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Acquis et perspectives de la recherche agricole à l'INRAB
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REPUBLIQUE DU BENINMINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
INSTITUT NATIoNAL DES RECHERCHES AGRICoLES DU BéNIN
La recherche à l’INRAB : Acquis et Perspectives
Rapport Scientifique 2011
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Rapport Scientifique 2011
La recherche à l’INRAB :
Acquis et Perspectives
II
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Rapport Scientifique 2011
La recherche à l’INRAB :
Acquis et Perspectives
Directeur de Publication : Dr Ir. David Y. ARODOKOUN
Editeur en chef : Dr Ir. Nestor R. AHOYO ADJOVI
Editeurs : MSc Ir. Henriette GOTOECHAN-HODONOU,
MSc Ir. Romuald A. DOSSOU,
MSc Franck BABATOUNDE,
Dr Ir. Angelo DJIHINTO,
Dr Alex G. ZOFFOUN,
Dr Ir. Adolphe ADJANOHOUN,
Dr Ir. Guy Apollinaire MENSAH,
Dr Pascal MARNOTTE.
Dépôt légal N°7215 du 29 avril 2014 2ème trimestre, Bibliothèque Nationale (BN).
ISBN : 978-99919-1-846-4
© Avril 2014
Institut National des Recherches Agricoles du Bénin
01 BP 884 R. P. Cotonou, Bénin • Tél : (229) 21-30-02-64
Email : [email protected] • Site web : http/www.inrab.org
Impression : COCO NEW TECH – Tél. 97 68 24 24 Cot.
III
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Mission et dispositif organisationnel de
l’INRAB
L’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) a pour
mission essentielle de produire des technologies pour le monde rural en
harmonie avec la préservation des ressources naturelles et de contribuer
à l’avancement de la science.
Pour accomplir sa mission, l’INRAB dispose d’une Direction Générale, de
trois Centres de Recherches Agricoles à vocation régionale et de trois
Centres de Recherches Agricoles à vocation nationale.
Les Centres de Recherches Agricoles à vocation régionale sont les
suivants :
le Centre de Recherches Agricoles Sud (CRA-Sud), basé à Niaouli
et abrite le Programme Régional Sud et le Programme
Amélioration Génétique et Phytiatrique des Denrées de Base ;
le Centre de Recherches Agricoles Centre (CRA-Centre), basé à
Savè et y sont logés le Programme Régional Centre et le
Programme des Recherches Forestières ;
le Centre de Recherches Agricoles Nord (CRA-Nord), basé à Ina et
regroupe le Programme Régional Nord et le Programme de
Recherche en Production Animale et Halieutique.
Les Centres de Recherches Agricoles à vocation nationale sont les
suivants :
le Centre de Recherches Agricoles Plantes Pérennes (CRA-PP),
basé à Pobè et y sont logés le Programme Plantes Pérennes et le
Programme Diversification des produits Agricoles ;
le Centre de Recherches Agricoles Coton et Fibres (CRA-CF),
basé à Parakou, il s’occupe du Programme Coton et du
Programme Autres Fibres Textiles ;
le Centre de Recherches Agricoles d’Agonkanmey (CRA-
Agonkanmey), basé à Agonkanmey (Commune d’Abomey-Calavi).
Il pilote le Programme Analyse de la Politique Agricole (PAPA), le
Programme Technologies Agricole et Alimentaire (PTAA), le
Programme Information Scientifique et Biométrie (PISB). Il abrite
également le Laboratoire de Défense des Cultures (LDC), le
Laboratoire des Sciences du Sol, Eau et Environnement (LSSEE)
et le Laboratoire de Recherches Zootechnique, Vétérinaire et
Halieutique (LRZVH).
IV
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
V
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Sommaire
Mission et dispositif organisationnel de l’INRAB ..... III
Sommaire ................................................................................... V
Liste des figures ................................................................... VI
Sigles et abréviations ........................................................ VII
Mot du Directeur Général .................................................. 1
Denrees de base ...................................................................... 3
Produits de diversification des sources de revenus
........................................................................................... 11
Cultures maraîchères ........................................................ 11
Autres cultures .................................................................... 15
Plantes pérennes ................................................................. 21
Foresterie ............................................................................... 25
Production Animale ............................................................. 31
Technologie agricole et alimentaire ........................... 35
Publications des chercheurs de l’INRAB au cours
de l’année 2011 ........................................................... 43
Communications présentées à divers fora par les
chercheurs de l’INRAB ............................................ 49
Fiches techniques, référentiels technico-
économiques, et documents de vulgarisation
élaborées en 2011 ..................................................... 50
Posters et dépliants réalisés en 2011 ........................ 53
Thèses de doctorats soutenues par les chercheurs
en 2011 ........................................................................... 55
Encadrement d’étudiants en 2011 ................................. 56
Partenaires Techniques et Financiers en 2011 ....... 58
VI
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Liste des figures
Figure 1 : Champ d’une variété améliorée de maïs à Angaradébou ................... 4
Figure 2 : Journée portes-ouvertes à Ina ............................................................. 6
Figure 3 : Parcelles abritant différentes variétés locales de Egusi....................... 7
Figure 4 : Graines de la variété de niébé IT95K-193-12 ...................................... 8
Figure 5 : Valorisation des fanes de niébé dans l’alimentation des petits ruminants ....................................................................................... 8
Figure 6 : Producteurs appréciant au champ la variété IT95K-193-12 à maturité .......................................................................................... 9
Figure 7 : Extraction des nématodes phytophages par la méthode de centrifugation, au laboratoire du CRA-Sud .................................. 12
Figure 8 : Plants d’oignon attaqués par l’anthracnose ....................................... 13
Figure 9 : Parcelle témoin de chou non traitée (a) et parcelle de chou traitée avec l’émamectine à 19,2 g/l (b) ....................................... 14
Figure 10 : Parcelle d’ananas ............................................................................. 16
Figure 11: Pois patate (Pachyrhizus erosus : phases de végétation (a) ,: tubercules de fructification (b) et de récolte des (c) ..................... 17
Figure 12 : Plant de palmier prolifique en régimes ............................................. 22
Figure 13 : (a) Station de recherche sur le cocotier de l’INRAB à Sêmè-Podji ; (b) Plant de cocotier prolifique en noix ............................. 23
Figure 14 : Jeune plantation de bananiers plantains ......................................... 23
Figure 15 : Un parc à karité ................................................................................ 27
Figure 16 :Différentes phases de surgreffage de rejets de souche d’arbres d’anacardiers improductifs (a) reprise de souche d’arbres, (b) surgreffage avec pose d’ombrière, (c) et (d) reprise de greffons de 4 à 5 mois d’âge........................................................ 30
Figure 17 : Aulacodine mutante avec ses aulacodaux ....................................... 32
Figure 18 : Démonstration de l’étuvage de riz.................................................... 37
Figure 19 : Parcelle de la variété de manioc BEN 86052 issue de vitroplants ..................................................................................... 38
Figure 20 : Presse hydrauliques motorisée ........................................................ 41
Figure 21 : Equipements fabriqués pour le compte de tiers : (a) Rouleur-calibreur ; (b) Calibreuse-vanneuse de semence ; (c) Batteuse de riz motorisée mobile. ............................................... 42
VII
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Sigles et abréviations
AIC Association Interprofessionnelle du Coton
CAMES Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur
CLCAM Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel
CORAF/WECARD Conseil Ouest et Centre Africains pour la Recherche et le Développement
CRA Centre de Recherches Agricoles
CRA-CF Centre de Recherches Agricoles - Coton et Fibres
CRA-PP Centre de Recherches Agricoles - Plantes Pérennes
DAGRI Direction de l’Agriculture
DANIDA Agence de Coopération Danoise
DEA Diplôme d’Etudes Approfondies
DONATA Dissemination of New Agricultural Technologies in Africa
DTMA Drought Tolerant Maize in Africa
FAO Food and Agricultural Organization
FARA Forum Africain pour la Recherche Agricole
FCFA Franc de la Communauté Financière Africaine
GES Gaz à Effet de Serre
INRAB Institut National des Recherches Agricoles du Bénin
IITA International Institute of Tropical Agriculture
LARF Local Average Response Function
LDC Laboratoire de Défense des Cultures
LRZVH Laboratoire de Recherches Zootechnique, Vétérinaire et Halieutique
LSSEE Laboratoire des Sciences du Sol, Eau et Environnement
MSc Master of Science
NERICA New Rice for Africa
VIII
Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
PACER Projet d’Appui à la Croissance Economique Rurale
PADER Projet d’Appui au Développement Rural
PAFICOT Projet d’Appui à la Filière Coton
PAPA Programme Analyse de la Politique Agricole
PCM Programme Cultures Maraichères
PISB Programme Information Scientifique et Biométrie
PP/CMIA Partenariat Public-Privé/Coton Made in Africa
ProCGRN Projet de Conservation et de Gestion des Ressources Naturelles
PSRSA Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole
PSTDA Promotion de la Science et de la Technologie pour le Développement Agricole
PTAA Programme Technologies Agricole et Alimentaire
RAILS Système Régional d’Information et d’Apprentissage agricoles
SCA Score de Consommation Alimentaire
SCAC Service de Coopération et d’Action Culturelle
SEAG Station d’Elevage d’Aulacodes de Godomey
STRASA Stress Tolerant Rice for Africa and South Asia
UD Unités de Démonstration
URFMAN Unité de Recherche et de Formation en Machinisme Agricole de Niaouli
USAID United States Agency for International Development
1 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Mot du Directeur Général
L’année 2011 a
été marquée par
un évènement
déterminant pour
la vie de l’Institut
National des
Recherches
Agricoles du Bénin
(INRAB). Il s’agit
de l’organisation
du séminaire de
réflexion sur le
renforcement des
capacités de l’Institut avec pour thème principal « La recherche agricole
au service du développement dans un contexte des changements
climatiques ». Ce forum, qui a réuni tous les acteurs de la recherche
agricole béninoise, a permis de faire la radiographie du secteur et d’y
apporter des solutions réalisables dans une approche orientée vers le
pragmatisme. En effet, la recherche agricole, pilier essentiel
d’accroissement de la production et de la productivité agricoles, devient
hypothéquée en raison de plusieurs contraintes.
Au cours de cet important rassemblement, il a été procédé :
à l’analyse des forces et faiblesses de la gestion de la recherche
agricole par l’INRAB ;
au diagnostic de la situation actuelle de l’Institut National des
Recherches Agricoles du Bénin ;
à la formulation des recommandations pertinentes dont la mise
en œuvre permettra à l’INRAB, à court, moyen et long termes,
d’accomplir efficacement sa mission d’avant-garde du
développement du secteur agricole au Bénin.
