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2012 RAPPORT D’ACTIVITÉ

RAPPORTD’ACTIVITÉ 2012 Rapport d'activité.pdf · 5.4.c Semaine romande de la lecture ... 6.1.g COPAR 6.1.h CMF et Groupe de liaison 6.1.i Commission CIIP-FORDIF 6.2 Autres implications

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2012RAPPORT D’ACTIVITÉ

RAPPORT D’ACTIVITÉ2012

Avertissements

L’emploi du masculin dansce document est uniquementdestiné à en faciliter lalisibilité. Il est bien entendu qu’il recouvre des termesgénériques convenant aussi bien à des hommesqu’à des femmes.

Dans le présent rapportd’activité, est mise enexergue (en fond gris),dans une partie des textes, une conclusionun peu plus personnelle du signataire de l’article.Souhaits, espoirs, coups de gueule sont ainsi placésen évidence par rapport aux éléments plusconventionnels du document.

RAPPORT D’ACTIVITÉTable des matières

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1. Bilan de la présidence

2. Revue du SER: Educateur2.1 Rapport de la rédactrice en chef2.2 Comité de rédaction2.3 Rapport administratif

3. Prises de position – Communications – Informations

3.1 Site internet3.2 Communiqués de presse3.3 Contributions, interventions3.4 Consultations

4. Rapport du secrétaire général

5. Action du SER5.1 CoSER5.2 Secrétariat général5.3 Groupe «Gestion»5.4 Manifestations5.4.a Congrès5.4.b Assises romandes de l’éducation5.4.c Semaine romande de la lecture5.4.d Journée «Enseignement spécialisé»5.5 Fondation CPA5.6 Commissions permanentes5.6.a Commission pédagogique SER5.6.b Commission AAM5.6.c Commission ES5.7 Archives

6. Implication au plan romand6.1 CIIP6.1.a Rencontres SER - CIIP6.1.b COPED6.1.c IRDP6.1.d COMETE

6.1.e CRE6.1.f COMEVAL6.1.g COPAR6.1.h CMF et Groupe de liaison6.1.i Commission CIIP-FORDIF6.2 Autres implications6.2.a FAPERT6.2.b CROTCES6.2.c AIDEP6.2.d CADRE6.2.e CAHR6.2.f Associations d’étudiants HEP et IUFE

7. Implication au plan national7.1 CDIP7.1.a Plénière CDIP7.1.b Kosta HarmoS7.1.c Reconversion dans l’enseignement7.1.d Projet «Transition»7.1.e Profils d’exigences professionnelles7.2 Autres implications7.2.a Comité directeur LCH7.2.b Journée suisse de l’Education7.2.c Ebenrain et Intergroupe parlementaire7.2.d SSPES7.2.e EDD (FED – FEE)7.2.f Ecoles à Berne

8. Implication au plan international8.1 IE8.2 CSEE8.3 CSFEF8.4 Syndicats francophones8.4.a AEFO8.4.b CSQ8.4.c SNUipp8.4.d UNSA-éducation

9. Partenaires commerciaux

10. Sigles

11. Rendez-vous importants

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RAPPORT D’ACTIVITÉ1. Bilan de la présidence

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Georges Pasquier

La profession de l’espoir

L’esprit de défaite qui guette le monde contemporainn’épargne pas notre profession. Les difficultés abondent etles enseignants n’ont certes pas pour habitude de les éviterni de manquer de courage, mais à l’accumulation desproblèmes s’ajoute une absence d’horizon et deperspectives. HarmoS, le PER, la volonté d’intégration, biendes objectifs sont admis, proclamés, officialisés, maistoujours dans une logique administrative, managériale,technique. Et tout cela sur les épaules des enseignants enleur demandant, la plupart du temps, de ne rien changer àl’existant, à ce qui a fait ses preuves, de bien respecter lesinstructions réglementaires, les indications orales,explicites ou non, qui sont autant d’injonctions paradox-ales.Comment un vrai professionnel peut-il s’épanouir quand onne le reconnaît plus comme tel et qu’il doit fonctionner dansune école à la chaîne, où sa responsabilité n’est invoquéequ’en cas de faute professionnelle ou d’écart à une normepas toujours énoncée? Comment la pratique d’un métierdifficile peut-elle se développer sans projet collectif, sansutopie, dans une politique d’applicationnisme toujourscroissante, avec une logique paperassière de contrôleindirect, sans fin et surtout vide de bon sens? Commentl’enseignant peut-il avoir foi dans une Institution quiprofesse les plus beaux discours d’éducation, de formation,de développement des individus, d’humanisme, d’inté-gration, d’inclusion, de respect mutuel, de compétencesartistiques… mais qui est organisée comme une fabrique decigarettes, avec une répartition du travail cloisonnée,réglementée et dépersonnalisée?«J’aimerais trouver les mots pour dire à quel point m’affligela désespérance contemporaine. Elle est un gaz toxique quenous respirons chaque jour sans réfléchir.»1

Ce gaz toxique envahit les écoles plus souvent qu’à sontour et asphyxie une profession qui travaille pour l’avenir etqui travaille avec l’avenir.Sans espoir, sans perspectives, sans enthousiasme, sansutopie, le métier n’est pas vivable.Il est urgent que l’on comprenne que la profession n’est pasen perdition, elle est en mutation. Il est urgent que l’on serappelle que personne ne peut gérer mieux le métier

d’enseignant que les enseignanteset les enseignants. Il est urgent quel’on admette que le travail ne peutqu’être un travail d’équipe,réinventé chaque jour. Il est urgentque l’on se rende compte que sansespoir on est sans vie et qu’unenseignant sans vie est un mauvaisenseignant.Le corps professionnel doit avoir dumuscle et du sang qui coule dansses veines. Pour un corpsprofessionnel sain, il faut uneassociation professionnelle activeet entreprenante. Et celle-ci doit s’attaquer au grandproblème qui nous plombe tous: l’organisation du travailscolaire. Il faut arrêter de bricoler et d’ajouter lescontraintes aux contraintes. Une école organisée par etpour les enseignants, pour les élèves doit l’emporter sur lareconduction systématique du modèle existant. Pourparaphraser J.-C. Guillebaud1: «Une autre école estpossible».Pour assumer de vraies responsabilités, l’enseignant abesoin qu’on les lui reconnaisse, qu’on lui fasse confiance,qu’on lui «lâche les baskets». Pour travailler en équipe, lesprofessionnels ont besoin d’autonomie, de confiance, departs de risque. Le métier est hypercomplexe; le régle-menter, c’est l’appauvrir et fermer tout horizon et toutespoir.Les enseignants ont besoin de confiance, d’autonomie, decollaboration, de reconnaissance, d’espérance. Ils exercentla profession de l’espoir.«L’espérance n’implique ni aveuglement, ni sotte crédulité.Elle est lucide, mais têtue (…) L’espérance a partie liée aveccet infatigable recommencement du matin. Elle visel’avenir, mais se vit aujourd’hui, les yeux ouverts. Avecpassion !»1 G. Pasquier

1 Une autre vie est possible, Jean-Claude Guillebaud, L’iconoclaste2012

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RAPPORT D’ACTIVITÉ2. Revue du SER: Educateur

2.1 Rapport de la rédactrice en chef (N. Rohrbach)

L’Educateur a pris en 2012 les marques d’un nouveaurythme avec une parution désormais mensuelle. Un rythmeauquel s’est adaptée sans difficulté l’équipe descollaborateurs réguliers, toujours fidèles au poste tant pourla partie syndicale – assumée par les rédacteurs cantonauxdes associations du SER – que pour les dossiers (voir point2.2) et la partie magazine. Cette dernière a accueilliponctuellement une nouvelle rubrique, Le SER donne laparole aux étudiants, où de futurs enseignants partagentleurs réflexions sur leur formation et leurs motivations pourla profession vers laquelle ils s’engagent. Et depuis ladernière rentrée scolaire, une enseignante jurassienne,Karine Mertenat, partie pour une année au Canada dans lecadre d’un échange de poste avec une enseignantequébécoise, raconte dans chaque numéro son aventure ànos lectrices et lecteurs.La suppression de deux numéros sur l’année a augmentéun problème récurrent depuis quelques années déjà pourl’Educateur: le manque de place pour recevoir, en plus deschroniques habituelles, des articles envoyés sponta-nément. Non seulement le nombre annuel de pages adiminué – deux fois 64 pages en moins – mais le volumepublicitaire est resté stable. Une situation pour une partréjouissante, qui démontre que, malgré la morosité dumarché publicitaire, notre revue et son lectorat gardenttoute leur attractivité pour les annonceurs, mais qui limiteencore le nombre de pages rédactionnelles alors que lespropositions de contributions, axées par exemple sur larecherche en pédagogie, sur l’échange de bonnes pratiqueset sur des réflexions professionnelles, sont en augmen-tation. Pour parvenir à faire paraître ces articles,l’Educateur a souvent dû demander à leurs auteurs decondenser leurs textes en «versions courtes», les «versionslongues» trouvant une place sur notre site internet. Unusage qui, sans doute, se développera avec l’arrivée denotre nouveau site.

Nicole Rohrbach

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2.2 Comité de rédaction (N. Rohrbach)

Toujours composé de Simone Forster, Etiennette Vellas,Nicolas Perrin, José Ticon et Christian Yerly, le comité derédaction de l’Educateur s’est retrouvé en moyenne unefois tous les deux mois. Chacun-e a, à son tour, pris laresponsabilité d’un dossier pour couvrir des thèmes variés:L’appui: à déléguer ou cœur du métier?, L’éducationsexuelle: pourquoi, comment?, Refusons la violenceordinaire!, L’école face aux cyberdangers, Mathématiques:nombres d’expériences, Le poison de l’homophobie,Sensibilisation, prévention, éducation... à: y’a qu’à?Le dossier annonçant les Assises romandes de l’Education,Ecole fourre-tout ou école pour tous – le prix de l’inté-gration, a été préparé par le président du SER, tandis que lenuméro spécial, dédié au 100e anniversaire de l’InstitutRousseau et sorti en même temps que l’Educateur 2/2012,a été concocté par des représentants de la Faculté depsychologie et des sciences de l’éducation de Genève. A l’heure où s’écrivent ces lignes se préparent encore pourcette année un dossier traitant de l’enseignement del’anglais et un autre consacré à l’autonomie des établis-sements scolaires, thème qui sera l’objet, fin janvier àl’Université de Genève, du 2e Colloque international surl’innovation en éducation et formation.

Le comité de rédaction

RAPPORT D’ACTIVITÉ2. Revue du SER: Educateur

2.3 Rapport administratif (J.-M. Haller)

L’administration de l’Educateur couvre plusieurs aspects,dont la gestion des abonnements, les relations avecl’imprimerie, la comptabilité, la publicité, le site internet.

C’est un travail régulier consistant notamment en:

La gestion des abonnements (9’955 abonnés)– mettre à jour les adresses des adhérents du SER, abonnés

à l’Educateur;– coordonner cette gestion avec les associations canto-

nales;– gérer les abonnés externes au SER, adresses et factures;– gérer les demandes et informations des abonnés.

Les relations avec l’imprimerie– pour chaque numéro, l’envoi des adresses de tous les

abonnés;– la gestion des encarts, à l’exception de ceux, publicitaires,

traités directement par l’imprimeur;– la gestion des commandes spéciales.

La comptabilité– l’enregistrement du paiement des abonnements externes;– la gestion de ces abonnements (facturation, rappels, etc.);– l’imputation des charges et recettes dans les comptes.

La publicité– la recherche de nouveaux abonnés et de nouveaux

débouchés pour la vente au numéro de l’Educateur;– la présence d’un stand Educateur lors de certaines

manifestations (Journée pédagogique vaudoise, Assisesromandes);

– l’offre aux membres de la CROTCES et de l’AIDEP des’abonner à titre personnel à un prix spécial;

– la collaboration avec Payot Libraire SA qui a conduit à unetentative de vente de la revue dans ses magasins.

