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Créé en 2000, l’Établissement français du sang, présidé par François Toujas depuis octobre 2012, répond aux besoins croissants des malades en produits sanguins (concentrés de globules rouges, plasma, plaquettes).
L’EFS, l’opérateur civil unique de la transfusion sanguine en France
A vec 9 810 collaborateurs, dix-sept établissements régionaux de
transfusion sanguine (dont 3 en Outre-mer), 152 sites EFS de prélèvements et 40 000 collectes mobiles, cet établisse-ment public, qui dépend du ministère en charge de la Santé, assure l’autosuf-fisance nationale en produits sanguins dans des conditions de sécurité et de
qualité optimales. Et ce, grâce aux dons de 1,6 million de donneurs en 2013. Depuis sa création, l’établissement est devenu un acteur incontournable de la santé publique. L’EFS alimente plus de 1 900 établissements de santé (hôpi-taux et cliniques). Il intervient d’un bout à l’autre de la chaîne transfusionnelle : prélèvement, préparation, qualification,
distribution et immunohématologie des receveurs (abritant ainsi le plus grand laboratoire de biologie médicale en France).En 2013, plus d’un million de ma-lades ont été soignés grâce aux pro-duits sanguins (500 000 transfusés et 500 000 soignés grâce aux médica-ments dérivés du sang).
Quelques chiffres• Nombre de donneurs prélevés : 84 587• Nombre de dons moyens par donneur : 1,81• Nombre de dons (tous types confondus) : 153 366• Nouveaux donneurs : 14 491
20, avenue du Stade de France - 93218 La Plaine-Saint-Denis cedex
Établissement français du sang
LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES
EFS Bourgogne Franche-Comté Rapport d’activité 2013
www.etablissement-francais-du-sang.fr
EFS AUXERRE
Centre hospitalier2, boulevard de Verdun 89 011 AUXERRE Cedex! 03 86 42 03 70
EFS BELFORT
ZAC de la Justice90, rue René-Cassin 90 000 BELFORT! 03 84 58 49 90
EFS BESANÇON
Hauts du Chazal-Témis Santé 8, rue du Dr Jean-François-Xavier Girod 25 020 BESANÇON Cedex! 03 81 61 56 15
EFS CHALON-SUR-SAÔNE
Centre hospitalier William-Morey7, quai de l’Hôpital 71 321 CHALON-SUR-SAÔNE Cedex! 03 85 42 74 90
EFS DIJON
Centre hospitalier Le Bocage8, boulevard de Lattre de Tassigny 21 078 DIJON Cedex! 03 80 70 60 10
EFS NEVERS
Centre hospitalier P. Bérégovoy1, boulevard de l’Hôpital 58 000 NEVERS! 03 86 61 82 00
EFS MÂCON
Centre hospitalier des ChanauxBoulevard Louis-Escande 71 018 MÂCON Cedex! 03 85 34 22 00
EFS SENS
1, avenue Pierre-de-Coubertin 89 100 SENS! 03 86 64 61 63
GUADELOUPEGUYANE
EFS GUADELOUPE-GUYANE
MAYOTTE RÉUNION
EFS RÉUNION
MARTINIQUE
EFS MARTINIQUE
EFS BRETAGNE
EFS PAYS DE LA LOIRE
CÔTES-D’ARMOR
FINISTÈRE ILLE-ET-VILAINE
MORBIHAN
AISNEARDENNES
MARNE
NORD
OISE
AUBE
MOSELLE
BAS-RHIN
HAUT-RHIN
CÔTE-D’OR
SAÔNE-ET-LOIRE
HAUTE-SAÔNETERRITOIRE DE BELFORT
YONNE
NIÈVRE DOUBS
JURA
AIN
SOMME
PAS-DE-CALAIS
EFS NORD DE FRANCE
HAUTE-MARNE
MEUSE
MEURTHE-ET-MOSELLE
VOSGES
EFS LORRAINE-CHAMPAGNE
EFS ALSACE
EFS BOURGOGNEFRANCHE-COMTÉ
EFS RHÔNE-ALPES
DRÔME
ISÈRESAVOIE
RHÔNE
ALLIER
ARDÈCHE
CANTAL
ARIÈGE
AUDE
HÉRAULTTARN
CORRÈZE
TARN-ET-GARONNE
AVEYRON
GARD
HAUTE-GARONNE
GERS
DORDOGNE
CHARENTE
CHER
INDRE
INDRE-ET-LOIRE
LOIR-ET-CHER
EURE
SEINE-MARITIME
CALVADOS
ORNE
MANCHE
LOIRET
VIENNE
DEUX-SÈVRES
EURE-ET-LOIR
CHARENTE-MARITIME
LOIRE-ATLANTIQUE MAINE-ET-LOIRE
VENDÉE
MAYENNE SARTHE
LANDES
LOTLOT-ET-GARONNE
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
GIRONDE
CREUSE
HAUTE-VIENNE
LOZÈRE
PYRÉNÉES-ORIENTALES
LOIRE
HAUTE-LOIRE
PUY-DE-DÔMEHAUTE-SAVOIE
EFS ALPES-MÉDITERRANÉE
CORSE DU SUD
HAUTE CORSE
ALPES DE HAUTE-PROVENCE
HAUTES-ALPES
ALPES-MARITIMES
BOUCHES-DU-RHÔNE VAR
VAUCLUSE
EFS AUVERGNE-LOIRE
EFS PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE
EFS AQUITAINE-LIMOUSIN
EFS CENTRE-ATLANTIQUE
EFS NORMANDIE
HAUTES-PYRÉNÉES
EFS ÎLE-DE-FRANCEPARIS SEINE-ET-MARNE
YVELINES ESSONNEHAUTS-DE-SEINE SEINE-SAINT-DENIS
VAL-DE-MARNE VAL-D’OISE
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Bilan de l’activité 2013
Les sites de l’EFS Bourgogne Franche-Comté
L’EFS en chiffres
17 établissements de transfusion sanguine (dont 3 en Outre-mer)
Plus de 1 million de malades soignés grâce aux produits sanguins
2 833 351 prélèvements en 2013
1 625 735 donneurs de sang en 2013
8 banques de sang placentaire
91 centres de santé
9 810 collaborateurs
152 sites EFS de prélèvements
40 000 collectes mobiles organisées par an
Budget de 929,8 millions d’euros
1 900 hôpitaux et cliniques approvisionnés en produits sanguins
RÉPARTITION PAR SITE DES PRÉLÈVEMENTS DE DONS
HOMOLOGUES
DÉLIVRANCE DE CONCENTRÉS DE GLOBULES ROUGES
HOMOLOGUES PAR SITE EN 2013
QUANTITÉ % QUANTITÉ %
AUXERRE 10 813 7 9 075 8
BELFORT 6 709 4 9 297 8
BESANÇON 63 364 41 32 023 28
CHALON 26 734 17 15 613 14
DIJON 26 417 17 31 161 27
MÂCON 10 271 7 5 705 5
NEVERS 6 268 4 8 649 7
SENS 2 790 2 4 081 4
TOTAL 153 366 115 604
HAUTE-SAÔNECÔTE-D’OR
NIÈVRE
SAÔNE-ET-LOIREJURA
DOUBS
YONNE
Auxerre
Dijon
Belfort
BesançonNevers
Mâcon
Sens
Chalon-sur-Saône
Pour retrouver tous nos lieux de collectes, flashez le code.
