Upload
others
View
1
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
CNPE de Belleville-sur-Loire
RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
04 Politique de Développement Durable
05 Belleville : 2 régions, 4 départements
06 Enjeu social et sociétal• Réglementation et
contrôles permanents• Rester vigilant pour
la sécurité des intervenants• Emploi : renouvellement
des compétences• Belleville partenaire de
la vie locale• Le Centre d’Information du
Public, un espace de visite
08 Environnement• Une culture en faveur de
l’environnement• Une responsabilité quotidienne
• Informer les riverains en toute transparence
10 Économie• Une centrale responsable
• Aux côtés des entreprises locales • Grand Carénage
SOMMAIRE
ÉDITO
Cette nouvelle édition du rapport de Développement Durable a pour objectif de dresser le bilan social, sociétal et économique de l’année 2019 : une année synonyme de rebond pour la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire
Le niveau de sûreté a progressé en 2019 : la centrale a réalisé sa meilleure année en termes de performance sûreté parmi ces cinq dernières années. Grâce aux efforts constants de tous, des changements en profondeur ont été opérés et le site est sortie de la surveillance renforcée de l’Autorité de Sûreté Nucléaire début 2020.
Concernant l’environnement, le bilan est également positif avec des résultats d’analyses en dessous des limites maximales réglementaires. La centrale de Belleville-sur-Loire a passé son audit de renouvellement de certification ISO 14001 en début d’année et mis en services ses nouveaux bassins de collecte des eaux pluviales en fin d’année.
2019 a également été marqué par la réussite de la troisième visite décennale de l’unité n°2 qui permet de continuer à produire une électricité
décarbonée pour les 10 années à venir.
Pour autant la centrale poursuivra ses efforts lors de la visite décennale de 2020 sur l’unité n°1, et dans le cadre du Grand Carénage, afin d’assurer la sûreté et la sécurité des riverains, de l’environnement et des installations. Cet engagement de responsabilité, la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire le porte avec le professionnalisme de l’ensemble de ses 786 salariés et des ses 272 salariés d’entreprises prestataires.
Le Développement Durable est particulièrement important pour EDF qui remplit un rôle de service public de qualité pour produire une électricité sûre, compétitive et à très faible émission de CO2.
Bonne lecture,
Jean-Marie BOURSIERDirecteur de la centrale nucléaire
de Belleville-sur-Loire
La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire est située dans la Région Centre-Val de Loire, à la lisière de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve à proximité du Loiret, de la Nièvre et de l’Yonne, et fait partie du département du Cher.
BELLEVILLE : 2 RÉGIONS, 4 DÉPARTEMENTS
Belleville-sur-Loire, Saint-Laurent-des-Eaux, Dampierre-en-Burly et Chinon sont les quatre centrales nucléaires de la Région Centre-Val de Loire.
Mises en service en 1987 et 1988, les deux unités de production de 1 300 mégawatts chacune, ont produit en moyenne 15 TWh (milliards de kilowattheures) en 2019, soit près de 4% de la production française.
Grâce à ses 786 collaborateurs EDF travaillant quotidiennement sur le site, la centrale de Belleville produit une électricité sécurisée, compétitive et faiblement émettrice en CO2. En 2019, le site a pu compter sur 1 058 salariés EDF et d’entreprises prestataires.
DATES CLÉS
1979 Démarrage du chantier de construction
1987 Mise en service de l’unité de production n°1
1988 Mise en service de l’unité de production n°2
1994 La production cumulée atteint 100 milliards de kWh
2003 Obtention de la certification ISO 14001
2012 La production cumulée atteint 400 milliards de kWh
2015 Record historique de production avec 19,7 milliards de kWh produits sur une année
2017 L’unité de production n°1 fête ses trente ans d’exploitation
2018 L’unité de production n°2 fête ses trente ans d’exploitation
2019 Début de la troisième visite décennale
La politique Développement Durable du Groupe EDF s’inscrit dans un contexte externe marqué par les attentes de l’engagement des entreprises sur la mise en oeuvre de l’Accord de Paris et sur leur contribution aux Objectifs de Développement Durable de la planète publiés par l’ONU en septembre 2015.
