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Rapport annuel global 2008 PRÉVOYANCE COMPÉTENCE TRANSPARENCE PRÉVOYANCE COMPÉTENCE TRANSPARENCE

Rapport annuel global 2008

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Rapport annuel global 2008 de Bâtirente, un système de retraite créé à l'initiative de la CSN.

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Rapport annuel global 2008

PRÉVOYANCE

COMPÉTENCE

TRANSPARENCE

PRÉVOYANCE

COMPÉTENCE

TRANSPARENCE

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Rapport annuel et global 2008

PRÉVOYANCE

COMPÉTENCE

TRANSPARENCE

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2

Faits saillants 2008

BÂTIRENTE GARDE LE CAP DANS LA TEMPÊTEMalgré les violents bouleversements

qu’ont connus les marchés financiers

en 2008, chaque fonds diversifié

Bâtirente a mieux performé que son

portefeuille de référence. Ces résultats

indiquent que la gestion active réa-

lisée par nos gestionnaires a permis

de limiter de façon importante la

baisse de la valeur des portefeuilles

des membres de Bâtirente.

Performance des fonds diversifiésBâtirente en 2008 en %

n Fonds Patrimonial n Fonds Prévoyant n Fonds Intrépiden Fonds Actions canadiennes n Multin Fonds Actions mondialesn Fonds Obligationsn Portefeuille de référence

-22,0

-15,8-16,7

-12,3

-9,2

-7,0

3,74,6

2,7

6,06,15,35,8

4,34,7

Performance des fonds Bâtirente depuis dix ansau 31 décembre 2008, en %

Note : Rendements bruts avant frais de gestion et d’administration. Le rendement passé ne représente pas une indication du rendement futur. Créé en 2006, le Fonds Patrimonial n’apparaît pas sur ce graphique.

-2,1

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3

Actif total sous gestionen millions de dollars

2004 2005 2006 2007 2008

Entrées de fonds : une tendance à la hausse

Les cotisations au systèmede retraite Bâtirente sont en hausse depuis quelquesannées. Cette tendance est due en bonne partie àl’augmentation des taux decotisation négociés par lessyndicats ainsi qu’à l’arrivéede nouveaux groupes. Lescotisations régulières sesont élevées à 35,2 millionsde dollars en 2008.

Taux de frais moyen en %

Le taux de frais de gestion des Fonds Bâtirente se comparetrès avantageusement à celui des fonds de placement offerts au détail. En outre, les ristournes de 1,1 million dedollars en 2008 réduisent encore plus ces frais. Notre tauxde frais moyen, qui était passé de 1,60 % à 1,49 % de 2003 à 2008, augmente à 1,55 % en 2009 en raison de la baissede valeur des actifs. Néanmoins, 40 % des participantsprofitent encore cette année d’un escompte de frais.

2003 2004 2005 2006 2007 2008 20091,60 1,56 1,57 1,50 1,51 1,49 1,55

Répartition de l’actif entre les options de placement

Les participantes et partici-pants au système de retraiteBâtirente allouent 72 % de leurs actifs aux fonds diver-sifiés. En grande majorité, ils choisissent le Fonds Prévoyant. Pour sa part, le Fonds Patrimonial, moins volatil, recueille tout juste 1 % des actifs.

Prévoyant :86,2 %

Intrépide :12,8 %

Patrimonial :1,0 %

561,1659,4

740,0803,0

744,2

200423 730

200524 330

200625 240

200724 930

200825 700

Participation : une progression constante

Répartitionde l’actifdu systèmede retraiteen millions de dollars

Régimes decapitalisation :242,9

Régimes auxiliaires :12,8

Régimes deprestations aux retraités :8,5

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Sommaire

Rapport du président du conseil 5Profil de Bâtirente 8Rapport du coordonnateur général 16Revue financière 21Gestion des risques extrafinanciers 26Performance sociale et environnementale 31Index GRI 35Conseil d’administration 40

Mise en œuvre des six Principes pour l’investissement responsable

Bâtirente fut parmi les premiers signa taires des Principespour l’investissement res ponsable (PRI),une initiative lancée sous l’égide des Nations Unies.

Afin d’assurer la crédibilité de l’initia-tive, les PRI exigent que les signatairessoumettent à une évaluation annuelle leurmise en œuvre des six principes que com -porte la déclaration. Cette reddition decomptes permet d’évaluer la performancedes signataires dans leur ensemble etd’en mesurer la progression.

En 2008, Bâtirente figurait en tête dupeloton, au premier quartile, pour sa miseen œuvre de 5 des 6 principes.

Grâce à cette table des matières PRI,vous pourrez parcourir le rapport pourconstater comment Bâtirente met en pra-tique chacun des principes.

1. Nous prendrons en compte les ques-tions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les processusd’analyse et de décision en matière d’investissements. 13, 26-29

2. Nous serons des investisseurs actifs et prendrons en compte les questionsESG dans nos politiques et pratiques d’actionnaires. 13, 26-29

3. Nous demanderons aux entités danslesquelles nous investissons de publierdes informations appropriées sur les questions ESG. 26-29

4. Nous favoriserons l’acceptation et l’application des Principes auprès des acteurs de la gestion d’actifs. 34

5. Nous travaillerons ensemble pour accroître notre efficacité dans l’application des Principes. 27, 29

6. Nous rendrons compte individuellementde nos activités et de nos progrès dans l’application des Principes. 4

4

Page 7: Rapport annuel global 2008

Nous traversons une crise finan-cière mondiale sans précédentdont les conséquences sur l’éco -nomie réelle n’ont pas encoreété toutes révélées.

Compte tenu de ce contexte,et bien qu’on ne puisse se réjouirde rendements négatifs, noustrouvons consolation dans le faitque nos fonds diversifiés, danslesquels nos participantes etpar ticipants investissent l’essen- tiel de leur portefeuille, aientconnu de bien meilleures perfor - mances que celles des marchés.En effet, les rende ments desfonds diversifiés Bâtirente ontsurpassé ceux de la majorité desfonds équivalents offerts auxrégimes de retraite et ont été deloin supérieurs à leur portefeuillede référence.

Cela dit, il faut s’interroger surles causes de la dislocation finan- cière systémique qui se trouve à l’origine de la crise économiquequi accable autant travailleurs et épargnants.

Alimentée par la faiblessedes taux d’intérêt et le relâche-ment des exigences au crédit, la crise immobilière américainea été le déclencheur d’une réac-tion en chaîne qui a traversé lesystème financier mondial avantde se pro pager dans l’économieplanétaire.

À la manière du chien qui courtaprès sa queue, la hausse desprix des propriétés résidentielles,entretenue par la demande desacheteurs et l’accès au crédit, a permis de soutenir la consom-mation et la croissance écono -mique par l’endettement, créantde ce fait une illusion de richesse.

Profitant de cette manne, lesinstitutions financières prêteusesse soustrayaient progressive-ment aux risques résultant de ce relâchement des conditionsde crédit. Les banquiers et leursintermédiaires étaient payés pourcommercialiser les prêts, puisles revendre à d’autres acteursdu marché sous forme de pa-quets généralement peu trans-parents. Au fil de cette chaîne,ils obtenaient des reve nus, maisce sont d’autres inves tisseursqui s’exposaient aux risques.

Ces produits comportaientnéanmoins de réels risques dedéfaut de paiement. Les « re-hausseurs » de crédit sont alorsentrés dans la danse pour as-surer ces risques et à leur tour,ils ont manufacturé des produitsd’assurance de crédit sur les -quels ils ont empoché leur partde primes, commissions et bonis.

Ce modèle, mis au point aupays de l’Oncle Sam, a été adoptépar de nombreuses institutionsnon américaines. Et pour cause,l’enrichissement sans risquesen gendre très certainement l’avidité.

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Rapport du président

du conseil

Pierre Patry, président du conseil de Bâtirente

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Pendant ce temps, les autori tésde régulation applaudissaient letriomphe du libéralisme, croyantfaire la preuve que moins d’en-cadrement des marchés conduità plus de richesse. Pour elles, ladiffusion des risques parmi untrès grand nombre de détenteursd’actifs assurait la capacité dusystème d’absorber les chocsfinanciers. Il n’y avait pas à re-garder plus loin.

D’autres comportements ont accompagné ce mouvement des -tructeur : opacité des structuresfinancières, conflits d’intérêtsdes manufacturiers de produitsfinanciers, des intermédiaires et des agences de crédit, formulesde rémunération des dirigeantsbasées sur les résultats à courtterme, stratégies spéculativesd’acteurs exonérés de toutetransparence et démission desrégulateurs.

Bien que nous ayons tous,promoteurs et administrateursde régimes de retraite, partici-pants et épargnants, concouru à cette fragile pyramide, il n’y apas lieu, croyons-nous, d’assumerquelque responsabilité que cesoit envers cet échec où nousfigurons davantage dans le rôlede victimes que dans celui debourreaux. En effet, nos régimesde retraite ont le devoir de fairefructifier les actifs qui leur sontconfiés et ils ne peuvent le faireefficacement que par l’in termé-diaire des marchés financiers.

Il nous faut toutefois prendreacte de cette crise sans précé-dent et continuer d’œuvrer à lamise en place d’un cadre quinous permette de veiller toujoursmieux aux intérêts financiers denos membres. Nous croyons qu’ilfaut consacrer nos efforts auxenjeux sur lesquels nous avonsune prise directe.

Agir sur le niveau des cotisations patronales

L’atteinte de rendements élevésne peut suffire à elle seule à com- penser la faiblesse des cotisationsqui sont versées aux régimes de retraite. Nombre de syndicatsn’ont pas encore réussi à négo -cier des niveaux de cotisationspatronales suffisants pour at-teindre une capitalisation à longterme qui, en tenant compte de rendements raisonnables etréalistes, permette de recevoirdes revenus de retraite décents.

Les régimes de retraite à co ti- sations déterminées font assumerla totalité des risques financierspar les travailleurs. Alors que lesemployeurs suppriment de plusen plus les ré gimes à prestationsdéterminées dans le but de sesoustraire à leur obligation de fi-nancer leurs déficits, il nous fautobtenir à tout le moins que leurscotisations déterminées s’éta -blissent à des niveaux suffisants.

À l’occasion des prochainsrenouvelle ments de conventionscollectives, nos syndicats de-vraient, selon les circonstances,rechercher une majoration descotisations patronales. Celles-cipourraient venir combler lesreculs importants subis récem-ment par les participantes et les participants et améliorer la viabilité à long terme de leur capacité d’accumulation.

Agir sur la rétention

Cette année encore, le rapportdu coordonnateur général faitétat d’une croissance débridéedes décaissements demandéspar nos membres. Il semble bienque nous n’échappions pas auxréflexes d’imprévoyance qui caractérisent notre société deconsommation. Le phénomènedes retraits de nos régimes deretraite n’est ni nouveau, niunique à Bâtirente. Il s’agit decomportements observés pard’autres promoteurs de régimeset bien documentés par Statis-tique Canada.

Malheureusement, en plusd’hypothéquer leur sécurité finan cière et de subir frais et pénalités fiscales, les membresqui effectuent des retraits fré -quents affaiblissent la positionsyndicale lorsque vient le tempsde réclamer la bonification descontributions patronales. De plus,l’actif du groupe s’accroît pluslentement et, par consé quent, la capacité collective d’ob tenirune réduction des frais de gestions’en trouve handicapée.

Agir sur les frais de gestion

Le niveau des frais de gestionconstitue l’un des principaux dé -terminants du rendement à longterme. Un demi-point de pour-centage de réduction des fraisde gestion permet d’accroîtred’autant le rendement obtenu et par conséquent, de maximiserles chances d’atteindre les ob-jectifs de capital accumulé à la retraite. C’est là un rendementassuré, sans risque.

Nous pouvons agir collecti-vement là-dessus. Les nombreuxgroupes qui, ces dernières an-nées, ont procédé à la conversion

de leur REER collectif en ré-gime de retraite simplifié (RRS)peuvent en témoigner. Dans lagrande majorité des cas, une telleconversion permet de majorer la cotisation de l’employeurgrâce à la récupération des coûtsliés aux cotisations sociales qui,dans le cas d’un REER collectif,grèvent indirectement les coti-sations de l’employeur.

La rétention de nos retraitésconstitue une autre façon parlaquelle nous pouvons agir sur la croissance de nos actifs et laréduction de nos frais de gestion.En effet, lorsque l’un de nosmembres prend sa retraite, ilpeut demeurer au sein du sys-tème de retraite Bâtirente pourretirer ses revenus du FERR oudu FRV. Malheureusement, en-core trop peu de retraités se pré- valent de ce précieux avantage.

Notre situation est para-doxale: nous laissons partir nosretraités, ceux qui détiennentles sommes les plus importantesétant donné leurs états de ser-vice, pour les remplacer par de nouveaux salariés qui n’ontencore aucuns actifs accumulés.Bâtirente a développé des pro-duits spécialement adaptés auxretraités dont la tolérance aurisque est très faible. Il nous fautaccroître nos efforts pour infor -mer nos membres avant leur départ à la retraite de leur droitet de leur intérêt à considérer le maintien de leur adhésion àBâtirente au moment d’amorcerla phase de décaissement.

6

Page 9: Rapport annuel global 2008

Agir sur les risques extrafinanciers

Le chapitre sur la gestion desrisques extrafinanciers de cerapport annuel global démontreà quel point Bâtirente est deve-nu un chef de file de la financesocialement responsable. Nouscroyons qu’en poursuivant nosefforts avec d’autres, nous en-traî nerons un nombre croissantd’acteurs de la finance dans cettevoie et que notre impact cumu-latif contri buera à l’assainis se-ment des mar chés financiers.

Pour voir émerger un déve -loppement économique durableet pour éviter que les marchésfinanciers ne reprennent à nou-veau d’une main ce qu’ils ontdonné de l’autre, il est impératifde veiller à ce que les entreprisesauxquelles nous confions noscapitaux gèrent efficacement les enjeux sociaux, environne -mentaux et de gouvernance.Nous croyons que l’inté rêt denos membres à faire croître leurépargne sans sacrifier le ren-dement ne doit impliquer ni dé-préciation, ni épuisement ducapital social et environnementalde nos communautés.

