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RAPPORT DE STAGE GODARD THIBAUT M1 MEEF ARTS PLASTIQUES STAGE DE PRATIQUE ACCOMPAGNÉE COLLÈGE LA BINQUENAIS 40 BOULEVARD D’OSCAR LEROUX 35000 RENNES 15/01/2018 - 02/02/2018 1

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RAPPORT DE STAGE

GODARD THIBAUTM1 MEEF ARTS PLASTIQUES

STAGE DE PRATIQUE ACCOMPAGNÉE

COLLÈGE LA BINQUENAIS40 BOULEVARD D’OSCAR LEROUX

35000 RENNES

15/01/2018 - 02/02/2018

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SOMMAIRE

Présentation de la séquence 3Fiche de préparation 4Analyse de la pratique des élèves 6Retour réflexif 7Annexe 10

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Présentation de la séquence

Réalisé en interdisciplinarité avec le professeur de français, ce projet intitulé « Les super-héros à l’école » est né de la visite de la classe de 5e2 SEGPA du collège de la Binquenais à l’ESPE de Rennes pour l’exposition Elles de Françoise Beauguoin. Le projet visait à aboutir à un roman-photo mettant en scène les élèves et réalisé par ces derniers. Concernant les cours d’arts plastiques, le projet s’est élaboré autour du cycle 4, l’objectif étant de faire acquérir aux élèves des compétences plus pointues que celles du cycle 3, ainsi que les apprentissages suivants :- la construction d’une histoire- la conception d’un logo de super-héros- approche des notions photographiques et de plans- la narration d’une histoire courte et l’implication de son corps dans l’espace.Cette séquence faisait intervenir la notion du corps et sa relation à la production artistique, mais également la narration visuelle. En adaptation à la particularité de la classe, aux notions qu’ils abordent habituellement et à leur manière de travailler, chaque séance composant la séquence proposait un travail différent. Cela a apporté une diversité dans le projet, dans la réalisation des étapes de production, et a permis de travailler différentes notions et compétences. Le but final étant de mettre les élèves comme acteurs principaux de ce projet, ils l’ont composé et réalisé du début à la fin, le professeur n’étant là que pour leur donner l’impulsion, les lancer et les accompagner sur ce projet.

• Séance 1 du 23/01/2018 : Extrait de programme : La représentation ; images, réalité et fictionLa ressemblance : les images artistiques et leur rapport à la fiction, notamment la différence entre ressemblance et vraisemblance

Première étape, verbalisation. Retour sur le travail fait dans les autres disciplines, recontextualisation. A savoir, les élèves ont travaillé sur l’élaboration d’une fiche portrait de super-héros. Réutilisation de cette fiche portrait dans une mise en scène : ces héros sont à l’école, ils apprennent à devenir super et l’histoire que nous allons raconter est l’une des aventures. Dans cette séance, ils ont travaillé sur l’élaboration de leur symbole de super-héros. Pour les aider dans cette tâche, nous avons effectué une monstration et une discussion autour d’images de super-héros issus de comics, de séries et de films, aux costumes plus simples mais efficaces. Ces exemples ont servi à les aiguiller, leur montrer une direction, faire germer des idées plutôt qu’à donner des exemples concrets. Dans cette verbalisation, une attention a été portée à la mise en valeur de leurs connaissances populaires, l’équité des sexes dans les exemples et la valorisation de leurs capacités.

• Séance 2 du 25/01/2018 : Extrait de programme : L’oeuvre, l’espace, l’auteur, le spectateurLa relation du corps à la production artistique : l’implication du corps de l’auteur

Pour cette séance, les élèves devaient ramener leurs masque et/ou costume pour la prise photographique de l’histoire. Précédemment en cours de français, ils ont réalisé en groupe de trois ou quatre un story-

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board de leurs petites scènes en quatre cases, avec une hiérarchisation de l’histoire, de leurs idées, des concepts et des rôles des personnages. A partir de leurs choix de scénario et de scènes, la prise photographique et la narration de l’histoire se sont construites au fur et à mesure de la réalisation, dépassant le cadre des quatre cases. Dans cette séance, à nouveau en groupe et suivis par un adulte, les élèves ont du se mettre en scène, jouer leur personnage. Ensemble sur un avis commun, ils ont du tomber d’accord sur le scénario, sur le rôle des personnages. Ils ont abordé des notions photographiques et de plans dans la prise de vue, intellectualisant la réalisation, la narration, se projetant le résultat final.

