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RAPPORT ANNUEL 2012 I CENTRE HOSPITALIER DE LUXEMBOURG

RAPPORT ANNUEL I CENTRE HOSPITALIER DE LUXEMBOURG€¦ · 1.2 Les chiffres clés de 2012 11 2 I ACTIVITÉS & RÉSULTATS 2012 13 ... 3.1 Activités clés RH 2012 74 3.2 Typologie de

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RAPPORT ANNUEL 2012 I CENTRE HOSPITALIER DE LUXEMBOURG

↗ SOMMAIRE

Éditorial 02

1 I INTRODUCTION 05

1.1 Les faits marquants de 2012 061.2 Les chiffres clés de 2012 11

2 I ACTIVITÉS & RÉSULTATS 2012 13

2.1 Activités & résultats cliniques en 2012 142.2 Enseignement 502.3 Recherche 522.4 Qualité 552.5 Relation avec les patients 582.6 Partenariats 592.7 Infrastructures 622.8 Logistique & technique 642.9 Equipements médico-techniques 662.10 Informatique 682.11 Communication 70

3 I COLLABORATEURS 73

3.1 Activités clés RH 2012 743.2 Typologie de l’effectif du CHL 783.3 Valorisation des collaborateurs 79

4 I DONNÉES FINANCIÈRES 85

4.1 Evolution du patrimoine 864.2 Résultats de l'exercice 87

5 I PRÉSENTATION DU CHL 91

5.1 Le CHL en bref 925.2 Les missions du CHL 945.3 Les valeurs du CHL 955.4 Plan stratégique 96

6 I ORGANISATION DU CHL 101

6.1 Les Organes de gestion 1026.2 Le Comité mixte & le Conseil médical 1066.3 Les comités consultatifs 1076.4 Organigramme 1086.5 Les départements cliniques 1106.6 Services administratifs & financiers 112

Cher lecteur,

nous avons le plaisir de vous présenter notre rapport

annuel 2012 qui fournit un aperçu global sur le fonc-

tionnement et les résultats atteints de notre hôpital

lors de l’année dernière.

La première partie de ce rapport est dédiée aux

départements cliniques et activités cliniques de sup-

port, qui sont au centre de l’activité de tout hôpital.

Les départements cliniques du CHL se caractérisent

par une structuration bien définie et une gouvernance

médico-soignante basée sur le travail en binôme,

assurant une collaboration étroite entre médecins

et soignants. Chaque département clinique pré-

sente ses points forts dans les domaines suivants :

bonnes pratiques et qualité, partenariats et réseaux,

recherche et enseignement, indicateurs d’activité et

indicateurs cliniques centrés patient.

En ce qui concerne les bonnes pratiques, le CHL a

su renforcer et formaliser les réunions interdiscipli-

naires au sein et entre les départements et services

et poursuivre l’implémentation de recommandations

cliniques.

Quant au management de la qualité, qui vise l’amélio-

ration constante des prestations offertes, une atten-

tion particulière est donnée à la perception de nos ac-

tivités par toutes les parties prenantes. En 2012, nous

avons déployé plusieurs enquêtes de satisfaction, vi-

sant aussi bien notre personnel que les patients, hos-

pitalisés et ambulatoires, et les médecins référents,

afin d’identifier les pistes d’amélioration les plus per-

tinentes en fonction des besoins exprimés.

Notons qu’en 2012, pas moins de 151.953 personnes

ont eu recours à des soins prodigués par le CHL qui

met l’égal accès à des soins de qualité pour toute la

population résidente et travaillant au Luxembourg au

centre de ses préoccupations.

La recherche de partenariat et le travail en réseau

sont une autre priorité du CHL. Le renforcement des

filières de soins s’est notamment traduit en 2012 par

la formalisation de la convention de collaboration

avec le Centre de Convalescence Emile Mayrisch

de la Croix Rouge luxembourgeoise. En matière de

collaborations inter-hospitalières nationales, la

convention entre le CHL et le Centre Hospitalier du

Nord sur l’utilisation commune du programme SAP

pour la gestion administrative mérite une attention

particulière. En 2013, il est prévu d’élargir cette col-

laboration au Centre Hospitalier Emile Mayrisch. Il y

a également lieu de souligner la collaboration avec

l’Université de la Sarre, avec laquelle le CHL a depuis

des années des liens étroits, dans le domaine des

prélèvements de la cornée. Le CHL est ainsi le pre-

mier hôpital du Luxembourg admis à effectuer des

prélèvements de cornées, et les patients résidant au

Luxembourg en profiteront directement.

L’activité de recherche et d’enseignement est un bon

reflet des compétences requises pour pouvoir déve-

lopper une activité clinique performante au bénéfice

des patients. Dans ce domaine, le CHL reste en 2012

un partenaire fiable et engagé pour toutes les ins-

titutions luxembourgeoises de recherche et d’ensei-

gnement supérieur dans les domaines biomédical et

biotechnologique, pour qui le recours à l’expérience

↗ ÉDITORIAL

4

HÔPITAL MUNICIPAL I CLINIQUE D’EICH I MATERNITÉ I CLINIQUE PÉDIATRIQUE

clinique reste un gage de succès. La renommée in-

ternationale des médecins du CHL leur a également

permis de développer en 2012 des collaborations

prometteuses dans la Grande Région et au-delà.

Le nombre impressionnant de symposiums et confé-

rences organisés au CHL en 2012 et s’adressant à

des publics-cibles divers (communauté scientifique

internationale, formation continue médicale et soi-

gnante, éducation des patients et informations au

grand public) souligne la place particulière occupé

par le CHL au Luxembourg dans la promotion du

partage des connaissances dans le domaine de la

santé.

En 2012, le changement dans la Direction du CHL a

été marqué par une transition dans la continuité. Le

Dr Nati a été nommé Directeur général, succédant au

Dr Kerschen. Son poste de Directeur médical a été

repris par Dr Catherine Boisante, qui a été Directeur

médical adjoint et qui a été remplacée à ce poste par

le Dr René Metz, ancien Président du Conseil Médical.

Fort de plus de 2000 salariés, onzième employeur

au Luxembourg, le CHL est un acteur important

dans la vie socio-économique nationale. Conscient

de sa responsabilité sociétale, l’établissement

public CHL investit dans une politique de dévelop-

pement durable. Fier de l’atout que constituent ses

collaborateurs compétents, engagés au service des

patients, attachés aux valeurs de l’institution, le

CHL veille à leur assurer un environnement propice

à leur épanouissement professionnel personnel et

collectif.

L’année 2012 a également été marquée par la mise

en route des travaux de construction de la nouvelle

crèche et de la nouvelle Maternité. Avec la Clinique

pédiatrique, la nouvelle Maternité formera en 2015

un grand centre Mère-enfant, structure unique au

Luxembourg.

Le CHL a veillé à présenter dans son rapport 2012

un nombre croissant d’indicateurs d’activité et de

performance, afin d’être un exemple en termes

de transparence et de comparabilité pour tous les

autres acteurs du secteur de la santé au Luxem-

bourg. Nous allons renforcer cette démarche dans

les années à venir. Elle sera facilitée par l’avancée

des projets de codification et de documentation de

l’activité hospitalière au niveau national. Il est en-

tendu que le CHL s’engage activement avec tous ses

moyens disponibles pour faire avancer ces projets.

Dr Romain Nati Paul MouselDirecteur général Président de la

Commission administrative

ÉDITORIAL

5

1 I INTRODUCTION

8

LES FAITS MARQUANTS DE 2012

Deuxième édition du CHL Academy, événement ser-vant à valoriser et à reconnaître l’investissement des collaborateurs de l’hôpital dans le processus de for-mation en tant que bénéficiaires de formation, mais également en tant que formateurs internes.

Le CHL Junior Scientific Excellence Prize est décer-né pour la première fois en présence de Monsieur le Ministre de la Santé et reflète le dynamisme de nos jeunes médecins ou médecins en voie de spécia-lisation qui ont pu présenter leurs travaux réalisés dans le cadre de la recherche clinique. Le comité de coordination recherche du CHL félicite quatre par-ticipants pour leur engagement et leur réussite.Dr Daniel Manzoni se voit décerner le premier prix.

JANVIER FÉVRIERNouveau format de notre magazine patient: le CHL Info se présente désormais dans un nouveau layout afin d’être encore plus convivial et attractif.

Organisation au CHL du 1er symposium sur les « Angioedèmes et anomalies du métabolisme de la bradykinine », sous les auspices de la Société Luxembourgeoise d’Allergologie et d’Immunologie.

Accueil au CHL de 49 étudiants en 3e année du baccalauréat en soins infirmiers et de 3 infirmiers-professeurs de la Haute Ecole de Louvain en Hai-naut, dans le cadre de leur voyage de fin d’études.

La KannerKlinik inaugure dans son hall d’entrée le premier « mur LOL » à Luxembourg (photos prises par le photographe David Ken). Sur une surface carrée de 2 mètres sur 2 mètres s’étalent désormais 144 portraits d’adultes et d’enfants en train d’éclater de rire.

MARS

1 I 1

INTRODUCTION

9

AVRILVisite à la KannerKlinik de Mme Ban, épouse de M. Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, et de Mme Asselborn, épouse de M. Jean Asselborn, Ministre des Affaires étrangères du Luxembourg. Les responsables du CHL et de la KannerKlinik ont l’honneur de leur présenter les activités et le fonctionnement des services et leur quotidien.

Les travaux de construction de la nouvelle crèche démarrent officiellement. Le futur bâtiment, dont la fin des travaux est prévue pour septembre 2013, pourra accueillir 64 enfants.

Conférence grand public organisée par le service de cardiologie du CHL à l’occasion de la Journée Mondiale de l'Hypertension Artérielle (HTA) sur le sujet « Vivez sainement pour garder une bonne tension artérielle ».

A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, le service de pneumologie propose au grand public de s’informer sur les différentes maladies liées au tabac, les méthodes et traitements actuellement proposés pour arrêter de fumer, ainsi que sur la consultation de sevrage tabagique proposée au CHL.

MAI

10

JUINLe Prof. Romain Seil, médecin chef du Département Appareil Locomoteur Chirurgie Orthopédique et Traumatologique du CHL, est élu vice-président de la Société Européenne de Traumatologie Sportive, de Chirurgie du Genou et d’Arthroscopie (ESSKA).

Réalisation d’une enquête de satisfaction auprès des collaborateurs du CHL afin de recueillir leurs attentes et besoins par rapport à l’organisation et au fonctionnement de l’institution.

1ère édition de la Journée Psychologie au CHL por-tant sur « Enfants de parents malades et parents d’enfants malades, quelle prise en charge est pos-sible de nos jours au sein d’un hôpital? »

Inauguration de la salle SNOEZELEN à la KannerKli-nik, environnement multisensoriel permettant d’of-frir un moment de bien-être aux enfants hospitalisés ou en suivi ambulatoire à la KannerKlinik.

Participation du CHL au Paperjam Business Club HRAward et reconnaissance de l'approche «CHL Academy» comme « une des dix bonnes pratiques RH » du pays en 2012.

Journée « Actualités en traumatologie » organisée par le Service de Kinésithérapie du CHL en collabo-ration avec les Services d’Orthopédie et de Trauma-tologie, s’adressant à tous les kinésithérapeutes du pays.

Journée de « Parasitologie et de médecine tropi-cale » organisée par le Service des Maladies Infec-tieuses du CHL.

Passation à la Direction générale et à la Direction médicale du CHL : le Dr André Kerschen, à la tête du CHL depuis 1997, passe officiellement le flam-beau de Directeur général à son successeur le Dr Romain Nati. La nouvelle Directrice médicale du CHL est le Dr Catherine Boisante.

Nomination du Dr René Metz en tant que nou-veau Directeur médical adjoint en remplacement et pour terminer le mandat du Dr Catherine Boi-santé.

Signature de convention de collaboration avec le Centre de Convalescence Emile Mayrisch de la Croix-Rouge luxembourgeoise visant à formali-ser des filières de soins entre le secteur hospita-lier aigu et la convalescence.

JUILLET

INTRODUCTION

11

SEPTEMBRELe CHL est le 1er hôpital à signer la Charte de la Diversité luxembourgeoise : il s’engage à respecter et à promouvoir l’application du principe de non-discrimination sous toutes ses formes.

Lancement officiel de la Clinique du Mélanome avec comme objectif de structurer l’offre des ser-vices cliniques en vue du traitement du mélanome malin. Les intervenants accueillent désormais les patients avec une approche multidisciplinaire et les guident avec efficience dans toutes les phases des soins.

La Direction du CHL invite la presse luxembour-geoise à un « petit-déjeuner presse » pour pré-senter entre autres les résultats de son rapport annuel 2011.

Lancement d’une nouvelle version du site inter-net du CHL lequel connaît désormais un nouveau design, une ergonomie optimisée et de nouvelles fonctionnalités de recherche.

Le coup d’envoi des travaux de construction de la future Maternité est officiellement donné en présence de M. Mars di Bartolomeo, Ministre de la Santé, et de M. Xavier Bettel, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg.

A l’occasion de la journée mondiale dédiée aux soins palliatifs, le service des soins palliatifs du CHL invite les professionnels de santé à une jour-née thématique autour d’ateliers, d’une exposition «Palliative Care» d’Omega 90, ainsi que d’une sé-rie de conférences.

Organisation au CHL du 1er congrès multisecto-riel sur la Gestion de la Diversité en Entreprise au Luxembourg construit autour de l’intervention d’experts internationaux et de débats avec des chefs d’entreprise.

Journée d’étude organisée par le Comité d’Ethique du CHL-INCCI avec pour thématique « Les enjeux éthiques concernant la communication des mau-vaises nouvelles ».

OCTOBRE

12

DÉCEMBREConvention de collaboration avec le CHdN qui défi-nit le cadre d’une coopération entre les deux hô-pitaux au niveau administratif. A partir de janvier 2013, le CHdN utilise en effet le programme SAP du CHL pour sa gestion administrative.

La KannerKlinik accueille l’exposition « Regards d’enfants – un dessin contre les bombes », réalisée par Handicap International en partenariat avec les élèves de l’école fondamentale d’Ettelbruck.

NOVEMBRELa Direction du CHL honore 32 collaborateurs pour leurs 25 années de bons et loyaux services au sein de l’entreprise. A cette même occasion, sont hono-rés les 35 membres du personnel partis en retraite au courant de l’année 2012.

Le CHL devient le 1er centre préleveur de cornées reconnu au Luxembourg grâce à une convention de collaboration signée avec la banque de cornées LIONS de la région « Saar-Lor-Lux-Trier/Westpfalz » de la Clinique ophtalmologique de l’Hôpital Univer-sitaire de la Sarre, à Homburg.

Le CHL est doublement récompensé aux Human Resources Awards 2012 en recevant des prix dans les catégories «Best Internal Communications» et « Socially Responsible HR Initiative ».

Installation, à la KannerKlinik, du 1er système luxembourgeois d’imagerie radiographique EOS. Il s’agit d’un système révolutionnaire qui réalise des radiographies du corps entier d’un patient en posi-tion debout, en une seule acquisition, sans assem-blage d’images et sans distorsion verticale.

INTRODUCTION

13

LES CHIFFRES CLÉS DE 2012

PATIENTS

QUELQUES CHIFFRES-CLÉS QUI CARACTÉRISENT LE CHL (Statistiques 2012)

Nombre de lits 579Journées d'hospitalisation 163.211Durée moyenne de séjour 5,79 joursPatients suivis au CHL,en ambulatoire et hospitalisation 151.953Patients admis en hospitalisation 27.036Patients admis en hôpital de jourmédico-chirurgical 2.475Patients admis en hôpital de jour 2.112Admissions aux urgences adultes 34.170Admissions aux urgences pédiatriques 33.390Consultations et visites ambulatoires 459.495Nombre de naissances 1.977

PERSONNEL

Nombre de salariés 2.084Nationalités différentes 3239% de Luxembourgeois; 27% de Français; 17% de Belges, 7% de Portugais, 5% d’Allemands et 5% Autres

Femmes 75%Hommes 25%Médecins spécialistes salariés 167(dont résidents)Médecins spécialistes libéraux agréés 53Médecins coopérants 58Médecins en voie de spécialisation 62(dont 1 bouriser)Personnels soignants 1.332Personnels administratifs 523

PRESTATIONS

Analyses de laboratoire 2.429.051Interventions chirurgicales 12.836Actes radiologiques(tous types confondus) 181.096Séances d’IRM 11.908Actes en médecine nucléaire 6.353Séances au PET-SCAN 2.488Actes en lithotritie 623Séances de dialyse en ambulatoire 13.768Séances de physiothérapie 72.470Séances de chimiothérapie 6.550

DONNÉES LOGISTIQUES

Journées alimentaires patients 171.082Dépenses en médicaments 16.406.808 €Linge traité en buanderie 687.749 kgElectricité consommée 12.629.568 KWhEau consommée 106.723 m3

Dépenses de gaz médicaux 558.385 €

DONNÉES FINANCIÈRES

Budget total 271.156.920 €Total bilantaire 252.704.332 €Résultat 2012 2.814.461 €

1 I 2

2 I ACTIVITÉS ET RÉSULTATS 2012

16 16

Département Anesthésie - Réanimation I Policlinique UrgencesCentre de Traitement de la Douleur

Ce Département regroupe les spécialités intervenant autour et dans le cadre de l’urgence, en oeuvrant en continu sur l’ensemble des différents sites du CHL.

L’équipe médico-soignante du Service d’Anesthésie a acquis une grande expérience dans l’anesthésie et la surveillance post-opératoire de pathologies complexes et prises en charge spécifi ques comme l’obésité, la neurochirurgie, la pédiatrie et néonatologie, ainsi que pour les patients fragiles à risque élevé. L’équipe a dé-veloppé une maîtrise des techniques spécifi ques pour l’anesthésie locorégionale et la chirurgie ambulatoire.

Le Service de Réanimation accueille les malades dont les fonctions vitales sont défaillantes, et assure le suivi post-opératoire des patients ayant subi une chirurgie lourde. Fort de ses compétences particulières, notam-ment dans la réanimation du traumatisé cérébral ou la réanimation après un arrêt cardiaque par exemple, et en lien avec les Services Nationaux du CHL et de l'INCCI, il prend en charge des malades adressés par d’autres ins-titutions du pays.

Sous la direction des médecins urgentistes, l’équipe pluridisciplinaire du Service de Policlinique - Urgences accueille à l’hôpital les patients avec un problème de

santé aigu : elle assure la prise en charge diagnostique, thérapeutique et l’orientation vers les différents services spécialisés de l’institution.

Une Unité « Lits-Porte », implantée au sein du Service de Policlinique - Urgences, permet d’améliorer la gestion des fl ux et la prise en charge des patients nécessitant un affi -nement du diagnostic, un traitement ou une surveillance spécifi que avant une orientation défi nitive.

La Médecine Pénitentiaire est assurée par une équipe médicale dédiée, rattachée au Service de Policlinique - Urgences du CHL.

Le Centre de Traitement de la Douleur est constitué d’une équipe pluridisciplinaire dédiée : anesthésistes, neurochirurgiens, psychiatres, médecins rééducateurs, psychologues et infi rmières spécialisées. Il assure la prise en charge ambulatoire et stationnaire des patients (adultes et enfants) souffrant de douleurs chroniques. Les patients peuvent bénéfi cier de traitement multi-modaux médicamenteux, interventionnels (infi ltration, neurostimulation, pompe implantable), psychologiques (thérapie comportementale, sophrologie, relaxation) et non médicamenteux (hypnose, acuponcture).

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉEn 2012, à l’instar de la politique institutionnelle, les

mesures d’identito-vigilance au bloc opératoire ont été

renforcées.

La Réanimation adapte régulièrement ses procédures et

assure la formation continue du personnel pour l’applica-

tion des bonnes pratiques. Ainsi le protocole de prévention

des pneumonies nosocomiales a été revu en 2012.

Dans le cadre des prises de décision sur le devenir des

patients de Réanimation, des « staffs éthiques » sont

régulièrement organisés avec la famille des patients. La

cellule de soutien pour les familles des patients hospi-

talisés s’intègre dans la prise en charge des patients.

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLe Département a une relation client-fournisseur avec

l’ensemble des services de l’hôpital.

L’informatisation du Service d’Urgence a permis l’élabora-

tion de rapports standardisés afin d’améliorer les échanges

avec les médecins traitants et les équipes de soins as-

surant la continuité de la prise en charge à domicile.

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

2 I 1

1717

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLe Département participe à la formation des méde-

cins de l’Université du Luxembourg, des universités

belges ou celle de la Sarre. Le Service d’Anesthésie

est notamment centre de référence en matière de

formation pour les médecins en voie de spécialisation

en anesthésie, les infi rmiers en anesthésie / réani-

mation du LTPS et d’autres écoles étrangères.

Les médecins participent activement à plusieurs

programmes de recherche clinique et publient leurs

résultats dans des revues prestigieuses comme « Cri-

tical Care Medecine » ou « American Heart Journal ».

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

Depuis plusieurs années, les médecins du Service d’Anesthésie pra-tiquent les anesthésies loco-régionales, telles que l’anesthésie péri-durale ou l’anesthésie tronculaire, afi n de rendre un territoire insen-sible pour la réalisation d’un acte chirurgical.

L’introduction des techniques de guidage échographique améliore la sécurité et le succès de l’anesthésie loco-régionale permettant de réduire les doses d’anesthésiques locaux et d’atteindre des territoires nerveux diffi ciles d’accès.

L’intérêt de l’anesthésie locorégionale réside dans une maîtrise de la douleur au cours d’une intervention chirurgicale, ainsi qu’un contrôle effi cace des conséquences de la chirurgie par une réduction des réponses au stress comme la dépression immunitaire, l’augmentation des besoins en oxygène et l’hypertension artérielle.

Combinée à l’anesthésie générale, l’anesthésie locorégionale permet de réduire les doses de produits anesthésiques ainsi que les effets secondaires (intérêt chez le patient fragile ou âgé, et les enfants). Elle permet également la maîtrise de la douleur post-opératoire, favorisant le lever précoce ainsi que la mobilisation et la kinésithérapie.L’anesthésie locorégionale est une technique de choix en chirurgie ambulatoire.

En 2012, il a été pratiqué 2451 anesthésies locorégionales au CHL, et 2908 patients ont été pris en charge en chirurgie ambulatoire par des anesthésistes.

ANESTHÉSIE LOCO-RÉGIONALE (ALR)

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

122999,91%92,31%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 7.496Nb de consultations 39.594Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 37.235Nb d’admissions en Policlinique - Urgences adultes 34.170Nb d’admissions en Réanimation 1.229Pourcentage de patients à risque en Réanimation (ASA 3, 4 et 5) 16%Nb d’anesthésies générales 11.383Nb d’anesthésies loco-régionales 2.451Nb d’anesthésies en Chirurgie Ambulatoire 2.908Nb de consultations au Centre de Traitement de la Douleur 4.968Taux de patients hospitalisés avec douleur (EVA> 4) 16,40%Taux de patients douloureux hospitalisés, spécifi ant avoir reçu un traitement antalgique 100%

18

Département Hématologie I Cancérologie

Le Département Hématologie / Cancérologie assure essentiellement le diagnostic et le traitement des ma-ladies du sang et des tumeurs solides. Il est constitué de plusieurs secteurs : un service d’hospitalisation, un hôpital de semaine pour la prise en charge des patients avec une chimiothérapie sur un ou plusieurs jours, ainsi qu’un hôpital de jour qui réalise des protocoles de chimiothérapie et autres traitements ambulatoires.

L’équipe pluridisciplinaire assure la prise en charge des patients et offre une approche diagnostique et thérapeutique complète et personnalisée. L’éducation du patient pour la prévention et la gestion des effets secondaires des traitements lourds, la prise en charge psycho-sociale, ainsi que le bien-être du patient et de ses proches, font partie intégrante des objectifs de soins.

Le traitement est discuté en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) et ensuite proposé au patient :

• Le Tumor Board regroupe des oncologues, des radio-thérapeutes, ainsi que d’autres spécialistes et décide de la meilleure prise en charge diagnostique et thérapeu-tique à proposer au patient.

• le Groupe Sein, selon le type de cancer diagnostiqué, préconise le traitement le plus adapté.

• le Groupe Thorax (Chest Meeting) discute les cas relatifs à l’oncologie thoracique, et plus particulièrement le can-cer pulmonaire.

Le Service d’Hématologie est Service National pour le diagnostic et le traitement des maladies sanguines : les prélèvements de cellules souches périphériques et de plaquettes, ou les plasmaphérèses, nécessitent un matériel de pointe et des compétences spécifi ques pour permettre la réalisation d’autogreffes. Le suivi du respect des procédures de collecte et de conservation est assuré en étroite collaboration avec le laboratoire d’hématologie et le comité d’hémovigilance.

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉ• Les procédures et techniques de préservation de la

fertilité ont été mises au point.

• Les premiers protocoles de désensibilisation à certains

cytostatiques ont été réalisés en collaboration avec un

médecin allergologue spécialisé et un médecin réani-

mateur.

• Un référentiel de compétences de l’infirmière en cancé-

rologie et chimiothérapie a été élaboré afin de définir les

champs d’expertises.

• Depuis 2012, l’hôpital de jour dispose d’un casque

réfrigérant réduisant la chute de cheveux au cours

des chimiothérapies pour le bien-être des patients.

• Selon les attentes de nos patients, la collaboration

avec le service de médecine du sport et de kinésithé-

rapie dans le cadre du programme de remise en forme

après traitement pour cancer du sein et du colon a été

poursuivie. Des prises en charge similaires pour le

suivi et la prise en charge du cancer de la prostate se

mettent actuellement en place.

PARTENARIATS ET RÉSEAUX• Dans le cadre de sa mission de Service National d’Hé-

matologie, le Département réalise des prélèvements

de cellules souches suivis de chimiothérapies inten-

sives pour des patients d’autres hôpitaux en partena-

riat avec les hémato-cancérologues de ces institutions.

Pour les traitements lourds par allogreffe, il collabore

avec différents centres universitaires essentiellement

belges. Le Département organise la mise en œuvre d’un conseil scientifi que d’hématologie avec participation

d’experts nationaux et internationaux.

• Le Département travaille étroitement avec le Centre

de Radiothérapie François Baclesse (CFB) et contribue

conjointement à l’élaboration de guidelines thérapeu-

tiques.

• En 2012, le Département a signé une convention avec

la Fondation Cancer pour l’intervention de bénévoles

auprès des patients.

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTL’équipe médico-soignante organise sa mission d’ensei-

gnement sur plusieurs axes :

• Formation du personnel Hëllef Doheem pour la gestion

des chambres implantables (PAC) au domicile du patient.

• Accueil de différents stagiaires du LTPS (aide-soignants,

infirmiers), mais aussi dans le cadre du programme

ERASMUS pour des médecins en voie de spécialisation.

19

• Organisation et participation à de nombreux congrès

nationaux et internationaux (congrès GSO, congrès

Euro Cancer à Paris).

Les médecins du Département participent active-

ment aux projets de recherche translationnelle et

clinique en collaboration avec le Centre d’Investi-

gation et d'Epidémiologie Clinique du CRP-Santé

et l’IBBL. Ils s’investissent également depuis de

nombreuses années dans les travaux de la Fonda-

tion Cancer, de l’association Europa Donna et de la

Fondation Recherche Cancer et Sang.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative en regard de leur état clinique * Taux de patients avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

AUJOURD’HUI LE CANCER DU SEIN EST LE CANCER LE PLUS RÉPANDU CHEZ LES FEMMES : → Près d'une femme sur 9 pourra être atteinte un jour d'un cancer du

sein. → Sa fréquence augmente avec l’âge : les 3/4 des cancers du sein se

développent chez la femme de plus de 50 ans.

MAIS LE CANCER DU SEIN EST UNE MALADIE CURABLE : → L'innovation dans les méthodes diagnostiques et thérapeu-

tiques a incontestablement contribué à l'amélioration de la qua-lité de vie et de survie des patientes à 5 ans.

Le Service de Sénologie du CHL participe activement au Programme Mammographie National qui propose à toutes les femmes de 50 à 69 ans de faire réaliser tous les 2 ans une mammographie de dépistage. LE CHL OFFRE UNE PRISE EN CHARGE GLOBALE ET PLURIDISCI-PLINAIRE DU CANCER DU SEIN : → En 2012, 4635 femmes ont eu une mammographie de dépistage au

CHL, → 155 patientes ont été prises en charge pour un cancer du sein

nouvellement dépisté au cours de l'année.

Chaque cas est discuté lors de réunions du Groupe Sein (RCP) re-groupant différents spécialistes afi n de proposer le meilleur traitement selon le type de cancer et son état d'avancement : un acte chirurgical, de la chimiothérapie, une hormonothérapie, de la radiothérapie ou bien une combinaison de ces traitements.

L’annonce du diagnostic et de son traitement est diffi cile: c’est pour-quoi le CHL a organisé une équipe de professionnels spécialisés (une infi rmière spécialiste du cancer du sein -la breast care nurse, psychologues, physiothérapeutes, diététiciennes, esthéticiennes et assistantes sociales) travaillant en collaboration avec les gynécolo-gues, chirurgiens et oncologues. La Breast Care Nurse accompagne la patiente tout au long de sa prise en charge pour l’aider à affronter et maîtriser au maximum le parcours thérapeutique de sa maladie (659 consultations en 2012).

Grâce à des liens étroits avec le CRP-Santé, les médecins contribuent à des études cliniques et des protocoles de recherche pour mieux connaître cette maladie et en améliorer les chances de guérison. Les progrès de la médecine, l'amélioration de l'effi cacité des traitements, ainsi que le nombre élevé de femmes atteintes d'un cancer du sein, renforcent la conviction du CHL de la nécessité d'une prise en charge pluridisciplinaire de pointe centrée sur la patiente.

PRISE EN CHARGE DU CANCER DU SEIN

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012

Nb de journées d'hospitalisation 11.240Nb de consultations 7.927Nb de patients suivis(ambulatoire et hospitalisation) 4.070Nb de patients suivis pour :

› Cancers du sein 195› Cancer du colon 80› Cancer du poumon 133› Leucémies aigues 55› Leucémies lymphatiques chroniques 42 › Lymphomes 117 › Myélomes 75 › Tumeurs ovariennes 53

Analyses cytométriques 27.293Médullogrammes 411PCR bcr/abl 151Mutation JAK-2 133Prélèvements de cellules souches 73Réadministration de cellules 61 pochessouches post-chimio intensive pour 21 patientsNb de séances kinésithérapie sportpour les patients atteints d’un cancer 793

2012

528615

99,71%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

20 20

Département Cardiologie I Maladies Vasculaires

Le Département Cardiologie et Maladies Vasculaires as-sure le diagnostic et traitement des maladies du cœur et des vaisseaux. Il est constitué d’un service d’hospi-talisation, d’un service de soins intensifs coronariens, de consultations et d’un plateau médico-technique pour des explorations non-invasives.

Le Département de Cardiologie est voué aux soins, à la recherche, à l’enseignement, à la prévention et la réadap-tation. Il offre des consultations spécialisées en cardio-pédiatrie, en insuffi sance cardiaque, pour l’hypertension artérielle et les maladies vasculaires. Il propose également une prise en charge spécifi que au sein des cliniques de l’insuffi sance cardiaque (CLIC), de l’hypertension artérielle et de anticoagulation.

La prise en charge des patients hospitalisés est discutée par une équipe pluridisciplinaire composée par les car-

diologues du Département, l’infi rmière responsable, un kinésithérapeute, une diététicienne, une psychologue, une assistante sociale et les étudiants.

Si les patients présentent un problème valvulaire ou coronarien, leur cas est ensuite discuté avec les chirur-giens cardiaques et les anesthésistes cardiaques de l’INCCI lors des réunions du Valve Club et du Heart Team.

L’éducation du patient ambulatoire ou hospitalisé est essentielle. Des protocoles d’éducation spécifi ques ont été établis pour les facteurs de risque et la majorité des maladies du cœur.

L’informatique a fait un bond en 2012 avec la mise en service de la centrale à ECG. Elle permet la visualisation et l’interprétation rapide de tous les ECG online.

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉEn 2012, pour les deux pathologies les plus fréquentes

(l’insuffisance cardiaque et le syndrome coronarien aigu),

des indicateurs de suivi des soins ont été définis : taux de

ré-hospitalisation, de réhabilitation cardiaque, de sevrage

tabagique, de compréhension des facteurs de risque et

des traitements, et le taux de mortalité.

Une systématique de gestion des risques et d'évaluation

des pratiques professionnelles pluridisciplinaires est assu-

rée au travers de revues mensuelles de morbi- mortalité.

Cette démarche est en cohésion avec un souci constant

d'améliorer les algorithmes de prises en charge des pa-

tients au sein du département.

PARTENARIAT PRIVILÉGIÉ AVEC L’INCCI (Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle)La proximité entre le CHL et l’INCCI facilite fortement

la prise en charge des urgences cardiologiques qui né-

cessitent une intervention chirurgicale ou percutanée.

Les cardiologues du CHL interviennent régulièrement

à l’INCCI, notamment pour la pose de pacemaker et de

défibrillateurs, des études électrophysiologiques, des

dilatations coronaires et des valves percutanées.

La majorité des patients qui sont traités à l’INCCI pour

infarctus aigu sont surveillés dans le service des soins

intensifs coronariens du Département de Cardiologie du

CHL après intervention.

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT Le Département travaille en étroite collaboration avec le

laboratoire de recherche cardiovasculaire du CRP - Santé.

La recherche est essentiellement orientée vers la décou-

verte, le développement et la validation de biomarqueurs

permettant de prédire la progression vers l’insuffi sance

cardiaque après infarctus.

Ainsi, un marqueur génétique a pu être identifi é et est

actuellement étudié dans la prestigieuse étude STICH,

sponsorisée par le National Institute of Health (NIH).

Une autre étude (LUCKY IRM) utilise l’imagerie par ré-

sonance magnétique pour essayer de comprendre les

facteurs qui infl uencent la cicatrisation du cœur après

infarctus.

2121

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

L’insuffi sance cardiaque apparaît lorsque le cœur est endommagé par un infarctus, un problème de valves ou une hypertension arté-rielle. Dans cette situation, le cœur n’est plus assez fort pour faire circuler le sang. Au Luxembourg comme ailleurs, l’insuffi sance cardiaque est de plus en plus fréquente en raison du plus grand nombre de survivants aux problèmes cardiaques aigus.

La prévalence de l’insuffi sance cardiaque dans la population générale augmente de façon exponentielle avec l’âge (1% entre 50 et 60 ans, 9 % au-delà de 80 ans). Au CHL la prise en charge de l’insuffi sance cardiaque chez le sujet âgé s’accompagne d’une évaluation par le Service de Gériatrie. Pour éviter les hospitalisations il est indispen-sable de dépister les patients fragiles et d’évaluer la dépendance et la situation sociale des patients. En cas d’insuffi sance cardiaque terminale, un programme de soins de confort et de soins palliatifs est organisé avec le Service de Soins Palliatifs ou les services de soins à domicile.

