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Année universitaire 2006-2007 Université de Haute Alsace de Mulhouse Master « Ingénierie de Projet en Economie et Sociale et Solidaire Mention Economie Sociale et Solidaire » RAPPORT DE STAGE DIANOSTIC JEUNESSE DE PFASTATT RAPPORT I Emplacement des photos

RAPPORT DE STAGE - ffmjc.orgffmjc.org/IMG/pdf/Rapportdestagejeunesse.pdf · RAPPORT DE STAGE DIANOSTIC JEUNESSE DE PFASTATT ... plus proche de la commune de Lutterbach. ... 1 Entendu

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Année universitaire 2006-2007

Université de Haute Alsace de Mulhouse

Master « Ingénierie de Projet en Economie et Sociale et SolidaireMention Economie Sociale et Solidaire »

RAPPORT DE STAGE

DIANOSTIC JEUNESSE DE PFASTATTRAPPORT I

Emplacement des photos

Commanditaire : Mairie de PfastattDemande de la Mairie et de la Maison des Jeunes de Pfastatt

Les jeunes et les politiques orientées vers la jeunesse à Pfastatt

Etat des lieux

2

Cadre de stage : MJC de Pfastatt

Etude réalisée par Mauduit Laetitia

SOMMAIRE

Introduction p 6

Première partie : Pfastatt une commune en mutation p 8

I- Présentation générale de la communeII- Présentation de la mairieIII- Les jeunes et leurs familles

Deuxième partie : Les politiques orientées vers la jeunesse : Acteurs, ressources matérielles et financières p 31

I- Les acteursII- Le budget et les sources de financementIII- Une politique ou des politiques orientées vers la jeunesse IV- Les équipements : localisation et problématique

Troisième partie : Fréquentation des structures intra-communales p 44

I- Les clubs sportifsII- Les associations culturellesIII-Les initiationsIV-Zoom sur la MJC

Quatrième : les premiers résultats de l’enquêtesur les pratiques et les attentes des jeunes de 12 à 19 ans p 59

I- Les pratiques sportivesII- Les pratiques culturelles III-La mobilitéIV-Les attentes

Méthodes de travail p 69

Conclusion p 77Annexes p 78Autre travail : analyse des activités « adulte » de la MPT p 87 Remerciements p 89

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Collectivité de près de 8600 habitants, située au nord-est de l’agglomération mulhousienne, Pfastatt est en cours de reconfiguration. Devenue espace périurbain, touchée en 2000 par la fermeture de l’entreprise textile Texunion, elle accueillera d’ici 2009 environ 2000 néohabitants sur l’ancien site industriel.

La commune présente des structures propres à assurer le bien-être de la population. On note en effet, la présence de magasins de proximité, d’infrastructures à vocation culturelle et sportive, d’une vitalité associative, et ce plus particulièrement dans le domaine de la jeunesse. L’aura de ses clubs sportifs dépasse de loin le cadre municipal et le secteur culturel par le biais de la « Maison Pour Tous/Maison des Jeunes », s’est engagé dans la voie d’un développement prometteur.

Aujourd’hui, la commune et la MJC s’interrogent sur les jeunes pfastattois. Ils désirent mieux connaître leurs pratiques culturelles et sportives, leur sociabilité, leurs attentes afin d’améliorer la politique qui leur est destinée, de répondre de manière adaptée à leurs besoins spécifiques.

De récentes analyses réalisées à l’échelle nationale prouvent la nécessité d’adopter une telle démarche, notamment pour les adolescents. En effet, ils se sentent insuffisamment consultés dans l’élaboration des politiques les concernant. D’autre part, les pouvoirs publics peinent à connaître les attentes d’une population entre enfance et âge adulte qui cherche à s’autonomiser vis-à-vis de leurs familles et des institutions.

Au niveau local, les professionnels observent quelques manques en matière d’animations et d’infrastructures, mais ressentent le besoin d’être aiguillés ou confortés dans leur choix afin de pallier aux avaries.

L’autre interrogation est de savoir si les structures sportives, culturelles et les animations proposées aux jeunes (enfants et adolescents) sont à même de garantir l’intégration des nouvelles populations et d’être un facteur de développement du lien social. Le quartier1 émergent de la cotonnade va concentrer un ensemble de lotissements géographiquement excentré, plus proche de la commune de Lutterbach. Il convient dés lors, d’intégrer au mieux cette nouvelle zone urbaine.

D’identité plutôt villageoise, la commune doit réorganiser son espace social et veiller à sa bonne articulation. Plus généralement, une croissance démographique importante (dans le cas présent 20%) est un défi majeur pour les collectivités, en matière d’aménagement, de services d’intérêt général ou d’utilité sociale2.

Il s’agit à la fois de leur fournir une offre adéquate, d’assurer une meilleure répartition des infrastructures et des activités dans un cadre démographique et un environnement urbain nouveaux.

C’est dans ce cadre que la mairie de Pfastatt a émis une offre de stage au Master Economie Sociale et Solidaire de l’Université de Mulhouse. Son objectif est de fonder une véritable politique de la jeunesse3 tout en renforçant et développant le lien social, dans un cadre partenarial et consensuel. Le rapport fourni sera en ce sens une étude protéiforme et comprendra plusieurs étapes.

1 Entendu comme unité urbaine et architecturale2 Sens commun3 A l’heure actuelle, de nombreux dispositifs existent, le dynamisme des différents acteurs est réel, mais les actions ne s’intègrent pas dans un cadre unique. En cela, on considère qu’il ne s’agit pas d’une politique jeunesse mais de politiques et de dispositifs visant la jeunesse (enfants et adolescents).

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La première partie de ce travail consiste à présenter un état des lieux de la politique orientée vers la jeunesse, principalement en matière sociale, culturelle et sportive et de mieux connaître les jeunes pfastattois. Nous allons présenter la collectivité dans ses mutations, étudier de manière plus approfondie la politique orientée vers la jeunesse, l’attractivité et la fréquentation des structures sur le territoire communal. De même, vont apparaître les premiers résultats globaux de l’enquête réalisée auprès des adolescents (12-19 ans) sur leurs pratiques (culturelles et sportives notamment), leur mobilité et leurs attentes.

Ils seront complétés ultérieurement, par les résultats détaillés selon l’orientation donnée par la mairie de Pfastatt4.

Enfin, après un traitement qualitatif des données de l’enquête, nous allons émettre des préconisations globales visant à améliorer les politiques mises en oeuvre.

4 Voir enquête dans les méthodes de travail et les premiers résultats en partie IV

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Première partie

Pfastatt : une commune en mutation

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I- Présentation générale de la commune

-Quelques chiffres clés

Département Haut Rhinsituation Ville périphériqueCentre MulhouseSuperficie 524 hNombre d'habitants 8592Densité de population 1516 hab/km2Superficie espaces verts 25,2Agglomération Agglomération mulhousienne Pays Pays de la région mulhousienneTaux de chomâge 8,10%Taux de logements sociaux 14%Taux de logements collectifs 37%Population agée de plus de 60 ans 25,20%Nombre de jeunes de moins de 19 ans scolarisés5 1222 (14%)Nombre de licenciés sportifs 16%Majorité politique UDF Maire : M.Hillmeyer depuis 1995

Nombre d’associations42 dont 12 associations sportives ou culturelles dans le domaine de la jeunesse

Nombre d’entreprises 166

Principaux équipements

Mairie Eglise Hôpital civil Poste Maison de retraite Résidence René Hirschler (Hospice Israélite) Ecole René Bazin Ecole primaire et maternelle Erckmann-Chatrian Ecole primaire et maternelle Fehlacker Ecole maternelle Jean-Jacques Waltz Institut « Les Accacias » d’éducation motrice Collège Halte-garderie avec Réseau d’Assistance Maternelle COSEC Salle polyvalente Salle GR Restauration scolaire Bibliothèque et médiathèque

5 Hors université dont maternelles, primaires, collégiens, lycéens (public, privé, professionnel, technique)

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Mauduit Laetitia :sources mairie

Ludothèque Foyer Saint Maurice Foyer Schoff (Salle de musique) Centre Médico-social Foyer de vie pour handicapés Six lieux de culte Bureau de Police (rattaché à Mulhouse) Police municipale et Police nationale Corps de Sapeurs-pompiers volontaires Cabinet d’infirmières et de soins à domicile Plusieurs médecins Plusieurs dentistes Deux pharmacies Masseurs/kinésithérapeutes Banques Supermarchés Taxis/ambulances

A) Histoire

Les premières traces de présence humaine découvertes sur le Haulacker6 (la colline) démontrent que le site est habité depuis la préhistoire.

De l’époque gallo romaine la cité garde l’ébauche du réseau routier actuel. La voie commençant à Finstatinse (ancien nom latin), est l’une des principales voies de communication. Elle relie la vallée du Rhin, Illzach (Uruncis) et la route des Vosges. Un autre chemin relie le poste d’observation sis au Haulacker à la villa romaine. Ces deux axes routiers sont aujourd’hui les axes principaux de circulation de la commune ; respectivement la rue de la République et la rue de Richwiller (voir carte 2).

Citée en 728 comme étant partie de l’abbaye de Murbac, la ville en hérite le nom. Vers 1270 les chevaliers de Hauss deviennent propriétaires des lieux et édifient un château fort aujourd’hui disparu. En ce temps, le hameau est dénommé Pfasffstad ou Pfaffenstatten, le village dépendant du clergé (Pfaff).

Après la guerre de guerre de Trente ans Jean Sébastien II Zu Rhein achète Pfastatt à son cousin l’évèque de Bâle. La famille en garde l’autorité jusqu’à la révolution.

C’est alors que Pfastatt connaît sa première exploitation industrielle et son essor. Une fabrique d’impression de toiles teintes est bâtie en 1782 près de la Doller, suivie d’une blanchisserie-teinturerie dans l’enceinte de l’ancien domaine seigneurial de Pfastatt-le-Château. Un siècle plus tard, exploitée par Haeffely, Lalance et Schaeffer, cette industrie fait la renommée internationale de Pfastatt.

Suite à la défaite française face aux prussiens en 1871 les Pfastattois deviennent sujets de l’Empereur Guillaume Ier d’Allemagne jusqu’à la fin de la première guerre. A la fin de la seconde guerre mondiale la commune compte 3463 habitants pour en atteindre 8600 aujourd’hui.6 Voir carte 2, rue de la République-rue des Gaulois (axe gauche-droite)

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Avec la fermeture de l’usine textile de Texunion en 2000 qui employait du temps de sa splendeur 1600 personnes c’est une autre page de l’histoire de Pfastatt qui se tourne.

B) Données administratives et géographiques

Carte 1 :

Pfastatt se situe à la limite de la Plaine d’Alsace et du Sundgau. La ville est établie à une altitude de 248 mètre et se localise à la frontière des trois paysages du Sundgau, de la Plaine d’Alsace et des Vosges, le Haulhaker étant le dernier contrefort jurassique provenant de la région sundgauvienne.

La collectivité, fait partie de l’arrondissement de Mulhouse, du canton de Wittenheim et du pays mulhousien mais à ce jour n’intègre pas de communauté de communes contrairement à la plupart des communes voisines, comme il apparaît ci-dessus (carte 1).

Bien qu’elle ait su préserver son organisation villageoise avec un centre exigu mais doté de nombreux commerces de proximité, cette petite ville s’inscrit dans l’aire périurbaine mulhousienne.

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Elle est entourée d’autres petites communes telles que Richwiller, Lutterbach…Comme tous les espaces de ce type, la mobilité d’une commune à l’autre est accrue, la ville s’étend et les limites se sont atténuées au fil des temps. Les personnes y circulent pour des raisons professionnelles ou pour accéder à différents services... Pour autant, chaque commune possède un espace social propre, une identité qu’elle cherche à garder ou à promouvoir.

La commune se compose de deux principaux ensembles le haut village-haulacker et Pfastatt le Château. Bien que l’urbanisation ait modifiée sa configuration ancienne, une différence se remarque dans l’organisation (aménagement est espace social) de ces deux noyaux « originels ». Le premier s’articule bien davantage autour du centre de Pfastatt et de ses commerces. Cette distinction est aussi présente dans la perception de ses habitants. Les Pfastattois habitant au nord du Haulacker désignent souvent le sud comme le bas de la colline alors même que leur lieu de résidence n’est pas forcément situé à une altitude plus élevée. Cette représentation est héritée de l’histoire et de la géographie. Le point surélevé du Haulacker érigé pour des raisons stratégiques et le choix d’implantation d’un château en contrebas sont au fondement de deux premiers foyers d’habitation. De même, la concentration de l’exploitation textile à Pfastatt de Château a contribué à la distinction de deux sous ensembles sans qu’il y ait de rupture, bien au contraire. Pfastatt a toujours été attachée à son histoire, à son industrie qui fit un temps la prospérité du site par sa renommée.

Une cartographie plus fine établie sur la base de critères urbains et architecturaux (aménagements divers, organisation de la voirie, type d’habitat, densité, utilisation des espaces…) peut être proposée. En l’appliquant on obtient les cinq secteurs suivants7 :

- Centre : site de l’ancien village, concentration des institutions et des commerces

- Héros : concentration des infrastructures à vocation culturelle et sportive en particulier à destination des jeunes, on y trouve également 80 % des Habitats à Loyer Modéré.

