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Sommaire Page Problématique 2 Description du système 3 Disposition des voies d’évacuation 4 Fréquence de l’évacuation du fumier 5 Séparation de la phase liquide et des éléments solides 6 Problèmes d’évacuation et solutions 8 Prévention des accidents 10 Respect du bien-être des animaux 13 Situation particulière des porcs 15 Organisation du travail et gestion de l’exploitation 15 Nouveautés 18 Bibliographie 19 stabulations libres, le fumier devrait être évacué plus fréquemment. En pratique, il existe de bonnes solu- tions pour séparer la phase liquide des éléments solides. Pour que la sépara- tion se fasse bien, les ouvertures des grilles doivent être adaptées à la com- position du fumier. L’étude des voies d’évacuation situées à l’extérieur ou à l’intérieur des éta- Rapport FAT No 542 1 Les nouveaux systèmes de stabula- tion et les transformations d’étables élargissent le champ d’application des systèmes stationnaires d’évacuation du fumier. Une enquête a été réalisée dans différentes exploitations afin d’appréhender les problèmes de fonc- tionnement et de sécurité, puis de les évaluer. Le bon fonctionnement de l’installation d’évacuation dépend de la disposition des voies d’évacuation et de leur système de drainage. Si les surfaces en béton ne sont pas profi- lées, elles perdent leurs propriétés an- tidérapantes après quelques années seulement. Or, pour ménager les on- glons, les surfaces d’évacuation doi- vent si possibles être sèches et antidé- rapantes. Le plus souvent, les problèmes d’évacuation sont liés à une trop grande quantité de fumier. C’est pourquoi dans de nombreuses Rapports No 542 2000 Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon TG, Tél. 052/368 3131, Fax 052/3651190 Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin Conception technique et maniement correct de l’installation sont essentiels pour un fonctionnement en toute sécurité Beat Steiner et Margret Keck, Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon Fig. 1b: Dans les stabulations libres, l’utilisation des racleurs larges est multiple. Différents modes d’entraînement et des dispositifs de commande électroniques augmentent en- core les possibilités d’emploi. Fig. 1a: Même les systèmes d’évacuation simples, comme le traîneau à fumier, peu- vent remplir leur fonction s’ils sont instal- lés correctement.

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Sommaire Page

Problématique 2

Description du système 3

Disposition des voies d’évacuation 4

Fréquence de l’évacuation du fumier 5

Séparation de la phase liquide et des éléments solides 6

Problèmes d’évacuation et solutions 8

Prévention des accidents 10

Respect du bien-être des animaux 13

Situation particulière des porcs 15

Organisation du travail et gestion de l’exploitation 15

Nouveautés 18

Bibliographie 19

stabulations libres, le fumier devraitêtre évacué plus fréquemment.En pratique, il existe de bonnes solu-tions pour séparer la phase liquide deséléments solides. Pour que la sépara-tion se fasse bien, les ouvertures desgrilles doivent être adaptées à la com-position du fumier.L’étude des voies d’évacuation situéesà l’extérieur ou à l’intérieur des éta-

Rapport FAT No 542 1

Les nouveaux systèmes de stabula-tion et les transformations d’établesélargissent le champ d’application dessystèmes stationnaires d’évacuationdu fumier. Une enquête a été réaliséedans différentes exploitations afind’appréhender les problèmes de fonc-tionnement et de sécurité, puis de lesévaluer. Le bon fonctionnement del’installation d’évacuation dépend dela disposition des voies d’évacuationet de leur système de drainage. Si lessurfaces en béton ne sont pas profi-lées, elles perdent leurs propriétés an-tidérapantes après quelques annéesseulement. Or, pour ménager les on-glons, les surfaces d’évacuation doi-vent si possibles être sèches et antidé-rapantes. Le plus souvent, lesproblèmes d’évacuation sont liés àune trop grande quantité de fumier.C’est pourquoi dans de nombreuses

RapportsNo 542 2000

Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon TG, Tél. 052/368 31 31, Fax 052/365 1190

Systèmes stationnaires d’évacuation du fumierdans l’élevage bovin et porcinConception technique et maniement correct de l’installation sont essentielspour un fonctionnement en toute sécurité

Beat Steiner et Margret Keck, Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon

Fig. 1b: Dans les stabulations libres, l’utilisation des racleurs larges est multiple. Différentsmodes d’entraînement et des dispositifs de commande électroniques augmentent en-core les possibilités d’emploi.

Fig. 1a: Même les systèmes d’évacuationsimples, comme le traîneau à fumier, peu-vent remplir leur fonction s’ils sont instal-lés correctement.

