Maripier Tremblay et Marie-Josée

Drapeau

Chaire en entrepreneuriat et innova-

tion

30/04/2014

Rapport d’activité 2013-2014

Table des matières

2 Introduction

2 Message de la titulaire de la Chaire en entrepre-

neuriat et innovation

3 La Chaire en quelques mots…

3 Mission et axes de développement

4 Chercheurs membres de la Chaire

5 Comité directeur de la chaire en entrepreneuriat et inno-

vation 2013-2014

5 Contribution à la formation

5 Encadrement d’étudiants

5 Diplômés 2014

6 Diplômés 2013

6 En cours de réalisation

6 Bourses d’études de la Chaire en entrepreneuriat

et innovation

8 Activités spéciales

8 Contribution au transfert et à l’animation du milieu

8 Séminaires de la Chaire

10 Formation MISSION ENTREPRENDRE

10 Implication dans les activités et la gouvernance

de différents organismes en entrepreneuriat

11 Les projets de recherche

11 Projets en cours

11 Projets en développement

12 Contribution à la recherche

12 Communication et publications scientifiques des

membres de la Chaire

Annexes

Revue de presse

Mission entreprendre

2013

Chaire (Maripier

Tremblay et Yvon

Gasse)

Introduction

Message de la titulaire de la Chaire en entrepreneuriat et innovation

Il me fait plaisir de vous présenter le rapport

d’activité de la Chaire en entrepreneuriat et

innovation 2013-2014. L’année 2013-2014 a été

marquée par le changement dans la direction

et la gouvernance de la Chaire. En effet, en

plus de ma nomination à titre de titulaire de la

Chaire, la composition du comité de direction

a été revue et un comité d’orientation, com-

posé de partenaires du milieu, a été mis en

place.

La Chaire souhaite renforcer son rôle dans le

développement de connaissances en entre-

preneuriat et innovation par la mise en place

de nouveaux projets, en collaboration avec

les acteurs du milieu. Les chercheurs membres

de la Chaire, de même que les étudiants qu’ils

encadrent contribuent à la réalisation de cet

objectif. Présentement, une dizaine

d’étudiants réalisent un projet de maîtrise ou

de doctorat sur le thème de l’entrepreneuriat, notamment la transmission et re-

prise d’entreprise.

La Chaire continue également de s’impliquer dans son milieu, par l’organisation

d’activités de transfert. En 2013-2014, ce sont cinq dîners conférences qui ont été

tenus. La Chaire est également impliquée dans l’organisation de la semaine de

formation « Mission Entreprendre », une formation en entrepreneuriat pour les

militaires en transition vers la vie civile.

Ce ne sont là que quelques exemples des réalisations de l’année et je suis très

enthousiaste pour celle à venir, car plusieurs autres projets sont en développe-

ment.

La Chaire en quelques mots…

Depuis sa création, la Chaire en entrepreneuriat et innovation de l’Université Laval a su établir sa crédibilité et sa notoriété dans le monde de l’entrepreneuriat. L’arrivée de la nouvelle titulaire, il y a à peine un an, permettra de consolider les acquis et d’établir la position de leader en matière d’entrepreneuriat.

Mission et axes de développement

La Chaire a pour mission le développement et le transfert de connaissances liées au développement de la culture entrepreneuriale, ce au niveau local, national et international. Le tableau ci-dessous présente plus en détail la nature des projets qui sont développés par les membres de la Chaire. La Chaire accorde une atten-tion particulière à la relève entrepreneuriale (incluant créateurs et repreneurs).

Niveau d’analyse

Objectifs

Individus

Comprendre et caractériser la relève entrepreneuriale, notamment sur le plan de : ses aspirations ses motivations ses intentions.

Projets

Identifier, comprendre et illustrer : La reconnaissance d’opportunité et les modèles d’affaires, Les formes de processus entrepreneurial (travail autonome, entrepreneuriat

social, technologique, transmission d’entreprise etc.) La mobilisation des ressources (humaines, financières, etc.)