Au sein d’EDF, CAP 2030 et les Objectifs de Développement Durable annoncés en mai 2016 fixent les engagements du Groupe. La politique a été conçue comme le socle commun du déploiement du Développement Durable au sein du Groupe, en complément des orientations de CAP 2030 et des Objectifs de Responsabilité d’Entreprise (ORE).Elle est complémentaire aux nouvelles politiques Groupe comportant déjà certaines dimensions du Développement Durable (Politiques RH - Politique Achat - Politique Éthique et conformité - Politique Sûreté Nucléaire).
Sa mise en oeuvre est basée sur un principe de subsidiarité. La performance du Groupe sera constituée par les contributions positives remontantes des différents métiers et filiales du Groupe dans les domaines sur lesquels ils sont concernés. La politique DD Groupe ne structure donc un cadrage que sur les principes communs et les modalités de la cohérence.
Les exigences de la politique DD répondent, dans cet esprit, à trois priorités:- Le respect de la conformité réglementaire ;- Les modalités de mise en oeuvre des ORE ;- La maîtrise et la couverture des autres risques Développement Durable, en complément (par exemple qualité de l’air ou qualité de l’eau).
Parce que le Développement Durable est aussi une réponse aux attentes sociétales dont certaines ne sont pas encore traduites en obligations réglementaires, la politique intègre aussi des recommandations liées à l’anticipation et la préparation de l’avenir (l’économie circulaire est encouragée, par exemple).
La politique s’articule autour de quatre chapitres qui couvrent toutes les dimensions du DD :- Répondre aux défis du changement climatique ;- Optimiser l’utilisation des ressources naturelles et préserver l’environnement ;- Porter une attention particulière aux personnes ;- Dialoguer avec les parties prenantes et rendre compte de nos activités.
La politique intègre 20 exigences dont 6 correspondent à la déclinaison des ORE et 10 sont des reprises d’exigences déjà présentes dans la politique précédente. 4 exigences nouvelles qui correspondent, pour la plupart, à des exigences réglementaires nouvelles. En complément, 5 recommandations portent sur l’anticipation et la préparation de l’avenir.
POLITIQUE DÉVELOPPEMENT DURABLE
4 5
La centrale s’implique, tout au long de l’année, auprès de ses partenaires et des élus locaux. En 2019, elle a soutenu 14 projets locaux en lien avec l’environnement, la solidarité, la culture et le sport.
Les Piles s’EmpilentConcours organisé chaque année depuis 24 ans, ayant pour objectif de sensibiliser les enfants au tri et recyclage des piles et petites batteries usagées. Il est organisé à destination des écoliers, collégiens et lycéens de la région. Durant l’année scolaire 2018-2019, 43 établissements scolaires ont permis de récolter plus de 8 tonnes de piles et petites batteries.
AFM Téléthon En 2019, la centrale a permis de récolter près de 3 000€ au profit de l’Association Française contre les Myopathies (AFM) dans le cadre du Téléthon. Plusieurs actions ont été menées comme la 29e édition du Fil de l’Énergie Grand Ouest, le Tour des 8 clochers, ou encore la vente de goodies au restaurant d’entreprise.
Fête de la NatureDu 22 au 25 mai 2019, la centrale a proposé des ateliers et animations dans son Centre d’Information du Public (CIP) pour la Fête de la Nature. L’opération souhaite sensibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux.
En parallèle, la centrale soutient des associations culturelles, sociales ou sportives telles que Trait d’union 58 et son Festival des « Avant-Premières » de Cosne-sur-Loire, Les Virades de l’Espoir pour Vaincre la Mucoviscidose, ou encore le club de rugby sancerrois, etc.