TERRITOIRE DE BELFORT
L’année 2013 a été marquée par quatre événements majeurs.Tout d’abord, il a été nécessaire de repenser l’organisation de la collecte. En effet, une réduction brutale et drastique des besoins du Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) en plasma matière première pour la fabrication des médicaments dérivés du sang a impliqué une réduction massive du nombre de plasmaphérèses, imposant ainsi une révision de notre organisation. Ensuite, la signature d’un accord de collaboration avec le CHU de Besançon en janvier 2013 a posé les bases d’un partenariat et d’une mise en conformité réglementaire de notre coopération en matière de biologie médicale.En outre, la banque de sang placentaire régionale a contribué à l’atteinte de l’objectif national fi xé à 30 000 unités banquées fi n 2013. Désormais, une nouvelle organisation doit se mettre en place pour entretenir le fi chier d’unités de sang placentaire disponibles pour les malades.Enfi n, notre engagement dans la production de médicaments de thérapie innovante s’est accéléré avec la fi nalisation du projet immobilier et la programmation des premières productions.En 2013, l’EFS Bourgogne Franche-Comté a respecté ses engagements et a su s’adapter aux évolutions des besoins en produits sanguins, grâce à l’investissement de ses équipes et au concours des associations de donneurs de sang bénévoles (ADSB) et, bien entendu, grâce à celui des donneurs de sang.
Dr Pascal Morel, Directeur de l’EFS Bourgogne Franche-Comté
Centre d’investigation de développement technologique (CIDT)
L e centre d’investigation de déve-loppement technologique permet
à des industriels de tester et d’évaluer de nouvelles méthodes et dispositifs. À l’EFS, ce centre permet de faire progres-ser ses pratiques sur la base de sugges-tions externes ou à partir d’initiatives de collaborateurs.Les projets en 2013 ont été nombreux. On peut citer plusieurs études : EFFIPAP, une étude clinique nationale qui vise à comparer l’effi cacité des concentrés de plaquettes ; PGDPrime (Verax) et BacTx® (Immunetics), l’évaluation de nouveaux dispositifs permettant d’améliorer la sécurité des produits sanguins en détec-tant la présence de bactéries ; l’évalua-
tion d’une modification mineure d’un dispositif médical à usage unique pour la production de produits sanguins ; l’évaluation d’une nouvelle méthode de production de globules rouges à partir d’un séparateur de cellules ; l’évaluation de nouveaux outils diagnostiques au service des laboratoires. La valorisation de ces projets passe par la rédaction de rapports destinés à nos autorités de tu-telle et par une communication lors des congrès scientifi ques. Cette activité permet en outre de fédérer les équipes autour de projets d’évolution de nos pratiques et contribue à la forma-tion et à l’implication de tous au service de notre métier.
collecte, notamment, en recherchant une meilleure valorisation des diff érents territoires. En 2013, l’aphérèse cellulaire et la plasmaphé-rèse ont été stoppées en équipes mobiles et concentrées sur cinq sites de la région.
La banque de tissus régionale a délivré 446 cornées et 44 vaisseaux, soit une stabi-lité de l’activité par rapport à 2012. L’objectif national de la banque de sang placentaire a été atteint et une réduction du nombre des greff ons inscrits a été engagée, parallèlement à un renforcement de la qualité des greff ons. En Bourgogne France-Comté, 954 greff ons ont été inscrits en 2013, pour un prélève-ment de 4 364 dons.
Les activités se renforcentL’activité de biologie transfusionnelle (IHE) accompagne la délivrance des PSL et contri-bue à la sécurité de la transfusion. Elle est restée stable en 2013. L’activité d’immunogé-nétique (HLA), répartie sur les laboratoires de Dijon et Besançon, a remporté un franc suc-cès au contact des équipes de prélèvement, en dépassant l’objectif de donneurs volon-taires de moelle osseuse inscrits en 2013 : 401 à Besançon et 580 à Dijon. L’activité de biologie médicale au service du CHRU de Besançon est, quant à elle, restée stable.
En R&D, l’UMR 1098, constituée d’une équipe en immunologie de la greff e et d’une autre
EFS BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
ZOOMS
L ’établissement est engagé dans une ac-tivité de recherche et développement
(R&D) dans les domaines de la transfusion, de la greff e et du cancer. Il entreprend no-tamment une démarche visant à produire des médicaments de thérapie innovante pour le traitement des maladies infl amma-toires et du cancer.L’établissement Bourgogne Franche-Comté est constitué des sites d’Auxerre, Belfort, B esançon, Chalon-sur-Saône (dont l’équipe de Montceau-les-Mines), Dijon, Mâcon, Ne-vers et Sens, qui tous contribuent à la collecte des dons, à la préparation et à la qualifi cation des PSL, et à leur délivrance aux malades.
Une forte mobilisationEn 2013, 1 945 collectes de sang ont été réali-sées, pour un total de 153 366 prélèvements. Cette activité est réalisée avec le concours des ADSB et soutenue par une promotion du don bien relayée par l’ensemble des acteurs
institutionnels locaux et partenaires privés. Au total, 25 293 mala des ont bénéfi cié en Bourgogne Franche-Comté de PSL. 21 540 concentrés de globules rouges (CGR) ont également été adressés à d’autres établissements régionaux dans le cadre de la solidarité nationale. Pour répondre à ces besoins, 87 479 donneurs se sont mobilisés en 2013. On note une baisse de – 1,9 % de la délivrance de CGR, avec 115 604 délivrés en 2013, contre 117 850 en 2012. L’autosuffisance a été garantie et l’adaptation des prélèvements aux besoins a permis d’éviter une perte de produits par péremption.