Milieu

Comprendre et mesurer l’impact : des modèles d’innovation sociale en entrepreneuriat des stratégies de développement des formes d’accompagnement et de formation des programmes de formation en entrepreneuriat

Chercheurs membres de la Chaire

NOM FONCTION DISCIPLINE CHAMPS D’INTÉRET TREMBLAY, Maripier

Professeure agrégée TITULAIRE

Management, Ulaval

Identification d’opportunités Transmission et relève d’entreprise Créativité et innovation

AUDET, Josée

Professeure titulaire

Management, Ulaval

Accompagnement Pédagogie entrepreneuriale

BRIERE, Sophie

Professeure agrégée

Management, Ulaval

Pays en développement Femmes entrepreneures

CARPENTIER, Cécile

Professeure titulaire

Comptabilité, Ulaval

Aspects financiers, institutionnels, comp-tables et de politique publique des en-treprises technologiques

CARRIER, Camille

Professeure titulaire

Management, UQTR

Entrepreneurship et intrapreneurship Créativité et innovation Gestion et croissance de la PME Pédagogie entrepreneuriale Nouvelles tendances en management Femmes entrepreneures

EAVES, James

Professeur agrégé

Management, Ulaval

Entrepreneuriat technologique Capital de risque

GASSE, Yvon

Professeur retraité

Management, Ulaval

Entrepreneuriat et gestion de PME

SURET, Jean-Marc

Professeur titulaire

Comptabilité, Ulaval

Financement des PME, intervention de l'état dans les marchés financiers

Financement et évaluation des entre-prises technologiques

VEILLEUX, Sophie

Professeure adjointe

Management, Ulaval

Entrepreneuriat technologique Internationalisation des entreprises

technologiques Alliances stratégiques

Comité directeur de la chaire en entrepreneuriat et in-

novation 2013-2014

Josée Audet Professeure titulaire Directrice du département de management

Jacques Bertrand Représentant Desjardins Centre financier aux entreprises de la Capitale

Jacques Renaud Professeur titulaire Vice-doyen à la recherche Faculté des sciences de l’administration

Paule Têtue Adjointe à la vice-rectrice et directrice du BIPER Université Laval

Jacques Topping Président du comité directeur Président de la table d'action en entrepreneuriat de

la Capitale-Nationale Administrateur de sociétés

Maripier Tremblay Titulaire de la chaire en entrepreneuriat et innova-tion

Professeure agrégée Département de management Faculté des sciences de l’administration

Contribution à la formation

À elle seule, la titulaire de la Chaire a depuis les cinq dernières années contribué de façon majeure à la formation par l’encadrement d’étudiants, et le développe-ment de nouveaux cours. Le nombre d’étudiants s’intéressant à l’entrepreneuriat au deuxième cycle est très élevé.

Encadrement d’étudiants

Diplômés 2014

Mélissa Laberge (essai, 6 crédits) « Analyse des facteurs d’influence exclu-sifs à la seconde transmission d’une entreprise familiale »

Marie-Claude Royer Doré (essai, 6 crédits) « La transmission de PME sous l’angle décisionnel du dirigeant-cédant »

Marin, Deborah (essai-stage, 6 crédits) « La motivation des employés dans les PME du secteur du commerce au détail : Le cas du Tigre Géant, Cap-de-la-Madeleine.

Diplômés 2013

Rousseau, Bianca (essai-stage 6 crédits en cours) « Les enjeux de la transmission de l’entreprise familiale dans l’industrie du commerce au détail du secteur de l’alimentation »

Whilelm, Juliane (essai 12 crédits) « Cognitive style and Entrepreneurial In-tentions: The Moderating Role of Culture »

Durand, Jean-Philippe (essai 6 crédits) « Les conflits intergénérationnels en organisation : le cas du jeune gestionnaire face à son équipe de travail »

Ross, Judy-Ann (essai 6 crédits) « La gestion des émotions dans le transfert d’entreprise familiale »

En cours de réalisation

Drapeau, Marie-Josée (doctorat), « Les stratégies de sortie des dirigeants de PME » - Financé par le FQRSC

Duguay, Marianne (mémoire M.Sc), « La relève du courtage en services fi-nanciers : une étude exploratoire »

