Rapport du président du jury Concours d’entrée au cycle de … · 2018-12-12 · Frédéric COLIN, maitre de conférences, Sandrine DELAGE, directrice d ... déroulées, comme

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Rapport du président du jury

Concours d’entrée au cycle de formation

des élèves-directeurs d’hôpital

Année 2015

-=-=-=-=-=-

Présenté par Dominique NOIRÉ, membre honoraire de l’Inspection Générale

des Affaires Sociales

Membres du Jury plénier1

Dominique NOIRÉ, président

Hélène COULONJOU, directrice d’hôpital représentante de la Direction générale de l’offre de soins,

Xavier BARRAL, professeur des universités-- praticien hospitalier,

Frédéric COLIN, maitre de conférences,

Sandrine DELAGE, directrice d’hôpital,

Martine DESMET, représentante de l’Agence Régionale Ile-de-France

Pascale FINKESLTEIN, directrice d’hôpital,

Nathalie ROBIN-SANCHEZ, directrice d’hôpital,

représentante de l’Ecole des hautes études en santé publique,

Wladimir TREMOLIERES, directeur d’hôpital

1 Arrêté du 10 février 2015 de la directrice générale du centre national de gestion relatif à la composition du jury plénier

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1. INTRODUCTION

Le concours d’entrée en formation des directeurs d’hôpital prise en charge par l’Ecole des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) et les hôpitaux publics français, appartient aux concours que les étudiants qui se destinent à des carrières de services publics passent, au même titre que d’autres, tels que l’ENA, l’EN3S, l’ENM ou le DESSMS.

Sa caractéristique réside dans le fait que cette carrière est celle d’un décideur destiné à

encadrer un nombre non négligeable de personnels de très bons niveaux. Le verbe « décider » se décline de différentes façons mais c’est bien cette capacité de prendre des décisions que le jury a voulu détecter tout au long de ce processus de sélection.

C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics ont modifié les épreuves d’admissibilité

et d’admission en 2012. Une épreuve supplémentaire, intitulée « rédaction de note », a été introduite à l’écrit et une modification substantielle de l’épreuve dite de « grand oral », visant à s’approcher davantage d’un recrutement de cadre dirigeant, a été prévue dans les épreuves orales.

Dès lors, la personnalité des candidats pèse davantage qu’auparavant. Le jury a pour

responsabilité de détecter les qualités de décideurs des candidats qui seront amenés à manager et à gérer un établissement hospitalier durant plus de quarante ans. Pour être encore plus clair, celles et ceux qui n’ont pas d’appétence à décider doivent choisir une autre voie.

Il est à souligner, pour cette année, le bon niveau des candidats, tant au concours interne

qu’au concours externe. Le nombre de postes offerts (80 contre 70 en 2014) a, sans doute, attiré davantage de postulants mais la moyenne pour être admissible est bien supérieure à 11,00 sur 20 pour les trois concours. Le jury s’est, dans l’ensemble, félicité d’avoir eu à s’entretenir avec des postulants de qualité.

Le présent rapport est destiné, en premier lieu, aux candidats heureux ou malheureux qui

ont subi les épreuves de l’année 2015. Certains de ceux qui ont réussi cette année avaient échoué précédemment, ce qui laisse de l’espoir aux candidats malheureux de ce concours. Ce rapport doit permettre aux futurs candidats d’être éclairé sur les attentes du jury. Il appartiendra également aux centres de formation de tenir le plus grand compte des remarques formulées, elles leur seront utiles pour mieux encore préparer les candidats.

Les conditions matérielles ont été généralement appréciées. Les épreuves écrites se sont

déroulées, comme les années précédentes, dans trois lieux sur le territoire hexagonal (Lyon, Paris et Toulouse). Le centre d’examen situé aux Antilles a également été ouvert. En revanche, celui de la Réunion n’a pu l’être du fait d’un très faible nombre de candidats inscrits (4). Les intéressés ont été invités à s’inscrire, selon leur choix, dans l’un des autres centres.

Les épreuves orales se sont déroulées à Paris, dans des locaux adaptés donnant

satisfaction tant aux organisateurs, qu’aux candidats ou au jury. Pour les épreuves orales, le jury a été divisé en deux groupes présidés par le même

président. Le sous-jury du concours externe comprenait Mme Hélène COULONJOU, Mme Martine DESMET, M. Frédéric COLIN et M. Wladimir TREMOLIERE. Le sous-jury du concours interne et du troisième concours était constitué de Mme Sandrine DELAGE, Mme Pascale FINKELSTEIN, Mme Nathalie ROBIN-SANCHEZ et M. Xavier BARRAL.

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L’harmonisation des règles à respecter par les sous-jurys a fait l’objet d’une séance commune de préparation sur une demi-journée afin de garantir l’égalité des chances et de fixer les règles de déontologie à l’égard des candidats (principe d’égalité dans le temps d’expression, dans le comportement des membres du jury et dans les règles de délibération et de notation).

Le président du jury du grand oral a assuré le respect de ces principes en particulier ceux

concernant le temps d’expression : - Première partie de l’épreuve (15 minutes) :

- Moitié du temps consacré à la présentation des idées et réflexions inspirées par le thème ou le texte tiré au sort par le candidat.

- Moitié du temps consacré à des questions portant sur le thème et/ou sur des sujets s’en rapprochant.

- Seconde partie de l’épreuve (15 minutes) :

- 5 minutes de présentation du CV et des motivations du candidat pour exercer le métier de DH.

- puis 10 minutes de questions sur des thèmes de culture générale et/ou sur l’actualité sociale, sanitaire, législative, sociétale.

Enfin, tous les membres du jury ont apprécié la correction dématérialisée des copies

(communication sur support informatique des copies, possibilités du système pour annoter les copies, harmoniser les notes et dégager les moyennes) de même que l’assistance en ligne en cas de difficulté rencontrée par un correcteur.

Rappel : les épreuves techniques sont accompagnées d’un corrigé type mis à la

disposition des responsables des centres d’examen afin d’éviter tout incident en cours d’épreuve.

Pour conclure, tous les membres du jury remercient l’équipe du CNG pour leur

professionnalisme, leur compétence, leur sens de l’organisation et leur disponibilité vis-à-vis des candidats, permettant à ceux-ci d’être dans les meilleures dispositions possibles avant les épreuves.

Leur action permet au concours de Directeur d’hôpital de se dérouler au mieux des

intérêts de l’administration et de la profession.

2. LES CONDITIONS D’ACCES POUR CONCOURIR

En 2015, les conditions d’accès ont évolué avec l’introduction du 3ème concours. Par ailleurs les conditions de services effectifs ont également été modifiées puisqu’elles sont désormais calculées par rapport à la date de clôture des inscriptions. Les directeurs d’hôpital sont donc maintenant recrutés par voie de concours suivant l’une ou l’autre des modalités suivantes :

1°: le concours externe est ouvert aux personnes titulaires de l’un des diplômes exigés

pour l’admission au concours externe d’entrée à l’Ecole nationale d’administration ou justifiant d’un diplôme, d’un titre de formation ou d’une expérience professionnelle satisfaisant aux conditions fixées par le décret n° 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplôme requises pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadre d’emplois de la fonction publique ; Les mères et pères de 3 enfants, candidats au concours externe, peuvent

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bénéficier d’une dispense de diplôme dans les conditions fixées par le décret n° 81-317 du 7 avril 1981 modifié fixant les conditions dans lesquelles certains pères ou mères de famille bénéficient d'une dispense de diplôme pour se présenter.

