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Rapport d’activités 2014 Le partenariat pour le changement Bureau de dépôt Bruxelles X N° d’agréation P201042 Adresse de l’expéditeur : Rue Coenraets, 68 - 1060 Bruxelles Alter Égaux HORS SéRIE / OCTOBRE 2015 Éditeur responsable : Pascale Bodinaux, rue Coenraets 68, 1060 Bruxelles PB- PP B- BELGIE(N) - BELGIQUE 02307 © S. Irazoque - Solidarité Socialiste

Rapport d'activités 2014

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Rapport d’activités 2014 Le partenariat pour le changement

Bureau de dépôt Bruxelles XN° d’agréation P201042Adresse de l’expéditeur :

Rue Coenraets, 68 - 1060 Bruxelles

Alter égaux

HoRs séRie / octobRe 2015

Éditeur responsable : Pascale Bodinaux, rue Coenraets 68, 1060 Bruxelles

PB- PP B-BELGIE(N) - BELGIQUE

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©S. Irazoque - Solidarité Socialiste

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solidarité socialiste est l’organisation de coopé-ration au développement du mouvement socialiste belge francophone. Elle soutient l’action de 25 organisations partenaires dans 9 pays d’Afrique (Maroc, Sénégal, Guinée Bissau, Burkina Faso, Bu-rundi et République Démocratique Congo), d’Amé-rique Latine (Bolivie et Colombie) et en Palestine. en belgique, ses partenaires sont les associations socialistes, en particulier les Mutualités Solidaris et différentes composantes de la FGTB.

Solidarité Socialiste promeut le changement social au travers de la défense des droits économiques, sociaux et culturels, des droits humains, de la dé-mocratie et du respect du Droit international. Les organisations et mouvements sociaux soutenus par Solidarité Socialiste poussent les sociétés vers des rapports plus égalitaires grâce à une action collec-tive. En leur offrant des possibilités de s’associer à d’autres ; et à créer des réseaux. Ils peuvent ainsi peser davantage sur des décisions qui sont vitales pour la vie de millions d’hommes, de femmes et d’enfants au Nord et au Sud.

Sommaire

3 Introduction

4 La pRotection sociaLe

Au Burkina Faso, ASMADE développe des synergies entre mutualités et producteurs agricoles

6 L’économie sociaLe et soLidaiRe

Au Burundi ADSISCO soutient des initiatives d’économie sociale et solidaire

démocRatie – dRoits Humains – paRticipation

8 La Colombie

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12 Afrique centrale

14 Carte du monde

16 Mobilisation en Belgique

18 Finances

19 Les instances et l’équipe

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IntroductionUne coopération qui subit l’impact des politiques d’austérité

La crise budgétaire des Etats européens engendre des politiques d’austérité qui affectent aussi les budgets de l’aide publique au développement (APD). En 2015, L’APD ne représente plus que 15 % des flux allant aux pays en voie de dévelop-pement ; et on constate une diminution de l’aide mondiale vers les pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne. Depuis 2010, l’aide belge au développement a baissé de près de 25 % suite à des coupes cumulées de 687 millions EUR et ne représente donc plus que 0,45 % du RNB, loin de l’objectif international de 0,7 %. Et en 2014, le nouveau gouvernement confirmait des coupes budgétaires récurrentes de 150 millions d’euros en 2015 à 279 millions en 2019.

Une nouvelle configuration gouvernementale peu favorable à la cohérence des politiques extérieures

Les élections belges de mai 2014 ont porté au pouvoir une nouvelle coalition gouvernementale d’où sont absents les socialistes au niveau fédéral. Les nou-velles orientations de cette dernière semblent malheureusement remettre en cause certains acquis de la nouvelle loi relative à la coopération au développe-ment mise en chantier et finalisée par les ministres de la coopération Magnette et Labille qui promouvaient les droits humains, la lutte contre les inégalités et la justice sociale. L’approche du gouvernement libéral-NVA témoigne d’une vision beaucoup plus axée sur des objectifs de croissance économique et des impé-ratifs commerciaux.

Un nouveau programme axé sur la démocratie et la promotion des droits économiques et sociaux

2014 a marqué le démarrage d’un nouveau programme d’activités triennal (2014-2016) pour Solidarité Socialiste.

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Dans une optique d’efficacité mais aussi de la concentration régionale prônée par l’OCDE et la coopération belge, l’ONG travaille désormais dans 9 pays (Bu-rundi, Burkina, Bolivie, Colombie, RD Congo, Guinée Bissau, Maroc, Nicaragua, Palestine, Sénégal) et non plus dans 12 comme antérieurement. En 2014, ce sont donc 25 partenaires associés et 302 partenaires limitrophes (mouvements sociaux, réseaux et organisations de la société civile) qui ont été renforcés, afin de garantir aux bénéficiaires du programme un accès le plus équitable possible aux droits économiques et sociaux et aux mécanismes de participation démo-cratique à la définition des politiques publiques.

Solidarité Socialiste fait partie des organisations qui envisagent la protection sociale comme un droit universel, préalable au développement et facteur de lutte contre les inégalités. En collaboration avec ses partenaires mutuellistes et syndicaux, ils promeuvent donc dans le Sud des systèmes de protection sociale, en particulier les mutuelles de santé et l’Assurance Maladie Universelle. En Belgique, Solidarité Socialiste a renforcé ses collaborations avec des orga-nisations syndicales, mutuellistes et des associations socialistes notamment dans le cadre des préparatifs de la campagne « Protection sociale pour tous » lancée en 2015 et co-organisée par un ensemble de mouvements sociaux et d’ONG. L’économie sociale et solidaire quant à elle, également considérée par une série d’experts et d’organisations internationales, dont l’OIT, comme une réponse à la crise économique, devient également un axe d’intervention priori-taire pour Solidarité Socialiste. A même de réduire les écarts entre économie formelle et informelle, elle permet de créer de l’emploi et des revenus décents, et d’assurer des mécanismes de protection sociale à ceux qui n’en bénéficient pas. Pour Solidarité Socialiste, elle constitue donc une stratégie en matière de lutte contre les inégalités sociales et une réponse concrète à l’exclusion.

