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Flavien Faussurier Rapport d’étude Intéraction de l’esthétisme et de l’origine de la forme en Architecture. L6M2 / Rédaction du rapport d’étude / Guy DEPOLLIER / 06 Juin 2012 / ENSAG

Rapport d étude flavien faussurier 2012

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FlavienFaussurier

Rapport d’étudeIntéraction de l’esthétisme et de l’origine de la forme en Architecture.

L6M2 / Rédaction du rapport d’étude / Guy DEPOLLIER / 06 Juin 2012 / ENSAG

I. Ambiances, AtmosphèresCette partie relate ce qui pour moi fait la richesse de l’architecture : sa capacité à faire appel aux sentiments de chacun, à être

vécue, ressentie. L’architecture n’a pas un but purement utile, elle est aussi lieu de vie, forme du paysage, empreinte aux souvenirs, elle est témoin de la vie de chacun. Quand on se remémore un souvenir, quelqu’il soit, il est toujours empreint d’une ambiance, l’architecture y est souvent présente, telle une mise en scène, elle fait partie intégrante de la vie de manière subjective. Cette partie va mettre en relief des pistes de travail pour créer ces sentiments dans l’architecture.

Cette partie va regrouper plusieurs enseignements:Patrice Doat / Projet approche constructive / L1C & L2CNovarina / Dessin d’observation / L2A2A. Cankat / Cultures de l’habiter / L2S2 G. Chelkoff / Ambiances: la lumière naturelle en construction / L3C2C. Migozzi / P. Belli-Ri / Studio Les Sens / L3A & L4AGuy Depollier / Projet: dimension constructive / L6A

II. Etude de la FormeA la manière d’un artiste, l’architecte est un créateur de forme. L’architecte n’a pas pour but unique la fonctionnalité d’un édifice.

La recherche de l’esthétisme d’un bâtiment, d’un paysage est l’une des préoccupations majeures des architectes, et est à mes yeux primor-diale dans ma vision actuelle de l’architecture. Au cours de mes années de licence, de nombreux cours ont mis en avant la forme et la notion d’esthétisme de la construction. Ces points sont devenus majeurs à mes yeux. Je souhaite donc me pencher dessus dans ce rapport d’étude. Il n’existe pas d’enseignements spécifiques de la notion d’esthétisme mais c’est un sujet récurent que je vais développer dans cette partie au travers plusieurs enseignements:

P. Durant / Projet approche spaciale / L1A & L2AA. Faure / Histoire de l’Art moderne / L1H4S. Paviol / Art, Architecture: penser l’espace aujourd’hui / L2H2H. Prokop / Culture et architecture contemporaine / L4H2A. Chatelut / Croquis d’architecture et de paysage / L4L1

III. La conception par la MétaphoreCette pensée a pour moi plusieurs origines.Au collège, mon professeur d’art plastique nous a fait visionner un documentaire sur

Santiago Calatrava et sa manière de concevoir un édifice. Ses édifices sont grandement inspirés d’images et m’ont toujours attiré. La deuxième raison est le cours de studio de Mr Marty en troisième année. Le premier semestre de ce cours a été pour moi une véritable révélation. Il nous a été enseigné une nouvelle manière de concevoir, par l’intermédiaire de la métaphore. Cette manière est relativement éloignée de celle de Santiago Calatrava mais à mes yeux plus intéressante, car moins fermée et sans limite.

G. Marty / La dimension urbaine dans le projet d’architecture / L5A & L6AInterview Santiago Calatrava / Taschen / Arte / 2004

«Quels liens entretiennent l’origine de la forme et la notion d’esthétisme en Architecture?»

Bien avant d’entrer à l’école, l’architecture était pour moi un centre d’intérêt majeur. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu cet intérêt pour les bâtiments, je voulais imaginer des maisons. Après mon entrée à l’ENSAG ma vision de l’architecture a radicalement changé, mais cela n’a altéré en rien ma passion pour celle ci. Je la vois d’un tout autre angle. Ce n’est plus la conception de petites maisons pavillonnaires banales qui m’intéresse, aujourd’hui la forme, l’atmosphère et les ambiances en architecture sont mes principaux intérêts et plus particulièrement le travail sur la forme.

Plus jeune, je faisais du sport à haut niveau, j’ai donc été amené à beaucoup voyager pour mes compétitions. Ce sont je le pense tous ces voyages qui m’ont donné envie de devenir architecte. Que se soit par la fenêtre d’un train, d’une voiture, à l’atterrissage d’un avion, j’étais très fréquemment exposé à des paysages, à des lieux, à des types d’habitats que je ne connaissais pas et je me rappelle m’imaginer les manières de vivre et les espaces à l’intérieur des bâtiments sans y rentrer. Ces rencontres avec une multitude de lieux, de personnes, de manières de vivre m’ont, j’en suis persuadé, donné envie de concevoir des espaces.