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2 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

Méthode

Les systèmes stationnaires d’évacuationdu fumier disponibles sur le marché peu-vent être regroupés en trois catégories:1. Racleurs larges (racleurs rabattables,

pliants, combinés)2. Evacuateurs va-et-vient et évacuateurs

à chaînes3. Elévateurs à fumier, évacuateurs à

pression, évacuateurs «taupe»Il faut encore ajouter des systèmes spé-ciaux comme les robots d’évacuation, les

ProblématiqueLes nouveaux systèmes de stabulation etles transformations d’étables vont sou-vent de pair avec de grandes surfacesd’évacuation ainsi qu’avec différentsaxes d’évacuation. De nos jours, l’utilisa-tion de la paille est plus répandue et sou-lève de nouveaux problèmes.

Les principales questions touchent laqualité du nettoyage, les aspects liés à la

construction, la sécurité du fonctionne-ment, le bien-être des animaux, la pré-vention des accidents (fig. 2), ainsi queles données liées à l’organisation du tra-vail et à la gestion de l’exploitation.

Nombreux sont les nouveaux systèmesd’évacuation, tant stationnaires que mo-biles, mais leur champ d’applicationdans la pratique est encore mal connu.

bles non isolées permet d’observerl’effet du gel sur le fonctionnement del’installation. Des mesures techniqueset organisationnelles appropriées lorsde la construction et la mise en fonc-tion de l’installation d’évacuation dufumier garantissent un fonctionne-ment correct jusqu’à des tempéra-tures d’environ –10 °C.Les accidents provoqués par les sys-tèmes d’évacuation du fumier sur-viennent le plus souvent au niveaudes franchissements de parois et deszones de séparation. Pour éviter queles hommes ou les animaux ne se bles-sent, différentes mesures techniquesont fait leurs preuves: séparations pi-votantes, système d’arrêt automa-tique, conception adéquate des ra-cleurs (pas d’arêtes vives, etc.) etvitesse de fonctionnement inférieureà 4 m/min.Les systèmes stationnaires d’évacua-tion du fumier présentent différentsavantages du point de vue de l’orga-nisation du travail: le temps de travailnécessaire aux travaux manuels se li-mitent au prénettoyage. En outre, lesinstallations d’évacuation n’exigentque peu de travaux d’entretien, tousbien ciblés. Les coûts de l’installationpar UGB diminuent, plus les effectifssont importants. Les frais de répara-tion annuels représentent entre 0,4 et0,6% du coût total de l’installation.De nouveaux systèmes de commandeélectroniques offrent aujourd’hui lapossibilité de programmer individuel-lement la durée du nettoyage, l’itiné-raire, la vitesse d’avancement, ainsique la réaction du système lorsqu’ilrencontre des obstacles. Dans le casdes robots d’évacuation, les systèmesd’entraînement fixes et les évide-ments ne sont plus nécessaires, ce quiaccroît encore la souplesse d’utilisa-tion de ce dispositif.

Température

Disposition

Fonctionnement de l’installationd’évacuation du fumier

Emissions

Exécutiontechnique

Litières, eau

Séparationliquide / solide

Respect dubien-être

des animauxSécurité du

fonctionnement

Prévention des accidents

Qualité dunettoyage

Fig. 2: Le bon fonctionnement de l’installation d’évacuation est déterminant.

Questionnaireécrit

Relevés surl’exploitation

Racleur rabattable/combiné 105 19

Racleur pliant 28 4

Evacuateur va-et-vient 24 6

Elévateur 12

Evacuateur va-et-vient avec élévateur 63 4

Evacuateur va-et-vient avec système à pression/«taupe» 76 5

Evacuateur à chaîne 14

322 38

Total pour l’évaluation des données 360

Systèmes spéciaux

Traîneau à fumier/Racleur à rampe 3

Evacuateur à chaîne 2

Robot d’évacuation 3

Total d’exploitations visitées 46

Tab. 1: Types d’installations étudiées

Page 3: Rapports - blv.admin.ch

Description du système

Rapport FAT No 542 3

Fig. 3: Installations d’évacuation fixes pour stabulations entravées.

Evacuateur va-et-vient avec élévateur à fumier

Evacuateur va-et-vient avec canal à pression

Evacuateur va-et-vient avec dispositif«taupe»

Evacuateur à chaîneTraîneau à fumier

Les évacuateurs va-et-vient à entraînement hydrauliquepeuvent être combinés quasiment à volonté dans la mesure oùles différences de niveau le permettent. Les vérins sont entraî-nés par une unité centrale de pompage et de commande. Latransmission à l'élévateur, au canal à pression ou au dispositif«taupe» doit être synchronisée. Si l'élévateur ne forme qu'unléger angle (p. ex. 30 °), il peut être entraîné directement parl'évacuateur va-et-vient. Pour l'évacuateur à pression, le tasde fumier doit se situer dans le prolongement de l'évacuateurva-et-vient.

