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ETUDE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LA ZONE DE
GUINEE FORESTIERE AFFECTEE PAR LES AFFLUX DE REFUGIES
LIBERIENS ET SIERRA LEONAIS
RAPPORT DE LA MISSION DE SYNTHESE DE LA PREMIERE PHASE ET DE LANCEMENT DE LA
DEUXIEME PHASE
Février 2000
François Grunewald Consultant Groupe URD
1. INTRODUCTION 2. DEROULEMENT 3. SYNTHESE DE LA PHASE N°1 4. DEMARRAGE DE LA PHASE N°2 5. CALENDRIER PREVISIONNEL 6. CONCLUSION ANNEXE N°1 : Document préliminaire d’analyse de la vulnérabilité
Questionnaire « Réfugiés » Questionnaire « Villageois »
2
1. INTRODUCTION Dans le cadre de l’étude de la sécurité alimentaire dans la région de Guinée Forestière réalisée par Action Contra el Hambre (ACF Madrid), une série d’appuis techniques et méthodologiques avait été prévue. Le premier d’entre eux avait pris la forme d’une mission de lancement de la recherche en fin décembre 1999. Cette mission avait permis d’identifier les grands axes de travail qualitatif sur le terrain (voir rapport de cette mission). Il était prévu une deuxième mission d’appui à la fin de cette première phase afin d’aider à en faire la synthèse et de préparer, à partir de cette dernière, la partie plus proprement quantitative de la recherche. Ce rapport présente les résultats de cette 2ème mission. 2. DEROULEMENT Entre les première et deuxième missions, le contact avait été gardé de façon régulière entre le terrain et le consultant en appui méthodologique. A cette occasion, un deuxième document de méthode avait été communiqué au terrain, pour initier les premières réflexions en terme d’analyse des vulnérabilités différentielles. Ce document est présenté en annexe N°1. Lors de cette deuxième mission, le travail a été organisé en deux phases : - Synthèse des informations obtenues lors de la phase N°1:
- analyse collective des informations et organisation des synthèses ; - restitution aux partenaires et bailleurs à Guékédou et à Conakry ;
- Préparation de la deuxième phase :
- Identification des informations manquantes et à collecter ; - préparation des questionnaires pour les enquêtes tant dans les camps que dans les villages - Préparation d’un plan de travail.
Cette deuxième mission a largement bénéficié, durant son déroulement, de la présence du Directeur du département « Sécurité Alimentaire » d’ACF-Madrid. 3. SYNTHESE DE LA PHASE N°1 3.1. PRESENTATION DE LA METHODE Pour cette phase, et en fonction de la diversité agro-écologique et situationnelle identifiée lors de la phase N°1, un inventaire de l’ensemble des camps a été effectué. Un codage a permis de classé ces camps : 1 G Sl a Numéro de la Taille Origine de Durée de séjour Zone agro-écologique du camps de la population en Guinée (1, 2, 3, 4 en zone rurale (P : petit Sl : Sierra Leone (a : anciens A, B en zone urbaine) M : Moyen L : Liberia n : nouveaux) C pour un village/urbain) G : Grand) Ceci a amené à l’identification de 42 situations théoriques différentes, dont 18 existent réellement sur le terrain. Ces 18 situations ont formé la première base de la stratification
3
Des visites ont alors eu lieu sur le terrain pour caractériser les situations. Des ateliers de divers natures, mélangeant des populations d’intérêt divergents ou au contraire des groupes homogènes se sont déroulés sur l’ensemble. Ceci a ensuite conduit à un deuxième travail, qui correspond aux premières recherches sur la délimitation de critères socio-économiques et sur les perceptions locales de la diversité. Ceci devait notamment permettre d’arriver à un plan d’échantillonnage pour la phase d’enquêtes quantitatives à venir. 3.2. PRESENTATION DES PRINCIPAUX RESULTATS Il en a résulté une légère refonte du zonage et une approfondissement de la connaissance des conditions agro-écologiques. La zone très dégradée N°3 dans le rapport de la mission précédente a été ré-intégrée en zones N°1 et N°4 comme faciès très dégradé de ces deux zones mais très spécifique de situations à ratio très déséquilibré « population du village / population du camps ». On en est maintenant venu à 4 zones rurales et 3 zones urbaines, comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
ZONES LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Zone 1 Bec de Canard enfoncé en Sierra Leone Zone 2 Zone entre le bec de canard et la zone 3 Zone 3 Zone entre Guékédou et Kissidougou Zone 4 Zone entre Guékédou et Macenta le long de la frontière libérienne A Kissidougou B Guékédou C Yendé Millimou (village urbain) entre Kissidougou et Guékédou La carte et les deux tableaux qui la suivent permettent de trouver les caractéristiques de ces diverses situations. Le premier travail d’analyse des problèmes de vulnérabilité a permis de faire ressortir un lien fort entre spécificité des problèmes rencontrés par les populations et potentialités du milieu. Ceci nous a été fort utile pour identifier les questions prégnantes lors de l’élaboration du questionnaire.
