Upload
truongngoc
View
214
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Classement de shanghai : l’UM, 2e université du monde en écologie
Le projet MUSE obtient le label I-SITE
L’UM fête les 30 ans d’Erasmus
Exposition « Signes particuliers » : l’UM s’engage contre le racisme
Inauguration de la nouvelle fac de médecine © Boutonnet Laurent - Région Occitanie - Arch François Fontès
L’UM accueille des entraineurs de football chinoisFin de résidence pour
l’artiste Armelle Caron
Envoi du nanosatellite étudiant Robusta 1-b dans l’espace
Journée d’accueil des nouveaux étudiants
Réouverture de la salle des actes après 1 an de travaux
L’exposition Auzoux présentée à l’espace Bagouet
2017en images
6 – Muse
10 – Formation
16 – Vie étudiante
22 – Recherche
28 – Responsabilité sociale
34 – Patrimoine historique et culture scientifique
40 – Ouverture internationale
46 – Pilotage
52 – Immobilier
58 – Politique de site
Directeur de publication : Philippe Augé
Réalisation : Service communication // Rédacteur : Romain Le Roux // Conception graphique et mise en page : Bertrand Benet
Impression : Pure impression - 34130 Mauguio
A de nombreux points de vue, l ’année 2017 demeurera comme un millésime excep-
tionnel pour l’Université de Montpellier. Une année marquée par l’obtention du label I-SITE venu récompenser le travail mené avec nos 18 partenaires (11 or-ganismes de recherche, 4 écoles, 3 éta-blissements de santé) pour faire du site montpelliérain l’un des poids lourds européens de la recherche en santé, sciences de l’environnement et agro-nomie. Derrière ces thématiques, trois enjeux vitaux pour le siècle à venir, trois défis au cœur du projet MUSE : nour-rir, soigner, protéger. Pour y répondre, 6000 chercheurs sont aujourd’hui fédé-rés autour de l’UM dans le plus vaste projet de recherche jamais imaginé sur le site. En 2018, l’enjeu sera de pour-suivre la structuration du projet, qui doit aboutir à la constitution de l’univer-sité unique prévue par ses 19 acteurs, condition essentielle pour que s’expri-ment pleinement les convergences qui font la force du projet MUSE.
Autre réalisation d’envergure, la nouvelle Faculté de méde-cine, inaugurée à l’automne 2017 sur le campus Arnaud de Villeneuve en présence de Madame la Ministre de l’enseigne-ment supérieur, de la recherche et de l’innovation Frédérique Vidal. Un fleuron universitaire qui conforte la place de Mont-pellier comme pôle d’excellence en formation médicale. La localisation de cette nouvelle faculté, implantée au contact du CHU et des laboratoires de recherche en santé, préfigure la constitution d’un vaste campus santé au nord de Mont-pellier. Bien plus qu’un simple lieu d’étude, cette faculté à la pointe de l’innovation – technologique et pédagogique – sym-bolise l’importance accordée par l’université à une discipline emblématique, source de rayonnement pour notre ville de-puis près de 8 siècles.
Afin d’accompagner ce changement de dimension, l’univer-sité a engagé ou poursuivi des actions de structuration ma-jeures, tant sur le terrain de la formation que sur celui de la recherche. Au rang de ces actions clés, citons l’adoption de procédures communes relatives aux examens, aux stages, à la césure et à l’évaluation des enseignements ou encore l’élargissement du périmètre de la certification ISO 9001 sur le processus « inscriptions » à de nouvelles composantes. Au-tant de réalisations qui faciliteront la vie à l’université de nos 47 000 étudiants. Sur le plan de la recherche, l’année a été marquée par la mise en oeuvre opérationnelle des 9 nou-veaux départements scientifiques, modèle d’organisation original qui ouvre la voie à une meilleure coordination de nos 77 structures de recherche. Citons également le lance-ment d’un moteur de recherche consacré aux appels à projet, Open4research. Celui-ci permettra un meilleur accès de nos chercheurs à des financements qui constituent aujourd’hui la condition première de toute innovation scientifique.
Signe que ces innovations vont dans le bon sens, l’UM a en-core progressé cette année dans les classements universi-taires. Notre université est ainsi classée 2e mondiale en éco-logie par le classement de Shanghai et 62e au classement Reuters des universités les plus innovantes. Je vous laisse découvrir maintenant ce rapport annuel d’activité 2017-2018.
Pr Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier
Édito - 5
Muse - 7
1er site français en agro-environnement-biodiversité, Montpellier est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux de la recherche sur les nou-
veaux modèles agricoles et la gestion environnementale. Le site fait aussi référence sur l’étude des maladies émergentes et leurs vecteurs de transmission.
Deux enjeux concernant au premier chef les pays du Sud, un terrain sur lequel le consortium est en position de force : avec 400 chercheurs
« Nourrir, protéger, soigner » : trois défis pour le XXIe siècle, trois défis interconnectés au cœur du plus vaste projet de recherche jamais imaginé sur le site montpelliérain. Derrière ces impératifs, plusieurs défis scienti-fiques majeurs recoupant les champs d’excellence de la recherche montpelliéraine : la santé, les sciences de l’environnement et l’agronomie.
I-SITE Muse : 3 défis pour le monde de demain
Musenourrir - protéger - soigner
installés de manière permanente dans l’hé-misphère sud, MUSE dispose d’un réseau et d’une expertise sans équivalent au niveau mondial dans les pays en développement. Une position acquise notamment grâce à l’implantation historique du CIRAD et de l’IRD à Montpellier.
Bénéficiant de la présence de tous les grands organismes de recherche français sur le site, MUSE s’appuie également sur une participa-tion active du secteur privé. Plus de 30 start-ups sont d’ailleurs d’ores et déjà hébergées au sein de l’université. MUSE entend encore renforcer sa recherche partenariale grâce à la mise sur pied de la-boratoires communs, l’accueil d’équipes de recherche privées sur les campus ou la co-élaboration d’enseignements.
L’objectif : faire de Montpellier un portail incontournable vers les Suds et l’une des références européennes de la recherche en santé et en agro-environnement.Une présence exceptionnelle au Sud
Porté par l’Université de Montpellier et ses 18 partenaires, le projet Mont-pellier Université d’excellence (muse) a décroché la labellisation Initia-tives Science - Innovation - Territoires - Économie en février 2017. Succès
majeur pour toute la communauté scientifique montpelliéraine, MUSE va consti-tuer un formidable accélérateur pour l’avenir de l’ensemble du site et pour sa vi-sibilité sur la scène nationale et internationale de l’enseignement supérieur et de la recherche.
FRANÇOIS PIERROT Directeur exécutif de l’I-SITE MUSE
Muse - 98 - Rapport d’activité 2017-18
24 février 2017 : obtention du label I-SITE
par le projet MUSE
juin 2017 : création de la fondation universitaire MUSE
30 octobre 2017 : clôture de l’appel à projet « soutien à la recherche » de 6 millions d’euros
décembre 2017 : annonce de la
sélection des projets « recherche » retenus
13 mars 2017 : délégation MUSE
reçue à l’Elysée
7 septembre 2017 : lancement officiel
de MUSE
1er trimestre 2018 : lancement des appels à projets inter-national et vie étudiante ainsi que des
actions d’innovations pédagogiques et du 2e appel à projets recherche
10 000 personnels
6000 chercheurs4000 personnels « support »
17millions d’euros de budget global annuel
Les 19 partenaires de MUSE
• 1 université• 11 organismes de recherche• 4 grandes écoles• 3 établissements de santé
5 entreprises partenaires : Banque Populaire du Sud - BRL Horiba - InVIVO - MSD France
180 soutiens
2017
MUSE
2018
MUSE
juillet 2017 : création du collège
doctoral de l’UM
Cet engouement témoigne de l’écho suscité aujourd’hui par les en-jeux de défense et de sécurité. Le DU n’a rien d’un diplôme de spé-
cialisation, mais veut sensibiliser ses publics à des questions revêtant une acuité particulière dans le contexte actuel (terrorisme, piratage informatique, catastrophe naturelle...). Au cours des 40 heures d’en-seignement dispensées, la première promotion d’étudiants de ce di-plôme universitaire a pu comprendre le fonctionnement des services de police, de gendarmerie, des pompiers, du SAMU, de la justice, de
Le 21 novembre 2017, la première promotion du DU « Défense et sécurité nationales » s’est vu remettre son di-plôme. Cette première nationale lancée par l’UM et l’association régionale des auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (ihedn) connaît un plein succès ; reconduit en 2017-2018, le DU va doubler les ef-fectifs, passant de 30 à 60 places.
Succès du diplôme Défense et sécurité nationales
l’armée de terre, et de la préfecture.
L’Université de Montpellier est particuliè-rement attachée à ce nouveau programme qui répond à sa mission de formation et qui participe aussi de sa volonté de former des citoyens responsables et d’intervenir sur des problématiques présentes au sein de la so-ciété.En 2017-2018, le DU est élargi aux étudiants de l’I-SITE MUSE et aux personnes extérieures à l’université. La 2e promotion comptera 60 étudiants de toutes disciplines et de tous ni-veaux, dont 15 personnes extérieures. Deux nouveaux thèmes seront abordés : la gestion d’une crise sanitaire (épidémie,...) et la cyber-criminalité. Les étudiants auront en outre la possibilité de passer le diplôme de formation aux premiers secours.
