Un avenir pour tous, naturellement

Rapport annuel 2013

Fondation pour un développement écologique

Biovision

La Fondation Biovision emploie ses fonds de manière consciencieuse et avec des objectifs bien ciblés. Elle est reconnue d’utilité publique et soumise à la Surveillance fédérale des fondations. Elle est également certifiée par le ZEWO. La comptabilité est tenue selon les principes de la Swiss GAAP RPC 21. Elle est contrôlée par des réviseurs externes. Les rapports de gestion sont publics et disponibles sur www.biovision.ch/fr.

Soin et transparence

SommaireRapport de la direction 4

Les projets phares en 2013 6

Les points forts en 2013 10

Rapport financier Compte d’exploitation 14Commentaires sur les comptes annuels 2013 15Bilan 16Coûts des projets 17

Rapport de prestations 18

Partenariats 20

Remerciements 21

Photo de couverture : Jeune femme allant au marché d’Alubo (Ethiopie). Projet AH-04 « Cours d’agriculture écologique à Assosa ». Photo : Peter Lüthi/Biovision

Ce qui nous fait agir

1 pour 1500 Nombre de conseillers agricoles comparé au nombre de paysans en Afrique

1 000 000morts par an dans le monde à cause de la malaria, dont 90 % en Afrique

La grande majorité des plantes à fleurs dépendent des abeilles pour leur pollinisation.

9 sur 10

Proportion des vaches tuées par la sécheresse de 2011 au Kenya

1 sur 3

92,7 % des exploitations agricoles en Afrique sont familiales.

i

Rapport de la direction

« Votre formation fait des miracles ! »

Andreas SchriberMembre fondateur et directeur de la

Fondation Biovision

Biovision agit selon le principe global du « 4S + i ». Un développement durable n’est

possible que si les humains, les animaux, les plantes et l’environnement sont tous en

bonne santé. Le i signifie information : diffusion de connaissances pratiques et sensibilisation au niveau politique pour

créer des conditions cadre favorables.

Ce compliment, nous l’avons reçu tout récemment par courriel de Meru, dans une région de culture de mangues au Kenya. L’an passé, Biovision y a organisé des cours pour 700 paysans : pour la première fois, grâce à des méthodes écologiques, ils ont pu réduire fortement les pertes massives qui frappaient leurs récoltes. Et en menant une promotion des chaînes de valeur durables, nous améliorons actuellement l’accès aux marchés pour les paysans bio en collaboration avec des partenaires spé-cialisés.

Pas de repos sur nos lauriersQuinze ans portent leurs fruits. Telle était notre formule en 2013. Depuis sa fondation en 1998, Biovision est devenue une organi-sation reconnue en faveur d’un développe-ment durable, avec une large base de mem-bres en Suisse, et un solide réseau de partenaires en Afrique. Cet anniversaire a été utilisé pour sensibiliser encore davan-tage à la pensée et à l’action écologique. En Afrique, mais aussi en Suisse. Avec un re-présentant permanent à Genève, Biovision a intensifié les contacts avec des entités poursuivant les mêmes buts en Suisse romande. En plus Genève, siège d’acteurs internationaux majeurs dans les domaines de l’environnement, du développement et de la santé, offre une plateforme impor- tante pour les buts de notre fondation.

Mon téléphone portable… et l’Afrique En Suisse, grâce à l’exposition ludique CLEVER, notre « supermarché » interactif pour une consommation durable, nous avons pu sensibiliser un nombre encore inégalé de personnes à ce thème. En huit mois, invité au Musée des transports de Lucerne et au Liechtenstein, CLEVER a fait découvrir les rapports entre nos achats et un développement durable global à 143 classes d’école et 14 496 visiteurs.

L’information permet de s’aider soi-même En août, le 100e numéro de « The Organic Farmer » (TOF), le journal paysan de Biovision, est sorti au Kenya. Après huit ans, son fondateur suisse Peter Baumgart-ner a remis la direction de la rédaction à des mains africaines. L’équipe de notre Programme de communication paysanne (FCP) est composée de 11 collaborateurs compétents et motivés à Nairobi au Kenya et à Arusha en Tanzanie. Radio, internet, téléphone mobile, journaux et infos pra-tiques sur le terrain se complètent mutuel-lement. De plus en plus, ce modèle attire l’attention du service de conseil agricole du Ministère de l’agriculture kenyan. On a également intégré les expériences menées en Tanzanie et en Ethiopie pour le dévelop-pement d’une information paysanne.

Le chemin est bio A Morogoro, en Tanzanie, notre partenaire de longue date SAT a pu ouvrir la première école paysanne bio. C’est un véritable jalon pour assurer durablement la sécurité ali-mentaire en Afrique de l’Est : 180 paysan-nes et paysans qui ont déjà pu recevoir une formation dans ce domaine. La jeune équipe sur place montre de manière saisis-sante comment la transmission du savoir augmente la sécurité alimentaire chez les petits paysans.

Fixer des objectifs de développement durableCette année de jubilé a aussi été l’occasion de développer un engagement ciblé dans le domaine politique. Dans le cadre de la préparation d’un agenda de développe-ment durable, avec les objectifs post-2015 de l’ONU, nos expériences de terrain en Afrique livrent des faits et des exemples de ce que pourrait être la durabilité à la place d’une hausse à court terme de la produc-

Rapport de la direction | 5

tion. Au Sénégal, au Kenya et en Ethiopie, le programme « changement de cap dans l’agriculture » de Biovision soutient, en collaboration avec le Millennium Institute, des représentants du gouvernement, de la société civile et de l’économie privée dans un processus de planification novateur pour entamer un développement durable.