Avant de rentrer en école d’architecture, je m’attendais à ce que l’on m’enseigne la représentation de l’architecture (comment faire des plans), les sciences de la construction (comment ça tient), le dessin. Je ne m’imaginais pas que la conception ferait partie du cursus. Ma grande crainte à l’époque était le dessin à la main, je n’étais pas très appliqué à l’époque, pas «doué» en dessin, encore moins en maquette. J’espérais que tout se passe par ordinateur, là au moins j’aurais pu m’améliorer et atteindre la minutie nécessaire. Dès mon arrivée à l’école, j’ai été confronté au cours de Patrice Doat, qui pour moi fut une révélation. J’ai vu que je savais faire des choses avec mes mains, et que finalement, en travaillant un peu, le dessin ne serait plus un point faible. Je n’avais à l’origine aucune connaissance générale en architecture, je souhaitais travailler dans le monde de l’habitat individuel. La découverte de l’architecture moderne m’a littéralement fait changer d’avis.

Aujourd’hui, je ne vois plus l’architecture comme une manière de concevoir des habitats mais plutôt comme une manière de sculpter le paysage, les volumes. L’architecte est pour moi un artiste, concepteur de formes et d’espaces. De nombreux points de l’architec-ture me tiennent à cœur les ambiances (matières, matériaux, couleurs, lumières,...), les atmosphères (ressenti, sensation à l’égard d’un bâtiment,

d’une pièce), la forme (mouvement, radicalité, fluidité, ...). La phase de conception est à mes yeux la plus importante et la plus intéressante. Je ne me vois pas devenir architecte, pour travailler dans une grande agence, et uniquement dessiner les plans conçus par quelqu’un d’autre. Pour moi la conception est primordiale. Mais je pense que pour m’épanouir pleinement dans mon futur métier, cette phase d’étude de la vie et du fonctionnement d’une grande agence est primordiale. En effet, monter son agence néces-site une maturité, des contacts, et des connaissances qui ne s’acquièrent pas à l’école. Il sera donc nécessaire pour moi de travailler quelque temps dans une grande agence d’architectes, afin d’y apprendre les ficelles du métier avant de me lancer moi même. De plus, compétiteur dans l’âme, le système des concours me plait énormément, et pouvoir l’expérimenter avec

une agence ne peux être qu’un point positif dans mon évolution.

I. Ambiances, Atmosphères

L’esthétisme c’est l’émotion. Pour ma part, l’esthétisme en architecture c’est l’émotion. En effet en architecture, tous les sens sont mis en éveil. Comme le dirait Le Cor-busier : « La construction c’est fait pour tenir, l’architecture pour émouvoir ». L’architecture est sensitive, elle émeut, on la vit, on la traverse, on la voit, on l’observe, on l’entend, on la ressent. De la musicalité d’un rythme sur une paroi, une menuiserie, les couleurs, la lumières des volumes, l’aspect, la rugosité des matériaux, la chaleur du soleil derrière un vitrage, l’odeur d’un enduit, d’une boiserie, ... Excepté le gout, l’architecture sollicite tous les sens, elle est omni- présente. Pour moi une architecture esthétique est une architecture qui me touche, qui me fait ressentir quelque chose. Que ce soit par la finesse de ces volumes, ses proportions, ...

Peter Zumthor nous le montre magnifiquement bien dans son livre Atmosphère. Il nous montre pourquoi on ressent, même s’il ne nous montre pas comment faire ressentir. Il invite donc à la réflexion en décrivant des effets, des émotions, à partir de simples photos d’architectures. La photographie d’architecture est le média le plus commun en architec-ture, mais aussi le plus significatif, le photographe y fais transparaitre ces émotions, son ressenti.

L’émotion peut être multiple, par exemple les réalisations de Kita- gawara Atsushi, Prince of Darkness, l’émotion est bien présente mais je ne saurais la décrire. Dans son livre Athmosphère, Peter Zumthor nous montre ce qui pour lui fait la richesse d’une architecture. C’est pour lui sa capacité à faire appel au sentiment de chacun, à être vécu, ressenti. L’architecture n’a pas un but purement utile, elle est aussi lieu de vie, forme du paysage, empreinte aux souvenirs, elle est témoin de la vie de chacun. Quand on se remémore un souvenir, quelque qu’il soit, il est toujours empreint d’une ambiance, l’archi-tecture y est souvent présente, telle une mise en scène, elle fait partie intégrante de la vie de manière subjective.

“La construction, c’est pour faire tenir. L’architecture, c’est pour émouvoir.” Le Corbusier. La encore, Le Corbusier nous montre qu’il existe plusieurs facettes de l’architec-tures, l’architecture vouée à la construction, celle vouée à l’émotion.

L’émotion en Architecture, c’est l’atmosphère qui se dégage, c’est les am-biances qui en émanent. Pour moi l’architecture est source d’émotion, elle fait appel aux sentiments, mais elle ne l’a pas toujours été à mes yeux. En effet, avant mes études en architecture je n’ai pas souvenir qu’une architecture ou qu’un espace ai pu m’émouvoir. Il me parait donc que ce sont ces mêmes études qui m’ont appris à lire l’architecture.