Former des citoyens responsables
- 11
Formation
L’Université de Montpellier propose une offre de forma-tion pluridisciplinaire, des sciences de l’ingénieur à la biologie et de la chimie à la science politique, l’agro-en-
vironnement, les sciences du vivant, de l’entreprise, le droit ou encore l’économie. En partenariat étroit avec les acteurs de l’emploi, l’UM forme tout au long de la vie et permet à chacun de construire un projet professionnel. Dans un monde où les champs d’application du savoir sont en perpétuelle évolution, étudier à l’UM, c’est l’opportunité de se former aux métiers de demain.
Formation
EMMANUEL VIGNAL
Vice-Président délégué à la professionnalisation
JEAN-PATRICK RESPAUT
Vice-Président chargé de la formation et de la vie universitaire
L’adresse du réseau professionnel de l’Uni-versité de Montpellier : http://resum.
umontpellier.fr. Une plateforme qui permet de trouver, sur un seul et même site internet, offres d’emplois et CVthèque, actualités, évé-nements...
Prendre pied dans le monde du travail ? Pas toujours facile pour un étudiant fraîchement diplômé. Trouver un stage ou un emploi, c’est souvent plus simple grâce au réseau des an-ciens… Objectif premier de ResUM : offrir aux étudiants actuels et aux anciens un moyen efficace de booster leur carrière, en mettant en relation entreprises, enseignants, anciens étudiants et jeunes diplômés.
Alors que nous devons apprendre à gé-rer durablement les ressources de la
planète au risque d’une altération complète de l’ensemble des écosystèmes et de l’envi-ronnement, l’UM a choisi de s’inscrire dans une démarche globale de sensibilisation et d’éducation à la citoyenneté.
Parallèlement au démarrage des premières actions de recherche liées au projet MUSE, le DU développement durable et respon-sabilité sociétale a plusieurs objectifs, no-tamment de faire comprendre les grands enjeux sociétaux autour du développement durable et de la responsabilité sociétale, de développer un sens critique et une capacité
Un réseau d’opportunités, pour permettre aux étudiants de booster leur carrière et aux recruteurs de dénicher la perle rare : c’est le réseau professionnel de l’Université de Montpellier, nommé ResUM. Il a été lancé le 2 février 2017.
Le 24 octobre 2017, l’Université de Montpellier a accueilli la première promotion d’un nouveau diplôme dédié au développement durable et à la responsabilité sociétale. Ouvert à tous les étudiants, quel que soit leur niveau ou leur discipline de formation, son objectif est d’apporter une meilleure connaissance des principaux enjeux liés à ces thématiques d’actualité. Il est bien sûr adossé à l’I-SITE MUSE.
ResUM, le réseau de l’UM sur orbite Un DU sur le développement durable
ResUM fait vivre un réseau en pleine croissance : histoire de trouver (et de garder) le contact, de revoir des connaissances, de dénicher des infos, des conseils, des ressources. La plateforme permet notamment de candidater à des offres d’emplois ou de stages, de consulter des annuaires d’entreprises, de participer à des actus, des événements…
Si ResUM offre aux enseignants la possibilité de rester en contact avec leurs anciens étudiants et de les mobiliser, la plateforme est aussi une bonne adresse pour les entreprises. Elle offre aux recruteurs un accès direct à un vivier de talents qui ne cessera de s’enrichir : 47 000 étu-diants, plusieurs centaines de milliers de diplômés et 600 formations.Un réseau qui offre de nombreuses possibilités aux professionnels : présenter leur activité, mettre en ligne des offres de stages ou d’em-plois, consulter les CV, et trouver en quelques clics le candidat idéal en fonction des compétences et de l’expérience recherchées. Actuelle-ment, près de 500 offres d’emplois et de stages ont déjà été déposées.
de réflexion sur ces thématiques et d’être en capacité de promou-voir et d’échanger de « bonnes pratiques ».
Ouverts à l’ensemble des étudiants de l’UM avec des droits d’ins-cription réduits (40 € ou 25 € pour les étudiants boursiers), les en-seignements mobilisent des experts présents au sein de l’établisse-ment. Le cursus comprend 30 heures d’enseignement portant sur des thèmes tels que les politiques internationales de l’environne-ment et du développement durable, la responsabilité sociétale des entreprises, l’efficacité énergétique, la gestion de l’énergie, la valo-risation de la biodiversité, le réchauffement climatique, l’ingénierie du développement durable et le management de l’environnement.
Booster sa carrière
Vivier de talentsUn diplôme accessible à tous
1312 - Rapport d’activité 2017-18
Formation
- 1514 - Rapport d’activité 2017-18
1er janvier 2017 : création de l’Ins-titut Montpellier Management
23 janvier 2017 : inauguration de la Fontaine numérique
2 février 2017 : lancement de RESUM, le
réseau professionnel de l’UM
14 décembre 2017 : remise des prix de l’IAE
25 mars 2017 : journée de la pédagogie
numérique
21 juin 2017 : 1er ECN sur
tablettes
23 juin 2017 : envoi 2e nanosatellite étudiant, ROBUSTA 1B dans
l’espace
20 décembre 2017 : 2942 candidats à la
1e épreuve de la PACES
11 au 13 janvier 2018 : salon de
l’enseignement supérieur
10 mars 2018 : journée portes ouvertes de l’UM
46 887 étudiants
600 diplômes dont 17 licences 47 licences pro et 59 masters
5 initiatives d’excellence en formations innovantes (IDEFI)
90 % d’insertion professionnelle 30 mois après un master ou une licence pro
Formation
2017
FORM
ATIO
N
2018
FORM
ATIO
N
Vie étudiante - 17
Une offre sportive élargie
Presque 200 créneaux horaires, des tarifs plus qu’attractifs (40 € pour l’année et 20 € pour les boursiers), 40 activités sportives (sports collectifs, sports de combat, entre-tien physique, danse, sports nautiques et sports de raquette)… L’offre sportive est une composante clé des services proposés à l’étudiant par l’Université de Montpellier. En 2017, ce sont ainsi plus de 10 000 d’entre eux qui se sont inscrits au service univer-sitaire des activités physiques et sportives.
Un financement UM - Région
Lors de la cérémonie des champions univer-sitaires organisée le 10 octobre 2017, l’éta-blissement a inauguré son nouveau terrain synthétique de football et de rugby localisé sur le site de la Faculté de pharmacie. D’un montant de 465 000 euros, il a été financé par l’université avec une aide de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à hau-teur de 100 000 euros. Les 256 étudiants
Amateur ou sportif de haut niveau, les étudiants de l’Université de Montpellier peuvent bénéficier d’une multitude d’activités physiques. Avec en prime un nouveau terrain de sport pour le foot et le rugby depuis septembre 2017.
Un nouveau terrain de sportVie étudiante
inscrits en rugby et les 554 étudiants inscrits en football bénéfi-cient de ce nouveau terrain de sport depuis sa mise en service en septembre 2017.
Montpellier, l’une des villes les plus agréables de France ? Ce sont les étu-diants qui le disent. Désignée 2e ville française où il fait bon étudier, la ville a des atouts : plages à proximité, climat méditerranéen, un patri-
moine historique d’exception et le plus vaste centre-ville piéton de France. Ce site où il fait bon vivre porte l’empreinte de l’Université de Montpellier qui pro-pose sur l’ensemble de ses campus une vie culturelle, associative et sportive particulièrement riche. Côté bibliothèques, l’UM joue la carte de la pluralité et de l’amplitude avec des BU qui desservent l’ensemble de la communauté universitaire et toutes les disciplines enseignées à l’UM. ALEXIS VANDEVENTER
Vice-Président étudiant
En 2017, les BU de sciences, de pharmacie ainsi que l’unité pédagogique médicale
(Occitanie – 2e et 3e cycle de médecine) ont été accessibles jusqu’à 22h30 du lundi au vendredi.
Avec la BU médecine de Nîmes, elle aussi ou-verte jusqu’à 22h30 en semaine mais égale-ment le samedi et le dimanche, le réseau des BU de l’UM offre ainsi 7 jours sur 7 une place assise en bibliothèque à ses étudiants. Dans le cadre du plan « Bibliothèques ouvertes + », l’UM a d’ailleurs obtenu le label NoctamBU+, qui valorise les universités proposant à leurs étudiants un accès élargi aux bibliothèques.
Dans le cadre prestigieux du Jardin des plantes de Montpellier, la JANE 2017 a
eu lieu le 21 septembre. Comme chaque année, des stands tenus par des étudiants et des personnels de l’Université de Mont-pellier ont invité les nouveaux étudiants à goûter à la saveur de la vie universitaire et à découvrir l’université dans toutes ses di-mensions : culture, sports, loisirs, services de santé, bourses d’études, logement, pro-jets d’orientation et d’insertion profession-nelle, études à l’étranger… Au menu de la fête également : scène musicale et activités variées, restauration sur place et stands « surprise », buffet à partir de 19 h 30, mais aussi un welcome-pack plein de goodies et
Enjeu majeur pour la communauté étudiante, l’ouverture tardive des bibliothèques universitaires se développe, sur fond de transformation des BU en learning centers et learning lab.