• Séance 3 du 30/01/2018 : La représentation ; images, réalité et fictionLa narration visuelle : dispositif séquentiel et dimension temporelle, durée, vitesse, rythme, montage, découpage, ellipse …Cette séance devait se dérouler en classe, mais un problème financier dû aux coût des impressions en couleur m’a fait changer d’avis, et la décision d’emmener les élèves en salle informatique a été prise. Toujours en groupe, les élèves devaient, à partir des photos réalisées et sélectionnées, découper et séquencer ces photos en planches de bande-dessinée, en choisissant également les éléments de dialogue, les bulles de textes, les cartouches et les onomatopées. Sur ordinateur, l’objectif était de la faire via Gimp.

Fiche de préparation

Séance 1 • Travail didactique Origine du cours : Suite à la visite des 5e2 à l’ESPE pour l’exposition de Françoise Beauguoin, un projet de transdisciplinarité a été mis en place, sur le thème des « super-héros à l’école ». Selon la méthode de travail et d’apprentissage des élèves de SEGPA, j’ai fait le choix de séquencer la séquence en trois séances bien distinctes avec à chaque fois un travail particulier ainsi qu’un enseignement spécifique. Pour la première séance, les élèves devaient réaliser leurs logos de super-héros, le concevoir par rapport aux travaux qu’ils ont déjà pu faire. Références convoquées, pourquoi : Différentes images de super-héros issues de séries, films, comics. Héros et héroïnes portant des costumes simples, sans les artifices farfelus des comics. Cela permet aux élèves de mieux se projeter dans un costume, le collant et la cape ne sont pas obligatoires.Problématique retenue : «  Vos avez créé l’histoire de votre super-héros, mais aujourd’hui nous nous situons dix ans avant. Nous sommes au collège des héros et la séance d’aujourd’hui consistera à créer

votre emblème de héros. »Objectifs de la séance : Réalisation d’un symbole, imagination et conception par rappor t aux personnages c réés e t apprivoisé. Apprentissages : Composition et réalisation d’un costume / d’un logo.Invention, création et design d’un logo. Projection de soi en scène. Mise en scène et production d’un «  costume  ». Réflexion, organisation, invention.Niveau de classe et ancrage dans le programme : Pour les classes de SEGPA, le programme de cycle 3 est habituellement utilisé mais pour cette séquence, nous nous sommes basés sur le cycle 4 : notion du corps et sa relation à la production artistique, mais également la narration visuelle. Pour la

première séance, j’ai choisi de m’appuyer sur la représentation ; images, réalité et fiction - la ressemblance : les images artistiques et leur rapport à la fiction, notamment la différence entre ressemblance et vraisemblance. Compétences validées : plastiques : expérimenter, produire, créer - choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu ; mais également compétences du tronc commun : Domaine 2 - méthodes et outils pour apprendre, organisation du travail personnel.

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• Travail de pédagogie Matériaux/Médiums - Support - Techniques : Carte blanche, selon l’inventivité des élèves. Temps / séquençage : 20min : verbalisation et étude d’images ; 35min : mise en pratiqueModalité d’évaluation : Évaluation par compétencesProgression pédagogique : Ce cours fait suite à la visite des élèves à l’ESPE, à l’activité qu’ils ont fait là-bas, mais également par rapport aux activités réalisées avec Mr Borrowiel, leur professeur spécialisé, notamment la conception d’une fiche identité de super-héros.

