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1 Fait à : District 111S Casa - Service électrique Bouznika Sujet : Période de stage : du 7 au 30 juin 2010 Par l’étudiant : Elhabib Safouane Encadré par : Mr Sellami Mr Yassine Année Universitaire 2009/2010 RAPPORT DE STAGE D’INITIATION ET D’OUVERTURE SUR L’ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL

Rapport de Stage ONCF

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Fait à :

District 111S Casa - Service électrique Bouznika

Sujet :

Période de stage : du 7 au 30 juin 2010

Par l’étudiant : Elhabib Safouane Encadré par : Mr Sellami – Mr Yassine

Année Universitaire 2009/2010

RAPPORT DE STAGE D’INITIATION ET

D’OUVERTURE SUR L’ENVIRONNEMENT

INDUSTRIEL

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Remerciement……………………………………………………………………………3

I- Présentation de l’ONCF…………………………………………………………3

1. Historique…………………………………………………………………….3

2. Organigramme……………………………………………………………….4

3. Mission de l’ONCF…………………………………………………………..5

a. Direction maintenance infrastructures……....................................5

b. Département maintenance des équipements ferroviaires…………5

c. Service maintenance signalisation …………………………………….……….5

d. District signalisation……………………………………………........................5

II- Les principes de la signalisation ferroviaire…………………………………………………..….6

1. Poste d’aiguillage………………………………………………………………………………..…….6

a. Poste mécanique…………………………………………….....6

b. Gare à double voie………………………………………………..………………7

c. Poste d’aiguillage électrique « PRS » …….................................7

d. Poste d’Aiguillage Informatique (PAI)………..............................8

2. Les passages à niveau (PAN)…………………………………………………….…………………8

3. Les installations de cantonnement………………………………………..……………………9

a. Rôle des installations de signalisation …………………………..………………………9

b. Le sémaphore : un signal permissif…………………………………..……………………9

c. Le carré : un signal non permissif…………………………………….……………………10

d. Les blocs existants………………………………………………………………….…………….11

Cantonnement téléphonique…………………………………………11

Le Bloc Automatique Lumineux (BAL)……………………………11

Le Bloc Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR)…12

Le block manuel…………………………………………………………….13

III- Activités menées …………………………………………………………………………….………………14

1. La surveillance technique ………………………………………………………………………….14

2. L’entretien proprement dit………………………………………………………..………………14

IV- Conclusion……………………………………………………………………………………………………….14

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Remerciement

J’adresse mes sincères remerciements à tous mes enseignants qui

m’ont préparé théoriquement et pratiquement durant cette première

année de formation, ainsi que tout le corps administratif de l’école.

Je tiens à remercier tous les responsables de l’ONCF qui m’ont accepté

comme stagiaire au sein de leur établissement et surtout les gens du

service électrique au District 111S Casa implanté à Bouznika.

Enfin, je salue vivement tous les employés de l’établissement pour la

sympathie qu’ils m’ont adressé au cours de cette période de stage, et

pour leurs explications et aides.

I- Présentation de l’ONCF 1- Historique :

Historiquement, la construction du réseau des chemins de fer du Maroc remonte au début du 20éme siècle. En effet, les premières lignes construites à voies de 0.6m ont été établies à partir de 1916, et ce n’est qu’on 1923 que la construction des voies à écartement normale a été confiée à trois compagnies concessionnaires privées, ces derniers partagèrent le trafic ferroviaire en exploitant chacune la partie du réseau qui lui était concédée. En 1963, le Maroc a décidé le rachat des concessions et la création de l’Office National des Chemins de Fer qui est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Placé sous la tutelle du ministère du transport et de la marine marchande. Sur la scène internationale, le Maroc est membre de l’Organisation Internationale du Trafic Ferroviaire qu’il s’agisse de marchandises ou de voyageurs. De même, l’ONCF est membre actif de l’Union International des Chemins de Fer, de l’Union Arabe des Chemins de Fer et du Comité du Transport Ferroviaire Maghrébin. L’ONCF emploi actuellement environ 10000 agents, gère et exploite un réseau de 1907 Km de ligne dont 1537 Km à voie unique (80%) et 370 Km à double voie. Ce réseau comporte également 528 Km de voies de service et 201 Km de lignes d’embranchement particulier reliant diverses entreprises au réseau ferré national. A noter que 53% de la longueur du réseau est électrifiée à 3000 voltes continue, alors que 904 Km sont exploités en traction diesel.