Le site– la mise à jour du site et l’insertion de certaines rubriques

au fur et à mesure des parutions;– l’annonce des offres spéciales (cinéma);– la mise à disposition de textes dans leur version intégrale.

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L’ensemble de cestâches est menéprincipalement parVéronique JacquierDarbellay, aidéerégulièrement parNicole Trinchero,notamment pour le site.Nous les remercionstoutes deux pour laqualité de leur travail etpour leur engagement.

Jean-Marc Haller

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Les potentialités de cesite sont importantes. Il est possible en effetde concevoir que lesAssociationscantonales puissentconstituer leur propregestionnaired’adresses dans celuidu SER. Concrètement,cela signifierait parexemple que,lorsqu’une adresse estmodifiée, elle l’est enmême temps pour leSER, l’Educateur etl’Associationcantonale… Et, un jourpeut-être, les quelque10000 membres/abonnés modifieronteux-mêmes leur profil!

RAPPORT D’ACTIVITÉ3. Prises de position – Communications – Informations

3.1 Site internet (J.-M. Haller)

La conception, la mise au point et la gestion du nouveausite internet a occupé l’ensemble du personnel du SER et del’Educateur, ainsi que les spécialistes de l’entreprisemandatée, tout au long de l’année. Chaque module a ététesté «en vrai» par les secrétaires et/ou les permanents,parfois par le CoSER, les délégués et les participants auxmanifestations du SER. Cette manière de réaliser le site,partie après partie, et de vérifier les fonctionnalités àl’interne du SER a participé à la lenteur de sa réalisation.Le nouveau site du SER et de l’Educateur se décompose enquatre modules principaux:– La partie publique comparable, au niveau du contenu, auprécédent site.– La partie réservée aux membres et/ou aux abonnés del’Educateur qui donne accès à des informations privilégiéeset/ou des avantages.– La partie réservée aux personnes qui s’engagent au seindu SER. Chaque groupe de travail ou commission a unmodule qui lui est consacré et, à terme, que les présidentspourront gérer directement. Le module Assemblée desdélégués en est un exemple.– La partie réservée au secrétariat général comprenantplusieurs modules. Celui de la gestion des adressesregroupe l’ensemble des 12’000 adresses gérées par le SERet l’Educateur. Cette base de données est aussi la base dusystème qui permet aux personnes autorisées d’accéder àla partie du site qui les concerne.De plus, un module Défraiements, relié à la fois augestionnaire d’adresses et aux modules des commissionset groupes de travail, permet de calculer en fin de semestreles sommes dues à chacune des personnes et de leurenvoyer automatiquement le décompte individuel des fraisremboursés.En outre, des «sous-sites», avec des adresses spécifiquesont été créés pour les manifestations organisées par le SER.Ainsi, il est possible de visiter: www.assises-education.chet www.semaineromandedelalecture.ch. En temps voulu, le site de la Journée romande del’enseignement spécialisé ou celui du Congrès seradéveloppé.

RAPPORT D’ACTIVITÉ

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3.2 Communiqués de presse (N. Trinchero)

Seuls deux communiqués de presse ont été rédigés depuisle précédent rapport d’activité. Il s’agit de: – La propagande UDC et l’école (18.10.2011)Le SER déplore la vulgarité et la violence de langage de lacampagne UDC en vue des élections fédérales, enparticulier le slogan «Pour que vos enfants ne soient pas lesseuls Suisses en classe».– Votation sur l’enseignement de la musique (20.09.2012)Par ce communiqué, le SER se réjouit du soutien dontbénéficie le contre-projet constitutionnel sur la formationmusicale et considère que sa plus large acceptation sera unsigne de l’importance que l’école doit accorder auxdomaines artistiques et créatifs. La faîtière romanderappelle que la musique, comme les autres branchesartistiques, sont constitutives d’un développementharmonieux de l’individu.

Les contacts avec les médias ont pourtant été importants,notamment au travers de la conférence de presse organiséejuste avant la rentrée scolaire 2012, le 14 août, à Lausanne.Il y a surtout été question de l’enseignement des langues,avec la demande expresse à la CIIP de mettre sur pied desEtats généraux. Les problèmes liés à la pénurie et à laformation des enseignants, à l’intégration des élèves endifficulté et au Plan d’études romand (moyensd’enseignement et information) ont aussi été abordés.Les textes intégraux sont disponibles sur le site du SER:www.le-ser.ch

3.3 Contributions, interventions (G. Pasquier)

Les responsables du SER et les présidents cantonaux sontsouvent appelés à intervenir dans des colloques, congrès,tables rondes, assemblées, sans compter les médias, tantécrits qu’audiovisuels ou internet… L’occasion, chaque fois,de rendre visible le travail du SER et de faire partager saréflexion et sa conception de l’école.C’est avec satisfaction que l’on a pu constater de la part desmédias une écoute plus attentive vis-à-vis de l’école et deses difficultés, un abord plus curieux et moinsimmédiatement critique que par le passé des problèmes dela profession enseignante et un intérêt manifeste croissant

3. Prises de position – Communications – Informations

des médias locaux à notre égard et à celui de l’éducation.Faits particulièrement marquants de cette année, laprésence du président du SER parmi les orateurs du Forumdes 100 de l’Hebdo et la conférence de presse de rentréequi a bénéficié d’un large écho médiatique.A noter également la poursuite de la collaboration LCH –SER vis-à-vis des médias par-dessus le rideau de röstis.

3.4 Consultations (N. Trinchero)

La faîtière romande a répondu aux consultations suivantes:– Besoin accru d’enseignants – Mesures préconisées parla CDIP dans le domaine de la reconnaissance desdiplômesLe SER a relevé que les dangers avérés de pénurie doiventêtre combattus au travers d’une revalorisation forte dustatut des professionnels, d’une amélioration de leursconditions de travail et, par conséquent, de l’attractivité dumétier.Il a rappelé son refus d’une formation des enseignants desdeux premiers cycles limitée à 3 ans, ainsi que de toutecatégorisation des diplômes qui pourrait en découler.– Plan d’études cadre pour la maturité professionnelleEn rappelant qu’il représente essentiellement lesenseignants de l’école obligatoire et ne couvre que trèspartiellement le secteur professionnel, le SER a salué letravail effectué pour l’élaboration de ce plan cadre etl’adhésion qu’il semble remporter. Il a souligné que la formation professionnelle comme accèsprivilégié aux HES est, dans le système éducatif suisse, unmodèle de réussite qu’il faut préserver et renforcer, avecdes transitions ultérieures aux Universités, aux Ecolespolytechniques et aux HEP à développer.– Plan d’études romand pour l’anglais couvrant les 7e à 11eannées scolairesTout en ayant relevé l’adéquation entre le texte proposé parle groupe de travail chargé de sa rédaction et le mandatreçu, le SER a déploré le degré de non applicabilité du PERen ce qui concerne les langues, en rappelant que celles-cine constituent pas une matière scolaire comme les autres. La faîtière romande a souligné une fois encore sadétermination à remettre en question ce concept del’enseignement des langues et à œuvrer pour une écoleapte à relever les défis qui sont les siens.

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4. Rapport du secrétaire généralLa fonction de secrétaire général comporte deux facettes, laresponsabilité de l’administration du SER et lesengagements sur mandat du CoSER et de son président.

Administration du SERPrincipalement, il s’agit de la responsabilité de la gestiondes finances du SER et de la logistique du travail dusecrétariat général.Les finances du SER et de l’Educateur sont aujourd’huistabilisées, des efforts d’économie se poursuivent et desrecherches ponctuelles de nouvelles ressources financièressont explorées (cf. 2.3 et 9). Citons notamment le nouveaucontrat de leasing du photocopieur qui devrait permettred’économiser au minimum CHF 2000.– par année, cecidepuis le 1er octobre.Le suivi de la création du nouveau site du SER et del’Educateur a été, durant l’année 2012, une tâcheparticulière importante.

Engagements sur mandatLe secrétaire général participe aux séances du CoSER dontil rédige les procès-verbaux et il représente le SER ouparticipe à différentes commissions, groupes de travail etrencontres, seul ou avec le président. Il s’agit:– du Groupe de pilotage des Assises;– de la Commission CIIP-FORDIF;– des rencontres SER-CROTCES et SER-AIDEP;– des rencontres SER-Délégués des associations

d’étudiants des HEP;– de la Conférence plénière CDIP;– de la rencontre SER-COHEP;– du suivi des projets CDIP-Confédération «Reconversion

dans l’enseignement» et «Transition secondaire I et II»;– des relations avec LCH;– du Groupe de pilotage LCH-SER de la Journée suisse de

l’Education;– d’Ebenrain;– du Comité Ecoles à Berne.

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RAPPORT D’ACTIVITÉ4. Rapport du secrétaire général

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Durant l’année 2012, il faut mentionner encore deuxenquêtes qui ont abouti à un rapport et à un tableaucomparatif, l’une sur le temps scolaire des élèves en Suisseromande, l’autre concernant l’application de la RPTConfédération-Cantons et la mise en œuvre de l’Accordintercantonal du 25 octobre 2007 sur la collaboration dansle domaine de la pédagogie spécialisée.Il y a aussi eu des rencontres avec le Comité de la SPG etcelui de l’AMCOFF, le suivi de l’application de la ConventionSER-CPA et la participation au 2e Sommet mondial co-organisé par l’OCDE et l’IE sur l’avenir de la professionenseignante (cf. article Educateur 5/2012).Le bilan qu’on peut tirer de ces multiples engagements estque la responsabilité de l’administration du SER a souffertd’un manque de régularité due aux périodes où ladisponibilité au bureau était insuffisante. Cela devra êtrecorrigé à l’avenir.

J.-M. Haller

RAPPORT D’ACTIVITÉ5. Action du SER

5.1 CoSER (G. Pasquier)

Si la qualité des rencontres et du travail du CoSER ne s’estpas démentie cette année, sa tâche s’est avérée beaucoupplus difficile en raison des indispensables débats à menersuite à la demande de la SPV et à la remise en cause de sonappartenance au SER. Les analyses à effectuer dans cecadre, de même que les nécessaires discussions pourprésenter aux Associations cantonales et à l’AD les rapportsles plus pertinents possibles et un certain nombre de choixà faire sur l’utilité et le fonctionnement du SER ont alourdi letravail du CoSER et monopolisé son énergie.La situation, souvent critique dans les cantons, liée àl’introduction du PER, à des changements de loiscantonales, aux problèmes de pénurie, aux difficultés descaisses de pension, à la surcharge administrative… a renduplus complexes et plus tendus le partage des inquiétudes,l’entraide et la recherche de solutions intercantonales.Le nouveau fonctionnement de la CIIP et les sujets detension, toujours plus nombreux au niveau national, n’ontpas contribué à éclaircir l’horizon.Réuni à 12 reprises cette année, le CoSER a abattu, en plusde la gestion des problèmes internes cités plus haut, unimportant travail sur un nombre considérable de dossiers.Des moyens d’enseignement aux autres sujets marquantscomme la Journée suisse de l’Education, la formation desenseignants et le projet UDC, le fonctionnement de la CIIP,le temps de travail scolaire, la mise en place du PER,l’évaluation des standards, les commissions internes,l’intégration, le monitoring des établissements et, bienévidemment, l’enseignement des langues, le CoSER n’a paschômé. Une part extrêmement conséquente de son temps et de sesefforts a été consacrée au partage des soucis et desdossiers cantonaux. Ce moment très important de chaqueséance du CoSER tend à gagner en amplitude et àdéboucher parfois sur des analyses intercantonales desmêmes problèmes, quand ce n’est pas sur une prise deposition romande ou sur une clarification commune utile àchacune des Associations.La concrétisation toujours plus grande de l’harmonisation,la mise en œuvre du PER font que les comparaisonsintercantonales sont de plus en plus utiles aux Associationscantonales. Le besoin de positions du SER auxquelles seréférer tend aussi à s’accroître.

Une partie du temps etde l’énergie du CoSER aété mobilisée pour fairesuite à la démarche dela SPV. Travail sansdoute utile maisastreignant, dont leCoSER espère qu’ildébouchera sur uneamélioration durablede l’image du SER et dela confiance à luiaccorder et dont il abesoin.