Un avenir pour tous, naturellement Biovision aide concrètement les gens à s’aider eux-mêmes. Le développement et la réalisation de nos projets s’orientent vers les besoins fondamentaux des êtres hu-mains. L’idée maîtresse de notre action est la vision d’un monde avec suffisamment de

nourriture saine pour tous, produite par des personnes en bonne santé dans un environnement sain. Notre approche re-pose sur une pensée globale et des actions validées scientifiquement. L’expérience montre que le cercle vicieux de la pauvreté, de la faim et de la destruction de l’environ-nement peut être brisé : par la formation, par la reconnaissance sociale, par la créa-tion de revenus. Biovision et son président fondateur Hans Rudolf Herren ont été les premiers Suisses à recevoir en 2013 le prix Nobel alternatif. Voilà qui nous encourage à persévérer toujours plus résolument dans cette voie.

Dans la région de Tolay, au Sud de l’Ethiopie, Biovision crée de nouvelles sources de revenu pour les apiculteurs locaux.

Le Dr Shifa Ballo (à droite) s’occupe avec son équipe de 600 petits paysans participant au projet.

« Biovision soutient la reconstitution des effectifs de chameaux. Mais nous formons

aussi des vétérinaires et des soigneurs spécialisés pour veiller à leur santé. »

Diana OnyangoVétérinaire et coordinatrice du projet

Chameau au Kenya

Les projets phares | 7

Résister aux sécheresses catastrophiquesLes chameaux peuvent survivre en mangeant des feuilles de buissons épineux

et se passer d’eau pendant 14 jours. C’est pourquoi ils résistent bien mieux aux

sécheresses, de plus en plus fréquentes, que les bœufs et le petit bétail.

Biovision encourage, avec Vétérinaires Sans frontières Suisse (VSF) et la Direction

du développement et de la coopération (DDC), la réintroduction de chameaux

dans le district semi-aride d’Isiolo au Kenya. L’activité principale est la formation

de vétérinaires et d’éleveurs locaux ainsi que la transformation hygiénique des

produits laitiers.

Moustiques sous contrôleAprès l’intense saison des pluies sur la côte kenyane, la région est remplie de flaques, mares, puits et citernes débordant de par-tout. Des lieux de ponte parfaits pour les moustiques porteurs du paludisme. Du coup, la maladie mortelle était omnipré-sente à Malindi, entre autres. Mais grâce à un projet soutenu depuis de nombreuses années par Biovision, la situation a com-plètement changé aujourd’hui.

Selon les autorités sanitaires de Malindi et les scientifiques du Kenya Medical Re- search Institute, on a réussi à décimer les moustiques par des méthodes respectant l’environnement : recherche et destruction des lieux de ponte, lutte biologique contre les larves par des Mosquito Scouts bien formés, distribution de moustiquaires et information de la population. Cette gestion

intégrée du vecteur (IVM) a permis de ci- bler efficacement les transmetteurs, donc les causes de la maladie. Dans les hôpitaux de Malindi, les cas de malaria chez les enfants de moins de 14 ans ont reculé en moyenne de 70 % depuis 2002.

Entre-temps, l’IVM est devenu l’IVDM (Inte-grated Vector and Disease Management). En effet, la lutte contre le moustique ano-phèle dans les eaux stagnantes permet d’éliminer aussi les vecteurs d’autres mala-dies, en particulier les moustiques des espèces Culex et Aedes qui propagent l’éléphantiasis. Cette maladie peut entraî-ner, entre autres, un gonflement extrême des jambes. L’IVDM permet aussi de con- trôler la bilharziose.

Les projets phares en 2013

Sacrés insectes

« En 2002, quand j’ai commencé mon travail de médecin ici, le paludisme était

clairement le problème principal. Tous les jours, l’accueil du centre de soins était

rempli par des dizaines de patients atteints de malaria. Aujourd’hui, il y a à peine un

cas par semaine. »

Nelson KahindiMédecin au Centre de santé de Marikembuni

à Malindi, Kenya

Une riche récolte de miel dans le projet CabesiLe projet Cabesi dans le Pokot Ouest (Kenya) est soutenu depuis 2003 par Biovision. Son but est de créer de nouvelles sources de revenu dans une zone très aride, en collaboration avec les habitants semi-nomades. Ceux-ci doivent ainsi pou-voir améliorer leur quotidien sans surex-ploiter les ressources vitales. L’apiculture, la fabrication et la commercialisation de miel et de cire se sont montrées bien adaptées et ayant du succès.

En 2013, les apicultrices et les apiculteurs participant au projet ont produit plus de 50 tonnes de miel d’abeille pur d’une valeur

de plus de 110 000 francs. Ceci à l’aide du « Cabesi Marketplace », un centre de trans-formation et de commercialisation créé dans le cadre du projet, où le miel est transformé en un produit de haute valeur, dûment emballé et commercialisé. Ce sont en tout 1600 apicultrices et apiculteurs plus leurs familles, soit environ 20 000 personnes, qui profitent de ce nectar de qualité pour leur consommation et comme source de revenu supplémentaire. Moment fort l’an passé : la préparation de la remise du projet à la population locale. L’équipe du Marketplace a été formée et renforcée, ce qui crée une base pour donner d’ici peu à cette activité sa pleine autonomie.