Cependant, 14 491 nouveaux donneurs ont été accueillis en 2013 alors que l’objec-tif était de 17 000. Dans le contexte d’une réduction de l’activité de plasmaphérèse, la réduction des besoins en CGR a justifi é de réfléchir à l’organisation de l’outil de
Au service de la santé Comme chacun des dix-sept établissements régionaux de l’EFS, l’établissement de Bourgogne Franche-Comté est chargé, sur son territoire, de mettre à disposition des malades les produitsthérapeutiques, les produits sanguins labiles (PSL), les produits de thérapie cellulaire et tissulaire, et de réaliser les analyses biologiques spécialisées et certains actes de soin.
Laboratoire de biologie médicale et de greffe
À bien des égards cet accord, conclu en janvier 2013, est singulier. En
eff et, les collaborations, partenariats et mutualisations sont étendus à d’autres domaines que la mise à disposition des PSL. En eff et, la thérapie cellulaire et tissulaire, l’activité de soin, l’évalua-tion clinique, la mutualisation de plate-formes technologiques et de locaux, té-moignent d’une recherche partagée de dynamique commune et d’économie de fonctionnement. Cet accord conforte le fonctionnement intégré et l’activité de ce laboratoire qui réalise une partie des actes de biologie du CHRU, grâce à une gouvernance partagée, à la recherche de la meilleure adaptation aux besoins et à une totale transparence. La mise en commun d’outils informatiques signera prochainement le renforcement de ce partenariat.
Une activité qui s’est structurée en 2013, mais qui existe à l’EFS Bourgogne Franche-Comté depuis de nombreuses années.
L’ensemble des collaborations développées avec le CHRU de Besançon ont été formalisées par un accord signé en janvier 2013.
en immunologie du cancer, est à l’origine de plusieurs projets basés sur l’utilisation de cellules d’intérêt comme nouveaux vecteurs thérapeutiques dans les pathologies infl am-matoires, d’une part, et vis-à-vis des tumeurs, d’autre part. Les évaluations cliniques sont programmées et les infrastructures néces-saires à la production de ces nouveaux médicaments seront disponibles en 2014 ;
l’année 2013 ayant permis d’en défi nir les contours.La recherche transfusionnelle au sein du Centre d’investigation clinique et de déve-loppement en transfusion (CIDT ) a été particulièrement active, avec des projets touchant à la sécurité microbiologique des produits et à l’évaluation de nouveaux pro-duits sanguins.
Réforme de « l’outil de collecte » Cette réforme est indispensable à l’atteinte des objectifs, tant quantitatifs que qualitatifs, concernant les besoins futurs en PSL et en médicaments dérivés du sang.
En effet, il est nécessaire de veiller à une plus grande adaptabilité des capacités de prélèvement afi n de pouvoir suivre l’évo-lution des besoins des malades, sans prendre le risque de voir la péremption des produits s’accroître en cas de baisse des besoins ou l’autosuffi sance être re-mise en cause en cas d’accroissement. En parallèle, il est crucial d’enrichir le fi chier donneurs d’une diversité des groupes et des phénotypes sanguins pour faire face à l’augmentation de pathologies telle que la drépanocytose. Enfi n le don de sang doit s’adapter aux
évolutions démographiques qui se tra-duisent essentiellement par une migra-tion des populations des campagnes vers les zones urbaines et périurbaines, imposant ainsi le développement et l’adaptation des conditions de prélève-ments au cœur des villes. Les prélèvements par aphérèse ont été limités en collectes mobiles. Ils ont vo-cation à être prélevés en priorité dans les sites EFS ou dans d’autres structures adaptées. La dynamisation des sites EFS ou des lieux dédiés (Maisons du don) est un axe majeur de développement pour les années à venir. Nous avons entrepris une réorganisa-tion pilote dans le « Nord Bourgogne » qui regroupe les activités d’Auxerre, Nevers et Sens. Nous pourrons en tirer les premiers enseignements fi n 2014.
L’année 2013 a été marquée par quatre événements majeurs.Tout d’abord, il a été nécessaire de repenser l’organisation de la collecte. En effet, une réduction brutale et drastique des besoins du Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) en plasma matière première pour la fabrication des médicaments dérivés du sang a impliqué une réduction massive du nombre de plasmaphérèses, imposant ainsi une révision de notre organisation. Ensuite, la signature d’un accord de collaboration avec le CHU de Besançon en janvier 2013 a posé les bases d’un partenariat et d’une mise en conformité réglementaire de notre coopération en matière de biologie médicale.En outre, la banque de sang placentaire régionale a contribué à l’atteinte de l’objectif national fi xé à 30 000 unités banquées fi n 2013. Désormais, une nouvelle organisation doit se mettre en place pour entretenir le fi chier d’unités de sang placentaire disponibles pour les malades.Enfi n, notre engagement dans la production de médicaments de thérapie innovante s’est accéléré avec la fi nalisation du projet immobilier et la programmation des premières productions.En 2013, l’EFS Bourgogne Franche-Comté a respecté ses engagements et a su s’adapter aux évolutions des besoins en produits sanguins, grâce à l’investissement de ses équipes et au concours des associations de donneurs de sang bénévoles (ADSB) et, bien entendu, grâce à celui des donneurs de sang.
Dr Pascal Morel, Directeur de l’EFS Bourgogne Franche-Comté
Centre d’investigation de développement technologique (CIDT)
L e centre d’investigation de déve-loppement technologique permet
à des industriels de tester et d’évaluer de nouvelles méthodes et dispositifs. À l’EFS, ce centre permet de faire progres-ser ses pratiques sur la base de sugges-tions externes ou à partir d’initiatives de collaborateurs.Les projets en 2013 ont été nombreux. On peut citer plusieurs études : EFFIPAP, une étude clinique nationale qui vise à comparer l’effi cacité des concentrés de plaquettes ; PGDPrime (Verax) et BacTx® (Immunetics), l’évaluation de nouveaux dispositifs permettant d’améliorer la sécurité des produits sanguins en détec-tant la présence de bactéries ; l’évalua-
tion d’une modification mineure d’un dispositif médical à usage unique pour la production de produits sanguins ; l’évaluation d’une nouvelle méthode de production de globules rouges à partir d’un séparateur de cellules ; l’évaluation de nouveaux outils diagnostiques au service des laboratoires. La valorisation de ces projets passe par la rédaction de rapports destinés à nos autorités de tu-telle et par une communication lors des congrès scientifi ques. Cette activité permet en outre de fédérer les équipes autour de projets d’évolution de nos pratiques et contribue à la forma-tion et à l’implication de tous au service de notre métier.
collecte, notamment, en recherchant une meilleure valorisation des diff érents territoires. En 2013, l’aphérèse cellulaire et la plasmaphé-rèse ont été stoppées en équipes mobiles et concentrées sur cinq sites de la région.