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Nicole Trinchero gèreou est impliquée dansl’ensemble de cesdifférentes tâches.Qu’elle soit iciremerciée pour sonengagement et le suiviattentif des dossiers.Les remerciements vontaussi à VéroniqueJacquier Darbellay quiparticipe à ces tâchesrégulièrement,notamment par la miseen comptes desdépenses et recettes du SER.

Parmi les moments forts de cette année pour le CoSER et sacohésion, on peut compter l’AD du 28 avril, le Forum des100 de l’Hebdo qui a consacré la réflexion menée par leCoSER au travers du Livre blanc et la conférence de pressede la rentrée qui a bénéficié d’une belle couverturemédiatique.La deuxième partie de l’exercice, moins centrée sur lesanalyses internes, a permis au CoSER de s’investir un peuplus dans la prospective et l’avancement des dossierschauds.

5.2 Secrétariat général (J.-M. Haller)

Au cœur de l’activité du SER et de sa revue Educateur, lesecrétariat général gère de nombreuses tâches, trèsdiverses, qui vont de la réception du courrier et la gestiondes appels téléphoniques à la mise en forme et l’envoi denombreux rapports et courriers (150 lettres individuelles oucollectives durant l’année), ainsi qu’à la gestion comptableet administrative de l’association.A cela s’ajoute la rédaction des procès-verbaux des comitéset groupes dans lesquels sont engagés le président et/ou lesecrétaire général, sans oublier les relations avec lesmédias pour lesquelles des documents sont préparés etenvoyés.En outre, le secrétariat général s’occupe de la logistiquedes manifestations organisées par le SER. Pour l’année2012, cela concerne les deux AD et la 6e édition des Assisesromandes de l’Education.En plus de ce travail «ordinaire», le secrétariat général s’estoccupé de deux dossiers particuliers durant toute l’année:– la création et de la gestion des différents modules du nouveau site du SER et de l’Educateur, ainsi que dessous-sites des Assises et de la Semaine romande de lalecture.– la mise en forme et la diffusion des rapports du présidentet du secrétaire général concernant la démarche initiée parle Comité de la SPV, rapports qui seront présentés à l’AD du1er décembre.

Nicole Trinchero etVéronique Jacquier Darbellay

RAPPORT D’ACTIVITÉ5. Action du SER

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5.3 Groupe «Gestion» (D. Jacquier)

Le groupe Gestion du CoSER (CoGes), composé de GaétanEmonet, Laurent Vité et Didier Jacquier, s’est réuni à troisreprises durant l’année écoulée. Dans ces séances, lefonctionnement du SER est régulièrement analysé et despropositions à l’intention du CoSER sont élaborées encollaboration avec le secrétaire général.En plus de l’examen des comptes et des propositions faitesau SG pour leur présentation devant l’AD, les dernièresséances ont plus particulièrement été consacrées auxquestions posées par la SPV sur le fonctionnement de lafaîtière romande des associations d’enseignants.L’investissement du SER dans les instances internationales,le soutien financier à des actions pédagogiques hors desfrontières, l’organisation des manifestations nationales etromandes et l’analyse des pourcentages d’activité despermanents du SER ont constitué l’essentiel des débats. Lesecrétaire général a ensuite été chargé de confronter lesmesures envisagées aux réalités financières avant de lessoumettre au CoSER pour décision.

5.4 Manifestations

5.4.a Congrès (G. Pasquier)

Le projet de faire de ce 42e Congrès du 3 décembre 2011 un«événement d’importance couronnant les réflexionsmenées dans les cantons sur le Livre blanc» (cf. Rapportd’activité 2011) n’a absolument pas abouti.Les paramètres de ce «ratage» vont de la déception

générée par certains intervenants à unemauvaise organisation des débats, à uneestimation trop optimiste du degréd’appropriation du Livre blanc, à uneparticipation déficiente, à une logique de«capture» des délégués pas forcémentmotivante...A quoi s’ajoute le constat d’une lentedégradation de la participation et del’importance des congrès ces 25 dernièresannées. Si la formule telle que décrite dansles statuts du SER a fait ses preuves par lepassé, elle n’est plus du tout adaptéeaujourd’hui.

Didier Jacquier

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Ce bilan très négatif a poussé le Comité central de la SPV àinterroger jusqu’à la raison d’être d’une faîtière romande etau sens de son appartenance à celle-ci. Face à cette remiseen question, le CoSER renvoie aux décisions de l’AD du 1erdécembre 2012 tout projet de nouveau congrès.

5.4.b Assises romandes de l’éducation (J.-M. Haller)

La 6e édition des Assises du samedi 22 septembre arencontré un franc succès.Sous le titre Ecole fourre-tout ou école pour tous? – Le prixde l’intégration, 260 participants ont écouté 7 intervenants,qui ont apporté des réflexions, des bilans ou destémoignages de réalités régionales et d’établissements.Pierre-André Doudin, professeur UNIL/HEP, a présenté unétat des lieux de l’intégration. Michel Bader, psychiatre etpédopsychiatre, a abordé les relations et la place desenseignants et des médecins face aux enfants différents.Samuel Rohrbach a présenté les positions des enseignantsjurassiens. Monique Capt et Raphy Darbellay onttémoigné de ce qui se passe dans leursétablissements respectifs, à Lausanne et àMartigny.Des extraits du film Notre école et uneinterview de sa réalisatrice Miruna Coca-Cozma ont admirablement bien introduit ledébat conduit par Laurent Bonnard.

Le 3 décembre 2011 aété une journée trèscontrastée. Si lamatinée était lourde dela déception partagéepar tous face au ratagedu Congrès, l’après-midi a vu se déroulerune Assemblée desdélégués plutôtprometteuse,enthousiaste du vote dela nouvelle version duCode de déontologie,par exemple.

RAPPORT D’ACTIVITÉ5. Action du SER

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Les particularités de cette 6e édition

Un nouveau site www.assises-education.ch avec un accèsréservé aux participants permet de poursuivre les échangesau-delà de la Journée même.L’inscription par le biais du site uniquement n’a suscitéqu’une seule réaction négative. Elle a simplifié et amélioréle travail du secrétariat général du SER.Le choix du Groupe de pilotage des Assises d’intercalertémoignages de la réalité du «terrain» et apports plusthéoriques a été apprécié.L’organisation du débat a permis aux participants derédiger commentaires et questions à l’intention desorateurs sur des «post-it». Leur contenu sera disponible surle site par la suite. Le public est constitué, dans son immense majorité,d’enseignants et de professionnels de l’éducation, dont les2/3 sont membres d’une association cantonale du SER.La participation de parents, députés, étudiants reste faible.

5.4.c Semaine romande de la lecture (J. Marti / P. Piantini)

Le thème de la 8e édition de la SRL, «Un temps pour lire…»,voulait offrir aux élèves l’opportunité d’un temps de lirediversifié et intense, le plus souvent possible en classe, etrappeler ainsi qu’il ne suffit pas d’apprendre à lire, il fautlire pour apprendre tout en respectant les objectifsdemandés par le PER.Le score de 383 914 minutes de lecture a été atteint par lesélèves de Romandie qui se sont donné la peine de venirajouter leur temps de lecture au compteur créé à cetteintention. Le bilan de l’édition 2011 n’est peut-être pas très concluantquant aux retours reçus. Mais faut-il vraiment s’eninquiéter?

Le Groupe de pilotagede ces Assises doittrouver le moyend’augmenter laparticipation des“autres publics” ensuscitant leur intérêt.Sinon, la question doitêtre posée de savoir s’ilest possibled’intéresser le grandpublic aux questionsd’éducation.Le SER attend aussi dela FAPERT desexplications surl’absence des parents àcette Journée, malgré leprix attractif (identiqueà celui des adhérents)proposé jusqu’àprésent.

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Le Groupe de pilotage (Gpil.) est intimement convaincu, ense fondant sur les retours spontanés des collègues, que detrès nombreuses activités de lecture sont organiséespendant la semaine, mais aussi durant toute l’annéescolaire.Les enseignants n’ont pas pour habitude de se mettre enavant, ils font souvent preuve d’une grande humilité,pensant que ce qu’ils font est normal ou que les activitésréalisées ne méritent pas d’être publiées sur le site!Toutefois, l’ancrage de la semaine de la lecture est bienétabli. Pour preuve, chaque année, la date et le titre noussont demandés dans le courant du printemps déjà.Cette année le groupe innove en proposant comme thèmede la SRL: «ECLATS DE LIRE!… Des traces pour mieuxsaisir…», comme chaque lecteur est potentiellement un«braconneur» dans ses lectures.Ainsi, le Gpil. cherche à valoriser une lecture fragmentée,une lecture partagée avec le «tiens, écoute ça!». Le thème de cette année offre la possibilité de conjuguer ledéveloppement de la lecture en y joignant l’écriture, «lalecture écrite», avec une touche du domaine arts en plus.De quoi solliciter les capacités transversales…Trouver des mots qui disent et traduisent un peu de soi, desa voix et de ses choix, à travers autant de mots et formulesrepérés dans les lectures.Laisser une trace de ces emprunts sous la forme d’un livreplié, d’un origami, d’une exposition… et rendre visible ce«braconnage».Toutes les explications utiles se trouvent sur le site oùchacun peut télécharger le Power Point prévu à cet effet.Le Groupe de pilotage se réjouit de découvrir et de fairepartager sur le site toutes les œuvres de vos élèves.A noter encore, deux opportunités offertes au Gpil. SRL:– En 2011, la visite, sous la houlette de Mme AnneFroidevaux, de l’exposition «Promouvoir la lecture enSuisse romande: la promotion de la lecture par les cantonsromands depuis Pisa 2000», organisée par l’IRDP àNeuchâtel.– En 2012, l’invitation d’une délégation du Gpil. SRL aucolloque de la CDIP «Promotion de la lecture: exemple debonnes pratiques». Paulette Piantini et Christian Yerly y ontprésenté les différents thèmes et activités de la SRLproposés aux enseignants depuis sa création.

RAPPORT D’ACTIVITÉ5. Action du SER

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5.4.d Journée «Enseignement spécialisé» (C. Dayer / J.-M. Haller)

Le 23 novembre 2011 a eu lieu la 9e Journée romande del’enseignement spécialisé, sur le thème Les neurosciences,pour une pratique de la singularité avec comme sous-titre A chacun son cerveau (cf. rapport 2011). Il s’est agi, pour leSER, d’une belle réussite.Les lieux, la qualité du repas, le contenu des différentesinterventions ont été appréciés par les 228 participants,dont 2/3 d’adhérents au SER.Leur présence jusqu’au terme du programme de cemercredi et les retours positifs adressés aux membres de lacommission ou au secrétariat SER, sont autantd’indicateurs de ce succès. Le bilan financier est équilibré.Le seul regret évoqué par certains a été la trop courte duréedu débat entre la salle et l’orateur.

5.5 Fondation CPA (J. Marti / J. Christin)

L’année 2012 termine un cycle de formations au Mali, auTogo et en République Démocratique du Congo (RDC).Au Mali, comme l’année dernière, nous avons dû renoncer àenvoyer des Suisses pour des raisons de sécurité.Toutefois, les formateurs maliens, membres du syndicatdes enseignants du SNEC, ont réalisé la mise sur pied dustage, en dépit des difficultés politiques de leur pays. Iln’empêche qu’à long terme, CPA doit repenser saparticipation si la présence d’enseignants suisses ne peutplus se réaliser.Au Togo, deux stages accueillant chacun 60 stagiaires onteu lieu sur deux sites distincts. Si notre budgetn’envisageait la prise en charge que d’un seul lieu, lesautorités ont réalisé que les progrès constatés dans lesclasses des stagiaires sont suffisamment marquants pourque l’Etat s’engage de manière à permettre à une deuxièmeéquipe d’enseignants de suivre les recyclages organisés.En RDC, deux stages ont été mis sur pied, à environ 500 kml’un de l’autre. D’une part à Kikwit et d’autre part àKinshasa, où nous avons poursuivi notre collaboration avecla Fondation andalouse Albihar. Cette fondation est activedans la région pour plusieurs projets, créant notammentdes écoles. Toutefois, les bâtiments ne suffisent pas et ilsont fait appel à CPA pour mettre sur pied un projet

Un bilan positif, uneorganisation sanscouac, des intervenantsà la hauteur de nosattentes. Ecrire uneprise de position surune telle journée, c’estcomme parler du beautemps ou du bonheur…il ne faut pas en parler,il faut les savourer!

