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5/23/2018 Rapport d'Activites INRA (Maroc) 2013 _fr
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Rapport dactivits
INRA 2013appor
ac
v
s
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Sa Majest Le Roi Mohammed VI que Dieu lAssiste
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Le prsent Rapport dActivit est consultable sur : www.inra.org.ma
Mot du Directeur .........................................................................................................................................................................................4
Faits Marquants ........................................................................................................................................................................................................8
Environnement et Ressources Naturelles .............................................................................................. 12
Cration Varitale .................................................................................................................................................................................................................. 18
Agronomie et Machinisme Agricole ............................................................................................................................................22
Protection des Plantes .................................................................................................................................................................................................................28
Production Animale .....................................................................................................................................................................................................................................36
Economie et Sociologie Rurales ....................................................................................................................................................................................42
Recherche Dveloppement ..............................................................................................................................................................................................................48
Communication et Documentation.............................................................................................................................................................................. 54
Coopration ..........................................................................................................................................................................................................................................................................................58
Ressources Humaines et Financires ..........................................................................................................................................................................62
Acronymes ..................................................................................................................................................................................................................................................................................................66
SOMMAIRER a p p o r t d a c t i v i t s 2 0 1 3
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INRA
2013
Rapportdactivits
Mot du Directeur
Atravers ce mot, concidant avec le Centenaire de la
Recherche Agronomique marocaine, je souhaite que
2014 soit lanne du bilan et dorientation de la recherche
scientifique nationale dans le domaine agricole en cohrence avec
le Plan Maroc Vert.
On peut donc sinterroger sur le sens donner cette commmoration,
pour les gnrations actuelles et futures : dcideurs, chercheurs,tudiants, partenaires, citoyens, agriculteursSans pour autant
occulter ceux qui ont servi la recherche agronomique, ceux qui ont
bti notre raison dtre, dont certains nous ont quitt et jamais
et dautres sont toujours en vie et sont les meilleurs tmoins dune
poque charnire de notre histoire centenaire dans le domaine de la
recherche et linnovation.
Cest vous tous que nous rendons hommage par cette clbration,
que tout un chacun sache quon clbre sa contribution, modestesoit-elle.
Chacun de nous devrait sintresser notre histoire riche dune
mmoire toujours vivante, qui se double dinterrogations existentielle,
scientifique et sociale. Comment expliquer tout un chacun la finalit
de linstauration des services de la recherche agronomique par le
protectorat franais, la tnacit de nos chercheurs, techniciens,
managers pour russir le combat de servir notre agriculture et nos
agriculteurs / agricultrices.
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Le cycle de commmoration est prvu pour durer toute lanne 2014 pour
montrer que le retour sur investissement dans la recherche et linnovation
par les pouvoirs publics et des partenaires privs, est bien rel. Ainsi, la
caractrisation de nos ressources naturelles ; notamment leau, le sol
et la biodiversit, et la connaissance approfondie des conditions socio-
conomiques et culturelles du monde rural constituent certainement une
contribution essentielle au dveloppement agricole de notre pays. De
mme la valorisation au mieux, par les agriculteurs et les professionnels
dagrobusiness, des acquis de la recherche nationale relatifs la cration
varitale (semences et plants adapts) et aux technologies de production
et de valorisation a eu des impacts positifs sur la productivit et la qualit
des produits agricoles et sur la comptitivit du secteur agricole marocain.
Aujourdhui, le Plan Maroc Vert offre beaucoup dopportunits
dpanouissement et de visibilit la recherche nationale, mais aussi
interpelle les chercheurs relever des dfis majeurs de productivit et
de comptitivit dans un monde de plus en plus globalisant et avec des
conditions climatiques encore plus svres quauparavant.
Les nouveaux dveloppements en biotechnologie et en gnomique offrent
aux chercheurs dnormes opportunits de dcouvrir encore mieux le
monde vivant, aussi bien vgtal quanimal ou microbien, afin de tirer profit
du potentiel productif et de tolrance aux stress biotiques ou abiotiques.
LINRA compte renforcer son ancrage dans le tissu de la recherche
scientifique nationale selon les spcificits thmatiques et rgionales
arrtes par le Plan Maroc Vert, en partenariat avec les autres institutions
du consortium national de la recherche agronomique et le monde
universitaire.
Je souhaite longue vie notre institution, et que chacune de nos actionssoit couronne de succs et que chacun de nous soit fier dappartenir
une institution prestigieuse qui a su, au fil des ans, produire de la richesse
scientifique, gnrer de la plus-value notre agriculture et accompagner
avec abngation et srieux les stratgies de dveloppement agricole du
Maroc.
Professeur Mohamed BADRAOUI
Directeur de lInstitut National de la Recherche Agronomique
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Faits Marquants
2013
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Inauguration Royale du Jardin dEssais Botaniquesde Rabat
Inauguration de la premire tranche de lAgropole
de Berkane
Contribution de lINRA la rhabilitation de lapalmeraie marocaine
Mmorandum dentente entre lINRA et lICARDA
LINRA, un Institut ouvert sur son environnement
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INRA
2013
Rapportdactivits
Inauguration Royale duJardin dEssais Botaniques deRabat
Demeurent le pivot de toute approche
judicieuse visant faire aboutir la
transition ncessaire vers une conomie
verte, solidaire et respectueuse des
cosystmes naturels.
Extrait du Message Royal adress aux
participants au 7meCongrsMondial de
lEducation lEnvironnement, du 9 juin
2013 Marrakech
Notre institut qui a t trs honor par
linauguration par Sa Majest le Roi
Mohammed VI, que Dieu lAssiste, du Jardin
dEssais Botaniques de Rabat, premier jardin
botanique au Maroc, en juin 2013.Cr sous le protectorat franais en
1914, le jardin dessais de Rabat se
voulait une station exprimentale pour
les essences et plantes exotiques et
en ft, et juste titre, lanctre de ce
qui sera lactuel Institut National de la
Recherche Agronomique. Ce lieu de
recherche stale sur une superficie
globale de 17 ha (10 ha partie Amont et
7 ha partie Aval). Il renferme des trsors
botaniques dune valeur exceptionnelle:
plus de 650 espces ornementales et
fruitires dorigine diverses : locale,
tropicale, subtropicale et dsertique,un Arboretum renfermant une grande
diversit gntique constitue de
27 familles rparties en 44 espces.
Inauguration de la premiretranche de lAgropole deBerkane
Ralis sur une superficie globale de
6,8 ha (13.200 m couverte) et sinscrivant
dans le cadre de lInitiative royale
pour le dveloppement de la rgion
de lOriental et le Plan Maroc Vert, le
Qualiplea t inaugur par Sa Majest
Le Roi Mohammed VI, le 24 juin 2013.Cet agropole abrite en sus du ple
de recherche-dveloppement et de
contrle de qualit, une zone Industrie
agroalimentaire et transformation, une
zone Logistiques, une zone Services, et
une autre ddie au conditionnement
des produits agricoles, ainsi quune plate
forme des nouvelles obtentions de lINRA
en matire dagrumes.
F aits Marquants 2013
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Contribution de lINRA larhabilitation de la palmeraiemarocaine
La rhabilitation de la palmeraie marocaine
par la production et la livraison de souches
bourgeonnantes de palmier dattier
rsistantes au Bayoud et de qualit est un
dfi relever pour lINRA. Le laboratoire
national de culturein vitrodu palmier dattier
lINRA dErrachidia a produit jusqu
fin 2013 : 73.036 souches pour les varits
Najda, Bouffeggous, Bouskri, Mejhoul,Aguelid et le clone 16Bis sur un objectif
total de 200.000, soit un taux de ralisation
avoisinant 37%.
Mmorandum dentente entrelINRA et lICARDA
Sous lgide du Ministre de lAgriculture
et de la Pche Maritime, lINRA a sign unMmorandum dentente avec le Centre
International de Recherche dans les Rgions
Arides (ICARDA) pour sa dcentralisation
au Maroc en novembre 2013.
Le plan de dcentralisation de lICRADA,
approuv par son Conseil dAdministration,
prvoit linstauration de 3 plateformes de
recherche internationales : une en Ethiopie,
une en Inde et une au Maroc.Par sa vocation, la plateforme du Maroc
conforte le Pilier 2 du Plan Maroc Vert, du
fait quelle sera ddie aux recherches
sur lintensification et la diversification
des systmes de production agricole en
crales et lgumineuses alimentaires.
LINRA, un Institut ouvert sur sonenvironnement
Pour lanne 2013, lINRA a expos ses
acquis de recherche et de recherche-
dveloppement au Salon International de
lAgriculture du Maroc Mekns, au Salon
International des Dattes Erfoud et au
Congrs International de lArganier Agadir.
Ces vnements ont marqu pour lINRA un
temps fort de rencontre et dchange avec
le public, les partenaires institutionnels, les
professionnels, les mdias, etc.
LINRA la 8medition du Salon
International de lAgriculture au
Maroc, 24-28 avril 2013
LINRA au Salon International des
Dattes Erfoud 2013
LINRA au Congrs International de
lArganier 2013
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E nvironnement et Ressources Naturelles
C ration varitale
Agronomie et Machinisme Agricole
P rotection des Plantes
P roduction Animale
E conomie et Sociologie Rurales
R echerche dveloppement
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INRA
2013
Rapportdactivits
Le systme national de suivide la campagne agricoleet de prvision des rcoltescralires CGMS-MAROC
Le systme national de suivi de la
campagne agricole et de prdiction agro-
mtorologique des rcoltes cralires,
appel CGMS-MAROC (Crop Growth
Monitoring System Maroc) est le fruit dun
programme de recherche de lINRA en
collaboration avec le Joint Research Centre
de la Commission Europenne (JRC). Il est pilotpar lINRA et gr en consortium formel avec
la Direction de la Mtorologie Nationale
(DMN), la Direction de la Stratgie et des
Statistiques (DSS, MAPM). Le dveloppement
de CGMS-MAROC a t possible grce
une collaboration technologique avec des
institutions de recherche internationales,
savoir: lInstitut Flamand pour la Recherche
et la Technologie (VITO), le Centre de
Recherche Commun de lUnion Europenne(JRC), lInstitut de Recherche de lUniversit
de Wageningen (Alterra) et lUniversit de
Milan (UNIMI). Le CGMS-MAROC est ainsi le
premier systme oprationnel de suivi de la
campagne agricole et de prdiction agro-
mtorologique des rcoltes cralires
au Maroc. Il est disponible ladresse
www.cgms-maroc.ma.