La journée d’accueil des nouveaux étudiants de l’UM ? Un classique de la rentrée. Au cœur du Jardin des plantes, une soirée festive placée sous le signe de la rencontre et de l’échange, pour découvrir la vie étudiante sous toutes ses facettes.
Les BU veillent Journée d’accueil des nouveaux étudiants
Financée par l’université, l’ouverture de ses bibliothèques le soir et le week-end a déjà permis à 4 d’entre elles de dépasser le standard européen de 65h hebdomadaires. A noter par ailleurs, le processus de transformation des BU des 3 IUT en learning centers. Le 7 décembre 2017, l’IUT de Nîmes a ainsi inauguré son espace learning lab qui connaît d’ores et déjà un franc succès auprès des étudiants et des en-seignants. En 2018, les 3 IUT proposeront eux aussi un élargissement de leurs horaires d’ouverture. D’ici 2019 à Montpellier, Nîmes ou Béziers, l’offre en bibliothèque aura donc été largement augmentée, tant en termes d’amplitude horaire que de services, avec l’arrivée d’équipements à même d’offrir une ex-périence usager enrichie.
un grand jeu-concours à la découverte de l’université, avec un Ipad et bien d’autres lots à gagner.
Organisée par le bureau de la vie étudiante, la journée d’accueil des nouveaux étudiants est un rendez-vous entièrement gratuit. L’ensemble des facultés, écoles et instituts de l’UM y est repré-senté. Les associations de l’UM sont également présentes. L’UM a des associations dans tous les horizons et pour tous les goûts : humanitaire, chorale, aquariophilie, jeux, musique, orchestre sym-phonique, activités artistiques, culturelles ou sportives mais aussi les associations de filières pour aider les étudiants tout au long de leur cursus et organiser soirées, galas et autres événements festifs… Sans oublier le tutorat qui fleurit un peu partout au sein des campus pour aider les étudiants à comprendre leurs cours et réussir leurs études.
7 jrs / 7 une place assise en bibliothèque
4 BU ouvertes au-delà du standard européen
Assos, culture, sport, santé…
1918 - Rapport d’activité 2017-18
Vie étudiante
- 2120 - Rapport d’activité 2017-18
22 février 2017 : les étudiants de l’IAE
participent au Créathl’on
16 mars 2017 : l’IUT Béziers représen-tée à la coupe de France des IUT
6 avril 2017 : journée des activités phy-
siques adaptées organisée par les étudiants de la filière APA
en STAPS
21 septembre 2017 : journée d’accueil
des nouveaux étudiants
10 octobre 2017 : cérémonie des champions
universitaires
5 octobre 2017 : journée de sensibili-
sation au recyclage des déchets par les étudiants
de Polytech
7 déc 2017 : inauguration de
l’espace learning lab et learning center
de l’IUT de Nîmes
5 octobre 2017 : rentrée solennelle Faculté de droit et science politique
26 septembre 2017 : présentation de la saison culturelle à la maison des
étudiants Richter
20 avril 2017 : 24h de la biodiversité à la Faculté des sciences
26 septembre 2017 : cérémonie de remise
des diplômes de la Faculté de médecine
Aménagement en learning center des BU sciences, Richter,
de l’IUT de Béziers, et de l’IUT de Montpellier
mars 2018 : remise des prix du concours de création étudiante contre les discriminations LGBTI
2 maisons des étudiants
130 associations étudiantes
7antennes du service de médecine de prévention
2 centres de documen-tion du SCUIO-IP
14 bibliothèques universitaires
40 activités sportives Plus de 10 000 étudiants inscrits
2017
VIE
ÉTUD
IANTE
2018
VIE
ÉTUD
IANTE
Vie étudiante
Recherche - 23
Les acteurs de la recherche sont confron-tés aujourd’hui à des situations de plus
en plus complexes liées aux évolutions de la recherche scientifique (internationalisation, utilisation du numérique), à la pression des évaluations mais aussi aux contraintes de publication et à la sélectivité des demandes de financement. Les manières de « faire de la recherche » ont été profondément modifiées et cela conduit à reformuler des exigences en matière d’intégrité scientifique. Première université française à obtenir le label HR en matière de qualité des ressources humaines, l’UM se devait d’adopter une démarche éthique et responsable qu’incarne la charte d’intégrité scientifique.
La charte éthique implique l’engagement de l’ensemble de la communauté des cher-cheurs de l’UM en faveur de plusieurs prin-cipes clés tels que le respect des normes juridiques, l’honnêteté intellectuelle dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet
de recherche, la loyauté dans l’accès aux sources et leur citation, la détermination de la propriété intellectuelle, le respect des droits de toutes les personnes qui contribuent à la production des travaux, la protection des animaux et de l’environnement, une saine gestion des fonds de la recherche ou la garantie de l’indépendance vis-à-vis des organismes de financement.
Le 30 janvier 2017, l’Université de Montpellier a adopté une charte de bonnes pratiques en matière d’intégrité scientifique. Elle engage l’ensemble des acteurs de la recherche à des pratiques trans-parentes et responsables, respectueuses des droits et de l’éthique.
L’UM adopte une charte d’intégrité scientifiqueRecherche
Promouvoir une recherche éthique
De l’exploration spatiale à la robotique en passant par l’ingénierie éco-logique ou les maladies chroniques, les chercheurs de l’UM inventent des solutions pour demain, au service de l’Homme et de son environne-
ment. Une recherche de pointe, que l’UM s’attache à valoriser en tissant des liens étroits avec les industries implantées dans la région, notamment dans le secteur biomédical et des nouvelles technologies. Une recherche dynamique, menée en étroite collaboration avec les organismes de recherche et bénéfi-ciant de plateformes technologiques de haut niveau, pour répondre aux be-soins de la société du XXIe siècle.
JACQUES MERCIERVice-Président chargé de la Recherche
Grands poissons osseux, requins, mam-mifères : ces géants qui peuplent les
océans ne se laissent pas facilement appro-cher, et sont donc encore mal connus à ce jour. Des grands timides qui sont aussi fra-giles : particulièrement vulnérables à la pêche et aux changements globaux, ils représentent un quart des espèces menacées d’extinction…
L’expédition « Mégafaune » devrait bientôt combler nos lacunes. Elle s’appuie sur un procédé scientifique révolutionnaire. A l’ins-tar des experts de la police scientifique, les chercheurs vont traquer « l’ADN environne-mental » que laissent dans leur sillage les créatures marines.
La piste du VIH (TransVIHMI - UM, IRD, INSERM)
Où le virus du Sida est-il apparu pour la pre-mière fois ? Les chercheurs du laboratoire in-ternational Recherches translationnelles sur le VIH et les maladies infectieuses ont ainsi démontré que c’est au Sud-Est du Cameroun, aux alentours de 1920, que le rétrovirus s’est pour la première fois transmis de son hôte originel – le singe – vers l’être humain.
Allaitement et VIH, vers l’élimination du risque de transmission (PCCI – UM, INSERM)
Méconnue, la transmission du VIH par l’allai-tement a longtemps représenté un tiers des cas de transmission de la mère à l’enfant. Grâce aux travaux du laboratoire Pathogé-
Emmenée par David Mouillot du laboratoire Marbec, une équipe de chercheurs part cartographier la vie océa-nique. Une expédition de trois ans, financée par le Centre Scientifique de Monaco.
Zoom sur un champ de recherche d’excellence de l’université, qui mobilise plusieurs dizaines de chercheurs et qui est aussi au cœur du pilier « santé » de l’I-SITE MUSE.
Explorer la vie cachée des océans VIH : l’UM repousse les frontières
Provenant principalement des excréments, du mucus, du sang, des cellules de tissus épidermiques, ces séquences ADN résiduelles per-mettront de révéler la présence d’espèces difficiles à observer. Et d’illuminer ainsi une part de biodiversité qui nous restait à ce jour invisible.
A l’arrivée, les chercheurs disposeront d’une cartographie sans pré-cédent de la vie dans les océans : un gigantesque catalogue d’ADN établi sur près de 2 000 sites à travers les mers tropicales. Durant les 3 prochaines années le navire Yersin va parcourir l’ensemble des eaux tropicales en visitant la plupart des zones outremer françaises (Antilles, Polynésie, Nouvelle-Calédonie et Mer de Corail, Tromelin...) et de nombreux pays du Sud (Cap Vert, île Maurice, Seychelles...).
nèse et contrôle des infections chroniques, un traitement administré directement à l’enfant rend aujourd’hui possible une réduction consi-dérable de ce mode de contamination.
Limiter l’effet rebond grâce à un nouveau traitement (IGMM – CNRS, UM)
Son nom : ABX464. Son rôle : empêcher la fabrication des ARN viraux, responsables de la réplication du virus du Sida. Un traitement moins lourd et avec moins d’effets secondaires, c’est l’espoir soulevé par la découverte de cette molécule réalisée au sein de l’Institut de géné-tique moléculaire de Montpellier.
Découverte d’un 10e gène du sida (CPBS – CNRS - UM)
Son existence, supposée depuis presque 30 ans, n’avait jamais été confirmée. C’est désormais chose faite : les chercheurs du Centre d’études d’agents pathogènes et biotechnologies pour la santé ont découvert un 10e gène du sida.