Un dispositif «taupe» convient également pour les fumièreséloignées. Les évacuateurs à chaîne convoient le fumier encontinu jusqu'au tas de fumier. Lorsque les voies d'évacuationsont longues, ce système permet de réduire la durée d'éva-cuation par rapport aux évacuateurs va-et-vient. Le traîneauà fumier est un système qui convainc de par sa constructionsimple et les frais d'investissement réduits. Si les voies d'éva-cuation sont suffisamment larges, il est très efficace notam-ment dans les petites stabulations entravées.

Fig. 4: Racleurs larges pour stabulations libres.

Les racleurs rabattables nettoient les voies d'évacuation grâ-ce à des volets orientables verticaux ou en biais. Ces dernierssont relevés lorsque le racleur se déplace en marche arrière. Leracleur est entraîné par un câble, une vis sans fin ou des railshydrauliques.Le racleur combiné permet de nettoyer les bordures grâce àdes volets latéraux.Le racleur pliant est équipé de volets qui se replient automa-tiquement sur eux-mêmes lorsque le racleur recule.

Le racleur sur plan incliné est basé sur la construction du ra-cleur rabattable ou du racleur combiné. Le fumier ne tombeque d'un côté et est repoussé au centre par un grand volet la-téral.Le robot d'évacuation associe un racleur combiné à une uni-té d'entraînement et des accumulateurs. Il n'est plus nécessai-re de procéder à des évidements pour les systèmes d'entraîne-ment ou à des changements de direction.

Racleur rabattable Racleur combiné Racleur pliant

Racleur pour fumier glissant sur plan incliné

Robot d'évacuation

Page 4: Rapports - blv.admin.ch

deur et être disposés à intervalles d’env. 80mm (fig. 5). Pour réaliser un tel ouvrage, ilest nécessaire d’utiliser du béton C 25/30.Si les rainures vont dans le même sens quela pente, elles aideront au drainage (fig.6). Il est préférable d’opter pour une sur-face profilée que pour une surface à frai-ser, car la première solution est plus du-rable. Des études portant sur le fraisagedes surfaces en béton ont montré que lesrainures donnaient de meilleurs résultatsque les points en ce qui concerne les pro-priétés antidérapantes (Pahlke, 1995).

traîneaux à fumier, etc. qui ne sont encoreque peu répandus.A partir d’une liste de références fourniepar 15 fabricants/revendeurs, nous avonssélectionné 780 exploitations au hasard etleur avons envoyé un questionnaire surleur installation d’évacuation. Plus de 40%des personnes interrogées nous ont ré-pondu. Parallèlement à cette enquête, laFAT a effectué des relevés détaillés sur 38installations d’évacuation en pratiquedans différentes exploitations (tab. 1).Grâce à la participation des fabricants, cesrelevés ont apporté des informations pré-cieuses.Au total, les données de 360 installationsont pu être évaluées. La majeure partie deces données provenait d’exploitations deproduction laitière dans lesquelles les sys-tèmes fixes d’évacuation du fumier sontles plus répandus.Les installations de racleurs larges nécessi-tent des recherches plus approfondiesafin de tenir compte de leur importancecroissante dans les nouveaux concepts destabulation.

Disposition des voiesd’évacuation

Les vaches passent jusqu’à quatre heurespar jour dans l’aire d’exercice. Une vachefait entre 70 et 150 pas par heure (Box-berger, 1985). Les aires d’exercice, dont lesvoies d’évacuation font également partie,doivent être suffisamment antidérapantestout en ménageant les onglons.Du point de vue de la construction, lesvoies d’évacuation doivent répondre auxcritères suivants:– disposition plane (avec pentes transver-

sales), aucune formation de cuvettes,– absence de fissures, matériau imper-

méable à l’eau, – revêtement résistant aux charges mé-

caniques.La pratique recherche des voies d’évacua-tion d’un bon rapport qualité/prix, simplesà installer, faciles à nettoyer et durables.Au cours de notre enquête, dans les sta-bulations entravées, nous avons rencontréuniquement des surfaces en béton. Dansles stabulations libres, les deux tiers dessurfaces sont construits en asphalte coulé,le reste des surfaces est en béton. On trou-ve également d’autres matériaux dans lapratique: béton avec mélange à base degravillons de granit, revêtements en résineépoxyde, béton bitumineux ou pavéscomposites.

4 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

Fig. 6: Pour s’assurer que les sols resteront antidérapants pendant plusieurs années, lessurfaces en béton doivent être profilées. Lorsque les rainures sont orientées dans le sensde la pente, elles favorisent le drainage.