Figure 1 : Le systme CGMS-MAROC desuivi de la campagne agricole et de
prvision des rcoltes cralireswww.cgms-maroc.ma
Le projet de Carte de fertilitdes sols cultivs au Maroc
Le bilan total de la compilation des cartes
de fertilit des sols est de 6,8 millions
hectares sur le total des 8,7 millions
dhectares de superficie agricole utile du
Maroc, soit un taux de ralisation de 78%.
Les cartes sont disponibles ladresse :
www.fertimap.ma domicili lINRA,
incluant les bases de donnes et
le conseil en fertilisation pour les 14
rgions ralises (Fs, Mekns, El Hajeb,
Khmisset, Rabat, Settat, Sefrou, Sidi
Kacem, Benslimane, Khouribga, Safi,
Gharb, Tadla et Doukkala).
Figure 2 : Amlioration de la rapiditdaccs et du design de la SolutionInformatique www.fertimap.ma
Evaluation de limpact duchangement climatique surla productivit des terres,des ressources en eau etlconomie agricole
Le Maroc a t choisi comme premier pays
de test de la plate-forme collaborative
dite MOSAICC (Modelling System for
Agricultural Impacts of Climate Change)avant de le promouvoir dans dautres
E nvironnement et Ressources Naturelles
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pays, tant donn quil a t construit sur
la base de lexprience acquise au Maroc
relative limpact des changements
climatiques sur lagriculture marocaine,avec lappui de la Banque mondiale et la
FAO et en collaboration avec la Direction de
la Mtorologie Nationale, la Direction de
la Stratgie et des Statistiques, la Direction
de la Recherche et de la Planification de
lEau, les Agences de Bassins Hydrauliques
de lOum Er Rbi, du Loukkos, du Sebou, de
la Moulouya, du Tensift, du Souss Massa et
du Dra, du Bouregreg et de la Chaouia.
MOSAICC est un outil dinformation et decommunication daide la dcision,
lattention des agents de dveloppement et
des dcideurs politiques. Cette exprience
pilote au Maroc constitue la premire mise
en uvre complte de MOSAICC.
Le programme National deCartes de Vocation Agricole
des Terres
En 2013, le programme a permis de
complter la cartographie de la zone de
Tadla-Azilal. La vocation agricole des terres
a t tudie selon deux saisons agricoles,
lune favorable et lautre dfavorable,
et pour les cultures de bl, de lentille et
dolivier.
En saison dfavorable, laptitude de lazone la culture de bl est moyenne
marginale pour 14% des terres et inapte
sur 84% des terres. Laptitude la culture
de lentille est moyenne forte pour
13% des terres et marginale pour 40%,
tandis que 46% des terres sont inaptes.
Laptitude la culture de lolivier est forte
pour seulement 4% des terres alors que
60% des terres sont inaptes.
En saison favorable, laptitude la culture
de bl est moyenne forte sur 50% des
terres et moyenne marginale sur 4% des
terres. Laptitude la culture de lentilleest moyenne forte sur 55% des terres.
Laptitude la culture de lolivier est
moyenne forte sur uniquement 4% des
terres et moyenne marginale sur 16%
des terres.
Figure 3 : Exemple de carte daptitude des
sols au bl en anne dfavorable
Figure 4 : Exemple de carte daptitude dessols au bl en anne favorable
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INRA
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Rapportdactivits
Figure 5 : Exemple de carte daptitudedes sols la lentille en annedfavorable
Figure 6 : Exemple de carte daptitudedes sols la lentille en anne favorable
Prvision des superficies descrales par tldtectionspatiale
Lobjectif de ce travail, qui entre dans le
cadre du projet E-AGRI, a t destimer pour
la premire fois au Maroc, les superficies
cralires partir de limagerie satellitaire
et des donnes statistiques de terrain. Deux
zones cralires importantes ont t
slectionnes pour cette tude, la rgion
Chaouia-Ouardigha, qui est situe dans une
zone semi-aride et la province de Meknsqui est situe dans une zone subhumide.
19 images Landsat TM5 / ETM7 de 2007, 2011,
2012 et 2013, prises sur plusieurs priodes de
lanne et couvrant les diffrentes zones
dtude ont t utilises. Les donnes deterrain ont t collectes par la Direction de
la Stratgie et des Statistiques, au cours des
saisons 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013,
dans la rgion de Chaouia-Ouardigha,
et la province de Mekns. Le nombre
dchantillons utilis pour chaque province
tudie tait : 1 193, 574, 478, 448 et 419
Settat, Benslimane, Berrechid, Khouribga et
Mekns, respectivement. La classification
supervise a t ralise dans les cinqprovinces (Settat, Khouribga, Benslimane,
Berrechid et Mekns) et pendant quatre
saisons (2006-2007, 2010-2011, 2011-2012 et
2012-2013). La prcision de lestimation des
superficies des crales est leve dans
toutes les provinces tudies quelle que
soit la campagne agricole.
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Figure 7 : Estimation de la superficie
cralire par imagerie satellitaire dans lesprovinces de Settat, Berrechid, Benslimaneet Khouribga.
Evaluation de la dgradationdes parcours des hautsplateaux du Maroc oriental
Lobjectif de cette tude a t dvaluer
ltendue spatiale et la gravit de la
dgradation des terres de parcours dans leshauts plateaux de lOriental, sur la base de
la tldtection combine des donnes
auxiliaires, grce une approche expert.
Cette dernire repose sur la contribution de
divers ensembles de donnes provenant
des images satellitaires Landsat TM, des
enqutes de terrain, de la lithologie et
de donnes phytogographiques. Les
diffrents niveaux de dgradation des terres
de parcours ont t valus au moyen
dindicateurs, tels que les paramtres
de vgtation, les niveaux de pturage
et lintensit de la culture des terres de
parcours. Cette approche fournit un hautniveau de prcision pour la cartographie
et le suivi de la dgradation des terres de
parcours arides. Les rsultats ont montr
que le total des parcours dgrads dans
les hauts plateaux de lEst du Maroc slve
environ 17.000 km2, soit 47% dans la zone
tudie.
Figure 8 : Carte de dgradation des terres
de parcours de lOriental
Alerte la scheresse par la
tldtection spatiale dans lesparcours des hauts plateauxde lOriental
LIndice de Vgtation par Diffrence
Normalise (NDVI), driv des images
satellitaires MODIS-TERRA (250 m), a t
corrl aux prcipitations, sur la priode
2000-2012. La prvision des scheresses
laide de la tldtection spatiale est
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INRA
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Rapportdactivits
possible en utilisant le NDVI. Les rsultats
montrent en effet des corrlations
significatives de la moyenne de lindice
NDVI, moyenne entre janvier et fvrier,est trs corrle la pluviomtrie totale
de septembre mars (R2 = 0,66). La
classification des saisons tudies en
terme de scheresse par la mthode
de data mining a permis de rpartir
les annes en trois niveaux dtat de
scheresse selon les valeurs des indices
NDVI suivants :
Les valeurs de NDVI infrieures 0,31
sont rvlatrices de loccurrence dunescheresse.
Les valeurs de NDVI entre 0,31
et 0,35 indiquent des conditions
mtorologiques moyennes.
Les valeurs suprieures 0,35
correspondent des conditions humides.
Figure 9 : Profil mensuel de NDVI entre2000 et 2012 dAin Beni Mathar (ABM),Tendrara et Bouarfa
Estimation des tempraturesmoyennes et maximales delair des zones agricoles dela rgion de lOriental partirdes images satellites
Lobjectif de ce travail a t destimer les
tempratures moyennes et maximales de
lair dans les zones agricoles de la rgion
de lOriental partir des tempratures de
surface mesures par le capteur NOAA-
AVHRR pour palier la faible couverturede la zone en stations mtorologiques.
Les donnes de tempratures moyennes
journalires des zones agricoles issues de
la Direction de la Mtorologie Nationale
ainsi quune srie de 357 images
dcadaires de tempratures de surfaces
mesures par le capteur NOAA-AVHRR
ont t utilises sur la priode 1995-2012 sur
la rgion. Les rsultats obtenus montrent
lexistence de trs bonnes corrlationsentre les tempratures maximales et
moyennes de lair et la temprature de
surface obtenues partir des donnes
de tldtection spatiale.
Figure 10 : Comparaison entre lestempratures maximale et moyennede lair et la temprature de surfacemesure par le capteur AVHRR, dans leszones agricoles des deux provinces deBerkane et de Figuig.
NDVI_ABM
NDVI_TENDRARA
NDVI_BOUARFA
0,27
0,29
0,31
0,33
0,35
0,37
0,39
0,41
0,43
0,45
Aot-00
NDVI
Dcembre-00
Avril-01
Aot-01
Dcembre-01
Avril-02
Aot-02
Dcembre-02
Avril-03
Aot-03
Dcembre-03
Avril-04
Aot-04
Dcembre-04
Avril-05
Aot-05
Dcembre-05
Avril-06
Aot-06
Dcembre-06
Avril-07
Aot-07
Dcembre-07
Avril-08
Aot-08
Dcembre-08
Avril-09
Aot-09
Dcembre-09
Avril-10
Aot-10
Dcembre-11
Avril-11
Aot-11
Aot-12
Dcembre-12
Avril-12
15
20
20 30 40 50
25
30
35
40
45
50
55
Berkane
Ts-NOAA (C)
Y=0.456*X+8.495
R2=0.67
Tairm
ax(C)
15
20
20 30 40 50
25
30
35
40
45
50
55
Berkane
Ts-NOAA (C)
Y=0.442*X+2.658
R2=0.72
Tairm
ax(C)
15
20
20 30 40 50
25
30
35
40
45
50
55
Figuig Figuig
Ts-NOAA (C)
Y=0.699*X+0.242
R2=0.79
T
airmax(C)
15
20
20 30 40 50
25
30
35
40
45
50
55
Ts-NOAA (C)
Y=0.653*X+-4.796
R2=0.80
T
airmax(C)
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Tableau 1. Coefficients de corrlation linaires entre les tempratures maximale etmoyenne de lair et les tempratures de surfaces mesures par NOAA-AVHRR pour les sixprovinces de la rgion de lOriental.