1. ENJEU SOCIAL ET SOCIÉTAL
Pour EDF, il est important que les conditions de radioprotection et de suivi médical soient les mêmes pour tous les intervenants, afin de les protéger face à leur exposition aux rayonnements ionisants. Une limite d’exposition annuelle est fixée par la règlementation française à 20mSv (milliSievert) sur 12 mois glissants, pour tout intervenant en zone nucléaire. EDF s’impose une limite inférieure à celle en vigueur, soit 18 mSv. En 2019, aucun intervenant n’a dépassé 14 mSv grâce à de nombreuses actions de prévention. La dose moyenne reçue par mille travailleurs, appelée « dosimétrie collective » s’établit à 1536,281 H.mSv. Par ailleurs, 7 évènements relatifs à la radioprotection, classés au niveau 0, ont été déclarés en 2019 à Belleville. Pour calculer le niveau d’exposition, chaque intervenant doit impérativement être équipé d’un outil de mesure qui est alors transmis à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).Chaque année, l’IRSN publie un bilan de surveillance sur son site et dans le rapport annuel de l’ASN.
En interne, les collaborateurs bellevillois ont réalisé 117 exercices pour tester l’oganisation et apporter des améliorations. Le CNPE a recensé 11 accidents avec arrêt de travail en 2019.
Dans le contexte du « Grand Carénage », EDF renforce les dispositifs de formation et de sensibilisation aux risques liés aux interventions. Ces efforts constants ont permis de réduire le taux de fréquence des accidents. À Belleville, ce taux, définit comme nombre d’accidents avec arrêt de travail par million d’heures travaillées, est de 3,34.
8 ingénieurs et 4 auditeurs sûreté veillent au respect de la règlementation relative à la sûreté de l’exploitation.Chaque année les collaborateurs bénéficient de formation, dont une grande partie s’effectue dans le simulateur, réplique exacte de la salle des commandes. Cela permet de s’entraîner à faire face à toutes les situations, des plus simples aux plus complexes. Organisés en astreintes, ils peuvent être sollicités 24h sur 24.
RÉGLEMENTATION ET CONTRÔLES PERMANENTSComme les autres centrales du parc nucléaire français, l’unité bellevilloise est soumise aux contrôles de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Celle-ci assure, en toute indépendance, au nom de l’État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, afin de protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement des risques liés à l’exploitation nucléaire.
En 2017, Belleville avait été placée sous surveillance renforcée par l’ASN. 38 inspections ont été réalisées en 2019, dont 18 inopinées. Cette surveillance a été levée le 15 janvier 2020. Suite aux inspections, des « lettres de suite » sont rédigées et publiées sur le site : www.asn.fr. Le CNPE dispose alors de deux mois pour répondre aux remarques et exposer les actions mises en place. Chaque événement relatif à l’exploitation survenu à la centrale est déclaré à l’ASN. Il est alors rendu public. Les événements sont classés
selon l’échelle de classement international « INES » (International Nuclear Event Scale).
En 2019, 22 événements de niveau 0, et 3 événements de niveau 1 ont été déclarés par la centrale de Belleville.
RESTER VIGILANT POUR LA SÉCURITÉ DES INTERVENANTS
La centrale de Belleville-sur-Loire a recruté 434 personnes depuis 2010, dont 20 en 2019. Ces nouveaux arrivants permettent de renouveler et maintenir les compétences du CNPE. La centrale s’investit également auprès de la jeunesse, et propose chaque année des formations en apprentissage ainsi que des stages plus ou moins longs. En 2019, 51 apprentis et 34 stagiaires ont été accueillis dans les différents services. Dans le cadre de la visite décennale, les 786 salariés EDF et les 272 salariés d’entreprises prestataires, qui évoluent sur le site tout au long de l’année, ont été rejoints par environ 3 400 intervenants d’entreprises externes.