A l’heure actuelle, l’asphalte coulé et lessols en béton profilé sont les matériaux quirépondent le mieux aux exigences. Toute-fois, les sols en asphalte coulé ne sont an-tidérapants que lorsqu’ils sont humides.Cette propriété se modifie peu avec letemps, ce qui n’est pas le cas du béton. Ence qui concerne le caractère antidérapantdu béton, il faut choisir dès la mise en pla-ce entre une surface profilée et une surfa-ce structurée qui devra être fraisée régu-lièrement (Wandel 1999). Les profils enalvéoles ou en rainures devraient présen-ter env. 15 mm de largeur et de profon-

max. 8 cm 1.5/1.5 cm

14–20 cm de béton C 25/30 profilé et imperméable à l'eau

15–20 cm de couche de support (graviers)

Soubassement

14–20 cm de béton C 20/25 imperméable à l'eau

15–20 cm de couche de support (graviers)

Soubassement

3–4 cm d'asphalte coulé

Fig. 5: Construction de voies d’évacuation pour les stabulations libres.

Page 5: Rapports - blv.admin.ch

Le long des logettes, il est recommandé deprévoir une pente transversale d’au moins1,5% (fig. 7).

Evacuation des liquides accumulés

Pour évacuer les liquides accumulés, lesfabricants d’installations d’étables pro-posent différentes solutions: canaux dedrainage (p. ex. Aco-drain), conduites dedrainage (p. ex. drain à cheminées), rainu-re pour câble , canal avec clapet de vidan-ge ou vis sans fin). Il est important que leliquide soit collecté sur toute la longueurde la voie d’évacuation. Les canaux d’éva-cuation présentent en général seulement0,5% de pente (fig. 8). C’est pourquoi ilest nécessaire de procéder à un nettoyagemécanique ou d’utiliser des conduites derinçage. Les relevés effectués montrentque les canaux équipés de clapets de vi-dange ou de vis sans fin sont ceux qui ga-rantissent le meilleur drainage. Ils ont tou-tefois un inconvénient: lorsqu’il gèle dur, leclapet de vidange ou la vis sans fin gèlenteux aussi. Il existe néanmoins une solutionqui constitue un compromis possible: ri-gole de guidage du racleur à environ 8 cmde profondeur; dispositif de curage instal-lé environ à 45 degrés par rapport au sensdu nettoyage (fig. 9).Les conduites de drainage comme le drainà cheminées ne sont efficaces que là où lerinçage est régulier (au moins une fois parsemaine). Pour ce faire, il est indispensablede prévoir une conduite de rinçage fixe.

Fréquence de l’évacuationdu fumier

La fréquence de l’évacuation détermine lapropreté des voies, notamment en ce quiconcerne l’aire d’affouragement, quicompte plus de 50% du fumier (cf. Rap-port FAT 497). En outre, il faut égalementéviter de traîner du fumier dans les lo-gettes situées directement sur l’axe d’af-fouragement. La figure 10 représente lafréquence d’évacuation et indique les rai-sons pour l’évacuation répétée dans lesinstallations avec racleurs larges.

A quelle fréquence évacuer le fumier?

Dans les stabulations entravées, plus de90% des exploitants interrogés évacuentle fumier deux fois par jour. Contrairement

Disposition des voies d’évacuation / Fréquence de l’évacuation du fumier

Rapport FAT No 542 5

Aires d’exercice dans les étables nonisolées et les parcours extérieurs

Les voies d’évacuation et les aires d’exerci-ce extérieures sont particulièrement expo-sées aux influences climatiques. Les sur-faces ensoleillées sèchent rapidement. Siles surfaces en asphalte coulé n’ont pasété humidifiées au préalable, les installa-tions d’évacuation utilisées ne peuvent pasles nettoyer correctement. En périodes degel, les surfaces lisses présentent égale-ment un inconvénient: les liquides gèlentet transforment rapidement la surface enpatinoire. Même une évacuation plus fré-quente du fumier ne suffit pas à résoudrele problème. C’est pourquoi l’asphaltecoulé ne convient pas pour les surfacesextérieures. Il est préférable d’opter pourdes surfaces en béton profilées.

Drainage des voies d’évacuation

Dans les stabulations entravées équipéesd’évacuateurs va-et-vient ou d’évacua-teurs à chaîne, les liquides sont accumulésau centre des voies d’évacuation souventsans pente.Dans les stabulations libres équipées de ra-cleurs larges, on a relevé en moyenne despentes transversales de 1,3%, des penteslongitudinales de 0,75% et des pentes de

1,5% vers le centre de la voie d’évacuation(n = 14). Ces valeurs influencent relative-ment peu le drainage. Pour que l’écoule-ment soit efficace, il faudrait une inclinai-son minimale de 2% (Bickert et al. 1997).C’est possible pour les surfaces en béton,mais problématique pour les surfaces enasphalte coulé. En effet, il est difficile deposer un revêtement en asphalte couléavec une pente supérieure à 1,5%; enoutre, ce type de revêtement a besoin desuffisamment de liquides pour que le net-toyage avec les racleurs soit efficace.