Moreau Lapointe, Mathieu (essai 6 crédits) Bellemare, Regis (essai 6 crédits) Taisson, Alysson (essai 6 crédits) Maltais, Sophie (essai-stage, 6 crédits) Bradbury-Klyman, Jasmine (essai, 6 crédits) Cliche, Jenny (essai, 6 crédits) Lemieux, Claudia (essai, 6 crédits) Lapierre, Marie-Ève (essai 6 crédits)

Bourses d’études de la Chaire en entrepreneuriat et innovation

L’objectif de ces bourses est d’encourager la recherche de même que l’excellence au niveau du troisième cycle en entrepreneuriat et PME. Le domaine de la re-cherche doit être en entrepreneuriat ou en petites et moyennes entreprises (PME).

1. Une (1) bourse d’admission de 10 000 $ (versée sur deux sessions à raison de 5000$, et ce après la période d’abandon)

Conditions d'admissibilité : De préférence, détenir la citoyenneté canadienne et résider au Québec, ou

détenir la résidence permanente; Être inscrit à temps complet au programme de doctorat à la FSA; Réaliser une thèse dans le domaine de l’entrepreneuriat ou PME; Transmettre un dossier de candidature comprenant : une lettre de présenta-

tion; un curriculum vitae; une description concise du sujet de recherche (deux pages maximum) et une lettre de références appuyant la candidature

Critères de sélection : Originalité et importance du sujet de recherche; Potentiel du projet de recherche; Qualité du dossier scolaire du candidat.

2. Une (1) bourse d’excellence de 5 000 $

Conditions d'admissibilité : Être inscrit à temps complet au programme de doctorat de la FSA ; Avoir acquis un minimum de vingt-quatre (24) crédits (de cours contribu-

toires et de crédits de recherche) à son programme. Transmettre un dossier de candidature comprenant : une description du

projet de recherche (maximum 5 pages) précisant la pertinence du sujet de recherche par rapport aux objectifs du programme de bourse, le plan de re-cherche et l’échéancier; un relevé des notes du candidat au cours de ses études de troisième cycle; un curriculum vitae.

Critères de sélection : Originalité et importance du sujet de recherche; Qualité du projet de recherche; Qualité du dossier scolaire du candidat.

Le jury de sélection se réserve le droit de ne pas accorder ces bourses, après examen de la qualité des dossiers reçus. Les dossiers sont examinés par un jury composé de membres de l’équipe de recherche de la Chaire de et/ou de profes-seurs réguliers de la FSA.

*Aucune bourse n’a été remise en 2013-14

Activités spéciales

Hôte du forum sur l’entrepreneuriat jeunesse en tant que partenaire de la Fonda-tion canadienne des jeunes entrepreneurs (maintenant appelé Futurpreneur Ca-nada) tenu le 12 février 2014 à l’Université Laval.

Le 27 février 2014 s’est tenue une activité sur les pratiques des organisations visant à soutenir les femmes entrepreneures au Québec en collaboration avec la Chaire Claire-Bonenfant Femmes, Savoirs et Société et le centre de recherche interdisci-plinaire sur les PME et l’entrepreneuriat (CRIPMEE).

Contribution au transfert et à l’animation du milieu

Séminaires de la Chaire

Depuis ses débuts, la Chaire présente une série de conférences s’adressant à la fois aux étudiants, aux gens du milieu des affaires et intervenants ainsi qu’aux pro-fesseurs. En moyenne, entre 4 et 6 séminaires sont présentés chaque année. Voici la programmation 2013-2014. 7 mai 2013 Conférence animée par Mme Nathaly Riverin, directrice de l’École d’entrepreneurship de Beauce portant sur les réalisations et la per-tinence de l'école de l'entrepreneurship de Beauce.

11 février 2014 Conférence animée par M. Paterne Ndjambou, stagiaire post-doctoral, Faculté des sciences de l’administration, portant sur «L'entrepreneuriat et la diversification des exportations du Ga-bon».

26 novembre 2013 Conférence animée par Mme Sophie Brière, professeure agrégée et Mme Maripier Tremblay, professeure agrégée et titulaire de la Chaire portant sur «Le développement international par l'entrepreneuriat».