Coordonnateur du Système National des Recherches Agricoles du
Bénin, l’INRAB participe activement à la gestion de la recherche agricole
dans la sous-région à travers notamment le Conseil Ouest et Centre
Africains pour la Recherche et le Développement (CORAF/WECARD)
2 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
dont il est membre actif et des institutions sous régionales et
internationales de recherche agricole.
Même si l’INRAB n’a pas encore atteint l’efficacité et l’efficience
attendues pour la réalisation des objectifs à lui assignés dans le cadre du
développement économique du Bénin, au cours de l’année 2011,
l’ensemble des activités planifiées a été exécuté à travers la mise en
œuvre des programmes et projets de recherche et le renforcement des
capacités des chercheurs (Doctorats, MSc, DEA, formation qualifiantes,
inscription sur des listes d’aptitude du CAMES).
L’INRAB a contribué aussi activement à la formation de nombreux jeunes
par l’encadrement des étudiants dans ses différents Centres de
recherche. Il s’est attelé à la diffusion des résultats de recherche en
participant à de nombreux fora scientifiques régionaux et mondiaux, mais
aussi par l’élaboration de plusieurs documents techniques dont les
référentiels technico-économiques, les fiches techniques, les posters,
etc.
Différentes thématiques ont été abordées en 2011 par les Centres de
recherches agricoles de l’INRAB. Des connaissances et des
technologies ont été générées. Plusieurs travaux de recherches sont
également en cours dans divers domaines.
Le présent rapport fait le point des résultats obtenus dans les domaines
de la production végétale, de la production animale, de la foresterie et de
la technologie alimentaire, tout en prenant en compte la plupart des
filières prioritaires telles que définies dans le Plan Stratégique de
Relance du Secteur Agricole (PSRSA).
Nous osons espérer que les informations contenues dans ce document
de synthèse des principaux acquis de recherche de l’année 2011
comblent les attentes des utilisateurs.
Dr David Y. ARODOKOUN
3 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Denrees de base
4 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Maïs
L’INRAB développe les hybrides de maïs pour booster la production nationale
Des essais ont été conduits sur
les variétés hybrides de maïs en
station et en milieu paysan dans
les Départements du Borgou, de
l’Alibori et des Collines. Les
critères de présélection des
hybrides ont porté sur le cycle
végétatif, la couleur des grains,
la tolérance à la sécheresse
et/ou la résistance au Striga
hermonthica.
Les résultats obtenus ont permis de dégager six groupes d’hybrides
suivants :
Trois hybrides tardifs (120 jours) résistants à la sécheresse et au
striga avec des rendements entre 5 et 6 t/ha, à savoir :
a) 1368/Mi82-28-1-1-2-B*7/PA3SRC9FS100/DTPL-W-C7-S2-1-
2/Babangoyo x MO17LPA x Bab ;
b) ZDiploBC4-1-19-4-1-#-3-1- eB-1-B*4/TZLComp1C4S1-37-1-
B*4/IWD-SYN-STR-C3-52-1-BB ;
c) SC719.
Huit hybrides précoces (90 jours) tolérants à la sécheresse et ayant
des rendements entre 5 et 7 t/ha, à savoir :
a) TZEI 4 x TZEI 7 ;
b) TZEI 5 x TZEI 60 ;
c) SC403 ;
d) SC529 ;
e) TZEI 83 x TZEI 60 ;
f) TZEI 3 x TZEI 26 ;
g) TZEI 1 x TZEI 3 ;
h) TZEI 5 x TZEI 60.
Figure 1 : Champ d’une variété améliorée
de maïs à Angaradébou
5 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Cinq hybrides précoces (90 jours) de maïs à grains jaunes avec un
rendement de 5 à 6 t/ha, à savoir :
a) TZEI 136 x TZEI 14 ;
b) TZE Y Pop DT STR x TZEI 9 ;
c) TZE Y Pop DT STR x TZEI 13 ;
d) TZE Y Pop DT STR C4 x TZEI 17 ;
e) TZEI 11 x TZEI 25.
Cinq hybrides extra précoces (75 jours) de maïs à grains blancs avec
un rendement de 4 à 5 t/ha, à savoir :
a) (TZEEI 21 x TZEEI 14) X TZEEI 29;
b) (TZEEI 29 x TZEEI 21) X (TZEEI 4 x TZEEI 14);
c) TZEE -W Pop STR C5 x TZEEI 29;
d) TZEE -W Pop STR C5 x TZEEI 21;
e) (TZEEI 29 x TZEEI 37) X (TZEEI 4 x TZEEI 14).
Sept hybrides extra précoces (75 jours) de maïs à grains jaunes avec
des rendements de 4 à 5 t/ha, à savoir :
a) TZEEI 79 x TZEEI 58 ;
b) TZEE-Y Pop STR C5 x TZEEI 78 ;
c) TZEE-Y Pop STR C5 x TZEEI 63 ;
d) TZEEI 95 x TZEEI 58 ;
e) (TZEEI 95 x TZEEI 63) X (TZEEI 79 x TZEEI 58) ;
f) TZEE-Y Pop STR C5 x TZEEI 63 ;
g) TZEE-Y Pop STR C5 x TZEEI 82.
Quatre hybrides tardifs (125 jours) top-cross tolérants à la sécheresse
et résistants à Striga hermonthica avec un rendement de 5 à 5,5 t/ha,
à savoir :
a) DTSTR Syn/IWD-SYN-STR-C3-52-3-B;
b) TZLCOMP1SYNW-1F2/STRLowEmergPoolC0S3670-1-5-3-3-B-1-
B*7;
c) White DTSTR Syn/IWD-SYN-STR-C3-52-3-B;
d) White DTSTR Syn/IWD-SYN-STR-C3-46-5-BB.
Les essais se poursuivent pour identifier les meilleurs hybrides et
procéder à l’analyse économique afin de dégager ceux à proposer à la
vulgarisation.
6 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
L’impact de l’adoption des variétés améliorées de maïs au Bénin
Une étude d’impact de l’adoption des variétés améliorées de maïs a été
menée auprès de 247 producteurs du maïs, sélectionnés de façon
aléatoire dans les principales zones de production et interviewés à l’aide
des questionnaires structurés.
Les résultats révèlent que l’adoption des variétés améliorées de maïs a
induit un accroissement de la productivité de la terre de 9,77 kg/ha et
l’amélioration du revenu de l’exploitant de 2.427 FCFA par hectare.
Aussi, cette adoption a-t-elle induit un accroissement des dépenses
d’investissement dans les biens matériels de 54.012 FCFA.
Ainsi, l’effort doit être mis sur l’adoption des variétés améliorées par les
producteurs de maïs afin de garantir durablement la sécurité alimentaire
et la réduction de la pauvreté.
Figure 2 : Journée portes-ouvertes à Ina
7 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Egusi et Pastèque Citrullus lanatus présente un
polymorphisme génétique important et
sous-estimé, ce qui occasionne des
confusions de nom de sous-espèces et
des cultivars, notamment celle avec
son parent sauvage C. colocynthis.
Pour mieux comprendre la variation
génétique intra et inter C. lanatus et C.
colocynthis, des analyses phénétiques
et phylogéographiques ont été conduites sur 345 accessions de quatre
continents (Afrique, Amérique, Asie et Europe). Ces accessions
appartiennent à des groupes comme egusi, lanatus, citroides,
colocynthis et vulgaris.
L'analyse morphologique a révélé que le groupe Egusi présente la plus
grande taille de graine et poids élevé de 1.000 grains.
La caractérisation phytiatrique des accessions a montré une variabilité
entre ces accessions pour leur degré de sensibilité vis-à-vis des
pathogènes et ravageurs. Dans la perspective de comprendre les
rapports historiques entre des accessions de continents différents, les
analyses phylogéographiques sont en cours.
Riz Des travaux de recherche sont menés en sélection variétale. Trois
lignées tolérantes à la sécheresse, trois lignées pluviales strictes et deux
lignées de bas-fond sont stabilisées et seront proposées pour
homologation en 2012. Une collection-prospection a permis de collecter
242 accessions dont 130 sont caractérisées et conservées à l’INRAB et
à l’INGER Africa. Aussi 232 lignées/variétés sont également
conservées.
Des briquettes combustibles sont réalisées à partir de mélange de balles
de riz utilisées sous forme brute et sous forme moulue avec de l’argile ou
d’effluent issu de la production de l’huile de palme. Ces briquettes
fabriquées à la dose de 10% puis 20% de liants (argile et effluent) ont
bien brûlé, sans trop de fumée nocive. Lorsqu’elles sont utilisées seule
Figure 3 : Parcelles abritant différentes
variétés locales de Egusi
8 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
dans le fourneau conçu dans le cadre de l’expérience ou en combinaison
avec le bois dans le foyer local amélioré, elles réduisent d’au moins 50%
l’utilisation de bois
Dans le domaine de la production des semences, 3.139 kg de semences
de pré-base et 47.400 kg de semences de base sont produites au cours
de l’année 2011.
Niébé
Une variété de niébé intéressant les agriculteurs, les éleveurs et les consommateurs du sud du Bénin
Le niébé est l’une des cultures les plus traditionnellement produites au
Bénin, essentiellement pour ses qualités nutritionnelles, sa valeur
culturelle et sa capacité de plante améliorante de la fertilité du sol.
Compte tenu de la forte pression anthropique sur les terres cultivables,
entraînant la tendance à la baisse continuelle de la fertilité des sols et la
réduction des aires de pâturage, le niébé apparaît comme l’une des
cultures d’espoir pour les agriculteurs et les agro-éleveurs.
Les performances agronomiques et phytosanitaires de la variété
améliorée de niébé à buts multiples, IT95K-193-12, ont été comparées à
celles de deux variétés déjà vulgarisées au sud du Bénin, IT82-E-32 et
NI86-650-3. A la récolte, la variété IT95K-193-12 a présenté une
meilleure biomasse foliaire (score 1,33 sur 4) et une faible défoliation
(6,67%), comparée aux variétés IT82-E-32 (score 1,87 sur 4 et 13,33%)
et NI86-650-3 (score 2,60 sur 4 et 55,33%), attestant ainsi l’aptitude de
cette variété à fournir les fanes pour l’alimentation des animaux.
