpascomptabiliséàlajustevaleuravecenregistrementenrésultatdespertesougainsnonréalisés.Cesdérivéssontséparésducontrathôteetévaluésàlajustevaleur,lesgainsoupertesnonréalisésétantportésenrésultat.

dépréciation des actifs financiers

1) Actifs comptabilisés au coût amortiLaBanqueévalued’abords’ilexisteuneindicationobjectivededépréciationd’unactiffinancierprisindividuellement.Sielledéterminequ’iln’existeaucuneindicationobjectivededépréciationd’unactiffinancierdonné,cetactifestinclusdansungrouped’actifsfinan-ciersayantdescaractéristiquesderisquesimilaires,quisontévaluéscollectivementauxfinsdedépréciation.Lesactifsindividuellementévaluéspourdépréciationetpourlesquelsunedépréciationestoucontinued’êtreconstatéenesontpasprisencomptedansl’évaluationcollectivepourdépréciation.Unactiffinancierouungrouped’actifsfinancierss’estdépréciéetunepertedevaleurestencouruesietseulements’ilexisteuneindicationobjectivededépréciationquirésulted’unoudeplusieursévénementsintervenusaprèslacomptabi-lisationinitialedel’actif(unfaitgénérateurdeperte)etquecetévénementgénérateuraunimpactsurlesfluxdetrésoreriefutursquipeutêtreestimédefaçonfiable.

SilaBanquedéterminequ’ilexisteuneindicationobjectivequ´unedépréciationestintervenuesurlesprêtsetlesmontantsàrecevoirousur lesplacementsdétenus jusqu’à l’échéancecomptabilisésaucoûtamorti, lemontantde ladépréciationest ladifférenceentrelavaleurcomptableetlavaleuractualiséedesfluxdetrésoreriefutursestimésrecouvrables(sanstenircomptedespertesfuturesnonencoreencourues),enutilisantcommetauxd’actualisationletauxd’intérêteffectifd’originedel’actif.Pourlesprêtsàgarantiepublique,l’estimationdeladépréciationprovientdesretardsobservésdansleremboursementdesmontantsdus.Pourlesprêtsdusecteurprivé,ladépréciationconstituelameilleureestimationdelaDirectionquantaurisquedenon-recouvrementdetoutoupartiedumontantdû,etderéceptiondecemontantavecretard.

Lavaleurcomptabledel’actifportéeaubilanestramenéeaumontantrecouvrableetlemontantdelapertedevaleurestcomptabiliséenrésultat.Siunprêtouuninvestissementdétenujusqu’àl’échéanceestporteurd’untauxd’intérêtvariable,letauxd’actualisationutilisépourladépréciationestletauxd’intérêteffectifdéfinidanslecontrat.

Lesintérêtsetlesproduitscourussontconstatéssurl’ensembledesprêts,ycomprisceuxquiaccusentdesarriérés.

2) Actifs disponibles à la venteÀchaquedatedeclôture,laBanquedétermines’ilexisteuneindicationobjectivededépréciationd’unactiffinancieroud’ungrouped’actifsfinanciers.Encequiconcernelesinstrumentsdecapitauxpropresclasséscommedisponiblesàlaventeetévaluésàlajustevaleur,unebaissesignificativeouprolongéedelajustevaleurdutitreendessousdesoncoûtd’acquisitionestpriseenconsidérationpourapprécierl’existenceounond’unedépréciation.Si l’existenced’une indicationobjectivededépréciationdes instrumentsdecapitauxpropresestdémontrée,lapertecumulée,quiestladifférenceentrelecoûtd’acquisitionetlajustevaleuractuelledel’actif,diminuéedetoutedéprécia-tionpréalablementcomptabiliséeenrésultat,estreclasséedescapitauxpropresaucomptederésultat.Lespertesdevaleurcomptabiliséesdanslecomptederésultatpouruninstrumentdecapitauxpropresclassécommedisponibleàlaventesontreprisesencapitauxpropres.

S’ilexisteuneindicationobjectivequ’unedépréciationaétéconstatéesuruninstrumentdecapitauxpropresdisponibleàlaventeetcomptabiliséaucoûtparcequesajustevaleurnepeutpasêtremesuréeavecfiabilité,lemontantdeladépréciationestmesurécommeétantladifférenceentrelemontantcomptabilisédel’instrumentdépréciéetlavaleuractuelledesfluxdetrésoreriefutursactualiséeau

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 200794

tauxderendementdescapitauxpropressimilaires.Unefoiscomptabilisées,lesdépréciationsdecesinstrumentsévaluéesauxcoûtsnesontplusreprises.

Compensation des instruments financiersLesactifsetpassifsfinancierssontcompensésetlemontantnetestportéaubilanlorsqu’ilexisteundroitjuridiquementapplicabledecompenserlesmontantscomptabilisésetquel’intentionestsoitdecompensersurunebasenette,soitderéaliserl’élémentd’actifetderéglersimultanémentl’élémentdepassif.

Présentation à la juste valeurLesinstrumentsfinanciersdontlescotationsboursièresexistentsontévaluésàleurvaleurboursièredumoment.Pourlesactifsfinanciersnoncotésoucotéssurlesmarchésinactifs,laBanquedéterminelajustevaleurpardestechniquesdevalorisationfaisantlepluspossibleappelauxdonnéesdumarché.Ils’agitnotammentdestransactionsrécenteseffectuéesdansdesconditionsdeconcurrencenormale,del’analysedesfluxdetrésorerieactualisés,desmodèlesdevalorisationdesoptionsetd’autrestechniquesd’évaluationcourammentuti-liséesparlesintervenantssurlemarché.Lesinstrumentsfinancierspourlesquelsonnedisposepasdecotationboursièreontétéévaluésselondesméthodesethypothèsesquiimpliquentnécessairementdesjugementssubjectifs.Iln’estdoncpaspossiblededéterminerlavaleureffectiveàlaquellecesinstrumentsfinancierspourraientêtreéchangésdansunetransactionnormaleous’ilspeuventeffective-mentêtreéchangés.LaDirectionestimequecesméthodesethypothèsessontraisonnables;toutefois,lesvaleursréellesréaliséesencasdecessionpourraientêtredifférentesdesjustesvaleursindiquées.

Enestimantlajustevaleurdesesinstrumentsfinanciers,laBanqueautilisélesméthodesethypothèsessuivantes:

Disponibilités:Lavaleurcomptableindiquéeaubilanestlajustevaleur.

Placements:Lajustevaleurdestitresdeplacementestbaséesurlescotationsboursières,lorsqu’ellessontdisponibles.Lorsquelescota-tionsboursièresnesontpasdisponibles,lajustevaleurestfondéesurlescotationsboursièresd’instrumentscomparables.

Emprunts:LajustevaleurdesempruntsdelaBanqueestbaséesurdescotationsboursièreslorsqu’ellessontdisponibles,ousurdesmodèlesdevalorisationprenantencomptel’actualisationdesfluxdetrésorerieetlescourbesdetauxLIBORajustéesparlamargedesolvabilité.Lamargedesolvabilitéestobtenuedesdonnéesdumarchéainsiquedescotationsindicativesreçuesdecertainescontrepar-tiespourdesnouveauxempruntsémis.LaBanqueutiliseégalementdessystèmesdevalorisationbaséssurdesmodèlesettechniquesstandards pour déterminer la valeur marchande des emprunts et des produits dérivés qui leur sont associés. Ces modèles utilisentcertainesdonnéesdemarchételsquelestauxd’intérêt,lescourbesderendement,lestauxdechangeetlavolatilitédesoptions.Lesmodèlesd’évaluationsontsujetsàdesrévisionspériodiquesinternesetexternes.

Titresdeparticipation:Lesactifssous-jacentsdestitresdeparticipationdelaBanquesontévaluéspériodiquementàlajustevaleuràlafoisparlesgestionnairesdefondsetdesexpertsindépendantsenévaluation,enutilisantdesméthodesappropriées.Lorsquecesactifssous-jacentsreprésententdesplacementsdansdesentreprisesinscritesàlacote,lajustevaleurestfondéesurlederniercoursboursierdisponible.D’autrepart,lorsquelesactifssous-jacentsreprésententdesplacementsdansdesentreprisesnoninscritesàlacote,lajustevaleurestévaluéeàl’aidedeméthodesappropriées,parexemplel’actualisationdesfluxdetrésorerie.LajustevaleurdesplacementsdelaBanquedanscesfondsestestiméecommecorrespondantàsaquote-partdanslesactifsnetsdecesfonds.

Produitsfinanciersdérivés:Lesjustesvaleursdesproduitsfinanciersdérivéssontbaséessurlescotationsboursièreslorsqu’ellessontdisponiblesousurdesmodèlesd’actualisationdesfluxdetrésorerie,enutilisantlesestimationsdesfluxdetrésoreriedumarchéetlestauxd’actualisation.LaBanqueutiliseégalementdessystèmesdevalorisationbaséssurlespratiques,modèlesettechniquesstandardsdumarchépourdéterminer lavaleurdesproduits financiersdérivés.Lesmodèlesutilisent lesdonnéesdumarchétellesque lestauxd’intérêt,lescourbesderendement,lestauxdechangeetlesvolatilitésdesoptions.Touslesmodèlesfinanciersutiliséspourl’évaluationdesinstrumentsfinanciersdelaBanquesontsujetsàdesrévisionspériodiquesinternesetexternes.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 95

Prêts:Pourlemoment,laBanquenecèdepassesprêts;ellen’estimepasnonplusqu’ilexisteunmarchécomparablepoursesprêts.LajustevaleurdesprêtsportéedanslesprésentsétatsfinanciersreprésentelameilleureestimationparlaDirectiondesfluxdetrésorerieattendusdecesprêts.Pourlesprêtsmultidevisesouàdeviseuniqueàtauxfixe,lajustevaleurestestiméeparlavaleuractualiséedesfluxdetrésoreriesurlabasedutauxprêteurvariableenvigueurenfind’exercice,ajustépourtenircomptedeladépréciation.Unajuste-mentdelajustevaleuresteffectuépourtouslesprêtsnondépréciésafinderefléterlespertesattenduessurlesprêts.L’estimationdelajustevaleurestprésentéeàlaNoteI.

Gains/pertes du premier jourLameilleureindicationdelajustevaleurd’uninstrumentfinancierlorsdesacomptabilisationinitialeestleprixdetransaction(c’est-à-direlajustevaleurdelacontrepartiedonnéeoureçue).Unprofitouunepertesuruninstrumentfinancierseraenregistrélorsdesacomptabilisationinitialesilajustevaleurdecetinstrumentestétablieencomparaisonavecd’autrestransactionsobservablesdumarchéactuelpourlemêmeinstrument(c’est-à-diresansmodificationoureconditionnement)ouenayantrecoursàunetechniquedevalorisa-tiondontlesvariablescomprennentuniquementdesdonnéesobservablesdumarché.Legainoulapertenepeutêtreconstaté(e)lorsdesacomptabilisationinitialelorsqu’estutiliséeunetechniquedevalorisationnereposantpasuniquementsurdesdonnéesobservablesdumarché.Aprèslacomptabilisationinitiale,laBanqueneconstatedesprofitsoudespertesques’ilsrésultentd’unchangementintervenudansunfacteur(ycomprisletemps)quedesparticipantsdumarchéprendraientenconsidérationdanslafixationd’unprix.Laperteetleprofitsontamortisselonlaméthodelinéairesurladuréedeviedel’empruntconcerné.

Participations dans des entreprises associéesSelon lanorme IAS28–“Participationsdansdesentreprisesassociées”, leFADestconsidérécommeuneentrepriseassociéede laBanque.UneentrepriseassociéeestuneentitésurlaquellelaBanqueauneinfluencenotable,maisdontlespolitiquesfinancièresetopérationnelleséchappentàsoncontrôle.LerapportentrelaBanqueetleFADestdécritplusendétaildanslaNoteJ.LanormeIAS28exigel’utilisationdelaméthodedemiseenéquivalencepourcomptabiliserlesparticipationsdansdesentreprisesassociées.Selonlaméthodedemiseenéquivalence,laparticipationdansuneentrepriseassociéeestinitialementcomptabiliséeaucoûtetlavaleurcompt-ableestaugmentéeoudiminuéepourcomptabiliserlaquote-partdel’investisseurdanslesrésultatsdel’entreprisedétenueaprèsladated’acquisition.Laquote-partdel’investisseurdanslerésultatdel’entreprisedétenueestcomptabiliséedanslerésultatdel’investisseur.LessouscriptionsparlaBanqueaucapitalduFADontaugmentéentre1974et1990.Au31décembre2007,cessouscriptionsreprésen-taientenviron1%delapartdelaBanquedanslecapitalduFAD.Enoutre,leFADn’apaspourobjetdefairedesprofitsetn’apasdistribuédedividendesdepuissacréationen1972.L’IAS28réviséeexigequelaméthodedemiseenéquivalencecomptablesoitutiliséepourcomptabiliserlesparticipationsdelaBanqueauFAD.Enoutre,selonIAS36,lavaleurnettedelaparticipationauFADafaitl’objetdetestsdedépréciation.Lespertescumuléesévaluéesselonlaméthodedemiseenéquivalencesontlimitéesaucoûthistoriquedesinvestissements,danslamesureoùlaBADn’agarantiaucunepertepotentielleduFAD.

Immobilisations corporellesLesbiens immobiliers et les équipements sont évaluésà leur coûthistorique,déduction faitede l’amortissement. Le coûthistoriquecomprendlesdépensesdirectementliéesàl’acquisitiondesactifs.Lescoûtsultérieurssontinclusdanslavaleurcomptabledel’actifoucomptabilisésàpart,selonlecas,seulements’ilestprobablequelaBanqueentireraàl’avenirdesavantageséconomiquesous´ilsper-mettentuneévaluationplusfiableducoûtdel’actif.Lesfraisderéparationetd’entretiensontcomptabilisésenchargesdanslecomptederésultataumomentoùilssontencourus.

Lesterrainsnesontpasamortis.Pourlesautresactifs,laméthodelinéaireestutiliséepouramortirladifférenceentrelecoûtd’acquisitionetlavaleurrésiduelleestimativesurladuréedevieutileestimée.Lesestimationsdeduréedevieutileseprésententcommesuit:- Bâtiments:15-20ans;- Équipementspermanents,agencementsetinstallations:6-10ans;- Mobilieretéquipement:3-7ans;- Véhicules:5ans.

La valeur résiduelle et la durée de vie utile sont revues périodiquement et ajustées en cas de nécessité. Les actifs susceptiblesd’amortissementsontrevuschaqueannéepourdéterminers’ilsontsubiunepertedevaleur.Lavaleurcomptabled’unactifestimmédi-

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 200796

atementramenéeàlavaleurrecouvrabledèsquelavaleurcomptableestsupérieureaumontantjugérecouvrable.Lavaleurrecouvrableestlemontantleplusélevéentrelajustevaleurdel’actifdéductionfaitedescoûtsdeventeetsavaleurd’utilisation.Lesgainsoupertessontdéterminésencomparantleproduitdelacessionaveclavaleurcomptableetsontcomptabilisésdanslecomptederésultatdelapériodeoùseproduitlacession.

Immobilisations incorporelles Les actifs incorporels comprennent les logiciels informatiques. Ils sont enregistrés à leur coût d’acquisition, moins l’amortissement.L’amortissementdesactifsincorporelsestcalculéselonlaméthodelinéairesur3à5ans.

BauxLaBanqueaconcludescontratsdebailpoursesbureauxenTunisieetdanscertainsautrespaysmembresrégionaux.Envertudecescontrats,touslesrisquesetavantagesdepropriétéreviennenteffectivementaubailleur.Lespaiementseffectuésautitredecescontratssontimputésaucomptederésultatdemanièrelinéairesurlapériodedubail.Lesavantagesreçusouàrecevoircommeincitationpourconclureuncontratdebailsontégalementimputésdemanièrelinéairesurladuréedeviedubail.Lorsquelecontratdebailestrésiliéavantl’expirationdelapériodedelocation,toutpaiementdûaubailleuràtitredepénalitésestcomptabilisécommedépensesdelapériodeaucoursdelaquellelarésiliationestintervenue.

Transferts approuvés par le Conseil des gouverneursConformémentàl’AccordportantcréationdelaBanque, leConseildegouverneursest l’uniqueautoritécompétentepourapprouverl’affectationdurevenuauxcomptesdereportànouveauouauxautresentitéspourdesraisonsdedéveloppement.LereportànouveauconsisteendesrevenusdesannéesprécédentesnonrépartisparlaBanquejusqu’àcequed’autresdécisionslesconcernantsoientprisesouquelesconditionsdeleurtransfertpourdesusagesspécifiésaientétéremplies.

Lesdistributionspourraisonsdedéveloppement,indiquéescomme«TransfertsapprouvésparleConseildesgouverneurs»sontcompta-biliséescommedeschargesdanslecomptederésultatdel’exercicedurantlequelintervientleurapprobation.Lestransfertspourdesraisons de développement pourraient être financés par des montants précédemment transférés au compte de report à nouveau ouprélevéssurlerevenunetdel’exercicecourant.

Revenus non distribuésLesrevenusnondistribuésdelaBanquecomprennentlesdotationsauxréservesdesrevenusdesexercicesantérieurs,lesoldedumontantallouéaureportànouveauaprèsdéductiondutransfertapprouvéparleConseildesgouverneurs,lerevenunetnonaffectédel’exercicecourantainsiqueleschargescomptabiliséesdirectementencapitauxpropresconformémentauxdispositionsdesnormesIFRS.

Jugements comptables cruciaux et principales sources d’incertitude pour les estimationsL’établissement des états financiers, conformément aux Normes internationales d’information financière, nécessite de la part de laDirectiondesestimations,hypothèsesetjugementsquiaffectentlavaleurdesactifs,passifs,revenusetdépensesainsiquedespassifséventuels. Ilpeutyavoirdesécartsentre lesestimationseffectuéeset lesvaleurs réelles.Lesestimationset jugementssontévaluéscontinuellementettiennentcomptedel’expérienceetd’autresfacteurs,commelesévénementsfutursjugésraisonnablesdanslescir-constancesdumoment.Lesprincipauxjugementsetestimationssontrésumésci-après.

1) les principaux jugementsLapolitiquecomptabledelaBanqueexigequelesactifsetlespassifssoientcomptabilisésàleuracquisitiondanslesdifférentescatégo-riescomptables.Cettedécisionexigeunjugementsignificatifdétaillédanslescatégoriessuivantes:

Détenusàdesfinsdetransaction:Enclassantunactifouunpassiffinanciercomme«détenuàdesfinsdetransaction»,laBanqueadéterminéquecetactifoupassifsatisfaisaitlescritèresdecetteclassification.

Évaluésàlajustevaleurencontrepartiedurésultat:Enclassantunactifoupassiffinancieràlajustevaleurencontrepartiedurésultat,laBanqueadéterminéquecetactifoupassifsatisfaisaitlescritèresdecetteclassification.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 97

Détenus jusqu’à l’échéance: La Banque applique les orientations de la norme IAS 39 pour classer comme actifs détenus jusqu’àl’échéancelesactifsfinanciersautresquelesproduitsdérivés,assortisdepaiementsfixesoudéterminables,ainsiqued’échéancesfixes.Enexerçantlejugement,laBanqueévaluesonintentionetsacapacitédedétenirceplacementjusqu’àl’échéance.

2) les principales estimationsLaBanqueutiliseaussidesestimationspoursesétatsfinanciersquiseprésententcommesuit:

Dépréciationdesprêtsetavances:Àchaquearrêté,laBanquepasseenrevuesonportefeuilledeprêtspourdéterminersiunedéprécia-tions’estproduite.LaBanqueévalued’abords’ilexisteuneindicationobjectivededépréciationpourdesprêtsprisindividuellement.Sicetteindicationobjectiveexiste,ladépréciationestdéterminéeparl’actualisationdesfluxdetrésoreriefutursenutilisantcommetauxd’actualisationletauxd’intérêteffectifinitialetencomparantlemontantobtenuaumontantcomptablenetduprêt.Ladéterminationdumontantetdutempsendéfautdesfluxdetrésoreriefutursdesprêtsdépréciésnécessiteunjugement.SilaBanquedéterminequ’iln’existepasd’indicationobjectivededépréciationlorsdel’évaluationindividuelled’unprêt,cedernierestinclusdansunportefeuilledeprêtsayantdescaractéristiquesderisquesimilairespouruneévaluationcollectivedeladépréciation.Desindicationsobjectivesdedépréciationd’unportefeuilledeprêtspeuvent contenirdesdonnéesobservables faisantétatdechangementsdéfavorablesdans lasolvabilitédesemprunteursoudanslasituationéconomiquenationaleoulocalecorréléesaveclesdéfaillancessurlesactifsdugroupe.Aumomentdeprévoirsesfluxdetrésorerie,laDirectionfaitdesestimationssurlabased’unhistoriquedepertesenregistréessurlesactifsprésentantdescaractéristiquesderisquedecréditetdesindicationsobjectivesdepertedevaleuranaloguesàcellesduportefeuille.Laméthodologieetleshypothèsesutiliséespourestimeràlafoislemontantetlaséquencedesfluxdetrésoreriefuturssontrevuesrégulièrementafinderéduirelesdifférenceséventuellesentrelesestimationsdepertesetl’historiquedeperteréel.

Justevaleurdesinstrumentsfinanciers:Lajustevaleurdesinstrumentsfinanciersnoncotéssurdesmarchésactifsestdéterminéeàl’aidedes techniquesd’évaluation.Lorsqu’ilest faitusagedetechniquesd’évaluation (desmodèlesparexemple)pourdéterminer lajustevaleur,ellessontvalidéesetpériodiquementrevuespardespersonnesqualifiéesetindépendantesdudomainequilesamisesaupoint.Touslesmodèlessontcertifiésavantleurutilisationetcalibréspours’assurerquelerésultatreflètelesdonnéesréellesetlesprixcomparatifsdumarché.Danslamesuredupossible,lesmodèlesutilisentuniquementdesdonnéesobservables;toutefois,desdomainescommelerisquedecrédit(risquepropreetrisquedecontrepartie),lesvolatilitésetlescorrélationsnécessitentquelaDirectionfassedesestimations.Leschangementsd’hypothèsesconcernantcesfacteurspourraientaffecterlajustevaleurdesinstrumentsfinanciers.

Dépréciationdestitresdeparticipationdisponiblesàlavente:LaBanqueconsidèrequelestitresdeparticipationdisponiblesàlaventesontdépréciésencasdebaissesignificativeetprolongéedeleur justevaleurendessousdeleurvaleurcomptable.Ladéterminationducaractèresignificatifouprolongéfaitappelaujugement.Pourfairecejugement,laBanqueévaluetouteindicationdedétériorationdelasantéfinancièredel’émetteur,de laperformancedusecteur,de l’environnementtechnologiqueainsiquedesfluxdetrésorerieopérationnelsetdefinancement.

NOTE C – LES EFFETS DES NORMES INTERNATIONALES D’INFORMATION FINANCIÈRE NOUVELLES ET RÉVISÉES

En 2007, la Banque a adopté la norme internationale d’information financière (IFRS 7) «Instruments financiers: Informations àfournir»;et l’amendementà l’IAS1–«Présentationdesétats financiers - Informationsà fournir sur lecapital».Lanorme IFRS7remplacelanormeIAS30«InformationsàfournirdanslesétatsfinanciersdesBanquesetdesinstitutionsfinancièresassimilées»etlanormeIAS32«InstrumentsFinanciers:Informationsàfourniretprésentation»;etintroduitdenouvellesinformationsqualitativesetquantitativessupplémentairesconcernantl’expositionauxrisquesdécoulantdeinstrumentsfinanciersetsurlafaçondontilssontgérésparlaBanque.LesamendementsàlanormeIAS1exigentdenouvellesinformationssurlesobjectifsdelaBanque,lespolitiquesetlesprocédéspourlagestionducapital.LesnouvellesinformationssontprésentéesdanslanoteD.