Enfin, les thématiques « démocratie et citoyenneté », « genre et jeunesse » et « environnement » sont transversales à toute notre action. En matière de droit international, de droits humains et de démocratie, Solidarité Socialiste continue à se focaliser sur la République Démocratique du Congo, la Colombie, et la Palestine. Les préoccupations de nos partenaires, dans ces zones particu-lièrement sensibles, font l’objet d’un travail de plaidoyer relayé par Solidarité Socialiste vers les décideurs politiques au plan belge et international.

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La Protection Socialeune condition nécessaire au développement

dans les pays en développement, la protection sociale a récemment émergé comme un cadre d’action pour lutter contre les inégalités so-ciales. dans des contextes où celles-ci sont criantes, des programmes de protection sociale permettent non seulement de compenser une perte brutale de revenus, mais également de s’attaquer aux causes qui sont à l’origine de ces faibles revenus. en ce sens, la protection sociale constitue un élément essentiel des politiques de développe-ment. par son action, solidarité socialiste, avec l’appui des mutualités socialistes et de la FGtb, renforce les mécanismes qui garantissent une sécurité du revenu de base, des conditions de vie et de travail décentes et l’accès aux services sociaux essentiels. parmi ces méca-nismes, solidarité socialiste, dans le cadre de son nouveau programme d’activités triennal (2014-2016) priorise l’accès aux soins de santé et la promotion de l’assurance maladie universelle à travers l’action des mutuelles communautaires.

Quatre partenaires (mutuelles et Unions) du Burkina Faso, du Sénégal, du Burundi et la RD du Congo ont poursuivi leur stratégie d’extension de l’assurance maladie à travers la structuration des réseaux de mutuelles de santé et le plaidoyer en faveur de politiques d’assurance maladie universelle. L’Union Nationale des Mutualités Socialistes a apporté une importante plus-value à l’expertise de Solidarité Socia-liste. En juillet 2014, un programme porté par la plateforme MasMut centré sur la structuration et le renforcement des plateformes nationales de mutuelles de santé dans 6 pays d’Afrique, a été approuvé par le Ministre ; les partenaires de Solidarité

Socialiste y sont impliqués.

Au Burkina FasoLe Burkina Faso est un pays sahélien, enclavé, figurant parmi les pays les plus pauvres de la planète. Plus de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et plus de 90 % de la population n’a pas accès aux systèmes de sécurité sociale. Le secteur rural reste prépondérant dans l’économie burkinabé (86 % de la popu-lation active en dépend), mais cette économie agricole est confrontée à de nom-breux problèmes dont l’instabilité des conditions climatiques et l’exode de la main d’œuvre vers les villes.

En outre, la fin de l’année 2014 a vu le Burkina entamer un changement majeur dans son histoire politique contemporaine : Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, a été contraint d’abandonner la présidence après qu’un soulèvement populaire relativement inattendu par son ampleur ait mis fin le 31 octobre à sa tentative de modifier la constitution pour briguer un cinquième mandat présidentiel. Le chef d’État a finalement quitté le pays et un gouvernement de transition est en place avec à sa tête, Michel Kafando pour président et la promesse de nouvelles élec-tions présidentielles et législatives en novembre 2015.

Ces évènements ont inévitablement mis un frein à la poursuite du processus légis-latif lié à la mise en place d’une loi sur l’Assurance Maladie Universelle au Burkina Faso. Le vote de la loi s’est vu de facto suspendu pour une durée indéterminée suite à la révolution et à la mise en place du gouvernement de transition et cela avec de nombreuses conséquences.

Les conséquences sont nombreuses : le processus de mise en place de l’organe administratif de l’AMU est interrompu et tout le travail de plaidoyer mené auprès des parlementaires et cabinets ministériels de l’ancien régime est à remettre en place. Le Conseil Économique et Social qui s’était engagé à apporter son soutien

au processus AMU et mutuelles a été dissolu lui aussi, et le renouvèlement des autorités locales avec la mise en place de délégations spéciales au niveau com-munal a mis à mal les partenariats et collaborations qui s’étaient construits jusqu’à présent.

asmade crée des ponts entre mutualités et unions de producteurs

Depuis plusieurs années, dans les communes rurales de Kougni, Gassan et Yé au Burkina Faso, les unions de producteurs agricoles cherchent à bénéficier d’un meilleur accès aux soins de santé. En 2014, éleveurs, céréaliers et maraichers font appel à ASMADE, une ONG soutenue de longue date par Solidarité Socialiste dans la mise en place de mutuelles locales de santé. L’objectif est de proposer aux nou-veaux adhérents des unions de souscrire automatiquement à la mutuelle de santé.

Au Burkina Faso comme dans d’autres pays africains, les mutuelles de santé sont en effet un moyen de sécuriser les revenus des producteurs agricoles ou des travailleurs du secteur informel. En cotisant annuellement et en mutualisant les risques, ils évitent de basculer dans la pauvreté à cause des montants trop élevés des dépenses consacrées aux soins de santé.