Illuminer la biodiversité
Un gigantesque catalogue d’ADN
2524 - Rapport d’activité 2017-18
Recherche
- 2726 - Rapport d’activité 2017-18
février 2017 : lancement du
cluster de calcul intensif MUSE
16 mars 2017 : lancement de la plateforme
Open4Research
janvier 2017 : adoption de la Charte
relative à l’intégrité scientifique à l’UM
juin 2018 : 20 ans de
l’IGH
29 juillet 2018 : 34e édition de l’ICPS (International Conference on the Physics of Semi-conductors)
15 décembre 2017 : 20 ans de l’IRCM
17 octobre 2017 : conférence de Pierre Rabhi à l’UM
5 Labex : Epigenmed – Entreprendre – Cemeb – Chemistyst – Numev9 départements scientifiques – 9 écoles doctorales – 77 structures de recherche
Recherche
2017
RECH
ERCH
E
2018
RECH
ERCH
E
26 septembre 2017 : les amphis d’éco Comment saisir les chances
de la France en Europe ? avec le gouverneur
de la banque de France
13 décembre 2017 : signature d’une convention
de partenariat UM-INPI pour sensibiliser à la valorisation
19 octobre 2017 : le laboratoire Géosciences
fête ses 10 ans
24 octobre 2017 : ouverture d’un portail UM sur la plateforme d’archives ouvertes HAL
Responsabilité sociale
Dès 2015, l’UM s’est engagée dans un diagnostic des risques psy-cho-sociaux à l’université, afin de mieux cerner les attentes des
agents des services centraux et communs dans un contexte propice à une redéfinition des pratiques professionnelles. Etabli sur la base d’échanges recueillis lors de groupes d’expression animés par un ca-binet extérieur, puis complété par une enquête anonyme sur le stress au travail, ce diagnostic a permis d’établir un premier bilan et d’iden-tifier des pistes d’amélioration. Quatre axes ont ainsi été identifiés comme prioritaires : les difficultés rencontrées par les personnels en
Porteuse d’une chaire interdisciplinaire santé et travail coordonnée par la Fondation Université de Montpellier, l’UM est également dotée d’un service de la qualité de vie au travail rattaché à la direction de la vie des campus. Une configuration à l’image d’un enjeu au cœur de ses préoccupations.
Qualité de vie au travail
situation d’encadrement intermédiaire, celles rencontrées par les personnels contractuels, les incompréhensions et tensions liées à la communication (usage non régulé des cour-riels, manque de partage des informations....) et enfin les enjeux spécifiques relatifs à l’ac-tivité des enseignants et enseignants-cher-cheurs
Dans le cadre du programme de prévention des risques psycho-sociaux, 10 mesures prioritaires ont été mises en œuvre dans le courant de l’année 2017. Elles concernent notamment l’accompagnement du projet professionnel des personnels contractuels, l’amélioration de la visibilité de l’organisation administrative, la mise en place d’actions pour l’amélioration de la communication in-terpersonnelle ou encore la formation des personnels amenés à assurer des responsa-bilités d’encadrement...
10 mesures prioritaires pour prévenir les RPS
- 29
Responsabilité sociale
La prévention des discriminations et la promotion de la diversité sont au cœur des valeurs et des missions de l’Université de Montpellier. Celle-ci s’engage ainsi en faveur de l’égalité femmes/hommes, pour le respect de
l’orientation et de l’identité sexuelle et contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées au handicap. Elle met également en œuvre une politique volontariste en matière de qualité de vie au travail, d’action sociale et de dé-veloppement durable.
AGNÈS FICHARD-CARROLL Vice-Présidente déléguée à la responsabilité sociale de l’Université
Reconnaître les difficultés sans discriminer, prendre en compte la spécificité de cha-
cun, permettre aux étudiants et personnels en situation de handicap d’accéder à toutes les dimensions de la vie universitaire : tels sont les piliers sur lesquels repose le schéma directeur handicap. Fruit d’une vingtaine de réunions associant un large panel d’acteurs (personnels et étudiants en situation de handicap, UFR, écoles, instituts, directions et services…), ce schéma directeur entend aller au-delà du simple respect des principes énoncés par la loi. Il s’agit de mettre en place des actions concrètes visant à accompagner les étudiants aussi bien pendant leurs études qu’en vue de leur insertion professionnelle, permettant aux agents de mieux vivre avec
Si l’année 2017 a été marquée par l’élection de deux femmes, à la direction de l’Institut Montpellier Management (MoMa) et à celle
de l’IAE, beaucoup reste à accomplir sur le chemin de l’égalité femme-homme. A l’université, le déficit demeure : les femmes sont majori-taires dans la catégorie C et il y a moins de femmes que d’hommes au grade de professeur… Une différenciation qui concerne aussi le monde étudiant, où certaines filières comme les mathématiques ou la physique restent largement l’apanage d’un public masculin.
Voici pourquoi le Mois des femmes 2017 s’est voulu le plus ouvert possible sur les différents publics qui composent l’université. Une programmation qui a varié les approches : sérieuse – rencontre-dé-bat autour de l’IVG, ateliers d’échange de pratiques, sessions de coaching professionnel, conférences – ou plus originale avec la ré-alisation d’une œuvre collective destinée à déconstruire les stéréo-
Conformément aux obligations réglementaires applicables aux établissements d’enseignement supérieur, l’UM a adopté dès 2016 un schéma directeur du handicap. Il formalise les actions déjà entreprises, et celles à venir, en faveur des personnels et des étudiants en situation de handicap.
Handicap à l’UM, tous concernés ! Un mois pour elles
un handicap au travail, ou encore favorisant la participation des per-sonnes en situation de handicap à toutes les facettes de la vie à l’uni-versité.
L’université propose ainsi des mesures inédites : prise en charge de gratifications de stage, contrats doctoraux et post-doctoraux réser-vés, congés pour recherches ou conversions thématiques au titre du handicap, majoration de prestations sociales. L’objectif de ce schéma directeur est aussi de mieux coordonner les différentes dimensions du handicap et d’accroître la visibilité des initiatives mises en place, y compris dans la recherche et l’enseignement.
types… Derrière ces manifestations, un ob-jectif : donner des outils pour mieux vivre son quotidien au travail et progresser dans sa carrière. En 2018, les femmes seront pour la 3e année de suite à l’honneur, no-tamment au travers d’une exposition pho-tographique. Au cœur de cet exposition : vingt femmes de l’UM au parcours profes-sionnel particulièrement remarquable.
Des mesures inédites
Quelles pistes pour plus d’égalité professionnelle ?
Pour la 2e année consécutive, l’UM a développé sur tout le mois de mars 2017 la journée internationale des droits des femmes. Débats, rencontres et manifestations culturelles ont jalonné ce « Mois des femmes » qui a été l’occasion de faire le point sur leur situation à l’université.
3130 - Rapport d’activité 2017-18
Responsabilité sociale
© Albert Lieu, IUT de Nîmes © MaxcasaBatim’handicap réalisé par le département Génie civil de l’IUT de Nîmes
150 agents inscrits aux ateliers du service qualité de vie au travail
2017
RESP
ONSA
BILI
TÉ S
OCI
ALE
2018
RESP
ONSA
BILI
TÉ S
OCI
ALE
- 3332 - Rapport d’activité 2017-18
24 mai 2017 : exercice de simulation d’un attentat coordonné
par la police 34
6 septembre 2017 : vernissage de l’exposition In-Utile sur le parcours
chorégraphique de L. Montecchia accueilli
en résidence à l’UM
24 octobre 2017 : lancement du DU Développement
durable et responsabilité sociétale
20 mars 2017 : vernissage de l’exposition Signes
particuliers contre le racisme
03 juillet 2017 : signature d’une convention pour l’accueil de personnes condamnées
à des travaux d’intérêt général
mars 2018 : mois
des femmes
mars 2018 : semaine de lutte contre le racisme et l’antisémi-tisme
28 novembre 2017 : projection de 120 battements par minute
dans le cadre de la semaine de lutte contre l’homophobie
Environ 100 000 repas/an subventionnés par l’UM 30 chèques naissance remis/an300 chèques rentrée scolaire
4800 agents2800 enseignants-chercheurs2000 agents IATS2e employeur public à Montpellier
70 actions prévues dans le schéma directeur du handicap 10 actions pour améliorer la qualité de vie au travail déployées en 2017350 étudiants et personnels de l’UM inscrits aux ateliers braille et langue des signes
09 octobre 2017 : conférence d’Anne Loubès
et Martine Commeiras La qualité de vie au
travail justement, parlons-en
13 novembre 2017 : conférence d’Isabelle Laffont
sur l’état de la recherche sur le handi-cap en 2017
21 novembre 2017 : remise des diplômes de la 1e promotion du DU Sensibilisation aux ques-tions de défense et de sécurité nationales
Responsabilité sociale
13 décembre 2017 : signature de la convention pour la prévention et la
sécurisation des campus (um, ddsp34, tgi, pref34)
Patrimoine historique et Culture scientifique - 35
Patrimoine historique
et
Culture scientifique
Il a changé le paysage des mathématiques, et impacté plusieurs do-maines scientifiques (physique, électronique, informatique, tech-
nosciences…). Du travail de recherche de Grothendieck, subsistait un continent inconnu : des cartons remplis de notes manuscrites.Le fonds Grothendieck désormais accessible au grand public re-groupe des manuscrits inédits de théories mathématiques majeures du XXe siècle, particulièrement de géométrie algébrique. Il représente
la majorité des travaux de Grothendieck de 1949 à 1991, et dévoile les échanges scienti-fiques d’un mathématicien au sommet de la recherche internationale. Il fournit également des éléments pour l’étude de l’élaboration de son œuvre.