Yende Millimou
GuéckédouTekoulo
Kassadou
NongoaOuende Kenema
Fangamadou
Frontiére
Katkama
Badala
Toumandou
Kondembadou
Sayanin
KLB
Kamayan
Mongo
FandouyemaTeldou
Bandakoro
Bawa
Beindou
Mangay
Kpankpaya
Bassedou
Targbewu
Sowadou
Yeagbadou
Zone 4
Zone 3
Zone 2
Zone 1
Massakoundou
5
CARACTERISTIQUES DES ZONES IDENTIFIEES
CARACTERISTIQUES DU MILIEU CARACTERISTIQUES HUMAINES CARACTERISTIQUE DE LA MISE EN VALEUR ZONES DENOMINA- TION
RELIEF SOLS HYDROGRA-PHIE
BAS FOND COUVERT FORESTIER
DEMOGRAPHIE
ETHNIES COMMERCE
INFRA-STRUCTURES
ROUTES ET PISTES
CULTURES ARBOREES
CULTURES VIVRIERES
DUREE JACHERES (sur coteaux)
RESSOURCES
SAUVAGES
ELEVAGE
1 Zone peu dégradée
collines Sols forestiers plus ou moins
dégradés
ruisseaux nombreux
beaucoup de petits bas-
fonds
Encore de la forêt primaire et
prédominance de la forêt
secondaire
peu dense produits de la forêt
Ecoles de village et postes de santé plus rares car les villages
sont souvent tout petits
petites pistes en très mauvais
état
Café, Cacao, Kola, palmiers sauvages et
cultivés, bonne disponibilité en bois
d'œuvre
riz de bas-fond et de coteaux, mais surfaces faibles
4 ans et plus
Palmiers sauvages, Kolatiers, animaux, racines, feuilles
Petit et moyen élevage sous forêt
2 Zone plus dégradée
Reliefs plus évasés
Sols forestiers en voie de
dégradation
rivières plus larges
moins nombreux mais plus
larges
en voie de dégradation
dense important Ecoles de village et postes de santé plus importants car les villages sont plus
importants
Pistes plus importantes
Café, agrumes, palmiers à huile
Riz de bas-fond et de coteaux n
surfaces importantes,
manioc et patates douces
2 à 3 ans Kolatiers, animaux, racines, feuilles, poissons
Importance plus
grande des
ovins et
bovins
3 Zone de savane prédominante
Plateaux avec
quelques reliefs
Sols de savane avec
cuirrassage
Larges rivières mais assez rares et n'arrosant que certaines zones
peu de bas fonds mais quelques grandes plaines
Couvert forestier quasiment éliminé et
remplacé par la savane
dense sur les axes, le long des rivières et grands bas-fonds mais faible
ailleurs
très important
Ecoles de village et postes de santé plus importants car les villages sont plus
importants
Pistes plus importantes et route asphaltée
entre Guékédou et Kissidougou
Un peu d'arbes fruitiers dans les
villages (manguiers, orangers)
Riz de bas-fond dans les grandes plaines; riz de coteaux rare du fait de la faible
fertilité des sols, manioc et patates
douces
1 à 2 ans Kolatiers, animaux, racines, feuilles, poissons
Troupeaux
bovins importants
4 Zone de savane Reliefs très accidentés
Sols de savane avec
cuirrassage et affleurements
rocheux
Torrents venant des reliefs
Petits bas-fonds limités en surfaces
N'existe que sur le haut des crêtes
très important
Ecoles de village et postes de santé
Pistes difficiles et route
asphaltée vers Macenta
Un peu d'arbres fruitiers dans les
villages (manguiers, orangers)
Riz de bas-fond et de coteaux en
surfaces faibles du fait des pentes importantes et de la faible surface
en bas-fond, manioc et patates
douces
1 an maximum
6
A Kissidougou NA NA Haute densité
Très mélangé
très important
Infrastructures urbaines
Route centrale et pistes
intermédaires
Un peu d'arbres fruitiers dans les
périphéries (manguiers,
orangers, bananiers)
Maraichage 0
B Guékédou NA sols dégradés autour de la
ville
rivière autour de la ville
Petits bas-fonds limités en surfaces
Haute densité
Très mélangé
très important
Infrastructures urbaines
Route centrale et pistes
intermédaires
Un peu d'arbres fruitiers dans les
périphéries (manguiers,
orangers, bananiers)
Maraichage 0
C Village urbain (Yende Millimou)
NA NA Haute densité
Très mélangé
très important
Infrastructures intermédiaires
Route centrale et pistes
intermédaires
Un peu d'arbres fruitiers dans les
périphéries (manguiers,
orangers, bananiers)
Maraichage 0
LA VULNERABILITE PAR ZONE
ZONES Ordre des critères
CRITERES DE VULNERABILITE REMARQUES
1 1 Veuves avec enfants jeunes Même critères camps/villages
7 2 Personnes agées facteur limitant : capacité d'exploiter les ressources naturelles 3 Manque d'accès aux ressources naturelles 4 Manque d'emplois problème d'enclavement de la zone 5 Etat sanitaire 1 Enfants non accompagnés 2 2 Accès à l'aide alimentaire mauvais recensement des réfugiés 3 Etat sanitaire Faiblesse relative de l'intégration de certains camps vis-à vis du village 4 Personnes agées 5 Statut de la famille 6 Accès aux terres cultivables Forte pression démographique / faible disponibilité de terres cultivables 3 1 Accès aux terres cultivables et aux intrants Zone fortement peuplée / importance des grandes plaines rizicoles à aménager 2 Veuves avec enfants jeunes Grande mobilité vers les villes 3 Manques d'emplois Importance du mode d'installation des réfugiés (négocié ou imposé) 4 Accès à l'aide alimentaire 5 Personnes agées 6 Etat sanitaire/ handicappés 4 1 Accès aux ressources naturelles Faible disponibilité de terres cultivables du fait du relief escarpé 2 Accès aux moyens financiers Importance des activités économiques demandant des ressources financières 3 Accès à l'aide alimentaire beaucoup d'anciers réfugiés et de libériens 4 Accès à l'emploi Compétition pour l'emploi à Guékédou 5 Etat sanitaire / handicap 6 Accès au logement Pression sur l'habitat
A 1 Accès au travail Pas beaucoup d'opportunités de travail (Kissidougou
) 2 Accès à l'aide alimentaire Beaucoup de gens sans carte de réfugié
3 Difficulté d'accès gratuit aux services 4 Coût élevé de la vie Milieu urbain à forte densité 5 Insécurité Beaucoup de gens en statut d'identité précaire
B 1 Accès au logement Forte concentration urbaine (Guékédou) 2 Accès aux terres cultivables Pression sur l'habitat et les terres agricoles environnantes
3 Accès au statut de réfugié Beaucoup de gens sans carte de réfugié 4 Accès à l'aide alimentaire Pas trop de probléme d'emploi du fait de la présence d'ONG et d'un secteur informel
actif 5 Accès à l'eau 6 Insécurité Dispersion dans la ville
8
TABLEAU DE SYNTHESE DES RELATIONS ZONES / CAMPS / VILLAGES
ZONES TYPE NOM SITE DEMOGRAPHIE COMPOSITION ETHNIQUE
DEGRE D'INTEGRATION PROBLEMES RENCONTRES
CAMPS VILLAGE RATIO CAMPS VILLAGE
Distance VILLAGE
/ CAMPS" AU NIVEAU REFUGIES AU NIVEAU VILLAGEOIS
1 GSLn Fangamadou 16000 flux total
32449
2300 0,14 Kissi, mandingue,
Kono
50n m Bonne intégration, nombreux marriages mixtes, Ecole et autres infrastructures partagées
eau et assainissement, manque de micro-projets Problèmes alimentaires,
Manque d'eau potable et de latrines, pas de poste de santé, déforestation et diminution du nombre d'animaux
MSLn Mangay 12000 15 0,0012 Kissi, mandingue,
Kono
100 m Bonne intégration, nombreux marriages mixtes, Ecole et autres infrastructures partagées; participation aux cérémonies