Pour garantir le renouvellement et le maintien des compétences, environ 73 730 heures de formations ont été dispensées aux salariés en 2019.
La centrale organise, chaque année, un forum de recrutement en partenariat avec l’agence Pôle Emploi d’Aubigny-sur-Nère et l’association PEREN (Promotion de l’Emploi et des Ressources des Entreprises Prestataires du Nucléaire), afin de recruter du personnel pour les futures campagnes d’arrêts des quatre centrales de la Région Centre-Val de Loire. Tout au long de l’année, le CNPE participe à plusieurs autres forums.
EMPLOI : RENOUVELLEMENT DES COMPÉTENCES
LE SAVIEZ-VOUS ? Le sievert, symbolisé « Sv », est l’unité utilisée pour donner une évaluation de l’impact des rayonnements sur l’Homme.
BELLEVILLE, PARTENAIRE DE LA VIE LOCALE
Horaires :Du lundi au vendredi : 8h30-12h30 et 13h30-17h30
LE CENTRE D’INFORMATION DU PUBLIC, UN ESPACE DE VISITE
Le CIP est ouvert à tous, tout au long de l’année. En 2019, 2 237 visiteurs ont reçu une information sur le nucléaire, et 1 673 ont pu prolonger leur visite par une découverte des installations. Des journées à thème y sont organisées, selon le calendrier (Journées Européenne du Patrimoine, animations de Noël, d’été ou de Pâques) ou bien encore selon les métiers du nucléaire et la sensibilisation aux activités liées à la production (Journées de l’Industrie Électrique, Fête de la Science, Fête de la Nature, etc.)
Adresse postale :Centre d’information du public Centrale nucléaire de Belleville BP 11 18240 LÉRÉ
Téléphone : 02.48.54.50.92E-mail : [email protected]
6 7
La centrale de Belleville-sur-Loire est présente à chaque réunion de la Commission Locale d’Information (CLI). Cette instance rassemble les élus, les représentants des autorités publiques, les experts en sûreté, les représentants des milieux industriels et les associations de protection de l’environnement. Elles permettent aux différentes parties d’échanger et de relayer les informations auprès du grand public. Plus d’informations sur http://www.clibelleville.fr/
Les riverains sont tenus informés grâce à la lettre mensuelle : « En Direct ». Elle contient des articles sur l’actualité ou l’histoire du site, ainsi que les résultats des contrôles environnementaux. Ceux-ci concernent les mesures et prélèvements effectués dans la Loire, les rejets et contrôles radiologiques, ainsi que les seuils réglementaires de chacun d’entre eux.
La centrale publie régulièrement des informations sur son compte Twitter @EDFBelleville, mais aussi sur le site internet du CNPE.
2. ENVIRONNEMENT
UNE CULTURE EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT
La centrale a établi une politique interne en matière d’environnement. Elle évolue régulièrement et est mise à jour selon les actualités du site et les nouvelles normes environnementales. Cette politique reprend les enjeux, l’ambition, les principes d’action et les engagements pris par l’équipe de direction et les collaborateurs. L’impact environnemental est pris en compte dans toutes les préparations et réalisations d’activités.
Depuis 2003, la centrale détient la certification de la norme ISO 14001 qui atteste la mise en place et l’efficacité des démarches environnementales de l’entreprise. Cette norme a été renouvelée en 2019.
Afin de respecter les évolutions des normes environnementales, au fur et à mesure de leur
parution, chaque métier dispose d’ingénieurs et/ou de correspondants qui les intègrent auprès de leurs pairs. Grâce à cela, la centrale atteint une maîtrise de 95% en matière de conformité réglementaire.
La centrale de Belleville-sur-Loire s’implique dans le recyclage. Ainsi, 91% des déchets conventionnels produits sur le site sont traités. En 2019, 98,9% de déchets traités ont été valorisés, soit environ 2 900 tonnes.