Avec la taille : la capacité de mieux servir

Nous nous emploierons dans la mesure de nos capacités à cequ’une régulation plus serréesoit mise en place pour corrigerles graves lacunes du systèmefinancier. Cela dit, cette régula-tion ne nous dispensera pas decontinuer à surveiller avec vigi-lance l’évolution des marchés,de plus en plus sophistiqués.

Dans le domaine de la financeet de la retraite, les moyens demieux faire viennent nécessaire-ment avec la taille. Notre capa -cité d’action sera renforcée parla croissance de nos actifs. Parcelle-ci, nous pourrons encoreaméliorer la diversification, lagestion des risques et les rende-ments à long terme. Les pas degéant que nous avons accomplisces dernières années et nos ré-sultats récents en fournissentune démonstration. Il nous fautprendre acte de cette réalité et nous mobiliser pour accroîtrenos actifs et par là, notre capaci téde mieux servir nos membres.

En terminant, je désire saluerl’arrivée de madame LouiseCharette au sein de notre comitéde placement (voir ci-contre).Je tiens aussi à remercier tousles syndicats participant au sys- tème de retraite Bâtirente etleurs membres de la confiancequ’ils nous témoignent d’annéeen année. Celle-ci consti tue unencoura gement de tous les ins -tants pour notre équipe et notreconseil d’administration à pour-suivre leurs efforts soutenus.

Pierre Patry

7

Gouvernance

Nomination de Louise Charette au comité de placement

En février dernier, le conseil d’administration de Bâtirente a nommé madame Louise Charette à titre de membre externedu comité de placement. Économiste de formation, madameCharette est une gestionnaire chevronnée de caisses de retraite.Cette nomination renforce encore la gouvernance des FondsBâtirente et leur gestion des risques.

Amélioration de l’offre de fonds

L’année 2008 a donné lieu à l’achèvement de la révision bien-nale de la politique de placement des fonds diversifiés. Danscette foulée, l’offre de fonds a été rationalisée. Il est démontré,en effet, que la plupart des participants ont tendance à de-meurer inactifs lorsqu’ils sont placés devant une surabondanced’options de placement. C’est ainsi que les fonds d’actionscana-diennes LODH et PMB ont été soustraits de l’offre de fonds.Seul le plus diversifié d’entre eux, le Fonds Actions canadiennesMulti demeure offert aux participants qui veulent miser direc -tement sur cette catégorie d’actif.

Bâtirente a également mis fin au mandat de gestion de la répartition de l’actif, préférant allouer ses ressources à la diversification des catégories d’actifs et des gestionnaires.D’ailleurs, le 1er avril 2008, une nouvelle catégorie, les actionsnord-américaines à faible capitalisation, a été introduite auportefeuille de chacun des fonds diversifiés. Le Fonds Actionsnord-américaines à faible capitalisation est également rendudisponible à tous les participants. Bâtirente recommandetoutefois à ceux qui choisissent de personnaliser l’allocationde leur portefeuille de limiter à un maximum de 15 % lapondération qu’ils pourraient attribuer au Fonds Actions nord-américaines à faible capitalisation.

Page 10: Rapport annuel global 2008

Des participantes et

participants aux régimes

de retraite Bâtirente ont

accepté de nous offrir

leur plus beau sourire

à l’occasion de la refonte

de notre site Internet.

Dans l’ordre, on re trouve

des membres des syn-

dicats CSN représentant

les salarié-es du Loews

Hôtel Québec, de Sta -

tionnement Québec, du

Pavillon Saint-Joseph,

d’ABB, de Bacon Inter-

América et d’Emballage

Mitchel-Lincoln. Nous

tenons à les remercier.

8

Page 11: Rapport annuel global 2008

Créé dans la foulée du congrès confédéralde la CSN de 1984, le Comité Bâtirente avaitcomme premier objectif de mettre sur piedun REER collectif à l’intention des membresde la CSN. Vingt-cinq ans plus tard, Bâtirentepropose aux membres des syndicats affiliésà la CSN un système de retraite complet quiintègre des régimes de capitalisation et desrégimes de prestations de revenu de retraite.Ces régimes bénéficient d’un programmed’investissement à la fine pointe qui comporteneuf fonds de placement dont trois diversifiés.

Bâtirente est mandaté par la CSN pour dé -velopper et promouvoir une offre de ser vicesd’épargne-retraite de qualité et de veiller à la bonne administration qu’en font les parte-naires qu’il choisit. Bâtirente est inscrit à titrede cabinet de services financiers auprès del’Autorité des marchés financiers depuis 2003,alors qu’il décidait d’assumer la distributionde ses produits et services jusque-là confiéeà une société d’assurance.

En tant qu’organisme à but non lucratif incorporé sous la partie III de la Loi sur lescompagnies du Québec, Bâtirente est inalié -nable. Cependant, ses statuts et règlementsprévoient qu’en cas de dissolution ou de li-qui dation, l’actif résiduaire, après paiement des dettes et autres obligations, est retournéà la Confédération des syndicats nationaux.

9

Profil deBâtirente

Page 12: Rapport annuel global 2008

10

RÉGIMES

DE CAPITALISATION

RÉGIMES

AUXILIAIRES

DE CAPITALISATION

RÉGIMES

DE PRESTATIONS

DE REVENU

DE RETRAITE

ADHÉSION

COLLECTIVE*

REER

COLLECTIF

REER

COLLECTIF

COMPTE DE RETRAITE

IMMOBILISÉ

(CRI)

FONDS DE REVENU

DE RETRAITE

(FERR)

RÉGIME DE RETRAITE

SIMPLIFIÉ

(RRS)

REER

IMMOBILISÉ

FONDS DE REVENU

VIAGER

(FRV)

RÉGIME DE PENSION

SIMPLIFIÉ

(RPS)

COMPTE D’ÉPARGNE

LIBRE D’IMPÔT

(CELI)

ÉPARGNE

NON ENREGISTRÉE

RÉGIME DE PARTICIPATION

DIFFÉRÉE AUX BÉNÉFICES

(RPDB)

REER

COOPÉRATIF

* Le régime est d’adhé-

sion collective lorsque

les cotisations salariales

et patronales sont

établies par convention

collective. Par ailleurs,

tout membre de la CSN

ainsi que son conjoint

peuvent participer aux

régimes d’adhésion

individuelle.

ADHÉSION

INDIVIDUELLE*

RÉGIMES DE RETRAITE BÂTIRENTE Produits et services

Un régime de retraite Bâtirenteest généralement implanté à la suite de la signature d’uneconvention collective qui prévoitun régime de capitalisation au -quel employeur et salariés contri -buent. Le syndicat mandatealors Bâtirente pour mettre enplace un ou plusieurs régimes de retraite et pour offrir d’autresservices associés.

Au moment de la retraite, lemembre qui participe déjà à unrégime d’accumulation Bâtirentepeut décider de conti nuer à bé néficier des avantages de cesystème collectif de retraite. Iltransfère alors son capital dansun fonds de revenu de retraite(FERR) ou un fonds de revenuviager (FRV) d’où proviendrontses prestations de retraite.

Si aucun régime à adhésioncollective n’a été mis en place parleur syndicat, les membres de la CSN et leur conjoint peuventnéanmoins adhérer aux régimesde prestations de revenu de re-traite et aux régimes auxiliairesde capitalisation Bâtirente surune base individuelle.

Comptes institutionnels

Diverses organisations, dontFondaction, le fonds de travail -leurs de la CSN, les Fonds Astrade SSQ et des régimes de retraiteofferts par d’autres promoteursplacent des actifs dans les FondsBâtirente. Par ailleurs, Bâtirenteconclut aussi des ententes avecdes or ganismes associatifs quidé sirent bénéficier du systèmede retraite qu’il a mis sur pied.Des orga nismes voués au déve -loppement des coopératives de travail ont, par exemple, déjàétabli de telles ententes.

Page 13: Rapport annuel global 2008

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SYSTÈME DE PLACEMENT BÂTIRENTE

FONDSBÂTIRENTE ACTIONS

MONDIALES

FONDSBÂTIRENTE ACTIONS

CANADIENNESMULTI

FONDSBÂTIRENTE ACTIONS

NORD-AMÉRICAINES

À FAIBLE CAPITALISA-

TION

FONDSBÂTIRENTE

DIVERSIFIÉ PRÉVOYANT

FONDSBÂTIRENTE

DIVERSIFIÉ INTRÉPIDE

Fonds Bâtirente offerts aux individus et aux institutions

Fonds Bâtirente offerts aux institutions seulement

Fonds non distribués

FONDSBÂTIRENTE

DIVERSIFIÉ PATRIMONIAL

FONDSBÂTIRENTE ACTIONS

CANADIENNESPMB

FONDSBÂTIRENTE

MARCHÉMONÉTAIRE

FONDSBÂTIRENTE

OBLIGATIONS

FONDSBÂTIRENTE

TRÉSORERIE

COMPTESÀ INTÉRÊTGARANTI

ACTIONSÉTATS-UNIS,EUROPE ETBASSIN DUPACIFIQUE

FONDSIMMOBILIER

MONDIAL

FONDSMATIÈRES

PREMIÈRES

FONDSBÂTIRENTE ACTIONS

CANADIENNESLODH

GESTIONNAIRES DE PORTEFEUILLE

Addenda Capital

Lombard Odier

Placements Montrusco Bolton

Van Berkom et associés

Hexavest Gestion d’actifs

Presima

Gestion d’actifs CIBC

SSQ Groupe financier

Page 14: Rapport annuel global 2008

Composition du conseil d’administration

Six des onze membres du conseild’administration de Bâtirentesont élus par les représentanteset les représentants des groupesde participants et ce, à l’occa-sion d’une assemblée trien naletenue lors du congrès régu lierde la Confé dération des syndi-cats nationaux.

Les cinq autres administra-teurs sont désignés par le comitéexécutif de la CSN. La personne

élue à la trésorerie de la CSNfait généralement partie de cescinq personnes dé signées et, selon la tradition, c’est elle quiassure la présidence du conseild’administration.

De manière à assurer unecontinuité, les mandats sont re-nouvelés par alternance tous les trois ans.

Les dirigeants du conseild’ad ministration sont : le prési- dent, le vice-président, le secré-taire ainsi que le coordonnateurgénéral qui remplit également la fonction de tréso rier, sansdroit de vote.

Provenance

des administrateurs

Les six membres du ComitéBâtirente qui représentent lesgroupes de participants sontJean-Claude Boucher, préposéaux commandes chez Métro-Richelieu ; Réjean Gouin, jour-na lier chez Olymel ; Jean-PaulThibault, opérateur retraité de General Dynamics ; SergeFournier, trésorier de la Fédéra-tion du commerce CSN ; PatrickJean, opérateur au désencragechez Cascades Groupe Tissu et Alain Lampron, président dela Fédération de la métallurgie.Ils comptent en moyenne unevingtaine d’années d’expériencecomme militants syndicaux etune douzaine d’années commeresponsables de leur régime deretraite local. À tour de rôle, ilsparticipent à divers séminaireset sessions de formation portantsur les régimes de retraite et sur le placement.

Les cinq membres du conseilnommés par la CSN sont PierrePatry, trésorier de la CSN ;Léopold Beaulieu, président-directeur général de Fondaction ;Nathalie Joncas, actuaire auService des relations du travailde la CSN ; Marcel Pepin, adjointau comité exécutif de la CSN et Andrée De Serres, avocate et professeure titulaire à l’Écoledes sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal(UQAM).

Le taux moyen de participa-tion des administrateurs auxrencontres du conseil a été de80 % en 2008.

12

Ci-dessus, Claudette

Carbonneau, présidente

de la CSN, accompagnée

de Pierre Patry, Daniel

Simard et Marcel Pepin,

respectivement président

du conseil, coordonnateur

général et secrétaire du

conseil d’administration

de Bâtirente, lors de

l’assemblée triennale

de la corporation tenue

en mai 2008 à Québec.

Ci-contre, la structure de

la corporation.

ASSEMBLÉE TRIENNALE DES REPRÉSENTANTES

ET DES REPRÉSENTANTS DES SYNDICATS ET GROUPES

PARTICIPANTS (6 membres)

COMITÉ EXÉCUTIF DE LA CONFÉDÉRATION

DES SYNDICATS NATIONAUX(5 membres)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CORPORATION

CONSEIL D’ADMINISTRATION

DE LA CORPORATION

(11 membres)

COMITÉ DE GESTION

DES RISQUES EXTRAFINANCIERS

COMITÉ DE PLACEMENT

COMITÉ DES SERVICES

AUXMEMBRES

COMITÉ DE VÉRIFICATION

Page 15: Rapport annuel global 2008

Composition et rôle des comités

Bâtirente tente de prêcher parl’exemple en matière de bonnegouvernance. Il a entrepris deréformer ses processus de gestionen 2006, ce qui l’a conduit àmettre sur pied, en plus de soncomité de placement, trois nou-veaux comités qui élargissent laparticipation des administrateurset qui permettent de bénéficierde l’apport d’experts externes.

Le comité de placement estcomposé de trois membres dési -gnés parmi les administrateursde Bâtirente, dont au moins un parmi les représentants desgroupes, de deux membres dési -gnés par le conseil d’administra-tion de Fondaction et d’un oudeux membres externes appe-lés à y siéger à titre d’experts indépendants. Son mandat estde mener à terme des travaux,études et analyses sur les poli-tiques de placement des fondset de s’acquitter de tout autremandat relatif aux placementsque le conseil d’administrationde Bâtirente lui confie.

Quant à lui, le comité de véri fication est formé de troismembres désignés parmi les administrateurs, dont au moinsun parmi les représentants des groupes, et d’un ou deuxmembres externes détenant uneexpertise en comptabilité ou engestion financière et une connais- sance des exigences régle men-taires auxquelles Bâtirente estassujetti. Son mandat est d’as-surer le conseil d’administrationde la conduite efficace, efficienteet écono mique des affaires, de la suffisance et de l’efficacité des contrôles mis en place par la direction et de la présenta-tion d’informations financièresreflétant fidèlement activités et résultats d’opérations.