Après inventaire et mesures de conserva-tion, ces documents ont été numérisés à partir de 2016. Le 10 mai 2017, ils ont été, du moins pour une partie importante (environ 18 000 pages) mis en libre accès sur la Toile. Conservées dans les archives de l’Université de Montpellier au titre de collections de son patrimoine scientifique, ces pages inédites re-cèlent peut-être des trésors susceptibles de faire avancer l’histoire des sciences, et peut-être même de questionner les fondements des mathématiques contemporaines.
Explorer les archives Grothendieck : https://grothendieck.umontpellier.fr
Étudiant puis enseignant à l’UM, Alexandre Grothendieck a laissé derrière lui quelques 28 000 pages inédites. Ce trésor où se cachent peut-être les ultimes fulgurances du maître est enfin ac-cessible : depuis le 10 mai 2017, le site consacré aux archives Grothendieck est en ligne.
Les archives Grothendieck
Manuscrits inédits
Ville scientifique et universitaire depuis le Moyen-Âge, Montpellier a tou-jours entretenu avec son université des liens féconds. Héritière de la Faculté de médecine créée en 1220, l’Université de Montpellier a été
l’une des premières à paraître en Occident. L’UM conserve aujourd’hui un pa-trimoine historique prestigieux tant sur le plan immobilier que mobilier, ain-si que des ensembles scientifiques, artistiques et documentaires d’une valeur inestimable. Au fil des temps elle n’a cessé d’enrichir ses collections, dont une grande partie est classée au titre des monuments historiques. La diffusion de la culture scientifique fait partie de ses missions et se traduit par un ensemble d’initiatives qui vise à repousser les frontières de la connaissance.
MURIEL GUEDJ
Vice-Présidente déléguée à la diffusion de la culture scientifique et à la valori-sation des patrimoines historiques
Jean le Rond d’Alembert (1717-1783). Huile sur toile de Catherine Lusurier, 1777 (Paris, musée Carnavalet. © Musée Carnavalet /Roger Viollet)
Salle1Portraitd'AlembertGRIS.indd 1 27/10/2017 11:21:37
Jean le Rond d’Alembert (1717-1783) est surtout connu pour l’Ency-clopédie, monument de la culture, des sciences et des techniques
du Siècle des Lumières, dont il dirigea la rédaction avec Diderot. Une entreprise titanesque où œuvrèrent de nombreux savants montpel-liérains, aux côtés de Voltaire, Rousseau, Montesquieu ou encore Buffon. Dans un siècle marqué par le triomphe de la raison et le re-nouvellement du savoir, d’Alembert se distingue par son apport scien-tifique et la cohérence de sa réflexion philosophique sur les sciences et le monde. A l’occasion de ce 300e anniversaire, l’exposition « L’arbre des savoirs » permet d’embrasser l’œuvre et la pensée scientifique de ce grand savant philosophe.
Réalisée par la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier et l’Aca-démie des sciences et lettres de Montpellier, elle bénéficie du sou-
Créé en 1593 par Henri IV pour rassembler les plantes médicinales et former les « carabins », le Jardin des plantes de Montpellier est le plus ancien jardin botanique de France. Classé au titre des sites et des monuments historiques, il appartient à l’Université de Montpellier qui assure l’entretien et le maintien d’une col-lection de plantes et d’arbres hors du com-mun. Au-delà de cet entretien quotidien, le Jardin des plantes nécessite un important programme de rénovation qui permettrait sa réouverture complète au public (le tiers de la surface est aujourd’hui condamné). L’Univer-sité a pris en charge une première phase de travaux qui s’est achevée en 2011 (réaména-
D’Alembert a 300 ans ! Avec une exposition intitulée « L’arbre des savoirs » présentée du 17 novembre au 31 janvier dans le bâtiment historique de la Faculté de médecine, l’UM revient sur un savant philosophe qui a marqué de son empreinte le Siècle des Lumières.
L’arbre des savoirs, d’Alembert en lumières
La fondation d’entreprises du Jardin des plantes
tien financier de la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie. Elle s’organise en deux parties : une première partie dédiée à d’Alembert, l’Encyclopédie et sa postérité et la seconde sur la naissance des branches du savoir à l’époque de d’Alembert (philoso-phie, art, botanique, musique, mécanique et astronomie).Au fil des salles, l’exposition permet de dé-couvrir ouvrages, instruments scientifiques anciens et actuels, dessins d’art et gravures issus des collections des universités de Mont-pellier. Ils évoquent l’aventure de l’Encyclopé-die, la figure de d’Alembert et la pensée des Lumières, qui nourrissent aujourd’hui encore les évolutions de la science.
gement de la serre Martins et de son plateau technique) mais il reste d’importantes opérations de rénovation à réaliser.
Pour les financer, en complément des fonds engagés par l’Université, plus de 20 entreprises ont choisi de s’associer à l’UM via une fonda-tion d’entreprises. Un partenariat inédit et opportun dont la première concrétisation est la restauration de l’Orangerie et de ses abords. Les travaux, qui ont commencé en juin 2017, portent sur la remise en état du bâtiment en relation avec son usage depuis le début du XIXe siècle (un abri vitré non chauffé permettant de maintenir hors gel les plantes en bacs et pots durant la mauvais saison), mais également sur l’aménagement du site des anciennes serres Planchon. Les travaux devraient être réceptionnés dans le courant de l’année 2018.Savant philosophe
Un îlot de verdure à sauvegarder
Un partenariat inédit
Pour sauvegarder le Jardin des plantes, joyau de son patrimoine historique qui occupe 4,5 ha au cœur de la ville, l’Université de Montpellier a choisi d’associer des entreprises à son projet de rénovation.
3736 - Rapport d’activité 2017-18
Patrimoine historique et Culture scientifique
© Musée Carnavalet
- 3938 - Rapport d’activité 2017-18
18 mars 2017 : Vernissage de l’expo-sition art et science, A
scientific encounter
juin 2017 : lancement des travaux
de restauration de l’Orangerie et de ses
abords
7 octobre 2017 : fête de la science coordonnée par l’UM
dans l’Hérault
1février 2017 : Vernissage de l’ex-
position Auzoux
29 mai 2017 : réouverture de la salle des actes
automne 2018 : exposition de dessins de l’artiste montpelliérain Richarme
16 novembre 2017 : vernissage de
l’exposition d’Alembert
11 septembre 2017 : soirée au jardin pour lancer la saison culturelle UM
16 septembre 2017 : l’UM ouvre ses
portes pour les Jour-nées européennes du
patrimoine
4 musées prestigieux : Conservatoire d’anatomie, Droguier de pharmacie, Musée Atger, Musée de la Pharmacie
1220 : création de la Faculté de médecine, la plus ancienne d’Europe
1593 : fondation du Jardin des plantes, le plus ancien de France
2eherbier
de France
1,5 million de spécimens de paléontologie
mars 2018 : vernissage de l’expo-sition Anatomie(s) au
musée Atger
40 000 spécimens de zoologie
Patrimoine historique et culture scientifique
2017
PATR
IMO
INE
HISTO
RIQ
UE
2018
PATR
IMO
INE
HISTO
RIQ
UE
CULT
URE S
CIEN
TIFI
QUE
CULT
URE S
CIEN
TIFI
QUE
Ouverture
L’Université de Montpellier est partie prenante de nombreux pro-grammes d’échanges et entretient des liens privilégiés avec de mul-tiples universités d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique,
d’Asie et du Moyen Orient, par le biais d’accords de coopération. Ces accords ont pour but de favoriser la mobilité académique et de renforcer la coopé-ration pédagogique et scientifique. A l’image d’une ville ouverte et cosmo-polite, l’Université de Montpellier accueille parmi ses effectifs près de 16% d’étudiants internationaux, participant ainsi au dialogue interculturel et au rayonnement des connaissances.
- 41
Objectifs de Batball : développer la pé-dagogie du baseball pour malvoyants
(« blind baseball »), et promouvoir la pratique de ce sport chez ce public. Pour ce projet porté par l’UM et financé par l’Europe dans le cadre du programme Erasmus +, l’universi-té s’est alliée à deux partenaires associatifs : l’italien AIBXC, leader européen du base-ball pour personnes atteintes d’un handicap vi-suel, et les Freising Grizzlies, club allemand de baseball et de softball, qui apportent leur expertise de la pratique du blind baseball.
Chaque équipe est composée de dix joueurs : cinq voyants et cinq personnes non ou mal voyantes. Afin que tous les joueurs soient sur un pied d’égalité, tous portent un masque, à l’exception d’un seul joueur qui joue le rôle de guide. La coopération sur le terrain est une des valeurs principales du jeu, créant ainsi un fort esprit d’équipe entre tous les joueurs.Grâce à sa filière en STAPS experte dans le domaine de la formation d’étudiants aux activités physiques adaptées, l’Université de
Montpellier a durant les 18 mois du projet constitué une mallette pé-dagogique permettant de matérialiser des bases de jeux, ainsi que de former de nouveaux joueurs et arbitres. Autant de supports qui permettront, dans les prochaines années, de promouvoir la pratique du blind baseball auprès de toutes les institutions intéressées.