-Molkenrain: habitat moins dense, présence de quelques bribes d’espaces destinés à l’agriculture, ferme équestre, proximité de la forêt du Nonenbruck

-Pfastatt le Château : concentration des zones d’activités, espace en cours d’urbanisation, type d’espace périurbain par excellence (proximité des voies rapides et de centres commerciaux, présence de zones d’activités, constructions de lotissements)

- Tuilerie Fehlacker : cohésion du bâti, aménagements de voiries…

Les éléments les plus importants sont synthétisés dans la carte ci-dessous.

Carte 2

7 Il ne s’agit pas de divisions mais bien d’ensembles urbains cohérents qui serviront à l’analyse du territoire

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C) Démographie

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La population a connu une progression relativement constante depuis les années cinquante (graphique ci-dessous).

Graphique 1

Evolution de la population pfastattoise de 1954 à 2010 (prévisions)

45915209

5986 6353 6247

8061 79468592

10600

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009

Années

Nom

bre

d'ba

itant

s

Actuellement, elle se répartie de manière inégale sur le territoire. 30% des habitants résident à Tuilerie-Fehlacker, 22% au centre, 20% au Héros, contre 18,4% au Molkenrain et seulement 9,6% à Pfastatt le Château en cours d’urbanisation. L’arrivée prochaine de 2000 néohabitants modifiera la configuration actuelle de la commune.

Carte 3

12

Mauduit Laetitia d’après les chiffres de l’Insee

En 2006 le taux de chômage se situait un peu en deçà de la moyenne nationale avec 8%.

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Nous étudierons plus précisément le profil des familles dans une prochaine partie (types d’emploi exercé, répartition spatiale…)

D) Le tissu associatif

Cette petite ville cossue d’environ 8600 habitant présente un dynamisme associatif certain (voir tableau 1), notamment en matière de jeunesse.

Si le mouvement sportif dans son ensemble participe de manière active à l’image de la commune, le secteur culturel évolue favorablement, prend une place de plus en plus importante sur la scène locale. N’appartenant à aucune communauté de communes la politique sportive et culturelle relève de la compétence de la collectivité. Dans ce domaine, le soutien communal est ténu (voir tableau 1).

On note également la présence de structures éducatives, sportives et culturelles, (carte 2) de parcs, de magasins de proximité, d’un tissu associatif important propres à assurer les besoins de la population. Parmi ces nombreuses associations, 39% d’entre elles officient dans le domaine des loisirs et de la vie sociale, 35% dans le monde sportif et 13% dans la sphère culturelle. Toutefois, les locaux à vocation sportive, culturelle, festive ne suffisent plus à contenir les divers évènements organisés sur le territoire (commune ou autres) ni à soutenir dans les meilleures conditions le développement associatif. Et plus encore dans un nouveau contexte démographique.

Graphique 2

Profil du tissu associatif

35%

13%

39%

5%5% 3%

SportifCulturelLoisirs et vie socialePrévention-SecoursCaritatif-HumanitaireAction sociale

V- Les mutations

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Mauduit Laetitia

La fermeture de l’industrie Texunion qui employait du temps de sa splendeur 1600 personnes, eut d’importantes conséquences à la fois financières et psychologiques.

Désormais la crise est passée. L’utilisation de cet espace est partagée entre une zone d’habitat (dont 30% de logements sociaux, plus que la loi LSU ne le prévoit) destinée à accueillir 2 milliers de néorésidents d’ici 2008/2009 (la cotonnade en cours de construction) et une autre vouée à l’implantation d’activités tertiaires et commerciales. De nouvelles entreprises se sont ainsi développées depuis quelques années, offrant d’autres perspectives. Preuve du dynamisme de la commune, 156 entreprises sont actuellement installées sur son territoire.

Sur la zone déléguée aux logements pour les particuliers, les différents promoteurs immobiliers (Bouygues, Logis est, Alsace habitat, …) estiment qu’une large part des 337 logements alloués à la vente relèveront de l’investissement, ils seront mis en location par les acheteurs, 143 seront destinés au logement social (bailleurs sociaux : SOMCO et Foncia). L’offre est variée du F1 à la maisonnette et les publics différents. Même si les promoteurs ne connaissent pas les chiffres exacts, et qu’on ignore les critères de location des propriétaires, un certain nombre de jeunes célibataires, couples, et familles avec enfants sont attendus.

Sur le terrain cette donnée est difficilement mesurable ou vérifiable en l’état, les constructions sont en cours. Cependant sur la soixantaine d’appartements investis, on remarque une proportion conséquente de jeunes célibataires, couples, jeunes familles (enfants en bas âges);

Cette première lecture devra être confirmée par la suite, pour mieux orientée la politique de la ville. Mais on se heurte inéluctablement à certaines difficultés. La rotation des locations induit de nombreuses limites, les résidents ne sont pas fixés, ils restent pour une période indéterminée sur du court, moyen ou long terme. Toutefois les futurs résidants logeant dans les maisonnettes et les Habitats à Loyers Modérés s’installent généralement à plus long terme. . A ce jour, le quart des pfastattois a plus 60 ans, cette évolution amènera un rajeunissement de la population.

Cette arrivée d’environ 2000 néohabitants dans les deux prochaines années est un évènement majeur pour la collectivité, l’augmentation la plus importante de ces dernières décennies. Il s’agit d’intégrer au mieux cette nouvelle population et de repenser l’aménagement et l’espace social de Pfastatt dans son ensemble par le biais du tissu associatif, de manifestations et d’une meilleure répartition des infrastructures à vocation sportives, culturelles voir sociales.

F) L’image de la commune chez les habitants

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Avant de s’investir pleinement dans la constitution des enquêtes, nous avons réalisé différentes interviews de la population afin de mieux comprendre le territoire, d’en d’appréhender plus justement les problématiques liées à notre objet d’études.

Aussi, nous sommes partis à la rencontre de la population (personnes âgés, d’âge moyen, jeunes adultes, adolescents, enfants, nouveaux résidents et plus anciens) dans différents lieux de Pfastatt (supermarchés, sorties des écoles, dans la rue, chez eux…).

L’objectif des témoignages qui vont être livrés est de faire un tour d’horizon, d’écouter la population sans trouver de profils très précis.

Nos questionnements concernaient l’image de la commune et de son évolution

Résultats

Bien qu’elle s’inscrive dans un espace périurbain de par sa localisation et sa population, elle est souvent perçue par ses habitants comme un village où « il fait bon vivre ». Image traditionnelle longtemps promue par la commune. C’est aussi, une réalité subjective perçue par un certain nombre de ses citoyens (80%, 20% parle plus d’une petite ville), de personnes extérieures qui la présentent comme telle (selon les interviews réalisées à divers endroits de la commune auprès de 70 personnes8, interviews de terrain).

Ils l’expliquent par le sentiment d’ « un lien social encore palpable », d’une relative qualité de vie. Cette représentation est plus nuancée et critique chez les adolescents plus âgés et les jeunes adultes qui la jugent « trop tranquille », manquant d’animations pour les jeunes de leurs âges. Ils sont attirés par Mulhouse, son centre et ses lieux de loisirs et de divertissements, mais généralement ne s’y verraient pas habiter.

Les personnes sondées utilisent généralement le même vocabulaire, pour décrire leur lieu de vie. Ils parlent d’un « village » (80%) ou « d’une petite ville » (20%), « tranquille » (89%), « sympathique » (40%). Les jeunes de 18-19 ans évoquent souvent un lieu « agréable mais ennuyant », ou inanimé, alors que les adolescents plus jeunes emploient un vocabulaire proche de celui des adultes. Le graphique 3 détaille l’image qu’ont les adolescents de Pfastatt selon les différentes catégories d’âge.

Graphique 3

8 Interviews de jeunes de moins de 18 ans, jeunes adultes, adultes et personnes âgées au Norma, Super U, au CMJ, à la médiathèque, à la sortie des établissements scolaires, dans la rue (questionnaires en annexes)

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Autre point, les Pfastattois témoignent d’une inquiétude concernant l’évolution de la commune avec la construction des nouveaux lotissements, ils craignent l’apparition d’une zone reléguée. (les 2/3 des 69% personnes interrogées qui connaissent le projet). Le discours d’une habitante d’âge moyen, impliquée dans la vie associative résume bien l’appréhension d’une partie de la population, elle évoque des « barrettes collées ensemble » et se questionne « qui est-ce qui va y habiter et comment ça va se passer ? ».

En réalité, cette réaction s’explique par une méconnaissance du projet et une certaine représentation des habitats collectifs. D’ailleurs, la majorité se dit prêt à rencontrer la population nouvelle ou à participer à des rencontres quand on leur explique de quoi il en retourne.

Rappelons qu’à la fin des années 1970, début 1980, la construction de lotissements HLM avait suscité de pires craintes, or ce secteur est aujourd’hui pleinement intégré au reste de la commune.

Quant aux quelques personnes récemment installées à la Cotonnade, elles connaissent généralement peu Pfastatt (90% des gens interrogés), ils se déplacent rarement au centre et fréquentent peu la commune. Ils se sentent plus proche de la commune voisine de Lutterbach.

Autrement, ils trouvent l’endroit tranquille et agréable, mais aimeraient voir la construction de quelques aménagements comme un arrêt de bus et des installations pour les jeunes.

II- La mairie

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Opinion de Pfastatt / naissance

Non réponse Image positive Calme Image négative

Inanimé Sans avis agréable mais ennuyant

Douze-treize

Quatorze-quinze

seize-dix sept

dix huit dix neuf 4,2% 8,3% 8,3% 37,5% 4,2% 37,5%

25,7% 22,9% 11,4% 14,3% 25,7%

37,5% 18,8% 15,6% 18,8% 3,1%6,3%

38,5% 30,8% 10,3% 10,3% 5,1%5,1%

Mauduit Laetitia Master 2 Ingénierie de Projet en Economie Sociale et Solidaire

A) Les élus et les conseillers

Tableau 2

Fonction Nom, prénomDéputé Maire HILLMEYER Francis1er Adjoint (culture) BURGER Mireille2ème Adjoint VOGT François3ème Adjoint (social) STOFFEL Karine4ème Adjoint SCHAERER Daniel5ème Adjoint ZELLER Fabienne6ème Adjoint (santé) BENSEL Jean-Claude7ème Adjoint (enseignement et jeunesse) CHANET Frédéric8ème Adjoint MARCZACK MichelConseiller COLOMB MargueriteConseiller DEL MEDICO BrunoConseiller RENDLER PierreConseiller KLOPFENSTEIN GabyConseiller SCHIRMANN JeanConseiller BURRY AndréConseiller DAVERIO FrançoisConseiller MAURICE Jean-LucConseiller HUGUENOT JacquelineConseiller KOERNER AgnèsConseiller BARTH BéatriceConseiller GOTZ Jen-YvesConseiller KNECHT RégineConseiller MEYER SylviaConseiller SISSELIN AgnèsConseiller BAUDER NoelleConseiller PETER PierreConseiller WIEDERKEHR MoniqueConseiller KUENY FatimaConseiller WUNENBURGER Sandrine

B) L’organigramme (schéma 1)

18

Source : mairie de Pfastatt

C) Le budget

19

Source : mairie modifiée par Mauduit Laetitia

Tableau 3

IntituléChiffres en euros et pourcentage BP 2007 BP 2006

Compte 2005

Compte 2004

Budget global de la ville 9600000 9329000 8532146 7752862Budget global de fonctionnement 7800000 7739400 6427874 6059060Budget global d'investissement 1800000 2929200 1560128 1693802Budget global/population 1117 1086 1052 960Dépenses réelles fonct/Population 750 745 721 689Produits impositions directes/population (en euros) 385 376 350 347Recettes réelles fonct/population 900 895 750 715

Le budget augmente régulièrement ces dernières années, de 2004 à 2007 il a progressé de 23,8%. Cette évolution a été permise par une croissance des recettes de l’ordre de 25% sur la même période grâce notamment à l’implantation de nouvelles entreprises. Globalement la part du budget consacré aux investissements sur ces 3 années est de 22,7% du budget total.

20

Source : mairie de Pfastatt

III- Les jeunes et leurs familles

A) La répartition des jeunes de 3 à 19 ans

Actuellement la commune compte 1222 jeunes de 3 à 19 ans mais leur répartition varie selon les tranches d’âge et selon les secteurs. Répartition par classes d’âge

Graphique 4

Répartition des enfants et jeunes de 3 ans à 19 ans selon leur année de naissance

110

174

162

182

149

161

132

152

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

1988-1989

1990-1991

1992-1993

1994-1995

1996-1997

1998-1999

2000-2001

2002-2003

Anné

es

effectifs

Globalement, comme nous le remarquons sur le graphique ci-dessus, les effectifs se situent entre 150 et 175 pour chaque classe, sauf pour deux catégories ; les 12/13 ans au nombre de 182 et les 18/19 ans au nombre de 110. La poursuite d’études dans d’autres régions ou l’engagement dans le monde du travail explique en grande partie la diminution de l’effectif d’une année sur l’autre.