Àladated’approbationdecesétatsfinanciers,uncertainnombredenormesetd’interprétationsnouvellesetréviséesontétépubliées,maisneprendronteffetqu’aprèsle31décembre2007.LanormeIFRS8«Segmentsopérationnels»,quiseraapplicablepourl’exercicecommençant le1er janvier2009,remplace les informationssectoriellesàpublierselon lanormeIAS14«Informationsectorielle»et

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 200798

exigel’alignementdessegmentsdanslesétatsfinanciersavecceuxutiliséseninterneparlaDirectionpourl’allocationdesressourcesetl’évaluationdesperformances.LesamendementsàlanormeIAS1,exigentquelaBanqueprésentedansdesétatsséparéslesinforma-tionsrelativesauxchangementsdansl’actionnariatainsiquecellesrelativesaurevenu(pasdecomposantesparactionnaire),ycomprislesajustementsdereclassementapparentésdecescomposants.Cetamendementexigeenoutrelaprésentationd’unbilanàl’ouverturedelapremièrepériodecomparativepourl’ensembledesétatsfinanciersaucasoùlaBanqueappliqueunepolitiquecomptabled’unemanièrerétrospectiveouprocèdeàunretraitementrétrospectif.Aucunedesautresnormesetinterprétationsnouvellesetréviséesn’estcenséeavoird’impactsignificatifsurlesétatsfinanciersdelaBanque.

Le14février2008,leConseildesnormescomptablesinternationales(IASB)arévisélanormeIAS1etlanormeIAS32.Lesamendementsexigentqu’uneentitéclassifiecommefaisantpartiedesescapitauxpropres,lesinstrumentsfinanciersémisetquisont(a)lesinstrumentsfin-anciersassortisd’uneoptiondeventeou(b)lesinstrumentsfinanciersoucomposantesdesinstrumentsfinanciersquidonnentaudétenteurledroitàuneproportiondel’actifnetlorsdelaliquidation,sicertainesconditionsontétéremplies.Préalablementàcetterévision,cesinstru-mentsfinanciersdevaientêtreclassésendettes.Lanormeréviséeestapplicablepourl’exercicecommençantle1erjanvier2009avecpossibilitéd´adoptionanticipée.

LessouscriptionsaucapitaldelaBanqueparlespaysmembres,telquedécritàlanoteB,sontconsidéréescommedesinstrumentsfinanciersassortisd’uneoptiondeventequirespectentlescritèresrequispourêtreclassésdanslescapitauxpropresselonlanormerévisée.Alors que la norme, avant sa révision, requerrait le classementdes instruments financiers assortis d’uneoptionde venteau passif de l’émetteur, la Banque a toujours enregistré les souscriptions faites par ses Étatsmembres dans ses capitauxpropres.Conformémentàl’AccordportantcréationdelaBanque,detelsinstrumentsconfèrentundroitidentiqueetrésiduelauxÉtatsmembresdelaBanqueavecunranginférieurauxdroitsdesescréanciers.Lescritèresdeclassificationdanslescapitauxpropresselonlanormeréviséesonttrèsconformesetconfirmentlaclassificationantérieuredecesinstrumentsdanslescapitauxpropres,tellequeprécédem-mentretenueparlaBanque.LesrévisionsdelanormeIAS1etdelanormeIAS32,relativesauxinstrumentsfinanciersassortisd’uneoptiondevente,ontétépubliéesaprèsladatedeclôturedubilanmaisavantladated’approbationdesétatsfinanciers.LaBanqueaoptépour uneapplication anticipéede ces normes révisées.Cette décisionn’apas eud’impact sur les états financiers de laBanque.

NOTE D – POLITIQUES ET PROCÉDURES DE GESTION DU RISQUE

Dansl’accomplissementdesamissiondedéveloppement,laBanquechercheàmaximisersacapacitéàsupporterlesrisquesliésàsesactivitésessentielles,àsavoirlesprêtsetlesinvestissements,toutenminimisantlesrisquesliésàsesactivitésnonessentielles(risquedemarché,risquedecontrepartieetrisqueopérationnel)quisontaccessoiresmaisnéanmoinssensiblesdansl’exécutiondesonmandat.

LedegréderisquequelaBanqueestprêteàassumerdansl’exécutiondesonmandatestlimitéparsacapacitéàsupporterdesrisques.L’approchedurisqueparlaBanqueestdirectementliéeàsapolitiquedegestionducapitaletparsonengagementàmaintenirunprofilderisqueprudentquisoitenphaseavecsanotedecréditlaplusélevée.

Lespolitiques,lesprocessusetlesprocéduresdegestiondurisquedelaBanqueévoluentcontinuellementpours’adapteràl’évolutiondumarché,ducrédit,desproduits,etc.LeplushautniveaudegestiondurisqueestgéréparleConseild’administrationdelaBanqueprésidéparlePrésident.Outrel’approbationdetouteslespolitiquesdegestiondurisque,leConseild’administrationrevoitrégulièrementlestendancesduprofilderisqueetdelaperformancedelaBanque,envuedes’assurerdeleurconformitéaveclespolitiquesdéfinies.

LesprincipesdirecteursdegestiondesrisquesliésauxactivitésessentiellesetnonessentiellesdelaBanquesontrégisparl’AutorisationgénéraleconcernantlesservicesetproduitsfinanciersdelaBanque(l’AutorisationPSF)etl’Autorisationgénéraleenmatièredegestionactif-passif(l’AutorisationGAP).

L’AutorisationPSFdéfinitlecadreconceptuelquelaBanquesuitpourélaboreretmettreenœuvresesproduitsetservicesfinanciersoffertsauxemprunteurs,tandisqued’autresdirectivesdistinctesétablissentlesrèglesrégissantlagestionducréditetlerisqueopération-nelliéauxportefeuillesdeprêtssouverains,deprêtsnonsouverainsetdeprisesdeparticipationdelaBanque.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 99

L’AutorisationGAPestlecadregénéralquiconfèreàlaDirectionlepouvoirdegérerl’actifetlepassifdelaBanque,danslerespectdecertainsparamètresbiendéfinis.L’AutorisationGAPétablitlesprincipesdirecteursdegestiondurisquedetauxd’intérêt,durisquedechange,durisquedelaliquidité,durisquedecréditdecontrepartieetdurisqueopérationneldelaBanque.L’AutorisationGAPcouvretoute lagammed’activitésGAPde laBanque, tellesque lesopérationsde financementdesemprunts, leplacementdes liquidités,ycomprislesaspectsdegestiondesrisquesdetauxd’intérêtetdechangeliésauxopérationsdeprêtetdeprisedeparticipationsdelaBanque.

Envertudel’AutorisationPSFetdel’AutorisationGAP,lePrésidentesthabilitéàapprouveretamender,sinécessaire,lesdirectivesopéra-tionnellesdétaillées,surrecommandationduComitédegestionactif-passif(ALCO).CecomitéprésidéparleVice-président,Finances,estlaplushauteinstancedelaDirectionchargéedesquestionsdegestiondurisque.

ALCO se réunit régulièrementpour jouer son rôle de supervision. Les fonctions clés d’ALCO consistent notamment à: examiner lesrapports ordinaires et spéciaux de gestion financière et du risque, ainsi que les projections en la matière; approuver les stratégiesd’ajustementdubilan;etconfirmerlesnotationsderisquedecréditattribuéesauxpaysetauxprojets,ycomprisl’estimationdespertesquiendécoulent.ALCOestappuyéparplusieursgroupesdetravailpermanentsquirendentcomptesurdesquestionsspécifiquestellesquelerisque-pays,lerisquedecréditnonsouverain,lerisquedecontrepartie,lerisquedetauxd’intérêt,lerisquedechange,lerisqueopérationnel,lesprojectionsfinancières,etlesproduitsetservicesfinanciers.

Laresponsabilitéquotidiennedelamiseenœuvredespolitiquesetdirectivesconcernantlagestiondurisqueestdéléguéeauxunitésopérationnellescompétentes,tandisqueleDépartementdelagestionfinancièreestchargédesuivrelerespect,auquotidien,decespolitiquesetdirectives.

Lessectionsci-aprèsdécrivent,endétail,lamanièredontlaBanquegèrelesdifférentessourcesderisque.

Risque de créditLerisquedecréditestlapertefinancièreéventuellerésultantdeladéfaillanced’unoudeplusieursemprunteurs/débiteurs.LerisquedecréditestlaprincipalesourcederisquepourlaBanqueetdécouleessentiellementdesesopérationsdeprêtetdetrésorerie.

LaBanquegèretroisprincipalessourcesderisquedecrédit:i)risquedecréditsouverainpoursonportefeuilledeprêtsausecteurpublic;ii) risquedecréditnonsouverainpoursonportefeuilledeprêtsausecteurprivéconcernantdesprêtsnonsouverainsetdesprojets-enclaves;etiii)risquedecontrepartiepoursonportefeuilledeplacementsdetrésorerieetd’instrumentsdérivés.Cesrisquessontgérésdansuncadreintégrédepolitiquesdecrédit,dedirectivesetdeprocessusdécritsplusendétailauxsectionssuivantes.

1) Risque de crédit souverainLorsquelaBanqueprêteauxemprunteursdusecteurpublic,elleexigegénéralementunegarantiesouveraineintégraleousonéquivalentdelapartdupaysmembreemprunteur.Demême,enoctroyantuncréditàdesentitéspubliques,elleestexposéeaurisque-pays,notam-mentàdesperteséventuellesduesàl’incapacitéoul’absencedevolontéd’unpaysdefairefaceàsesobligations.LaBanquegèrelerisque-paysàtraversdespolitiquesfinancièresetdesstratégiesdeprêtcomprenantnotammentdesplafondsd’expositionpourchaquepaysprisindividuellementainsiquel’appréciationglobaledeleursolvabilité.Ils’agitainsid’appréciernonseulementlesperformancesmacroéconomiquesdupays,maisaussisasituationsociopolitiqueetsesperspectivesfuturesdecroissance.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007100

Risque-paysAu31décembre2007,l’encoursdesprêtsdelaBanqueauxdifférentspaysseprésentecommesuit:

(montants en milliers d’UC)

Paysnombre

de prêts*

Montant Total des

prêts*

Montant des prêts non

signés

Montant des prêts non décaissés

Solde à rembourser

% Encours des prêts

Afriquedusud 4 167690 - - 167690 3,03Angola 3 1041 - - 1041 0,02Botswana 6 11808 - - 11808 0,21Cameroun 6 61929 - 16759 45170 0,82Congo 2 38349 - - 38349 0,69CôteD’Ivoire** 15 340588 - 2543 338045 6,10Égypte 12 1037811 225439 260193 552179 9,97Éthiopie 5 26456 - - 26456 0,48Gabon 18 435558 - 265941 169617 3,06Ghana 5 8578 - - 8578 0,15Guinée 4 13108 - - 13108 0,24Kenya 4 9674 - - 9674 0,17Lesotho 1 622 - - 622 0,01Libéria** 8 3550 - - 3550 0,06Malawi 1 5444 - - 5444 0,10Mauritanie 3 26050 - - 26050 0,47Maurice 9 49479 - 36783 12696 0,23Maroc 23 1939267 141039 569163 1229065 22,18Namibie 8 105516 - 30680 74836 1,35Nigeria 11 223101 - - 223101 4,03Ouganda 1 1109 - - 1109 0,02RépubliqueDém.Congo 10 689519 - - 689519 12,45Sénégal 3 29948 - - 29948 0,54Seychelles 5 4200 - - 4200 0,08Somalie** 3 3719 - - 3719 0,07Soudan** 5 51278 - - 51278 0,93Swaziland 9 93095 - 10893 82202 1,48Tanzanie 1 3058 - - 3058 0,06Tunisie 28 1484828 93157 274799 1116872 20,16Zambie 4 9839 - - 9839 0,18Zimbabwe** 12 191979 - - 191979 3,47Multinational 5 57939 - 8361 49578 0,89Total Secteur public 234 7 126 132 459 635 1 476 116 5 190 381 93,69 Total Secteur privé 42 946 890 452 135 145 047 349 708 6,31 Total 276 8 073 022 911 770 1 621 163 5 540 089 100,00

* Horsprêtsentièrementremboursésouannulés.** Paysensituationd’arriérésau31décembre2007.LeConseild’administrationaapprouvéunmécanismed’apurementd’arriéréspourleLibériaendécembre2007.

Certainschiffresayantétéarrondis,leursommepeutêtrelégèrementdifférentedutotalindiqué.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 101

ÉvaluationsystématiquedurisquedecréditLecadredegestiondurisquedecréditdelaBanquereposesuruneévaluationsystématiquedurisquedecréditfondéesuruneéchelleuniformedenotationinternedurisque,quitientcomptedespertesstatistiquesprévues,commel’indiqueletableauci-dessous:

notation du risque description Catégorie de risque Équivalent international

1 Excellent Risquetrèsfaible A-BBB2 Trèsbien Risquefaible BB3 Bien

Risquemodéré B4 Assezbien5 Acceptable

Risqueélevé CCC6 Faible7 Attentionspéciale

Risquetrèsélevé <CCC8 Insuffisant9 Douteux10 Pertesavérées

Lesnotationsdurisquedecréditsouverainsontdéterminéessur labasedecinq indicesderisquequesont laperformancemacroé-conomique, lacapacitéderemboursementdeladette, lesfacteurssociopolitiques, l’environnementdesaffaireset laperformanceduportefeuille.Cescinqindicessontcombinéspourdéterminerunindicecompositederisque-payssouverainetunindicecompositederisque-paysnonsouverain,quisontà leur tourconvertisennotationde risque-paysdistinctepour lesportefeuillessouverainetnonsouverain.Cesnotationsderisque-payssontvalidéesparrapportàlamoyennedesnotationsderisque-paysattribuéesparlesagencesdenotationagrééesouautresinstitutionsinternationalesspécialisées.LeComitéALCOexaminelesnotations-paystouslestrimestrespours’assurerdurespectdesplafondsd’engagementparpays,del’évolutiondesconditionsdurisquedecrédit-pays,etapprouverlamodificationduprovisionnementpourpertes,s’ilyalieu.

SuividurisquedeportefeuilleEn2007,leprofilglobalderisqueduportefeuilleàgarantiesouverainedelaBanques’estsensiblementamélioré,sousl’effetconjuguédel’améliorationdelamoyennepondéréedelanotationdecertainspaysmembresrégionauxetdel’accroissementdesesengagementsauprèsdepaysbiencotés.

Lamoyennepondéréedelanotationdurisqueduportefeuilles’estlégèrementaméliorée,passantde2,93fin2006à2,67fin2007.Letableauci-dessousprésentelarépartitionduportefeuillesouveraindelaBanquesurlescinqcatégoriesderisque.

Profil de risque de l’encours du portefeuille de prêts à garantie souveraine

Risque très faible Risque faible Risque modéré Risque élevé Risque très élevé

2007 37% 31% 8% 15% 9%

2006 28% 35% 10% 17% 10%

2005 26% 26% 18% 17% 13%

2004 28% 28% 21% 11% 12%

2003 25% 32% 21% 16% 6%

SelonlapolitiquedelaBanque,siunpaiementautitreduprincipal,desintérêtsetautrescommissionsenfaveurduGroupedelaBanqueresteensouffrancependantplusdetrente(30)jours,aucunnouveauprêtpourlepaysmembreconcernéoutoutautreemprunteurdesonsecteurpublicneseraprésentéauConseild’administrationpourapprobation,etaucunprêtapprouvéetnonencoresignénelesera,tantquetouslesarriérésn’aurontpasétéapurés.Demême,laBanquesuspendtouslesdécaissementsautitredeprêtsaccordésàcepaysmembreougarantisparcedernier,jusqu’àcequetouslesmontantsensouffrancesoientpayés.Lepaysmembrenepourrapasnonplusbénéficierdel’exonérationde0,50%surlescommissionsd’engagementappliquéesàcertainsprêtsnondécaissés.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007102

Bienque laBanquetirepartidesonstatutdecréancierprivilégiéetappliquerigoureusementdessanctionscontredesemprunteurssouverainsnonperformants,certainspaysonteudumalàassurerrégulièrementleservicedeleurdetteenverselle.Commedéjàindiqué,laBanque fait uneprovisionpour la dépréciationde sonportefeuille deprêts souverains, en se fondant sur l’évaluationdespertesencouruesdansleportefeuille.

Pourcouvrir lespertesdecréditéventuellesduesàdegrandschocsextérieurs imprévus, laBanquemaintientundispositifde fondspropresprudentpour faire faceaux risquesde crédit souverain.Eneffet, lapolitiquede laBanqueenmatièredenormesde fondspropresdéfinitdesexigencesdifférenciéespourtouslesactifsliésaucrédit(prêtsetprisesdeparticipations)etlesélémentsdepassiféventuels(garantiesetproduitsdegestiondurisqueclients)danschacunedescatégoriesderisque1.Àlafinde2007,leportefeuilledusecteurpublicdelaBanqueamobilisé37%dutotaldesesfondspropres,contre45%àlafinde2006.Cechiffrereflètel’améliorationdelacompositionduportefeuilledeprêtssouverains.LaBanquedéfinit lesfondsproprescommelasommeducapitalversépluslesréservesaccumuléesaprèsdéductiondesdifférencesderéévaluation.LaBanquen’inclutpassoncapitalappelabledanslecalculdesfondspropres.

2) Risque de crédit non souverain LorsquelaBanqueaccordeunprêtàdesemprunteursdusecteurprivéouàdesprojets-enclaves,ellenebénéficiepasd’unegarantiesouveraineintégrale.LaBanquepeutégalementfournirunfinancementàdesentitéspubliquessolvablesàgestioncommerciale,sansgarantiesouveraine.

Pourévaluerlerisquedecréditliéauxprojetsouopérationsnonsouverains,laBanquesesertd’unenotationinterneuniformedurisquedecrédit,commepourlesprojetssouverains.Cependant,cesnotationsdecréditinternessontdéterminéessurlabasedequatregroupesdefacteurs.

Lepremierfacteurconcernel’évaluationglobaledelasoliditéfinancièredel’entrepriseouduprojet.Cetteévaluationtientcompte:1)delacapacitéduprojetàgénérersuffisammentdefluxdetrésoreriepourassurerleservicedesadette;2)desrésultatsd’exploitationetdelarentabilitédel’entreprise;et3)delastructureducapital,delasouplessefinancièreetdelasituationdeliquiditédel’entrepriseduprojet.

Deuxièmement, les quatre paramètres non financiers suivants sont analysés: 1) les perspectives d’avenir du secteur d’activité del’entrepriseouduprojet;2) lapositionconcurrentiellede l’entrepriseouduprojetdans le secteur;3) la soliditéde ladirectiondel’entreprise ou du projet, avec un accent particulier sur sa capacité à faire face à des conditions défavorables; et 4) la qualité del’informationsurlaquellel’analyses’estfondée.

Troisièmement, les facteursde risque concernant la structurede l’opérationen termesd’échéance,d’existencedegarantiede tiercepartie,devaleurdesgarantiesdonnéesetd’autresélémentsderenforcementducréditsontlargementexaminés.

Enfin,lanotationdurisquedel’entrepriseouduprojetestajustéepourtenircomptedelanotationglobaledurisquedupayshôte.

Touslesnouveauxprojetsnonsouverainsrequièrentunminimumdenotationdecréditinitialeetsontsoumisàunprocessusrigoureuxd’approbation.LecomitéALCOexamine, tous les trimestres, lanotationdu risquedecréditnonsouveraindechaqueprojetetpeutrecommanderdeschangements,sil’évolutiondesconditionsdupaysouduprojetl’exigent.

En2007,laBanqueaaccrusesinvestissementsdanslesportefeuillesdeprêtsetdeprisesdeparticipationsnonsouverains.Àlafindel’exercice,lanotationmoyennepondéréedurisques’estlégèrementdétériorée,passantde3,52en2006à3,82en2007.LarépartitionduportefeuillenonsouverainàtraverslescinqcatégoriesderisquedéfiniesparlaBanqueestprésentéeautableauci-après:

1 Comptetenudesonenvironnementopérationnelàrisqueplusélevéetdesconcentrationsinévitablesduportefeuille,laBanqueexigeunniveaudesoutiensurfondsproprestroisàdixfoisplusprudentqueceluidesnormesbancairescommercialesdelaBRI.Risquetrèsfaible=25%;risquefaible=28%;risquemodéré:35%;risqueélevé=50%;risquetrèsélevé=75%;etprisedeparticipations=100%.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 103

Profil de risque de l’encours du portefeuille de prêts et prises de participations non souverains

Risque très faible Risque faible Risque modéré Risque élevé Risque très élevé

2007 8% 10% 46% 31% 5%

2006 16% 15% 52% 6% 11%

2005 14% 20% 56% 7% 3%

2004 15% 14% 55% 10% 6%

2003 - 20% 62% 10% 8%

Conformémentauxnormes IFRS révisées, laBanqueneconstitueplusdeprovisionsgénéralespourcouvrir lespertesprévuessur leportefeuilledeprêtsnonsouverainsproductifs.Encequiconcerneleportefeuilledeprêtsnonproductifs,laBanqueconstitueuneprovi-sionspécifiquesurlabasedel’évaluationdeladépréciationducrédit,oudespertessubies,surchaqueprêt.Fin2007,laprovisionpourdépréciationdestinéeàcouvrirlespertessubiessurleportefeuilledeprêtsnonsouverainsalégèrementdiminuéà12,13millionsd’UC,contre15,40millionsd’UCfin2006,suiteàlaréductiondelatailleduportefeuillenonsouveraindouteux.

Outrelesprêtsdusecteurprivé,laBanqueinvestitsousformedeprisesdeparticipationsdanslesecteurprivé,soitdirectementsoitparl’intermédiairedefondsd’investissement.Danslamesuredupossible,lesprisesdeparticipationssonteffectuéesàlajustevaleur.Danslecasoùlajustevaleurdestitresdeparticipationnepeutêtremesuréeavecfiabilité,cestitresserontprésentésaucoûtd’acquisitionetpériodiquementévaluéspourdépréciation.LaBanquepeutêtreconduiteàcomptabiliseruneprovisionsurlabasedetestsdedéprécia-tionaxéssurlecoûtdedétentiondestitresdeparticipation.Fin2007,letauxmoyendeprovisionnementpourleportefeuilledeprisesdeparticipationsreprésentait6,58%del’encoursduditportefeuille.

Pourcouvrir lespertesdecréditéventuellesduesàdegrandschocsextérieurs imprévus, laBanquemaintientundispositifde fondspropresprudentpourfairefaceauxrisquesdecréditsnonsouverains.Fin2007,leportefeuillenonsouveraindelaBanquemobilisaitprèsde5,3%dutotaldesfondspropresfigurantaubilan.Cechiffreestlégèrementsupérieuràceluidefin2006,etrestebienendeçàduplafondde20%quelaBanqueafixépourletotaldesesopérationsnonsouveraines.

PlafondsderisquedecréditLaBanqueappliqueunsystèmedeplafonnementdesengagements,afindefavoriserledéveloppementd’unportefeuillebiendiversifié.LaBanquegère le risquedecréditdemanièreglobale (combinaisondeportefeuillesàgarantiesouveraineetàgarantienonsouve-raine)enfaisantensorteque,dansl’ensemble,leplafondd’engagementparpaysnedépassepas15%desonportefeuillemaximumacceptable.Leportefeuillemaximumacceptableestdéterminécommeleplusgrosportefeuillenonencoreamorti (encoursdesprêtsplusnouveauxprêtspotentiels)quepeutsupporterleniveaucourantdescapitauxpropresselonlapolitiquedelaBanqueenmatièredenormesdefondspropres.Chaqueplafondspécifiqueparpaysestfondésurlepotentieléconomiquedupaysetleniveauderisqueprévu.Lesplafondsd’engagementparpayssontréviséstouslesansetserventd’indicesderéférenceaxéssurlerisque,aumomentdelaplanificationdesstratégiesd’aide-paysàmoyentermedelaBanque.

Lerisquedecréditliéauportefeuillenonsouverainestégalementgéréparlalimitationdesengagementsàcertainssecteursd’activité,prisesdeparticipationsetdébiteurindividuel.Enoutre,laBanqueexigegénéralementunegammedegarantiesdelapartdespromoteursdeprojets,afind’atténuer,enpartie,lerisquedecréditliéauxprêtsdirectsausecteurprivé.

3) Risque de crédit de contrepartieDanslecoursnormaldesesactivités,laBanqueutiliseunepanoplied’instrumentsfinancierspourrépondreauxbesoinsdesemprun-teurs,gérersonexpositionauxfluctuationsdesmarchésdetauxd’intérêtetdechange,etplacertemporairementsesliquiditésavantledécaissement.Touscesinstrumentsfinancierscomportent,àdesdegrésdivers,lerisquequelacontrepartieengagéedanslatransactionnesoitpasenmesured’honorersesobligationsenverslaBanque.