Séance 2 • Travail didactique Origine du cours : Suite, prises photographiques des scènes écrites en français. Références convoquées, pourquoi : aucune, libre expression pour la mise en scène, sur une concertation du groupe.Problématique retenue : «  En se mettant en scène, comment raconter une histoire par le biais de photographies ? »Objectifs de la séance : Mise en scène et jeu de théâtre, prises photographiques des élèves, prise en main de l’appareil photo.Apprentissages : Prise photographique à l’aide d’appareils numériques. Autonomie et confiance dans l’utilisation de matériel. Initiation à la prise de vue photographique. Mise en scène d’un scénario, jeu d’acteur, projection dans le résultat final.Niveau de classe et ancrage dans le programme : Cycle 4, L’oeuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur - La relation du corps à la production artistique : l’implication du corps de l’auteurCompétences validées : plastiques : mettre en oeuvre un projet - concevoir, réaliser, donner à voir des projets artistiques individuels ou collectifs ; tronc commun, domaine 2 - méthodes et outils pour apprendre, coopération et réalisation de projets.

• Travail de pédagogie Matériaux/Médiums - Support - Techniques : Photographies prises à l’aide d’appareils numériques.Temps / séquençage : 10min : explicitation et répartition des groupes ; 35min : mise en pratique ; 10min : retour sur l’histoireModalité d’évaluation : Évaluation par compétences.Progression pédagogique : Ce cours s’est déroulé deux jours après le premier (nous rattrapions un cours), ils ont été séparés par une séance de français qui continuait le projet. Les élèves étaient alors très impliqués dans le projet de par cette continuité.

Séance 3 • Travail didactique Origine du cours : Fin de séquence et du projet, amorce du travail que je termine personnellement à la maison.Références convoquées, pourquoi : images d’un roman photo pris sur un blog, également d’images d’une bande-dessinée/roman photo Star Wars.

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Problématique retenue : « De quelle manière compose-t-on une bande-dessinée ? »Objectifs de la séance : Séquençage du texte, des tonalités, réalisation de bulles de texte. Découpage des photos pour réaliser les cases. Agencement et collage de tous les élémentsApprentissages : Composition et réalisation d’une planche de roman photo => narration. Composition d’une narration, comment raconter une histoire. Finalisation d’un projet longuement amorcé, réfléchi et muri.Niveau de classe et ancrage dans le programme : La représentation ; images, réalité et fiction. La narration visuelle : dispositif séquentiel et dimension temporelle, durée, vitesse, rythme, montage, découpage, ellipse …Compétences validées : plastiques : mettre en oeuvre un projet - mener à terme une production individuelle dans le cadre d’un projet accompagné par le professeur ; domaine 2 - méthodes et outils pour apprendre, coopération et réalisation de projets.

• Travail de pédagogie Matériaux/Médiums - Support - Techniques : Papier épais, formats A4 et A3, ciseaux, colle, scotch.Temps / séquençage : 10/15min de verbalisation et monstration des photos, 40/45min de pratique.Modalité d’évaluation : Évaluation par compétences.Progression pédagogique : Les élèves ont remis au propre leur histoire, par rapport à ce qu’ils ont pu faire en arts plastiques et en français. Cette séance vient clore le projet du roman-photo.

Analyse de la pratique des élèves

•Séance 1 : La réalisation d’un logo, d’un costume ou d’un masque étant trop conséquente, il a fallu centrer la pratique de la séance. Il était évident que certains n’allaient pas finir voire pas faire le travail, une solution devait être trouvée pour les impliquer dans le projet sans que cela ne vienne les perturber. Le fait de montrer des super-héros avec des costumes plus simples, sans forcément un logo apparent a permis de moins les contraindre à la tâche, bien qu’ils l’aient quasiment tous fait. Les résultats sont plus que satisfaisants, une implication sincère a été sentie, sûrement due au fait que le projet, au-delà de peut-être leur plaire, les concerne depuis le début de l’année, avec l’exposition de Françoise Beauguoin et les différents travaux réalisés au cours de l’année avec leur professeur Benjamin Borowiel. La prise de parole se devait d’être rapide, pour qu’ils viennent vite à la pratique, sans être expéditive pour ne pas les perdre. Leur participation fut spontanée et pleine d’enthousiasme car, abordant un sujet de pop-culture, ce sont des choses qu’ils connaissent et qu’ils aiment partager. La verbalisation en classe entière ne s’est effectuée qu’au début de la séance pour expliciter le projet, mais des consultations régulières de la compréhension du projet et de l’avancement de leur production ont été réalisées en cours de séance. L’objectif était de faire de ces élèves de jeunes super-héros à l’école. La réalisation de ces symboles leur a permis de se

remettre dans leur personnage, de se les remémorer et les imprégner avant de les jouer à la séance suivante.