2°: le concours interne est ouvert aux fonctionnaires et agents publics des trois fonctions

publiques (étatique, hospitalière et territoriale) et de leurs établissements publics administratifs, aux militaires et magistrats en activité, en détachement, en congé parental ou accomplissant le service national, ainsi qu’aux candidats en fonctions dans une organisation internationale intergouvernementale. À la date de clôture des inscriptions, les candidats doivent justifier de quatre ans au moins de services publics. Pour la détermination de cette durée, ne sont pas prises en considération les périodes de stage ou de formation dans une école ou un établissement ouvrant accès à un corps ou cadre d’emplois de la fonction publique.

3°: le troisième concours est ouvert aux personnes qui, à la date de clôture des

inscriptions, justifient de l’exercice, durant au moins huit années au total, d’un ou plusieurs des mandats ou activités mentionnés au 3° de l’article 29 de la loi du 09 janvier 1986 susvisée. Les périodes au cours desquelles l’exercice de plusieurs activités et mandats aurait été simultané ne sont prises en compte qu’à un seul titre.

Les ressortissants des États membres de l’Union européenne ou des autres États partie à

l’accord sur l’espace économique européen autre que la France, peuvent se présenter à ces trois concours sous réserve qu’ils remplissent les mêmes conditions requises pour les nationaux.

Le nombre des postes offerts au concours externe est au plus égal à 60 % du nombre total

des postes offerts aux trois concours. Le nombre des postes offerts au troisième concours est compris entre 5 % et 10 % du nombre total des postes offerts aux trois concours. Pour l’année 2015, 80 postes ont été ouverts dont 48 pour le concours externe, 28 pour le concours interne et 4 pour le troisième concours.

3. LES CONSIDERATIONS STATISTIQUES GENERALES

Les aspects statistiques développés ci-après permettent de constater un certain nombre d’évolutions.

3.1. Nombre de candidats et évolution, sélectivité

Année Postes ouverts

Candidats admis à

concourir

Candidats présents

% de Présents

Admissibles Admis Sélectivité Taux de réussite

Admis/Présents

2015

Externe 48 676 386 57,10% 101 48 8,04 12,44%

Interne 28 205 134 65,37% 60 28 4,79 20,90%

Troisième concours

4 21 17 80,95% 10 4 4,25 23,53%

Total 80 902 537 59,13% 171 80 6,71 14,90%

(Sources : Centre national de gestion)

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En 2015, l’augmentation du nombre de places par rapport à 2014 (+ 10) et l’introduction du troisième concours a eu un impact sur le nombre de candidats qui est en progression de 7%. On peut noter par ailleurs un bon taux de participation global (plus de 59%).

3.2. Répartition Hommes/Femmes

3.2.1. Le Concours externe


3.2.2. Le Concours interne


0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

Candidats inscrits Candidats admissibiles Lauréats

249

3722

427

64

26

Répartition Hommes/Femmes

Hommes

Femmes

0

20

40

60

80

100

120


87

26

14

118

34

14


Hommes

Femmes

6/34

3.2.3. Le troisième concours


Sur l’emble des trois concours (externe, interne, troisième), les femmes sont majoritaires

parmi les candidats inscrits (près de 61%) et les lauréats du concours externe (plus de 54%). De leur côté, les hommes sont majoritaires en ce qui concerne le troisième concours (plus de 76%). On note enfin une parité parfaire parmi les lauréats du concours interne et du troisième concours.

3.3. Pyramide des âges

3.3.1. Le concours externe


Au regard des conditions requises pour se présenter au concours externe (niveau II a minima), c’est sans surprise que pour l’essentiel, les candidats, étudiants pour la plupart, se situent dans la tranche d’âge 21/30 ans (plus de 95% des inscrits et 98% des lauréats).

0

2

4

6

8

10

12

14

16


16

6

2

54

2


Hommes

Femmes

0

100

200

300

400

500

600

Plus de 60ans

51 ans60 ans

41 ans50 ans

31 ans40 ans

21 ans30 ans

1 2 16 10

597

2

99

147

Pyramides des âges

Candidats inscrits

Candidats admissibiles

Lauréats

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3.3.2. Le concours interne


Pour se présenter au concours interne, il convient de justifier de quatre de services

effectifs dans la fonction publique à la date de clôture des inscriptions. Cela explique en partie que les candidats et les lauréats se classent principalement dans la tranche d’âge 31/40 ans (85% pour les candidats et plus de 71% pour les lauréats 71).

3.3.3. Le troisième concours


L’année 2015 est l’année de mise en place du troisième concours. Toutefois, on note pour cette première année que les candidats sont plus âgés que les candidats du concours interne et surtout du concours externe. En majorité, ils se situent dans la tranche d’âge 41/50 ans (près de 60%). La tranche d’âge 31/40 est également bien représentée avec près de 35% des candidats inscrits.

0

20

40

60

80

100

120

Plus de 60ans

51 ans60 ans

41 ans50 ans

31 ans40 ans

21 ans30 ans

19

59

114

22

10

39

111

20

7

Pyramides des âges

Candidats inscrits


Lauréats

0

2

4

6

8

10

12

51 ans60 ans

41 ans50 ans

31 ans40 ans

2

12

77

32 2

Pyramides des âges

Candidats inscrits


Lauréats

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3.4. Origine des diplômes (concours externe) et des cursus professionnels

(concours interne et troisième concours)

3.4.1. Cursus universitaire du concours externe


Le niveau II est requis pour se présenter au concours externe de directeur d’hôpital. Dans les 61% des candidats inscrits (soit 415 candidats sur 676) possèdent un diplôme de niveau I dont 28,50% un diplôme d’Etudes Politiques (193 candidats sur 676). Parmi les lauréats, 87,50% d’entre eux (soit 42 lauréats sur 48) possèdent un diplôme de niveau I dont 79% un diplôme d’Etudes Politiques (38 lauréats sur 48). Pour autant, on note que des candidats titulaires d’un diplôme de niveau II peuvent également être lauréats du concours (12,50% soit 6 lauréats su 48).

3.4.2. Origine statutaire du concours interne


0

50

100

150

200

250

300

I.E.P. Niveau I(Hors I.E.P.)