Chaque collaborateur est incité à trier ses déchets grâce aux différentes poubelles spécifiques installées dans les bureaux et bâtiments. Les nouveaux arrivants suivent une formation de sensibilisation environnementale.
UNE RESPONSABILITÉ QUOTIDIENNE
Afin de maintenir l’équilibre de la Loire, la centrale respecte la réglementation fixant les autorisations de prélèvements et de rejets du CNPE dans le fleuve. Elle se base sur la température et le débit d’eau.
Un canal d’amenée située hors zone nucléaire, permet à la centrale de prélever l’eau de la Loire nécessaire au fonctionnement de son circuit de refroidissement. Tous les cinq ans, le sable accumulé au fond du canal est retiré, afin de garantir la sécurité des installations. Cette opération s’effectue lorsque le débit du fleuve est suffisant pour transporter le sable en aval du site. En 2017, la centrale a reçu une autorisation de curage pour les 10 ans à venir.Depuis 2017, une station d’épuration est opérationnelle sur le site et permet de traiter les eaux usées.
INFORMER LES RIVERAINS EN TOUTE TRANSPARENCE
Janvier 2020 N°258
LA LETTRE D’INFORMATION
Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire
SÛRE
TÉ -
ENV
IRO
NN
EMEN
T - R
AD
IOPR
OTE
CTIO
N
• Le 3/12/2019, un dysfonctionnement du système d’appoint en bore*
du circuit primaire de l’unité de production n°2 est identifié. Le délai de
mise en œuvre des dispositions à tenir portant sur les mesures manuelles
de concentration en bore n’est pas respecté du fait de la configuration de
l’installation.
Rapidement, la remise en conformité de l’installation est réalisée ainsi
que la mesure requise. Il n’y a eu aucune conséquence sur la sûreté de
l’installation. Cet événement a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire
le 11/12/2019 au niveau 0 de l’échelle INES.
*Le bore est un élément chimique ayant la propriété d’absorber les
neutrons produits par la réaction nucléaire et permet donc de contribuer
à son contrôle.
• L’unité de production n°2 est en phase de redémarrage suite à l’arrêt
programmé pour le rechargement du combustible et la visite décennale.
Le 13/12/2019, les opérateurs en salle de commande détectent
le dépassement de la température de l’air dans la partie basse du
bâtiment réacteur (puits de cuve). Prescrite à 75°C, cette température
a dépassé ce seuil durant près de 4 heures. Dès la détection de cet
événement, les opérateurs sollicitent l’intervention d’une équipe pour
manœuvrer les organes de ventilation et revenir ainsi à la valeur prescrite.
Ce système de ventilation a pour objectif de garantir le
refroidissement de l’air contenu dans le bâtiment réacteur.
Il n’y a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation.
La détection tardive de cet événement a conduit la direction de la centrale
à déclarer cet événement au niveau 1 de l’échelle INES à l’Autorité de
Sûreté Nucléaire le 17/12/2019.
• Le 20/12/2019, l’unité de production n°2 est en phase de redémarrage
suite aux opérations de maintenance et de contrôles de la visite
décennale.
Un dysfonctionnement au cours de la réalisation d’un essai périodique sur
le système d’alimentation de secours des générateurs de vapeur entraîne
pendant 3 minutes le dépassement de la limite basse de température
prescrite par les règles d’exploitation.
La disponibilité des systèmes de secours est restée totale pendant la durée
de l’événement.
Rapidement, les opérations engagées depuis la salle de commande ont
permis de revenir à une température stable et à la remise en conformité
de l’installation.
Cet événement, sans conséquence réelle pour la sûreté des installations,
a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 23/12/2019 au niveau 1
de l’échelle INES.
• Le 30/08/2019, deux intervenants réalisent une activité de
décontamination dans la piscine du bâtiment réacteur. Au cours de
l’intervention, un des deux salariés déclenche à deux reprises l’alarme de
mesure des contrôles radiologiques.