Des guêpes contre une invasionde mouches En Europe et aux Etats-Unis, la demande de mangues augmente. Une bonne nouvelle pour les paysans africains qui souhaitent y répondre et améliorer ainsi leurs revenus.

Mais au Kenya, cet espoir a été anéanti par une mouche des fruits. Ce parasite a été introduit en 2003 d’Asie en Afrique, où il se reproduit très bien et provoque de gros dégâts.

Les mouches du manguier peuvent être tenues en échec par une combinaison inno-vante de mesures écologiques : mise à l’écart des mangues contaminées, surveil-lance de l’effectif des parasites et lutte ciblée à l’aide de pièges odorants ou de biopesticides. Une méthode particulière-ment durable est l’utilisation de guêpes qui sont les ennemis naturels des mouches à fruits. Elles pondent leurs œufs dans le couvain des parasites. Dès que les larves des guêpes éclosent, elles attaquent les œufs et les larves de mouche, empêchant ainsi leur reproduction.

A la fin d’une phase pilote efficace de plu- sieurs années, le projet a été étendu en 2013 à cinq endroits, mobilisant en tout plus de 2200 paysannes et paysans. Ils ont appris à attirer les guêpes dans leurs vergers et à appliquer correctement les diverses mesures.

Les projets phares | 9

« Le prix Nobel alternatif est la reconnaissance que, avec nos projets, nous

sommes sur le bon chemin vers un système alimentaire durable pour le

monde entier. » Hans Rudolf Herren

Dr Hans Rudolf HerrenHans Herren en compagnie des trois autres

lauréats du Right Livelihood Award 2013. De gauche à droite :

Paul Walker des Etats-Unis, « pour son engagement infatigable en faveur

d’un monde sans armes chimiques » ;Denis Mukwege de la République démocra-tique du Congo, « pour ses années de travail

passées à soigner les femmes victimes de violences sexuelles dans les guerres

et pour son courage à dénoncer les causes et les responsables » ;

Raji Sourani de Palestine, « pour son engagement tenace en faveur des

droits humains et de l’Etat de droit dans des conditions extrêmement difficiles ».

Les points forts | 11

Le prix Nobel alternatif pour Hans Herren et BiovisionHans Rudolf Herren et sa fondation Biovision ont reçu le prix Nobel alternatif

pour leur engagement contre la faim et la misère sur notre planète. Il est le premier

Suisse à recevoir cette distinction décernée depuis 1980. Pour le lauréat, cette

reconnaissance est une confirmation de sa vision : un monde dans lequel

chacun dispose de suffisamment de nourriture saine, aujourd’hui et dans le futur.

Le Secrétaire général de l’ONU réclame un tournant dans l’agriculture Publié en octobre 2013, le rapport du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon intitulé « Les technologies agricoles au ser-vice du développement » préconise égale-ment un passage à une agriculture et à des systèmes alimentaires durables. C’est seu-lement ainsi que la sécurité alimentaire pourra être garantie, la pauvreté éliminée et nos ressources naturelles protégées. Le rapport mentionne spécifiquement le Pro-gramme de communication paysanne de la Fondation Biovision en Afrique de l’Est comme un exemple de renforcement des petits paysans par la transmission de connaissances sur les méthodes agricoles durables.

L’année passée, l’équipe de Biovision a commencé de s’engager intensivement en

faveur d’un objectif de développement durable sur la sécurité alimentaire et l’agri-culture durable. En 2013 également, Biovi-sion et le Millennium Institute ont organisé dans trois pays (Sénégal, Kenya, Ethiopie) des ateliers de dialogue et de planification pour une agriculture et des systèmes ali-mentaires durables, avec la participation de tous les groupes intéressés. Ce proces-sus pilote prépare la mise en œuvre d’une décision du Sommet de l’environnement Rio + 20, qui charge le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) de soutenir tous les Etats intéressés à développer la durabilité de leurs systèmes alimentaires.

Biovision s’engage, avec le soutien de la DDC et d’autres partenaires importants, dans le domaine du conseil, de la forma-tion et de l’élaboration de conditions cadre nécessaires à la réalisation de la Déclara-tion de Rio.

Les points forts en 2013

Biovision contribue aux débats mondiaux

« En Afrique de l’Est, le Farmer Communica-tion Programme soutient les services de

conseil agricole nationaux, permettant ainsi a des petits agriculteurs de profiter de

technologies durables. » 

Ban Ki-moonSecrétaire général de l’ONU

Bonne cuvée 2013 pour CLEVERL’exposition interactive CLEVER a vécu une année faste. La participation à l’exposition spéciale « Cargo » du Musée suisse des transports de Lucerne a donné à CLEVER une très grande visibilité, attirant de nom-breux visiteurs de toute la Suisse.

Un autre point fort a été la collaboration avec Swiss Re qui fêtait ses 150 ans en organisant des événements festifs à Zurich, Londres et New York. Biovision était invité en tant que partenaire junior (15 ans) à présenter aux visiteurs de ces manifesta-tions une version mobile de CLEVER, les sensibilisant ainsi aux comportements de consommation durables. On a pu obser-ver qu’en matière de prise de conscience écologique, Zurich semble nettement en avance sur Londres et New York. Mais les échos ont finalement été très positifs partout.