Niveau II

193

222

261

65

20 1638

4 6

Cursus universitaire

Candidats inscrits


Lauréats

05

1015202530354045

7

3543

16 1522

9 13

4 712

221

14 18

4 3 42 3 3

1 7

7 12

21 1 2 1

2

Origine professionnelle


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Comme chaque année, les attachés des trois fonctions publiques (38% des candidats inscrits soit 78 candidats sur 205) sont les plus représentés au concours interne de directeur d’hôpital. Les autres candidats les plus représentatifs appartiennent à l’un des corps d’inspection de la fonction publique d’Etat (près de 11% soit 22 candidats sur 205). Parmi les lauréats, près de 68% appartiennent à l’un des trois corps d’attaché (19 lauréats sur 28).

3.4.3. Origine professionnelle du troisième concours


Si la majorité des candidats du troisième concours sont cadres dans le secteur privé, on note une variété de profession (chef de projet, gérant de société, journaliste, juriste, etc…).

4. LE CONCOURS

4.1. Les épreuves écrites

4.1.1. Les épreuves de culture générale

Les sujets de dissertation des concours étaient les suivants :

- concours interne et troisième concours : « Liberté individuelle et sécurité collective »

- Concours externe : « La place des jeunes dans l’Europe »

Les deux sujets visaient à apprécier les aptitudes des candidats sur leur capacité d’analyse et de prise de recul sur les problèmes de société (sécurité, liberté, solidarité, vivre ensemble, chômage, souveraineté).

Sur le fond il est attendu du candidat un devoir structuré (introduction définissant une

problématique, développement en deux ou trois parties, conclusion présentant des positions

0123456789

5

9

2 2 2

1

24

21

1

1 1 1

1

Origine professionnelle


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personnelles). Le ton doit rester neutre et éviter des positions personnelles trop extrémistes. Les références multiples et/ou les citations erronées sont à éviter.

Il est regrettable qu’une partie des candidats se limite à une approche superficielle des

sujets, sans profondeur d’analyse ni de critique, avec des développements pauvres et journalistiques basiques. Enfin, il est important que le candidat soit attentif au sujet posé. Ainsi de nombreuses copies ont traité du thème de la jeunesse en oubliant le contexte proposé pour l’analyse (l’Europe).

Sur la forme, le style doit être sobre, les phrases claires et concises. Les facilités de style

trop « journalistique », ainsi que l’usage répété d’adverbes et d’une ponctuation trop « émotionnelle » sont à éviter.

La syntaxe doit être correcte. Le manquement à ces points est pris en compte

marginalement. Il participe à la tonalité d’ensemble du devoir et est intégré, à ce titre, à l’appréciation des correcteurs.

L’orthographe est prise en compte. Mis à part les cas relevant à l’évidence de

l’étourderie, une orthographe manifestement insuffisante est sanctionnée. Dans ce cas, à l’appréciation des binômes de correcteurs, l’abaissement de la note, due spécifiquement à de telles lacunes, a pu aller jusqu’à 2 points.

Enfin une présentation nette et une écriture lisible sont nécessaires pour éviter une perte

de points.

Concours externe :

Nature de l’épreuve

Nombre de candidats

Note Note moyenne la plus

basse la plus haute

Epreuve écrite Présents

Dissertation 382 01,00 18,00 09,48 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute



Troisième concours :


Nombre de candidats


basse la plus haute



11/34

4.1.2. La rédaction de note

Pour cette épreuve, le jury a choisi un sujet d’actualité :

« Le directeur du centre hospitalier où vous êtes affecté en qualité de directeur adjoint,

souhaite mettre en place des emplois d’avenir. Vous rédigerez une note à son intention

présentant le dispositif, ses avantages et ses limites. Vous présenterez également les modalités

concrètes de sa mise en œuvre.»

La technique de la rédaction de note est diversement maitrisée et les attendus de l’épreuve insuffisamment compris. Il ne s’agit pas de rédiger une simple synthèse de documents mais rédiger une note d’aide à la décision pour le responsable hiérarchique. Si le candidat doit analyser l’ensemble des informations contenues dans le dossier, il ne doit pas se contenter de rédiger une synthèse des données.

Le candidat doit formuler des propositions d’organisation pour son propre établissement

hospitalier, après avoir fait la balance entre faisabilité/avantages/inconvénients des solutions possibles. Il doit en outre proposer un plan d’action de mise en œuvre pour la solution préconisée.

Cette rédaction de note doit donc être une réelle note d’aide à la décision, exploitable par

un supérieur et de ce fait contenant clairement une proposition d’action.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Rédaction de note 134 02,00 16,75 09,75 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Rédaction de note 03,00 15,75 10,04 (Sources : Centre national de gestion)



Nombre de candidats


basse la plus haute


Rédaction de note 17 06,00 14,00 10,53 (Sources : Centre national de gestion)

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4.1.3. Les épreuves techniques (1ère

série)

Droit public

Remarques générales Certaines copies, heureusement peu nombreuses, présentent de gros soucis

d’orthographe et de syntaxe, pris en compte dans les notes attribuées. Quelques devoirs sont peu soignés (ratures, écriture illisible…) ou confus, pénalisant la compréhension.

Sur le fond, les connaissances, cette année, sont globalement meilleures que les années

précédentes. Cela résulte sans doute de questions qui sont restées très classiques, axées sur les connaissances plus que sur la réflexion transversale et/ou la critique. De ce fait, les attentes sont renforcées, ce qui peut parfois expliquer une notation exigeante, notamment dans l’hypothèse de données non techniques ou non actualisées.

A l’actif des candidats, on trouve très peu de copies faisant preuve d’impasses totales sur

l’une des questions posées. Même si ça peut paraître anecdotique, il faut respecter la couleur noire demandée pour le stylo ; cela rend les copies plus lisibles. Dans le même sens, soigner l’écriture : il faut parfois « déchiffrer » la copie.

Au titre des qualités : Tentatives de respecter, un exposé en deux parties ; deux sous-parties, « canon » de

l’exercice de réponse à un sujet en droit. Le style est généralement correct. Au titre des défauts : Le jury regrette une tendance à rendre des copies de culture générale parfois, plus que de

droit public. Il faut absolument s’astreindre à définir les notions ou concepts utilisés en début de réponse. Le manque d’actualisation des connaissances conduit parfois à des réponses inexactes. Comme à l’oral, en cas de doute, il ne faut pas affirmer des réponses qui vont s’avérer fausses.

Parfois, des difficultés d’assimilation : en conséquence, des amalgames ou confusions,

comme à l’oral. Les candidats s’attachent parfois à des détails en oubliant ou ne maîtrisant pas les grands principes (comme à l’oral).

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Droit public 203 01,00 16,00 09,17 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute



13/34



Nombre de candidats


basse la plus haute



Mathématiques

Le faible nombre de candidats, ayant passé cette épreuve, n’est pas suffisant pour commenter le traitement des copies des candidats.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Mathématiques 5 00,25 09,50 04,10 (Sources : Centre national de gestion)

Santé publique

Trois questions demandant la description de dispositifs ont été posées (la politique du médicament ; les inégalités de santé ; les marchés des biens et services médicaux : des marchés comme les autres ?)

Les notes, très dispersées, sont révélatrices de l'hétérogénéité du niveau de

connaissances des candidats. Peu de copies témoignaient d'une connaissance claire des problématiques à traiter, pourtant fondamentale pour la santé publique.