Province A b R
T max / Ts T moy /Ts T max / Ts T moy/ Ts T max / Ts T moy / Ts
Berkane 0.456 0.442 8.495 2.658 0.67 0.72
Figuig 0.699 0.653 0.242 -4.796 0.79 0.80
Jerada 0.488 0.428 5.137 0.573 0.71 0.73
Nador 0.403 0.406 9.526 3.842 0.64 0.69
Oujda 0.460 0.413 6.966 1.703 0.69 0.72
Taourirt 0.519 0.458 4.953 0.534 0.74 0.76
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INRA
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Rapportdactivits
Arganier
Les rsultats de lvaluation dune
collection darganier du Maroc ont
permis une stratification des pools
gntiques pour identifier les gnotypes
lites multiplier et considrer dans le
programme damlioration gntique
de larganeraie marocaine.
La caractrisation gntique de la
collection avec les descripteurs a permis de
constituer 13 500 donnes phnotypiques
lies au phnotype des arbres
chantillonns. Cette collection engendreune grande variabilit morphologique,
confirme par les analyses des caractres
descriptifs.
Figure 11 : Comparaison des moyennesdes principaux caractres morphologiquesanalyss pour 10 sites chantillonns travers larganeraie marocaine.
Les rsultats des analyses molculaires
sont ports dans les figures 12a et 12b.
Figure 12 a : Frquences allliquesrvles par 6 marqueurs.
Figure 12b : Diagramme en barres montrantla comparaison de locus par arganier.
Lanalyse descriptive des rsultats du
gnotypage dtermins par 6 marqueurs
molculaires a montr des frquences
allliques variables entre les populations
darganier, confirmant ainsi une diversit
indpendante de lenvironnement et
rvlatrice dune diffrence gntique
entre les chantillons tudis (Figures
12a et 12b). Une analyse approfondie
pour la comparaison des gnotypes
une chelle gnomique montre le
polymorphisme lchelle individuelle
des arbres, par la rpartition des
probabilits dappartenance au mme
pool gntique. Pour chaque arganier
analys le rsultat est exprim par la
rpartition des couleurs sur les barres
verticales.
Bl dur
Le pourcentage de protine, la vitrosit
et la couleur jaune sont des composantesde la qualit les plus recherches du bl
dur. Dans ce sens, une collection de
19 lignes issues des diffrentes zones
montagneuses du Haut Atlas et du Rif a t
compare 12 varits commerciales
actuellement cultives. Les rsultats
obtenus ont montr que les landraces
originaires du Haut Atlas Oriental offrent
un polymorphisme important pour tous
les critres de qualit valus.
C ration varitale
0
S10 S11 S12 S13 S14 S15 S16 S17 S8 S9
EtalAr
Haut
Nbram
Diam T
HautPF
DFrt
IgFrt
LongeFe
LFe
5
10
15
20
25
0,000
A B C D E F G H
Allle
Frquence
0,200
0,400
0,600
0,800
1,000
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Elles ont montr une supriorit apparente
par rapport aux varits modernes
particulirement pour le taux de pigments
jaunes et le taux de gluten. Ces varitslocales seront croises pour crer de
nouvelles varits amliores. Au niveau
local, la production de ces varits servira
la labellisation des produits de terroir.
Figure 13 : Analyse de la variable du tauxde carotnodes en ppm en nuage depoints
Figure 14 : Analyse de la variable Gluten
en % en nuage de points
Par ailleurs, dix accessions issues despces
apparentes au bl(Triticum monococcum, T.
dicoccum, T. spelta, T. carthlium)ont fait lobjet
dune analyse de la composition en protines
de rserve. Ces lignes ont montr un grand
polymorphisme et des marqueurs protiques
de qualit de type LMW2 pouvant tre
exploits dans le programme damlioration
gntique du bl dur.
Figure 15 : Profils lectrophortiques desglutnines de dix accessions de bl durapparentes. Espces sauvages : (1),
(1)-Triticum monococcumIC500238; (2),(2)-Triticum monococcumIC500241; (3),(3)-Triticum monococcumG1560; (4), (4)Triticum monococcum531 ; (5), (5)-TriticumElias. Tmoins : varits (krm (Karim), Mzk(Marzak), Tmh(Tomouh)).
Palmier dattier
Le programme de production de souches
de palmier dattier a atteint plus de
15 500 souches en 2012-2013. Les
principales varits multiplies sont
Mejhoul, Boufegous, Nejda et Clone
16-Bis. La rpartition de la production par
varit et par laboratoire de multiplication
est donne dans le Tableau 2.
Tableau 2. Situation des livraisons desouches durant la compagne 2013.
Laboratoires \gnotypes
Boufegous NajdaClone16-bis
Mejhoul Total
DomainesAgricoles
3216 1008 96 308 4628
IssemghyBiotechnologie
3600 1053 288 432 5373
Palmagro 3564 1488 0 528 5580
Total 10380 3549 384 1268 15581
HMW
L
M
W
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20
INRA
2013
Rapportdactivits
Olivier
La comparaison du nombre dallles
divergents entre la varit Picholine
marocaine et lensemble des 76
gnotypes de la collection mondiale
montre des diffrences de 7 32 allles
dissimilaires. Ces gnotypes sont affilis
au pool gntique de louest et sont
originaires soit du Maroc ou de la pninsule
ibrique. Le gnotype le plus proche de la
Picholine Marocaine est la varit Negrillo
de manuel estepa originaire dEspagne,
et qui diffre de la Picholine Marocaine
par 7 allles seulement.
Figure 16 : Distribution des frquences dunombre dallles divergents pour toutesles comparaisons deux deux entre laPicholine Marocaine et les 76 gnotypesaffilis au pool gntique de louest(probabilit 0.8).
Agrumes
Un groupe de 15 porte-greffes dagrumes
slectionns ont t analyss pour leur
tolrance la salinit. Les porte-greffes
tolrants au sel accumulent plus de sucre
qui est efficace dans le maintien de la
turgescence en diminuant le potentiel
osmotique et montrent un ajustement
osmotique plus important.
Dans la prsente tude, les sucres solubles
ont augment avec laugmentation de
la salinit chez les porte-greffes Citrange
Troyer B2 31655 (F9), Citrumlo 4475 B2G3(F11) et Citrumlo 4475 A B6A4 (F13).
Photo 1 : Plants tolrants et sensibles lasalinit.
Plantes Aromatiques etMdicinales
Origan
Lvaluation de la composition chimique
des chantillons collects dans diffrentes
rgions a permis de caractriser le profil
chimique des peuplements dorigan.
39 constituants ont t identifis dans
ces diffrentes essences. Le carvacrol,
le thymol, le p-cymne et le gamma-
1
1
0
2
2
3
3
4
4
5
5
6
6
7
7
8
8
9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
Pairsofgenotypes
Number of dissimilar alleles
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21
terpinne sont les constituants majoritaires,
leur teneur varie dans des proportions
considrables dune HE lautre. La teneur
varie de 4 - 97% pour le carvacrol, 0 77%pour le thymol, 1 54 % pour le p-cymne et
de 0 36 % pour le gamma-terpinne.
Les teneurs en huile essentielle varient plus
entre gnotypes que par site. Le gnotype
G32 se dmarque largement avec des
teneurs dpassant 1.5% Annoceur et
2% Larache. Il pourrait tre sujet la
domestication pour la culture dorigan.
Les rendements en biomasse varient
entre les gnotypes et entre les sites.
Les gnotypes G20 et G32 sont les plus
productifs, particulirement ce dernier qui
par sa teneur en huiles essentielles que par
sa productivit.
Camomille bleue (Tanacetum
annuum)
Ltude de la composition chimique dunetrentaine daccessions de camomille bleue
collectes dans le Rif occidental a montr
une variabilit quantitative et qualitative
de la composition chimique de leurs huiles
essentielles. La teneur en chamazulne, la
composante chimique la plus recherche
dans la camomille bleue varie de 8.9 29.89.
La biomasse varie entre 18.5 et 25 T/ha.
Ces valeurs soutiennent la mise en culture
de ces populations dautant plus que leur
teneur en huiles essentielles varie entre 1 et
2%.
Banque de gnes
La banque de gnes de lINRA a procd
lintroduction de nouvelles espces de
diffrents organismes internationaux.
Ainsi, 8 accessions de Bituminaria
bituminosaont t introduites des Etats Unis
dAmrique, 522 chantillons de bl tendre
(core collection) ont t introduits du
CIMMYT, 100 accessions dorge sauvage,
400 chantillons de pois chiche, et 398accessions de lentilles, ont t introduites de
lICARDA. Le total daccessions conserves
dans cette banque a atteint plus de 5200.