Manque de terres agricoles, faible assistance aux groupements, manque d'aide alimentaire, manque d'intrants agricoles, manque d'emploi pour les jeunes
Pression sur la terre et le couvert végétal, jachère raccourcies, vols dans les plantations, insuffisance des infrastructures de santé, d'eau et de latrines
MM Bassedou (HCR : 4596)
162 0,016 Kissi, mandingue,
Kono, Mendé
Kissi, mendé
1500 m Bonne intégration, nombreux marriages mixtes, Ecole et autres infrastructures partagées; participation aux cérémonies
Insuffisance de l'aide alimentaire, enclavement du camp, détournement des fonds par certains agents d'ONG, pas d'intrants agricoles, faible assistance et suivi des groupes, manque de bâches
Pression sur la terre et sur le couvert végétal, baisse des rendements, cas de vols dans les plantations, pas d'organisation paysannes, manque d'appui technique aux paysans et aux activités pour les femmes
PSLn Targbewu 500 320 0,64 Kissi, Kono, Mendé
Kissi 250 m Bonne intégration, nombreux marriages mixtes, Ecole et autres infrastructures partagées; participation aux cérémonies
Manque de bâches pour les maisons, de latrines, pas assez d'aide ailmentaire, manque d'intrants agricoles et d'appui pour les activités génératrices de revenus
Déforestation, infrastructures d'eau et de sanitation insuffisantes, routes en mauvais état, pas de pont, les points d'eau sèchent pendant la saison sèche
MSln Bendou 3493 256 0,07 Kissi Kissi 800 m Intégration totale, avec marriages mixtes, groupements de producteurs mixtes, partage des infrastructures
Rupture des aides aux associations, manque de bâches,
Pression sur la terre
2 GSln KLP 7500 2274 0,3 Kissi, mendé, Limba,
Temene, Fula, Kono Soussou,
Kissi, mandingo
, Fula
1000 m Cordiale, travail collectif, inter-marriages,
Manque de bâches pour les maisons, de latrines, pas assez d'aide ailmentaire, manque d'intrants agricoles,
Déforestation manque de prof. Pour l'école, infrastructures d'eau et de sanitation insuffisantes
M Nongoa 2050 1090 0,53 Kissi, Temene Mende, limba, krahn,Kpelle,
Fula,Mano, Basssa, kono,
mandingo,
Kissi, mandingo
, Fula
0 m Cordiale, travail collectif, inter-marriages,
Beaucoup ne sont pas enregistrés. Manque de bâches pour les maisons, de latrines, pas assez d'aide ailmentaire, accès à l'eau trop limité,
Déforestation, infrastructures d'eau et de sanitation insuffisantes
PSln Mongo 987 (HCR) 1700
enquête
3048 entre 1,79 et
O,1
Mendé, Kissi 1500 m liens sociaux (marriages, participation des réfugiés aux cérémonies et aux travaux communautaires), partage poussé des terres
Manque de bâches, insuffisance des ressources en eau et des latrines, mauvaise gestion du camp par le chairman, faible assistance aux groupements, promesses non tenues
Manque d'appui aux organisations villageoises, mauvaise gestion des fonds de crédit, manque d'assistance technique aux agriculteurs
PLSla Bandakoro 79 (HCR)
57 (ACF)
193 2,8 Kissi Kissi, malinké
0 m Bonne intégration car la populationde réfugiés est plus petite que celle du village et vie au milieu d'eux
Manque poste de santé et accès à l'eau, manque d'habitat pour les réfugiés, manque de distribution alimentaire
Manque d'eau potable, d'appui aux organisations paysannes, problème d'enclavement, surpeuplement du fait de la présence des réfugiés, déforestation
9 GSln Katkama 10270
(officiel) 6000
dernière estimati
on
300 0,02 Kissi, Temene,
Mende, limba, krantor, loko,
Yalonka, mandingo,
Fula
Kissi 3000 m Bonne, mais tensions toujours possibles
Camps de relocation , les gens ne veulent pas y rester. 25 - 30 % n'ont pas de cartes et beaucoup sont déjà repartis
3 Gsla Massakoundou
21729 418 0,019 kono, mandingue, kissi,mende, Fula, Shabro, Krio, Limba,
Temene
Lélé, mandingu
e, Fula,Kissi,
Kpelle
1000 m Bonne avec des liens inter-marriages, du commerce et de l'entraide
Manque de nourriture, 30-35 % non enregistrés, faiblesse des infrastructures médicales et sanitaires, accès à l'eau et aux intrants agricoles limités
Déforestation, manque de latrines, routes en mauvais état, besoin d'aménagement des plaines inondables
Psla Badala 656 1077 1,6 Kono, mandingues
Kissi, mandingu
es
O m Bonne avec des liens inter-marriages, du commerce et de l'entraide
Manque de nourriture, 30-3 enregistrés, faiblesse des infrastructures médicales et sanitaires, accès à l'eau et aux intrants agricoles limités
Déforestation, manque de latrineset de poste de santé, routes en mauvais état, besoin d'aménagement des plaines inondables
MM Sayanin 5500 685 0,12 Kissi, mandingue,
mendé
250 m Bonne avec des liens inter-marriages, du commerce et de l'entraide
Manque de nourriture, de latrines, de poste de santé, Pas de terre disponible
Déforestation, vols en augmentation, dégradation des sols, pertes de bétail, asséchessement des sources
4 PL Kondembadou
1630 2700 1,6 Mandingo, Tomas,
Mende, Kono
Kissi, Tomas,
Mandingo, Kpele
300 m Passable Manque de nourriture, de latrines, de poste de santé, Pas de terre disponible; problème de batiment
pas de pompe, pas de latrines, pas de médécaments, pas de structure de crédit, déforestation, décroissance de la production agricole
Mslan Sayanin 5500 685 0,12 Kissi, mende, Limba,
Krahn,Kono
Kissi, Fula 250 m Bonnes relations, participation des réfugiés aux travaux collectifs, inter-marriages, commerces, etc.
Peu de réfugiés ont accès aux distributions; peu de latrines; peu de micro-projets; pas de bâches, pas d'accès à la terre, aux ressources naturelles et aux intrants agricoles
Déforestation, augmentation des vols, asséchement des sources, moins d'animaux, décroissance de la fertilité des sols
A GM Kenema about 500
about 10.000
20 Mandingo, Kono, mende,
Kissi, Fula, Limba; Krio
Kissi, Fula Mandingo,Sousous, Koronto
0 m Bonnes relations Manque de nourriture, de latrines, de poste de santé, Pas de terre disponible; problème de batiment
Problèmes de sécurité, de vols en augmentation, prostitution, drogues. Structures de santé surchargées. Prix du logement en hausse
B GSlanG
Farako non connu
non connu
Kissi, Kono, Mandingo,
Fula, Gbandi, Lorma,
Limba,Kuranko
Kissi, Mandingo
, Soso, Kuranko
0 m Très bonne relations en général, location de terres et partage d'activités
Pas assez d'eau, pas assez de latrines publiques, insuffisance des structures de santé
Augmentation des crimes, pas assez d'eau, pas assez d'assistance pour les micro-projets et le crédit
C MSlGan
Yende Milimou
non connu
3512 Kissi, Kono, Mandingo,
Fula, Gbandi, Lorma, Limba, Temene,Mende, Kuranko
Kissi, Mandingo
, Fula
0 m Cordial : Inter-marriages, réseaux sociaux actifs, échange de travail sous des formes variables (contrats). Mais barrières linguistiques
Beaucouip de gens non enregistrés, Pas assez d'infrastrucutres d'éducation, de santé, sanitaires, de systèmes de crédit, accès limité aux ressources naturelles.