Répartition spatiale

Cette population est inégalement répartie sur le territoire (Cf carte 4) et différemment de l’ensemble de la population. 33 % habitent le secteur Héros, 25% Tuilerie-Fehlacker, 18% au centre, contre 14% au Molkenrain et 10% Pfsatatt le Château.

21

Mauduit Laetitia, Master Ingénierie de Projet en Economie Sociale et Solidaire

Carte 4

22

De même, leur proportion varie selon les secteurs. Ils forment le quart des habitants du Héros, 12% de ceux de Tuilerie Felhaker, 14% de Pfastatt le Château contre 11% du centre et 10,5% du Molkenrain, comme il apparaît ci-après.

Tableau 4

Proportion de jeunes de 3 à 19 ans par secteur de Pfastatt

Sous-ensembles de Pfastatt Enfants Adolescents

Pourcentage de la population jeune (enfants et adolescents)

Pourcentage de la population totale par secteurs

Centre 91 124 17% 11,30%Héros 210 203 34% 24,30%Molkerain 72 95 14% 10,50%Pfastatt le Chateau 50 68 25% 14%Tuilerie-Fehlacker 161 148 10% 12,10% Total 584 638 14% 14%

Intermède

Point sur la démocratie participative

B) Scolarisation des jeunes

Pfastatt dispose d’un collège, de deux groupes scolaires réunissant les primaires et les maternelles. Au total la commune compte 203 maternelles, 379 élèves scolarisés en primaires, 421 collégiens et 284 lycéens. Une halte garderie/Réseau d’Assistance Maternelle permet la prise en charge des plus petits.

23

Mauduit Laetitia Master 2 Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

-Les jeunes connaissent mal le dispositif du Conseil Municipal des Jeunes, si 54% d’entre eux affirment le connaître, seuls 40% peuvent citer une de ses actions. Par ailleurs, 58% ne savent

quoi répondre quand on leur demande de citer un lieu ils sentent écoutés.

-15% des adolescents se sont déjà investis dans une action de solidarité-6% sont impliqués dans la vie associative (en dehors des licenciés des clubs sportifs)

Aucun lycée n’étant implanté sur la commune, les adolescents se répartissent dans divers lycées de l’agglomération mulhousienne, principalement à Mulhouse dont 110 au lycée Lambert. 20% des collégiens et 10% des élèves de primaire fréquentent des établissements hors commune (détails en annexe), notamment des institutions privées.

Toutes sections confondues, 41% des pfastattois de 3 à 18 ans sont scolarisés hors du territoire. En voici la répartition selon la commune d’inscription :

Graphique 5 .

Répartition des effectifs scolaires hors Pfastatt

77%

3%

4%

4%

4%

1%

5%2%

Mulhouse

Wittelsheim

Zillisheim

Landser

Pulversheim

cernay

Riedisheim

Wittenheim

Lutterbach

L’école étant un lieu de socialisation privilégié dans le parcours des enfants et des adolescents, leur répartition influe sur le choix des lieux de divertissements. Un élève inscrit dans une autre commune, se déplacera plus souvent hors de Pfastatt pour retrouver ses amis et fréquentera plus des structures culturelles et sportives situées dans la collectivité où il est scolarisé. Néanmoins une différence s’observe entre les collégiens et les lycéens. Ces derniers sortent plus souvent, ont une plus grande autonomie vis-à-vis de leurs parents.

Evolution

L’effectif global des jeunes a baissé progressivement ces dernières décennies, comme cela s’observe au niveau des structures éducatives communales. De 1996 à 2007 il a diminué de 20%, de 1180 à moins de 900.

Graphique 6

24

Mauduit Laetitia

Evolution des effectifs scolaires sur la commune de 1996-1997 à 2006-2007

0 200 400 600 800 1000 1200 1400

1996-1997

1998-1999

2000-2001

2002-2003

2004-2005

2006-2007

Anné

es

Effectifs

Maternelles Primaires Collège

Certaines classes primaires ont dues être fermées à l’école du centre, contrairement à l’école du Fehlacker dont le nombre d’enfants augmente relativement ces dernières années. L’arrivée de nouvelles populations modifie la situation présente, le collège prévoit de s’agrandir et la construction d’une nouvelle école est fortement probable. Quant aux moyens de garde, le RAM mis en place récemment permet de faire face à une augmentation future de la demande, sachant qu’actuellement la halte garderie (86 inscrits) ne peut déjà plus accueillir d’enfants en bas âge (les demandes sont transmises au RAM).

A ce jour, les établissements n’enregistrent pas de nouvelles inscriptions de jeunes provenant de la Cotonnade, mais les lotissements ne sont pas achevés. Dans tous les cas les acteurs éducatifs et le RAM attendent cette évolution et la jugent globalement positive.

. Si les acteurs éducatifs estiment que l’environnement de travail est satisfaisant, ceux-ci pointent une évolution sociétale observable ces dernières années avec des situations plus difficiles ; familles monoparentales ou en situation de précarité, enfants en difficulté. Constat confirmé par les acteurs sociaux avec une augmentation des demandes déposées au SAS (Service Social). Cette situation concerne l’ensemble du territoire national, en particulier les zones urbaines ou périurbaines.

Autrement, les taux de passage entre le primaire et le secondaire d’une part et le collège et lycée d’autre part se situent dans la moyenne, nonobstant que cette année le collège enregistre une baisse pour l’orientation vers le lycée général. Cela n’est pas dû à une baisse du niveau mais aux choix des parents pour des formations en alternance.

Il est aujourd’hui malaisé d’estimer le nombre de jeunes de 16 à 19 ans qui travaillent ou qui sont sans activité (une dizaine). En effet pour la réalisation de l’étude nous ne disposions pas de chiffres récents de l’Insee, dont la dernière enquête complète a été effectuée en 1999. Les seules

25

Mauduit Laetitia d’après les sources de la mairie de Pfastatt

données disponibles sont celles des cartes scolaires et de la mission locale qui ne dispose pas d’antenne permanente sur le territoire.

Les problèmes de délinquance (incivilité, vandalisme…) sont en comparaison avec d’autres communes limitrophes restreints. Cependant, quelques actes commis par de jeunes personnes, les difficultés scolaires de certains, ont conduit la commune à mettre en place une commission spéciale pour aider les jeunes en difficulté. Ses missions sont diverses : soutien social des familles, soutien scolaire, aide à l’insertion par l’aide à la recherche de stage ou d’emploi, activités diverses, rappel à la loi. Elle associe la police qui est l’origine de sa création (suite à un mémoire rédigé par M. Vallin chef de la police municipale), le SAS, service jeunesse (éducation), les acteurs éducatifs, la MJC, des conciliateurs de justice, assistante sociale.

Cette commission n’a pas de calendrier précis. Elle se réunit quand des cas se présentent. Son bilan est satisfaisant du point de vue du traitement des cas de délinquance et d’aide à l’insertion professionnelle. Mais l’obligation de secret professionnel pour certains métiers ne permet pas toujours une communication optimale entre les acteurs sociaux et éducatifs et altère l’efficacité et l’adaptabilité du suivi pour des cas particuliers. De plus, l’assistante sociale n’est pas à plein temps sur la municipalité. Le développement urbain, la croissance démographique à venir induisent une réflexion à ce niveau.

C) Le profil des familles

Tableau 5

Les profils professionnels des parents

Types de profession Professions des hommes Professions des femmes Moyenne

Non réponse 8,50% 6,90% 7,70%Ouvrier 25,40% 4,60% 15,00%

Technicien 12,30% 1,50% 6,90%Employé 17,70% 46,20% 31,95%

Profession intermédiaire 10,80% 14,60%12,70%

Professions libérales 7,70% 3,10%5,40%

Cadre supérieur 7,70% 3,80%5,75%

Entrepreneur, artisan, commerçant

6,90% 1,50%

4,20%Ne sait pas 1,50% 0,80% 1,15%

26

Mauduit Laetitia d’après les résultats de l’enquête sur les jeunes de Pfastatt

Le profil professionnel des parents hommes et femmes confondus est assez mixte même si Pfastatt est considérée comme une commune relativement cossue. La population active pour les parents est composée à 31,5% d’employés 15% d’ouvriers, 13% de professions intermédiaires, 7% de techniciens, 5,5% d’entrepreneurs, 6% de cadres supérieurs, 5,5% de professions libérales. Entre un cinquième et un quart des ouvriers travaillent en Suisse, ce critère ne peut donc être significatif des moyens dont dispose le foyer. Par ailleurs, les métiers recensés dans la catégorie « employé » sont très diversifiés : les fonctionnaires dont la catégorie n’a pu être précisée (A, B ou C), les aides maternelles, commerciaux…

Ces chiffres globaux dissimulent néanmoins des différences entre hommes et femmes comme au niveau national. On compte en effet plus d’inactives, généralement dans le cas où un salaire suffit à faire vivre la famille. Autre distinction, elles exercent moins dans les métiers de la catégorie « ouvrier » (4,6% contre 25,4% des hommes), elles sont plus souvent « employées » (46,2% contre 17,7% des hommes). Elles sont aussi moins représentées au poste de responsabilité comme cadre supérieure, chef d’entreprise ou professions libérales. Enfin, elles connaissent des situations sociales plus délicates : monoparentalité (9,2% des foyers), chômage (6,2% contre 2,3%)

Les particularités selon les secteurs

Tableau 6

Catégories socioprofessionnelles selon les secteurs de la commune

Centre Héros Molkenrain Pfastatt le Chateau Tuilerie-Fehlacker Non réponse 11,1 11,6 5,6 7,1 6,9 Ouvrier 14,8 39,5 17,6 14,3 24,1 Employé 18,5 23,3 11,8 21,4 10,3 Total 33,3 62,8 29,4 35,7 34,4 Technicien 7,4 7 17,6 14,3 20,7 Profession intermédiaire 14,8 2,3 23,5 14,3 6,9 Total 22,2 9,3 41,1 28,6 27,6 Professions libérales 7,4 2,3 11,8 14,3 10,3 Cadre supérieur 11,1 2,3 11,8 17,2 Entrepreneur, artisan, commerçant 11,1 4,7 5,9 14,3 3,4 Total 29,6 9,3 29,5 28,6 30,9 Inactif 4,7 Ne sait pas 3,7 2,3 Total 100 100 100 100 100

Les non réponses correspondent aux familles monoparentales

Les informations collectées lors de la réalisation de l’enquête sur les adolescents, nous renseignent sur les catégories socioprofessionnelles les plus représentées selon les secteurs. Il ne

27

Mauduit Laetitia d’après les résultats de l’enquête sur les jeunes de Pfastatt

s’agit en aucun cas de les isoler les unes des autres mais de dégager des tendances fortes. Nous en présentant la synthèse suivante à partir du tableau ci-dessous :

-Héros : les employés et les ouvriers représentent 62,8% des CSP, un taux de famille monoparentale assez élevé avec 11,6% (voir graphique ci-dessous)

-Molkenrain : les professions intermédiaires et techniciens sont les plus représentés avec 41,1% avec un taux faible de famille monoparentale faible 5,9%

-Les secteurs Pfastatt le Château et Tuilerie Fehlacker présentent des CSP relativement proportionnées avec un taux de famille monoparentale moyennement bas (7%). Le pourcentage d’ouvrier est important mais contrairement au Héros ils travaillent plus en Suisse.

-Le centre présente une relative mixité, mais les catégories intermédiaires y sont moins présentent que dans les deux derniers secteurs par ailleurs le taux de famille monoparentale est assez élevé (11,1%)

Graphique 7

28

Mauduit Laetitia selon l’enquête réalisée sur les jeunes de Pfastatt

Deuxième partie

Les politiques orientées vers la jeunesse :

Acteurs, ressources matérielles et financières

29

I- Les acteurs

Schéma 2

Synthèse Globale

La direction de la Jeunesse et Sports du Haut Rhin : représentée par son conseiller de secteur, sa mission principale consiste à suivre les programmes mis en place dans le domaine de l’animation en direction de la jeunesse

L’office Municipal des Sports, Arts et Loisirs : partenaire incontournable pour le service des sports et de la jeunesse et de la mairie ainsi que pour l’ensemble des 43 associations locales

30

Principaux partenariats sur des actions spécifiques

Liens importants dans divers domaine : institution de référence pour les acteurs locaux de la jeunesse ou liens financiers étroits

MJC

Education NationaleInspection académique du Haut Rhin

Autres associations locales

EtablissementsScolaires et secondaire,

Education Nationale

Halte garderie

Office Municipale des Sports,

Arts et LoisirsJeunesse et Sports

du Haut Rhin

Elus et Mairie

Mauduit Laetitia, Master 2 Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

La mairie de Pfastatt : principal acteur au niveau des finances, des installations et des ressources humaines dans le secteur sportif. Elle se singularise par l’existence d’un poste spécifique de coordinateur d’activités sportives et culturelles, complété en 2005 par l’embauche d’une adjointe en formation en centre régional d’Education Physique et sportive d’Alsace

La MJC : si la Maison des jeunes est une association indépendante affiliée au réseau d’éducation populaire, son implication dans la vie culturelle et éducative est déterminante. Elle s’occupe pour une large part de ce secteur. Malgré son autonomie, l’inscription d’un projet propre dans la vie de la cité, les relations avec la mairie sont ténues, le maire est membre de droit, et les adjoints à la jeunesse et à l’éducation, à la culture et aux affaires sociales y sont membres associés. Par ailleurs la commune lui a délégué de manière contractuelle pour 3 ans le service de la restauration scolaire (prestations de services soumises aux marchés publics). En ce sens il convient de la démarquer des autres associations.