Au sein du Département de Cardiologie, le diagnostic et les trai-tements de l’insuffi sance cardiaque sont discutés par une équipe pluridisciplinaire qui regroupe des cardiologues et des infi rmières dédiés. Selon la gravité et la nature de l’insuffi sance cardiaque, il est proposé au patient un traitement médical, un stimulateur biventricu-laire, un défi brillateur implantable, un appareil de soutien du ventri-cule gauche, une greffe cardiaque (en collaboration avec les Cliniques Universitaires de St.-Luc à Bruxelles), l’implantation percutanée d’une valve aortique ou la réparation percutanée de la valve mitrale.

La Clinique de l’Insuffi sance Cardiaque (CLIC) du CHL répond aux besoins de patients insuffi sants cardiaques, qui sont habituellement fréquemment ré-hospitalisés faute de pouvoir consulter rapide-ment les bonnes ressources. A travers l’éducation à la CLIC, les patients reçoivent les informations nécessaires à l’intégration de leur maladie et de ses conséquences dans la vie de tous les jours. La CLIC aide à diminuer la durée d’hospitalisation, et désengorge les urgences : elle améliore la qualité de vie des insuffi sants car-diaques. La force première de la CLIC est avant tout son équipe pluri-disciplinaire : infi rmière, cardiologue dédié, diététicienne, assistante sociale et psychologue.

Les insuffi sants cardiaques ont la possibilité de participer à des pro-grammes de recherche (différentes formes d’entraînement physique, télémédecine).

L’INSUFFISANCE CARDIAQUE

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012

1.3611.401

99,79%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 9.271Nb de consultations 13.881Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 14.534Nb d'électrocardiogrammes (ECG) 22.563Nb d'Echographies Doppler 8.626Nb d'Epreuves d'effort 3.684Nb de Holters 2.487Nb de patients suivis en Clinique Monothématique de l'Anticoagulation 496Nb de patients suivis en Clinique Monothématique de l'Hypertension Artérielle 120Nb de patients suivis en Clinique Monothématique de l’Insuffi sance Cardiaque 109

Plusieurs études du Département s’intéressent aux

effets cardiovasculaires et métaboliques de diffé-

rents types d’exercice et d’entraînements physiques

chez les insuffi sants cardiaques. Ces études ont pu

montrer les bienfaits d’un programme d’exercice

intermittent à haute intensité chez les insuffi sants

cardiaques.

Pour les médecins en voie de spécialisation et les

étudiants, un nouveau programme structuré de cours

en cardiologie pratique a été établi en 2012. Chaque

semaine, un cas décrit par les Cliniques Universitaires

d’Oxford est analysé et discuté.

2012

22

Département Pneumologie I Maladies Infectieuses I Immuno-Allergologie

Le Département Pneumologie, Maladies Infectieuses et Immuno-Allergologie assure une large mission de santé publique, regroupant en son sein deux services nationaux.

Le Service de Pneumologie a une activité de pneumo-logie générale et traite plus particulièrement la BPCO, l'asthme, les néoplasies bronchiques, les infections res-piratoires, les maladies pulmonaires interstitielles ou les maladies thrombo-emboliques et l’insuffi sance respira-toire. Il est par ailleurs doté d'un laboratoire de sommeil lui permettant de prendre en charge l'entièreté des ma-ladies du sommeil. Il a également une vocation de santé publique pour promouvoir l’information et l’éducation des patients sur les maladies respiratoires et œuvrer pour leur prévention avec la lutte anti-tabagique.

Depuis plusieurs années l'accent est mis sur les maladies respiratoires rares et lourdes nécessitant une prise en charge très pointue. Il s'agit en particulier de la Muco-viscidose, de l'HTAP et de la ventilation non-invasive en phase aigue et chronique qui nécessitent des moyens techniques et des compétences regroupés.

En 2012 le Service de Pneumologie s'est doté de quatre lits de monitoring respiratoire avancé (UMR) permettant de prendre en charge les malades instables et d’éviter des transferts précoces aux soins intensifs.

Le cancer du poumon est pris en charge en interaction multidisciplinaire avec l'oncologie, la chirurgie thora-cique, la radiologie et également les centres de recherche luxembourgeois du CRP-Santé et de l'IBBL.

Le Service National des Maladies Infectieuses est spé-cialisé dans le traitement de pathologies comme les

pneumopathies, pyélonéphrites, érysipèles, hépatites virales, ou du SIDA. La « Travel Clinic » propose les vac-cinations pour les voyageurs avant un déplacement dans des régions tropicales.

Le service collabore étroitement avec les infi rmiers hy-giénistes et le laboratoire de microbiologie à la gestion de l'Unité de Prévention des Infections nosocomiales (UPI) et préside le Comité de Prévention des Infections Nosocomiales du CHL (CPIN). Il participe au groupe national de guidance en matière de prévention des infections nosocomiales.

Le Service National de Maladies Infectieuses est doté d'une consultation infi rmière pour les maladies sexuel-lement transmissibles (hépatites, HIV,..). Les offres de soins autour de la prévention et de la promotion de la santé ainsi que l'édition de recommandations sont élabo-rées avec le comité national de surveillance du SIDA.

Le Service National d'Immuno - Allergologie est spé-cialisé dans le diagnostic et le traitement des maladies allergiques et pseudo-allergiques (urticaire chronique, œdèmes angioneurotiques, …), des maladies auto-im-munes de l'adulte et des défi cits de l'immunité primitive de l'adulte. Ces prises en charge se font en hôpital de jour adulte et pédiatrique pour les tests de provocation en allergologie pour les aliments et les médicaments afi n de déterminer un seuil de tolérance. Des tests de désensibilisation aux venins (guêpes principalement) sont également réalisés.

La station d'aérobiologie du Ministère de la Santé qui per-met la capture et le décompte les pollens est également gérée par le service d’immuno-allergologie.

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉMaladies Infectieuses : • Dépistage, traitement et accompagnement des PEP

(post exposure prophylaxis).

• Dépistage anonymes HIV

• Compliance aux traitement

• Coordination du parcours de soins au regard des attentes

du patient pour une qualité de vie

Immuno-Allergologie : • Actualisation de fiches tests cutanés médicaments en

collaboration avec les pharmaciens.

• Amélioration des procédures pour tests cutanés

aliments en collaboration avec le service diététique.

• Création d’un carnet de suivi de désensibilisation au

venin d’hyménoptères.

• Accentuation vers une prise en charge ambulatoire.

23

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLe Service de Pneumologie s’implique dans le suivi

à domicile des patients nécessitant une ventilation

non-invasive.

Le Service National de Maladies Infectieuses, dans

le cadre de ses missions de santé publique, colla-

bore entre autres avec l’AIDSberodung pour le suivi

médico-social des patients HIV+, l’Abrigado pour

la prise en charge des patients toxicomanes, ainsi

qu’avec le Planning Familial.

Le Service d’Immuno-Allergologie participe au

Centre de Référence Etude des Angioedèmes à Kinine

(CREAK), et au Centre de Référence et d’Etude des

Déficits Immunitaires (CEREDIH).

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLe Département est fortement impliqué dans la re-

cherche médicale, notamment pour le Service d’Im-

muno-Allergologie en collaboration avec le laboratoire

d’immuno-allergologie du CRP - Santé et l’Universi-

té Santé, les Maladies Infectieuses avec le laboratoire

de rétro-virologie du CRP-Santé (étude EuroSIDA)

et pour la Pneumologie en cancérologie (étude de

génétique fondamentale avec le CRP - Santé) et sur la

BPCO avec les 7 universités de Belgique.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

La mucoviscidose est la maladie héréditaire mortelle la plus fré-quente dans nos populations. Elle est secondaire à une mutation au niveau du chromosome 7 codant pour une protéine (CFTR) réglant le transport des ions. A ce jour 2000 mutations différentes sont connues.

La mucoviscidose touche 1 nouveau-né sur 2500 ; au Luxembourg, naissent chaque année 2 à 3 bébés atteints de la maladie.

Entre 60 et 80 patients atteints de mucoviscidose vivent dans notre pays ; 30 sont actuellement suivis de façon régulière au CHL alors que les autres ont souvent recours à un centre étranger.

Alors que l’espérance de vie était de moins de 10 ans dans les années 60, elle est à l’heure actuelle entre 30 et 40 ans et on espère que les patients qui naissent en 2013 pourront atteindre l’âge de 50 ans.

Le concours de nombreuses disciplines médicales (pédiatrie, pneumo-logie, gastro-entérologie, endocrinologie) et soignantes (kinésithérapie, diététique, psychologie, assistante sociale, infi rmières) est indispen-sable pour assurer une prise en charge optimale.

Les dernières années les patients ont pu profi ter d’une amélioration de l’antibiothérapie, ainsi que de différents médicaments visant ensemble avec des techniques évoluées de kinésithérapie à assumer une meil-leure clearance bronchique.

Les aspects nutritionnels et les complications telles que le diabète sont pris en charge de façon précoce et effi cace.

Actuellement une nouvelle aire thérapeutique s’ouvre avec l’arrivée de molécules visant à pallier aux différentes anomalies génétiques ren-contrées dans la maladie.

Néanmoins, cette maladie complexe impose au patient des traitements lourds (traitement inhalatoire quotidien de 2 heures, hospitalisations régulières tous les 3 à 6 mois) nécessitant un entourage pluridiscipli-naire et une excellente coordination pour permettre une intégration professionnelle et sociale la plus normale possible.

Le Centre Luxembourgeois de Mucoviscidose du CHL va à l’encontre de tous ces besoins complexes et permet aux patients atteints de cette maladie de se faire traiter au Luxembourg, alors que précédemment ils étaient obligés de se déplacer à l’étranger.

Le Centre travaille en étroite collaboration avec l’Institut de Mucovis-cidose de l’Université Libre de Bruxelles, aussi bien pour la prise en charge chronique des patients que pour d’éventuels projets de trans-plantation pulmonaire.

CENTRE LUXEMBOURGEOIS DE MUCOVISCIDOSE

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012

Nb de journées d’hospitalisation 11.845Nb de consultations 21.872Nb de patients suivis(ambulatoire et hospitalisation) 13.815Ventillation Non-Invasive : Nb de patients suivis à domicile 206Nb de tests de provocation oraleou rush aux venins (adultes et enfants) 386Nb de consultations maladies voyage 4.546Nb de patients suivis en Cliniques Monothématiques (BPCO, asthme, tabac) 257

2012

1.023561

99,73%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

24 24

Département Néphrologie I Urologie I Endocrinologie

Les spécialistes du Département travaillent en interdisci-plinarité et s’inscrivent dans des fi lières de soins à forte prévalence de maladies chroniques touchant des domaines de santé publique (diabète, HTA, obésité).

Le Service de Néphrologie assure la prise en charge des maladies rénales de l'adulte : insuffi sances rénales aiguës et chroniques, hypertension artérielle, diabète, maladies héréditaires, glomérulonéphrites, infections, maladies auto-immunes, hypertension gravidique. L'ac-cent est notamment mis sur la prévention des affections rénales, le ralentissement de la dégradation de la fonc-tion du rein, toutes les techniques d'épuration extra-ré-nale ainsi que les biopsies rénales.

Le service accompagne les patients en pré et post-greffe rénale, en offrant une consultation médico-soignante axée sur l'éducation autour de la transplantation.

Le Service de Dialyse du CHL est le seul au Luxem-bourg à offrir aux patients un service de Limited Care avec un horaire de dialyse fl exible et une implication personnelle plus importante du patient dans le dérou-lement de son traitement. Cela permet au patient de poursuivre son activité professionnelle ou scolaire.

Le Service d'Endocrinologie prend en charge les patho-logies endocriniennes de l’adulte comprenant le diabète (type I et II et le diabète gestationnel), les maladies de la thyroïde, les maladies des autres glandes endocrines ainsi que l’obésité et les autres maladies nutritionnelles et métaboliques.

Les Services de Néphrologie et d’Endocrinologie, à très forte orientation ambulatoire, ont développé des approches spécifi ques en éducation thérapeutique, en particulier pour les patients dialysés et pour les diabétiques. Ainsi en Endocrinologie, le suivi des patients diabétiques de type 1, dont les bilans annuels demandent des consultations de multiples spécialistes, est effectué en hospitalisation de jour (cardiologue, angiologue, ophtalmologue ainsi que diététique…).

Le Service d'Urologie prend en charge les pathologies uro-logiques générales. Il offre des consultations spécialisées dans le cadre des maladies prostatiques, du traitement de l'incontinence, de l'onco-urologie, de la neuro-urolo-gie, l'andrologie et des problèmes de stérilité masculine. Pour le volet neuro-urologique, le Service travaille en col-laboration avec le Rehazenter et dans le cadre de l’onco- urologie il travaille en collaboration avec le Centre Fran-cois Baclesse pour la curiethérapie prostatique.

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉ Une nouvelle enquête de satisfaction des patients dia-

lysés a été réalisée en 2012 (taux de réponse 58%). Au

travers de cette enquête, les patients se disent satisfaits

à très satisfaits de la qualité des soins à 98%, 96% de la

prise en charge de leur douleur, et 96% sont satisfaits des

informations reçues concernant leur traitement.

Afin de s'adapter à l’évolution des pratiques médicales et

de dialyse, le Service de Néphrologie s’est engagé dans

un processus de certification ISO 9001/2008. Le Service

recueille ses données dans l’objectif d’un partage dans le

cadre d‘un registre national de dialyse.

Pour le Service d’Endocrinologie les prises en charge

sont codifiées et reposent sur des guidelines interna-

tionaux qui sont appliqués très strictement. A travers le

dossier informatisé sont suivis des indicateurs permet-

tant de se comparer avec les pratiques internationales.

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLe Service de Néphrologie travaille avec les services uni-

versitaires étrangers dans le cadre de la transplantation

rénale. Il participe à l’association des néphrologues de

l’Est de la France, et à Lux Transplant. Une collaboration

avec les centres étrangers de dialyse est en place pour

permettre la poursuite des séances de dialyse chez les

patients en villégiature.

Les médecins et soignants du Service d’Endocrinologie

participent aux activités de l’Association Luxembourgeoise

du Diabète et à la campagne de sensibilisation natio-

nale. Des réunions de concertation multidisciplinaires

sont organisées avec le CHR Metz -Thionville.

La collaboration du Service d’Urologie est formalisée

avec le Rehazenter et le Centre François Baclesse.

2525

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLe Département forme des médecins en voie de spé-

cialisation et des stagiaires « professions de santé ».

Le Département participe à des programmes de

recherche fondamentale et clinique : essai clinique

« MicroRNAs in patients on Chronic Hemodialysis »

(MINOS Study)

Des formations en diabétologie sont organisées en

interne pour les infi rmières du CHL (3 sessions an-

nuelles) et en externe pour les infi rmières de soins

à domicile (en partenariat avec Hospilux-Lifescan).

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

La curiethérapie, ou brachythérapie prostatique, constitue une des options thérapeutiques à visée curative du cancer prostatique. Elle s’adresse aux patients présentant un cancer localisé de risque faible à modéré selon la classifi cation de D’Amico, en l’absence de syndrome dysurique ou d’hypertrophie prostatique obstructive.

Une sélection rigoureuse des candidats à la curiethérapie, sur base de critères oncologiques et fonctionnels, offre d’excellents résultats en terme de survie liée à la maladie tumorale, de même qu’une bonne tolérance en matière d’effets secondaires (principalement de fonction sexuelle et de continence urinaire).

La procédure chirurgicale consiste en l’implantation d’une soixan-taine de grains d’iode radioactif dans le parenchyme prostatique. Elle s’effectue par voie périnéale percutanée, sous contrôle échographique transrectal, après planifi cation de doses pluridisciplinaire par les radiothérapeutes, physiciens nucléaristes et dosimétristes du Centre François Baclesse. Il s’agit donc d’une opération réalisée en équipe pluridisciplinaire, sous anesthésie générale, au cours d’un séjour hos-pitalier de 48 heures.

Proposant au Centre Hospitalier de Luxembourg les modalités thérapeutiques de prostatectomie radicale, et de radiothérapie ex-terne en collaboration avec le Centre François Baclesse, le Service d’Urologie se devait aujourd’hui de compléter l’offre de soins par la curiethérapie, technique effi cace et mini-invasive en expansion croissante ces dernières années.

La brachythérapie est une option attrayante par son profi l de tolé-rance et sa courte durée d’hospitalisation. Ses résultats oncolo-giques et le risque d’effets secondaires sont très largement déter-minés par la sélection adéquate des patients. C’est donc en utilisant des critères de sélection stricts, constituant des indications pré-cises que médecin et patient vont opter ensemble pour une prise en charge de la maladie cancéreuse prostatique.

LA CURIETHÉRAPIE PROSTATIQUE

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

97420

99,73%96,88%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 4.122Nb de consultations 13.448Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 7.624

Nb de séances de dialyse conventionnelle 10.544Nb de dialyse Limited Care 3.224Nb de patients dialysés en ambulatoire 121Nb de nouveaux patients insuffi sants rénaux suivis en dialyse 13Nb de consultations en Endocrinologie 4.924Nb de consultations infi rmières en endocrinologie-diabétologie adulte 2.838Nb de consultations infi rmières en diabétologie pédiatrique 1.242Nb de patients suivis avec un diabète type 1 322Nb de patientes suivies avec un diabète gestationnel 124

26 26

Département Chirurige Générale I Digestive I Vasculaire Thoracique et Endocrinienne I Hépato - Gastro Entérologie UMADE

Le Département UMADE est composé des Services de Chirurgie Générale, Viscérale, Vasculaire et Endocri-niènne et du Service d’Hépato - Gastro - Entérologie.

Au sein du Département, le patient bénéfi cie d’une prise en charge médico-chirurgicale complète des différentes pathologies tumorales et fonctionnelles du tractus digestif et de ses organes annexes (foie, pancréas), des patholo-gies vasculaires et endocriniennes. La prise en charge de certaines pathologies lourdes et chroniques s’effec-tue au sein de cliniques monothématiques comme la clinique de l’obésité ou la clinique du pied diabétique.

A la pointe des technologies nouvelles, la Chirurgie Vis-cérale continue à développer une expertise en chirurgie mini-invasive depuis l’introduction de la chirurgie percuta-née. En Chirurgie Vasculaire, la prise en charge du malade s'articule autour d'une équipe pluridisciplinaire renouvelée incluant des chirurgiens vasculaires, angiologues, ra-diologues interventionnels et médecins internistes. Des axes thérapeutiques prioritaires s’articulent de façon

multimodale autour du traitement des anévrismes de l’aorte abdominale, des sténoses carotidiennes, ainsi que de la prise en charge ambulatoire sous anesthésie locale des pathologies veineuses périphériques.

Le Service d’Hépato - Gastro - Entérologie dispose d’un plateau médico-technique permettant les diagnostics et traitements de type opératoire tels que la mucosecto-mie, la kystogastrostomie, la lithotritie extra-corporelle ou l’écho-endoscopie. La prise en charge endoscopique des problèmes bilio-pancréatiques est réalisée en étroite collaboration avec le service de radiologie en cas de nécessité d’un drainage percutané. L’activité du Service s’articule autour du diagnostic et du traitement des pa-thologies cancéreuses, fonctionnelles et infl ammatoires de l’appareil digestif.

Le Département de Chirurgie Générale et Vasculaire a adapté ses techniques et développé de nouvelles pratiques opératoires afi n de favoriser la prise en charge en hôpital de jour (virage ambulatoire) en élargissant ses indications.

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLes médecins du Département assurent la formation de

médecins en voie de spécialisation en tant que maîtres

de stage du Ministère Belge (SPF) pour la chirurgie ainsi

que « Lehrbeauftragter » de l’Université de Homburg.

En 2012, quatre chirurgiens venant des Universités de

Lyon, Naples, Rome et Strasbourg ont été accueillis en

chirurgie générale pour une formation complémentaire en

chirurgie mini-invasive.

Le Service de Gastro-Entérologie assure la formation d’un

médecin en voie de spécialisation en médecine interne.

Des étudiants en médecine notamment via le programme

ERASMUS, des stagiaires (aide-soignants, infi rmiers) du

LTPS, sont également accueillis en formation dans les

services de soins.

• 11 publications ont été soumises à des revues interna-

tionales dont 6 ont été publiées en 2012.

• Le CHL Junior Scientifi c Excellence Prize 2012 a été

obtenu par un MEVS du Service de Chirurgie Générale.

• La vidéo « hépatectomie droite par chirurgie mini-

invasive » a été sélectionnée parmi les 9 meilleurs fi lms

au Congrès Mondial de Chirurgie Hépato-Biliaire et

Pancréatique à Paris.

2727

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

871.693

99,67%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 12.238Nb de consultations 10.910Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 9.893Nb de patients suivis en Clinique de l'Obésité 835Taux d’interventions pratiquées en Hospitalisation de Jour (chirurgie ambulatoire) 29,29%Nb d'endoscopies hautes (gastroscopie...) 2.950Nb d'endoscopies basses (coloscopie...) 3.077Nb d'ERCP (Cholangio-Pancréatographie Rétrograde) 110

Née au début des années 90, la chirurgie colorectale mini-invasive remplace de plus en plus l’abord dit traditionnel ou par laparotomie dans pratiquement toute la pathologie du gros intestin et du rectum aussi bien pour des affections bénignes infl ammatoires comme la diverticulite, l’endométriose ou la maladie de Crohn, que dans la pathologie maligne c’est-à-dire le cancer colorectal.

Le Service de Chirurgie Viscérale réalise actuellement par cet abord, pratiquement toutes les interventions de chirurgie dites réglées ainsi que certains cas de chirurgie d’urgence, comme les perforations coliques infectieuses, instrumentales ou traumatiques.

C’est ainsi que plus de 100 patients bénéfi cient annuellement de cette approche.

La chirurgie mini-invasive s’inscrit dans une prise en charge mul-tidisciplinaire avec la radiologie diagnostique et interventionnelle, l’endoscopie et la cancérologie ainsi que l’anesthésie-réanimation.

L’étendue de la pathologie colorectale du patient, les antécédents médicaux et chirurgicaux ainsi que l’âge sont rarement une barrière à l’abord mini-invasif.

Les avantages de cette voie dans le traitement des maladies du gros intestin et du rectum sont multiples et validés dans la littérature : → Réduction du risque de complications graves et de la mortalité

postopératoire,→ Optimisation de l’exploration et du diagnostic → Réduction des pertes sanguine,→ Faibles douleurs postopératoires par préservation de la paroi

abdominale,→ Amélioration de la récupération des patients en post-opératoire :

mobilisation rapide et réalimentation précoce,→ Réduction de la durée d’hospitalisation.

LA CHIRURGIE COLORECTALE PAR ABORD MINI - INVASIF (LAPAROSCOPIE) :

28 28

Département Chirurgie Plastique I Chirurgie Maxillo - Cervico - FacialeORL I Ophtalmologie I Dermatologie

Le Département, fortement engagé dans la chirurgie am-bulatoire, regroupe les Services de Chirurgie Plastique, Esthétique et Reconstructrice, l’Oto - Rhino - Laryngolo-gie (ORL) et Chirurgie Cervico - Faciale, l’Ophtalmologie, la Dermatologie et la Dentisterie.

Depuis de nombreuses années, le Service de Chirurgie Plastique du CHL est service de référence en chirurgie plastique et reconstructive, et microchirurgie au Luxem-bourg. Il s’est notamment spécialisé dans la chirurgie des malformations faciales chez l’enfant, les reconstruc-tions mammaires, la chirurgie plastique post-bariatrique et l’ensemble des techniques relevant de la traumato-logie faciale. Il prend également en charge les urgences de la main (Centre SOS Mains Luxembourg).

La proximité de la consultation de dermatologie avec la chirurgie plastique élargit encore davantage le spectre de la prise en charge avec la création d’un secrétariat unique. En 2012, la Clinique du Mélanome a été offi cia-lisée. Grâce à une approche pluridisciplinaire le patient atteint d’un mélanome ayant dépassé le stade initial de la lésion cutanée pure, est pris en charge et accompa-gné dans son parcours thérapeutique par un médecin et une infi rmière coordinatrice.

Le Service O.R.L., implanté à la Clinique d’Eich, offre ses prestations en hospitalisation de jour, hospitalisation de semaine et hospitalisation stationnaire afi n de répondre pour le mieux aux contraintes de qualité de traitement, de sécurité et de confort des patients. Il présente un large spectre de pathologies oto-rhino-laryngologiques et de chirurgie cervico-faciale avec une spécialisation particulière pour la surdité, la chirurgie cancéreuse thyroïdienne et parathyroïdienne, l’oreille moyenne et la prise en charge des vertiges.

Le plateau médico-technique de la consultation ORL permet la réalisation de tests très spécifi ques et élaborés comme le dépistage des surdités de l’enfant et la réha-bilitation auditive par appareillage, le bilan de surdité périphérique et centrale, de troubles de la voix, de la déglutition et de la respiration, de dépistage des troubles de l’odorat et du goût, ou le traitement ambulatoire des sinusites chroniques par crénothérapie.

Le Service Ophtalmologie met l’accent sur la prise en charge de la cataracte et le traitement de la dégéné-rescence maculaire. Depuis 2012, le CHL est l’unique centre de prélèvement de la cornée du Luxembourg, pour la Clinique Universitaire de Hombourg et en colla-boration avec le Ministère de la Santé.

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉLe circuit de la chirurgie ambulatoire est formalisé de-

puis le bilan pré-opératoire jusqu’à l’appel du lendemain.

Les médecins du Département participent aux Réunions

de Concertation Pluridisciplinaires (RCP), pour le Groupe

Sein, le Tumor Board et le Club Thyroïde.

En 2012, le Service de Dermatologie et celui de Chirurgie

Plastique ont participé à la campagne nationale de sen-

sibilisation d’EURO - MELANOMA.

PARTENARIATS ET RESÉAUXLe Service de Chirurgie Plastique du CHL organise avec

l’Hôpital du Kirchberg le « Centre SOS Mains Luxem-

bourg » pour assurer la prise en charge des accidents et

blessures de la main selon un plan de garde commun.

Le Département travaille en collaboration avec des services

universitaires :

• Université de Liège pour les implants cochléaires,

• CHU de Nancy pour la chirurgie O.R.L. pédiatrique

spécifique,

Le Service d’ORL met à disposition ses compétences

pour les patients du Rehazenter dans le cadre d’une

convention inter-institutionnelle.

29

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

29

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLes soignants des différents services contribuent à la

formation des élèves en organisant un enseignement

clinique en conformité avec les objectifs pédagogiques

et répondent ainsi aux attentes des différentes écoles

partenaires. En outre ils partagent leurs expertises

soignantes en s’impliquant dans la formation de leurs

collègues en intra comme en extra muros.

L’expertise commune du personnel soignant du Dé-

partement renforce la qualité de la prise en charge

et engage les équipes dans la formation continue

médico-soignante au niveau national (congrès de

l’ANIL, formation au Centre pénitencier, Centre de

Colpach, LTPS, Paris, etc.).

Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

Longtemps, les accidents de la voie publique étaient la première cause des traumatismes crânio-faciaux. Ceux-ci ont laissé leur place aux accidents sportifs et de loisirs et aux agressions physiques.

Les accidents relevant de la chirurgie crânio-maxillo-faciale adulte ou enfant associent souvent des lésions multi-étagées avec atteinte intracrânienne neurologique à des fractures et des plaies des tissus mous complexes pouvant atteindre tous les éléments du visage. De ce fait il s’adjoint souvent à ces accidents, un aspect psychologique très important à cause du risque de séquelles esthétiques et neuro-logiques très apparentes.

Des médecins de différentes spécialités se regroupent autour de ces patients afi n de mener à bien un traitement coordonné pluridiscipli-naire. La présence d’une équipe médico-soignante expérimentée et habituée, et le suivi de protocoles basés sur des techniques mo-dernes de réanimation, d’ostéosynthèse et de reconstruction faciale permettent de mettre en œuvre une prise en charge optimisée dès l’admission du patient au Service des Urgences.

Sont ainsi engagés dans la prise en charge urgente : le Service des Urgences et le SAMU, les Services de Réanimation et d’Anesthésie, les radiologues, les neurochirurgiens, les chirurgiens plasticiens et les ORL, les ophtalmologues et les dentistes. Après stabilisation de l’état du patient et un bilan exhaustif des lésions, un programme de soins incluant souvent plusieurs interventions chirurgicales est établi après concertation entre les différents spécialistes intervenants, un long entretien avec le patient (si possible) et sa famille. Les opé-rations sont programmées selon leur degré d’urgence et souvent plusieurs spécialistes interviennent lors d’un même temps opéra-toire. Si le traitement de l’atteinte neurologique est très important, une attention particulière est également portée à la restitution d’un aspect physique d’emblée normal. Ceci inclut aussi les soins den-taires et les traitements préparatoires à une réhabilitation dentaire précoce. Un encadrement psychologique est mis en œuvre dès la reprise de connaissance du patient pour le soutenir tout au long du parcours thérapeutique qui peut parfois être très long et comporter de la rééducation et réadaptation de certaines fonctions essentielles grâce à la collaboration de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes et orthophonistes pour la réadaptation alimentaire et phonatoire par exemple. Les séquelles sont alors prises en charge secondaire-ment après une période de convalescence.

La collaboration bien rodée des spécialistes, médecins et profession-nels de la santé, autour de ces patients parfois très gravement atteints constitue une plus value importante et un atout pour une guérison rapide avec un minimum de séquelles possible.

LES ACCIDENTS CRÂNIO - FACIAUX

2.18599,93%

100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 7.239Nb de consultations 27.384Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 19.399Durée Moyenne de Séjour pour le Département 1,97 J(versus DMS CHL ) (VS 5,79 J)Taux d'interventions pratiquées en Hospitalisation de Jour (Chirurgie Ambulatoire) 47,81%Taux d’interventions chirurgicales pour cataracte faites en Hospitalisation de Jour (Chirurgie Ambulatoire) 61,54%

30

Département Neurosciences

Le Département Neurosciences regroupe le Service de Neurologie, le Service National de Neurochirurgie et le Service de Psychiatrie. L’équipe pluridisciplinaire du Département prend en charge les patients souffrant d’une pathologie du système nerveux central ou périphérique : la majorité des patients sont admis en urgence pour un problème de santé aigu (AVC, traumatisme de la colonne vertébrale ou du crâne). Il est également assuré le suivi des patients avec une maladie chronique ou cancéreuse.

En plus des services d’hospitalisation de soins normaux, le Département comporte 6 lits de « stroke unit », 6 lits de neuro-réanimation, une structure médico-technique (EEG, VIDEO-EEG, écho Doppler, EMG), une unité de psychiatrie fermée et des structures d’hôpital de jour (ex. clinique des troubles émotionnels).

Afi n de pouvoir assurer une prise en charge de qualité, les médecins et soignants se sont spécialisés dans différents domaines : AVC, sclérose en plaques (SEP), épilepsie, maladie de Parkinson, techniques opératoires en chirur-gie crânienne, neuromodulation, neuroradiologie inter-ventionnelle, sexologie, addictologie ou encore troubles alimentaires. Des équipements spécifi ques sont à dispo-sition comme la stéréotaxie neurologique et endoscopie intraventriculaire pour la chirurgie crânienne.

Des staffs pluridisciplinaires, ainsi que la participation

à des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) comme le Tumor Board permettent de proposer au patient une thérapie personnalisée répondant aux stan-dards internationaux.

Des consultations infi rmières ambulatoires permettent d’accompagner le patient au cours de sa maladie afi n de favoriser son maintien et sa réinsertion dans le réseau social, de prévenir les complications ou les rechutes et de favoriser un niveau d'hygiène de vie adapté. Dans toutes les spécialités, l’éducation du patient et de sa fa-mille fait partie intégrante des soins : elle vise un niveau d’autonomie adaptée à la situation clinique du patient.

Les patients admis aux urgences pour un problème psychiatrique aigu, sont pris en charge sans délai par l’équipe médico-soignante spécialisée afi n d’éviter une hospitalisation tout en organisant un suivi en ambula-toire. Une relation de confi ance est ainsi créée : la conti-nuité des soins est assurée.

En 2012, le Service de Psychiatrie a étoffé son offre en proposant des ateliers de groupe d’ART-thérapie.

Afi n de maintenir la dynamique familiale, les parents souffrant de troubles psychiatriques et leurs enfants sont traités en transdisciplinarité de psychiatrie adulte et pédopsychiatrie (groupes éducatifs).

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉEn 2012, le dossier patient a été informatisé en neuro-

réanimation permettant de faciliter la continuité des

transmissions écrites entre les services.

La mise en place de l’itinéraire clinique AVC a permis

d’améliorer la qualité et l’efficience des soins en stan-

dardisant les pratiques et en s’appuyant sur des recom-

mandations de bonnes pratiques internationales.

Dans une démarche d’amélioration continue de ses

pratiques, le Département Neurosciences développe le

benchmark national et international sur l’AVC (Münster-

Allemagne et Navigator avec les hôpitaux belges) et la

psychiatrie (IQIP = International Quality Indicator Project).

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLa rééducation du patient débutée en hospitalisation est

poursuivie dans des centres spécialisés nationaux et

étrangers. L’organisation des soins de post-hospitalisation

fait partie intégrante de la continuité des soins et néces-

site une collaboration étroite avec les structures de soins

à domicile, maisons de soins et autres.

Les patients du service de Psychiatrie nécessitant des sui-

vis spécifiques en post-hospitalisation aiguë sont orientés

vers le Centre Hospitalier Neuro-Psychiatrique, le SPAD

(service de soins à domicile psychiatriques), le centre

de cure post-désintoxication d'Useldange ou d’autres

structures du réseau psychiatrique ambulatoire. De plus,

le Service travaille en réseau avec la Zitha et le Centre

Pénitencier du Luxembourg pour les patients ayant une

pathologie psychiatrique et nécessitant un internement.

31

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLe Département forme des médecins en voie de spé-

cialisation et des stagiaires « professions de santé ».

Des médecins spécialistes sont maîtres de stage et

maîtres de conférence (professeurs) à l’Université de

Luxembourg, de Bruxelles (Belgique), de Cologne,

Münster et Bonn (Allemagne). Il existe aussi une

collaboration académique avec l’Université Hom-

burg - Saar (Allemagne).

Le Département participe à des programmes de

recherche fondamentale et clinique en collaboration

avec le Luxemburg Centre for Systems Biomedicine

(LCSB), le CRP - Santé (Erforschung der Verteilung

von Nanopartikeln in Hirngeweben / Hirntumoren),

le CRP-H. Tudor (étude CAPSYS sur la prévention de

l’AVC et des maladies neurovasculaires).

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

Le CHL a créé l’Hôpital de Jour de Psychiatrie pour adultes en 2011. Cette structure s’inscrit dans le Plan Hospitalier de 2009 et la re-forme de la psychiatrie au Grand-Duché de Luxembourg qui visent le développement du virage ambulatoire de la psychiatrie hospitalière.

Avec cette nouvelle structure, le CHL propose une fi lière de prise en charge complète à ses patients souffrant d’un trouble psychique et contribue à la cohérence nationale des soins psychiatriques. Elle est un atout pour les patients, offrant une prise en charge alternative à l’hospitalisation conventionnelle. Elle s’intègre dans le réseau psychiatrique existant au Luxembourg.