Structures du village submergées tant pour l'éducation que pour la santé et pour l'eau. Pas assez de latrines publiques
3.3. UN TEMPS FORT : LES RESTITUTIONS Les restitutions aux acteurs (nationaux et internationaux) représentent toujours, dans ce type d’études et de missions, des temps forts de débat et de validation/invalidation. A Guékédou, les travaux de la phase N°1 et les enjeux de la phase N°2 ont été présentés devant les représentants de Monsieur le Préfet, des services agricoles, des services de la qualité et des statistiques, des services de santé, ainsi que, pour la partie internationale , des représentants du PAM, du HCR, de USAID et de Plan Guinée A Conakry, l’exercice s’est déroulé devant les représentants du PAM, du HCR, de MSF, de l’USAID, de l’ambassade de France et de l’Union Européenne. Ceci a permis de bien sentir l’importance que tous portaient à cette étude et au fait qu’il importerait d’en avoir les résultats lors de la mission inter-agences de la mi Avril. 4. DEMARRAGE DE LA PHASE N°2 Une fois, cette synthèse réalisée, la mission a abordé la préparation de la phase N°2 dite « quantitative ». Pour cela, il fallait se pencher sur quatre points : - l’élaboration du questionnaire ; - la méthode d’échantillonnage ; - les ;informations encore à rechercher, en partie sous la forme de « focus groups » additionnels - des notes spécifiques à rédiger (méthode, genre, retour, mendicité, etc.). 4.1. ELABORATION DU QUESTIONNAIRE Pour élaborer le questionnaire, un cheminement logique des questions a été réalisé en équipe. Le schéma ci-dessous en présente les principaux niveaux
PROCESSUS FONCTIONNEL DE CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE FAMILLE : Taille
Composition, Etat sanitaire Main d’œuvre disponible
Responsabilités religieuses et coutumières
COUVERTURE DES BESOINS BESOINS alimentaires médicaux
Productifs Sociaux
ALTERNATIVES Educationnels A DEVELOPPER
ACCES AUX ACTIVITES ASSISTANCE RESSOURCES ECONOMIQUES HUMANITAIRE
CONTRAINTES ET POTENTIALITES
1
2
3’
4
3’’ 3
w
11
Chaque numéro dans un cercle représente un bloc de questions. Les flèches permettent de suivre l’enchaînement de ces blocs de questions. Les questionnaires pour les camps de réfugiés et pour les villages guinéens sont présentés en annexes N°2 et N°3. 4.2. PLAN D’ECHANTILLONNAGE. a) Au niveau des réfugiés : Le niveau de stratification sur laquelle basé la procédure d’échantillonnage est assez fin - 4 zones rurales (1,2,3,3) ; - 3 zones urbaines (A,B,C) ; - 3 tailles de camps (P,M,G) - 3 catégories de réfugiés (L, Sla, SLn) - 2 types de relations « camps-village » (réfugiés intégrés dans le village, camps de réfugiés à côté
du village, ou plus de réfugiés suite à une relocalisation) - 5 niveaux de richesse. Sur la base de 10 enquêtes par niveau de richesse, on arrive à un nombre d’enquêtes variant de 1200 à 1500 en fonction de ce que l’on rencontrera réellement dans les camps. Si la première partie de la sélection sera raisonnée (zone puis situation puis niveau de richesse), le choix des familles dans chacun des niveaux de richesse sera lui aléatoire. b) Au niveau des villageois : L’étude sera essentiellement conduite en zone rurale. Le nombre de strates concernées par l’étude sera de plus, plus faible. On s’arrêtera à un nombre plus limité de strates : - Zones ; - Taille du camps voisin ; - Strates socio-économiques (5) Un nombre de 5 enquêtes par strate devrait être suffisant. Soit au total 4 x 3 x 5 X 5 Une partie de ces thèmes de l’enquête devra être validée par soit une pré-enquête, soit des « focus groups » ad hoc. 4.3. INFORMATIONS ADDITIONNELLES A COLLECTER La liste des informations à collecter a été préparée et figure dans le tableau ci-dessous.
LISTE DES REUNIONS FOCUS GROUP A ORGANISER
THEME NIVEAU D’URGENCE
LIEU TYPE DE PARTICPANT
RESULTATS ESPERES
CLASSES DE RICHESSE ET PAUVRETE
1 Camps, villages et villes par zone
Réfugiés, villageois Affiner les classements par catégorie afin de pouvoir procéder ensuite à l’établissement du plan de sondage et de l’échantillonnage
VERIFIER LES UNITES 1 Guékédou Equipe enquéteurs Définir les unités (temps et mesures) qui seront utilisées dans l’enquête LE RACKET 2 Camps Réfugiés, commerçants Comprendre le poids de ce mode d’exploitation des réfugiés LE RETOUR 3 Camps et villages Réfugiés, villageois Comprendre les espoirs des réfugiés et les visions des villageois LES ACTIVITES DES PAUVRES
1 Camps, villages et villes par zone
Réfugiés, villageois, urbains
Déterminer les activités spécifiques des plus pauvres en fonction des zones , pour affiner le questionnaire
COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES
1 Camps et villages Réfugiés, villageois Déterminer les pratiques et les tabous alimentaires éventuels et comment ils peuvent affecter la sécurité alimentaire
LES INNOVATIONS
3 Camps, villes Réfugiés, villageois, services techniques
Comprendre les apports croisés entre réfugiés et guinéens
L’ACCES AU CREDIT 2 Camps, villages et villes par zone
Réfugiés, villageois, urbains
Déterminer les diverses pratiques et leurs caractéristiques (intérêt, durée du prêt, garantie ou caution, ciblé ou non, difficile d’accès ou non, etc.)
L’HABITAT 1 Camps, villages par zone
Réfugiés, villageois Mieux comprendre les signes extérieurs de richesse dans l’habitat
PRATIQUES DE SANTE 2 Camps, villages et villes par zone
Réfugiés, villageois, urbains, service santé
Mieux comprendre les articulations et spécificité des différents acteurs de santé
LES MENDIANTS 3 Kissidougou, Guékédou
Mendiants, responsables religieux, autorités
Comprendre les dynamiques qui mènent à la mendicité et l’entretiennent
INFORMATION ADDDITIONNELLE A COLLECTER
SUJETS TYPE D’INFORMATION SOURCES OBJECTIF Stratégies de l’aide Rapports, minutes de réunion PAM, HCR, ONG Comprendre les stratégies de l’aide internationale et ses évolutions Le climat Rapports et données Services agro et météo Comprendre les facteurs de risques (sécheresse et inondation)
NOTES A REDIGER
SUJETS TAILLE RESPONSABILITE OBJECTIF Méthodologie sur le terrain 3 pages Carla + Gilbert Présenter la méthode mise en place sur le terrain Les prix 3-5 pages Carla + Bondé Présenter l’évolution économique de la zone et du contexte Les femmes 3-5 pages Carla, Mama et Komba Présenter les enjeux pour les femmes
5. CALENDRIER PREVISIONNEL Le cadre temporel prévisionnel reste dans ses grands axes inchangé, avec un date de remise des conclusion plus précise : celle de la mission inter-agences de la mi-Avril. Mission d’appui Mission d’appui
Décembre
1999 Janvier 2000
Février 2000
Mars 2000
Avril 2000
Mai 2000
Premières préparation ----- Mission de lancement ----- Phase « qualitative » ------------
1er séminaire de restitution -- Phase « Quantitative » ---------- ---- Synthèse/conclusion -------
Mission inter-agences --- Publication finale du rapport ----- Valorisation (articles, etc.) --
De façon plus précise, la phase « quantitative » devra s’organiser selon un timing assez serré, comme indiqué ci-dessous :
Calendrier détaillé de la phase d’étude qualitative
Personnes concernées
Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10 Semaine 11 Semaine 12 Semaine 13
Semaine 14
Coordinatrice terrain
Formation Traduction du questionnaire en anglais Série de focus group dans les camps, villages et villes
Lancement des enquêtes Rédaction de notes spécifiques
Mise en place des équipes de saisie Supervision des équipes de saisie
sortie terrain Premier travail de synthèse
Suite du travail de synthèse
Equipe des superviseurs
Formation des enquêteurs Série de focus group dans les camps, villages et villes
Lancement des enquêtes Rédaction de notes spécifiques
Sortie terrain Supervision des équipes d’enquêteurs
Sortie terrain Collecte d’info à CY
Recherche d’informations complémentaires
Séminaire de restitution finale ( ?)