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2- Organigramme de l’ONCF :

Direction générale

Direction des finances

Direction centrale affaire

générale

Inspection générale Sécurité

Chargé de mission auprès Conseillé auprès de la direction générale de la

direction générale

Direction stratégie & formation

Direction centrale infrastructure &

circulation

Direction centrale Activités clients

Conseiller auprès de la direction

générale

Service Politique

maintenance et Contrôle

Infrastructure et OA

Direction Maintenance Infrastructure

Service Organisation

et Méthodes

Département Politique de

Maintenance et contrôle

Département Règlements et

Méthodes

Service Politique

maintenance et Contrôle

Caténaire et S/S

Service Politique

maintenance et Contrôle

Signalisation

Service Politique

maintenance et

Contrôle Voie

Service Politique

maintenance et

Contrôle Télécoms

Service Politique

maintenance et

Contrôle Bâtiments et

Installations

Techniques

Service

Réglementation

Sécurité

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3- Mission de l’ONCF :

Direction maintenance infrastructures

Mission : La mission de la direction maintenance de l’infrastructure est d’optimiser le coût de la maintenance de l’infrastructure (nouvelles méthodes, organisation, moyens…etc.) de manière à atteindre le meilleur rapport qualité/coût. Elle comprend comme services :

le département règlement et méthodes

le département politique de maintenance et contrôle

Département maintenance des équipements ferroviaires

Ce département a pour responsabilité :

concevoir et améliorer la politique de maintenance

Assurer le contrôle de l’infrastructure ferroviaire

Il comprend 6 services dont le service politique de maintenance et contrôle de la

signalisation

Service maintenance signalisation :

Dépendant de la direction maintenance infrastructure, le service signalisation est

chargé de la gestion, l’installation et la maintenance du système de signalisation.

District signalisation :

Le district signalisation est chargé de :

Etablir le calendrier programme de la maintenance des installations de

signalisation mécaniques et électriques.

Veiller au bon état des installations.

Gérer les situations normales et de perturbation.

Gérer les ressources humaines de son district.

Elaborer les prévisions en matière pour la maintenance.

Exécuter les essais contradictoires de mise en service des nouvelles installations

Exécuter les essais périodiques des installations en exploitation… .

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II- Les principes de la signalisation ferroviaire :

Notions sur les installations de signalisation :

Les installations de signalisation peuvent être groupées en 3 familles : Les postes d’aiguillages Les passages à niveau Les installations de cantonnement

1- Postes d’aiguillage :

Poste mécanique :

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Dans les gares équipées de ce type de poste, les mouvements de triage et de formation sont fréquents.

Le regroupement des leviers de commande des aiguilles et des signaux dans un même poste situé généralement en tête du faisceau.

La commande des aiguilles se fait par transmission mécanique rigide à partir du poste.

La commande des signaux se fait par action des leviers de commande.

Les leviers des aiguilles et des signaux sont associés à une table d’enclenchements mécaniques permettant la réalisation des enclenchements assurant la sécurité.

Gare à double voie :

Elles sont destinées au cantonnement et à l’organisation de la voie unique temporaire (VUT) pour les besoins des travaux ou en cas d’incidents. Les équipements de ces gares se limitent à:

Deux signaux de protection (carrés)

Deux signaux d’annonce;

Deux sémaphores de cantonnement

Deux communications de VUT commandées à pied d’œuvre.

Poste d’aiguillage électrique « PRS » :

Dans les gares à trafic très dense, la manœuvre individuelle des aiguilles et des signaux par

levier (cas de poste mécanique) devient fastidieuse ce qui nécessite le recours au POSTE tout

RELAIS à transit SOUPLE (PRS), Ce poste permet :

La commande d’itinéraire par simple action sur un bouton.

La commande électrique des aiguilles et des signaux.

D’assurer électriquement les enclenchements nécessaires moyennant une logique câblée à relais.

Une souplesse d’exploitation.

Tableau de Contrôle Optique (TCO) Tableau de Commande

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Poste d’Aiguillage Informatique (PAI)

C’est une nouvelle technologie existe entre Sidi Kacem et Kenitra et à Casa Voyageur. Elle se

base sur l’informatique ; autrement dit le contrôle et l’exécution des commandes seront

programmés à partir des installations informatiques très performantes, avec un meilleur

rendement et sur des bonnes conditions de fonctionnement.