Figure 4 : Graines de la variété de niébé IT95K-193-12
Figure 5 : Valorisation des fanes de niébé dans l’alimentation des petits ruminants
9 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Figure 6 : Producteurs appréciant au champ la variété IT95K-193-12 à maturité
Le rendement en fanes de IT95K-193-12 est de 11 tonnes à l’hectare,
soit une augmentation de 51,49% et 42,87% par rapport à ceux de IT82-
E-32 et NI86-650-3.
De même, la variété IT95K-193-12 a donné un rendement en grains de
1,86 tonnes à l’hectare soit un accroissement de 30,9% et 26,67% par
rapport aux variétés IT82-E-32 et NI86-650-3, respectivement.
Sur le plan phytosanitaire, la variété IT95K-193-12 a exprimé un bon
comportement vis-à-vis des principaux ravageurs et maladies.
Les résultats obtenus confirment l’avantage de la variété IT95K-193-12
par rapport aux variétés témoin de par son aptitude à être utilisée à buts
multiples.
L’impact de l’adoption des variétés améliorées de niébé au Bénin
Cette étude, réalisée auprès de 248
producteurs de niébé, a permis de
déterminer l’impact de l’adoption des
variétés améliorées de niébé sur le
rendement, le revenu et
subséquemment sur les dépenses
d’investissement des ménages
(dépenses d’acquisition des biens
matériels, de scolarisation et de santé
des membres des ménages), les
dépenses d’alimentation et le score de
consommation alimentaire. Les
résultats révèlent que l’adoption des variétés améliorées de niébé a
contribué à augmenter le rendement du niébé de 235 kg/ha en moyenne.
Cet accroissement a permis aux producteurs d’augmenter les dépenses
de biens ménagers et agricoles d’environ 21.000 FCFA et d’investir en
moyenne 5.385 FCFA par enfant scolarisé et par an. L’adoption de ces
variétés améliorées de niébé a permis aux producteurs d’améliorer leur
situation de sécurité alimentaire en entraînant l’augmentation du score
de consommation alimentaire (SCA) des adoptants potentiels de 22,89.
10 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
11 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Produits de diversification des
sources de revenus
Cultures maraîchères
12 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Tomate
Des souches locales d’agents biologiques pour le contrôle des nématodes à galles
L’aptitude endophytique de quatre
souches locales d’agents
biologiques Trichoderma
asperellum T-12, Pochonia
chlamydosporia Pc-1, Kuklospora
kentinensis BEN302 et Aspergillus
allahabadii BEN03 et leur
implication dans la lutte contre les
nématodes à galles par la
technique d’immersion des racines
ont été évaluées sur la tomate en
conditions de serre, comme
agents de lutte biologique.
Les résultats ont montré, onze semaines après, que tous les
champignons ont bien colonisé les tissus internes des plants ainsi que la
rhizosphère. Cette technique a inhibé de façon significative la
reproduction des nématodes, l’éclosion des œufs et la formation des
galles. Les plants traités par cette technique ont connu un très bon
développement. Cette évaluation a fourni d’importants indices pour
l’exploration d’autres mécanismes d’action des agents biologiques,
notamment l’effet systémique des champignons.
Oignon
Un nouveau fongicide efficace contre l’anthracnose et la fonte de semis de l’oignon
L’oignon fait partie des légumes les plus consommés et les plus
rentables aux producteurs. Au sud du Bénin et, en particulier, dans les
zones côtières, sa production est confrontée à la maladie de
l’anthracnose causée par le champignon Colletotrichum gloeosporioides,
un pathogène qui cause jusqu’à 100% de perte de rendement. Cette
maladie se manifeste par la présence des tâches sur les feuilles
l’enroulement des feuilles suivi de dessèchement.
Figure 7 : Extraction des nématodes phytophages par la méthode de centrifugation, au laboratoire du CRA-Sud
13 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Pour pallier ce fléau, les
producteurs utilisent plusieurs
produits qui sont pour la plupart
des insecticides. Au Bénin, très
peu de fongicides sont
disponibles.
L’efficacité du produit Incognito
85 WDG (thiophanate-méthyl
85%)à différentes doses contre
l’anthracnose a été comparée
au Topsin-M 70 WDG 0,75
kg/ha sur l’oignon en milieu paysan à Agoué (commune de Grand-Popo).
De même, le fongicide a été testé en station à différentes doses contre la
fonte de semis de l’oignon en pépinière.
Les résultats ont montré
que la plus faible
incidence, la plus faible
sévérité et le rendement le
plus élevé ont été obtenus
dans les parcelles traitées
avec Incognito 85 WDG à
la dose de 0,5 kg/ha. Les
réductions les plus élevées
de la fonte de semis ont
été identiques dans les parcelles traitées avec Incognito 85 WDG à 0,35
kg/ha, 0,50 kg/ha et dans celles traitées au Topsin-M 70 WG à la dose
de 0,75 kg/ha. Incognito 85 WDG à la dose de 0,35 kg/ha et 0,50 kg/ha a
été efficace au même titre que le produit de référence Topsin-M 70 WDG
à la dose de 0,75 kg/ha.
Figure 8 : Plants d’oignon attaqués par l’anthracnose
14 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Chou
Un insecticide efficace contre les principaleschenilles nuisibles au chou
La production du chou est confrontée au Bénin à l’attaque des insectes
ravageurs notamment les pucerons et les chenilles de plusieurs espèces
de lépidoptères Plutella xylostella, Hellula undalis, Helicoverpa armigera
et Spodoptera exigua.
En vue de réduire l’utilisation des pesticides prohibés en cultures de
chou pour le contrôle de ces ravageurs, l’insecticide EMA 19,2 EC
(émamectine 19,2 g/l) a été testé à plusieurs doses sur la variété K-K
CROSS de chou, en station sur le site expérimental à Agonkanmey
(Commune d’Abomey-Calavi) en comparaison avec Pacha 25 EC
(lambda cyhalothrine acetamiprid 15-10g/l) à la dose de 1 l/ha et en
milieu paysan à Pahou (Commune de Ouidah) avec le Laser 480 SC
(spinosad 480g/l) à la dose de 0,1l/ha comme produit de référence.
Les résultats obtenus
ont montré que les plus
faibles populations
moyennes des chenilles,
toutes espèces
confondues, les plus
faibles sévérités des
dégâts et les
rendements les plus
élevés ont été enregistrés dans les parcelles traitées avec EMA 19,2 EC
à la dose de 0,50 l/ha et 0,75 l/ha et dans les parcelles traitées au Laser
480 SC à la dose de 0,1 l/ha. L’indice de population des pucerons a été
identique dans les parcelles témoins non traitées et les parcelles traitées
avec les trois doses de l’insecticide EMA 19,2 EC. L’insecticide EMA
19,2 EC est efficace à la dose de 0,50 l/ha et 0,75 l/ha contre les
chenilles de P. xylostella, de H. undalis, de H. armigera et de S. exigua
au même titre que le produit de référence Laser 480 SC vulgarisé à la
dose de 0,1 l/ha. EMA 19,2 EC n’est pas efficace contre les pucerons.
L’utilisation de EMA 19,2 EC à la dose de 0,50 l/ha et à raison de
250 litres de bouillie à l’hectare contre les chenilles du chou est
recommandée.
Figure 9 : Parcelle témoin de chou non traitée (a) et parcelle de
chou traitée avec l’émamectine à 19,2 g/l (b)
a
b b
15 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Autres cultures
16 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Ananas
La performance des chaînes de valeurs de l’ananas au Bénin
La filière ananas est l’une des
filières prioritaires au Bénin.
Uneétude a été effectuée afin
d’analyser le fonctionnement de
la filière ananas et la
performance de ses différentes
chaînes de valeurs.
Les résultats obtenus ont
montré que toutes les chaînes
de valeurs de l’ananas béninois
sont rentables aussi bien au
plan financier, (pour le
producteur), que sur le plan économique (pour la nation). La chaîne de
valeurs d’exportation d’ananas frais vers les pays européens se présente
comme étant la plus rentable pour la nation béninoise.La chaine de
valeur d’exportation d’ananas frais vers les pays de la sous-région
Ouest-africaine est la plus rentable pour la plupart des agents
économiques impliqués.
Cependant,le développement de la chaîne de valeurs de l’ananas frais
exporté se trouve confronté aux coûts élevés du fret. La chaîne de
valeurs de production de jus d’ananas et d’ananas séché est très
rentable pour les producteurs et pour les transformateurs. Les chaînes
de valeurs dans lesquelles doivent être concentrés les investissements
sont celles relatives à l’exportation d’ananas frais et de production de jus
d’ananas afin de générer des revenus tant pour les parties prenantes
que pour la nation. Les options politiques d’amélioration de la
performance des différentes chaînes de valeurs ont été également
définies dans cette étude.
Figure 10 : Parcelle d’ananas
17 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Pois Patate
Les conditions pour mieux produire le pois patate
(Pachyrhizus erosus) au sud du Bénin
Le pois patate est une légumineuse à racine originaire d’Amérique latine
cultivée pour ses tubercules riches en protéines. Des travaux de
recherche préalable à sa dissémination au Bénin sont menées afin d’en
maîtriser les conditions de culture. Les résultats révèlent que les
rendements en tubercules sont différents en fonction de la densité de
semis et de la fumure minérale appliquée. Les rendements en tubercules
sont les plus élevés pour EC-KEW avec 22,50 t/ha et pour EC-533 avec
26,88 t/ha pour les combinaisons incluant la densité de 62.500 plants à
l’hectare et l’apport de 60 kg/ha d’azote, 80 kg/ha de phosphore et 120
kg/ha de potassium. De même, la variété EC-KEW est plus productive en
graines que la variété EC-533. Par ailleurs, les densités les plus lâches
(15.625 plants à l’hectare) donnent les plus faibles rendements en
graines (de l’ordre de 0,75 t/ha pour la variété EC-KEW et de 0,65 t/ha
pour EC-533) tandis que les densités de semis les plus serrées (62.500
plants à l’hectare) donnent les moyennes des rendements en graines les
plus élevées (5,30 t/ha pour EC-KEW contre 3,80 t/ha pour EC-533).
(a) (b) (c)
Le rendement le plus élevé de la biomasse fraiche est obtenu pour EC-
KEW soit 153,13 t/ha contre 140,63 t/ha pour EC-533 avec une densité
de semis de 62.500 plants à l’hectare et sans apport d’engrais minéraux.
Des recherches sur l’effet de l'ablation des inflorescences sur le
rendement en tubercules de deux accessions de Pachyrhizus sp. sont
menées au sud du Bénin en serre et en plein champ au centre du Bénin.
