Embed Size (px)
Citation preview
RAPPORT PUBLIC 2013
Notre missionCréé en 1983, Le Boulot vers… a pour mission l’inser-tion sociale et professionnelle de jeunes en difficulté âgés de 16 à 25 ans.
Notre approchePour réaliser cette mission, Le Boulot vers… offre un stage de formation et s’est doté d’un programme d’intervention qui comprend l’accueil et l’intégration des candidats au stage, le stage lui-même ainsi que le soutien à l’insertion sociale et professionnelle après stage. Ce programme s’étend sur une durée de près de trois ans.
Le stageLe stage de formation personnalisée, d’une durée de 6 à 9 mois, dans un cadre de travail réel et valori-sant, permet aux jeunes d’acquérir des habiletés et des connaissances spécifiques et transférables. L’entreprise propose aux jeunes, qui y ont un statut de salarié, deux lieux de stage distincts : un atelier d’ébénisterie et la section des bureaux.
L’activité économiqueLa production de l’atelier est composée essentielle-ment de « meubles à utilité sociale », c’est-à-dire de meubles destinés à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie et du bien-être d’une collectivité. Le Boulot vers… vise à maintenir l’atelier en activité constante et maximale, afin de créer les conditions permettant aux jeunes de développer leur employa- bilité (ponctualité, assiduité, respect des pairs et de l’autorité) et d’acquérir des connaissances techniques.
Nos principes directeursL’action du Boulot vers… se fonde sur deux princi-pes régissant ses orientations et interventions :• la perspective du développement durable : une approche qui suppose un développement équitable au plan social, efficient au plan économique et viable au plan environnemental ;• le partenariat : une approche qui repose sur la concertation du Boulot vers… et de ses partenaires de la communauté.
Nos valeursLe Boulot vers… fonde son action sur le respect des individus et de l’environnement, l’encouragement à la responsabilisation de chacun, la valorisation de la réussite, dans une relation de confiance durable, fondée sur l’ouverture d’esprit et la solidarité.
MERCI
à Emploi-Québec, aux organismes qui nous réfèrent des jeunes en difficulté, à notre clientèle commerciale; grâce à vous, au Boulot vers… on fabrique des meubles et ce qui sort de l’atelier, ce sont des jeunes !
Merci à tous ceux qui nous permettent de toujours mieux répondre aux besoins des jeunesCLSC Hochelaga-Maisonneuve (CSSS Lucille Teasdale) • les organismes en employabilité • les Centres locaux d’emploi • les Carrefour jeunesse emploi, en particulier celui d’Hochelaga-Maisonneuve • Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve • Corporation de développement de l’Est (CDEST) • et tous ceux et celles qui interviennent auprès des stagiaires
Merci à nos partenaires de la formationCommission scolaire de la Pointe-de-l’Île • Acef de l’Est • Centre de développement pour l’exercice de la citoyen- neté (CDEC) • CLSC Hochelaga-Maisonneuve • CSN • Cumulus • Escouade Jeunesse CSST • GCC la violence • GRIS Montréal • Infologis • Maison Jean-Lapointe • Pro-Gam • Oxfam-Québec • SPVM Poste 23 • Unité d’inter-vention mobile l’Anonyme • Université McGill, Faculté de dentisterie, Santé bucco-dentaire • Guillaume Quéruel
Merci à tous ceux qui ont contribué financièrement à la réalisation de nos projets
Les fondations de la famille George Hogg, Marie-Françoise et Marc Beauchamp ainsi qu’à la Fonda-tion Boulot vers et ses administrateurs.
Les grands commanditaires du Concert-bénéfice : les partenaires : Pierre Miron, premier vice-président, Opérations et technologies de l’information, Caisse de dépôt et placement du Québec et Denis Lefrançois, prési-dent Solotech; les patrons : Jean Trudelle, président du conseil d’administration Association Pipeline, Claude Marcoux, chef des opérations Canada CGI, Daniel Lafrance, vice-président Finances Lantic inc., Mario Longpré, CA CPA Associé PricewaterhousseCoopers LLP, Christian Bouchard, vice-président Les industries Jam Ltée, Éric Larochelle, président Larochelle Groupe Conseil inc. et Guy Grenier, vice-président Ventes Quincaillerie Richelieu.
Les services offerts par Le Boulot vers… sont rendus possibles grâce à la participation de
4447, rue de RouenMontréal (Québec)H1V 1H1
Tél. : 514 259-2312Téléc. : 514 259-8074
« Je suis Alexendra Migneault. J’ai 21 ans et je suis une ancienne stagiaire du Boulot vers… J’ai été choisie dans le but de partager l’expérience que j’y ai vécue d’abord et, ensuite, pour renforcer les liens avec les autres organismes d’aide à l’emploi des jeunes de mon groupe d’âge. J’ai été engagée tout l’été en tant qu’ambassadrice et c’est mon objectif : faire connaître Le Boulot vers… un peu partout à Montréal dans l’espoir de rejoindre le plus de jeunes en difficulté possible.