Equipe des enquêteurs
Formation Série de focus group dans les camps, villages et villes
Lancement des enquêtes
sortie terrain sortie terrain
Recherche d’informations complémentaires
Consultant méthodolo.
Finalisation de son rapport de mission
Suivi à distance
Suivi à distance
Suivi à distance Appui à l’analyse des données
Appui à l’analyse des données
Séminaire de restitution ( ?)
ACF Validation avec Comité Scientifique
Appui logistique
Appui logistique
Appui logistique
Organisation de la restitution finale ( ?)
Organisation de la restitution finale ( ?) Contacts avec PAM, HCR
Séminaire de restitution finale ( ?) Contacts avec PAM, HCR et la mission inter-agences
14
5. CONCLUSION Les enjeux de cette étude sont importants pour les populations de la région étudiée : - Pour les populations réfugiés dont le sort est encore incertain : intégration ? retour ? attente en
Guinée ? - Pour les villageois guinéens : Il y aura-t-il un retour positif de la grande générosité qu’ils ont
montrée ou n’hériteront-ils que des écosystèmes dégradés ? Mais ces enjeux intéressent aussi fortement les acteurs de l’aide internationale : - Quelle gestion de la situation et de l’aide alimentaire ? - Quelle balance entre aide pour les réfugiés et aide pour les populations guinéennes ? Enfin, le domaine de validité des résultats de cette étude pourrait bien concerner d’autres contextes : les situations avec présence durable de réfugiés ou de personnes déplacées au sein de populations hôtes ont plutôt tendance à se multiplier et les outils pour y faire face sont encore peu développés. Cette étude sera une contribution à la recherche de solutions pour une problème plus vaste qui dépasse largement le cas de la Guinée. Il s’agira donc pour ACF de conduire ce travail jusqu’au bout avec une haute exigence de qualité, afin de pouvoir, lors de la mission conjointe inter-agences prévue pour la mi Avril, amener une pièce d’information utile pour les débats. Fait à Conakry, le 21 Février 2000 François Grunewald Groupe URD
15
ANNEXE N°1
APPROFONDISSEMENT DES THEMES DE L'ANALYSE QUALITATIVE
François Grunewald Ingénieur agronome et spécialiste en sécurité alimentaire
Groupe URD
1. INTRODUCTION En référence aux TOR de la mission d'appui méthodologique et suite au premier rapport de travail sur le terrain, il s'agit ici de préciser un certain nombre des thèmes à approfondir. Ceux-ci s'organisent autour de trois grands axes : - Une fois déterminés les grands éléments de typologie historique (phases de déplacement), socio-
anthropologiques (ethnies, nationalité), et socio-géographique (lieu de vie en fonction de la taille des établissement humains, de leur localisation agro-écologique et des relations entre groupes), il faut approfondir la dimension plus spécifiquement économique (économique au sens large c'est-à-dire l'accès et l'utilisation des ressources diverses : terre, capital, main d'œuvre, ressources naturelles sauvages, mécanismes d'entraide, etc.);
- Il s'agira ensuite de relier cette typologie économique, nécessairement établie zone par zone et
groupe par groupe, à des facteurs de vulnérabilité. Nous rappellerons ici que l'on n'est pas vulnérable per se mais que l'on est vulnérable à quelque chose. Il s'agira donc de repérer à quoi les différentes catégories de populations vivant dans différentes conditions sont vulnérables : difficultés d'accès à la terre ?manque de main d'œuvre au sein des untiés familiales ? disponibilité limitée en capital ? irrégularité des distributions ? exclusion du pouvoir ? etc.
- Il deviendra possible à ce moment là de réfléchir de manière différentielle les modes et stratégies
d'intervention possibles pour les catégories qui auront été choisies comme prioritaires en fonction des vulnérabilités spécifiques identifiées. Il faudra en effet soit atténuer ces dernières par des actions d'assistance ou, si elles sont directement liées à des facteurs limitants identifiables des systèmes de production et de sécurité économique au sens large, de lever ces derniers.
2. L'ANALYSE ECONOMIQUE Cette analyse économique se fera par rapport à quatre grandes directions : - La position sociale au sein de la communauté, - les calendriers, - l'accès aux ressources, - l'accès à l'assistance humanitaire, - les perceptions locales de la richesse, de la pauvreté et de la vulnérabilité La position sociale au sein de la communauté : Les positions sociales, politiques, de genre, professionnelles, d'ancienneté, etc., des uns et des autres présagera fortement de l'accès aux ressources. Il importe de bien comprendre cette composante de l'équation des vulnérabilités différentielles.
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Les calendriers : La capacité de survivre dépend de l'adéquation "besoins/ressources". Les besoins sont en général à peu prés les mêmes tout au cours de l'année. Leurs variations sont connues : variation des besoins énergétiques pour les périodes de gros travaux des champs, variation des besoins financiers liés au calendrier scolaires, aux nécessités d’investissement et aux variations des coûts des produits au marché en fonction de la période, etc. Les calendriers agricoles, des activités non agricoles, de la valorisation des ressources sauvages et ceux -concomitants- des soudures alimentaires doivent être confrontés aux premiers. Enfin, théoriquement indépendants des précédents, on trouve les calendriers des distributions alimentaires. La juxtaposition de cet ensemble de calendriers, zone par zone, et parfois même strate par strate au sein de la typologie, sera d'un enseignement riche pour comprendre les difficultés d'accès à la nourriture.