Pour sa part, le comité des ser-vices aux membres est formé de trois membres désignés parmiles administrateurs, dont aumoins deux au sein des re pré sen -tants des groupes. Son mandatest d’assurer le conseil d’admi-nistration de la pertinence et dela qualité des services offertsainsi que de la suffisance et ducaractère approprié de l’in for-mation. Il examine la politiquede tarification et de services,mène des études sur les besoinsdes membres, soutient l’élabora-tion de politiques de formationdes intervenants dans les groupeset fait également le suivi desprincipaux contrats.

Enfin, le comité de gestiondes risques extrafinanciers estcomposé de trois membres dé-si gnés parmi les administrateurs,dont au moins un parmi les re -présentants des groupes, et d’unou deux membres externes dé-tenant une expertise dans l’unou l’autre des domaines suivants :sciences économiques, droitshumains, relations du travail, environnement, gouvernanced’entreprise, droit international.Le mandat de ce comité est d’assurer le conseil d’administra-tion de la mise à jour des Lignes

directrices sur la gestion des

risques extrafinanciers, decontrôler la conformité de l’exer- cice des droits de vote, d’évaluerles performances ESG dans lesactivités de placement et devérifier la qualité de la redditionde comptes de Bâtirente.

Alignement des intérêts

Le fait que les membres du conseil d’administration et lesautres membres des comités détiennent des épargnes indivi -duelles dans les Fonds Bâtirenteconstitue un gage que leur in-térêt personnel converge aveccelui des participantes et desparticipants qui confient leursavoirs à Bâtirente.

À cet égard, parmi les douzemembres du conseil d’admi-nistration et les cinq membresexternes des comités, onze dé-tiennent une valeur de près de600 000 $ en unités de partici-pation aux Fonds Bâtirente ou en comptes à intérêt garanti. La valeur moyenne de leur par-ticipation s’établit à 35 400 $ par administrateur, ce qui estsupé rieur au compte d’épargnemoyen des membres. La valeurdes épargnes accumu lées par les administrateurs provient entotalité de leurs propres contri-butions et Bâtirente ne verse au-cune contri bution à leur régimede retraite ou d’épargne.

Ci-haut, une réunion

du comité des ser -

vices aux membres.

De gauche à droite :

Michèle Frenette,

Réjean Gouin, Daniel

Simard, Patrick Jean,

Nathalie Joncas et

Pierre Patry.

Rémunération des membres

externes

De manière à intéresser des experts chevronnés, Bâtirente a adopté une politique de rému -nération des membres externesdu conseil d’administration etdes comités. Toutefois, cettepolitique ne s’applique pas auxmembres qui sont soit des re -pré sentants de groupes de par ti -cipants élus lors de l’assembléetriennale soit des administrateursou des employés de la CSN oudes outils collectifs.

13

Page 16: Rapport annuel global 2008

14

Équipe de Bâtirente

L’équipe de Bâtirente se compo -se de sept travailleurs salariés etde professionnels contrac tuels.C’est elle qui assume l’adminis-tration gé nérale, le recrutement,la distribu tion et le service auxgroupes ; les activités de com-mu nication interne et externe ;l’éla boration, le suivi et la révi-sion des politiques de placementainsi que la prévention desrisques ex trafinanciers.

L’équipe, dans l’ordre

habituel : François

Meloche, gestionnaire,

risques extrafinanciers

(en remplacement

de Laëtitia Tankwe),

Marilyne Champagne,

agente de bureau,

Martin Blais, conseiller

en régimes de rentes

collectives, Guylaine

Proulx, responsable des

communications, Daniel

Simard, coordonnateur

général, Marie-Diane

Deslauriers, coordonna -

trice adjointe, marchés

insti tutionnels et Danick

Lessard, conseiller

en régimes de rentes

collectives.

Capital et revenus

À titre de corporation à but nonlucratif, Bâtirente n’a pas unestructure à capital-actions. Outreses actifs incorporels (clientèle,marque de commerce et autresgoodwill), son capital propre lui provient d’excédents d’opéra-tions accumulés.

L’essentiel des revenus deBâtirente provient des frais degestion perçus dans les FondsBâtirente. Ces frais de gestionsont établis en fonction de poli-tiques internes ou d’ententesconclues avec les groupes etles participants institutionnels.

Avec des frais de gestionstandards de 1,95 % avant taxe,Bâtirente se compare avanta geu -sement aux fonds équivalents

of ferts au détail par les institu-tions financières. La politique deBâtirente prévoit une réductiondes frais de gestion sous formede ristournes établies selon lataille de l’actif du groupe. C’estainsi qu’environ la moitié desgroupes bénéficie de taux de fraisréduits qui peuvent même êtreinférieurs à 1%.

Ces revenus permettent àBâtirente de soutenir les activitésnécessaires à la bonne gestiondes régimes de retraite et desfonds de placement. Le tiers desrevenus est alloué à la gestiondes fonds. Une proportion sem-blable couvre les dépenses liéesaux communications et au service aux groupes. L’admi nis-tration des comptes, puis la gouvernance et l’administrationgénérale comptent res pective-ment pour 23 % et 5 % du budget.

Page 17: Rapport annuel global 2008

CYCLE DES FLUX

FINANCIERS

Activités externalisées et partenaires

Les opérations requises par lagestion des actifs sont déléguéesà des gestionnaires de porte-feuille profession nels ainsi qu’àdes institutions financières reconnues, nommément SSQGroupe financier et Fiducie Desjardins.

Sept firmes de gestion deportefeuille ont chacune la res -ponsabilité de la gestion d’unepartie de l’actif des Fonds Bâti-rente. Ces firmes sont AddendaCapital, Hexavest Gestion d’ac-tifs, Lombard Odier, PlacementsMontrusco Bolton, Presima,Gestion d’actifs CIBC de mêmeque Van Berkom et associés. Ilfaut noter que toutes les équipesde gestion de ces firmes ainsique leur siège social, sauf un,sont établis à Montréal.

Bâtirente confie à SSQ Groupefinancier, une société d’assurancehéritière d’une longue traditionmutualiste, un ensemble de res -ponsabilités stratégiques dont : • l’administration des compteset des activités financières desparticipants, des groupes et desemployeurs ; • la tenue de registre et la pro-duc tion des relevés ; • le maintien d’un service auxmembres accessible par télé-phone et par Internet ;• la comptabilité des fonds etl’évaluation de leur valeur unitairequotidienne ;• et les relations avec les auto -rités réglementaires et fiscales.

L’assureur est également res -ponsable d’émettre des comptesdont le capital et les intérêts sont garantis aux participantes et participants qui en font la de-mande. Finalement, en tant quedépositaire des Fonds Bâti rente,Fiducie Desjardins a la gardedes titres détenus par les fonds.

Adhésions à des associationsnationales et internationales

• Institut canadien de la retraiteet des avantages sociaux (ICRA)• International Foundation for Employee Benefits Plan(IFEBP)• Question Retraite• Chambre de la sécurité financière• Social Investment Organization (SIO)• Comité sur le capital des travailleurs (CCT), délégué parla CSN• Mouvement pour l’éducationet la défense des actionnaires(MÉDAC)• Principes pour l’investisse-ment responsable (PRI)

Les représentants en rentes collectives ainsi que le coordon-nateur général sont membres dela Chambre de la sécurité finan-cière. Ils sont assujettis à soncode de déontologie.

15

FIDUCIE DESJARDINS

GESTIONNAIRES DE PORTEFEUILLE

SSQ GROUPE FINANCIER

Sous la responsabilité de:

Transfert des liquiditésau compte du Fonds

Bâtirente chez Fiducie Desjardins ou chez le

dépositaire des valeursdu fonds externe

Achat/vente de titres sur les marchés et

ordres de règlement audépositaire des valeurs

Exécution des ordres,encaissement des revenus,

transmission de ladocumentation prescrite et

production de rapportscomptables

Comptabilisation des transactions,

détermination de lavaleur unitaire, calcul des distributions, perception des frais et versement

des ristournes

Inscription des nouvellesvaleurs aux comptes,

production de rapports aux détenteurs

et d’états financiers

Réception etencaissement des

cotisations salarialeset patronales

Exécution desachats/rachats au

compte des membres et affectation des

liquidités aux fonds

Page 18: Rapport annuel global 2008

Actif sous gestion

Après des années de croissancesoutenue, l’actif total sous ges-tion a connu une diminution aucours de 2008. Ce repli est es-sentiellement attribuable à la violente correction des marchésfinanciers lors du deuxième semestre de 2008. L’actif totalsous gestion, incluant les comptesà intérêt garanti et le REER coopé ratif, terminait l’année à 744,2 millions, soit une baisse de 7 % comparativement à la fin de 2007.

En raison de sa plus forte ex-position aux marchés boursiers,l’actif des régimes de retraite (-11 %) a connu un recul plusmarqué que celui des comptesinstitutionnels (-5 %). Ces der -niers, dont les placements sontdavantage concentrés dans lemarché obligataire, ont été moinsaffectés par cette correction. En outre, certains actifs des ré -gimes de retraite ont été retiréspar suite de la fermeture de troisimportants groupes.

Incluant les régimes de capi-talisation, les régimes auxiliaires et les régimes de prestations derevenu de retraite, l’actif du sys-tème de retraite fermait l’annéeà 264,2 millions et représentaitainsi 35,5 % de l’actif total. Avecdes investissements d’une valeurde 480,0 millions, nos institu-tions associées comptaient pour64,5 % de l’actif total.

Répartition de l’actif

du système de retraite

L’actif des régimes de capitalisa-tion (242,9 millions) s’est repliéau niveau où il se trouvait à mi-année 2006, tandis que la valeurdes régimes de prestations derevenu de retraite (8,5 millions)se retrouvait à son niveau dudébut 2007. Passé de 11,5 mil-lions à 12,8 millions, l’actif desrégimes auxiliaires a, pour sapart, connu une progression enpartie attribuable à l’augmenta-tion du REER coopératif.

Avec 74,2% de l’actif, le REERcollectif constitue toujours lerégime le plus important parmiles régimes de capitalisation. Le régime de retraite simplifié(RRS) a poursuivi sa progres-sion, passant de 22,0 % à 25,3 %.

Rapport du coordonnateur

général

2004 2005 2006 2007 2008

ACTIF TOTAL SOUS GESTION

en millions de dollars

561,1

659,4740,0

803,0744,2

Daniel Simard, coordonnateur général de Bâtirente

Page 19: Rapport annuel global 2008

Participation ausystème de retraiteBâtirente

Grâce aux efforts déployés parnos partenaires syndicaux enfaveur de l’implantation de nou-veaux régimes, le nombre demembres a connu une croissancede 3 % en 2008. À la fin de l’an-née, ce sont 25 700 syndiquésaffiliés à la CSN qui participaientà un ou plusieurs régimes Bâti-rente. Cette augmentation de la participation s’avère positivepour le développement futur de notre système de retraite.

Parmi les neuf groupes à s’êtrejoints à Bâtirente, on re trouve le Syndicat des opérateurs deBétonnière Montréal–Rive-Nord(REER collectif) et le Syndicatnational des travail leurs d’Inter-Cité Construction (RRS), tousdeux membres de la Fédérationde la métallurgie.

Du côté de la Fédération desservices publics, des REER col-lectifs ont été mis en place pourle Syndicat des travailleuses et travailleurs de Philip Environ-nement et le Syndicat nationaldes travailleuses et travailleursde Pompage Claubert. Pour sapart, le Syndicat des travail leuseset travailleurs d’Intégration-Travail Laurentides, membre dela Fédération des professionnèles,a également opté pour un REERcollectif Bâtirente.

À la Fédération du commerce,le Syndicat des travailleuses ettravailleurs des Aliments Vermontet le Syndicat des travailleurs du Manoir du Lac Delage ontchoisi un régime de retraite sim- plifié (RRS).

Le Syndicat national des travailleurs des pâtes et papiersKénogami a demandé à Bâtirented’instaurer un REER collectifainsi qu’un fonds de revenu deretraite (FERR). Finalement, laCoopérative des travailleurs deCHNC (Fédération des communi- cations) a mis en place un REERCoop ainsi qu’un REER collectif.

Une étude réalisée en 2007-2008par Bâtirente révélait que lamoitié des syndicats du secteurprivé de la CSN bénéficiant d’unrégime de capitalisation optepour le système de retraite Bâti-rente. Cette recherche réaliséeavec les fédérations de la CSNa aussi permis de démontrer que 28 % de leurs syndicats dusecteur privé n’ont toujours pasaccès à un régime de retraite.

Cotisations, retraits et versements

Avec l’augmentation de la parti-cipation, les entrées de trésorerieaux régimes de capitalisation et aux régimes auxiliaires sonten hausse depuis quelques an-nées. Cette tendance s’expliqueaussi par l’augmentation destaux de cotisation négociés parles syndicats et par l’arrivée denouveaux groupes.

Contrairement à 2006, où l’aug-mentation des encaissementsavait été remarquable, aucuntransfert d’actifs provenant derégimes de retraite extérieursne s’est ajouté aux cotisations ré -gulières. En incluant les régimesde prestations de revenu de re-traite, les cotisations régulièresau système de retraite Bâtirentese sont élevées à 35,2 millionsde dollars en 2008.

Les retraits et les versementsdu système de retraite ont, deleur côté, subi une augmentationmarquée. Ce sont 32,6 millionsde dollars qui ont été retirés desrégimes de capitalisation et desrégimes auxiliaires en 2008 com-parativement à 22,3 millions en2007. Il s’agit là d’un triste som-met qui mérite réflexion.