La banque de tissus régionale a délivré 446 cornées et 44 vaisseaux, soit une stabi-lité de l’activité par rapport à 2012. L’objectif national de la banque de sang placentaire a été atteint et une réduction du nombre des greff ons inscrits a été engagée, parallèlement à un renforcement de la qualité des greff ons. En Bourgogne France-Comté, 954 greff ons ont été inscrits en 2013, pour un prélève-ment de 4 364 dons.
Les activités se renforcentL’activité de biologie transfusionnelle (IHE) accompagne la délivrance des PSL et contri-bue à la sécurité de la transfusion. Elle est restée stable en 2013. L’activité d’immunogé-nétique (HLA), répartie sur les laboratoires de Dijon et Besançon, a remporté un franc suc-cès au contact des équipes de prélèvement, en dépassant l’objectif de donneurs volon-taires de moelle osseuse inscrits en 2013 : 401 à Besançon et 580 à Dijon. L’activité de biologie médicale au service du CHRU de Besançon est, quant à elle, restée stable.
En R&D, l’UMR 1098, constituée d’une équipe en immunologie de la greff e et d’une autre
EFS BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
ZOOMS
L ’établissement est engagé dans une ac-tivité de recherche et développement
(R&D) dans les domaines de la transfusion, de la greff e et du cancer. Il entreprend no-tamment une démarche visant à produire des médicaments de thérapie innovante pour le traitement des maladies infl amma-toires et du cancer.L’établissement Bourgogne Franche-Comté est constitué des sites d’Auxerre, Belfort, B esançon, Chalon-sur-Saône (dont l’équipe de Montceau-les-Mines), Dijon, Mâcon, Ne-vers et Sens, qui tous contribuent à la collecte des dons, à la préparation et à la qualifi cation des PSL, et à leur délivrance aux malades.
Une forte mobilisationEn 2013, 1 945 collectes de sang ont été réali-sées, pour un total de 153 366 prélèvements. Cette activité est réalisée avec le concours des ADSB et soutenue par une promotion du don bien relayée par l’ensemble des acteurs
institutionnels locaux et partenaires privés. Au total, 25 293 mala des ont bénéfi cié en Bourgogne Franche-Comté de PSL. 21 540 concentrés de globules rouges (CGR) ont également été adressés à d’autres établissements régionaux dans le cadre de la solidarité nationale. Pour répondre à ces besoins, 87 479 donneurs se sont mobilisés en 2013. On note une baisse de – 1,9 % de la délivrance de CGR, avec 115 604 délivrés en 2013, contre 117 850 en 2012. L’autosuffisance a été garantie et l’adaptation des prélèvements aux besoins a permis d’éviter une perte de produits par péremption.
Cependant, 14 491 nouveaux donneurs ont été accueillis en 2013 alors que l’objec-tif était de 17 000. Dans le contexte d’une réduction de l’activité de plasmaphérèse, la réduction des besoins en CGR a justifi é de réfléchir à l’organisation de l’outil de
Au service de la santé Comme chacun des dix-sept établissements régionaux de l’EFS, l’établissement de Bourgogne Franche-Comté est chargé, sur son territoire, de mettre à disposition des malades les produitsthérapeutiques, les produits sanguins labiles (PSL), les produits de thérapie cellulaire et tissulaire, et de réaliser les analyses biologiques spécialisées et certains actes de soin.
Laboratoire de biologie médicale et de greffe
À bien des égards cet accord, conclu en janvier 2013, est singulier. En
eff et, les collaborations, partenariats et mutualisations sont étendus à d’autres domaines que la mise à disposition des PSL. En eff et, la thérapie cellulaire et tissulaire, l’activité de soin, l’évalua-tion clinique, la mutualisation de plate-formes technologiques et de locaux, té-moignent d’une recherche partagée de dynamique commune et d’économie de fonctionnement. Cet accord conforte le fonctionnement intégré et l’activité de ce laboratoire qui réalise une partie des actes de biologie du CHRU, grâce à une gouvernance partagée, à la recherche de la meilleure adaptation aux besoins et à une totale transparence. La mise en commun d’outils informatiques signera prochainement le renforcement de ce partenariat.
Une activité qui s’est structurée en 2013, mais qui existe à l’EFS Bourgogne Franche-Comté depuis de nombreuses années.
L’ensemble des collaborations développées avec le CHRU de Besançon ont été formalisées par un accord signé en janvier 2013.
en immunologie du cancer, est à l’origine de plusieurs projets basés sur l’utilisation de cellules d’intérêt comme nouveaux vecteurs thérapeutiques dans les pathologies infl am-matoires, d’une part, et vis-à-vis des tumeurs, d’autre part. Les évaluations cliniques sont programmées et les infrastructures néces-saires à la production de ces nouveaux médicaments seront disponibles en 2014 ;
l’année 2013 ayant permis d’en défi nir les contours.La recherche transfusionnelle au sein du Centre d’investigation clinique et de déve-loppement en transfusion (CIDT ) a été particulièrement active, avec des projets touchant à la sécurité microbiologique des produits et à l’évaluation de nouveaux pro-duits sanguins.
Réforme de « l’outil de collecte » Cette réforme est indispensable à l’atteinte des objectifs, tant quantitatifs que qualitatifs, concernant les besoins futurs en PSL et en médicaments dérivés du sang.