L’Hôpital de Jour assure des soins polyvalents et individualisés, prodigués sur une journée, dans le but d’optimiser la réinsertion des patients dans leur milieu familial et professionnel à travers des mesures thérapeutiques et d’accompagnement.

En aval, les prises en charge consolident le progrès thérapeutique initié pendant l’hospitalisation. En amont, elles contribuent à éviter une hospitalisation conventionnelle.

L’échelonnement du parcours de soins et la situation géographique de l’Hôpital de Jour Psychiatrique à distance du Service de Psychia-trie sont des atouts qui favorisent l’autonomisation progressive du patient et assurent une période intermédiaire entre un moment de crise avec une hospitalisation et le retour à l’autonomie. L’informa-tion et l’éducation du patient, l’implication de sa famille et de son entourage dans les activités thérapeutiques font partie des offres de soins.

La prévention d’états de crise et d’une décompensation pendant une période vulnérable sont les résultats escomptés.

L’Hôpital de Jour se caractérise surtout par sa fl exibilité, permettant la possibilité de prises en charge d’un large éventail de patients.

Par sa participation au programme de contrôle de qualité IQIP, initié dans le Service de Psychiatrie du CHL en 2012, l’Hôpital de Jour fait preuve de sa volonté de prester des soins d’excellence.

En 2012, plus de 100 patients ont été suivis à l’Hôpital de Jour de Psychiatrie du CHL, représentant plus de 2100 prises en charge.

HÔPITAL DE JOUR PSYCHIATRIQUE

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

1.8412.766

99,77%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 32.758Nb de consultations 16.763Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 11.023Nb d'interventions chirurgicales pour tumeurs malignes cérébrales 94Nb de neurostimullations médullaires 71Nb de consultations de Neurologie 9.293Nb d'admissions stationnaires non-programmées en Neurologie 756

Au niveau national des médecins du Département

s’impliquent dans des réflexions éthiques concernant

le suicide et la maladie de Parkinson.

32 32

Département Médecine Interne

Le Département Médecine Interne regroupe le Service de Médecine Interne Polyvalente, le Service de Gériatrie Aiguë, ainsi que le Service de Soins Palliatifs, créant ainsi un pôle de compétences autour de la personne âgée.

Le Service de Gériatrie travaille en collaboration étroite avec les urgences pour l’accueil des patients âgés néces-sitant une hospitalisation pour décompensation aiguë. Cette offre de soin est complétée par une consultation spécialisée et une équipe mobile médico-soignante inter-venant dans tous les services d’hospitalisation du CHL.

Le Service de Médecine Interne Polyvalente offre une prise en charge notamment des patients âgés aux mul-tiples comorbidités cardio-pulmonaires et digestives, et au déclin fonctionnel ou neuropsychiatrique. Les patients sont principalement adressés par le Service des Urgences Policlinique ou directement par leur médecin de famille pour des motifs d’admission en médecine interne va-riés : traitement et bilan de pathologies systémiques et auto-immunes (par exemple le lupus, la sarcoïdose, les

connectivites, …), ou le bilan d’une altération non spéci-fi que de l’état général. Le service permet également la prise en charge des cancers de la personne âgée néces-sitant une approche pluridisciplinaire pour la chimiothé-rapie et les soins holistiques au sein d’une même unité hospitalière.

Le Service de Médecine Interne coordonne également une activité de médecine préventive afi n de promouvoir la santé par la prévention et le dépistage des maladies sociétales. Différents programmes de prévention sont proposés aux entreprises pour leurs salariés. Les recom-mandations sont stratifi ées en fonction du profi l de risque personnel, familial et cardio-vasculaire.

Le Service de Soins Palliatifs regroupe une unité fi xe de 5 lits et une équipe mobile qui intervient à la demande des services afi n de compléter la prise en charge des patients. L’équipe médico-soignante du Service de Soins Palliatifs œuvre à l’intégration de la dimension sociale dans la prise en charge des patients.

INITIATIVES ET INNOVATIONSEn 2012, plusieurs événements, en collaboration avec

les bénévoles de OMEGA 90, et plus récemment avec les

bénévoles du projet « Young Caritas » de la Croix Rouge

luxembourgeoise, ont ainsi pu être organisés par l’équipe

de médecine palliative :

• le petit-déjeuner du samedi matin : autour de la même

table, se réunissent patients, familles, soignants, méde-

cins et bénévoles afin de partager un moment de convi-

vialité, de partage d’expériences, de vécus ou se souve-

nir de bons moments.

• le jour du souvenir : afin de donner un espace pour le

deuil, toutes les familles endeuillées ont été invitées à

participer à une cérémonie non-religieuse en mémoire

de leurs proches décédés à l’unité de soins palliatifs. Le

jour du souvenir a lieu deux fois par an.

• la fête de Noël : pour la première fois, une fête de Noël

commune aux patients, familles et soignants a été orga-

nisée avec une dizaine de jeunes bénévoles de la Young

Caritas.

• les concerts de la fondation EME (Ecouter pour Mieux

Entendre) : un concert par des musiciens professionnels

de l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg (violon,

violoncelle, harpe, saxophone,…) a lieu une fois par mois

dans la salle de séjour de l’unité fixe de soins palliatifs.

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLa collaboration conventionnée avec les réseaux Hëllef

Doheem et Help facilite la continuité des soins après

hospitalisation et favorise le maintien à domicile de la

personne âgée. Ils sont interlocuteurs privilégiés dans

l’hétéro-anamnèse du statut clinique et des conditions

de vie antérieure des patients.

Le département a également développé des partena-

riats avec l’Hôpital Intercommunal de Steinfort (HIS)

pour une continuité des soins et la prise en charge de

rééducation chez les patients présentant des troubles

de la marche avec ou sans chute.

3333

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT• Formation et sensibilisation en soins palliatifs : avec

l’engagement de la direction des soins, en étroite

collaboration avec OMEGA 90, le CHL offre une

formation en soins palliatifs validée par le Minis-

tère de la Famille, et ouverte à tous ses collabo-

rateurs.

• World Palliative Care Day : une journée d’ateliers

et de conférences a été organisée conjointement

avec le Service de Gériatrie et OMEGA 90, autour

des soins palliatifs gériatriques à l’occasion de la

journée mondiale des soins palliatifs.

• Deux projets d’études autour des méthodes com-

plémentaires (réfl exologie et aromathérapie) ont

été présentés sous forme de poster au congrès

national de soins palliatifs à Strasbourg.

• La participation au projet INTERREG IV B « Health

and Demographic Changes », permet au service

de gériatrie de participer à la création d’un pôle

d’excellence au sein de la Grande Région afi n de

répondre, dans le domaine de la santé, aux effets

du changement démographique dû au vieillisse-

ment de la population.

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

Le vieillissement de la population, avec une espérance de vie moyenne de 81 ans au Luxembourg, constitue un défi majeur de santé publique ; le CHL, dès 2008, s’est attaché à répondre aux besoins spécifi ques des patients âgés, en proposant une prise en charge spécialisée au sein d’une fi lière de soins gériatriques struc-turée.

La plupart des patients sont âgés de plus de 75 ans, mais l’âge ne défi nit pas à lui seul le profi l gériatrique. Il s’agit de patients polypa-thologiques, fragiles, à fort risque de déclin fonctionnel et pouvant présenter un tableau gériatrique particulier tel que par exemple des troubles démentiels, des troubles de la marche avec chutes, des troubles alimentaires et/ou de déglutition.

UNE PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE SPÉCIALISÉELa complexité du patient gériatrique impose une évaluation gériatrique standardisée prenant en compte l’aspect clinique, psychologique cognitif, fonctionnel et social, et se basant sur une collaboration pluri-disciplinaire (médecin, ergothérapeute, kinésithérapeute, diététicien, infi rmier, pharmacien, orthophoniste, psychologue).

Ainsi, une synthèse pluridisciplinaire est établie lors du staff heb-domadaire de service qui permet d’élaborer un plan de soin indivi-dualisé, adapté au stade du processus pathologique, et de fi xer les objectifs cliniques et fonctionnels à atteindre et ainsi organiser la sortie d’hospitalisation en collaboration avec nos partenaires extra-hospitaliers.

COMPOSITION DE LA FILIÈRE GÉRIATRIQUE AU CHL→ Unité de Gériatrie Aiguë : prise en charge du patient gériatrique

au décours d’une décompensation aiguë justifi ant d’une hospi-talisation.

→ Unité Mobile de Gériatrie : équipe transversale qui apporte une expertise gériatrique aux patients âgés dans l’ensemble des services du CHL.

→ Consultation Gériatrique : prise en charge ambulatoire des pro-blématiques gériatriques précises ou pour une évaluation globale.

→ Ortho - Gériatrie : mise en place d’une fi lière de soins pour les patients âgés hospitalisés en traumatologie suite à une chute, avec une prévention primaire et secondaire (89 patients pris en charge en 2012).

LE PATIENT GÉRIATRIQUE

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

374140

99,35%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 19.045Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 1.954Taux d'hospitalisations non-programmées en Médecine Interne 45%Durée Moyenne de Séjour en Gériatrie 16,6 JNombre de patients suivis par l'équipe de Soins Palliatifs 894Nb de patients pris en charge par l'équipe Mobile de Gériatrie 540Nb de consultations réalisées par l'équipe Mobile de Gériatrie 2.359

34 34

Département Appareil Locomoteur

Le Département Appareil Locomoteur traite les patholo-gies orthopédiques, traumatologiques, infl ammatoires et dégénératives de l’adulte. Il assure la prise en charge diagnostique, thérapeutique et rééducative, et il s’inscrit dans des missions de prévention et de promotion de la santé (ostéoporose).

Le Service de Traumatologie traite les traumatismes du travail et de la vie quotidienne. Une activité grandis-sante en ortho-gériatrie (en particulier les fractures du col du fémur) est prise en charge en collaboration avec l’Equipe Mobile de Gériatrie. Une collaboration étroite avec d’autres spécialités médicales et soignantes per-met une prise en charge optimale du patient polytrau-matisé grave selon des protocoles internationaux. Le Service d’Orthopédie prend en charge la chirurgie pro-thétique des grandes articulations, la chirurgie du pied et de la cheville, la chirurgie du sport tout en favorisant la chirurgie endoscopique et mini-invasive.

Le Département a développé des expertises dans la prise en charge des traumatismes sportifs, de la chirurgie re-constructive et prothétique primaire et de révision de toutes les grandes articulations, des ostéotomies de réalignement, des plasties ligamentaires du genou, des réparations et transplantations méniscales, des affec-

tions du pied, de la cheville, de l’épaule et du coude ainsi que des infections ostéo-articulaires complexes.

Une rééducation précoce du patient permet l’acquisition d’un niveau de mobilité et d’autonomie adaptées à sa situa-tion clinique. Elle est complétée en post-hospitalisation par un suivi en centre de rééducation, partie intégrante d’une prise en charge post-opératoire, mais également composante d’un traitement non-invasif.

La Clinique du Sport accueille des sportifs professionnels et tout patient ayant une atteinte osseuse, ligamentaire, nerveuse, tendineuse d’origine dégénérative et / ou trau-matique. Elle dispense également des conseils aux personnes désirant débuter, contrôler ou adapter une activité sportive, un programme de prévention ou de réhabilitation par le mouvement. Le but est d’améliorer la santé par le sport et de soutenir la prévention, la thé-rapie et la réhabilitation.

Le Service National d’Evaluation et de Rééducation Fonctionnelle offre une approche globale sur le plan psycho-médico-social et rééducatif des enfants et adultes handicapés ou présentant des troubles signifi catifs du développement.

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉ Le Département a formalisé au sein des Services d’Ortho-

pédie et de Traumatologie la mise en place d’itinéraires

cliniques sur la fracture du fémur et les ligaments croisés,

avec le suivi d’indicateurs dans le « Navigator » belge (outil

de benchmark entre hôpitaux).

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLa prise en charge des patients avec une affection ortho-

pédique nécessite la collaboration avec les centres de réé-

ducation nationaux (adultes et personnes âgées) et de la

Grande Région, ainsi que les services de soins à domicile

et les centres intégrés pour personnes âgées.

En 2012, la convention de collaboration avec l’Hôpital

Intercommunal de Steinfort a été complétée pour répondre

encore mieux aux attentes de la patientèle.

Depuis 2008, le Centre de l’Appareil Locomoteur, de Méde-

cine du Sport et de Prévention du CHL est labellisé « Centre

Médical Olympique luxembourgeois » par les instances du

Comité Olympique et sportif luxembourgeois (COSL). Des

membres du département (médecin et kinésithérapeute)

ont fait partie de la délégation luxembourgeoise aux Jeux

Olympiques de Londres en 2012.

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTL’équipe médico-soignante organise sa mission d’ensei-

gnement sur plusieurs axes :

• Formation d’un nombre important de médecins en voie de

spécialisation (en 2012, 7 MEVS de nationalités diverses

en orthopédie et traumatologie), d'étudiants en médecine

notamment via le programme ERASMUS, de différents

stagiaires (aide-soignants, infi rmiers) du LTPS et de kiné-

sithérapeutes,

• Organisation et participation à de nombreux congrès

3535

nationaux et internationaux (Congrès de l’ESSKA à

Genève ; 2nd Cartilage Net Congress et Journée de

l’ostéoporose au CHL).

• Un kinésithérapeute a obtenu un doctorat en kiné-

sithérapie à l’Université de Liège avec un mémoire

réalisé à la Clinique du Sport et au Laboratoire de

Recherche en Médecine du Sport du CRP - Santé.

Les médecins du Département participent activement

aux projets de recherche translationnelle et clinique :

ils sont partenaires privilégiés du Laboratoire de Re-

cherche en Médecine du Sport du CRP - Santé et du

Centre d’Orthopédie Expérimentale de l’Université

de la Sarre. Le « Réseau du Cartilage de la Grande

Région » (traitement et recherche des pathologies car-

tilagineuses) a obtenu le 1er Prix Interrégional de la Re-

cherche décerné par les gouvernements et l’Université

de la Grande Région.

En 2012, le Département a publié et participé à la rédac-

tion d’une vingtaine d’articles scientifi ques, chapitres de

livres, ou monographies.

Nb de patients ayant été discuté en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi ciés d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

La lésion du ligament croisé antérieur (LCA) constitue un motif d'examen fréquent en chirurgie orthopédique car elle est rarement isolée et s'associe fréquemment à une atteinte des ménisques, des cartilages ou des autres ligaments, ou encore à une fracture de la tête du tibia. Cette lésion est fréquente lors d'un traumatisme du ge-nou, en particulier au cours de la pratique sportive : les mécanismes de blessures les plus fréquents sont une décélération associée en valgus rotation externe (mauvais appui en rugby) ou en hyperextension rotation interne (joueur de foot qui tape dans le vide), le plus souvent sans aucun contact dans des sports comme le football ou le ski. La lésion s'accompagne typiquement d'une douleur brutale qui oblige à interrompre l'effort, d'un gonfl ement rapide du genou et, parfois, de la perception d'un craquement, témoin de la rupture ligamentaire.

La lésion du LCA est plus fréquente chez la femme que chez l’homme. L’incidence a pris des proportions inquiétantes et culmine dans les intervalles d’âges de 16-20 ans pour les personnes spor-tives et de 40 - 50 ans pour les personnes plus sédentaires.

Le traitement repose sur la rééducation et /ou la chirurgie recons-tructrice : l’objectif est que les patients retrouvent la même qualité de vie qu’avant le traumatisme, et que leur genou récupère la même fonctionnalité.

En 2010 le Service d’Orthopédie a développé un itinéraire clinique en collaboration avec le CRP - Santé. Un soignant assure la coordination des différentes étapes du suivi. Il réalise des tests en collaboration avec les kinésithérapeutes à différents stades de la prise en charge. Ces derniers permettent de déterminer le degré de fonctionnalité du genou et d’adapter la rééducation à la situation clinique en vue d’un retour rapide, mais sécurisé, à l’activité physique ou professionnelle.

Lors de réunions systématiques, les cas cliniques sont discutés en équipe pluridisciplinaire. Avec l’accord des patients, les résultats de ces tests alimentent une recherche sur les déterminants du meilleur résultat clinique.

Le but de cette recherche est d’améliorer les standards thérapeutiques :→ Information plus complète→ Monitoring précis de la rééducation→ Contrôle qualité→ Prévention de rupture itérative du ligamentLe travail scientifi que est actuellement centré sur la laxité rotatoire du genou.

Depuis 2010, environ 220 patients avec des lésions du ligament croisé antérieur sont suivis annuellement.

LES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU LIGAMENT CROISÉ ANTÉRIEUR DU GENOU

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

4452.985

99,75%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 15.733Nb de consultations 41.342Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 15.821Nb de poses de prothèses de hanche et de genou 339Nb de patients suivis pour une rupture du ligament croisé antérieur 220Nb de réfections d'un ligament intra-articulaire d'une articulation importante (dont ligaments croisés du genou) 265Nb d'arthroscopiques interventionnelles 555Nb de consultations en Médecine du Sport 7.956Nb de patients suivis en Médecine du Sport 3.445Nb de patients suivis en Rhumatologie 1.395Nb de patients suivis en Traumatologie Orthopédique 9.426

36 36

Département Imagerie Médicale

Le Département Imagerie Médicale propose une offre complète d’examens diagnostics et interventionnels, avec des développements d’expertises spécifiques (radio-pédiatrie, neuroradiologie, sénologie, radiolo-gie interventionnelle), pour répondre aux demandes des services spécialisés du CHL mais également à celles de la patientèle extérieure. Ainsi il assure la prise en charge des patients adultes, mais également des enfants et des nouveau -nés pour lesquels la KannerKlinik dispose d’un équipement radiologique spécifi que.

Des équipements nationaux tels que le PET-scan, la lithotritie, la prone-table complètent l’équipement du département et sont ouverts aux praticiens agréés.

En 2012, les plateaux techniques ont été complétés par un système d’imagerie dentaire basse dose, le Cone Beam et l’équipement EOS® pour l’imagerie basse dose du rachis et des membres inférieurs à la KannerKlinik. Ces nouveaux équipements intègrent la démarche du CHL de réduction de l’irradiation des patients, en par-ticulier des enfants, et donc de diminution des risques inhérents.

L’activité de neuroradiologie interventionnelle est assurée par une collaboration avec les praticiens du service de neurochirurgie.

La continuité des soins est assurée 24h/24 7j/7 afi n de garantir le bon fonctionnement de l’hôpital et de ses Services Nationaux, plus particulièrement lors des grandes gardes.

BONNES PRATIQUES ET QUALITÉ En 2012 et pour la cinquième année consécutive, l’équipe-

ment PET-scan a obtenu la certification ISO 2008 - 9001.

Celle-ci s’inscrit dans la continuité d’amélioration de la

qualité des soins au CHL. Dans ce contexte, le Dépar-

tement Imagerie Médicale poursuit actuellement sa dé-

marche de certification à l’activité de mammographie.

Soucieux de l’impact des activités de radiologie sur les

patients, le Département s’est doté en 2012, en collabo-

ration avec les physiciens de la Fédération des Hôpitaux

Luxembourgeois (FHL), d’un logiciel de suivi de la dose

délivrée : DAP CARE. Celui-ci permet de comptabiliser

les doses utilisées au cours des différents examens et

d’assurer ainsi la sécurité du patient.

Dans le cadre de la procédure de radiologie interven-

tionnelle, le Service de Radiologie collabore avec l’Hôpi-

tal de Jour chirurgical et pratique l’appel du lendemain

pour assurer la continuité des soins.

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLe Département Imagerie Médicale est partie prenante

dans tous les staffs pluridisciplinaires au CHL (Tumor

Board, Groupe Sein, Club Thyroïde, Groupe Thorax, et

staffs de spécialités comme la Neurologie ou la Neuro-

chirurgie). La contribution aux discussions des cas cli-

niques en équipe pluridisciplinaire permet d’affiner un

diagnostic et de proposer le cas échéant des traitements

de radiologie interventionnelle.

La participation au Programme National du Cancer du

Sein par Mammographie pour les femmes âgées de plus

de 50 ans représente une part importante de l’activité

des praticiens.

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLes praticiens du Département forment des médecins en

voie de spécialisation et des assistants techniques en ra-

diologie. Ils contribuent également aux enseignements

cliniques des étudiants en médecine et dispensent des

cours à l’Université du Luxembourg et à l’Hôpital Univer-

sitaire de Genève entre autres.

La recherche médicale est réalisée en lien avec le

CRP - Santé (étude COMICO qui évalue l’impact de la lo-

calisation des graisses sur le pronostic du patient après

un premier arrêt cardiaque).

37

En 2012, le CHL a installé le 1er système d’imagerie radiographique EOS® du Luxembourg (50ème système mondial), motivé par les de-mandes et les besoins des services d’orthopédie, de radiologie et de chirurgie pédiatrique.

L’EOS® est un système révolutionnaire qui réalise des radiographies du corps entier d’un patient en position debout, en une seule ac-quisition, sans assemblage d’images et sans distorsion verticale. L'ajustement automatique du gain du détecteur permet une amé-lioration radicale des performances de contraste à une dose très réduite. EOS® répond ainsi directement au principe ALARA de radia-tion « aussi basse que possible ». Ce principe, issu des travaux du Prix Nobel de Physique Georges Charpak, est innovant en matière de détection, et constitue une solution numérique performante.

Le nouveau système d’imagerie de EOS® ultra basse dose 2D/3D, installé dans le Service d’Imagerie Pédiatrique du CHL (Kanner -Klinik), réalise, à basse dose d’irradiation (jusqu’à environ 10 fois inférieure à celle du fi lm standard), deux images radiologiques planes numériques face/profi l, simultanées d’un patient en position debout.

Les équipes médicales peuvent ainsi reconstruire en 3D et mesurer de manière précise les déformations de la colonne vertébrale (scolioses, déséquilibres antérieurs), les membres inférieurs en entier, les arti-culations des hanches, des genoux et des chevilles « en charge », …

Ce procédé unique est capable d'établir un bilan orthopédique com-plet assurant un traitement adapté du patient. EOS® offre ainsi aux radiologues, aux orthopédistes, aux chirurgiens pédiatriques et aux rhumatologues de nouvelles perspectives pour le diagnostic, la planifi cation chirurgicale et le suivi des pathologies de la colonne vertébrale, de la hanche et du genou.

EOS : QUAND « INNOVATION » RIME AVEC « EXCEPTION »

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb d'actes : • Radiologies standards 78.669• IRM 11.908• Scanner 24.343• Mammographies 10.838

dont mammographies de dépistage 4.635• Neuroradiologie interventionnelle 105• Radiologies interventionnelles 302• PET-scan 2.488• Vertébroplasties 81• Drainages biliaires percutanés 30

38 38

Département Gynécologie I Obstétrique

La Maternité G.D. Charlotte du CHL propose une offre de soins globale : les consultations de gynécologie médicale et chirurgicale, le suivi des grossesses y com-pris les grossesses à risque, l’accueil des urgences gynéco-obstétricales 24h/24, la prise en charge dia-gnostique et thérapeutique du couple stérile au Service National de Procréation Médicalement Assistée (PMA) et son laboratoire FIV. Cette offre multiple s’appuie sur une sur-spécialisation de l’équipe médicale.

L’accompagnement de la femme au cours de la grossesse et du post-partum se fait avec des cours de préparation à l’accouchement, des consultations d’allaitement, l’accompagnement pendant le post-partum du nouveau statut de parent et des prises en charge plus spécifi ques en sexologie, haptonomie, yoga, hypnose, hypnobir-thing® ou réfl exologie. Ces techniques s’intègrent dans l’élaboration d’un projet de naissance.

Le suivi des grossesses à risque est assuré en collabo-ration avec diverses spécialités médicales, et le Service National de Néonatologie. En juillet 2012, le service MIC (Maternal Intensive Care, qui réunit toutes les compé-tences autour des grossesses à risque) a été relocalisé à proximité directe de la salle d’accouchements afi n de sécuriser la prise en charge des patientes.

Les prises en charge de l’accompagnement des gros-sesses non désirées, du viol, des femmes toxicomanes enceintes et de leur nouveau-né, ainsi que des personnes en situation précaire sont également assurées depuis de nombreuses années. Pour les mamans toxicomanes, le portage du nouveau-né pour favoriser l’instauration des liens affectifs précoces et faciliter le sevrage, a été développé dans le cadre du projet « Bébés kangourous ».

Les équipes de la Maternité ont acquis depuis de nom-breuses années une grande expertise dans la chirurgie du cancer du sein et autres chirurgies tumorales gynéco-logiques, la chirurgie des malformations gynécologiques, du périnée, de l’incontinence urinaire et des techniques coelioscopiques.

Depuis 2000, la Maternité G.D. Charlotte est labellisée « Hôpital Ami des Bébés » et depuis 2010 « Ami des Mères » (labels UNICEF). En 2012, elle a réalisé près du tiers des accouchements au Luxembourg.

PARTENARIATS ET RÉSEAUXUn staff de périnatalité hebdomadaire permet de faire

le suivi des femmes prises en charge dans le Service

des Grossesses à Risque et des enfants hospitalisés en

Néonatologie.

Les médecins gynécologues participent aux Réunions de

Concertation Pluridisciplinaires (Tumor Board et Groupe

Sein) pour la prise en charge des patientes souffrant d’un

cancer.

En préparation de l’ouverture en 2015 du futur Centre

Mère-Enfant, des réunions pluridisciplinaires interdé-

partementales sont organisées.

Pour assurer une continuité de la prise en charge des

mères et des enfants, des partenariats sont noués avec

les sages-femmes libérales, la Ligue Médico-Sociale,

le Planning Familial et la Fondation Jugend an Drogen

Hëllef. Depuis 2011, le CHL est en convention avec la

Fondation Kannerschlass dans le cadre des cours de

parentalité.

Depuis 2011, le partenariat avec l’ASTI permet des services

de traduction multilingue aux patientes.

La participation au Système de Surveillance de la santé

autour de la naissance au Luxembourg (SUSANA) et

au registre national (DIANE) en collaboration avec le

CRP - Santé et le Ministère de la Santé permet le suivi

des données épidémiologiques de la périnatalité au

Luxembourg.

3939

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENTLes médecins gynécologues participent à la formation

des étudiants en médecine et des médecins en voie

de spécialisation (MEVS) pour lesquels ils sont recon-

nus maîtres de stage. Les équipes médico-soignantes

encadrent les stages de formation professionnelle des

élèves sages-femmes et des infi rmiers. Dans le cadre

de cette mission d’enseignement, le Département

travaille en étroite collaboration avec des partenaires

académiques.

Au niveau de la recherche, le Département participe

notamment :

• au « Navigator » belge (outil de benchmark entre

hôpitaux) pour le groupe de travail relatif aux « césa-

riennes et inductions ».

• à un comité d’experts pour le dépistage de la tri-

somie 21 avec le CRP - Santé.

• au comité d’expert pour l’évaluation du taux de

césarienne avec le CRP-Santé.

• au soutien des activités de recherche des MEVS

dans le cadre de leur cursus universitaire.

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

2882.839100%100%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 16.249Nb de consultations 15.720Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 12.794Nb de naissances 1.977Nb d’interventions gynécologiques 2.384Nb d'actes en Chirurgie Ambulatoire 896Nb de patientes suivies en PMA 814Nb de FIV classiques et FIV-ICSI(Fécondation in-vitro) 472Nb d'echographies de référence 14.630Nb d'amniocentèses 260Participation aux groupes de parentalité 825Taux d'allaitement à la sortie 90,6%

La Maternité G.-D. Charlotte fut la 1ère maternité du pays à ouvrir ses portes en 1936. La Clinique Pédiatrique a vu le jour en 1967 sur le même site.

En 2006, la nouvelle Clinique Pédiatrique a été ouverte avec, en particulier, la création d’un Service de Néonatologie répondant aux normes de sécurité et aux besoins concernant la prise en charge en particulier des prématurés.

La collaboration entre la Clinique Pédiatrique et la Maternité a beau-coup évolué au fi l du temps autour du suivi des grossesses à risque, du diagnostic anténatal, de la procréation médicalement assistée (PMA) avec la prise en charge des grossesses multiples et des nouveau x- nés.

Le futur Centre Mère-Enfant, qui ouvrira ses portes en 2015, va permettre de concrétiser architecturalement tout ce travail commun de prise en charge des nouveaux-nés et de leurs mères, des enfants et des futures mamans. Grâce à ses installations de pointe et à l’ex-pertise de ses spécialistes, le futur Centre Mère-Enfant proposera une prise en charge intégrée et interdisciplinaire.

VERS LA CRÉATION DU FUTUR CENTRE MÈRE - ENFANT 1/2

40 40

Département Clinique Pédiatrique

Le Département Pédiatrie installé à la KanneKlinik a pour mission de prendre en charge les problèmes de santé des enfants et adolescents, dans les dimensions physiques, psychologiques et sociales, de la naissance et jusqu’à l’âge de 15 ans. En plus des activités exercées dans les Services Nationaux (Néonatologie, Soins Intensifs Pédiatriques, Chirurgie Infantile, et Pédopsychiatrie), les équipes médico-soignantes assurent une vaste palette de soins dans de multiples sur-spécialisations de référence au niveau national. Le virage ambulatoire est constam-ment favorisé grâce à l’hospitalisation de jour et aux Lits-Porte des Urgences.

Le Service de Pédiatrie complète ses activités de pé-diatrie générale par des consultations spécialisées en endocrinologie, neurologie, diabétologie, cardiologie, immuno-allergologie, pneumologie, rhumatologie, gas-tro-entérologie, génétique, dermatologie, néphrologie et onco-hématologie. Il a intensifi é son approche inter-disciplinaire pour les enfants atteints de pathologies et d’handicaps lourds (collaboration avec le réseau pro-fessionnel et associatif externe) et déployé la méthode Snoezelen (environnement relaxant et sensoriel).

Afi n d’améliorer la gestion des fl ux des patients aux Urgences Pédiatriques (plus de 33.000 passages et consultations par an), le rôle de l’infi rmière d’accueil et d’orientation ainsi que l’organisation de l’équipe médico-soignante ont été améliorés ; le dossier médical informatisé y a été déployé à partir de 2012.

Dans le Service National de Néonatologie les chambres ont été équipées en « baby webcams » pour favoriser le lien entre la famille et le bébé hospitalisé pour réduire la barrière géographique. Ce Service de pointe accueille

les prématurés et les nouveau-nés malades de toutes les maternités du pays et de la Grande Région. Des expertises y ont été développées comme les soins de développement et l’allaitement des prématurés, mais également le traite-ment par hypothermie en cas d’asphyxie.

Le Service National de Pédopsychiatrie propose un suivi ambulatoire et stationnaire aux enfants de moins de 14 ans et développe la prise en charge de l’autisme, des troubles de l’attachement et des troubles alimentaires en collaboration avec les endocino-pédiatres.

Le Service National de Chirurgie Infantile, notamment spécialisé en chirurgie traumatologique et orthopédique lourde (scoliose, bassin, …) et en chirurgie viscérale, a développé des techniques non-invasives ou des interven-tions sous cœlioscopie (y compris en chirurgie néo-natale) afi n de favoriser les prises en charge en ambulatoire pour le confort des enfants et des nouveau-nés.

Le Service de Neuropédiatrie a instauré la vidéo - EEG en Néonatologie et pour les enfants souffrant d’épilepsie.

L’équipement EOS® ultra basse dose 2D/3D, situé dans le Service de Radio - Pédiatrie, a été installé en 2012 (1er sys-tème d’imagerie radiographique EOS® du Luxembourg) : il permet de réaliser des imageries basse dose du rachis et des membres inférieurs, intégrant ainsi la démarche du CHL de réduction de l’irradiation des patients et donc de diminution des risques inhérents.

PARTENARIATS ET RÉSEAUXLes divers partenariats sont poursuivis avec :

• Hëllef fir den Puppelchen et la Rééducation Précoce

pour le suivi des prématurés.

• ASTI, puis Croix-Rouge pour des permanences d’inter-

prétariat.

• Le Ministère de l’Education nationale pour étoffer l’équipe scolaire (lien avec le Rehazenter).

• Les bénévoles Pimpampel qui bénéficient de formations

et font don de matériels ludiques.

• La Fondation Kriibskrank Kanner pour des séances de

musicothérapie.

4141

Nb de patients ayant été discutés en Staff pluridisciplinaire ou RCP * Nb de patients ayant bénéfi cié d'une démarche éducative de soins * Taux de journées d'hospitalisation avec une prévention du risque de chute maîtrisée * Taux d'observance d'un geste d'hygiène des mains avant un soin aseptique *

INDICATEURS CLINIQUES CENTRÉS PATIENT 2012 2012

2.0353.112100%

98,11%

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

* Données estimées à partir d’échantillons représentatifs.

RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT L’équipe médico-soignante organise sa mission

d’enseignement sur plusieurs axes :

• Accueil de différents stagiaires du LTPS spéciali-

sés en pédiatrie (aide-soignants, infirmiers), mais

aussi formation pour des médecins en voie de

spécialisation (MEVS).

• Enseignement au niveau international des pratiques

de chirurgie mini-invasive chez le nouveau-né et

l’enfant.

• Organisation et participation à de nombreux congrès

nationaux et internationaux (conférence du CEO

du service d’Urologie du Boston Children’s Hospital,

congrès Douleur de l’Enfant à Paris, congrès de

Diabétologie).

Les médecins du Département participent activement

aux projets de recherche translationnelle et clinique

en collaboration avec le Centre d’Investigation et

d’Epidémiologie Clinique du CRP-Santé et l’IBBL

(COSMIC, EDUDORA, ARPEC, varicelles).

INDICATEURS D’ACTIVITÉ 2012

Nb de journées d’hospitalisation 16.869Nb de consultations 49.840Nb de patients suivis (ambulatoire et hospitalisation) 26.098Nb d'admissions en PolicliniqueUrgences pédiatriques 33.390Néonatologie / Soins Intensifs PédiatriquesNb de journées d’hospitalisation pour des prématurés de moins de 1500g. 2.531Pédiatrie généraleDurée médiane de l’hospitalisation (hors ESJM) 2,00 JoursChirurgie infantileNb de patients opérés en hôpital de jour ou ambulatoire 634Neuro-PédiatrieEEG + EEG de sommeil avec enregistrement vidéo 1.397PédopsychiatrieNb d’enfants autistes suivis 156

Les objectifs du futur Centre Mère-Enfant comportent :→ Le développement de centres de compétence pour la prise en

charge des grossesses à risque et le centre de référence accueillant les transferts in utero pour le pays regroupant sur un même site la Chirurgie et la Réanimation Néonatale,

→ L’augmentation de l’activité de PMA dans une unité dédiée,→ La création d’une Unité de Sénologie,→ La mise en place d’un espace dédié aux consultations multidis-

ciplinaires polyvalentes, indispensables à la prise en charge des pathologies de plus en plus complexes, ex :• suivi ambulatoire des enfants nés prématurément• diagnostic et suivi des maladies rares

→ Une optimisation des consultations des sages-femmes offrant un accompagnement individualisé, s’inscrivant dans la préparation à la naissance et la coordination de soins, aux femmes et aux couples,

→ Le développement du suivi postnatal des parturientes.