17

RÉPARTITION DE L’ACTIF

TOTAL SOUS GESTION

en millions de dollars

n Système de retraite (35,5 %)

n Institutions associées (64,5 %)

264,2

480,0

RÉPARTITION DE L’ACTIF

DU SYSTÈME DE RETRAITE

en millions de dollars

n Régimes de capitalisation

n Régimes auxiliaires

n Régimes de prestations

n aux retraités

16 %17 %

Régimes decapitalisation(39 %)

Régimes à prestationsdéterminées

Hybrides -indéterminés

Pas de régime

Autres

20 %

Bâtirente

19 % 28 %

RÉGIMES DE RETRAITE – SYNDICATS DU SECTEUR PRIVÉ CSN, 2007

Source : Étude réalisée par Bâtirente en 2007-2008 en collaboration avec les fédérations.

264,2480,0

12,8242,9

8,5

2004 2005 2006 2007 2008

23 730 24 330 25 240 24 930 25 700

NOMBRE DE MEMBRES

Page 20: Rapport annuel global 2008

n Régimes

n de capitalisation

n et régimes auxiliaires

n Régimes de prestations

n aux retraités

Comme mentionné plus haut,des actifs ont été retirés du sys-tème de retraite à la suite de lafermeture de trois groupes. Detels événements ponctuels, sou-vent liés aux aléas écono miquesou syndicaux, sont générale-ment subis plutôt que provoqués.Par ailleurs, on constate que lesretraits effectués par les partici-pants avant l’âge de la retraitesont en augmentation. L’effectifde Bâtirente n’échappe pas à unetendance préoccupante obser véepour l’ensemble des participantsau REER à travers le Canada.

En effet, selon une étude de Statistique Canada, le nombre de personnes effectuant des re-traits dans leur régime enregis tréd’épargne-retraite (REER) a aug- menté de 84 % de 1993 à 2001.Pendant ce temps, le nombre depersonnes cotisant à un REERn’augmentait que de 18,4 %.

Toujours selon cette étude,près de 40 % des épargnants ont puisé des sommes dans leurREER entre 1993 et 2001. Pluspréoccupant encore, la moitiédes épargnants ont répété cesretraits plus d’une fois et les co-tisations effectuées par la suitesont loin d’avoir remplacé lessommes retirées.

Lorsque le REER ne devientni plus ni moins qu’un compted’épargne régulier, le participantréduit le revenu dont il dispo seraà la retraite, en plus de devoirpayer, à court terme, impôts etfrais de transaction. En dimi-nuant son capital, il se prive durendement à long terme sur sesplacements et doit supporter

des frais de gestion plus élevésqui réduisent encore son rende-ment. Afin d’endiguer ce phéno -mène, nous accentue rons nosefforts auprès des membres afinde les sensibiliser aux effets négatifs des retraits fréquents.

Frais de gestion

Les taux de frais de gestion des Fonds Bâtirente sont demeu -rés inférieurs à ceux des fondscommuns de placement offertsau détail. En effet, dans toutesles catégories de fonds, sauf ce lui des obligations, le niveaude nos frais de base est inférieur à celui réclamé par les institu-tions qui occupent ce mar ché. Avec les fonds diversifiés et les fonds d’ac tions canadiennes, nosmembres profitent de véritablesaubaines avec des réductions deprès de 40 points de base (0,4 %)par rapport aux taux médiansdu marché. Dans le cas du fondsd’actions mondiales, cette ré-duc tion est même de 66 pointsde base, soit 25 % de moins quele taux médian chargé par lesentreprises commerciales.

De plus, des ristournes, at-tri buées en fonction de l’actifdes groupes de participants, permettent de diminuer encore nos frais de gestion standards.En 2008, les ristournes se sontélevées à 1,1 million de dollars.Notre taux de frais moyen aprèsristournes, qui était passé de1,60 % à 1,49 % de 2003 à 2008,augmente à 1,55 % en 2009 en raison de la baisse de valeur des actifs. Malgré tout, 40 % des participants profitent encoreen 2009 d’une réduction desfrais de gestion.

18

TAUX DE FRAIS DE GESTION MOYEN en %

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

1,60 1,56 1,57 1,50 1,51 1,49 1,55

Services aux membres

De nouveaux

outils d’aide à la décision

Depuis deux ans, Bâtirente aproduit plu sieurs outils qui per-mettent aux membres de prendredes décisions encore plus avi séesdans la gestion de leur régimede capitalisation. C’est en 2007qu’étaient lancés le Test Minute

et le Calculateur retraite. Cetélan s’est poursuivi en 2008 avecla publication du Guide du par-

ticipant. Ce dernier présente,de façon simple et bien illustrée,les principaux éléments dont ondoit tenir compte dans l’élabora-tion d’une stratégie d’épargne-retraite. Le guide est accompagnéde la calculette Planirente. Àpartir de quatre informations :âge prévu de la retraite, âgeactuel, salaire annuel et épargneaccumulée, la calcu lette permetde connaître le pourcentage du salaire qui devrait être investidans son régime afin d’obtenirun revenu équivalent à 70 % deson salaire une fois à la retraite.

Des exemplaires du guide etde la calculette ont été transmisà tous les groupes Bâtirente. Les participants ont été invitésà communiquer avec le Serviceaux membres pour recevoir leur exemplaire.

2004 2005 2006 2007 2008

COTISATIONS AU SYSTÈME

DE RETRAITE en millions de dollars

RETRAITS ET VERSEMENTS

DU SYSTÈME DE RETRAITE

en millions de dollars

31,0 30,5

34,832,9 33,1

2,6 2,8 2,3 3,0 2,1

2004 2005 2006 2007 2008

-17,5-19,1

-21,4 -22,3

-32,6

-0,8 -1,3 -2,3 -2,1 -2,0

Page 21: Rapport annuel global 2008

La clarté, la quantité et la per-tinence des communicationssont aussi jugées favorablementpar 92 % d’entre eux. À ce cha -pitre, nous avons été heu reuxd’apprendre que près de la moitiédes membres ayant répondu au sondage avait pris connais-sance du communiqué sur lacrise financière envoyé à tousles groupes en novembre 2008.Finalement, 90 % des répondantsjugent qu’il est important queBâtirente prenne en considéra-tion les enjeux sociaux et en-vironne mentaux dans le choix et le suivi des investissements.De plus, un membre sondé surdeux sait que Bâtirente est unchef de file dans le domaine del’investissement responsable.

Ces résultats confirment quenos orientations répondent auxbesoins et aux préoccupationsde nos participants. Nous entirons fierté et motivation pourdévelopper encore plus notresystème de retraite.

Comportement des

participants en matière

de placement

Les participantes et participantsau système de retraite Bâtirenteallouent 72 % de leurs actifs aux fonds diversifiés. Parmi eux,le Fonds Prévoyant est de loin le plus populaire, accueillant86,2 % de l’actif consenti auxfonds diversifiés. Au deuxièmerang, le Fonds Intrépide compte12,8 % de l’actif. Pour sa part, le Fonds Patrimonial, le moinsvolatil, recueille tout juste 1%des actifs.

Conséquence de la forte dé -préciation des marchés, le poidsde l’actif placé dans les comptesà intérêt garanti est passé de11% en 2007 à 13,2 % en 2008.La part des fonds d’actions a,quant à elle, légèrement reculé,passant de 10 % à 8,4 %. Avec6,4 % de l’actif du système deretraite, la proportion des titresà revenu fixe est restée stable.

CELI Bâtirente

Depuis le 1er janvier 2009,Bâtirente rend disponible à tousles participants le nouveauCompte d’épargne libre d’impôt(CELI-Bâtirente) qui peut ac-cueillir jusqu’à 5000 $ par année.Les revenus de placements ga-gnés dans le CELI (y compris les gains en capital) ne sont pas imposables contrairement auxplacements non enregistrés. Le CELI est particulièrementintéressant pour les personnesqui veulent se constituer unfonds de réserve ou économiserpour des projets à court terme(voyage, rénovations, etc.).Celles qui ont utilisé tous leursdroits de cotisation au REER et qui cherchent un moyen addi-tionnel d’épargner pour la re-traite, ou encore les personnesretraitées qui peuvent épargnerles sommes à être retirées deleur FERR ou de leur FRV, pour-ront aussi profiter du CELI.

19

RÉPARTITION DE L’ACTIF

ENTRE LES OPTIONS

DE PLACEMENT

n Revenu fixe (6,4 %)

n Actions (8,4 %)

n Intérêt garanti (13,2 %)

Fonds diversifiés :

n Patrimonial (0,7 %)

n Prévoyant (62,1 %)

n Intrépide (9,2 %)

Enfin, au début de 2009, la version revue et augmentée du site Internet de Bâtirente étaitmise en ligne. Entre autres, on y trouve maintenant de l’informa-tion sur les régimes de retraiteBâtirente, sur les procéduresd’adhésion et de cotisation, ainsiqu’une version électronique des outils d’aide à la décisiondestinés aux membres.

Satisfaction des membres

En janvier de chaque année, nousprofitons de l’envoi des re levéssemestriels de placement pourréaliser notre sondage annuelauprès des membres. Les résul-tats obtenus au sondage de 2009méritent qu’on s’y arrête.

Année après année, la pro-portion des répondants qui sedisent satisfaits ou très satisfaitsse maintient au-dessus de 90 %.En 2008 et 2009, plus de 85 %des répondants ont déclaré êtresatisfaits ou très satisfaits destypes de fonds offerts et de l’in-formation disponible à ce sujet.

Page 22: Rapport annuel global 2008

20

Page 23: Rapport annuel global 2008

21

RétrospectiveNous avons vécu en 2008 un retournementà 180 degrés du scénario économique etfinancier. Rappelons que, fin 2007, les pré -visions tenaient compte d’une récessionéconomique qui pointait aux États-Unis,conséquence de la fin abrupte d’un boumimmobilier qui avait entraîné d’énormestensions sur les marchés du crédit. Leshypothèques à risque avaient constitué,dès l’été précédent, la manifestation laplus médiatisée de ces tensions.

De nombreux prévisionnistes pronos-tiquaient alors que cette récession seraitlimitée au pays de l’Oncle Sam. Seloneux, le Canada, l’Europe et le Japon s’entireraient malgré des niveaux de crois-sance inférieurs à leur potentiel. Leurspronostics indiquaient également que lespays émergents, la Chine au premier chef,prendraient le relais en assurant à l’éco -no mie mondiale une croissance suffisantepour endiguer le risque de propagationde la crise, grâce à leurs abondantes liqui -dités, à leurs besoins d’infrastructures et à leur classe moyenne en expansion.

Comme nous le savons, l’année 2008s’est déroulée tout autrement. La crise financière s’est propagée à l’ensemble

du système financiermondial et, ultime-ment, à l’économieréelle. La chute ducolosse américainLehman Brothers, lareprise des banquesd’affaires MorganStanley et MerrillLynch, puis le sauve-tage du géant de l’assurance AIG ontmontré l’envergurede la faillite d’un sys-tème financier amé ri-

cain miné par d’insoutenables stra tégies à courte vue et la démission de tout le sys-tème de régulation. Mondialisation oblige,de nombreuses institutions financières de Grande-Bretagne et d’Europe continen -tale ont été prises dans cet écheveau.

La méfiance s’est installée, chaque ins ti-t ution financière doutant de la solidité de l’autre, et les marchés du crédit, carbu-rant du système économique, se sont asséchés. Qui dit assèchement du créditdit report de projets d’investissementsproductifs et pertes d’emplois, démissiondes consommateurs et des entreprises,baisse des prix, bref, déclenchement d’uncercle de décrochage et d’aversion aurisque des acteurs économiques.

Il n’y avait donc là rien de bon pour lesvaleurs financières dans lesquelles sont in- vestis les actifs de nos régimes de retraiteet ceux de nos partenaires institutionnels.Les marchés d’actions ont connu leur piredégringolade depuis les années 30 et lestaux d’intérêt ont atteint des niveaux his-toriquement faibles. L’incertitude a été sigrande au cours du dernier trimestre queles indices de volatilité des prix des actifsfinanciers ont atteint des sommets inéga -lés. À peu près personne n’a été épargné.

Craignant le pire, les gouvernementset les autorités monétaires des pays dé-ve loppés et des plus grandes économiesémergentes ont réagi avec vigueur etconcertation. Ils ont injecté des capitauxdans les institutions financières, réduit les taux d’intérêt, lancé des programmesde dépenses publiques et soutenu des entreprises en détresse dans le but destopper la chute et de susciter une reprisede la confiance.

Au cours des premiers mois de 2009,les signes d’apaisement du cycle de dété -rioration des conditions économiques ontcommencé à apparaître. Les boursicoteursy ont vu le signal précurseur d’un redres -sement continu de l’économie, prêts qu’ilsétaient à propulser les indices boursiers.Le marché canadien a d’ailleurs gagnéplus de 17 % du 1er janvier au 31 mai. Tou -tefois, à la fin du premier semestre de2009, rares sont les analystes qui prévoientà court terme un retour durable du mar -ché haussier.

Revue financière

La crise financière s’est ensuitepropagée à l’ensemble du système financier mondial et, ulti mement, à l’économieréelle.

Page 24: Rapport annuel global 2008

Revue financière

Principales stratégies de l’année 2008 Les Fonds Bâtirente se sont particulière-ment bien tirés de cette tempête financière.Les gestionnaires ont mis en œuvre desstratégies qui ont permis d’ajouter de la valeur à plusieurs fonds. Ces bonnesperformances se reflètent d’ailleurs dansles rendements des trois fonds diversifiésBâtirente, lesquels ont tous mieux faitque leur portefeuille de référence.

Parmi les sources de valeur ajoutée,notons d’abord le positionnement défensifdes gestionnaires pendant la période deforte dépréciation des marchés. Ces der -niers ont surpondéré les titres de consom- mation de base, un secteur moins cycliqueet donc plus stable. Les gestionnairesd’actions mondiales (Hexavest) et d’actionsnord-américaines de sociétés à faible ca -pitalisation (Placements Montrusco Boltonet Van Berkom) se sont particulièrementdémarqués par cette stratégie.

La non-couverture de la devise a étéun facteur de valeur ajoutée pour les catégories d’actifs libellées en devisesétran gères au sein des fonds diversifiés,c’est-à-dire les actions mondiales, les actions de sociétés nord-américainesà faible ca pitalisation, l’immobilier et lesmatières premières.