En effet, il est nécessaire de veiller à une plus grande adaptabilité des capacités de prélèvement afi n de pouvoir suivre l’évo-lution des besoins des malades, sans prendre le risque de voir la péremption des produits s’accroître en cas de baisse des besoins ou l’autosuffi sance être re-mise en cause en cas d’accroissement. En parallèle, il est crucial d’enrichir le fi chier donneurs d’une diversité des groupes et des phénotypes sanguins pour faire face à l’augmentation de pathologies telle que la drépanocytose. Enfi n le don de sang doit s’adapter aux
évolutions démographiques qui se tra-duisent essentiellement par une migra-tion des populations des campagnes vers les zones urbaines et périurbaines, imposant ainsi le développement et l’adaptation des conditions de prélève-ments au cœur des villes. Les prélèvements par aphérèse ont été limités en collectes mobiles. Ils ont vo-cation à être prélevés en priorité dans les sites EFS ou dans d’autres structures adaptées. La dynamisation des sites EFS ou des lieux dédiés (Maisons du don) est un axe majeur de développement pour les années à venir. Nous avons entrepris une réorganisa-tion pilote dans le « Nord Bourgogne » qui regroupe les activités d’Auxerre, Nevers et Sens. Nous pourrons en tirer les premiers enseignements fi n 2014.
L’année 2013 a été marquée par quatre événements majeurs.Tout d’abord, il a été nécessaire de repenser l’organisation de la collecte. En effet, une réduction brutale et drastique des besoins du Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) en plasma matière première pour la fabrication des médicaments dérivés du sang a impliqué une réduction massive du nombre de plasmaphérèses, imposant ainsi une révision de notre organisation. Ensuite, la signature d’un accord de collaboration avec le CHU de Besançon en janvier 2013 a posé les bases d’un partenariat et d’une mise en conformité réglementaire de notre coopération en matière de biologie médicale.En outre, la banque de sang placentaire régionale a contribué à l’atteinte de l’objectif national fi xé à 30 000 unités banquées fi n 2013. Désormais, une nouvelle organisation doit se mettre en place pour entretenir le fi chier d’unités de sang placentaire disponibles pour les malades.Enfi n, notre engagement dans la production de médicaments de thérapie innovante s’est accéléré avec la fi nalisation du projet immobilier et la programmation des premières productions.En 2013, l’EFS Bourgogne Franche-Comté a respecté ses engagements et a su s’adapter aux évolutions des besoins en produits sanguins, grâce à l’investissement de ses équipes et au concours des associations de donneurs de sang bénévoles (ADSB) et, bien entendu, grâce à celui des donneurs de sang.
Dr Pascal Morel, Directeur de l’EFS Bourgogne Franche-Comté
Centre d’investigation de développement technologique (CIDT)
L e centre d’investigation de déve-loppement technologique permet
à des industriels de tester et d’évaluer de nouvelles méthodes et dispositifs. À l’EFS, ce centre permet de faire progres-ser ses pratiques sur la base de sugges-tions externes ou à partir d’initiatives de collaborateurs.Les projets en 2013 ont été nombreux. On peut citer plusieurs études : EFFIPAP, une étude clinique nationale qui vise à comparer l’effi cacité des concentrés de plaquettes ; PGDPrime (Verax) et BacTx® (Immunetics), l’évaluation de nouveaux dispositifs permettant d’améliorer la sécurité des produits sanguins en détec-tant la présence de bactéries ; l’évalua-
tion d’une modification mineure d’un dispositif médical à usage unique pour la production de produits sanguins ; l’évaluation d’une nouvelle méthode de production de globules rouges à partir d’un séparateur de cellules ; l’évaluation de nouveaux outils diagnostiques au service des laboratoires. La valorisation de ces projets passe par la rédaction de rapports destinés à nos autorités de tu-telle et par une communication lors des congrès scientifi ques. Cette activité permet en outre de fédérer les équipes autour de projets d’évolution de nos pratiques et contribue à la forma-tion et à l’implication de tous au service de notre métier.
collecte, notamment, en recherchant une meilleure valorisation des diff érents territoires. En 2013, l’aphérèse cellulaire et la plasmaphé-rèse ont été stoppées en équipes mobiles et concentrées sur cinq sites de la région.
La banque de tissus régionale a délivré 446 cornées et 44 vaisseaux, soit une stabi-lité de l’activité par rapport à 2012. L’objectif national de la banque de sang placentaire a été atteint et une réduction du nombre des greff ons inscrits a été engagée, parallèlement à un renforcement de la qualité des greff ons. En Bourgogne France-Comté, 954 greff ons ont été inscrits en 2013, pour un prélève-ment de 4 364 dons.
Les activités se renforcentL’activité de biologie transfusionnelle (IHE) accompagne la délivrance des PSL et contri-bue à la sécurité de la transfusion. Elle est restée stable en 2013. L’activité d’immunogé-nétique (HLA), répartie sur les laboratoires de Dijon et Besançon, a remporté un franc suc-cès au contact des équipes de prélèvement, en dépassant l’objectif de donneurs volon-taires de moelle osseuse inscrits en 2013 : 401 à Besançon et 580 à Dijon. L’activité de biologie médicale au service du CHRU de Besançon est, quant à elle, restée stable.
En R&D, l’UMR 1098, constituée d’une équipe en immunologie de la greff e et d’une autre
EFS BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
ZOOMS
L ’établissement est engagé dans une ac-tivité de recherche et développement
(R&D) dans les domaines de la transfusion, de la greff e et du cancer. Il entreprend no-tamment une démarche visant à produire des médicaments de thérapie innovante pour le traitement des maladies infl amma-toires et du cancer.L’établissement Bourgogne Franche-Comté est constitué des sites d’Auxerre, Belfort, B esançon, Chalon-sur-Saône (dont l’équipe de Montceau-les-Mines), Dijon, Mâcon, Ne-vers et Sens, qui tous contribuent à la collecte des dons, à la préparation et à la qualifi cation des PSL, et à leur délivrance aux malades.
Une forte mobilisationEn 2013, 1 945 collectes de sang ont été réali-sées, pour un total de 153 366 prélèvements. Cette activité est réalisée avec le concours des ADSB et soutenue par une promotion du don bien relayée par l’ensemble des acteurs
institutionnels locaux et partenaires privés. Au total, 25 293 mala des ont bénéfi cié en Bourgogne Franche-Comté de PSL. 21 540 concentrés de globules rouges (CGR) ont également été adressés à d’autres établissements régionaux dans le cadre de la solidarité nationale. Pour répondre à ces besoins, 87 479 donneurs se sont mobilisés en 2013. On note une baisse de – 1,9 % de la délivrance de CGR, avec 115 604 délivrés en 2013, contre 117 850 en 2012. L’autosuffisance a été garantie et l’adaptation des prélèvements aux besoins a permis d’éviter une perte de produits par péremption.