A travers le travail architectural, des réfl exions ont été menées afi n :→ De rapprocher les structures de soins, les salles d’accouchement,

le bloc de césarienne et le service de médecine néonatale,→ D’offrir des modalités de naissance permettant d’allier le projet

de naissance des couples et la prise en charge médicalisée pour la sécurité de la naissance,

→ D’offrir des conditions d’hébergement permettant la présence à tout temps et le respect de l’intimité des parents, ceci dans un but de favoriser la création du lien parents-enfant.

VERS LA CRÉATION DU FUTUR CENTRE MÈRE-ENFANT 2/2

42

Le CHL assure l’accueil aux urgences à la KannerKlinik, à la Maternité et à l’Hôpital Municipal. La qualité de prise en charge des patients admis en urgence requiert une réfl exion permanente à tous les niveaux d’organisation. En effet, les services d’urgence sont plus qu’une simple porte d’entrée à l’hôpital : ils constituent une interface entre la ville et l’hôpital, les patients et les professionnels de santé.

Cette organisation doit garantir une chaîne de prise en charge opérationnelle et effi ciente dans un contexte d’interdisciplinarité. Les compétences requises sont polyvalentes mais la notion de singularité du patient dans un épisode aigu de sa maladie néces-site une organisation des structures, des processus et des fl ux, des prises en charge, des interfaces et des professions expertes.

Le CHL a mis en place une stratégie intégrant ces différentes composantes afi n d’apporter une réponse adaptée au patient et à son entourage, mais également dans un souci permanent de concourir aux meilleures décisions et orientations médico-soignantes.

Les prises en charge entre professionnels ont été formalisées: → Identifi cation des profi ls de patients et des interventions d’ex-

perts dans différents domaines en support des urgentistes : enfants, personnes âgées, troubles psychiatriques, risques vitaux (AVC, grands traumatisés, infarctus du myocarde), la douleur, les bronchiolites, les commotions cérébrales, …

→ Elaboration de protocoles et plans de soins selon les recom-mandations de bonnes pratiques médicales et soignantes.

→ Débriefi ng médico-soignant sur les prises en charges complexes.

→ Accès aux soins de tous les patients, travail en réseau.→ Informatisation du dossier patient permettant la remise

immédiate du rapport médical pour les médecins référents de ville.

A l’instar des pratiques internationales, la gestion des fl ux et le parcours du patient sont structurés en espaces d’accueil et de pré-diagnostic centrés sur la sécurité du patient et selon des échelles de gravité.

La zone de soins est centrée sur l’élaboration du diagnostic et des soins thérapeutiques. Selon l’état clinique du patient, une unité d’hospitalisation de courte durée (Lits-Porte adultes et enfants) centrée sur la surveillance et la stabilisation du patient est à disposition.

En 2012, le Service Policlinique - Urgences adultes a accueilli 34.170 patients et le Service Urgences Pédiatriques 33.390 patients.

Lors des jours de garde, 36 % des passages aux Urgences adultes nécessitent des soins complexes et coordonnés. En moyenne 15% des patients consultants ou étant adressés aux Urgences adultes nécessitent une hospitalisation, soit plus de 4500 personnes par an.

Aux Urgences pédiatriques, 6% des consultations ont donné lieu à une hospitalisation, soit plus de 2000 patients.

L’ensemble des facteurs contributifs aux processus de prise en charge des urgences a été informatisé pour centraliser les informations, favoriser la continuité des soins et analyser les profi ls patients afi n de sécuriser et personnaliser les prises en charge aux Urgences.

Chaque jour, afi n d’assurer les prises en charge en continuité de service, le corps médical du CHL organise des gardes par spécialités pour assurer ses missions d’hôpital aigu et de Service National.

42

LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ADMIS AUX URGENCES

43

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

Les pathologies de la colonne vertébrale concernent un grand nombre de patients.

Les différentes structures anatomiques du dos peuvent être atteintes et se manifester par des douleurs, une impotence fonctionnelle, ou des troubles neurologiques comme une perte de force ou de sensibilité.

Les mécanismes générateurs peuvent être congénitaux, dé-génératifs ou traumatiques.

Les décisions thérapeutiques s’appuient sur l’évaluation clinique, l’imagerie médicale, les explorations neurophysiologiques en tenant compte du contexte psycho-social individuel du patient.

Ainsi de nombreuses spécialités participent à la prise en charge : les indications thérapeutiques pour les cas complexes sont discutées dans des staffs multidisciplinaires.

Le Service National de Neurochirurgie offre les traitements chirurgicaux de l’hernie discale (257 interventions chirurgicales pour hernies lombaires et cervicales en 2012), ainsi que les techniques d’arthrodèse intervertébrale. En 2012, les neuro-chirurgiens ont pratiqué 794 interventions sur le rachis, tous types d’interventions confondus.

Conformément aux recommandations actuelles, le traitement conservateur de première intention est privilégié, faisant appel aux différentes techniques d’infi ltrations, de thermo-coagulation et de radiofréquence.

Le Service de Neurochirurgie a par ailleurs une grande expé-rience dans les techniques de neuromodulation (stimulation à haute fréquence, neurostimulation médullaire) dans le cadre des douleurs chroniques rachidiennes et radiculaires invalidantes (112 interventions pour neurostimulation en 2012).

Le Service de Neuroradiologie réalise tous les examens dia-gnostiques : les neuroradiologues pratiquent les techniques d’infi ltration scanno-guidées ainsi que la thermocoagulation des disques intervertébraux par la technique de l’IDEY.→ Radiologie conventionnelle : 4.758→ Scanner : 7.967 (dont 109 interventionnels)→ IRM : 5.891

Les fractures et tassements vertébraux d’origine ostéoporotique, traumatique ou métastatique sont traités par cimentoplasties percutanées permettant stabilisation, mobilisation et contrôle de la douleur (47 vertébro-cimentoplasties en 2012).

Les patients lombalgiques chroniques pour lesquels aucun acte technique n’est retenu, sont pris en charge au Centre de Trai-tement de la Douleur où ils représentent 30% de la patientèle pour un traitement réhabilitatif.

Le Service de Rééducation Fonctionnelle effectue les évaluations du rachis et propose des programmes de rééducation adaptés.

Des équipes de kinésithérapeutes spécialement formés sont impliquées dans la rééducation du dos et l’éducation des patients.

LES PATHOLOGIES RACHIDIENNES DE L’ENFANT :

Le Service d’Orthopédie Pédiatrique réalise depuis de nom-breuses années des interventions chirurgicales de correction des scolioses chez l’enfant.

En 2012, le service a été un des premiers en Europe à implan-ter des tiges de croissance magnétiques permettant désormais d’allonger et de corriger progressivement la déformation rachi-dienne en percutané et ainsi d’éviter les ré-interventions chirurgicales chez ces enfants à risque.

LA PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE DES PATHOLOGIES DE LA COLONNE VERTÉBRALE

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Afi n de répondre à sa mission de prévention et de promotion de la santé, le Service de Chirurgie Viscérale du CHL a développé dès 2002 la chirurgie de l’obésité par voie mini-invasive. Paral-lèlement, l’Unité Pluridisciplinaire de l’Obésité (UPO) a été créée pour garantir une prise en charge globale du patient, condition sine qua non pour une réussite du traitement en collaboration avec les chirurgiens, endocrinologues et psychiatres.

Depuis 2009, la Clinique de l’Obésité du CHL prend en charge les patients obèses en assurant un suivi personnalisé et adapté.

Au Luxembourg, d’après une étude de 2012 du CRP - Santé, 33% de la population des 18 - 69 ans présente une surcharge pondérale et 21% des personnes de cette même tranche d’âge souffrent d’obésité. Les hommes sont plus souvent atteints, le moindre niveau d’études ou l’âge étant aussi des facteurs de risques (réf.: Étude ORISCAV-lux). D’autre part, depuis 1999, on constate une augmentation régulière du nombre de patients obèses traités par une technique chirurgicale.

Nb d'interventions bariatriques prises en charge au Luxembourg de 1999 à 2009 (données de l'Administration du Contrôle Médical de la Sécurité Sociale)

Age des patients lors de la première chirurgie bariatrique (code 2A26 de 1999 à 2009 : données de l'Administration du Contrôle Médical de la Sécurité Sociale)

44

CLINIQUE DE L’OBÉSITE ET CHIRURGIE MÉTABOLIQUE DE L’ENFANT À L’ADULTE

450

400

350

300

250

200

150

100

50

01999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

37 47

73 92

148

185202

282

371302

395

600

500

400

300

200

100

0 0 - 19 ans 20 - 29 ans 30 - 39 ans 40 - 49 ans 50 - 59 ans 60 ans et +

3610

287

71

542

165

446

150

223

6742

18

Femmes Hommes

45

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

Au sein de la Clinique de l’Obésité une infi rmière coordinatrice accueille et accompagne le patient tout au long de sa prise en charge et assure la coordination entre les professionnels de santé (chirurgien, endocrinologue, psychiatre, kinésithéra-peute, diététicien, psychologue, …).

Après intervention chirurgicale, les patients continuent à être suivis de manière régulière à la Clinique de l’Obésité par l’équipe chirurgicale et l’infi rmière coordinatrice. Une réédu-cation physique est assurée au sein de la Clinique du Sport du CHL. Après stabilisation du poids (au bout d’environ 2 ans), le patient est alors pris en charge par des chirurgiens plasti-ciens pour correction des excès cutanés résultants.

La notion de fi lière et de réseau se traduit par une collaboration étroite avec le médecin généraliste pour le suivi à long terme.

En moyenne, 500 nouveaux patients par an sont suivis à la Clinique de l’Obésité et plus de 1600 patients adultes ont été opérés à fi n 2012 au CHL.

2/3 des patients ont une prise en charge médicale de leur obé-sité tandis que 1/3 ont recours à la chirurgie bariatrique. Cette dernière est d’ailleurs également appelée chirurgie métabolique puisqu’en dehors de l’effet positif de l’amaigrissement, cette chirurgie montre des résultats spectaculaires sur le métabo-lisme du patient, notamment sur le diabète type II : plus de 60% des patients diabétiques n’ont plus besoin de médication et sont considérés comme guéris, 31% des patients montrent une nette amélioration de leur diabète et une diminution de la médication.

A la Kannerklinik en 2012, 250 enfants et adolescents ont été pris en charge et suivis pour des problèmes d’obésité par une équipe pluridisciplinaire incluant la pédopsychiatrie, la médecine du sport, la cardiologie et la diététique.

Un audit sur la psychopathologie et la qualité de vie 1 an après une intervention chirurgicale gastrique pour obésité sévère montre qu’après la chirurgie bariatrique, l’estime de soi est largement améliorée tandis que la dépression et l’anxiété sont diminuées (Psychological changes one year after gastric bypass surgery in 84 severe obese patients – CRP - Santé).

45

16

14

12

10

8

6

4

2

0Dépression Anxiété

25

20

15

10

5

0Estime de soi

Avant Après

Estime de soi avant et après chirurgie :

Dépression et anxiété avant et après chirurgie :

Selon un audit de satisfaction interne au CHL :→ plus de 80% des patients déclarent que leur perte de poids

a atteint ou dépassé leurs attentes,→ 95% des patients sont relativement ou totalement satis-

faits de l’intervention,→ plus de 80% des patients recommandent la Clinique de l’Obé-

sité du CHL à des proches.

La Clinique de l’Obésité organise régulièrement des séances d’information concernant les différents aspects de l’obésité : ces séances sont destinées à la fois aux patients et aux mé-decins.

Les équipes pluridisciplinaires ont contribué activement aux guidelines élaborées par le Conseil Scientifi que dans le do-maine de la santé (www.conseil-scientifi que.lu) concernant la prise en charge de l’obésité. Les résultats médicaux et de recherche clinique sont publiés dans des revues scientifi ques.

En pédiatrie, l’équipe pluridisciplinaire incluant la pédopsychia-trie participe activement à l’étude OSPEL (Obésité et Surcharge Pondérale de l’Enfant au Luxembourg – CRP-Santé) et se réfère aux recommandations allemandes de traitement multimodal et ambulatoire OBELDIX.

46

Dès la création du CHL en 1976, la Direction a inscrit dans son programme la prévention de l’infection nosocomiale.

Le premier Comité d’Hygiène créé en 1977 était composé de re-présentants des départements médical, soins et administratif.

En 1991, la Commission administrative a validé la proposition de la Direction pour l’engagement de la première infi rmière spécialisée en hygiène hospitalière.

Entre 1992 -1995, la Direction, en collaboration avec les membres du Comité d’Hygiène a procédé à la redéfi nition de cette activité. Le règlement général avalisé par la Commis-sion Administrative en 1999 a redéfi ni les statuts du Comité d’Hygiène qui deviendra le Comité de Prévention de l’Infection Nosocomiale (CPIN) et son bras opérationnel, l’Unité de Pré-vention de l’Infection (UPI).

L’édition du règlement général de 2009 a reconfi rmé les statuts et les missions de ceux-ci.

Les structures (fonctions inter-départementales) bien établies et connues de tous, permettent d’améliorer quotidiennement les pratiques, de répondre rapidement aux différentes ques-tions et de pallier, dans la mesure du possible, à tous les pro-blèmes ayant trait à la prévention des infections.

L’Unité de Prévention de l’Infection (UPI) composée d’un médecin hygiéniste, de quatre infi rmier(e)s hygiénistes et du chef d’unité du laboratoire de microbiologie, est présente sur le terrain. De plus, les week-ends et jours fériés, une présence 24h/24 est assurée par un des médecins infectiologues.

Le Comité de Prévention de l’Infection Nosocomiale (CPIN) se réunit au minimum 4 fois par an. Le médecin hygiéniste (Président du CPIN) soumet au Comité le programme annuel de prévention des infections associées aux soins, les résultats des travaux de l’UPI ainsi que les propo-sitions d’actions à entreprendre.

Après délibération et validation par la Direction, les mesures sont déployées par l’UPI.Les rapports du CPIN ainsi que les nouvelles procédures ac-tualisées sont envoyés à tous les cadres de l’institution.

La politique de prévention mise en place au CHL défi nit les objectifs opérationnels à atteindre et traduit en actions les orientations fi xées ainsi que leurs indicateurs, outil de pilotage de la qualité et de la sécurité des soins.

Les axes stratégiques sont les suivants :→ Alerte et maîtrise de la diffusion des bactéries mutirésis-

tantes et des germes transmissiblesL’acquisition en 2011 du logiciel INFECTIO au sein du labo-ratoire de microbiologie a permis d’améliorer le système d’alerte existant en identifi ant en temps réel (alerte) les pa-tients porteurs de bactéries multirésistantes et de germes transmissibles nécessitant la mise en place d’un isolement.

→ Surveillance journalière des infections associées aux actes invasifs dans les réanimations ainsi que les infections du site opératoire pour les plasties de ligaments croisésLes résultats de la surveillance par les infi rmières hygié-nistes des bactériémies, pneumonies et infections urinaires selon le Protocole Européen HELICS 2010 et leur comparai-son aux valeurs de référence du NHSN (National Healthcare Safety Network) des Etats-Unis permettent d’ajuster, si nécessaire, les pratiques professionnelles.

Exemples :• L’incidence des bactériémies/septicémies pour 1.000 jours

de cathéters veineux centraux dans un des services de réanimation diminue depuis 2009 (réduction de 3,5 à 1,25 en 2012).

• Au terme de 3 années de surveillance du site opératoire pour les plasties de ligaments croisés, observation d’un faible taux d’infection.

→ Enquêtes épidémiologiquesLa réalisation d’enquêtes épidémiologiques sur base d’alertes spécifi ques permet d’éviter la propagation de germes, de protéger les patients et d’améliorer les pratiques professionnelles.

→ Participation à l’Enquête Européenne de Prévalence des in-fections associées aux soins et à l’utilisation des antibiotiquesL’estimation du taux de prévalence des infections asso-ciées aux soins et du taux d’utilisation des antibiotiques en comparaison aux hôpitaux européens permettra (dès réception des résultats) de situer le CHL et d’évaluer les effets des stratégies et politiques déployées au sein de l’institution.

→ Gestion documentaire informatiséeEn 2012, 222 protocoles sont mis à disposition de l’en-semble du personnel dans le logiciel informatique ENNOV et 35% ont été actualisés. Cet outil d’aide à l’information permet à tout moment de consulter les techniques de soins, les précautions à prendre face à des germes spéci-fi ques, les procédures d’entretien, …

→ Evaluation des pratiques professionnellesDepuis de nombreuses années, le niveau de conformité des pratiques professionnelles (observance à l’hygiène des mains, surveillance des abords veineux centraux et périphé-riques, adéquation de la mise en place des isolements) est évalué en référence aux protocoles existants et permet d’apporter des mesures correctives afi n d’améliorer les pratiques de soins.

Exemples :• Le pourcentage d’observance à l’hygiène des mains est

en augmentation et passe de 66% en 2003 à 91% en 2012.• L’item absence de dépôt sanguin sur l’ensemble du cir-

cuit de la perfusion était de 84% en 2005 et atteint 93% en 2012.

46

LA PRÉVENTION DES INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS (NOSOCOMIALES)

47

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

47

→ Surveillance de la qualité environnementale (air/eau) et de l’utilisation des dispositifs médicaux• Les contrôles annuels de la qualité microbiologique et

aérolique de l’air dans les zones propres et environne-ments maîtrisés (blocs opératoires, chambres à pression +/-, salle de radiologie interventionnelle) garantissent la gestion du risque infectieux lors de gestes invasifs ou lors d’isolements de patients. En 2012, 70 zones ont été contrôlées.

• La qualité bactériologique du réseau d’eau est contrôlée 1 fois par an et la présence de légionelles 2 fois par an. Dans le Service de Dialyse, un contrôle microbiologique mensuel de la boucle d’eau osmosée est réalisé tandis que la recherche d’endotoxines est effectuée 2 fois par an. Les générateurs son analysés trimestriellement.

Ce suivi permet de protéger les patients à risque, de formaliser les procédures d’utilisation de l’eau pour les soins et de déterminer la conduite à tenir en cas de résultats hors normes.

• Afi n d’éviter tout risque de transmission croisée de germes, des contrôles annuels ou bi-annuels de la qua-lité microbiologique des dispositifs médicaux sont pro-grammés.

En 2012, ont été contrôlés : • 56 lave-bassins• 4 tunnels de lavage• 6 lave-endoscopes• 59 endoscopes• 40 étuves / fl ux laminaires laboratoire PMA• 10 biberons

→ Formation à la prévention du risque infectieux chez les professionnelsLa planifi cation annuelle d’un programme de formation et la participation à des groupes de travail ou des staffs plu-ridisciplinaires permettent d’améliorer les compétences du personnel en favorisant une culture partagée de qua-lité et de sécurité des soins.

Les résultats de la politique de prévention des infections associées aux soins du CHL s’intègrent dans la démarche globale d’amélioration de la qualité des soins.

Ils refl ètent l’engagement et la collaboration des différents acteurs de l’institution, ainsi que les moyens mobilisés et les actions correctives mises en œuvre. Ils traduisent la volonté de placer la sécurité du patient au cœur d’une dynamique intégrée dans le plan stratégique du CHL.

48

Au CHL, les activités cliniques de support correspondent à des fonctionnalités médico-techniques (le Département Biologie Clinique, la Pharmacie et le bloc opératoire) ou des unités organisationnelles (kinésithérapeutes, ergothéra-peutes, psychomotriciens, orthophonistes, assistantes sociales, psychologues, éducateurs et gestionnaires des lits) transversales qui supportent les Départements et Services Cliniques.

A titre d’exemple :

Activités Cliniques de Support

FONCTIONNALITÉSMÉDICO - TECHNIQUES

DÉPARTEMENT BIOLOGIE CLINIQUE

Le Département Biologie Clinique du CHL a comme mis-

sion la réalisation des analyses biologiques prescrites au

sein de l’institution. Au-delà de cette activité, le Dépar-

tement assure un service de prise de sang pour patients

ambulants et prend en charge les analyses biologiques

de certaines organisations auxquelles le CHL est lié par

convention telles que l’INCCI, le Rehazenter, le Centre Pe-

nitencier de Luxembourg et le Centre de Rétention.

A côté de la réalisation des analyses de routine dans les

domaines de l’hématologie, de la microbiologie et de la

biochimie pour lesquels un panel très large est offert, le

laboratoire du CHL se distingue par certains domaines

d’activité spécialisés pour lesquels il détient dans la

majorité des cas une exclusivité nationale :

› Gestion et stockage des cellules souches en support de

l’activité de greffe de moelle du Service d’Hématologie

du CHL.

› Cytométrie de fl ux dans le cadre hématologique ainsi

que le suivi des patients HIV.

› Coagulation spécialisée et agrégométrie.

› Biochimie spécialisée avec la biochimie du LCR, le

monitoring des immunosuppresseurs et l’hormonologie

spécialisée.

› Biologie moléculaire dans les domaines de l’hématolo-

gie, des maladies infectieuses et de l’immunologie.

› Recensement des pollens avec alimentation journa-

lière du site de suivi www.pollen.lu.

› Encadrement immunologique du prélèvement de la

transplantation d’organes.

› Immunopathologie avec recherche d’un large panel

d’auto-anticorps.

Dans le cadre de la maîtrise des coûts, le Département

Biologie Clinique a continué en 2012 ses efforts en vue

d’une exploitation effi ciente des moyens techniques et

fi nanciers et d’une optimisation de l’utilisation des

ressources humaines en implémentant un nouvel équi-

pement dans le laboratoire d’hématologie permettant

la digitalisation et l’archivage des images de cytologie

hématologique.

Bonnes Pratiques

Depuis début 2012, le Département Biologie Clinique est

entré dans une démarche active de la gestion de son

système qualité en se dotant d’une consultance externe

en vue d’une certifi cation selon ISO 9001 prévue pour

l’année 2014 et d’une accréditation selon la norme pro-

fessionnelle ISO 15189 envisagée pour l’année 2015.

Partenariats et Réseaux

Afi n de garantir la réalisation des analyses biologiques

à faible activité et /ou nécessitant des équipements

non présents au CHL, le Département Biologie Clinique

s’est assuré de la collaboration de laboratoires soit au

niveau national (Laboratoire National de Santé, Labo-

ratoires Réunis), soit au niveau international (labora-

toire de biologie spécialisée BIOMNIS à Lyon). Dans le

cadre des analyses génétiques, le laboratoire du CHL

entretient une relation de longue date avec le Centre de

Génétique Humaine du CHU de Liège.

4949

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

Recherche et Enseignement

Le laboratoire du CHL est terrain de stage pour des

étudiants ATM du LTPS ainsi que pour des étudiants

laborantins de plusieurs hautes écoles belges.

2012

Nombre d’analyses total (hors POCT) 2.429.051

Analyses reçues de laboratoires externes 39.936

Transfusion : nombre de poches transfusées 9.976

Analyses réalisées / technicien / an (moyenne) 36.472

Le laboratoire du CHL est partenaire et plateau technique

pour de nombreuses études organisées soit par les

services cliniques du CHL, soit par le CRP - Santé. Ces

travaux aboutissent régulièrement à des publications

scientifi ques pour lesquelles le biologiste concerné fi -

gure en tant que co-auteur.

Performances en termes d’activité et de gestion :

Tous les chiffres d’activités, que ce soit en nombre d’ana-

lyses par an, d’analyses reçues par des laboratoires ex-

ternes ou en nombre de poches transfusées sont en

augmentation constante au cours des dernières années.

Néanmoins, les efforts faits au niveau de la maîtrise des

coûts et de l’effi cacité organisationnelle engendrent une

évolution positive du coût moyen, ainsi que du nombre

moyen d’analyses réalisées par technicien et par an.

2012

Hémovigilance : % poches traçées 99,3%

Non-conformités préanalytiques (% dossiers) 2,09%

Performances en termes de traçabilité :

PHARMACIE

Le Service Pharmacie est composé par une équipe pluri-

disciplinaire comprenant 9 pharmaciens, 1 logisticienne,

12 préparateurs et 10 agents de pharmacie et magasi-

niers. Il est divisé en 6 secteurs d’activité : secteur médica-

ments, secteur dispositifs médicaux, secteur production,

secteur pharmacie clinique, secteur Centre Pénitentiaire

(CPL) et secteur qualité / logistique.

Pour les patients hospitalisés, le Service est responsable

de l'achat, du stockage, de la conservation, de la prépa-

ration, du reconditionnement, de la délivrance et de la

surveillance de tous les produits pharmaceutiques (prin-

cipalement les médicaments et les dispositifs médicaux

stériles).

Pour les patients non hospitalisés, le Service est respon-

sable de la délivrance des produits pharmaceutiques non

disponibles en offi cine ouverte au public. Il s’agit essen-

tiellement des médicaments à délivrance hospitalière

(dans les domaines de l’infectiologie, l’hémato-cancé-

rologie, la pneumologie, l’immuno-allergologie…), des

préparations magistrales dont la réalisation présente

des contraintes techniques nécessitant un appareillage

spécifi que non-disponible en offi cine et des dispositifs

médicaux stériles repris dans le fi chier B7 de la CNS,

dans les conditions y arrêtées.

Pour les patients non hospitalisés bénéfi ciant du droit aux soins palliatifs, le service peut délivrer indépendamment

de leur classement l’ensemble des produits pharmaceu-

tiques prescrits.

50

Nouveautés 2012

› Janvier 2012 : Mise en place de la dispensation des médicaments antirétroviraux pour les patients non

hospitalisés ;

› Janvier 2012 : Participation via la Fédération des Hôpitaux

Luxembourgeois (FHL) au 1er Appel d’Offres national sur

les médicaments (conformément à la réglementation

européenne sur les marchés publics) ;

› Février 2012 : Mise en place de la pharmacie clinique

dans le service de gériatre aigüe à la Clinique d’Eich

(présence effective d’un pharmacien les mardis et

vendredis) ;

› Avril 2012 : Mise en place de l’informatisation de la

prescription et de la préparation centralisée des chimio-

thérapies (logiciel CATO®-Cato Software) ;

› Juin 2012 : Mise en place du 1er programme de formation continue en pharmacologie, destiné à l’ensemble du

personnel soignant ;

› Novembre 2012 : Lancement d’un appel d’offres pour

la fourniture d’armoires sécurisées destinées à stocker

les médicaments des services de soins intensifs (dé-

ploiement prévu en 2013 - 2014).

Partenariats - Réseaux

La pharmacie du CHL assure également la mission de

pharmacie hospitalière pour les institutions suivantes :

l’Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardio-

logie Interventionnelle (INCCI), l’Hôpital Intercommunal

de Steinfort (HIS), le Centre Pénitentiaire de Luxembourg

(CPL) et le Centre de Rétention de Luxembourg (CR).

La pharmacie du CHL collabore également en assurant

l’approvisionnement de certains produits pharmaceutiques

avec : la Fondation Kraizbierg, le COSL, l’Aidsberodung

(Croix-Rouge) et le Planning Familial.

UNITÉS ORGANISATIONNELLES

ASSISTANTES SOCIALES

Les assistantes sociales au CHL ont un rôle d’information,

de conseil, d’orientation, de protection auprès des per-

sonnes fragilisées par leur hospitalisation. Elles travaillent

en collaboration avec tous les acteurs internes (médecins,

personnel soignant et administratif) et externes à l’hôpital

(services d’aide à domicile, organismes offi ciels, institu-

tions) afi n de permettre au patient de réintégrer son milieu

de vie habituel ou tout autre milieu adapté à ses nouveaux

besoins, tout en assurant la continuité des soins.

Le Service apporte un soutien dans l’organisation de la

sortie et s’assure, en concertation avec les équipes pluri-

disciplinaires, que le patient aura accès à toutes les aides

nécessaires pour optimiser son retour à domicile. Les

assistantes sociales accompagnent également le patient

durant son hospitalisation dans des démarches visant à

maintenir ses droits dans des domaines tels que le loge-

ment, les fi nances, la protection sociale ou l’emploi.

Les interventions du Service Social au CHL sont ponc-

tuelles. En effet chaque problématique sociale est analysée

et mise en relation avec le projet médical du patient,

dans le but de l’orienter au mieux vers des partenaires

extérieurs. Les assistantes sociales hospitalières ont aussi

pour mission de connaître précisément les organismes

existants afi n de permettre la continuité de la prise en

charge en sortie d’hospitalisation.

Le travail en réseau est un aspect incontournable de la

pratique sociale hospitalière, aussi chaque assistante so-

ciale veille quotidiennement à développer le partenariat.

PSYCHOLOGUES

L’équipe composée de 24 psychologues offre des traite-

ments aux enfants et aux adultes hospitalisés au CHL

ou venant de l’extérieur pour des demandes spécifi ques.

Au sein du CHL, le service offert par les psychologues

s’adresse aux patients des unités d’hospitalisation de

tous les services médicaux spécialisés et aux patients

des unités de soins intensifs ou réanimation. L’équipe

intervient également activement dans l’Équipe Mobile

de soins continus et de Soins Palliatifs.

Les services offerts vont du diagnostic au traitement à

court terme, en passant par le dépistage et l’évaluation.

Le Service propose notamment :

› un soutien psychologique.

› une psychothérapie individuelle, d’inspiration systémique

et cognitivo-comportementale.

› une psychothérapie de couple ou de famille.

› une psychothérapie de groupe (ex : groupe compé-

tences sociales, groupe à thème ouvert, groupe dé-

pression, groupe gestion des émotions, groupe abus

de substances).

› un bilan psychologique.

› le suivi de deuil.

› le suivi de deuil périnatal.

51

Au sein du Service de Neurologie, les psychologues offrent

la consultation de neuropsychologie. Celle-ci étudie les

relations entre les fonctions supérieures (mémoire, at-

tention, perception, langage, fonctions exécutives) et les

structures cérébrales.

Les consultations en neuropsychologie adulte s’adressent

aux patients souffrant de :

› troubles cognitifs (ex. : attention, mémoire, raisonne-

ment…).

› maladies neuro-dégénératives comme p. ex., la maladie

d’Alzheimer.

› accident vasculaire cérébral.

› traumatisme crânien.

DIÉTÉTICIENS

Les diététiciens du CHL participent à la prise en charge

nutritionnelle des patients sur prescription médicale

en collaboration avec les soignants et l’équipe de res-

tauration. Ils adaptent l’alimentation à la pathologie et assurent l’éducation nutritionnelle du patient et de son

entourage dans l’objectif de la sortie. Le service accom-

pagne le patient tout au long de son traitement. Cette

prise en charge est toujours personnalisée et adaptée

au patient. L’objectif principal est que le patient puisse gé-

rer de façon autonome les conseils alimentaires donnés.

Les diététiciens travaillent en étroite collaboration avec

les médecins et les équipes pluridisciplinaires de l’hôpi-

tal ainsi qu’avec les médecins partenaires du CHL. Dans

le cadre de cette collaboration, les diététiciens s'assurent

des consultations diététiques ambulatoires sur base de

rendez-vous. L’objectif primaire de cette activité ambu-

latoire est d’offrir une éducation nutritionnelle de qua-

lité qui permet d’atteindre, en étroite collaboration avec

l’équipe pluridisciplinaire, les objectifs thérapeutiques

prédéfi nis.

La prise en charge diététique est tout à fait personnalisée.

Au cours des séances diététiques, les diététicien(ne)s ana-

lysent la situation de départ et aident à défi nir des objectifs

nutritionnels.

Le service conduit également des actions d’information

et de prévention. Un projet concerne notamment l’amé-

lioration de la prise en charge des patients à risque de

dénutrition.

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

52

ENSEIGNEMENT

2 I 2

L'ENSEIGNEMENT MÉDICAL

Au cours de l’année académique 2012 - 2013, 86 médecins en voie de spécialisation (MEVS), 17 médecins en for-mation de spécialiste en médecine générale (Uni.lu) et 112 stagiaires en Master de médecine ont été pris en charge au CHL pour des périodes de stage allant de quelques semaines à une année complète.

Actuellement, 36 médecins du CHL sont reconnus

comme maîtres de stage, dont 11 par le Ministère de la

Santé publique de Belgique, 15 par l'Allemagne et 20 par

l'Université du Luxembourg dans le cadre de la formation

spécifi que en médecine générale. Cet engagement per-

met au CHL de maintenir ses liens avec l'Université du

Luxembourg et plusieurs universités limitrophes ainsi

que de développer de nouveaux partenariats.

Des liens informels existent avec des universités françaises,

allemandes, italiennes et espagnoles qui nous confi ent des

médecins en voie de spécialisation pour approfondir leurs

connaissances dans certains domaines de pointe. Citons

comme exemple la chirurgie mini-invasive, la chirurgie

bariatrique, la chirurgie plastique, la neurochirurgie ou

l’hématologie.

Depuis qu'une convention a été signée avec la Faculté de

Médecine de l'Université de la Sarre en 2008, le CHL est

reconnu « Akademisches Lehrkrankenhaus der Univer-

sität des Saarlandes » et participe à la formation pratique

des étudiants en médecine de cette université. En 2012, le

CHL a accueilli 16 étudiants de cette université afi n de les

encadrer au niveau pratique et théorique. Cette année dite

« Praktisches Jahr » comprend une formation pratique de

48 semaines, à raison de 16 semaines en médecine interne,

16 semaines en chirurgie et 16 semaines au choix dans cer-

taines autres spécialités médicales (anesthésie, gynécolo-

gie-obstétrique, neurologie, orthopédie, psychiatrie).

Le secrétariat académique

Le secrétariat académique, sous la tutelle du Bureau

académique, constitue avant tout le lien entre le CHL

et les différentes universités. Il gère les demandes de

stages et de formation et accueille les stagiaires. Il orga-

nise et coordonne les cours pour étudiants en médecine

venant de l’Université de la Sarre.

Le secrétariat académique recense tous les congrès, les

conférences, les cours intra-muros dispensés par les

médecins aux étudiants et au personnel médico-soignant

toutes disciplines confondues, les staffs multidisciplinaires

et autres. La liste de ces activités est publiée annuellement

dans le « LEARN », édité par le Comité de la Formation

Continue Médicale.

CHL Junior Scientifi c Excellence PrizeEn 2012, le Comité de Coordination Recherche a pu remettre pour la deuxième fois le « CHL Junior Scientifi c Excellence Prize ». Ce prix est dédié aux jeunes méde-cins ou aux médecins en voie de spécialisation qui ont contribué au développement de la recherche clinique dans notre institution.

Témoignages :

« Souhaitant travailler un jour au Luxem-

bourg, j’ai choisi de réaliser mon stage au

CHL afi n de pouvoir découvrir concrète-

ment le travail de terrain des médecins

ainsi que le fonctionnement du système

national de santé. L'ancrage territorial de

l’hôpital, sa taille ainsi que sa mission de

recherche ont constitué des arguments indispensables pour

conforter mon choix de lieu de stage.

J’ai donc décidé de passer l’entièreté de mon année pratique au

CHL. Pour l'instant, je suis ma formation en médecine interne

dans le service de gastro-entérologie. Les prochains mois de

mon stage sont prévus en chirurgie puis en gynécologie. Depuis

le début de mon stage, je bénéfi cie d'un accueil personnalisé au

sein d'une organisation très professionnelle. Ma formation sur

le terrain est très diversifi ée et instructive mais la pratique du

« bedside teaching » devrait être développée d’avantage ».