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22
INRA
2013
Rapportdactivits
Rfrentiel pour ladtermination de la salinit dessols de la rgion de khmisset
La recherche a port sur la relation entre
la conductivit lectrique de lextrait de
la pte sature (mthode de rfrence
relativement lente) et la conductivit
lectrique dun extrait dilu l/5 pour
diffrents types de sol de la rgion de
Khmisset. Les rsultats montrent que les
sols de cette rgion ne sont pas salins et
sont gnralement de classe 1 ou 2. Lacorrlation trouve est comprise entre
53% et 91% selon la nature des sols. Ainsi, le
classement des meilleures corrlations entre
les deux mthodes obtenues est comme
suit : Lithosols > Sols peu volus dapport >
Vertisols > Sols brunifis > Sols hydromorphes
> Rendzines > Sols isohumiques > sols
fersialliques > Sols bruns calcaires. La
diffrence entre les diffrentes corrlations
trouves a t principalement attribue la nature des sols qui se diffrencient entre
eux par leur teneur en argile et en calcaire.
Gestion de lirrigation auniveau du primtre irrigudu Tadla par lutilisationcombine de la tldtection
radar et optique et de lamodlisation agro-climatique
Lobjectif de cette recherche est de
dterminer dans quelle mesure la
cohrence interfromtrique peut tre
utilise en complment limagerie
VIS / NIR traditionnelle pour assurer un
suivi et une gestion des apports en eau
dirrigation dans le primtre irrigu du
Tadla sur 16 parcelles.
Les cartes de cohrence
interfromtrique sont gnres sur
la zone dtude (Primtre irrigu du
Tadla) en se basant sur des archivesdes images complexes ERS1, ERS-1/2
Tandem. Les indicateurs de lirrigation
sont dtects par croisement avec des
archives locales et des donnes sur
le terrain. Trois sries dimages Radar
tandem ERS prises en 1995/1996, ERS1
en 2008 et ERS1 en 2011 ont t utilises.
Deux indices spectraux, NDWI et MS, ont
t tires de cinq images satellitaires
SPOT5, qui ont t trs corrles auxteneurs en humidit du bl et du sol. En
particulier le NDWI a montr un potentiel
important pour amliorer lirrigation de
surveillance et de gestion du stress de
bl au champ et au niveau rgional.
Figure 17 : Changement dtat de surfacedtect par analyse de cohrencedimage ERS ( gauche) et estimation delhumidit de surface par les images SPOT5sur le primtre du Tadla.
Agronomie et Machinisme Agricole
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23
Dtermination des besoins enlments minraux N, P et Kchez le colza
Les essais ont t raliss dans deux
sites caractriss par des conditions
pdoclimatiques varies, Marchouch et
El Koudia. Les observations et mesures
ont port sur les paramtres vgtatifs et
analytiques aux six stades de la culture.
Le matriel vgtal utilis est la varit de
colza Narjisse . Les rsultats prliminaires
montrent que les besoins de la culture de
colza sont levs en potassium, modrs
en azote et faibles en phosphore.
Figure 18 : Rythme daccumulation deslments nutritifs (N, P, K) par phase decroissance du colza
Figure 19 : Relation entre rendement etbesoins en N, P et K du colza
Optimisation du compostagedes dchets horticoles etenrichissement du compostavec des microorganismes
Lobjectif de ce travail est dvaluer leffet
des diffrents niveaux de rapport C/N sur les
paramtres physico-chimiques du processus
de compostage (temprature, humidit
relative, pH, EC, etc.), et sur la qualit du
compost fini. Leffet de chaque compost
sur le sol est aussi tudi en fin de lessai. Les
diffrents travaux dexprimentation ont tmens dans la plate-forme du compostage
du Centre du Transfert de Technologie
(APEFEL/ORMVA SM), situ dans la rgion
du Souss-Massa. Les diffrentes matires
premires (dchets de tomate, fumier ovin,
grignons dolives et dchets du melon) ont t
mlanges en diffrentes proportions pour
avoir les diffrents rapports C/N. Un rapport
C/N=35 a permis un bon comportement
pendant le processus de compostage et aabouti la meilleure valeur agronomique
grce des tests de qualit. Dautre part, le
rapport C/N=25 a donn un rsultat optimal
en ce qui concerne le test biologique. Enfin, le
rapport C/N=40 a pu enrichir le sol avec plus
de matire organique. La qualit du compost
produit dpend largement du niveau de
rapport de dmarrage C/N et aussi de la
qualit des constituants de ce mlange.
Amlioration de la qualitdes sols sablonneux dans leSouss-Massa par la fertilisationorganique
Lanalyse de lensemble des paramtres
tudis nous a permis de conclure que la
fertilit du sol a t importante lhorizon
N
P205
K20
-1
0
1
2
3
4
5
6
U/HA/J
Leve - B6 B6 - C3 C2 - D2 D2 - F1 D1 - G4 G4 - G5 Phases
0
0 10 20 30 40
Rendement grains (Qx/ha)
U. N/QL
U. P205/ql
U. K2O/qlBesoinsenU
/ql
50 60
2
4
6
8
10
12
14
16
18
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INRA
2013
Rapportdactivits
amend (0-30cm). Elle diminue avec
la profondeur et cette diminution est
surtout observe lhorizon 70-90cm.
Le taux de la matire organique (MO)la plus forte (1,20%) a t enregistr
pour la dose 25T/ha. La CEC a t
importante pour les doses 15 et
25T/ha respectivement lhorizon
arable 0-30cm, par consquence, on a
constat une amlioration des cations
changeables : le magnsium et le
potassium qui augmentent leur tour
en fonction de la dose apporte. La
teneur du sol en phosphore assimilablea t amliore pour toutes les doses
notamment la teneur la plus leve
(0,434) est enregistre par la dose
25T/ha la profondeur 0-30cm.
Figure 20 : Evolution de la M.O dans lesdiffrentes profondeurs
Figure 21 : Evolution de la CEC dans les
diffrentes profondeurs
Evaluation de la rsistance de15 porte-greffes dagrumesvis--vis de la salinit
Ce travail a eu pour objectif dtudier
la rponse au stress salin de 15 porte-
greffes diffrents afin de vrifier leur
capacit tolrer la contrainte saline.
Les rsultats obtenus ont montr que la
svrit des symptmes de la salinit
est plus importante chez le porte-greffe
Citrumlo 4475 B B6A5 (F12) compar
aux autres porte-greffes tudis. Lestress salin rduit significativement le
rendement de la biomasse dans tous
les porte-greffes tests mais les porte-
greffes comme Citrumlo swingle
74-1 (4) et Citrumlo 4475 A B6A4 (F13)
ont t moins touchs tous les niveaux
de salinit. Par contre les porte-greffes
Citrumlo 57-98-506 (3), Citrumlo
swingle 74-1(4) et C. Volkamriana B2
28613 (F25), ont maintenu la hauteurdes plantes suprieure et dautres
paramtres de croissance dans des
conditions salines. Les porte-greffes des
agrumes diffrent dans leur aptitude
exclure le Cl et le Na+. La concentration
foliaire en Cl reste un bon critre
pour lvaluation des dommages de
la salinit, et peut tre utilise pour
la classification des porte-greffes des
agrumes quant leur tolrance auNaCl. Le citrange troyer a montr le
degr daccumulation le plus lev.
Les porte-greffes et C. Volkamriana
B2 28613 (F25) et Citrange Troyer (F33)
ont parvenu maintenir les niveaux les
plus levs en proline par rapport aux
autres. La prsente tude confirme
galement que laccumulation de
proline varie selon les porte-greffes
dagrumes. Il semble que les porte-greffes C. Volkamriana B2 28613 (F25)
90 cm
70 cm
75 cm
30 cm
0,00% 0,20% 0,40%
0t/ha
15t/ha
25t/ha
10t/ha
20t/ha
0,60% 0,80% 1,00% 1,20% 1,40%
MO en %
Profondeur
90 cm
70 cm
75 cm
30 cm
0 5
0t/ha
15t/ha
25t/ha
10t/ha
20t/ha
10 15
CEC (mq/100g)
Profondeur
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25
et Citrange Troyer (F33) maintiennent
une accumulation de proline suprieure
sous diffrents niveaux de salinit. Les
porte-greffes tolrants au sel accumulentplus de sucre qui est efficace dans le
maintien de la turgescence en diminuant
le potentiel osmotique et montre un
ajustement osmotique plus important.
Dans la prsente tude, les sucres solubles
ont augment avec laugmentation de
la salinit chez les porte-greffes Citrange
Troyer B2 31655 (F9), Citrumlo 4475 B2G3
(F11) et Citrumlo 4475 A B6A4 (F13).
Photo 2 : Evaluation de la rsistance deporte-greffes dagrumes vis--vis de la
salinit
Effet du porte-greffe sur laqualit du jus de la ValenciaLate dans la rgion du Gharb
Lobjectif de cette tude a t dtudier
leffet de 14 porte-greffes dagrumes, surla richesse du jus de la valencia late, sur
la qualit nutritionnelle notamment en la
richesse en ces deux composantes de
qualit. Les rsultats obtenus ont montr :
Mandarine Cloptre X Poncirus trifoliata
donne des oranges riches en jus dont la
valeur maximale est de 55,88% alors que
Citrumlo 1452 donne des oranges
39,62% de jus seulement. Les oranges de
Citrange Carrizo qui contiennent un tauxmaximal de citrate arrivant 1,47% alors
que celles de Citrus Macrophylla restent
pauvres en citrate dont la valeur minimale
est de 0,95%. Citrumlo 1452 donne des
oranges trs matures avec une valeurmaximale de lindice de maturit arrivant
9,44 alors que Poncirus trifoliata B6 CZ 24
donne des oranges ayant 7,02 comme
valeur minimale de E/A. les oranges de
Bigaradier en contenant une valeur
de Brix de 12, alors que les oranges de
Citrus Macrophylla sont les moins sucrs
dont la valeur minimale de Brix est de
8,6. Les oranges de Citrange Carrizo sont
caractrises par leur contenu maximalen vitamine C arrivant 33,6mg/100ml de
jus alors que celles de Citrus Macrophylla
ne contiennent que 24,66mg/100ml de jus
comme valeur minimale de vitamine C. En
fin, le Citrumlo 1452 donne des oranges
riches en carotnodes dont la valeur
maximale est de 0,134mg/l alors que les
oranges de Citrange Carrizo contiennent
une faible quantit de carotnodes dont
la valeur minimale est de 0,026mg/l.