L’éducation nationale : officialise les conventions et les agréments concernant les intervenants extérieurs, dans le cadre de l’enseignement de l’EPS en milieu scolaire élémentaire, un conseiller pédagogique du secteur assure le suivi des programmes. Institution centrale de référence pour les établissements primaires et secondaires, dans le cadre des projets d’établissements.

Etablissements primaires et secondaires : le chef d’établissements en relation avec les autres professionnels effectuent un diagnostic, élabore le projet d’établissement, précise les objectifs, les mettent en oeuvrent, et les évaluent (des éléments nouveaux sont apparus avec la LOLF, notamment sur le diagnostic et l’évaluation

Halte garderie

Les associations locales : partenaires importants dans le cadre de l’animation péri et extra scolaire

La police : travaille en partenariat avec différentes institutions sur des actions les concernant le domaine de la jeunesse

Détails

Les acteurs qui gravitent dans la sphère de la jeunesse sont nombreux :

31

Schéma 2 : détails des acteurs au niveau local

32

Mauduit Laetitia, Master 2 Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

La mairie : Plusieurs services sont impliqués dans les actions destinées à la jeunesse. Cependant les champs d’intervention sont nettement plus développés dans le service des sports et de la culture, et dans une moindre mesure celui de l’éducation

• le service vie scolaire

• le service des sports et de la culture : animations d’été, initiation aux pratiques culturelles et sportives, intervention dans les écoles primaires, organisation de quelques manifestations pour les enfants principalement (exemple la manifestation organisée pour pâques).Il anime avec l’adjoint à la jeunesse et l’animateur de la MJC le Conseil Municipal des Jeunes scindé en deux groupes enfant et adolescent qui réunit une trentaine de jeunes du primaire jusqu’à 20 ans (l’animateur de MJC et l’adjoint à la jeunesse s’occupe des plus âgés). Les actions mises en place : Téléthon, rencontres avec les Accacias (voir supra), animation d’un blog, démocratie participative.

• le service social dans une moindre mesure (commission d’aide aux jeunes en difficulté)

• L’office municipal des Sports, des Arts et des Loisirs (réflexion, rencontres entre les professionnels des associations sportives, dans une moindre mesure de la culture)

• Plusieurs commissions municipales réunissant différents élus, traitent de ces questions (éducation et jeunesse, culture, sport, affaires sociales9).

Les actions sont plus orientées vers les enfants et vers la pratique sportive sauf pour la commission pour les jeunes en difficulté. Le développement des activités culturelles est laissé pour une large partie à la MJC. Elle présente en effet les compétences requises et mieux adaptées en ce domaine. .

Etablissements primaires, Halte-garderie

Collège : actions éducatives, Chorale, UNSS

La MJC

• Pôle enfance

• Pôle jeunesse

• Pôle culturel

• Pôle loisirs et de nombreuses activité : danses de genre différent, théâtre, tramalas, futsal,: cours de danse, théâtre, futsal, tramalas…)

• Centre de Loisirs

• Restauration scolaire

Les activités sont destinées aux enfants et adolescents

9 Annexe

33

L’Union Musicale de Pfastatt : cours d’instruments à vent

Gymnastique espérance, cours de GRS (6ème club au niveau national) de musique, tennis de table)

Médiathèque, ludothèque

Club de volley (une équipe évolue en nationale 2)

Club de Basket (une équipe évolue en nationale 2)

Club de football

Club de tennis

Club de Karaté

Club de Judo

La police : prévention routière

Les partenariats

- l’OMSAL10 qui réunit différents acteurs du sport et de culture- le CMJ organisé la mairie, avec l’aide de l’animateur jeunesse- Les partenariats entre le collège et la MJC : club vidéo, collège ouvert (dispositif en train

d’être approfondi, il propose aux jeunes de faire des activités à la MJC, et de venir au collège plus tôt et partir plus tard- une quarantaine d’enfants enregistrés régulièrement )

- Les partenariats entre la police et les établissements scolaires dans le cadre d’opérations de prévention

- Les partenariats entre le collège et certaines associations sportives locales (basket, foot…)- Les partenariats entre les écoles primaires et la MJC dans le cadre d’animation précises - Les rencontres MJC dans le cadre du pôle enfance avec les commerçants de Pfastatt- La commission qui s’occupe de jeunes en difficulté sociales et d’insertion qui regroupe les

écoles, le collège, la MJC, la mairie (affaires sociales et éducatives) la police

II- Le budget et les sources de financement

La mairie est le principal partenaire financier des différentes associations locales

Le budget global consacré à la jeunesse associé aux subventions accordées aux différentes associations qui oeuvrent en ce domaine représente près de 11% du budget de la commune, soit 1 036 800€ en 2007 (proportions identiques les années précédentes)

10 Office Municipal des Sports, Arts et Loisirs

34

Le montant global des subventions réparti sur les trois secteurs jeunesse, sport, éducation atteint 287 462 € pour l’année 2006, il se compose comme suit :

Ces aides ont augmenté de 8% en 3ans. Le pôle jeunesse enregistre à lui seul une progression de 38% sur cette même période. Le financement des autres secteurs fluctue d’une année à l’autre.

Graphique 8

Répartition des subventions selon les secteurs

81%

18%1%

Jeunesse

Sport

Scolaire

Les subventions sont allouées en fonction de différents critères.

Pour les clubs sportifs :

-Nombre de licenciés jeunes-adultes (20%)-Montant des frais de déplacement liés aux compétitions (30%)-Montant des frais liés à la pratique sportive (frais d’engagement des équipes et de l’arbitrage-30%) -Du rayonnement de l’association(organisation de grandes manifestationse sportive (frais d’engagement des équipes et de l’arbitrage-10%)-Du palmarès et de la hiérachie de l’association (départementale, régionale, nationale-10%)

Pour les associations culturelles :

-Le projet associatif-Le bilan et les projets avec la présentation de l’assemblée générale

Les autres partenaires financiers

35

Mauduit Laetitia, Master 2 « Ingénierie de Projet en Economie Sociale et Solidaire

- La Caisse d’Allocation Familiale dans le cadre du dispositif Contrat Temps Libre négociée avec la commune pour les activités périscolaires de la MJC

Le Contrat Temps Libre

Il s'agit d'un contrat d'objectifs et de co-financement signé entre la Caisse d'Allocations Familiales (CAF) et la municipalité (ou groupements de communes). L'objectif est de développer une politique d'action sociale globale concertée, allant dans le sens d'une continuité éducative avec les partenaires concernés et en faveur des temps libres des enfants de 6 à 16 ans de la commune contractante en dehors des horaires scolaires. En contrepartie de cet engagement, la CAF verse une prestation de services « Temps Libres » calculée sur la base de dépenses nouvelles nettes annuelles restant à la charge de la commune, dans la limite d'un plafond qui est de 762,25 Euros par enfant. Le montant de la prestation de service est calculé au prorata du taux de ressortissants du Régime Général. Pour les activités périscolaires proposées la MJC et la CAF participent aux financements des activités à hauteur de 0,975€ par enfant et par séance. La commune, quant à elle, verse des subventions à hauteur de 32% de son budget global. Le coût pour les parents est de 2,60€ par séance

- Le Conseil général pour les clubs sportifs (en rapport avec le nombre de jeunes licenciés, le Conseil verse une somme égale à celle de la mairie)

- Le Conseil régional pour les clubs sportifs (si le club sportif finit premier dans sa catégorie) ou la DRAC dans le cadre de l’organisation de manifestations bine spécifiques

Les associations peuvent exceptionnellement bénéficier d’autres soutiens ponctuels, établir des partenariats avec des entreprises, ou organiser des manifestations ce qui devient de plus en plus difficile dans la situation actuelle. En effet les créneaux horaires des structures sont saturés, et prévoir une manifestation de ce type, sauf à l’extérieur, est difficile.

III- Une politique de la jeunesse ou des politiques orientées vers la jeunesse

L’implication et le dynamisme de la commune et des professionnels de la jeunesse est indéniablement important, chacun tente de faire le mieux avec les moyens dont il dispose. Le budget et le temps y étant consacré sont notoires pour une commune de cette taille. Sans remettre en cause le travail accompli et la compétence de chacun, on ne peut identifier à ce jour de manière formelle une politique de la jeunesse, comme il existe dans le domaine du sport ou de la culture, mais des politiques orientées vers la jeunesse. Dans la mesure où les objectifs et les rôles de chacun ne sont pas posés dans un cadre précis et unique.

Les acteurs sont certes soucieux de développer ce secteur, de prendre en charge les besoins de la population jeune, mais il manque un projet global autour duquel s’articulent les objectifs spécifiques des structures, des institutions. Il s’agit de mettre en place une réflexion stratégique globale au sein d’une structure ou d’une commission, d’identifier les différents pôles (culture, éducation, social, sports) et les différentes actions à mener dans les domaines de la santé (prévention), de la délinquance, lutte contre l’échec scolaire, développement des relations intergénérationnelles… de mettre en place des actions cibles où chacun tient son rôle. Cela se fait déjà mais de manière ponctuelle entre les acteurs.

36

En effet, depuis quelques années les choses évoluent, les partenariats se multiplient en ce sens on peut considérer que la politique jeunesse est en gestation, qu’il suffit d’inscrire tous les projets et les actions dans un schéma global.

Un tel cadre permettra d’avoir une politique lisible et de rendre encore plus efficaces les différents dispositifs et actions, sans moyens financiers supplémentaires. Par contre, la disponibilité des acteurs (en terme de temps) peut-être restreint aux vues de leur implication importante dans la vie locale.

Schéma 9

Cadre global

37

Mauduit Laetitia

IV) Les équipements : localisation et problématique

Les équipements appartiennent à la mairie, sauf ceux de l’UMP (foyer Schoff).Il n’existe aucun critère de mise à disposition des locaux. La gestion du matériel dans les installations sportives et l’entretien relève de la commune, l’attribution est organisée en créneaux horaires, les publics spécifiques profitent également des différentes installations avec la mise en place du handi bike, la conduite fauteuil, le lancer de balle, la natation ou encore le foot fauteuil. Des manifestations sont organisées chaque année pour différents publics. .

Tableau 7

Détail des aménagements existants

Equipements NombreCourts de tennis 4Pistes d'athlétisme 1Terrains de grands jeux 3Terrains de petits jeux 3Equipements de proximité 3Gymnase 1Salle polyvalente 1Salle GR* 1Autre 2Bibliothèque médiathèque 1MJC 1

L’attribution des locaux municipaux à la MJC/MPT est régie par une convention. Ils comprennent :

-Bureaux (accueil, comptabilité, direction, 3 bureaux animateurs)-Une salle de céramique-Deux salles de réunion-une petite cuisine-Une salle d’activités de 84 m2-Une petite salle de yoga-Une annexe de 30 m2 (accueil jeunes et activités arts plastiques

Elle utilise également d’autres salles municipales : salle polyvalente et autres salles pour la danse ou le fitness. Certains locaux sont désormais non conformes aux normes de sécurité actuelle, pour la pratique de certaines activités et le manque de place conduit à un éclatement des activités sur différents sites

38

Source Robert Brunet : conseiller local Jeunesse et Sports

de la commune également utilisés durant les mêmes créneaux horaires lors de manifestations diverses.

La diversification des activités sportives et culturelles, comme la croissance des effectifs dans certaines associations induisent une pression plus forte sur les différents aménagements et une saturation des créneaux horaires qui contraint la commune comme les acteurs sportifs et culturels.

Le graphique suivant met en exergue cette situation. Parmi les différents besoins exprimés par les différentes associations dans le domaine qui nous intéresse, 57% considèrent l’aménagement de nouveaux locaux comme une priorité.

Graphique 10

Besoins des clubs sportives et des associations culturelles à destination des jeunes

57%

10%

4%

6%

3%

3%

9%

8%

Locaux, salles, terrains, heures d'entrainement SubventionsSponsors et partenaires Cadres qualifiésMembres actifs PublicBénévoles Subventions

Le grand projet de maison des arts et de la culture, qui réunira la MPT/MJC, l’Union Musicale de Pfastatt et peut être le pôle musique de GR espérance délestera un certain nombre de structures. Une fois construit il soulagera les associations qui intègre ce problème dans leur développement et la municipalité pour l’organisation d’évènements divers. Il sera aussi plus aisé de mettre en place des manifestations, des animations, d’accueillir d’autres licenciés ou usagers notamment dans le contexte d’accroissement démographique avec la construction des lotissements à la Cotonnade. Ce prochain pôle culturel, sera vaste en comparaison des locaux actuels de la MJC et de la MPT (Cf annexe f°) Il permettra d’exploiter de potentiel culturel de cité, au vu du dynamisme de ces acteurs (voir ci après). A condition de mesurer l’investissement qu’elle nécessite aux niveaux :

-Financier-Logistique-Ressources humaines-Communication

39

Mauduit Laetitia

Il faudra notamment penser aux possibilités de financement :

-Des fondations (pour la mise en place de projets innovants, en matière d’enfance et jeunesse-Développer les réseaux de mécénat d’entreprise

Liste des équipements en libre accès

-A proximité d’un groupe scolaire 1 terrain de football réduit et un plateau de basket-ball

-A coté du collège : une petite aire de football et un plateau de basket-ball

Un manque de structures libres est observable (sauf pour le tennis), les seuls endroits existants sont trop exigus

Avec l’agrandissement du collège le principal lieu leur étant destiné disparaîtra, reste à savoir si ce type de structure est importante dans la pratique et les besoins des jeunes.