Logette Aire d'affouragement

Profil de guidage du racleur large= rigole pour collecter l'urine (p. ex. 3,5/8 cm)

min. 1.5%min. 1.5%

Fig. 7: Dans les zones où la quantité de fumier est importante (aires d’affouragement),les voies d’évacuation doivent être suffisamment drainées. L’asphalte coulé est difficile àposer lorsque la pente est supérieure à 1,5%. Avec les surfaces en béton, une inclinai-son de 2% est possible et recommandée.

Fig. 8: Les canaux d’évacuation présententgénéralement peu de pente. Il vaut doncla peine de prévoir une conduite de rinça-ge fixe; pour des tubes de drainage, unetelle conduite est obligatoire.

Sens du travail

Rigole de guidage

Elément de guidage du racleur

Racleur

8 cm

Fig. 9: Une rigole de grande taille guide efficacement le racleur large et permet égale-ment de collecter les liquides.

Page 6: Rapports - blv.admin.ch

à la stabulation entravée, en stabulationlibre, outre les lésions par compression, lesinfections des onglons jouent un rôle es-sentiel. Les dommages causés aux onglonsconstituent une cause croissante despertes dans l’élevage bovin (Sekul, 1999).Comme le montrent d’autres études,l’ammoniac qui se dégage des excrémentsrend la corne des onglons moins résistan-te (Mülling et Brudas, 1998). C’est pour-quoi là où le fumier s’accumule, c’est-à-di-re dans l’aire d’affouragement et dansl’aire de repos, il est important de nettoyerfréquemment. Du point de vue des on-glons, le mot d’ordre devrait être le sui-vant: sec et antidérapant! Les aires d’exer-cice extérieures nettoyées trois à six foispar jour présentent un revêtement plusantidérapant, améliorent l’hygiène et l’im-pression de propreté dans l’étable (Wan-del 1999).

6 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

Quand évacuer le fumier?

Le choix des périodes d’évacuation dé-pend du régime d’affouragement, des ho-raires de traite et du déroulement de latraite proprement dite. En été, la pâturejoue également un rôle. Une fréquenceélevée d’évacuation dans la zone desplaces d’affouragement pose des exi-gences particulières au niveau du racleuret de sa vitesse (cf. chapitre sur le bien-êtredes animaux).Les robots d’évacuation ou les systèmes decommande automatiques permettent deprogrammer très exactement les périodeset les itinéraires d’évacuation, ce qui per-met de tenir compte au mieux des exi-gences particulières de l’exploitation. Dansnotre enquête, sept exploitations tra-vaillent avec des systèmes de commandeautomatiques. Leurs installations avec ra-cleur large fonctionnent cinq à huit foispar jour.

0

20

40

60

80

100

Racleur rabattable/ combiné (n=124)

Racleur pliant (n=32)

Pour

cent

age

des

inst

alla

tions

(%)

1–2 x 3 x 4 x 5–8 x Automatique

Fréquence d'évacuation par jour

0

20

40

60

80

100

Racleur rabattable/ combiné

Racleur pliant

Trop de fumierSanté des onglons, réduction du risque de dérapagePropreté des animauxEmissions

Raisons pour plus de deuxopérations d'évacuation par jour

Fig. 10: Tandis que la moitié des utilisateurs de racleurs rabattables et combinés évacuent le fumier plus de deux fois par jour, cetteproportion est de deux tiers pour les utilisateurs de racleurs pliants. La propreté des animaux est l’explication que l’on cite générale-ment.

Séparation de la phaseliquide et des élémentssolides

Pour compléter le drainage, plusieurs ex-ploitations ont besoin de séparer la phaseliquide des éléments solides. Cette métho-de doit permettre d’obtenir la compositionidéale lisier et/ou fumier. Mais la sépara-tion influence également le fonctionne-ment de l’installation d’évacuation (cf.chapitre sur les problèmes d’évacuation).Différents modèles de grilles servent ac-tuellement à la séparation des élémentssolides et de la phase liquide. Leur effica-cité dépend de la forme et de la taille desouvertures, de la largeur des grilles et de lavitesse à laquelle avance le fumier. Outreles problèmes d’efficacité, ces systèmessont souvent critiqués dans la pratique àcause de la paille qui reste accrochée et quipeut causer des dommages au racleur.

Page 7: Rapports - blv.admin.ch

Fréquence de l’évacuation du fumier / Séparation de la phase liquide et des éléments solides