Fertilisation de la pelousegraminenne de Motazli dansla commune rurale dImilchil
Des essais ont t conduits Imilchil o
la pratique de la fertilisation des pelouses
est inexistante. Les rsultats montrent
Photo 3 : Opration de fertilisation depelouse graminenne
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INRA
2013
Rapportdactivits
que lapport dengrais peut doubler
la production en matire sche par
hectare.
Figure 22 : Phytomasse de la pelousedans les cinq parcelles dessai durantdeux priodes
Effet de la restrictionhydrique et azote sur leniveau dinfestation dupuceron vert du pcher
Lobjectif de cette recherche est
dtudier leffet combin du dficit
hydrique et azot sur linfestation
des populations de pucerons Myzus
persicae ainsi que lvolution de la
faune auxiliaire et son impact sur la
population des pucerons pour deux
rgimes de fertigation. Un essai a t
conduit dans un domaine priv de la
rgion du Sais en appliquant deux rgimes
de fertigation lun rpondant aux besoins de
la plante (T1) et lautre dficitaire de 25%
(T2). Le premier rgime de fertigation
T1 tant favorable au dveloppement
normal des arbres fruitiers puisquil
renferme des quantits suffisantes
(100%) de leau et des lments
nutritifs (notamment lazote) apportes
moyennant deux goutteurs chacun
avec un dbit de 4 litres par heure, alors
que le deuxime rgime (T2) est rendu
dficitaire en ces lments (75%) suite
une restriction des quantits deau et
dazote apportes tout en changeant
lun des goutteurs de 4 litres/heureau niveau de la gaine par un autre
goutteur dun dbit de 2 litres/heure
afin de rduire les ressources deau et
dazote apportes aux arbres de 25%.
La recherche a montr lexistence
dune forte dpendance de lespce
Myzus persicaevis--vis des ressources
hydriques et azotes. Le rgime de
fertigation dficitaire en eau et en azote
(T2) a induit un niveau dinfestation desaptres moins important que le rgime
(T1).
Figure 23 : Relation entre le nombredails de Myzus persicae et lindicedinfestation des aptres.
Optimisation de lirrigationdficitaire des rosacesfruitires noyaux
Lobjectif de cette recherche est
de tester deux niveaux de restriction
hydrique sur le pcher (Prunus persica,
cv, JH-Hall), le prunier (Prunus domestica,
cv, Stanley) et lamandier (Prunus
PhytomasseTMS/ha
Fin Mai 2013 Fin Juin 2013
Nombredails
T1 T2
-50
02/05/2013
04/05/2013
11/05/2013
20/05/2013
25/05/2013
01/06/2013
08/06/2013
15/06/2013
19/06/2013
22/06/2013
25/06/2013
29/06/2013
02/07/2013
06/07/2013
09/07/2013
13/07/2013
17/07/2013
20/07/2013
23/07/2013
31/07/2013
0
50
100
150
200
300
400
350
450
250
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dulcis, cv, Tuono) pendant les priodes
de ralentissement de la croissance du fruit
correspondant au stade phnologique II
pour le pcher et le prunier et aux stadesII et III pour lamandier. Trois rgimes
hydriques, correspondant trois fractions
de lvapotranspiration de la culture
(50% ETc, 75% ETc et 100% ETc) ont t
tests pendant les phases de durcissement
des noyaux des trois rosaces. Chez
lamandier et le prunier, lapplication
dune restriction hydrique jusqu 50%
ETc pendant ces priodes na pas induit
de rductions significatives des niveauxde rendement avec une amlioration de
lefficience dutilisation de leau dune
mme ampleur, de 58%. Cependant, chez
le pcher une restriction hydrique de 50%
ETc a rduit dune manire significative le
niveau de rendement de 19 25% durant
les trois annes de lexprimentation.
Alors quune restriction de 25% ETc na
pas eu deffet significatif sur le niveau
de rendement de cette espce avecune amlioration de lEUE de 36%. La
diminution du rendement du pcher sous
une restriction hydrique de 50% ETc a t
lie en grande partie une rduction du
calibre du fruit puisque les restrictions ont
t imposes aprs la nouaison.
Impact long-terme du semisdirect en comparaison avecle travail du sol conventionnelsur la productivit du bltendre
Les rsultats montrent que le choix de
la rotation culturale est indispensable
pour amliorer la productivit du bl
tendre aussi bien dans les systmes de
lagriculture de conservation que dans les
systmes de travail du sol conventionnel.
Dans le cas de la monoculture du bl, la
baisse de la productivit est considrable.
Figure 24 : Rendement en grains (qx/ha),rendement en paille (qx/ha) et indice dercolte du bl tendre sous semis direct etselon les rotations culturales Douyet en2012-2013
Etendue dinteractionentre lolivier et les culturesintercalaires cralires (bl duret bl tendre) et lgumineuses(lentille et fverole)
Deux crales (bl dur et bl tendre) et
deux lgumineuses (lentille et fverole),
ont t semes sparment, entre lesranges doliviers plants un cartement
de 10 x 10 m. Les rsultats montrent que
lloignement du tronc de larbre de
lolivier denviron 2,5m pour linstallation
des cultures annuelles serait adquat pour
une production optimale de lassociation
en place. Les lgumineuses restent les
moins comptitivits vis--vis de lolivier et
les moins influences par la strate arbore
comparativement aux crales.
Rendement(qx/ha)
Indicercolte(%)
0
10
BT//BT BT//PCH BT//TSL BT//PCH//JCH BT//TSL//JCH
20
30
40
50
60
b
ba
a
a
a
a
a
a
a
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
Rendement grains (qx/ha) Rendement paille (qx/ha) Indice rcolte (%)
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INRA
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Rapportdactivits
Crales et lgumineusesalimentaires
Situation des maladies des bls etde lorge
Les prospections ralises sur les maladies
des bls et orge ont mis en vidence la
prvalence sur les bls des maladies de
types septoriose, rouille brune, rouille jaune
et pourritures racinaires. La rouille noire et
lodium ont t moins prvalentes et ont
t dtectes sur les deux espces de
bl, alors que la carie a t observe sur
quelques champs de bl tendre. Lergot(Claviceps purpurea) a t dtect pour
la premire fois au Maroc au niveau dun
champ de bl tendre Zar.
Les maladies les plus prvalentes sur orge
sont la rayure rticule, le charbon couvert,
la rouille brune, les pourritures racinaires, le
charbon nu et de faon moindre la maladie
strie de lorge, la rhynchosporiose et lodium.
La rayure rticule a t la plus dvastatriceavec la manifestation des deux types (spot-
type et net-type) parfois mme sur la mme
feuille mais avec une dominance du spot-
type Taza et moyen Atlas.
Nuisibilit des pourrituresracinaires
Une perte de rendement de 38% de la
varit du bl dur Karim a t note dans
les conditions de la serre sous stress biotiqueinduit par leBipolaris sorokinianapar leffet
de la dfoliation au stade piaison. Par
ailleurs, un effet significatif de la dfoliation
sur le rendement causant une rduction
de lordre de 37% est enregistr partir de
la perte des deux feuilles suprieures. En
gnral, aucune interaction significative
na t enregistre entre linoculation
et la dfoliation sur le rendement et ses
composantes.
Les nmatodes associs auxcrales, des ennemis prendreau srieux
Les prospections nmatologiques menes
dans les principales rgions cralires
ont montr une forte attaque des cultures
cralires par les nmatodes kyste
des crales (Heterodera avenae) et
les nmatodes des lsions racinaires
(Pratylenchus spp.) dans la plupart des
localits visites. Lespce H. latipons a t
observe dune faon localise au Sais et
An Jma. Quatre espces dePratylenchus,
ont t identifies morphologiquement.
Il sagit de P. penetrans, P. thorne, P.
pseudocoffeae et P. pinguicaudatus. Les
deux premires espces tant les plus
abondantes, les deux dernires espces
sont rapportes sur crales pour la
premire fois au Maroc. Ces rsultats ont
t confirms avec des outils molculaires
notamment les amorces spcifiques aux
deux espces P. penetrans et P. thornei
etaussi avec le squenage de la rgion
D2D3 (les segments dexpansion D2D3 du
gne 28S rARN.
Photos 4 : Caractres morphologiquesde certaines populations marocaines dugroupe Heterodera avenae: A) cnevulvaire dHeterodera avenae, B) cnevulvaire de Heterodera latipons C) Styletet les boutons basales des juvniles dH.avenae D) Stylet et les boutons basalesdes juvniles dH. latipons E) la queue des
juvniles dH. avenae F) la queue desjuvniles dH. latipons
P rotection des Plantes
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Figure 25 : Amplification de la rgion ITSdes populations marocaines du groupeHeterodera avenae. Lamorce spcifique H. avenae a produit un fragment
unique denviron 109 bp, contrairementH. latipons (204bp)
Figure 26 : Amplification de la rgionD2D3 des Pratylenchus penetrans avecdes amorces spcifiques (Duplex) lespce Pratylenchus penetrans produit
deux fragments
Les ravageurs des crales etlgumineuses alimentaires
Les niveaux dattaques de la ccidomyie
sur crales enregistrs durant cette
campagne ont t relativement levs
dans la rgion dAbda, qui a souffert de la
scheresse, par contre ils taient faible
moyen dans les rgions de Doukkala, Sais,
Taza et moyen Atlas. Le puceron russe a
t particulirement important au niveaude cette dernire rgion.
Dans le cas des lgumineuses alimentaires,
la sitone a constitu linsecte le plus
important sur la fve dans les rgions de
Abda et Doukkala. Par ailleurs, le lixus a
t le plus important, dans les rgions du
Nord, Sais et Taza. La mineuse des feuilles
a constitu le principal ravageur du pois
chiche dans toutes les rgions du pays.