2- Les passages à niveau (PAN) :

On distingue deux catégories de PAN :

Les PAN non gardés: sécurité assurée par pancartes de signalisation routière;

Les PAN gardés équipés de barrières et d’avertisseurs sonores déclenchés

automatiquement 70 secondes avant le passage de la circulation.

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Signalisation lumineuse

Schéma d’espacement des trains.

3- Les installations de cantonnement :

Rôle des installations de signalisation :

Les installations de signalisation permettent de résoudre les cinq grands problèmes

suivants :

l'espacement des circulations pour éviter les rattrapages (cantonnement ou block) ;

La protection des circulations dans les établissements (convergence …) ;

la circulation, dans les deux sens, sur une même voie (nez à nez) ;

les risques de déraillement par excès de vitesse ;

le franchissement des voies ferrées par des routes sur un même niveau (passages à niveau) ;

Tout en sachant que le système de signalisation est un ensemble d’organes qui permettent

de collecter des données physiques du terrain, les analyser et les envoyer vers des sorties

lumineuses.

Le sémaphore : un signal permissif.

Premier rôle des signaux : assurer l'espacement des trains. En effet, afin de garantir la

sécurité d'un train, il faut que le signal précédent oblige un éventuel train suiveur à s'arrêter

afin d'éviter toute collision ou rattrapage. Le signal alors utilisé est le sémaphore.

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L'espacement entre deux signaux successifs est appelé un canton (ou block en anglais).

Lorsqu'un train se trouve dans le canton, le signal situé en amont présente un feu rouge. On

dit alors que le signal est "fermé" (un souvenir de l'époque de la signalisation mécanique).

Afin d'assurer l'arrêt avant ce signal fermé, on le précède d'un avertissement : un feu

orange (dans le parler cheminot, on dit un feu jaune). La longueur des cantons est

calculée de façon à ce que le train le plus rapide puisse s'arrêter en toute sécurité après

avoir rencontré un feu jaune.

Le carré : un signal non permissif.

D'autres situations imposent l'arrêt d'un train : la présence d'un aiguillage, d'une

jonction... Cette fois-ci, les conditions sont différentes car on comprend aisément qu'un

conducteur ne puisse s'avancer de son initiative dans ces cas particuliers.

Le carré un signal d’arrêt absolu.

La figure ci-dessus nous montre comment protéger un train provenant d’une autre voie et

permet ainsi d’éviter une « prise en écharpe ». Le signal de protection est un signal carré. Ce nom

provient de son aspect en signalisation mécanique. En signalisation lumineuse il présente deux feux

rouges (généralement sur une ligne verticale) .

Si le conducteur du train A franchissait le signal C1 (le carré 1) – même à vitesse réduite – il risquerait

d’être percuté à pleine vitesse par le train B. Un conducteur en présence d’un signal carré ne peut le

franchir qu’après réception d’un ordre de la personne qui commande le signal. On dit qu’un tel signal

est non permissif ou commande un arrêt absolu.

Note :

Lorsque le signal présente un feu vert comme le C3 dans le schéma 2, on dit qu'il est à voie

libre. Et toujours en référence aux signaux mécaniques, on dira alors que le signal est ouvert.

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Les blocs existants.

Trois grands types de blocs coexistent à l’ONCF. Le choix du type de bloc pour une

ligne se fait en fonction du nombre de trains que l'on veut faire passer par heure. Et

pour assurer la sécurité des circulations en pleine ligne contre les rattrapages et le nez

à nez, il est fait usage de l’un des systèmes suivants :

Cantonnement téléphonique.

Block automatique lumineux.

Block automatique à permissivité restreinte (BAPR).

Block manuel.

Cantonnement téléphonique :

L’espacement et le croisement des circulations

sont assurés par des dépêches téléphoniques

entre gares;

La sécurité repose totalement sur la vigilance du

chef de sécurité et le respect de la

réglementation.

Le Bloc Automatique Lumineux (BAL).

C’est le type de bloc le plus répandu dans les zones ou le trafic est intense. Son principe est

simple : les essieux du train ferment un circuit électrique et provoquent la fermeture

automatique des signaux. La figure ci-dessus illustre ce fonctionnement.