Lors de cette intervention, les intervenants ne disposent pas du « Régime
de Travail Radiologique » * adapté à l’activité. De plus, un intervenant
intègre à deux reprises des doses imprévues toutefois bien inférieures
à la limite de dose individuelle annuelle réglementaire. Ces éléments
démontrent un défaut de préparation de cette activité. Des dispositions
immédiates ont été retenues.
Cet Événement Significatif Radioprotection (ESR) a été déclaré le
24/12/2019 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire.
*Pour toute intervention en Zone Contrôlée, les intervenants doivent
se munir d’un « Régime de Travail Radiologique » (RTR). Ce document
énonce les conditions d’intervention en Zone Contrôlée et les actions de
radioprotection à mettre en œuvre et/ou à contrôler.
• Le 31/12/2019, la centrale de Belleville-sur-Loire a déclaré auprès de
l’Autorité de Sûreté Nucléaire un Événement Significatif Environnement
(ESE) suite à une perte cumulée de fluide frigorigène dépassant les valeurs
requises par les règles d’exploitation.
Les fluides frigorigènes sont utilisés dans les systèmes de production de
froid. Ils permettent le refroidissement et la climatisation des bâtiments.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations,
le fonctionnement des deux unités de production, ni sur la santé des
salariés.
Après l’autorisation obtenue fin 2019 pour la poursuite d’exploitation de l’unité de production n°2 pour les 10 prochaines
années, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a annoncé le 15 janvier 2020 la levée de la surveillance renforcée de la
centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.
La 10e édition des Journées de l’Industrie Électrique d’EDF organisée à l’occasion de la Semaine de l’Industrie se
déroulera du lundi 30 mars au dimanche 5 avril 2020 à la centrale de Belleville-sur-Loire. Les inscriptions sont ouvertes
sur www.edf.fr/jie
EN DIRECT DU SITE
Échelle INES (International Nuclear Event Scale)UN PROGRAMME RICHE EN DÉCOUVERTES :
• Tout au long de la semaine : Participez à une expérience immersive grâce à
la réalité virtuelle qui vous plongera au cœur d’un réacteur ou dans « La Fabu-
leuse Histoire de l’Électricité » et découvrez la grande aventure de l’électricité
dans l’univers artistique et onirique de Clément Soulmagnon.
Animations à partir de 8 ans.
• les vendredi, samedi et dimanche : À l’occasion de cette 10e édition, les
salariés de la centrale de Belleville-sur-Loire se relayeront pour faire découvrir
au grand public les coulisses de l’électricité, la diversité de leur métier et un
patrimoine industriel unique.
Les visiteurs pourront visiter la salle des machines et échanger avec des
formateurs au sein du simulateur (réplique exacte de la salle de commande) où
s’exercent les opérateurs de conduite et les ingénieurs sûreté.
Au total, 70 sites d'EDF ouvrent leurs portes pour faire découvrir, à travers
une centaine d’événements, tous les secrets de fabrication, de la gestion de
l’énergie ainsi que des métiers passionnants !
Venez nombreux découvrir l’énergie qui change tout !
L’Autorité de Sûreté Nucléaire avait placé la
centrale de Belleville-sur-Loire sous surveillance
renforcée en septembre 2017.
Après les progrès relevés par l’ASN en 2018, les
contrôles spécifiques réalisés durant l’année
2019 ont mis en évidence une amélioration
des performances du site dans les domaines
de la gestion des écarts et de la conduite des
installations.
LE PLAN RIGUEUR SÛRETÉ ET LES ACTIONS
CONCRÈTES MISES EN PLACE
Cette levée de la surveillance renforcée a été
obtenue grâce au travail engagé dans un plan
de rigueur sûreté lancé dès 2016.