Rapport FAT No 542 7

Disposition et structure des grilles

Pour garantir une bonne efficacité, lesgrilles doivent avoir au moins 80 cm de lar-ge (fig. 11). Lorsque le racleur avance àvitesse réduite (moins de 4m/min), la sé-paration se fait mieux et le risque d’en-dommager l’installation est moindre. C’estpourquoi les installations qui fonctionnentrapidement comme les traîneaux et les ra-

cleurs à rampe causent plus souvent desproblèmes. Lors de la planification, il estrecommandé d’exploiter toutes les diffé-rences de niveau pour disposer au mieuxles dispositifs de séparation.Souvent, il faut séparer une partie des ex-créments liquides du fumier à longuepaille. Les barreaux plats ou ronds disposésen diagonale par rapport au sens de pro-gression du racleur (à environ 30 degrés)et à 10–12 cm d’intervalles sont les équi-

pements qui ont donné les meilleurs résul-tats. Si possible, les barres devraient se ter-miner dans le vide (fig. 12), ce qui per-mettrait d’éviter l’accumulation de débrisde paille sur la barre de butée et d’éviterles dommages ainsi causés au racleur. S’ilest impossible de renoncer à la barre debutée, elle devrait être placée selon unangle maximum de 45 ° (fig. 11). Dans les évacuateurs va-et-vient, des trousd’environ 15 cm de diamètre, répartis surtoute la largeur des canaux, permettentune bonne séparation (fig. 13).Les solutions mentionnées jusqu’ici neconviennent pas pour les zones sur les-quelles on se déplace. Lorsque la grille setrouve dans une zone où les hommes etles animaux circulent, la distance entre lesbarreaux ne doit pas dépasser 35 mm dansle sens de la longueur. Les grilles à alvéolessont certes antidérapantes, mais sont peuperformantes en ce qui concerne la sépa-ration des éléments solides de la phaseliquide. Même le fumier contenant de lapaille courte glisse par dessus et doit êtreévacué séparément.

Installations avec problèmes d'évacuation / blocages

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

%

Racleur rabattable/

Racleur combiné

Evacuateurva-et-vient/

Elévateur à fumier

Evacuateur va-et-vient/à pression/

«taupe»

Evacuateur à chaîne

Racleur pliant

Fig. 14: Les problèmes de convoyage sont particulièrement rares avec les racleurs pliantset les racleurs à chaîne. Avec les racleurs rabattables et combinés, ainsi qu’avec les éva-cuateurs va-et-vient associés à des élévateurs ou des systèmes à pression / «taupe»,environ un tiers des installations sont concernées par ce type de problèmes.

min. 80 cm

Barres métalliques, plates ou arrondiesen longueur ou mieux, en diagonale (30°)

Grille en biseau

10–1

2 cm

Fig. 11: Pour séparer la phase liquide du fumier contenant de la paille longue, il est né-cessaire d’utiliser des grilles dont les barreaux sont assez distants. La disposition des bar-reaux en diagonale rend la séparation plus efficace.

Fig. 12: Sur les grilles réservées au fumierà longue paille, les barres devraient si pos-sible se terminer dans le vide.

Fig. 13: En ce qui concerne les évacuateursva-et-vient, les trous d’un diamètre de 15cm environ constituent un système qui afait ses preuves pour séparer la phaseliquide du fumier contenant de la paillelongue.

Page 8: Rapports - blv.admin.ch

8 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

Problèmes d’évacuation etsolutions

Une installation d’évacuation devrait fonc-tionner sans problème dans la mesure oùles conditions d’utilisation sont respectées.En pratique, des problèmes d’évacuationsurviennent souvent dans différents typesd’installations. La figure 14 présente lepourcentage d’installations qui n’éva-cuent pas suffisamment le fumier ou quitombent en panne et le tableau 2 en ex-plique les raisons. Des mesures deconstruction et d’organisation ciblées per-mettent d’éviter ce genre de problèmes.

Mesures à prendre pour les évacua-teurs va-et-vient et les systèmescombinés

La séparation des éléments solides et de laphase liquide doit être adaptée au typed’installation et à la litière prévue. Si l’onretire peu de liquide, les problèmes d’éva-cuation sont certes rares, mais le tas de fu-mier peut devenir liquide. Lorsque le fu-mier est trop sec ou trop riche en paille, lesévacuateurs à pression ou les évacuateurs«taupes» peuvent se bloquer, ce qui en-traîne de pénibles opérations de désen-gorgement. Les quantités inhabituelles defumier comme le fumier de veaux ou lesrestes de crèche ne doivent être ajoutéesqu’avec parcimonie. Plus la quantité de fu-mier par course de cylindre est élevée, plusla synchronisation avec l’élévateur est im-portante, ou avec le système d’évacuationà pression, ou encore avec l’évacuateur«taupe».