Dans la zone agro-écologique du sud du Bénin, l’expérience a montré
Figure 11: Pois patate (Pachyrhizus erosus : phases de végétation (a) ,: tubercules de
fructification (b) et de récolte des (c)
18 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
que la sécheresse provoque une baisse des taux de conductance, de la
photosynthèse et de la transpiration au niveau des stomates de même
que la mise à jour de la teneur en eau relative des feuilles (dans les
plantes réduites contre une importante diminution dans les plantes
intactes). Au centre du Bénin, l’ablation des inflorescences a fait
augmenter le rendement en tubercules frais quels que soient l’accession
et le niveau de fertilisation.
Une étude de la performance de deux variétés de Pachyrhizus erosus
(EC-KEW et EC-533) comparativement à celle du niébé (variété Kpodji-
Guèguè) face à la pression parasitaire dans les conditions agro-
écologiques du centre du Bénin a été réalisée. Les expérimentations ont
permis de constater que la pression parasitaire est plus élevée sur le
niébé que sur P. erosus, avec une incidence des dégâts de l’ordre de
41,2% chez le niébé contre 5% chez P. erosus et une sévérité des
dégâts de l’ordre de 8,3% sur le niébé contre 7,3% sur P. erosus. Les
résultats révèlent aussi que P. erosus est moins sensible aux attaques
des ravageurs et de la cercosporiose mais plus sensible à l’anthracnose.
Le pois patate en alimentation animale
L’évaluation de l’effet du niveau d’incorporation (0, 10 et 20%) des
cossettes Pachyrhisus erosus (accession EC-KEW) dans l’aliment
concentré, sur la digestibilité et la croissance des lapereaux a révélé
après 28 jours d’alimentation, des gains de poids variant de 24,32 à 25
g/j. et une digestibilité améliorée de matière sèche variant de 50,4 à
62,5%.
Des essais sont réalisés en vue d’étudier les possibilités de valorisation
des flocons de Pachyrhizus erosus à différentes proportions dans
l’alimentation des petits ruminants. Les premiers résultats montrent que
le traitement de substitution de 30% de flocon de pois patate a présenté
le meilleur gain moyen quotidien. Les essais se poursuivent pour
préciser l’ingestion de matières sèches digestibles par ration, l’évolution
pondérale en relation avec l’ingestion de matières azotées digestibles
par ration et la qualité des produits.
Une étude sur la valorisation des tubercules de pois patate (Pachyrhizus
erosus var EC KEW) dans l’alimentation des escargots géants africains
(Achatina achatina) est menée. Les résultats ont montré des gains de
poids plus élevés, une meilleure ingestion, une bonne croissance
19 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
coquillère en longueur, en diamètre et en largeur, et un taux de ponte
élevé.
Des recherches sur l’incorporation des tubercules de pois patate
(Pachyrhizus erosus var ECKEW) dans l’alimentation du grand aulacode
(Thryonomys swinderianus, TEMMINCK 1.827) d’élevage ont révélé une
augmentation de l’ingestion quotidienne et de la digestibilité moyenne de
matière sèche, ainsi qu’une amélioration du gain moyen quotidien et de
l’indice de consommation alimentaire.
Des travaux sur l’utilisation de tubercules de pois de patate dans
l’alimentation des tilapias permettent de recommander la ration
contenant 27,5% de tubercules de pois de patate en ce qui concerne les
alevins de premiers âges. En effet, l’incorporation de pois de patate dans
la ration induit un gain moyen en poids variant en moyenne entre 0,06 et
0,08 g/j et améliore l’indice moyen de consommation alimentaire.
L’expérience se poursuit afin de déterminer les besoins réels en
quantités de tubercules de pois patate à offrir aux poissons en élevage
qui dure en général 8 mois.
20 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
21 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Plantes pérennes
22 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Palmier à huile
Plusieurs recherches sont actuellement en cours sur le palmier à huile.
De nouveaux géniteurs sont sélectionnés à travers l’identification des
croisements qui produisent 3,5 tonnes d’huile par an dans les conditions
pluviométriques marginales du Sud-Bénin et possédant des caractères
favorables à la tolérance à la sécheresse. Des plans de croisements sont
aussi élaborés pour l’introgression des caractères intéressants que sont
la faible croissance en hauteur et l'encombrement réduit, la forte teneur
en huile insaturée, l'indéhiscence des fruits, la tolérance à la fusariose, à
la pourriture du cœur et à la mineuse des feuilles (Coelaonomenodera
lamensis).
Pour réduire l’acidification de l’huile après la récolte des régimes, des
essais sont en cours sur la réduction de l'activité lipase dans le fruit du
palmier à huile et l’identification de marqueurs moléculaires.
En agronomie, le com-
portement de quatre
croisements vis-à-vis de la
fertilisation potassique et
magnésique a été étudié en
pépinière. Aussi, pour
l’alimentation minérale du
palmier à huile au Bénin, des
essais sont en cours pour
l’élaboration de dose
optimale de nutriments N, P
et K.
Dans le domaine de la protection phytosanitaire, il est identifié parmi les
back cross entre palmiers Elaeis oleifera et Elaeis guineensis du matériel
tolérant à la mineuse des feuilles.
Un diagnostic exploratoire a été réalisé afin de caractériser les
palmeraies du département du Plateau en fonction du niveau
d’exportation des feuilles. Au total, cinq modes de gestion des
palmeraies ont été identifiés à savoir : palmeraies avec restitution totale
en andain des feuilles; palmeraies avec restitution totale en vrac des
feuilles ; palmeraies avec restitution partielle en andain des feuilles;
Figure 12 : Plant de palmier prolifique en régimes
23 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
palmeraies avec restitution partielle en vrac des feuilles ; palmeraies
avec restitution nulle (exportation totale) des feuilles d'élagage.
La production et la livraison de graines germées de palmier à huile aux
pépiniéristes agrées a permis la mise en place au cours de l’année 2011
de 2.250 ha de palmeraie.
Cocotier
Afin de lutter contre le stress hydrique du cocotier
pendant la phase végétative, améliorer les
paramètres de croissance du cocotier et de
permettre aux planteurs d’avoir des revenus
agricoles au cours de cette
phase, l’association cultures
maraichères – cocotier est
en expérimentation.
En matière de production de
semences et plants, 6.890
plants de cocotier ont été
livrés aux planteurs en 2011.
Bananiers et Plantains
Dans le cadre de la promotion de
la filière banane et plantain,
50 producteurs et productrices de
Tori Bossito et de Zè sont formés
aux (i) techniques améliorées de
gestion durable des bananeraies,
(ii) techniques de multiplication
horticole de rejets sains et
homogènes de bananiers,
(iii) méthodes de lutte intégrée
contre les bio agresseurs des
bananiers.
Deux champs semenciers sont installés pour servir de parcelles écoles à
Tori Bossito et Zè, Neuf variétés améliorées de plantain et une variété
locale sont en cours d’évaluation sur ces parcelles.
Figure 13 : (a) Station de recherche sur le cocotier de l’INRAB à Sêmè-Podji ; (b) Plant de cocotier prolifique en noix
Figure 14 : Jeune plantation de bananiers plantains
a
b
24 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
25 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Foresterie
26 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
KARITE et NERE
Perceptions paysannes et stratégies d’adaptation dans la
gestion des parcs à karité face au changement climatique
Les perceptions paysannes, les stratégies d’adaptation dans la gestion
des parcs à karité dans un contexte de changement climatique ont été
étudiées et analysées auprès de 120 unités de recherche selon la
densité des pieds de karité et de l’importance du karité dans six villages
au nord du Bénin. Une diversité de perceptions (17) liées aux
changements climatiques et de stratégies d’adaptation (16) ont été
identifiées. Les perceptions paysannes du changement climatique dans
les parcs à karité se résument aux poches de sécheresse, au brouillard,
à la chute des rendements des cultures en association avec le karité, au
bouleversement de la phénologie du karité et à la prolifération des guis
sur le karité. Les stratégies d’adaptation face au changement climatique
dans la gestion des parcs à karité développées par les producteurs sont
relatives aux pratiques magico-religieuses, l’enlèvement de guis sur le
karité, l’adaptation de nouvelles cultures en association, la protection des
jeunes plants de karité et l’élagage.
Rentabilité économique des systèmes de production des
parcs à karité du nord du Bénin en relation avec les
adaptations aux changements climatiques
Les résultats de l’analyse descriptive font ressortir que la majorité des
exploitants des parcs à karité du Nord-Bénin sont des hommes (87,8%),
mariés (89,3%), âgés de 43 ± 11 ans appartiennent à l’ethnie Bariba
(44%).
Les taux de scolarisation (31,9%) et d’alphabétisation (37,6%) sont
faibles. L’activité agricole demeure la principale occupation des enquêtés
qui enregistrent une expérience moyenne de 20 ± 10 ans dans le
secteur. Par ailleurs, l’agriculture permet aux producteurs d’être en
contact avec les agents de vulgarisation (55,2%) en vue d’une
amélioration des techniques de production agricole.
De même, les enquêtés emblavent en moyenne 12,84 ± 7,49 ha et
consacrent à l’agriculture une moyenne de 4.215 HJ par an. En dépit de
cette importance relative, l’accès au crédit pour la production agricole est
27 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
encore faible. La Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel (CLCAM) est
la principale structure de micro-finance qui fait des prêts aux enquêtés.
Ainsi, 24,9% des chefs de ménages sont clients de la CLCAM, qui leur
applique un taux d’intérêt de 2% par mois, soit 24% l’an.
Les stratégies d’adaptation aux
changements climatiques sont
diverses dans la zone d’étude.
Dans l’ensemble, l’étude a pu
distinguer les quatre grands
types de stratégies suivants : (i)
les adaptations dites de
"système cultural" qui
regroupent par exemple la
modification de la date de semis
ou la reprise du semis, la
reprise du labour, la rotation ou
association appropriée de cultures, etc. ; (ii) les adaptations culturelles
comme la prière, le recours au fétichisme, etc. ; (iii) la diversification des
activités agricoles ; (iv) le reboisement. Les résultats d’analyse de
l’adoption ou non d’une stratégie d’adaptation aux changements
climatiques révèlent que 70,17% des producteurs ont recours aux
adaptations. A Banikoara et Bembèrèkè, la proportion de producteurs
adoptant une stratégie est supérieure à celle des non-adoptants. Le
contraire s’observe à Bassila.