La stratégie de répartition tactique del’actif au sein des fonds diversifiés s’estaussi avérée positive au cours du premiersemestre. Cette stratégie, qui n’avait pasdonné de résultats probants depuis huitans, a cependant été abandonnée à la finde juillet 2008.

Finalement, n’eût été de la faible perfor -mance du fonds obligataire, les résultatsdes Fonds Bâtirente auraient été excellentssur toute la ligne. La performance détailléede chacun des fonds est présentée auxpages suivantes.

Marché obligataireEn 2008, le marché canadien des titres àrevenu fixe a été marqué par une volatilitésans précédent. Au premier trimestre, les craintes reliées au marché des hypo -thèques à risque ont amené la Réservefédérale américaine à assouplir de façonimportante sa politique monétaire et à intervenir dans le sauvetage de la banqued’investissement Bear Stearns afin d’ac-croître les liquidités et de raviver la confiance du marché.

Au deuxième trimestre, les craintes inflationnistes ont pris le pas sur les in-quiétudes liées au ralentissement éco -nomique et au repli des consommateurs.L’inflation, principalement soutenue parles prix de l’énergie et de l’alimentation, a vu son taux annuel atteindre 4,2 % auxÉtats-Unis et 2,2 % au Canada, ce qui aamené la Banque du Canada à s’abstenirde toute intervention sur le taux directeuraprès les avoir abaissés d’un total de 1,25 % lors de ses interventions succes-sives de janvier, mars et avril.

Toutefois, avec le retournement com-plet du scénario économique au derniertrimestre, la Banque y allait de trois nou-velles baisses en octobre et en décembre.S’ajoutant à celles du début de l’année,ces baisses additionnelles totalisant 1,50 %ont fait en sorte qu’en 2008, le taux di-recteur a été réduit de 4,25 % à 1,50 %.Les baisses de fin d’année ont permis auxobligations d’afficher leur meilleur ren-dement mensuel.

S’ajoutant à la crise de confiance dansle système financier, les craintes reliées à l’économie ont entraîné un mouvementdes capitaux vers les titres liquides degrande qualité. Les obligations gouverne-mentales ont été largement favorisées au détriment des obligations de sociétés.Ainsi sur un an, le secteur des obligationsde sociétés de l’indice DEX Univers a dégagé un rendement de 0,2 % alors queles obligations fédérales clôturaient l’an-née à 11,5 %.

22

RENDEMENT DES PRINCIPAUX MARCHÉS

EN 2008 (en dollars canadiens)

n Marché monétaire

n Obligations canadiennes

n Actions canadiennes (grande capitalisation)

n Actions canadiennes (faible capitalisation)

n Actions américaines (grande capitalisation)

n Actions américaines (faible capitalisation)

n Actions mondiales

n Immobilier mondial

n Matières premières

3,0

6,4

-33,0

-53,3

-21,2

-25,1

-17,2

-25,9

-34,6

Page 25: Rapport annuel global 2008

23

Sur l’ensemble de l’année, les FondsMarché monétaire, Trésorerie et Obliga-tions ont réalisé des performances respec- tives de 3,4 %, 3,7 % et 3,0 %. Bien quepositifs, les rendements de ces fonds sesituent en deçà du rendement de leur indice de marché. L’indice obligataire DEXUnivers a clôturé l’année 2008 avec unrendement de 6,4 %, alors que l’indicecourt terme terminait avec 8,6 % et quel’indice DEX Bons du Trésor à 91 jours enregistrait un rendement total de 3,3 %.

Ce résultat s’explique par le positionne -ment défensif adopté par le gestionnaire.S’attendant à une hausse de taux, celui-ciavait accru la pondération en obligationsde court terme. Malheureusement, pourtoutes les échéances, les taux d’intérêtont plutôt connu une baisse marquée endécembre. En outre, des taux à long termediminuaient de 78 points de base pourterminer l’année à 3,46 %, faisant bondirl’indice de marché de près de 30 % pource seul mois.

Actions canadiennesAu cours des six premiers mois de 2008,les marchés américain et international ont été minés par l’implosion du secteurimmobilier résidentiel et la crise du crédit.De son côté, le marché canadien, malgréun premier semestre négatif, a connu de nouveaux sommets en juin, favorisépar la poussée des prix du pétrole et desmatières premières.

Toutefois, avec la faillite de LehmanBrothers à la mi-septembre, les marchésboursiers ont fortement chuté, tout commele prix des métaux et de l’énergie. Neufdes dix secteurs de l’indice S&P/TSX ontreculé de plus de 20 %. Les secteurs destechnologies de l’information (-54,2 %),des services financiers (-36,4 %), de laconsommation discrétionnaire (-35,4 %) et de l’énergie (-34,8 %) ont subi les plusfortes baisses. Le marché des actions ca -nadiennes a terminé l’année en territoirenégatif avec un rendement de -33,0 %.

Au 31 décembre 2008, le Fonds Actionscanadiennes Multi affichait un rendementannuel de -31,2 %, soit 1,8 % de plus quele marché. Cette performance s’expliquepar les résultats de gestion des trois fondsd’actions canadiennes dont il est constitué.Les fonds sous-jacents ont réalisé des ren-dements de -31,3 % dans le cas de LODH,de -34,8 % dans le cas de PMB et de -24,1 %pour le fonds géré par Hexavest.

Actions mondialesLes marchés boursiers étrangers ont clôturé l’année 2008 en territoire négatif.Mince consolation pour les investisseurscanadiens : contrairement à 2007, où laforte progression du dollar canadien avaitréduit la performance des placements libellés en devises étrangères, en 2008, ce sont les placements étrangers qui ontbénéficié du recul du dollar canadien.Ainsi, le MSCI Monde a terminé l’annéeavec un rendement de -38,7 % en deviseslocales et de -25,9 % en dollars canadiens.Parmi les dix secteurs de l’indice, seuls lessecteurs de la consommation de base etde la santé terminaient en territoire positif.

Pour l’année 2008, la performance duFonds Actions mondiales (-8,5 %) a sur-passé son indice de référence par 17,3 %.La stratégie défensive du gestionnairefondée sur le maintien d’une encaisse éle -vée, sur la surpondération des secteursdéfensifs comme la santé, la consomma-tion de base et les services aux collecti-vités, ainsi que sur la sous-pondérationdes secteurs cycliques (énergie, matériauxet technologie) expliquent ce résultat, excellent dans les circonstances.

Notons que depuis le 1er avril 2008, leFonds Actions mondiales a adopté un nou- vel indice de référence, le MSCI Monde.Auparavant, l’indice était composé à 60 %de l’indice international MSCI EAEO et à 40 % de l’indice américain S&P500.

FONDS ACTIONS MONDIALES

RENDEMENTS BRUTS ANNUALISÉS (en %)

FONDS BÂTIRENTE INDICE MSCI Monde ($ CA)

-8,5

-25,9

-5,9

-0,4

3,6

-0,7-2,1

2,7

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

FONDS ACTIONS CANADIENNES MULTI

RENDEMENTS BRUTS ANNUALISÉS (en %)

FONDS BÂTIRENTE INDICE S&P/TSX

-31,2-33,0

-4,8-2,7

2,94,2

5,35,81 an 3 ans 5 ans 10 ans

FONDS OBLIGATIONS

RENDEMENTS BRUTS ANNUALISÉS (en %)

FONDS BÂTIRENTE INDICE DEX UNIVERS

3,0

6,44,73,9 4,9 5,5 6,06,1

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

Page 26: Rapport annuel global 2008

Revue financière

Matières premièresLes matières premières ont connu unepremière moitié d’année marquée par uneforte hausse des prix suivie au second semestre, par une baisse tout aussi specta -culaire. En 2008, les cours du pétrole, del’or, du platine, du cuivre, de l’alumi nium,du fer et du plomb ont atteint des som-mets historiques. Toutefois, à l’exceptionde l’or, le prix de la plupart de ces produitsa terminé l’année en fort recul. Pour l’an-née 2008, le fonds commun de matièrespremières a obtenu un rendement de -24,8 %, légèrement derrière son indice de marché (-24,3 %).

Immobilier mondialÀ l’instar des marchés boursiers mon diaux,le marché des titres immobiliers a étémarqué par une forte volatilité tout au longde l’année 2008. Le ralentissement desmarchés financiers et le gel du mar ché du crédit en deuxième moitié d’année ont eu l’effet d’une douche d’eau glacée surce marché. Affectés négativement depuisl’été 2007 par les craintes liées à l’aug-mentation de l’inflation et à la crise ducrédit, les titres immobiliers ont enregistrédes baisses importantes dans toutes lesrégions et, notamment, en Asie-Pacifiqueoù se trouvent de nombreux projets dedéveloppement. Le fonds d’immobiliermondial a terminé l’année avec un rende-ment de -32,3 % ($ CA), soit 2,2 % de plusque son indice de référence. Le position-nement défensif du fonds, entrepris encours d’année, a permis de bonifier laperformance par rapport au rendementdu marché.

24

INDICE GOLDMAN SACHS LÉGER EN ÉNERGIE

RENDEMENTS EN 2008

n Énergie

n Métaux précieux

n Métaux industriels

n Agriculture

n Bétail

n Total

-40,4

25,7

-36,2

-9,2

-25,1

-11,0

INDICE FTSE EPRA/NAREIT

RENDEMENTS EN 2008

n Asie

n Amérique du Nord

n Europe

n Total

-40,6-38,9

-34,6

-25,7

31,9 %

POIDS SECTORIEL

7,5 %

12,6 %

36,8 %

11,3 %

39,1 %

41,9 %

19,0 %

POIDS SECTORIEL

Page 27: Rapport annuel global 2008

25

Fonds diversifiésLes trois fonds diversifiés Bâtirente ontmieux performé que leurs portefeuilles deréférence respectifs. Cet écart de rende-ment positif démontre que la gestion ac-tive réalisée par nos gestionnaires à traverscette violente tempête financière a permisde limiter significativement les pertes.Ainsi, pour l’ensemble de l’année 2008, le Fonds Patrimonial a obtenu un rende-ment de -7,0 %, soit 2,1 % de plus que le rendement de son portefeuille de réfé -rence. Le Fonds Prévoyant a réalisé unrendement de -12,3 %, une performancequi se situe à 4,4 % au-dessus de son por -tefeuille cible, tandis que celui du FondsIntrépide s’établit à -15,8 %, soit 6,2 % deplus qu’une gestion strictement passive.

Les rendements obtenus par les troisfonds diversifiés, qui varient de -7,0 %pour le Fonds Patrimonial à -15,8 % pourle Fonds Intrépide, démontrent que leurprofil de risque/rendement est bien gradué.Ainsi, même dans le pire contexte finan-cier imaginable, Bâtirente a pu offrir auxdifférents types d’épargnants, des plusprudents aux plus ambitieux, des optionsde placement bien calibrées.

Selon une étude réalisée pour Bâtirentepar la firme Aon Conseil, les fonds diver-sifiés Bâtirente se sont classés, en 2008,parmi les meilleurs de leur catégorie auCanada. Le Fonds Patrimonial et le FondsPrévoyant figurent en tête, au premierquartile, alors que le Fonds Intrépide sesitue dans le second quartile. Bien qu’ilsoit parfaitement normal que notre fondsle plus défensif, le Fonds Patrimonial, seclasse très bien dans une année où lesmarchés d’actions subissent une violentecorrection, il est légitime de se réjouir en constatant que les deux autres fondsdiversifiés Bâtirente font mieux que lamoitié des fonds diversifiés offerts aux investisseurs institutionnels canadiens.

Cela dit, cet excellent résultat est aussi attribuable à la diversification accrue quidistingue les fonds diversifiés Bâtirente.

En effet, depuis quelques années, Bâtirentea fait le choix d’y introduire des catégo riesd’actifs non traditionnelles comme les pro- duits de base et l’immobilier afin d’amé -liorer le profil de risque des portefeuilles.Par ailleurs, l’augmentation du nombred’équipes de gestionnaires d’une catégorieaussi stratégique que celle des actionscana diennes, maintenant confiée à troissocié tés de gestion différentes, renforcela diversification et améliore d’autant lagestion globale du risque.

D’ailleurs, notons que depuis avril 2008,les fonds diversifiés allouent des actifsaux marchés des actions de sociétés cana- diennes et américaines à faible capitali -sation. Comme en témoigne le graphiqueci-dessous, pour les neuf mois terminés le 31 décembre, le Fonds Actions nord-américaines de sociétés à faible capitalisa- tion a réalisé une performance de -21,7 %,soit 10,6 % de plus que son portefeuille de référence (-32,2 %), composé à 50 % del’indice américain Russell 2000 ($ CA) et à 50 % de l’indice BMO Nesbitt Burns.

-7,0-9,1

-4,0-2,5

1 an 2 ans

FONDS PRÉVOYANT

-12,3

-16,7

-2,0-0,7

2,9 2,84,34,7

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

FONDS DIVERSIFIÉS BÂTIRENTE

RENDEMENTS BRUTS ANNUALISÉS (en %)

FONDS BÂTIRENTE PORTEFEUILLE DE RÉFÉRENCE

FONDS PATRIMONIAL

FONDS INTRÉPIDE

-15,8

-22,0

-3,4-1,2

3,0 2,53,74,6

1 an 3 ans 5 ans 10 ans

FONDS ACTIONS NORD-AMÉRICAINES

DE SOCIÉTÉS À FAIBLE CAPITALISATION

FONDS BÂTIRENTE PORTEFEUILLE DE RÉFÉRENCE*

-22,9

-32,4 -32,2

-21,7

6 mois 9 mois

*Portefeuille de référence : 50 % BMO Nesbitt Burnspondéré (ex. fiducies), 50 % Russell 2000 ($ CA)

Page 28: Rapport annuel global 2008

26

Bâtirente a développé une expertise reconnue

dans le domaine de la finance socialement

responsable. Ses Lignes directrices sur lagestion des risques extrafinanciers (GRIEF)

lui permettent d’évaluer de façon métho dique

les risques auxquels s’exposent les entre-

prises de ses portefeuilles en raison de leurs

pratiques environnementales, sociales et

de gouvernance (ESG).