Mois Thèmes
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Précipitations politique Phytotechn. Sécheresse
Ris
qu
es
Inondations Riz bas-fond Riz coteaux Manioc légumes Fruits Kolatier Gros élevage Petit élevage Pêche
Sec
teu
r ag
rico
le
Autres Artisanat Commerce Manœuvre Charbon bois Migration Trafic divers
Sec
teu
r n
on
ag
rico
le
Fruits Racines Palmiers Bois
Util
isat
ion
re
sso
urc
es
sau
vag
es
Autre Soudure alimentaire
Riz Huile Pagne Pétrole CSB
Evo
lutio
ns
des
p
rix
Autres Besoins en trésorerie Distributions de l'assistance humanitaire
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L'accès aux ressources et leur mise en valeur: L'accès aux ressources dépendra de plusieurs facteurs : - la législation ou les règles coutumières en vigueur dans la zone ; - la disponibilité des ressources ou au contraire la saturation de la capacité d'absorption de la zone
et de la société qui accueille ; - la capacité de négociation et, éventuellement, les rapports de force; L'équation de ces facteurs conditionnant l'accès aux ressource est spécifique de chaque zone et, en fonction de la typologies des camps et des relations "camps/population locale", de chaque catégorie. Il s'agira donc de restituer cette problématique dans sa diversité. C'est bien de cette diversité en effet que l'on pourra tirer localement les composantes de la "vulnérabilité à". Une fois que des ressources sont accessibles, encore autant faut-il avoir les moyens de les mettre en valeur. L'accès au capital (activités génératrices de revenus, vente de biens existants, travail pour d'autres, emprunts, etc.) et à la main d'œuvre (ratio "nombre de bouches à nourrir / nombre de paire de bras utilisables") devra être examiné au sein de la typologie socio-économique. Il sera important de restituer ces divers éléments de l'accès aux ressources par rapport à la typologie, comme indiqué sur le tableau suivant :
Typologie et accès aux ressources Type 1 Type 2 Type 3 Type 4 Type 5 Type 6 Type 7 Type 8 Accès à la terre et mode de tenure
Accès au capital Accès aux moyens de production
Accès à la main d'œuvre
Accès aux ressources naturelles
Accès aux distributions humanitaires
Chaque carré comprendra un descriptif du mode d'accès ainsi que de quelques éléments de jugement (accès régulier, irrégulier, gratuit, payant, etc.)
Accès à d'autres ressource
Indicateur synthétique : consommation produite/ reçue
L'accès à l'assistance humanitaires : Reconstruire l'accès aux distributions , mais aussi aux autres formes d'assistance (notamment santé, eau et assainissement, etc.), avec les inégalités structurelles (selon la nationalité des réfugiés et leurs dates d'arrivée en terre guinéenne, le lieu d'habitation) et conjoncturelles (perte de cartes, absence d'un membre de la famille lors des vérifications, genre, etc.) sera là essentiel. Là encore, il s'agira de mettre cette accès à l'aide humanitaire en perspective de la typologie.
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Typologie et accès à l'aide humanitaire Type 1 Type 2 Type 3 Type 4 Type 5 Type 6 Type 7 Type 8 Composition Date d'arrivée en Guinée
Accessibilité du camps
Reçoit ou non de l'assistance alimentaire de façon statutaire
Régularité des distributions
Problèmes nutritionnels repérés
Hygiène et sanitation Accès aux services de santé
Les perceptions locales de la richesse, de la pauvreté et de la vulnérabilité : La typologie socio-économique analysée devra être comparée avec les perceptions locales des critères de différentiation. Un tableau comme celui présenté ci-dessous pourra être élaboré, croisant les caractéristiques de la typologie élaborée pendant les 'enquêtes qualitatives sur le terrain et celles qui peuvent prévaloir localement
Typologie et accès à l'aide humanitaire Typoplogie élaborée par la mission Typologie locale
Type 1 Type 2 Type 3 Type 4 Type 5 Type 6 Type 7 Type 8
Type A Type B Type C
Chaque carré comprendra les principaux éléments de description du type considéré
Type D Type E Type F On essayera à ce stade de faire des regroupements pertinents pour arriver à un nombre de classes à la fois suffisamment large pour être pertinent et réduit pour être opérationnel. La caractéristique de ce nombre sera essentiellement liée à la possibilité de faire correspondre chaque catégorie avec un nombre limité d'indicateurs synthétiques à suivre par la suite, tant lors de la phase quantitative que lors d'une étape ultérieure possible de mise en place d'un observatoire de la sécurité alimentaire et des vulnérabilités.
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3. LE REPERAGE DES VULNERABILITES DIFFERENTIELLES Il sera nécessaire, pour définir les vulnérabilités zone par zone, d'élaborer une grille des vulnérabilités différentielles, sur le modèle ci-dessous : Zones agro ecologiques Typologie Socio-économique
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone5 Zone urbaine
Situations les plus limitées en terme d'accès aux ressources, à l'assitance : catégories identifiées par les deux approches (mission + locale) comme les plus "vulnérables
Divers
Situations
Intermédiaires
Chaque carré comprendra des informations géographique (où), et éventuellement démographique (combien sont concernés) ainsi que quelques données descriptives
Situations les moins limitées en terme d'accès aux ressources, à l'assistance : catégories identifiées par les deux approches (mission + locale) comme les moins "vulnérables
On aura ainsi, zone par zone, un classement opérationnel des vulnérabilités, ce qui permettra d'établir des priorités à la fois thématiques et géographiques. Ceci permettra, pour la suite de l'étude en cours, d'identifier les indicateurs les plus pertinents 4. STRATEGIES D'INTERVENTION DES ACTEURS PRESENTS Il importera ici de faire l'inventaire des interventions existantes dans la zone et, peut-être, de façon plus large, des interventions diverses dans le pays qui pourraient apporter des éclairages sur les manières de faire dans la zone considérée par la mission. Ceci pourra s'effectuer à partir de rencontres avec des responsables nationaux (MINAGRI, PARSL, etc.) et préfectoraux (directions sectorielles), le secteur multilatéral (EU, PNUD, FAO, PAM, HCR, Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement); le secteur bilatéral (France, Allemagne, USA, etc.) et la mouvance associative (ONG internationales et nationales).