A- Enseignement de Patrice Doat: Patrice Doat / Projet approche constructive / L1C & L2

A mon entré à l’ENSAG ma faible culture architecturale s’est vue bouleversée par une immersion totale dans ce monde. Tout de suite, il nous a été exposé un grand nombre d’architectures et d’exercices visant à aiguiser notre vision de l’architecture. Je pense en particulier à l’enseignement de Patrice Doat en première année. Cet enseignement est peut-être celui qui a le plus modifié ma vision de l’architecture. En effet, en arrivant à l’école ma vision de l’architecture résidait en ma vision populaire de celle ci. Je n’avais aucune culture architecturale, mon intérêt pour ce milieu résidait en ma volonté de faire des «maisons». Patrice Doat nous a tout d’abord initié au vocabulaire de l’architecture, ainsi qu’aux notions qui font l’esthétisme en architecture. Les notions de radicalité, de lumières, d’ambiances, de matériaux, de géométrie, de proportions, et bien d’autres font maintenant partie intégrante de nos préoccupations. Ces notions ont influé, orienté ma vision de l’architecture, me faisant m’intéresser plus particulièrement aux ambiances, aux atmosphères.

Bien plus que la représentation en plan, coupe, élévation très vite abordée, nous avons été confrontés aux exercices Masse, Ossature puis Masse / Ossature. La conception faisait alors partie de nos domaines d’action. C’est grâce à ces exercices que mon intérêt pour une architecture plus «moderne» est né. Nous avons découvert et nous nous sommes appropriés les principes de radicalité, de lumière, de matériaux, de proportions, de systèmes,...

Nos premier pas dans la conception sont, encore aujourd’hui, nos meilleurs souvenirs d’ar-chitecture, même si, en se repenchant aujourd’hui sur mes projets de l’époque, je les trouve bien faibles.

B- Dessin Novarina: Novarina / Dessin d’observation / L2A2

Notre vision de l’architecture passe souvent par l’image, la photographie, elle fige l’es-pace, la lumière les ambiances. L’œil humain est un outil extraordinaire capable d’une observation plus poussée qu’une simple image. Le dessin d’observation est donc le meilleur moyen de retranscrire le plus justement ce que l’on voit mais aussi ce que l’on est amené à ressentir. Les lumières, les reflets, les ombres,... Tous ces points susceptibles de nous émouvoir.

J’ai appris grâce à ce cours qu’il existe de nombreuses manières de représenter ce que l’on perçoit, mais aussi qu’il existe de nombreuses manières de voir. Cet enseignement de première année m’a donc ouvert les yeux sur l’un des points principaux du métier d’architecte, la représentation. Elle est multiple, elle permet de mettre en valeur certaines choses par rapport à d’autres, elle est différente suivant la personne à qui l’on s’adresse, elle montre la réalité des choses.

C- Cultures de l’habiter Cankat: A. Cankat / Cultures de l’habiter / L2S2

Ce cours n’a pas pour vocation première de mettre en relief les différentes ambiances en architecture, mais sa vocation de découverte de nouvelles cultures, manières de voir et penser l’architecture nous conduit forcément a apprécier ce regard plus large. Les atmosphères qui nous touchent découlent du contexte, de l’homme, de la culture, de l’environnement, de l’espace dans lequel l’architecture prend forme. Cet enseignement nous faiy découvrir de nouveau mode de vie, relativement éloigné de notre monde occidentale, nous pouvons ainsi découvrir des points communs et des divergences sur l’impact qu’ils ont sur leur architecture respective.

L’étude de la typologie d’habitats non occidentaux nous permet de nous imprégner de l’atmosphère qui y règne, certains poinst de ces architectures sont sources de références: l’urbanisme de dogons, la maison japonaise et son évolution au cours du temps, ...

D- Ambiances Gregoire Chelkoff: G. Chelkoff / Ambiances: la lumière naturelle en construction / L3C2

Ce cours nous a présenté les différentes dimensions des ambiances en archi-tecture, qu’elles soient sensibles et physiques, il m’a ainsi permis de mettre en évidence les dispositifs, les systèmes permettant à l’architecture de faire appel à l’émotion. Il nous a été énoncé les principes physiques des lumières

La lumière par exemple, peut être quantifiée, chaque action, chaque usage a des besoins différents en lumière, ce qui permet de définir des zones de luminosité et d’usages différents. Des solutions techniques (luxmètres) viennent ainsi en aide à l’archi-tecte pour la conception des espaces à différents usages.

Des notions d’acoustique, d’ambiances lumineuses et thermiques sont abor-dées, ce cours était passionnant mais à mes yeux plus informatif qu’éducatif.

E- Studio Les Sens: C. Migozzi / P. Belli-Ri / Studio Les Sens / L3A & L4A

L’une des orientations de travail de ce studio est l’approche sensible de l’archi-tecture. Il met en relief l’un des point majeur d’un projet, sa mise en situation, son insertion sur le paysage, sur son environnement.