ÉtantdonnélanaturedesactivitésdelaBanque,ilestimpossibled’éliminercomplètementlerisquedecréditdecontrepartie.Cependant,laBanqueréduitaumaximumcerisqueeneffectuantlestransactionsdansuncadreprudentieldecontrepartiesapprouvées,denormes

Country no of loans*

Total loans* Unsigned loan

Amounts

Undisbursed Balances

outstanding Balances

% of Total outstanding

loans

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007104

minimumsdenotationdecrédit,deplafondsd’engagementparcontrepartie,etdemesuresd’atténuationdurisquedecréditdecon-trepartie.

LescontrepartiesdoiventremplirlesexigencesminimumdenotationdecréditdelaBanqueetsontapprouvéesparleVice-président,Finances.Pourlesopérationsenmonnaielocale,deslimitesmoinsstrictesdenotationdecréditminimumsontpermises,afindefavoriserunedisponibilitésuffisantedepossibilitésd’investissementetdecontrepartiessurproduitsdérivéspourlamiseenœuvredestratégiesappropriéesdegestiondurisque.ALCOapprouvelescontrepartiesdontlanotationestinférieureàlanotationminimumexigée.

Lescontrepartiessontclasséesentantquecontrepartiesd’opérationsdeplacement,contrepartiesd’opérationssurproduitsdérivésoucontrepartiesd’opérationssurlesmarchés.Cesnotationssontsuiviesdetrèsprés.

Lescontrepartiesd’opérationssurlesmarchéssontgénéralementnotéesA/A2.

Letableauci-dessousprésenteendétaillesnotationsdecréditminimumparcontrepartiedeplacementautorisée:

Échéance

6 mois 1 an 5 ans 10 ans 15 ans 30 ans

État A/A2 AA-/Aa3 AAA/Aaa

Organismespublics/institutionsmultilatérales

A/A2 AA-/Aa3 AAA/Aaa

Banques A/A2 AA-/Aa3 AAA/Aaa

Entreprises,dontétablissementsfinanciersnonbancaires

A/A2 AA-/Aa3 AAA/Aaa

MBS/ABS Pasdelimitationd’échéance,maisprojectionsderemboursementobligatoires

LaBanquefaitégalementdesplacementsdans:destitresgarantispardescréanceshypothécaires(MBS)oupardesactifs(ABS)dontlanoteminimaleestAAA/Aaa;des fondscommunsdeplacementmonétairedont lanoteminimaleestAA-/Aa3;et souscritàdesopérationsdepensionsurdestitresautorisés.

Enrèglegénérale,laBanquesouscritàdesaccords-cadresdel’ISDAavecdescontrepartiesagrééesavantd’entamertouteopérationsurproduitsdérivés.LescontrepartiesàunetransactionsurproduitsdérivésdoiventêtrenotéesAA-/Aa3par,aumoins,deuxagencesdenotationagrééesouA-pourlescontrepartiesaveclesquelleslaBanqueasignédesaccordsd’échangedesûretés.Lestransactionsapprouvéessurdérivéssontlesswaps,lescontratsàtermed’instrumentsfinanciers,lesoptionsetlescontratsàtermesimples.

Outrecesnotationsminimumrequises, laBanqueappliqueuncadredeplafonnementdesengagementsaxésur lanotedecréditetla taillede la contrepartie, en fixant leplafondd’engagementenversune contrepartiedonnéeà8%du totaldes fondspropresdel’institution.LesdifférentsrisquesdecontrepartiesontregroupéspourtouslesinstrumentsselonlaméthodologiederisquepotentieldelaBanquedesrèglementsinternationaux(BRI),etsuivisrégulièrementparrapportauxplafondsdecréditdelaBanque,aprèsévaluationdesavantagesdetoutegarantieofferte.

Commeilressortdutableauci-dessous,lerisquepotentieldecontrepartiepourlesportefeuillesdeplacementsetdedérivésrestedominéparlescontrepartiescotéesAAoumieux.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 105

Profil de risque de crédit pour les portefeuilles de placements et de dérivés

AAA AA A

2007 43% 54% 3%

2006 56% 39% 5%

2005 56% 36% 8%

2004 62% 36% 2%

2003 67% 27% 6%

Pourcouvrirlespertesdecréditéventuellesduesàdegrandschocsextérieursimprévus,laBanquemaintientundispositifdefondspro-presprudentpourfairefaceauxrisquesdecontrepartie,selonlesnormesdelaBRIenvigueur.Fin2007,leportefeuilledescontrepartiesdelaBanque,ycompristouslesplacementsetinstrumentsdérivés,mobilisaitsurunpeuplusde2%dutotaldesfondspropresdelaBanquefigurantaubilan.Cechiffreprésenteunelégèrevariationparrapportàceluide2006,àsavoir2,2%.

Risque de liquiditéLerisquedeliquiditédésignel’éventualitédepertesrésultantd’uneinsuffisancedeliquiditéspourrépondreentempsvouluauxbesoinsdetrésorerie.PourlaBanque,leprincipalobjectifdelagestiondecerisqueestdeconserversuffisammentd’avoirsliquidespoursatisfaireàtoussesbesoinsprobablesdefluxdetrésoreriesurunhorizonglissantà1ansansavoiràrecouriràunfinancementsupplémentairesurlesmarchésdecapitaux.Pourminimisercerisque,laBanquedoitmaintenirsesactifsliquidesàunniveauaumoinségalauniveauminimumprudentieldeliquidité(PML).Ceniveau,correspondantauxbesoinsnetsdeliquiditédelaBanqueprojetésàunhorizonde1an,doitêtrerecalculéchaquetrimestre;ilestlasommedesélémentssuivants:1)paiementduservicedeladettedel’annéesuivante,2)projectiondesdécaissementsnetsdel’annéeàvenir,siceux-cisontsupérieursàzéro,3)l’équivalentenprêtsdesgarantiessignéeset4)lesprisesdeparticipationsnondécaissées.

En vue d’établir un équilibre optimal entre la réalisation de bons rendements des placements et la détention de titres facilementéchangeablescontredelaliquiditéencasdebesoin,laBanquedivisesonportefeuilledeplacementsendeuxtranches,avecdesobjectifsetdesindicesdeliquiditédifférents.LeportefeuilleprincipaldeliquiditédelaBanqueestinvestidansdestitresrelativementliquides,quisontfacilementéchangeables.Outreleportefeuilleprincipal,laBanquedisposed’unedeuxièmetranchedeliquiditéqu’elleinvestittoujoursdanslestitreslesplusliquides,envuedecouvrirsescash-flowsprévisionnelsnécessairespourlaconduitedesesactivités.Lesrachatsanticipésprobablesdeswapsetd’empruntsayantdesoptionsincorporéessontprisencomptedansl’estimationdelatailledelatranchedeliquiditéopérationnelle.UnetroisièmetranchedeliquiditéfinancéesurlesfondspropresdelaBanqueestdétenuedansunportefeuilledetitresàrevenufixeappeléplacementsdétenusjusqu’àl’échéance(HTM).SeulslesplacementsHTMayantuneéchéanceinférieureouégaleàunansontconsidéréscommedesplacementsliquides,selonlesnormesdeliquiditéminimumdelaBanque.

Leséchéancescontractuellesdespassifsfinanciersetdesintérêtsyafférentsàpayerdanslefutur,au31décembre2007et2006seprésententcommesuit:

Échéancescontractuellesdespassifsfinanciersetdesintérêtsyafférentsàpayerdanslefuturau31décembre2007

(en milliers d’UC)

valeur comptable

flux de trésorerie contractuel jusqu’à 1 an 1 à 2 ans 2 à 3 ans 3 à 4 ans 4 à 5 ans

Au delà de 5 ans

Passifs

Montantàpayer (584339) (584339) (584339) - - - - -

Passifsdérivésnets (172458) (651235) (42078) (49125) (46498) 18772 (1633) (530673)

Emprunts (6198873) (7906030) (1793169) (1167663) (1248284) (305462) (491894) (2899558)

Total (6 955 670) (9 141 604) (2 419 586) (1 216 788) (1 294 782) (286 690) (493 527) (3 430 231)

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007106

Échéancescontractuellesdespassifsfinanciersetdesintérêtsyafférentsàpayerdanslefuturau31décembre2006

(en milliers d’UC)

valeur comptable

flux de trésorerie contractuel jusqu’à 1 an 1 à 2 ans 2 à 3 ans 3 à 4 ans 4 à 5 ans

Au delà de 5 ans

Passifs

Montantàpayer (648960) (648960) (648960) - - - - -

Passifsdérivésnets (202531) (631207) (61922) 3819 (13036) (43762) (2765) (513541)

Emprunts (5870469) (7720550) (817563) (1312966) (1125147) (1005305) (276143) (3183426)

Total (6 721 960) (9 000 717) (1 528 445) (1 309 147) (1 138 183) (1 049 067) (278 908) (3 696 967)

Risque de changeLe risquedechangeest l’éventualitédepertes liéesàuneévolutiondéfavorabledes tauxdechangesur lemarché.Afind’accroîtrerégulièrementsacapacitéàsupporterlerisque,laBanques’estfixéecommeprincipalobjectif,poursagestiondurisquedechange,deprotégersesfondspropresréglementairescontrelesrisquesliésauxopérationssurdevisesetàlaconversionmonétairedécoulantdesvariationsdestauxdechangeenveillantàlaconcordancedelacompositionparmonnaiesdesonactifnetaveclepaniermonétaireduDTS(UC).L’Accordportantcréationde laBanque lui interditexplicitementdeprendredesrisquesdechangedirects,enexigeantquelepassifdansunemonnaiedonnéesoitmisenconcordanceavecl’actifdanslamêmemonnaie.LaBanqueréaliseessentiellementcetobjectifendétenantouprêtantleproduitdesesempruntsdanslesmêmesmonnaiesempruntées(aprèsactivitésdeswap).Pouréviterdenouvellesasymétriesdemonnaies,laBanqueattenddesesemprunteursd’assurerleservicedeleurdettedanslesmonnaiesdécaissées.

Danslamesureoùunebonnepartiedesonbilanestfinancéesurfondspropreslibellésenunitésdecompte(équivalantauDTS),lapositiondel’actifnetdelaBanqueestpotentiellementexposéeaurisquedeconversion,encasdefluctuationdestauxdechange.LapolitiquedelaBanqueviseàlimiterauminimumlafluctuationéventuelledelavaleurdesonactifnetenunitésdecompteenveil-lant,autantquepossible,àlaconcordancedelacompositionparmonnaiesdesonactifnetaveclepaniermonétaireduDTS(l’unitédecompte).Conformémentàcettepolitique,duranttoutel’année2007,l’alignementmonétairedelaBanqueaétéajustédansunefourchettetrès limitéeauplusprèsdelapositionsansrisquepourchacunedesmonnaiesquicomposent leDTS.DansledroitfildelapolitiquedegestiondurisquedelaBanque,destransactionssurdevisessonteffectuéespourréalignerl’actifnetsurlepanierDTS,chaquefoisquelacompositionparmonnaieduditpanierestrévisée.En2007,endépitdefortesfluctuationsdelavaleurdesprincipalesmonnaiesaucoursdel’année,laBanquen’aenregistréquedefaiblesdifférencesdeconversioninférieuresà0,20%del’actifnet(2006:gainmoinsde0,10%).

LaBanqueprocèdeégalementàlacouverturedesrisquesdechangeliésàsesdépensesadministratives.LarépartitiondesmonnaiesdesdépensesadministrativesrécurrentesdelaBanqueafficheuneforteconcentrationdesdépenseseneuro,dollardesE-Uetdinartunisien.Pour2007,lastratégiedelaBanque,quiconsisteàacheterdesmonnaiessurlesmarchésàtermepourcouvrirlacompositionparmonnaieprévuedesdépensesaucoursdel’année,aatténuél’incidencenéfastedesfluctuationsdechange.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 107

Lasituationnettededevisesau31décembre2007et2006seprésentecommesuit:

Situation nette de devises au 31 décembre 2007

(en milliers d’UC)

Eurodollar

E-UYen

japonaislivre

sterling AutresTotal

partielUnité de compte

Montanttotal

ActifsDisponibilitésObligationsàvuePlacementsdétenusàdesfinsdetransactionnetsderepos(a)

Placementsdétenusjusqu’àéchéanceBilletsàordrenonnégociablessurlescomptesducapitalMontantsàrecevoirPrêtsTitresdeparticipationAutrestitresdecréanceAutresactifs

PassifsMontantsàpayerEmprunts

Swapsdedevisessurempruntsetreprisesdepossession(b)

Situation des devises au 31 décembre 2007

En%dutotalpartiel

Composition au 31 décembre 2007 en d.T.S

(2162)-

792134724683

526172603

26865222033

-1492

4377831

(136858)-

(136858)

(2534775)

1 706 198

36,40

38,25

44889-

16147821188074

11536266626

175790658960

-186

4942959

(296168)(2671338)(2967506)

(111400)

1 864 053

39,76

40,05

46049-

64142223793

-57593

525955---

917532

(3682)(1532246)(1535928)

1096639

478 243

10,20

10,24

1696-

20264506996

-187722864

-659

551251

(7904)(63389)(71293)

38033

517 991

11,05

11,46

50563801

175421--

60793370826

6441994622

1051775989

(74714)(1811940)(1886654)

1232216

121 551

2,59

-

955283801

26667432643546

12062576387

5344073125412946223388

11565562

(519326)(6078913)(6598239)

(279287)

4 688 036

100,00

100,00

--

--

332319488

-63836

-1164198288

(65013)(119960)(184973)

106829

20 144

-

-

955283801

26667432643546

15385595875

53440731892489462215029

11663850

(584339)(6198873)(6783212)

(172458)

4 708 180

100,00

100,00

(a)Placementsdétenusàdesfinsdetransactioncomposéscommesuit: Placementsdétenusàdesfinsdetransactionnetsderepos Actifsdérivés-placements Passifsdérivés-placements Montantselonl’étatdelasituationnettedesdevises

(b) Swapsdedevisessurempruntscomposéscommesuit: Actifsdérivés Passifsdérivés Swapsnetssurempruntsselonl’étatdelasituationnettededevises

26599948997

(2248)2666743

416341(588799)(172458)

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007108

Situation nette de devises au 31 décembre 2006(en milliers d’UC)

Eurodollar

E-UYen

japonaislivre

sterling AutresTotal

partielUnité de compte

Montanttotal

ActifsDisponibilitésObligationsàvuePlacementsdétenusàdesfinsdetransactionnetsderepos(a)

Placementsdétenusjusqu’àéchéanceBilletsàordrenonnégociablessurlescomptesducapitalMontantsàrecevoirPrêtsTitresdeparticipationAutresactifs

13892-

825376707189

990135660

245362222691448

55659-

15389251159385

15607214359

162811737637

186

58319-

50661216105

-73400

610555--

1475-

10206558796

-123386

2994-

474

(16)3801

142789--

41849381483

7766(1394)

1293293801

25679572641475

16597588654

507677147672

714

----

378612318

-7144714240

1293293801

25679572641475

20383600972

5076771119119

14954

4140446 4649875 1009040 697331 576278 11072970 101791 11174761

PassifsMontantsàpayerEmprunts

(152113)(66730)

(194261)(2832915)

(43633)(1741848)

(125056)(65242)

(51573)(1089090)

(566636)(5795825)

(82324)(74644)

(648960)(5870469)

(218843) (3027176) (1785481) (190298) (1140663) (6362461) (156968) (6519429)

Swapsdedevisessurempruntsetlesdérivésyafférents(b) (2420203) 313666 1224654 39145 634707 (208031) 5500 (202531)

Situation nette de devises au 31 décembre 2006 1 501 400 1 936 365 448 213 546 178 70 322 4 502 478 (49 677) 4 452 801

En%dutotalpartiel

Composition au 31 décembre 2006 en d.T.S

33,35

35,90

43,01

42,02

9,95

10,29

12,13

11,79

1,561,561,56

-

100,00

100,00

-

-

100,00

100,00

(a)Placementsdétenusàdesfinsdetransactioncomposéscommesuit: Placementsdétenusàdesfinsdetransactionnetsderepos Actifsdérivés Passifsdérivés

25740531278(7374)

Montantselonl’étatdelasituationnettededevises 2567957

(b)Swapsdedevisessuremprunts,composéscommesuit: Actifsdérivés Passifsdérivés

272032(474563)

Swapsnetssurempruntsselonl’étatdelasituationnettededevises (202531)

Analyse de sensibilité au risque de changeCommecelaaétédécritdans la sectionprécédente, laBanquegère son risquedechangeenétablissant,autantquepossible,uneconcordanceentrelacompositionparmonnaiedesonactifnetetlepanierduDTS.LeDTSestcomposéd’unpanierdequatredevises:ledollardesÉtats-Unis,l’euro,leyenjaponaisetlalivresterling.LecoefficientdepondérationdechacunedesmonnaiesdupanierestréviséparleFondsmonétaireinternationaltouslescinqans,etladernièrerévisionestentréeenvigueurle1erjanvier2006.LetauxduDTSreprésentelasommedestauxd’intérêtdechaquemonnaie,quiestdéterminéeselonlecoefficientdepondérationetlestauxdechangeettauxd’intérêtdechaquemonnaie.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 109

Letableauci-aprèsillustrelasensibilitédel’actifnetdelaBanqueauxfluctuationsdechangeduesauxmouvementsdestauxd’intérêtdesmonnaiesdupanierDTS, respectivementau31décembre2007et2006.L’analysedesensibilitéprésente, toutd’abord,commehypothèseuneappréciationouunedépréciationde10%dechaquemonnaiedupanierparrapportaudollarEU.Suiteàunefaiblevariationdesdevisesafricainedétenuesde2006à2007,letableauinclutaussil’effetd’uneappréciationetd’unedépréciationde10%dechaquedeviseafricaineparrapportauDTS.Danslesdifférentsscénarios,lastratégiedegestiondurisquedechangedelaBanqueafficheunevariationminimumdel’actifnetdufaitdelanon-concordancedesmonnaies.

Sensibilité de l’actif net de la Banque aux fluctuations de change au 31 décembre 2007

(montants en millions d’UC)dollar des États-Unis

Euro Yen japonais livre sterling Autres devises Actifs nets Variation de l’actif net

Gain /(Perte)

Changement de point de

base dans le total de l’actif

net

L’actifnetsuiteàuneappréciationde10%contreledollarE-U

Euro 1811,72 1864,67 462,90 501,16 66,54 4706,99 (1,19) 3pb

Livresterling 1859,60 1739,95 475,13 565,85 66,54 4707,07 (1,11) 2pb

YenJaponais 1861,56 1741,79 523,20 514,95 66,54 4708,04 (0,14) *

L’actifnetsuiteàuneappréciationde10%dechaquedeviseafricainecontreleDTS 1880,89 1759,88 480,57 520,30 73,20 4714,84 6,66 14pb

L’actifnetsuiteàunedépréciationde10%contreledollarE-U

Euro 1948,51 1657,41 497,85 539,00 66,54 4709,31 1,13 2pb

Livresterling 1900,66 1778,37 485,63 477,97 66,54 4709,17 0,99 2pb

YenJaponais 1898,81 1776,64 441,05 525,25 66,54 4708,29 0,11 *

L’actifnetsuiteàunedépréciationde10%dechaquedeviseafricainecontreleDTS 1880,89 1759,88 480,57 520,30 60,49 4702,13 (6,05) 13pb

Hypothèses :

Montanttotaldel’actifnet 1880,88 1759,88 480,58 520,30 66,54 4708,18 - -

Devisepondérée 0,6320 0,4100 18,4000 0,0903 - - - -

Basedetauxdechange 1,5803 1,0735 179,9472 0,7889 - - - -

Sensibilité de l’actif net de la Banque aux fluctuations de change au 31 décembre 2006

(montants en millions d’UC)dollar des États-Unis

Euro Yen japonais livre sterling Autres devises Actifs nets Variation de l’actif net

Gain /(Perte)

Changement de point de

base dans le total de l’actif

net

L’actifnetsuiteàuneappréciationde10%contreledollarE-U

Euro 1858,00 1632,94 427,65 521,45 6,78 4446,82 (5,98) 1pb

Livresterling 1902,44 1520,00 437,88 587,32 6,78 4454,42 1,62 *

YenJaponais 1905,24 1522,23 482,38 534,71 6,78 4451,34 (1,46) *

L’actifnetsuiteàunedépréciationde10%contreledollarE-U

Euro 1989,86 1445,31 458,00 558,46 6,78 4458,41 5,61 1pb

Livresterling 1945,62 1554,48 447,82 496,40 6,78 4451,10 (1,70) *

YenJaponais 1942,97 1552,37 406,55 545,29 6,78 4453,96 1,16 *

Hypothèses :

Montanttotaldel’actifnet 1924,86 1537,90 443,04 540,21 6,78 4452,80 - -

Devisepondérée 0,6320 0,4100 18,4000 0,0903 - - - -

Basedetauxdechange 1,5040 1,1403 179,0799 0,7686 - - - -

*moinsde1pointdebase.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007110

Risque de taux d’intérêtL’expositiondelaBanqueaurisquedetauxd’intérêtprovientdedeuxsources:1)lasensibilitéautauxd’intérêtassociéeàlamargenetteentreletauxquelaBanqueappliqueàsesactifsetletauxauquelellecontractelesempruntsquifinancentcesactifs;et2)lasensibilitéautauxd’intérêtassociéeàlamargequelaBanquegagnesursesactifsfinancéssurfondspropres.L’objectifprincipaldelaBanqueenmatièredegestiondurisquedetauxd’intérêtestdedégagerunemarged’intérêtnetteglobalequisoitstable,quinesoitpastropsensibleauxchangementsbrusquesdestauxd’intérêtdumarché,maisnéanmoinssuffisammentenphaseaveclatendancegénéraledesmarchés.

Lasituationdurisquedetauxd’intérêtau31décembre2007et2006seprésentecommesuit:

Situation du risque de taux d’intérêt au 31 décembre 2007

(en milliers d’UC)

jusqu’à 1 an 1 à 2 ans 2 à 3 ans 3 à 4 ans 4 à 5 ans

Au delà de 5 ans

Fonds ne portant

pas d’intérêts

Montant total

ActifsDisponibilitésObligationsàvuePlacementsentrésorerie(a)

BilletsàordrenonnégociablessurlescomptesducapitalMontantsàrecevoirPrêtsProvisioncumuléepourpertessurlesprêtsTitresdeparticipationTitresdecréanceAutresactifs

955283801

29405513655

7645752979075

----

--

3785683616

-216388

----

--

3570803694

-146020

----

--

4542621575

-222674

----

--

3054831046

-147551

----

--

8918821799

-1828381

--

92924-

--

(17537)-

(168700)

(196016)189248

169815029

955283801

531028915385

5958755540089(196016)1892489462215029

6787185 598572 506794 678511 454080 2814986 (176278) 11663850

PassifsMontantsàpayerEmprunts(b)

Macroswaps

(584339)(5399080)(389812)

-(60675)

42398

-(236)

-

-(69285)

-

-(236)

-

-(831390)347414

-(10429)

-

(584339)(6371331)

-

(6373231) (18277) (236) (69285) (236) (483970) (10429) (6955670)

Situation du risque de taux d’intérêt au 31 décembre 2007* 413 954 580 295 506 558 609 226 453 844 2 331 010 (186 707) 4 708 180

*Lasituationdurisqued’intérêtreprésentelescapitauxpropres.

(a)Placementsen trésorerie composés comme suit :entrésorerie composés comme suit :composéscommesuit: Placementsentrésorerie Actifsdérivés–placements passifsdérivés–placements

53035408997(2248)

Montantselonl’étatdelasituationdurisquedetauxd’intérêt 5310289

(b)Empruntscomposéscommesuit: Emprunts Actifsdérivés–emprunts Passifsdérivés–emprunts

6198873(416341)588799

Montantsnetdesempruntsselonl’étatdurisquedetauxd’intérêt 6371331

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 111

Situation du risque de taux d’intérêt au 31 décembre 2006

(en milliers d’UC )

jusqu’à 1 an 1 à 2 ans 2 à 3 ans 3 à 4 ans 4 à 5 ans

Au delà de 5 ans

Fonds ne portant pas

d’intérêts Montant

total

ActifsDisponibilitésObligationsàvuePlacementsentrésorerie(a)

BilletsàordrenonnégociablessurlescomptesducapitalMontantsàrecevoirPrêtsProvisioncumuléepourpertessurlesprêtsTitresdeparticipationAutresactifs

1293293801

28797214637

8235602271415

---

--

2373473971

-286961

---

--

3377103760

-239624

---

--

3812553842

-211502

---

--

3785851616

-200596

---

--

10127822557

-2080853

---

--

(17968)-

(222588)-

(214180)11911914954

1293293801

520943220383

6009725290951(214180)119119

14954

6112463 528279 581094 596599 580797 3096192 (320663) 11174761

PassifsMontantsàpayerEmprunts(b)

Macroswaps

(648960)(4612678)

(290482)

-(326422)

31242

-(57022)

-

-(8605)

-

-(56985)259240

-(1077633)

-

-66345

-

(648960)(6073000)

-

(5552120) (295180) (57022) (8605) 202255 (1077633) 66345 (6721960)

Situation du risque de taux d’intérêt au 31 décembre 2006* 560 343 233 099

524 072

587 994

783 052 2 018 559 (254 318)

4 452 801

* Lasituationdurisqued’intérêtreprésentelescapitauxpropres.