• Séance 2 : En préparation de cette séance, lors du cours de français du 24/01/2018, la classe a été divisée en groupes de trois ou quatre élèves. Chaque groupe a ensuite réalisé un storyboard de leur histoire, en commençant à séquencer leur histoire et à conscientiser la narration. Ces storyboards ont servi à préparer la séance d’art plastique du lendemain. J’ai pu les consulter avant le début du cours afin d’avoir déjà leurs histoires en mémoire afin d’économiser du temps pour les prises de photos. Lors de cette séance, nous avons fait les prises photographiques de leurs histoires. L’enthousiasme était toujours présent, sûrement appuyé par le fait que ce cours ayant été déplacé, les 5e2 avaient deux heures d’arts plastiques dans la semaine, entrecoupées par des séances de français qui continuaient le travail.

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La séance a débuté par un petit rappel fait par un élève du travail réalisé deux jours auparavant. Les groupes se sont constitués, l’explication a été rapide encore une fois pour que les élèves aient un maximum de temps pour prendre les photos. Tandis qu’à la base le travail était prévu pour se réaliser dans la classe, la lecture de leurs textes ainsi que la logique un peu futile de tous les faire jouer et prendre des photos dans la classe nous ont poussé à exploiter l’entièreté du collège. Ainsi, quatre groupes étaient constitués et chaque groupe était suivi par un adulte, Fabrice et notre trinôme de stage. Indépendamment, chaque groupe a modifié son scénario, a fait jouer les élèves selon leurs envies. Certains par exemple n’avaient pas fait de logo et ne souhaitaient pas apparaitre sur les photos, mais ils ont participé en prenant l’appareil en main et en prenant les photos eux-mêmes, ils ont quand même participé au projet. Le but était encore une fois que l’esprit et le travail de groupe persiste et aucun problème n’est apparu. Tous les élèves ont collaboré avec plaisir en mêlant travail et amusement. L’histoire réalisée le fut grâce à leur imagination, en haussant l’histoire a plus de quatre cases

•Séance 3 : La séance s’est très mal passée, due au soucis technologique et informatique : la non-maitrise du programme informatique pour

les enseignants, la rencontre sans-initiation pour les élèves. Le travail était également trop conséquent pour être réalisé en 55min. J’ai tenté de m’adapter tant bien que mal à la situation en leur demandant d’écrire au moins le texte par rapport aux photos mais il est très compliqué de reprendre une classe que nous avons perdu dans le travail, surtout quand on se montre déstabilisé. Cependant, certains élèves ont quand même réussi à produire un travail conséquent pour le temps restant, ce qui m’a bien aidé à terminer la bande-dessinée à la maison.

Retour réflexif

Analyse de la pratique personnelle : L’attention à la tenue de l’oral a été primordiale. De part ma personnalité et mon niveau de langage, il a fallu jouer intelligemment de ce franc parler pour instaurer un climat de confiance, une complicité qui lance l’investissement dans le travail ainsi que le partage. Cela a également permis de garder un calme pour les moments où la situation débordait. J’ai pu remarquer grâce à certaines remarques positives que j’effectuais une sorte de théâtralisation ainsi que je mettais en scène les verbalisations pour accrocher les élèves, retenir leur attention et mieux faire passer les messages. J’ai également tenu à exercer une prise de recul sur la pratique, les remarques, le dialogue. Parallèlement à ce stage j’ai été engagé comme surveillant dans un autre collège de REP, et j’ai souhaité m’enrichir de ces remarques pour m’améliorer d’ici le début de mon poste, comme toujours pour mener un projet pédagogique et éducatif. Le dialogue a été appuyé par une très bonne relation dans notre trinôme de stage mais également avec notre tuteur. Des rapports quotidiens ont été faits, nous avons facilement trouvé les réponses à nos questions. Reste qu’il faut encore mieux se remettre en cause quant aux remarques, il manque encore une

certaine maturité car même si j’ai tenu à garder une distance dans la relation élève-enseignant, je tombe