Ces Lignes directrices tiennent compte,

par exemple, de l’adoption et du respect

de codes de conduite conformes aux traités

internationaux sur l’environnement et le

travail. Au chapitre de la gouvernance, sont

évalués, entre autres, l’indépendance des

administrateurs, le processus d’élection,

la rémunération de la direction et les droits

des actionnaires. Il y est aussi question

d’éthique financière : corruption, paradis

fiscaux, transparence économique, etc.

En outre, les Lignes directrices accordent

une grande importance à la qualité de

la reddition de comptes effectuée par les

entreprises au sujet de leurs impacts envi-

ronnementaux, sociaux et de leurs pratiques

de gouvernance.

Page 29: Rapport annuel global 2008

Au cours de l’exercice 2008-20091, Bâtirente est intervenuauprès d’une trentaine de compagnies afin d’ouvrir le dialogue au sujet de leurs pratiques ESG. Aux pages 28 et 29, nous présentons certainsdossiers qui ont marqué ladernière année. Un rapportplus complet de nos interven-tions auprès des entreprises de nos portefeuilles sera bien-tôt disponible à la section « Investissement responsable »de notre site Internet.

1. Afin de s’arrimer au cycle des assem-blées annuelles d’actionnaires, la périodecouverte par le rapport GRIEF débute le 1er juin 2008 et se termine le 31 mai 2009. Initiatives appuyées par Bâtirente

Convention pour la conservation de la forêt boréale, 2008Principes pour l’investissement responsable de l’ONU(PRI), 2006Déclaration commune des investisseurs et des analystesfinanciers sur la liberté d’expression et Internet (Reporters sans frontières), 2005Initiative pour la transparence dans les industries d’extraction (ITIE), 2004Global Reporting Initiative (GRI), 2004Carbon Disclosure Project (CDP), 2004Comité sur le capital des travailleurs (CCT), 2001

Depuis l’automne 2008, Bâtirente délègue au Groupe Investissement Responsable le man-dat d’exercer ses droits de vote en fonction de ses Lignes directricesGRIEF. Les rapports tri-mestriels d’exercice des droits de vote peuvent être consultés sur le site Internet de Bâtirente :www.batirente.qc.ca.

% Analyse et prise en compte par les gestion-

naires externes des risques environnementaux,

sociaux et de gouvernance (ESG) dans le

processus de construction des portefeuilles

d’actions canadiennes.

% Identification des risques ESG les plus

significatifs et formulation de mesures de miti-

gation par le gestionnaire interne des risques

extrafinanciers.

Dialogue constructif avec les entreprises

afin qu’elles adoptent les mesures proposées

et qu’elles tirent avantage de nouvelles occa-

sions d’affaires.

% Exercice des droits de vote sur les propo-

sitions soumises aux actionnaires lors

des assemblées générales annuelles et, au

besoin, dépôt de propositions à ces assemblées.

% Participation active aux principales initiatives

nationales et internationales dans le domaine.

Stratégie de Bâtirente

La mise en œuvre des Lignes directricesGRIEF s’effectue à travers cinq volets :

27

Gestion des risques extrafinanciers

Page 30: Rapport annuel global 2008

Principales campagnes d’engagement actionnarial

Secteur manufacturier

Rémunération de la haute

direction

La rémunération globale exces-sivement élevée accordée auxcadres supérieurs par les conseilsd’administration est considéréepar plusieurs comme symptoma-tique des lacunes qui ont mené à la crise du système finan cier.Malheureusement, peu d’investis- seurs sont prêts à s’attaquer à ceproblème et à aborder ces enjeuxavec les membres du conseil.Les Lignes directrices de Bâti-rente abordent les questions relatives à la gouvernance et à la rému nération des cadres supé -rieurs. En s’y référant, nous avonsentamé des démarches auprèsd’un manufacturier canadiendont nous détenions des actionset qui était présumé avoir anti-daté des options aux dépens deses actionnaires. Après des moisd’échanges par le biais de nosavocats, la société a consenti àréviser ses règles de gouvernancepour mieux gérer son ré gimed’options d’achat d’actions et derémunération variable des cadressupérieurs. Dans la dé chargeconvenue avec la société, nousavons accep té d’en taire le nom.

Industrie extractive

Droits humains

Inquiet de la participation dePower Corporation dans la pétro -lière Total, présente en Birmanie,Bâtirente l’a enjointe d’informerses actionnaires des efforts dé-ployés pour respecter son énoncéde responsabilité sociale quiprescrit la prise en compte desdroits humains dans le choix et le suivi des investissements. À l’encontre de la recomman-dation du conseil d’adminis-tration et des actionnaires decontrôle, 47 % des actionnairesexternes ont appuyé notre pro -position. Rappelons que l’Orga-nisation internationale du travailrecommande aux entreprises de reconsidérer leurs activitéséconomiques en Birmanie.

Relations

avec les communautés

autochtones

De nombreux conflits opposentdes sociétés pétrolières et descommunautés autochtones. C’estpourquoi Bâtirente a convaincula Société d’énergie Talismand’évaluer la faisabilité de la miseen œuvre d’un processus visantl’obtention du « consentementlibre, préalable et éclairé » descommunautés qui sont affectéespar ses activités. Le rapport pro-duit par la compagnie sera soumisà une évaluation indépendanteet rendu disponible en 2010.

Protection des écosystèmes

et approvisionnement en eau

Une proposition a été soumiseaux actionnaires de Barrick Goldafin qu’un comité d’experts soitmis sur pied par la compa gniepour assurer un suivi scientifiquecomplet du projet minier contro-versé de Pascua Lama au Chili.

Liberté d’expression

Se disant victime d’une « cam- pagne de diffamation soi gneuse-ment orchestrée », Barrick Golda intenté un recours de six mil-lions de dollars contre la petitemaison d’édition Écosociété et les auteurs de l’ouvrage Noir

Canada. Bâtirente a expriméson dé saccord à l’égard de cettepoursuite et a demandé à l’en-treprise de la retirer. Ce recours,que d’aucuns considèrent commeune poursuite-bâillon, est sus-ceptible de ternir la réputationde l’entre prise et de nuire audévelop pe ment de ses affaires. Il constitue en outre une dépensefrivole de frais d’avocat. SelonBâtirente, la libre circulationd’une information indépendanteest vitale au développement del’analyse des risques extrafinan -ciers des entreprises publiques.

Sables bitumineux

Les impacts négatifs de l’exploi -tation des sables bitumineuxsont désormais un sujet de préoc- cupation au Canada tout commesur la scène internationale. Encollaboration avec d’autres inves -tisseurs canadiens, américainset européens, Bâtirente parti-cipe au développement d’unestraté gie visant trois enjeux majeurs liés à l’exploitation decette ressource : les changementsclimatiques, les relations avec les communautés autochtones et l’impact sur les écosystèmes.

Commerce de détail

Commerce équitable

Bâtirente a également entaméun dialogue avec Tim Hortons au sujet de la vente de café équi -table dans ses établissements.L’entreprise soutient que lecommerce équitable entraîneplus de contraintes que d’avan-tages et c’est pourquoi elle pré -fère accorder des dons de charité à des producteurs de café. Bâti -rente lui a signifié que ces deuxapproches peuvent très bien cohabiter, tout en lui rappelantque ses concurrents, Starbucks,Second Cup et Van Houtte, proposent tous du café équitableà leur clientèle.

Pêcheries

Par l’adoption d’une nouvellepolitique, Loblaws s’est engagé à n’acheter que des poissons et des fruits de mer de sourcesdurables d’ici la fin de 2013. Malgré nos représentations ence sens, Metro n’a pas encorepris de tels engagements.

28

Les représentants de

Talisman, Foley Hoag,

WRI, RRSE et Bâtirente

lors d’une rencontre

à Washington pour

discuter de l’étude de

faisabilité sur le CLPE.

Page 31: Rapport annuel global 2008

Produits forestiers

Foresterie durable

Bâtirente discute depuis quelquesannées avec AbitibiBowater etRONA au sujet de la productionet de l’offre de produits forestierscertifiés Forest StewardshipCouncil (FSC). RONA a adoptéen décembre 2008 une politiqued’achat de bois d’œuvre qui fa-vorise le bois FSC. Cette initiativea été applaudie par l’ensembledes observateurs.

Par ailleurs, avant d’entamerun processus de restructuration,AbitibiBowater s’est ralliée aumouvement engagé par l’industriepour l’adoption de la certifica-tion FSC en débutant un projetpilote dans trois forêts situées auNouveau-Brunswick, au Québecet en Ontario. Contrairement à Domtar et à Tembec, Abitibi-Bowater misait jusqu’à main-tenant sur la norme CSA, moinscontraignante que celle du FSCselon plu sieurs spécialistes.

Industrie du voyage

Tourisme durable

Bâtirente entretient un dialogueavec la compagnie aérienneTransat à propos d’enjeux liésaux changements climatiques,aux questions de gouvernanceet, plus récemment, au tourismedurable et responsable. À ce su jet, la compagnie prépare de -puis un an une compilation desmeil leures pratiques de déve-lop pement durable en vigueur dans le domaine de l’hôtellerie.La compagnie doit en utiliser les résultats afin d’encouragerses partenaires hôteliers à adop -ter ces pratiques. Soulignonségalement que Bâtirente a invitéTransat à souscrire au code deconduite visant à enrayer le tou -risme sexuel.

Initiatives nationales et internationales

L’engagement actionnarial deBâtirente est complété par uneapproche plus globale qui vise à nouer et à consolider des par -tenariats stratégiques avec desacteurs clés du secteur finan cier.Cette approche concertée per-met de conjuguer les efforts de toutes les organisations afinde maximiser leur influence etde créer un effet de levier ausein du marché. En plus d’êtresignataire de ces initiatives,Bâtirente tient un rôle actif dansle développement de certainesd’entre elles.

Convention

pour la conservation

de la forêt boréale

En 2008, Bâtirente s’est joint au Conseil principal de la forêtboréale (CPFB) et a signé laConvention pour la conservationde la forêt boréale.

Principes pour

l’investissement responsable

de l’ONU (PRI)

En mai 2009, le coordonnateurgénéral de Bâtirente, DanielSimard, a été réélu à titre d’ad-mi nistrateur au conseil des PRIpour un mandat d’une durée de trois ans. La candidature deM. Simard avait été proposée parl’importante caisse de retraitebrésilienne Previ. Bâtirente parti -cipe aussi au comité des fondsde petite taille et, dans le cadrede l’Initiative de Séoul, il fait la promotion du Pacte mondialde l’ONU auprès des entreprisesde ses portefeuilles.

Initiative pour

la transparence dans les

industries extractives (ITIE)

En 2008, Bâtirente a ouvert ledialogue avec six compagniesminières ou pétrolières afin deles encourager à appuyer l’ITIE.Des rencontres ont eu lieu no-tamment avec First Quantum etAnvil Mining, deux sociétés cana- diennes présentes en Républiquedémocratique du Congo.

La Société d’énergie Talisman,qui appuie officiellement l’ITIE,a aussi été interpellée par Bâti -rente au sujet des moyens misen œuvre afin de concrétiserson engagement. Finalement,Bâtirente a cosigné de lettrestransmises à une cinquantained’entreprises afin de leur recom-mander d’adopter l’ITIE.

Global Reporting Initiative

(GRI)

La Global Reporting Initiativeétablit des normes pour enca -drer la production de rapportsde développement durable.Lorsque s’ouvre un dialogueavec une entreprise, Bâtirenteen profite généralement poursoulever des questions relativesà la qualité de sa reddition decomptes et pour promouvoirl’adoption de ces normes.

Carbon Disclosure Project

(CDP)

Le Carbon Disclosure Project est une initiative qui porte spéci-fiquement sur la reddition decomptes à propos des émissionsde gaz à effet de serre. Bâtirentediscute actuellement avec plusde quinze sociétés afin quecelles-ci acceptent de répondreau questionnaire du CDP.

Comité sur le capital

des travailleurs (CCT)

Bâtirente participe au Comitésur le capital des travailleurs(CCT), un regroupement dereprésentantes et représentantsdu mouvement syndical inter-national qui travaille au dévelop -pement de stratégies d’actioncommunes en matière de capitaldes travailleurs, notamment en ce qui à trait à l’engagementactionnarial. Il a en outre contri -bué à la Déclaration du grou -

pement Global Unions sur les

approches responsables de

la gestion du capital des tra-

vailleurs, publiée à la fin del’année 2007.

En juillet 2008, Bâtirente a participé à une rencontre duCCT à Londres, où il a été ques-tion, entre autres, des stratégies à déployer pour combattre la répression des droits humains en Birmanie. La CSN et la FTQseront les hôtes de la prochaineréunion du Comité qui se tiendraà Montréal à l’automne 2009. Le CCT célèbre cette année son10e anniversaire.

29

Page 32: Rapport annuel global 2008
Page 33: Rapport annuel global 2008

Performance sociale etenvironnementale

Depuis 2004, Bâtirente fait état de ses performances environnementales et socialesdans le cadre de son rapport annuel globalen tenant compte des lignes directrices de la Global Reporting Initiative (GRI). Au fildes ans, son intention est d’améliorer sareddition de comptes pour se conformeraux normes de la GRI.

Cette année, avec l’intégration des indicateurs du supplément sectoriel pour les fournisseurs de services financiers, unpas de plus est franchi dans cette direction. Aux pages 35 à 39, un index permet derepérer les indicateurs GRI tout au long dece rapport.

31

Page 34: Rapport annuel global 2008

Performanceenviron-nementale

Pour un système de retraite telque Bâtirente, la consommationde papier et les émissions de gaz à effet de serre liées au transportconstituent les deux principauximpacts environnementaux engendrés par ses activités.

Émissions de GES

En tant que cabinet de servicesfinanciers, toutes nos émissionsde gaz à effet de serre (GES)sont indirectes. Elles proviennentessentiellement des trajetsdomicile-travail et des déplace-ments professionnels. Depuis2006, Bâtirente évalue non seu -lement les émissions de GESliées aux déplacements de sesemployés, mais aussi à ceux de ses administrateurs dans lecadre des réunions du conseild’administration et des comités.