(a)Placementsentrésoreriecomposéscommesuit: Placementsentrésorerie Actifsdérivés-placements Passifsdérivés-placements Repos

60933611278

(7374)(877833)

Montantselonl’étatdelasituationdurisquedetauxd’intérêt 5209432

(b)Empruntscomposéscommesuit: Emprunts Actifsdérivés-emprunts Passifsdérivés-emprunts

5870469(272032)474563

Montantsnetdesempruntsselonl’étatdurisquedetauxd’intérêt 6073000

Risque de taux d’intérêt sur des actifs financés par la dettePlusdelamoitiédesactifssensiblesauxtauxd’intérêtsontfinancésparladette.LaBanquechercheàdégagerunemarged’intérêtnettesursesactifsfinancésparladette,enveillantàlaconcordanceentrelescaractéristiquesdechaquecatégoried’actifaveccellesdupassifcorrespondant.

En1990, laBanqueacommencéàoffrirdes«prêtsàtauxvariable»,dont letauxd’intérêtestrévisétouslessixmoisenfonctionducoûtmoyend’unpoold’empruntsderéférence.Cespoolssontfinancésparunensembled’empruntsàtauxfixeetàtauxflottantpermettantd’assurerauxemprunteursdestauxd’intérêtglobalementstablesdontl’évolutions’inscritgraduellementdanslesillagedecelledestauxd’intérêtdumarché.Laformulederépercussionducoûtintégréeauxtauxprêteursappliquésauxprêtsfinancésparunpoold’empruntsajusqu’àprésentpermisderéduireauminimumlasensibilitéautauxd’intérêtdelamargenettesurcettepartieduportefeuilledeprêts.Comptetenudelabaissedelademandedecetypedeproduitauprofitdeprêtsauxconditionsdumarché,laBanqueprocèdeactuellement,demanièreprudente,àlaréductionprogressivedespoolsd’empruntsconcernés.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007112

Depuis1997,LaBanqueoffredesprêtsàtauxfixeetàtauxflottant,dontletauxd’intérêtestdirectementliéauxtauxd’intérêtdumarché(prêtsauxtauxdumarché).Pourcesproduits,ellepréservesamargenetteenalignantlasensibilitédesprêtsautauxd’intérêtsurcelledesfinancementssous-jacents(tauxflottantsurLiborsixmois).LaBanqueoffreégalementàsesemprunteursdesproduitsdegestiondesrisques,telsquelesswaps,quipermettentdemodifierlesconditionsdesesproduitsdeprêt(entermesdemonnaieetdetauxd’intérêt)fondéssurlemarché.Danslamesureoùellepréfèrenepasrépercuterlerisquedecréditsursesclients,laBanquepréservesacommissiond’intermédiationsurlesproduitsdegestiondurisqueendéviantsimultanémentlerisquedemarchéversunecontrepartieautoriséepourdestransactionssurproduitsdérivés.

Pourleportefeuilled’actifsliquidesfinancéssurdesemprunts,laBanqueprotègesamargenetted’intérêtengérantsesplacementsdanslecadred’indicesderéférencequireproduisentlescaractéristiquesdestauxd’intérêtassociésauxempruntssous-jacentspourchaquetrancheduportefeuille.Leportefeuilled’actifsliquidesfinancéssurdesempruntsestactuellementdiviséendeuxtranchesenfonctiondelafinalitédecesactifsetdesempruntsquilessous-tendent.Leportefeuilledeplacementsestpourl’essentieldétenupourseconformeràlapolitiquedeliquiditédelaBanqueetutiliseunindicederéférenceàtauxflottantLiborsixmois.LeportefeuilleopérationnelestgérédanslebutderépondreauxbesoinsprévisionnelsdeliquiditéopérationnelleetutiliseunindicederéférenceàtauxflottantLiborunmois.

LaBanques’emploieàdiversifiersessourcesdefinancementenémettantdesempruntssurdesmarchésetdesinstrumentsvariés.Àmoinsqu’unfinancementàtauxfixenesoitnécessairepourseprocurerundesproduitsdeprêtbaséssurunpoold’emprunts,laBanquegèresamargenetted’intérêtsenéchangeantsimultanément tous lesnouveauxempruntscontredesempruntsà taux flottantdansunedesmonnaiesactivementutiliséesparlaBanque,àuntauxderéférenceuniformeégalauLiborsixmois.LorsquelaBanqueémetdesempruntscomportantdesoptions,elleconclutsimultanémentunaccorddeswapassortideconditionscorrespondantespourcréersynthétiquementlefinancementrecherchéàtauxfixebasésurleLiborsixmois.Auxfinsdegestiondesrisques,lerecoursaucapitalappelableestconsidérécommeunedessolutionsalternativesàl’émissiondetitresàcourtterme,telsquelepapiercommercialeneuro.LaBanquegèrelerisquederefinancementenlimitantlevolumededettearrivantàéchéanceoupotentiellementappelableàmoinsd’unanà25%del’encoursduportefeuillerésiduel.

Risque de taux d’intérêt sur les actifs financés sur fonds propres Ladeuxièmesourcederisquedetauxd’intérêtest lasensibilitéautauxd’intérêtdurevenutirédufinancementd’unebonnepartiedesactifsdelaBanquesurdesfondspropres.Lesvariationsdestauxd’intérêtdumarchéparmilesmonnaiesdesfondspropresdelaBanque(DTS)influentsurlamarged’intérêtnettetiréedesactifsfinancésparlesfondspropres.Engénéral,destauxd’intérêtnominauxfaiblesdumarchésetraduisentpardestauxprêteursfaibles,cequi,àlongterme,réduitlerevenunominaldelaBanquesurlesfondspropres.

LaBanquegèreleprofildetauxd’intérêtdesesactifsfinancéssurfondspropres,enayantcommeobjectifderéduirelasensibilitédelamargenetteauxfluctuationsdestauxd’intérêtdumarché.Pourcefaire,elleajustecontinuellementleprofilderevalorisationdesesactifsfinancéssurfondspropres(prêtsetplacementsàtauxfixe)envuedes’alignersurunindicederevalorisationderéférence.L’indicederéférencedelaBanquepourleprofilderevalorisationestlastructureenéchelle10ans,parlaquelleuntauxuniformede10%desactifsdelaBanquefinancéssurfondspropresestrevalorisétouslesans.Aveccetindicederéférence,lamargenettedesactifsdelaBanquefinancéssurfondsproprestendàsuivrelamoyennemobilesurdixansdestauxd’intérêtduDTSà10ans.Fin2007et2006,leprofilglobalderevalorisationdelaBanqueétaitalignéauplusprèssurl’indicederéférencedanslaquasi-totalitédescompartiments.Pourlarevalorisationdesactifsnetsàmoinsd’unan,laBanqueaenregistréunécartacceptableparrapportàl’indicederéférence.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 113

Analyse de sensibilité au risque de taux d’intérêt

Sensibilitédelamargenetted’intérêtLetableauci-dessousindiqueendétaill’écartderevalorisation,respectivementau31décembre2007et2006.UnmouvementparallèleascendantdelacourbeduDTSde100pointsdebaseauraitcauséunepertemaximalede8,00millionsd’UCetde4,80millionsd’UCrespectivementau31décembre2007et2006.

(en millions d’UC) 2007 2006

DollarE-U 304 209Euro 379 156Livresterling 78 70Yenjaponais 52 44Montant total de l’écart de revalorisation 813 479

Pertedueàlavariationde100pbdanslacourbeduDTS 8,00 4,80

SensibilitédelajustevaleurLesvariationsdestauxd’intérêtinfluentégalementsurlesvaleursdel’actifetdupassifprésentéesdanslesétatsfinanciersàlajustevaleurparlerésultat.Letableauci-dessousprésentel’effetd’unevariationparallèledelacourbederendementde+/-100pointsdebasepourchacunedesdevisessurleportefeuilledesplacementsdétenusàdesfinsdetransactionainsiquesurleportefeuilled’empruntsetdeproduitsdérivés,respectivementau31décembre2007et2006.Toutefois,comptetenudufaibleniveaudestauxd’intérêtsurleYen,l’analysedelasensibilitépourlesactifsetpassifslibellésenYenjaponaisn’aétémodéliséequepourunevariationparallèledanslacourbederentabilitéde+/-20pb.

(en milliers d’UC)Appréciation parallèle du

changementdépréciation parallèle du

changement2007 2006 2007 2006

Gain/(Perte) Gain/(Perte) Gain/(Perte) Gain/(Perte)

Placementsdétenusàdesfinsdetransaction (9982) (25723) 11478 27543Justevaleurdesempruntsetdesproduitsdérivés 65809 60458 (74278) (75160)

Risque de remboursement anticipéEnplusdecesdeuxprincipalessourcesderisquedetauxd’intérêtdécritsci-dessus,laBanqueestexposéeaurisquederemboursementanticipésursesprêtsoctroyésavant1997.Bienque laBanquenesoitpasenmesuredepercevoirunepénalitéde remboursementanticipésurcesprêtsantérieurs,leniveaudecesremboursementssesitue,enpratique,dansunefourchetterelativementacceptable.Cependant, en 2003 et 2004, le volume total des remboursements anticipés a fortement augmenté, s’établissant respectivement à471millionsd’UCet542millionsd’UC,enraisondesfaiblestauxd’intérêtdumarché,delacontractiondesmargesdecréditpourlesemprunteurssurlesmarchésémergentsetdurenforcementdelagestiondeladetteparbonnombred’emprunteurssouverains.En2005,aveclerelèvementdestauxd’intérêtdumarché,lesremboursementsanticipésdesprêtsd’avant1997ontconsidérablementdiminué,passantà70millionsd’UC.Pourtouslesprêtsaccordésauxconditionsdumarchédepuis1997,laBanqueseprotègecontrelerisquedepaiementanticipéenliantlapénalitéderemboursementanticipéaucoûtderedéploiementdesfondsauxtauxcourantsdumarché.En2006,lesremboursementsanticipésdeprêtssesontélevésà298millionsd’UCdont192millionsd’UCrelatifsàdesprêtsaccordésauxtauxflottantsdumarché.En2007,lesremboursementsanticipéssesontchiffrésà199millionsd’UC,dont98%pourdesprêtsaccordésautauxdumarché.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007114

Risque opérationnelLa Banque définit les risques opérationnels pour couvrir tous les types de risques auxquels elle pourrait être exposée autres que ceux cou-verts par les risques de crédit, de marché et de liquidité ; il s’agit notamment du risque de pertes potentielles découlant de l’inefficacité ou de la défaillance des processus internes, des personnes et des systèmes ou d’événements externes et du risque de réputation.

Comme toutes les institutions financières, la Banque est aussi exposée au risque de contrôle et aux risques opérationnels résultant de ses systèmes, de ses fonctions, des interdépendances entre ses départements qui pourraient avoir un impact sur ses activités et engen-drer des pertes opérationnelles. Il existe aussi plusieurs interdépendances entre les facteurs de risque pouvant engendrer des pertes opérationnelles.

Pour le contrôle interne et la gestion du risque opérationnel, le Groupe de la Banque recourait presque exclusivement, par le passé, aux mécanismes de contrôle internes des départements, sans que la gestion du risque opérationnel ne soit nécessairement identifiée comme telle. Les meilleures pratiques dictent de mettre en place des structures et des méthodes spécifiques pour la gestion et la coordination des risques opérationnels. Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé en 2004 la création de l’Unité du contrôle interne, pour répondre à ces exigences et s’aligner sur les meilleures pratiques. L’Unité du contrôle interne a entrepris d’instaurer un cadre COSO de contrôle interne intégré en 2005.

La mise en œuvre de la gestion du risque opérationnel est effectuée en deux phases : la première phase portant essentiellement sur la documentation et les tests des contrôles exercés sur la communication de l’information financière. L’attestation de la Direction sur la fia-bilité du système de contrôle interne a été publiée pour la première fois dans le rapport annuel de 2006. La deuxième phase de la mise en œuvre a commencé en 2007 et elle a pour objectif d’étendre le cadre COSO aux autres domaines de la gestion du risque opérationnel.

La gestion du risque opérationnel et les mécanismes de contrôle sont complétés par d’autres initiatives ou activités dans d’autres domaines du Groupe de la Banque, notamment :

• La revue du Code de conduite et du Règlement du personnel • L’Unité de la lutte contre la corruption et des enquêtes sur les fraudes • La politique de protection des dénonciateurs • La politique d’archivage de documents • La planification et la mise au point de la continuité des opérations.

Effets pour la Banque de la récente turbulence sur les marchés financiersGrâce à ses politiques et pratiques prudentes en matière de gestion du risque, la récente turbulence sur les marchés financiers interna-tionaux due, en grande partie, aux pertes sur les prêts hypothécaires à risque et les produits dérivés connexes a eu une incidence non significative sur la Banque. S’agissant des activités d’emprunt, la turbulence n’a eu aucun effet néfaste sur la capacité de la Banque à emprunter à des taux très intéressants, conformément à la solidité de sa situation financière, comme en témoigne la très bonne notation uniforme et constante que lui attribuent les principales agences de notation. En conséquence, la Banque continue d’être bien placée pour jouer son rôle d’intermédiation et contribuer à la couverture des besoins de financement du développement de ses pays membres régionaux. En ce qui concerne les activités d’investissement, les directives et pratiques prudentes de la Banque l’ont aidée à encourir un risque très limité lié à des instruments financiers adossés à des catégories d’investissement et autres actifs à risque. Au 31 décembre 2007, la Banque détenait un papier commercial adossé à des actifs émis par une SIV-lite détenant des prêts hypothécaires à risque et qui a été secouée par la crise pour un montant total de 50 millions de dollars EU ou 31,64 millions d’UC représentant 0,26% de l’actif total de la Banque ou 0,67% du total des capitaux propres. La perte estimée que la Banque a subie sur ce papier commercial adossé à ces actifs a été prise en compte dans les présents états financiers.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 115

NOTE E – LES INSTRUMENTS FINANCIERS

Le tableau suivant présente la classification des actifs et passifs financiers de la Banque ainsi que leurs justes valeurs :

(en milliers d’UC)Actifs et passifs financiers

évalués par le biais du compte de résultat Détenus

jusqu’à l’échéance

Actifs et passifs

financiers disponibles

à la vente

Prêts et montants à recevoir

Actifs et passifs

financiers comptabilisés

au coût amorti

Montant total de

la valeur comptable

Montant de la juste

valeur31 décembre 2007 Détenus à des fins de transaction

Désignés à leur juste

valeur

Disponibilités - - - - - 95 528 95 528 95 528

Obligations à vue - - - - - 3 801 3 801 3 801

Placements en trésorerie 2 659 994 - 2 643 546 - - - 5 303 540 5 296 591

Actifs dérivés 425 338 - - - - - 425 338 425 338

Billets à ordre non négociables sur les comptes du capital

- - - - - 15 385 15 385 15 385

Montants à recevoir - - - - 595 875 - 595 875 595 875

Prêts, nets - - - - 5 344 073 - 5 344 073 5 637 708

Titres de participation - - - 189 248 - - 189 248 189 248

Autres titres de créance - - - 94 622 - - 94 622 94 622

Montant total des actifs financiers 3 085 332 - 2 643 546 283 870 5 939 948 114 714 12 067 410 12 354 096

Montants à payer - - - - - 584 339 584 339 584 339

Titres cédés dans le cadre d’accords de rachat et espèces reçues en garantie à rembourser - - - - - - - -

Passifs dérivés 591 047 - - - - - 591 047 591 047

Emprunts - 5 226 279 - - - 972 594 6 198 873 6 396 478

Montant total des passifs financiers 591 047 5 226 279 - - - 1 556 933 7 374 259 7 571 864

(en milliers d’UC)Actifs et passifs financiers

évalués par le biais du compte de résultat Détenus

jusqu’à l’échéance

Actifs et passifs

financiers disponibles

à la vente

Prêts et montants à

recevoir

Actifs et passifs

financiers comptabi-

lisés au coût amorti

Montant total de

la valeur comptable

Montant de la juste

valeur31 décembre 2006 Détenus à des fins de transaction

Désignés à leur juste

valeur

Disponibilités - - - - - 129 329 129 329 129 329

Obligations à vue - - - - - 3 801 3 801 3 801

Placements en trésorerie 3 451 886 - 2 641 475 - - - 6 093 361 6 085 626

Actifs dérivés 273 310 - - - - - 273 310 273 310

Billets à ordre non négociables sur les comptes du capital - - - - -

20 383

20 383

20 383

Montants à recevoir - - - - 600 972 - 600 972 600 972

Prêts, nets - - - - 5 076 771 - 5 076 771 5 354 861

Titres de participation - - - 119 119 - - 119 119 119 119

Autres titres de créance - - - - - - - -

Montant total des actifs financiers 3 725 196 - 2 641 475 119 119 5 677 743 153 513 12 317 046 12 587 401

Montants à payer - - - - - 648 960 648 960 648 960

Titres cédés dans le cadre d’accords de rachat et espèces reçues en garantie à rembourser 877 833 - - - - - 877 833 877 833

Passifs dérivés 481 937 - - - - - 481 937 481 937

Emprunts - 4 823 648 - - - 1 046 821 5 870 469 6 058 453

Montant total des passifs financiers 1 359 770 4 823 648 - - - 1 695 781 7 879 199 8 067 183

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007116

NOTE F – PLACEMENTS EN TRÉSORERIE

Dans le cadre de sa stratégie globale de gestion du portefeuille, la Banque place ses disponibilités dans les titres d’État et d’organismes publics, les dépôts à terme, les titres adossés à des actifs, les opérations de pension et les instruments financiers dérivés connexes ; notamment les contrats à terme d’instruments financiers, les contrats à terme, les swaps de devises, les swaps de taux d’intérêt, les options et ventes à découvert.

S’agissant des titres d’État et d’organismes publics ayant une échéance supérieure à 1 an et moins de 15 ans, la Banque n’investit que dans les titres dont les contreparties ont une notation minimale de «AA- » ou bénéficiant d’une garantie inconditionnelle des États membres ou d’autres organismes publics. En ce qui concerne les titres adossés à des actifs, la Banque n’investit que dans les titres cotés «AAA». Les placements sur le marché monétaire sont des instruments ayant une échéance inférieure à un an avec une notation minimale de «A». Les options de gré à gré sur les titres d’État et les produits de taux d’intérêt ne sont acquis que si la durée du contrat ne dépasse pas un an et la Banque ne conclut de telles opérations qu’avec les contreparties dont la notation est «AA-» ou plus. Les swaps de devises et les swaps de taux d’intérêt, y compris les opérations d’échange d’actifs, sont uniquement autorisés avec les contreparties agréées ou s’ils sont garantis par des entités dont la notation minimale est « AA-/Aa3 » au moment de la transaction.

La Banque recourt à des gestionnaires extérieurs pour la gestion de certains de ses actifs liquides, conformément à ses Directives de gestion actif-passif. Au 31 décembre 2007, des placements d’un montant de 154,85 millions d’UC (2006 : 120,39 millions d’UC) étaient confiés à des gestionnaires extérieurs. Ces montants ont été inclus dans le portefeuille détenus à des fins de transaction ci-dessous présenté.

Au 31 décembre 2007 la Banque ne détient pas des titres vendus en vertu d’accords de rachat (Repos). Au 31 décembre 2006, les repos d’une valeur nominale de 877,83 millions d’UC et d’une valeur de marché, incluant les intérêts à recevoir, de 879,41 millions d’UC figuraient au bilan. La valeur comptable de ces titres donnés en garantie s’élevait au 31 décembre 2006 à 757,49 millions d’UC. La valeur nominale des titres vendus en vertu des accords de rachat traités, mais non encore réglés et n’exigeant de ce fait pas de garantie, s’élevait à 117,64 millions d’UC au 31 décembre 2006. Ces titres comprenaient des placements détenus à des fins de transaction et des placements détenus jusqu’à l’échéance qui ont été inclus dans leurs rubriques respectives au ci-après :

La composition des placements en trésorerie se présente comme suit au 31 décembre 2007 et 2006 :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Placements détenus à des fins de transaction 2 659 994 3 451 886Placements détenus jusqu’ à l’échéance 2 643 546 2 641 475Total 5 303 540 6 093 361

Placements détenus à des fins de transactionLe résumé du portefeuille des placements détenus à des fins de transaction de la Banque au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en millions d’UC)Dollar des États-Unis Euro Livre Sterling Autres devises Toutes les devises

2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006

Dépôts à terme 444,23 535,08 246,69 43,62 20,26 464,70 215,22 168,58 926,40 1 211,98

Obligations adossées à des actifs 158,17 509,56 134,35 355,32 - - - - 292,52 864,88

Obligations d’État et d’organismes publics 41,24 - - 17,99 - - - 9,04 41,24 27,03

Obligations émises par des sociétés privées 964,24 784,16 411,22 519,21 - - 24,37 44,63 1 399,83 1 348,00

Montant total des placements détenus à des fins de transaction 1 607,88 1 828,80 792,26 936,14 20,26 464,70 239,59 222,25 2 659,99 3 451,89

Repos - (284,48) - (110,06) - (454,48) - (28,81) - (877,83)

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 117

Le solde nominal du portefeuille des placements détenus à des fins de transaction de la Banque au 31 décembre 2007 s’élève à 2 650,03 millions d’UC (2006 : 3 449,01 millions d’UC). Le taux de rendement moyen des placements détenus à des fins de transaction est de 4,54% en 2007 (2006 : 4,28%).

L’échéancier contractuel au 31 décembre 2007 et 2006 des placements détenus à des fins de transaction se présente comme suit :

(en millions d’UC) 2007 2006À un an ou moins 1 260,08 1 588,07À plus d’un an et moins de deux ans 576,19 272,92À plus de deux ans et moins de trois ans 349,37 584,19À plus de trois ans et moins de quatre ans 106,07 331,13À plus de quatre ans et moins de cinq ans 16,59 66,36À plus de cinq ans 351,69 609,22Total 2 659,99 3 451,89

L’échéancier des repos au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en millions d’UC) 2007 2006À un an ou moins - (877,83)

Placements détenus jusqu’à l’échéanceLe résumé du portefeuille des placements détenus jusqu’à l’échéance de la Banque au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en millions d’UC)Dollar des États-Unis Euro Livre Sterling Autres devises Toutes les devises

2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006 2007 2006

Dépôts à terme 3,71 14,74 - - - 65,33 20,41 - 24,12 80,07

Obligations adossées à des actifs 181,11 156,67 31,91 10,34 - - - - 213,02 167,01

Obligations d’État et d’organismes publics 329,85 484,56 120,28 188,33 82,09 225,24 96,96 126,29 629,18 1 024,42

Obligations émises par des sociétés privées 673,41 503,41 572,49 508,52 424,91 268,23 106,42 89,82 1 777,23 1 369,98

Montant total des placements détenus jusqu’à l’échéance 1 188,08 1 159,38 724,68 707,19 507,00 558,80 223,79 216,11 2 643,55 2 641,48

Au 31 décembre 2007, le solde nominal du portefeuille des placements détenus jusqu’à l’échéance de la Banque s’élève à 2 661,08 millions d’UC (2006 : 2 639,68 millions d’UC). Le taux de rendement moyen des placements détenus jusqu’à l’échéance s’élève en 2007 à 4,21 % (2006 : 4,16%).