En 2014, 5 nouvelles mutuelles sont donc mises en place dans le Nayala, une région du Burkina Faso, adossées à des Unions de producteurs. Ce processus de mise en place des mutuelles de santé à côté des Unions de producteurs a suscité un engouement important de la part de la population. Aujourd’hui la FGPN fait face à une forte demande afin que les affiliations soient effectives début 2015, période propice pour le paiement des cotisations vu la récente période de récolte et de commercialisation.

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L’Economie sociale et solidaire un concept à adapter

L’économie sociale et solidaire a fait ses preuves dans les pays occi-dentaux depuis des décennies. dans un contexte de crise socio-écono-mique, elle revient à l’honneur chez nous aussi. elle se fonde sur des valeurs de participation et de solidarité, plutôt que sur la compétition et la recherche du profit. L’économie sociale et solidaire soustrait les travailleurs au secteur informel, ce qui leur permet de mieux s’organi-ser pour défendre leurs droits. dans d’autres contextes elle représente également une stratégie de lutte contre les inégalités sociales et une réponse concrète à l’exclusion. c’est pourquoi on peut la considérer comme un véritable levier pour le développement. au sud, ce concept, même s’il n’est pas formalisé de la même manière, est, dans les faits, souvent inscrit dans les pratiques des partenaires.

L’économie sociale et solidaire concerne pratiquement tous les pays où Solida-rité Socialiste intervient. Plus particulièrement pour les partenaires de Solidarité Socialiste en Afrique, 2014 a été une année d’appropriation du concept de l’éco-nomie sociale et solidaire, notamment lors d’un séminaire international organisé au Burundi en octobre 2014. Mais cette thématique concerne également les par-tenaires de Bolivie, de Colombie et de Palestine. Le soutien donné par différentes centrales de la FGTB, notamment de la FGTB HORVAL au Burundi, mais également, les collaborations avec le groupe Terre, le CETRI ou le SAW-B, ont enrichi l’échange

et permit le partage d’expériences.

Coopératives paysannes au Burundi : les paysans debout !

Entre le 19 et le 25 octobre 2014, Solidarité Socialiste et ses partenaires burundais (ADISCO et CNAC) organisaient à Ngozi, au Burundi, un séminaire international sur le thème de l’Economie sociale et solidaire. Cette semaine a rassemblé une trentaine de participants africains, essentiellement burundais mais aussi congolais, burkinabés et guinéens. L’objectif de la rencontre était, d’une part de partager les concepts de l’Economie sociale et solidaire ; de l’autre d’analyser les initiatives économiques existantes, notamment des coopératives agricoles et des mutuelles de santé, en fonction des principes qui définissent cette économie comme alterna-tive à l’économie capitaliste.

Les résultats des échanges ont montrés que les initiatives d’économie sociale et solidaire bénéficient à leurs membres de manière individuelle mais une part de bénéfices est également réinvestie au service des membres et plus largement au service de la communauté, en matière d’éducation ou de santé par exemple. Elle fonctionne au travers de mécanismes démocratiques de participation, et d’autogestion et prévoit une répartition égalitaire des revenus selon des règles définies collectivement et formalisées. Le séminaire de Ngozi a donné l’occasion aux participants de comparer des expériences des différents pays concernés par la rencontre, et de visiter par la même occasion des entreprises d’économie sociale burundaises.

tubamuRiKeRe : une coopérative vivrière à l’avant-garde

Située dans la Province de Ngozi, à Mubuga, la coopérative TUBAMURIKERE créée en 2011 (dont le nom signifie « Portons le flambeau, la lumière », sous-entendu « ... vers nos communautés ») regroupe actuellement 274 membres dont 171 femmes. Elle produit essentiellement des haricots, du riz et du maïs.

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La guerre qui a ravagé la région dans les années 90 a eu pour conséquence la destruction de cheptels entiers d’animaux. L’augmentation de la pauvreté et de la mendicité, a malheureusement été également favorisée par des programmes alimentaires d’urgence gratuits, (PNUD notamment) conçus sans perspective de durabilité. Les agriculteurs familiaux ressentaient la nécessité d’une dynamique d’entraide pour restaurer leur dignité et favoriser la solidarité et la cohésion sociale.

Suite à deux formations organisées par ADISCO sur les thèmes du coopérativisme, du leadership, de la gestion, des techniques agricoles, etc., s’est constitué d’abord un groupe d’autopromotion solidaire, intégré par 5 à 10 personnes disposant de moyens semblables. Ensuite plusieurs groupes se sont rassemblés en une Union qui a évolué progressivement vers la forme coopérative, dont la première Assem-blée Générale s’est tenue en 2011. Cette formule permet de mener des activités commerciales mais offre aussi d’autres avantages à ses membres. Grâce aux équi-pements acquis par la coopérative, ils bénéficient de conditions mécanisées de décorticage du riz et de mouture du maïs qui libèrent les femmes de ces tâches pénibles, et ce pour un prix nettement inférieur que celui pratiqué dans le privé.

Grâce à des possibilités avantageuses de stockage, les producteurs sont moins à la merci d’intermédiaires commerciaux ou financiers qui spéculent sur leur produc-tion ; ils ont donc un meilleur contrôle sur les prix du marché. Ils peuvent à présent aussi acheter des semences locales améliorées, des engrais et des produits de stockage meilleur marché via le magasin de la coopérative, et y vendre leur pro-duction. Parallèlement, la coopérative encourage ses salariés et ses membres à cotiser à la mutuelle de santé communautaire. C’est déjà le cas pour 101 d’entre eux. Pour fin 2014 est prévue la création d’une Union des coopératives qui en regrouperait une trentaine.