Unité téléphonique à proximité de la

gare de Bouznika

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Bloc Automatique Lumineux.

Le Bloc Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR)

La longueur des cantons varie de 500m à 2000m Les circuits électriques sont conçus de

façon à ce qu'un rail cassé ou qu'un signal défectueux provoquent la fermeture des signaux.

Au Maroc ce système existe dans les zones suivantes :

- La ligne Rabat Agdal Salé.

- La ligne Casa voyageur Nouasseur.

Le Bloc Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR).

C'est un système automatique, mais la longueur des cantons est relativement importante

(environ 8 km). Ce système présente l'avantage d'une sécurité accrue par rapport au block

manuel (le risque d'erreur humaine est diminué), tout en restant économique car le nombre

de signaux implantés reste faible.

La détection des trains se fait grâce à un circuit électrique (comme en BAL) pour les cantons

courts et grâce à un compteur d'essieux pour les cantons plus longs.

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Le Bloc Manuel.

Ce type de bloc a été le premier utilisé par les chemins de fer. Il permet d'exploiter en toute

sécurité des lignes à faible débit. Il est utilisé en Double Voie ou en Voie Unique.

Le schéma ci-dessous présente le principe de fonctionnement du Bloc Manuel. La ligne

inférieure reprend le cas en signalisation mécanique et la ligne supérieure l'équivalent en

signalisation lumineuse.

Les agents des deux postes (gares) peuvent communiquer par téléphone (on parlera alors de

cantonnement téléphonique. Dès qu'un train est annoncé, l'agent du poste A demande au poste

suivant si le canton est libre. Si la réponse est positive, il commande l'ouverture des signaux. La

fermeture de ceux ci s'effectue par un système mécanique actionné lors du passage du train au

droit du sémaphore. L'agent du poste B effectue les mêmes opérations pour le passage dans le

canton suivant. Il doit cependant garantir que le canton entre A et B est à nouveau libre. Pour

cela, il vérifie que le convoi qui passe devant lui est complet (grâce à la présence des feux rouges

à l'arrière du train).

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III- Activités menées :

1. La surveillance technique :

Elle est destinée à vérifier l'état dans lequel se trouvent les organes

constitutifs des installations.

Elle consiste à examiner l'appareil et ses organes ; le cas échéant à en

mesurer les caractéristiques essentielles, notamment les caractéristiques

électriques.

2. L'entretien proprement dit :

Il comporte, en conformité avec les instructions (notices techniques), la

vérification, le nettoyage, le graissage etc. ... des appareils composants

l'installation.

La fréquence de ces opérations est déterminée de façon que le

fonctionnement normal puisse être considéré comme assuré entre 2 passages

successifs de l’agent d’entretien.

Elles sont régies par des plans annuels de travail (PAT) et indiquées au

technicien par le Chef d'unité de production sur les programmes

hebdomadaires de travail (PHT).

Les Chefs d'unité de production doivent s'assurer de l'exécution de cette

maintenance par le contrôle des PHT, par des tournées périodiques sur le

terrain et des contrôles lors des incidents sur ces installations (contrôle de

proximité).

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Ce stage d’initiation représente pour moi une belle transition entre le

système étudiant et le monde de l’entreprise. En effet, durant 3 semaines au sein

de l’office national des chemins de fer, j’ai eu l’opportunité d’appliquer des

connaissances déjà acquises et d’en développer de nouvelles.

En effet, j’ai eu l’opportunité de me voir confier de nombreuses tâches

relatives aux fonctions de technicien de maintenance, à savoir :

L’application des techniques étudiées en organisation des méthodes

de maintenance et en gestion des opérations de production;

Participer à l'installation d'une machine ou d'une unité de

production ;

Acquérir et développer les compétences inhérentes au métier :

Bonne capacité d'analyse;

Etre débrouillard, très bricoleur.

Bonne rapidité d'exécution.

Ainsi, Ce stage est une préparation directe à mon insertion dans la vie

active, devait m’aider à valider mon choix d’orientation professionnelle. Je

pense sortir grandi de cette expérience, face à mon recherche d’emploi.

Pour conclure, cette expérience a été en tous points bénéfique, tant sur le

plan professionnel qu’humain. En effet, j’ai été confronté tous les jours aux

exigences de la vie professionnelle.