22 octobre 2013 Conférence animée par Mme Myriam Plamondon, étudiante à la maîtrise en sciences de l'administration, portant sur la «Détresse psychologique et exposition aux risques psychosociaux du travail : les différences entre les PME et les grandes organisations».

19 septembre 2013 Conférence animée par M. Gérald D'Amboise, professeur retraité portant sur «Les valeurs en entreprise».

Formation MISSION ENTRE-

PRENDRE

En août 2013, la Chaire accueille pour la première fois Mission En-treprendre, un programme de formation (sous la forme de «Bootcamp» d’une semaine) des-tiné aux membres des Forces ca-nadiennes en transition, intéressés à réaliser leurs rêves d’entrepreneuriat, et supporté par les Œuvres de Charité du Prince de Galles au Canada. Mission Entreprendre est la version fran-cophone du programme «Based in Business» créé par l'Université Memorial située à Terre-Neuve. Ce programme repose sur l’implication bénévole d’étudiants et d’enseignants de l’établissement d’enseignement.

En 2013, la formation s’est tenue à l'Université Laval du 18 au 24 août. Cette première cohorte implique 12 militaires qui ont pris part à cette expérience unique.

La prochaine cohorte est prévue pour mai 2014.

Implication dans les activités et la gouvernance de différents orga-

nismes en entrepreneuriat

La titulaire de la Chaire multiplie les contacts et les échanges avec les inter-venants en développement économique en s’impliquant dans la gouver-nance et les activités de plusieurs organismes :

Centre de transfert d’entreprise (CTE) Capitale Nationale Groupe Relève Québec (GRQ) Entrepreneuriat Laval

Sage Mentorat d’affaires Chaudière Appalaches Économique

Les projets de recherche

Projets en cours

Étude sur les nouvelles générations d’entrepreneurs (Yvon Gasse et Mari-pier Tremblay) - Financement de la Caisse de Dépôt et de Placement

Les entreprises technologiques en démarrage font-elles face à des lacunes de financement par capitaux propres: une analyse des dossiers rejetés (Cé-cile Carpentier et Jean-Marc Suret)- Financement du CRSH

Le développement international par l'entrepreneuriat : modèle novateur pour mesurer le succès des projets (Sophie Brière et Maripier Tremblay)- Financement du CRSH

La diversification des PME technologiques sur les marchés internationaux (Sophie Veilleux) – Financement FSA Ulaval

Projets en développement

Mesures et évaluation des programmes de pédagogie entrepreneuriale (Maripier Tremblay, Josée Audet, James Eaves et Sophie Veilleux)

Stratégies de soutien et accompagnement des femmes Entrepreneures (Sophie Brière et Maripier Tremblay)

Développement des capacités d’innovation (Sophie Veilleux et Maripier Tremblay)

Contribution à la recherche La chaire en entrepreneuriat et innovation contribue depuis sa création à la re-cherche, à la formation et au transfert de connaissances.