Amra Mumdzic, étudiante à l’Université de la Sarre

« Dans le cadre d'une convention entre

l'Université Catholique de Louvain (UCL) et

le CHL concernant le stage hospitalier obli-gatoire des étudiants en médecine, j’ai déjà pu réaliser plusieurs périodes de stage

au CHL, notamment dans les services de

traumatologie et de médecine interne. Actuellement, je suis en stage au service de chirurgie plas-tique et ce pour la deuxième fois. Les maîtres de stage du CHL

s’investissent beaucoup dans notre formation. Ils nous rendent

vraiment actifs dans la vie du service. Mes différents stages réalisés m'ont permis de conforter mon choix de spécialisation en chirurgie et notamment en chirurgie plastique. J’espère

d’ailleurs pouvoir revenir au service de chirurgie plastique du CHL pour y passer mes stages de spécialisation ».

Adriano - Valerio Schettini, étudiant à l’Université Catholique de Louvain (UCL)

53

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

L'ENSEIGNEMENT DANS LA DIRECTION DES SOINS

La mission d’enseignement de la Direction des soins se

base sur des collaborations formalisées avec des ins-

tituts de formation pour professionnels de la santé. Le

CHL répond également à des demandes individuelles de

stage. L’accompagnement des élèves et étudiants est

réalisé selon un concept d’encadrement institutionnel

validé en 2004 et porté à la connaissance des stagiaires

via la brochure d’accueil qu’ils reçoivent avant le début

de leur stage.

Afi n d’élargir son réseau de partenariats, le CHL a signé

en 2012 une convention ERASMUS avec l’Institut de

Formation en Soins Infi rmiers (IFSI) de Forbach. Celle-ci a

comme objectif d’accueillir quatre étudiants de 2ème année

pour une période de trois mois par année académique.

Cette convention permet d’étendre la collaboration au-delà

des IFSI situés à proximité de la frontière.

En 2012, le CHL a organisé un total de 780 périodes de

stage dans le domaine des soins.

Lycée Technique pour Professions de santé (LTPS)

Le CHL est ainsi terrain de stage depuis 1995 pour le LTPS.

L'enseignement clinique et professionnel est organisé

pour toutes les formations offertes. L’accompagnement

au quotidien de ces futurs professionnels est assuré par

les équipes de soins.

Afi n de garantir aux stagiaires un encadrement leur per-

mettant d’être accueillis dans les meilleures conditions,

le CHL a établi en 2011- 2012 un «concept d’encadre-

ment » avec notamment :

› la mise en place d’une charte d’encadrement,

› la planifi cation de réunions de suivi régulières avec la

Direction du LTPS,

› la création d’une formation « Développer sa compé-

tence d’enseignement clinique » proposée à toutes les

équipes depuis 2012.

Satisfaction globale des stagiaires 2011 - 2012

Une convention entre l'Université catholique de Louvain (UCL) et le CHL concernant le stage hospitalier obligatoire des étudiants en médecine a été signée en 2010.Suite à cette convention, le CHL a pu accueillir en 2012 9 étudiants en médecine, majoritairement d'origine luxem-

bourgeoise, pour la réalisation de leur stage hospitalier

désormais obligatoire en BAC2.

Stages d’observation

Le CHL organise des stages d’observation en entreprise

sur demande des élèves des lycées dès l’âge de 17 ans.

Découverte des professions de santé

Soucieux d'accompagner et de guider les jeunes dans le

choix de leurs futures études, le CHL a initié en 2009 le

projet des « Après-midis de Découverte des Professions de Santé ». Vu le retour positif des élèves mais aussi du

personnel enseignant, le CHL accueille désormais régu-

lièrement des élèves de divers lycées du pays.

Périodes d'enseignement clinique ou professionnel

2008 - 2009 425

2009 - 2010 442

2010 - 2011 395

2011 - 2012 382

33% habituellement

8% quelquefois

59% toujours

2008 2009 2010 2011 2012

Nombre de stages

d'observation 107 117 85 81 72

2009 - 2010 2010 - 2011 2011 - 2012

Nombre de séances 3 4 5

Nombre d’élèves 201 247 304

54

RECHERCHE

2 I 3

En 2012, la recherche au CHL a connu un essor impor-tant : en effet nous avons pu réaliser un nombre record de publications scientifi ques avec un facteur d'impact moyen en constante augmentation (Impact Factor). L'évolution que nous observons dans ce domaine est clairement due à l'augmentation de l'implication des médecins dans le domaine de la recherche.

Notre institution a entre autres participé au projet euro-

péen SPIDIMAN, qui s'intéresse au suivi des enfants at-

teints d'un diabète insulinodépendant. Dans cette étude

nous côtoyons les plus grands centres européens dans

ce domaine et défendons ainsi les couleurs du CHL au

niveau européen.

Dans le domaine de la cardiologie, le laboratoire du

Dr Wagner a mis en évidence un marqueur génétique

extrêmement important dans le suivi de l'insuffi sance

cardiaque. Cette découverte a donné lieu à une publication

dans le New England Journal of Medicine (NEJM), ainsi

que dans l'adoption du marqueur pour évaluation dans

une étude du NIH américain.

Au niveau des travaux du laboratoire d'Hémato-Cancéro-

logie Expérimentale, le CHL a également été associé à

une étude publiée dans la revue prestigieuse PNAS (Pro-

ceedings of the National Academy of Sciences) qui a en

outre eu le prix de la meilleure publication par le Fonds

National de la Recherche Luxembourgeois.

Il est donc que tout à fait clair qu’au cours de l'année 2012

le CHL a pu renforcer sa position d’hôpital académique,

très largement impliqué dans l'activité scientifi que inter-

nationale.

Marqueur génétique découvertau Luxembourg et évaluédans une étude du NIH

Par le Dr. Daniel R. Wagner & le Laboratoire de Re-cherche Cardiovasculaire du CRP-Santé

Une bonne partie de la recherche en cardiologie est

orientée vers la découverte de marqueurs sanguins qui

permettent de prédire la progression de la dysfonction du

coeur après infarctus. Ainsi, un marqueur génétique a pu

être trouvé : il est actuellement évalué dans la prestigieuse

étude STICH (Surgical Treatment for Ischemic Heart

Failure) lancée à l'initiative du NIH (National Institute of

Health) américain. L’étude STICH a inclus 1212 patients,

âgés de 60 ans en moyenne, présentant un FEVG < 35 %,

et une coronaropathie relevant d'un pontage. 78% des

patients avaient eu un infarctus.

Les résultats cliniques de l’étude ont été présentés et

publiés en 2011 (New England Journal of Medicine). En

terme de mortalité toutes causes confondues, le pontage

n'ajoute rien au seul traitement médical chez des patients

coronariens avec dysfonction ventriculaire gauche. L’ana-

lyse des 24 marqueurs génétiques (dont celui découvert

au Luxembourg) de l’étude STICH est actuellement en

cours et pourrait mener à un traitement plus ciblé de la

dysfonction cardiaque.

55

Projet SPIDIMAN : Suivi des enfants atteints d'un diabète insulinodépendant

Par le Dr Carine de Beaufort

Le projet SPIDIMAN a démarré en novembre 2012. Ce

projet européen sous la coordination du Prof. Thomas

Pieber de l’université de Graz est une collaboration entre

9 partenaires: Joanneum Research, Medical University

of Graz, Rescol, AKIRA, Pyro Science, Profi l Institute for

Metabolic Research, University of Cambridge, Centre

Hospitalier de Luxembourg et BioNanoNet.

Dans ce projet, l’équipe DECCP du CHL s’est engagée

comme centre pédiatrique. Le DECCP, Centre de Réfé-

rence Européen pour la Diabétologie Pédiatrique, suit

avec son équipe multidisciplinaire environ 250 jeunes

patients avec un diabète insulinodépendant.

Le diabète insulinodépendant est une maladie auto-im-

mune qui se manifeste en général chez l’enfant et est

caractérisée par un défi cit complet en insuline. La cause

reste inconnue, mise à part une prédisposition génétique

pour un ou plusieurs facteurs environnementaux menant

vers la destruction ciblée des cellules beta-pancréa-

tiques.

Dès le diagnostic, une prise en charge intensive avec de

multiples injections d’insuline contrôles glycémiques

s’impose, ainsi que des adaptations fréquentes du trai-

tement pour permettre un mode de vie aussi normal que

possible. Il est évident que cette prise en charge intense

représente une tâche journalière très lourde pour les

jeunes patients et leurs familles.

Dès le début du développement de nouvelles technologies,

les membres de l’équipe se sont engagés pour trouver

de nouvelles approches thérapeutiques. Le but du

projet SPIDIMAN est le développement et l’évaluation

clinique d’un « Single Port System » pour l’administration

d’insuline et la mesure en continu de glucose sous-

cutané par une seule aiguille (cathéter).

Nous espérons avancer vers le « semi closedloop » pen-

dant la nuit (précurseur du pancréas artifi ciel, basé sur

le travail de Prof Roman Hovorka, Cambridge, collabora-

teur également sur ce projet), pour qu’à la fi n du projet un

seul cathéter puisse être utilisé pour l’administration de

l’insuline en sous-cutané ainsi que pour la mesure conti-

nue du glucose.

Ce projet ambitieux pourrait faire avancer les progrès

techniques, permettant un meilleur traitement des per-

sonnes atteintes d’un diabète insulinodépendant.

56

Laboratoire d’Hémato-CancérologieExpériementale CRP-Santé

Par le Dr Guy Berchem

Au sein du Laboratoire d’Hémato-Cancérologie Expéri-

mentale CRP-Santé, nous avons pu au cours de l'année

2012 poursuivre nos recherches dans le domaine des bio-

marqueurs ainsi que de l'immunologie du cancer.

Dans le premier domaine, nos travaux publiés fi n 2011

dans la revue PNAS ont eu une résonance importante aus-

si bien au niveau de la communauté scientifi que luxem-

bourgeoise qu’internationale. Notre travail concerne les

biomarqueurs miRNA au niveau de la circulation, et nous

montrons qu’ils sont prédictifs de la réponse au traite-

ment dans la leucémie lymphoïde chronique. Ce travail

réalisé avec les médecins du CHL a d’ailleurs été primé

par le Fonds National de la Recherche comme meilleure

publication.

Par ailleurs nous avons poursuivi en 2012 des recherches

originales dans le domaine de l'immunothérapie du can-

cer montrant dans un modèle in vitro et dans un modèle

de xénogreffe animale, que les cellules tumorales sont

capables d’inhiber le système immunitaire (cellules NK)

et par quel mécanisme. Ceci ouvrira certainement de

nouvelles possibilités thérapeutiques basées sur ces

mécanismes.

Ce travail est réalisé dans le cadre de la première thèse

de Doctorat réalisée entièrement dans notre laboratoire,

et qui sera soutenue à Paris (Institut Gustave Roussy) en

fi n d’année.

Service de Chirurgie Générale – UMADE : Chirurgie de l’obésité et chirurgielaparoscopique

Par le Dr Juan Santiago Azagra

Après avoir publié fi n 2011 un article dans le Bulletin

de la Société des Sciences Médicales du Grand-Duché

de Luxembourg portant sur une étude concluant que la

présence de deux gènes mutés (MC4R et INSIG2) liés à

l’obésité chez les patients opérés d’un bypass gastrique

n’avait aucune infl uence sur la perte de poids et l’amélio-

ration de certaines maladies associées comme le diabète

de type 2 et l’hypertension, le Service a poursuivi pendant

l’année 2012 sa recherche clinique sur l’optimisation des

sutures digestives dans le domaine de la chirurgie de

l’obésité et du cancer de l’estomac.

Cette recherche clinique a permis la publication de résul-

tats et de conclusions fi n 2012 dans deux revues de grand

impact scientifi que (Obesity Surgery et Journal of Visceral

Surgery).

Le service a egalement participé à l’élaboration et la pu-

blication des recommandations concernant le traitement

du cancer gastrique par laparoscopie publiés dans la

revue internationale Minimally Invasive Therapy & Allied

Technologies.

57

QUALITÉ

2 I 4

LE PATIENT AU CENTRE DE NOS PRÉOCUPATIONS : LA MESURE DE SA SATISFACTION

Depuis 2005, la stratégie du CHL intègre l’amélioration

de la satisfaction des patients dans ses priorités institu-

tionnelles.

Différents dispositifs permettent de recueillir et mesurer

la perception des patients et de leurs familles du CHL,

puis de dégager des axes d’amélioration. En 2012, les enquêtes de satisfaction continues ont été poursuivies

assorties des autres dispositifs en place depuis plusieurs

années (enquêtes ciblées ou spécifiques, contact direct

entre les équipes du CHL et le patient/famille).

Enquête de satisfaction des patients hospitalisés à distance de leur prise en charge

Une enquête nationale a été menée en 2008 auprès des

patients hospitalisés. Elle a conduit le CHL à un plan d’amélioration priorisant la gestion de la sortie du pa-

tient et, le contact avec le patient et sa famille.

L’enquête fut réitérée de manière volontaire par le CHL

en 2012. Les résultats se sont tous améliorés et particu-

lièrement ceux sur la préparation de la sortie du patient.

Les résultats relatifs à la « relation médecin-patient »

et, la « relation personnel soignant-patient » ont éga-

lement progressé et sont meilleurs que le benchmark

allemand. Le « succès du traitement » présente égale-

ment une valeur très satisfaisante et meilleure que le

benchmark allemand.

› Relation médecin-patient› Relation personnel

soignant-patient› Succès du traitement› Repas› Propreté› Procédure d’inscription› Implication de la famille› Equipement général› Préparation de la sortie› Intervention chirurgicale

2008

21%17%

---

18%34%

-42%

-

ÉVOLUTION DES RÉSULTATS DE SATISFACTION PICKER

% de valeur problématique* 2012

20%14%

10%26%

3%18%32%

9%36%22%

Benchmark

allemand

22%16%

15%17%

9%18%30%17%48%17%

Le projet d’amélioration 2013-2014 concernera l’amélio-

ration des repas et, l’amélioration de l’information et de

la prise en charge relative à l’intervention chirurgicale.

Résultats des enquêtes d’évaluation de séjour 2012

Les 35 questions de l’enquête d’évaluation de séjour présen-

tent un taux de satisfaction global à 80% en 2012 avec des

tendances stables. En 2012, la « note moyenne » attribuée par

les patients au CHL est de 8,46 sur 10 (contre 8,49 en 2011).

Par ailleurs, 98% des patients souhaiteraient revenir dans le

service d’hospitalisation et le recommanderaient à un proche.

Enquête interétablissement en psychiatrie

Depuis 2009, le CHL contribue et participe à l’enquête

psychiatrique inter-établissements et au groupe de tra-

vail afférent. Cette enquête, renouvelée chaque année,

permet au service de psychiatrie de comparer ses

résultats à ceux des autres hôpitaux luxembourgeois.

En 2012, en complément d’une méthodologie et d’un

questionnaire communs, le groupe de travail a élaboré un

recueil commun des bonnes pratiques mises en œuvre

autour de l’implication de la famille.

La Cellule Qualité représente une fonction transversale au sein du CHL et collabore avec toutes les équipes cliniques,

de support et administratives afi n d’améliorer la qualité des soins et des prestations dispensées aux patients et parties

prenantes.

* Plus une valeur est faible, meilleur est le résultat

58

Fin 2012, le Service de Psychiatrie a alimenté une base de

données internationale IQIP, ce qui lui permet de compa-

rer ses résultats à ceux d’autres hôpitaux internationaux.

Résultats 2012Sur les 15 questions, 14 présentent un score supérieur

à 3 sur 4. Le taux de retour 2012 (70%) est élevé et signi-

ficatif.

L’AMÉLIORATION DES PROCESSUS : UN FIL CONDUCTEUR

Le CHL a choisi le lean process comme méthode d’amé-

lioration de ses processus. Celle-ci met les attentes du patient au centre de la démarche d’amélioration de l’hôpi-

tal. Il s'agit d'identifi er les facteurs clés de la satisfaction

durable du client. En 2012, le CHL utilise les outils « Six

Sigma » comme instrument de pilotage de six processus

clés soutenant la stratégie de l’institution :

› le développement de la stratégie institutionnelle

› la recherche

› la gestion du bloc opératoire

› la gestion de la sortie du patient

› la gestion des lits

› la gestion des ressources humaines

La mesure est la clé de voûte de la démarche « Six

Sigma » et se traduit dans le choix des indicateurs clés

suivis mensuellement dans des tableaux de bord.

UNE STRATÉGIE QUALITÉ LARGEMENT RÉCOMPENSÉE EN 2011 / 2012

Depuis 2003, le CHL transpose le modèle qualité struc-

turé EFQM (European Foundation for Quality Manage-

ment) et améliore ainsi son fonctionnement et sa gestion

interne. Les volets concernent le leadership, la stratégie,

le personnel, la gestion des ressources et partenariats,

les processus gérés par l’hôpital ainsi que l’évaluation

des résultats de perception et de performance.

En 2011, le CHL a sollicité une reconnaissance euro-péenne délivrée par EFQM qu’il a obtenue avec 4 étoiles.

L’année 2012 fut consacrée au suivi des recommanda-

tions et à une autoévaluation réalisée par l’équipe d’as-

sesseurs internes. Cette évaluation identifi e les forces

et domaines d’amélioration qui font l’objet d’un plan

d’actions.

Le CHL a valorisé son engagement sociétal en obtenant

le label « Entreprise Socialement Responsable » délivré

par l’Institut National pour le Développement Durable et

la Responsabilité Sociale des Entreprises (INDR).

En 2012, le CHL a su compléter cette reconnaissance par

deux Luxembourg HR awards : « Communication interne la plus effi cace dans le cadre d’une stratégie globale d’entreprise » et « RH socialement responsable ».

Dans ce contexte le CHL a poursuivi son engagement envi-

ronnemental en complétant les labels Superdreckskescht fi r Betriber des sites de la Clinique d’Eich et du site Hôpital

Municipal par celui sur le chantier « Nouvelle Maternité ».

Plusieurs Services se sont engagés dans des démarches

de certifi cation, d’accréditation ou de labellisation. Ainsi,

le Centre National PET a renouvelé son certifi cat selon

la norme ISO 9001-2008 en 2012. Les services de dia-lyse, de stérilisation, et de mammographie ont égale-

ment débuté une telle démarche.

LA SÉCURITÉ DES PATIENTS ET DES PROFESSIONNELS

Depuis 2012, le CHL s’oriente également vers l’applica-

tion des standards de la «Joint Commission Internatio-nal » (JCI). La majorité des standards concerne la prise en

charge des patients et leur sécurité.

Les analyses et actions menées en 2012 concernaient :

› L’identitovigilance, avec la mise en place des bracelets

d’identification pour tous les patients hospitalisés.

› La sécurité des interventions chirurgicales, dont

l’utilisation de la check list opératoire.

› La sécurité des médicaments, pour laquelle un guide

de bonnes pratiques a été réalisé.

Parallèlement, la cellule qualité a revu la politique de

gestion des risques de l’établissement. Elle a formalisé

notamment les modalités de transparence et de reporting

des événements indésirables, dans un but d’apprentissage

et d’amélioration du système.

59

L’ÉVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES AU BÉNÉFICE DES PRISES EN CHARGE DU PATIENT

Depuis 2008, l'évaluation des pratiques professionnelles

(EPP) est identifiée comme une priorité au CHL, renforcée

en 2009, par la publication du règlement grand-ducal. Les

EPP sont réalisées selon différentes méthodes reconnues

et en comparaison avec les recommandations de l’Evi-

dence Based Medicine et de l’Evidence Based Nursing :

› Les itinéraires cliniques pour obtenir un consensus sur

la prise en charge et suivre des indicateurs cliniques.

› L'audit clinique ciblé pour évaluer la conformité de

l'application des protocoles.

› La revue de morbi mortalité pour analyser les incidents

dans certaines spécialités.

Plusieurs formations sur les EPP ont été dispensées

aux équipes du CHL permettant à une centaine de per-

sonnes de disposer de connaissances plus spécifiques.

Le CHL développe des filières de soins et des itinéraires cliniques sur base de la méthode en 30 étapes préconisée

par le réseau belgo-néerlandais KNP-RIC.

Les itinéraires cliniques opérationnels en 2012 sont :

› Fracture du fémur

› Ligament croisé antérieur du genou

› Obésité

› AVC (accident vasculaire cérébral)

› Iodothérapie pour cancer de la thyroïde

› Pied diabétique

› Cancer du sein

› Prévention du déclin fonctionnel en gériatrie aigüe.

Les audits cliniques ciblés réalisés en 2012 sont :

› Au niveau institutionnel, la douleur, les escarres, les

chutes et la contention qui font l’objet d’un suivi via

les indicateurs nationaux. Par ailleurs, l’Unité de Pré-

vention des Infections (l’UPI) réalise régulièrement des

évaluations de pratiques professionnelles (Hygiène des

mains ; Abords veineux ; Précautions additionnelles).

› De manière spécifique, le partogramme, la bronchiolite,

la gastroentérite, l’encodage pré-opératoire en hôpital

de jour de chirurgie, l’appendicectomie, les plaies, et

le port des bracelets d’identification des patients.

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

60

RELATION AVEC LES PATIENTS

2 I 5

A travers les évaluations de séjour, la réalisation d’audits

et la gestion des plaintes, le CHL recueille l’avis et les sug-

gestions des patients concernant leur prise en charge et

les utilisent comme outil permanent pour l’amélioration de

la qualité et l’augmentation de la satisfaction du patient.

En 2012, les enquêtes de satisfaction continues ont

été poursuivies assortis des autres dispositifs en place

depuis plusieurs années.

> Nombre de questionnaires remis à la sortie du patient hospitalisé reçus et traités : 4.627

> Note moyenne attribuée par les patients dans le questionnaire : 8,46 sur 10

Des enquêtes ponctuelles sur des thématiques spéci-

fi ques, telles que la douleur, l’obésité et le Pet Scan ont

été réalisées en 2012.

> Nombre d’enquêtes auprès des patients : 13 > Nombre de patients concernés

par les enquêtes : 3.036

Le CHL a procédé à l’enquête de satisfaction des patients

(enquête Picker) à laquelle ont participé 1.159 patients

avec un taux de retour de 39%.

Les résultats des enquêtes sont analysés par la Cellule

Qualité, discutés avec la direction du CHL et commu-

niqués aux services permettant ainsi d’assurer la mise

en place des actions d’amélioration de la satisfaction du

patient.

La relation avec le patient passant également par une

bonne communication et information, ces dernières

sont favorisées à tous les niveaux de l’institution dans

une démarche de partenariat de soins avec le patient.

Au-delà de l’accent mis sur l’écoute du patient, le CHL

dispose de structures de rencontre et d’écoute :

› le chargé de relation avec le patient qui est l’interlocu-

teur privilégié en cas de réclamations ou plaintes

› le médecin conciliateur qui intervient, sur demande

du patient ou proposition de la Direction, dans les si-

tuations de confl its. Il peut intervenir aussi bien pen-

dant le séjour du patient au CHL ou ultérieurement,

en cas de plaintes. Sa tâche essentielle est de rétablir

le dialogue et la communication entre les patients et

les équipes médico-soignantes

› le comité d’éthique hospitalier qui peut amener une aide

à la décision au patient, à ses proches ainsi qu’aux

équipes de soins dans des situations complexes.

Un dépliant à l’attention des patients décrit les différentes

démarches possibles.

Les plaintes écrites ou orales auprès de la direction du

CHL sont analysées, traitées et donnent lieu, si nécessaire,

à des actions d'amélioration.

Les plaintes majeures donnent lieu à une analyse par le

personnel médico-soignant et la direction informe par

écrit le patient sur le résultat de cette analyse.

Le nombre de plaintes de dossiers d’assurance et de

contentieux reste stable.

> Nombre de plaintes traitées sur plus de 500.000 prises en charges : 118

> Délai de réponse au patient : dans 76,70 % des cas, les conclusions ont pu être communiquées dans les trois mois

> Nombre de conciliations : 12

La relation avec le patient est au cœur des préoccupations de l’institution. Le CHL s’engage dans ses valeurs fondatrices

au respect de la personne et de ses droits en termes d’intégrité, de solidarité et de non discrimination.

61

PARTENARIATS

2 I 6

› Il identifi e les partenaires avec lesquels des relations

structurées existent / sont à construire.

› Il suit les partenariats basés sur les besoins organi-

sationnels et stratégiques au niveau institutionnel.

En 2012, le CHL a conclu 11 nouveaux partenariats conventionnés.

Afi n de permettre un suivi de nos partenariats, il a été

décidé de nommer pour chaque partenaire identifi é un

responsable de partenariat au niveau du Comité de Direc-

tion élargi et une personne en charge du partenariat sur le

terrain.

Une partie des partenariats défi nis sont concrétisés par

une convention qui est gérée dans un système infor-

matique. L’accès direct aux conventions permet le suivi

régulier par les personnes en charge.

GOUVERNEMENT

Dans le cadre de ses missions de santé publique, plu-

sieurs partenariats conventionnés existent, antérieure-

ment à l’année 2012, avec l’Etat luxembourgeois et ont

fait l’objet d’un suivi particulier.

SECTEUR HOSPITALIER LUXEMBOURGEOIS

Centre Hospitalier du Nord

Contrat de stérilisation de matériel d’endoscopie ther-mosensible (2012 06 01) qui règle les prestations de

stérilisation de matériel endoscopique thermosensible

du CHdN au CHL.

Convention de collaboration et de prestation de service en matière informatique (2012 10 01) met en œuvre une

collaboration étroite en mutualisant l'utilisation du pro-

giciel informatique SAP dans le domaine administratif

par la mise à disposition de la plateforme informatique

du CHL, la gestion des environnements de production,

de consolidation et de test, ainsi que par la mise à dispo-

sition du know-how relatif à l'exploitation des modules

utilisés par le CHdN.

Hôpital Intercommunal Steinfort

Convention de collaboration pour la fi lière de soins de la rééducation gériatrique (2012 05 25) par laquelle est actua-

lisée la relation qui existe depuis 2003 entre le CHL et l'HIS.

Elle consolide la fi lière de soins entre le secteur hospita-

lier aigu et la prise en charge de rééducation fonctionnelle

gériatrique. Cette fi lière concerne majoritairement les

patients de plus de 65 ans ayant subi une chirurgie ortho-

pédique ou nécessitant une rééducation neurologique à la

suite d'un accident vasculaire cérébral ou d'une pathologie

du système nerveux, dégénérative ou autre.

Fondation François Elisabeth – Centre Hospitalier Emile Mayrisch – Centre Hospitalier Neuro - Psychiatrique – Zithaklinik – Centre Hospitalier du Nord

Déclaration d’intention relative à l’organisation de réu-nions d’échanges entre les cadres soignants des services d’hospitalisation en psychiatrie (2012 05 21) pour assurer la

prise en charge pluridisciplinaire, des patients hospitalisés

en psychiatrie au Luxembourg et pour développer une effi -

cience dans le processus de formation continue, etc.

La politique du CHL s’inscrit dans une dynamique de recherche de synergies et de collaborations permettant la mise en

place structurée de fi lières de soins et d’intensifi er ses partenariats notamment dans le domaine de l’enseignement et de

la recherche avec des partenaires publics ou privés, tant au Luxembourg qu’au-delà des frontières. Le CHL renforce ses

relations avec les partenaires relevant du domaine social, permettant ainsi à ses patients de bénéfi cier de prestations qui

vont au-delà de la prise en charge médico-soignante. La gestion des partenariats se fait par l’intermédiaire du comité

de gestion des partenariats.

62

SECTEUR HOSPITALIER INTERNATIONAL

Augenklinik Universitätsklinikum des Saarlandes (2012 11 27)

La convention organise la coopération avec l’Augenklinik

Universitätsklinikum des Saarlandes pour le prélèvement

de cornées par le CHL qui sont envoyées à Homburg pour

la transplantation.

Contrat de coopération pour un projet pilote dans les domaines de la neurochirurgie, de la neurologie et de la réhabilitation avec le Klinikum Merzig (2012 03 23)

Le but est de mettre en place une collaboration permettant

au service de neurologie de Merzig d’envoyer des patients

au CHL et de permettre aux patients du CHL de se rendre

au Klinikum Merzig pour la réhabilitation.

RECHERCHE / INSTITUT DE RECHERCHE

CRP-Santé

Le CRP-Santé et le CHL ont signé en date du 19 avril 2006

une convention cadre de collaboration dans le domaine

de la recherche clinique. Les médecins du CHL sont

impliqués dans de nombreux travaux de recherche du

CRP-Santé via le biais de conventions spécifi ques.

Convention de partenariat pour le Laboratoire NORLUX de Neuro-Oncologie du CRP-Santé (2012 10 01). Le but

du laboratoire NORLUX est de développer des stratégies

thérapeutiques innovantes pour combattre le cancer

cérébral. Les modalités sur des prélèvements d’échan-

tillons biologiques, ainsi que la collecte de données à

caractère personnel des patients sont revus.

Convention de partenariat spécifi que avec le Laboratoire de Rétrovirologie du CRP-Santé (2011 12 30). Elle actua-

lise la convention signée entre parties en 2006 dans le

cadre des activités de recherche effectuée au Laboratoire

de Rétrovirologie.

Contrat de prestation de service avec le Laboratoire de Rétrovirologie du CRP-Santé (2011 12 30). Le contrat

fi xe les modalités de collaboration entre parties en ce

qui concerne les analyses de biologie clinique dans le

domaine de la rétrovirologie effectuées sous la respon-

sabilité du Laboratoire de microbiologie du CHL.

Les autres conventions spécifi ques existantes concernent

les domaines de la cardio-vasculaire, de l’hémato-cancéro-

logie, de la médecine de sport.

IBBL

Sur base de la convention de collaboration entre le CHL et l’IBBL (2009 07 16) dont le but est l’organisation de

l’envoi à l’IBBL d’échantillons de matériel biologique

prélevé au CHL, le CHL contribue à différents projets de

recherche pour lesquels des contrats ont été conclus :

› Etude « COSMIC » : colonisation, succession et évolution

du microbiome gastro-intestinal humain, de la nais-

sance à la petite enfance dans le contexte du diabète.

› Etude « MUST » : étude multiplex familiale sur le diabète.

› Etude « Biomarker Discovery and Validation in Lung » :

découverte et validation de biomarqueurs dans le cancer

des poumons.

› Etude « MDPD » : caractéristiques dynamiques des mito-

chondries dans la maladie de Parkinson.

63

UNIVERSITÉS ET HAUTES-ÉCOLES

A partir de l’année scolaire 2011-2012 le CHL est par-tenaire de l’Institut de Formation en Soins Infi rmiers à Forbach dans le cadre du programme Lifelong Learning (ERASMUS). Des places de stages sont offertes aux étu-

diants de cette institution.

FILIÈRES SOINS

Le CHL renforce sa collaboration avec le secteur extra-

hospitalier afi n d’associer des compétences complé-

mentaires des partenaires pour offrir aux patients la

meilleure continuité des soins possible.

Fondation Kräizbierg (2012 05 08)

La convention de collaboration renforce le partenariat

dans le domaine de la prise en charge de la dépendance

respiratoire. Elle permet à la Fondation Kräizbierg de

mettre au service de ses pensionnaires l'expertise et les

compétences du service de pneumologie du CHL et au

service de pneumologie du CHL de faciliter la continuité

de soins de ses patients à moyen et long terme dans une

structure adaptée.

Croix Rouge Luxembourgeoise – Centre de Convalescence Emile Mayrisch (2012 07 12)

Le CHL et le CCEM sont partenaires dans la fi lière de

soins dans le domaine de la convalescence. Ces fi lières

concernent majoritairement les patients adultes qui

après un épisode aigu ou une intervention chirurgicale,

ne nécessitent plus une surveillance médicale ou chirur-

gicale active, mais une période de repos et de convales-

cence avec des soins ne relevant pas de techniques par-

ticulières.

Le CHL a déjà conclu d’autres partenariats permettant

de construire des fi lières de soins, notamment :

› Croix Rouge Luxembourgeoise – prise en charge de

patients HIV

› Fondation Kriibskrank Kanner – soins à domicile pour

les enfants atteints d’un cancer ou d’une maladie or-

pheline

› Hëllef Doheem et HELP – continuité de la prise en

charge médico-soignante.

› Planning Familial – Prise en charge de patientes au

CHL par un médecin engagé par le Planning Familial

SOCIAL

Fondation Cancer (2012 06 29)

La Fondation met à disposition du CHL des bénévoles

qui ont pour mission de tenir compagnie et d'offrir une

écoute aux patients atteints d’un cancer.

Des collaborations avec des associations, en partie par la

mise à disposition de bénévoles, sont destinées à favoriser

le bien-être des patients hospitalisés.

› Croix-Rouge allemande – le CHL accueille chaque

année deux bénévoles pour faire leur année sociale de

volontariat. Les étudiants encadrent les patients hospi-

talisés par des visites, l’organisation de manifestations

de concerts, etc.

› Fondation Kannerschlass – un séminaire « On ne naît

pas parents, on le devient » est organisé pour les futurs

parents.

› Omega 90 – met à disposition des bénévoles qui se

rendent chez les personnes en fi n de vie.

HUMANITAIRE

Le CHL a un accord de partenariat avec le Centre Hospita-

lier Mère-Enfant « Le Luxembourg » au Mali et la Fondation

Luxembourgeoise Raoul Follereau.

L’association Tsara Fo qui est constituée de membres du

personnel du CHL collabore pour le Madagascar.

Le CHL est membre dans l’organisme gestionnaire des établissements hospitaliers spécialisés suivants :

› Centre National de Radiothérapie – Centre François

Baclesse

› Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardio-

logie Interventionnelle (INCCI)

› Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de

Réadaptation (Rehazenter Luxembourg).

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

64

INFRASTRUCTURES

2 I 7

CONSTRUCTION DE LA FUTURE MATERNITÉ : UN HÔPITAL FONCTIONNEL EN 2015

Le coup d’envoi de la construction de la Nouvelle Maternité

a été donné offi ciellement le 16 octobre 2012 en pré-

sence de M. Mars di Bartolomeo, Ministre de la Santé

et de la Sécurité sociale. La nouvelle Maternité formera

ensemble avec la KannerKlinik le futur Centre Mère-

Enfant pour une prise en charge globale, intégrée et

interdisciplinaire de toutes les facettes de la grossesse,

s’étendant à la jeune femme, au couple, aux parents

et leurs enfants et aux adolescents. Le nouvel hôpital

accueillera ses premiers patients dès le 3ème trimestre

2015. Son approche totalement centrée sur le patient

procurera un niveau de confort et d’intimité incompa-

rable. Le nouveau bâtiment est conçu selon le concept ar-

chitectural des bureaux « Hermann, Valentiny et Partner »

et « Atelier d'Architecture & de Design Jim Clemes S.A. ».