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trop facilement dans un dialogue qui dépasse le cadre scolaire quand nos sujets de discussions portent sur des intérêts communs. A double-tranchant, cela peut accrocher les élèves dans leur travail mais cela peut également les dissiper. Il faut savoir gérer selon la personne qu’il y a en face. L’adaptation aux cours se fait souvent au dernier moment, quand la situation que nous avions prévu ne se déroule pas selon le plan. Il s’agit alors de s’adapter à un élève en difficulté, une mauvaise compréhension de l’énoncé, un refus de travailler, mais également un trop plein d’enthousiasme qui nuit au bon déroulement du cours. Cependant cette adaptation et ces modifications entraînent également un stress qui ne doit pas trop transparaitre, car rien ne promet que la séance se passera bien même après ces modifications. Je pense que c’est vraiment à travers cette décision instantanée que l’on peut sentir l’impact que ça peut avoir et al direction que l’ensemble peut prendre.

Autoévaluation : - présentation de la séquence et mise à l’oeuvre, verbalisation, réactivité oral

• bien dans l’ensemble, manque de confiance parfois dans le laissé-allé, il faut jouer entre les réponses que l’on donne aux élèves et les moments où ils doivent trouver la réponse par eux-mêmes. Ne pas négliger la verbalisation où ils échangent. Surtout ne pas apporter de verbalisation inutile, il faut bien saisir l’instant pour que ces dernières soient utiles et efficaces.

- retour réflexif, prise de recul sur les commentaires et les observations• bonne, mieux que prévu, de bons résultats surtout grâce à une très bonne équipe qui partage

beaucoup.- adaptation et/ou modification du dispositif pédagogique, analyse du rapport entre le prescrit et le réel

• prise de conscience de la réalité, que l’imprévu peut toujours arriver, mais qu’il faut savoir rebondir. Dans l’ensemble bon, mais à perfectionner dans le dialogue et les activités lancées.

- comportement, tenue face aux élèves, maintien de l’ordre, niveau de langage et vocabulaire adapté• assez vague, je suis satisfait de la distance formelle que j’ai réussi à garder, mais je me laisse trop

facilement embarquer dans des discussions qui dépassent le cadre scolaire.

Proposition de modalités d’adaptation / de modifications :Dans mon cas, le travail s’est exercé avec une classe de SEGPA. Les spécificités de leur enseignement couplées aux caractéristiques des cours d’arts plastiques m’ont obligé à considérer la chose d’une autre manière : un projet long avec ces élèves est bien plus intéressant et prenant s’il est fait en transdisciplinarité voire interdisciplinarité, si le suivi est régulier et si le travail est amorcé en amont. Le principal problème est la continuité des cours, un par semaine complique le projet, il faut alors s’organiser avec toute l’équipe pédagogique investie pour mener le projet à bien, car garder ces élèves impliqués dans leur tâche permet un investissent supérieur mais surtout une volonté de bien faire avec un projet qui les concerne. Le problème du numérique est un grand sujet de discussion. Dans notre cas, ma connaissance de Gimp était quasi-inexistante, partager alors cette méthodologie en une heure est quelque chose d’impossible. Egalement, le travail choisi était bien trop conséquent pour cette plage horaire. Avec du recul et sans la précipitation, j’aurai élaboré une autre séance qui serait venu compléter le projet de manière efficace. Pour en revenir au soucis informatique, il faudrait également prévoir en amont les

travaux exercés sur ordinateur, afin que élèves comme enseignants possèdent une certaine maitrise du logiciel, permettant alors l’exécution du travail de manière plus fluide.