Le style synthétique et précis attendu dans cette discipline n'était pas au rendez-vous. La plupart des copies contenait une introduction sans données factuelles et un plan très détaillé, à la façon des épreuves rédactionnelles d’admission à l’Ecole Nationale d’Administration, mais inapproprié ici.

La majorité des copies des candidats à l’épreuve de santé publique et d'économie de la

santé laissent apparaître une méconnaissance des notions de base attendues pour la question relative à l’économie de la santé. Ce manque de connaissances pose la question du sérieux avec lequel les candidats ont, dans leur grande majorité, investi les aspects relatifs à ce volet de l’épreuve.

Les autres questions portant sur les inégalités de santé et la politique du médicament ont

été pour la plus grande partie des candidats correctement traitées, le jury ayant privilégié les connaissances et leur enchaînement aux aspects formels, notamment la présence d’un plan apparent.

Quelques copies ont malheureusement cumulé des approximations, de nombreuses

erreurs et des difficultés rédactionnelles trop importantes pour ne pas être sanctionnées.

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Dans l’ensemble trop peu de candidats ont su s’affranchir d’informations grand public ou de remarques trop généralistes, parfois bien-pensantes, pour aborder les sujets saillants qui se rapportaient à chaque question. Les copies ayant évité ces écueils ont logiquement vu leur notation bonifiée.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Santé publique 85 01,50 17,25 09,68 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute





Nombre de candidats


basse la plus haute



Sciences économiques

Les candidats à l’épreuve de sciences économiques devaient traiter le sujet suivant : « Flexibilité du marché du travail et emploi ? » Le sujet assez classique tant du point de vue théorique que factuel a globalement été traité de façon correcte. Les bonnes copies ont détaillé les théories établissant un lien positif ou négatif entre flexibilité et emploi et ont décrit les différents modèles de marché du travail (anglo-saxon, nordique, français, etc.) en montrant quelles seraient les possibilités d’évolution et d’adaptation du marché du travail français et/ou européen pour une amélioration de ses conditions (réduction du taux de chômage et hausse du taux d’emploi notamment).

Beaucoup de copies se sont contentées d’une analyse purement factuelle et descriptive du marché du travail, limitant l’exposé théorique à sa plus simple expression. Dans certains cas, des copies ont développé sur le chômage en général au lieu de restreindre leur analyse à la question de la flexibilité.

Les mauvaises copies sont un peu plus nombreuses cette année (quelques notes éliminatoires). Ces copies sont trop faibles tant sur le plan de la théorie que des faits exposés pour permettre un passage à l’étape suivante du concours.

15/34

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Sciences économiques 93 02,00 15,00 09,59 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute





Nombre de candidats


basse la plus haute



4.1.4. Les épreuves techniques (2ème

série)

Droit civil

Appréciations générales : Les correcteurs constatent que le nombre de candidats ayant pris cette épreuve récente a

doublé par rapport à l’année dernière. Pour autant, alors que les questions étaient classiques et ne présentaient pas de difficulté particulière, les correcteurs s’étonnent du niveau très moyen des candidats. Il est conseillé aux candidats de commencer par lire les dispositions du code civil lors de leurs révisions.

Appréciations par question : Pour la question sur le rôle de la volonté dans les contrats, elle a été relativement bien

traitée par les candidats. Pour la question sur le contenu et les modalités d’exercice de l’autorité parentale, qui est

très classique aussi, les candidats n’ont pas décliné l’ensemble des aspects de l’autorité parentale (notamment le cas des parents séparés) et les dispositions du code civil ne sont même pas évoquées.

16/34

Pour la question sur les modes d’acquisition de la nationalité française, le niveau des connaissances est très faible, des réponses basiques (comme l’acquisition par le mariage) ne sont pas évoquées.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Droit civil 18 03,00 13,00 08,06 (Sources : Centre national de gestion)

Droit hospitalier

Le premier sujet, relatif aux droits des patients, a soulevé peu de difficultés en termes de connaissances. La plupart des candidats, dans les 3 concours, disposaient d’un niveau de connaissances tout à fait satisfaisant, même si certaines problématiques récemment médiatisées, telles que la fin de vie, ont parfois occupé une part essentielle du devoir.

Les principales omissions ont à l’inverse porté sur les droits liés à la notion de service

public, la représentation des usagers et la responsabilité. En revanche, la problématisation du sujet et la structuration du devoir ont été souvent sources de difficultés, certaines copies se limitant à lister sous forme de catalogue les droits existant, sans en expliciter ni le contenu ni la portée.

Le second sujet, relatif à la contractualisation interne, est apparu peu maîtrisé par une

partie importante des candidats, qui ont développé soit la contractualisation externe, soit la contractualisation en général (y compris en termes de recrutement), soit la gouvernance hospitalière.

Les enjeux de la contractualisation interne ne sont pas non plus apparus clairs pour

certains candidats, qui ont décrit essentiellement une lutte de pouvoir entre direction et pôle.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Droit hospitalier 76 04,50 16,00 09,99 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute



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Nombre de candidats


basse la plus haute



Finances publiques

Le sujet permettait de placer tous les candidats à égalité au niveau des atouts, les externes ayant une connaissance plus théorique, les internes plus pratiques. Dans la réalité, les copies qui ont su allier cette double approche, même dans des proportions faibles, sont très peu nombreuses, d'où très peu de notes excellentes. On a trop souvent assisté à la récitation d'un cours. Les hors sujets se sont avérés relativement fréquents, et le rattachement "facile" à la LOLF trop longuement exploité, sans forcément le lien avec le sujet.

Les copies restent hétérogènes tant dans la forme que sur le fond. Les candidats doivent

s'attacher à mieux définir le sujet en introduction, et globalement à soigner une introduction en phase avec le sujet (enjeux, définitions, plan). La relecture est à systématiser pour éviter les fautes d'orthographe, encore nombreuses à ce niveau de concours.

Les meilleures copies sont celles qui, en dehors d'un style correct et sans faute, ont su

percevoir les conséquences et les attentes de la certification.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Finances publiques 138 00,50 16,00 09,81 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute





Nombre de candidats


basse la plus haute



18/34

Gestion économique et financière des entreprises

La difficulté de l'épreuve réside dans la multiplicité des champs abordés (comptabilité, analyse financière, finance, comptabilité analytique) d’où une forte disparité.

Les copies manquent souvent d'homogénéité, dans le sens ou certaines parties sont

totalement non traitées par les candidats (ex cette année des parties finances et comptabilité analytique). Il existe également des erreurs manifestes de calculs sur des fondements simples (ex calcul du FRNG par les deux méthodes classiques).

La partie financière est dans l’ensemble le point faible de copies corrigées. En effet,

beaucoup de parties sont soit non traitées soit incomplètes.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Gestion économique & financière des entreprises

15 01,50 12,75 06,69


Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Gestion économique & financière des entreprises

7 07,25 12,50 10,79


Histoire

Il convient de rappeler qu’une note inférieure ou égale à 5 est le résultat de lacunes graves dans l’ensemble des critères d’évaluation (expression et style, analyse et compréhension des enjeux du sujet, cohérence de la démonstration, qualité de l’argumentation, pertinence des exemples et des références, profondeur de la culture historique) et témoigne d’une préparation à l’évidence très insuffisante de l’épreuve.