La localisation

Actuellement le point d’ancrage des différentes structures et infrastructures à vocation culturelle, sportive et sociale se justifie, même si l’on note une forte concentration spatiale. Le choix des lieux d’implantations s’est réalisé sur la base de critères démographiques et sociaux, par la présence du collège à proximité et par la volonté d’offrir au moins privilégiés des activités de proximité. Le résultat est globalement satisfaisant. Cependant, la reconfiguration en cours conduit à réfléchir au moyen de mieux répartir ces structures sur le territoire, sans déserter les anciens sites.

En ce sens, la future maison des arts et de la culture (grand projet de la commune, où seront réunies l’actuelle MJC, l’Union Musicale de Pfastatt et peut être le pôle musique de l’espérance) prévue près des nouvelles constructions, sera un facteur de meilleure répartition. Mais d’autres structures devront être pensées pour assurer un aménagement adapté aux besoins, nous y reviendrons.

40

Carte 5

41

Troisième partie

La fréquentation des structures culturelles et sportives au niveau

intra-communal

42

I- Données générales

A) Durant l’année

De nombreuses activités en structure sont proposées aux jeunes.

• La mairie propose des initiations à différentes activités : basket, tennis, football, GR, futsal, éveil musical, badminton, hand-ball, natation, volley

• Les clubs sportifs : football, basket, volley, GR, judo, karaté, tennis, tennis de table, hand et un club de ski

• MJC et autres associations culturelles :

-MJC : théâtre, danses de différentes sortes, club vidéo, tramalas, activités du mercredi, périscolaire

-Autres associations : cours de musique

• Collège : UNSS et chorale

Au total 1574 inscriptions sont enregistrées soit une augmentation de 20% en 7 ans. Elles se répartissent comme suit.

Graphique 11

Pourcentage des effectifs selon les structures

15%

44%

32%

9%

Initiation mairieClubs sportifsAssociations culturellesActivités collège

43

Mauduit Laetitia

Les différentes structures attirent de nombreux non pfastattois, ils représentent en moyenne 48% des effectifs dont 34% pour les initiations, 37% pour les structures culturelles, 64% pour les clubs sportifs. Ces chiffres sont détaillés dans le tableau ci-après

Tableau 8 Détails de la fréquentation des structures

Participants % selon l'activité

Garçons Filles % de pfastattois

Garçons Filles % de non pfastattois

Tennis 10 4 5 3 80 2 20Basket 36 16 16 4 56 7 1 44Foot 29 13 20 2 76 7 24GR 11 5 5 45 6 55Eveil musical 37 16 12 5 46 9 11 54Futsal 21 9 18 86 3 14Hand ball 8 3 4 1 63 3 37Volley 13 6 2 8 77 3 23Natation 49 21 15 23 78 5 6 22Babdmington 18 8 2 7 50 8 1 50

TOTAL 232 100 94 58 69 45 27 34CLUBS SPORTIFS

Licenciés % selon l'activité

Garçons Filles % de pfastattois

Garçons Filles % de non pfastattois

Football 190 28 61 32 129 Filles 68Basket 125 18 53 1 43 71 57Volley 63 9 5 14 30 27 17 70GR 168 25 35 21 6 127 79Judo 75 10 26 1 36 45 3 64Karaté 44 6 14 3 39 24 3 61Tennis 18 3 13 5 100 0Hand ball 10 1 6 60 4 40Tennis de table 8 1 4 50 4 50

TOTAL 701 100 182 59 36 310 150 64ASSOCIATIONS CULTURELLES

Usagers % selon l'activité

Garçons Filles % de pfastattois

Garçons Filles % de non pfastattois

UMP 74 15 27 27 73 9 11 27Espérance 63 13 12 25 59 10 16 41MJC 366 72 66 156 61 25 119 39TOTAL 503 100 105 208 63 44 146 37

COLLEGE Pratiquants % selon

l'activitéGarçons Filles % de

pfastattoisGarçons Filles % de non

pfastattoisUNSS 95 69 36 38 78 6 15 22Chorale 43 31 8 29 86 1 5 14

TOTAL 138 100 44 67 82 7 20 18

44

Mauduit Laetitia d’après les informations récoltées auprès des différents acteurs sportifs et culturels

Certaines structures ou certaines pratiques connaissent un large succès, notamment les sports dits populaires, les clubs de haut niveau : le football (28% de l’effectif des clubs), le basket (18%), la GR (25%) pour le sport et la MJC en matière culturelle (72%).

L’aura de ces entités et celui de structures moins reconnues, dépassent largement le cadre municipal avec près d’une cinquantaine d’origines communales différentes. Celles-ci brassent une population venue de toute l’agglomération mulhousienne voir de plus loin, particulièrement pour clubs de basket, de volley, de judo, la GR, la MJC.

Ces licenciés sont principalement originaires des villes limitrophes, principalement de Mulhouse (47%) viennent ensuite Lutterbach (11%), Kingersheim (10%), Richwiller (5%), suivis de Wittelsheim, Illzach, Morshwiller (graphique ci-dessous).

Graphique 11 11

Origines communales des non pfatastattois

4%10%

11%

2%

47%

5%

4%

17% IllzachKingesheimLutterbachMorshwillerMulhouseRichwillerWitelsheimAutres communes

B) Durant les vacances

La mairie et la MJC propose un certain nombre de loisirs durant les vacances. La MJC soutenue par la mairie organise des camps de loisirs toute l’année durant les vacances alors que la mairie

11 Reningue, Rixheim, Ottmarsheim, Diefmatten, Heimsbrunn, Hirtzfelden, Wittersdorf, Guebwiller, Roggenhouse, Sausheim, Phaffans, Delle, Staffelfelden, Guewenheim, Sainte Marie de Ré, Sierentz, Brunstatt, Pulversheim, Aspach le haut, Bollwiller, Bourtzwiller, Bruebach, Buethwiller, Burnaupt, Cernay, Chavannes, Didenheim, Eguisheim, Ensisheim, Feldkirch, Gildwiller, Guebwiller, Habsheim, Heimsbrunn, Hirtzfelden, Huningue, Issenheim, Lautenbach, Manspach, Merxheim, Ottmarsheim, Pulversheim, Soultz, Steibrunn, Wittenheim

45

Mauduit Laetitia

s’occupe des animations notamment durant l’été. La fréquentation oscille d’une année à l’autre entre 145 et 170 ces dernières années (graphique 12).

Graphique 12

La MJC quant à elle a développé son offre, l’effectif a plus que triplé en 4 ans passant de 450 à 1450 environs (chiffre 2006). Néanmoins, le taux de fréquentation diffère selon les secteurs de Pfastatt : 15% des jeunes du Héros et de Tuilerie Fehlacker y participent, 10% de ceux du centre, presque 7% pour les autres.

II- Les taux de fréquentation des structures culturelles et sportives au niveau intracommunal

A) Les associations culturelles

23% de l’ensemble des jeunes pfastattois 3 à 19 ans exercent une activité culturelle sur le territoire communale, mais ce pourcentage varie selon la localisation des pfastattois :

- 33% des adolescents du Molkenrain- 23% de ceux du Héros- 22% de ceux du Centre- 20% de Tuilerie-Fehlacker- 18% de Pfastatt le Château.

46

Evolution de l'animation municipale d'été de 2001 à 2006

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Ann

ées

Effectif

Mauduit Laetitia d’après les sources de la mairie de Pfastatt

La distinction entre les grandes classes d’âge est plus sensible :

-15% des adolescents -32% des enfants avec là encore de fortes nuance

De plus, les plus jeunes fréquentent peu les différentes associations. Ils sont 7% des 3-5 ans, contre 37,5% des 6-7ans et 36% des 10-11 ans. Si la fréquentation explose entre les deux premières classes d’âge, à l’adolescence elle ne cesse de diminuer passant de 26% pour 12-13 ans à 9% pour les plus âgés (graphique ci-après).

Graphique 13

Taux de fréquentation des structures culturelles communales selon les classes d'âge

0 5 10 15 20 25 30 35 40

1988-1989

1992-1993

1996-1997

2000-2001

Anné

es d

e na

issa

nce

Taux de fréquentation

Les prix exercés oscillent entre une soixantaine d’euros (MJC, sans compter les activités du mercredi) à 350 euros (UMP, Espérance).

B) Les clubs sportifs

On peut observer les mêmes distinctions pour la fréquentation intracommunale des clubs sportifs bien que la baisse enregistrée à l’adolescence soit de moindre importance.

Analyse spatiale

On enregistre un taux de fréquentation de :

- 27% pour les jeunes du Héros- 25% pour ceux du Centre- 18% au Molkerain et à Tuilerie Fehlacker- 15% à Pfastatt le Chateau

47

Mauduit Laetitia

Soit 20% en moyenne.

Graphique 14

Taux de licenciés sportifs par classes d'âge

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%

2002-2003

2001-2000

1998-1999

1996-1997

1994-1995

1992-1993

1990-1991

1989-1988

Anné

es

Pourcentage de licenciés

Répartition par âgeDe 3 à 11 ans, on constate une forte augmentation des effectifs. 3% des 3-5ans sont concerné par ce type de pratique, contre 35% des 10-11 ans. A l’adolescence le taux baisse d’année en année pour arriver à 19% des 18-19 ans.

Ayant crée une nouvelle ligne budgétaire pour le sport de haut niveau, la commune n’a pas à ce jour défini aucun contrat d’objectif

Les pratiques peuvent variées d’un secteur à un autre de Pfastatt. Néanmoins, on remarque une prédominance des clubs compétiteurs de haut niveau comme la GR et le basket (sauf pour le volley dont les joueurs viennent principalement du reste de l’agglomération) et des sports « populaires » (football).

A eux seuls le basket, la GR et le football représentent 65% des licenciés (25% basket, 24% football, 16% GR) alors que le handball et le tennis de table plafonnent à 4% (2% chacun). Les sports de combat (judo, karaté) connaissent un relatif succès avec 17% des licenciés (le judo arrive en 4ème position selon le nombre de licenciés).

Les tarifs appliqués varient environ entre 50€ et 240€ à l’année selon le sport et l’âge, sans compter les dépenses d’équipements (tennis : raquettes, cordes, GR : tenues et matériels…) . Le foot et le basket, sont les pratiques les moins chères et la GR, le judo et le karaté les plus coûteuses.

48

Mauduit Laetitia

C) Les initiations

Chaque année l’OMSAL propose une dizaine d’activités sportives et culturelles aux jeunes de 4 à 16 ans en périscolaire.

Le secteur d’Animation Sportive et Culturelle encadré par 14 animateurs-éducateurs issus des associations locales et de la mairie peut accueillir 230 jeunes de 4 à 16 ans.

Les activités proposées fonctionnent d’octobre à juin et permettent à 230 jeunes de participer à 10 spécialités différentes, regroupées en 19 stages encadrés par des cadres sportifs et culturels. Ce dispositif soutenu par la direction départementale de jeunesse et sports permet faire découvrir et d’initier les jeunes à une pratique culturelle ou sportive, qu’ils pourront continuer par la suite dans les clubs ou autres associations comme licenciés. Les subventions allouées par Jeunesse et Sports et le Conseil général réduisent le coût de la participation parentale (25€)

12% des jeunes de la commune participent aux initiations dont :

-15% au Héros-3% au Centre-11% à Pfastatt le Château et Tuilerie Felhacker-8% au Molkenrain

Les enfants sont le principal public visé, mais des adolescents y sont également inscrits, tel qu’on peut le lire ci-après.

Graphique 15

49

Taux de fréquentation des initiations selon les classes d'âge

0 5 10 15 20 25

1990-1991

1992-1993

1994-1995

1996-1997

1998-1999

2000-2001

2002-2003

Anné

es d

e na

issa

nce

Taux de fréquentation

Mauduit Laetitia

III- Zoom sur la MJC

La Maison Pour Tous/ Maison des Jeunes s’affirme de manière croissante dans la vie culturelle de la cité. Le nombre de ses adhérents ne cesse d’augmenter depuis près de 7 ans. Ce constat sans appel et univoque s’explique par le réajustement des objectifs de la structure et le dynamisme de ses professionnels. Son rôle et ses missions se sont vus ainsi confortés auprès de la population pfastattoise. Plus, elle exerce une attractivité sur les habitants des communes limitrophes. Si son champ reste modeste en comparaison de structures qui brassent un public nombreux grâce à des programmations culturelles riches et soutenues, son bilan est plus que satisfaisant au regard du chemin parcouru ces dernières années. S’y ajoute l’opportunité de déployer son potentiel culturel au sein de la prochaine maison des arts et de la culture à certaines conditions.