Au terme de la visite, le Président de la coopérative, Gabriel Kana conclut : « Nous nous battons pour que notre récolte nous profite enfin à nous et non plus aux autres. Nous sommes devenus autonomes. L’entraide et la solidarité ont ressoudé la communauté et ont rétabli la confiance entre les membres de la coopérative. »

©EVRARD NIYOMWUNGERE

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Le développement passe aussi par la démocratie et le respect des droits humains solidarité socialiste soutient la participation des organisations de la société civile à la définition des politiques publiques, qu’elles soient sociales, agricoles, commerciales, ou de développement. parallèle-ment, notre onG a toujours défendu le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en toute indépendance et souveraineté. a ce titre, elle appelle au respect du droit international et aux résolutions de l’onu et appuie les populations victimes de violations de leurs droits élémen-taires en particulier en ce qui concerne l’afrique centrale, la palestine et la colombie. Relevons également que solidarité socialiste et tous ses partenaires développent des processus pour promouvoir l’égalité hommes-femmes, les jeunes et l’environnement.

La Colombie

Pays de 43 millions d’habitants, la Colombie connaît depuis plus de 50 ans un conflit armé interne entre les groupes d’opposition, les paramilitaires et les forces de sécurité gouvernementales. La persistance de cette guerre, en présence de multiples acteurs aux logiques territoriales diverses, a généré une profonde crise humanitaire et sociale ainsi que des violations massives des droits humains. Cette situation a des répercussions importantes sur la population civile, surtout dans les zones rurales. Historiquement lié aux accaparements de terre, le conflit, teinté d’enjeux économiques importants, a provoqué le déplacement forcé de trois à cinq millions de personnes, les spoliant ainsi de plus de huit millions d’hectares des meilleurs terrains.

en belgique : une stratégie de communication et de plaidoyer politique

Dans le cadre du volet Nord de son programme 2014-2016, Solidarité Socialiste développe une double stratégie :

- informer les organisations d’éducation permanente, les organisations syn-dicales et mutualistes sur une série d’enjeux Nord/Sud, notamment ceux qui concernent nos partenaires Sud.

- interpeller les décideurs politiques, en relayant vers eux les témoignages et analyses de nos interlocuteurs du Sud. Ce travail de plaidoyer fait l’objet de collaborations avec d’autres acteurs non gouvernementaux, au travers de plateformes régionales et thématiques belges (ex. : CNCD) ou internationales qu’intègre Solidarité Socialiste. À titre d’exemple, OIDHACO et la Coordination Belgique Colombie, auxquelles Solidarité Socialiste participe activement, se focalisent sur la question des Droits humains en Colombie.

C’est en collaboration avec ces deux organisations que Solidarité Socialiste organisait le 15 octobre 2014 au Sénat belge, et sous le parrainage de sa vice-Présidente, Olga Zrihen, une Conférence internationale sur l’accaparement des terres et l’autonomie alimentaire en Colombie. Celle-ci prenait place à la veille de la journée mondiale de l’alimentation, et d’une mission économique princière en Colombie. La rencontre rassemblait notamment différents experts et repré-sentants d’organisations paysannes et indigènes colombiens. Dans le cadre des discussions en cours sur la ratification belge de l’Accord de libre-échange entre l’UE, la Colombie et le Pérou, les intervenants ont analysé le lien entre l’expro-priation des terres en Colombie et les choix des politiques et des pratiques com-merciales que la Belgique et ses partenaires européens sont amenés à déve-lopper dans les mois et les années à venir vis-à-vis de la Colombie. Les invités colombiens ont également eu la possibilité au cours de leur séjour d’exprimer leurs préoccupations dans l’enceinte du Parlement européen.

L’organisation « tierra y vida » lutte pour le droit des victimes

L’Association nationale des victimes pour la restitution et l’accès à la terre, Tierra y Vida, est un exemple de la capacité de mobilisation populaire. Compo-sée d’hommes et de femmes chassés de leurs terres, elle compte quelques 10.000 membres et leurs familles. L’association a pour principal objectif d’ac-compagner ses membres dans les démarches administratives et juridiques afin de se voir restituer les terres et les biens dont ils ont été spoliés de ma-nière illégale et violente.

Tierra y Vida mène également un travail de lobbying politique pour que la légis-lation soit accompagnée d’un volet d’appui aux paysans qui ont pu obtenir gain de cause. En effet, même s’ils parviennent à récupérer leurs terres, ils n’ont généralement pas les moyens suffisants pour redémarrer leur activité

professionnelle et se voient donc finalement obligés de les revendre pour une bouchée de pain à ceux qui les avaient accaparées ! L’organisation fait l’objet d’attaques systématiques (on dénombre cinquante-deux assassinats commis au cours de ces trois dernières années).

Terra y Vida représente un immense espoir pour des milliers de paysans qui voient dans l’application de la loi des victimes et de la restitution des terres une avancée importante. A condition que des mécanismes juridiques et poli-tiques soient mis en place pour obtenir justice et réparation, et éviter ainsi la répétition de situations préjudiciables aux petits paysans.

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Le 8 juillet, Israël a déclenché à Gaza une opération militaire baptisée « Bordure protectrice ». Ponctuée d’un certain nombre de cessez-le-feu qui n’auront pas été appliqués plus de quelques jours, cette guerre aura duré au total sept semaines, coûté la vie à 2.257 personnes et blessé 11.100 autres. 71 Israéliens (dont 4 civils) ont perdu la vie au cours des hostilités. Par ailleurs, un demi-million de Gazaouis ont été déplacés, 22.000 foyers ont été totalement détruits ou rendus inhabitables et 100.000 habitants sont toujours sans abris. Des dégâts considé-rables ont été infligés à une grande partie des infrastructures, notamment aux écoles, hôpitaux, installations sanitaires, ainsi qu’à l’unique centrale électrique du territoire, affaiblissant encore davantage l’accès aux services de base pour les Gazaouis, et plongeant plusieurs dizaines de milliers d’habitants dans une grave situation humanitaire.