L’échéancier contractuel au 31 décembre 2007 et 2006 des placements détenus jusqu’à l’échéance se présente comme suit :

(en millions d’UC) 2007 2006

À un an ou moins 274,05 313,15À plus d’un an et moins de deux ans 380,01 238,22À plus de deux ans et moins de trois ans 363,48 340,64À plus de trois ans et moins de quatre ans 458,56 368,94À plus de quatre ans et moins de cinq ans 303,80 380,37À plus de cinq ans 863,65 1 000,16Total 2 643,55 2 641,48

La juste valeur des placements détenus jusqu’à l’échéance au 31 décembre 2007 est de 2 636,60 millions d’UC (2006 : 2 633,74 millions d’UC).

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007118

NOTE G – ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS DÉRIVÉS

La juste valeur des actifs et passifs financiers dérivés au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

2007 2006

(en milliers d’UC) Actifs Passifs Actifs Passifs

Emprunts :Swaps croisés de devises 318 039 560 594 198 550 394 460Swaps de taux d’intérêt 74 365 16 697 49 960 54 080Swaps de prêts 23 635 10 546 23 203 24 834Dérivés incorporés 302 962 319 1 189

416 341 588 799 272 032 474 563Placements :Swaps d’actifs 42 2 233 1 071 775Swaps de macro- couverture 8 955 15 207 6 599

8 997 2 248 1 278 7 374Total 425 338 591 047 273 310 481 937

Le montant notionnel des actifs et passifs financiers dérivés au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Emprunts (swaps de prêts inclus) : Swaps croisés de devises 4 403 494 4 139 026Swaps de taux d’intérêt 3 542 754 3 772 252Swaps de prêts 952 633 880 152Dérivés incorporés 18 339 18 441

8 917 220 8 809 871Placements : Swaps d’actifs 108 456 126 176Swaps de macro-couvertures 228 911 289 817

337 367 415 993Total 9 254 587 9 225 864

Couverture des prêtsLa Banque a souscrit des swaps de taux d’intérêt qui transforment en taux d’intérêt variable, le taux d’intérêt fixe sur des prêts dans certaines devises.

Couverture des dépenses administrativesAfin d’éviter que les dépenses administratives n’enregistrent une augmentation sensible suite à une éventuelle appréciation des princi-pales devises des dépenses administratives (ex : euro, livre sterling et dollar E-U) par rapport à l’UC, la Banque a effectué des transactions de change à terme pour couvrir ses dépenses administratives. À la clôture des exercices 2007 et 2006, aucune position d’option n’existe concernant les transactions de change.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 119

NOTE H – BILLETS À ORDRE NON NÉGOCIABLES SUR LES COMPTES DU CAPITAL

Avant mai 1981, les paiements du capital libéré étaient effectués en devises convertibles. Toutefois, pour les augmentations du capital de mai 1979 (mais effectives en décembre 1982) et pour celles de mai 1981, les pays membres régionaux pouvaient libérer leurs souscrip-tions selon l’une des deux options suivantes : 1) paiement en cinq (5) tranches annuelles égales, dont au moins 50 % en monnaies convertibles et le solde en monnaie nationale ; ou

2) paiement en cinq (5) tranches annuelles égales, dont 20 % en monnaies convertibles et 80 % en billets à ordre non négociables et ne portant pas intérêt. Ces billets à ordre sont payables à la Banque uniquement en monnaies convertibles et en tranches, commençant le cinquième anniversaire de la date de paiement de la première souscription.

Les pays membres non régionaux devaient effectuer leurs paiements uniquement en monnaies convertibles.

La fraction à libérer des souscriptions approuvées par la résolution B/BG/87/11 du Conseil des gouverneurs, relative à la quatrième Augmentation générale du capital (AGC-IV), est payable comme indiqué ci-après : 1) Pays membres régionaux : 50 % en cinq (5) tranches annuelles égales en espèces et en monnaie(s) librement convertible(s)

choisie(s) par l’État membre, et 50 % par le dépôt de cinq (5) billets à ordre non négociables, ne portant pas intérêt, de valeur égale, libellés en unité de compte de la Banque. Chacun de ces instruments sera encaissé en monnaies convertibles en cinq (5) tranches annuelles égales, commençant le cinquième anniversaire de la date de paiement de la première souscription.

2) Pays membres non régionaux : cinq (5) tranches annuelles égales dans leur monnaie nationale lorsque celle-ci est librement convertible, ou en billets à ordre libellés en monnaies librement convertibles, encaissables à vue.

Pour l’AGC-V, il n’y a pas de distinction entre les paiements effectués par les pays membres régionaux et non régionaux. Chaque membre paie la fraction à libérer des actions souscrites en huit (8) tranches annuelles égales et consécutives, dont la première sera payée en espèces et dans une monnaie librement convertible. De la deuxième à la huitième tranche seront payées en espèces ou en billets à ordre encaissables à vue, dans une monnaie librement convertible.

Au 31 décembre 2007 et 2006, le solde des billets à ordre non négociables se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Solde au 1er janvier 20 383 25 897Variation nette de l’exercice (4 998) (5 514)Solde au 31 décembre 15 385 20 383

NOTE I – PRÊTS

Le portefeuille de prêts de la Banque comprend des prêts accordés aux pays membres emprunteurs ou garantis par ces derniers, ainsi que certains prêts non garantis par les États. Les montants décaissés sur les prêts sont remboursables dans la ou les devise(s) décaissée(s) par la Banque ou, au choix de la Banque, en toute(s) autre(s) devise(s) librement convertible(s) déterminée(s) par la Banque. Le montant remboursable en chaque devise sera égal au montant de la devise initialement décaissée. Les prêts sont consentis pour une durée maxi-male de vingt ans, y compris le différé d’amortissement qui est généralement lié au calendrier d’exécution des projets. Les prêts sont destinés à financer des projets et programmes de développement et n’ont donc pas de but commercial. Par ailleurs, la Direction ne pense pas qu’il existe un marché secondaire comparable pour les types de prêt que la Banque octroie.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007120

Les types de prêts actuellement détenus par la Banque et les intérêts perçus sont décrits ci-après :ue et les intérêts perçus sont décrits ci-après :

Prêts multidevises à taux fixe : La Banque applique des taux d’intérêt fixes pour tous les prêts négociés avant le 1er juillet 1990. Prêts multidevises à taux variable : Entre le 1er juillet 1990 et le 30 septembre 1997, la Banque a offert à ses emprunteurs

des prêts à taux variable. Le taux d’intérêt variable est fixé semestriellement et calculé en fonction du coût moyen des emprunts contractés par la Banque majoré de 50 points de base, ce qui revient à répercuter le coût moyen d’emprunt sur les emprunteurs.

Conversion des prêts multidevises à taux variable basé sur le pool : Il a été proposé aux emprunteurs de convertir les encours et les engagements de leurs prêts multidevises à taux variable basé sur le pool aux conditions des nouveaux prêts à devise unique à taux variable ou de conserver les conditions de leurs prêts multidevises à taux variable. Les dates de conversion ont été fixées au 1er octobre 1997 et au 1er mars 1998. Les autres conditions et modalités, telles que stipulées dans les accords de prêt, restaient inchangées. À compter du 1er octobre 1997, la Banque offre plusieurs options de taux d’intérêt. Dans tous les cas, le taux d’intérêt appliqué est la somme de deux composantes, à savoir le taux de base choisi et une marge de prêt.

Prêts à devise unique à taux variable : À compter du 1er octobre 1997, la Banque offre des prêts à devise unique à taux variable. Le taux prêteur applicable à ces prêts est calculé en fonction du coût moyen du pool d’emprunts de la Banque dans chaque devise et il est révisé tous les six mois, les 1er janvier et 1er juillet.

Prêts à devise unique à taux flottant : À compter du 1er octobre 1997, la Banque offre des prêts à devise unique à taux flottant basés sur le LIBOR. Le taux flottant de base est déterminé pour chaque devise et sa fréquence d’ajustement tient compte du taux de référence retenu par la Banque dans chaque marché. Le taux flottant de base standard de la Banque est le taux de référence semestriel (6 mois) (Libor USD, Libor JPY, EURIBOR et JIBAR) qui est révisé semestriellement les 1er février et 1er août et s’applique pendant les six mois suivant la date de sa révision.

Prêts à devise unique à taux fixe : Les prêts à taux fixe ont été réintroduits le 1er octobre 1997 sous la forme de prêts à devise unique à taux fixe. Le taux fixe représente le taux de swaps du marché interbancaire correspondant au calendrier d’amortissementarché interbancaire correspondant au calendrier d’amortissement du principal.

Marge de prêt : La marge de prêt est une prime exprimée en taux d’intérêt nominal qui est ajoutée au taux de base choisi par l’emprunteur pour déterminer le taux prêteur global. La marge de prêt est déterminée par la Banque et elle est indépendante du taux de base choisi ; elle demeure inchangée pendant la durée du prêt. La marge de prêt sur les prêts à garantie publique se situe entre 40 et 50 points de base. Pour les prêts non garantis par l’État, la marge de prêt est fonction de l’évaluation du risque inhérent à chaque projet.

Au 31 décembre 2007 et 2006, le solde des encours des prêts se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006 Prêt non remboursés 5 540 089 5 290 951Moins : Provision pour dépréciation de prêts (196 016) (214 180)Solde au 31 décembre 5 344 073 5 076 771

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 121

Juste valeur des prêts Au 31 décembre 2007 et 2006, les valeurs comptables et les justes valeurs estimées des prêts se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Valeur comptable

Juste valeur estimée

Valeur comptable

Juste valeur estimée

Prêts à taux fixe 2 889 112 3 176 494 2 701 177 2 948 806Prêts à taux flottant 1 764 346 1 708 687 1 389 586 1 342 702Prêts à taux variable 886 631 752 527 1 200 188 1 063 353

5 540 089 5 637 708 5 290 951 5 354 861Provision cumulée pour dépréciation de prêts (196 016) - (214 180) - Montant net des prêts 5 344 073 5 637 708 5 076 771 5 354 861

Échéancier et composition en monnaies de l’encours de prêtsL’échéancier de l’encours des prêts au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en millions d’UC) 2007 2006

Périodes Taux fixe Taux flottant Taux variable Total TotalÀ un an au moins 392,92 171,89 360,98 925,79 929,31 À plus d’un an et moins de deux ans 180,83 157,86 139,71 478,40 502,71 À plus de deux ans et moins de trois ans 171,59 163,38 134,32 469,29 474,86 À plus de trois ans et moins de quatre ans 171,75 143,92 116,05 431,72 448,34 À plus de quatre ans et moins de cinq ans 181,59 147,55 63,74 392,88 415,63 À plus de cinq ans 1 790,43 979,75 71,83 2 842,01 2 520,10 Total 2 889,11 1 764,35 886,63 5 540,09 5 290,95

Les emprunteurs ont la possibilité de rembourser ces montants avant l’échéance contractuelle, sous réserve des conditions énoncées dans les accords de prêt.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007122

La composition par monnaie et type de prêts au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(montants en millions d’UC) 2007 2006

Montant % Montant %

Taux fixe : Multidevises Dollar des États-Unis 320,96 192,83

Euro 155,83 100,93

Franc suisse 156,38 36,17

Livre sterling 3,09 0,67

Yen japonais 381,32 143,72

Autres 0,96 1,54

1 018,54 18,38 475,86 8,99

Devise unique Dollar des États-Unis 98,32 294,00

Euro 1 690,28 1 433,01

Franc suisse - 129,72

Livre sterling - 2,55

Rand sud-africain 69,30 54,35

Yen japonais 12,67 311,34

Autres - 0,33

1 870,57 33,76 2 225,30 42,07

Taux flottant : Devise unique Dollar des États-Unis 1 097,26 767,57

Euro 517,34 457,46

Rand sud-africain 137,48 153,30

Yen japonais 12,27 11,26

1 764,35 31,85 1 389,59 26,26

Taux variable : Multidevises Dollar des États-Unis 158,17 181,88

Euro 175,58 190,88

Franc suisse 0,95 1,15

Yen japonais 33,99 42,22

Autres 0,18 0,24

368,87 6,66 416,37 7,87

Devise unique Dollar des États-Unis 174,92 297,91

Euro 214,67 336,53

Franc suisse 16,22 17,16

Yen japonais 111,92 132,19

Autres 0,03 0,04

517,76 9,35 783,83 14,81

Total 5 540,09 100,00 5 290,95 100,00

Au 31 décembre 2007, le taux de rendement moyen pondéré sur l’encours des prêts s’élève à 6,21% (2006 : 6,20%).

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 123

Le résumé comparatif de la composition par monnaie des prêts au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(montants en millions d’UC) 2007 2006

Montant % Montant %

Dollar des Etats-Unis 1 849,64 33,39 1 734,19 32,78Euro 2 753,69 49,70 2 518,81 47,61Franc suisse 173,55 3,13 184,20 3,48Livre sterling 3,09 0,06 3,22 0,06Rand sud-africain 206,78 3,73 207,65 3,92Yen japonais 552,17 9,97 640,72 12,11Autres 1,17 0,02 2,16 0,04Total 5 540,09 100,00 5 290,95 100,00

Intérêts et produits à recevoir sur les prêtsAu 31 décembre 2007 et 2006, les intérêts courus et les produits à recevoir sur les prêts se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006 Intérêts courus et produits à recevoir sur les prêts 435 850 455 523Moins : Provision cumulée pour dépréciation (168 701) (222 588)Solde au 31 décembre 267 149 232 935

Provision pour dépréciation du principal et des produits à recevoir sur les prêtsAu 31 décembre 2007, les prêts totalisant un solde en principal de 603,44 millions d’UC (2006 : 670,11 millions d’UC), dont 418,22 millions d’UC en arriérés (2006 : 418,59 millions d’UC) étaient considérés comme ayant subi une dépréciation. Les montants bruts des prêts dépréciés, les intérêts courus et les provisions pour dépréciation correspondantes se présentent comme suit au 31 décembre 2007 et 2006 :

(en milliers d’UC) 2007 2006Montant en instance des prêts dépréciés 603 437 670 111Moins : Provision cumulée pour dépréciation (196 016) (214 180)Solde net des prêts dépréciés 407 421 455 931

Intérêts et produits à recevoir sur les prêts dépréciés 261 895 330 103Moins : Provision cumulée pour dépréciation (168 701) (222 588)Montant net des intérêts et produits à recevoir sur les prêts dépréciés 93 194 107 515

Au 31 décembre 2007 et 2006, les variations dans les provisions cumulées pour dépréciation des prêts se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006 Solde au 1er janvier 214 180 194 613Provision pour dépréciation de prêts de l’exercice (17 453) 22 566Ajustement de réévaluation (711) (2 999)Solde au 31 décembre 196 016 214 180

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007124

Les provisions pour dépréciation de prêts comprennent les provisions pour dépréciation de prêts du secteur privé. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2007, une reprise de provision de prêts du secteur privé a été effectuée à hauteur de 2,66 millions d’UC (2006 : 0,13 million d’UC de provision). La provision cumulée pour dépréciation de prêts du secteur privé au 31 décembre 2007 s’élève à 12,13 millions d’UC (2006 : 15,40 millions d’UC).

Les variations de la provision cumulée pour dépréciation des intérêts courus et produits à recevoir sur prêts pour l’exercice clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006 Solde au 1er janvier 222 588 197 764Provision pour dépréciation d’intérêts de l’exercice (52 503) 29 120Ajustement de réévaluation (1 384) (4 296)Solde au 31 décembre 168 701 222 588

GarantiesLa Banque peut prendre des engagements irrévocables pour payer aux emprunteurs ou aux tiers, des biens et services devant être financés dans le cadre des accords de prêt. Au 31 décembre 2007, la Banque a émis en faveur des banques commerciales des garanties irrévocables de remboursement pour un montant de 1,27 million d’UC (2006 : de 8,09 millions d’UC).

La Banque fournit également des garanties sur des titres de placement émis par toute entité éligible aux prêts de la Banque. Les garan-ties sont considérées comme des engagements quand l’emprunteur encourt l’obligation financière sous-jacente et sont exercées quand l’aval demande le paiement de la garantie. Les garanties représentent le risque potentiel maximum si les paiements garantis ne sont pas réglés. Au 31 décembre 2007 et 2006, la Banque n’avait pas de garanties en cours.

NOTE J – TITRES DE PARTICIPATION

Entreprise associée : Fonds africain de développement Le Fonds africain de développement (FAD ou le Fonds) a été créé en 1972 sous la forme d’une institution internationale en vue d’aider la Banque à contribuer au développement économique et social de ses membres régionaux à promouvoir la coopération et l’accroissement du commerce international, particulièrement parmi les membres de la Banque, et la doter de moyens de financement à des conditions très préférentielles pour atteindre ces buts. Les souscriptions initiales du Fonds ont été octroyées par la Banque et les premiers États partici-pants ayant signé l’Accord ainsi que par les États ayant accédé à l’Accord depuis la date de signature initiale. Par la suite, des souscrip-tions supplémentaires ont été obtenues des participants sous forme d’augmentation générale spéciale et de reconstitutions générales.

Le FAD a un Conseil d’administration de 12 membres, composé de six (6) membres choisis par la Banque africaine de développement et de six (6) membres désignés par les États participants, qui rend compte au Conseil des gouverneurs constitué des États participants et de la BAD. Le Président de la Banque est de droit Président du Fonds.

Pour assurer ses fonctions, le Fonds utilise les bureaux, le personnel, l’organisation, les services et autres installations de la Banque, pour lesquels le Fonds paie des frais de gestion. Les frais de gestion payés par le Fonds à la Banque sont calculés annuellement sur la base d’une formule prédéterminée de répartition des coûts, approuvée par le Conseil d’administration, et qui est en grande partie tributaire du nombre de programmes et projets exécutés au cours de l’exercice. Selon la formule de répartition des coûts, les frais de gestion encou-rus par le FAD pour l’exercice clos le 31 décembre 2007 s’élèvent à 135,85 millions d’UC (2006 : 114,56 millions d’UC), soit 73,06% (2006 : 71,39%) du montant des dépenses administratives encourues par la Banque. Les comptes du FAD sont gérés séparément et distinctement de ceux de la Banque.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 125

Bien que la BAD possède statutairement 50 % des pouvoirs de vote du FAD, l’Accord portant création du FAD prévoit qu’en cas de ces-sation des activités du FAD, les actifs du Fonds sont répartis entre les participants au prorata des souscriptions libérées, après règlement d’éventuelles dettes envers les participants. Au 31 décembre 2007, la part proportionnelle ou économique de la Banque dans le Fonds était de 0,86 % (2006 : 0,93%).

Suite à la mise en œuvre de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) en 2006 comme décrit à la note V-2, l’actif net du FAD pris en compte pour la détermination de la part de la Banque dans le Fonds a continué à diminuer, engendrant une perte de valeur de la participation de la Banque. L’actif net du FAD est composé des ressources nettes de développement diminuées des obligations à vue et augmentées des prêts décaissés en excluant le solde des prêts des pays qui ont atteint leur point d’achèvement dans le cadre de l’Initiative PPTE et sont à la date de clôture éligibles à l’annulation de leurs prêts dans le cadre de l’IADM.

Autres titres de participationLa Banque peut acquérir des participations dans des entreprises productives privées et intermédiaires financiers privés ou des entreprises du secteur public en cours de privatisation ou des institutions régionales et sous-régionales. L’objectif de la Banque à travers ces titres de participation est de promouvoir le développement économique de ses pays membres régionaux, et particulièrement le développement de leur secteur privé. En outre, les titres de participation de la Banque sont destinés à favoriser l’utilisation efficiente des ressources, promouvoir les participations africaines, jouer un rôle catalyseur dans l’attraction d’autres investisseurs et prêteurs et mobiliser les flux de ressources internes et externes pour les projets financièrement viables, ayant également un impact économique significatif.

Bien que la Banque soit autorisée à acquérir des participations à concurrence de vingt-cinq pour cent (25 %), elle détient pour le moment moins de 20 % du capital des institutions dans lesquelles elle participe. La Banque ne cherche donc pas exercer un contrôle dans les sociétés où elle investit, mais s’emploie à suivre de près ses titres de participation grâce à sa représentation au conseil d’administration de ces sociétés. Conformément à la résolution B/BG/2001/09 du Conseil des gouverneurs en date du 29 mai 2001, le montant total des titres de participation de la Banque ne peut, à tout moment, excéder dix (10) % du montant total de son capital libéré plus les réserves et revenus inclus dans ses capitaux propres.

Les titres de participation pour lesquels la juste valeur ne peut être mesurée avec fiabilité sont présentés au coût d’acquisition, déduction faite de la provision pour dépréciation pour perte de valeur permanente et durable. Les titres de participation pour lesquels la juste valeur ne peut être mesurée avec fiabilité sont en règle générale ceux qui sont détenus dans des institutions nationales et sous-régionales de développement. Les participations dans ces institutions sont effectuées dans un objectif de développement à long terme, notamment le renforcement des capacités. En raison de la nature de ces institutions, leurs actions ne sont pas inscrites à la côte et ne sont pas disponibles à la vente au grand public. Seuls les États membres ou les institutions appartenant à ces derniers sont autorisés à souscrire ces actions. La provision pour dépréciation des titres de participation est inscrite dans le compte de résultat.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007126

Au 31 décembre 2007 et 2006, les participations de la Banque sont résumées ci-après.

(montants en milliers d’UC)

Institutions

Date de

création

%

Participation

Capital sujet à

appel

Valeur comptable

2007 2006

Fonds africain de développement 1972 0,86 - 111 741 111 741

Quote-part cumulée dans le résultat et les pertes de valeur au 1er janvier (48 743) (14 377)

Quote-part dans le résultat de l’exercice 479 379

Provision de l’exercice 360 (34 745)

- 63 837 62 998

Banques régionales de développement (évaluées au coût

d’acquisition)

Afreximbank 1993 6,70 9 492 6 328 6 647

BDEAC 1975 3,19 2 556 1 704 1 601

BDEGL 1980 - - 1 946 1 946

BEAD 1967 11,30 - 4 272 5 000

BOAD 1973 0,31 2 130 710 667

PTA Banque 1985 5,76 8 606 4 303 5 000

22 784 19 263 20 861

Autres institutions de développement (évaluées au coût

d’acquisition)

Africa - Re 1977 8,00 - 5 512 5 790

Banque Nationale de développement de Sierra Leone * - - - - -

K-REP Bank Limited 1997 15,14 - 714 718

Shelter Afrique 1982 10,00 - 3 164 3 323

Zimbabwe Development Bank 1984 - - 8 9

- 9 398 9 840

Fonds d’investissement (évaluées à la juste valeur)**

Acacia Fund Limited 1996 10,40 - 733 808

AIG Africa Infrastructure Fund 1999 12,27 462 11 140 14 405

EMP Africa Fund II LLC 2005 13,06 13 385 23 280 5 979

Fonds Sud-africain des équipements collectifs 1996 14,10 - 17 518 7 049

Indian Ocean Regional Fund Limited 1999 16,83 - 79 92

Access Bank Tanzania Limited 2007 15,80 - 525 -

Pan African Infrastructure Development Fund 2007 8,00 31 170 5 -

United Bank for Africa 1961 1,57 - 45 661 -

Zambia Venture Capital Fund 1996 16,11 - 144 592

45 017 99 085 28 925

Total 67 801 191 583 122 624

Moins : Provision cumulée pour dépréciation des titres - (2 335) (3 505)

Montant net 67 801 189 248 119 119

* Montant décaissé entièrement mais de valeur inférieure à 100 UC au taux de change en vigueur. ** Le coût des titres de participation, évalués à la juste valeur au 31 décembre 2007, est de 74,16 millions d’UC (2006 : 29,37 millions d’UC).

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 127

Une analyse de la variation des provisions cumulées pour pertes sur les titres de participation autres que les titres du FAD se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Solde au 1er janvier 3 505 3 496Provision pour l’exercice (417) -Ajustement de réévaluation (753) 9Solde au 31 décembre 2 335 3 505

NOTE K – AUTRES TITRES DE CRÉANCES

La Banque peut investir dans certains instruments émis par des entités installées dans ses pays membres régionaux (PMR) au titre de financement des projets et programmes de développement. Ces titres sont classés parmi les placements disponibles à la vente.