A) Analyse générale

De 2002 à 2006 le nombre de ses usagers a crû de 257% (sans compter le développement des festivals et des manifestations), passant de 843 à 2171 (graphique 1). L’essor du secteur enfance occupe une place prépondérante dans cette évolution, en 3 ans il a plus que triplé avec 1480 inscrits en 2006 contre 429 en 2003 (graphique 1). Cette forte progression s’explique par l’apparition des encadrements périscolaires, la prise en charge de la restauration, le développement des CLSH et l’offre variée de loisirs que la Maison de la Jeunesse propose.

L’élément féminin est une composante majoritaire, soit 65% sur l’ensemble des secteurs (89% pour le pôle adulte).Autre caractéristique, 49% des inscrits sont originaires d’autres collectivités avec pas moins d’une quarantaine de communes représentées.

Graphique 16 :

Les pôles enfance et jeunesse offrent un panel de loisirs et d’activités de types différents. Pour connaître les pratiques et mesurer leur poids, il convient de dégager des catégories. Nous en distinguons au moins trois : les loisirs réguliers (activités culturelles, sportives ou éducatives), la

50

Evolution des effectifs de la MPT selon les secteurs

0200 400 600 800 1000 1200 1400 1600

2003/2004

2004/2005

2005/2006

A n n ée s

effectifs

Activités enfantsActivités jeunesActivités adultes

Source MJC/MPT

cantine, les CLSH (loisirs circonscrits aux périodes de vacances), tout en respectant la répartition selon le public concerné.

Ainsi, les CLSH représentent à eux seuls 47% (1019 usagers) du nombre total d’usagers pour l’année 2005/2006, la restauration 11% (234), les loisirs réguliers adultes 18% (385), pour les enfants 19% (393) et les jeunes 5% (131). Au total les loisirs réguliers occupent 71% de l’activité MJC/MPT (voir graphique ci-dessous) Développé il y a peu pour les enfants, les camps de vacances ont connu un véritable succès (216 enfants inscrits en 2003 pour 891 en 2006). On observe néanmoins un net écart de fréquentation entre enfants et adolescents (128 sur 1019 participants en 2006). Cette même différence s’observe pour la cantine. Si ce secteur constitue 11% (soit 234 usagers) de l’effectif global MJC/MPT il est composé au 4/5 d’enfants (soit 187).

Graphique 17 :

:

B) Les pôles à développer pour la jeunesse

La politique culturelle Presque inexistante au milieu des années 90, la politique culturelle s’est affirmée, grâce à la mise en place du festival môme en scène depuis 1997, date à laquelle une partie de la politique culturelle a été confiée informellement à la MJC (en particulier pour les enfants et adolescents). L’augmentation des spectateurs n’est pas constante d’une année à l’autre toutefois depuis sa création leur nombre a quintuplé (graphique 18).

51

Répartition des effectifs selon les types d'activités

15,3%

41,9%

42,8%

10,8%

42%46,9%

Cantine CLSH Activités adultesActivités jeunes Activités enfants

Mauduit Laetitia

Graphique 17 :

Evolution des spectateurs de mômes en scène de 1997 à 2006

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

1997 2003 2004 2005 2006

Années

Nom

bre

de s

pect

ateu

rs

La politique de spectacles reste cependant modeste pour les adolescents plus âgés malgré l’émergence récente (2006-2007) d’une ébauche de programmation (un concert de rock, quelques pièces de théâtre) et l’investissement de l’attachée culturelle. Pour mettre en place une programmation culturelle qui touchera en partie la jeunesse la construction des nouveaux locaux et l’embauche de personnels sont impératives (techniciens, personnels pour les activités ou services qui gravitent autour de l’organisation de spectacles).

Le secteur jeunes

Le secteur jeune reste également à développer. Ce pôle se heurte à d’autres difficultés. Les jeunes désertent les loisirs du mercredi et le périscolaire. Il est ardu de mettre en place des activités qui correspondent aux attentes d’un public (entre enfance et âge adulte) qui cherche à s’autonomiser des adultes et des institutions. Des pistes seront ébauchées après les résultats de l’enquête sur la jeunesse.

- Les partenariats

De nombreux partenariats se sont tissés ces dernières années avec différentes institutions :

-Collège ouvert avec le collège de Pfastatt : dispositif qui permet à certains adolescents en difficulté de pratiquer des activités et d’être mieux suivis par l’établissement-Les initiations au Futsal avec la mairie-Interventions ponctuelles dans les écoles élémentaires-Participation à la commission d’aide aux jeunes en difficulté (qui réunit le service social et éducation de la mairie, la police municipal, les directrices d’établissements élémentaires, la principale du collège)-Partenariats avec des commerces dans le cadre de la découverte de métiers initiée par le pôle enfance

52

Mauduit Laetitia

C) Analyse des pôles enfance et jeune

Deux analyses différentes mais complémentaires peuvent être réalisées concernant les moins de 18 ans. La première largement utilisée dans les diagnostics de ce type est une étude selon deux « catégories d’âges », que nous avons déjà introduit dans la répartition des activités ; La deuxième distingue les activités sous forme de cours et les loisirs du mercredi et le périscolaire.

Au premier abord, la part de non pfastattois dans les deux pôles n’est pas comparable, 45% des enfants contre 26% des jeunes. En fusionnant ces publics on obtient la composition suivante.

Graphique 18 :

Par contre l’origine communale des enfants est bien plus diverse que celle des adolescents. Mais la majorité, pour les deux publics viennent de communes jouxtant Pfastatt (86% des enfants et 78% viennent des communes limitrophes) dont le tiers de Mulhouse.

Sur une population de 1222 enfants et jeunes de 3 à 18 ans, 17% en moyenne sont inscrits dans une activité, avec une répartition plus ou moins homogène selon les secteurs (en dehors de CLSH et de la cantine)

53

Origines communales des usagers de moins de 18 ans

22252

26

623

37

PfastattMulhouseRichwillerWittelshiemLutterbachAutres communes (17)

Mauduit Laetitia

Les enfants

Tableau 4 : Taux de pratique des enfants aux activités (de type cours) à la MJC selon les secteurs de la commune

Sous-ensembles de Pfastatt

Effectif qui pratique au moins une activité

Pourcentage d’adolescents qui pratique au moins une activité

Centre 11 12Héros 25 12Molkenrain 19 23,5Pfastatt le Château 6 12Tuilerie Felhaker 13 8Total 74 12,7

Comme on le voit si le taux de pratique de ce type d’activité est homogène dans le centre, Héros et Pfastatt le Château avec 12%, le Molkenrain se détache nettement avec un pourcentage qui culmine à plus de 23% contre 8% à Tuilerie Felhaker (tableau ci-dessus).

Les chiffres pour les loisirs du mercredi et le périscolaire sont plus disparates mais présentent de moins fort contrastes : 15% pour le centre, 9,5% pour Héros, 11% pour Pfastatt le Château et Tuilerie Felhaker et 8,3% pour le Molkenrain (tableau ci-dessous).

Tableau 9

Taux de pratique des enfants aux loisirs du mercredi et au périscolaire selon les secteurs de la commune

Sous-ensembles de Pfastatt

Effectif qui pratique au moins une activité

Pourcentage d’adolescents qui pratique au moins une activité

Centre 15 15Héros 20 9,5Molkenrain 6 8,3Pfastatt le Château 7 11Tuilerie Felhaker 18 11Total 66 10,5

Le taux de pratique global est de 10,5 %

Les pratiques selon les quartiers peuvent être différenciées entre les activités les loisirs du mercredi et le périscolaire d’une part et les autres activités d’autre part. Le meilleur exemple est le Molkenrain où 26,4% des enfants fréquentent une activité contre 8% les loisirs du mercredi.

Les jeunes

54

Mauduit Laetitia d’après les listes d’inscription à la MJC

Mauduit Laetitia

Tableau 10

Taux de pratique des jeunes aux activités de type cours selon les secteurs de la commune

Sous-ensembles de Pfastatt

Effectif qui pratique au moins une activité

Pourcentage d’adolescents qui pratique au moins une activité

A 11 8B 31 15,3*C 5 5,3D 9 10E 14 9Total 9,5

Pour les activités sous forme de cours les jeunes pratiquent en moyenne presque autant que les enfants soit 11% contre 12% (voir tableau) Le Molkenrain qui comptait près de 23 % pour les activités enfants tombe à 5,3% pour les loisirs proposés aux jeunes, alors que Héros arrive à 15,3% mais en prenant en compte le futsal dans le cadre des initiations mise en place par la mairie associant divers acteurs du monde sportif et culturel. Sans ce sport le taux de fréquentation de ce sous ensemble de Pfastatt avoisine les 7%. Détails selon les catégories d’âge tous loisirs confondus

Graphique 19

5

10

13

17

32

20

238

0 5 10 15 20 25 30 35

Pourcentage de pratique

1988-1989

1992-1993

1996-1997

2000-2001

Anné

es

Taux de pratique selon les classes d'âge

55

*Avec le Futsal dans le cadre des initiations mairie, sans cette activitéle pourcentage tombe à 7%

Mauduit Laetitia

Mauduit Laetitia

Le graphique 19 montre de même des écarts de pratique assez importants selon les classes d’âge. Ainsi les maternelles (2002- 2003) et les adolescents les plus âgés participent peu aux différents loisirs proposés alors que 32% des 9-10 ans fréquentent la structure (tous loisirs confondus). Les explications sur les écarts observés entre les enfants et les adolescents ont été données (voir supra).

En bref pour les enfants et adolescents

-Les différentes structures attirent de nombreux jeunes habitants souvent des communes limitrophes. En effet, les espaces urbains et périurbains sont fluides, les limites communales se sont atténuées

-Des différences relatives de pratique sont observables sur la commune : ceux qui fréquentent les cours ne sont pas les mêmes que ceux qui fréquentent les loisirs du mercredi et le périscolaire et la pratique entre les différents secteurs peut être différente

-Les jeunes et enfants de Pfastatt fréquentent dans les mêmes proportions les cours donnés à la MJC

-La différence s’observe pour les activités du mercredi et le périscolaire. Premièrement les parents considèrent la MJC comme une méthode de garde, où les enfants font diverses activités et bénéficient d’une aide pour leurs devoirs. Deuxièmement à l’adolescence, les jeunes ont le choix et cherchent à s’autonomiser des institutions comme des adultes.

D) La cantine

Ce graphique donne une idée de la répartition des effectifs selon la localisation. 24% viennent d’ailleurs, ce qui semble normal. Il est plus pratique pour les enfants et adolescents provenant des communes voisines de manger à la cantine le midi. Les taux de fréquentation varient selon les secteurs soit 2% pour le centre, 5% pour Héros, 10% pour Molkenrain, 5% pour Pfastatt le Château et 13% pour Tuilerie Felhaker.

Graphique 20 :

56

Répartition des effectifs selon la localisation

7%

25%

11%

5%

29%

8%

6%

3%7%

Secteur A Pfastatt

Secteur B Pfastatt

Secteur C Pfastatt

Secteur D Pfastatt

Secteur E Pfastatt

MULHOUSE

RICHWILLER

WITTELSHEIM

Autres communes (7)

57

Mauduit Laetitia

Quatrième partie

Premiers résultats de l’enquête sur les jeunes de 12 à 19 ans

Pratiques, mobilité, attentes

58

I- Les pratiques sportives et culturelles des jeunes nés entre 1995 et 198812

Selon les données récoltées auprès des adolescents lors de la réalisation de l’enquête, 85% d’entre eux pratiquent au moins une activité sportive ou culturelle. Ce pourcentage brut nécessite d’être nuancé selon différents critères d’analyse :

-Types de pratique (culturelle, sportive)-Activités pratiquées-Mode d’exercice (libre ou encadré : clubs, associations)

Puis selon :

-Les classes d’âge-Le secteur de Pfastatt

A) Les pratiques sportives

70% des 130 jeunes personnes interrogées exercent une activité sportive. Les garçons pratiquent plus que les filles, 75 % contre 65%. Ce taux n’est pas uniforme. On remarque deux évolutions majeures en fonction des classes d’âge. Premièrement les adolescents de 16 à 19 ans pratiquent moins que les 12-15 ans. Le taux de non pratique passe ainsi de 21,9% à 37,5% des plus jeunes aux plus âgés, alors que le taux de pratique libre triple (de 7,7% à 20,8%) durant cette même période (graphique 21).

Graphique 21

12 L’enquête est présentée dans la partie suivante comme les hypothèses de travail

59

Mauduit Laetitia selon les résultats de l’enquête sur les jeunes de Pfastatt

Des différences s’observent aussi selon le secteur de Pfastatt :

-Héros 81,5%-Centre 77,8%-Tuilerie Fehlacker 62,1%-Molkenrain 58,8%-57% Pfastatt le Château.

Certains sports étant presque exclusivement masculin ou féminin, nous présentons sur le tableau ci-dessous la répartition des sports selon le sexe. Aussi, sur l’ensemble des pratiquants de sexe masculin, 45,6% font du football alors que 23,7% des filles pratiquent la danse et 18,4% le volley. Les autres chiffres sont détaillés ci-après.