Au niveau de la lentille, de trs faiblesincidences du puceron du petit pois ont
t constates.
Dveloppement de stratgiesde lutte contre les ennemisdes crales et lgumineusesalimentaires
Efficacit du gne Yr15 de rsistance la rouille jaune
Lvaluation la rouille jaune dune srie
de lignes isogniques de bl base
dAvocet dans trois sites (Marchouch,
Douyet et CRRA-Mekns) a rvl que le
gne Yr15 confre une immunit absolue
malgr la forte pression dinoculum.
Par contre, les gnes Yr 1, 5, 10, 17 et
YrSp qui confraient une rsistance
absolue durant les saisons antrieuresont t moins efficaces durant la saison
2012-13. La ligne portant le gne
Yr27 a t compltement dtruite
Marchouch. Afin dassurer une longue
efficacit du gne Yr15, sa combinaison
avec des gnes mineurs est la meilleure
stratgie.
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Rapportdactivits
Figure 27 : Efficacit des gnes dersistance la rouille jaune sousdiffrentes conditions marocainesdurant 2012 et 2013.
Rsistance des varits dorge auxpourritures racinaires
Une mthode efficace pour lvaluation
de la svrit des pourritures racinaires
associes aux bls et orge a t mise aupoint. Elle consiste linoculation dun
sol naturel avec de la matire organique
contenant les agents causaux des
pourritures racinaires dpose sur tout
le systme racinaire ou au niveau du
sous-collet et collet au-dessus du lit des
semences. Ainsi, lvaluation dune srie
de varits de bl dur suite linoculation
au niveau des racines sminales a mis
en vidence la rsistance des varitsCarioca, Nassira, Pioneer et Annouar.
Les varits Vitron, Icamor et Marjana
se sont montres tolrantes. Par ailleurs,
linoculation au niveau du collet a rvl
la rsistante de Vitron, Sebou, Zeramik et
Riad alors que les varits Isly, Pioneer et
Iride ont t tolrantes.
Rsistance du bl tendre laccidomyie
Quatorze lignes de bl tendre, haut
potentiel de rendement et combinant la
rsistance la ccidomyie et dautres
caractres agronomiques, ont t
slectionnes dans la ppinire lites F8
provenant de la ppinire SBW-HF-ON
de lICARDA. Ces lignes proviennent
de croisements spcifiques visant
lincorporation des gnes de rsistance
partir de sources connues et des varits
sensibles, mais large adaptation.
Les biocides, une alternative auxinsecticides chimiques de synthse
Ltude de lactivit aphicide de
lhuile essentielle de larmoise blanche,Artemisia herba-alba, contre le
puceron des crales, Rhopalosiphum
padi, montre une mortalit totale des
pucerons aprs 24h dexposition pour les
deux concentrations dHE testes, 10l/l
et 20l/l (Figure 28, photo 5). Notons
galement que les HE de Mentha
pulegium et Rosmarinus officinalis se
sont rvles toxiques pour ce puceron.
Figure 28 : Pourcentage de mortalitcorrige de R. padi en fonction desdures dexposition 10l/l et 20l/l delhuile essentielle de larmoise blanche
Photos 5 : Attaque de Rhopalosiphumpadi sur bl
Sources de rsistance aux principalesmaladies des lgumineuses alimentaires
Une vingtaine de gnotypes prometteurs de
pois chiche prcdemment slectionns
pour leur rsistance lanthracnose ont
confirm la stabilit de leur raction dans
diffrents sites exprimentaux sous des
conditions svres dinfestation de la
maladie.
Pourcentagesdemortalitcorrige
6H
12H
18H
24H
0
20
40
60
80
100
10 l 20 l
Concentrations en l
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Ces sources de rsistance pourront tre
incluses dans le programme national
damlioration gntique.
Lvaluation dune collection de 417 gnotypeslocaux pour la rsistance la tache chocolate
(Botrytis fabae) a permis lidentification de
114 gnotypes moyennement rsistants au
niveau du domaine de Sidi El Aidi. Par ailleurs,
40 gnotypes ont t identifis rsistants
dans deux sites chez les agriculteurs (Had Ait
Mimoun et la rgion de Fs). Parmi ce matriel
rsistant, 18 gnotypes ont t slectionns
par les agriculteurs pour leurs performances
agronomiques.
Dveloppement de technologiedapplication taux variable desformulations pesticides
Le dveloppement dune version finale dun
prototype de pulvrisateur par injection directe
adapt pour le contexte des petites exploitations
agricoles a t bas sur ltude des aspects
hydraulique, de rgulation lectronique et
dassistance lectrique pour limplmentation
dune plateforme de pulvrisateur roulant
et de son asservissement pour la gestion de
la dose applique en fonction de la vitesse
davancement. En plus de multiples avantages
de cette technique, loprateur na pas besoin
de manipuler le produit chimique pour prparer
la bouillie et rincer la cuve la fin du traitement.
Photo 6 : Schma de pulvrisateur pour
dosage automatique base dnergie solaire
Photo 7 : chssis de pulvrisateur tri-rouemuni de kit dassistance la tractionlectrique
Photo 8 : Dmonstration de technologiedapplication de pesticides
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Rapportdactivits
Caractrisation despopulations marocainesdErwiniaamylovora,responsable du feu bactriensur les rosaces ppins
La caractrisation dune srie de 177
souches dErwinia amylovoracollectes
depuis 2007 dans les diffrentes rgions
infestes (Mekns, Azrou, Ifrane, Bni
Mellal, Azilal, Marrakech) a mis en
vidence une trs grande diversit
phnotypique et biochimique ausein de cette population au niveau
notamment de lhydrolyse de lesculine
et laspect des colonies sur les milieux
MM2Cu et CCT. Cette tude montre
que les souches ont une tendance
avoir une rsistance au cuivre dans
notre pays. Il sest avr ainsi que 40%
des souches sont rsistantes au cuivre
jusqu 500 ppm dont 25% provenant
de rameaux de pommier de la rgion
de Bni Mellal, 10% du poirier de
Mekns, Azrou et Marrakech, et 5% du
cognassier de Bni Mellal, Bensmim,
Midelt.
Figure 29 : Rpartition du feu bactrien
depuis sa premire apparition
PCR quantitative en tempsrel pour la caractrisationdes nmatodes
La PCR quantitative en temps
rel (qPCR) sest rvle une trs
bonne alternative aux mthodes
traditionnelles (morphologique et
morphomtrique) pour la dtection des
nmatodes appartenant aux espces
P. penetrans, P. thornei, H. latipons
associs aux crales et Xiphinema
diversicaudatum sur agrumes. Dans lecas des deux premires espces, en
plus de sa spcificit, cette technique
sest rvle trs sensible mme pour
la caractrisation des populations de
Pratylecnhus en mlange. La qPCR
offre ainsi de nouvelles perspectives
au dveloppement des analyses
nmatologiques bases sur le
squenage.
Lutte contre les ravageurs etmaladies de lolivier
Recherche de rsistance auxprincipaux ennemis de lolivier
Ltude du comportement de
diffrentes varits dolivier originaires
du Maroc, Italie, Espagne et Grcevis--vis des principaux ravageurs et
maladies (teigne, psylle, Otiorhynque,
il de Paon) au niveau du domaine
exprimental de Tassaoute a mis
en vidence une variabilit dans la
raction de ce matriel. Ce rsultat sera
exploit pour la slection de varits
performantes et rsistantes.
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Figure 30: Pourcentage dinfestation parles ennemis de lolivier en fonction desdiffrentes origines
Toxines du Verticillium dahliaepourlvaluation de la rsistance desvarits dolivier
Diffrentes tudes ont t entreprises avec
les toxines du Verticillium dahliae agent
de la verticilliose en vue de dvelopper
des essais miniaturiss rapides et fiables.
Dans ce cadre, les rsultats de leffet de
deux toxines, lune naturelle (5ug/ml) et
lautre synthtique analogue (2,5ug/ml),
sur des feuilles dolivier dune srie de
20 varits de 10 pays mditerranens, ont
montr une diffrence de comportement
des varits lgard de 2 toxines. Par
ailleurs, la tomate a t utilise comme
plante modle dans des tests in vitropour
la mise au point des concentrations et des
mthodes de slection pour la rsistance
la toxine du champignon. Enfin, un test
de phytotoxicit a t entrepris avec une
nouvelle srie de molcules dester.
Lutte contre le Bayoud dupalmier dattier
Les recherches sur les toxines, ont
port notamment sur les mthodes
dextraction, les tests de toxicit ainsi que
la comparaison du pouvoir pathogne
et de lactivit toxique des phytotoxines
extraites des filtrats de culture de Fusarium
oxysporumf.sp. albedinis (Foa), agent du
Bayoud du palmier dattier et Fusarium
oxysporum f.sp. canariensis (Foc), agent
de la fusariose du palmier des Canaries. Lesfiltrats des diffrents isolats de ce dernier
ont provoqu des effets comparables sur
les feuilles dtaches des deux espces
du palmier. Des effets similaires ont t
nots avec les extraits des filtrats des
deux champignons, notamment lextrait
dichloromthane et le rsidu aqueux, sur
les feuilles dtaches du palmier dattier.
Figure 31 : Test de phytotoxicit du Foa,agent du Bayoud sur les graines du palmierdattier germes et dveloppes in vitro
Effet des microorganismes surla croissance des plantes :laboration de nouveauxproduits biofertilisants
Ltude de leffet de trois souches
bactriennes (LPB1, LPB2 et LPB3), ayant
une activit productrice dAIA, sur lacroissance des plantes a mis en vidence
une efficacit de ces isolats pour
lamlioration du taux de germination
des graines de bl et du caroubier
respectivement de 21 et 12%. Lauxine
produite par ces isolats, entre 3,26 g/ml
et 30,70 g/ml, a galement permis une
acclration de la croissance des tiges
et une augmentation de la taille et la
biomasse du systme racinaire.