Si certains candidats ont manifestement fait un choix inapproprié en décidant de

composer en histoire, d’autres, en revanche, ont su dépasser l’écueil de l’ampleur du programme de révision et ont réussi, par une bonne maîtrise des concepts et une solide culture historique, qui ne s’aurait s’improviser, à proposer des copies de grande qualité.

I – La forme

1°) L’orthographe et la grammaire

Les copies des candidats externes sont plus fréquemment émaillées de fautes de grammaire et d’orthographe que les copies des candidats internes ou du troisième concours. Cette moindre attention à la qualité de l’expression est un problème qui peut s’avérer

19/34

rédhibitoire lorsque les erreurs sont trop fréquentes ou peu compréhensibles de la part de candidats issus de l’enseignement supérieur (ex : « le triangle se rompa »).

2°) La forme de la dissertation

Les candidats savent dans l’ensemble présenter correctement leur dissertation (introduction, plan en deux ou trois parties, conclusion). Toutefois, la numérotation des parties et sous parties, qui rend la lecture moins fluide, n’est pas souhaitable.

3°) Le style

Les candidats doivent veiller à la clarté de leur expression et éviter les formulations pesantes, les subordonnées à répétition et le jargon. L’expression doit également être nuancée.

II – Le fond

1°) Les candidats ne doivent pas négliger l’accroche qui ouvre l’introduction

L’accroche constitue le premier contact du lecteur avec la copie. Une référence originale, un exemple historique en rapport avec le sujet ou une citation exacte sont tout à fait appropriés. En l’espèce, trop de candidats ont cependant privilégié l’actualité immédiate (les naufrages de migrants en Méditerranée), perdant par là-même toute originalité. Dans la même perspective, il pouvait s’avérer très maladroit de commencer par un exemple américain alors que le sujet portait sur l’Europe.

2°) L’analyse et la mise en relation des termes du sujet ont été souvent insuffisantes

Bien que les termes du sujet 2015 aient été largement en prise avec l’actualité (migrations et citoyenneté), de nombreux candidats ne sont pas parvenus à les définir et à les circonscrire clairement, quand ils n’ont pas versé dans la confusion entre nationalité et citoyenneté.

Il convenait à tout le moins de rappeler que la nationalité désigne un lien d’appartenance

juridique à un État et que la citoyenneté consiste en un ensemble de droits et de devoirs incombant aux membres d’une collectivité politique. Il était également nécessaire de distinguer migrations internes et internationales, et de justifier le choix de s’intéresser particulièrement à ces dernières.

L’enjeu du sujet était en effet de réfléchir à la manière dont les États de l’Europe de

l’ouest ont été concernés par des phénomènes migratoires (flux de population entrant ou sortant de l’État, volontaires ou forcés) et comment les migrants étrangers ont pu accéder à la nationalité et à la citoyenneté dans ces États depuis les années 1800 jusqu’à nos jours.

3°) La délimitation de l’espace géographique devait conduire à une mise en perspective

européenne et à une réflexion sur l’impact de la construction européenne

L’une des principales difficultés du sujet 2015 résidait dans l’obligation imposée par le libellé d’évoquer différents États d’Europe de l’ouest. L’ampleur des phénomènes d’émigration et d’immigration dans ces États des débuts de l’industrialisation et de la colonisation jusqu’à nos jours devait au moins être rappelée.

Le jury a particulièrement valorisé les candidats ayant fait l’effort de présenter des

exemples autres que ceux de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. En revanche, les candidats ayant négligé de sortir des frontières hexagonales ont été pénalisés.

20/34

Le libellé du sujet invitait également les candidats à réfléchir à l’impact de la construction européenne sur les migrations et la citoyenneté. Ce point a été omis par de nombreux candidats alors que la mise en place d’une citoyenneté européenne par le traité de Maastricht en 1992 a créé une déconnexion entre nationalité et citoyenneté (les citoyens d’un État membre de l’Union européenne peuvent en effet exercer leur droit de vote aux élections locales et aux élections européennes dans l’État membre où ils résident).

Les débats relatifs au droit de vote des étrangers aux élections locales, autorisé dans une

douzaine de pays de l’Union européenne, aux règles d’accession à la nationalité (droit du sol, droit du sang, accession par mariage ou naturalisation) et aux politiques d’intégration (assimilation, communautarisme, société multiculturelle...) pouvaient utilement être présentés à travers des exemples pris dans différents pays européens.

4°) Les connaissances historiques relatives au XIXe siècle sont apparues trop souvent

insuffisantes

Le libellé du sujet fixait comme point de départ de l’analyse le XIXe siècle, période charnière dans la mesure où les phénomènes migratoires en Europe de l’ouest ont alors pris une ampleur inédite (émigration de 50 à 80 millions d’Européens hors d’Europe, migrations internes liées à l’industrialisation, à la construction des États-nations et à la colonisation...) et où des législations ont progressivement restreint l’exercice de la citoyenneté aux seuls nationaux.

Alors que le programme de révision du concours suppose une culture historique courant

de l’époque moderne à la période contemporaine, de nombreuses copies présentent des lacunes graves en ce qui concerne les connaissances relatives au XIXe siècle.

On ne saurait également trop rappeler aux candidats que le respect de la chronologie est indispensable et que, traiter, par exemple, des rapatriés d’Algérie avant l’abolition de l’esclavage, dénote d’un manque de cohérence logique du raisonnement. Dans la même perspective, on peut légitimement attendre des candidats à une épreuve d’histoire qu’ils fassent l’effort de dater la plupart des évènements qu’ils citent.

5°) La dissertation d’histoire repose sur une démonstration et un raisonnement

Pour réussir l’épreuve, les candidats doivent s’astreindre à présenter de façon ordonnée et raisonnée une démonstration répondant à leur problématique. La dissertation d’histoire ne peut se résumer à une collection d’exemples, plus ou moins reliés les uns aux autres.

Le plan ne peut se réduire non plus à la simple juxtaposition des termes du sujet (I – les

migrations ; II – la citoyenneté) et doit présenter les nuances suffisantes pour éviter un schématisme réducteur (I – les migrations voulues au XIXe siècle ; II – les migrations subies au XXe siècle).

Les meilleures copies ont adopté une approche chronologique qui s’est avérée cette

année la plus adaptée au sujet et qui pouvait prendre cette forme : I – Au XIXe siècle, la plupart des États-nations d’Europe de l’ouest sont construits sur

l’idée de la nation comme communauté de citoyens, alors qu’ils sont des terres d’émigration ; II – Les guerres nationales et les migrations forcées du premier XXe siècle ont conduit au

projet de dépassement de la nation dans l’élaboration d’une citoyenneté européenne ; III - Les États-nations contemporains de l’Europe de l’ouest doivent redéfinir les

conditions du vivre-ensemble dans le contexte d’une inversion des circulations migratoires et d’une crise de la citoyenneté et de la construction européenne.