Tableau 10

Pourcentage de pratique selon le sexe et l’activité sportive

Football Danse Sports de raquette

Volley Basket sports de combat

GRS Autres sports

Total

Masculin 45,6 12,3 1,8 12,3 12,3 15,8 100,0F2minin 2,6 23,7 10,5 18,4 2,6 5,3 13,2 23,7 100,0

Total 28,4 9,5 11,6 8,4 8,4 9,5 5,3 18,9 100,0

Seulement, les activités exercées se différencient selon les secteurs (voir tableau suivant). Si 44% des jeunes du Héros font du foot, 50% des jeunes du Molkenrain pratiquent des sports moins populaires ou moins répandus. De même, les adolescents de Pfastatt le Château préfèrent les sports moins répandus (25%), s’y ajoute les sports de raquette, comme le tennis ou le badminton (25%) et le volley (25%), comme ceux de Tuilerie Fehlacker (20% de pratique pour les deux types de sports) avec une préférence pour les sports de combat (25%). Quant au centre, on remarque une prédominance du football (30%), du basket (17%), viennent ensuite la danse (17%) et la GR (13%).

Tableau 11

Quartier d'habitation / Activité sportive principale

Football Danse Sports de raquette

Volley Basket sports de combat

GRS Autres sports

Total

Non réponseQuartier A 30 17 4 17 4 13 13 100Quartier B 44 10 13 5 8 3 3 15 100Quartier C 10 10 10 10 10 50 100Quartier D 13 25 25 13 25 100Quartier E 10 20 20 5 25 5 15 100

Total 27 10 13 8 8 9 6 19 100

60

Mauduit Laetitia selon les résultats de l’enquête sur les jeunes de Pfastatt

Mauduit Laetitia selon les résultats de l’enquête sur les jeunes de Pfastatt

B) La pratique culturelle

Répartition selon la catégorie d’âge

En moyenne 55% des jeunes s’adonnent à une activité culturelle. Comme il est souligné pour le sport, le taux de pratique se modifie en avançant dans l’âge. Si 66,7% des 12/13 ans affirment en exercer, ils sont 58,3% arrivés à 18/19 ans (graphique ci-dessous). Mais c’est surtout les types et les modes d’exercice qui évoluent, comme on le voit le graphique 23. En mûrissant, ils préfèrent des usages libres (5,1% des douze-treize ans contre 37,5% des 18-19 ans), et désertent les structures qu’ils fréquentaient plus jeunes, affirment d’autres goûts. Ainsi, les loisirs principaux sont moins variés. Le théâtre, la lecture, l’écoute musicale, la danse s’éclipse au profit du cinéma (5,1% des douze-treize ans contre 37,5% des plus âgés). Seule la pratique musicale reste stable.

Graphique 22

Graphique 23

61

Mauduit Laetitia, Master Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

Répartition spatiale

La proportion d’usagers oscille entre 43% et 66% selon les secteurs de la commune :

-Centre 55,6%-Héros 58,1%-Molkenrain 65,7%-Tuilerie-Fehlacker 51,7%-Pfastatt le Château avec 42,9%.

Selon la localisation certaines pratiques principales se dégagent nettement. La pratique musicale est plus étendue à Tuilerie Felhaker (20,7%), à Pfastatt le Château (28,6%), l’écoute musicale au Molkenrain (23,5%), alors que les jeunes du Héros préfèrent le cinéma (20,9%). Les adolescents du centre ont des goûts plus divers et les pourcentages de pratique sont plutôt équilibrés avec 11,1% pour le cinéma, 11,1% pour le théâtre, 7,4% de pratique et d’écoute musicale (tableau 12).

Tableau 12

62

Mauduit Laetitia, Master Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

Quartier d'habitation / Activité culturelle principale

Non réponse Pratique musicale Ecoute musicale

Cinéma Théâtre Lecture Autre Jeux vidéos

Non réponseQuartier A 44,4 7,4 7,4 11,1 11,1 7,4 11,1Quartier B 41,9 4,7 20,9 4,7 4,7 16,3 7,0Quartier C 35,3 17,6 23,5 11,8 5,9 5,9Quartier D 57,1 28,6 14,3Quartier E 48,3 20,7 13,8 3,4 13,8

Total 44,6 13,1 4,6 15,4 5,4 3,1 11,5 2,3

L’articulation entre la pratique sportive et culturelle

Graphique 23

Mauduit Laetitia

Globalement les résultats de l’enquête indique que 85,4% des douze/dix-neuf ans font au moins une activité sportive ou culturelle et 14,6% aucune. 40,8 % pratiquent dans les deux types d’activité, 13% uniquement dans le domaine culturel et 30% seulement le sport.

Avec l’âge le taux de non pratique globale augmente, il passe de 7,7% à 25%. De plus, ils sont moins nombreux à exercer dans les deux domaines de 56,4% à 41,7% (graphique 23).

Par ailleurs, l’analyse par secteurs révèle des distinctions dans les taux de pratique globaux :

-95,3% des jeunes de Héros-89% de ceux du centre-79,3% de ceux de Tuilerie Fehlacker-76,5% au Molkenrain -71, 4% à Pfastatt le Château.

63

Mauduit Laetitia, Master Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

C) La mobilité

Les adolescents sortent beaucoup de Pfastatt pour leurs loisirs, se promènent avec des amis au centre ville de Mulhouse, vont au cinéma, phénomène accentué avec l’âge surtout quand les lycées se situent hors de la commune. Les jeunes y trouvent des animations qui correspondent à leurs désirs d’émancipation et de découverte.

91,7% des jeunes plus âgés sortent très souvent de la commune, en dehors de leurs déplacements scolaires, contre 46,2% des plus jeunes. Ils empruntent généralement les transports en commun, sauf les douze-treize ans qui sont souvent accompagnés en voiture par leurs parents.

Sur le tableau 13, vous pouvez lire quelques détails. Les non réponses correspondent à ceux qui ne sortent pas de Pfastatt pour leurs loisirs.

Tableau 13

naissance / Sors-tu souvent de Pfastatt?

Non réponse

Oui Non Total

Non réponseDouze-treize 17,9 46,2 35,9 100,0

Quatorze-quinze 6,3 78,1 15,6 100,0seize-dix sept 2,9 82,9 14,3 100,0

dix huit dix neuf 91,7 8,3 100,0Total 7,7 72,3 20,0 100,0

La mobilité sportive et culturelle

64

Mauduit Laetitia, Master Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

Soulignons, au final qu’en matière culturelle et sportive quelque soit les secteurs, la pratique est importante même si des différences relatives existent au niveau des taux ou des types de pratique, preuve de la cohérence territoriale et de l’unité à travers la diversité. Il était important de mesurer quantitativement ces éléments, afin de pointer d’éventuelles fortes disparités et des inégalités sous-jacentes, mais ce n’est pas le cas. Par ailleurs, cette démarche nous livre une photographie précise des pratiques des jeunes.

Les activités sportives

38,5% (contre 61,5%) des jeunes exercent au moins une activité sportive hors de la commune, les variations selon les catégories d’âge sont faibles, par contre l’analyse par secteurs indiquent une mobilité plus élevée au Molkenrain (55,6%) et à Pfastatt le Château (50%).

Mulhouse est le principal lieu d’exercice hors commune, 16,2% des adolescents pfastattois y fréquentent un club, et de moindre manière des structures « libres ». 10% se déplacent dans d’autres communes limitrophes, et 12,3% pratiquent ailleurs.

Les activités culturelles

Au niveau culturel, l’analyse est plus contrastée. La moyenne est de 31,5% mais la mobilité s’accroît nettement avec l’âge, notamment pour les pratiques dites « libres » soit 28,2% des douze-treize ans et 50% des plus âgés (voir graphique 24)

Graphique 24

Mauduit Laetitia –enquête jeunesse Pfastatt

Mulhouse reste un lieu de loisirs privilégiés, elle attire 21,5% de ce public, contre 3,8% pour Lutterbach et 2% pour les autres communes limitrophes.

D- Les attentes

65

La prochaine maison des arts et de la culture

Graphique 25

19% des adolescents enquêtés, n’ont aucune idée sur ce qu’ils aimeraient trouver à la maison des arts, soit ils n’ont pas su s’exprimer quant à leurs souhaits (60%), soit ils considèrent qu’il ne manque rien (particulièrement les plus jeunes).

25% souhaiteraient une salle pour les jeunes avec un point boisson et des équipements spécifiques :

-Jeux (baby foot, jeux de société, billard)-Multimédia (films, musique)-Ordinateurs

12,7% des projections cinématographiques 9,5% plus de sorties à Pfastatt et en dehors de Pfastatt

-Pique-nique-Sorties en forêt-Sorties dans les centres urbains (Strasbourg, Bâle, Friebourg)

6,3% plus de spectacles pour les jeunes, principalement des concerts

5,7% voudraient pouvoir y exercer librement leur pratique musicale ou de danse, s’entraîner, répéter.

3,2% aimeraient y trouver plus de sports avec l’organisation de tournois

66

Mauduit Laetitia, Master Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

1,2% des expositions

Les 16,5% restant expriment des choix variés : plus d’aide à l’orientation des plus âgés, créneaux horaires différents…

Détails selon les catégories d’âge

Tableau 14

naissance / Rec. de Ce que tu aimerais trouver à la maison des arts et de la cultureNon

réponsesalle de

rencontres sorties spectacles Sports et

tournois salles pour pratiques

libres

pas d'idées

autres Projections cinéma

expos

Douze-quinze 5,7 18,4 13,8 4,6 3,4 5,7 22 18,4 9,2 1,1seize-dix neuf 3,8 31,6 3,8 7,6 2,5 5,1 14 12,7 15,2 1,3

Dans cette analyse deux groupes sont identifiables : Les douze/quinze ans et les seize/dix neuf ans

Les plus jeunes ont moins souvent d’idées soit 22% contre 14% des plus âgés, cependant leurs attentes sont plus diversifiées (18,4% désirent autre chose que les choix présentés ci-dessus, contre 12,7% de la seconde catégorie d’âge). 18,4% souhaitent trouver dans la future structure une salle de rencontres, 9,2% des projections cinématographiques contre respectivement 31,6% et 15,2% des seize/dix neuf ans. Par contre, 13,8% aimeraient que la MJC organise plus de sorties alors que seulement 3,8% les seize/dix-neuf expriment l’envie.

Ce qui manque à Pfastatt pour les jeunes

67

Mauduit Laetitia, Master Ingénierie de Projets en Economie Sociale et Solidaire

Graphique 25

Selon les données recueillies :

7, 3% considèrent qu’il ne manque rien

27,2% estiment qu’il manque des spectacles, animations

- concerts pour les jeunes, ou musique plus adaptée à leurs goûts lors des festivités organisées par la commune-Tournois sportifs, rencontres culturelles- Des manifestations afin de développer le lien social comme la fête du voisin par exemple (adultes, jeunes), des pique-niques.

26,7% trouvent qu’il manque des structures de pratique libre

-Plateaux multisports-Salle pour les jeunes

12% aimeraient pouvoir assister à des projections cinématographiques

9,4% souhaiteraient des espaces verts mieux aménagés avec des bancs

3,1% des aires de jeux

3,1% un skate parc

9,4% autre chose : piscine, patinoire, magazins, sécurité…

68

Mauduit Laetitia

Néanmoins là encore soulignons quelques différences entre les douze-quinze ans et les seize/dix-neuf ans. Les plus âgés jugent qu’il manque davantage de spectacles et animations (36%), de structures de pratique libre (33%) que les plus jeunes (respectivement 17 et 19%). Les autres manques mis en exergue sont assez équilibrés.

69

Les méthodes de travail

1) Observation du terrain et analyse géographique

2) Interviews de la population sur l’image de la commune

Public

-enfants-adolescents-personnes d’âge moyen-personnes âgées--nouveaux habitants de la Cotonnade et habitants plus anciens

Lieu de rencontres

-La rue-La sortie des écoles-Les supermarchés (Norma, Super U)-La bibliothèque/médiathèque-Le CMJ

Les questions 13

La réalisation de ces interviews a permis de mieux appréhender le terrain et l’objet d’études, de comprendre les problématiques du territoire et de dégager les critères et les hypothèses de l’enquête et de fixer les catégories d’âge pour l’enquête.

En effet les jeunes de moins de 12 ans interrogés, estiment pour la plupart qu’il ne manque rien à Pfastatt pour la jeunesse, ou ne savent s’exprimer sur le sujet. D’autre part, nous avons noté des distinctions selon différentes classes d’âge que nous avons intégré dans l’enquête.

Hypothèse de l’enquête

Pratique différenciée selon les secteurs de Pfastatt et les catégories d’âge

3) rencontres avec les acteurs de la jeunesse, récolte et traitement des informations

Interviews de tous les acteurs

13 Interviews retransmises à l’écrit et développées dans différents rapports rendus à Mme Stoessel

70

• Adjoint à la jeunesse et à l’éducation• Adjointe à la culture• Adjointe aux affaires sociales• Chef de service de la jeunesse et sports• Conseiller local de Jeunesse et Sports• Directrice de la MJC• Attachée culturelle de la MJC• Animateur du secteur jeune de la MJC• Animatrice du secteur enfant de la MJC• Directrice de l’UMP

• Présidents des associations sportives : Football, basket, volley, tennis, karaté, judo, GR

• Directrices des écoles• Principale du collège• Halte garderie• Police municipale

5) L’enquête

Ne disposant d’aucun chiffre sur la jeunesse

Nous avons travaillé dans un premier temps sur les cartes scolaires et les données mission locale14 pour :

Recenser le nombre de jeunes sur la communeLes répartir selon un découpage cartographique que nous avons réalisé, puis pour chaque secteur établi nous les avons réparti selon 4 classes d’âge : douze/treize ans, quatorze/quinze ans, seize/dix sept ans, dix huit/ dix neuf ans.