0Espagne Italie
Teigne
Psylle
Otiorrhynque
O. paon
Grce Maroc
5
10
1520
25
30
35
40
45
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Rapportdactivits
Par ailleurs, les isolats LPB9et LPB10non
productrices de lhormone ont entrain
une amlioration de la taille et le poids
frais des plantules testes sans pourautant atteindre leffet atteint par les
trois autres isolats. Cette amlioration
est vraisemblablement due la
capacit de ces isolats de solubiliser le
phosphate et rendre lazote disponible
pour la plante.
Figure 32 : Production dauxine
Figure 33 : Effet des souches sur lagermination
Figure 34 : Effet des souches sur les
paramtres de croissance du caroubier
Lutte contre les ennemis desagrumes
Transmissibilit des isolats dela Tristeza par Aphis gossypii et
Aphis spiraecola
Un essai a t ralis dans les conditions
du laboratoire en vue dtudier la
transmission de deux souches locales
de la rgion du Loukkos du virus CTV,
lune svre (Clem1-Mor) et lautre
modre (L-Clem2-Mor). Dans le cas
de Aphis gossypii la transmission a t
faible avec le premier isolat (13.33%)
et plus efficace avec le second allant
jusqu 40%. Avec lespce Aphis
spireacola aucune transmission de
lisolat svre na t dtecte. Tandis
que de faibles niveaux de transmission
(6.67%) ont t enregistrs avec
lisolat modr. Par ailleurs, ltude
comparative des deux isolats avant
et aprs transmission par les pucerons
ralise par SSCP et le squenage de
trois gnes a rvl une similarit dans
les profils de migration alors que le
squenage gnomique a montr des
changements trs contenus au niveau
de la squence nuclotidique des trois
gnes qui peuvent tre trs importants
dans le temps sous la pression de la
transmission.
Extraits naturels pour la lutte contreles maladies de conservation desfruits dagrumes
Leffet dune dizaine dhuiles essentielles
a t plus prononc in vivocontre les
maladies de post-rcolte, Penicillium
digitatumet Penicillium italicum, sur des
fruits de la varit Valencia Late.
Concentrationd
auxineug/ml
0
5
10
15
20
25
30
35
Souches tudirs
LBB1 LPB2 LPB3 LPB9 LPB10
TauxdegerminationEN%
Souches tudirs
LPB1 LPB2 LPB3 LPB9 LPB10
Bl Caroubier
Tmoin
20
0
40
60
80
100
120
Tailleencm
Souches tudiers
Tai lle de la partie ar ienne Taille de la partie racinaire
LPB1 LPB2 LPB3 LPB9 LPB10Tmoin0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
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Dans les conditions in vitro, les
pourcentages dinhibition nont pas
dpass 50% par contre ils ont dpass
60% notamment dans les cas des huilesessentielles du myrte et du romarin sur P.
italicum.
Extrait des plantes pour la luttecontre Tuta absoluta
Ltude dans les conditions semi-naturelles
de leffet des extraits de plantes sur
diffrents stades de Tuta absoluta a mis envidence une toxicit leve de lextrait
de Thymus vulgaris pour les diffrents
stades de linsecte.
Par contre, dans le cas de Tetranychus
urticae, le bio-essai a rvl une toxicit
suprieure de lextrait de Ricinus communis
par rapport Thymus vulgaris.
Figure 35 : Evolution des larves deT. absoluta en prventif
Figure 36 : Evolution des larves de T.absoluta en curatif
0
J3 J9 J13 J16 J21 J24 J27 J30 J34
5
10
15
20
25
30
35
40 A.spinosa
Tmoin (ED)
T. v (Et)
T. v (Met)
Moyennedunombredeslarves
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Moyennedeslarves
T (-)
TV(Et)
AR (Et)
TV (Met)
RS (Met)
J0 J1 J2 J3 J5 J7 J11 J14 J16 J19
Jours aprs traitement
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Rapportdactivits
Lalimentation et son effetsur les performances desanimaux
La neutralisation de laction
protectrice de TC contre la bio-
hydrognation des acides gras
insaturs au niveau du rumen
induisant au niveau de la viande
une augmentation significative des
teneurs en acides gras saturs (25,40
vs 9,01% ).
La diminution significative des teneursen acides gras insaturs (74,60 vs
90,99%).
Tableau 3. Effet de lapport dePolythylne glycol sur la compositionen acides gras de la viande dechevreaux
Apport de Polythylne glycoldans la ration (g)
Acide gras : 0 10 20
dsirables 94,52a 84,49b 85,13b
mono-insaturs 57,81a 46,49b 37,91b
polyinsaturs 30,95ab 25,02b 29,90a
insaturs 90,99a 74,60b 78,30b
saturs 9,01b 25,40a 21,70a
dsirables/saturs
10,10a 2,94b 3,61b
w6 10,66 14,38 15,36
w3 18,01a 9,08b 16,98a
a, b et c dans une mme ligne : les valeurs suivies
des lettres distinctes sont diffrentes 5%.
La substitution de lorge-fverole par
le lupin-triticale dans des rations des
chvres laitires des proportions
respectives de 50 et 25% de la ration
de concentr amliore la teneur
du lait en matire grasse denviron26% sans affecter ngativement la
production laitire et les teneurs du
lait en matires utiles. De mme,
les teneurs en acides gras du lait ne
sont pas affects par lincorporation
du lupin-triticale dans la ration des
chvres.
Tableau 4. Production laitire etcomposition moyenne par type deration
Lupin Triticale (%)
0-0 25-50 50-25
Production laitire(g/j)
446,47 416,83 494,97
Production laitire
120 j (kg)58,60 54,80 65,77
Matire grasse (%) 3,44b 3,00b 4,33a
Matire protique(%)
3,87 4,08 4,24
Lactose (%) 4,62 4,62 4,64
a, b et c dans une mme ligne : les valeurs suivies
des lettres distinctes sont diffrentes 5%.
La valorisation des sous-produits ducactus ;
Lallongement de la dure de
stockage dun ensilage base de
sous-produits de cactus 19 mois
(E2013) avant son utilisation a t
compar lensilage rcent (E2011)
durant une priode de 105 jours. Les
rsultats observs ont montr que :
P roduction Animale
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- le changement dans la composition en
matire sche (MS), matires azotes
totales (MAT) et en azote ammoniacal
(N-NH3) de lensilage. La MS a augmentde 46 53%, ce qui a provoqu une
perte dhumidit, la teneur en MAT a t
rduite de 1,5% durant cette priode de
conservation et la composition en N-NH3
a t augmente ;
- le vieillissement de lensilage a provoqu
une rduction de lingestion volontaire
due laugmentation de la MS et de
lN-NH3 impliquant une rduction du
GMQ soit 144 g/j vs 195 g/j de lensilagefraichement prpar ;
- laugmentation significative du cot du
gain de poids vif de 15,9 18,3 DH/kg.
Tableau 5. Effet de la dure de stockagedensilage de cactus sur sa compositionchimique et les performances desagneaux
Performancesdengraissement E2011 E2013
Matire sche (%) 46a 53b
Matire minrale (%) 14 12
Matire azote totale (%) 18,7a 17,2b
Cellulose brute (%) 25 22
Matire grasse (%) 4,01 3,80
pH 4,51 4,94
Azote ammoniacal(% N total)
3a 7b
Ingestion MS (g/kg P.V0, 75) 72 68
Gain moyen quotidien (g/j) 195a 144b
Cot de production du kg PV(Dh/kg)
15,87a 18,35b
Poids des carcasses (kg) 19,1 18,7
Rendement en Carcasse (%) 49,3 49,2
* : P
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Rapportdactivits
Au niveau des zones arides, ltude
de leffet de la privation deau
dabreuvement sur la production des
brebis lentretien alimentes par lecactus a montr que :
La rduction de labreuvement une
prise volont une fois/jour a t
accompagne dune diminution de
52% de la consommation deau ;
La quantit totale de MS ingre (MSI)
a diminu de 20% entre le rgime
avec eau ad libitum (T)et le rgime
avec restriction deau (R) ;
Une amlioration de la MSI du
rgime avec cactus (C) par rapport
aux rgimes (T) et (R) de 14 et 31%
respectivement.
Lvaluation de la valeur nutritive
des pailles des varits inscrites
et des lignes prometteuses de
lgumineuses alimentaires a montr
que la proportion des rsidus dans la
MS totale rcolte et la proportion
des feuilles et gousses dans les rsidus
sont suprieures chez cinq varits
(Farihane, 97/114, Arifi, Zahour,
Douyet). En effet, la proportion des
rsidus dans la MS totale rcolte a
t de 79,45 et 58,19% respectivement
pour Jma Shim et Sidi Aidi. Et la
proportion des feuilles et gousses dans
les rsidus a t de 30,51% Sidi Aidi
et 49,04% Jma Shim.
Lvaluation quantitative et
qualitative de la vgtation pastorale
au niveau du parcours de Bouzahri
a montr que lutilisation continue
des ressources sylvo-pastorales et
labsence dun mode de gestion
des pturages, a considrablement
rduit la production en phytomasse
des espces fourragres les plus
apptibles caractrises par des
teneurs faibles en protine (1,30
2,90 % MS), et des teneurs moins leveen matire grasse (2,48 4,90% MS)
pour 50% des espces. La phytomasse
produite a t faible (3428 kg MS/ha),
compose 75% de Cistus crispus, Inula
viscosa, Pistacia lentiscus, Lavandula
stoechas et Quercus ilex. De mme,
la caractrisation des dplacements
des caprins au niveau du parcours
de Bouzahri par lutilisation des
colliers GPS a montr que la distancejournalire moyenne parcourue par le
troupeau est de 7,7 km pour une dure
de pturage de 10 heures et que les
caprins cherchent principalement la
vgtation au ras du sol.