Mesures relatives aux racleurs larges

Le type de racleur choisi doit être adaptéaux intervalles prévus pour l’évacuation età la quantité de fumier produite. Les pro-blèmes d’évacuation liés à des quantités defumier trop importantes doivent être réso-lus en augmentant la fréquence des éva-cuations et non les dimensions du racleur.Le fumier comportant une forte propor-tion de paille et le fumier gluant qui a dé-jà commencé à se décomposer exigent unracleur suffisamment lourd. Dans lesétables à stabulation libre sur plan incliné,lorsque le fumier ne s’accumule que d’uncôté, il est généralement recommandéd’utiliser un racleur pour fumier glissantsur plan incliné. Il est également possiblede transformer un racleur combiné pourqu’il soit tracté excentriquement.Les racleurs qui se coincent sont en géné-ral toujours des racleurs rabattables. Leracleur doit donc être conçu de manière àrespecter une certaine tolérance dechaque côté pour délimiter la voie d’éva-cuation (en général, 2 cm de chaque côté).Ce système présente un inconvénient. Eneffet, une pellicule gluante se forme etgèle en hiver, ce qui réduit donc encore latolérance.L’utilisation de volets latéraux sur le racleurcombiné (fig. 15) apporte, elle, de nom-breux avantages: le racleur convient égale-ment pour des voies d’évacuation dont lalargeur varie de quelques centimètres. Sil’angle de réglage et le poids des voletssont bien adaptés, ce système permet debien nettoyer les zones en bordure. Leszones où il y a risque d’écrasement à cau-se de colonnes ou d’autres éléments deconstruction, sont aménagées dans lesdeux sens. Suivant leur longueur, les voletslatéraux permettent également de faireglisser un peu le fumier du bord vers le

centre. Mais, ce type de volets n’est pasnon plus sans inconvénient: la voie du ra-cleur doit obligatoirement être équipée deguides des deux côtés pour les volets laté-raux. Suivant la longueur des volets, il fautprévoir une position de départ plus vaste(aire de stationnement du racleur) et ilpeut être nécessaire de prévoir une pistede lancement. Enfin, il est important quelorsque les volets reculent, ils présententdéjà un angle d’incidence minimum (bu-tée).

Tenir compte du gel dans laplanification

Tandis que dans les étables isolées thermi-quement, seules un quart des installationssont concernées par les pannes dues augel, dans les étables non isolées et les airesd’exercice extérieures, ce pourcentage semonte à plus de 60%.Au cours d’un essai réalisé dans 74 établesde construction simple pour vaches lai-tières (Beltrami et al., 1999), on a étudié lafonctionnement des systèmes d’évacua-tion en cas de gel. Les résultats montrentque dans 44% des cas, il est possibled’évacuer le fumier à l’aide de l’installationfixe. Il est encore possible d’évacuer le fu-mier avec un système mobile comme lechargeur automoteur (trax) dans 35% descas, la motofaucheuse dans 18% des casou enfin manuellement dans 13% des cas.Si on les considère dans l’absolu, ceschiffres ne sont guère encourageants.Heureusement les températures ne des-cendent en dessous de moins dix degrésque peu de jours dans l’année.

Outre l’altitude, il faut également tenircompte de l’influence du vent, de la neigeet des éventuelles zones froides dans la

Raisons expliquant convoyage insuffisant/blocageen pourcentage des cas par type d’installations

Cas pouvant être cités à plusieurs reprises

Type d’installation Trop defumier

Trop depaille

Trop deliquide

Racleurcoincé

Racleur rabattable/combiné 38 –– –– 32

Racleur pliant 80 –– –– ––

Evacuateur va-et-vient 83 33

Evacuateur va-et-vient/élévateur 61 28 –– 6

Evacuateur va-et-vient/à pression/«taupe» 42 21 32 5

Chaîne 11 –– –– ––

Tab. 2: Limites d’utilisation des installations d’évacuation

Fig. 15: Sur les racleurs combinés, des vo-lets latéraux nettoient les bordures. Lesvolets étant mobiles, le racleur convientégalement pour les voies d’évacuation de largeur irrégulière.

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Problèmes d’évacuation et solutions

Rapport FAT No 542 9

pression et les évacuateurs «taupe» sontles systèmes les moins sensibles au gel. Lesystème combiné d’évacuateur va-et-vientavec évacuateur à pression ou évacuateur«taupe» a également fait ses preuves. Ilfaut cependant noter que les évacuateursva-et-vient sont presque uniquement ins-tallés dans des étables isolées thermique-ment. Tandis qu’un tiers des évacuateursva-et-vient avec élévateur sont sujets à despannes dues au gel, ce type de problèmestouche la moitié des racleurs larges et desévacuateurs à chaîne. Les principalescauses des pannes dues au gel concernentles secteurs suivants:

planification de l’installation. Il faut es-sayer dans la mesure du possible de proté-ger les voies d’évacuation de ces diversesinfluences. En optimisant l’exposition desbâtiments et en prévoyant des avant-toits,il est souvent possible de régler une bon-ne part des problèmes.

Sensibilité au gel particulière àl’installation

Si l’on considère les types d’installation in-dépendamment des autres facteurs d’in-fluence, on constate que les évacuateurs à

– Avec les installations à racleurs larges:racleurs et câbles gelés, et problèmeslors du changement de vitesse.

– Avec les systèmes combinés avec desévacuateurs va-et-vient: restes de fu-mier dans le canal et racleurs gelés.