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ambitieux: élargir la formation aux enseignants du pré-scolaire, former une nouvelle équipe de formateurs etpréparer un guide de l’enseignant.Au total, ce sont 12 enseignants romands qui ont participé àces programmes, 2 au Togo (VD), 3 à Kikwit (VD-VS) et 7 àKinshasa (BE-FR-GE-VD). Tous ont été des ambassadeursdu SER, collaborant avec les collègues formateurs etstagiaires au nom des enseignants de Suisse.CPA s’efforce par ailleurs de varier les sources definancement, mais sans oublier le lien très étroit qui l’unitau SER. Ce lien se retrouve dans le souci d’améliorer lesconditions de travail de collègues (même si nous sommesbien conscients de la limite de notre action) comme dansl’apport financier si important. Tous les organismesfinanciers se renseignent sur le montant que nous pouvonsapporter, avant de s’engager à leur tour. Nous nous réjouissons également d’avoir pu accueillir cesdeux dernières années 7 nouveaux collègues qui se sontrendus en Afrique. Notre souhait est de pouvoir associerd’autres personnes intéressées, si possible pour unengagement de 2-3 ans, renouvelable.

5.6 Commissions permanentes

5.6.a Commission pédagogique SER (J.-M. Haller)

La CP/SER ne s’est pas réunie durant cette année. Trois de ces membres ont été nommés depuis le 1er janvierdans la nouvelle COPED de la CIIP,salariés à hauteur de 10% de tauxd’activité. Cet engagement con-séquent et la position qu’ilsoccupent en tant que repré-sentants du SER les ont conduits àinformer le CoSER de leur volontéde ne pas occuper de siège au seinde la CP/SER.Le CoSER réfléchit à l’orientation àdonner à cette commission. Cetteréflexion s’inscrit dans celles liéesaux propositions et attentes de laSPV quant au rôle que doit jouer leSER en Suisse romande.Affaire à suivre!

Les formateurs et lesstagiaires du Mali, duTogo et de RDC, environ540 personnes en 2012,vous remercient de leurpermettre d’améliorertrès concrètement leurspratiquesprofessionnelles.

RAPPORT D’ACTIVITÉ5. Action du SER

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5.6.b Commission AAM (G. Pasquier)

La commission ne s’est pas réunie durant le dernierexercice et c’est, pour le CoSER, un sujet d’interrogation.L’existence d’une commission AAM a des raisonshistoriques et a été très utile dans des temps de crise, lorsde la construction de la formation PIRACEF et del’organisation d’une journée thématique. La mise ensommeil de la commission intervient dans un moment derestructuration important de l’Espace éducatif romand. Est-ce à dire que tout va pour le mieux? L’avenir de lacommission AAM est lié à l’avenir du SER et de sonfonctionnement. Là aussi, affaire à suivre…

5.6.c Commission ES (C. Dayer)

La Commission s’est réunie à quatrereprises en 2012, dont trois durant lepremier semestre.Elle a consacré tout son temps àtravailler sur le mandat ci-dessous, quilui a été confié par le CoSER:– comparer les modifications légales etréglementaires, adoptées ou en projet,des cantons romands;– mettre en évidence les conséquencesde l’Accord intercantonal et de sonapplication dans les cantons romands;– mettre en lumière les difficultésrécurrentes dans l’application desconcepts d’intégration ou d’inclusion.Les membres de la commission ontmené ce travail ambitieux avec lesforces disponibles, forcément limi-tées. Un rapport intermédiaire a étéadressé au CoSER au mois de juillet.La séance du 7 novembre va dresser lebilan du retour du CoSER et discuter dela suite à donner.

Un travail passionnant où tout est dans lanuance… car il n’existe pas de certitude.Après autant de travail, j’ai été surprise delire, dans les documents remis aux personnesinscrites aux Assises de septembre: «Faut-ilintégrer les enfants handicapés?»Les études le montrent: l’intégration n’estque bénéfice, alors pourquoi encore se poserla question? Serait-ce à dire que lesenseignants refusent de croire lesscientifiques de l’éducation? Est-ce qu’ilsfont tous preuve de mauvaise volonté? Est-ceque la théorie a de la peine à se faireentendre chez les praticiens? Ou peut-êtreque simplement, dire que ça va aller ne suffitpas à faire que ça aille?Agissons, mettons-nous au labeur etdéfinissons le cadre dans lequel nous allonsavancer. Chacun doit trouver les nuances pourque les élèves à besoins particuliers trouventleur place et continuent d’apprendre sur lesbancs de l’école. Ces années de scolarité doivent leur donner lesacquisitions scolaires et sociales leurpermettant de réussir leur vie d’adulte. Au fait, c’est quoi cesacquisitions? On les trouve dans le PER?

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RAPPORT D’ACTIVITÉ6. Implication au plan romand

6.1 CIIP

6.1.a Rencontres SER – CIIP (G. Pasquier)

Depuis des décennies, la SPR puis le SER ont pris l’habituded’une rencontre annuelle entre la Plénière de la CIIP et legroupe des présidents cantonaux. Ces séances semblaientincontournables tout en restant de part et d’autre trèsinsatisfaisantes. Au niveau national, le président et le secrétaire général duSER sont invités permanents de la Plénière de la CDIP; auniveau alémanique, il en va de même entre LCH et la D-EDK(CIIP suisse allemande). Le SER a donc demandé, en date du18 octobre 2011, que son président et son secrétaire généralpuissent être admis comme invités permanents desPlénières de la CIIP. La demande a été refusée à l’unanimitéde la CIIP, lors de sa séance du 25 novembre, avec desarguments sinon compréhensibles, du moins que l’on peutentendre. Dans la réponse faisant état de son refus, la CIIP a fait despropositions de rencontres régulières qui n’ont pas, pour

5.7 Archives (G. Pasquier)

Comme énoncé dans le précédent rapport d’activité, leGroupe «Archives», formé de notre ancienne présidenteJosianne Thévoz et de Liliane Palandella, a terminé sonimposant travail, puisque les archives 1864 – 1999,déposées aux Archives de Genève, ont été inaugurées le 24janvier en présence du Conseiller d’Etat Charles Beer. Ellessont ouvertes à la consultation sur rendez-vous.A noter également que tous les numéros de l’Educateur, de1865 à 1981, ont été scannés par la Bibliothèque nationaleet sont disponibles sur son site http://retro.seals.ch/digbib/vollist?UID=edu-001&id=browse&id2=browse1 ,avec la possibilité de faire des recherches.

Elisabeth Baume-Schneider

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RAPPORT D’ACTIVITÉ6. Implication au plan romand

l’heure (au moment de la rédaction de ce rapportd’activité), été suivies d’effets.Le SER ne peut que le regretter. Si les contacts informels nemanquent pas, si la COPAR (Commission consultative despartenaires) semble très active, il n’en demeure pas moinsque les enseignants ne sont pas des partenaires comme lesautres et que ce défaut de rencontres officielles donne unetrès mauvaise image de la considération qu’une bonnepartie de la CIIP a pour les professionnels qu’elle emploie.Le SER est disposé à conduire la meilleure et la plusbénéfique des concertations dans l’intérêt de l’école. LaCIIP sait que si elle s’y refuse, le SER utilisera d’autrescanaux, comme la voie de presse.Cette année donc, pas de rencontre particulière, ni avec lesconseillers d’Etat, ni avec le secrétaire général, à l’exclusiond’une intervention de celui-ci lors du CoSER du 20 janvier2011, consacrée au problème des moyens d’enseignement.

6.1.b COPED (S. Schöb)

C’est après plus de six mois d’interruption, le temps que laCIIP se dote d’un nouveau cadre légal, qu’une nouvellecommission pédagogique a pu enfin se remettre au travail. Composée de dix cadres cantonaux, de trois délégués de larecherche et de seulement trois délégués du SER1 (un parcycle), elle se réunit une fois par mois. Il faut dire que lemenu est copieux, car elle est «chargée des travaux de suiviet de développement… du PER et de travaux d’ordre généralet pédagogique portant sur la scolarité obligatoire». Depuis janvier 2012, vos délégués ont donc vivementdéfendu le point de vue des enseignants en ce qui concerneun document d’information sur le PER à l’intention desparents (malheureusement abandonné), la façon de mettreen ligne des ressources électroniques d’enseignement etd’apprentissage, le suivi des groupes de validation pour lesMER en cours de gestation, l’élaboration d’une foire auxquestions, la suite à donner aux groupes de référence, leplan d’études d’anglais, etc. Tous ces dossiers font des allers-retours entre lescommissions de la CIIP et se retrouvent inscrits dansquasiment chaque ordre du jour.

1 Mireille Brignoli, Suzanne Schöb et Samuel Rohrbach

Mireille Brignoli

La réorganisation de laCIIP passe aussi parune remise à plat desmodes de rencontres etde concertation. Le SERn’y est pas opposé pourautant qu’uneamélioration de laqualité soit au rendez-vous. On ne peut pasdire que cela se soitvérifié cette année.

Il est certes utile, voirenécessaire, que la CIIPélabore des procéduresdétaillées pourl’efficacité desimportants chantiers àvenir mais nous y avonsdéjà consacré six mois;il serait tempsmaintenant de les fairefonctionner afin de voiravancer les dossiers!

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6.1.c IRDP (G. Pasquier)

Les effets du nouveau fonctionnement de la CIIP ne sontpas encore tous connus. Il semble que les nouveaux statutsde celle-ci placent l’Institut de recherche et dedocumentation pédagogique dans un fonctionnementdifférent, dont on peine encore à dire s’il est source debénéfices ou de pertes pour l’école et les enseignants.Rappelons que l’IRDP a été créé à la suite du rapport 1962de la SPR et que les syndicats d’enseignants ont toujoursaffirmé la nécessité d’une recherche en éducation qui ne selimite pas à l’alibi utilitariste commandé parfois par lesDépartements.Si la recherche en éducation a été souvent décriée cesdernières années, elle semble regagner un peu l’intérêt dupublic et des enseignants. A l’heure de l’harmonisationgrandissante en Suisse romande, il faut qu’Institutscantonaux de recherche, HEP, Universités et IRDP trouventune articulation qui les rende efficaces pour le plus grandbien de l’école et de ses acteurs.

6.1.d COMETE (J. Daniélou)

Dans le contexte de la restructuration des instances de laCIIP - instaurée dès la prise de fonction de son nouveausecrétaire général - et de la mise en oeuvre du PER, laCOMETE a vu son inscription dans le paysage institutionnelromand quelque peu blackboulée.Désormais, ses attributions se voient réparties entre deuxcommissions: la COMETE proprement dite (commission desmédias et des technologies dans l’éducation) et la CORENE(commission des ressources numériques pour l’ensei-gnement)…La COMETE, qui s’est réunie les 4 avril et 6 juin 2012 dansson ancienne composition, a désormais les attributionssuivantes:– Favoriser la mesure de l’acquisition des compétencesMITIC mentionnées dans le PER par la mise en oeuvre d’unoutil de suivi commun aux cantons romands;– Faciliter la production et la mutualisation des ressourcespédagogiques MITIC, en lien avec le PER; contribuer à la

La nouvelleCommission de larecherche en éducation(CORE) semble penséepour être plusopérationnelle etefficace. On peutsouhaiter que ce soit lecas, ce qui n’empêcherapas le SER d’entretenirdes liens utiles avecl’IRDP et avec lesServices cantonaux dela recherche.