Sur invitation du Service Liechtensteinois de développement (LED), la version com-plète de l’expo a franchi pour la première fois les frontières suisses en novembre. Très bien situé au centre de Vaduz, elle a suscité un grand intérêt. En tout, CLEVER a

Un record de participation Le soutien que la Fondation Biovision reçoit en Suisse est la base de ses activités. L’opi-nion publique est tenue au courant par différents canaux. L’événement phare de cette communication est le Symposium

annuel organisé au Volkshaus de Zurich. L’édition 2013, placée sous le titre « 15 ans portent leurs fruits », a attiré 850 partici-pants, un record !

Dans son allocution pour cet anniversaire, Maya Graf, agricultrice bio et Présidente du Conseil national en 2013, a rendu hommage à l’aide efficace qui permet aux Africains de s’aider eux-mêmes et au rôle dynamique que joue Biovision dans le dialogue mondial sur le développement durable. Mercy Kiya-pyap, James Ligare, Barbara Frei Haller et Peter Baumgartner ont retracé des projets phares : Cabesi, Biodiversity Conservation Kakamega, Programme de communication paysanne. Puis, sous la direction compé-tente de Ruedi Küng (InfoAfrica), la spécia-liste des chameaux Ilona Glücks a discuté avec Mercy Kiyapyap, Hans Herren et le di-recteur de Biovision, Andreas Schriber, sur les chances et les défis de l’élevage de cha-meaux dans les zones semi-arides d’Afrique de l’Est face aux changements climatiques.

Les points forts | 13

accueilli près de 15 000 visiteurs en 2013. Et une attention particulière a été donnée à l’accueil de 143 classes d’école permettant de sensibiliser la jeune génération.

Compte d�exploitation

« Biovision a connu une croissance soutenue au cours de l’exercice écoulé. Notre

objectif est d’assurer une gestion financière efficace et transparente pour permettre

d’injecter un maximum de moyens dans la réalisation de nos projets. »

Brigitte KaempferResponsable des finances et

de l’administration

PRODUITS Dons libres Dons liés Contributions projets Cotisations des membres Legs Autres revenus

Total des produitsVariation par rapport à l’année précédente CHARGES Projets Diffusion du savoir Plaidoyer (advocacy) Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnement Autres charges liées aux projetsTotal des charges liées aux projetsVariation par rapport à l’année précédente Recherche de fonds et communication Gestion et administration Frais de personnel Frais de gestionTotal Gestion et administration

Total des charges RÉSULTAT D�EXPLOITATIONavant résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital Résultat financier Variations de cours Soustraction des fonds liés Intégration des fonds liésTotal des modifications RÉSULTAT D�EXPLOITATIONaprès résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital

20122 135 5932 644 356

0653 638

2 379 7607 866

7 821 21371 %

–2 595 403–1 141 265

–524 621–152 009–432 232–564 642

–1 832–5 412 004

52 %

–579 814

–288 227–338 780–627 007

–6 618 825

1 202 388

5 016–14 400

3 121 673–2 644 356

467 933

1 670 321

20132 580 7523 530 320

350 000545 110

1 169 6774 734

8 180 5935 %

–2 963 064–920 081–420 184–157 365–483 730–535 334–170 782

–5 650 5404 %

–700 506

–495 449–266 550–761 999

–7 113 045

1 067 548

2 100–44 338

3 210 458–4 030 321

–862 101

205 446

Commentaire sur les comptes annuels

| 15

PRODUITS Dons libres Dons liés Contributions projets Cotisations des membres Legs Autres revenus

Total des produitsVariation par rapport à l’année précédente CHARGES Projets Diffusion du savoir Plaidoyer (advocacy) Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnement Autres charges liées aux projetsTotal des charges liées aux projetsVariation par rapport à l’année précédente Recherche de fonds et communication Gestion et administration Frais de personnel Frais de gestionTotal Gestion et administration

Total des charges RÉSULTAT D�EXPLOITATIONavant résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital Résultat financier Variations de cours Soustraction des fonds liés Intégration des fonds liésTotal des modifications RÉSULTAT D�EXPLOITATIONaprès résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital

Produits : En 2013, le revenu a de nouveau progressé par rapport à l’année précédente, ce qui a conduit à une année record avec plus de 8,1 millions de francs. Un résultat réjouissant, basé sur le soutien d’un cercle fidèle de donateurs dont les contributions continuent à croître. La forte présence mé- diatique de Biovision en 2013, renforcée par le prix Nobel alternatif décerné à Hans Rudolf Herren et à Biovision, a suscité un effet positif. D’autres rentrées financières ont été enregistrées grâce à des legs et à des fondations. Au deuxième trimestre, Biovision a également obtenu une forte contribution spéciale pour développer les programmes prioritaires « diffusion du savoir » et « chan-gement de cap dans l’agriculture ». L’aug- mentation des contributions liées à des pro-jets ont permis à Biovision de conclure des contrats à long terme avec ses partenaires sur place, ce qui assure une planification et des soutiens plus durables.

Dépenses liées aux projets : Les dépenses liées aux projets ont progressé pour at- teindre environ 5,6 millions de francs en 2013. Plusieurs projets ont été élargis grâce à d’importants dons liés. Une partie de ces apports seront également versés aux projets correspondants durant le 1er trimestre de 2014. Les projets en Suisse et dans les agen-ces de l’ONU (en particulier à Genève, New York et Rome) sont mis en œuvre des spécia-listes rattachés au siège de Biovision.

Frais de campagnes de collecte de fonds : Avec un montant de 700 000 francs, la re-cherche de fonds est restée dans le cadre du budget prévu. Elle n’a que modérément augmenté, ce qui est particulièrement ré- jouissant compte tenu des recettes record.