Communications et publications scientifiques des membres de la Chaire

Dans la dernière année seulement, près d’une dizaine d’articles ont été publiés dans des revues scientifiques reconnues en plus de nombreuses communications dans des conférences scientifiques internationales : BRIÈRE, S., PROULX, D., NAVARRO FLORES, O., LAPORTE, M. (2013). “Competencies of pro-jects managers in international NGOs : perception of practitioners”, International Journal of project management (sous presse). TREMBLAY, M., BRIÈRE S., BAILLARGEON, G. DAOU. (2013). A. “Are Northern Practices for Supporting Entrepreneurs Transferable to the South?: Lessons from a Canadian experience in South Africa”, International Journal of Entrepreneurship and Innovation, 14, (4), 223-233. Brière S., Tremblay, M., Daou, A. (2014). “Entrepreneurship in South Africa: Looking beyond funding”, Development and Learning in Organizations Vol. 28 Iss: 2.17 – 19 Carpentier, C., J.-F. L'Her and J.-M. Suret (2013). «Private investment in small public enti-ties», Small Business Economics, 41 (1) 2013, 149-168. Carpentier, C., and J.-M. Suret (2013), «Les incitatifs fiscaux pour les anges investisseurs », Canadian Tax Journal, 61, 1, 79-157. Carpentier, C., and J.-M. Suret (2014), «Canadian Business Angels’ Perspectives on Exit : a Research Note», International Small Business Journal . Published online before print Fe-bruary 6, 2014, doi: 10.1177/0266242613516140 Carrier, C. et B. Szostak (2014), « Créativité, innovation et entrepreneuriat : des zones d’ombre et de lumière », Revue internationale PME, 27 (1), 13-34 Messeghem, K., Sammut, S., Chabaud, D., Carrier, C. et Thurik, R. (2013). L’accompagnement en-trepreneurial, une industrie en quête de leviers de performance? Management International, 17(3), 64-71 Proulx, d., Brière, s. (2014) « caractéristiques et succès des projets de développement inter-national : que peuvent nous apprendre les gestionnaires d’ONG? Canadian journal of deve-lopment studies /revue canadienne d’études du développement disponible en ligne http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/02255189.2014.900478. Tremblay M., Brière S., Baillargeon, G. Daou, A. (2013). “Are Northern Practices for Support-ing Entrepreneurs Transferable to the South? Lessons from a Canadian experience in South Africa”, International Journal of Entrepreneurship and Innovation, 14, (4), 223-233. St-Jean, É. et Tremblay, M. (2013). «L’apprentissage avec un mentor : un moyen efficace pour améliorer la reconnaissance d’opportunités des novices?», Journal of Small Business and Entrepreneurship, 26(5), 493-509.

Veilleux, S. (2013) « Marketing entrepreneurial », in Entreprendre – La passion de créer et d’agir, Cynthia-Ann Sheean (Ed), ERPI : Saint-Laurent, p. 127-147. Veilleux, S. (2014). «International alliances of small biotechnology firms: a second-best op-tion», International Journal of Biotechnology, 13 (1/2/3): 53-65.

Mission Entreprendre 2013

19 août 2013- L’appel

Mission entrepreneuriale pour des militaires en transition

http://www.lappel.com/Actualites/Societe/2013-08-19/article-3356811/Mission-

entrepreneuriale-pour-des-militaires-en-transition/1

23 août 2013- Le Soleil et la presse.ca

Des militaires réorientent leur carrière aux frais du prince Charles

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/carrieres/201308/23/01-4682695-des-militaires-

reorientent-leur-carriere-aux-frais-du-prince-

charles.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_actu

alites_606_section_POS3

5 septembre 2013-Le fil des évènements

De soldats à entrepreneurs http://www.lefil.ulaval.ca/articles/soldats-entrepreneurs-35051.html

20 novembre 2013- Radio-Canada http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/11/20/006-gino-savard-militaire-autre-carriere.shtml

24 août 2013-Le Soleil

Nouvelle carrière… aux frais du prince

Chaire en entrepreneuriat et innovation (Maripier Tremblay et

Yvon Gasse)

8 juin 2013- Les Affaires

Avez-vous l’étoffe d’un entrepreneur?

Avez-vous l'étoffe d'un entrepreneur ? Publié le 08/06/2013 à 00:00

PAR YVON GASSE

Plusieurs recherches ont eu l'objectif d'identifier un profil type d'entrepreneur, mais en vain. À vrai dire, il n'existe pas de profil type. Par leur nature même, les entrepreneurs défient toute catégori-sation.

Ces mêmes recherches ont néanmoins révélé que les entrepreneurs partagent certains traits psychologiques et semblent motivés par un certain nombre d'éléments. On reconnaît ainsi que les entrepreneurs créent des entreprises tout d'abord pour se réaliser, pour combler un désir de réussir, pour assouvir un besoin de risque et de pouvoir, pour accéder à un statut plus élevé, pour être libre ou simplement par goût du défi, etc. Quels sont donc les principaux motifs qui poussent un individu à créer une entreprise ?

Sans être exhaustif, énumérons quelques-unes de ces motivations.

> Le désir d'indépendance. Il existe une catégorie de personnes qui supportent très mal la subor-dination dans l'exercice de leurs fonctions. Ces personnes ne se sentiraient à l'aise que dans un cadre où elles pourraient décider de leur sort ou être associées aux décisions qui les affectent. Généralement, le créateur veut rester libre : libre d'orienter sa vie, de fixer ses objectifs, d'être son propre juge, de choisir son cadre de travail, etc. La majorité des entrepreneurs ont un besoin fondamental de liberté et d'indépendance, et ce besoin se manifeste depuis le jeune âge dans le milieu familial et dans les rapports avec les parents.