Cependant, 14 491 nouveaux donneurs ont été accueillis en 2013 alors que l’objec-tif était de 17 000. Dans le contexte d’une réduction de l’activité de plasmaphérèse, la réduction des besoins en CGR a justifi é de réfléchir à l’organisation de l’outil de
Au service de la santé Comme chacun des dix-sept établissements régionaux de l’EFS, l’établissement de Bourgogne Franche-Comté est chargé, sur son territoire, de mettre à disposition des malades les produitsthérapeutiques, les produits sanguins labiles (PSL), les produits de thérapie cellulaire et tissulaire, et de réaliser les analyses biologiques spécialisées et certains actes de soin.
Laboratoire de biologie médicale et de greffe
À bien des égards cet accord, conclu en janvier 2013, est singulier. En
eff et, les collaborations, partenariats et mutualisations sont étendus à d’autres domaines que la mise à disposition des PSL. En eff et, la thérapie cellulaire et tissulaire, l’activité de soin, l’évalua-tion clinique, la mutualisation de plate-formes technologiques et de locaux, té-moignent d’une recherche partagée de dynamique commune et d’économie de fonctionnement. Cet accord conforte le fonctionnement intégré et l’activité de ce laboratoire qui réalise une partie des actes de biologie du CHRU, grâce à une gouvernance partagée, à la recherche de la meilleure adaptation aux besoins et à une totale transparence. La mise en commun d’outils informatiques signera prochainement le renforcement de ce partenariat.
Une activité qui s’est structurée en 2013, mais qui existe à l’EFS Bourgogne Franche-Comté depuis de nombreuses années.
L’ensemble des collaborations développées avec le CHRU de Besançon ont été formalisées par un accord signé en janvier 2013.
en immunologie du cancer, est à l’origine de plusieurs projets basés sur l’utilisation de cellules d’intérêt comme nouveaux vecteurs thérapeutiques dans les pathologies infl am-matoires, d’une part, et vis-à-vis des tumeurs, d’autre part. Les évaluations cliniques sont programmées et les infrastructures néces-saires à la production de ces nouveaux médicaments seront disponibles en 2014 ;
l’année 2013 ayant permis d’en défi nir les contours.La recherche transfusionnelle au sein du Centre d’investigation clinique et de déve-loppement en transfusion (CIDT ) a été particulièrement active, avec des projets touchant à la sécurité microbiologique des produits et à l’évaluation de nouveaux pro-duits sanguins.
Réforme de « l’outil de collecte » Cette réforme est indispensable à l’atteinte des objectifs, tant quantitatifs que qualitatifs, concernant les besoins futurs en PSL et en médicaments dérivés du sang.
En effet, il est nécessaire de veiller à une plus grande adaptabilité des capacités de prélèvement afi n de pouvoir suivre l’évo-lution des besoins des malades, sans prendre le risque de voir la péremption des produits s’accroître en cas de baisse des besoins ou l’autosuffi sance être re-mise en cause en cas d’accroissement. En parallèle, il est crucial d’enrichir le fi chier donneurs d’une diversité des groupes et des phénotypes sanguins pour faire face à l’augmentation de pathologies telle que la drépanocytose. Enfi n le don de sang doit s’adapter aux
évolutions démographiques qui se tra-duisent essentiellement par une migra-tion des populations des campagnes vers les zones urbaines et périurbaines, imposant ainsi le développement et l’adaptation des conditions de prélève-ments au cœur des villes. Les prélèvements par aphérèse ont été limités en collectes mobiles. Ils ont vo-cation à être prélevés en priorité dans les sites EFS ou dans d’autres structures adaptées. La dynamisation des sites EFS ou des lieux dédiés (Maisons du don) est un axe majeur de développement pour les années à venir. Nous avons entrepris une réorganisa-tion pilote dans le « Nord Bourgogne » qui regroupe les activités d’Auxerre, Nevers et Sens. Nous pourrons en tirer les premiers enseignements fi n 2014.
Créé en 2000, l’Établissement français du sang, présidé par François Toujas depuis octobre 2012, répond aux besoins croissants des malades en produits sanguins (concentrés de globules rouges, plasma, plaquettes).
L’EFS, l’opérateur civil unique de la transfusion sanguine en France
A vec 9 810 collaborateurs, dix-sept établissements régionaux de
transfusion sanguine (dont 3 en Outre-mer), 152 sites EFS de prélèvements et 40 000 collectes mobiles, cet établisse-ment public, qui dépend du ministère en charge de la Santé, assure l’autosuf-fisance nationale en produits sanguins dans des conditions de sécurité et de
qualité optimales. Et ce, grâce aux dons de 1,6 million de donneurs en 2013. Depuis sa création, l’établissement est devenu un acteur incontournable de la santé publique. L’EFS alimente plus de 1 900 établissements de santé (hôpi-taux et cliniques). Il intervient d’un bout à l’autre de la chaîne transfusionnelle : prélèvement, préparation, qualification,
distribution et immunohématologie des receveurs (abritant ainsi le plus grand laboratoire de biologie médicale en France).En 2013, plus d’un million de ma-lades ont été soignés grâce aux pro-duits sanguins (500 000 transfusés et 500 000 soignés grâce aux médica-ments dérivés du sang).