Au 31 décembre 2007 et 2006, la juste valeur de ces autres titres de créances se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Placements dans les titres de créances (PMR) 94 622 -

Le solde nominal des autres titres de créances au 31 décembre 2007 s’élève à 92,92 millions d’UC.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007128

NOTE L – IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES

(en milliers d’UC)

Immobilisations corporellesImmobilisations

incorporelles Total général

2007 TerrainsBâtiments et

améliorations

Mobilier, amé-nagements et

installationsÉquipements et véhicules

Total im-mobilisations

corporelles Logiciels

Immo-bilisations

corporelles et incorporelles

Coût : Solde au 1er janvier 141 22 779 7 256 38 575 68 751 17 982 86 733 Acquisitions de l’exercice - 64 1 783 2 769 4 616 887 5 503 Cessions de l’exercice - - (41) (1 822) (1 863) - (1 863) Solde au 31 décembre 141 22 843 8 998 39 522 71 504 18 869 90 373

Amortissements cumulés : Solde au 1er janvier - 21 284 4 927 30 302 56 513 15 979 72 492 Amortissement de l’exercice - 102 1 187 2 887 4 176 1 199 5 375 Cessions de l’exercice - - (41) (1 815) (1 856) - (1 856) Solde au 31 décembre - 21 386 6 073 31 374 58 833 17 178 76 011 Valeurs nettes comptables : Au 31 décembre 2007 141 1 457 2 925 8 148 12 671 1 691 14 362

(en milliers d’UC)

Immobilisations corporellesImmobilisations

incorporelles Total général

2006 TerrainsBâtiments et

améliorations

Mobilier, amé-nagements et

installationsÉquipements et véhicules

Total im-mobilisations

corporelles Logiciels

Immo-bilisations

corporelles et incorporelles

Coût : Solde au 1er janvier 141 22 752 7 337 36 703 66 933 16 517 83 450 Acquisitions de l’exercice - 27 656 1 990 2 673 1 465 4 138 Cessions de l’exercice - - (737) (118) (855) - (855) Solde au 31 décembre 141 22 779 7 256 38 575 68 751 17 982 86 733

Amortissements cumulés : Solde au 1er janvier - 21 182 4 678 26 579 52 439 14 660 67 099 Amortissement de l’exercice - 102 982 3 830 4 914 1 319 6 233 Cessions de l’exercice - - (733) (107) (840) - (840) Solde au 31 décembre - 21 284 4 927 30 302 56 513 15 979 72 492 Valeurs nettes comptables : Au 31 décembre 2006 141 1 495 2 329 8 273 12 238 2 003 14 241

En vertu de l’Accord de siège conclu avec le pays hôte, les bâtiments appartenant à la Banque dans le pays hôte sont destinés aux seules activités du Groupe de la Banque. Les droits sur les terrains et bâtiments ne peuvent donc être cédés à des tiers. Si la Banque décide de renoncer à l’usage des terrains et des bâtiments, ces biens devront être remis au pays hôte. Au 31 décembre 2007, la valeur comptable de ces actifs est non significative.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 129

NOTE M – EMPRUNTS

La Banque a pour politique de limiter les emprunts privilégiés et les garanties imputables aux ressources ordinaires en capital de la Banque à 80 % du capital sujet à appel des membres non emprunteurs et le montant total de la dette privilégiée et subordonnée à 80 % de l’ensemble du capital sujet à appel de l’ensemble des États membres. Au 31 décembre 2007, le montant total des emprunts s’élève à 6 198,87 millions d’UC (2006 : 5 870,47 millions d’UC), soit 5 530,59 millions d’UC (2006 : 5 178,74 millions d’UC) pour la dette privilégiée et 668,28 millions d’UC (2006 : 691,73 millions d’UC) pour la dette subordonnée. À la même date, le ratio dette privilégiée / capital sujet à appel des pays membres non emprunteurs de 8 503,17 millions d’UC (2006 : 8 533,51 millions d’UC) est de 65,04 % (2006 : 60,69%) et le ratio encours total des emprunts / montant total du capital sujet à appel de 19 341,63 millions d’UC (2006 : 19 436,76 millions d’UC) est de 32,05% (2006 : 30,20%). Au 31 décembre 2007, les emprunts comportant des options appelables se chif-frent à 316,50 millions d’UC (2006 : 381,05 millions d’UC). La Banque utilise les produits dérivés dans ses activités de gestion actif-passif afin de tirer profit des opportunités d’économies de coûts et pour réduire les coûts de financement pour les bénéficiaires de ses prêts.

La Banque a signé des accords de swap de devises avec de grandes banques internationales, par lesquels les ressources d’emprunt sont converties en une autre devise. En même temps, un accord d’échange anticipé de devises est conclu, qui fixe le taux de change futur entre les deux devises afin de pouvoir récupérer le montant initial dans la devise de départ. La Banque a aussi effectué des opérations de swap de taux d’intérêt qui transforment le paiement d’une obligation à taux flottant dans une devise particulière en paiement d’une obligation à un taux fixe ou vice-versa.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007130

L’état récapitulatif du portefeuille des emprunts au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

Emprunts et swaps au 31 décembre 2007

(montants en millions d’UC)Emprunts directs Accords de swaps de

devises (a) Swaps de

taux d’intérêt

DeviseType de taux

Evalués à la juste valeur

Evalués aux coûts

amortis

Coût moyen

pondéré (%) (b)

Durée moyenne pondérée (années)

Montant à payer

(recevoir)

Coût moyen

pondéré (%) (b)

Durée moyenne (années)

Montant notionnel

à payer (recevoir)

Coût moyen

pondéré (%) (b)

Duréemoyenne(années)

Euro Fixe - - - - 158,97 8,71 11,7 120,84 5,32 1,2

Variable - - - - 2 524,86 4,50 4,1 - - -

- - - - (149,05) 4,11 6,2 (120,84) 4,73 1,2

Livre Sterling

Fixe 70,64 - 11,13 2,0 - - - - - -

- - - - - - - (63,39) 11,13 2,0

Variable - - - - 25,36 5,94 1,0 63,39 11,80 2,0

- - - - (63,39) 11,80 2,0 - - -

Yenjaponais

Fixe 642,63 277,86 2,94 6,5 - - - 222,29 4,64 0,3

- - - - (254,57) 2,25 15,0 (658,85) 2,21 1,4

Variable 563,06 18,34 3,58 6,0 - - - 720,53 0,86 1,7

- - - - (841,88) 2,68 4,7 (283,97) 1,47 1,3

Dollar des EU

Fixe 2 186,44 575,86 4,59 4,8 - - - - - -

- - - - (284,77) 7,57 10,7 (2 032,91) 3,58 2,6

Variable 18,97 - 5,75 0,1 1 559,99 4,94 4,9 1 945,32 5,25 2,4

- - - - (1 171,60) 5,13 2,1 (18,98) 5,75 2,4

Autres Fixe 1 744,54 104,67 4,80 3,6 8,65 3,67 2,4 - - -

- - - - (1 638,24) 2,78 2,8 (363,81) 5,12 2,2

Variable - - - - 204,27 10,04 4,8 363,81 6,93 2,2

Total Fixe 4 644,25 958,39 4,47 4,2 167,62 8,45 11,2 343,13 4,88 0,6

- - - - (2 177,58) 3,34 5,2 (3 118,96) 3,62 2,3

Variable 582,03 18,34 3,65 5,8 4 314,48 4,93 4,4 3 093,05 4,56 2,2

- - - - (2 225,92) 4,33 3,3 (423,79) 2,59 1,3

Principal à la valeur nominale

Prime d’émission/ (décôte) nette non amortie

5 226,28 976,73 4,39 4,4 78,60 - - (106,57) - -

- (4,14) - - 201,51 - - 105,75 - -

Ajustement de la juste valeur

5 226,28 972,59 4,39 4,4 280,11 - - (0,82) - -

- - - - (37,55)(c) - - (69,28)(c) - -

Total 5 226,28 972,59 4,39 4,4 242,56 - - (70,10) - -

Informations supplémentaires (emprunts directs) :

Au 31 décembre 2007, le montant notionnel des emprunts est de 6 388,81 millions d’UC avec une juste valeur de 6 396,48 millions d’UC.

a. Les accords de swaps de devises incluent des swaps de taux d’intérêt.b. La durée moyenne de réévaluation des obligations nettes en devises pour les emprunts à taux variable était de six mois. Les taux indiqués sont ceux en vigueur au 31 décembre 2007.c. Ces montants sont inclus dans les actifs dérivés et les passifs dérivés au Bilan.

Certains chiffres ayant été arrondis, leur sommation peut être différente du montant total indiqué.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 131

Emprunts et swaps au 31 décembre 2006

(montants en millions d’UC)Emprunts directs Accords de swaps de

devises (a) Swaps de

taux d’intérêt

Devise Type de taux

Evalués à la juste

valeur

Evalués aux coûts

amortis

Coûtmoyen

pondéré(%) (b)

Duréemoyennepondérée(années)

Montant à payer

(recevoir)

Coûtmoyen

pondéré(%) (b)

Duréemoyenne(années)

Montant notionnel à

payer (recevoir)

Coûtmoyen

pondéré(%) (b)

Duréemoyenne(années)

Euro Fixe - - - - 149,39 8,71 12,9 205,13 5,16 1,4

Variable 66,59 - 3,79 0,3 2 453,29 3,48 4,6 66,73 3,13 0,3

- - - - (182,48) 3,09 5,7 (271,86) 3,36 1,1

Livre Sterling

Fixe 75,41 - 11,13 3,1 - - - - - -

- - - - - - - (65,24) 11,13 3,1

Variable - - - - 26,10 4,68 2,6 65,24 10,48 3,1

- - - - (65,24) 10,48 3,1 - - -

Yenjaponais

Fixe 755,65 355,69 3,23 4,7 - - - 223,53 4,64 1,3

- - - - (289,47) 2,69 6,5 (718,41) 2,29 2,3

Variable 601,10 18,44 4,08 6,5 86,55 0,35 0,8 780,44 0,38 2,6

- - - - (1 021,49) 2,49 4,6 (285,56) 1,16 2,3

Dollar des EU

Fixe 2 226,72 604,89 4,77 7,7 - - - - - -

- - - - (299,12) 7,57 11,9 (2 135,40) 3,58 3,7

Variable 39,67 6,65 5,21 0,3 1 254,24 5,23 4,1 2 069,99 5,45 3,4

- - - - (1 273,79) 5,32 2,8 (46,53) 6,61 0,2

Autres Fixe 1 058,51 66,71 3,77 4,6 8,38 3,67 3,4 - - -

- - - - (1 007,44) 3,80 5,2 (249,25) 3,47 2,0

Variable - - - - 194,13 8,08 6,2 249,25 3,87 2,0

Total Fixe 4 116,29 1 027,29 4,31 5,5 157,77 8,44 12,3 428,66 4,89 1,4

- - - - (1 596,03) 4,31 6,7 (3 168,30) 3,43 3,2

Variable 707,36 25,09 4,13 5,5 4 014,31 4,19 4,4 3 231,65 4,16 3,0

- - - - (2 543,00) 4,16 3,7 (603,95) 2,57 1,6

Principal à la valeur nominale

Prime d’émission/ (décôte) nette non amortie

4 823,65 1 052,38 4,29 5,5 33,05 - - (111,94) - -

- (5,56) - - 175,82 - - 111,10 - -

Ajustement de la juste valeur

4 823,65 1 046,82 4,29 5,52 208,87 - - (0,84) - -

- - - (12,96)(c) - - 7,46(c) - -

Total 4 823,65 1,046.82 4,29 5,5 195,91 6,62

Informations supplémentaires (emprunts directs) :

Au 31 décembre 2006, le montant notionnel des emprunts est de 6 088,55 millions d’UC avec une juste valeur estimée de 6 058,45 millions d’UC.

a. Les accords de swaps de devises incluent des swaps de taux d’intérêt.b. La durée moyenne de réévaluation des obligations nettes en devises pour les emprunts à taux variable était de six mois. Les taux indiqués sont ceux en vigueur au 31 décembre 2006.c. Ces montants sont inclus dans les actifs dérivés et les passifs dérivés au Bilan.

Certains chiffres ayant été arrondis, leur sommation peut être différente du montant total indiqué.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007132

L’échéancier contractuel (à l’exception des emprunts sujets à appel) de l’encours des emprunts au 31 décembre 2007 se présente comme suit :

i) Empruntsévaluésàlajustevaleur

(en millions d’UC)

Périodes Ordinaires Sujets à appel Total

À un an ou moins 1 052,72 231,25 1 283,97 À plus d’un an et moins de deux ans 940,90 1,36 942,26 À plus de deux ans et moins de trois ans 1 073,99 8,31 1 082,30 À plus de trois ans et moins de quatre ans 171,59 - 171,59 À plus de quatre ans et moins de cinq ans 375,82 1,67 377,49 À plus de cinq ans 1 368,67 - 1 368,67 Total 4 983,69 242,59 5 226,28

ii) Empruntsévaluésauxcoûtsamortis

(en millions d’UC)

Périodes Ordinaires Sujets à appel Total

À un an ou moins 100,87 73,91 174,78 À plus d’un an et moins de deux ans - - -À plus de deux ans et moins de trois ans - - -À plus de trois ans et moins de quatre ans - - -À plus de quatre ans et moins de cinq ans - - -À plus de cinq ans 801,95 - 801,95 Total partiel 902,82 73,91 976,73 Prime d’émission nette non amortie (4,14) - (4,14)Total 898,68 73,91 972,59

L’échéancier contractuel (à l’exception des emprunts sujets à appel) de l’encours des emprunts au 31 décembre 2006 se présente comme suit :

i) Empruntsévaluésàlajustevaleur

(en millions d’UC)Périodes Ordinaires Sujets à appel Total

À un an ou moins 207,34 300,41 507,75 À plus d’un an et moins de deux ans 1 050,54 4,90 1 055,44 À plus de deux ans et moins de trois ans 929,55 1,42 930,97 À plus de trois ans et moins de quatre ans 883,88 - 883,88 À plus de quatre ans et moins de cinq ans 166,73 - 166,73 À plus de cinq ans 1 278,88 - 1 278,88 Total 4 516,92 306,73 4 823,65

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 133

ii)Empruntsévaluésauxcoûtsamortis

(en millions d’UC)Périodes Ordinaires Sujets à appel Total

À un an ou moins 115,93 74,32 190,25 À plus d’un an et moins de deux ans 29,82 - 29,82 À plus de deux ans et moins de trois ans - - - À plus de trois ans et moins de quatre ans - - - À plus de quatre ans et moins de cinq ans - - - À plus de cinq ans 832,31 - 832,31 Total partiel 978,06 74,32 1 052,38 Prime d’émission nette non amortie (5,56) - (5,56)Total 972,50 74,32 1 046,82

La juste valeur des emprunts comptabilisés à la juste valeur en contrepartie du résultat est de 5 226,28 millions d’UC au 31 décem-bre 2007 (2006 : 4 823,65 millions d’UC). Au 31 décembre 2007, pour ces mêmes emprunts, le montant que la Banque doit payer à l’échéance contractuelle est de 5 106,32 millions d’UC (2006 : 4 748,81 millions d’UC). La valeur de rachat des emprunts sujet à appel est la valeur nominale majorée des charges financières courues.

Comme expliqué à la note P, il y a un gain net de 21,24 millions d’UC sur les emprunts et les dérivés y afférents désignés à la juste valeur en contrepartie de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2007 (2006 : 10,67 millions d’UC). Ce montant comprend un gain de 3,00 millions d’UC liée aux variations du risque de crédit de la Banque durant l’exercice clos le 31 décembre 2007. Les variations de juste valeur attribuables aux variations du risque de crédit de la Banque sont déterminées en comparant les flux de trésorerie actualisés des emprunts désignés à la juste valeur en contrepartie de résultat en utilisant la marge de crédit de la Banque par rapport au Libor en début et en fin de période considérée.

Au 31 décembre 2007, le montant cumulé des pertes non réalisées sur la juste valeur des emprunts désignés à la juste valeur en con-trepartie du résultat s’élève à 119,96 millions d’UC (2006 : 74,64 millions d’UC).

NOTE N – CAPITAUX PROPRES

Les capitaux propres comprennent le capital et les réserves. De plus amples précisions sont données ci-après :

Capital Le capital comprend les souscriptions libérées par les pays membres et les différences de conversion cumulées des souscriptions (DCCS). La Banque n’est soumise à aucune exigence extérieure relative au capital.

Souscriptions libérées Les souscriptions au capital de la Banque sont constituées des souscriptions au capital initial, d’une augmentation volontaire de capital et de cinq (5) augmentations générales de capital. La cinquième Augmentation générale du capital (AGC-V) a été approuvée par le Conseil des gouverneurs de la Banque le 29 mai 1998 et a pris effet le 30 septembre 1999 au moment où entraient en vigueur les amendements à l’Accord portant création de la Banque prévus à cet effet. L’AGC-V a augmenté le capital autorisé de la Banque de 35 %, le capital passant de 1,62 million à 2,187 millions d’actions d’une valeur nominale de 10 000 UC chacune. Les nouvelles actions, soit précisément 567 000, sont divisées en actions à libérer et en actions sujettes à appel dans la proportion de 6 % et de 94 % respectivement. Les actions de l’AGC-V ont été attribuées aux pays membres régionaux et non régionaux de telle sorte que, après souscription intégrale, les membres régionaux détiennent 60 % du capital autorisé et les membres non régionaux le reste, soit 40 %.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007134

Avant l’AGC-V, le capital souscrit était divisé en capital libéré et en capital sujet à appel dans une proportion de 1 à 7. Depuis l’AGC-V, le capital autorisé de la Banque est composé de 10,81 % d’actions à libérer et de 89,19 % d’actions sujettes à appel.

Le capital de la Banque au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Capital autorisé (en actions de 10 000 UC chacune) 21 870 000 21 870 000 Moins : Capital non souscrit (176 839) (75 463)Capital souscrit 21 693 161 21 794 537 Moins : Capital non libéré (19 341 627) (19 436 756)Capital libéré 2 351 534 2 357 781 Actions à émettre contre paiement des tranches ultérieures (12 960) (51 879)Plus : Montants payés d’avance 118 328

2 338 692 2 306 230 Moins : Montants en arriérés (2 235) (3 168)Total au 31 décembre 2 336 457 2 303 062

Le montant de 176,84 millions d’UC, relatif au capital non souscrit, comprend 38,83 millions d’UC représentant le solde des actions de l’ancienne République socialiste fédérative de Yougoslavie.

Depuis que l’ex-Yougoslavie n’existe plus en tant qu’État au regard du droit international, ses actions (41,93 millions d’UC d’actions sujettes à appel et 5,99 millions d’UC d’actions libérées) sont actuellement détenues par la Banque sous forme d’actions de trésorerie, conformément à l’article 6 (6) de l’Accord de la Banque. En 2002, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé la proposition d’offrir à tous les États qui ont succédé à l’ancienne Yougoslavie la possibilité de devenir membres de la Banque sous réserve de certaines conditions spécifiques, comme la répartition au prorata des dettes de l’ancienne Yougoslavie envers la Banque au 31 décembre 1992. Si, toutefois, un État successeur déclinait l’offre ou pour une quelconque autre raison ne devenait pas membre de la Banque, sa quote-part des actions de l’ancienne Yougoslavie qui aurait pu être allouée à cet État successeur serait allouée à un autre membre non régional de la Banque intéressé, conformément au règlement sur la cession d’actions. Le produit de cette réallocation serait, toutefois, transféré à cet État successeur. En outre, dans l’attente de la réponse des États successeurs, la Banque a la latitude, sur la base du règlement sur la cession d’actions, de réallouer les actions de l’ex-Yougoslavie à un membre non régional intéressé et porter au prorata le produit au crédit des États successeurs. En 2003, l’un des États successeurs a décliné l’offre de devenir membre et a offert, en revanche, à la Banque, dans le cadre de son aide publique au développement, le produit de sa quote-part dans toute réallocation des actions de l’ancienne Yougoslavie. La Banque a accepté cette offre.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 135

Les souscriptions des pays membres et leurs pouvoirs de vote au 31 décembre 2007 se présentent comme suit :

(montants en milliers d’UC)

PAYS MEMBRES Total

actions

% dutotal

actionsMontant

versé Capital non

libéré Nombre de voix

Pouvoirde vote (%)

1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435363738394041424344454647484950515253

AFRIQUE DU SUDALGÉRIEANGOLABÉNINBOTSWANABURKINA FASOBURUNDICAMEROUNCAP-VERTCOMORESCONGOCÔTE D’IVOIREDJIBOUTIÉGYPTEÉRYTHRÉEÉTHIOPIEGABONGAMBIEGHANAGUINÉEGUINÉE-BISSAUGUINÉE ÉQUATORIALEKENYALESOTHOLIBÉRIALIBYEMADAGASCARMALAWIMALIMAROCMAURICEMAURITANIEMOZAMBIQUENAMIBIENIGERNIGERIAOUGANDARÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINERÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGORWANDASAO TOMÉ-ET-PRINCIPESÉNÉGALSEYCHELLESSIERRA LEONESOMALIESOUDANSWAZILANDTANZANIETCHADTOGOTUNISIEZAMBIEZIMBABWE

98 808 83 169 25 405

4 246 46 633

9 307 5 173

22 588 1 672

483 9 861

81 008 1 213

111 829 2 003

34 778 27 229

3 341 49 593

8 868 600

3 491 31 707

3 324 4 230

79 862 14 162

6 472 9 535

72 268 14 094

3 543 13 767

7 397 5 526

193 131 11 012

973 22 740

2 965 1 488

22 344 1 224 5 298 1 941 8 830 7 241

17 860 1 641 3 451

30 492 26 960 45 028

4,5583,8361,1720,1962,1510,4290,2391,0420,0770,0220,4553,7370,0565,1580,0921,6041,2560,1542,2870,4090,0280,1611,4620,1530,1953,6840,6530,2990,4403,3330,6500,1630,6350,3410,2558,9080,5080,0451,0490,1370,0691,0310,0560,2440,0900,4070,3340,8240,0760,1581,4061,2442,077

78 93094 08928 8374 817

52 92510 9206 465

25 4392 090

58811 450

101 2601 517

126 9202 506

39 47032 6843 891

54 18510 658

7503 930

35 9903 7735 287

90 64316 0708 090

10 93782 02016 0004 015

15 6368 4006 908

221 38213 3311 217

28 4263 3331 864

25 3171 5016 6232 427

11 0368 134

20 6852 0524 314

34 61031 05954 094

909 160 737 600 225 212 37 633

413 405 82 155 45 256

200 371 14 630

4 250 87 170

708 820 10 618

991 370 17 522

308 310 238 255 29 523

441 752 78 031

5 250 30 615

281 080 29 470 37 017

707 978 125 550 56 630 84 411

640 660 124 940 31 000

122 038 65 570 48 353

1 709 933 96 787

8 512 198 975 26 310 13 024

198 132 10 739 46 362 16 986 77 257 64 280

157 927 14 360 30 201

270 310 238 553 396 188

99 433 83 793 26 030 4 870

47 258 9 932 5 798

23 143 2 297 1 093

10 266 81 633 1 838

112 454 2 628

35 403 26 765 3 966

50 217 9 494 1 225 3 807

32 332 3 949 4 855

80 487 14 787 7 097

10 161 72 893 14 719 3 838

14 391 8 022 6 151

193 756 11 637 1 598

23 365 3 527 2 114

22 459 1 849 5 923 2 566 9 455 7 715

18 486 2 266 4 077

31 117 27 211 45 653

4,4933,7861,1760,2202,1350,4490,2621,0460,1040,0490,4643,6890,0835,0810,1191,6001,2090,1792,2690,4290,0550,1721,4610,1780,2193,6370,6680,3210,4593,2940,6650,1730,6500,3620,2788,7550,5260,0721,0560,1590,0961,0150,0840,2680,1160,4270,3490,8350,1020,1841,4061,2302,063

Total Régionaux 1 301 802 60,046 1 469 496 11 546 436 1 331 799 60,180

Certains chiffres ayant été arrondis, leur somme peut être différente du montant total indiqué.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007136

(montants en milliers d’UC)

PAYS MEMBRES Total

actions

% dutotal

actionsMontant

versé Capital non

libéré Nombre de voix

Pouvoirde vote (%)

Total régionaux 1 301 802 60,046 1 469 496 11 546 436 1 331 799 60,180

545556575859606162636465666768697071727374757677

ALLEMAGNEARABIE SAOUDITE ARGENTINEAUTRICHEBELGIQUEBRÉSILCANADACHINECORÉEDANEMARKESPAGNEÉTATS-UNISFINLANDEFRANCEINDEITALIEJAPONKOWEITNORVÈGEPAYS-BASPORTUGALROYAUME-UNISUÈDESUISSE

89 631 4 212 5 846 9 707

13 288 9 674

81 648 24 300 9 707

25 168 23 034 140 154 10 627 81 648 4 860

52 644 119 400

9 707 25 168 18 555 5 205

36 554 33 592 31 882

4,1340,1940,2700,4480,6130,4463,7661,1210,4481,1611,0626,4650,4903,7660,2242,4285,5070,4481,1610,8560,2401,6861,5491,471

89 7404 2206 1089 720

13 5799 700

81 75024 330

9 72025 20021 870

142 24510 64081 750

4 87052 710

119 5509 720

25 20017 116

5 07436 60033 63031 920

806 570 37 900 52 364 87 350

119 314 87 036

734 730 218 670 87 350

226 480 208 470

1 259 298 95 630

734 730 43 730

473 730 1 074 450

87 350 226 480 168 450 46 980

328 940 302 290 286 900

90 2564 8376 472

10 33213 91410 29982 27324 92510 33225 79323 659

140 77911 25282 2735 485

53 269120 025

10 33225 79319 1805 830

37 17934 21732 507

4,0780,2190,2920,4670,6290,4653,7181,1260,4671,1661,0696,3610,5083,7180,2482,4075,4240,4671,1660,8670,2631,6801,5461,469

Total Non-régionaux 866 210 39,954 866 961 7 795 191 881 213 39,820

Total général 2 168 012 100,000 2 336 457 19 341 627 2 213 012 100,000

Certains chiffres ayant été arrondis, leur somme peut être différente du montant total indiqué.