L’étude du site, de son histoire, des matériaux qui le composent, de sa topogra-phie imprègne l’architecte de ce lieu. Dans un site rural, où l’échelle du paysage se mêle à celle du site, l’atmosphère du site est ici primordial. Ce type de site nécessite une interven-tion discrète, légère, qui s’inscrit dans le paysage, qui se raccroche à l’histoire comme ici dans cet exemple de moulin réhabilité. Le moulin en ruine est réutilisé, il est gardé en l’état, mais remis or d’eau et or d’air. Une toiture enjambe la ruine et le rief jusqu’à l’extension. Créant ainsi une ligne parallèle à l’horizon. Les matériaux sont ainsi conservés et magnifiés.

Le second projet celui d’une pépinière d’entreprise implantée sur une légère colline, le bâtiment moderne vient en perpendiculaire à l’existant, s’inscrivant dans la courbe de la pente. L’ouverture entre les deux bâtiments créée une fenêtre sur le paysage. Il révèle ainsi le territoire environnant.

F- Studio Guy Depollier: Guy Depollier / Projet: dimension constructive / L6A

Le studio Depollier est le tout dernier en date que j’ai pratiqué, je vais donc en parler avec très peu de recul. Le sujet qui nous a été proposé était un chai vinicole sur la Bastille à Grenoble. Le programme comprenait des espaces d’exposition, relativement publics avec un réel intérêt pour les ambiances, les matériaux, et le rapport avec le terroir, le vin et la Bastille. A cet espace d’exposi-tion s’ajoutait des lieux de vinifications, de vieillissement du vin, où là, une atmosphère plus fraiche, moins lumineuse était à prévoir. Ce programme alliait de nombreux espaces aux ambiances différentes, c’est peut- être ce qui m’a le plus passionné. Le projet vient dialo-guer avec le rempart, il est parallèle à celui ci, la toiture du projet est en toiture caisson, pour deux raisons, elles sert de dispositif lumi-neux et apporte une lumière constante et diffuse dans le bâtiment, et son épaisseur relativement importante (1,10m) vient souligner le rempart en façade Sud. Dans cette toiture, des blocs lumineux se détachent et passent au travers cette nappe. Ces blocs abritent les appartements, et servent d’apport lumineux pour la partie infé-rieure. Cette lumière se prête au projet grâce à sa grande variété.

Le travail de ce studio était orienté sur la dimension constructive du projet, mon intérêt pour les ambiances m’a poussé à allier les deux en travaillant sur un dispositif lumineux et structurel. Une attention toute particulière a été portée aux matériaux de ce projet, les bois de la toiture reposent sur des murs en béton relativement épais avec une grande inertie, à l’aide de platines métalliques. Des matériaux très bruts, sont magnifiés par des formes et des espaces simples et baignés de lumière.

Flavien Faussurier / Mercredi 30 Mai 2012 / Studio Depollier

Chai à Vin / Bastille/ Grenoble

Plan Masse 1/500 ème

Plan RDC 1/200 ème

Trâme

Structure Longitudinale

Séparation Espaces

Structure verticale

Espaces

Flavien Faussurier / Mercredi 30 Mai 2012 / Studio Depollier

Façade Sud échelle 1/200 ème

Coupe Longitudinale échelle 1/200 ème

Flavien Faussurier / Mercredi 30 Mai 2012 / Studio Depollier

Plan R+1 1/200 ème

Plan Toiture 1/200 ème

Pour le rendu final de ce studio, nous avons effectué un important travail sur la représentation et les mises en page, en effet la mise en valeur des différents plans permet une meilleure compréhension, une meilleure imagination des ambiances projetées.

Le bâtiment en lui même s’incruste dans la montagne, il s’y insert, s’y imprègne. L’espace d’exposition est emplie de lumière par la toiture caisson vitrée, et de faillle lumineuse crée à l’aide des blocs lumineux au travers la toiture. Les matières très brutes y sont présentes et révélées par la lumières. La vue est ouverte sur le paysage, sur la ville, tel un observatoire.

Flavien Faussurier / Mercredi 30 Mai 2012 / Studio Depollier

Détail structure échelle 1/10 ème

Détail sur dispositifs lumineux échelle 1/10 ème

Flavien Faussurier / Mercredi 30 Mai 2012 / Studio DepollierCoupe Détail Longitudinale échelle 1/20 ème

Flavien Faussurier / Mercredi 30 Mai 2012 / Studio DepollierCoupe Transversalle échelle 1/200 ème

Façade Ouest 1/200 ème

Façade Est 1/200 ème

G- Conclusion:C’est au travers mes études d’architectures que je me

suis découvert un intérêt pour la notion d’esthétisme en architec-ture. Cette notion que j’attribue, je m’en aperçois maintenant avec le recul, à celles d’ambiance, et d’atmosphère. Ces valeurs sont extrêmement vastes, dénuées de règles scientifiques, tout comme la conception en architecture. Elles peuvent être ressenties sur tout type d’architecture, il n’y a pas de typologie standard, ni même de forme ou d’époque. La naissance de ses notions découle de plusieurs points majeurs de l’architecture:

- La lumière, et les ombres, ce sont eux qui dévoilent les formes, les couleurs d’une architecture, notre perception, notre ressenti serait faussé sans ces deux éléments complémentaires.