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Ecart entre conception et réalisation :L’expérience et une bonne conception de la réalité sont les principaux outils qui permettront de gérer cette différence entre la conception et la réalisation d’une séance. La connaissance et la maitrise de sa séquence, l’adaptation aux capacités de la classe, l’élaboration de projets adaptés ainsi qu’une méthodologie de travail personnel et développé, ces éléments sont également essentiels pour la bonne élaboration et le bon déroulement d’une séance. Dans l’ensemble, les deux premières séances se sont très bien déroulées, car une adaptation constante était de mise, grâce aux observations de certains cours de Mr. Borowiel. Une manière d’être, d’aborder les questions et de maintenir leur attention, leur sérieux et leur implication qui donne de très bon résultats. Cependant, l’échec est également riche d’enseignement, le principal étant de toujours se remettre en question. Il permet de concevoir ses séquences différemment et d’être encore plus prêt à réagir aux imprévus.

Transdisciplinarité et compétences :Etant une classe de SEGPA, et le projet s’élaborant en transdisciplinarité, le travail conjoint avec celui de français était très intéressant et riche d’expérience et de recul. C’est une manière différente de travailler que de s’appuyer sur des compétences propres plutôt qu’un barème de notation à points. C’est également une manière de travailler qui apporte beaucoup aux élèves et aux enseignants, dans le partage entre disciplines, le suivi d’un projet, le séquençage des enseignements et des compétences. Egalement, cela permet d’avoir des résultats concrets dans le cadre des arts plastiques, avec une valorisation du travail par la finalité de la production.

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Annexe

Premier jet de tableau, permettant de détailler les séquences avec différentes catégories, ciblant les enseignements, les moyens mis en place, les activités, les extraits de cycle …

Ce document n’a pas été scrupuleusement suivi, il a subit des modifications en cours de séquences, lors des séances, en s’adaptant au cours, au fil des discussions et des observations.

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Arts plastiques : jeudi 18/01 14h55-15h50

Arts plastiques : jeudi 25/01 14h55-15h50

Arts plastiques : jeudi 01/02 14h55-15h50

Activités de la séance : déroulementVerbalisation, étude du costume du

super-héros, réalisation de symboles de super-héros, conception du

costume

Prise photographique des scènes en classe

Réalisation des bulles de texte, collage et agencement sur les photos

imprimées

Objectif pédagogique : production et tâche des élèves

Élaboration d’un costume représentant leur héros, conception

d’un costume, du rôle du héros

Réalisation des photographies, mise en scène théâtrale, les élèves se

prennent en photo ou demandent l’aide d’un adulte si besoin

Séquençage du texte, des tonalités, réalisation de bulles de texte

Découpage des photos pour réaliser les cases

Agencement et collage de tous les éléments

Tâche du professeur et de l’AVSFaire comprendre qu’un costume peut se créer à partir de peu de choses =>

costume du héros au quotidien ?

Faire manipuler aux élèves pour qu’ils comprennent comment se prennent

des photos pour raconter une histoire (différents plans)

Accompagner dans l’emploi d’outils de découpe, composition

Post-cours : scan et impression des images pour une reliure

Apprentissage effectué

Composition et réalisation d’un costume / d’un logo.

Invention, création et design d’un logo. Projection de soi en scène. Mise

en scène et production d’un « costume ». Réflexion, organisation,

invention.

Prise photographique à l’aide d’appareils numériques. Autonomie et

confiance dans l’utilisation de matériel. Initiation à la prise de vue

photographique. Mise en scène d’un scénario, jeu

d’acteur, projection dans le résultat final.

Composition et réalisation d’une planche de roman photo => narration.

Composition d’une narration, comment raconter une histoire.

Finalisation d’un projet longuement amorcé, réfléchi et muri.