L’échantillon a été fixé à 130 jeunes choisis de manière aléatoire en respectant leur répartition selon les secteurs de la commune par classes d’âge.

Conjointement à partir des interviews/ pré-enquêtes menées auprès des jeunes, nous, nous sommes réunis à plusieurs reprises pour la constitution du questionnaire sur les pratiques culturelles et sportives, la sociabilité, et les attentes des jeunes de 12 à 19 ans.

Les lieux d’enquête

-Etablissements du secondaire dont nous avons eu l’accord-La rue

ENQUETE SUR LA JEUNESSE PFASTATTOISE (12-19 ANS)14 Liste des jeunes en annexe 2

71

Pratiques, attentes, sociabilité des jeunes de Pfastatt

QUESTIONNAIRE

Pour les questions avec plusieurs choix entourer la bonne réponse

I- Activités et pratiques

Pratiques-tu des activités physiques et sportives ? oui non

Si oui, activité principale pratiquée :

Pratiques-tu cette activité:

Librement En club Les deux

Si tu pratiques en club précise la structure :

Seul A plusieurs (avec des amis) Les deux

A Pfastatt Ailleurs Les deux

Activité secondaire pratiquée :

Pratiques-tu :

Librement En club Les deux

Si tu pratiques en club précise la structure :

Seul A plusieurs (avec des amis) Les deux

A Pfastatt Ailleurs Les deux

Si tu pratiques ces activités ailleurs que Pfastatt, précise où :

Qu’est ce qui t’as amené à les faire dans une autre commune ?

Ces pratiques physiques ou sportives sont-elles un choix?

Activité principale:

Personnel Autre (préciser) :

Activité secondaire :

72

Personnel Autre (préciser) :

Si tu n’en pratiques aucune, précise pourquoi ?

Ne m’intéresse pas : Autres motifs (préciser) :

Pratiques-tu des activités culturelles (ou loisirs/divertissements) ? Oui Non

Activité culturelle ou de loisir principale:

Pratiques-tu :

Librement En association (structure) Les deux

Si tu pratiques en association (ou autres organismes) précise la structure :

Seul A plusieurs (avec des amis) Les deux

A Pfastatt Ailleurs Les deux

Activité culturelle ou de loisir secondaire:

Librement En association (structure) Les deux

Si tu pratiques en association (ou autres organismes) précise la structure :

Seul A plusieurs (avec des amis) Les deux

A Pfastatt Ailleurs Les deux

Si tu pratiques ailleurs précise où :

Qu’est ce qui t’as amené à les faire dans une autre commune ?

Ces pratiques culturelles sont-elles un choix? :

Activité principale :

Personnel Autre (préciser) :

Activité secondaire:

Personnel Autre (préciser) :

Si tu n’en pratiques aucune, précise pourquoi ?

73

Ne m’intéresse pas Autres motifs (préciser) :

As-tu des informations sur les activités proposées aux jeunes sur Pfastatt ?

Si tu es impliqué(e) dans la vie collective (actions bénévoles dans une association,

implication dans une structure, des manifestations, participation à un conseil…), précise

où et comment :

Structure(s) ou manifestation(s)

Lieu(x) Type d’activités

Rôle(s) Pourquoi (choix personnel ou autres précises)

Connais-tu le conseil municipal des jeunes de Pfastatt ? oui non

Peux-tu citer une de ses actions ?

II- Mobilité

Quels sont tes lieux de rencontres habituels avec tes amis ?

Précise la ville et le lieu dans la ville :

74

Même question avec les autres habitants ?

Quelles sont tes activités préférées avec tes copains (tout type d’activités, de loisirs, de

sorties…) ?

Sors-tu de Pfastatt ? oui non

Souvent ? oui non

Pourquoi ?

Pourquoi faire ?

Quels sont tes moyens de locomotion ?

III- Tes attentes

75

Peux-tu citer des endroits où les jeunes peuvent être écoutés et faire des propositions à

Pfastatt?

Où ?

Quelles propositions voudrais-tu faire pour les jeunes ?

La commune a un projet pour une nouvelle maison des arts et de la culture (avec la MJC et

l’Union musicale de Pfastatt). Qu’est-ce que tu aimerais y trouver ?

Qu’est-ce qui pourrait être amélioré pour les activités proposées ?

Que manque-t-il d’après toi ? (activités sportives ou culturelles, lieux pour faire des

activités, se retrouver, manifestations, implication des jeunes dans des projets…) ?

IV- Comment tu vois Pfastatt?

Comment pourrais-tu décrire Pfastatt (donner trois mots clé) ?

76

Pour toi, la ville, c'est quoi?

C’est où ?

V- Fiche signalétique Année de naissance :

Sexe :

Adresse (rue) :

Type de logement :

Habitat individuel Habitat semi individuel (petite résidence) Habitat collectif

Nombre d’enfants dans la famille :

Type de cellule familiale :

Monoparentale Non monoparentale

Situation professionnelle du père :

Salarié Travailleur indépendant Chômeur inactif

Précise la profession :

Situation professionnelle de la mère

Salariée Travailleuse indépendante Chômeuse inactive

Précise la profession :

Conclusion

Pfastatt présente un dynamisme certain en matière de jeunesse, les structures sont nombreuses et l’implication des différents acteurs est importante, son efficacité indéniable. Preuve de ce fort

77

investissement, les taux élevés de pratique culturelle et sportive des jeunes pfastattois, et la diminution de la petite délinquance grâce au travail partenarial et de proximité.

Pour autant, à ce jour, les dispositifs existants et les actions menées pour la jeunesse ne s’inscrivent pas dans un cadre unique, malgré la multiplication des partenariats. Pour améliorer la lisibilité de la politique orientée vers ce public et la rendre encore plus efficace il est préférable de poser une réflexion globale dans un schéma précis.

Par ailleurs, les professionnels du secteur peinent à connaître les attentes des adolescents.Les premiers résultats de l’enquête mettent en exergue quelques points essentiels.

Les adolescents reconnaissent une pluralité de l’offre sportive et culturelle mais estiment qu’elle n’est pas adaptée à certaines de leurs pratiques. En effet, ils souhaiteraient trouver sur Pfastatt des lieux de rencontres libres, principalement des terrains multisports et une salle aménagée pour les jeunes.

En cours de reconfiguration avec l’arrivée de près de 2000 la commune doit intégrer cette réflexion dans la réorganisation de son espace : construire de nouveaux aménagements et les répartir de manière équilibrée. L’aboutissement de le future maison des arts et de la culture sera en ce sens un facteur de cohésion territoriale mais ne suffira pas.

L’objectif de ce premier travail était de présenter un état des lieux. Le traitement qualitatif des données de l’enquête, la réflexion globale sur la politique de la jeunesse sera présentée dans le mémoire. Nous y intègreront :

Les possibilités de rendre encore plus efficace certains dispositifsLa question du développement du lien social dans le contexte précitéDu développement des sources de financement

78

Les attentes ne correspondent pas aux préconisations qui seront présentées dans le rapport qualitatif, mais servent de base à nos réflexions, et éclairent les commanditaires du diagnostic.

Annexes

Annexe 1 : La maison des Arts et de la Culture

79

80

81

82

Annexe 2 : liste des jeunes pour l’enquête (avant échantillonnage)

Centre

Années de naissance

Secteur de Pfastatt

Années de naissance

Secteur de Pfastatt

Années de naissance

Secteur de Pfastatt

Années de naissance

Secteur de Pfastatt

88-89 A 90-91 A 92-93 A 92-93 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 92-93 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A88-89 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A90-91 A 90-91 A 92-93 A 94-95 A90-91 A 90-91 A 92-93 A 90-91 A 90-91 A 92-93 A 90-91 A 90-91 A 92-93 A 90-91 A 90-91 A 92-93 A 90-91 A 90-91 A 92-93 A 90-91 A 90-91 A 92-93 A

Héros

83

Années de naissance Secteur

Années de naissance Secteur

Années de naissance Secteur

Années de naissance Secteur

Années de naissance Secteur

Années de naissance Secteur

88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 90-91 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B88-89 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B90-91 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B90-91 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B 94-95 B90-91 B 90-91 B 92-93 B 92-93 B 94-95 B

Molhenrain

84

Années de naissance Secteur

Années de naissance Secteur

Années de naissance Secteur

88-89 C 90-91 C 92-93 C88-89 C 90-91 C 92-93 C88-89 C 90-91 C 92-93 C88-89 C 90-91 C 92-93 C88-89 C 90-91 C 92-93 C88-89 C 90-91 C 92-93 C88-89 C 90-91 C 92-93 C88-89 C 90-91 C 94-95 C88-89 C 90-91 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C88-89 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 94-95 C90-91 C 92-93 C 90-91 C 92-93 C 90-91 C 92-93 C

Pfastatt le Chateau

85

Année de naissance Secteur

Année de naissance Secteur

Année de naissance Secteur Effectif

88-89 D 92-93 D 94-95 D 6588-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 88-89 D 92-93 D 90-91 D 92-93 D 90-91 D 92-93 D 90-91 D 92-93 D 90-91 D 92-93 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 90-91 D 94-95 D 92-93 D 94-95 D 92-93 D 94-95 D 92-93 D 94-95 D 92-93 D 94-95 D 92-93 D 94-95 D 92-93 D 94-95 D

Tuilerie-Fehacker

86

Année de naissance Secteur

Année de naissance Secteur

Année de naissance Secteur

Année de naissance Secteur

Année de naissance Secteur

88-89 E 90-91 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 92-93 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 94-95 E88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E 88-89 E 90-91 E 92-93 E 94-95 E

Autre travail

87

Analyse des activités adultes de la MPT/MJC

Originellement ce travail était attachée à l’analyse des activités « enfant » et « jeune

D’après les listes d’inscriptions définitives pour l’année 2006/2007 698 personnes pratiquent au moins une activité à la MJC/MPT (le nombre de double inscription n’étant pas significatif). L’effectif se répartis inégalement selon le type de public. Les adultes représentent 47% du public global (soit 296), les jeunes 17%(111) et les enfants 39 %(255) en y intégrant les loisirs du mercredi et le périscolaire.

Le secteur adulte

54% des adultes viennent d’autres communes (soit 182 contre 154 pfastattois), pas moins d’une trentaine de communes y sont représentées15 (graphique 4). Leur origine est diversifiée comme le démontre le schéma ci dessous, cependant on remarque une proportion significative de mulhousiens (18%) de l’effectif global (pfastattois et non pfastattois) et la plupart (89%) sont des femmes. La plupart viennent de l’agglomération mulhousienne, mais certains usagers résident plus loin comme Thann ou à Soultz.

Graphique 1 :

Origines communales des usagers adultes

46%

18%2%

7%

3%

2%

4%

6%

12% PfastattMulhouseRiedisheimRichwillerWittelsheimIllzachLutterbachKingersheimAutres communes (23)

Si l’effectif adulte est le plus important de l’ensemble des pôles (même en ne prenant en compte que les pfastattois) le taux de pratique est très faible, moins de 2% en moyenne. Par ailleurs cette proportion varie faiblement selon les divers secteurs de la commune (tableau ci-joint).

Tableau 1 : Taux de pratique des adultes pfastattois selon les secteurs de Pfastatt

15 (Reningue, Rixheim, Ottmarsheim, Diefmatten, Heimsbrunn, Hirtzfelden, Wittersdorf, Guebwiller, Roggenhouse, Sausheim, Phaffans, Delle, Staffelfelden, Guewenheim, Morschwiller le bas, Sainte Marie de Ré, Sierentz, Brunstatt, Pulversheim, Aspach le haut, Bollwiller

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Sous-ensembles de Pfastatt

Personnes pratiquant au moins une activité Nombre d'habitants du secteur

pourcentage de personnes pratiquant au moins une activité

Centre 17 1696 1Héros 44 1288 3,4Molkenrain 23 1418 1,6Pfastatt le Château 18 725 2,5Tuilerie Felhaker 34 2243 1,5Total 136 7380 1,8

Ce dernier constat constitue sans doute l’élément de différenciation le plus notoire avec les deux autres pôles de la MJC/MPT.

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Remerciements

Je tiens à adresser mes plus vifs remerciements à la mairie et à la MJC pour leur accueil et la mise à disposition du matériel notamment M Chanet (adjoint à l’éducation et la jeunesse) et Mme Leu (tutrice de stage et directrice de la MPT/MJC) ainsi que tous les acteurs qui m’ont fournis de précieuse information :

-Tous les Présidents des clubs sportifs-Les animateurs des initiations sportives-La directrice de l’UMP-Les directrices des écoles et la principale du collège-La chargée du RAM- Le conseiller local de « Jeunesse et Sport »-Le chef de la police municipal-L’animateur jeune de la MJC-L’attachée culturelle de la MJC-La coordinatrice du secteur enfant de la MJC

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