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ANNEXE N°2 QUESTIONNAIRE REFUGIES
NOM DE L’ENQUETEUR : DATE DE L’ENQUETE: ZONE : CODE : NOM DU SITE : DESCRIPTION DE LA FAMILLE NOM DU CHEF DE FAMILLE : SEXE : AGE : ETHNIE : DISTRICT D’ORIGINE :
Agriculteur � Artisan � Fonctionnaire � (spécifier)
Corps de métier � ACTIVITES DANS LE PAYS D’ORIGINE Commerçant �
(spécifier) Femme au foyer � Employé �
(spécifier) Autres �
ANNEE D’ARRIVEE EN GUINEE : ANNEE D’ARRIVEE SUR SITE : COMPOSITION DE LA FAMILLE : Age Sexe Etat de santé Activités Présence dans la maison M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � RELIGIONS ET ACTIVITES SOCIALES : FETES
PRINCIPALES PARTICIPATION AVEC LES GUINEENS
DEPENSES SI VOUS ETES INVITES
DEPENSES SI VOUS RECEVEZ
Oui � Non � Oui � Non �
ISLAM
Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non �
CATHOLIQUES
Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non �
PROTESTANTS
Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non �
EVANGELISTES
Oui � Non � MARIAGE Oui � Non � CIRCONC. Oui � Non � BAPTEME Oui � Non � DECES Oui � Non �
FETES FAMILIALES TRADITIONNELLES
AUTRES Oui � Non � AUTRES Oui � Non �
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DESCRIPTION DES BESOINS ALIMENTATION : Nombre de repas/j
Aliment principal
Origine Sauce Origine
1 � Riz � Produit � Feuille � Produit � 2 � Bulgur � Acheté � dépenses/j Soupe � Acheté � dépenses/j 3 � Manioc � Cueillie � Autres � Cueillie � Autres � Autres � Aide alim. � Voisins � Aide alim. � Voisins � Types de protéïnes 0 - de 2 fois/semaine 2-5/semaine + de 5 fois Poisson � � � � Viande � � � �
EVOLUTION DU TEMPS PASSE TYPE DE COMBUSTIBLE
ORIGINE COUTS DISTANCE DE COLLECTE Aujourd’hui Il y a 5 ans Il y a 10 ans
Bois � Acheté � Récolté � Charbon � Acheté � Récolté � Autres � Acheté � Récolté � HABITAT :
HUISSERIES STATUT DE LA MAISON
NOMBRE DE FAMILLES Y HABITANT
ORIGINE DES MATERIAUX plusieurs réponses possible
ETAT DE LA TOITURE
PORTES FENETRES Louée � 1 � Aide � Tôle � Bon � Bon � Bon � Prêtée � 2 � Auto-produit � Paille � Moyen � Moyen � Moyen � Autoconstruite � 3 ou plus � Marché � Bâche � Mauvais � Mauvais � Mauvais � EAU ET SANITATION : TYPE ETAT DISTANCE ORIGINE
Privées � Bon � moyen � Mauvais � Villageois � Publiques � Bon � moyen � Mauvais � Aide internationale �
LATRINES
Brousse � Bon � moyen � Mauvais � Autre � Forage � Bonne � moyen � Mauvais � Moins de 5 mn � Traditionnel � Puits traditionnel � Bon � moyen � Mauvais � Entre 5 et 15 mn � Aide internationale � Puits aménagé � Bon � moyen � Mauvais � 15 à 30 mn � Services nationaux � Marigot � Bon � moyen � Mauvais � 30 mn et plus � Autres � Rivière � Bon � moyen � Mauvais �
EAU
Autres � Bon � moyen � Mauvais � ACCES A LA SANTE : PROBLEMES DE SANTE RECENTS
OU ALLEZ VOUS VOUS SOIGNER Plusieurs réponses possble
A QUELLE DISTANCE
LIEU D’ACHAT DES MEDOCS
DEPENSES (traitements et médoc)
REMARQUES (noter vaccinations)
Malaria � Tradipraticiens � Diarrhée � Poste de santé � I.R.A. � Hôpital � Accidents � Autres � Maladies de peau � Rougeole � Autres �
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ACCES A L’EDUCATION : Combien d’enfants vont à l’école : garçons � filles � Distance à l’école : 5 mm � entre 5 et 30 mm � 30 à 60 mm � plus d’une heure � Cantine : oui � non � BESOINS NON ALIMENTAIRES ITEMS ORIGINE COUT REMARQUE Moustiquaires Achat� Aide� Prêt� Don� Couvertures Achat� Aide� Prêt� Don� Matériel de cuisine Achat� Aide� Prêt� Don� Habillement Achat� Aide� Prêt� Don� Chaussures Achat� Aide� Prêt� Don� Radio Achat� Aide� Prêt� Don� Bicyclette Achat� Aide� Prêt� Don� Autres Achat� Aide� Prêt� Don� AIDE INTERNATIONALE EN RECEVEZ VOUS ? oui � non� A quelle fréquence : régulièrement � irrégulièrement � PRODUITS Aimez vous ce
produit ? En vendez-vous A quel prix Pour quoi faire
Huile� Oui � Non � Oui � Non � Bulgur� Oui � Non � Oui � Non � CSB� Oui � Non � Oui � Non � Autres� Oui � Non � Oui � Non � RESSOURCES DU MILIEU PRODUITS DE LA FORET Autoconsommation Vente Troc Bois � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Charbon de bois � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Palmier vin � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Palmier huile � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Pêche � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Chasse � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Tubercule � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Médicaments traditionnels � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Produits pour l’artisanat � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Bois d’œuvre � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Autres � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non �
23
INDICATEURS D’ETAT Produits Temps pour collecter
aujourd’hui Temps pour collecter il y a 5 ans
Temps pour collecter il y a 10 ans
Bois � Palmier � Tubercules sauvages � ACTIVITES AGRICOLES : Faites vous de l’agriculture Oui � Non � FONCIER Mode d’accès à la terre
Prêt Location (avec loyer fixe)
Location (avec % de la récolte)
Utilisation des terres non appropriées
Parcelle 1 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Parcelle 2 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Parcelle 3 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Parcelle 4 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � PRODUCTION Que produisez vous Quantités semées Récoltées Auto-consommées Vendues Problème de vol Riz de bas-fond Oui � Non � Riz de coteau Oui � Non � Manioc Oui � Non � Arachide Oui � Non � Patate douce Oui � Non � Maraîchage Oui � Non � Autres Oui � Non � ACCES AUX INTRANTS Intrants agricoles Accès Origine Quantités Dépenses Mains d’œuvre
Semences Outils autres Type d’élevage Combien Autoconsommation Vente Problèmes de vol
Bovins Oui � Non � Petits ruminants Oui � Non � Porcs Oui � Non � Poules Oui � Non � Canards Oui � Non � Autres Oui � Non �
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AUTRES SECTEURS ECONOMIQUES : AUTRES ACTIVITES ECONOMIQUES
QUI LA PRATIQUE DANS LA FAMILLE
Nombre de mois/an REVENU/ MOIS
REMARQUES
COMMERCE TRANSPORT ARTISANAT VENTE DE COMBUSTIBLE
SALARIE D’ONG METIERS ACTIVITES C.B. SOURCES DE REVENUS EXT.