Le partenaire de Solidarité Socialiste actif à Gaza, Ma’an Development Cen-ter s’est largement mobilisé à cette occasion pour fournir une première aide d’urgence aux familles sinistrées. MA’AN a pu distribuer, par l’intermédiaire des clubs de jeunes appuyés par le programme, des kits d’hygiène et de cuisine à quelque 1.530 familles, mais aussi des milliers d’oreillers, matelas et couver-tures. En outre, notre partenaire a offert des services d’assistance psychologique à plus de 12.000 enfants et adolescents, tout en distribuant des bons alimen-taires à 23.619 familles particulièrement touchées lors des opérations de l’armée israélienne. Enfin, l’organisation a pu constituer et mettre à disposition des réserves d’eau, vitales pour la survie des femmes, hommes et enfants de Gaza.

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La Palestine

des jeunes en mouvement

Les Palestiniens font face depuis de nombreuses décennies à la guerre, à l’occupa-tion illégale et aux opérations militaires israéliennes, subissant douloureusement les impacts de celles-ci sur leur quotidien. Les jeunes palestiniens sont particulièrement touchés par ce conflit sans fin qui compromet gravement leurs perspectives d’avenir et ce, même en temps de paix relative, notamment parce que l’occupation israélienne asphyxie l’économie palestinienne depuis plus de 40 ans et empêche toute possibilité de faire des choix professionnels libres et éclairés (manque de formation, accès limité à l’emploi, absence de protection sociale ...). 2014 a été une année particulièrement difficile pour les Palestiniens, au vu du nombre particulièrement élevé d’interventions militaires dans les Territoires occupés. Outre le prolongement du statu quo au niveau des négociations, l’année a été marquée par une instabilité sans précédent alimentée par une guerre à Gaza, l’une des plus meurtrières depuis 1967, ainsi que des heurts fréquents entre Israéliens et Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie.

Trois partenaires de Solidarité Socialiste en Palestine, MA’AN Development Cen-ter, Bisan for Research and Development et PAC, ouvrent aux jeunes un espace de participation et de créativité où ils peuvent se sentir valorisés, s’exprimer librement et construire des initiatives collectives. Grâce à cet espace, des clubs de jeunes recréent du lien avec leurs communautés respectives, rencontrent leur soif d’agir et encouragent la participation des jeunes femmes à la sphère publique.

Par-delà les clivages politiques, cette démarche permet d’organiser des activités culturelles, de formation, de revendication politique et citoyenne. Les partenaires de Solidarité Socialiste travaillent également de concert avec les étudiants dans les campus universitaires, les syndicats et les comités populaires. Ils portent ensemble des revendications sur des questions telles que celle des prisonniers politiques ou le boycott économique d’Israël.

En offrant des opportunités et des espaces de mobilisation collectifs, Solidarité Socialiste contribue à l’émergence d’un véritable mouvement social de jeunes en Palestine. Mouvement à même de défendre les intérêts et les besoins de la jeunesse palestinienne, et de contribuer de manière positive à la lutte pour la dignité et la libération nationale.

en belgique,

En Belgique aussi, de nombreuses actions de plaidoyer politique et de sensibilisation sont menées envers les décideurs politiques pour relayer les positions de nos parte-naires, amener le gouvernement à défendre les droits du peuple palestinien et à res-pecter ses obligations au regard du droit international. En 2014, ont entre-autre été mené, notamment via la Plateforme Made In Illegality ou l’ABP à laquelle Solidarité Socialiste prend activement part, des séminaires sur la question de l’interdiction de l’importation de produits issus des colonies israéliennes, ainsi que la création d’une pétition à ce sujet. Une session extraordinaire du Tribunal Russel sur la Palestine a été tenue en vue de requalifier les crimes commis par Israël contre la population de Gaza de « crimes de guerre » et de dénoncer la complicité des Etats lors de l’opé-ration « bordure protectrice » en juillet et août 2014. Mais également la contribution à l’élaboration d’un rapport portant sur « les liens entre la Belgique et l’occupation israélienne », mettant en lumière les différents types de liens que la Belgique entre-tient avec l’occupation israélienne en Palestine et l’économie qui en découle.

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Afrique centrale

L’économie du changement social

L’Afrique centrale, et plus précisément le Burundi et la République Démocratique du Congo demeurent des pays fragiles en 2014, avec des institutions faibles et des besoins énormes en matière de reconstruction et de croissance économique (l’indice de développement humain (IDH) pour 2014 place la RDC au 186ème rang sur 187 pays et le Burundi au 180ème rang), et avec des enjeux démocratiques im-portants liés à l’approche des échéances électorales. Dans cette région, à travers l’action de plusieurs organisations partenaires au Burundi et en RD Congo, Solidarité Socialiste renforce la participation et l’implication de la société civile et des mou-vements populaires. Elle soutient des actions de mobilisation pour le respect des droits humains, des principes démocratiques et la bonne gouvernance. Etant donné l’importance de l’agriculture dans cette zone du monde où trois habitants sur quatre tirent leurs revenus d’activités agricoles, la structuration démocratique de mouve-ments de producteurs forts et influents est un enjeu fondamental.

en belgique aussi, un travail de plaidoyer et de sensibilisation est mené pour l’Afrique Centrale, via un travail au sein de plateformes de plaidoyer telles qu’AGRI-CONGO ou la Plateforme Afrique Centrale du CNCD, ou via la création d’outils de sensibilisation. En 2014, un web-documentaire « Entre violence et espoir, Femmes du Kivu » a été réalisé et est disponible en ligne (www.webdoc.solsoc.be) ; et une exposition de photos de Johanna de Tessières illustre le web-doc. L’outil a été réa-lisé par Solidarité Socialiste et l’Atelier Graphoui, en collaboration avec l’association Diobass, et les Femmes Prévoyantes Socialistes.