- Les formes, elles se jouent des lumières, créent une échelle, des espaces, des volumes, de l’architecture. Bien souvent la notion de radicalité y est associée.

-Les matériaux, et les matières, créés l’environnement, de la rugosité au lisse, ils reçoivent la lumière, et suivent les formes, projettent les couleurs, un même espace construit en deux matériaux différents ne produit pas du tout la même atmosphère, leurs associations, leur mise en œuvre relèvent parfois de l’art.

-L’insertion dans l’environnement, dans le paysage, un projet ne peut être dénué de site, et parfois, une bonne insertion, un projet qui sait trouver sa place parfaitement est déjà un beau projet

- La photographie, l’image, savent magnifier les formes, les lumières, les matériaux, les paysages. Elles sont peut être la plus belle représentation de l’architecture.

II. Etude de la Forme

A la manière d’un artiste, l’architecte est un créateur de forme. L’archi-tecte n’a pas pour but unique la fonctionnalité d’un édifice. La recherche de l’esthétisme d’un bâtiment, d’un paysage est l’une des préoccupations majeures des architectes, et est à mes yeux primordiale dans ma vision actuelle de l’archi-tecture. Au cours de mes années de licence, de nombreux cours mettent en avant la forme et la notion d’esthétisme de la construction, mais il n’existe pas d’ensei-gnement spécifique à la notion d’esthétisme mais c’est un sujet récurent que je vais développer dans cette partie.

Massimiliano Fuksas dans son livre Chaos Sublime, nous fais part de sa vision sur l’origine de la forme. Il parle d’une part réservée à l’imprévu dans la conception. Il définit aussi les autres points qui sont à l’origine de la forme, le site, le relief, le paysage, le programme, le budget,....

A- Studio J.P Durand: J.P. Durand / Projet approche spaciale / L1A & L2A

Le premier semestre de ce studio nous enseigne les bases de la représenta-tion, tout en nous penchant sur de grandes réalisations du mouvement moderne, telles que celles de Le Corbusier. Nous pouvons ainsi nous familiariser avec les formes, et les principes qui ont fait l’architecture moderne. Le deuxième semestre quant à lui est réservé à la conception. Il débute avec l’exercice 4 Espaces, où l’on part d’une des formes géométriques de base: le carré, le rond ou le cercle. On y apprend les bases de la conception par la géométrie, et la radicalité y est l’un des maitres mots. Le site y est fictif et plat, le programme est un pavillon d’exposition d’une faible surface avec quatre espaces différenciés, plus ou moins publics. Le second exercice de conception est un exercice sur un site réel avec une pente plus ou moins forte. Le projet ne s’inspire ce coup ci plus des formes géométriques de base mais du site et des formes, axes préexistanst. Ces deux projets de petite envergure ont pour but de nous familiariser avec la conception, et l’ori-gine de la forme. Etant nos premiers réels projets, l’inspiration nous est multiple, et très peu conditionnée par les études. Les références nous ayant été présentées sont de grandes sources d’inspiration, ainsi que les projets plus ou moins similaire des années antérieurss. Notre esprit n’est à cette époque là que très peu orienté, c’est la partie la plus libre de notre imagination.

B- Enseignement A. Faure: A. Faure / Histoire de l’Art moderne / L1H4

Entre le début du XXeme siècle et les années 60, il y a eu un véritable renouvellement de l’art et de son vocabulaire. Avec l’apparition de la photographie à plus grande échelle la peinture classique n’avait plus lieu d’être de cette manière. C’est l’apparition du mouvement moderne. En architecture tout comme en art. Nous avons pu découvrir que les formes des mouvements modernes en architecture sont très grande-ment issues, inspirées du mouvement de Stijl et de l’influence de Mondrian. L’architecture moderne, est encore de nos jours une très grande source d’inspiration pour nos projets, au point qu’au cours de la première année d’étude ce mouvement, cette pensée ont été mis en avant. Ils nous sont présentés comme le renouveau de l’architecture, notre vision alors «populaire» de l’architecture se rapproche du modernisme, pour plus tard en deuxième année passer à une période plus contemporaine.

C- Enseignement S. Paviol: S. Paviol / Art, Architecture: penser l’espace aujourd’hui / L2H2

L’architecture est souvent associée à l’art plus qu’à la science, ce qui fait donc de l’architecte un artiste, cet enseignement vise à étudier des artistes qui se sont confrontés aux mêmes questions que l’architecte: le corps en mouvement dans l’espaces, l’abri primitif, révéler le site, le paysage... Et ici aussi, en art comme en architecture, les réponses formelles sont multiples, tout comme l’origine de ces formes. Les réponses que ces artistes ont apportées sont tout aussi bien applicables à l’architecture. Ce cours magistral est celui qui, selon moi, gagnerait à être poursuivi tout au long de notre licence. En effet, en première année nous faisons simplement le parallèle entre l’art et l’architecture, mais cette question restera à jamais l’une des questions fonda-mentales de l’architecture. L’Architecture est-elle l’un des Beaux-arts? Cette question où se mêlent esthétisme et fonctionnalisme au travers d’autre forme que l’architecture prouve, à mes yeux, la nécessité de pousser plus loin cette interrogation. La forme en art tout comme en architecture puise ses origines un peu partout dans notre entourage, dans notre histoire, dans d’autres milieux,...