Il apparait ainsi que les producteurs font beaucoup plus recours au
reboisement (34,3%), puis à la diversification des activités agricoles
(30,6%) et à la pratique culturale (26%). L’adaptation du système cultural
est très peu pratiquée pour atténuer les effets des changements
climatiques (9,2%). En liaison avec le parc à karité, le test
d’indépendance de 2 montre que l’adoption du type d’adaptation varie
selon le parc. Ainsi, le reboisement est beaucoup plus observé dans le
parc de Banikoara où la production cotonnière a déjà entraînée une
déforestation et une dégradation avancée des terres agricoles. Par
contre, la diversification agricole est plus adoptée à Bassila et
l’adaptation culturale à Bembèrèkè.
Dans un environnement de plus en plus sujet aux divers aléas
climatiques, l’adaptation apparaît comme une nécessité pour les
Figure 15 : Un parc à karité
28 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
producteurs. Cependant, l’effet ou le résultat attendu par les producteurs
en adoptant la plus simple ou la plus complexe des possibles stratégies
d’adaptation reste le maintien de son niveau de profit. Dans le meilleur
des cas, une amélioration, voire une augmentation de ce niveau est le
résultat escompté. Ainsi, l’étude s’est intéressée à la rentabilité
économique des producteurs enquêtés. D’une manière générale,
comparativement aux producteurs n’adoptant aucune des stratégies
précédemment identifiées, les producteurs adoptant des stratégies
enregistrent à l’hectare un coût total moyen de production plus faible
avec un produit brut moyen, une marge nette moyenne et un profit
annuel moyen plus élevés.
Cette tendance n’est pas la même en ce qui concerne les stratégies
d’adaptation. La tendance évolutive des éléments du compte
d’exploitations est la même sous l’adaptation culturelle et la
diversification. Tous types d’adaptation entraînent une augmentation de
la marge nette et du profit annuel du producteur. Cependant, seuls le
système cultural et le reboisement permettent une augmentation du
produit brut du producteur. Par ailleurs, tous les types d’adaptation, à
l’exception du système cultural, entraînent une réduction des coûts
totaux de production.
Dans l’optique d’identifier les déterminants du profit net du producteur, un
modèle de régression a été estimé. Le modèle de régression est
significatif à 1%. Ainsi, 57% des variations du profit annuel des
producteurs enquêtés sont expliquées par les variables introduites dans
le modèle. Les 43% de variations du profit annuel non expliquées par les
variables introduites dans le modèle doivent être attribuables aux
facteurs difficilement mesurables tels que le niveau de fertilité des sols,
les conditions climatiques et les divers changements pouvant être
enregistrés d’une saison à l’autre.
Les résultats obtenus indiquent que les variables tels que la superficie
emblavée, les quantités totales de main-d’œuvre et de capital utilisées, le
sexe du producteur, son type d’adaptation (système cultural et
diversification des activités agricoles dans le cas d’espèce) et le parc à
karité sont les déterminants de son niveau de profit annuel réalisé. La
superficie emblavée, l’adaptation culturale, la diversification agricole et le
parc à karité de Bassila ont des effets positifs et significatifs à 1% sur le
profit annuel réalisé par le producteur. Par contre, la quantité totale de
29 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
main-d’œuvre, le sexe et le parc de Banikoara ont des effets significatifs
mais négatifs à 5% pour le premier et 1% pour les derniers. L’âge, la
situation matrimoniale, le groupe socio-culturel, le contact avec l’agent de
vulgarisation et l’accès aux technologies n’ont pas d’effets significatifs
sur le profit annuel du producteur.
Stock de carbone et émissions de gaz à effet de serre dans les
parcs à karité (Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn) et à néré
(Parkia biglobosa Jacq. G. Don) en zone soudanienne au
Bénin
Le stock de carbone emmagasiné dans les parcs à karité et à néré de
Bembèrèkè est de 32,62 ± 5,91 t C/ha répartis comme suit : 20,17 t C/ha
pour la biomasse aérienne vivante ; 4,25 t C/ha pour la biomasse
souterraine ; 2,35 t C/ha pour la matière organique morte ; 5,85 t C/ha
pour le sol. La biomasse constitue environ 62% du stockage du carbone
dans les parcs à karité et néré. L’estimation des émissions de gaz à effet
de serre (GES) indique, pour l’année 2009, une quantité de CH4 émise
de 0,3 Gg (soit 6,3 Gg Eq-CO2) environ, tandis que celle de l’oxyde
nitreux (N2O) est de l’ordre de 1,29 Gg (soit 399,9 Gg Eq-CO2). Les
émissions totales des parcs sont de l’ordre de 406.200 tonnes Eq CO2
pour les gaz à effet de serre directs et 1.770 tonnes pour les GES
indirects. Le gaz le plus émis parmi les principaux GES et qui participe le
plus au réchauffement climatique est le N2O. Ainsi le N2O est
principalement émis au niveau des sols cultivés du fait de l’apport de
fertilisants organiques et minéraux.
La teneur en carbone du sol dans les systèmes agroforestiers de karité
et de néré diminue en fonction de la profondeur de prélèvement.
La régénération d’arbres improductifs d’anacardier par le
surgreffage de rejets de souches
Le test de surgreffage de rejets de souches a été réalisé sur 7 unités de
démonstration (UD) d’anacardiers. Les coupes d’arbres ont eu lieu au
même moment que celles des éclaircies (juin 2011). En moyenne, 12
arbres sont coupés par UD pour ce test. Un total de 83 arbres a été
coupé pour le test de surgreffage.
Après la coupe des arbres pour le surgreffage, les souches sont traitées
et protégées avec les branchages des feuillages. Le traitement consiste
30 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
à badigeonner la partie sectionnée de la souche soit avec une solution
composée d’un mélange du charbon de bois et du pétrole, soit avec de la
chaux vive.
Les résultats obtenus deux mois après l’application des traitements
montrent que seules les souches traitées avec le mélange du charbon de
bois et du pétrole ont émis convenablement des rejets qui ont grandi
normalement et qui ont pu être greffés. Par contre, la chaux vive a
considérablement ralenti l’émission des rejets sur les souches d’arbres
coupés qui n’ont commencé à émettre des rejets qu’après deux mois.
Par ailleurs, des souches d’arbres coupés en éclaircies qui ne sont ni
traitées ni protégées ont bien émis des rejets au même titre que les
souches traitées avec le mélange du charbon de bois et du pétrole.
En résumé, le surgreffage, réalisé sur trois Unités de Démonstration à
Tchaourou et à Kouandé, reflète un faible taux de reprise des premiers
essais s’expliquant par la période de réalisation durant laquelle il a fait
souvent chaud (septembre et octobre 2011).
a b
d c
Figure 16 :Différentes phases de surgreffage de rejets de souche d’arbres d’anacardiers improductifs (a) reprise de souche d’arbres, (b) surgreffage avec pose d’ombrière, (c) et (d) reprise de greffons de 4 à 5 mois d’âge
31 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Production Animale
32 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Aulacode
Performances zootechniques et consanguinité chez des
aulacodes (Thryonomys swinderianus) élevés au sud du
Bénin
Des travaux de recherche sur
l’élevage en captivité étroite,
du grand aulacode
(Thryonomys swinderianus)
ont démarré en 1983 au
Bénin. Les résultats ont
permis de relever le niveau de
productivité des aulacodes
d’élevage qui a commencé
par chuter, depuis 2005,
notamment avec la baisse de
la prolificité chez des
aulacodines. Le but de l’étude est d’analyser les performances de
croissance et de reproduction des aulacodes d’élevage et la
consanguinité à la base des causes génétiques et non génétiques de la
baisse de productivité en aulacodiculture. Les travaux sont conduits sur
le cheptel de la Station d’Elevage d’Aulacodes de Godomey (SEAG) et
de deux aulacodicultures installées à Tatonnonkon dans la commune
d’Adja-Ouèrè au sud du Bénin. Les données collectées à la SEAG sur
323 aulacodes mâles (aulacodins) et 322 aulacodes femelles
(aulacodines) élevés de 2004 à 2010 ont été les suivantes : le numéro de
l’animal ; les numéros de son père et de sa mère ; le sexe ; la date de
naissance ; le poids à la naissance et à différents âges ; les dates des
mises bas successives ; la taille des portées et le numéro du père de
chaque portée. Dans les deux aulacodicultures installées en milieu réel,
les données collectées sur 103 aulacodins et 363 aulacodines élevés de
2005 à 2010 ont été les suivantes : nombre de femelles dans chaque
groupe de reproducteurs ; dates des mises bas ; tailles des portées ;
poids des sujets. Pour étudier la croissance pondérale chez des
aulacodes élevés à la SEAG, les modèles alométric, brody, logistic,
Gompertz 2a et Gompertz 2b, de croissance sont testés à l’aide du
Figure 17 : Aulacodine mutante avec ses aulacodaux
33 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
logiciel SAS, les poids des aulacodes n’étant pas enregistrés à des âges
fixes.
Les résultats obtenus sur les performances de croissance ont révélé que
les modèles Gompertz 2a et Gompertz 2b expriment mieux la croissance
des aulacodes et prédisent comme poids vif corporel des aulacodes (les
deux sexes confondus) respectivement 144 et 147 g à la naissance et
2.227 g à 360 jours d’âge. La croissance pondérale des aulacodes, dans
les aulacodicultures installées en milieu réel, était meilleure à celle
enregistrée chez des aulacodes élevés dans la SEAG à savoir : 3.080 g
(175 g à la naissance) et 2.920 g (135 g à la naissance), comme poids vif
corporel à 360 jours d’âge. Les résultats sur les performances de
reproduction chez les aulacodes élevés dans la SEAG ont révélé des
âges élevés de mises bas des aulacodines variant de 637,1±218 jours à
1.206,5±198,1 jours de la première à la troisième mise bas. Ainsi, les
intervalles entre les mises bas des aulacodines compris entre
304,4±65,6 jours et 384±192,9 jours, sont élevés. Les années et les mois
ont influencé de façon significative (p < 0,05) les âges des trois
premières mises bas des aulacodines. La fécondité des aulacodines a
varié de 0,8 à 2,9 aulacodeaux par femelle, la prolificité de 2,9 à 4
aulacodeaux par mise bas et le taux de reproduction de 15,7 à 68,9%.
Dans les deux aulacodicultures installées en milieu réel, les valeurs
enregistrées chez des aulacodines pour la fécondité de 2,8 à 5,7 et 2,4 à
5,2 aulacodeaux par femelle et la prolificité de 4,4 à 6,1 et 4,2 à 5,9
aulacodeaux par mise bas, étaient nettement meilleures à celles de la
SEAG.