Grâce au blind baseball, le baseball est aujourd’hui accessible aux personnes atteintes de troubles visuels. Le projet Erasmus + sport « Batball » veut promouvoir dans toute l’Europe la diffusion et la pratique de ce sport fondé sur la coopération et le partage.
Batball : inclure par le sport
Activités physiques adaptées
Ouverture internationale
FRANÇOIS HENN Vice-Président délégué aux relations internationales
Organisés les 13 et 14 octobre, les 30 ans d’Erasmus - devenu Erasmus + en
2014 - démontrent le succès du programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. La mobilité des étudiants en Europe s’appuie essentiellement sur les ressources de ce programme qui constitue un des plus beaux fleurons de la coopération entre les Etats et les peuples de l’Union euro-péenne. A l’UM, les différents accords signés avec plus d’une centaine d’universités euro-péennes permettent aux étudiants d’effec-tuer un programme d’échange d’un semestre à un an quelle que soit leur nationalité, de la licence 3 au Doctorat. Près de 1300 étudiants partent ainsi chaque année.
Composante historique des relations entre Montpellier et la ville d’Heidelberg,
la coopération universitaire était au cœur de la semaine franco-allemande, qui s’est tenue à Montpellier en octobre 2016. Une semaine marquée par la tenue d’un colloque international sur l’âge et le vieillissement – co-organisé par l’UM, l’Université d’Heidel-berg et l’Université Paul Valéry Montpellier 3 – et par la signature d’un accord-cadre paraphé dans les murs de la Faculté de médecine par le président Philippe Augé et son homologue Bernhard Eitel, recteur de l’Université d’Hei-delberg. L’occasion de renouveler les liens déjà puissants qui unissent l’UM à l’Université d’Heidelberg.
Pour fêter les 30 ans du programme Erasmus +, l’UM a concocté un programme ludique et festif qui a rassemblé plus de 500 étudiants internationaux entrants et sortants dans le cadre hospitalier du parc de la Motte Rouge.
Les 30 ans d’Erasmus + Un demi-siècle d’amitié académique avec Heidelberg
Pour rassembler les étudiants internationaux entrants et sortants, l’UM avait donc organisé une série d’activités ludiques et culturelles. Au menu, animation autour de jeux de société, concert, mais aussi initiation au street art (via la réalisation d’une fresque participative sur le thème des échanges internationaux) et remise des prix d’un concours photo sur le thème «un cliché qui sort des cliché » (ou com-ment résumer sa mobilité à l’étranger par une photo originale). Le midi, les étudiants ont pu se restaurer en découvrant diverses «sa-veurs du monde » grâce aux 4 food trucks mobilisés pour l’occasion. L’après-midi, un rallye géant était organisé à travers la ville par la CO-MUE. Les 15 équipes de l’UM, de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, de l’Université de Perpignan Via Domitia, de Montpellier SupAgro et de l’ENSCM ont tenté de gagner un weekend à Budapest.
Avec ses 150 000 habitants, Heidelberg, située dans le Land du Ba-den-Württemberg, sur les bords du Neckar, est une des plus belles villes d’Allemagne. Fondée en 1386, l’Université d’Heidelberg par-tage avec l’UM des racines médiévales ainsi qu’une longue tradition médicale. Particulièrement réputée pour ses activités en physique, chimie, médecine et philosophie, elle figure aujourd’hui dans le top 50 des universités mondiales. Les étudiants de l’UM peuvent y effec-tuer une mobilité dans le cadre d’un programme financé par la Ville de Montpellier qui octroie des bourses pour suivre un enseignement universitaire pendant un an dans la ville jumelle.De par ses domaines d’excellence, l’Université d’Heidelberg joue aussi un rôle de partenaire privilégié du projet d’I-SITE MUSE : elle sera au cœur de l’appel à mobilités MUSE 2018.
Street art et saveurs du monde Tradition médiévale
Le jumelage entre Montpellier et Heidelberg, qui a fêté son 55e anniversaire en 2016, donnent lieu à de multiples événements majeurs dans le domaine universitaire. L’Université d’Heidelberg est un partenaire stratégique pour l’UM et pour l’I-SITE MUSE.
4342 - Rapport d’activité 2017-18
Ouverture internationale
2017
OUVE
RTURE
2018
OUVE
RTURE
- 4544 - Rapport d’activité 2017-18
10 mai 2017 : clôture du projet euro-péen COMPERE-Averroès
4 septembre 2017 : signature d’un accord de partenariat UM – Université de méde-
cine des sciences et de la santé de Shanghai
27 septembre 2017 : accueil d’entraineurs de foot-
ball chinois
14 octobre 2017 : tournoi de blind baseball
dans le cadre du projet Batball
24 avril 2017 : clôture du projet Erasmus Mundus Action 2
ALYSSA
février 2017 : dépôt du projet Yebo pour sensibiliser les universités
sud-africaines à l’internationa-lisation
janvier 2018 : lancement du
projet européen GEKO
juillet 2018 : rencontres Montpellier- Barcelone
13 octobre 2017 : 30 ans d’Erasmus+
21 juin 2017 : 6e édition des rencontres scientifiques universitaires
Montpellier-Sherbrooke
70 pays partenaires de l’UM 16 % d’étudiants internationaux30 projets européens9 laboratoires internationaux
586 familles de brevets414 contrats signés avec des partenaires industriels
Ouverture
v
- 47
Finances : 29 préconisations
Dans un contexte externe en constante mu-tation (passage aux RCE, réforme GBCP, dé-ploiement obligatoire d’un contrôle interne budgétaire…) et profitant d’un contexte interne opportun (renforcement de la dé-marche qualité, consolidation du contrôle interne comptable, déploiement de la dé-matérialisation et du service facturier…), l’Université a déployé une démarche d’audit du processus finances. Piloté par Damien Verhaeghe, Inspecteur Général de l’Adminis-tration de l’Education Nationale et de la Re-cherche (IGAENR), l’audit a permis de mettre à jour 29 préconisations réparties par théma-tique : « missions et activités », « management et organisation », « communication et interac-tions », « procédures et contrôle interne » et enfin « outils et reporting ».
RI : un état des lieux transversal
Cet état des lieux, qui s’est voulu transver-sal, a concerné tous les acteurs des relations internationales de l’UM. Il a permis d’identi-
fier des points de performance comme des marges de progrès, grâce notamment à l’ad-ministration d’un questionnaire aux agents. Les axes d’amélioration proposés doivent permettre de se rapprocher des objectifs du contrat quinquennal 2015-2020 mais aussi de répondre aux nouvelles perspectives qui accompagnent la labellisation I-SITE du projet MUSE.
Dans la foulée du succès rencontré par l’audit finances en 2016, l’UM s’est lancée en 2017 dans une démarche d’audit de la fonction relations internationales afin de répondre aux nouveaux enjeux liés à l’internationalisation croissante de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Finances et RI au révélateur
Pilotage
le pilotage de l’établissement
est une activité clé qui permet d’éclairer l’action des décideurs, avec un objectif : renforcer l’effi-cience.
Pilotage
CHRISTIAN LAGARDE Vice-Président délégué aux affaires statutaires et générales
ALEXANDRE VERNHET Vice-Président délégué aux contrôles interne et de gestion
BRUNO FABRE Vice-Président du conseil d’administration
DAVID CASSAGNE Vice-Président délégué au numérique
Le début de l’année universitaire 2017 a été porteur de bonnes nouvelles pour
l’UM, avec les sorties conjuguées du clas-sement de Shanghai (top 300 mondial et 2e place mondiale en écologie) et du classement Reuters (qui place cette année l’UM à la 62e place mondiale des universités les plus inno-vantes). Une progression qui s’est confirmée à l’automne. La publication du très respecté classement THE (Times Higher Education) au mois de novembre a en effet vu l’UM se his-ser dans les 200 premières places en sciences du vivant, et dans le top 250 mondial pour la thématique « santé ». Un classement THE qui hisse par ailleurs l’Université de Montpellier dans le top 10 des établissements d’ESR au niveau Français.
A l’issue d’un audit externe réalisé au mois de février 2017, la certification des activités « inscription aux diplômes », « mar-
chés publics » ainsi que celle de la licence de science politique et du master ingénierie de la santé a été reconduite sur la base de la norme ISO 9001V2015 au printemps 2017. L’aboutissement d’un chantier qui a impliqué pendant plusieurs mois près d’une centaine d’agents. Nouveauté pour 2017, côté recherche cette fois : le labo-ratoire d’odontologie a rejoint le périmètre de la certification de l’établissement pour son activité « recherche publique ».
Parallèlement, depuis la rentrée universitaire 2017, le déploiement de la démarche qualité se poursuit avec l’intégration de trois nouveaux processus : la licence de la Faculté d’économie, la plateforme de re-cherche EcellFrance - qui s’intéresse au développement de thérapies cellulaires - et enfin le service de formation continue pour l’activité
62e au classement Reuters, dans le top 300 de Shanghai et dans le top 10 national du THE : les palmarès interna-tionaux signalent l’UM comme l’un des plus importants acteurs européens de l’innovation.