Plateforme numériquedu PER, bibliothèquenumérique, moyensd’enseignementélectroniques etapproche des médias àl’école telle que définiepar le PER,notamment… Dans uncontexte où denombreuses classes deSuisse romandepossèdent encore unéquipement techniquepréhistorique, la voixdes enseignants estimportante au sein deces désormais deuxcommissions.

RAPPORT D’ACTIVITÉ6. Implication au plan romand

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RAPPORT D’ACTIVITÉ6. Implication au plan romand

validation des ressources pédagogiques MITIC mutua-lisées;– Maintenir et renforcer des partenariats entre les médias etles milieux de l’enseignement et promouvoir de façon activel’usage des contenus médias et multimédias (notammentRTS).Les échanges et attributions de responsabilités entre laCOMETE et la Commission pédagogique (COPED) doiventmaintenant trouver un nouvel équilibre, la COMETEregrettant de manière récurrente que ses avis ne soient pastenus pour essentiels par la CIIP.La CORENE succède, depuis ce printemps 2012, au groupedit ENTER. Elle agit comme instance de réflexion et deconseil pour la CIIP dans le domaine des ressourcesélectroniques d’enseignement et d’apprentissage, desbibliothèques numériques, des plateformes et portailséducatifs, ainsi que des innovations technologiquesadaptées à l’enseignement.Elle est chargée d’assurer la veille technologique, decoordonner les travaux intercantonaux dans le domaine quilui revient et doit aussi agir en lien avec la COMEVAL etconseiller celle-ci.Succédant à Jacques Daniélou – qui demeure représentantdu SER dans le groupe d’organisation de la Semaine desmédias –, ce sont désormais Didier Jacquier à la CORENE etRachel Chollet à la COMETE qui feront valoir les avis du SER.

6.1.e CRE (S. Schöb)

Depuis l’année dernière, le Conseil de la recherche enéducation ne s’est réuni qu’une fois, le 15 décembre 2011.Les nouveaux textes légaux de la CIIP, adoptés parl’Assemblée plénière le 25 novembre, et la réorganisationdu CRE en Commission permanente de la recherche enéducation (CORE) ont constitué l’essentiel des discussions.L’importance de la recherche au sein de la CIIP cesdernières années a été rappelée : suivi et coordination de larecherche en Suisse latine, participation à des recherchesinternationales, proposition de projets de recherchecommuns pour la Suisse romande et le Tessin,développement de l’école de demain avec les travaux sur lePECARO et le PER, l’harmonisation des structures scolaireset les standards.

Avec les nouveauxstatuts, le mandat del’IRDP prend une autreorientation, conduisantplus vers le monitoragede l’Espace romand dela formation etdiminuant lacoordination et lepilotage de larecherche romande. Ceschangementspermettront-ils encorede concilier demandepolitique et exigencescientifique dans lesmandats à venir?

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6.1.f COMEVAL (J. Daniélou)

Pour rappel, la COMEVAL (Commission d’évaluation desressources didactiques) est chargée de travaux d’analysedes besoins, de prospection et d’évaluation des moyensexistants, de consultation, ainsi que de proposition desolutions communes pour répondre aux besoins avérés.Le SER possède deux représentants dans la COMEVAL,Didier Jacquier et le soussigné.Ils y font valoir tant les besoins des collègues que le soucid’une bonne adéquation des moyens à la quotidienneté dela classe, dans le contexte agité et désécurisant del’introduction du PER.Dans la perspective choisie par la CIIP, qui consiste àprivilégier l’achat ou l’adaptation de moyens chez leséditeurs francophones, l’adéquation des moyens auxobjectifs du PER – désormais l’alpha et l’oméga de toutecommande ou production de moyens! – pose de trèsgrandes interrogations et difficultés.Alors que les besoins des cantons sont très divers, ilapparaît que l’on se dirige de plus en plus vers unemutualisation des moyens au détriment de collectionsvéritablement communes à tous les cantons concernés.Précision du niveau d’adéquation au PER (pour lequel uncadre clair devrait être posé); question du degré d’adhésiondes enseignants aux nouveaux moyens (éviter lesdémarches top-down); politique de consultation desassociations d’enseignants (la possibilité de créer un forumdécisionnel a été évoquée par le soussigné); degré de priseen compte des avis d’experts (plus ils sont pointus, moins leterrain accepte les choix qu’ils proposent); dossier dufrançais et des liens avec les langues II et III; attentionportée à la question de l’intégration, de l’allophonie et de lapédagogie spécialisée dans le domaine des moyensd’enseignement… sont les grands axes selon lesquels sedéveloppent les échanges au sein de la COMEVAL. Il est àrelever que, dans cette commission, les positions desreprésentants du SER rejoignent largement celles desinstitutionnels.Le site internet de la CIIP propose un calendrier prévisionnelde l’introduction des moyens d’enseignement PER-compatibles. On y trouve également l’état des travauxrelatifs aux différents domaines du PER.

RAPPORT D’ACTIVITÉ6. Implication au plan romand

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6.1.g COPAR (L. Vité)

La Commission consultative des associations partenaires(COPAR) a mené un gros travail pour élaborer desbrochures de présentation afin d’informer les parents surl’essentiel du PER et de ses enjeux. Les séances ont permisde réaliser trois belles brochures, une par cycle. Malgrél’effort de vulgarisation, elles contiennent un certainvocabulaire incontournable, tant il est difficile d’expliquerl’harmonisation scolaire sans utiliser un jargon parfoishermétique au profane. A ce titre, elles ne sont pasforcément à distribuer à tous les parents sans distinction.Cela dit, elles n’en constituent pas moins une base dediscussion efficace et très utile à l’enseignant-e au momentd’expliquer le PER dans tous ses états aux parents dans lesséances prévues à cet effet. Malheureusement, alors qu’une large distribution étaitprévue, les Cantons font la fine bouche et les commandesne suivent pas, ce qui est d’autant plus incompréhensibleque les frais sont entièrement assumés par la CIIP. Celalaisse juste l’impression amère que la Commission atravaillé en vain.

6.1.h CMF et Groupe de liaison (G. Pasquier / J. Daniélou)

Organe de suivi de la Convention entre la CIIP et la RTS, leConseil Média-Formation (CMF) a fait l’objet, cette année,de reports de dates. Pas de réunion depuis l’entrée enfonction du nouveau secrétaire général de la CIIP. En revanche, le «bras armé» du CMF, le Groupe de liaison,continue d’exister. Il est plus particulièrement chargé demettre à jour les offres de la RTS susceptibles d’êtreutilisées en classe.Outre un représentant de la CIIP et deux de la RTS, deuxdélégués du SER y ont place, Laurent Vité et JacquesDaniélou.Durant l’année 2012, le Groupe de liaison a notamment etdifficilement (tant la contrôlite aiguë a atteint le secrétariatgénéral de la CIIP !) promu une enquête sur l’usage desressources multimédias par les enseignants, exploré lesprogrammes de la RTS exploitables en classe, et désormaisPER-compatibles, ainsi que les développements du siteRTSdécouverte (www.rtsdecouverte.ch ).L’implication de la RTS dans la Semaine romande desmédias est aussi évoquée au sein du groupe.A noter que l’implication de la CIIP dans ce domainepourrait être plus dynamique!

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6.1.i Commission CIIP-FORDIF (J.-M. Haller)

La Commission se réunit deux fois par an et est chargée desuivre la mise en place et le développement de la formationà la direction d’instituts de formation (FORDIF).Durant cette année, elle a mis en place une nouvelleprocédure coordonnée d’inscription des étudiants avec lesDépartements cantonaux, étudiants qui sont souventdoyens voire déjà directeurs.Cela permet au Consortium d’instituts de formation quiorganise la FORDIF d’ouvrir chaque année deux sessions deformation (60 étudiants).Un autre dossier finalisé est la reconnaissance CDIP desbrevets délivrés entre 2008 et 2010 (cf. rapport d’activité2011).Suite à la réorganisation de la CIIP au 1er janvier 2012, laCommission FORDIF doit être reliée d’une manière ou d’uneautre à la nouvelle Conférence latine de la formation desenseignants et des cadres (CLFE). La participation desAssociations de directeurs (CROTCES et AIDEP) et du SERdans la nouvelle structure n’est, à ce jour, pas garantie.

6.2 Autres implications

6.2.a FAPERT (G. Pasquier)

Si les contacts, informels et occasionnels lors de mani-festations extérieures ou officiels dans le cadre de laCOPAR par exemple, sont toujours aussi cordiaux etagréables, il n’y a pas eu cette année de rencontre formelleentre les représentants de la FAPERT et du SER.La volonté et surtout le besoin de faire œuvre commune,soit pour la défense de l’école, soit pour une actionconstructive, semblent ne pas exister. Les tensionsprésentes dans certains cantons entre Associations desparents et des enseignants n’y sont sans doute pasétrangères, comme n’est pas étrangère non plus la distanceque l’on constate souvent entre les paroles et les actes surla question du respect des compétences entre parents etenseignants sur le terrain, comme au niveau desAssociations. La tentative du SER d’initier une réflexion surl’analyse du désarroi ressenti autour de l’école au traversde son Livre blanc n’a pas été comprise du côté de laFAPERT et des associations de parents en général.

Le soussigné, lors de ladernière séance de laCommission, a évoquél’idée de dresser unbilan de cetteformation. Est-ce queles personnes qui l’ontsuivie en tirentréellement bénéficedans leurs pratiquesprofessionnelles? Est-ce que les employeursétatiques constatentune différence dansl’évolution du systèmescolaire?Actuellement ce sontplus de 420 personnesqui ont achevé cetteformation, parobligation ou choixpersonnel.

Fonctionnant avec desmoyens très faibles etun volontariat de tousles instants, la FAPERTsuscite surtout del’empathie et unegrande admiration pourses responsables.La nature, par définitionéphémère, del’engagement parentaln’est pas fait pouraider. EntreAssociations de parentset d’enseignants, ledéséquilibre est encoreaccentué par leproblème de laprofessionnalité.

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RAPPORT D’ACTIVITÉ6. Implication au plan romand

Savoir placer le travail commun des deux faîtières au-dessus des obstacles cantonaux et au-delà des casd’espèce, tant chez les enseignants que chez les parentsparaît très problématique. La (bonne) volonté est bienprésente de part et d’autre, il manque la preuve d’uncombat qui puisse être mené de concert.

6.2.b CROTCES (G. Pasquier)

Rencontres régulières et échanges d’informations entre laConférence romande et tessinoise des chefsd’établissement secondaire et le SER même si, pour desraisons d’agenda, le rythme a été moins soutenu cetteannée, alors que la CROTCES a vécu deux séminaires enmars (Neuchâtel) et en septembre (Montana) dont les Actesne sont pas encore parus. Il y était question du parascolaired’une part et de l’informatique dans l’enseignement d’autrepart.Les bonnes relations entretenues ces dernières annéessont importantes maintenant que la CROTCES fait partie dela COPAR (Commission consultative des associationspartenaires) et qu’elle est de plus en plus présente auniveau romand, comme au niveau national.La mise en œuvre du PER comme les dérives obses-sionnelles du contrôle et de la mesure qui se font jour danscertains cantons vont amener, sans doute, le SER et laCROTCES à des analyses et des prises de positionscommunes. Souhaitons que les relations puissent sepoursuivre avec le nouveau président, Christian Berdoz, etles représentants du Comité.

6.2.c AIDEP (G. Pasquier)

Après plusieurs années d’espoir d’une véritablecollaboration entre l’Association des inspecteurs et desdirecteurs des écoles primaires de Suisse romande et duTessin et le SER, une très intéressante rencontre a eu lieuen décembre 2011 à la suite de laquelle le Comité de l’AIDEPa entériné le principe de relations suivies avec notrefaîtière.

La Présidence et leBureau de la CROTCESchangent en ce débutd’année scolaire.Le SER adresse ungrand merci auprésident sortant, JeanDelacrétaz, et à sescollègues, ClaudeVetterli et Paul Gay-Crosier, pour leur trèsefficace et très cordialapport dans lesrelations entreCROTCES et SER. Il leursouhaite pleineréussite dans la suitede leur activité.