Ce reportage aborde une réalité très dure, celle des femmes victimes de violences sexuelles perpétrées par les forces armées à l’Est du Congo, mères d’enfants nés de viols. Plus de 20.000 femmes par an sont concernées, sans compter celles qui n’osent pas parler. Le web-documentaire donne la parole à ces femmes pour qu’elles puissent témoigner. Il prend le parti de mettre en évidence l’espoir de reconstruction personnelle et la volonté de vie qui les animent aujourd’hui, auprès de leurs enfants qui ont grandi. Il s’agit de portraits de femmes en lutte qui veulent reconquérir leur dignité et retrouver une place dans la société.

Les organisations partenaires locales : le réseau pRoddes et la plateforme diobass au Kivu

Au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, la plateforme Diobass ac-compagne la structuration de la FOP SIPAF, une Fédération d’Organisations pay-sannes réparties à travers 6 territoires de la province (Kabare, Kalehe, Walungu, Uvira, Mwenga et Fizi). Cette fédération encourage la participation des paysans aux prises de décisions dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage, et lutte pour faire reconnaître l’importance de l’agriculture familiale. Ce secteur est non seulement essentiel pour l’économie congolaise, mais il offre également un énorme potentiel en termes de création d’emploi. Parallèlement, la FOP cherche aussi à améliorer le bien-être social et économique de ses membres via la mise en place de « fonds rotatifs ».

Un fonds rotatif est un prêt concédé à une organisation ou à l’un de ses membres afin de financer en tout ou en partie la réalisation d’un projet durable. Il s’inspire des principes coopératifs et de l’économie solidaire. Via le remboursement obli-gatoire endéans un délai fixé, le prêt bénéficie ensuite à une autre association. Ce système, outre qu’il garantit la mise en place de petites activités génératrices de revenus, renforce la cohésion interne du groupe autour d’une entreprise qui profite à l’ensemble de la collectivité concernée.

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Colombie

Bolivie

Guinée-Bissau

Sénégal

Solidarité Socialiste est présente dans neuf pays d’Amérique latine et d’Afrique, ainsi qu’en Palestine. L’action des organisations que nous soutenons sur le terrain permet à la fois : 1) de répondre aux besoins immédiats de la population : mieux s’alimenter, avoir un logement convenable, trouver un emploi, améliorer ses revenus ...

Notre action sur le terrain 2) de s’attaquer aux causes structurelles des problèmes et de défendre les revendications des populations auprès des pouvoirs publics pour plus de justice sociale. Solidarité Socialiste appuie la lutte de ces populations contre les inégali-tés sociales – avec une attention particulière pour les jeunes et les femmes – et contribue au renforcement de la démocratie locale.

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Maroc

Belgique

Burkina Faso

Palestine

R.D. Congo

Burundi

economie sociale et solidaire

protection sociale

Palestine

J O R D A N

I S R A E L

S Y R I A

Gaza Strip

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Mobilisation

Sans dons, pas d’actions

L’appui à des partenaires et à leurs projets dans le sud est indissociablement lié à notre réseau de donateurs institutionnels et privés. Les ressources récol-tées nous permettent en effet de bénéficier du cofinancement de la coopération belge ou de mener parallèlement des actions spécifiques. La stratégie de Soli-darité Socialiste se recentre sur le public historique de notre ONG, à savoir les membres et sympathisants du Parti Socialiste. Solidarité Socialiste va à la ren-contre des militants socialistes à travers les fédérations, les unions et les sec-tions communales afin de leur présenter ses actions et de les mobiliser pour les soutenir. En tant qu’ONG de la famille socialiste, Solidarité Socialiste en défend les valeurs sur le terrain Sud.

En 2014, 994.091 € devaient être réunis pour le cofinancement des programmes de Solidarité Socialiste. La totalité de ce montant a pu être mobilisée auprès de donateurs institutionnels, publics et individuels. Mais les défis restent récur-rents : fidéliser les donateurs et en mobiliser davantage pour garantir la durabilité de nos actions. En 2014, quelque 376 donateurs individuels y ont contribué pour un montant total de 60.046 €.

La mouvance socialiste

Par rapport à l’ensemble des fonds qui doivent être mobilisé chaque année par Solidarité Socialiste (1.908.489 €) pour couvrir ses activités et son fonctionne-ment, les différents piliers de la mouvance socialiste contribuent à hauteur de 453.676 €. Il s’agit des Groupes Parlementaires PS, de FONSOC, de la FGTB (HORVAL, Centrale Générale, CEPAG), des Mutualités Socialistes (UNMS, fédé-rations des mutualités socialistes : Mons Wallonie Picarde, Centre-Soignies-Charleroi, Brabant Wallon, CHWAP I) et de P&V.