D- Enseignement H. Prokop: H. Prokop / Culture et architecture contemporaine / L4H2

L’architecture est un milieu très vaste, l’architecte puise son inspiration dans de nombreux milieux, mais il la puise avant tout dans des références. Nombre de ces références sont architecturales, et aux cours de notre première année d’étude nous n’avons étudié que le mouvement moderne. Le cours de Hania Prokop est le premier cours ou il nous est vrai-ment présenté des exemples contemporains de réalisations architecturales. Pour la première fois nous entrons dans le monde actuel de l’architecture, et découvrons les réponses architecturales aux problématiques actuelles. On découvre certains courants, mouvements de pensée, qui nous aideront par la suite dans notre recherche de références.. Nous découvrons aussi les critères actuelles de conception qui influent sur la formes des bâtiments, échecs du mouvements modernes, naissance et évolution d’un mouvement écologique et environnementale, nouvelle manière de vivre, nouvelle poli-tique sociale,...

E- Enseignement A. Chatelut: A. Chatelut / Croquis d’architecture et de paysage / L4L1

Le cours de dessin de Anne Chatelut en deuxième année n’est pas un cours de dessin à proprement dit. Il n’a aucunement vocation à nous enseigner des techniques de dessins. Son but est tout autre, il est d’aiguiser notre regard, de décryp-ter notre monde. Le dessin est une transcription de la réalité. «Le croquis est un moyen de compréhension et d’analyse des formes et de l’espaces environnant.»

Le croquis est l’outil majeur de l’architecte, il permet de résumer un principe, une forme, un projet en quelques traits. Les croquis les plus simple aide à la compré-hension, montre le cheminement de pensée jusqu’à aboutir à un projet. C’est aussi un moyen d’expression, de mise en avant de certains éléments majeurs de tout projet.

Nous avons durant ce cours effectué une série de croquis de Grenoble au cours de l’assomption de la Bastille, croquis qui m’ont aidé à comprendre la typologie de Grenoble et ses environs. De plus cette étude de Grenoble vue de la Bastille m’a aidé par la suite pour implanter mon projet de chai vinicole sur la Bastille en Studio Guy Depollier. En effet, l’implantation de mon projet est l’aboutissement de cette étude de Grenoble et de la Bastille par le croquis. L’emplacement transitoir lors de l’assomp-tion de la Bastille, la place en «promontoire», en observatoire de mon projet découle de ces croquis. Car à cet endroit, la ville de Grenoble est encore à échelle humaine, elle n’est pas encore qu’une vaste nappe, mais n’est pas non plus dans une proximité immédiate. Mon projet s’inscrit dans le paysage, ce masque partiellement comme pour s’effacer par rapport à la Bastille. Sa forme découle donc du site, et de l’étude par croquis que j’en ai fait.

Je pense maintenant que les croquis d’étude du site est une des étapes d’analyse nécessaire avant la phase d’esquisses de tout projet.

A- Studio G. Marty: G. Marty / La dimension urbaine dans le projet d’architecture / L5A & L6A

J’ai fait le choix de parler de l’enseignement de Gilles MARTY, car c’est celui qui au cours de mes années de licence, m’a le plus marqué, le plus motivé.

C’est un enseignement de studio de troisième année de licence, mon intérêt pour ce studio a émergé en deuxième année, j’ai assisté à la journée inter-studio de troisième année et les projets de ce studio m’ont paru les plus intéressants. La manière de les présenter, de les mettre en valeur, les rendus, les planches m’ont parus correspondre le plus à ma vision de l’architecture. C’est donc tout naturellement que j’ai intégré l’enseignement de Gilles Marty.

Le premier semestre de cet enseignement était consacré à la découverte et l’utilisation d’une technique de conception: la métaphore.

Cette technique de conception n’est pas seulement un outil, c’est une nouvelle manière de voir l’architecture. Elle met en avant les points qui me portent à cœur (ambiance, atmosphère, forme) lors de la conception, ils sont ainsi bien plus aboutis au final.

Cette méthode de conception puise ses origines dans tout le souvenir de chacun, dans l’image que l’on a du monde qui nous entoure. Pour ma part, après avoir étudié le programme et en avoir définie les objectifs je suis parti sur l’image de la tente. Cette image est pour moi synonyme de cocon, de paysage, d’éphémère, de légèreté et de translucide. Et je souhaitais que mon projet se définisse par ses mots.

C’est ainsi que l’idée d’une boite, dont la façade serait translucide et transpa-rente est apparue, ce bâtiment est un paysage à lui seul, et a un fort lien avec le paysage environnent. Le plan masse montre que la parcelle dans laquelle s’implante le projet est marquée par celui ci, les accès, la structure, les ouvertures se répercutent sur la place. La légèreté de ce bâtiment découle des dalles flottantes sur le système de poutres, de la struc-ture extérieure qui définit aussi les ouvertures et de la circulation arborescente.