> Un savoir-faire à valoriser. La volonté de créer une entreprise peut être animée aussi par le désir de mettre en valeur les connaissances acquises tout au long d'une formation académique ou simplement par celui d'exploiter l'expérience acquise dans un domaine d'activité particulier.

> Une idée «originale» à concrétiser. Une idée, que l'on croit originale, constitue généralement l'élément déclencheur de tout le processus de création d'entreprises. Ainsi, des personnes sont poussées à se lancer en affaires parce qu'elles pensent que leur idée leur permettra de gagner leur vie ou d'améliorer leur situation. Dans ce cas, l'idée ou le concept constitue le motif principal de création.

> Des ressources financières à exploiter. Certaines personnes sont en affaires tout simplement pour faire fructifier leur argent. Disposant d'un capital, et celui-ci peut être modeste, qu'il soit en argent ou en immobilisations (terrain, demeure, etc.), elles sont motivées par le désir d'investir une partie de leur patrimoine dans une affaire qu'elles pensent être rentable.

Un exercice difficile

La création d'une entreprise demeure sans doute un exercice assez difficile pour plusieurs per-sonnes. En raison du haut niveau de compétences nécessaires aux affaires, l'entrepreneur doit présenter certaines aptitudes favorables à la création et au fonctionnement d'une entreprise. La patience, la persévérance, la ténacité et la détermination sont autant de qualités que tout entre-preneur doit posséder, sinon développer et cultiver.

Certes, et comme on l'a mentionné précédemment, il n'existe pas de profil type d'entrepreneur. Cependant, on observe que le créateur d'entreprise veut exploiter tout son potentiel et davan-tage. Pour ce faire, il cherche constamment à relever des défis et à apprendre toujours plus. L'entrepreneur aime faire des choses nouvelles ou les faire différemment. Il dit apprendre même de ses échecs. Cette réaction positive face à l'échec serait typique des entrepreneurs : les obs-tacles qui se présentent, la peur des revers stimulent leurs efforts, et l'expérience de l'échec les pousse à vouloir faire mieux.

20 juin 2013- Passion FM, Lac-Etchemin

17:01:30

Bellechasse - miser sur les forces du milieu pour se donner une identité propre, c’est sur quoi la mrc de Bellechasse devra notamment tabler pour développer

les entreprises existantes et en créer de nouvelles selon le professeur Yvon Gasse.

intervenant(s): Yvon Gasse, titulaire de la chaire en entrepreneuriat et innova-

tion, Université Laval

Émission: nouvelles

Station: cfin (passion fm), Lac-Etchemin

Animateur:

Lecteur: Jean-Benoît Gagné

Journaliste:

Durée: 00:02:15

Date: 2013-06-20

Code nouvelle: 1-cfin1-27654

26 juin 2013-La Voix du Sud

Les forces d’attractions d’entreprises dans Bellechasse

Émission de radio

16 novembre 2013- Le Soleil

« Nos » entreprises s’en vont… pour mieux rester!

Publié le 16 novembre 2013 à 05h00

«Nos» entreprises s'en vont... pour mieux rester!

Nos entreprises ne sont pas seulement que des «proies». Il y a de redoutables «prédateurs» parmi elles.

INFOGRAPHIE LE SOLEIL

GILBERT LEDUC

Le Soleil

(Québec) Coup sur coup, en août et en octobre, la région de Québec a vu deux de ses en-treprises chouchous passer aux mains d'intérêts étrangers. La pharmaceutique japonaise Mitsubishi Tanabe Pharma a payé 357 millions $ pour mettre la patte sur Medicago qui fabrique des vaccins développés à partir de plantes. Spécialisée dans les technologies de mesure en 3D, Creaform fait maintenant partie de la famille de l'américaine Ametek, un chef de file mondial du domaine des instruments électroniques et des appareils électro-mécaniques, qui a déboursé 120 millions $US pour acquérir l'entreprise de 365 employés de Lévis.