Les résultats de l’étude de la consanguinité des aulacodes d’élevage ont
donné 56 ancêtres d’aulacodes efficaces au sein desquels, 21 ancêtres,
expliquaient 50% des gènes. Le taux de consanguinité était de 0,52% et
le taux de parenté de 0,93%. Ces taux sont faibles et témoignent que la
baisse de productivité observée ces dernières années dans les
aulacodicultures n’est pas due à la consanguinité.
34 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
35 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Technologie agricole et alimentaire
36 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Etuvage du riz
Des variétés de riz aptes à l’étuvage
Dix variétés de riz paddy ont été testées au laboratoire et en milieu
paysan pour leur aptitude à l’étuvage. Il s’agit de NERICA 1, NERICA 2,
NERICA 4, BL 19, BERIS 21, NERICA L 14, NERICA L 20, NERICA L
56, IR 841 et TOX 4008. Les résultats ont montré que le trempage de
paddy dans l’eau à 80°C et à 70°C donne un riz de bonne qualité, au
regard des attributs de qualité que sont le taux d’usinage et de brisure,
l’homogénéité, la dureté et la présence de cœur blanc dans le grain de
riz étuvé après usinage. Par contre, le trempage de paddy à 60°Cdonne
un riz usiné de qualité inférieure. A 80°C, la teneur en eau de 30 à 35%
requise du riz paddy trempé est atteinte en 6 heures au maximum. Par
contre, les basses températures nécessitent plus de temps. En
considérant les propriétés physiques telles que le rendement à l’usinage,
le taux de brisure, le pourcentage de cœur blanc et la dureté, toutes les
10 variétés testées sont relativement appropriées pour l’étuvage.
Toutefois de l’avis des femmes étuveuses professionnelles, après les
séances d’évaluation physique sur l’apparence et la présentation
(couleur, homogénéité des grains et taux de brisure) de ces 10 variétés
du riz étuvé usiné non cuit et les tests sensoriels de dégustation sur la
forme cuite, le NERICA L56, BERIS 21 et IR 841 se dégagent comme les
variétés les plus appréciées.
Le système amélioré d’étuvage du riz contribue au bien-être des ménages ruraux
L’impact de l’adoption du système amélioré d’étuvage du riz sur la
sécurité alimentaire et les conditions de vie des populations rurales a été
évalué avec un accent sur les disparités spatiales. Les données utilisées
ont été collectées auprès de 366 transformatrices du riz dans les
départements du centre et du nord du Bénin. La méthode de « Local
Average Response Function » (LARF) a été utilisée pour estimer sans
biais l’effet moyen local (LATE) des innovations puis l’impact du système
amélioré d’étuvage du riz sur cinq (5) indicateurs à savoir : i) le revenu
des activités post-récolte, ii) les dépenses sur les biens ménagers et
agricoles, iii) les dépenses de scolarisation des enfants, iv) les dépenses
de santé et v) la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Pour chacun des
37 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
cinq (5) indicateurs, les modèles ont été tournés pour tout le Bénin, la
zone du centre et la zone du nord en vue de mettre en exergue la
variation géographique de l’impact du système amélioré d’étuvage du riz.
Les résultats ont montré que l’adoption du système amélioré d’étuvage
du riz affecte les cinq (5) indicateurs. Cependant, ces indicateurs sont
aussi déterminés par d’autres variables telles que les caractéristiques
des ménages. De plus, ces facteurs varient d’un indicateur à un autre et
d’une région à une autre. Alors que la distance du marché a un effet
significatif dans le modèle du Centre-Bénin, elle n’a pas un effet
significatif sur le revenu des
femmes transformatrices au Nord-
Bénin. De même, les facteurs tels
que l’éducation formelle et la
situation matrimoniale influencent
les dépenses sur les biens
matériels seulement dans la
région du nord.
L’adoption du système amélioré d’étuvage du riz a permis aux
transformatrices d’augmenter leur revenu annuel de 222.074 FCFA. En
considérant chaque zone, cet impact est estimé à 66.397 FCFA pour le
centre du Bénin et à 55.534 FCFA pour le Nord-Bénin. Il peut être conclu
que l’adoption du système amélioré d’étuvage du riz permet d’augmenter
le revenu post-récolte des femmes transformatrices au centre, au nord et
dans tout le Bénin en général. De plus, une nette différentiation est
observée entre le nord et le centre dans l’utilisation de ce revenu
supplémentaire pour l’amélioration des conditions de vie. L’adoption du
système amélioré d’étuvage du riz au centre du Bénin permet
d’augmenter les dépenses sur les biens matériels et agricoles de
56.383 FCFA par an et les dépenses de scolarisation des enfants de
9.184 FCFA par enfant. Dans la région du Nord-Bénin, les
transformatrices ont plutôt investi de leur revenu issu du système
amélioré d’étuvage sur les dépenses des soins sanitaires (8.180 FCFA).
L’adoption du système amélioré d’étuvage du riz a permis également aux
transformatrices du Nord-Bénin d’améliorer leur score de consommation
alimentaire de 46,9 points. La diffusion du système amélioré d’étuvage
du riz est recommandée afin de permettre aux femmes transformatrices
Figure 18 : Démonstration de l’étuvage de riz
38 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
du riz d’améliorer non seulement la situation alimentaire et nutritionnelle
de leurs ménages, mais aussi, leurs conditions de vie.
Farine panifiable du Manioc
Des variétés de manioc aptes à la production de farine panifiable
Les variétés de manioc BEN 86052, RB 89509, TMS 00/0028 et TMS
91/02327 ont été récoltées, puis transformées dans la même journée en
râpure séchée, puis en farine. Les analyses physico-chimiques des
farines ont montré que les farines panifiables de manioc produites
respectent la plupart des critères de qualité attribués à toute farine
utilisable en pâtisserie et en boulangerie.
Des quatre variétés testées,
TMS 91/02327 est la plus
fibreuse. Chacune des farines
présente une clarté d’au
moins 94% ; ce qui prouve
leur excellente blancheur.
Les températures de
gélatinisation des farines des
quatre variétés de manioc sont
d’environ 72°C–73°C. Les
valeurs des viscosités (maximales et finales) sont toutes au-delà de 200
URVA, valeur limite au-delà de laquelle la farine peut être utilisée en
boulangerie. Cependant, la variété TMS 91/02327 s’écarte
significativement des variétés BEN 86052, RB 89509 et TMS 00/0028 qui
sont les plus proches par rapport à cette caractéristique.
Les pains préparés à partir de ces farines en mélange avec la farine de
blé, dans la proportion de 15% de farine de manioc et 85% de farine de
blé, ont été soumis à l’appréciation de 30 dégustateurs non entraînés,
consommateurs habituels du pain. L’évaluation a été faite sur fiche selon
un test de classement des quatre types de pains mixtes préparés, le pain
100% farine de blé ayant été pris comme référence. Les résultats
obtenus ont montré que le pain mixte contenant la farine de RB 89509 a
recueilli l’appréciation favorable du plus grand nombre de dégustateurs
suivi du pain mixte de BEN 86052. Le pain standard fait avec 100% de
Figure 19 : Parcelle de la variété de manioc
BEN 86052 issue de vitroplants
39 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
farine de blé a été choisi en 3ème position par les dégustateurs. Le pain
mixte avec la farine de la variété de manioc TMS 00/0028 a été classé
dernier par les dégustateurs.
Ainsi, l’étude a révélé que la RB 89509 et la BEN 86052, déjà bien
introduites dans le système de culture des producteurs agricoles du
Bénin, permettent de préparer du pain de très bonne qualité et de
moindre coût comparativement au pain 100% blé. Ces résultats laissent
entrevoir la perspective d’une intensification de la production de ces deux
variétés pour la mise à disposition des opérateurs de la matière première
de bonne qualité.
Farine fermentée du manioc
Une nouvelle technologie de production du « Lafou »en développement au Bénin
Le Lafou est la farine fermentée de manioc produite dans le département
du Plateau, au sud-est du Bénin. La durée des opérations entrant dans la
transformation du manioc en Lafou est un facteur déterminant. Elle est
plus courte lorsque le manioc a été préalablement râpé. Ainsi, le râpage
du manioc a permis de réduire la durée de la fermentation de 24 h et
celle du séchage de 10 h 30 mn comparativement au tranchage du
manioc. De plus, le râpage du manioc a permis d’obtenir un bon
rendement par rapport au tranchage.
Lorsque les bonnes pratiques d’hygiène sont observées, le Lafou produit
aussi bien par la méthode de tranchage-rouissage que celle du râpage-
fermentation est d’une qualité microbiologique satisfaisante. Cependant,
quelques colonies de moisissures ont été observées au niveau du Lafou
provenant du manioc tranché. La présence de moisissures est
probablement due à la plus longue durée de séchage, donc d’exposition
aux spores véhiculées par l’air.
Le Lafou fait avec du manioc râpé est plus acide que celui issu du
manioc tranché. Cette acidité traduit l’efficience de la fermentation du
manioc râpé malgré la durée plus courte de cette opération et justifie la
faible charge microbienne du Lafou produit. Par ailleurs, le Lafou issu du
manioc râpé est plus sec que le Lafou fait avec du manioc tranché dont
la teneur en eau est à la limite de celle recommandée par la norme
Codex Stan 176 (1991). Le Lafou de manioc râpé est aussi plus riche en
40 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
cendres et en fibres. Cependant, il est moins blanc que le Lafou issu du
manioc tranché, en particulier le Lafou de la râpure fermentée en cuvette
dont l’écart global de couleur avec la céramique blanche de référence est
de 13,4.
La pâte du Lafou produite avec du manioc tranché est plus appréciée par
76%(premier choix) des consommateurs. Par contre, la pâte du Lafou
provenant du manioc râpé et fermenté en sac a été la moins appréciée
(9% en premier choix et 50% en dernier choix). La couleur plus claire et
plus blanche de la pâte de Lafou obtenue par tranchage et rouissage du
manioc a été déterminante dans le choix des consommateurs. L’autre
critère qui a permis la discrimination entre les pâtes préparées a été le
goût. En effet, les dégustateurs ont affirmé que le goût des pâtes
provenant du Lafou produit par le râpage du manioc indique que ce
produit n’a pas été lessivé.