Phasage des activités 20 min : verbalisation et étude

d’images35 min : mise en pratique

10 min : verbalisation45 min : pratique

10 min : verbalisation45 min : pratique

Extrait de programme Cycle 4

La représentation ; images, réalité et fiction

La ressemblance : les images artistiques et leur rapport à la fiction,

notamment la différence entre ressemblance et vraisemblance

L’oeuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur

La relation du corps à la production artistique : l’implication du corps de

l’auteur

La représentation ; images, réalité et fiction

La narration visuelle : dispositif séquentiel et dimension temporelle,

durée, vitesse, rythme, montage, découpage, ellipse …

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Séquence pédagogique : Roman photo Classe de 5e2 SEGPA du Collège La Binquenais. Poursuite du projet «  Nous, les Supers-Héros ». Incitation : « L’école des Super-Héros  ». En interdisciplinarité avec les cours de français, les élèves vont devoir en plusieurs séances (4 ou 5) réaliser un logo et un masque. A terme, le but sera de réaliser des scènes photographiées qui mettront en scène les élèves dans leur école formant les futurs Super-Héros, puis de regrouper le tout en un roman photographique qui constituera un book. Cette question fera intervenir la notion du corps et sa relation à la production artistique, mais également la narration visuelle.Format imposé : seulement impression finale, A4 ou A3. Technique : logos et masques, libre ; appareil photo pour prises photographiques des scènes. Contrainte : les scènes doivent se réaliser dans le cadre de la classe.

Français : • 1ère séance : Explicitation du projet, recherche, discussion, élaboration de l’idée du super-

héros. Retour sur les «  fiches portraits  », conception d’un super-héros à l’école. Des groupes vont se former, par 2 ou 3.

• 2ème séance : Ecriture de scènes de super-héros. Petites histoires en quelques scènes, ressort comique ? Elaboration de bulles de texte.

Arts Plastiques : • 1ère séance : Discussion et réalisation des symboles de super-héros et des masques.

Plusieurs images d’aide et d’inspiration, styles de héros, masques, logos et costumes. • 2ème séance : Les élèves ramènent leur « costume », prises photographiques des scènes,

appareil photo du collège. Leur faire prendre des photographies, notions de plans, de distance, de narration.

• 3ème séance : Réalisation des bulles de textes, agencement et collage sur les photos imprimées.

Barème : à voir avec Benjamin, barème spécial pour les SEGPA.

Apprentissages : - construction d’une histoire- conception d’un costume, d’une identité- notions photographiques, plans- narration d’une histoire courte, implication de son corps dans l’espace

Organisation pédagogique : - modalité de travail : binômes ou trinômes- contenus :

* verbalisation, compréhension des constituantes de la création d’un scénario, d’une bande-dessinée, de photographies ainsi que leur réalisation

* mise en commun et travail en groupe des savoirs acquis, réemploie dans le projet - matériel :

* logos et planches finales : stylos, crayons de couleurs, crayon gris, feutres, peintures, ciseaux, colle

* scénario et études : trousse, papier et cahier * photographies : appareils photos et/ou tablette du collège

- support : * logos : cartons, papier pour les logos

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* photographies : papier / impression finale => papier plus épais, plus propre (effet bd, magazine)

Difficultés à prévenir : - participation et l’intégration dans le projet - choix des mots et explicitation des termes liés aux mondes de la bande-dessinée, du cinéma,

vocabulaire plastique- laisser une certaine liberté pour un projet aussi conséquent pour une classe de 5e, mais

prévenir les débordements que pourrait amener cette liberté- verbalisation régulière pour avoir leur retour, leur difficulté, afin de modifier l’agencement des

étapes et le projet au besoin

Idées supplémentaires : - impression en reliure en propre pour chacun des élèves «  Numéro spécial de l’École des

Héros »- exposition des « planches originales » au CDI, dans le collège - publication des histoires dans le journal du collège, selon sa régularité, toutes les scènes en

une fois ou petit à petit

____________________________________________

Fiche séquence réalisée pour le stage. Pareillement au tableau, des éléments ont été modifiés en cours de stage lors des cours, dûs à des remises en question, des changements, des observations.

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Différentes références de costumes de super-héros et de super-héroïnes, avec ou sans logo, tenue plus ou moins simple. Egalement des symboles modernes et une équité genrée même dans les super-héros.

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Deux exemples de romans photos, qui servent d’exemples au montage, aux prise de photos, aux bulles de textes …