21/34

Il convient de rappeler que dans une épreuve d’histoire, la précision de la chronologie et des faits rapportés est une condition de réussite indispensable. Certaines erreurs grossières (le départ du Mayflower « en 1862», « le cargo Titanic », « la révolution industrielle qui accouche

simultanément du train et de la voiture », la guerre de Sécession opposant « les Anglais sudistes

et les Américains nordistes »...) sont à proscrire absolument. En respectant ces quelques remarques, les candidats pourront organiser et fructifier au

mieux leur préparation.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Histoire 12 03,50 11,00 06,23 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute





Nombre de candidats


basse la plus haute



Législation de Sécurité sociale et d’aide sociale

Sur l'aspect formel, il convient de rappeler aux candidats d'utiliser une encre noire pour que la copie soit bien lisible une fois scannée.

Sur l'épreuve en question, les candidats maitrisaient rarement les trois sujets. Le sujet le moins maitrisé étant la permanence des soins.

- L'ONDAM : Le sujet est connu et relativement maîtrisé. Son analyse a donné lieu à des grandes digressions historiques et des chiffres parfois hasardeux. Il a parfois été traité de manière large sous l'angle "maîtrise des dépenses", ce qui a pu donner lieu à de longs développements sur le parcours de soins, le conventionnement médical, etc. Le suivi de la régulation (sous-enveloppes, comité d'alerte,..) a été évoqué, mais rarement de manière très détaillée. L’analyse de la situation et les perspectives de l'ONDAM, notamment le plan triennal 2015-2017, ont été peu traitées par les candidats. Les copies les plus précises concernant l'ONDAM et pour lesquelles un effort de problématique a été relevé, ont été valorisées.

22/34

- La permanence des soins : Le sujet a été mal compris de manière générale et la permanence des soins a rarement été bien définie. De nombreux candidats ont traité de l'accès aux soins ou de la continuité des soins, avec des passages parfois très longs sur la désertification médicale, l'accès aux soins (CMU, PASS, etc.). Une note inférieure à la moyenne a été attribuée dès lors que la copie était hors sujet.

- L'aide sociale à l'enfance : Le sujet a été traité de manière assez inégale et les

connaissances des candidats sont peu précises. Le sujet a parfois été "sacrifié" par manque de temps.

Concours externe :


Nombre

de candidats

Note Note moyenne la

plus basse la

plus haute


Législation de sécurité sociale et aide sociale

111 00,25 16,75 08,77


Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute



50 02,50 17,00 08,50



Le faible nombre de candidats ayant passé cette épreuve, n’est pas suffisamment

exhaustif pour faire apparaitre les éléments statistiques, ni pour commenter le traitement des copies des candidats.

Sociologie

Excellent niveau des copies, les candidats ont su montrer une bonne culture sociologique et ont su mobiliser des auteurs à bon escient. Ils se sont bien appropriés le programme et ont montré de grandes dispositions à penser un objet donnés. »

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Sociologie 8 09,00 16,00 13,75 (Sources : Centre national de gestion)

23/34

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Sociologie 3 06,75 17,00 11,58 (Sources : Centre national de gestion)



exhaustif pour faire apparaitre les éléments statistiques, ni pour commenter le traitement des copies des candidats.

Statistiques

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Statistiques 8 00,00 17,00 07,19 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Statistiques 2 16,00 17,50 16,75 (Sources : Centre national de gestion)

4.2. Les épreuves orales

4.2.1. L’entretien avec le jury du grand oral

Schéma général de l’entretien. Le jury s’est astreint à une discipline stricte dans le tempo de l’oral, tenant compte du

contenu de l’épreuve décomposée en deux parties. - la première partie de l’épreuve (durée 15 mn) consiste pour moitié à l’exposé par le

candidat sur le sujet ou le thème tiré au sort suivi de questions sur le même thème, ou sur des sujets proches.

- la deuxième partie, également d’une durée de 15 mn consiste en 5 minutes d’exposé portant sur le curriculum vitae (concours externe) ou le parcours professionnel (concours interne) et les motivations à devenir directeur d’hôpital. Les 10 dernières minutes sont

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réservées à des questions ayant pour but de cerner la personnalité du candidat et, plus particulièrement son aptitude à décider, parfois dans un contexte difficile.

La mise en situation de crise susceptible d’être rencontrée dans le cadre de l’exercice du

métier visant à apprécier les réactions du candidat a été le plus possible systématisée. Concernant la première partie, le jury regrette que la technique de commentaire de texte

soit mal comprise par une grande partie des candidats. Ceux-ci paraphrasent maladroitement l’original alors que le jury attend une présentation critique du sujet : quelle est la thèse développée dans le texte / accord ou désaccord / motifs de la position du candidat ;

Pour la deuxième partie de l’épreuve, le candidat doit exposer ses motivations pour le

métier de directeur d’hôpital en s’efforçant d’être sincère et en démontrant leur intérêt pour le milieu hospitalier. Ceux des candidats qui ont montré leur intérêt pour les institutions de santé en rencontrant des directeurs d’hôpital, faisant des stages en milieux hospitalier ont marqué des points.

Les membres du jury disposent déjà du C.V. ou du dossier R.A.E.P. du candidat, il est donc

inutile de leur imposer une redite. Il convient juste d’en rappeler les points forts pour se réserver du temps pour donner ses motivations.

Le jury n’est pas, a priori, hostile au candidat. Il recherche à tester ses capacités de

réaction en le mettant parfois en situation difficile. Lorsqu’un candidat est brillant, le niveau des questions augmente afin de pouvoir apprécier le niveau de la note finale. Lorsqu’un candidat est en difficulté, le niveau des questions se fait plus basique et/ou porte sur les compétences censées être maitrisées, au regard de son C.V. ou de son parcours (dossier R.A.E.P.).

Conseils aux candidats : - Respecter la gestion du temps, en particulier les temps d’exposé puis de présentation

(C.V. et motivations) - Eviter les redites et le développement d’une même idée sous différentes reformulations. - Veiller à la présentation : être naturel. - Disposer d’une base correcte en culture générale en particulier dans les domaines

médico-sociaux et des finances publiques. Certaines lacunes en culture générale basique sont rédhibitoires

- Eviter l’excès de référence à des auteurs et/ou de citations ; - Ne pas citer des auteurs ou connaissances non maîtrisées, car le jury peut vérifier la

réalité de l’assimilation ; - Ne pas hésiter à donner sa position personnelle. Un directeur d’hôpital doit savoir

s’engager ; - S’exercer, malgré le stress, à regarder tous les membres du jury et se détacher au

maximum de ses notes ; - S’efforcer d’être précis dans les réponses aux questions posées mais ne pas « meubler »

inutilement si les connaissances viennent à manquer. Il est préférable d’indiquer ne pas savoir plutôt que de chercher à « inventer » la réponse.