Gestion et administration : En raison de sa forte croissance (également en personnel affecté aux projets), Biovision 2013 a mis en place un renforcement attendu de longue date dans sa gestion et son administration. Des secteurs comme l’informatique, les res-sources humaines et la comptabilité ont été centralisés et divers mandats dans ce domaine ont été intégrés dans la structure du personnel et le lieu de travail (in-sourcing). Dès septembre 2013, Biovision a loué des bureaux supplémentaires pour répondre aux besoins d’espace liés à la croissance.

Résultat : Le résultat annuel est affecté aux réserves libres. Ces réserves offrent à Biovi-sion la sécurité de continuer à fonctionner en cas de fluctuations inhabituelles.

UTILISATION DES MOYENS 2009–2013ProjetsRecherche de fonds et communicationGestion et administration

PROVENANCE DES MOYENS 2009–2013Donatrices et donateursMembresLegsEntreprises et fondationsInstitutions publiques

UTILISATION ET PROVENANCE DES MOYENS DE 2009 À 2013

10 %

11 %

79 %

Une croissance saine et une politique des dépenses qui répond aux buts de la Fondation caractérisent Biovision.

16 %

25 %

12 % 10 %

37 %

15 ANS DE BIOVISION EN CHIFFRES

DÉVELOPEMENT 1999–2013Investissements dans les projetsRecherche de fonds et administration

0 mio de CHF

1 mio de CHF

2 mio de CHF

3 mio de CHF

4 mio de CHF

5 mio de CHF

6 mio de CHF

7 mio de CHF

8 mio de CHF

12 1311100908070605040302010099

Andreas SicksResponsable des programmes et

des partenariats

« Le Programme de communication paysanne de Biovision (FCP) basé à Nairobi

et à Arusha contribue de manière essentielle et durable à la diffusion de méthodes

écologiques adaptées aux petits agriculteurs d’Afrique de l’Est. Pour atteindre une

diffusion encore plus large, nous travaillons à intégrer nos produits et conseils aux

services officiels de conseils agricoles. »

Bilan

ACTIFS Actifs circulants Liquidités Papiers valeurs (Raiffeisen Futura – Swiss Franc Bond) Créances sur livraisons et prestations Comptes projets organisations partenaires Stock Actifs transitoires Dons à recevoirTotal des actifs circulants Investissements mobiliers/immobiliers Equipements Immobilisations incorporelles (logiciels informatiques)Total des investissements mobiliers/immobiliers

Total des actifs PASSIFSCapital étranger Engagements pour livraisons et services Autres passifs Comptes projets organisations partenaires Passifs transitoiresTotal du capital étranger

Capital des fonds Diffusion du savoir Plaidoyer Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnementTotal du capital des fonds Capital de l’organisation Capital de la fondation Réserves liées Réserves libresTotal du capital d’organisation Total des passifs

L’ensemble des comptes annuels, vérifiés par les réviseurs, peut être téléchargé à partir de www.biovision.ch/fr, ou obtenu sur demande auprès de notre secrétariat.

2012

3 683 089306 012

46 56883 05958 96570 404

729 1134 977 210

12 012137 827149 840

5 127 050

185 912122 347

52 966121 031482 256

48 98114 195

153 3092 168

57 61641 829

318 098

50 000920 000

3 356 6964 326 696

5 127 050

2013

4 712 419296 968

58 846343 150

72 41713 555

474 6005 971 955

10 547109 852120 399

6 092 354

218 69478 06120 718

104 778422 251

593 803150 230112 330

38 592116 115126 891

1 137 961

50 000920 000

3 562 1424 532 142

6 092 354

Coût des projets

| 17

Biovision investit dans six programmes principaux : diffusion du savoir, plaidoyer (advocacy), santé humaine, animale, végétale et environnementale. Coût des projets par domaine :

DIFFUSION DU SAVOIR BV IS-01 Infopool BV IS-01.A Sensibilisation de la jeunesse (Globi) BV IS-02 TOF journal paysan BV IS-02.A TOF radio BV IS-02.B iTOF centres d’information agricole BV IS-02.D TOF en swahili (anc. Mkulima Mbunifu) BV IS-03/04 Infonet-Biovision BV IS-07 Bustani ya Tushikamane (jardin de la solidarité) BV IS-08 Programme de communication paysanne BV IS-09 Newsletter Biofarm BV IS-10.A CLEVER – le supermarché durable BV IS-FCP Autres projets de diffusion du savoir BV TS-01 Ecole professionnelle paysanne, Ethiopie BV TS-02 Séminaire agricole, OugandaTotal diffusion du savoir PLAIDOYER BV IS-05 Stop DDT BV IS-10 Changement de cap dans l’agricultureTotal plaidoyer SANTÉ DES GENS BV HH-01 Stop malaria – Nyabondo BV HH-02 Stop malaria – Malindi BV HH-03 Stop malaria – Tolay BV HH-04 Modèle IVM Malaria/T21 BV HH-05 Stop malaria – programme de sensibilisation BV HH-07 Programme Stop malaria BV HH Santé des gens – généralTotal santé des gens SANTÉ DES ANIMAUX BV AH-04 Contrôle de la mouche tsé-tsé et agriculture bio BV AH-05 Programme Chameau contre sécheresse BV AH Santé des animaux – généralTotal santé des animaux SANTÉ DES PLANTES BV PH-01 Push-Pull, lac Victoria BV PH-03 Comparaison des systèmes à long terme BV PH-04 Sebeta, ferme bio BV PH-05 Push-Pull, centre du Kenya BV PH-06 Femmes pour l’agriculture bio BV PH-07 Contrôle de la mouche des fruits BV PH-08 Push-Pull, Tolay BV PH Santé des plantes – généralTotal santé des plantes SANTÉ DE L’ENVIRONNEMENT BV EH-02 Cabesi BV EH-03/05 Revenu grâce aux plantes médicinales BV EH-07 Apiculture moderne, Tolay BV EH-08 Monitoring de l’écosystème, Kakamega BV EH-09 Revitaliser les connaissance à Tharaka BV EH-10 Ecole forestière à Mpigi BV EH Santé de l’environnement – généralTotal santé de l’environnement AUTRES CHARGES LIÉES AUX PROJETS BV 4H Développement et accompagnement des programmes prioritaires « 4S ».