INDEMNITES DE RESPONSABILITE
Main d’œuvre SURVIE AUTRES ACCESS AUX FLUX FINANCIERS
DETTES CREDIT DONS FLUX FINANCIERS Quantité Origine quantité Origine Quantité Origine 1er accès Oui � Non �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
2ème accès Oui � Non �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
COMMENT VOYEZ VOUS VOTRE FUTUR ? QUEL FUTUR Si oui, 1ère condition Si oui, 2ème condition Retour Oui � Non � Intégration Oui � Non � attente Oui � Non �
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ANNEXE N°3 QUESTIONNAIRE VILLAGEOIS
NOM DE L’ENQUETEUR : DATE DE L’ENQUETE: ZONE : NOM DU VILLAGE : DESCRIPTION DE LA FAMILLE NOM DU CHEF DE FAMILLE : SEXE : AGE : ETHNIE :
Agriculteur � Artisan � Fonctionnaire � (spécifier)
Corps de métier � ACTIVITES
Commerçant � (spécifier)
Femme au foyer � Employé � (spécifier)
Autres �
ANNEE D’ARRIVEE DANS LA REGION SI MIGRANT INTERNE: COMPOSITION DE LA FAMILLE : Age Sexe Etat de santé Activités Présence dans la maison M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � M� F � Bon � moyen � mauvais � Oui � Non � RELIGIONS ET ACTIVITES SOCIALES : FETES
PRINCIPALES PARTICIPATION AVEC LES REFUGIES
DEPENSES SI VOUS ETES INVITES
DEPENSES SI VOUS RECEVEZ
Oui � Non � Oui � Non �
ISLAM
Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non �
CATHOLIQUES
Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non �
PROTESTANTS
Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non �
EVANGELISTES
Oui � Non � MARIAGE Oui � Non � CIRCONC. Oui � Non � BAPTEME Oui � Non � DECES Oui � Non �
FETES FAMILIALES TRADITIONNELLES
AUTRES Oui � Non � AUTRES Oui � Non �
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DESCRIPTION DES BESOINS ALIMENTATION : Nombre de repas/j
Aliment principal
Origine Sauce Origine
1 � Riz � Produit � Feuille � Produit � 2 � Bulgur � Acheté � dépenses/j Soupe � Acheté � dépenses/j 3 � Manioc � Cueillie � Autres � Cueillie � Autres � Autres � Aide alim. � Voisins � Aide alim. � Voisins � Types de protéïnes 0 - de 2 fois/semaine 2-5/semaine + de 5 fois Poisson � � � � Viande � � � �
EVOLUTION DU TEMPS PASSE TYPE DE COMBUSTIBLE
ORIGINE COUTS DISTANCE DE COLLECTE Aujourd’hui Il y a 5 ans Il y a 10 ans
Bois � Acheté � Récolté � Charbon � Acheté � Récolté � Autres � Acheté � Récolté � HABITAT : Avez vous partagés votre maison avec des réfugiés Oui � Non � Louez vous une maison à des réfugiés Oui � Non �
HUISSERIES STATUT DE LA MAISON D’HABITATION
NOMBRE DE FAMILLES Y HABITANT
ORIGINE DES MATERIAUX plusieurs réponses possible
ETAT DE LA TOITURE
PORTES FENETRES
Louée � 1 � Aide � Tôle � Bon � Bon � Bon � Prêtée � 2 � Auto-produit � Paille � Moyen � Moyen � Moyen � Autoconstruite � 3 ou plus � Marché � Bâche � Mauvais � Mauvais � Mauvais � EAU ET SANITATION : TYPE ETAT DISTANCE ORIGINE
Privées � Bon � moyen � Mauvais � Villageois � Publiques � Bon � moyen � Mauvais � Aide internationale �
LATRINES
Brousse � Bon � moyen � Mauvais � Autre � Forage � Bonne � moyen � Mauvais � Moins de 5 mn � Traditionnel � Puits traditionnel � Bon � moyen � Mauvais � Entre 5 et 15 mn � Aide internationale � Puits aménagé � Bon � moyen � Mauvais � 15 à 30 mn � Services nationaux � Marigot � Bon � moyen � Mauvais � 30 mn et plus � Autres � Rivière � Bon � moyen � Mauvais �
EAU
Autres � Bon � moyen � Mauvais � ACCES A LA SANTE : PROBLEMES DE SANTE RECENTS
OU ALLEZ VOUS VOUS SOIGNER Plusieurs réponses possble
A QUELLE DISTANCE
LIEU D’ACHAT DES MEDOCS
DEPENSES (soins et médicoc.)
REMARQUES (noter vaccinations)
Malaria � Tradipraticiens� Diarrhée � Poste de santé� IRA � Hôpital� Accidents � Autres � Maladies de peau � Rougeole � Autres �
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ACCES A L’EDUCATION : Combien d’enfants vont à l’école : garçons � filles � Est-ce une école guinéenne � ou une école pour réfugiés � Distance à l’école : 5 mm � entre 5 et 30 mm � 30 à 60 mm � plus d’une heure � Cantine : oui � non � BESOINS NON ALIMENTAIRES ITEMS ORIGINE COUT REMARQUE Moustiquaires Achat� Aide� Prêt� Don� Couvertures Achat� Aide� Prêt� Don� Matériel de cuisine Achat� Aide� Prêt� Don� Habillement Achat� Aide� Prêt� Don� Chaussures Achat� Aide� Prêt� Don� Radio Achat� Aide� Prêt� Don� Bicyclette Achat� Aide� Prêt� Don� Autres Achat� Aide� Prêt� Don� AIDE INTERNATIONALE PRODUITS Aimez vous ce
produit ? En achetez vous En vendez-vous A quel prix
Huile� Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Bulgur� Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � CSB� Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Autres� Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � RESSOURCES DU MILIEU PRODUITS DE LA FORET Autoconsommation Vente Troc Bois � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Charbon de bois � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Palmier vin � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Palmier huile � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Pêche � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Chasse � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Tubercule � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Médicaments traditionnels � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Produits pour l’artisanat � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Bois d’œuvre � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � Autres � Oui � Non � Oui � Non � Oui � Non � INDICATEURS D’ETAT Produits Temps pour collecter
aujourd’hui Temps pour collecter il y a 5 ans
Temps pour collecter il y a 10 ans
Bois � Palmier � Tubercules sauvages �
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ACTIVITES AGRICOLES : Faites vous de l’agriculture Oui � Non � Mode d’accès à la terre
Propriété Prêt Location (avec loyer fixe)
Location (avec % de la récolte)
Parcelle 1 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Parcelle 2 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Parcelle 3 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Parcelle 4 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Facilitez vous l’accès des réfugiés à la terre
En leur prêtant En leur louant (avec loyer fixe)
En leur louant (avec % de la récolte)
En les laissant utiliser des terres inutilisées
Parcelle 1 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Parcelle 2 Oui � non � Oui � non � Oui � non � Oui � non � Que produisez vous Quantités semées Récoltées Auto-consommées Vendues Problème de vol Riz de bas-fond Oui � Non � Riz de coteaux Oui � Non � Manioc Oui � Non � Patate douce Oui � Non � Maraîchage Oui � Non � Café Oui � Non � Cacao Oui � Non � Huile de palme Oui � Non � Autres Oui � Non � Type d’élevage Combien Autoconsommation Vente Problèmes de vol
Bovins Oui � Non � Petits ruminants Oui � Non � Porcs Oui � Non � Poules Oui � Non � Canards Oui � Non � Autres Oui � Non � Intrants agricoles Accès Origine Quantités Dépenses Mains d’œuvre
Semences Outils autres AUTRES ACTIVITES ECONOMIQUES
Qui la pratique dans la famille ?
Nombre de mois/an
Revenus/mois Remarques
Commerce Transport Artisanat Vente de combustible (bois/charbon) Salaire avec une ONG Métier Revenues extérieurs Indemnités de responsable Main d’œuvre Activités de survie Autres
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ACCES AUX FLUX FINANCIERS
DETTES CREDIT DONS FLUX FINANCIERS Quantité Origine quantité Origine Quantité Origine 1er accès Oui � Non �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
2ème accès Oui � Non �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
Banque � Voisin � Projet �
IMPACT DES REFUGIES IMPACTS NATURE QUELLE GESTION 0
LONG TERME REMARQUES
IMPACTS POSITIFS IMPACTS NEGATIFS AUTRES