Cette méthode d’approche par la métaphore permet d’appliquer des solutions techniques, et spatiales à des effets escomptés. D’un même programme il existe ainsi de nombreuse déclinaison possible suivant la volonté de l’architecte, et des effets, ambiances, et athmosphères désirés.

Cet enseignement m’a passionné pour plusieurs raisons: la richesse de ces références, l’application directe des techniques, la réalisation imagée, la pédagogie du professeur.

III. La conception par la Métaphore

Cet enseignement a répondu aux objectifs que je m’étais fixé car j’ai adopté cette manière de conception, elle apporte énormément à mes projets. Cet enseignement m’a permis de découvrir mes points faibles en conception. Points faibles redondants mais difficilement cernables qui sont la hiérarchisation des systèmes et ma mauvaise habitude d’injecter ce que j’aime bien à mon projet en cours, sans forcément que cela soit nécessaire.

Cet enseignement a vraiment eu un rôle majeur dans mon parcours, chaque semaine il a confirmé et augmenté mon intérêt pour l’architecture, il m’a fait prendre conscience de ce qui me plait en architecture, ce que je veux pousser plus loin, de ce que je veux travailler. De plus il m’a appris une nouvelle méthode de conception que j’ai totalement adoptée.

B- Interview Santiago Calatrava / Taschen / Arte / 2004

Cet interview est peut être le point de dé-part de ma vocation pour l’architecture. En effet, c’est en cours d’art plastique au collège que mon professeur de l’époque nous avait fait visionner cette vidéo, je l’ai revue plus tard pendant mes études d’architectures.

Santiago Calatrava y décrit sa méthode de conception, il passe par le dessin, le croquis, d’ob-jet, de corps humains ou animaux pour dériver jusqu’à une forme architecturale. Il est autant artiste qu’archi-tecte. Sa méthode de conception pour l’image, par le vécu, par le croquis, par l’art lui est propre, tout comme ses réalisations, de véritables sculptures architecturales. La beauté de celle ci n’échappera à personne même si, la qualité architecturale de ses bâtiments, laisse place à des débats enflammés par les architectes et les autres observateurs de ses réalisations.

C’est à mes yeux l’architecte qui lie le plus l’architecture et l’art, et ce tout au long de sa concep-tion. Aux yeux de tous, son architecture est grande-ment inspirée, mise en scène, pourvue d’un symbolisme profond.

Mon parcours n’est pas le parcours exemplaire de l’étudiant en architecture, au contraire, il est plutôt chaotique. J’ai tout d’abord redoublé ma première année, car au premier essai, je pense que je manquais de maturité. J’avais toujours vécu en pleine campagne, avec mes parents et mes frères, avec pour seul passion mon sport et un certain dédain pour l’école. Et je me retrouvais en ville, emprunt d’une nouvelle liberté et la volonté d’en profiter. Je me suis découvert une nouvelle passion cette année la: l’archi-tecture, mais je n’en ai pas profité tout de suite préférant prendre un an plutôt calme à découvrir une nouvelle vie. Ce redoublement m’a permis d’atteindre la maturité nécessaire à l’étude de l’architecture. Ma deuxième première année m’a véritablement fait décou-vrir l’architecture, en particulier l’enseignement de Patrice Doat. Les quelques semaines qui composent cet enseignement vous font découvrir une toute autre facette de l’architecture, bien plus intéressante à mes yeux, maintenant que j’arrive au moment des bilans de cette licence. En effet, l’ex-lycéen se voit porter par de nouvelles idées de l’architecture, de nouveaux courants, qu’il n’avait jamais croisés dans son parcours et son environnement auparavant. En deuxième année de licence, certain points de l’architecture prirent de l’ampleur pour moi: les ambiances en particuliers, grâce à des projets tels que l’habitat en bande ou bien l’atelier lumineux .Un nouveau projet s’est formé dans mon esprit: partir étudier en Argentine en troisième année. Cette demande m’a été refusée, ce qui a remis en question ma volonté de devenir architecte. En effet, n’ayant jamais eu d’excellentes notes depuis mon entrée à l’école, et mes projets d’avenir tombant ainsi à l’eau, je me suis longtemps demandé si j’avais véritablement envie de devenir architecte. Cela m’a pris quelque temps mais je me suis finalement rendu compte que c’était bien ma vocation, mais je m’en suis rendu compte un peu tard. En effet n’ayant pas travaillé un projet pendant ma remise en cause, j’ai donc rendu un projet conçu dans l’urgence au tout dernier moment mais j’ai tout de même échoué mon deuxième semestre de deuxième année. Un nouveau redoublement est donc apparu dans mon curcus. Cette année là, j’ai eu l’autorisation de suivre les cours de troisième année ainsi que le studio (uniquement au premier semestre) en même temps que je redoublais le deuxième semestre de studio de deuxième année. C’est ainsi que j’ai découvert l’enseignement de Gilles Marty, une véritable révélation. Cet enseignement m’a apporté chaque fois sa dose d’enthou-siasme et de motivation. Cette nouvelle manière de travailler et la richesse de l’enseignement permettent une véritable maturité de la réflexion architecturale. De plus il a révélé à mes yeux les axes de réflexions architecturales qui me tiennent à cœur aujourd’hui et que je souhaite développer plus amplement et qui sont par ailleurs les thèmes de ce rapport d’étude.