- Être affirmé et réfléchi dans ses positions : Être capable de défendre son point de vue même si le jury semble en opposition ; Le jury veut apprécier les capacités de raisonnement du candidat et sa capacité à défendre un point de vue.

- Eviter les références trop émotionnelles à une situation personnelle type famille dans le milieu hospitalier.

25/34

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute

Epreuve orale Présents

Entretien avec le jury 101 06,00 17,00 11,22 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute



Troisième concours:


Nombre de candidats


basse la plus haute



4.2.2. Droit Civil

Le faible nombre de candidats ayant passé cette épreuve, n’est pas suffisamment exhaustif pour faire apparaitre les éléments statistiques, ni pour commenter le traitement des auditions des candidats.

4.2.3. Droit Hospitalier

L’épreuve de droit hospitalier a été décomposée en une présentation orale de 10mn par le candidat sur un sujet correspondant à un intitulé du programme et en un échange de 5mn visant soit à approfondir la présentation du candidat, soit à aborder d’autres thèmes selon le degré de maitrise démontrée par le candidat. Lors de la présentation, les connaissances de nombreux candidats sont apparues imprécises et lacunaires, avec une maitrise insuffisante du programme. D’ailleurs nombre d’entre eux ont recouru à des généralités. Une très faible proportion est apparue en mesure de cerner les enjeux des sujets proposés et de mettre ses connaissances en perspectives. De fait, moins de la moitié des candidats ont atteint les 10mn de présentation. Le jury n’a donc pas pénalisé les candidats dont la présentation a duré de 08 à 10mn. Les échanges à l’issue de la présentation ont confirmé le faible degré de maitrise par une proportion importante de candidats, de notions fondamentales telles que :

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- Les instances des établissements de santés, - Les missions de service public, - Le projet d’établissement, - Le financement des investissements, - L’E.P.R.D. - Le temps médical, - Les droits et obligations de fonctionnaires, - La gouvernance interne.

Le jury a valorisé les candidats ayant allié des connaissances précises à une capacité à mettre celles-ci en perspectives.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute



Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute





Nombre de candidats


basse la plus haute



4.2.4. Droit public

I – La forme

Points positifs

Les candidats sont en général bien préparés, respectent le minutage des deux parties de l’oral. La structuration cohérente de la présentation est généralement maitrisée (par exemple dans la majorité des cas, exposé en deux parties et deux sous-parties). Cela permet de mieux suivre le propos. Les candidats même très stressés parviennent à bout de l’entretien.

27/34

Plusieurs candidats disposent déjà d’une réelle assurance qui s’avère très bénéfique à l’évaluation.

Points négatifs

Le débit est parfois trop rapide : voulant « bien faire » et exposer le maximum d’éléments certains candidats adoptent un rythme trop soutenu qui nuit à la compréhension du propos. A l’inverse, les candidats peu à l’aise avec le sujet auront tendance à ralentir le rythme. Certains exposés sont vraiment trop superficiels, sans connaissances réelles, ce qui peut surprendre au regard du cursus a priori brillants.

II – Le fond

Points positifs

Les connaissances de culture générale sont généralement bonnes et du niveau requis. En règle générale les candidats connaissent les aspects théoriques de bases relatifs à l’hôpital. Plusieurs candidats ont eu une bonne réactivité que ce soit sur les réponses apportées à des questions théoriques.

Points négatifs

L’exposé des motivations reste souvent théorique et formaté.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute



Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute



4.2.5. Finances publiques

Dans l'ensemble, les candidats ont fait un effort de structuration de leurs idées. Or, le manque de connaissances a parfois nui clairement aux développements énoncés lors de l'oral.

Il est important d'insister sur les connaissances minimales à avoir lorsqu'on choisit un

sujet d'oral. En effet quelles que soient les qualités du candidat un manque de fond ne permet pas d'évaluer correctement la force de conviction, le savoir-être en situation orale d'un candidat et a fortiori la pertinence des éléments présentés ou la logique de leur développement. En particulier, les sujets sont très souvent d'actualité et les connaissances sur l'Europe doivent être mieux maîtrisées.

28/34

Il est important de souligner que le comportement des candidats est généralement bon ou très bon.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute



Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute





Nombre de candidats


basse la plus haute



4.2.6. Législation de sécurité sociale et aide sociale

Les candidats étaient majoritairement bien au fait des questions de cours. Ils présentaient un développement cohérent et structuré et savaient réagir aux questions de façon adaptée.

Quelques rares insuffisances ponctuelles ont pu être notées dans la présentation ou sur

les questions d'actualité : exemple de la méconnaissance du rôle de la CNSA, pourtant mise en exergue par la récente loi sur le vieillissement.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute



7 07,00 18,00 14,57


29/34

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute



8 09,00 18,00 13,14




exhaustif pour faire apparaitre les éléments statistiques, ni pour commenter le traitement des auditions des candidats.

4.2.7. Sciences économiques

Les candidats à l’épreuve de sciences économiques devaient traiter de sujets très ouverts et classiques balayant l’intégralité du programme du concours. Les examinateurs ont privilégié les exposés structurés et étayés par des éléments théoriques et par une bonne connaissance des faits. Dans cette épreuve assez peu formelle, le jury a plutôt cherché à évaluer les capacités et qualités d’argumentation et de réflexion économiques chez les candidats. Les questions du jury ont donc eu pour vocation d’approfondir, suite à l’exposé, ces dimensions. Elles ont également parfois permis aux candidats de rattraper un exposé défaillant ou très incomplet. Globalement, les candidats ont montré une bonne maîtrise de la discipline (voir statistiques ci-dessus).

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute



Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute

Epreuve orle Présents





30/34

4.2.8. Sociologie

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute

Epreuve orle Présents

Sociologie 2 14,00 1800 16,00 (Sources : Centre national de gestion)

4.2.9. L’épreuve orale de langues étrangères

Pour l’épreuve de langue, les candidats doivent être capables de soutenir une conversation courante dans la langue choisie, le niveau de connaissance requis étant :

- pour le concours externe, équivalent à deux années d'études après le baccalauréat (études non spécialisées en langue) ;

- pour le concours interne et le troisième concours, équivalent au baccalauréat.

Allemand

La majorité des candidats a su satisfaire à l’épreuve. Seuls de rares candidats se sont présentés visiblement très mal préparés et dans l’incapacité de comprendre le texte proposé ou de mener une discussion convenable en allemand.

Dans l’ensemble, le niveau de langue a été jugé satisfaisant. Aucune difficulté particulière

n’a été relevée d’un point de vue de la phonétique, mis à part un accent tonique parfois mal positionné ou quelques erreurs concernant la longueur des voyelles. A de rares exceptions près, le jury n’a pas constaté de lacunes lexicales ou morphosyntaxiques conduisant à une mauvaise compréhension des documents.

Conformément à la nature de l’épreuve, le jury a également pu tester et constater un

niveau de culture générale et de connaissances de l’actualité des pays germanophones assez satisfaisant chez un grand nombre de candidats.