L’UM en pointe dans les classements internationaux
La démarche qualité, enjeu clé pour l’UM
Grâce à la fusion des universités Montpellier 1et 2 en 2015, l’Universi-té de Montpellier bénéficie de l’excellence scientifique cumulée de ces deux établissements. Plusieurs leviers clés jouent également en sa faveur : l’identification accrue de la signature UM, la charte des publi-cations, une forte attractivité au niveau international, des formations adossées à la recherche, fortement professionnalisantes avec des taux d’insertion professionnelle exemplaires.L’UM a surtout su jouer la carte gagnante de thématiques ciblées pour le projet MUSE : les résultats des classements confirment la re-connaissance internationale de la recherche montpelliéraine sur ce périmètre scientifique. Classée 2e en écologie et 41e en agriculture au classement de Shanghai, l’UM est dans le top 150 du QS University Rankings sur les thématiques earth and marine sciences, pharmacy pharmacology, biological sciences, environmental studies et 18e en environnement /écologie du Best Global Universities Rankings.
« gestion du public en formation continue ». Ce service, certifié ISO 9001V2008 depuis 2014, rejoindra en mars 2018 la certification de l’établissement. Trois champs d’activité distincts – la formation, la recherche, et l’ad-ministration – sont donc maintenant engagés dans la démarche qualité de l’établissement. L’objectif reste toujours l’amélioration des modes de fonctionnement de l’établisse-ment, des conditions d’étude de ses étu-diants et des conditions de travail de ses personnels, qui sont des gages d’attractivité.
Leviers clés
Intégration de trois nouveaux processus
Enjeu de fond pour l’image de l’université et l’amélioration du service rendu, la démarche qualité s’est amplifiée en 2017 en élargissant son périmètre de déploiement à de nouvelles activités.
4948 - Rapport d’activité 2017-18
Pilotage
2017
PILO
TAGE
- 5150 - Rapport d’activité 2017-18
printemps 2017 : certification des activités « ins-cription aux diplômes », « mar-
chés publics », licence de science politique et master ingénierie de
la santé
octobre 2017 : l’UM à la 62e place mondiale et à la 5e place nationale du classement Reuters
février 2017 : audit externe des proces-
sus inscriptions aux diplômes, marchés
publics et formation
8 mars 2017 : l’UM rentre dans le Top
200 mondial du QS Ranking par discipline :
elle est 154e en « sciences du vivant et médecine »
et 174e en « sciences dures »
novembre 2017 : l’UM classée au rang 176-200 en sciences du vivant et au rang 201-250 en santé du
classement THE par discipline
septembre 2017 : l’Université de Montpellier entre au
Nature Index Innovation où elle se classe 129e mondiale et 3e au niveau national
printemps 2017 : extension du périmètre
de certification au laboratoire d’odon-
tologie pour son activité « recherche
publique »
15 aout 2017 : l’UM classée dans le top
300 du classement mondial général de
Shanghai
Pilotage
13 janvier 2017 : lancement de l’au-dit de la fonction
relations interna-tionales
Thomson Reuters : 62e université mondiale la plus innovante
Nature Index innovation : 129e
Shanghai : 201-300 (2e en écologie et 41e en agriculture)
Times Higher Education : 351-400 (63e young university ranking du classement général)
QS University Rankings : 381e (top 101-150 dans 4 catégories : earth and marine sciences, pharmacy pharmacology, biological sciences, environmental studies /154e en life sciences and medecine /147e en natural sciences)
Best Global Universities Rankings-US News : 201e (18e en environnement / écologie)
21 juillet 2017 : l’UM au 2e rang
mondial en écologie dans le classement de
Shanghai par discipline
Cette opération de réhabilitation avait pour objectifs de répondre aux besoins
spécifiques des services de la DSIN hébergés au bâtiment 10 - le centre de support infor-matique et le service des usages du numé-rique - et de rénover un amphithéâtre de 160 places géré par la Faculté des sciences.
Modernité et cadre de vie adapté
Plusieurs espaces ont été aménagés dans ce bâtiment de 1102 m² afin d’assurer un cadre de vie et des conditions de travail plus adap-tés pour les personnels et les enseignants : un studio pour créer des massive online open courses, un espace numérique dédié aux en-seignants, deux salles mises à disposition des services, UFR, écoles et instituts (une salle de visio-conférence ouverte vers l’extérieur et une salle de formation gérée par les services de la DRH) et un espace permettant l’accueil
Financée par l’Opération campus et l’Université de Montpellier, la réhabilitation du bâtiment 10 du campus Triolet s’est achevée en novembre 2017. Le nouveau bâtiment, qui accueille les ser-vices de la direction des systèmes d’information et du numérique et un amphi de la Faculté des sciences, a été inauguré le 1er décembre.
Un bâtiment au service de la modernité
physique des usagers par la DSIN de 9h à 16h30 sans interruption. L’amphithéâtre a été entièrement rénové, son mobilier remplacé. Le budget prévisionnel de cette opération de 2 300 k€ a été financé à hauteur de 1 400 k€ par les intérêts intermédiaires 2016 de la do-tation ANR de l’opération Campus. Le solde a été pris en charge par l’Université de Montpellier.
- 53
Immobilier
Marquée par l’inauguration de la nouvelle Faculté de mé-decine sur le campus Arnaud de Villeneuve, 2017 a été l’année de nombreux chantiers de rénovation pour l’UM
tels que la réhabilitation du bâtiment G de la Faculté de phar-macie pour accueillir une usine pilote, l’aménagement du bâti-ment 10 du campus Triolet pour accueillir les services informa-tiques ou la requalification de la BU de Nîmes en learning center. Les travaux prévus en 2018 concernent notamment la restructu-ration du site nîmois de la Faculté de médecine, la construction de Sud Alternance ou encore la réhabilitation du bât. historique de la Faculté de médecine.
Immobilier
BERNARD MAURIN Vice-Président délégué au développement durable
CHRISTOPHE FIORIO Vice-Président délégué à la stratégie de l’immobilier et du système d’information
C ’est un nouveau chapitre dans une histoire vieille de 8 siècles. En cette rentrée, l’auguste institution a pris ses quartiers sur
le site Arnaud de Villeneuve. Conçu pour répondre aux nouveaux défis de la médecine, le bâtiment de 12 000 m2 propose une plate-forme de formation médicale unique en France, à la pointe des nouvelles formes de pédagogie : visioconférences, communica-tion visuelle, diffusion de la connaissance à distance, téléméde-cine, simulation médicale, robotique médicale...
La nouvelle faculté entend aussi donner toute sa place à la dimension humaine de la pratique médicale. Mise en situation, simulation des actes médicaux, ou encore ateliers théâtre pour apprendre le « sa-voir-être » aux futurs praticiens : l’approche pédagogique combine
Entre janvier et avril 2017, la salle des actes de la Faculté de médecine de l’Uni-
versité de Montpellier a été l’objet d’une opération d’entretien en raison du mauvais état de la peinture de ses murs. Objectif : redonner de l’éclat à ce lieu emblématique de l’université qui accueille les soutenances de thèses depuis le début du XIXe siècle et où les nouveaux médecins prêtent toujours le serment d’Hippocrate.
Rajeunir les illustres anciens
Tandis que les travaux de rénovation bat-taient leur plein – peinture, électricité, ins-
Après plusieurs années de travaux, la Faculté de médecine de Montpellier accueille depuis septembre 2017 les étudiants dans un lieu d’étude à la pointe de l’innovation et au plus près des campus hospitaliers.
Un nouvel écrin pour la médecine montpelliéraine
Coup de jeune pour la salle des actes !
technologies de pointe et dimension hu-maine de la pratique médicale. Avec son ins-tallation sur le campus Arnaud de Villeneuve, la Faculté de médecine s’est rapprochée des hôpitaux, mais aussi des laboratoires et or-ganismes de recherche en santé (Institut de Génétique Humaine, Institut de Génomique Fonctionnelle, Centre de Biologie Structurale, Institut Universitaire de Recherche Clinique) ainsi que du centre Genopolys du CNRS, lieu d’échanges et de rencontres scientifiques dans le domaine de la santé. Le renforce-ment des liens entre la faculté et ces diffé-rents acteurs sera à l’ordre du jour en 2018.
tallations audiovisuelles ou revernissage du mobilier – les équipes de l’UM en ont profité pour travailler, en compagnie de quatre res-taurateurs sur les 91 tableaux, 8 bustes et 2 grisailles qui ornent la salle des actes. Inventaire, constat d’état, prises de vue haute-dé-finition, désinsectisation : ils ont saisi cette chance de mieux connaître des tableaux rarement accessibles. Quatre tableaux en péril sanitaire (les portraits de J. Anglada, Risueno d’Amador, Alire Raffeneau-Delile et Pierre Lafabrie) ont même été restaurés avant la repose. Cette opération, intégralement financée par l’Univer-sité de Montpellier, a coûté environ 200 000 euros. Rajeunis, les illustres anciens de la faculté ont depuis repris leur place sur les murs de la salle des actes. Parés pour veiller quelques siècles en-core sur la bonne marche de l’institution.