Le 1er mai

Comme chaque année, Solidarité Socialiste était en fête pour le 1er mai. La FGTB Bruxelles lui avait à nouveau confié la tenue d’un des bars principaux au bénéfice de ses projets. Solidarité Socialiste faisait aussi honneur à la fête du travail sur la place Saint-Paul à Liège, grâce à la FGTB de Liège. Pour la première fois, nous avons également été présents à Court Saint Etienne, où une commémoration était organisée à l’initiative de la régionale du Brabant Wallon du PS et de son Président André Flahaut. Plus de 5.000€ ont pu être récoltés via ces collabora-tions !

cartes de vœux

En fin d’année, la traditionnelle vente des cartes de vœux au bénéfice des pro-jets de Solidarité Socialiste a permis de mobiliser 3.122,5 €.

opération 11.11.11 pour le droit à l’alimentation

Solidarité Socialiste participe chaque année à la Campagne de récolte de fonds et de sensibilisation du CNCD-11.11.11. La campagne de 2014 portait, pour la deuxième année consécutive, sur le droit à l’alimentation, une thématique centrale pour les partenaires Sud de Solidarité Socialiste. Toute l’équipe s’est ainsi mobilisée, que ce soit aux sorties des magasins, au PS ou à la Commission Européenne pour vendre les produits de la Campagne. Grâce à cette partici-pation à la campagne, 89.746€ ont été attribués à Solidarité Socialiste et au CEPAG pour soutenir les programmes au Brésil, au Cap-Vert, en Guinée Bissau, ainsi qu’en Palestine.

Les 20 km de bruxelles : We run for palestine !

Lors de l’édition 2014 des 20km de Bruxelles, c’est une équipe de 21 coureurs déchainés qui a couru pour la Palestine dans l’équipe de Solidarité Socialiste. Leurs efforts conjoints ont permis de réunir 1391€ pour soutenir les activités des organisations palestiniennes de jeunes accompagnées par nos partenaires du Bisan Center for Research and Development, MA’AN Development Center et Popular Art Centre.

Page 17: Rapport d'activités 2014

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campagne testament.be

Solidarité Socialiste était membre pour la dernière saison de la campagne Tes-tament.be et a participé, dans ce cadre, au Salon du Testament qui s’est étendu sur cinq jours, en décembre 2014. Au cours de 2014, 17 personnes ont mani-festé leur intérêt pour les legs et/ou donations à Solidarité Socialiste.

antennes locales de solidarité socialiste

Nous avons vu en 2014 la création des deux premières antennes locales de Soli-darité Socialiste, la première à Nivelles, la deuxième à Flémalle. Ces antennes locales ont pour objectif de faire connaître Solidarité Socialiste et de participer et organiser des évènements en lien avec la Solidarité Nord Sud sur le territoire communal.

Supports de communication

Solidarité Socialiste a diffusé en 2014 ses traditionnels supports de commu-nication. Ainsi, vous avez reçu cinq alter egaux, distribué par voie postale, et lors d’évènements phares, à environ 1.500 exemplaires. Le croco, notre fameuse newsletter électronique (environ 2.500 destinataires), vous a informé sur l’actualité internationale, les enjeux Nord Sud et la mondialisation, cela lié aux pays ou aux thématiques sur lesquels nous travaillons, et à l’actualité de nos partenaires Sud, et Nord. Enfin, vous avez également dû recevoir 16 communi-qués de presse en 2014. Ceux-ci ont pour vocation d’informer sur de l’actualité directement liée à nos partenaires, à communiquer sur des prises de position de Solidarité Socialiste et à interpeller les décideurs politiques. Tous ces supports se retrouvent sur le site internet de l’organisation : www.solsoc.be, sur lequel vous trouverez foule d’information et outils.

©Renaud HOYOIS

Page 18: Rapport d'activités 2014

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D’où proviennent et comment se répartissent nos ressources

a) Répartition des ressources de solidarité socialiste

b) structure des coûts des programmes et projets de solidarité socialiste

c) Fonds mobilisés par solidarité socialiste pour le cofinancement de ses programmes

Coûts opérationnels des programmes et projets

3.376.702,85€ 77,14 %

Coûts d’administration de Solidarité Socialiste

613.850,57€ 14,02 %

Coût de gestion des programmes 386.983,87€ 8,84 %

TOTAL 4.377.537,29€

Programmes développement Sud 2.993.407,48€ 75,89 %

Action Politique , plaidoyer 383.295,07€ 9,72 %

Coûts de gestion 386.983,87€ 9,72 %

Coûts de structure 180.528,08€ 4,58 %

TOTAL 3.944.214,50€

CEPAG 11.11.11 42.070,68€

SOLSOC 11.11.11 47.675,32€

WBI 67.131,00€

Donateurs 29.685,02€

HORVAL (Fonds Alim.) 105.000,00€

CG (Fonds Chimie) 50.000,00€

CG (Fonds Coiffeuses) 5.000,00€

UNMS 25.000,00€

Fédé. Mutuelles 36.796,01€

CHWAPI 25.000,00€

Solidaris Int. 35.590,94€

P&V 30.000,00€

Fonds Structure 16.639,97€

Actiris 317.724,11€

TOTAL 833.313,05€

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42.070,68  €  

47.675,32  €  67.131,00  €  

29.685,02  €  

105.000,00  €  

50.000,00  €  

5.000,00  €  

25.000,00  €  

36.796,01  €  

25.000,00  €  

35.590,94  €  

30.000,00  €  

16.639,97  €  

317.724,11  €  

CEPAG  11.11.11  

SOLSOC  11.11.11  

WBI  

Donateurs  

HORVAL  (Fonds  Alim.)  

CG  (Fonds  Chimie)  

CG  (Fonds  Coiffeuses)  

UNMS  

Fédé.  Mutuelles  

CHWAPI  

Solidaris  Int.  

P&V  

Fonds  Structure  

AcUris  

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42.070,68  €  

47.675,32  €  67.131,00  €  

29.685,02  €  

105.000,00  €  

50.000,00  €  

5.000,00  €  

25.000,00  €  

36.796,01  €  

25.000,00  €  

35.590,94  €  

30.000,00  €  

16.639,97  €  

317.724,11  €  

CEPAG  11.11.11  

SOLSOC  11.11.11  

WBI  

Donateurs  

HORVAL  (Fonds  Alim.)  