Des entreprises de la région de Québec qui ont été vendues à des intérêts étrangers au cours des dernières années.

INFOGRAPHIE LE SOLEIL

Et comment ne pas passer sous silence la transaction pour laquelle Oracle, l'un des plus impor-tants éditeurs de logiciels sur la planète, a signé un chèque de 1,9 milliard $US en février 2012 pour s'approprier Taleo, une entreprise fondée par Martin Ouellet et Louis Têtu qui conçoit des logiciels pour le recrutement et la gestion du personnel!

Faut-il s'inquiéter du transfert de propriété de «nos» entreprises?

Ou faut-il plutôt applaudir à tout rompre le choix d'entrepreneurs locaux qui décident, un jour, de se départir de leur bébé après avoir - on l'imagine - sérieusement envisagé toutes les possibili-tés, comme la recherche de nouveaux investisseurs ou l'inscription à la bourse?

Soit dit en passant, nos entreprises ne sont pas seulement que des «proies». Il y a de redou-tables «prédateurs» parmi elles. Atrium Innovations, EXFO, le Groupe Canam, le Mouvement Desjardins et l'Industrielle Alliance, entre autres, font régulièrement des emplettes au Canada ou ailleurs dans le monde. Atrium Innovations, par exemple, qui fabrique des suppléments ali-mentaires cautionnés par les professionnels de la santé, a effectué une quinzaine d'acquisitions aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud au cours de la dernière décennie.

À ce groupe de voraces «prédateurs», soyons un brin chauvins et ajoutons GENIVAR (90 ac-quisitions) et CGI, qui ont vu le jour à Québec avant d'aller établir leur siège social à Montréal.

Les emplois

«Il y a un certain risque associé à la vente d'une entreprise à des intérêts étrangers», soulève Maripier Tremblay, professeure adjointe et titulaire de la Chaire en entrepreneuriat et innovation au Département de management de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval.

Elle mentionne, entre autres, la disparition du siège social d'une compagnie. «Quand un siège social s'en va, nous perdons un peu le contrôle sur les emplois et sur les achats effectués au-près des fournisseurs locaux. À Québec, nous sommes en mesure de constater cet avantage, dans le domaine des assurances, avec la présence de nombreux sièges sociaux. Elle assure la stabilité. Elle procure un bon coussin à l'économie régionale.»

Voir l'un de ses fleurons acquis par des étrangers soulève inévitablement des craintes à l'égard du maintien des emplois.

Personne n'a oublié la triste fin de Crocs à Québec.

Quelques années après avoir mis le grappin sur Créations Foam - l'inventeur des fameuses sandales faites à partir d'un plastique révolutionnaire -, la société américaine Crocs décidait, en 2008, de fermer son usine de Québec laissant du même coup près de 600 travailleurs sans emploi. Elle transférait la production vers ses usines au Mexique, en Roumanie et au Viêtnam, où les coûts de main-d'oeuvre sont moins élevés. Dans les mois qui ont suivi cette fermeture, le couple derrière Créations Foam, Andrew Reddyoff et Marie-Claude de Billy, a relancé son en-treprise à partir d'un nouveau procédé de moulage de plastique. Une trentaine de personnes sont à l'emploi de Créations Foam.

«En général, c'est plutôt le contraire qui se produit», suggère Carl Viel, président-directeur gé-néral de Québec International. Dans le cas de Medicago, par exemple : le nouvel acquéreur s'est engagé à régulariser la situation d'une quarantaine de travailleurs contractuels qui devien-dront des employés permanents.

«Généralement, une société va en acheter une autre parce que cette dernière livre un produit ou un service complémentaire à ce qu'elle fait. Elle tiendra donc à conserver l'expertise qu'elle vient d'acquérir, notamment dans les secteurs des hautes technologies», ajoute Maripier Trem-blay.