En baisse de 19 % par rap-port à l’année précédente, lesémissions totales de gaz à effetde serre de Bâtirente ont été de 25,2 tonnes en 2008.

La réduction de 4,2 tonnes desémissions liées au transport d’affaires explique cette baisseprononcée. Celle-ci n’est cepen-dant pas liée à des change mentsdans les habitudes et les pra-tiques de Bâtirente. Elle estplutôt associée au cycle triennaldes congrès au sein de la CSN.L’année 2008 – année de congrèsnational de la CSN – a occasion -né beaucoup moins de déplace-ments qu’en 2006 et 2007, alorsque les conseillers en régimes derentes collectives de Bâtirentes’étaient déplacés dans diffé -rentes régions du Québec pourparticiper aux congrès des fédé -rations et des conseils centraux.

La réduction de 1,6 tonne de GES enregistrée au chapitredes déplacements domicile-travail et des déplacements desadministrateurs a égalementcontribué à ces bons résultats.Bien que modeste, cette réduc-tion est probablement plus du -rable puisqu’elle serait davantageassociée à des changementsdans les habitudes de transport.

Notons que les employés etles administrateurs ont été son -dés au sujet de leurs habitudesde transport. Les données re-cueillies ont été converties enémissions de GES à l’aide du calculateur de Pla netair.ca quibase ses calculs sur la norme duGreenhouse Gas Protocol et surles cotes de consommation decarburant des automobiles del’Office de l’efficacité énergétiquede Ressources naturelles Canada.

Objectif de réduction

L’an dernier, Bâtirente s’étaitdonné comme objectif de rame -ner ses émissions de GES par100 M$ d’actif sous le niveau de2006. L’année cible de 2006 estmaintenue, mais le ratio qui sertà la comparaison a été modifié.

Il nous semble plus pertinent,en effet, de suivre l’évolution des émissions de GES en fonc-tion du nombre de participantsdes servis plutôt qu’en fonction de l’actif sous gestion. Ce ratioest plus représentatif puisque le nombre de voyages d’affairesest déterminé par le nombre departicipants, en particulier parle nombre de nouveaux groupesde participants.

Ainsi, selon ce nouveau ratio,Bâtirente a émis 98 kg de GESpar 100 participants en 2008, enbaisse de 21 % comparativement2007. Ce ratio nous situe à seu -lement 5 kg par 100 participantsau-dessus du niveau de 2006.Comme l’année dernière, nousavons compensé les émissionsexcédentaires de 1,3 tonne parl’achat de bons de carbone cer-tifiés Gold Standard.

Programme CarboPOINTS

Depuis 2008, les travailleuses et travailleurs du Carrefour financier solidaire qui utilisent le transport en commun, le co-voiturage ou des moyens detransport actifs comme le véloou la marche peuvent désormaisaccumuler des carboPOINTS

et récolter ainsi jusqu’à 200 $ en récompenses.

Une fois l’an, les carboPOINTS

sont échangeables contre desbons d’achat chez des commer -çants de produits équitables etbio ou de plein air. Les membresdu personnel peuvent aussi déci -der d’en faire don à un orga nismede bienfaisance de leur choix.

Le programme CarboPOINTS,mis sur pied en 2008, est rendupossible grâce à la contribu-tion financière des différentesorgani sations qui occupent leCarre four.

Ce programme novateur a étéreconnu par la Ville de Montréalqui lui a décerné la 3e place des prix Entreprises Leader enTransport durable 2008 (photoci-haut). L’initiative a aussi étérécompensée lors du troisièmeGala de reconnaissance en déve -loppement du rable de Montréalorganisé par le Conseil régionalde l’environne ment de Montréal,la Confé rence régionale des élus de Montréal et la Ville deMontréal.

Notons finalement qu’en plusde fournir un stationnement intérieur, le Carrefour financiersolidaire offre annuellement aux employés une mise au pointgratuite de leur vélo.

32

ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES) LIÉES AUX ACTIVITÉS

DE BÂTIRENTE Écart 2007

ÉMISSIONS DE GES (Tonne d’éq. CO2) 2006 2007 2008 à 2008 Activités du conseil et des comités 1,6 2,9 2,4 -0,4

Transport d’affaires employés de Bâtirente 15,6 21,7 17,5 -4,2

Transport quotidien employés de Bâtirente 6,3 6,5 5,3 -1,2

Total 23,5 31,1 25,2

Kg de GES par 100 participants 93 125 98 -21

%

Page 35: Rapport annuel global 2008

Consommation de papier

En 2008, la consommation glo bale de papier de Bâtirenteéquivaut à près de 1,1 million de feuilles de papier 8,5 X 11, en diminution de 19 % compara-tivement à l’année précédente.

La consommation de papierassociée aux activités de bureauxde Bâtirente compte pour prèsde 76 000 feuilles. Le taux deconsommation par em p loyé estpassé de 13 500 à 10 800 feuilles,une diminution de 20 %.

La consommation externe de papier, qui englobe tous lesdocuments, rapports, relevéset formulaires destinés à nosmembres, est aussi en baisse. Le ratio de consommation de pa-pier par participant est passé de 50 à 40 feuilles. Cette diminutionest attribuable en partie à deschangements effectués par notrefiduciaire, SSQ Groupe financier,dans la production des relevéssemestriels de placements et detransactions.

Des économies restent à fairedu côté de la consommation ex-terne de papier. Une stratégieen ce sens sera mise en place en2009-2010. Bâtirente vise aussi à augmenter sa consommationde papier certifié FSC et/ou com- posé de matières recyclées. En2008, 7 % du papier consom mépar Bâtirente était certifié FSC.

Énergie, eau, émissions et effluents

En 2004, Bâtirente et six autresorganisations financières misessur pied à l’initiative de la CSNs’installaient au Carrefour finan-cier solidaire, un nouvel édificereconnu par l’Office de l’effica-cité énergétique de Ressourcesnaturelles Canada. Les organi-sations qui y sont regroupées accordent une attention particu -lière à leurs perfor mances envi-ronnementales et travaillent defaçon concertée dans le cadrede projets novateurs.

Fondaction, principal occu-pant du Carrefour financier soli -daire, publie tous les deux ansun rapport de développementdurable conforme à la GRI. Celui-ci documente la performance du Carrefour quant à sa consom-mation d’énergie et d’eau ainsique la gestion des émissions, des effluents et des déchets. Le rap-port 2006-2008 est disponible en ligne au www.fondaction.com.

Gestion des matières résiduelles

En 2004, le Carrefour financiersolidaire se dotait d’un plan degestion de matières résiduelles.L’année suivante, Recyc-Québeclui accordait la certification « Icion recycle ». Conformément àl’exigence du programme, cettecertification a été renouveléetrois ans plus tard. En 2008, letaux de récupération moyen deses extrants résiduels était de84 %, alors qu’il se situait à 70 %en 2005.

Performancesocialeinterne

Tous les employés de Bâtirentesont syndiqués. Leur premièreconvention collective a été si -gnée au début de l’année 2009.Celle-ci encadre leurs conditionsde travail et inclut une gamme d’avantages sociaux, dont unrégime de retraite, une assurancecollective, une bonification duprogramme gouvernemental de congés parentaux et l’accès à la formation professionnelle.

Les conditions salariales sontfixées en regard d’une grille derémunération établie et varientselon le niveau de compétence,d’expérience et d’ancienneté. Le salaire d’entrée à Bâtirenteest de 18,98 $ l’heure, ce quiéquivaut à 2,1 fois le salaire mi-nimum en vigueur au Québec.La couverture des obligationsre la tives au régime de retraiteétait de 104,1 % selon la plus récente évaluation actuarielleproduite au 1er juillet 2007.

Dans une optique de concilia -tion travail-famille, les employésont accès à des services de sou-tien anonymes pour les aider encas de maladie grave, de violenceconjugale ou d’autres problèmesd’ordre privé. Ils bénéficient en outre d’une certaine flexibili-té et d’une grande autonomiedans l’organisation de leur tempsde travail.

Les règlements de l’Autorité desmarchés financiers et du CFAInstitute prescrivent aux profes-sionnels de la finance de 30 à 40 unités (heures) de formationcontinue pour chaque périodede deux ans. Bâtirente assumeles frais relatifs à cette forma-tion pour ses employés concer -nés en plus de contribuer àd’autres frais de scolarité. En2008, Bâtirente a ainsi fourni1400 heures de formation à 5 deses 7 employés, soit une aug-mentation de 180 % par rapportà l’année précédente.

Parmi les employés de Bâti -rente, on compte quatre femmeset trois hommes. Pour 2008, lerapport du salaire de base deshommes en regard de celui desfemmes était de 0,94. Quatrefemmes et treize hommes siègentau conseil d’administration aux comités.

Aucun employé de Bâtirenten’a été mis à pied ou n’a quittéson poste au cours de 2008. En outre, cette année encore,aucun accident du travail ni cas de maladie professionnellen’est à déplorer.

33

CONSOMMATION DE FEUILLES

DE PAPIER

USAGE 2007 2008Externe 1 246 000 1 023 200

Interne 94 600 75 700

Total (-19 %) 1 340 700 1 098 900

Ratio papier externe / participants (-20 %) 50 40

Ratio papierinterne / employés (-20 %) 13 500 10 800

Page 36: Rapport annuel global 2008

Performancesocialeexterne

Pour la protection du revenu

à la retraite

Alors que 82 % des syndiqués du secteur privé de la CSN ontaccès à un régime de retraite,cette proportion ne serait quede 40 % pour l’ensemble du mar -ché du travail. La protection du revenu à la retraite d’un plusgrand nombre de travailleuses et de travailleurs est certaine-ment le premier des impacts sociaux positifs de Bâtirente.

Bâtirente dessert 19 % de tousles syndicats du secteur privéCSN en matière de régime de retraite. Parmi les syndicats dusecteur privé CSN ayant mis en place un régime de capitalisa-tion, 50 % le font avec Bâtirente.

Contrairement aux sociétéscommerciales, Bâtirente ne refuse aucun groupe. Il permetainsi aux travailleuses et tra-vail leurs de petites entreprisesd’améliorer leurs conditions de retraite. De plus, Bâtirentetravaille de concert avec les syndicats dans le cadre des né- gociations collectives en faveur de l’amélioration des régimesdéjà établis.

Information et éducation

Avec la production de diversoutils d’aide à la décision des-tinés aux membres et de la miseà niveau de son site Internet,Bâtirente a démontré l’impor-tance qu’il accorde à son devoird’infor mation et d’éducation en matière d’épargne-retraite.

Cet engagement se confirmeégalement par sa participation à des regroupements tels que leMouvement d’éducation et de dé -fense des actionnaires (MÉDAC)et Question retraite.

Un effet structurant

sur le marché financier

Bâtirente fait la promotion de di-verses initiatives internatio nalesd’investissement responsableafin de mobiliser un plus grandnombre d’investisseurs institu- tionnels. Par exemple, Bâtirentea témoigné de ses réalisationsdans le domaine de la gestiondes risques extrafinanciers dans le cadre d’une rencontrede l’Association CFA Montréal et de la Conférence sur la bio-diversité tenue à Montréal en avril 2008. Lors de la visite de David Russell du UniversitiesSuperannuation Scheme deGrande-Bretagne, Bâtirente aorganisé un séminaire au coursduquel des universités d’ici ont eu l’occasion d’échan ger surle thème de l’investissement responsable.

Bâtirente a aussi parti cipé à une consultation gouver ne-mentale provinciale portant surla révision de la Loi sur les com-pagnies. Dans ce cadre, Bâtirentea recommandé au gouvernementdu Québec de modifier la Loipour que le processus de dépôtde propositions d’actionnairessoit plus accessible.

Commandites

et implication locale

Au cours de la dernière année,Bâtirente a commandité plusieursévénements syndicaux tels quele 100e anniversaire de la Fédé -ration des travailleurs et des travailleuses du papier et de laforêt et le 25e anniversaire duSyndicat des travailleurs-eusesde la station Mont-Tremblant.

Pour une cinquième année,Bâtirente a participé à l’encan-bénéfice de l’Écomusée du fiermonde, un musée du quartierdont le champ d’intérêt couvrela triade travail-industrie-culture.Il a aussi commandité l’exposi-tion itinérante Habiter une ville

durable, présentée par le Centre

d’écologie urbaine de Montréalde même qu’un stand tenu parles outils collectifs de la CSNlors du Salon de l’environnementdans le Vieux-Port de Montréal.

Enfin, Bâtirente a accordé un soutien financier à différentesorganisations sociales et com-munautaires, dont la Sociétécanadienne du cancer, Leucan,la Fondation pour l’éducation à la coopération et à la mutualitéainsi que le Fonds des bourses de l’École de relations industriellesde l’Université de Montréal.

34

Page 37: Rapport annuel global 2008

Les indicateurs documentés dans le cadre du présentrapport sont tirés du supplément sectoriel des servicesfinanciers de la GRI. Les indicateurs ont été retenus en fonction de leur pertinence par rapport aux typesd’activités menées par Bâtirente et aux attentes desparties prenantes auxquelles s’adresse ce rapport, no-tamment les participants au système de retraite, lessyndicats et les employeurs, les institutions associéesqui investissent des actifs dans les Fonds Bâtirente,les employés, de même que les gestionnaires et lespartenaires d’affaires.

Ce rapport couvre la période du 1er janvier 2008au 31 décembre 2008. Dans les cas des données relatives à la gestion des risques extrafinanciers et à l’engagement actionnarial, la période se terminecependant le 31 mai 2009 afin de tenir compte ducycle des assemblées générales annuelles. Il s’agit de la quatrième édition du rapport GRI, la premièreayant été produite pour l’année 2005.

À l’exception des indicateurs EN1 et EN2, où laconsommation de papier de notre principal fournisseura été prise en compte, le présent rapport se limite auxactivités de Bâtirente. L’organisation, dont le siège social est situé à Montréal, offre ses services principa -lement au Québec et ne détient aucune filiale ou coentreprise.