CG  (Fonds  Chimie)  

CG  (Fonds  Coiffeuses)  

UNMS  

Fédé.  Mutuelles  

CHWAPI  

Solidaris  Int.  

P&V  

Fonds  Structure  

AcUris  

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42.070,68  €  

47.675,32  €  67.131,00  €  

29.685,02  €  

105.000,00  €  

50.000,00  €  

5.000,00  €  

25.000,00  €  

36.796,01  €  

25.000,00  €  

35.590,94  €  

30.000,00  €  

16.639,97  €  

317.724,11  €  

CEPAG  11.11.11  

SOLSOC  11.11.11  

WBI  

Donateurs  

HORVAL  (Fonds  Alim.)  

CG  (Fonds  Chimie)  

CG  (Fonds  Coiffeuses)  

UNMS  

Fédé.  Mutuelles  

CHWAPI  

Solidaris  Int.  

P&V  

Fonds  Structure  

AcUris  

Page 19: Rapport d'activités 2014

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Instances et l’équipeL’Assemblée Générale

Elle est composée de tous les membres associés qui sont les seuls à disposer de la plénitude des droits et à exercer le droit de vote aux assemblées générales. Ils sont issus de quatre composantes : le mouvement socialiste au sens large ; la Mutualité socialiste, la FGTB (fédérale, Interrégionale de Bruxelles et Interrégionale Wallonne), et de personnes issues de la société civile, du monde associatif et du monde politique progressiste, reconnues pour leur engagement et leur compé-tences dans le domaine de la solidarité et des relations internationales.

En font partie, au 31 décembre 2014 : AMAND Jean-Marie, ARENA Marie, BEAU-FORT Alain, BODSON Thierry, BOURGAUX Jacques, BREYER Christelle, BRU-MAGNE Dominic, CHOQUET Sébastien, COHEUR Alain, COLLARD Marie-Caroline, CORNU Tanguy, EBOKO Rose, EL FASSI Chiraz, GAMBINI Antonio, GILLON Sté-phane, GODIN Etienne, GOLDSTEIN Yves, GOSSELIN Frédéric, GROVONIUS Gwe-naëlle, HAGIEFSTRATIOU Martini, HOUBA Delphine, JAMOULLE Véronique, JOT-TRAND Gabrielle, LALOY Marie-José, LAMAS Rafael, LARDOT Pierre, LEPOIVRE Florence, MAHOUX Philippe, RAMQUET Jean-François, SIMONIS Isabelle, SPEL-TDOORN Marnic, TAMINIAUX Willy, TARABELLA Marc, VAN MUYLDER Philippe, VERTENEUIL Robert, VIENNE Christiane, ZRIHEN Olga.

Le Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration de Solidarité Socialiste est l’instance de décision ul-time en ce qui concerne la gestion et l’administration de l’association. En étaient membres au 31 décembre 2014 : Marie ARENA, Jacques BOURGAUX, Domi-nic BRUMAGNE, Sébastien CHOQUET, Alain COHEUR, Marie-Caroline COLLARD, Etienne GODIN, Martini HAGIEFSTRATIOU, Delphine HOUBA, Véronique JAMOULLE, Gabrielle JOTTRAND, Rafaël LAMAS, Philippe MAHOUX, Jean-François RAMQUET, Willy TAMINIAUX, Philippe VAN MUYLDER, Olga ZRIHEN.

Le Bureau Exécutif

La composition du Bureau Exécutif au 31/12/2014 était la suivante :

Président : Alain COHEUR.Vice-président(e)s : Delphine HOUBA, Véronique JAMOULLE et Jean-François RAMQUET.Secrétaire : Marie-Caroline COLLARD.Trésorier : Willy TAMINIAUX.Invité permanent : Rafaël LAMAS.

Le Comité Directeur

L’association est dirigée par un Comité de direction. Il est composé du Président, Alain COHEUR ; du Directeur Administratif & Financier, Thibaut MICHOT ; de la Di-rectrice de l’Action de partenariats Sud, Véronique WEMAERE et de la Directrice de l’Action politique et éducative, Pascale BODINAUX, nommés et engagés par le Conseil d’administration. Les directeurs rendent compte au Bureau exécutif.

Le Personnel au 31 décembre 2014

Thibaut MICHOT (directeur administratif et financier), Pascale BODINAUX (directrice de l’Action politique et éducative), Veronique WEMAERE (directrice de l’Action de partenariats Sud & Maroc), Patrick ABEELS (Récolte de fonds et relations publiques), Odette CAPPE (Administration et secrétariat), Gladys CIFUENTES (Partenariats Boli-vie et Colombie), Perrine CREVECOEUR (Partenariat Burkina Faso, FPS et veille thé-matique protection sociale), Sylvie DEMEESTER (Partenariats RD Congo et Burundi), Gilberto FERREIRA DA COSTA (Partenariats Guinée Bissau, FGTB, veille thématique Economie Sociale et Solidaire), Géraldine GEORGES (Action politique et communica-tion), Chantal JADOT (Coordination suivi/évaluation PGM), Saïfe KAYAL (Logistique et informatique), Alexandra NOEL (Ressources humaines), Casimir NSABIMANA (Comptabilité), François SARRAMAGNAN (Partenariats Palestine et Sénégal), Au-rore SCHREIBER (Communication volet Nord et branding), Karima SEBBAH (Suivi budgétaire des programmes).

Page 20: Rapport d'activités 2014

Formation, coopération & développement

rue Coenraets 68 1060 Bruxelles

Tél. :+32 (0)2 505 40 70 Fax : +32 (0)2 512 88 16

[email protected]

www.solsoc.be

CCP 000-0000054-54

Mise en page et impression : Imprimerie Nuance 4 s.a. www.nuance4.be