La caractrisation
phnotypique des raceslocales
La collecte des donnes a t
ralise en sintressant diffrentes
caractristiques qualitatives et
quantitatives. Les rsultats de
comparaison entre les diffrentes races
caprines des oasis ont montr que le
caractre prsence/absence de cornes
ne semble pas avoir un effet significatifsur la prolificit et la production laitire
des chvres. Lassociation entre la
fertilit et labsence de cornes chez
les caprins na pas t observe et
les anomalies se sont limites des
malformations au niveau de lappareil
gnital mle sans constater de cas
dhermaphrodisme apparent.
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Tableau 7. Prolificit et production laitiredes chvres
Type de
chvres N %
Prolificit
(agneaux)
Production
laitire (kg)
Cornues 186 44 1,43 80
Mottes 237 56 1,52 82
Dans la rgion du Nord, la caractrisation
morphologique et phnotypique des
caprins Beni Arrouss, a permis de conclure
que la production laitire moyenne
de la chvre Ben Arrouss slve
520 g/jour et les teneurs moyennes du lait
en protines, matires grasses et lactose
sont respectivement de 3,9 ; 3,9 et 4,6%.
Ces niveaux de production ont montr
une grande variabilit selon le systme de
production.
La caractrisation molculairedes races locales
Ltude sur loptimisation de la
technique de squenage, la question
de choix de la taille dchantillon et
la stratgie de squenage choisir
a t aborde par un consortium
international en utilisant des donnes
recueillies sur des ovins marocains.
Ainsi, plusieurs sous-chantillons ont tgnrs alatoirement pour squencer
des populations dovins domestiques
en utilisant des puces SNPs de tailles:
1K, 10K, 50K, 100K, 500K, 1M et 5M,
Boship, exome et ovine Illumina 50K
SNP et WGS. Les rsultats ont montr
que tous les jeux de donnes (WGS)
impliquent une forte corrlation pour
lhtrozygotie et le coefficient de
consanguinit. Cependant les jeuxde donnes avec 1K ont montr des
corrlations plus faibles. La diversit
nuclotidique a t bien estime par
tous les jeux de donnes alatoires
entre 10K et 5M. Toutefois, elle a t
hautement surestime par la puce 50K
et sous-estime par la simulation de
lexome capture. Les valeurs Fst de Weir
& Cockerham qui diffrencient entre
les races sont toutes ngatives, preuvedune diffrenciation nulle au niveau
gnomique entre les races ovines
locales du Maroc.
Les jeux de donnes avec moins de 500K
prsentent une grande variance de ce
paramtre que les jeux de donnes
plus grands (500K, 1M, 5M). Cette
variance est plus grande et dcroit
rgulirement avec le nombre de SNPs.
Les jeux de donnes avec 500K et
plus permettent une bonne estimation
du dsquilibre de liaison, similaire
celui obtenu par WGS. Il a t conclu
que les puces 1K sont insuffisantes
pour bien estimer les paramtres
de gnomique des populations, les
puces 10K permettent une bonne
estimation de la diversit gntique
(htrozygotie, consanguinit et
diversit nuclotidique), et que la puce
Illumina ovine 50K et lexome capture
prsentent un fort biais de recrutement
dans lestimation de la diversit
nuclotidique et de lancestralit
dans le contexte des ovins locaux du
Maroc.
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INRA
2013
Rapportdactivits
Pour ce qui est de ltude de la diversit
gntique des populations caprines
locales au Maroc en relation avec leurs
anctres sauvages, le squenage
complet avec les puces 50k a montr
que les caprins locaux du Maroc
prsentent une structure gnomique
diffrente de leurs anctres sauvages,
explique par la distance gntiquesparant les chv res marocaines de
leurs anctres sauvages. Cette distance
peut tre lie une diffrenciation
gntique acquise au fil des gnrations
depuis la domestication de lespce.
La position intermdiaire des caprins
iraniens peut rsulter de lhybridation
plus ou moins rcente et par une plus
faible diffrenciation gntique avec
les populations sauvages. Ainsi, les
populations marocaines ont montr une
homognit en termes de structure et
les individus de la population caprinedu Nord prsentent un composant
spcifique signe dune introgression
diffrente du gnome.
Aeg. Iran Capr. Iran Capr. Maroc BarchaMaroc DraaMaroc GhazaliaMaroc Noire delAtlas
Maroc Capr. dunordMaroc
a)
b)
MarocIran
1K
-0.015
0.0
00
-0.005
-0.010
WeirFst
10K
50K
100K
500K
1M
5M
BdChip
exome
WGS
SNP SET
10 id
15 id
20 id
Figure 37 : Distribution de lindex de fixation Fst en fonction du
nombre de variants et de la taille dchantillon
Figure 38 : Estimation de lascendance par ADMIXTURE, Aeg.= Aegagres ;Capr.= Caprins domestiques
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La matrise de la reproductiondes ovins
Une tude a t ralise sur leffet dediffrentes concentrations dhuile dargan
comme antioxydant sur la qualit et la
dure de conservation de spermes des
bliers de races Boujad. Les jaculats
collects ont t dilus dans du Tris-jaune
duf et complts avec 0, 1, 5 et 10%
dhuile dargan.
La motilit individuelle des spermatozodes
a t value 0, 8, 24, 48, 72 h de
conservation. Les rsultats ont montr
que laddition dhuile dargan commeantioxydant pour la conservation de la
semence des bliers une concentration
de 1% amliore la mobilit des
spermatozodes 15C et la prolonge 3
jours. Alors que, les concentrations leves
en huile dargan sont toxiques pour les
spermatozodes.
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INRA
2013
Rapportdactivits
Lagriculture deconservation, un systmedont les bnfices ne sontplus dmontrer
Lobjectif de cette activit est dvaluer
les cots et les bnfices de la
reconversion vers les systmes de semis
direct au niveau de deux exploitations
de la zone des Zars pour la rotation
bl tendre - Lentille. La premire
exploitation stend sur une superficie
de 407 ha et la seconde exploitationsur 137 ha. Les rsultats de lanalyse
financire montrent, dune part, que
les deux options de gestion des sols
(conventionnel et de conservation) sont
financirement rentables et, dautres
part, que loption du semis direct est
toujours suprieure celle du mode
conventionnel.
Tableau 8. Taux de rentabilit internepar exploitation
Types
danalyse
Scnarios
Exploitation1
Exploitation2
M-C M-SD M-C M-SD
Analyse
financire
Situation derfrence
29 % 38 % 23% 31%
Scnariopessimiste
18 % 27 % 11% 19%
Scnariooptimiste
31 % 39 % 25% 33%
Analyse
conomique
Situation derfrence
24 % 33 % 17% 22%
Scnariopessimiste
14 % 23 % 8% 12%
Scnariooptimiste
26 % 34 % 19% 24%
M-C: Mode conventionnel; M-SD: Mode semis
direct
Lintgration des effets du changement
climatique, travers deux scnarii,
montre que pour le scnario pessimiste,
tous les TRI ont enregistr des
tendances la baisse par rapport
la situation de rfrence. Ces baisses
ont t plus prononces pour lemode conventionnel. Pour le scnario
optimiste, les TRI ont enregistrs des
tendances la hausse, avec des taux
daccroissement variant de 7 9% pour
le mode conventionnel et de 3 6%
pour le mode semis direct.
Les simulations qui ont t ralises sur la
leve de la contrainte du plafonnement
du montant de la subvention ont
montr que la rentabilit des projetsde reconversion lagriculture de
conservation saccroit des taux de
prs de 8% pour lexploitation 1 et
environ 6% pour lexploitation 2.
Tableau 9. Taux de rentabilit interneselon les scnarii des montants desubvention des semoirs semis direct
ScnariosExploitation
1Exploitation
2
Situation de rfrence(48000 dh)
38 % 31%
Plafond propos(150.000 dh)
41 % 33%
Variation + 7,89 % + 6,45 %
Lanalyse SWOT, un outilpuissant pour le diagnosticdes filires de production
La Tomate reprsente 27% de la
superficie, assure 63% de la production
globale et participe 53 % des
exportations de primeurs qui rapportent
1,1 milliard de DH en devises. Par ailleurs,
la filire cre en moyenne 9 millions de
journes de travail par an. Lanalyse
SWOT de la filire Tomate a permis
den dgager les forces, les faiblesses,
les opportunits et les menaces.
E conomie et Sociologie Rurales
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La recherche/action unedmarche adapte pour lesinnovations institutionnelles
Partant du constat que les tours deau
dirrigation, non limits dans le temps,
occasionnent un gaspillage norme
et que les plantations (essentiellement
du pommier Talzemt (Boulemane))
ne peuvent rsister un cycle deau
incertain, une initiative locale avec
lappui de lINRA a permis le passage uncycle rgulier de 18 jours. La russite de la
phase test de cette exprience de 3 ans
a permis ladoption du nouveau mode
de gestion des tours deau. Les leons
apprises de cette exprience montrentquil est possible de faire adopter des
innovations institutionnelles dans le cadre
dune recherche/action participative
condition de :
Assurer et scuriser laccs leau
dirrigation et mobiliser les ayant droits ;
Agir dans la dure et mener le processus
de ngociation et de concertation de
manire participative et consensuelle ; Russir la phase test de lexprience.
Forces
Dveloppement technologique de la
filire (matriel, quipements, serres,
goute goute) ;
Longueur du cycle de production
(7 mois, Novembre-Mai) ;
Varits rsistantes aux maladies et
ravageurs ;
Disponibilit dune main duvre
qualifie et comptitive ;
Proximit des marchs de lUnion
europenne, Infrastructures de
conditionnement modernes.
Opportunits
Conditions climatiques favorables
notamment lensoleillement ;
Diversification des marchs ;
Possibilit de valorisation du produit
par la transformation ;
Incitations de lEtat : subventions et
exonrations de taxes et impts.
Faiblesses
Rglementation contraignante de
lunion europenne ;
Petits producteurs non organiss ;
Utilisation excessive des produits
chimiques et dveloppement de
la rsistance certains produits