Différence de conversion cumulée des souscriptions (DCCS) Avant la quatrième augmentation générale du capital (AGC-IV), la libération du capital souscrit par les pays membres non régionaux était fixée en monnaies nationales. Pour l’AGC-IV, un taux fixe de 1,20635 dollar E-U pour 1 UC a été appliqué aux paiements des États membres régionaux et non régionaux qui règlent leurs souscriptions en dollar E-U. En conséquence, des pertes ou gains pourraient appa-raître lors de la conversion en unité de compte des devises reçues. Ces écarts de conversion et de réévaluation sont débités ou crédités au compte « Différence de conversion cumulée des souscriptions » (DCCS).

Au 31 décembre 2007 et 2006, le compte Différence de conversion cumulée des souscriptions se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Solde au 1er janvier 155 742 151 759Perte nette sur la conversion des souscriptions 4 333 3 983Solde au 31 décembre 160 075 155 742

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 137

RéservesLes réserves sont composées des revenus non distribués et des gains de juste valeur sur les placements disponibles à la vente.

Revenus non distribuésLes revenus non distribués de la Banque comprennent le revenu net de l’exercice après déduction du transfert approuvé par le Conseil des gouverneurs et les charges comptabilisées directement en capitaux propres.

Les revenus non distribués au 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC)

Solde au 1er janvier 2006 2 257 678 Revenu net de l’exercice 54 832Perte nette comptabilisée directement en capitaux propres (7 165)Solde au 31 décembre 2006 2 305 345

Revenu net de l’exercice courant 203 766 Perte nette comptabilisée directement en capitaux propres (10 823)Solde au 31 décembre 2007 2 498 288

En mai 2007, le Conseil des gouverneurs de la Banque a approuvé le transfert de 21,59 millions d’UC et 119,90 millions d’UC des revenus de l’exercice arrêté au 31 décembre 2006 respectivement à un compte de report à nouveau et à certaines entités pour des rai-sons de développement. En décembre 2007, le Conseil des gouverneurs a aussi approuvé le transfert de 9,49 millions d’UC du compte de report à nouveau à une entité pour une raison de développement. À compter de 2006, le transfert approuvé par le Conseil des gouverneurs pour des raisons de développement est comptabilisé comme charge dans le compte de résultat de l’exercice durant lequel intervient son approbation.

Ces transferts approuvés au cours des exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Assistance post-conflit- RDC 65 070 67 300 Fonds africain de développement (FAD) 13 700 21 300 Pays pauvres très endettés (PPTE) 21 640 10 600 Fonds spécial de secours - 15 000 Fonds d’assistance aux pays sortant de conflit - 25 000 Fonds d’assistance technique aux pays à revenu intermédiaire 10 000 - Facilité du Climat d’investissement en Afrique 9 492 - Solde au 31 décembre 119 902 139 200

Gains de juste valeur sur les placements disponibles à la vente Au 31 décembre 2007 et 2006, les gains de juste valeur sur les placements disponibles à la vente se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Solde au 1er janvier 136 8 710Gains/ (pertes) nets de l’exercice 33 374 (8 574)Solde au 31 décembre 33 510 136

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007138

NOTE O – REVENU DES PRÊTS, DES PLACEMENTS ET DES DÉRIVÉS Y AFFÉRENTS

Revenu des prêts Le revenu des prêts des exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Revenu d’intérêts sur les prêts non dépréciés 300 678 284 769Revenu d´intérêts sur les prêts dépréciés 36 511 38 687Commissions d´engagement 3 432 3 848Commissions statutaires 1 324 1 723Total 341 945 329 027

Revenu des placements et des dérivés y afférentsLe revenu des placements des exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Revenu d’intérêts 238 951 214 989Moins-values réalisées et non réalisées au regard de la juste valeur (554) (1 165)Total 238 397 213 824

Au 31 décembre 2007, le montant du revenu des placements évalués aux coûts amortis en contrepartie de résultat est de 123,51 millions d’UC (2006 : 106,22 millions d’UC).

NOTE P – CHARGES FINANCIÈRES

Intérêts et amortissements des frais d’émission Les intérêts et les amortissements des frais d’émission des exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Charges d’emprunts 264 690 242 477Amortissements des frais d’émission 3 333 2 936Total 268 023 245 413

Au 31 décembre 2007, le montant des intérêts sur les passifs financiers non évalués en contrepartie de résultat est de 65,13 millions d’UC (2006 : 76,38 millions d’UC).

Intérêts nets sur les produits dérivés d’empruntLes intérêts nets sur les dérivés d’emprunt des exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Intérêts sur les produits dérivés à payer 410 714 322 500Intérêts sur les produits dérivés à recevoir (348 008) (287 363)Total 62 706 35 137

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 139

Gains non réalisés sur les emprunts et les produits dérivés y afférents évalués à la juste valeurLes gains non réalisés sur les emprunts et les produits dérivés y afférents évalués à la juste valeur des exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Obligations (45 315) 48 799Swaps croisés de devises 10 628 (25 780)Swaps de taux d’intérêt 55 926 (12 347)Total 21 239 10 672

Gains non réalisés sur les dérivés des emprunts non évalués à la juste valeur et autresLes gains non réalisés sur les dérivés des emprunts non évalués à la juste valeur et des autres des exercices clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Swaps de taux d’intérêt 21 876 22 283Swaps de devises croisés 13 958 6 464Swaps de macro-couverture (1 269) (8 061)Dérivés incorporés sur les emprunts 209 381Total 34 774 21 067

NOTE Q – DÉPENSES ADMINISTRATIVES

Le montant total des dépenses administratives a trait aux dépenses encourues pour le FAD, le FSN et la BAD elle-même. Le FAD et le FSN remboursent à la BAD leur part dans les dépenses administratives selon une clé de répartition des dépenses arrêtée d’un commun accord et qui est fonction d’un certain nombre d’indicateurs d’activités opérationnelles pour ce qui est des dépenses opérationnelles, et de la taille des bilans respectifs pour ce qui est des dépenses non opérationnelles. Cependant, les dépenses attribuées au FSN ne peuvent dépasser 20% de son revenu brut.

Les dépenses administratives sont constituées des éléments suivants :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Dépenses de personnel 141 086 123 234Autres dépenses générales 39 567 31 106

Total 180 653 154 340

Remboursable par le FAD (135 848) (114 561)Remboursable par le FSN (2 587) (2 920)Montant net 42 218 36 859

Les dépenses administratives générales comprennent un montant de 4,65 millions d’UC (2006 : 3,91 millions d’UC) payé dans le cadre des contrats de bail pour la location des bureaux de la Banque en Tunisie et dans d’autres pays membres régionaux.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007140

À la date du bilan, la Banque avait en instance, dans le cadre des contrats de bail, des engagements dont les échéances se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Inférieur à 1 an 3 945 3 941De deux à cinq ans 1 155 2 285Total 5 100 6 226

Les baux sont généralement négociés pour une durée moyenne d’un (1) an à trois (3) ans et les loyers sont fixés pour un (1) an en moyenne. Les baux peuvent être renouvelés pour une période ne dépassant pas leur durée initiale.

NOTE R – AVANTAGES DU PERSONNEL

Le Plan de retraite du personnel Le Plan de retraite du personnel (le Plan) est un régime à prestations définies, créé par la résolution 05-89 du Conseil des gouverneurs du 30 mai 1989 et entré en vigueur le 31 décembre 1989, suite à la liquidation du Fonds de prévoyance. Toute personne employée à temps plein, comme défini dans la politique d’emploi de la Banque, peut participer au Plan après 6 mois de service sans interruption de plus de 30 jours.

Le Plan est géré comme un fonds distinct par un Comité d’administrateurs nommés par la Banque parmi ses employés. En novembre 2004, le Conseil d’administration a approuvé certaines révisions du Plan, notamment la simplification du calcul du taux de contribution du personnel, une référence plus explicite aux responsabilités résiduelles et droits de la Banque en tant que promoteur du Plan, des changements dans les avantages de l’enfant survivant et une augmentation du taux de pension cumulée de 2,00 à 2,50% par année de service. Le coût des services rendus par le passé lié à ces changements, qui s’élève à 1,64 million d’UC, a été comptabilisé en 2004. De même, les nouveaux membres du personnel des bureaux régionaux se sont affiliés au Plan en 2007 et les coûts des services rendus y afférents s’élevant à 1,07 million d’UC ont été enregistrés dans les états financiers de l’exercice 2007. Dans le Plan révisé, le person-nel contribue à hauteur de 9% du salaire de base. Le facteur d’imposition utilisé dans le Plan précédent a été éliminé. La Banque en principe verse le double de la contribution du personnel, mais cette contribution pourrait varier en fonction des résultats des évaluations actuarielles.

Toutes les contributions versées au Plan sont irrévocables et sont détenues séparément par la Banque dans un fonds de retraite à utiliser conformément aux dispositions du Plan. Ni les contributions ni les revenus ne peuvent être utilisés à des fins autres que les prestations exclusivement réservées aux participants en activité et retraités ou à leurs ayants droit, ou à la satisfaction des obligations découlant du Plan. Au 31 décembre 2007, pratiquement tous les placements du Plan étaient sous gestion externe et étaient effectués dans des fonds indexés : a) Portefeuille de titres – objectif de s’aligner le plus possible sur les rendements du Morgan Stanley Capital International World Index, tout en couvrant le risque de change éventuel des obligations futures du Plan ; b) Portefeuille d’obligations – objectif de s’aligner le plus étroitement possible sur les rendements du Citigroup World Government Bond Index, tout en couvrant le risque de change éventuel des obligations futures du Plan.

Le Plan médical du personnelCréé par les résolutions B/BD/2002/17 et F/BD/2002/18 du Conseil d’administration en date du 17 juillet 2002, le Plan médical a pris effet le 1er janvier 2003. Les membres du personnel et les retraités versent à titre de contribution un pourcentage de leur salaire ou pension pour le financement du Plan, tandis que la Banque verse le double de la contribution des membres du personnel. Les taux de cotisation des membres du personnel et des retraités, basés sur l’état civil et sur le nombre des enfants éligibles, se situent entre 0,7% et 3,10% du salaire ou de la pension. Le Conseil du plan médical, composé de membres du personnel choisis par la Banque et de représentants des retraités et du Conseil du personnel, surveille la gestion et les activités du Plan. Les contributions de la Banque, du personnel et des retraités sont déposées dans un compte fiduciaire. Conformément aux directives portant création du plan, tous les affiliés du plan y compris le personnel et les retraités et leurs personnes à charge reconnues sont éligibles en tant que bénéficiaires aux remboursements

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 141

des frais des services médicaux qui leur sont fournis.

Conformément à la norme IAS 19 et sur la base de l’évaluation actuarielle, les charges de pension et les charges du Plan médical enre-gistrées en 2007 et 2006 pour la Banque, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigeria (le Groupe de la Banque) sont ventilées comme suit :

Plan de retraite du personnel Plan médical du personnel

(en millions d’UC) 2007 2006 2007 2006

Coût actuel brut des prestations 17,57 16,56 4,03 3,87

Moins : Contributions des employés (5,66) (5,05) (1,02) (0,97)

Coût actuel net des prestations 11,91 11,51 3,01 2,90

Charges d’intérêts 11,53 9,39 2,12 2,07

Rendement escompté des actifs du Plan (12,65) (10,44) (0,40) (0,27)

Coûts des services rendus 1,07 - - -

Charges de l’exercice 11,86 10,46 4,73 4,70

Au 31 décembre 2007, la dette du Groupe de la Banque envers le Plan de retraite du personnel et le Plan médical s’élève respectivement à 7,37 millions d’UC et à 40,76 millions d’UC (2006 : 34,40 millions d’UC et 35,86 millions d’UC respectivement).

Au 31 décembre 2007 et 2006, la détermination de ces dettes qui sont incluses dans la rubrique « Autres montants à payer », se décompose comme suit :

Plan de retraite du personnel Plan médical du personnel

(en millions d’UC) 2007 2006 2007 2006

Juste valeur des actifs du Plan :

Valeur de marché des actifs du Plan à l’ouverture de l’exercice 199,48 166,76 7,00 4,76

Rendement effectif des actifs 10,11 10,92 0,52 0,26

Cotisations de l’employeur 47,44 23,14 2,06 1,99

Cotisations des participants au Plan 5,66 5,05 1,02 0,99

Prestations payées (7,71) (6,39) (1,56) (1,00)

Valeur de marché des actifs du Plan à la fin de l’exercice 254,98 199,48 9,04 7,00

Valeur actuelle des obligations au titre des prestations définies :

Obligations au titre des prestations définies à l’ouverture de l’exercice 233,88 200,57 42,86 44,08

Coût des services rendus 11,91 11,51 3,01 2,90

Cotisations des employés 5,66 5,05 1,02 0,99

Charges d’intérêts 11,53 9,39 2,12 2,07

Perte / (gain) actuarielle 7,08 13,75 2,35 (6,18)

Prestations payées (7,71) (6,39) (1,56) (1,00)

Obligations au titre des prestations définies à la fin de l’exercice 262,35 233,88 49,80 42,86

Situation du Plan :

Dette enregistrée au bilan au 31 décembre représentant le surplus des montants des obligations et des prestations par rapport à l’actif du Plan (7,37) (34,40) (40,76) (35,86)

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007142

Au 31 décembre 2007 et 2006, il n’y avait pas de coûts de services rendus par le passé non comptabilisés. Au 31 décembre 2007, le montant cumulé des gains et pertes actuariels comptabilisés dans le compte de résultat pour le Plan de retraite du personnel et le Plan médical s’élève respectivement à une perte nette de 23,05 millions d’UC et de 1,32 million d’UC (2006 : 14,50 millions d’UC pour le Plan de retraite et 3,55 millions d’UC pour le Plan médical).

La situation de financement du Plan de retraite pour les cinq derniers exercices se présente comme suit :

(en millions d’UC) 2007 2006 2005 2004 2003Plan de retraite du personnel :Juste valeur des actifs du Plan 254,98 199,48 166,76 140,89 119,81 Valeur actuelle des obligations au titre des prestations définies (262,35) (233,88) (200,57) (177,83) (156,74)Déficit du Plan (7,37) (34,40) (33,81) (36,94) (36,93)

Ajustement des actifs du Plan liés à l’expérience 0,90 3,45 2,97 1,56 (1,26)Ajustement des passifs du Plan liés à l’expérience (23,95) (17,95) (4,20) (1,53) (5,37)Montant net (23,05) (14,50) (1,23) 0,03 (6,63)

La situation de financement du Plan médical pour les quatre derniers exercices se présente comme suit :

(en millions d’UC) 2007 2006 2005 2004Plan médical du personnelJuste valeur des actifs du Plan 9,04 7,00 4,76 3,07Valeur actualisée des obligations au titre des prestations définies (49,80) (42,86) (44,08) (37,17)Déficit du Plan (40,76) (35,86) (39,32) (34,10)

Ajustement des actifs du Plan liés à l’expérience (0,13) (0,01) (2,55) (0,06)Ajustement des passifs du Plan liés à l’expérience (1,19) 3,56 - -Montant net (1,32) 3,55 (2,55) (0,06)

Les hypothèses utilisées pour l’évaluation actuarielle au 31 décembre 2007 et 2006 sont les suivantes :

Plan de retraite du personnel Plan médical du personnel

(en pourcentage) 2007 2006 2007 2006 Taux d’actualisation 5,625 5,000 5,625 5,000

Rendement attendu des actifs du Plan 6,000 6,000 4,250 5,000 Taux d’augmentation des salaires 4,000 4,000 4,000 4,000

Augmentation des pensions futures 2,500 2,500

Taux d’évolution du coût des soins médicaux -en fin d’exercice 8,000 8,000 -le taux d’évolution final 5,000 5,000

Année où est atteint le taux d’évolution final du coût des soins médicaux 2010 2009

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 143

Le rendement espéré sur les actifs du Plan est une moyenne des rendements attendus à long terme (10 ans ou plus) pour les instru-ments de dette et les titres de participation, pondérée en fonction de leur proportion dans le portefeuille. Les rendements des actifs sont calculés en fonction des rendements passés et des attentes. Le rendement attendu des titres de participation est en général basé sur la somme de l’inflation attendue, de la croissance attendue des revenus réels et du rendement attendu du dividende à long terme. Le rendement obligataire attendu est basé sur la somme de l’inflation attendue, du rendement obligataire effectif et de la prime de risque. Le taux d’actualisation utilisé pour déterminer les obligations au titre des prestations est choisi en référence aux taux des obligations à long terme des sociétés cotées AAA en fin d’exercice.

À des fins de calcul, le rythme de progression annuel du coût des prestations de santé couvertes par personne est censé diminuer pro-gressivement entre la période actuelle et 2010, et rester à ce niveau par la suite.

Aucun des actifs du Plan n’est investi dans les instruments financiers de la Banque, dans un bien qu’elle occupe ni dans tout autre actif qu’elle utilise.

Le tableau qui suit présente la moyenne pondérée de l’allocation des actifs du Plan de retraite du personnel au 31 décembre 2007 et 2006 :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Instruments de dette 101 993 79 794Titres de participation 127 491 99 742Autres 25 498 19 948Total 254 982 199 484

Au 31 décembre 2007 et 2006, tous les actifs du Plan médical sont investis dans des dépôts à terme.

Pour l’exercice clos le 31 décembre 2008, la Banque compte verser une contribution de 13,56 millions d’UC au Plan de retraite du personnel et de 2,58 millions d’UC au Plan médical.

Le taux d’évolution des soins médicaux peut affecter de manière significative le revenu de certains avantages postérieurs à la retraite ou les obligations au titre des prestations définies du Plan médical du personnel.

Le tableau suivant montre les effets de la variation d’un point de pourcentage sur les hypothèses d’évolution des coûts des soins médicaux :

Augmentation d’un point de pourcentage

Diminution d’un point de pourcentage

(en millions d’UC) 2007 2006 2007 2006

Effet sur la somme du coût des services rendus et du coût financier 1,283 1,065 (0,839) (0,900)Effet sur les obligations au titre des prestations postérieures à la retraite 10,794 10,242 (8,363) (8,271)

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007144

NOTE S – TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES

Les parties liées suivantes ont été identifiées :

La Banque accorde ou garantit des prêts à certains de ses membres qui sont également ses actionnaires et emprunte des fonds sur le marché des capitaux des territoires de certains de ses actionnaires. En tant qu’institution multilatérale de développement comptant comme membres 53 États africains et 24 États non africains, respectivement « membres régionaux » et « membres non régionaux », les souscriptions au capital de la Banque sont effectuées par tous les membres. Les pouvoirs de la Banque sont exercés par le Conseil des gouverneurs, composé de gouverneurs nommés par chaque membre et exerçant le pouvoir de vote dévolu au pays membre. Les souscrip-tions et les pouvoirs de vote des pays membres sont présentés à la Note N. Le Conseil d’administration, composé de 18 administrateurs élus par les pays membres, assure la conduite des opérations générales de la Banque et, à cet effet, exerce tous les pouvoirs que lui délègue le Conseil des gouverneurs. Par ailleurs, la Banque accorde ou garantit des prêts à certains organismes de ses pays membres régionaux et aux entreprises publiques et privées opérant dans ces pays. Ces prêts sont approuvés par le Conseil d’administration.

Outre ses ressources ordinaires, la Banque peut, suivant des modalités particulières, gérer les ressources d’autres entités. Dans ce cadre, elle gère les ressources du Fonds africain de développement. Elle gère également des fonds spéciaux et fiduciaires dont l’objet est com-patible avec son objectif de promouvoir le développement économique et le progrès social des pays membres régionaux. À cet égard, elle gère le Fonds spécial du Nigeria (FSN), de même que les ressources mises à sa disposition sous forme de dons par certains donateurs bilatéraux et multilatéraux.

Le FAD a été créé par un accord entre la Banque et certains pays. La conduite générale des opérations du FAD est assurée par un Conseil d’administration de 12 membres, dont 6 désignés par la Banque. La Banque détient cinquante pour cent (50 %) des pouvoirs de vote du FAD et le Président de la Banque est, de droit, Président du Fonds. Pour exercer ses fonctions, le FAD utilise les bureaux, le personnel, l’organisation, les services et les installations de la Banque contre paiement de frais de gestion calculés chaque année sur la base d’une formule de partage des coûts convenue, et qui est en grande partie tributaire du nombre de programmes et projets exécutés au cours de l’année. La participation de la Banque au FAD est incluse dans les titres de participation indiqués à la Note J. En plus du montant présenté comme prise de participation, la Banque affecte périodiquement au Fonds une allocation prélevée sur son revenu net en vue de soutenir ses objectifs. Les allocations prélevées sur le revenu net sont présentées comme « Autres ressources » dans les livres du Fonds. En 2007, l’allocation sur le revenu net s’est élevée à 13,70 millions d’UC (21,30 millions d’UC en 2006).

Le Fonds spécial du Nigeria (FSN) est un fonds spécial géré par la Banque et dont les ressources ont été fournies par le Nigeria. Le Conseil d’administration de la BAD assure la conduite générale des opérations du FSN conformément aux dispositions de l’Accord du FSN. À ce sujet, la Banque se concerte avec le gouvernement nigérian. Le FSN utilise également les bureaux, le personnel, l’organisation, les services et les installations de la Banque contre remboursement à la Banque de sa quote-part des dépenses administratives liées à cette utilisation. La quote-part des dépenses administratives du FAD et du FSN remboursée à la Banque est présentée à la Note Q.

Les dons gérés par la Banque au nom des autres donateurs, y compris les pays membres, les organismes et autres entités, sont géné-ralement limités à des utilisations spécifiques, comme le cofinancement des prêts-projets, les opérations de réduction de la dette et l’assistance technique aux emprunteurs, dont les études de faisabilité. Le détail de ces dons figure à la Note V-5.

La Banque gère également le Plan de retraite et le Plan médical du personnel. Les activités de ces plans sont exposées à la Note R.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 145

Rémunération du personnel de direction La rémunération versée au personnel de direction et aux administrateurs de la Banque au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006

Salaires 14 164 12 211Indemnités de cessation de service et autres avantages 5 961 3 929Cotisations au Plan de retraite et au Plan médical 2 927 2 420Total 23 052 18 560

La Banque peut également accorder des prêts et avances aux membres du personnel, y compris le personnel de direction. Ces prêts et avances, garantis par les indemnités de cessation de service payables à la date de départ de la Banque, sont accordés conformément aux procédures et règlements de la Banque. Au 31 décembre 2007, l’encours des prêts et avances au personnel de direction s’élève à 3,23 millions d’UC (2006 : 1,93 millions d’UC). Aucune charge n’a été comptabilisée au cours de l’exercice à titre de dépréciation sur des créances dues par des parties liées.

NOTE T – INFORMATIONS PAR SEGMENT

La Banque africaine de développement est une institution multilatérale de développement qui a été investie de la mission de con-tribuer au développement économique et social de ses États membres régionaux. Ses produits et services sont les mêmes pour tous les emprunteurs et sont structurés et utilisés de façon relativement uniforme. Selon la Direction, la Banque intervient sur un seul segment opérationnel.