2013 EN QUELQUES CHIFFRES LE BOULOT VERS… DANS LEURS MOTS
LES JEUNES
Avant le stage
Critères de sélection• Avoir entre 16 et 25 ans• Avoir quitté l’école régulière depuis au moins un an• Avoir un minimum de 4 mois d’expérience sur le marché du travail• Être autonome en ce qui a trait au logement
• 667 inscrits à 48 sessions d’information• 150 rencontrés individuellement
Pendant le stage• 107 jeunes• 20 ans en moyenne• 78% scolarité inférieure au Secondaire III• 73% sans revenu à l’embauche• 44% appartenant à une minorité visible• 24% nés à l’extérieur du Canada• 13% avec une responsabilité parentale• 56% provenant d’Hochelaga-Maisonneuve et ses environs
Après le stage• 645 contacts avec les anciens stagiaires• 137 anciens amis Facebook
Leurs réussites• 87% ont terminé le stage• 21 certificats d’assiduité• 7 promotions au poste de finisseur• 4 promotions comme chef d’équipe• Taux de placement de 87,5% en emploi ou aux études• 27 attestations de compétences transférables• 9 certificats de formation à l’exercice d’un métier semi-spécialisé
Avant mon stage à Boulot vers, j’avais de la difficulté avec mes employeurs. Je n’aimais pas qu’on me crée des pressions indues, qu’on me parle fort. Je quittais. — Elias Ramos
Sur le plan personnel, je me suis prouvé à moi-même que je pouvais être présent tous les jours quand je suis motivé et quand j’aime ce que je fais. — Stéphane Martin
J’ai pris conscience que je manquais de patience et j’avais de la misère à communiquer mes idées de la bonne façon. J’avais des difficultés à gérer les frustrations au travail, mais j’ai compris que j’étais capable de changer les choses en travaillant sur moi. — Natasha Thivierge-Beaulieu
Jeanne m’a expliqué pour quel genre de personnes on faisait des meubles. Du monde dans la misère. Elle m’a dit comment ils étaient heureux quand on leur livrait les meubles. Maintenant, moi, quand je me lève le matin pour aller travailler, je me dis que je me lève pour rendre service au monde. — Benoît Collin
Il fallait que je commence quelque part. Avant même de commencer des études, il fallait que je me donne des repères. — Moïse Mayo Vuanda
Jeune délinquant en mal de vivre, frustré par l’ensemble de la société et ne voyant rien de bon dans la vie qui puisse justifier de l’endurer, c’est dans ce contexte que je suis venu, un peu, contre mon gré au Boulot vers… Près de 20 ans plus tard, je suis maintenant travailleur autonome, marié, père de 4 enfants. — André Bérubé
NOS RESSOURCES
L’équipe• 9 administrateurs• 10 employés• 2 anciens stagiaires en emploi de transition• 8 anciens stagiaires appelés comme surnuméraires• 1 ancienne stagiaire embauchée pour un programme d’été
Les proches collaborateurs• Manon Lebeau, enseignante en intégration socioprofessionnelle CSPI• Marie-Christine Vandervoorde, formatrice en mathématiques de base et français utilitaire CSPI• les infirmières et travailleuses sociales du programme Proximité du CLSC Hochelaga- Maisonneuve• Thierry Gagnon, kinésiologue
L’atelier• 129 contrats• 65% des meubles réalisés pour du logement social• Des ventes de plus de 400 000 $
L’entente avec Emploi-Québec• Dépassement des objectifs d’accueil de jeunes (138%)• Dépassement des objectifs de stages complétés (141%)
Le soutien de la communauté• Vingt organismes ressources en éducation citoyenne• 98 450$ recueillis en dons• Des centaines d’heures de bénévolat dont celles de Bernard Pépin et Michel Laliberté
« J’ai pris la liberté de répertorier les récits de succès de quelques anciens afin d’illustrer le changement que Le Boulot vers… opère dans la vie des jeunes tous les ans depuis 1983. »
J’étais réservé, j’avais de la misère à m’ouvrir aux autres, à permettre aux gens d’entrer dans une partie de moi. Les vies de groupe m’ont permis de partager mes idées et de reconnaître que d’autres avaient les mêmes. — Alonso Ramirez
C’est vrai que j’avais besoin d’aide, d’encadrement. Le bois, ça m’intéressait. Ça me permettait d’apprendre quelque chose de nouveau, même si j’avais déjà de l’expérience. Quand je suis sorti du Boulot vers…, j’avais grandi. J’étais plus autonome, plus responsable, par exemple, pour mon budget. — Marc-André Provencher
Pour moi, c’était une chance de trouver de l’emploi permanent, plutôt que des jobbines. Une chance de travailler sur moi-même, de marcher un peu plus drette. — Sylvain Flibotte
J’ai demandé récemment à un de mes proches ce qu’il pensait du Boulot vers… Il m’a répondu que « c’est un endroit rempli de délinquants ». Eh bien c’est faux. Puisqu’il y a ce genre de préjugés sur les entreprises d’insertion, j’ai tenu à clarifier que Le Boulot vers… n’est pas un «endroit où stocker les délinquants». — Éric Gauvin
Ils ont pris le temps de m’écouter, de me donner le temps de voir le positif dans le négatif. J’ai aussi compris com-ment on pouvait s’aider entre nous. Je suis bien content d’avoir eu cette aide-là et d’avoir eu aussi les encourage-ments dans l’atelier. — Sébastien Papatens
—
—
—
—
—
—
—
—
—