Le concept architectural proposé par les bureaux prévoit :

› une orientation intuitive et facile

› une structure adaptée au fl ux des patients

› une réduction des distances à parcourir

› un aménagement fonctionnel des chambres

› un hébergement concomitant des parents

› un rapprochement des mères et de leurs nouveau-nés

hospitalisés grâce aux aménagements architecturaux

› des espaces lumineux et accueillants

› un aménagement d’une garderie pour enfants

Quelques données architecturales de la nouvelle Maternité :

› Budget: 52,9€ mio (dont 12,7€ mio non opposables)

› Bâtiment à 7 niveaux (sous-sol et étage technique inclus)

› 13.600 m2 de surface brute, dont 5300 m2 non opposables

› 66.000 m3 de volume (parking inclus)

› 36 chambres à un lit (69%) et 8 chambres à 2 lits

› 6 salles d’accouchement (une salle supplémentaire p.r.

à la Maternité actuelle)

› 77 emplacements parking: accès plus direct au site

› Connexion directe à la KannerKlinik sur deux niveaux

CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE CRÈCHE D’ENTREPRISE

Les travaux de construction d’une nouvelle crèche ac-

cueillant les enfants du personnel du CHL ont débuté

en avril 2012 et se prolongeront durant environ dix-huit

mois sur la base d’un concept architectural conçu par

les architectes « Hermann, Valentiny et Partner ». Prévue

pour ouvrir ses portes en septembre 2013, cette crèche

aura une capacité d’accueil de 64 places. La nouvelle

structure sera située juste en face de l’Hôpital Municipal

adjacent au parking du personnel.

Les enfants seront pris en charge dans des locaux spa-

cieux, disposant de grandes baies vitrées pour un apport

important en lumière naturelle. En plus d’une salle de

gymnastique à l’intérieur, une aire de jeux extérieure,

partiellement couverte, permettra aux enfants de jouer

dehors.

La nouvelle crèche en détail :

› La nouvelle crèche sera composée de six groupes dont

deux groupes pour bébés (2 mois -18 mois) et 4 groupes

pour enfants de 18 mois à 4 ans.

› Chacun des groupes bébés disposera d'une salle de jeux

et de plusieurs petits dortoirs.

› Une salle d'allaitement adjacente aux locaux des bébés

permettra à la maman de se retirer avec son enfant.

› Les quatre groupes pour enfants disposeront chacun

d'une salle de jeux/repas, d'une salle de bain et d'un

dortoir. Le concept couleur facilitera l'orientation des

enfants dans leur groupe respectif.

65

CRÉATION D’UN SECTEUR DE LITS PORTES AU SERVICE DE POLICLINIQUE/URGENCES ADULTES

Adjacent au service policlinique/urgences de l’Hôpital

Municipal, une structure de « 6 lits portes » a été amé-

nagée en 2012 permettant d’accueillir les patients pour

un séjour/une surveillance de moins de 24 heures ou en

attente d’un lit d’hospitalisation.

AMÉNAGEMENT À LA KANNERKLINIK D’UN LOCAL SNOEZELEN

Afi n d’offrir un moment de bien-être aux enfants suivis à

la KannerKlinik, une salle Snoezelen a été aménagée en

2012. Il s’agit d’un environnement multisensoriel lequel

permet des activités qui procurent des informations

sensorielles se rapportant e.a. au toucher et à la stimu-

lation visuelle. L’espace a pu être créé grâce à un don

de la part de la « Fondation André et Henriette Losch ».

AGRANDISSEMENT DE L’UNITÉ TECHNIQUE DE CHIMIOTHÉRAPIE (UTC)

Afi n d’augmenter le confort des patients pris en traite-

ment, des places supplémentaires ont été aménagées.

Un local dédié a également été prévu pour la consultation

« breast care nurse » prenant en charge les patientes ayant

eu un diagnostic de cancer du sein.

OUTLOOK 2013 DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURE

› En 2013, les travaux de construction de la nouvelle

crèche d’entreprise et de la nouvelle Maternité seront

poursuivis.

› La planifi cation du projet d’extension et de transforma-

tion de l’annexe II de l’Hôpital Municipal (projet commun

avec l’INCCI), introduit pour autorisation en 2012 au

Ministère de la Santé, sera poursuivie.

› En vue d’un agrandissement et des travaux de moder-

nisation de l’Hôpital Municipal, les réfl exions organi-

sationnelles et architecturales seront concrétisées et

formalisées.

› Au laboratoire central du 1er étage de l’Hôpital Municipal,

des travaux de transformation viseront notamment :• le remplacement des frigos par des chambres froides• l’installation d’une chaîne pré-analytique• l’intégration de boxes de prises de sang au laboratoire

› D’autres travaux concerneront l’optimisation des fl ux

patients et d’utilisation des locaux de consultations et

des plateaux médico-techniques au sein des services

de Pneumologie et de Cardiologie.

› Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale,

le CHL mettra en place pour son personnel une « salle

de remise en forme ». Celle-ci sera aménagée dans la

surface réserve d’extension future de la nouvelle crèche

d’entreprise.

› Le Lycée Technique pour Professions de Santé (LTPS)

sera agrandi grâce au moyen de constructions modu-

laires provisoires (6 salles de classes, salles de sciences

et multifonctionnelles) pour faire face à l’augmentation

du nombre d’élèves. La mise en service de ces modules

est prévue pour la rentrée scolaire 2013.

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

66

LOGISTIQUE ET TECHNIQUE

2 I 8

LOGISTIQUE

Les services logistiques du CHL assurent la prise en

charge hôtelière et logistique au sein de ses cliniques.

Ainsi les services concernent notamment l’accueil, le

séjour et la restauration de ses patients et visiteurs. Au

titre du séjour du patient, la restauration, le nettoyage,

la buanderie et les transports logistiques sont assurés

par les services internes avec l’appui de prestataires

externes. Les fonctions logistiques participent à la qua-

lité des prestations délivrées aux patients et visiteurs.

Les services logistiques sont également en charge de la

gestion du volet bureautique.

RESTAURATION

Durant l’année 2012, les services logistiques ont avant

tout travaillé sur l’amélioration et le renforcement des

« menus santé » tant pour les patients que pour le per-

sonnel au restaurant d’entreprise et à la Cafétéria de la

Maternité.

Un autre accent a été mis sur l’adaptation des menus à

la structure d’âge des patients hospitalisés en gériatrie

et en Clinique Pédiatrique.

Les démarches d’amélioration de la prise de commande

et des choix des repas offerts aux patients déployées en

2010 et 2011 ont été confi rmées par les taux de satisfaction

y résultant en 2012.

MOBILIER

Au cours de l’année, les services logistiques ont contribué

au réaménagement des salles de classe à la Clinique Pé-

diatrique et à l’Hôpital du jour de pédopsychiatrie. Le réa-

ménagement des bureaux du département Ressources

Humaines ont aussi été réalisés avec le concours des

services logistiques, tout comme la salle de séjour des

chirurgiens dans l’enceinte du bloc opératoire.

ACCUEIL

Durant l’année, le service Accueil s’est beaucoup occupé

de la modernisation et du remplacement du matériel

audio-visuel des salles de réunion et de l’amphithéâtre

permettant de réaliser des prestations avec le standard

international actuellement en vigueur.

Le service Accueil a continué ses démarches d’améliora-

tion de la signalisation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur

des cliniques du CHL.

TRANSPORT INTERNE

Par la gestion des déchets initiée par le gestionnaire en-

vironnemental, le Transport interne a consolidé la fi lière

supplémentaire d’évacuation des déchets triés à travers

les différents bâtiments. Ces tâches se sont vues accroître

en cours de l’année par l’ajout de nouvelles fractions de

déchets à traiter au courant de l’année 2012.

NETTOYAGE

Suite au développement des hôpitaux du jour, les services

logistiques ont adapté les plans de nettoyage à cette nou-

velle situation.

GROUPE DE TRAVAIL « PRESTATIONS CONFORT PATIENT »

Le groupe de travail « Prestations confort patient » est

en charge du suivi du niveau de qualité des prestations

hôtelières dans son sens large et a retenu en 2012 entre

autres les pistes d’amélioration suivantes :

› mise en place de panneaux de signalisation aux entrées

de la Clinique Pédiatrique et de la Maternité

› installation de trois fumoirs à l’Hôpital Municipal

› mise en place dans les unités d’hospitalisation de

panneaux avec les noms des médecins et soignants y

affectés

LES SERVICES LOGISTIQUES EN CHIFFRES EN 2012

› Personnes informées à l’Infodesk

de l’Hôpital Municipal : 60.165› Journées alimentaires site Barblé : 133.653› Repas servis au restaurant

d’entreprise site Barblé : 119.191› Chariots de repas tractés : 88.420› Linge traité site Rue Barblé : 576.553 Kg› Tonnes de déchets ménagers

enlevés du quai Tri des déchets : 706,90 tonnes› Tonnes de déchets papier & cartons

enlevés du quai Tri des déchets : 150,90 tonnes› Tonnes de déchets verre creux

enlevés du quai Tri des déchets : 17,50 tonnes

67

TECHNIQUE

Le service technique constitue une équipe technique

d’intervention pour réparation et entretien. Sa mission

porte sur la bonne gestion du patrimoine technique du

CHL en prévoyant dans un cadre budgétaire défi ni les

entretiens préventifs, les réparations et les modifi cations

des biens bâtiments et médico-techniques en coopération

avec des fi rmes partenaires.

La stratégie du service technique vise à coordonner les

compétences internes du CHL avec celles des fi rmes

partenaires. La collaboration avec des fi rmes partenaires

résulte en une cellule technique composée d’artisans et

d’employés de compétences particulières et spécialisés

dans le secteur hospitalier dans les domaines bâtiment

et médico-technique. Ce partenariat permet d'assurer

des prestations techniques rentables et effi cientes dans

un environnement sécurisé.

La politique du service technique favorise le dynamisme

de ses collaborateurs en recherchant la coopération

et la compétition avec les fi rmes spécialisées dans le

secteur hospitalier. Ainsi il est en mesure de répondre

vite, avec précision et en toute sécurité aux besoins et

attentes actuelles et futures des parties prenantes par

un large éventail de solutions et de compétences tech-

niques.

La continuité de l'exploitation constitue l'essentielle

composante de toutes les activités du Service Technique

quant aux activités médicales et soignantes autour du

patient dans les secteurs critiques comme les salles

opératoires, les chambres de réanimation, la Dialyse,

etc.

En 2012, les principales activités courantes du service

technique peuvent être résumées comme suit :

› garantir la disponibilité, la fi abilité et la stabilité

de la périphérie technique autour des activités

médicales et de soins au CHL.

› exécution des travaux d’entretien, de réparation,

d’aménagement et de peinture des immeubles.

› superviser l’état d’avancement de chantiers et leurs

interfaces vers les secteurs hospitaliers en service.

› proposition de modifi cations et de reconversions

techniques dans le domaine bâtiment et médico-

technique.

› participation proactive au maintien et à l’amélioration

continuelle de la sécurité au travail.

› garant de l'application des normes et des règlements

en vigueur dans les domaines hospitaliers

et techniques au CHL.

› membre de la cellule de crise du CHL quant au plan

d'urgence en cas d'incendie.

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

› Clinique d'Eich› Clinique Pédiatrique› Hôpital Municipal› Maternité

Nombre

643505

3.977352

Bâtiments Désignation%

11,63 %9,13 %

71,93 %6,37 %

ORDRES 2012 - NOMBRE D'INTERVENTIONS MÉDICO - TECHNIQUES PAR BÂTIMENT

› Clinique d'Eich› Clinique Pédiatrique› Hôpital Municipal› Maternité

Nombre

2.4442.1818.9371.343

Bâtiments Désignation%

14,77 %13,18 %54,02 %

8,12 %

ORDRES 2012 - NOMBRE D'INTERVENTIONS

TECHNIQUES PAR BÂTIMENT

68

LA GESTION DES PERFORMANCESDU SERVICE APRÈS-VENTE :UN DILEMME INTERNE /EXTERNE

Le CHL s’appuie en grande partie sur un support ex-

terne en ce qui concerne les services de maintenance

(>de 80%), tout en s’assurant d’une qualité de pres-

tations adéquate ainsi que d’un niveau de réactivité

effi cace. L’année 2012 a permis d’organiser des lignes de support interne et externe par la mise en place de niveaux de performance et de qualifi cation selon les

normes européennes biomédicales.

Ainsi les services supports tels que l’informatique et le

service technique évoluent dans un périmètre d’inter-

vention lié à la périphérie des équipements alors que

du personnel interne de tout horizon confondu a pu

intégrer, après formation, une ligne de support de 1er

niveau permettant d’intervenir sur un certain nombre

de matériel (dialyseurs, respirateurs, …). L’ouverture de

notre site à des maintenances sur site sur des équipe-

ments en grand nombre, a contribué aussi à augmenter

le ratio de couverture des équipements médicaux.

ÉQUIPEMENTS MÉDICO-TECHNIQUES

2 I 9

L’année 2012 s’est inscrite dans un contexte de rigueur

budgétaire entamée depuis plusieurs années tout en

restant innovante et ambitieuse en ce qui concerne les

équipements médicaux et leur gestion. Maîtriser les

technologies, responsabiliser leur usage et rester com-

pétitif dans l’offre de santé publique luxembourgeoise,

sont les trois axes principaux qui ont marqué les choix

stratégiques de cette année.

LA MATÉRIOVIGILANCE : UNE APPROCHE PROACTIVE AU SERVICE DE LA SÉCURITÉ DU PATIENT ET DU PERSONNEL

En tant que mesure préventive, la matériovigilance a mis

en 2012 l’accent sur la sensibilisation et la responsabi-

lisation de l’ensemble du personnel médical et soignant

aux risques et dangers liés à l’utilisation des dispositifs

médicaux. Une campagne d’autoévaluation initiée par le

CHL en collaboration avec la Fédération des Hôpitaux

Luxembourgeois a permis la mesure d’un benchmark

sur le processus du Cycle de Vie des Equipements mé-dicaux selon le modèle de Reason. Des actions sécuri-

taires concrètes comme l’abandon des consommables

génériques en accord avec les recommandations de

l’ASNM ont permis d’agir de manière immédiate sur les

causes d’incidents de matériovigilance.

Formation

Mise en

service

EVALUATION DU CYCLE DE VIEDES EQUIPEMENTS MÉDICAUXSELON LE MODÈLE DE REASON

Utilisation

Acquisition

Suivi

Maintenance

et contrôle

CHL

100 %

80 %

60 %

40 %

20 %

0 %

69

70

INFORMATIQUE

2 I 10

Le CHL a défi ni sa politique informatique autour de cinq

axes de développement majeurs :

› l’automatisation des processus médico-soignants et

administratifs de l’hôpital

› la protection des données

› la modernisation des processus du service informatique

› les infrastructures informatiques

› la maîtrise des coûts informatiques récurrents

En 2012, le CHL a principalement mis l’accent sur le

déploiement progressif du dossier patient informatisé,

sur la protection des données et sur la modernisation

de son infrastructure informatique.

DÉPLOIEMENT DU DOSSIER PATIENT INFORMATISÉ

Le CHL a fi nalisé en 2012 le déploiement du projet

« Metavision » et l’informatisation de tous les services

de soins intensifs de l’hôpital. Depuis juin 2012, le ser-

vice de neuro-réanimation du CHL utilise le logiciel

Metavision pour le suivi informatique des soins et la

prescription informatisée des médicaments. Grâce à ce

projet phare lancé il y a quatre ans, les équipes du CHL

ont acquis une expérience précieuse dans le domaine de

l’informatisation du dossier des patients.

En août 2012, le service d’urgence de la KannerKlinik a été

informatisé sur le même modèle que celui des urgences

adultes. Le logiciel Polymedis H+Acute améliore sensi-

blement la prise en charge et le fl ux des patients admis

aux urgences. La prise en charge médicale et soignante

est à présent 100% informatisée dans ce service critique

pour nos petits patients.

Au cours de l’année 2012, le déploiement du logiciel

ISHmed Basis s’est poursuivi avec l’informatisation du

dossier médical pour les spécialités de traumatologie,

d’orthopédie et de médecine du sport. Avec ISHmed, les

médecins et les soignants du CHL ont une vue électro-nique 360° du dossier des patients.

En avril 2012, le projet « Cato » a été mis en production en

pharmacie. Cato est un logiciel permettant de sécuriser le processus de préparation des chimiothérapies de la

prescription par l’oncologue jusqu’à l’administration des

médicaments au patient.

PROTECTION DES DONNÉES

Tout au long de 2012, le service informatique a continué à

améliorer la protection des données au CHL. L’essentiel

de l’effort a été consacré au développement du plan de

secours (Business Continuity Plan) en cas de panne in-

formatique. En complément un modèle de protection des

données en fonction de la prise en charge des patients

et des professionnels de santé concernés a été élaboré.

Dans ce sens le CHL a également poursuivi le déploie-

ment du projet « Single Sign On » (SSO) qui permet aux

collaborateurs du CHL de s’authentifi er sur leur poste

de travail au moyen de leur badge et de leur code secret

personnel et d’utiliser les applications sans devoir retenir

une multitude de mots de passe. A l’heure actuelle, près

de la moitié des collaborateurs du CHL ont un badge

activé.

INFRASTRUCTURE INFORMATIQUE

En 2012, le CHL a renouvelé son infrastructure informa-

tique. Nos serveurs et nos capacités de stockage ont été

mis à jour pour les quatre années à venir. Aujourd’hui,

plus de 80% des serveurs du CHL sont virtuels ce qui

permet une exploitation plus effi cace et plus souple des

ressources informatiques.

71

EFFORTS DE MUTUALISATION

Le CHL a été très actif dans les projets de mutualisation

informatique avec les autres établissements hospitaliers.

Le CHL a participé à l’éclosion d’un nouveau GIE dénom-

mé LuxITH qui est chargé de développer les projets de

mutualisation dans le domaine informatique. Le projet

Sirhius est un bon exemple : depuis le 1er janvier 2012,

la gestion administrative, le calcul de la paie et la plani-

fi cation des horaires de travail des collaborateurs du CHL

sont prises en charge par un nouveau logiciel HR Access

respectivement le logiciel HCPS, exploités par LuxITH pour

tous les établissements hospitaliers luxembourgeois.

Par ailleurs, au cours de 2012, le CHL a également ouvert

sa plateforme SAP au Centre Hospitalier du Nord qui,

comme l’INCCI et l’Hôpital de Steinfort, exploite à pré-

sent ses processus comptables à l’aide des modules de la

solution ERP SAP dans un environnement d’exploitation

mutualisé.

LES PROJETS POUR 2013…

En 2013, le déploiement du projet Dossier Patient Infor-

matisé sera poursuivi. Le focus sera plus particulière-

ment mis sur les processus d’hospitalisation en soins normaux et sur la prescription médicale. Par ailleurs,

le CHL a décidé de développer activement les cliniques

monothématiques, comme la clinique de l’obésité ; de

nouvelles fonctions seront prochainement mises à la

disposition des utilisateurs pour améliorer la prise en

charge des patients dans ces cliniques spécialisées.

2013 sera également une année consacrée au projet

« Opera » dont l’objectif est le renouvellement de notre outil de gestion des blocs opératoires. L’accent sera mis

sur l’amélioration de la planifi cation des interventions

dans les 15 salles opératoires du CHL et un meilleur

pilotage des coûts.

Dans le cadre du projet Sirhius, mené avec Luxith et les

autres hôpitaux luxembourgeois, de nouvelles fonctions

seront mises à disposition dans le domaine de la formation continue et du recrutement.

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

72

COMMUNICATION

2 I 11

Communication interne

En collaboration avec le departement Ressources Hu-

maines, la cellule de communication contribue aux

efforts de développement des outils de communication

interne.

Plusieurs campagnes de communication interne impor-

tantes ont été déployées en 2012 pour sensibiliser le

personnel notamment à /aux:

› la passation de pouvoirs au sein de la Direction du

CHL

› l’enquête de satisfaction personnel 2012

› cinq valeurs de notre institution

› la politique de diversité du CHL

› l’évolution du projet de la nouvelle Maternité

› différents services du CHL et au détail de leurs activi-

tés respectives

RECONNAISSANCE

En 2011, le CHL a été honoré en recevant le ”Human Ressources Awards 2012” dans la catégorie “Best In-ternal Communications”, laquelle récompense la com-

munication la plus effi cace dans le cadre d’une stratégie

globale d’entreprise. Dans cette catégorie, le CHL a su

se démarquer par rapport à une dizaine d'autres entre-

prises luxembourgeoises.

Communication externe

BROCHURES ET DÉPLIANTS D’INFORMATION

Développer l’information aux patients et à leurs fa-milles est l’une des priorités du CHL. Pour renforcer

l’information du patient quant à sa prise en charge et

développer l’approche promotion et prévention à la san-

té, le CHL élabore notamment des brochures éducatives

sur différents problèmes de santé. Plusieurs nouvelles

brochures publiées en 2012 soulignent cet objectif d’in-

formation du patient:

› Informations aux parents d’un enfant en isolement

› Informations sur le don de la cornée

› Améliorez la qualité de votre sommeil

› Les programmes de psychothérapie

› Prévention pied diabétique

› Je dois recevoir un Pacemaker

LE SITE INTERNET DU CHL

Nouveau design, ergonomie optimisée, nouvelles fonctionnalités

En 2011, le CHL a mis en ligne une toute nouvelle ver-

sion de son site internet www.chl.lu. Outre le design,

l’ergonomie du site a été entièrement repensée afi n

d’améliorer l’accès à l’information.

Six objectifs ont été respectés en redessinant la nouvelle

version du site internet du CHL:

› un site qui met en avant l’actualité de notre insti-tution: la partie centrale de la page d’accueil géné-

rale est consacrée à l’actualité tout comme la page

d’accueil de chacune des rubriques. Une Newsletter

informe également sur l’actualité du CHL, les innova-

tions, événements ou les évolutions.

73

20122011

› un accès simple, pratique et convivial: un site est pour

les visiteurs un lieu d’information et d’orientation, par

le biais principalement d’un moteur de recherche.

Différents modules de recherche (recherche libre,

recherche par mot clé, recherche par spécialité) per-

mettent désormais d’accéder facilement à l’ensemble

de l’offre de soins proposée au CHL.

› un site fonctionnel et ergonomique: le site s’adresse

aux patients, aux visiteurs, mais aussi aux profession-

nels de santé et aux étudiants. Grâce à une arbores-

cence plus claire et une navigation intuitive, les dif-

férents publics peuvent plus facilement accéder aux

contenus les concernant.

› un site bien référencé: afin d’être un outil de com-

munication efficace, un site internet doit être bien

référencé. L’organisation de l’information est optimi-

sée pour être bien référencée naturellement par les

moteurs de recherche (google, yahoo, bing, etc.)

› un site proposant de nouvelles fonctionnalités: les vi-

siteurs peuvent dès à présent utiliser les formulaires

d’inscription en ligne afin de s’inscrire à à un congrès

ayant lieu au CHL. Un module de paiement permettra

prochainement aux patients de régler leurs factures

CHL en ligne.

› un site ouvert aux réseaux sociaux: les actualités et

événements publiés sur Internet peuvent facilement

être partagés par les visiteurs sur les réseaux sociaux

(Facebook, Twitter).

› Conférences de presse› Communiqués de presse› Invitations des journalistes› Journée Portes Ouvertes› Organisation d’actions de

prévention et d’éducation ensemble avec les services

› Newsletter Patients CHLInfo› Journal Interne CHLNews› Publications Facebook› Publications Twitter

211312

6113030

87405

61192136

PRÉSENCE SUR LES MÉDIAS SOCIAUX

Le CHL est le seul hôpital luxembourgeois à utiliser les mé-

dias sociaux (Facebook, Twitter, Youtube). En effet, depuis

2012, le CHL recourt activement à cette stratégie afi n de:

› favoriser les échanges avec nos patients

› éduquer les patients

› faire de la promotion de santé

› annoncer nos événements et autres actualités

› développer un nouveau canal de recrutement efficace

› générer du trafic vers notre site internet

CANAUX DE COMMUNICATION DÉPLOYÉS EN 2012

2012 I 305 0002011 I 230 0002010 I 170 000

Evolution du nombre de visiteurs du site www.chl.lu depuis 2010

ACTIVITÉS ET RÉSULTATS CLINIQUES EN 2012

3 I COLLABORATEURS

76

ACTIVITÉS CLÉS RH 2012

3 I 1

RECHERCHE DE L’EXCELLENCE, NOS BONNES PRATIQUES RH RÉCOMPENSÉES

En 2012, la politique de gestion des ressources humaines

du CHL a été mise à l’honneur à trois reprises :

› En juin lors de la présentation du CHL ACADEMY au

Paperjam Business Club devant près de 350 repré-

sentants des entreprises luxembourgeoises, le CHL

ACADEMY a été reconnu comme une des 10 bonnes

pratiques RH. Cet événement interne valorise chaque

année les collaborateurs qui se sont investis dans un

parcours d’apprentissage et/ou d’enseignement, par-

ticipant ainsi en tant qu’acteur à part entière à l’ob-

jectif de performance et d’excellence souhaité par la

Direction.

› En novembre avec l’obtention du Socially Responsible HR Initiative Award et du Best Internal Communications.

Ces prix ont été obtenus grâce au vote de la communauté

des DRH de la place luxembourgeoise. Ils reconnaissent

ainsi la politique RH de l’institution au niveau :

› de sa responsabilité sociale et environnementale avec

une volonté marquée pour améliorer les conditions de

travail pour ses collaborateurs, volonté inscrite dans

une démarche de développement durable.

› de sa communication interne avec la mise en œuvre

de plans de communication soutenus par des sup-

ports divers et modernes, et des canaux cohérents

avec l’organisation.

Ces différentes reconnaissances sont importantes pour

notre institution parce qu’elles contribuent à fi déliser

nos collaborateurs et attirer de futurs talents.

GESTION DE LA DIVERSITÉ, LA DIFFÉRENCE AU SERVICE DE LA PERFORMANCE

Qu’est-ce que la diversité au CHL ?

La diversité au CHL désigne la variété de profi ls qui

existent au sein de l’institution, variété liée à l’origine de

pays, de région, de quartier, de patronymique, de culture,

d’âge, de sexe, de compétence, etc.

Elle constitue une richesse pour notre entreprise et s’ins-

crit dans les différents modèles stratégiques et opéra-

tionnels de notre organisation (carte stratégique, règle-

ment général, référentiel de valeurs, RSE, politique RH…).

Un engagement de l’institution clairement défi ni

La Direction du CHL a décidé de se doter en 2012 d’une

démarche de gestion de la diversité déclinée notamment

dans sa politique de gestion des ressources humaines.

Cette gestion de la diversité au CHL vise à offrir à chacun

et chacune des opportunités d’emploi et de carrière en

lien avec ses compétences et aspirations, en respectant

l’égalité des chances, les valeurs institutionnelles et

de traitement de tous les salariés et en luttant contre

toutes les formes de discrimination.

La démarche refl ète une réelle culture de l'organisation :

› qui s’inscrit dans le respect des différences entre les

valeurs, les attitudes, les comportements, les styles

de vie pour autant que ceux-ci se conforment aux fon-

dements démocratiques et au principe d’égalité de

nos sociétés et

› qui, au-delà du respect, cherche à interagir et à com-

muniquer avec les autres et à s’enrichir de ces diffé-

rences en évitant tout comportement d’exclusion, de

repli et de jugement.

La promotion de la diversité dans notre hôpital se veut

être proactive, préventive et volontaire. Elle s’articule

prioritairement autour des axes suivants :

› La collaboration intergénérationnelle

› L’égalité des chances et la représentation hommes/

femmes

› La richesse des métiers et l’interdisciplinarité

› La valorisation des différences culturelles

› La participation à l’emploi et au maintien professionnel

des personnes reconnues travailleurs handicapés

› Le renforcement de la culture d’entreprise

Signature de la charte de la diversité luxembourgeoise

Le 26 septembre 2012, le CHL a signé en présence de

Mme le Ministre de la Famille et de l’Intégration, de M.

le Bourgmestre de la ville de Luxembourg et d’autres

grandes entreprises du pays, la charte de la diversité

Luxembourg pour offi cialiser son engagement.

77

En signant cette charte, nous nous engageons à :

› Sensibiliser et former l’ensemble de notre management et collaborateurs aux enjeux de la non-discrimination et

de la diversité.

› Respecter et promouvoir l'application du principe de non-discrimination sous toutes ses formes.

› Chercher à refl éter la diversité de la société multicul-turelle luxembourgeoise et transfrontalière.

› Communiquer auprès de l'ensemble de nos collabo-rateurs notre engagement en faveur de la non-discri-

mination et de la diversité.

› Faire de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique de diversité un objet de dialogue avec les

représentants des personnels.

› Inclure dans le rapport annuel un chapitre descriptif de notre engagement de non-discrimination et de diversité, intégré à celui plus large de notre politique

de responsabilité sociale.

Un congrès sur la Diversité

Le CHL a organisé le jeudi 4 octobre 2012 son 1er congrès sur la gestion de la diversité en entreprise.

Ce congrès a réuni des experts internationaux du sujet

tels que M. Jean-Marie Peretti, professeur émérite à

l’Université de Corte et à l’ESSEC et président de l’Institut

d’Audit Social de Paris, et Mme Isabelle Barth, ainsi que

les entreprises luxembourgeoises de tous les secteurs

professionnels. Cette journée a été l’occasion de débattre

et d’échanger concrètement sur la défi nition de la di-

versité comme levier de performance et sur la mise en

œuvre d’une politique de gestion de la diversité dans les

organisations.

32 nationalitésreprésentées 36

languesparlées

58% 42%Parité hommes / femmesà un poste d’encadrement

43% de personnesà temps partiel

Equilibre vie privée / vie professionnelle

COLLABORATEURS

78

Excellence Solidarité Partage RespectIntégrité

VIVRE NOS VALEURS AU QUOTIDIEN, UNE EXIGENCE INSTITUTIONNELLE

Le CHL fonde sa culture d’entreprise sur 5 valeurs, chacune

déclinée en engagements communs que chaque membre

du CHL s’engage à respecter dans son travail au quotidien.

Pour permettre à chaque collaborateur de se familiariser

avec ces valeurs, et de sortir de leur dimension purement

conceptuelle, nous avons décidé de communiquer en

2012 autour de chacune en soulignant de manière plus

particulière leur mise en pratique sur le terrain via des

exemples simples et évidents rencontrés tous les jours.

Ainsi chaque mois, une de ces valeurs a été expliquée et

mise en lumière dans un article de notre journal interne

CHLNews.

Petit moyen mnémotechnique pour mémoriser facilement nos 5 valeurs institutionnelles, rete-nez le terme « E.S.P.R.I. » :

Pour consolider et assoir cette démarche autour de la

responsabilisation de chacun dans la mise en œuvre de

nos valeurs au quotidien, celles-ci ont servi de leitmotiv

et ont ainsi coloré d’un point de vue idéologique la présen-

tation de la vision stratégique de notre nouveau Directeur

général, M. Romain Nati, depuis juillet 2012.

INNOVATION : SYSTÈME INTÉGRÉ DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Un nouveau système Intégré de gestion des Ressources Humaines, SIRHIUS

Le projet - annoncé en 2011 - de mise en place d’un sys-

tème intégré de gestion des ressources humaines s’est

concrétisé et les salaires ont été réalisés avec le nouvel

outil en mai 2012. Couplé à ce logiciel, une nouvelle pla-

nifi cation a été déployée progressivement dans tous les

services tout au long de l’année. Les autres modules de

gestion de la formation, du recrutement et de la ges-

tion des compétences seront mis en service au cours

de l’année 2013. Ainsi le CHL se sera doté d’un outil

moderne et adapté aux besoins de la gestion classique

du personnel et aux exigences du management des res-

sources humaines.

UNE ENQUÊTE DE SATISFACTION DU PERSONNEL

Dans le cadre du processus de gestion de la qualité ini-

tié depuis plusieurs années, une enquête de satisfaction

a été menée auprès des collaborateurs en 2012 pour

recueillir les perceptions du personnel suite aux actions

entreprises après l’enquête de 2009 et pour encore

mieux tenir compte des besoins et souhaits du person-

nel du CHL.

Les résultats ont été présentés à l’ensemble du person-

nel et l’analyse est en cours. Des groupes de travail vont

être constitués en 2013 afi n d’élaborer des améliorations

sur les thèmes institutionnels choisis.

↘ Plus d’informations sur notre site intranet

Soyez acteur de votre évolution!

ENQUÊTE DE SATISFACTION 2012 I CHL

ENQUÊTE DE

SATISFACTION

2012 I CHL

Bougez-vous!

... un pas en avant dans l’enquête de satisfaction

↘ Plus d’informations sur notre site intranet

79

UN INVESTISSEMENT DANS LA FORMATION POUR FAIRE ÉVOLUER NOTRE MÉTIER

La formation continue est reconnue comme un réel levier

d’évolution des compétences et des fonctions de nos col-

laborateurs. Intégrée à notre stratégie de management

et de développement des compétences, elle contribue à

consolider l’existant et à préparer l’avenir. Cet engagement

dans une dynamique d’apprentissage et d’enseignement

concerne l’ensemble de notre personnel, quelques soit sa

fonction, son niveau, sa responsabilité, son ancienneté…

et ce, dès son embauche.

Aussi, est-il indispensable de faire correspondre une offre

de formation pertinente et effi cace aux besoins d’évolu-

tion des métiers, des attentes du patient, des technologies

et des réglementations.

En 2012, le budget de formation consommé, ainsi que le

nombre d’heures de formation réalisées ont augmenté

par rapport à l’année précédente.

Les thèmes du plan de formation 2012 qui ont concerné

le plus de collaborateurs et qui ont comptabilisé le plus

d’heures de formation, sont les suivants :

› la pensée soignante et le jugement clinique

› le développement de l’expertise technique soignante

› la pharmacologie

› les soins palliatifs

› la communication avec le patient

› les formations informatiques liées au déploiement

des logiciels HRA et HCPS

› la sécurité au travail

› les langues

UNE VIE SOCIALE POUR LA RECONNAISSANCE ET LE BIEN-ÊTRE DE NOS COLLABORATEURS

Notre institution accorde énormément d’importance à

la satisfaction de ses salariés, ainsi qu’à leur bien-être.

Depuis 2009, la direction a décidé de mettre en œuvre

l’activité Vie Sociale portée par le Département des res-

sources humaines en collaboration avec la cellule de

communication.

Cette mission a pour objectif :

› de reconnaître l’implication et l’engagement des collabo-

rateurs dans leur mission professionnelle quotidienne,

ainsi que dans la performance globale de l’entreprise

› de favoriser la participation des salariés à des activi-

tés de loisirs, culturelles, sportives et solidaires dans

une démarche de construction et d’adhésion à notre

culture d’entreprise, et de développement de l’esprit

de camaraderie et d’entraide mutuelle

› de leurs permettre de bénéfi cier d’avantages sur l’ac-

cès à des services et prestations diverses.