Quelques chiffres• Nombre de donneurs prélevés : 84 587• Nombre de dons moyens par donneur : 1,81• Nombre de dons (tous types confondus) : 153 366• Nouveaux donneurs : 14 491
20, avenue du Stade de France - 93218 La Plaine-Saint-Denis cedex
Établissement français du sang
LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES
EFS Bourgogne Franche-Comté Rapport d’activité 2013
www.etablissement-francais-du-sang.fr
EFS AUXERRE
Centre hospitalier2, boulevard de Verdun 89 011 AUXERRE Cedex! 03 86 42 03 70
EFS BELFORT
ZAC de la Justice90, rue René-Cassin 90 000 BELFORT! 03 84 58 49 90
EFS BESANÇON
Hauts du Chazal-Témis Santé 8, rue du Dr Jean-François-Xavier Girod 25 020 BESANÇON Cedex! 03 81 61 56 15
EFS CHALON-SUR-SAÔNE
Centre hospitalier William-Morey7, quai de l’Hôpital 71 321 CHALON-SUR-SAÔNE Cedex! 03 85 42 74 90
EFS DIJON
Centre hospitalier Le Bocage8, boulevard de Lattre de Tassigny 21 078 DIJON Cedex! 03 80 70 60 10
EFS NEVERS
Centre hospitalier P. Bérégovoy1, boulevard de l’Hôpital 58 000 NEVERS! 03 86 61 82 00
EFS MÂCON
Centre hospitalier des ChanauxBoulevard Louis-Escande 71 018 MÂCON Cedex! 03 85 34 22 00
EFS SENS
1, avenue Pierre-de-Coubertin 89 100 SENS! 03 86 64 61 63
GUADELOUPEGUYANE
EFS GUADELOUPE-GUYANE
MAYOTTE RÉUNION
EFS RÉUNION
MARTINIQUE
EFS MARTINIQUE
EFS BRETAGNE
EFS PAYS DE LA LOIRE
CÔTES-D’ARMOR
FINISTÈRE ILLE-ET-VILAINE
MORBIHAN
AISNEARDENNES
MARNE
NORD
OISE
AUBE
MOSELLE
BAS-RHIN
HAUT-RHIN
CÔTE-D’OR
SAÔNE-ET-LOIRE
HAUTE-SAÔNETERRITOIRE DE BELFORT
YONNE
NIÈVRE DOUBS
JURA
AIN
SOMME
PAS-DE-CALAIS
EFS NORD DE FRANCE
HAUTE-MARNE
MEUSE
MEURTHE-ET-MOSELLE
VOSGES
EFS LORRAINE-CHAMPAGNE
EFS ALSACE
EFS BOURGOGNEFRANCHE-COMTÉ
EFS RHÔNE-ALPES
DRÔME
ISÈRESAVOIE
RHÔNE
ALLIER
ARDÈCHE
CANTAL
ARIÈGE
AUDE
HÉRAULTTARN
CORRÈZE
TARN-ET-GARONNE
AVEYRON
GARD
HAUTE-GARONNE
GERS
DORDOGNE
CHARENTE
CHER
INDRE
INDRE-ET-LOIRE
LOIR-ET-CHER
EURE
SEINE-MARITIME
CALVADOS
ORNE
MANCHE
LOIRET
VIENNE
DEUX-SÈVRES
EURE-ET-LOIR
CHARENTE-MARITIME
LOIRE-ATLANTIQUE MAINE-ET-LOIRE
VENDÉE
MAYENNE SARTHE
LANDES
LOTLOT-ET-GARONNE
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
GIRONDE
CREUSE
HAUTE-VIENNE
LOZÈRE
PYRÉNÉES-ORIENTALES
LOIRE
HAUTE-LOIRE
PUY-DE-DÔMEHAUTE-SAVOIE
EFS ALPES-MÉDITERRANÉE
CORSE DU SUD
HAUTE CORSE
ALPES DE HAUTE-PROVENCE
HAUTES-ALPES
ALPES-MARITIMES
BOUCHES-DU-RHÔNE VAR
VAUCLUSE
EFS AUVERGNE-LOIRE
EFS PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE
EFS AQUITAINE-LIMOUSIN
EFS CENTRE-ATLANTIQUE
EFS NORMANDIE
HAUTES-PYRÉNÉES
EFS ÎLE-DE-FRANCEPARIS SEINE-ET-MARNE
YVELINES ESSONNEHAUTS-DE-SEINE SEINE-SAINT-DENIS
VAL-DE-MARNE VAL-D’OISE
Cré
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Bilan de l’activité 2013
Les sites de l’EFS Bourgogne Franche-Comté
L’EFS en chiffres
17 établissements de transfusion sanguine (dont 3 en Outre-mer)
Plus de 1 million de malades soignés grâce aux produits sanguins
2 833 351 prélèvements en 2013
1 625 735 donneurs de sang en 2013
8 banques de sang placentaire
91 centres de santé
9 810 collaborateurs
152 sites EFS de prélèvements
40 000 collectes mobiles organisées par an
Budget de 929,8 millions d’euros
1 900 hôpitaux et cliniques approvisionnés en produits sanguins
RÉPARTITION PAR SITE DES PRÉLÈVEMENTS DE DONS
HOMOLOGUES
DÉLIVRANCE DE CONCENTRÉS DE GLOBULES ROUGES
HOMOLOGUES PAR SITE EN 2013
QUANTITÉ % QUANTITÉ %
AUXERRE 10 813 7 9 075 8
BELFORT 6 709 4 9 297 8
BESANÇON 63 364 41 32 023 28
CHALON 26 734 17 15 613 14
DIJON 26 417 17 31 161 27
MÂCON 10 271 7 5 705 5
NEVERS 6 268 4 8 649 7
SENS 2 790 2 4 081 4
TOTAL 153 366 115 604
HAUTE-SAÔNECÔTE-D’OR
NIÈVRE
SAÔNE-ET-LOIREJURA
DOUBS
YONNE
Auxerre
Dijon
Belfort
BesançonNevers
Mâcon
Sens
Chalon-sur-Saône
Pour retrouver tous nos lieux de collectes, flashez le code.
TERRITOIRE DE BELFORT
Créé en 2000, l’Établissement français du sang, présidé par François Toujas depuis octobre 2012, répond aux besoins croissants des malades en produits sanguins (concentrés de globules rouges, plasma, plaquettes).
L’EFS, l’opérateur civil unique de la transfusion sanguine en France
A vec 9 810 collaborateurs, dix-sept établissements régionaux de
transfusion sanguine (dont 3 en Outre-mer), 152 sites EFS de prélèvements et 40 000 collectes mobiles, cet établisse-ment public, qui dépend du ministère en charge de la Santé, assure l’autosuf-fisance nationale en produits sanguins dans des conditions de sécurité et de
qualité optimales. Et ce, grâce aux dons de 1,6 million de donneurs en 2013. Depuis sa création, l’établissement est devenu un acteur incontournable de la santé publique. L’EFS alimente plus de 1 900 établissements de santé (hôpi-taux et cliniques). Il intervient d’un bout à l’autre de la chaîne transfusionnelle : prélèvement, préparation, qualification,
distribution et immunohématologie des receveurs (abritant ainsi le plus grand laboratoire de biologie médicale en France).En 2013, plus d’un million de ma-lades ont été soignés grâce aux pro-duits sanguins (500 000 transfusés et 500 000 soignés grâce aux médica-ments dérivés du sang).