La présence accrue des managers sur le terrain
(interventions sur le terrain multipliées par 3),
le développement des compétences et du
leadership sûreté (4 000 heures de formation et
d’entraînement à des procédures très précises
suivies par les salariés en 2019) ; le travail réalisé
sur la maîtrise de la qualité de maintenance et
d’exploitation sont les axes principaux de ce
plan d’actions.
NÉCESSITÉ DE MAINTENIR LE NIVEAU
D’EXIGENCE ATTEINT
« Ce résultat est le fruit d’un travail rigoureux
accompli par tous dans le but de retrouver des
performances de sûreté conformes à notre
engagement d’exploitant nucléaire. Pour autant,
nous devons rester vigilants et mobilisés. Les progrès
constatés par l’ASN depuis 2017 sont le fruit d’un
niveau d’exigence que nous avons désormais à
pérenniser » souligne Jean-Marie Boursier,
Directeur de la centrale de Belleville-sur-Loire.
En mai 2020, l’unité de production n°1
connaîtra à son tour sa 3e visite décennale.
À l’issue des opérations de maintenance et
de contrôle, l’ASN rendra son avis, comme le
prévoit la réglementation française.
LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE BELLEVILLE-
SUR-LOIRE RESTE MOBILISÉE ET MAINTIENT
SON NIVEAU D’EXIGENCE SUR LA SÛRETÉ QUI
DEMEURE SA PRIORITÉ ABSOLUE.
BIENVENUE DANS LES COULISSES DE LA
PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ
INSCRIVEZ-VOUS AUX JOURNÉES DE
L’INDUSTRIE ÉLECTRIQUE D’EDF !
L’AUTORITÉ DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE LÈVE LA
SURVEILLANCE RENFORCÉE DE LA CENTRALE
NUCLÉAIRE DE BELLEVILLE-SUR-LOIRE
VIE
IND
UST
RIEL
LE La production des unités 1 et 2
pour le mois de décembre 2019
1,10 milliard de kWh
La production cumulée
de l’année 2019
14,43 milliards de kWh
Jean-Marie Boursier dirige la centrale de Belleville-sur-
Loire depuis 2015
Pour en savoir plus sur le programme, connaître les créneaux disponibles et
s’inscrire, rendez-vous sur http://www.edf.fr/jie
• Inscriptions jusqu’au 5 mars 2020 • Animations et visites gratuites
Renseignements auprès du Centre d’Information du Public au :
02 48 54 50 92 ou [email protected]
Premières observations et explications avant d'entrer sur les installations
La centrale met un point d’honneur à traiter et répondre aux questions posées par le biais de la CLI, d’associations locales, ou directement au CNPE, dans le respect de la norme ISO 14001 pour toute information relative à l’environnement.
La centrale s’engage aussi pour la biodiversité Depuis cinq ans, le CNPE a mis en place un système d’éco-pâturage sur les bords du canal, avec un berger local. Des « hôtels » pour les hirondelles ont été installés en 2018, en partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux. Un nichoir à faucons pèlerins est également présent sur le site. Les réserves foncières ont été conventionnées avec une fédération de chasse locale pour permettre aux espèces de se reproduire.
Tournée environnement
8 9
Le Grand Carénage est un programme industriel d’EDF engagé depuis 2016. Il vise le prolongement de l’exploitation des centrales, et l’augmentation de leur niveau de sûreté. Il se traduit par un nombre important d’interventions techniques sur les installations, d’investissements et de travaux de grande envergure sur toutes les centrales nucléaires françaises. Dans la Région Centre-Val de Loire, les travaux vont avoir lieu sur les quatre centrales durant les 10 ans à venir.
Pour répondre aux futurs enjeux, la centrale réal ise des travaux pour préparer et dimensionner la capacité d’accueil du site.D’autres dimensions sont également prises en compte : Dimension sociale : augmentation du nombre de salariés présents ; Dimension économique : l’économie générée doit profiter aux entreprises et à la vie locale ; Dimension environnementale : les impacts doivent être minimisés.