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Le SER a évoqué àplusieurs reprises sonsouhait de voir un jourse former uneassociation dedirecteursd’établissement pourl’ensemble de lascolarité obligatoire. Ceprojet ne sembledécidément pas àl’ordre du jour, ce quipeut paraîtreregrettable encomparaison avec cequi se passe en Suissealémanique, oùl’Association des chefsd’établissement s’estprofessionnalisée.

La séance suivante a permis de faire le point sur tous lesgrands dossiers touchant tant le travail des enseignantsque l’organisation des établissements.L’AIDEP et le SER semblent devoir tomber d’accord surtoute une série sinon de résolutions, du moins d’analyses(contrôle des enseignants, formation, etc.).De l’avis du SER, les perspectives de coopération avecl’AIDEP sont aussi prometteuses qu’elles sont nécessaires.La volonté de travail et l’ouverture dont font preuve lesnouveaux responsables de l’association sont déter-minantes.

6.2.d CADRE (G. Pasquier)

Comme indiqué dans le rapport d’activité de l’an passé,cette analyse du «travail réel des directions d’institutionsscolaires et sociales» est arrivée à son terme. Le rapportscientifique complet est maintenant disponible et le Comitéd’accompagnement de cette étude, dont le SER fait partie, atenu sa dernière séance en juin, analysé les grandes lignesdes résultats et évoqué les perspectives de son utilisationau travers de publication d’articles dans différentes revuesscientifiques et professionnelles et par sa présentationdans certains colloques et autres journées d’étude.Même si elle porte plus particulièrement sur les cantons deVaud et de Genève, cette mine de renseignements etd’analyses sera très utile aux associations professionnellesde directeurs et d’enseignants, pour aider à instaurer unedirection efficace et efficiente dans chacun desétablissements, pour viser à une gestion plus humaine,plus participative et moins administrative, parce ques’exerçant dans un cadre professionnel où lesresponsabilités sont définies et reconnues.

6.2.e CAHR (G. Pasquier)

Suite à la réorganisation de la CIIP, la Conférence desdirecteurs de HEP (CDHEP) a disparu. Elle était en placedepuis 2001.Une autre plateforme a été instaurée qui regroupe des

RAPPORT D’ACTIVITÉ6. Implication au plan romand

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chefs de services et des recteurs, à savoir les responsablesdes instituts de formation mais aussi ceux des Etatsemployeurs.Cette conférence latine de la formation des enseignants etdes cadres (CLFE) est en charge de tout ce qui estformation, y compris des liens avec les associationsprofessionnelles. A suivre…Hors institution, par contre, les directeurs de HEP ontdécidé de mettre sur pied un Conseil académique desHautes écoles (CAHR) que le président et le vice-présidentdu SER ont eu le plaisir de rencontrer pour la première foisen avril. Dans cette séance, beaucoup d’informationsréciproques, un partage des soucis et inquiétudes sur lesprincipaux dossiers avec la constatation de très nombreuxpoints de convergence. Une première rencontreprometteuse qui devrait déboucher sur un travail commun,à commencer peut-être par la question sensible del’évolution de la fonction de formateur de terrain.

6.2.f Associations d’étudiants HEP et IUFE (J.-M. Haller)

Sur proposition et impulsion du président GeorgesPasquier, deux rencontres ont réuni des représentants desassociations et commissions d’étudiants des différentesHEP de Suisse romande et de l’Institut universitaire deformation des enseignants de Genève (IUFE).Lors de la première séance, le 3 avril 2012, lesreprésentants des étudiants ont salué l’initiative du SER etont manifesté leur intérêt pour qu’un tel groupe se réunisserégulièrement.Lors de la deuxième séance, le 17 septembre 2012, seulsdeux instituts de formation étaient représentés. Toutefois,la rencontre fut fructueuse et un projet de réunir au niveauromand des délégations d’étudiants pour débattre dethématiques liées à la formation a été lancé à cetteoccasion.

Une nouvelle initiativedu SER à saluer!Elle poursuit un nobleobjectif: intéresser lesfuturs collègues, avantmême leur entrée dansl’enseignement, à uneréflexionprofessionnelle sur laformation et le travailde l’enseignant quidépasse le cadre del’établissement.L’avenir dira si lamayonnaise monte!

Guillaume Vanhulst

RAPPORT D’ACTIVITÉ7. Implication au plan national

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Parallèlement auxplénières de la CDIP setiennent, à un rythmeplus élevé, les séancesde ce qu’il convientd’appeler le Comité,sorte de bureau de laCDIP qui réunit 11conseillers d’Etat,prépare les plénières etprend directement uncertain nombre dedécisions. Le travail dece bureau et le poids deses préavis semblentavoir gagné enimportance cesdernières années.

7.1 CDIP

7.1.a Plénière CDIP (G. Pasquier)

Les 26 directrices et directeurs cantonaux de l’instructionpublique siègent trois fois par année sous la présidenced’Isabelle Chassot et en présence d’invités au nombredesquels les présidents de LCH et du SER, ainsi que leurssecrétaires généraux.Dans la session de mars, il a été question du financementdes écoles supérieures, de la maturité gymnasiale(EVAMAR II), du Centre de services Formationprofessionnelle (CSFO) et de sa base de données sur lesexamens de fin d’apprentissage, ainsi que d’une réponseexplicative sur la question des cours d’éducation sexuelle.Lors de sa rencontre du mois de juin, une décisionimportante a été prise concernant l’accès à l’enseignementpour des personnes issues d’autres professions. Lesrèglements de reconnaissance des diplômes régissant lesreconversions dans l’enseignement ont été adoptés. LaCDIP s’est également occupée de son programme detravail, de ses comptes et de son budget ainsi que duconcordat futur sur les Hautes Ecoles. La troisième et dernière séance est toujours la plusimportante puisqu’elle porte sur deux jours et se délocalisechaque année dans un nouveau canton hôte. Elle a eu lieules 25 et 26 octobre à Liestal et a reçu tour à tour lesconseillers fédéraux Johann Schneider-Ammann en qualitéde chef du DEFR (nouveau département de l’économie, dela formation et de la recherche, dès le 1er janvier 2013) etUeli Maurer comme respon-sable du DDPS, pour lespriorités dans le domaine dusport et l’articulation entreformation et obligations mili-taires.Il a aussi été question del’organisation de l’évaluationdes standards, de laparticipation à PISA 2015,d’un partenariat public-privépour les TIC et de la recon-naissance des diplômesd’enseignement pour lesécoles de maturité.

RAPPORT D’ACTIVITÉ7. Implication au plan national

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7.1.b Kosta HarmoS (G. Pasquier)

Le Groupe de pilotage de l’Accord HarmoS au niveaunational a pour mission de rencontrer chaque année lesAssociations d’enseignants et de directeurs. La séance de la présente année civile a eu lieu le 1er février.Une deuxième rencontre était prévue pour septembre maiss’est vue reportée au printemps 2013. Si les problèmes de l’implantation d’HarmoS sont bien deniveau national, leur nature relève plutôt de la sphèrerégionale. A cet égard, on ne peut nier que la pression estbien plus forte pour nos collègues alémaniques que pournous. Ainsi, lorsqu’il est question de plans d’étude, enSuisse romande le PER est en voie d’implantation, alors queles difficultés s’abattent sur la rédaction du Lehrplan 21.Dans cette séance de février, le point a été fait sur les plansd’étude, les moyens d’enseignement et la formation initialeet continue. Ont été évoqués aussi des projets concernantla mesure des standards et les futures vérifications de leursatteintes (quelles mesures prendre pour éviter le rankingdes écoles et des enseignants, quelle politique decommunication à destination des professionnels et àl’intention du public, etc.). LCH, le SER et les Associationsde directeurs ont pu aussi faire part de leurspréoccupations et interrogations.

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7.1.c Reconversion dans l’enseignement (J.-M. Haller)

La CDIP, lors de sa conférence du 21 juin, a adopté lesmodifications des règlements de reconnaissance desdiplômes des enseignants après une période deconsultation, durant laquelle le SER a exprimé sondésaccord sur les conditions trop généreuses accordées àdes personnes qui veulent rejoindre l’enseignement aprèsavoir suivi un autre parcours professionnel.Au final, les conditions suivantes sont octroyées à cespersonnes pour l’accès à la formation d’enseignantprimaire ou sec. I:– Etre âgé de 30 ans minimum;– Avoir 300% d’expérience professionnelle cumulée sur 7

ans au maximum.Si la personne ne possède pas un titre reconnu pour entreren HEP, elle peut présenter une demande sur dossier pourautant qu’elle remplisse les deux conditions et qu’elle aitréussi 3 ans de formation au sec. II (obtention d’un CFC, parexemple).De plus, les personnes peuvent voir leur pensumestudiantin réduit de 60 crédits au maximum selon leurparcours de vie et d’études antérieures.

On ne cessera de lerépéter: A force dedévelopper dessolutions minimalistes,on dévalorise laformation initiale et ondémotive les gens àentreprendre desétudes selon unparcours classique etcomplet. Cette façon deprocéder n’empêcherapas la pénuried’enseignants degagner du terrain. Toutefois, bienvenueaux personnes qui ontdes qualités, descompétences et quisont motivées à lesexprimer dansl’enseignement. Cen’est pas contre lesindividus que luttentles Associations, maiscontre une politique àcourt terme quiempêche de doter cetteprofession d’un statutreconnu par la société.Statut reconnu quipasse par uneformation de hautniveau au vu desexigences toujours pluscomplexes de laprofession.

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RAPPORT D’ACTIVITÉ7. Implication au plan national

7.1.d Projet «Transition» (J.-M. Haller)

Pour rappel, ce projet réunit l’ensemble des acteurspolitiques et professionnels de Suisse et doit permettred’améliorer le passage entre la fin de la scolarité obligatoireet le secondaire II académique ou professionnel.Dans le rapport d’activité 2011 du SER, on mentionnaitqu’une nouvelle convention était sur le point d’être signée.Coup de théâtre : quelques jours avant la signature, l’USAMdécide de refuser cette convention. Depuis lors, le dossierest en suspens. Des échanges de courrier ont eu lieu entrela CDIP et l’USAM.

7.1.e Profils d’exigences professionnelles (G. Pasquier)

Le projet «Exigences scolaires dans le domaine de laformation professionnelle initiale» poursuit sa concré-tisation depuis septembre 2011, date de sa présentation àla presse.Le Groupe de pilotage auquel participent LCH et le SER a faitapparaître en juin un certain nombre de tensions existantentre l’USAM (Union suisse des arts et métiers) et la CDIP,tous deux promoteurs de la démarche. Après les profilsétudiés pour 3 métiers (polymécanicien, assistant soins etsanté et gestionnaire du commerce de détail), l’année auraété consacrée à l’analyse des exigences requises pour 12 métiers supplémentaires.A terme, le projet vise à étendre à 100, puis aux 250 pro-fessions de base répertoriées par l’USAM et ce, à l’horizonde 2014.Un premier rapport a été déposé le 20 juin et tout semble sedérouler selon le planning. LCH et le SER suivent avecattention les analyses prévues par ce processus, tout enrestant très réservés sur les avantages et les inconvénientsque ce projet ne manquera pas d’avoir sur l’écoleobligatoire et la sérénité de ses apprentissages.Si l’étude et sa méthode de travail, qui recourt notammentà des «Workshops» réunissant les spécialistes de plusieursprofessions différentes pour définir ces profils, nemanquent pas d’intérêt, l’objectif de donner aux élèves dèsla 1re ou la 2e année de secondaire I un instrumentpermettant de se situer face à des exigences profes-sionnelles n’est pas sans danger.

Une convention quiréunit autant d’acteursdifférents ne peut êtrequ’un texte decompromis. L’écoledoit-elle entrer dans cejeu-là? Certains, ausein des Associationsprofessionnelles sontbien contents qued’autres aient refusé designer. Les respon-sables de l’USAM onteu le mérite demaintenir leur ligne.Ligne que nous nepartageons pas, cellede transformer l’écoleobligatoire en filièrespréprofessionnellesfigées.