Ayant validé tout mon premier semestre de troisième année, mais ne pouvant effectuer le deuxième semestre en studio à cause de mon redoublement, j’ai eu un semestre de libre à partir de juin. J’ai tout d’abord travaillé dans une agence d’architec-ture intérieure, afin de préparer mon futur départ. Car je comptais employer ce semestre à voyager, car c’est pour moi la plus grande source d’apprentissage de la vie mais aussi de l’architecture. C’est d’ailleurs la raison qui m’a poussé à vouloir devenir architecte. Je suis donc parti dès Juin en Californie dans le but de m’y installer tout un semestre, afin de travailler là bas dans le milieu de l’architec-ture, de découvrir le pays, d’améliorer mon niveau d’anglais mais aussi pour allier deux passions : l’architecture et le sports. Mais une fois sur place, ma recherche d’emploi n’a pas porté ses fruits, et j’ai très vite été confronté à des problèmes d’argent. Mon retour en France a donc été anticipé de plusieurs mois. Ce n’est pas à mes yeux un échec, mais au contraire une expérience enrichissante qui m’a fait murir. De retour en France je suis retourné sur Grenoble, où j ai trouvé un emploi en Agence pour occuper ce semestre libre, et enrichir mon expérience professionnelle de l’architecture.

Cette expérience ne fut pas la plus «architecturalement» intéressante. En effet, les projets réalisés se rapprochent plus de l’agencement, que de l’architecture. Il s’agissait de réhabilitations d’anciens espaces commerciaux. Mon travail était accès sur le dépôt de permis de construire, et la réalisation de plan d’exécution. La phase de conception étant extrêmement limitée, principale-ment pour des raisons de moyens et de temps.

Puis je suis revenu en janvier à l’ENSAG pour effectuer mon deuxième semestre de troisième année, dans le but d’intégrer le studio de Gilles Marty. Ce qui n’a pas été possible, j’ai donc intégré le studio de Guy Dépollier. J’ai en parallèle effectué à nouveau ma demande pour partir étudier en Argen-tine, ou plusieurs cours m’intéressants au plus haut point sont proposés: architecture des formes pliées, architecture de terre crue. Ma candidature a été retenue, j’étudierai donc l’Architecture en Argentine l’année prochaine. Ce qui me permettra aussi de découvrir de nouvelles cultures, manières de penser, et de construire. Ce projet s’inscrit dans mon projet professionnel. Je suis aujourd’hui certain de vouloir devenir un architecte concepteur qui porte une grande attention aux formes, aux ambiances et aux atmosphères sans pour autant négliger l’aspect fonctionnel et constructif. De plus, grand compétiteur dans l’âme, le principe des concours m’a toujours motivé, je compte donc travailler dans une grosse agence quelques années, mes différents voyages longue durée devraient me permettre d’atteindre le niveau en langue nécessaire (à la fois anglais et espagnol) pour pouvoir travailler sur une grande partie du globe. A mon retour je souhaite intégrer le master de Pascal Rollet, je pourrais donc peu être découvrir la compétition dès mon master grâce au concours Solar Décathlon. Ce concours n’est pas mon unique point d’intérêt pour ce master au contraire, ce n’est qu’un bonus. Ce sont les capacités d’enseignement sur la structure, et le développement durable qui y sont proposés qui m’attirent. Ainsi que la vision multidisciplinaire de ce studio.

IV- Bibliographie

Bernard Rudofsky: Architecture without architect1974 Academy Editions, London , U.K,

Peter Collins / Architecture Moderne, principes et mutations 1750-1950 / collection eupalinos / Parenthèses

Alvaro Siza / Des mots de rien du tout / Dominique Machabertpublication de l’université de Saint Etienne

Dominique Lyon / Constructionédition HYX

Caroline charvier / Introduction à la transcription de la dé-construction en architectureMémoire de master 1 / école nationale supérieure d’architecture de Grenoble

P. Zumthor : Atmosphère édition Birkhauser / 2006

M. Fuksas : Chaos Sublime édition Arléa / 2010

R. Venturi : L’enseignement de Las Vegas édition Mardaga / 2008

C. Alexander : De la Synthèse de la forme édition Dunod / 1976

G. Perec : Espèces d’espace édition Galilé / 1974

Le Corbusier / Vers une architectureFlammarion / 1923

G. Bachelard / La poétique de l’espace édition PUF / 1957

Interview Video Santiago CalatravaTaschen / 2004

Marcel Proust / Du côté de chez SwannGrasset, 1913

P. Kaufmann / L’experience emotionnelle de l’espace Kitagawa-ra Atsushi / Prince of Darkness / Architectural record Françoise Choay / Espace

comme matière de conception

Le Corbusier / Les trois établissements humains Les éditions de minuits / 1959