NOTE U – APPROBATION DES ÉTATS FINANCIERS

Le 2 avril 2008, le Conseil d’administration de la Banque a autorisé la transmission des présents états financiers au Conseil des gou-verneurs. Les états financiers seront approuvés par le Conseil des gouverneurs à l’Assemblée annuelle de mai 2008.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007146

NOTE V – INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES NOTE V – 1 : TAUX DE CHANGE Les taux suivants ont été utilisés pour la conversion des devises en unité de compte au 31 décembre 2007 et 2006 :

2007 2006

1 UC = 1 DTS = Birr éthiopien 13,304000 13,127200 Cedi ghanéen* 1,424030 13 915,500000 Couronne danoise 8,020210 8,517020 Couronne norvégienne 8,550740 9,410170 Couronne suédoise 10,208800 10,339000 Dalasi gambien 33,937600 41,391100 Dinar algérien 106,161000 107,190000 Dinar koweïtien 0,431408 0,434622 Dinar libyen 1,932370 1,932370 Dinar tunisien 1,936680 1,960350 Dirham marocain 12,235300 12,728400 Dobra de São Tomé-et-Principe 19 668,400000 17 360,200000 Dollar canadien 1,561440 1,753080 Dollar des États-Unis 1,580250 1,504400 Dollar zimbabwéen 391,005000 372,130000 Euro 1,073460 1,142290 Franc CFA 704,144000 749,293000 Franc guinéen 8 283,200000 8 283,200000 Franc suisse 1,778570 1,835820 Kwanza angolais 119,287000 120,940000 Livre égyptienne 8,649740 8,474270 Livre sterling 0,788780 0,766377 Naira nigérian 195,584000 191,482000 Pula botswanais 9,502360 9,090080 Rand sud-africain 10,761500 10,485700 Real brésilien 2,797830 3,215210 Rial saoudien 5,925930 5,641490 Roupie indienne 62,277700 66,539800 Roupie mauricienne 44,588500 51,656400 Shilling kényan 105,994000 105,462000 Shilling ougandais 2 727,920000 2 726,760000 Won coréen 1 482,590000 1 398,490000 Yen 179,947000 178,948000 Yuan renminbi 11,530200 11,747400

* Le Cedi ghanéen a été réévalué en 2007.

La Banque ne laisse nullement entendre que toute monnaie détenue par elle peut être ou pourrait avoir été convertie en une autre au taux de change croisé résultant des taux indiqués ci-dessus.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 147

NOTE V – 2 : AUTRES ACTIVITÉS D’AIDE AU DÉVELOPPEMENT

(i) République Démocratique du Congo (RDC)Dans le cadre de l’action concertée entre la Banque, le FMI, la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds bilatéraux et multi-latéraux en vue d’accompagner l’effort de reconstruction de la République Démocratique du Congo (RDC), le Conseil d’administration a approuvé, le 26 septembre 2002, un mécanisme d’apurement des arriérés de ce pays envers la Banque. À ce titre, les contributions reçues de la communauté des donateurs ont été utilisées aussitôt pour apurer une partie des arriérés. Le reste des arriérés de la RDC envers la Banque ainsi que les montants de tous les autres prêts non encore échus ont été consolidés en nouvelles créances, de telle sorte que la valeur actuelle des nouveaux prêts soit égale à la valeur actuelle des montants qui étaient dus selon les précédents termes contractuels. Les nouveaux prêts portent un taux d’intérêt correspondant à la moyenne pondérée des taux d’intérêt des anciens prêts. En approuvant le plan d’apurement des arriérés, le Conseil d’administration a pris en compte les facteurs suivants : a) le programme d’apurement des arriérés fait partie du dispositif concerté de la communauté internationale pour la RDC ; b) l’ampleur des arriérés de la RDC envers la Banque exclut les solutions conventionnelles ; c) en raison du long conflit armé dont son territoire a été le théâtre, qui a entraîné la destruction massive de biens matériels, la RDC n’est pratiquement plus en mesure d’assurer le service de sa dette ; et d) l’enveloppe proposée contribuerait à améliorer sensiblement la capacité de remboursement du pays si des mesures appropriées d’accompagnement étaient prises. De plus, aucun lien automatique n’a été établi entre le mécanisme d’apurement des arriérés et l’allégement de la dette susceptible d’être consenti par la suite au titre de la facilité consolidée. En juin 2004, la RDC a atteint son point d’achèvement au titre de l’initiative PPTE. Par conséquent, la facilité consolidée a, depuis cette date, bénéficié de l’allégement partiel du service de la dette prévu dans le cadre de l’initiative PPTE.

Un compte spécial, distinct des actifs de la Banque, a été ouvert pour recevoir toutes les contributions en faveur de la RDC dans le cadre du plan d’apurement de ses arriérés. De telles contributions devraient inclure les allocations du revenu net de la Banque que le Conseil des gouverneurs de la Banque décide de temps à autre d’affecter au compte spécial, représentant la contribution de la Banque au mécanisme d’apurement des arriérés. Le montant de l’allocation du revenu net doit être approuvé par le Conseil des gouverneurs de la Banque lors de l’Assemblée annuelle de la Banque. Par conséquent, les revenus reçus concernant les prêts consolidés de la RDC sont comptabilisés dans les revenus courants et transférés des réserves au compte spécial après la décision formelle d’allocation, en totalité ou en partie, du montant décidé par le Conseil des gouverneurs.

(ii) Assistance aux pays sortant d’un conflitLe Mécanisme en faveur des pays sortant d’un conflit a été créé pour offrir un cadre permettant d’aider les pays sortant de conflit à renouer avec la communauté des bailleurs de fonds en vue de la relance de l’aide au développement et d’atteindre le point de déci-sion au titre de l’Initiative PPTE, pour qu’ils puissent ainsi bénéficier d’un allégement de leur dette après avoir apuré leurs arriérés de prêts envers le Groupe de la Banque. Ce cadre consiste à constituer un pool de ressources alimenté par des allocations prélevées sur le revenu net de la BAD et par des contributions du FAD et de donateurs privés.

Les ressources sont fournies au cas par cas aux pays post-conflit ne bénéficiant pas encore d’un allégement de leur dette afin de combler le déficit de financement lorsque ces pays ont déployé le maximum d’effort en vue de régler leurs arriérés envers le Groupe de la Banque. À cet égard, par sa résolution B/BG/2004/07 du 25 mai 2004, le Conseil des gouverneurs a créé le Mécanisme en faveur des pays sortant d’un conflit (PCCF) placé sous l’administration du FAD et a approuvé en sa faveur une affectation de 45 millions d’UC sur le revenu net de l’exercice 2003 de la BAD. Par sa résolution B/BG/2005/05 du 18 mai 2005, le Conseil des gouverneurs a approuvé une affectation additionnelle de 30 millions d’UC sur le revenu net de l’exercice 2004 de la BAD au titre du deuxième versement de la contribution de la Banque au Mécanisme. Par sa résolution B/BG/2006/04 du 17 mai 2006, le Conseil des gou-verneurs de la BAD a approuvé le troisième et dernier versement au titre de l’affectation sur le revenu net de 2005 pour un montant de 25 millions d’UC. Les contributions de la BAD ne peuvent, en principe, être utilisées par les pays sortant de conflit bénéficiaires pour régler leur dette envers la Banque.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007148

(iii) Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE)La Banque participe à une initiative multilatérale pour le règlement de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE). Dans le cadre de cette initiative, les créanciers consentent un allégement aux pays ayant poursuivi pendant une période suffisamment longue les politiques de bonne gouvernance préconisées, leur permettant de ramener leur endettement à un niveau soutenable. Dans le cadre initial de l´Initiative PPTE, certains prêts aux pays bénéficiaires sont remboursés par le Fonds fiduciaire PPTE à un prix équivalent au montant le plus faible entre la valeur actualisée nette, calculée selon une méthode convenue, et leur valeur nominale.

À la suite de la signature de l’accord d’allégement de dette, les prêts concernés ont été remboursés en retenant le montant le moins élevé entre la valeur actualisée nette et leur valeur comptable. En moyenne, les prêts du portefeuille de la BAD produisent des taux d’intérêt plus élevés que le taux d’actualisation, de telle sorte que la valeur actuelle nette des prêts est supérieure à la valeur comp-table. Par conséquent, le Fonds fiduciaire PPTE a remboursé les prêts concernés de la BAD à leur valeur comptable.

L’Initiative PPTE a été renforcée en 1999 afin de pouvoir accorder plus rapidement un allégement de dette plus substantiel et axé davantage sur la réduction de la pauvreté. Il a fallu pour cela réduire les critères d’éligibilité et commencer à fournir les concours d’allégement de dette plus tôt que dans le cadre initial. Dans le dispositif renforcé, où 33 pays sont éligibles, l’allégement prend la forme de réductions annuelles du service de la dette, de manière à libérer les pays de 80% au maximum de leurs obligations annuelles de service de la dette à mesure qu’elles viennent à échéance, jusqu’à ce que l’allégement complet soit atteint. En outre, un financement intérimaire est accordé, si possible, entre le point de décision et le point d’achèvement à concurrence de 40% du montant total de l’allégement de dette, sur un horizon de 15 ans. Au 31 décembre 2007, le Conseil d’administration avait approuvé des concours pour 26 pays emprunteurs auprès de la BAD, dont 19 étaient parvenus au point d’achèvement.

(iv) Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM)Le 8 juillet 2005 au sommet de Gleneagles, le Groupe des 8 plus grands pays industrialisés s’est accordé sur une proposition permet-tant au Fonds africain de développement (FAD), à l’Association internationale de développement (IDA) et au Fonds monétaire inter-national (FMI) d’annuler la totalité de leurs créances sur les pays qui ont atteint ou sont en passe d’atteindre le point d’achèvement au titre de l’Initiative PPTE renforcée.

L’Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) a essentiellement pour objectif de parachever le processus d’allégement de la dette des PPTE en fournissant des ressources complémentaires à 38 pays, dont 33 se trouvent en Afrique, afin de les aider à réaliser les objectifs de développement du millénaire (ODM), tout en préservant la capacité de financement à long terme du FAD et de l’IDA. L’annulation de la dette sera réalisée en libérant de leurs obligations de remboursement les PPTE parvenus au point d’achèvement et en ajustant à la baisse, par le même montant, les flux d’aide bruts qui leur sont destinés. Pour ne pas compromettre la capacité financière du FAD, les donateurs se sont engagés à lui verser des contributions additionnelles pour compenser « dollar pour dollar » le manque à gagner subi sur le principal et le service de la dette.

Pour le FAD, l’IADM a pris effet le 1er septembre 2006. À compter de cette date, le FAD a annulé au total 3,84 milliards d’UC de prêts décaissés et non remboursés, ce qui a diminué d’autant son actif net à compter de cette date. Cette réduction de l’actif net du FAD s’est traduite pour la BAD par une perte de valeur sur sa participation au Fonds. L’annulation subséquente des soldes des prêts est effective quand d’autres pays atteignent le point d’achèvement dans la cadre de l’initiative PPTE et sont déclarés bénéficiaires de l’annulation en vertu de l’IADM. La réduction de l’actif net du FAD n’inclut pas les prêts en cours des pays de l’IADM qui n’ont pas atteint leur point d’achèvement à la fin de l’exercice.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 149

NOTE V – 3 : FONDS SPÉCIAUX

En vertu de l’article 8 de l’Accord portant création de la Banque, la Banque peut constituer ou gérer des fonds spéciaux. Au 31 décembre 2007 et 2006, la Banque détenait séparément, outre ses ressources ordinaires, les fonds spéciaux suivants :

(i) Le Fonds spécial du Nigeria a été créé par un accord conclu le 26 février 1976 (l’Accord) entre la Banque africaine de dévelop-pement et la République Fédérale du Nigeria. L’Accord stipule que le Fonds sera opérationnel pendant une période de 30 ans à compter de la date d’effet de l’accord et les ressources du Fonds seront transférées au Nigeria à la liquidation. Toutefois, la période de 30 ans peut être prorogée d’accord parties entre la Banque et le Nigeria. L’Accord a expiré le 25 avril 2006 et a été prorogé deux fois pour des périodes respectives d’une année, le dernier renouvellement annuel prenant fin le 25 avril 2008. Suite à la réalisation d’une revue indépendante des opérations réalisées par le Fonds, le gouvernement du Nigeria et la Banque ont convenu en principe de renouveler l’accord du Fonds pour une période de 10 ans à compter du 26 avril 2008. Le montant initial du Fonds était de 50 millions de naira, payable en devises convertibles en deux tranches égales de 25 millions de naira. Le premier versement, équivalant à 39,90 millions d’USD, a été reçu par la Banque le 14 juillet 1976 et le second, équivalent à 39,61 millions d’USD, a été effectué le 1er février 1977.

En mai 1981, la République fédérale du Nigeria a annoncé la reconstitution du Fonds pour un montant total de 50 millions de naira, dont le premier versement de 35 millions de naira (52,29 millions d’USD) a été effectué le 7 octobre 1981. Le deuxième versement de 8 millions de naira, équivalent à 10,87 millions d’USD, a été reçu le 4 mai 1984. Le troisième versement, d’un montant de 7 mil-lions de naira, soit 7,38 millions d’USD, a été reçu le 13 septembre 1985.

Suite à la demande du gouvernement du Nigeria, un retrait de 200 millions de dollars E-U (135,71 millions d’UC) a été effectué par le Nigeria, le 14 juin 2006, sur les ressources du Fonds.

L’état résumé des ressources et actifs du Fonds spécial du Nigeria au 31 décembre 2007 et 2006 se présente comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006Contribution reçue 128 586 128 586Montant net des fonds générés (net) 269 657 251 201Différence de conversion des devises (124 777) (111 666)

273 466 268 121Représenté par : Avoirs en banque 6 331 2 404Placements 190 346 191 760Intérêts et produits à recevoir sur les prêts 16 708 9 685Intérêts courus sur les placements 520 960Autres montants à recevoir 177 89Prêts en instance 64 383 64 274

278 465 269 172Moins : Charges courantes à payer (4 999) (1 051)

273 466 268 121

(ii) Le Fonds spécial de secours (aux États africains victimes de la sécheresse) a été créé par la résolution 20-74 du Conseil des gouverneurs pour assister les États africains touchés par les catastrophes naturelles. L’objectif du Fonds a été étendu en 1991 à l’assistance, sous forme de dons, aux institutions de recherche, dont les objectifs de recherche dans des domaines précis sont à même d’aider la Banque à répondre aux besoins des pays membres régionaux dans ces domaines.

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007150

Les ressources du Fonds sont constituées de contributions de la Banque, du Fonds africain de développement et de différents États membres.

L’état résumé des ressources et actifs du Fonds spécial de secours aux États africains victimes de la sécheresse se présente comme suit au 31 décembre 2007 et 2006 :

(en milliers d’UC) 2007 2006Solde du Fonds 62 448 62 448Fonds générés 3 876 3 808Fonds alloués à SDA 1 1Moins : Dons décaissés (48 931) (46 996)

17 394 19 261Représenté par :Avoirs en banque 799 757Placements 16 550 18 466Montant à recevoir 45 38Solde du Fonds 17 394 19 261

Au 31 décembre 2007, un montant de 3,86 millions d’UC (4,67 millions d’UC en 2006) a été engagé, mais non encore décaissé au titre du Fonds spécial de secours.

NOTE V – 4 : FONDS FIDUCIAIRES

Par les résolutions 11-70, 19-74 et 10-85 du Conseil des gouverneurs, l’administration du Fonds Mamoun Beheiry, du Fonds pétrolier arabe et du Fonds spécial d’aide d’urgence aux pays victimes de la sécheresse et de la famine en Afrique (FAUF) a été confiée à la Banque. Les ressources de ces fonds sont tenues et comptabilisées en devises spécifiques, converties en unités de compte aux taux en vigueur en fin d’exercice.

(i) Le Fonds Mamoun Beheiry a été institué le 31 octobre 1970 par la résolution 11-70 du Conseil des gouverneurs, en vertu de laquelle M. Mamoun Beheiry, ancien Président de la Banque, a créé un fonds pour récompenser les membres du personnel ayant fait preuve de compétence exceptionnelle au cours de leur carrière au service de la Banque.

(ii) Le Fonds pétrolier arabe (contribution de l’Algérie) a été établi par la résolution 19-74 du Conseil des gouverneurs en date du 4 juillet 1974. En vertu d’un protocole d’accord du 15 novembre 1974, la Banque africaine de développement a reçu du gou-vernement algérien un montant de 20 millions d’USD à titre de fonds fiduciaire, dans le but d’accorder des prêts aux pays membres affectés par la hausse des prix du pétrole. Le 11 août 1975, une somme de 5,55 millions d’USD a été prélevée sur le principal et rétrocédée au gouvernement algérien, conformément à sa demande, laissant un solde de 14,45 millions d’USD, qui a servi à financer des prêts à rembourser directement à l’Algérie. Au 31 décembre 2007, un montant de 13,45 millions d’USD (13,45 millions d’USD en 2006) avait été remboursé à l’Algérie.

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 151

(iii) Le Fonds d’aide d’urgence aux pays victimes de la sécheresse et de la famine en Afrique (FAUF) a été créé par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine, ancienne Organisation de l’unité africaine (OUA), à sa 20e session ordinaire tenue à Addis-Abeba, du 12 au 15 novembre 1984, par la résolution AHG/RES. 133 (XX), en vue d’apporter une assistance aux pays membres touchés par la sécheresse et la famine.

La situation financière de ces fonds fiduciaires au 31 décembre 2007 et 2006 est résumée ci-après :

(en milliers d’UC) 2007 2006i) Fonds Mamoun Beheiry

Contribution 152 152Revenu des placements 242 233

394 385Moins : Prix accordés (30) (30)

Don (25) (25)339 330

Représenté par : Dépôts à court terme 316 310Avoirs en banque 17 17Intérêts courus 6 3

339 330ii) Fonds pétrolier arabe (contribution de l’Algérie)

Contribution nette 632 665Représenté par : Prêts décaissés nets des remboursements 632 665

iii) Fonds spécial d’aide d’urgence aux pays victimes de la sécheresse et de la famine en Afrique Contributions 19 923 20 927Revenus générés 5 290 5 331

25 213 26 258Aides accordées (20 940) (21 995)

4 273 4 263Représenté par : Avoirs en banque 71 68Placements 4 193 4 193Intérêts courus 9 2

4 273 4 263Total des ressources et actifs des fonds fiduciaires 5 244 5 258

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007152

NOTE V – 5 : DONS

La Banque administre des dons au nom des donateurs, dont des pays membres, des agences et d’autres entités. Les dons sont destinés à des fins spécifiques, notamment le cofinancement de prêts-projets, les opérations de réduction de la dette, l’assistance technique aux emprunteurs, y compris les études de faisabilité et la préparation des projets, les programmes généraux et régionaux ainsi que les pro-grammes de recherche et de formation. Ces fonds sont placés en fiducie et ne sont pas inclus dans les actifs de la Banque. Conformément à l’article 11 de l’Accord portant création de la Banque, les comptes de ces dons sont tenus séparément de ceux de la Banque.

Les soldes non décaissés de ces dons au 31 décembre 2007 et 2006 se présentent comme suit :

(en milliers d’UC) 2007 2006AMINA 1 389 1 475AMTA/NAMTA 140 172Autriche 993 906Belgique 1 100 2 204Canada 518 278Chine 45 229Corée 792 1 068Danemark 1 472 1 578Espagne 392 354Finlande 1 648 1 248Fonds de la Facilité africaine de l’eau 19 159 16 359Fonds nordique 1 086 1 108France 2 957 2 907IAEAR 47 848 21 145ICA - Consortium pour l´infrastructure en Afrique 222 -Inde 668 945Italie 16 030 4 694Japon (FAPA) 13 376 6 921NEPAD 4 745 2 596Nigeria 16 862 16 980Norvège 756 1 000Pays-Bas 1 877 2 398PCI - Afrique 894 221Programme multi donateurs de partenariat dans le domaine de l´eau 2 305 1 828Royaume-Uni 1 123 1 322Suède 669 988Suisse 280 272Autres 250 158Total 139 596 91 354

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 153

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Banque Africaine de DéveloppementAgence Temporaire de relocalisation15, Avenue du Ghana1002 Tunis BelvédèreTunisie

Rapport du commissaire aux comptes au Conseil des Gouverneurs de la Banque Africaine de DéveloppementExercice clos le 31 décembre 2007

Nous avons effectué l’audit des états financiers ci-joints de la Banque Africaine de Développement, comprenant le bilan au 31 décembre 2007, ainsi que le compte de résultat, l’état des produits et charges comptabilisés et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et les autres notes explicatives A à V y afférentes.

Ces états financiers ont été préparés conformément aux politiques comptables qui y sont énoncées, aux fins de soumettre des comp-tes audités et approuvés au Conseil des Gouverneurs en application des dispositions de l’article 32(d) de l’Accord portant création de la Banque. Le présent rapport est présenté uniquement à l’attention du Conseil des Gouverneurs de la Banque en tant qu’organe, conformément à l’article 32(d) de l’Accord portant création de la Banque. Nous avons effectué nos travaux afin de pouvoir porter à la connaissance du Conseil des Gouverneurs de la Banque, les questions que nous sommes tenus de lui communiquer dans notre rapport de commissaire aux comptes, à l’exclusion de tout autre but. Dans toute la mesure permise par la loi, nous n’acceptons ni n’assumons de responsabilité à l’égard de personne d’autre que la Banque et son Conseil des Gouverneurs en tant qu’organe, pour notre travail d’audit, pour le présent rapport ou les opinions que nous avons exprimées.

Responsabilité de la direction dans l’établissement et la présentation des états financiersLa direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes Interna-tionales d’Information Financière et en accord avec l’Accord portant création de la Banque. Cette responsabilité comprend : la concep-tion, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation sincère d’états financiers ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Responsabilité du commissaire aux comptesNotre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes Internationales d’Audit. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique et de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournies dans les états financiers. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que

Chapitre 005 Banque africaine de développement

Rapport annuel 2007154

les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces évalua-tions du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation sincère des états financiers afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

OpinionA notre avis, les états financiers donnent une image fidèle et sincère de la situation financière de la Banque au 31 décembre 2007, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel des Normes Internationales d’Information Financière (IFRS).

Point d’attention Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus nous attirons votre attention sur la Note C concernant les effets des normes inter-nationales d’information financière nouvelles et révisées.

Pour les exercices clos le 31 décembre 2005 et 2006 le commissaire aux comptes avait émis une réserve sur les comptes car selon la norme internationale d’information financière IAS 32 « Instruments financiers : Informations à fournir et présentation » alors en vigueur, la souscription des pays membres au capital aurait dû être reclassée dans les états financiers de la Banque des Fonds propres en Dettes financières.

Le 14 février 2008, le conseil des normes comptables internationales (‘IASB’) a révisé la norme IAS1 et la norme IAS32. Selon les nor-mes révisées, les souscriptions au capital de la Banque par les pays membres sont considérées comme des instruments financiers assortis d’une option de vente qui respectent les critères requis pour être classés dans les capitaux propres. La Banque a toujours enregistré les souscriptions faites par ses Etats membres dans ses capitaux propres. Les révisions des normes précitées ont été publiées après la date de clôture du bilan mais avant la date d’approbation des états financiers. La Banque a opté pour une application anticipée de la norme révisée IAS 32 qui n’a pas eu d’impact sur les états financiers de la Banque.

Paris La Défense, le 2 avril 2008

KPMG Audit Département de KPMG S.A.

Pascal Brouard Associé

Banque Africaine de DéveloppementRapport du commissaire aux comptes au

Conseil des Gouverneurs de la Banque Africaine de Développement

Banque africaine de développement Chapitre 005

Rapport annuel 2007 155

BUDGET ADMINISTRATIF POUR L’EXERCICE 2008

(en milliers d’UC)

Description

Dépenses de personnel

Salaires 83 961

Avantages 54 784

Autres dépenses de personnel 9 179

Personnel temporaire 1 063

Consultants 16 169

Formation 3 523

168 679

Dépenses générales

Missions officielles 15 970

Frais de bâtiment/Bureaux 9 765

Location, réparation et entretien d’équipements 5 218

Dépenses de communication 6 085

Impression publications & reproduction 1 486

Fournitures et petits articles de bureau 636

Bibliothèque 719

Autres dépenses institutionnelles 10 658

50 537

Montant total du budget administratif 219 216

Amortissements 5 200

Montant total 224 416

Moins : Frais de gestion (158 160)

Budget administratif net 66 256