20121 133 813

0260 535

88 37057 86068 631

451 68431 696

230 7090

237 7380

18 33416 033

2 595 403

32 4501 108 8151 141 265

99 427173 395137 492

38 66875 639

00

524 621

62 22789 782

0152 009

119 812125 035

45 25256 45817 39268 283

00

432 232

124 769136 967

96 11482 97836 77987 035

0564 642

1 832

20131 356 221

20 025363 458

70 083195 479

85 623216 932

43 926261 471

93 007225 141

10 9630

20 7352 963 064

156 588763 493920 081

00000

379 20540 979

420 184

26 30990 07840 979

157 365

77 31660 57910 50258 31219 04698 17733 971

125 828483 731

80 758136 168

87 95157 61533 26044 45195 129

535 334

170 782

Rapport de prestations

OrganisationButs de la Fondation

Conseil de fondationL’organe suprême de Biovision est le Con-seil de fondation. Il porte l’entière res-ponsabilité et se compose d’au moins cinq membres bénévoles. Hans Rudolf Herren, en tant que fondateur, est élu à vie. Le mandat des autres membres est de trois ans, une réélection est possible.

Le Conseil de fondation est responsable pour l’orientation stratégique et la nomi-nation de la direction. Il avalise les comp-tes et les budgets annuels, et fixe les contributions aux projets et aux collabora-tions.

Organe de révisionKPMG SA, 8004 Zurich

Direction exécutive et par secteursAndreas Schriber est le directeur de Biovision. Durant cette année, il a été assisté par les responsables de secteur Brigitte Kaempfer (finances et administra-tion), Andreas Sicks (programme et colla-borations), David Fritz (communication et campagnes) et Ueli Wuermli (marketing et recherche de fonds).

CollaborateursEn 2013, Biovision a employé jusqu’à 28 personnes en Suisse, la plupart à temps partiel. Notre fondation est reconnue éli-gible pour le service civil, ce qui a permis à 10 civilistes d’être actifs pendant 940 jours pour Biovision. Contribuant à la for-mation dans la coopération au développe-ment, la Fondation propose aussi quelques places de stage. L’an passé, 7 stagiaires ont pu être accueillis.

Travail honorifiqueLes cinq membres du Conseil de fondation travaillent de manière bénévole et n’ont reçu en 2013 ni honoraires ni autres dé-dommagements en contrepartie des quel-ques 790 heures de travail effectuées. Au regard des ressources financières et en personnel limitées, Biovision mets en œuvre un vaste programme en Suisse et à l’étranger. Ceci n’est possible que grâce à un grand engagement honorifique ainsi que la participation de bénévoles à tous les niveaux.

Une structure légèreBiovision accorde une grande importance à l’utilisation efficace des ressources. Une équipe professionnelle, des processus de décision courts ainsi que des accords de collaboration avec des partenaires locaux de longue date permettent d’avoir une administration légère au siége principal. Des spécialistes locaux et les bénéficiaires en Afrique portent la responsabilité pour la réalisation concrète des mesures dans les projets de base. Cette participation locale va souvent de pair avec des programmes de formation qui contribuent largement au succès durable des projets.

Pour la gestion et le contrôle des projets, Biovision se tient aux lignes directrices du ZEWO ainsi qu’à des standards de qualité reconnus internationalement. La compta-bilité est tenue selon les principes du GAAP RPC 21 pour les organisations d’uti-lité publique à but non lucratif. Pour la recherche de fonds, nous nous orientons selon les directives éthiques de Swissfund-raising.

Une collaboration axée sur les besoinsEn 2013, Biovision a réalisé ou soutenu de manière importante 31 projets en Suisse et à l’étranger. Nous développons nos acti-

Biovision est une fondation suisse d’utilité publique, indépendante sur les plans confessionnel et politique. Son siège est à Zurich. Elle soutient des projets dans des régions en développement d’Afrique ainsi qu’en Suisse. Notre but est de vaincre durablement la faim et la misère. Pour cela, nous encourageons l’utilisation durable des ressources naturelles dans de bonnes conditions sociales ainsi que la préserva-tion de la biodiversité. Notre fondation aide les gens à s’aider eux-mêmes et s’engage en faveur d’une réflexion et d’une action écologique.

Biovision est soumise à la Surveillance fédérale des fondations, inscrite au registre du commerce et certifiée par le ZEWO.Statuts :www.biovision.ch/fr

Conception juridiqueAux Etats-Unis, Biovision est considérée comme une organisation publique de bienfaisance, selon la section 501(c)(3).

Statut spécialBiovision bénéficie du statut spécial général auprès de l’ECOSOC des Nations Unies.