Quelques chiffres• Nombre de donneurs prélevés : 84 587• Nombre de dons moyens par donneur : 1,81• Nombre de dons (tous types confondus) : 153 366• Nouveaux donneurs : 14 491
20, avenue du Stade de France - 93218 La Plaine-Saint-Denis cedex
Établissement français du sang
LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES
EFS Bourgogne Franche-Comté Rapport d’activité 2013
www.etablissement-francais-du-sang.fr
EFS AUXERRE
Centre hospitalier2, boulevard de Verdun 89 011 AUXERRE Cedex! 03 86 42 03 70
EFS BELFORT
ZAC de la Justice90, rue René-Cassin 90 000 BELFORT! 03 84 58 49 90
EFS BESANÇON
Hauts du Chazal-Témis Santé 8, rue du Dr Jean-François-Xavier Girod 25 020 BESANÇON Cedex! 03 81 61 56 15
EFS CHALON-SUR-SAÔNE
Centre hospitalier William-Morey7, quai de l’Hôpital 71 321 CHALON-SUR-SAÔNE Cedex! 03 85 42 74 90
EFS DIJON
Centre hospitalier Le Bocage8, boulevard de Lattre de Tassigny 21 078 DIJON Cedex! 03 80 70 60 10
EFS NEVERS
Centre hospitalier P. Bérégovoy1, boulevard de l’Hôpital 58 000 NEVERS! 03 86 61 82 00
EFS MÂCON
Centre hospitalier des ChanauxBoulevard Louis-Escande 71 018 MÂCON Cedex! 03 85 34 22 00
EFS SENS
1, avenue Pierre-de-Coubertin 89 100 SENS! 03 86 64 61 63
GUADELOUPEGUYANE
EFS GUADELOUPE-GUYANE
MAYOTTE RÉUNION
EFS RÉUNION
MARTINIQUE
EFS MARTINIQUE
EFS BRETAGNE
EFS PAYS DE LA LOIRE
CÔTES-D’ARMOR
FINISTÈRE ILLE-ET-VILAINE
MORBIHAN
AISNEARDENNES
MARNE
NORD
OISE
AUBE
MOSELLE
BAS-RHIN
HAUT-RHIN
CÔTE-D’OR
SAÔNE-ET-LOIRE
HAUTE-SAÔNETERRITOIRE DE BELFORT
YONNE
NIÈVRE DOUBS
JURA
AIN
SOMME
PAS-DE-CALAIS
EFS NORD DE FRANCE
HAUTE-MARNE
MEUSE
MEURTHE-ET-MOSELLE
VOSGES
EFS LORRAINE-CHAMPAGNE
EFS ALSACE
EFS BOURGOGNEFRANCHE-COMTÉ
EFS RHÔNE-ALPES
DRÔME
ISÈRESAVOIE
RHÔNE
ALLIER
ARDÈCHE
CANTAL
ARIÈGE
AUDE
HÉRAULTTARN
CORRÈZE
TARN-ET-GARONNE
AVEYRON
GARD
HAUTE-GARONNE
GERS
DORDOGNE
CHARENTE
CHER
INDRE
INDRE-ET-LOIRE
LOIR-ET-CHER
EURE
SEINE-MARITIME
CALVADOS
ORNE
MANCHE
LOIRET
VIENNE
DEUX-SÈVRES
EURE-ET-LOIR
CHARENTE-MARITIME
LOIRE-ATLANTIQUE MAINE-ET-LOIRE
VENDÉE
MAYENNE SARTHE
LANDES
LOTLOT-ET-GARONNE
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
GIRONDE
CREUSE
HAUTE-VIENNE
LOZÈRE
PYRÉNÉES-ORIENTALES
LOIRE
HAUTE-LOIRE
PUY-DE-DÔMEHAUTE-SAVOIE
EFS ALPES-MÉDITERRANÉE
CORSE DU SUD
HAUTE CORSE
ALPES DE HAUTE-PROVENCE
HAUTES-ALPES
ALPES-MARITIMES
BOUCHES-DU-RHÔNE VAR
VAUCLUSE
EFS AUVERGNE-LOIRE
EFS PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE
EFS AQUITAINE-LIMOUSIN
EFS CENTRE-ATLANTIQUE
EFS NORMANDIE
HAUTES-PYRÉNÉES
EFS ÎLE-DE-FRANCEPARIS SEINE-ET-MARNE
YVELINES ESSONNEHAUTS-DE-SEINE SEINE-SAINT-DENIS
VAL-DE-MARNE VAL-D’OISE
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n 20
14
Bilan de l’activité 2013
Les sites de l’EFS Bourgogne Franche-Comté
L’EFS en chiffres
17 établissements de transfusion sanguine (dont 3 en Outre-mer)
Plus de 1 million de malades soignés grâce aux produits sanguins
2 833 351 prélèvements en 2013
1 625 735 donneurs de sang en 2013
8 banques de sang placentaire
91 centres de santé
9 810 collaborateurs
152 sites EFS de prélèvements
40 000 collectes mobiles organisées par an
Budget de 929,8 millions d’euros
1 900 hôpitaux et cliniques approvisionnés en produits sanguins
RÉPARTITION PAR SITE DES PRÉLÈVEMENTS DE DONS
HOMOLOGUES
DÉLIVRANCE DE CONCENTRÉS DE GLOBULES ROUGES
HOMOLOGUES PAR SITE EN 2013
QUANTITÉ % QUANTITÉ %
AUXERRE 10 813 7 9 075 8
BELFORT 6 709 4 9 297 8
BESANÇON 63 364 41 32 023 28
CHALON 26 734 17 15 613 14
DIJON 26 417 17 31 161 27
MÂCON 10 271 7 5 705 5
NEVERS 6 268 4 8 649 7
SENS 2 790 2 4 081 4
TOTAL 153 366 115 604
HAUTE-SAÔNECÔTE-D’OR
NIÈVRE
SAÔNE-ET-LOIREJURA
DOUBS
YONNE
Auxerre
Dijon
Belfort
BesançonNevers
Mâcon
Sens
Chalon-sur-Saône
Pour retrouver tous nos lieux de collectes, flashez le code.
TERRITOIRE DE BELFORT