Lutter contre les échecsen apprentissage etcontre les ruptures encours de formationprofessionnelle est trèslouable. Mais cela doit-il se faire au prix d’uneprésélection au sortirde l’école primaire? LeSER tient à ce que lemaximum de chancessoit offert à tous lesélèves jusqu’à la fin dela scolarité obligatoire.

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7.2 Autres implications

7.2.a Comité directeur LCH (G. Pasquier)

Ce ne sont pas moins de 12 séances qui ont réuni les deuxprésidents et les deux secrétaires généraux de LCH et duSER au cours de cette année. Le bilan et l’organisation de laJournée suisse de l’Education ont mobilisé une partie deleur temps (voir 7.2.b), mais l’essentiel des préoccupationss’est focalisé sur la mise en place d’une collaboration plusintense et instrumentée (bureau de coordination) vouluepar l’Assemblée des présidents et responsables cantonauxdes deux faîtières réunie pour la première fois l’après-midimême de la 1re Journée suisse de l’Education (2 septembre2011). Un groupe d’accompagnement avait été créé alors,qui s’est réuni deux fois cette année pour suivrel’élaboration du rapport contenant des propositions pour leCoSER, la Conférence des présidents et la Geschäftsleitungde LCH. La nécessité d’être plus présents sur la scène fédérale et deconstituer un véritable lobbying de l’éducation auprès desChambres fédérales et du nouveau Département del’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) aconduit les responsables de LCH et du SER à analyser lespossibilités d’une nouvelle collaboration.A chacune de ces rencontres, il a naturellement aussi étéquestion des dossiers courants, très nombreux et de plusen plus interagissants au niveau national. La collaborationet l’harmonisation des positions entre LCH et le SER sont deplus en plus remarquables. Plusieurs actions coordonnéeset concertées ont eu lieu cette année face à la presse et faceaux autorités. Pour ne citer qu’un exemple récent: laposition des Associations d’ensei-gnants face au concours de lameilleure école initié par ForumBildung.A ces rencontres des responsables,il faut ajouter deux séances duGroupe d’accompagnement, lesparticipations réciproques auxAssemblées des délégués, à cellesdes présidents et à d’autres mani-festations comme les Assises. Lacollaboration par-dessus la Sarineest vivace et constructive.

Si l’Accord HarmoSreconnaît les Espaceséducatifs linguistiqueset renvoie àl’organisationrégionale les questionsde plans d’étude et demoyensd’enseignement, il n’endemeure pas moins quede plus en plus dedécisions se prennentaux niveaux national etfédéral. Le SER doitêtre efficace sur tousles tableaux. Lacréation, dès le 1erjanvier, du nouveauDépartement fédéral del’économie, de laformation et de larecherche constitue undéfi de plus.

RAPPORT D’ACTIVITÉ7. Implication au plan national

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7.2.b Journée suisse de l’Education (J.-M. Haller)

Beat Zemp et Georges Pasquier, Franziska Peterhans etJean-Marc Haller, respectivement présidents, secrétairecentrale et secrétaire général de LCH et du SER, ontparticipé à six séances de travail pour organiser la 2eJournée suisse de l’Education qui aura lieu, à Berne, le 6septembre 2013.

«L’Education et l’Economie se parlent»La thématique des interactions et enjeux entre la formationet l’économie, soumise à la réflexion sous forme de 5thèses, sera débattue entre des représentants del’économie, de la politique et des associations membres deLCH et du SER.A nouveau, cette Journée sera suivie d’une réunion desdélégués des associations de LCH et du SER afin depoursuivre le travail entrepris le 2 septembre 2011.

7.2.c Ebenrain et Intergroupe parlementaire (J.-M. Haller)

Ebenrain est une Conférence qui rassemble desreprésentants des grandes associations ou fédérationsd’associations de dimension nationale ou régionale,comme l’USS, Travail.Suisse, l’Association suisse desinfirmières et infirmiers (ASI), les employés du secteurpublic suisse (ZV), la Fédération suisse des fonctionnairesde police... Elle se réunit 3 fois par an.Ces rencontres permettent d’échanger les préoccupationsde chaque secteur d’activité, de développer des colla-borations, de se transmettre des informations, d’organiserdes actions communes.Cette année, les discussions ont porté notamment sur lesquestions de:– la sous-enchère salariale due à la libre circulation des

personnes;– la crise et ses conséquences;– l’évolution des caisses de retraite; ainsi que sur les

actions à entreprendre pour chacune d’entre elles.

Ces Journées ontcomme objectif derendre visiblel’existence desAssociationsd’enseignants du SERet de LCH et leur travailauprès des décideursde Suisse. C’est uneaction à long terme.

En plus de l’USS etTravail.Suisse (faîtièresd’associations), lesassociations membresd’Ebenrainreprésentent près de300’000 membres!Ce sont essentiel-lement des personnesengagées dans lescommunes, cantons, oula confédération ainsique dans les secteursparapublics liés à cesentités politiques.Certains imaginent quelimpact ces associationsauront, le jour où ellesse regrouperont enfaîtière ou fédérationsuisse des employés dela fonction publique etparapublique…On peut rêver!

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C’est dans le cadre d’Ebenrain que s’organisent desconférences interparlementaires qui rassemblent desreprésentants des associations et syndicats et desparlementaires fédéraux.Les thèmes abordés lors des deux dernières conférencesont été L’économie et la crise de l’Euro et Le marché dutravail «libéral», les faits, les mythes et son importancepour l’économie.

7.2.d SSPES (G. Pasquier)

Très bonnes relations entre la Société suisse desprofesseurs de l’enseignement secondaire et le SER, avecune fidèle participation de son président, David Wintgens, ànos Assemblées des délégués et à nos manifestations.La convention signée il y a quelques années mérite d’êtreréactivée et les deux associations doivent trouver uneformule de collaboration plus satisfaisante que la situationactuelle. La SSPES est en effet membre de LCH et sesadhérents romands avec elle. Un travail est à faire pour unevéritable représentation romande du secondaire II.Le dossier des suites d’EVAMAR II et la question de latransition entre école obligatoire et post-obligatoire vontprendre de l’importance ces prochains mois; une bonnecollaboration entre SER et SSPES va s’avérer précieuse.

7.2.e EDD (FED-FEE) (G. Pasquier)

Après des années de gestation (voir précédents rapportsd’activité), l’agence nationale EDD (Education audéveloppement durable) va se concrétiser au cours duprintemps 2013 sous le nom de «éducation21».Ce centre national de compétences EDD apportera sonsoutien aux écoles et aux HEP de toute la Suisse.C’est après plusieurs années d’efforts et de discussions quela CDIP, l’OFEV (Office fédéral de l’environnement), la DDC(Direction du développement et de la coopération) etl’OFSP (Office fédéral de la santé publique) se sont misd’accord pour créer cette agence. Celle-ci n’est pasconstruite ex-nihilo puisque sa base résulte de la fusion de

C’est la première foispour l’éducation qu’uneInstance intercantonale(la CDIP) et des Officesfédéraux s’entendentpour créer une agence.Souhaitons que celle-cisoit performante etefficace au service desécoles, surtoutromandes, puisquel’EDD fait partie du pland’études, ce qui n’estpas encore le cas enSuisse alémanique.

David Wintgens

la FED (Fondation Education et Développement) et de la FEE(Fondation Education à l’Environnement), bien connues desenseignants romands et des lecteurs de l’Educateur.Si la décision est prise, que l’accord est général et que lesbases sont posées, il n’en reste pas moins que la mise enœuvre va s’avérer cruciale et que certaines dérives deconcentrations sur la Suisse alémanique ont déjà étéconstatées. Gageons que le choix d’Elisabeth Baume-Schneider comme présidente du Conseil de la nouvelleFondation sera une garantie pour les enseignants romands.

7.2.f Ecoles à Berne (J.-M. Haller)

Le SER est impliqué dans ce projet pédagogique depuis sacréation en 2008. Actuellement deux représentants fontpartie du Comité de cette Association, Georges Pasquier etJean-Marc Haller.Ecoles à Berne organise des camps de civisme sous formede jeu de rôle très réaliste (les élèves deviennentconseillers nationaux pendant une semaine). Ils affichent«complet».Ainsi, chaque année, les élèves de 25 classes de Suisse yparticipent et reviennent, pour l’immense majorité d’entreeux, intéressés par ce qu’ils ont vécu et avec de meilleuresconnaissances que leurs camarades du même âge dufonctionnement des institutions politiques, selon une étudeeffectuée par la HEP de Berne.La problématique d’un tel concept est l’accès limité à cescamps. Avec 25 classes par année du secondaire I pourl’ensemble de la Suisse, il ne peut répondre à l’attentelégitime des professionnels quant au développementd’activités propres à susciter de l’intérêt pour la con-naissance du monde politique et pour un engagement futurdans ce domaine de la part des élèves.Pour cette raison, l’Association met sur pied un conceptsemblable au niveau cantonal dans le but d’offrirl’opportunité de découvrir la vie politique suisse àdavantage de classes. Des projets pilotes dans 4 cantonsdes différentes régions linguistiques de Suisse devraientvoir le jour en 2014.

RAPPORT D’ACTIVITÉ7. Implication au plan national

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Le but du SER et de LCHest de montrer que lesassociationsprofessionnelles sontaussi porteuses deprojets pédagogiques.L’occasion est bellepour une Associationcantonale du SERd’interpeler leDépartement de soncanton pour luiproposer d’entrer dansle projet pilote d’Ecoles à … Fribourg,Lausanne, Delémont,Sion, Genève,Neuchâtel, Berne!

8.1 IE (S. Rohrbach)

Depuis le Congrès du Cap de 2011, aucun représentant duSER n’a participé aux diverses manifestations organiséespar l’Internationale de l’Education faute de temps. L’IE n’ena pas moins énormément travaillé partout dans le monde.Voici trois exemples concrets des activités entreprises :– En avril 2012, l’IE a lancé une campagne pour exhorter leGouvernement iranien à suspendre l’exécution duprofesseur Abdolreza Ghanbari. Cette campagne,permettant aux syndiqués du monde entier de signer unepétition sur Internet et les réseaux sociaux, organisée avecLabourStart, est venue s’ajouter aux autres actions menéespar l’IE auprès de l’OIT, des Nations-Unies, et d’AmnestyInternational. Fin septembre, le professeur était toujours enprison et la campagne relancée.– Au niveau de la crise économique, l’IE a soutenu lessyndicats affiliés dans tous les pays où des mouvements decontestation ou de grève ont été menés. Ainsi, une vice-présidente de l’IE, Mme Juçara Dutra Vieira, s’est expriméelors d’une marche de protestation à Brasilia, le 5 sep-tembre.– L’IE soutient le concours «La lecture a changé ma vie» quicherche à mettre en lumière l’importance de l’alpha-bétisation à l’échelle mondiale, concours lancé par lePartenariat mondial pour l’éducation au début du mois deseptembre.

RAPPORT D’ACTIVITÉ8. Implication au plan international

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Ces trois exemples nesont que de petitestouches d’éclairage surl’immense travail desolidarité, de soutien etde lobbyingqu’accomplit l’IE sur les5 continents. Je vousinvite à surferrégulièrement sur sonsite http://www.ei-ie.org/, pour constaterque notre appartenanceà la faîtière mondialedes enseignants a unsens si le principe desolidarité est importantpour vous.

Samuel Rohrbach

RAPPORT D’ACTIVITÉ8. Implication au plan international

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8.2 CSEE (S. Rohrbach)

L’année dernière, le SER a participé activement à l’enquêtesur le stress lié au travail des enseignants menée par leCSEE. Plusieurs écoles de Romandie ont répondu auquestionnaire. Les résultats ont été rendus lors d’uneconférence à Berlin où Suzanne Schöb a représenté le SER.Cette enquête est devenue un outil de référence àdisposition du SER et la participation de collègues suissespermet de l’exploiter plus concrètement.D’autres dossiers du CSEE ont fait l’objet de rapports cetteannée: les directions d’école, la violence entre pairs et leharcèlement, la lutte contre les stéréotypes,... pour n’enciter que quelques-uns. La situation de la Suisse n’apparaît pas toujours dans cesdossiers car le SER manque souvent de temps pourrépondre aux multiples enquêtes.