En conclusion, sur les plans technologique et nutritionnelle, la production
du Lafou à partir du manioc râpé présente des avantages certains tels
que (i) la réduction de la durée de la transformation de 35 à 40 h, (ii) la
meilleure stabilité et la conservabilité du Lafou dues à sa faible teneur en
eau et une plus forte acidité, (iii) le bon rendement de la transformation et
(iv) la richesse en fibres et en éléments minéraux. Cependant, les
caractéristiques de couleur aussi bien de la farine de « Lafou »
provenant du manioc râpé que des pâtes qui en dérivent, de même que
le goût de la pâte font que ce produit est moins apprécié des
dégustateurs. Les recherches ultérieures doivent permettre d’étudier les
voies et moyens pour éliminer cette contrainte.
Pressage de la pulpe du manioc
Un dispositif hydraulique motorisé pour le pressage de la
pulpe de manioc en conception
Pour réduire la pénibilité et le temps de pressage de la pulpe du manioc
qu’impose la presse à vis aux grandes transformatrices de manioc en
gari, un processus de conception de presse hydraulique motorisée pour
le pressage a été enclenché. Ainsi, une presse hydraulique motorisée de
6 CV est mise au point. En plus du moteur, cette presse comprend un
système hydraulique couplé au moteur, une cage cylindrique de
pressage ouverte par la face du haut et garnie sur toute sa paroi de
41 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
petits trous de diamètre 5 mm pour l'expulsion de l’effluent de pressage,
l’ensemble supporté par un bâti en profilés UPN. Les paramètres évalués
sur cette presse sont la pression de pressage, la capacité horaire, le taux
d’humidité du gâteau issu du pressage et le taux d’amidon dans l’effluent
de pressage.
Les résultats de cette évaluation
ont montré que pour le pressage
d’un sac de 40 kg de pulpe de
manioc, la pression de pressage
est de 51,67 ± 1,53 MPa, la
capacité horaire est de 407,62 ±
68,89 kg, le taux d’humidité du
gâteau issu du pressage est de
46,40 ± 1,16% et le taux
d’amidon dans l’effluent de
pressage est de 3,35 ± 0,36%.
Par contre pour le pressage simultané de 5 sacs de 40 kg séparés par
des plateaux, ces paramètres valent ce qui suit : la pression de pressage
de 72,33 ± 2,52 MPa, la capacité horaire de 645,82 ± 54,36 kg, le taux
d’humidité du gâteau issu du pressage de 48,12 ± 1,37% et le taux
d’amidon dans l’effluent de pressage de 3,22 ± 0,41%. L’analyse
statistique de ces résultats a montré l’existence d’une différence
significative (p< 0,05) entre les pressions de pressage et les capacités
horaires de la presse lors de ces deux traitements. Toutefois, les taux
d’humidité des gâteaux issus du pressage et des taux d’amidon dans les
effluents sont semblables (p> 0,05). Au vu de ces performances, la
presse hydraulique motorisée mise au point est très efficace pour le
pressage de la pulpe de manioc.
Les résultats préliminaires sur l’étude de ce nouvel équipement étant
satisfaisants, les recherches se poursuivent pour améliorer sa
performance. Les aspects socio-économiques qui tiendront compte des
potentiels utilisateurs de cet équipement seront étudiés
Figure 20 : Presse hydrauliques motorisée
42 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Mécanisation Agricole
L’Unité de Recherche et de Formation en Machinisme Agricole de
Niaouli (URFMAN) a conçu divers équipements et matériels pour le
compte de plusieurs institutions à savoir : des vannes de grenier, le
complexe Tomate Plus, les batteuses-vanneuses de riz, le rouleur-
calibreur et l’extracteur d’extrait aqueux.
a b
Figure 21 : Equipements fabriqués pour le compte de tiers : (a) Rouleur-calibreur ; (b) Calibreuse-vanneuse de semence ; (c) Batteuse de
riz motorisée mobile.
c
43 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Publications des chercheurs de l’INRAB au
cours de l’année 2011
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facteurs affectant l’adoption des greniers améliorés pour le stockage
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Bénin, Numéro Spécial 2 : Aspects économiques du stockage et de
la conservation du maïs au Sud-Bénin Septembre 2011, 44-51, 2011
ISSN 1025-2355.
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perceptions paysannes des problèmes et des systèmes de stockage
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Bénin, Numéro Spécial 2 : Aspects économiques du stockage et de
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des structures améliorées de stockage du maïs au Sud-Bénin.
Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin - Numéro spécial 2 :
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Sud-Bénin – Septembre 2011. 12 pages.
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49 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
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économique des systèmes de cultures à base d’igname adaptés par
les producteurs intégrant les légumineuses herbacées et arbustives
dans la zone soudano-guinéenne du Bénin. Atelier sur « Agronomie
et Ecosystèmes » à Antananarivo (Madagascar) du 21 au 26 mars
2011, CORUS & AIRES-Sud, LRI/Université d’Antananarivo
50 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Fiches techniques, référentiels technico-
économiques, et documents de vulgarisation
élaborées en 2011
1. Adégbola, Y. P., Arouna, A., Ahoyo Adjovi N. R., Adékambi, A. S.,
Koudande, O. D. 2011. Technical note: Changes in adoption
decisions of storage innovations in southern Benin. Dépôt légal: N°
5501 du 06 décembre 2011 4ème trimestre Bibliothèque Nationale.
ISBN: 978 - 99919 - 869 - 4 – 4. 1 page.
2. Adjanohoun A., Allagbé M., 2011. Référentiel Technico-
économique : Pour une meilleure production du manioc au sud et au
centre du Bénin. INRAB/MAEP, ISBN : 978-99919- 380- 2- 8, ISSN :
1840-5479, Dépôt légal n° 5045 du 23/01/2011, 2ème trimestre
2011. Bibliothèque Nationale (BN) du Bénin ; 46 p.
3. Adjanohoun A., Allagbé M., Sikirou R., Gotoéchan-Hodonou H.,
Baba-Moussa L., 2011. Fiche technique. Utilisation des
rhizobactéries Pseudomonas fluorescens, Pseudomonas putidas et
Azospirillum lipoferum pour améliorer la croissance et le rendement
du maïs sur sol ferralitique non dégradé au Sud-Bénin. Dépôt légal
N° 5309 du 02/09/2011, 3ème trimestre 2011, Bibliothèque
Nationale (BN) du Bénin, ISBN: 978-99919-842-0-6. 10 p.
4. Adjanohoun A., Allagbé M., Fassassi R., 2011. Manuel de gestion de
la Commission d’approbation des projets de Recherche-
Développement et de Transfert de technologies. MAEP/BENIN 34 p.
5. Assogba-Komlan F., Sikirou R, Mensah A., 2011. Evaluation de
variétés améliorées de piment à l’anthracnose et autres maladies
dans la région centre du Bénin.
6. Djenontin André Jonas, Zoffoun Gbêliho Alex, Madjidou Oumorou,
Mensah Guy Apollinaire, Houinato Marcel & Sinsin Augustin Brice,
2011a. Comment reconnaître les animaux du cheptel bovin de
l’exploitation agricoles ? Dépôt légal N° 5538 du 23 décembre 2011,
4ème trimestre, Bibliothèque Nationale (BN) du Bénin, ISBN : 978-
99919-975-2-0, 16p.
7. Djenontin André Jonas, Zoffoun Gbêliho Alex, Madjidou Oumorou,
Mensah Guy Apollinaire, Houinato Marcel & Sinsin Augustin Brice,
51 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
2011b. Gestion alimentaire des troupeaux bovins au nord-est du
Bénin : gérer un déséquilibre et non instaurer un équilibre. Dépôt
légal N° 5539 du 23 décembre 2011, 4ème trimestre, Bibliothèque
Nationale (BN) du Bénin, ISBN : 978-99919-975-3-7, 11p.
8. Nodichao L.; Dagbénongbakin D. G., Omorè O. A., 2011. Plasticité
racinaire, un mécanisme d’adaptation des végétaux aux conditions
hydrominérales du sol : cas du système racinaire du palmier à huile
(Elaeis guineensis Jacq.) face à la teneur en eau et en potassium du
sol. MAEP, INRAB, ISBN 978–99919-972-5-4. Dépôt légal n°:5517
4e trimestre 2011, Bibliothèque Nationale (BN) du Bénin. pp 1- 5.
9. Nodichao L., Jourdan C., 2011. Adaptation du palmier à huile à la
sécheresse, importance des caractéristiques morphophysiologiques
des racines. MAEP, INRAB, ISBN 978–99919-972-7-8. Dépôt légal
n°:5519 4e trimestre 2011, Bibliothèque Nationale (BN du Bénin. pp
1-7.
10. Nodichao L., Jourdan C., 2011. Efficience d’absorption hydrique des
racines et adaptation du palmier à huile à la sécheresse. MAEP,
INRAB, ISBN 978–99919-972-8-5. Dépôt légal n°:5520 4e trimestre
2011, Bibliothèque Nationale (BN) du Bénin. pp 1-5.
11. Nodichao L., Omorè O. A., 2011.Symptôme de souffrance à la
sécheresse chez le palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.). MAEP,
INRAB, ISBN 978–99919-972-6-1. Dépôt légal n°:5518 4e trimestre
2011, Bibliothèque Nationale (BN du Bénin. pp 1- 6.
12. Padonou S.W., Sodjinou E., Adjanohoun A., Hounyevou-Klotoé A.,
Ahounou J.L., Houssou P.A., Monhouanou J. D.,2011. Fiche
technique: Production et utilisation de la farine panifiable de manioc
en alimentation humaine. Dépôt légal N° 5497 du 06/12/2011, 4ème
trimestre 2011, Bibliothèque Nationale (BN) du Bénin, ISBN: 978-
99919-869-0-6. 30 p.
13. Serge E. P. Mensah, André Boya ABOH, Isidore Gbégo, Epiphane
Sodjinou, Delphin O. Koudandé, Guy A. Mensah, 2011. La conduite
de l’élevage des poulets locaux au Sud-Bénin. ISBN 978-99919-380-
6-6. 37 p.
14. Sikirou R.,WydraK., 2011. Variétés de niébé résistantes à la
bactériose causée par la bactérie Xanthomonas axonopodis pv.
52 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
vignicola. ISBN : 978-99919-974-7-6. Dépôt légal N° 5530 du
21décembre 2011, 4ème trimestre 2011, Bibliothèque Nationale (BN)
du Bénin. 10 p.
15. Sikirou R., Zannou A., Assogba-Komlan F., Gbèhounou G., 2011.
Efficacité d’un fongicide à base de sous-produits du bananier utilisé
contre un champignon de pourriture du collet des cultures
maraîchères, vivrières et fruitières.ISBN : 978-99919-974-9-0. Dépôt
légal N° 5532 du 21décembre 2011, 4ème trimestre 2011,
Bibliothèque Nationale (BN) du Bénin. 12 p.