De nombreux candidats ont également fait preuve d’aisance et de spontanéité dans

l’interaction orale, ce qui a pu mener à des discussions et des réflexions plus approfondies sur les sujets proposés.

Attention cependant aux citations stéréotypées parfois utilisées afin de combler un

manque de réflexion personnelle.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Allemand 8 10,00 18,50 14,11 (Sources : Centre national de gestion)

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Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Allemand 8 12,00 19,50 14,00 (Sources : Centre national de gestion)

Anglais

Le concours externe :

Les candidats sont bien préparés pour l'épreuve : lecture rapide et analytique d'un document, résumé, synthèse et commentaire. La discussion qui suit permet d'évaluer l'autonomie en langue et la réactivité du candidat.

Les candidats ont su valoriser leurs acquis et expériences et les échanges ont été souvent

d'un bon niveau. Pour parvenir à cette aisance, les candidats doivent avoir une bonne connaissance de l’actualité et privilégier un entrainement régulier à l’écoute des media anglo-saxons et à la culture synthétiques et critiques de la presse anglo-saxonne.


Nombre de candidats


basse la plus haute


Anglais 73 06,00 17,00 11,59 (Sources : Centre national de gestion)

Le concours interne :

Les candidats sont bien préparés aux modalités du concours faisant preuve de réactivité même si l'expression orale manque parfois de fluidité. Cependant quelques candidats n’ont pas le niveau de langue suffisant pour s’exprimer correctement et échanger aisément avec le jury. Il est donc fortement conseillé de s’exercer régulièrement à l’expression orale par l’écoute des medias anglo-saxons et de suivre l’actualité et la culture de la presse anglo-saxonne.


Nombre de candidats


basse la plus haute



Le troisième concours :

Pour ce nouveau concours, le jury a eu une bonne impression d'ensemble avec des candidats habitués pour certains à travailler à l'international. Ils ont par ailleurs montré leur capacité d'analyse, de réactivité et de réflexion

32/34


Nombre de candidats


basse la plus haute



Espagnol

Pour le concours d’accès au cycle de formation des élèves directeurs d’hôpital, l’épreuve orale d’espagnol comporte le commentaire d’un texte en langue espagnole, suivi d’un exercice de lecture et de traduction. Cette année, le jury a des articles de presse d’actualité comportant de thèmes très divers du monde hispanique.

Les candidats étaient très bien préparés avec une bonne maîtrise de la langue espagnole

et une connaissance de l’actualité du monde hispanique comme de l’actualité mondiale. Peut-être cela peut-il conduire à encourager les candidats à se préparer avec autant de sérieux aux épreuves orales de langue.

Le jury veut féliciter les performances des candidats reçus, et encourager ceux qui n’ont

pas réussi cette année à se préparer avec précision aux épreuves de langue. En effet, le jury tient à souligner que les candidats qui ont travaillé toute l’année en faisant une mise à niveau de langue, et qui ont sérieusement lu la presse de langue hispano-américaine et acquis les outils méthodologiques pour faire le commentaire de texte en espagnol, ont été capables d’avoir d’excellentes notes.

A l’inverse, l’échec à cette épreuve est dû au manque de maîtrise de la langue espagnole,

à une méconnaissance de la méthodologie du commentaire de texte et/ou à un problème de compréhension du document faute d’outils lexicaux. Pour ces personnes voici quelques conseils afin de les aider à une meilleure préparation pour l’année prochaine.

L’épreuve du commentaire du texte en espagnol porte sur tout type de support (articles

de presse ou textes de littérature ou civilisation) provenant aussi bien d’Espagne que d’Amérique Latine. S’il est certain que, pour aborder cette épreuve, les candidats doivent mobiliser les connaissances de culture hispanique générale acquises tout au long de leur formation secondaire et ou universitaire, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une épreuve essentiellement technique, pour laquelle on attend des candidats une bonne maîtrise de la méthodologie du commentaire de texte, et une bonne culture générale du monde hispanique.

Une autre attente fondamentale des membres du jury d’espagnol est bien sûr, une bonne

maîtrise de la langue espagnole. Ce qui suppose une connaissance et un emploi pertinent des outils techniques d’analyse, et un certain recul critique vis-à-vis du texte, à pouvoir établir des parallélismes entre la culture espagnole et celle de la France. Or, force est de constater que le niveau linguistique de certains candidats est quelque fois mauvais (manque de pratique, de connaissances lexicales – certains mots courants sont méconnus ou confondus — grosses lacunes syntaxiques, méconnaissance des conjugaisons — barbarismes, beaucoup de fautes de temps — tournures « françaises », néologismes.

Les candidats sont donc invités à travailler et à s’entraîner très sérieusement à cette

épreuve orale d’espagnol. Ensuite, on ne saurait assez recommander aux candidats, durant leur préparation de lire en abondance tout type de littérature, espagnole et latino-américaine, et des articles des journaux.

33/34

Enfin, il est nécessaire d’avoir quelques éléments de contexte géographique, historique et sociopolitique de la région pour une compréhension plus fine des textes eux-mêmes.

Concours externe :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Espagnol 20 08,00 20,00 16,33 (Sources : Centre national de gestion)

Concours interne :


Nombre de candidats


basse la plus haute


Espagnol 6 05,00 20,00 12,00 (Sources : Centre national de gestion)




5. CONCLUSION

Le grand oral n’est pas un questionnaire de culture générale, même si les fondamentaux sur la protection sociale et les problèmes de santé publique doivent être maîtrisés. Il est axé sur l’appréciation des qualités humaines, comportementales et managériales (ouverture d’esprit, respect de l’autre, humanité, rigueur, capacité de raisonnement) des futurs responsables hospitaliers.

Les compétences techniques doivent être mises au service de la communauté hospitalière

et non l’inverse. Les savoirs académiques sont utiles mais ne suffisent pas à garantir la réussite dans le

métier de directeur qui devra composer avec de multiples interlocuteurs, de niveaux et aux objectifs variés.

Le concours vise à détecter ceux qui sont dotées d’une personnalité capable d’être à

l’écoute tout en s’appuyant sur une grande faculté de jugement et à écarter ceux qui pourraient, par un comportement trop rigide, trop suffisant, trop laxiste, mettre en difficulté les équipes hospitalières.

34/34

Le jury a la lourde responsabilité, dans un entretien d’une demi-heure, d’apprécier si le candidat a les qualités humaines requises pour exercer une mission de direction à l’hôpital public.

Le jury est en effet le garant, pour l’avenir, de la qualité humaine des futurs dirigeants

d’un service public hospitalier d’excellence et porteur des valeurs qui sous-tendent l’hospitalisation publique française.

Le jury espère avoir rempli sa mission au mieux et avoir participé à un recrutement de

lauréats de qualité que l’EHESP pourra encore bonifier. Le 26 janvier 2016

Dominique NOIRÉ président du jury

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Rapport du président du jury Concours d’entrée au cycle de … · 2018-12-12 · Frédéric COLIN, maitre de conférences, Sandrine DELAGE, directrice d ... déroulées, comme