8.3 CSFEF (G. Pasquier)

Année importante pour le Comité Syndical Francophone del’Education et de la Formation qui a tenu trois réunions(Paris, Québec et Kinshasa), une Assemblée des délégués(Kinshasa) et assumé une présentation suivie d’une tableronde au 1er Forum de la Francophonie (Québec).

Le CSEE est ennégociations directesavec l’Unioneuropéenne. Sestravaux peuvent noussembler bien éloignésde nos préoccupationshelvétiques mais, avecles accords bilatéraux,les résultats desactions du CSEE noussont de toute façonbénéfiques même s’ilfaut compter quelquesannées avant d’en voirles effets en Suisse.

Fêtant cette année 25 ans d’engagement syndicalfrancophone, le CSFEF a vécu aussi sa 13e Rencontre(Assemblée des délégués). Celles-ci ont lieu tous les deuxans, quelques semaines avant le Sommet des chefs d’Etatsdes pays ayant le français en partage.Travaillant sur le thème du Sommet, le CSFEF fait uneanalyse de la situation des pays qu’il représente et rédigeun appel à l’attention des chefs d’Etat et de Gouvernement.Le thème de ce Sommet 2012 était «Les enjeux environ-nementaux et économiques en éducation face à lagouvernance mondiale».Dans sa déclaration, le CSFEF a dit sa profondepréoccupation devant le minimalisme des engagements dela Déclaration Rio + 20 concernant l’éducation et a appelé laFrancophonie à investir à hauteur de ses légitimesambitions. En outre, il a fait état de toute une série dedemandes étayées par ses travaux. Très actif dans l’EDD etla coopération Nord-Sud, le CSFEF vient d’inaugurer un sitequi peut être utile à tout enseignant dans sa classe:http://edd.csfef.org .

8.4 Syndicats francophones

8.4.a AEFO (G. Pasquier)

Changement de présidence à l’Association des enseignantsfranco-ontariens, où Benoît Mercier a cédé la place à CarolJolin. Les échanges ont pu être nombreux et très intéressants tantlors du Forum de la Francophonie que dans la rencontre deKinshasa.Nos collègues de l’AEFO ont en effet beaucoup de pointscommuns avec nous: les francophones sont trèsminoritaires dans la province et le système scolaire doits’imposer pour défendre ses spécificités culturelles. A cetégard, l’Association professionnelle fait preuve d’unimportant dynamisme qui peut nous servir d’exemple. D’autres aspects de l’organisation de l’école franco-ontarienne méritent notre attention. On se rappelle desCommunautés d’apprentissage professionnelles présen-tées par Claudia Guidolin lors des Assises romandes del’éducation de 2010...

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Parallèlement auxtravaux du CSFEF, s’estcréé depuis deux outrois ans un réseau despays du Nord, qui ont àpartager un certainnombre de souciscommuns et de pistesde solutions surl’organisation del’école, la formationdes enseignants, etc. Nouveaux partenairesau CSFEF: les collèguesbelges de la CSC(Conférence dessyndicats chrétiens),auprès desquelsLaurent Vité areprésenté le SER, le 6 octobre à Namur.

Carol Jolin

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RAPPORT D’ACTIVITÉ8. Implication au plan international

8.4.b CSQ (G. Pasquier)

La collaboration bien établie entre le SER et la Centrale dessyndicats du Québec, dont fait partie la FSE (Fédération dessyndicats d’enseignants) a encore progressé cette année.Au président Réjean Parent (voir encadré) a succédé LouiseChabot, infirmière de formation qui a prouvé depuislongtemps son envergure dans la défense et la promotiond’un système éducatif juste et efficace dans la sociétéquébécoise.Les inquiétudes, les analyses, les espoirs des enseignantsde part et d’autre de l’Atlantique sont très proches et leséchanges hautement profitables.L’organisation du 1er Forum de la Francophonie à Québec aété, à cet égard, plus qu’un symbole.Pour le reste, les combats actuels de la CSQ et de la FSEpour la valorisation des fonctions enseignantes et la miseen évidence de l’image de la profession et du travail desprofessionnels sont exemplaires et doivent nous inspirer.De même que leur engagement sociétal qui dépasse lafrilosité politique dont font généralement preuve lesAssociations d’enseignants.

8.4.c SNUipp (G. Pasquier)

Toujours de bons contacts avec nos collègues français àl’occasion des rencontres du CSFEF et de la visite du siègenational et des locaux du magazine Fenêtres sur cours audébut de l’année, à Paris. Depuis la venue des deuxresponsables nationaux lors des Assises romandes de2010, la direction du SNUipp (Syndicat national unitaire desinstituteurs et professeurs des écoles) a vu l’élection d’unnouveau secrétaire général en la personne de SébastienSihr.

8.4.d UNSA-éducation (G. Pasquier)

Là aussi, poursuite des relations avec la section Educationde l’Union nationale des syndicats autonomes en parallèleavec le CSFEF et changement de secrétaire général. APatrick Gonthier, qui avait représenté son organisation et

Elu président de la CSQen 2003, année duCongrès SER deNeuchâtel auquel ilétait venu participer,Réjean Parent aterminé son mandat le29 juin dernier, àl’occasion du 40eCongrès de la Centrale.Figure emblématiquedu syndicalismequébécois etfrancophone des huitdernières années, ilaura marqué de sonempreinte la lutte desenseignants contre les«apprentis sorciers» del’éducation. Le SER luia adressé ses plus vifsremerciements et sesvœux les meilleurs pourune excellente retraite.

même l’IE, dont il était vice-président, à plusieurs de nosmanifestations (Assises), a succédé Laurent Escure,nouveau secrétaire général. Le SER a déjà été en contact à de nombreuses reprises avecLaurent Escure qui a longtemps représenté l’UNSA-éducation au sein du CSEE.

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Le nouveau siteinternet, avec lapossibilité decommander en ligne,pourrait ouvrir denouvelles possibilitésde collaboration.La question demeure desavoir quel temps doitêtre consacré àdémarcher despartenaires et dansquel but. Le secrétairegénéral actuel n’a pascomme priorité dedévelopper cescollaborations maisreste attentif et utilisechaque opportunité quise présente.

RAPPORT D’ACTIVITÉ9. Partenaires commerciaux

9. Partenaires commerciaux (J.-M. Haller)

Actuellement, le partenaire principal du SER est GENERALI.Des partenariats ponctuels existent avec Payot Libraire S.A.Le SER aborde le partenariat sous deux angles différents:– des collaborations qui permettent de dynamiser tantl’entreprise que l’association;– des avantages en faveur des adhérents, à titre individuel.

Actuellement, GENERALI propose de contracter des assu-rances avec un rabais de 15%, les personnes déjà aubénéfice d’un contrat pouvant demander à le réévaluer. En 2011, la relance de l’information et de la publicité apermis de stabiliser le nombre de personnes quisouscrivent à GENERALI, après plusieurs années de baisse.

De son côté, Payot Libraire SA a évoqué plusieurs pistes decollaboration avec le SER. Toutefois, la disponibilité pourréfléchir et mettre sur pied de nouveaux projets decollaboration est faible.Ponctuellement, Payot propose des rabais sur certainsouvrages en lien avec les manifestations organisées par leSER. De plus, un essai de vente de l’Educateur a été tentédurant six mois, mais n’a pas eu l’effet escompté.De nouveaux types de collaboration sont à l’étude.

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RAPPORT D’ACTIVITÉ10. Sigles

AAM Activités artistiques et manuellesAD Assemblée des déléguésAEFO Association des enseignants franco-ontariensAIDEP Association des inspecteurs et des directeurs des écoles primaires

de Suisse romande et du TessinAMCOFF Association des maîtres du cycle d’orientation fribourgeois francophoneARE Assises romandes de l’éducationAVECO Association valaisanne des enseignants du cycle d’orientationCADRE Collectif d’analyse du travail réel des directions romandes d’établissements

scolaires et sociauxCAHR Conseil académique des HEP romandesCDHEP Conférence romande des directeurs de HEPCDIP Conférence des directeurs, directrices de l’instruction publique suisseCES Commission d’enseignement spécialiséCIIP Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande

et du TessinCLFE Conférence latine de la formation des enseignants et des cadresCMF Conseil Média-FormationCOHEP Conférence des rectrices et recteurs des hautes écoles pédagogiquesCOMETE Commission des médias et des technologies dans l’éducationCOMEVAL Commission d’évaluation des ressources et projets didactiquesCOPAR Commission consultative des associations partenairesCOPED Commission pédagogique (CIIP)CORE Commission de la recherche en éducationCORENE Commission des ressources numériques pour l’enseignementCoSER Comité SERCoVeCo Commission de vérification des comptesCPA Coopération pédagogique en AfriqueCP/SER Commission pédagogique du SERCRE Conseil de la recherche en éducationCROTCES Conférence romande et tessinoise des chefs d’établissement secondaireCSEE Comité syndical européen de l’éducationCSFEF Comité syndical francophone de l’éducation et de la formationCSQ Centrale des syndicats du QuébecDDC Direction suisse du développement et de la coopérationD-EDK Deutschschweizer Erziehungsdirektoren-KonferenzDEFR Département fédéral de l’économie, de la formation et de la rechercheEBENRAIN Alliance des associations de travailleuses et travailleursEDD Education au développement durableENTER Espace numérique de travail de l’école romandeES Enseignement spécialisé

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FAPERT Fédération des associations de parents d’élèves de Suisse romandeet du Tessin

FED Fondation Education et développementFEE Fondation Education à l’environnementFORDIF Formation en direction d’institutions de formationGpil. Groupe de pilotageHarmoS Harmonisation de la scolarité obligatoire en SuisseHEP Haute école pédagogiqueHES Haute école spécialiséeIE Internationale de l’éducationIRDP Institut de recherche et de documentation pédagogiqueLCH Dachverband Schweizer Lehrerinnen und LehrerOFEV Office fédéral de l’environnementOFFT Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologieOFSP Office fédéral de la santé publiqueOIT Organisation internationale du travailPER Plan d’études romandPIRACEF Programme intercantonal romand en activité créatrices

et économie familialePISA Programme international pour le suivi des acquis des élèvesPPAR Plate-forme de partenariatRECI Réseau suisse éducation et coopération internationaleREREF Réseau des responsables de l’enseignement du français des cantonsRERLANG Réseau des responsables Langue des cantonsRPT Réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches

entre la Confédération et les cantonsSAEN Syndicat autonome des enseignants neuchâteloisSEJ Syndicat des enseignants jurassiensSEJB Syndicat des enseignants du Jura bernoisSPFF Société pédagogique fribourgeoise francophoneSPG Société pédagogique genevoiseSPV Société pédagogique vaudoiseSPVal Société pédagogique valaisanneSNUipp Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles

et professeurs d’enseignement général de collègeSRL Semaine romande de la lectureSSPES Société suisse des professeurs de l’enseignement secondaireTIC Technologie de l’information et de la communicationUNSA Union nationale des syndicats autonomesUSAM Union suisse des arts et métiersUSS Union syndicale suisse

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RAPPORT D’ACTIVITÉ11. Rendez-vous importants

Dates fixes

❚ Journée mondiale des enseignants – 5 octobre

❚ Journée des droits de l’enfant – 20 novembre

2012

❚ Semaine romande de la lecture du SER19-23 novembre

❚ AD/SER d’automne1er décembre, à Moutier (BE)

2013

❚ Semaine des médias 22-26 avril

❚ AD/SER du printemps 4 mai, en principe à Lausanne

❚ 2e Journée suisse de l’Education6 septembre, à Berne

❚ Semaine romande de la lecture du SER18-22 novembre

❚ AD/SER d’automne 30 novembre, à Martigny (VS)

Case postale 899

Av. de la Gare 40

CH-1920 Martigny 1

Tél. + 41 27 723 59 60

E-mail: [email protected]

www.le-ser.ch

et 12 fois par année

l’

pour vous informer!