16. Sikirou R., Beed F., Ezin V., Gbèhounou G., Sally M. S., Wydra K.,
2011. Localisation du flétrissement bactérien de la tomate, une
maladie dangereuse des solanacées au Bénin. ISBN : 978-99919-
974-6-9. Dépôt légal N° 5529 du 21décembre 2011, 4ème trimestre
2011, Bibliothèque Nationale (BN) du Bénin. 10 p.
17. Tossou C. C. (2011) : Cahier de traçabilité. PIP2 / COLEACP. 14 p.
18. Tossou C. C., 2011. Etude des pratiques de culture de Ananas
comosus au Bénin par rapport aux standards européens
d'agriculture biologique.
19. Tossou C. C., 2011. La technique de parcellisation- Support de
formation. PIP2 / COLEACP. 4 p.
20. Tossou C. C., Floquet A.B., Sinsin B. A., 2011.Spatio-Temporal
Dynamic of Land Occupation, Urbanization and Urban Arboriculture
on the Plateau of Allada in the Southern Region of Benin
21. Yallou, C. G., Aïhou, K., Baco, M. N., Sanni-Ognon A., 2011.
Répertoire des variétés de maïs (Zeamays L.) résistantes au Striga
hermonthica et tolérantes à la sécheresse au Bénin. Document
technique d’information et de vulgarisation. Centre de Recherches
Agricoles Nord, Ina. Institut National des Recherches Agricoles du
Bénin (INRAB), Cotonou, Bénin.
53 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Posters et dépliants réalisés en 2011
1. Coffi A. et Ollivier L., 2011. Fluctuation des populations naturelles de
Coelaenomenodera lameensis. 1 p.
2. Coffi A. et Ollivier L., 2011. Un outil de sélection contre la mineuse
des feuilles de palmier à huile. 1 p.
3. CRA-PP, 2011. Centre de Recherches Agricoles Plantes
Pérennes (CRA-PP) Pobè : plus de 80 ans d’expérience de
recherches sur le palmier à huile
4. CRA-PP, 2011. Centre de Recherches Agricoles Plantes
Pérennes (CRA-PP) : Programme Diversification, Sous- Programme
Cultures Maraîchères : Plus de dix ans de recherche pour le
développement des cultures maraîchères au Bénin.
5. CRA-PP, 2011. Centre de Recherches Agricoles Plantes
Pérennes (CRA-PP) : Programme Diversification, Sous Programme
Cultures Fruitières Division Bananiers et Plantains
6. Maliki R., Cornet D., 2011. Performances agronomiques et
économiques des technologies à base des légumineuses adaptées
pour la sédentarisation de la culture de l’igname au Bénin. Concours
de posters scientifiques franco-béninoisdeuxième édition.
Ambassade de France/IRD/CNRST, Bénin.
7. Nodichao L., Jourdan C., 2011. Genetic variability of the root system
of the oil palm under drought conditions. Consequences on root
distribution and water uptake. MAEP, INRAB, ISBN : 978–99919-
972-9-2, Dépôt légal n° 5521, 4e trimestre 2011, Bibliothèque
Nationale (BN) du Bénin, 1 p
8. Ogou T. A. A. I., Pomalegni S. C. B., Koudande O. D., Babatounde
S., Mensah G. A., 2011. Valorisation de dérivés de manioc (Manihot
esculenta) pour l’alimentation des escargots géants africains
(Achatina achatina, Linné, 1758)
9. Pomalegni S. C. B., Kpera G. N., Guedou M., Koudande O. D.,
Mensah G. A. 2011. Fiche Technique : Transformation de la viande
d’escargot géant Africain (Archachatina sp et Achatina sp).
54 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Dépôt légal No : 5116 du 05-04-2011,2ème trimestre 2011.
Bibliothèque Nationale (BN) du Benin. ISBN 978-99919-387-1-4.
10. Tossou C. C., 2011. Centre de Recherches Agricoles Plantes
Pérennes (CRA-PP) : Programme Diversification, Sous- Programme
Cultures fruitières.
55 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Thèses de doctorats soutenues par les
chercheurs en 2011
1. Affokpon A., 2011. Potentialités des souches locales d’agents de
lutte biologique pour une gestion améliorée des nématodes à galles
dans les systèmes de production maraîchère du Bénin, Afrique de
l’Ouest. Faculté des Sciences de Bio-Ingénierie de K.U. Leuven.
2. Gnonlonfin Gbêmênou Joselin Benoît, 2011. Aflatoxine
contamination in cassava chips and assessment of Manihot
esculenta Crantz autodefense mechanism. Department of Veterinary
Disease Biology, Faculty of Life Science, University of Copenhagen.
3. Djinadou A. K. A., 2011. Genre et innovations agricoles : cas des
extraits aqueux de neem pour la protection phytosanitaire du niébé
au sud-ouest du Bénin. Thèse de Doctorat Unique ès sciences
agronomiques, à la Faculté des Sciences Agronomiques, Université
d’Abomey – Calavi (Bénin). 300 pages.
4. Sodjinou Epiphane, 2011. Poultry-based intervention as tool for
poverty reduction and gender empowerment : empirical evidence
from Benin. Thèse de doctorat en Economie du développement à
l’Université de Copenhague.
5. Zoffoun G. A., 2011. Effet du mode d’exploitation et interactions
pâturages, bovins et tiques dans des groupements végétaux
artificiels au Bénin. Thèse de Doctorat en Sciences Agronomiques.
Faculté des Sciences Agronomiques, Université d’Abomey-Calavi
(FSA / UAC) BENIN. P 172.
56 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Encadrement d’étudiants en 2011
1. Analyse de la performance des chaines de valeurs des crevettes au
Sud-Bénin : Cas de la commune de Sèmè-Podji, Université
Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), par Adandé Nadège.
2. Analyse des circuits de commercialisation de l’oignon dans la
commune de Grand-Popo, Université Catholique de l’Afrique de
l’Ouest (UCAO), par Mitchaï Patrice.
3. Analyse économique de la production du plantain : cas da la zone de
Tori-Bossito, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO),
par Assovie Athanase.
4. Analyse financière des systèmes de stockage et de conservation du
maïs dans la commune d’Aplahoué, Université Catholique de
l’Afrique de l’Ouest (UCAO), par Bossa Nadège.
5. Caractérisation morphologique et agronomique de neuf lignées de
riz sélectionnées pour la tolérance à la sécheresse dans le village de
Sowé au centre du Bénin. Université de Parakou par Tigoun E.
6. Contraintes pédoclimatiques et problématiques de développement
agricole dans le nord-ouest du Bénin, thèse de doctorat par Ouorou
Barre Imorou.
7. Contribution à la restauration des sols agricoles dans la commune
de Banikoara. Mémoire de DEA par Orou Seko Raimatou.
8. Effets de la substitution des granulés de feuilles de Moringa oleifera
dans la ration sur la performance pondérale et les paramètres
biochimique, hématologique et parasitaire des lapins. Mémoire de fin
d’étude pour l’obtention du diplôme de Master, option : production
des monogastriques EPAC /UAC par Honvou S.H. Sylvanus et
Akakpo A. Régina.
9. Esquisse d’un plan d’aménagement de la forêt du plateau de Niaouli.
Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) par Allomasso F. M.
10. Etat des lieux des exploitations bananières au Bénin : Cas du
plateau d’Allada. Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest
(UCAO) par Assogba F.
57 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
11. Evaluation des effets du compost et de la fiente de volaille sur le
rendement et la rentabilité de la production de l’ananas (Ananas
comosus) avec ou sans couverture du sol par une toile en
polyéthylène. Université Africaine de Technologie et de Management
(UATM/GASA FORMATION) par Dorys E. G.
12. Evaluation des terres pour la culture du coton dans la commune de
Djidja au Bénin. Mémoire de DEA par Michozounnou Marlène.
13. Evaluation du comportement agronomique de deux variétés de
Pachyrhizus erosus sur le plateau d’Allada pour l’amélioration de la
nutrition des populations du Bénin. Université Africaine de
Technologie et de Management (UATM/GASA FORMATION) par
Abdoulaye C.
14. Performance de deux variétés de Pachyrhizus erosus face à la
pression parasitaire au centre du Bénin». Université Africaine de
Technologie et de Management (UATM/GASA FORMATION) par
Bouraïma A.
15. Performances agronomiques et phytosanitaires d’une variété de
niébé à usage multiple «IT95K-193-12» dans les conditions agro
écologiques du Sud-Bénin. Université Catholique de l’Afrique de
l’Ouest (UCAO) par Idrissou-Touré M.
16. Rôle des technologies de l’information et de la communication (TIC)
dans la formation des prix du maïs dans les Départements de
l’Ouémé et du plateau, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest
(UCAO), par Chabi Adjobo Ayédèsso Marc Aurèle.
17. Systèmes de production agricole et impacts environnementaux et
socioéconomiques dans le département du Couffo au sud-ouest du
Bénin par Fagnon Bernard.
18. Evaluation de l’aptitude à l’étuvage de quelques nouvelles variétés
de riz cultivées au Bénin : Aspects technologique, physique et
sensoriel. EPAC/UAC, Diplôme d’Ingénieur en biotechnologie
alimentaire par Tchatcha Damien.
19. Qualité des riz produits au Bénin : Caractéristiques fonctionnelles,
nutritionnelles et culinaires. EPAC/UAC, Diplôme d’Ingénieur en
biotechnologie alimentaire par Ganhoué Yolande.
58 Rapport scientifique 2011 de l’INRAB
Partenaires Techniques et Financiers en
2011
1. AfricaRice (ex ADRAO) 2. FARA/PSTDA/RAILS
3. AIC 4. GlobalHort/PCM
5. Ambassade de France/SCAC 6. HELVETAS/Ananas
7. CASAVA (Projet Manioc) 8. IITA/Manioc
9. CIRAD/Palmelit/Palmier 10. PACER/PADER
11. CORAF/USAID/Igname 12. PAFICOT
13. CORAF/WACARD 14. POIS PATATE
15. CORUS 16. PPCMIA
17. DAGRI/Manioc 18. PRoCGRN CRA Nord
19. DANIDA 20. PRoCGRNiCA
21. Don Chinois 22. Projet FSP/RIPIECSA
23. DTMA/IITA 24. Projet NERICA
25. FAO 26. STRASA
27. FARA/PSTDA/ DONATA 28. USAID/PCM