Permettre l'éclosion

Il arrive même que la vente d'une entreprise en démarrage (startup) possédant un produit inno-vateur permette l'éclosion d'une entreprise qui deviendra grande. En 1995, le docteur Michel G. Bergeron mettait sur pied Infectio Diagnostic, qui planchait sur la fabrication de tests de dia-gnostic moléculaire servant à la détection rapide des infections. En 2004, l'entreprise fusionnait avec l'américaine GeneOhm Sciences, puis, en 2005, la multinationale Becton Dickinson s'en portait acquéreur. Aujourd'hui, BD Diagnostics fait travailler plus de 325 personnes dans son centre de fabrication de tests de diagnostic moléculaire qui a pignon sur rue dans le Parc tech-nologique du Québec métropolitain.

Quant au docteur Bergeron, qui est aussi directeur du Centre de recherche en infectiologie de l'Université Laval, il a récemment mis au monde GenePOC, qui développe un appareil de dia-gnostic moléculaire qui commence à attirer l'attention en Amérique du Nord et en Europe.

«Pour une entreprise comme Creaform, par exemple, qui doit investir massivement en R&D [recherche et développement], se retrouver dans la famille d'un gros joueur comme Ametek peut représenter un levier pour la croissance de ses activités et la création d'emplois», estime Maripier Tremblay.

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16 novembre 2013- Le Soleil

Les Bahamas vont attendre!

Rares sont les entrepreneurs qui vont s'asseoir sur leur magot aux Bahamas après avoir vendu leur entreprise.

«Les propriétaires qui vendent leur entreprise se retrouvent évidemment avec un certain capital dans leur poche. Ces gens-là réinvestissent ce capital dans de nouvelles entreprises. Soit qu'ils se transforment en anges investisseurs ou qu'ils se mettent à bâtir des sociétés qui deviendront peut-être plus grosses que celle qu'ils ont vendue. Au final, ça devient drôlement intéressant au niveau de la dynamique économique régionale», signale Maripier Tremblay, professeure ad-jointe et titulaire de la Chaire en entrepreneuriat et innovation au Département de management de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval.

«Pour eux, c'est plus facile d'aller chercher des capitaux. Ils ont de l'expérience. Ils ont de la crédibilité. Ils ont un réseau de contacts», renchérit Carl Viel, pdg de Québec International

C'est notamment le cas de Martin Ouellet et de Louis Têtu - les fondateurs de Taleo - qui s'af-fairent à faire grandir leur nouvelle entreprise respective, Genia et Coveo.

La famille Lefrançois, qui a vendu son entreprise de portes et fenêtres à une société de Hong Kong en 2011, est de retour en affaires avec Epsylon Concept, une entreprise spécialisée dans la fabrication de murs-rideaux pour les édifices.

Pour Maripier Tremblay et Carl Viel, ce qui est plus difficile à mesurer après la vente d'une en-treprise, c'est l'attachement - et le dévouement - démontré par les travailleurs à l'endroit de l'acquéreur.

«Dans une PME, la philosophie de gestion est différente. Les décisions se prennent rapide-ment. Ce n'est pas toujours le cas au sein d'une multinationale, surtout lorsque la haute direc-tion est à l'autre bout du monde, explique Carl Viel. L'adhésion aux nouvelles façons de faire va souvent dépendre de la liberté d'action qui sera laissée à l'équipe de direction en place à Qué-bec.»

8 mars 2014- Les Affaires

Un parcours entrepreneurial à imiter

Le Collège François-de-Laval à Québec offrira en septembre un volet entrepre-

neuriat et finances au parascolaire. Pour allumer la passion d'entreprendre chez

les jeunes, il invite les autres écoles secondaires à calquer son initiative... «Notre

parcours est le seul qui offre une continuité », note le directeur Marc Dallaire,

ajoutant que le programme sera évalué et ajusté grâce à la collaboration de la

Chairé en entrepreneuriat et innovation de l'Université Laval. Quinze élèves se-

ront sélectionnés pour un bootcamp d'été à l'École d'entrepreneurship de

Beauce. En outre, des stages en entreprise seront proposés, en plus de confé-

rences et d'expériences en conseil d'administration et coopérative scolaire. — V.

LESAGE

12 avril 2014- Le Soleil

Zone entreprendre depuis 20 ans, La formule gagnante

23 avril 2014- Le Soleil

Transformation d’entreprise en COOP La valeur des employés