83% du personnel formé

39.050 heures de formation réalisées

37% du personnel bénéfi ciaire de la Vie sociale

COLLABORATEURS

80

TYPOLOGIE DE L’EFFECTIF DU CHL

3 I 2

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR DIRECTION

1.795 ETP* I 2084 salariés

60% Direction des soins

18% Direction médicale

22% Direction administrative

et fi nancière

RÉPARTITION DE L'EFFECTIF ETP* PAR DIRECTION ET PAR SEXE

Direction administrative

et fi nancière

Direction des soins

Direction médicale

Total

2000180016001400120010008006004002000

Total F

Total M

Total

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR NATIONALITÉ

39% Luxembourgeoise

27% Française

17% Belge

7% Portugaise

5% Allemande

5% Divers

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR PAYS DE RÉSIDENCE

59% Luxembourgeoise

22% Française

13% Belge

4% Allemande

2% Divers

Effectifs

PYRAMIDE DES ÂGES

60 - 64 ans

1000-100-200-300

55 - 59 ans

50 - 54 ans

45 - 49 ans

40 - 44 ans

35 - 39 ans

30 - 34 ans

25 - 29 ans

F

Moyenne d'âge de l'effectif : 42 ansReclassement : 39 postes occupés

M

* Employés Temps Plein

81

DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE:

HANTEN Astrid, KINN Jean-Marie, LORANG Corinne,

DOS SANTOS LOPES Maria-Isabel

DIRECTION DES SOINS

BARBIER Jean-Luc, BORTOLUZZI Pascale, CARBONI Enza, CHEY NUON Satya, DE JESUS DA COSTA Etelvina, DE PAOLA Pascal, DELBROUCK Karin, FEYDER Claire, HESSE Malou, HEUSCHLING Corinne, KLEIN Françoise, MUNHOVEN Nadine, NOTARANGELO Vito, REULAND

Simone, RIES M.-Ange, SIDON Marie-Paule, THILL Romain, RISCH Régine, THEOBALD Gabriele, SIEBENALLER Véra, STEINBACH Stefan, GOMES Marie-Cristina, WINTRICH

Brigitte, GILLEN Gaby, HUBSCH Maggy

DIRECTION MÉDICALE

MAZZELLA Brigitte, PRUSSEN Elisabeth, RODRIGUEZ

Rosario

En 2012, la Direction a pu honorer 32 membres du personnel pour leurs 25 années de bons et loyaux services

au sein de l’entrerprise.

VALORISATION DES COLLABORATEURS

3 I 3

Collaborateurs fi dèles :

82

83

COLLABORATEURS

Dr Pierre HERTZ› Cellule de documentation

de l’information médicale

Dr Serge DE NADAI› Service de gériatrie

Dr Marie-Noëlle HUOT› Service de gynécologie-obstétrique

PMA

Dr Marianne ADALSTEINSSON› Service de pédopsychiatrie

Dr Antonio GOMES QUINHONES LEVY› Service de neuropédiatrie

Médecins nommés en 2012 :

Dr Stéphanie OBERTIN› Service de policlinique-urgences

Dr Khaled MLIK› Service de gynécologie-obstétrique

Dr Léo BAGZE TCHUINDJANG› Service de policlinique pédiatrique

Dr Michel SCHON› Service de policlinique adulte

Dr Isabelle LEHOBEY› Service d’évaluation

et de rééducation fonctionnelle

Dr Claude SERTZNIG› Service d’anesthésie

84

Tableau des médecins par spécialités

1 DÉPARTEMENT ANESTHÉSIE-RÉANIMATION, POLICLINIQUE, URGENCES ADULTES

Service d’AnesthésieDr Claude Danièle, Dr Colling Joëlle, Dr Crochet Brigitte ép. Eloy,

Dr Dupont Pierre, Dr Eggermont Yves, Dr Ferretti Christian,

Dr Keller Markus, Dr Modert Josiane, Dr Münster Laurent,

Dr Raber Paul, Dr Robert Philippe, Dr Schmidt Marion ép.

Sabri, Dr Schmitz Bernd, Dr Sertzig Claude, Dr Schulz Suzanne,

Dr Weinachter Caroline, Dr Werer Christophe

Service de Réanimation, Soins Intensifs médico-chirurgicaux / SAMUDr Ferretti Christian, Dr Lorang Christiane, Dr Max Martin,

Dr Münster Laurent, Dr Stammet Pascal,

Dr Werer Christophe

Service Policlinique, Urgences adultesDr Arendt Victor, Dr Bauer Guillaume, Dr Even Annette,

Dr Mergen Martine, Dr Obertin Stéphanie, Dr Poos Philippe,

Dr Schon Michel, Dr Simon Marc, Dr Stein Romain

Centre de traitement de la douleurDr Boisanté Cathérine, Dr Böker Dagmar,

Dr Calvisi Véronique, Dr Sabri marion

2 DÉPARTEMENT CANCÉROLOGIE, HÉMATOLOGIE

Service d’Hématologie, Hémato-oncologie, Cancérologie Dr Berchem Guy, Dr Degiorgis Martina, Dr De Wilde Sigrid

ép. Cherrier, Dr Dicato Mario, Dr Duhem Caroline,

Dr Plawny Laurent, Dr Ries Fernand

3 DÉPARTEMENT CARDIOLOGIE, MALADIES VASCULAIRES

Dr Banu Cristiana, Dr Beissel Jean, Dr Casters Laurent,

Dr Codreanu Andrei, Dr Delagardelle Charles,

Dr Erpelding Jeff, Dr Groben Laurent, Dr Kirch Lotti,

Dr Lebrun Frédéric, Dr Lottermoser Katja, Dr Ludwig Claude, Dr Noppe Stéphanie, Dr Oundjede Denis,

Dr Pesch Camille, Dr Rouguiatou Sow, Dr Wagner Daniel,

Dr Zenner Martine

4 DÉPARTEMENT PNEUMOLOGIE, MALADIES INFECTIEUSES, IMMUNO-ALLERGOLOGIE

Service de Pneumologie Dr Abou Hamdan Kamal, Dr Charpentier - Chaix Catherine, Dr Ernzer Pierre, Dr Nati Romain, Dr De La Barrière Hélène,

Dr Schlesser Marc, Dr Wirtz Gil

Service d’Immuno-allergologieDr Hentges François, Dr Lehners Christiane,

Dr Morrisset Martine, Dr Morel Fanny

Service des Maladies infectieuses Dr Arendt Victor, Dr Hemmer Robert, Dr Michaux Christian,

Dr Schmit Jean-Claude, Dr Staub-Schmit Thérèse

5 DÉPARTEMENT UROLOGIE, NÉPHROLOGIE, ENDOCRINOLOGIE

Service d’UrologieDr Lamy Stanislas, Dr Lurquin Antoine,

Dr Wilmart Jean-François

Service de NéphrologieDr Duhoux Pierre, Dr Pouthier Dominique,

Dr Prospert Fernand

Service d’Endocrinologie, DiabétologieDr Atlan Catherine, Dr Dadoun Frédéric, Dr Michel Georges

6 DÉPARTEMENT CHIRURGIE GÉNÉRALE, DIGESTIVE, VASCULAIRE, THORACIQUE ET ENDOCRINIENNE, HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE (UMADE)

Service de Chirurgie générale, digestive, vasculaire, thoracique et endocrinienneDr Azagra Juan S., Dr Braun René, Dr Goergen Martine,

Dr Mathieu Xavier, Dr Pillet Jean-Christophe,

Dr Poulain Virginie, Dr Wilhelm Robert

Service d’Hépato-Gastro-EntérologieDr Becker Olaf, Dr Berg Paul, Dr Kerschen André,

Dr Leider Pierre, Dr Weber Joseph

7 DÉPARTEMENT CHIRURGIE PLASTIQUE, RECONSTRUCTIVE ET ESTHÉTIQUE, OTO-RHYNO-LARYNGOLOGIE, OPHTALMOLOGIE, DERMATOLOGIE

Service de Chirurgie plastique, reconstructive et esthétiqueDr Calteux Nicolas, Dr Hellers Joe, Dr Nebendahl Jan,

Dr Schmid Nadine

Service d’Oto-Rhino-LaryngologieDr Bausch Jean, Dr Beck Alain, Dr Faber Jean-Joseph,

Dr Feidert Frank, Dr Keghian Jérôme, Dr Orban Dominique,

Dr Ozieblo Barbara, Dr Panosetti Eugène, Dr Sevenig Marc

Service d’OphtalmologieDr Cardillo Sandra, Dr Goerens Jean-Louis, Dr Grun

Andrée, Dr Huss Corinne, Dr Kayser Maurice, Dr Muller

Jean-Claude, Dr Schroeder Pixie, Dr Theischen Marc

Service de DermatologieDr Poulain Jean-François

85

8 DÉPARTEMENT NEUROSCIENCES

Service de Psychiatrie (adulte)Dr Gielis Olivier, Dr Hedo Paul, Dr Hyzy-Muhe Annette,

Dr Le Saint Laurent, Dr Pull Charles, Dr Schartz Anne

Service de NeurologieDr Beyenburg Stefan, Dr Diederich Nico, Dr Droste Dirk,

Dr Felten Paul, Dr Metz René

Service de NeurochirurgieDr Dang Phuoc Trung, Dr Böcher-Schwarz Hans,

Dr Hertel Frank, Dr Koy Jan, Dr Matgé Guy,

Dr Sandt Georges, Dr Standhardt Harald

9 DÉPARTEMENT MÉDECINE INTERNE

Service de Médecine interne polyvalenteDr Leesch Marcel, Dr Mangeot Jean-Marc, Dr Mertens Luc,

Dr Nosbaum Roland, Dr Petit Michel, Dr Schleiser Franz

Service de Gériatrie aiguëDr De Nadai Serge, Dr Sanchez Guevara Ana,

Dr Tissot-Daïf Dalila

Service de Soins PalliatifsDr Fogen Frédéric

10 DÉPARTEMENT APPAREIL LOCOMOTEUR CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE & TRAUM.

Service d’Orthopédie Dr Differding Paul, Dr Huberty Robert, Dr Pape Dietrich,

Dr Rahme Elias, Dr Schuman Léon, Dr Seil Romain,

Dr Van Giffen Nicolien

Service de TraumatologieDr Backes François, Dr Gerich Torsten

Service de Médecine du sport et de préventionDr Nührenbörger Christian, Dr Servais Alexandre, Dr Thünenkötter Thomas, Dr Urhausen Axel

Médecine PhysiqueDr Azzolin José

Service de RhumatologieDr Muller Marie-Jeanne, Dr Wirth Claudine

Service de Rééducation et Réadaptation adulte et pédiatriqueDr Avaux Catherine, Dr D’Affnay Pierre-Laurent, Dr Leches

Marguerite, Dr Pauly Fernand, Dr Pizon Emmanuelle

11 DÉPARTEMENT CLINIQUE PÉDIATRIQUE

Service de Pédiatrie générale et activités spécialisées Dr Allard Serge, Dr Biver Armand, Dr Chafai Ronit,

Dr De Beaufort Carine, Dr Despontin Karine, Dr Kieffer Isabelle, Dr Molitor Guy, Dr Schierloh Ulrike, Dr Schroell

Marco, Dr Seligmann Roland, Dr Thomee Caroline,

Dr Wagner-Seiffert Kerstin, Dr Weitzel Christiane,

Dr Witsch Michael

Service de Néonatologie et soins intensifs pédiatriques Dr Bindl Lutz, Dr Bofferding Léon, Dr Bottu Jean,

Dr Géron Christine, Dr Neuhaeuser Christoph

Service Policlinique - Urgences pédiatriquesDr Glass Monika, Dr Lussem Ulrich, Dr Poncin Catherine,

Dr Schalbar Claude, Dr Tchuindjang Léo Serge

Service de PédopsychiatrieDr Avaux Catherine, , Dr D’Alimonte Juliana, Dr Pignoloni

Claudio, Dr Schilling Marianne, Dr Vervier Jean-François

Service de Chirurgie infantileDr Glass Monika, Dr Kieffer Jerry, Dr Philippe Paul

Service de NeuropédiatrieDr De Quinhones Levy Gomes, Dr Nuttin Christian,

Dr Scalais Emmanuel

Consultations de génétiqueDr Dahan-Lens Karin, Dr Pierquin Geneviève

12 DÉPARTEMENT GYNÉCOLOGIE - OBSTÉTRIQUE

Dr Arendt Jacques, Dr De Bruyne Filip, Dr Hermand Jean-Paul,

Dr Huot Marie-Noëlle, Dr Mullenberger Guy, Dr Schilling

Caroline, Dr Simon Gérald, Dr Van Wymersch Didier

Médecins agréésDr Arrazola Jorge, Dr Borhoven Michel, Dr Borsi Claude,

Dr Engel Ulrike, Dr Esslingen Gustave, Dr Ginter Serge,

Dr Gratia Paul, Dr Libar Jean-Claude, Dr Kayser Pierre,

Dr Mlik Khaled, Dr Niedner Antoine, Dr Peiffer Marc,

Dr Schmit Alix, Dr Schneider Michael, Dr Schou-Berglund

Sophie

Laboratoire FIVDr Forges Thierry

13 DÉPARTEMENT IMAGERIE MÉDICALE

Médecine nucléaireDr Bury Frédéric, Dr Delagardelle Charles, Dr Jonard Paul,

Dr Michel Georges, Dr Picard Christian

Radiologie diagnostique et interventionnelleDr Calafat Jean, Dr El Azzouzi Dounia, Dr Janssens Daniel, Dr Lens Vincent, Dr Page Philippe, Dr Schaeffer Fabienne,

Dr Schmit Marc, Dr Verbeeck Nicolas Yvan,

Dr Vuillemin Jean, Dr Walter Frédéric

Neuroradiologie diagnostique et interventionnelleDr Boulanger Thierry, Dr Dooms Georges,

Dr Mataigne Frédéric, Dr Meurice Annick

Radiologie pédiatriqueDr Gautiez-Silvert Élodie, Dr Van Nieuwenhuyse Jean-Paul

4 I DONNÉES FINANCIÈRES

88

ÉVOLUTION DU PATRIMOINE

4 I 1

A l’actif du bilan :

Le poste de l’actif immobilisé diminue de -3,7 %. Les

immobilisations corporelles ont diminué de -3,7 % en

raison de l’amortissement couru des immobilisations

résultant des grands travaux de construction et de mo-

dernisation.

Les créances résultant de l’exploitation ont augmenté

de 20,0% notamment en raison de retards de liquidation

des fi chiers de facturation avec la CNS. Le poste autres

créances a diminué de -35,8% et refl ète l’évolution des

créances envers l’Etat représentant les subventions sur

grands travaux de construction en fonction des décomptes

de dépenses y relatifs.

La trésorerie diminue de -1,8% en fonction de l'évolution

des encours des créances résultant de l'exploitation.

Au passif du bilan :

Les capitaux propres diminuent de -0,9% et refl ètent la

prise en compte du bénéfi ce de l’exercice 2011 ainsi que

l’amortissement des subventions de l’Etat relatifs aux

projets de modernisation. En tenant compte du résultat de

l’exercice 2012, les capitaux propres atteignent 182,1 mio

et le bénéfi ce reporté est de 7,4 mio.

Le poste des provisions pour risques et charges a diminué

globalement de -3,4%.

Les dettes envers fournisseurs ont augmenté de 6,6 %

refl étant notamment l’augmentation des encours de fac-

turation des prestataires de services relatifs aux projets

d’investissement terminés. Les Autres dettes envers

banques et établissements fi nanciers ont diminué

de -48,4% en raison des décomptes effectués avec le

Ministère de la Santé. Ce poste inclut les encours des

lignes de crédit relatives aux projets de construction et

de modernisation couverts par la loi de fi nancement y

relative et remboursées ultérieurement par la CNS.

Actif (en milliers €) 2010 2011 2012 2012 vs 2011

Actif immobilisé 180.049 167.204 161.022 ↘

Créances 63.576 57.453 57.249 ↘

Valeurs mobilières 0 0 3.564 ↗

Trésorerie 21.836 24.111 23.686 ↘

Les chiffres sont exprimés en EURO.

Au 31 décembre 2012, le total bilantaire est de 252,7 millions. Les variations des principaux postes bilantaires sont comme suit :

Passif (en milliers €) 2010 2011 2012 2012 vs 2011

Capitaux propres 180.865 180.856 179.299 ↘

Provisions pour risques et charges 5.611 5.221 5.046 ↘

Dettes et autres 81.598 65.209 65.545 ↗

Bénéfice de l'exercice 4.380 4.353 2.814 ↘

89

RÉSULTATS DE L’EXERCICE

4 I 2

Les produits d’exploitation augmentent de 5,1%. Les

hospitalisations et activités médicales augmentent de

6,6 mio (3,5 %) et refl ètent l’impact de l’adaptation des

tarifs par unité d’œuvre négociés avec la CNS devant

couvrir les frais variables y relatifs, ainsi que l’augmen-

tation des activités hospitalières. Les honoraires médicaux

progressent de 7,4 %. Les produits accessoires représen-

tent les activités non-médicales et augmentent de 5,5 %

en raison de l’augmentation des produits relatifs au

parking. Les contributions courantes à diverses charges

augmentent de 18,5% principalement en fonction de la

refacturation de prestations de services et de matériel

aux services conventionnés ainsi que de la facturation

directe hors budget hospitalier à la CNS des coûts de

certains médicaments et dispositifs médicaux délivrés

par la pharmacie hospitalière.

L’exercice 2012 a clôturé avec un bénéfi ce de 2,8 millions. Ce résultat est dû à des facteurs résultant de l’exploitation

courante de l’hôpital ainsi qu’à des facteurs exceptionnels.

Produits en milliers d'euros 2010 2011 2012 2012 vs 2011

Hospitalisations, accouchements

et activités médicales 72,29 % 185.650 70,49 % 187.612 69,77 % 194.170 ↗

Honoraires médicaux 16,53 % 42.459 16,37 % 43.571 16,82 % 46.810 ↗

Contributions courantes

diverses à des charges 4,11 % 10.568 5,84 % 15.553 6,62 % 18.426 ↗

Amortissement des subv. d'investissement 4,04 % 10.377 4,19 % 11.142 3,51 % 9.774 ↘

Autres produits 1,78 % 4.581 1,72 % 4.573 1,72 % 4.799 ↗

Produits exceptionnels 1,24 % 3.184 1,39 % 3.708 1,56 % 4.341 ↗

Total produits 256.818 266.159 278.319

Charges (en milliers d'euros) 2010 2011 2012 2012 vs 2011

Achats 21,43 % 54.094 21 % 54.980 21,34 % 58.799 ↗

Frais de personnel 62,43 % 157.598 62,53 % 163.697 63,16 % 174.017 ↗

Frais pour immeubles et équipements 6,42 % 16.216 6,48 % 16.952 6,33 % 17.436 ↗

Corrections de valeur 7,82 % 19.728 7,90 % 20.680 7,11 % 19.600 ↘

Autres charges 1,82 % 4.588 2,10 % 5.485 2,05 % 5.648 ↗

Charges exceptionnelles 0,08 % 214 0 % 11 0 % 4 ↘

Total charges 252.438 261.805 275.505

Evolution produits et charges

290 Mio

280 Mio

270 Mio

260 Mio

250 Mio

240 Mio

230 Mio

220 Mio

210 Mio

200 Mio

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Total produits Total charges

90

Les charges d’exploitation augmentent de 5,2%. Les

achats ont augmenté de 3,8 mio (+6,9%). Les consom-

mations fi xes ont augmenté (2,6%) alors que les consom-

mations variables (médicaments et matériel médical)

ont augmenté de 7,3%. Les frais de personnel augmen-

tent de 6,3% en fonction des accords CCT en vigueur

ainsi que l’impact des suppléments salariaux compta-

bilisés dorénavant dans le mois courant. Le poste des

frais pour immeubles et équipements augmente de 0,5

mio (2,9%). Les autres charges d’exploitation augmen-

tent de 6,9%. Les corrections de valeur représentant les

amortissements sur l’immobilisé ont diminué de 5,2%

suite à l’immobilisation défi nitive de certains projets de

construction et de modernisation.

Le résultat exceptionnel est de 4,3 mio. et inclut princi-

palement la prime relative au programme incitant quali-

té EHL/CNS de l'année 2010 déclarée en 2012 (2,9 mio.)

ainsi que le résultat du décompte d'exercice avec la CNS

des années 2000 et 2001.

Au niveau analytique, le résultat du CHL se décompose en

quatre volets différents :

Les résultats respectifs ont évolué comme suit :

Le résultat hospitalier opposables est de 0,5 mio avant

décompte fi nal avec la CNS mais dont les effets éven-

tuels ont été provisionnés. Le résultat de la partie fi xe

est équilibré suite à la comptabilisation d’un produit

exceptionnel (1,7 mio) résultant des décomptes 2000

et 2001. Le résultat sur la partie variable (0,4 mio) s’est

largement amélioré pour la plupart des entités fonction-

nelles suite à la rigueur budgétaire mise en œuvre afi n

d’assurer une maîtrise des charges variables réelles

par rapport aux tarifs d’unités d’œuvre accordés par la

CNS. Pour les blocs opératoires, les soins normaux et

les places de surveillance dont les charges réelles dé-

passent les tarifs accordés, un décompte sera négocié

avec la CNS.

Le résultat hospitalier non-opposable s’établit à 0,7 mio.

et diminue fortement en raison des décomptes 2000/2001.

Les produits de l’activité du volet RCAM et assimilés ont

augmenté de 13,0 % notamment suite à la mise en place

depuis avril 2011 d’une facturation à l’acte des presta-

tions de laboratoire extrahospitalier. Les produits des

prestations de confort offertes à la patientèle ont aug-

menté légèrement (1,1%). Les produits fi nanciers ont

augmenté (1,2 %) en raison de la trésorerie disponible

en cours d’année. Les charges exceptionnelles refl ètent

une charge exceptionnelle de 2,5 mio liée aux décomptes

des années 2000 et 2001 partiellement compensée par la

prime qualité 2010.

Le résultat médical est de 1,6 mio et augmente par rapport

à 2011. Une provision pour prime variable sur honoraires

excédentaires et pénibilité des gardes (1,0 mio) a été

constituée. Les frais de personnel augmentent de 8,4 %

alors que les honoraires médicaux progressent de 7,4 %.

Les produits exceptionnels augmentent en raison du dé-

compte des années 2000 et 2001 (1,6 mio) incluant l’effet

du redressement de la quote-part des frais indirects.

Les résultats des services conventionnés sont en principe

équilibrés et dégagent au 31 décembre 2012 un léger

excédent.

4 Mio

3,5 Mio

3 Mio

2,5 Mio

2 Mio

1,5 Mio

1 Mio

0,5 Mio

0

-0,5 Mio

-1 Mio

2010 2011 2012

Secteur hospitalier opposable

Secteur hospitalier non-

opposable

Secteur médical

Services conventionnées

-298.256

504.628466.021

3.611.315

3.394.861

717.762

1.033.887

412.605

1.611.777

32.876 41.35518.900

91

5 I PRÉSENTATION DU CHL

94

LE CHL EN BREF

5 I 1

Le CHL est administré par une Commission administra-

tive composée de 13 membres : 6 délégués de l’Etat,

3 délégués de la Ville de Luxembourg, 2 délégués de la

Fondation Norbert Metz depuis la fusion avec la Clinique

d’Eich et 2 délégués du personnel du CHL.

Le Ministre de la Santé exerce la tutelle dans certains

domaines précisés par la loi.

Le CHL est dirigé par un Directeur général assisté d’un

Directeur médical, d’un Directeur des soins et d’un Di-

recteur administratif et fi nancier. Ensemble, ils forment

le comité de direction, assisté par un Secrétaire général.

Ouvert en 1976, après la réunion de l’Hôpital Municipal

nouvellement construit, la Maternité Grande-Duchesse

Charlotte datant de 1936, et la Clinique Pédiatrique da-

tant de 1966, rejoint en 2004 par la Clinique d’Eich, le

CHL a aujourd’hui une capacité de 579 lits et emploie

2020 personnes actives dans plus de 50 métiers. Parmi

eux on dénombre quelques 270 médecins et un millier

de personnel soignant.

Le CHL est le seul centre hospitalier dans lequel des

médecins travaillent comme salariés à plein temps à

l’hôpital. Depuis sa fondation, le CHL est fortement en-

gagé dans des activités de formation et d’enseignement

ainsi que de recherche, missions qui lui sont confi ées

explicitement par la loi. De nombreux services du CHL

sont reconnus par les universités des pays voisins en

tant que terrain de stage et de formation pour les futurs

médecins, pharmaciens ou biologistes. Plus de 1450

médecins en voie de spécialisation sont passés depuis

1976 au CHL pour tout ou partie de leur formation.

En 2012, le CHL a réalisé quelques 27.036 admissions

en hospitalisation et 459.495 prises en charge en ambu-

latoire dans les consultations et les secteurs médico-

techniques, représentant quelques 151.953 patients

traités et suivis sur l’année. Le CHL a su adapter ses

structures d’accueil et d’hospitalisation aux nouvelles

formes de prise en charge et continue à développer acti-

vement les activités ambulatoires et d’hôpital de jour au

même titre qu’il s’oriente vers la création de centres de

compétence et la pluridisciplinarité organisée autour de

certaines pathologies.

Le CHL s’est également engagé résolument sur la voie

de la modernisation de son organisation interne. En

2008, il a développé un nouveau plan stratégique pour

les années 2008 à 2015. Pour faciliter sa mise en œuvre,

une révision de l’organisation managériale a été décidée

en 2008 et mise en vigueur depuis le 1er janvier 2009.

Cette dernière comprend l’introduction de la fonction de

directeur adjoint, un renforcement des structures de l’encadrement intermédiaire ainsi qu’une redéfi nition des départements cliniques selon un regroupement

plus homogène des activités liées permettant ainsi une

plus grande spécialisation et une meilleure organisation

de celles-ci. Ces entités sont dorénavant gérées en

commun par médecins et soignants.

Le CHL est désormais réparti dans 13 départements et

41 services cliniques gérés conjointement par un médecin

et un soignant. Ce nouveau modèle organisationnel per-

met une responsabilisation et une collaboration effi ciente

entre tous les acteurs, ainsi qu’un suivi des activités de

manière plus formelle et objective.

Le CHL est créé par la loi du 10 décembre 1975. Il a le statut d’un établissement public qui dispose de l’autonomie fi nancière

et administrative et qui est géré par les formes et d’après les méthodes du droit privé.

95

L’HÔPITAL MUNICIPAL, inauguré en 1976. Outre ses services généraux de méde-

cine, de chirurgie et de psychiatrie, ce site héberge plusieurs

services nationaux comme celui de la neurochirurgie, de

l’onco-hématologie, des maladies infectieuses et tropicales

rares et de l’immuno-allergologie.

LA MATERNITÉ GRANDE - DUCHESSE CHARLOTTE,

inaugurée en 1936. Elle a pour mission d’assurer la prise

en charge des grossesses et des pathologies spécifi ques

de la femme. La Maternité s’est spécialisée dans les

grossesses à haut risque. Elle s’est dotée d’un service de

procréation médicalement assistée avec son laboratoire

de fécondation in vitro.

LA CLINIQUE D’EICH

(Fondation Norbert Metz) a été, suite à l’arrêté grand-

ducal du 3 octobre 2003, intégrée et rattachée au Centre

Hospitalier de Luxembourg. Outre le rattachement ad-

ministratif de la Clinique d’Eich au CHL, cette fusion a

permis la consolidation des services d’ophtalmologie,

d’ORL et d’orthopédie, ainsi que la mise en place des

services de médecine interne polyvalente, de médecine

du sport et de prévention, de gériatrie aiguë et de soins

palliatifs.

LA CLINIQUE PÉDIATRIQUE

(Fondation Grand-Duc Jean et Grande-Duchesse Joséphine

Charlotte) inaugurée en 1966. Elle prend en charge les

enfants depuis la naissance jusqu’à l’adolescence. Elle

héberge les services nationaux suivants : néonatologie

intensive, soins intensifs pédiatriques, chirurgie infan-

tile et psychiatrie infantile. Elle dispose de son propre

service de radiologie pédiatrique ainsi que d’un éventail

très large de spécialités médicales et chirurgicales.

Le Centre Hospitalier de Luxembourg regroupe aujourd’hui quatre cliniques :

PRÉSENTATION DU CHL

96

LES MISSIONS DU CHL

5 I 2

Ses missions se déclinent comme suit :

IL EST HÔPITAL AIGU

L’organisation et les moyens du CHL sont centrés sur la

prise en charge des pathologies aiguës, des pathologies

graves, des urgences chirurgicales et médicales, et des

soins intensifs.

IL EST HÔPITALAVEC MISSIONS NATIONALES

Le CHL dispose de neuf services nationaux ainsi que

d’équipements nationaux comme le PET Scan, la litho-

tritie extra-corporelle et le laboratoire de fécondation in

vitro. Il assure des activités nationales telles que les

transplantations rénales et assume un service de garde

permanent pour l’ensemble de la Clinique Pédiatrique

ainsi que pour les services nationaux.

IL EST HÔPITAL AVEC MISSIONS DE SANTÉ PUBLIQUE

Le CHL participe activement à la politique de prévention

contre les maladies infectieuses et à la lutte contre le

sida. Les services de psychiatrie de l’enfant, de neuro-

pédiatrie et de pédiatrie sociale répondent à un besoin

de santé publique. Par convention avec le Ministère de la

Justice, le CHL assure le service médical du Centre pé-

nitentiaire. Il est lié par neuf conventions à l’État du

Grand-Duché pour des missions diverses.

IL EST HÔPITAL À CARACTÈRE ACADÉMIQUE

Le CHL est terrain de stage agréé pour la formation des

médecins, pharmaciens et biologistes par le Ministère

de la Santé belge et directement par plusieurs universi-

tés belges, françaises et allemandes. Depuis 2008, il est

reconnu par l’Université de la Sarre comme « Akade-

misches Lehrkrankenhaus der Universität des Saar-

landes ». Il participe activement à l’enseignement prodi-

gué aux médecins en formation spéci fi que, en médecine

générale et aux étudiants en médecine à l’Université du

Luxembourg.

Dans le domaine des soins, le CHL est un terrain de

stage pour le Lycée Technique pour Professions de Santé

(LTPS) et pour les différentes écoles françaises et

belges, les centres de formation des kinésithérapeutes,

ergothérapeutes, diététiciens…

IL EST HÔPITAL AVEC VOCATION DE RECHERCHE

La recherche médicale au CHL s’articule autour de deux

axes : la recherche de laboratoire, en collaboration avec

le CRP-Santé, et la recherche clinique à travers des

études souvent multicentriques et des projets réalisés

avec le Fonds National de la Recherche.

En moyenne, le CHL publie une centaine d’articles par an

dans des revues de référence, et réalise 85 présentations

scientifi ques lors de manifestations internationales.

La loi défi nit le CHL comme un centre de diagnostic, de soins, de traitement, d’hospitalisation, de recherche et d’ensei-

gnement. Le plan hospitalier national 2009 le classe comme centre hospitalier régional.

97

LES VALEURS DU CHL

5 I 3

LA RECHERCHE DE L’EXCELLENCE

Compétence, Expertise, Innovation, Qualité, Compétitivité, Professionnalisme, Multilinguisme

Le CHL s’engage à mener une politique de recrutement

au plus haut niveau et à assurer une formation profes-

sionnelle continue pour le maintien et le dé ve loppement

des compétences. Les pratiques médicales, soignantes

et managériales du CHL doivent correspondre aux stan-

dards internationaux. L’en seigne ment et la recherche

pratiqués sont les pro moteurs de l’expertise et de l’inno-

vation. Les programmes de qualité du CHL s’inscrivent

dans une dynamique volontaire d’amélioration continue.

L’ENGAGEMENT DE SOLIDARITÉ

Justice, Égalité des chances, Motivation, Intégration, Proximité, Responsabilité

Le CHL veille à l’équité de l’accès aux soins et met au

cœur de ses actions l’égalité de traitement des personnes

quelles que soient leurs opinions philosophiques, morales,

religieuses ou politiques. Il exerce une responsabilité so-

ciale, sociétale et environnementale et reste attentif à la

situation des personnes vulnérables, des patients et des

collaborateurs.

LE PARTAGE DES CONNAISSANCES

Formation, Information, Expérience, Interdisciplinarité, Complémentarité, Travail d’équipe

Le CHL mène une politique de formation et d’information

adaptée aux besoins de chacun. Il développe l’enseigne-

ment et la recherche avec la volonté d’assurer le transfert

de compétences à chacun d’entre nous. Il tient compte et

valorise l’expérience de chacun.

LE RESPECT DE LA PERSONNE

Humanisme, Empathie, Écoute, Confi ance, Tolérance, Confi dentialité

Les relations avec autrui, les patients autant que leur

entourage, les collègues et partenaires, sont dirigées

par le respect des droits de la personne, de sa dignité et

de son individualité, et de son droit à la confi dentialité.

L’EXIGENCE D’INTÉGRITÉ

Honnêteté, Transparence, Éthique, Exemplarité, Courage

Le CHL fait de l’intégrité un critère absolu de conduite avec

tous les interlocuteurs et partenaires. Le per sonnel s’en-

gage à agir dans le respect de l’éthique et de la déontologie.

Le CHL fonde sa culture d’entreprise sur 5 valeurs, chacune déclinée en différentes dimensions. En découlent des

engagements communs que chaque membre du CHL s’engage à respecter. Les valeurs du CHL sont rappelées dans

son règlement général.

EXCELLENCE SOLIDARITÉ PARTAGE RESPECT INTÉGRITÉ

98

PLAN STRATÉGIQUE

5 I 4

Les initiatives contribuant à la réalisation du plan straté-

gique transposées dès 2009 ont fait l’objet d’une révision

pour que les COM et CNS des départements et services

prennent en compte les orientations nationales retenues

au niveau de la loi de la réforme du système de santé. L a

Direction médicale et soignante a élaboré dix conditions

cadres permettant de prioriser les initiatives en cours de

mise en œuvre :

1 Favoriser le virage ambulatoire.

2 Améliorer les relations avec les médecins référents.

3 Orchestrer, participer à des programmes de prévention

et de promotion de la santé.

4 Promouvoir les axes formation et recherche dans une

vision académique.

5 Mutualiser les activités, initier la création de fi lières de

soins.

6 Implémenter des méthodes technologiques innova-

trices.

7 Identifi er des performances clés en termes d’indi-

cateurs qualitatifs et quantitatifs en relation avec les

référentiels établis.

8 Développer et mettre en œuvre les modèles organi-

sationnels qui favorisent l’interdisciplinarité.

9 Favoriser le développement de cliniques monothé-

matiques à forte valeur ajoutée.

10 Favoriser la satisfaction patient.

COM ET CNSLa stratégie du CHL est déclinée notamment au travers des COM (conventions annuelles d’objectifs et de moyens) et des CNS (contrats annuels de niveau de service) et ce

pour :

› les départements et services cliniques

› les activités cliniques de support

› les départements et services administratifs et fi nanciers

Les COM et CNS, leviers stratégiques, défi nissent les

missions, les objectifs, les moyens et les résultats atten-

dus annuellement négociés et soutenus par un consensus

tripartite avec la Direction.