3. ÉCONOMIE
UNE CENTRALE RESPONSABLE Les émissions de gaz à effet de serre d’une centrale nucléaire sont nettement inférieures aux autres énergies électriques, 5 grammes par kWh (kilowattheure) contre 800 grammes par kWh pour les énergies fossiles. L’électricité produite par le CNPE de Belleville-sur-Loire présente une réponse durable pour l’environnement actuel et futur.
En 2019, la centrale a produit environ 15 milliards de kWh, soit près de 4% de la production française.
Afin de gérer au mieux le tri, l’évacuation, le recyclage et la valorisation des déchets, tous les chantiers font l’objet d’estimations prévisionnelles de production de déchets, avant les arrêts programmés.
Les réacteurs français en exploitation appartiennent à la technologie appelée « Réacteur à Eau sous Pression » (REP). Cette standardisation du parc permet de mutualiser les ressources d’ingénierie, d’exploitation, de maintenance et les retours d’expérience.
Afin de maintenir le plus haut niveau de production, un réacteur est mis à l’arrêt tous les 18 mois. L’objectif de ces arrêts, est de remplacer une partie du combustible et réaliser des opérations de maintenance. En 2019, l’arrêt de l’unité n°1, entamé en 2018 s’est terminé le 25 janvier. L’unité n°2 a, quant à elle, connu un arrêt programmé de plusieurs mois dans le cadre de la troisième visite décennale.
UNITÉ N°1, DU 10 NOVEMBRE 2018 AU 25 JANVIER 2019Arrêt de courte durée pour renouveler le combustible et réaliser des travaux de maintenance. Plusieurs opérations ont été réalisées, dont trois chantiers majeurs : le nettoyage préventif des générateurs de vapeur, la réalisation d’expertises télévisuelles sur les mécanismes des grappes de commande du réacteur et le contrôle des manchettes thermiques au niveau du couvercle.
UNITÉ N°2, DU 25 MAI AU 23 DÉCEMBRE 2019, VISITE DÉCENNALE Ce type d’arrêt a lieu tous les 10 ans, pour renouveler l’autorisation d’exploiter l’unité pour 10 ans supplémentaires.Cet arrêt permet de faire des travaux de maintenance et d’amélioration de la sûreté. 95 modifications d’installations et 25 000 activités techniques ont été réalisées dont les chantiers suivants : contrôles approfondis de la cuve du réacteur, réalisation de « l’épreuve hydraulique » du circuit primaire à une pression de 206 bars, renforcement de l’étanchéité du bâtiment abritant le réacteur en recouvrant la surface interne de résine, renforcement de la réfrigération des locaux électriques, remplacement d’un réchauffeur de vapeur en salle des machines.
AUX CÔTÉS DES ENTREPRISES LOCALES
La centrale, accorde une importance particulière à la collaboration avec les entreprises locales.En 2019, les marchés passés avec de nombreuses entreprises lcoales ont représenté 24,7 millions d’euros hors taxes.
GRAND CARÉNAGE
Pose de la charpente du Diesel d’Ultime Secours n°1
ACCUEIL ET QUALITÉ DE VIE
Pour permettre aux prestataires de trouver un lit lors de leur venue à Belleville, un portail leur est dédié pour la mise en relation avec les pourvoyeurs d’hébergements : www.portail-hebergement.fr.
Ce site répertorie des hôtels, gîtes, chambres d’hôtes, campings et logements conventionnés dans un rayon de 40km.
10 11
EDFCNPE de Belleville-sur-Loire
BP 1118240 LÉRÉ
@EDFBelleville
Rédaction et conception graphique : Mission communicationImpression : Graph 2000 - Cosne-sur-Loire
Crédit photographiques : Romain Beaumont, Lewis JolyCNPE de Belleville-sur-Loire