Rapport de prestations | 19

En tant qu’organe suprême de Biovision, le Conseil de fondation est aussi responsable de donner son accord à l’attribution de fonds aux projets. Afin de s’informer sur les partenaires

et leurs activités sur place, le Conseil de fondation effectue tous les trois à quatre ans une visite de projets dans des pays choisis.

En 2013, ce sont des projets en Ethiopie qui ont été visités. Tous les membres du Conseil de fondation s’engagent pour

Biovision à titre honorifique.

Le Conseil de fondation 2013 Dr Ruedi Baumgartner, Prof. émérite au NADEL, EPF Zurich. Dr Barbara Frei Haller, pharmacienne et ethnobiologisteDr Hans Rudolf Herren, membre fondateur, Président du Conseil de fondationPaula Daeppen-Dion, représentante ONG auprès de l’ONUMathis Zimmermann, avocat, membre fondateur

vités en Afrique en collaboration avec les bénéficiaires et des spécialistes locaux. La réalisation et la direction sont définies dans des accords de projets et sont en mains d’organisations partenaires bien établies. Les responsables locaux sont en contact étroit avec la coordination des pro-grammes qui se trouve à Zurich. Cette der-nière assure un accompagnement et un contrôle professionnel des activités. La coordination du Programme de communi-cation paysanne de Biovision en Afrique de l’Est est domiciliée à Nairobi. Nous ap-puyons la construction d’une organisation partenaire locale (Biovision Africa Trust, directeur : Dr David Amudavi) avec siège à Nairobi. Elle développe et réalise sur place des projets apparentés de manière in-dépendante.

PartenariatsProf. Judi W. Wakhungu

Ministre de l’environnement, de l’eau et des ressources naturelles du Kenya

« L’approche innovante de Biovision montre la voie à suivre : favoriser l’utilisation de

méthodes agricoles écologiques par la transmission de savoir et la communication

entre les paysans et la recherche. La propagation d’une agriculture durable

respectant l’environnement doit être intensifiée. En Afrique et dans le monde

entier. Biovision apporte une contribution importante à la sécurité alimentaire et la

conservation de nos ressources naturelles. »

Partenariats de Biovision pour un développement écologique (avec contrat cadre)ASCU – Agricultural Sector Coordination Unit, Gouvernement du KenyaAvallain – Organisation pour un e-learning innovant et un meilleur accès à la formationBEA – BioEconomy Africa, EthiopieBiovision Africa Trust, NairobiCDR/BOKU – Centre for Development Research/Universität für Bodenkultur, Vienne, AutricheDDC – Direction du développement et de la coopération, SuisseFiBL – Institut de recherche sur l’agriculture biologique, Suisse ICE – Institute for Culture and Ecology, Kenyaicipe – Institut international de recherche sur les insectesKARI – Kenya Agricultural Research InstituteKEFRI – The Kenya Forestry Research InstituteMI – Millennium Institute, Etats-UnisMinistère de l’Agriculture et de l’Équipement Rural, SénégalPesticide Action NetworkPlantahof – Centre de formation et de conseils en agriculture Landquart/GR Rural Women Development Association, OugandaSAT – Sustainable Agriculture TanzaniaUNETMAC – Uganda Network for Toxic-free Malaria ControlVSF – Vétérinaires Sans Frontières Suisse

Organisations qui collaborent avec Biovision dans des projets et des réseauxACT – African Conservation Tillage NetworkAIRC – Agricultural Information and Resource CenterAvalonBureau pour la protection de la nature, ZurichCabesi Self Help GroupCDE – Centre for Development and Environment, Université de Berne CodeSustainableCsf – Cuisine sans frontièresDoctors for the Environment ESPA – Environmental Sciences and Policy Assessment Fondation Youssou Ndour, SénégalGermanwatchGlobi Verlag (Orell Füssli), ZurichHAFL – Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, Berne Holeta Bee Research Center, Addis AbebaIATP – Institute for Agriculture and Trade Policy, WashingtoniCow – Agricultural platform, Kenya IDDRI – Institute for Sustainable Development and International Relations, ParisInfoSud – Agence de presse sur la coopération internationale et la politique de développement, GenèveIPENKCA – Kenya Camel AssociationKEMRI – Kenya Medical Research InstituteKENFAP – Kenya National Federation of Agricultural ProducersKIOF – Kenya Institute for Organic Farming

Makerere University, OugandaMelkasa, Agricultural Research Center – EthiopieMinistry of Agriculture, Kenya Mission permanente de la République du Bénin auprès de l’ONU, New YorkMission permanente de la République du Guyana auprès de l’ONU, New YorkMission permanente de la République d’Italie auprès de l’ONU, New YorkMission permanente du Sénégal auprès de l’ONU, New YorkMore and Better NetworkMusée suisse des transports, LucerneNational Museum of KenyaOFAG Office fédéral de l’agriculture, BerneOffice fédéral allemand de l’environnementOrganisations agricoles et alimentaires à RomePrometra OugandaPROPAC – Plateforme Sous-Régionale des Organisations Paysannes d’Afrique CentralePUMMA – Mosquito Control Association Malindi, KenyaReprésentation permanente de la Suisse auprès de l’ONUSecrétariat de la Convention de Bâle, Rotterdam et Stockholm, GenèveStiftung bioRe – Rotkreuz, SuisseSokoine University of Agriculture, TanzaniaSwiss Re, ZurichTFCG – Tanzania Forest Conservation GroupThe Development Fund, NorvègeThird World Network, GenèveUNEP ChemicalsVereinigung Deutscher WissenschaftlerWOCAT – World Overview of Conservation Approaches and TechnologiesWorld Food System Center de l’EPF de ZurichWorld Society for the Protection of AnimalsYEHA Institute, Addis Abeba, EthiopieZHAW, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften

Membres et alliancesCivil Society Mechanism of the Committee on World Food SecurityECOSOC – Conseil économique et social des Nations UniesGlobal Alliance for Alternatives to DDTIFOAM – International Federation of Organic Agricul-ture Movements, BonnSwiss Malaria Group – coalitions de différents acteurs de la lutte contre la malariaUNDPI Associate-Département de l’information des Nations Unies

Merci de tout cœur

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Nous remercions tous les membres, les donatrices et donateurs pour leur soutien considérable durant toute cette année. Ce n’est que grâce à cet engagement qu’il nous est possible de travailler à une amélioration durable des conditions de vie en Afrique. Nos remerciements vont également aux organisations et entreprises mentionnées ci-dessous qui ont soutenu les projets par des contributions importantes.

Fonds publics et églisesCanton d’ArgovieCanton de Bâle-VilleCanton de GlarisCanton de SchaffhouseCanton d’UriDDC – Direction du développement et de la coopérationFonds de la loterie du Canton de ZurichForum politique HettlingenParoisse réformée de ThusisParoisse réformée de BelpParoisse réformée de Langnau am AlbisParoisse réformée de LucerneParoisse réformée d’OberdiessbachParoisse réformée de SteffisburgParoisse réformée de SurseeParoisse réformée de Wallisellen République et Canton de GenèveService Liechtensteinois de développement (LED)Ville de BerneVille de LucerneVille de SoleureVille de Zurich

FondationsChaîne du bonheurFondation Accordeos Fondation Alfred et Eugénie BaurFondation Alice et Karl Schenkel-Wagner Fondation Charisma pour un développement durable Fondation DoraveFondation DreiklangFondation Ernst Göhner Fondation Fons MargaritaFondation Gebauer Fondation Leopold Bachmann Fondation Medicor Fondation Mercator SchweizFondation Nord-SüdFondation Pancivis Fondation Paul Schiller Fondation Parrotia Fondation Rosmarie et Armin Däster-Schild Fondation Salud Y VidaFondation SalviaFondation Spendenstiftung Bank Vontobel Fondation SymphasisFondation Tellus VivaFondation U.W. LinsiFondation YoniRight Livelihood Award FoundationStiftung Drittes MillenniumThe Hurst FoundationThe UsitawiNetwork FoundationWyss Peace Foundation

Entreprises / autresAmmann Suisse SABaugenossenschaft Freiblick ZurichBinkert Partner SAbio-familia SABionat GmbHCentre Prévention et Santé Colombierclaro Weltladen Reinach BLclaro Weltladen WallisellenFonds d’aide de MigrosFredy’s SAHug-Verlag SARobecosam SASchenker-Winkler Holding SASchiller SAShumei InternationalSotronik GmbHSwisslux SATerra Verde Bio-Gourmet SAThurkraftwerk SAVictorinox SA

Parmi nos résultats

70 %… de cas de paludisme en moins chez les enfants en dessous de 14 ans entre 2002 et 2009 (projet Stop malaria dans le district de Malindi, Kenya).

... apiculteurs ont obtenu une formation en apicul-ture moderne ainsi qu’un accès aux marchés par des coopératives. Le tout accompagné scientifique-ment par le centre de santé des abeilles de l’icipe.

2260

200 % … d’augmentation moyenne des récoltes de maïs dans les exploitation agricoles familiales qui utilisent la méthode écolo-gique Push-Pull. 250 000

… lecteurs mensuels du journal paysan de Biovision en Afrique de l’Est. i

… chameaux ont été distribués dans des ré- gions semi-arides du Nord du Kenya et 230 femmes ont appris à transformer le lait de chamelle de manière hygiénique.

50

Ethiopie

Sénégal

OugandaKenya

Tanzanie

Où nous travaillons

Impressum© Fondation Biovision, Zurich.Juin 2014

RédactionUeli Wuermli

Concept et textesAndreas Schriber, David Fritz,Peter Luethi, Ueli Wuermli

Rapport financierBrigitte Kaempfer

LanguesCe rapport annuel est disponible en allemand, anglais et français.

Traductions Sue Coles (anglais)Daniel Wermus (français)

PhotosPeter Luethi/Biovision, Philomena Nyagilo/Biovision, Wolfgang Schmidt, photoart, RLA, UNO, Verena Weber

Mise en pageBinkert Partner, Zurich

PapierCyclus Offset blanc, mat, 100 % recyclé

Stiftung für ökologische Entwicklung Fondation pour un développement écologique

Foundation for ecological development

Av. de Cour 1, 1007 Lausanne/Switzerland, Tél. +41 21 612 00 80,Siège principal : Schaffhauserstr. 18, 8006 Zurich/Switzerland, Tél. +41 44 341 97 18,

Dons depuis la Suisse : CCP 87-193093-4, Dons depuis l’étranger : voir www.biovision.ch

Jakob von UexkullFondateur et Co-président du Conseil de

fondation du Right Livelihood Award.

« Le jury du Right Livelihood Award honore Hans Rudolf Herren pour son expertise

et son travail pionnier en faveur d’un approvisionnement alimentaire global

sain et durable. »