Les COM et CNS cliniques sont pilotées par les binômes,

chefs de départements et chefs de services médicaux-

soignants. La mise en place d’un programme de suivi des

COM et CNS met en évidence les concepts de transpa-

rence, de dynamisme, d’équité, de responsabilité et de

partages de bonnes pratiques autour du développement

de prises en charge spécialisées.

Les outils et méthodes managériales déployées pour le

suivi des COM et CNS tiennent compte des conditions

cadres de la Direction afi n de défi nir et d’accompagner

les orientations stratégiques à long terme, de défi nir les

périmètres d’activité, de tenir compte de l’environne-

ment socio-économique et des attentes et valeurs des

services et des départements au profi t des attentes des

patients.

Le plan stratégique 2008-2015 définit plusieurs orientations concernant l’ensemble des services en lien avec l’organisation des soins et les modalités de prise en charge des patients :

› différencier l’offre de soins pour la rendre plus lisible et efficiente afin de mieux répondre aux at-tentes de la population et donc d’offrir une palette de soins globale et organisée de manière innovante et adaptée

› améliorer les relations et la satisfaction des clients en prenant en considération leurs attentes

› assurer l’alignement des services par rapport à la stratégie globale

› renforcer la gestion des missions autres que les soins et renforcer la collaboration avec les parte-naires académiques

› assurer un développement viable et équilibré en adaptant l’organisation à la politique et stratégie tout en offrant des infrastructures attrayantes et modernes

› développer une politique de valorisation institu-tionnelle en vue de mettre en exergue la valeur ajoutée apportée par le CHL.

LES AXES STRATÉGIQUES GÉNÉRAUX

Le plan stratégique du Centre Hospitalier de Luxembourg couvre la période 2008-2015 et a été validé par la Commission

administrative. Il précise les 8 orientations stratégiques et les 19 axes de développement que le CHL conduira dans le cadre

de ses missions de soins, d’enseignement et de recherche.

99

Etat d’avancement COM /CNS (au 31.12.2012) :

RÉPARTITION DES INITIATIVES :

Les COM et CNS s’alignent en priorité sur des axes stratégiques centrés patient :

› Structuration de l’offre médicale et soignante autour

de problématiques de santé

› Amélioration de l’accessibilité aux soins

› Prise en compte des valeurs et des besoins du patient

et de son entourage

› Renforcement des activités de promotion et de pré-

vention

› Anticiper le développement des prestations et activités

futures

Les axes secondaires alimentés par le déploiement des COM et CNS sont :

› Adoption d’un management par objectif orienté résultat

› Renforcement des relations avec les partenaires de soins

› Développement continu des compétences et de la ges-

tion des collaborateurs

Ces axes se déclinent majoritairement par une mise en projet autour de :

› Amélioration de la satisfaction des patients

› Formalisation de processus cliniques

› Evaluation des pratiques professionnelles et indicateurs

cliniques

› Développement de clinique monothématique

› Maîtrise des risques

› Organisation et participation à des activités de recherches,

de promotion et de prévention à la santé

Les COM et CNS des activités de support ont permis de

suivre le respect des engagements réciproques des ser-

vices prestataires interne vis-à-vis des services cliniques.

Cette orientation managériale permet un suivi des activités

et des entités de manière plus formelle et objective. Elle

responsabilise davantage tous les niveaux de l'organisation

dans le but de développer les activités, d’identifi er les

orientations et modalités de développement des struc-

tures et de mesurer la qualité des soins en tenant compte

de la singularité de chaque patient dans un contexte de

pluralité des palettes de prestations de soins.

Le patient et son entourage, une entité au cœur de la poli-

tique hospitalière du CHL.

PRÉSENTATION DU CHL

44% de projets en cours

9% de projets non débutés

47% de projets formalisés

29% de projets médicaux

11% de projets soignants

60% de projets binômes

médico-soignants

100

GOUVERNANCE

La révision des COM et CNS a permis de confi rmer que

le modèle organisationnel retenu contribue à mener à

bien nos actions communes au sein de nos cliniques et

d’en assurer la pérennité.

La gestion des tableaux de bord des indicateurs de ges-

tion quantitative et qualitative est réalisée sur base du data

warehouse et des outils de présentation y relatifs permet-

tant la mise à disposition régulière de données d’activité

aux responsables des différents départements et services.

INFORMATION

La gestion effi ciente des activités, la prise en charge et

la sécurité du patient et le système d’information y rela-

tif sont fonction du niveau d’informatisation.

L’informatisation du dossier patient a été continuée. Le

déploiement du logiciel Metavision a été fi nalisé au sein

des soins intensifs. Les policliniques ont été informati-

sées par l’outil H++ de la société Polymedis. L’informa-

tisation du dossier patient en ISH-MED inclut en dehors

des consultations médicales également les premières

unités de soins normaux et les réfl exions d’optimisation

ont été menées afi n de continuer le déploiement en 2013.

Le réseau WIFI a été déployé sur les différents sites et

permet un travail effi cient pour le personnel clinique et

un confort pour le patient lors de son séjour dans nos

cliniques.

Le département des ressources humaines a contribué

aux efforts communs des hôpitaux pour mettre en place

un nouvel outil de gestion des ressources humaines.

L’outil prend en compte la gestion administrative et la

planifi cation des ressources. En 2013 le déploiement des

volets de formation continue et du recrutement va suivre.

La gestion des processus a contribué à l’optimisation

de l’effi cience de nos processus organisationnels et une

gestion effi cace des documents qualité.

INFRASTRUCTURES

La modernisation des infrastructures a été poursuivies en

fi nalisant le projet de rafraîchissement des couloirs et sani-

taires communs des unités de soins de l'Hôpital Municipal.

Après obtention de l’accord de construction et fi nance-

ment, les travaux de construction de la future Maternité

ont été planifi és et ont débuté en 2012.

Le projet de modernisation de l’Hôpital Municipal a été

étudié ensemble avec un bureau conseil afi n de prévoir

une optimisation des fl ux organisationnels. Le projet

d’extension de l’INCCI et de l’Annexe II a été planifi é en

détail et soumis pour autorisation aux instances gouver-

nementales.

RESPONSABILITE SOCIALE

La stratégie de l'institution se développe dans un cadre

de responsabilité sociale. Le respect des valeurs ainsi

que les actions réalisées dans les domaines tels que

la responsabilité sociétale, la gestion des ressources

humaines, l'environnement et la gouvernance refl ètent

cet engagement. Ainsi la politique de diversité inspire

largement la gestion des ressources humaines.

La gouvernance est ainsi largement participative et re-

pose sur un effort collectif d’objectifs élaborés en com-

mun. Le renforcement du département des ressources

humaines contribue au développement de compétences

et acquis de formation.

Les optimisations énergétiques font partie des projets

de modernisation et la sensibilisation du personnel en

fait partie. La gestion des déchets couvre tous nos sites

exploités et a été élargie au site de construction de la

Nouvelle Maternité.

La gestion des relations avec nos partenaires a été renfor-

cée et le comité de suivi a continué ses initiatives y relatives.

Dans un souci de sensibilisation aux questions de san-

té d’actualité et de présentation des infrastructures et

équipements fi nancés publiquement, les portes ouvertes

aux différents sites ainsi que les journées thématiques

permettent de présenter le CHL à un public élargi.

OUTLOOK 2013

Le plan d’action de l’année 2013 tient compte des résultats

de l’évaluation EFQM ainsi que des résultats de la transpo-

sition des conditions cadre.

101

6 I ORGANISATION

104

LES ORGANES DE GESTION (AU 30 JUIN 2013)

6 I 1

En 2012, la Commission administrative a siégé à 8 reprises.

Elle a abordé e.a. les sujets suivants:

SUIVIS INSTITUTIONNELS

› étude Teamplan sur la mutualisation des activités des

laboratoires hospitaliers au sein de la Fédération des

Hôpitaux Luxembourgeois

› le CHL en tant que membre de LUXITH G.I.E., organe

constitué par les établissements hospitaliers membres

de la Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois dans le

domaine informatique

› validation du règlement-type des différents conseils

scientifi ques existants et/ou futurs du CHL

› situation du service d’urgences pédiatriques

› construction de la nouvelle Maternité

› élargissement du Comité d’Ethique Hospitalier CHL-

INCCI à Haus Omega

MANDATS

› prise de fonction du Dr R. Nati en tant que Directeur

général à partir du 1er juillet 2012

› nomination du Dr C. Boisante à la fonction de Directeur

médical à partir du 1er juillet 2012

› nomination du Dr R. Metz à la fonction de Directeur

médical adjoint à partir du 1er août 2012

› nomination de M. J.-P. Freichel en tant que Directeur

général remplaçant

› nomination de M. Carlo de Toffoli et de M. Claude

Radoux au Comité stratégique du CHL

› désignation des représentants du CHL au Conseil

d’administration de l’INCCI pour la période 2013 - 2018,

à savoir le Dr R. Nati comme membre effectif et

M. P. Mousel comme membre suppléant.

DIRECTION MÉDICALE

› approbation du projet de dotations de postes de mé-

decins plein temps/temps partiel

› nominations de médecins, pharmaciens et biologistes

MEMBRES EFFECTIFS MEMBRES SUPPLÉANTS

Délégués de l’état

M. Paul Mousel, Président M. Guy Schmitz

Dr Danielle Hansen-Koenig Dr Pierrette Huberty-Krau

M. Raymond Mousty M. Raoul Franck

Dr Robert Goerens Dr Arno Bache

M. Laurent Jomé M. Pierre Misteri

M. Jean Olinger M. Serge Hoffmann

Délégués de la Ville de Luxembourg

M. Xavier Bettel M. Claude Radoux

M. Carlo de Toffoli Mme Martine Hentges

Mme Isabel Wiseler-Lima Mme Claudine Konsbrück

Délégués de la Fondation Norbert Metz

M. Ernest Frieden Dr Marc Jacoby

M. Jean-Denis Rischard Mme Viviane Bové-Winter

Délégués du personnel

M. Alain Fickinger M. Rainer Weinandi

Dr Marc Schlesser Dr Frederic Walter

Invité : Représentant du conseil médical

Dr Vincent Lens

La Commission administrative

La Commission administrative est l’organisme gestionnaire du CHL. Elle défi nit la politique générale, l’organisation et le

fonctionnement du CHL dans le respect des lois, règlements et conventions applicables.

105

FINANCES

› approbation des comptes annuels 2011

› situations fi nancières trimestrielles

INVESTISSEMENTS IMMOBILIERS

› modernisation de Hôpital Municipal : suivi des projets

de modernisation

CONVENTIONS

› validation de 11 conventions de collaboration

Outre les travaux en séance plénière de la Commission

administrative, les sous-commissions suivantes se sont

réunies régulièrement :

› comité des fi nances : 4 réunions

Président : M. Jean Olinger

› comité d’audit : 3 réunions

Président : M. Paul Mousel

› comité des grands projets immobiliers : 1 réunion

Président : M. Paul Mousel

› comité juridique : 2 réunions

Président : M. Raymond Mousty

ORGANISATION

106

Ils siègent ainsi dans toutes les instances représenta-

tives du secteur hospitalier, dans les Conseils d’admi-

nistration des établissements hospitaliers spécialisés

(INCCI, Centre Baclesse, Rehazenter,...), dans différents

groupes ministériels, au CRP - Santé, etc.

En 2012, le comité de direction s'est investi dans l’étude

de mutualisations dans le secteur hospitalier (activités

de laboratoires hospitaliers, informatique, achats, …).

Il s’est également investi dans les réfl exions sur la mo-

dernisation de l’Hôpital municipal. La Direction générale

a participé activement aux réunions de la Fédération

des Hôpitaux Luxembourgeois et à des réunions avec le

Ministère de la Santé, notamment dans le dossier de la

« Roadmap Sein » et différents groupes de travail.

Le Comité de direction

Le Comité de direction dirige le CHL au quotidien et exécute les décisions de la Commission administrative. Le Comité de

direction du CHL est dirigé par le Directeur général, assisté du Directeur médical, du Directeur des soins, du Directeur

administratif et fi nancier et du Secrétaire général. Le comité de direction s'est réuni 43 fois et chaque réunion fait l’objet d’un

rapport détaillé qui est également communiqué aux membres du comité de direction élargi.

› Directeur général : Dr Romain Nati

› Directeur médical : Dr Catherine Boisante

› Directeur des soins : Mme Monique Birkel

› Directeur administratif et fi nancier : M. Jean-Paul Freichel

› Secrétaire général : Mme Sandra Goergen

› Secrétaire de direction : Mme Sylvie Farinon

En 2012, il y a eu un changement dans la composition

du Comité de direction suite à la nomination du nouveau

Directeur général et du nouveau Directeur médical.

Le Comité de direction a pour mission de mettre en

œuvre la stratégie de l’établissement et d’assurer la

gestion opérationnelle. Les Directeurs représentent le

CHL à l’égard des tiers en rapport avec cette gestion.

107

Autres domaines dans lesquels le comité de direction

était fortement impliqué en 2012 :

› déploiement de la stratégie (conditions cadre et COM)

› suivi des indicateurs d’activité

› projets informatiques (dossier médical informatisé)

› gestion des plaintes

› gestion des risques

› qualité des soins

› questions de gouvernance

› documentation hospitalière

› registre national du cancer

LES COMITÉS EXPERTS

Les comités experts réunissent le Comité de direction et

les experts dans les domaines concernés.

Les comités experts existants sont les suivants :

› le Comité de direction de la coordination

Informatique (DCI)

› le Comité ressources humaines stratégique

› le Comité pilotage qualité

› le Comité bâtiment

› le Comité de prévention de l’infection nosocomiale (CPIN)

› le Comité de sécurité

LE COMITÉ DE DIRECTION ÉLARGI

Le Comité de direction élargi est une plate-forme

d’échanges essentielle dans la gouvernance du CHL.

Il s'est réuni 10 fois.

Sont membres, outre le Comité de direction et le Secrétaire

général, les Directeurs adjoints :

› Directeur médical adjoint : Dr René Metz

› Directeur médical adjoint : Dr Nicolas Calteux

› Directeur médical adjoint : Dr Christiane Weitzel

› Directeur des Soins adjoint : M. Alain Albrecht

› Directeur adjoint Finances : Mme Elisabeth Bonert

› Directeur adjoint Ressources Humaines : M. Damien George

› Directeur adjoint Administratif : M. Pierre Lavandier

Les coordinateurs des cellules interdépartementales ou

d’autres membres du CHL peuvent être invités à participer

aux réunions du Comité de direction élargi. Chaque réu-

nion fait l’objet d’un rapport détaillé.

ORGANISATION

108

LE COMITÉ MIXTE ET LE CONSEIL MÉDICAL

6 I 2

Le Comité mixte

Président : Dr Romain Nati

Secrétaire : M. Bernd Laschet

Le Comité mixte traite les questions relatives à la gestion

des ressources humaines, de la formation profession-

nelle continue, de la sécurité et de la santé au travail,

ainsi qu’aux conditions de travail.

Le Comité mixte s’est réuni à 4 reprises en 2012 pour

discuter respectivement approuver les points suivants :

› budget hospitalier et dotations en personnel,

› suivi du déploiement du plan stratégique,

› suivi des projets de construction/modernisation,

› suivi des projets nationaux : Laboratoire et Informatique,

› management de la qualité : EFQM - labels, Certifi cations

ISO et accréditation,

› nouveau système informatique en ressources humaines,

› enquête de satisfaction du personnel 2012,

› paramètres sociaux 2011,

› formation professionnelle continue : bilan 2011, budget

2012 et plan de formation,

› rapport annuel du Service de Santé au Travail de l’EHL

(S.I.S.T.),

› déploiement institutionnel de la démarche d’accueil

et d’intégration du nouveau collaborateur

› référentiels de competences,

› organisation des services et plans de travail,

› affaires courantes : jours de garde-changements d’ho-

raires-protection de données-vestiaires.

Le Conseil médical

Président : Dr Vincent Lens

Secrétaire : Dr Jean Smit / Dr Marguerite Leches

Le Conseil médical dans sa composition actuelle a été

élu en décembre 2011 pour le mandat 2012-2014. Il s’est

réuni à 12 reprises au cours de 2012. Il a donné son avis

relatif à la nomination de 42 médecins et a nommé les

membres de 16 comités d’évaluation des candidatures.

Chaque réunion a été précédée d’un ordre de jour envoyé

à tous les médecins du CHL et suivie d’un compte rendu

détaillé. La page intranet, mise à jour régulièrement,

permet d’avoir accès aux documents relatifs aux travaux

du Conseil médical.

Le 27 février 2012, le Conseil médical a tenu une assem-

blée générale extraordinaire pour la présentation des

trois candidats à la Direction médicale. Un vote a été or-

ganisé le 12 mars 2012 avec réunion du Conseil médical

le même jour pour fi naliser l’avis à remettre au Président

de la Commission administrative concernant la nomination

du Directeur medical.

POINTS IMPORTANTS À L’ORDRE DU JOUR EN 2012 :

› situation aux urgences pédiatriques et aux services de

soins intensifs et de néonatologie pédiatriques,

› fonctionnement et attributions des conseils scientifi ques

au CHL,

› projet plateforme cancérologie au sein du CHL.

Le Conseil médical a aussi donné son avis sur les

comptes et le budget prévisionnel de l’institution. Le

président du Conseil médical participe aux réunions de

la Commission administrative du CHL en collaboration

étroite avec le représentant des médecins auprès la

Commission administrative.

A travers son Président, le Conseil médical est également

représenté à la Conférence Nationale des Conseils Médi-

caux (CNCM). Le Président du Conseil médical participle

également à la Commission consultative de la documen-

tation hospitalière.

109

2012

48405

611

ORGANISATION

LES COMITÉS CONSULTATIFS

6 I 3

Le Comité d’Ethique Hospitalier (CEH)

Président : Dr Fernand Pauly

Secrétaire : Dr Paul Hédo

Le CEH, désigné en début 2010, émet deux types d’avis :

› les avis particuliers concernant une problématique

singulière (demande lui adressée à travers le patient,

ses proches ou le médecin traitant)

› les avis d’ordre général concernant les processus

généraux (pouvant lui parvenir par la direction ou par

tout autre soignant ou salarié de l’hôpital)

Pour répondre aux attentes des familles et des médecins,

le CEH a établi une procédure de fonctionnement en ur-

gence.

Au cours de l’année 2012, le CEH a largement travaillé

avec « Haus Omega » pour répondre aux attentes de cette

nouvelle institution hospitalière qui souhaite constituer

avec le CHL et l’INCCI un Comité d’éthique commun.

Les délégués de « Haus Omega » ont présenté leur projet

d’orientation qui a été discuté en commun pour ses

implications éthiques. Le CEH a aussi pris position par

rapport à des demandes concernant les conséquences

éthiques de demandes d’études et de recherche au ni-

veau intra-hospitalier. Les saisines d’ordre particulier

ont soulevé des problèmes de demandes de limitation

du niveau de soins et de responsabilité des médecins

vis-à-vis d’enfants mineurs en cas de désinvestisse-

ment familial.

Le CEH a anonymisé la plupart des avis d’ordre général

prononcés depuis sa création pour les rendre acces-

sibles par intranet à l’ensemble des collaborateurs du

CHL - INCCI.

Le CEH est allé à la rencontre du personnel à travers la

conférence des cadres et le Conseil médical. Il a organisé

une journée d’études sur « l’annonce et le partage des mauvaises nouvelles », qui a rencontré un large écho au

niveau de l’institution mais aussi avec la participation de

nombreux collègues extérieurs.

Nombre de réunions statutaires pour 2012 : 6

(s’y rajoutent les réunions pour saisines urgentes).

Le Comité Médico -Pharmaceutique et du Matériel Médical (CMPMM)

Président : Dr Nicolas Calteux

Secrétaire : M. Grégory Gaudillot

En 2012, le CMPMM et ses sous-commissions per-

manentes (CAI, REMED, CSMS et Groupe Nutrition) et

ponctuelles (Sous-groupes d’experts) se sont réunies à

22 reprises, dont 5 séances plénières.

Les sujets traités au cours de ces différentes réunions

répondaient aux deux missions principales du CMPMM :

1 établir et mettre à jour le Formulaire Thérapeutique (FT) et le Livret des dispositifs médicaux stériles (DMS) :› Analyse de 12 demandes de référencement au FT :

8 accords dont 4 sous condition (avec demande de

justifi cation de l’indication), 1 sursis à statuer et 3

refus ;

› Réévaluation des médicaments du diabète (uniformi-

sation des présentations d’insuline) ;

› Réévaluation des anticoagulants (avec référencement

sous condition des NOAC) ;

› Réévaluation des psychotropes ;

› Suppression d’une spécialité suite à des problèmes

de pharmacovigilance (Vastarel®).

2 émettre des recommandations en matière de pres-cription, de bon usage et de lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse.› Edition du Guide de « Recommandations de bonnes

pratiques sur le circuit du médicament ». Ce guide

élaboré par le Groupe REMED, est destiné à l’en-

semble du personnel médico-soignant du CHL et de

l’INCCI. Il rappelle les règles des 4 étapes principales

de la prise en charge médicamenteuse : Prescrip-

tion - Transcription - Préparation et Administration ;

› Lancement d’une campagne d’affi chage pour la

sécurisation de l’administration des médicaments

injectables, intitulée : « Ne vous fi ez jamais à la cou-

leur des bouchons des fl acons » ;

110

ORGANIGRAMME au 30 juin 2013

6 I 4

Cellule Coordination des Travaux pour les grands projets immobiliers N. Daubach Coordinateur de cellule

Gestion des litsGestion fl ux patients(Brancardage)A. Albrecht Cadre soignant responsable

Anesthésie, Réanimation, Policlinique, Urgences adultes, DouleurMédecin Chef de département : Dr P. RobertCadre soignant Chef de département :A. Marchal, S. Schwacht-gen, M.-P. Sidon

NeurosciencesMédecin Chef de département : Dr S. BeyenburgCadre soignant Chef de département :S. Schwachtgen

KinésithérapeutesErgothérapeutesPsychomotriciensOrthophonistesM. Martins Cadre soignant responsable

DiététiciensNutritionnistesBiberonnerieM.-P. SidonCadre soignant responsable

ÉducateursPédagoguesC. SchiltzCadre soignant responsable

Assistantes socialesC. SchiltzCadre soignant responsable

PsychologuesV. GrandjeanCoordinateur

FONCTIONS INTERDÉPARTEMENTALES

Unités organisationnelles

ACTIVITÉS CLINIQUES DE SUPPORT

13 DÉPARTEMENTS CLINIQUES

COMITÉ DE DIRECTION

Cellule Qualité et OrganisationD. LachorCoordinateur de cellule

Cancérologie HématologieMédecin Chef de département : Dr F. RiesCadre soignant Chef de département : S. Schwachtgen

CardiologieMaladies VasculairesMédecin Chef de département :Dr D. WagnerCadre soignant Chef de département : M.-P. Sidon

M. BirkelDirectrice des soins

A. AlbrechtDirecteur des soins adjoint

M.-P. Lagarde, P. Ruff enachCadres soignantsChargés de missions

PneumologieMaladies InfectieusesImmuno - AllergologieMédecin Chef de département : Dr M. SchlesserCadre soignant Chef dedépartement : M.-P. Sidon

UrologieNéphrologieEndocrinologieMédecin Chef de département :Dr D. PouthierCadre soignant Chef dedépartement : M.-P. Sidon

CONSEIL MÉDICAL

Médecine Interne (site CE)Médecin Chef de département : Dr M. PetitCadre soignant Chef de département : M. Martins

Appareil LocomoteurMédecin Chef de département : Dr R. SeilCadre soignant Chef de département :M. Martins, S. Schwachtgen

Clinique PédiatriqueMédecin Chef de département : Dr C. NuttinCadre soignant Chef de département : C. Benedetti

Gynécologie - ObstétriqueMédecin Chef de département :Dr D. Van WymerschCadre soignant Chef de département : C. Schiltz

111

ORGANISATION

DÉPARTEMENTS ET SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS

Cellule de Prévention des Infections NosocomialesDr Th. Staub, Médecin InfectiologueCoordinateur de cellule

Cellule de Documentation et d'InformationMédicale (DIM)Dr P. Hertz, Médecin Coordinateur de cellule

Administration- Technique- Logistiques- Sécurité au travail- Gestion environnementale- Crèche- Archives- Divers

P. LavandierDirecteur adjointAdministration

Dr C. BoisantéDirecteur médical

J.-P. FreichelDirecteur administratif et fi nancier

Dr R. NatiDirecteur général

Sandra GoergenSecrétaire général

COMMISSIONADMINISTRATIVE

Service informatiqueE. Ponnet

Finances- Contrôle de gestion- Comptabilité générale- Gestion des avoirs- Facturation ambulatoire et stationnaire- Achats stocks

E. AmlungDirecteur adjointFinances

Dr N. CalteuxDr R. MetzDr C. WeitzelDirecteurs médicaux adjoints

Pharmacie (logistique)G. Gaudillot

Chirurgie Générale, Digestive - Vasculaire - Thoracique & Endocrinienne - Hépato - Gastro - Entérologie UMADE Médecin Chef de département : Dr M. GoergenCadre soignant Chef dedépartement : A. Marchal

Ressources Humaines- Relations sociales- Système d’information et rémunération- Recrutement et intégration- Compétences et formation- Administration médecins

D. GeorgeDirecteur adjointRessources Humaines

Cellule biomédicaleV. BoissartResponsable cellulebiomédicale

Cellule communicationN. Kohner

Chirurgie PlastiqueChirurgie Maxillo-Cervico-Faciale, ORL, Ophtalmolo-gie, DermatologieMédecin Chef de département : Dr J. KeghianCadre soignant Chef dedépartement : A. Marchal

Imagerie MédicaleMédecin Chef de département :Dr V. LensCadre soignant Chef dedépartement :R. Poignonnec

COMITÉ MIXTE

Anne DesfossezAuditrice interne

Département deBiologie CliniqueDr G. GilsonChef de départementP. SchmitCadre soignantChef de département

Pharmacie (clinique)G. GaudillotPharmacien-gérant

Bloc OP (gestion)Dr N. Calteux, Directeurmédical adjointA. Marchal Cadre soignant responsable

Fonctionnalités médico-techniques

112

DÉPARTEMENTS ET SERVICES CLINIQUES

1 Anesthésie, Réanimation, Policlinique, Urgences adultes› Anesthésie

› Réanimation, Soins intensifs médico-chirurgicaux

› Policlinique, Urgences adultes

› Centre de traitement de la douleur

2 Cancérologie, Hématologie› Hématologie, Hémato-Oncologie, Cancérologie

3 Cardiologie, Maladies vasculaires› Cardiologie et maladies vasculaires

4 Pneumologie, Maladies infectieuses, Immuno-Allergologie› Pneumologie

› Maladies infectieuses

› Immuno-Allergologie

5 Urologie, Néphrologie, Endocrinologie› Urologie

› Néphrologie

› Endocrinologie - Diabétologie

6 Chirurgie générale, digestive, vasculaire, thoracique et endocrinienne, Hépato-Gastro-Entérologie (UMADE)› Chirurgie générale, digestive, vasculaire, thoracique et endocrinienne

› Hépato-Gastro-Entérologie

7 Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, Oto-Rhino-Laryngologie, Ophtalmologie, Dermatologie› Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique

› Oto-Rhino-Laryngologie et chirurgie cervico-faciale

› Ophtalmologie

› Dermatologie

8 Neurosciences› Psychiatrie (adultes)

› Neurologie

› Neurochirurgie

› Neuroradiologie diagnostique et interventionnelle***

LES DÉPARTEMENTS CLINIQUES

6 I 5

Les activités cliniques du CHL sont regroupées en 13 départements qui se répartissent en 41 services de spécialité.

Les activités cliniques de support sont constituées de fonctionnalités médico-techniques et d’activités transver sales.

Les départements sont dirigés conjointement par un médecin et un cadre soignant, chefs de département. Les services

cliniques sont dirigés conjointement par un médecin chef de service et un soignant chef d’unité.

SERVICES RATTACHÉS ET SERVICES MÉDICO-TECHNIQUES

SAMU

Médecine pénitentiaire

Hôpital de jour de médecine interne*, Chimiothérapie ambulatoire,

Unité d’aphérèse et de cryopréservation

Soins intensifs coronariens, Unité médico-technique de cardiologie,

Cliniques spécialisées (anti-coagulation, insuffi sance cardiaque…)

Endoscopies et explorations fonctionnelles respiratoires,

Laboratoire du Sommeil

Unité de prévention de l’infection nosocomiale, Travel Clinic

Unité d’explorations cliniques en Immuno-Allergologie

Explorations endoscopiques, échographies, eurodynamiques,

uroradiologiques et andrologiques

Dialyse

Unité pluridisciplinaire de pathologie vasculaire

Services médico-techniques de Gastro-Entérologie, Endoscopies-Échographies

Chirurgie maxillo-cervico-faciale, Médecine dentaire

Unité médico-technique ORL

Unité médico-technique d’ophtalmologie

Hôpital de jour psychiatrique

Laboratoire d’explorations neurophysiologiques, Stroke Unit, Laboratoire du Sommeil

Soins intensifs de neurochirurgie

*** avec voix consultative (cf. DPMT d’imagerie médicale)

113

Centre de médecine préventive

Laboratoire d’ergométrie et d’explorations fonctionnelles

Physiothérapie

Policlinique, urgences pédiatriques, « lits-portes », Hôpital de jour pédiatrique

SAMU néonatal

Hôpital de jour pédopsychiatrique

Policlinique et unité médico-technique

Salle d’accouchement, Échographie fœtale

Laboratoire FIV

Laboratoire d’explorations nucléaires, Pet CT, Explorations hémodynamiques et nucléaires cardiaques

9 Médecine interne (site CE)› Médecine interne polyvalente,

› Gériatrie aiguë

› Soins palliatifs

10 Appareil locomoteur› Orthopédie, Médecine du sport et de prévention

› Traumatologie

› Médecine physique

› Rhumatologie

› Évaluation et rééducation fonctionnelle

11 Clinique Pédiatrique› Pédiatrie générale et activités spécialisées

› Néonatologie et soins intensifs pédiatriques

› Pédopsychiatrie

› Neuropédiatrie

› Chirurgie infantile

12 Gynécologie-Obstétrique› Gynécologie

› Obstétrique

› Procréation médicalement assistée (PMA)

13 Imagerie médicale› Radiologie diagnostique et interventionnelle (RDI site HM et site CE),

› Radiologie Pédiatrique

› Médecine nucléaire

› Neuroradiologie diagnostique et interventionnelle

Hôpitaux de jour médical et chirurgical

INVENTAIRE DES ACTIVITÉS CLINIQUES DE SUPPORT

Fonctionnalités médico-techniques Unités organisationnelles

› Gestion des lits Kinésithérapeutes, Ergothérapeutes

› Gestion flux patients (Brancardage) Psychomotriciens, Orthophonistes…

› Psychologues Diététiciens, Nutritionnistes, Biberonnerie

Éducateurs, Pédagogues

Assistantes sociales

Département de Biologie Clinique

Pharmacie (clinique)

Bloc OP (gestion)

Les principales activités cliniques de support sont les suivantes :

114

LES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS

6 I 6

LE DÉPARTEMENT ADMINISTRATION

Le Département Administration regroupe les services

logistique, technique, sécurité au travail, ainsi que la

fonction du gestionnaire environnemental, la crèche et

les archives. Le Directeur adjoint Administration assure

la coordination des activités de ses services par rapport

aux projets de construction et de transformation au

CHL. Les services sont en charge de l’entretien des im-

meubles, de la gestion des équipements, des règle-

ments de sécurité et des plans d’intervention, ainsi que

de la prévention et de la gestion des déchets. Les ser-

vices logistiques assurent l’organisation des fonctions

hôtelières.

LE DÉPARTEMENT FINANCES

Le Département Finances regroupe les services comp-

tabilité générale, gestion des avoirs, facturation, contrôle

de gestion et achats-stocks. Il a comme principales

fonctions l’administration et la supervision des activités

relatives à la planifi cation, au contrôle budgétaire, à la

comptabilité, à la gestion des actifs, aux approvisionne-

ments, à l’entreposage et au contrôle interne. Les autres

préoccupations majeures portent sur l’évaluation de la

performance des activités de l’établissement, sur le déve-

loppement constant du système d’information de gestion,

sur la réingénierie fi nancière et sur les relations, à ca-

ractère fi nancier, avec les intervenants externes.

LE DÉPARTEMENT RESSOURCES HUMAINES

Le Directeur adjoint Ressources Humaines élabore et met

en œuvre la politique des ressources humaines du CHL. Il

applique les lois, règlements et directives régissant les

rapports contractuels de travail et veille au respect des

processus et procédures en la matière. Le département

veille également à l’intégration et au suivi des nouveaux

collaborateurs et gère le développement des compétences

et de la formation (analyse des besoins, élaboration et sui-

vi du plan de formation et transfert des acquis).

Directement rattachés au Directeur administratif et fi -

nancier, on compte le Service Informatique, le Service

Pharmacie, ainsi que la Cellule communication.

LE SERVICE INFORMATIQUE

Le Service informatique du CHL établit la stratégie infor-

matique dans le domaine des équipements et des logiciels.

En collaboration étroite avec les utilisateurs, il élabore

les cahiers des charges techniques et les spécifi cations

des logiciels et matériels à acquérir. Il est également

responsable du déploiement et de l’entretien du réseau

informatique ainsi que du parc d’équipements bureau-

tiques (PC, imprimantes, scanners,...).

LE SERVICE PHARMACIE (VOLET LOGISTIQUE)

La pharmacie hospitalière est responsable de l’achat,

du stockage, de la conservation, de la préparation

(chimiothérapies, nutrition parentérale et préparation

magistrale) du reconditionnement et de la délivrance

des médicaments, des implants et prothèses stériles,

des pansements et autres accessoires pharmaceu-

tiques… La pharmacie assure ou fait assurer sous sa

responsabilité l’exécution des prescriptions, la garde

des toxiques et des stupéfi ants. Elle assure également

un service de rétrocession de produits pharmaceutiques

à usage hospitalier.

LA CELLULE COMMUNICATION

La Cellule communication offre en tout temps un service

de conseil stratégique permettant de faire connaître, à

l’interne ou à l’externe, les nouvelles, les innovations, les

réalisations importantes, les procédures, les politiques

ou encore les grandes orientations des départements,

des unités et des secteurs d’activités du CHL. Elle assiste

également la collectivité CHL dans la rédaction effi cace

de documents de tous genres (dépliants, brochures,

guides,...) ainsi que dans l’organisation d’événements de

visibilité pour le CHL, internes ou externes (colloques,

conférences, inaugurations de nouveaux locaux,...).

La Direction administrative et financière, sous la responsabilité du Directeur administratif et fi nancier, est composée

de trois départements (Administration, Finances et Ressources Humaines) dirigés par des directeurs adjoints. Ces

départements supportent les activités cliniques et les activités hospitalières. Ils sont eux-mêmes composés de services

dirigés par des chefs ou responsables de service. Certains services sont, en plus, directement rattachés au Directeur

administratif et financier.

4, rue Barblé I L-1210 Luxembourg I T +352 4411-11 I F +352 4587-62 I www.chl.lu