Innovations pédagogiques
Un an de travail a été nécessaire pour redonner son lustre à cette salle de prestige, célèbre pour ses 91 portraits immortalisant les grands médecins montpelliérains. Depuis le mois de mai 2017, l’ancienne chapelle privée des évêques est à nouveau accessible au public. Un coup de jeune pour cette salle prestigieuse classée au titre des monuments historiques depuis 2004.
5554 - Rapport d’activité 2017-18
Immobilier
© Jean-Luc Girod
- 5756 - Rapport d’activité 2017-18
29 mai 2017 : réouverture de la salle
des actes après 4 mois de chantier de rénovation
7 décembre 2017 : inauguration de l’espace
learning lab et learning center de l’IUT de
Nîmes
7 mars 2017 : inauguration du
centre spatial universitaire
juin 2017 : lancement des travaux de restauration de
l’Orangerie et de ses abords
février 2018 : mise en service de l’usine pilote de Pharmacie
2018 : travaux de réhabili-tation et d’aménagement
des BU Richter, sciences, IUT Montpellier - Sète et IUT de
Béziers en learning centers
février 2018 : démar-rage des travaux pour la mise en place de la vidéosurveillance et des alertes sonores
10 octobre 2017 : inauguration du
nouveau terrain de sports collectifs sur le
site de pharmacie
12 octobre 2017 : inauguration de la
nouvelle Faculté de médecine
1décembre 2017 : inauguration
du bât 10 du campus triolet
Immobilier
2017
IMM
OBI
LIER
2018
IMM
OBI
LIER
près de 500 000 m2 de surface SHON près de 900 000 m2 de surfaces non bâties
Politique de site - 59
A la demande du Ministère, la gestion des retraites des fonctionnaires des établis-
sements d’enseignement supérieur doit en effet être centralisée sur un établissement porteur par académie. Un pôle ayant été créé sur Toulouse, l’UM s’est portée candi-date pour l’académie de Montpellier. Une convention inter-établissements est actuel-lement examinée par les instances des éta-blissements concernés : l’Université Paul Va-léry Montpellier 3, l’Université de Perpignan Via Domitia, l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier, l’Université de Nîmes, le CINES et l’Agence bibliographique de l’en-seignement supérieur (ABES).
Actions d’accompagnement
Ce nouveau mode de fonctionnement va sensiblement impacter la relation à l’usager (les futurs retraités de ces établissements) puisque chaque dossier de pension sera traité en ligne et à distance, par un établis-sement autre que l’établissement d’appar-tenance de l’usager (hormis les agents de l’UM bien entendu). Pour cette raison, la DRH a décidé de mettre en place des actions
d’accompagnement : des permanences seront ainsi assurées sur les sites extérieurs à l’UM pour conseiller et informer l’usager, des actions de formation seront proposées aux gestionnaires RH de chaque établissement concerné.
A compter du 1er janvier 2018, la direction des ressources humaines de l’UM accueillera le nouveau service inter-établissements de gestion mutualisée des pensions des fonctionnaires titulaires ou PETREL (pour portail des éléments transmis pour la retraite de l’état en ligne).
Une gestion mutualisée des retraites
Du Nord au Sud en passant par le centre-ville de Montpellier, les différents sites de l’UM sont au cœur de la métropole méditerranéenne pour une
vie universitaire pleinement intégrée dans le territoire urbain. Tous situés aux abords de la ligne de tramway 1, ils dessinent un véritable réseau de campus. L’UM contri-bue aussi à un véritable maillage en Occitanie avec une présence à Béziers, Carcassonne, Mende, Nîmes, Sète,
Carcassonne et Perpignan. Sur cha-cun de ses sites, elle entretient des relations privilégiées avec les diffé-rents acteurs de l’ESR en région. Le succès de l’I-SITE MUSE contribue à renforcer ce réseau de liens tissés avec ses partenaires.
Politique de site
2017 a permis la concrétisation de plusieurs actions clés is-sus de la collaboration fructueuse de l’Université de
Montpellier avec ses partenaires. Citons, la signature d’une conven-tion-cadre avec le pôle de compétitivité OPTITEC (photonique, image-rie et numérique) afin d’accroître la synergie et le transfert de techno-logies des laboratoires de l’UM vers le tissu industriel et les domaines applicatifs de la photonique et de l’imagerie ou encore l’inauguration des ateliers rénovés et désormais regroupés de la bibliothèque in-teruniversitaire de Montpellier à l’Université Paul Valéry Montpellier 3. Ces ateliers traitent les collections précieuses des deux universités de Montpellier et sont indispensables à leur conservation et leur valori-sation.
Un maillage territorial en région
De par l’implantation de ses 16 UFR, écoles et instituts dans 5 départe-ments (Hérault, Gard, Lozère, Aude et Pyrénées Orientales), l’Universi-té de Montpellier a aussi vocation à rayonner en région.
Longtemps assimilé aux formations courtes du secondaire (CAP, BEP), l’apprentissage a fait sa mue et investit aujourd’hui
le terrain de la formation universitaire. Du DUT au diplôme d’ingé-nieur, il offre des débouchés dans des secteurs aussi variés que l’agronomie, la gestion, la chimie ou les métiers de la culture. Pour l’apprenti, les avantages sont multiples : l’apprentissage permet d’acquérir tout à la fois compétences théoriques et expérience pra-tique tout en touchant une rétribution. Un excellent moyen aussi de nouer des contacts avec une entreprise, vrai plus pour l’insertion professionnelle puisque 80% des apprentis trouvent un emploi à l’issue de leur apprentissage.
Etudiant-salarié
Le principal écueil pour l’étudiant réside dans sa capacité à convaincre une entreprise de l’accueillir. C’est ici qu’entre en jeu le CFA du supérieur dont l’une des missions consiste à accompagner l’étudiant vers l’obtention du précieux contrat d’apprentissage. Cette structure fédérative rassemble les acteurs de l’enseignement
Le succès de l’I-SITE MUSE a ouvert un nouveau chapitre dans les relations entre l’UM et les différents acteurs de l’ESR. Un nouvel élan aussi en direction du monde hospitalier, partie prenante de MUSE. L’UM développe ainsi un réseau dense de partenariats à Montpellier et en région.
Un réseau de partenariats L’apprentissage a le vent en poupe !
C’est en partenariat avec la communauté du Grand Narbonne et la région Occitanie, que l’IUT de Béziers a signé la charte de son nou-veau DU Manager d’atelier de fabrication nu-mérique. L’IUT de Nîmes a quant à lui gagné le prix développement durable de l’Agglo de Nîmes pour son tracteur électrique au SITEVI 2017 grâce à sa collaboration avec le dépar-tement du Gard, l’école des Mines d’Alès et la fédération des vignerons. Autre exemple, la signature de 3 conventions avec le département de Lozère, Canopé et les Restaurants du Cœur afin de promouvoir un objectif partagé : le maintien d’une mission de service public à Mende (l’activité universi-taire de la Faculté d’éducation) afin de péren-niser une dynamique économique et sociale au sein des territoires du département.
supérieur à l’échelle régionale (UM, Univer-sité Paul Valéry Montpellier 3, Université de Perpignan Via Domitia, Ecole Nationale Su-périeure de Chimie de Montpellier, Univer-sité de Nîmes, Montpellier SupAgro). Une initiative de regroupement récompensée au titre du programme Investissements d’avenir en 2015. Actuellement hébergés au sein de l’IUT de Montpellier – Sète, les bureaux du CFA EnSup LR seront au centre de la future maison de l’alternance qui de-vrait voir le jour d’ici fin 2018 : un espace entièrement dédié à l’apprentissage com-prenant 300 m² dévolus à des fonctions administratives et 300 m² à des activités pédagogiques et évènementielles.
Comment combiner études universitaires et expérience concrète de l’entreprise ? Grâce à l’apprentissage bien sûr !
6160 - Rapport d’activité 2017-18
Politique de site
2017
POLI
TIQ
UE D
E SI
TE
2018
POLI
TIQ
UE D
E SI
TE
4 fondations • fondation MUSE• fondation Université de Montpellier• fondation Van Allen dédiée au spatial• fondation d’entreprises pour le jardin des plantes
- 6362 - Rapport d’activité 2017-18
1er janvier 2018 : ouverture du nouveau service de gestion mutualisée des pensions
pilotée par l’UM (PETREL)
Politique de site
17 janvier 2017 : signature d’une convention-cadre entre l’UM et le pôle de compétitivité OPTITEC
2 mars 2017 : journée
portes ouvertes du CFA EnSup-LR
6 juillet 2017 : signatures de conventions
avec le dép. de Lozère, Canopé et les Restos du Cœur
pour la mise à disposition de locaux à Mende
28 avril 2017 : visite inaugurale des
ateliers de conserva-tion de la BIU
automne 2017 : lancement des tra-
vaux du Village des sciences dans le
cadre de l’opéra-tion campus
2018 : travaux pour la formalisation d’une convention avec le CNRS et l’ENSCM
4 572 incrits en formation continue à l’UM
1626 incrits en apprentissage à l’UM
17 octobre 2017 : l’UM et l’ENSAM sont primés
au concours « lieux de vie pour personnes âgées du
futur » du CNSA