Pour toutes questions relatives à ce rapport,veuillez communiquer avec François Meloche, gestion- naire des risques extrafinanciers de Bâtirente.

35

Index GRI

Page 38: Rapport annuel global 2008

INDICATEURS DESCRIPTION DES INDICATEURS COUVERTS PAR LE RAPPORT PAGES

Stratégie et profil

• STRATÉGIE ET ANALYSE

1.1 Déclaration du décideur le plus haut placé de l’organisation 5-7

1.2 Description des principaux impacts, risques et occasions d’affaires 5-7, 16-19, 26-29, 31-34

• PROFIL DE L’ORGANISATION

2.1 – 2.8 Nom de l’organisation ; principaux produits, services et marques correspondantes ; 8-15, 16-19structure opérationnelle de l’organisation ; lieu du siège social ; pays où l’organisation est implantée ; nature du capital et forme juridique ; marchés et zones géographiques couverts ; secteurs desservis et types de clients ; taille de l’organisation

2.9 Changement de la taille, de la structure Aucun

2.10 Récompenses reçues Aucune

• PARAMÈTRES DU RAPPORT

3.1 - 3.8 Période couverte ; date du dernier rapport ; cycle considéré, personne à contacter pour 35toute question sur le rapport ; processus de détermination du contenu et du principe de pertinence, définition des priorités et identification des parties prenantes susceptibles d’utiliser le rapport ; périmètre du rapport ; limitations ; reddition de comptes sur les filiales et coentreprises

3.9 – 3.11 Méthodes de mesure, explication des conséquences de toute reformulation d’informations 22-25, 31-34provenant de rapports antérieurs et des raisons de cette reformulation

3.12 Index GRI 35-39

3.13 Politique et pratique courante visant la validation externe du rapport Aucune

• GOUVERNANCE, ENGAGEMENTS ET DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES

4.1-4.5 Structure de gouvernance ; rôle du président du conseil d’administration en tant 12-13qu’administrateur exécutif; nombre d’administrateurs indépendants ou non exécutifs, mécanismes permettant aux actionnaires et aux salariés de faire des recommandations ou de transmettre des instructions au conseil d’administration; lien entre les rémunérations des membres du conseil d’administration, des cadres supérieurs et des cadres dirigeants et la performance de l’organisation

4.6 Processus mis en place par le conseil d’administration pour éviter les confits d’intérêt Aucun 4.7 Processus pour déterminer les qualifications exigées des membres du conseil 12-13

d’administration pour décider des orientations stratégiques de l’organisation en matière de questions économiques, environnementales et sociales

4.8 Missions ou valeurs, codes de bonne conduite définis à l’interne au sujet de la performance 9, 15, 26-27, 31-34économique, environnementale et sociale, et état de leur mise en pratique

4.9 Procédures d’évaluation de la performance économique, environnementale et sociale 4, 13, 22-25, 31-34

4.10 Processus d’évaluation de la performance des structures de gouvernance 12-13

4.11 Principe de précaution Ne s’applique pas. Les services offertspar Bâtirente n’ont pasd’incidence directe sur l’environnement ou la santé.

4.12 Chartes, principes et autres initiatives externes auxquels Bâtirente a souscrit ou donné 15, 27, 29son aval

4.13 Affiliation à des associations ou adhésion à des organisations de défense des intérêts 15, 27, 29, 34au sein desquelles son rôle est actif et stratégique

4.14 - 4.17 Liste des parties prenantes avec lesquelles Bâtirente interagit ; critères de sélection 9-10, 18-19, 26-29, 34des parties prenantes, démarche et fréquence des dialogues ; sujets clés ayant été soulevés

36

Page 39: Rapport annuel global 2008

INDICATEURS DESCRIPTION DES INDICATEURS COUVERTS PAR LE RAPPORT PAGES

Indicateurs de performance

• PERFORMANCES ÉCONOMIQUES

EC1 Valeur économique générée et distribuée 2-3, 16-18, 33-34

EC2 Risques et opportunités liés aux changements climatiques 26-29, 32

EC3 Couverture des obligations liées au régime de retraite à prestations déterminées 33

EC4 Subventions et aides publiques significatives reçues Aucune

EC5 Ratio salaire d’entrée sur salaire minimum légal 33

EC6 Politique, pratiques et part des dépenses réalisées avec les fournisseurs locaux 15

EC7 Procédures pour l’embauche au sein des communautés locales Aucune. Tous nos employés sont de la région de Montréalou de Québec.

EC8 Développement d’infrastructures et de services pour le bénéfice de la communauté 17, 34

• PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES

EN1 – EN2 Consommation de matières ; pourcentage des matières consommées provenant 33de matières recyclées

EN3 – EN4 Énergie 33

EN8 Eau 33

EN11-15 Biodiversité Ne s’applique pas. Bâtirente ne développeaucun immeuble, installation ou infra-structure et n’a aucunimpact direct sur la biodiversité.

EN16-EN18 Émissions de GES 32

EN19-EN21 Émission, effluents et déchets 33

EN22 Masse totale de déchets, par type et par destination 33

EN23 Déversement Ne s’applique pas. Bâtirente ne gère aucun procédé industriel.

EN26 Initiatives pour gérer les impacts environnementaux des produits et services 26-29, 32

EN27 Pourcentage des emballages recyclés ou réutilisés Ne s’applique pas. Bâtirente ne produit pas de biens de con-som mation emballés.

EN28 Pénalité monétaire ou sanction pour non-respect d’une loi environnementale Aucune

• PERFORMANCES SOCIALES

Emploi, relations sociales et travail décent

LA1 - LA2 Effectifs par type d’emploi ; taux de renouvellement du personnel 33

LA4 Pourcentage de salariés couverts par une convention collective 100 %

LA5 Préavis donné aux employés lors de changement significatif de la nature des activités Prévu à la convention collective

LA7 Accidents du travail et maladies professionnelles Aucun

LA8 Programme d’aide aux employés en cas de maladie grave 33

LA9 Sujets de santé et sécurité couverts dans un accord formel avec les syndicats 33

LA10 Nombre d’heures de formation par an et par salarié 33LA13 Composition des organes de gouvernance et répartition des employés par sexe 33

LA14 Rapport du salaire de base des hommes et de celui des femmes par catégorie professionnelle 0,94

37

Page 40: Rapport annuel global 2008

INDICATEURS DESCRIPTION DES INDICATEURS COUVERTS PAR LE RAPPORT PAGES

Indicateurs de performance

• PERFORMANCES SOCIALES – suite

Société

SO1-SO4 Corruption et communauté Ne s’applique pas.Bâtirente n’a pasd’installation à l’étranger.

SO5 Prise de position sur des politiques publiques et participation à des activités de lobbying 34

SO6 Total des contributions versées en nature et en espèces aux partis politiques, hommes Aucunepolitiques et institutions connexes, par pays

SO7 Nombre total d’actions en justice pour comportement anti-concurrentiel, infractions aux lois Aucuneanti-trust et pratiques monopolistiques

SO8 Montant des amendes significatives et nombre total des sanctions non financières pour 0 $non-respect des lois et des réglementations

Responsabilité du fait des produits

PR1 Cycle de vie Ne s’applique pasparce que Bâtirente ne développe pas de produits pouvant avoirune incidence directe sur l’environnement.

PR3 Type d’information sur les produits et services requis par les autorités réglementaires. Lignes directrices des régimesde capitalisation

PR4, PR7 Incidents de non-conformité aux réglementations et aux codes volontaires concernant Aucunl’information sur les produits et les services (étiquetage, promotion, publicité, etc.)

PR5 Pratiques visant à évaluer la satisfaction des clients Sondage annuel

PR6 Programme de veille de la conformité aux lois, normes et codes volontaires en matière 13, 18-19, 34de mise en marché et communications

PR8 Plaintes fondées pour atteinte à la vie privée et perte de données relatives aux clients Aucune

PR9 Amendes encourues pour non-respect des lois et des réglementations concernant la mise à disposition et l’utilisation des produits et des services Aucune

Supplément – services financiers*

FS1 Politiques environnementale et sociale relatives aux services financiers 26-29

FS2 Procédures afin d’évaluer et filtrer les risques environnementaux et sociaux 26-29

FS3 Procédures pour contrôler le respect des normes environnementales et sociales Ne s’applique pas par nos clients. parce que Bâtirente

gère l’actif de ses clients, mais ne leur octroie pas de crédit.

FS4 Procédures afin d’améliorer la compétence du personnel à mettre en œuvre les politiques 33 et pratiques environnementales et sociales

FS5 Interactions avec les clients/cotisants/partenaires d’affaires par rapport aux risques 18-19, 26-29et occasions d’affaires environnementaux et sociaux

FS6 Répartition du portefeuille par secteur, région et taille www.unpri.org/files/rpt09/Comitc.html

FS7 Valeur des produits et services ayant des retombées sociales 0

FS8 Valeur des produits et services ayant des retombées environnementales 0

FS9 Étendue et fréquence des audits visant à évaluer la mise en œuvre des politiques 4, 7environnementale et sociale et procédures d’évaluation des risques

38

Page 41: Rapport annuel global 2008

INDICATEURS DESCRIPTION DES INDICATEURS COUVERTS PAR LE RAPPORT PAGES

Supplément – services financiers

FS10 Pourcentage et nombre de compagnies détenues dans le portefeuille avec lesquelles www.unpri.org/files/l’organisation a interagi au sujet de questions environnementales ou sociales rpt09/Comitc.html

FS11 Pourcentage des actifs soumis à des filtres environnementaux et sociaux 0 %

FS12 Politique de vote sur les questions environnementales et sociales aux assemblées annuelles 26-27des entreprises détenues dans les portefeuilles

FS13 Points d’accès dans les régions peu peuplées ou économiquement désavantagées Ne s’applique pas. Bâtirente n’a pas de succursale ou de point d’accès.

FS14 Initiatives pour améliorer l’accessibilité des services financiers pour les populations 34désavantagées

FS15 Politiques pour encadrer l’offre de produits et services financiers 5-7, 13, 15

FS16 Initiatives afin d’éduquer les cotisants et bénéficiaires 18-19, 34

*Notez que les indicateurs HR1-HR9 sont remplacés par les indicateurs du supplément pour les services financiers.

Le Rapport annuel global 2008 de Bâtirente se qualifie en tant que rapport de niveau A. L’ensemble des indicateurs de performance fondamentaux sont traités ou les omissions sont expliquées.

39

Page 42: Rapport annuel global 2008

Membresdu conseild’administration

COMITÉ SYNDICAL

NATIONAL DE RETRAITE

BÂTIRENTE INC.

40

PRÉSIDENTPierre Patry •*MontréalTrésorierConfédération des syndicats nationaux

VICE-PRÉSIDENTLéopold Beaulieu •+LanoraiePrésident-directeur généralFondaction

SECRÉTAIREMarcel Pepin •*MontréalAdjoint au comité exécutifConfédération des syndicats nationaux

COORDONNATEUR GÉNÉRALDaniel Simard •Montréal

COMITÉ DE PLACEMENT MEMBRES EXTERNESLouise Charette

MontréalConsultante en gestion de portefeuille et en gouvernance

Jean-Jacques Pelletier

LévisEnseignant à la retraite et auteurMembre du comité de placement du RREGOP

MEMBRES DÉSIGNÉS PAR FONDACTIONGeneviève Morin

Saint-LambertDirectrice, Finances et développement corporatifFondaction

Luc Verville

MontréalChef des placementsFondaction

• Membre nommé par le comité exécutif de la CSN

• Membre ex-officio sans droit de vote

• Membre élu par l’assemblée des représentantes et des représentants des groupes

* Membre du comité de placement

° Membre du comité de vérification

+ Membre du comité de gestion

des risques extrafinanciers

% Membre du comité des services aux membres

COMITÉ DE VÉRIFICATION MEMBRE EXTERNEYvan Duceppe

LongueuilComptable agréé, MCE Conseils

ADMINISTRATEURSJean-Claude Boucher •°+QuébecComité de retraiteSyndicat des travailleurs et travail leuses des Épiciers-unisMétro Richelieu Québec (CSN)

Serge Fournier •°Saint-NicolasTrésorierFédération du commerce (CSN)

Réjean Gouin •%

PrincevilleResponsable du régime BâtirenteSyndicat des employés du Groupe Olymel (CSN)

Patrick Jean •%

Saint-ConstantVice-présidentSyndicat national des employés du papier de Candiac (CSN)

Nathalie Joncas •%

MontréalActuaire Service des relations du travailConfédération des syndicats nationaux

Alain Lampron •+RepentignyPrésident Fédération de la métallurgie(CSN)

Andrée De Serres •Ville Mont-RoyalAvocate et professeur titulaire École des sciences de la gestion de l’UQAM

Jean-Paul Thibault •*Salaberry-de-ValleyfieldRetraitéSyndicat national des travailleurs des produits chimiques de Valleyfield (CSN)

Page 43: Rapport annuel global 2008

Rapport annuel global

Nous avons choisi de produire un rapport annuel global inspiré des lignesdirectrices de la Global Reporting Initiative (GRI) avec l’intention de nousrapprocher de la conformité au fil desans. Il en a été tiré 1000 exemplaires.

Rapport financier annuel

Le rapport financier annuel estdisponible sur le site Internet deBâtirente. Il contient les états financiersvérifiés des Fonds Bâtirente.

Ont collaboré à ce rapport

Marie-Diane Deslauriers, François Meloche, Guylaine Proulx,Daniel Simard

Conception et graphisme

France Tardif designIllustration

Alain Massicotte, GarnottePhotographie

Pages 5, 12, 13, 14 et 16 :Alain ChagnonPage 8 : Pierre SoulardCouverture, pages 26 et 30 : France Tardif

Pour nous joindre

Comité syndical national de retraite Bâtirente inc.Bureau 2032175, boulevard De Maisonneuve Est Montréal (Québec) H2K 4S3Téléphone : (514) 525-5740Sans frais : 1 800 253-0131Télécopieur : (514) [email protected]

Service aux membres

SSQ Groupe financier : 1 800 463-6984

Page 44: Rapport annuel global 2008

BAT0

005F

(200

8)