– Avec les élévateurs: fumier gelé sur lesfourches de convoyage.

– Avec les évacuateurs à chaîne: racleursgelés.

Dans la plupart des cas, les utilisateurs in-diquent qu’entre-temps, ils ont trouvé dessolutions efficaces pour prévenir ce typede pannes.

Mesures techniques pouréviter les pannes dues au gel

• Installations à racleurs larges– Aire de stationnement du racleur dans

un endroit protégé du gel, prévoir éven-tuellement des possibilités d’isolation(fig. 16).

– Canaux transversaux couverts et isoléslorsqu’ils se trouvent à l’extérieur.

– Grilles donnant sur la zone d’évacua-tion, avec de grandes ouvertures.

– La rainure où se situe le câble doit êtreaccessible partout pour le nettoyage.

– Les poulies de renvoi doivent êtreplacées de telle sorte qu’aucun liquidene s’accumule à leur niveau.

– Installation sans interrupteur de fin decourse mécanique dans l’aire de déjec-tions extérieure.

– Mécanisme de relevage du clapet facileà nettoyer.

– Commande électrique avec programmeséparé pour périodes de gel.

• Evacuateurs va-et-vient et évacua-teurs à chaîne

– Drainage efficace sur toute la longueurdu canal.

– Zone extérieure du canal facile d’accès(fig. 17).

– Racleurs des évacuateurs à chaîne aveccouche de protection contre l’usure enplastique.

– Lubrification permanente des chaînes etdes dispositifs de changements de di-rection.

• Elévateurs, évacuateurs à pression,évacuateurs «taupe»

– Zones de transfert drainées efficace-ment.

– Simple plate-forme au lieu des systèmescompliqués, style cuvettes.

– Possibilité de modifier le réglage del’élévateur en hauteur.

Fig. 16: Pour éviter les problèmes de gel, le racleur devrait être stationné dans une zoneprotégée.

Fig. 17: Les zones extérieures de l’installation d’évacuation doivent être faciles d’accès.Pour éviter les pannes dues au gel, il est souvent nécessaire d’effectuer un nettoyage aposteriori.

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10 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

Mesures organisationnellespour éviter les pannes duesau gel

Indépendamment du type d’installations,les problèmes sont en général plus impor-tants lorsque les températures atteignent– 10 °C pendant plus d’un à deux jours. Letemps est cependant suffisamment longpour prendre des mesures qui permettentde prévenir les dommages:– Nettoyage des racleurs, des canaux et

des rainures des câbles.– Mettre l’intervalle d’évacuation en posi-

tion spéciale gel dans les systèmes decommande automatique (évacuationtoutes les 2-3 heures).

– Isoler l’aire de stationnement du racleuret les poulies de renvoi lorsqu’elles sontsituées à l’extérieur.

– Nettoyer plus fréquemment l’interrup-teur de fin de course à l’extérieur.

– Laisser le racleur large dans l’étable.– Faire tourner les évacuateurs va-et-vient

et les évacuateurs à chaîne à vide.– Pour les évacuateurs à chaîne, laisser

toujours la même section de chaîne àl’extérieur.

– Remettre l’installation en marche envi-ron 30 minutes après le nettoyage.

– Arrêter les installations hydrauliquesaprès avoir changé les barres d’évacua-tion au mouvement d’avance.

– Eviter toute utilisation d’eau dans le sec-teur de l’installation d’évacuation.

– Lorsque le gel dure, il peut être plus sim-ple d’évacuer le fumier avec le tracteurou le chargeur qu’avec le racleur, pourautant que les séparations et les portespermettent la circulation de véhiculesdans les voies d’évacuation.

Réparation des pannes dues au gel

Dans la mesure où l’on connaît les pointscritiques d’une installation, il est souventpossible de dégeler les parties concernées,notamment les câbles, les clapets et lesrenvois des racleurs larges, les mécanismesde changement de direction des racleurshydrauliques, les racleurs des évacuateursva-et-vient et à chaîne ainsi que lesfourches de convoyage des élévateurs. Laremise en service de l’installation exigecependant un interrupteur de surchargeefficace.Les rails de guidage encastrés des racleurslarges hydrauliques sont difficiles à dége-ler de même que les canaux de drainageavec clapet de vidange ou vis sans fin.L’utilisation d’eau bouillante pour dégelerl’installation est problématique, notam-

ment à l’extérieur, car de la glace supplé-mentaire se reforme immédiatement.

Prévention des accidents

Dans les évacuateurs à fumier, les zones àrisque sont les zones d’écrasement et lesrenfoncements au niveau du dispositifd’entraînement, les zones d’écrasementdes racleurs au niveau des passages, desséparations, des franchissements de paroiset de l’aire de stationnement du racleur.Les zones d’évacuation ouvertes sont éga-lement dangereuses, ainsi que les zonesde transfert sur les élévateurs et les éva-cuateurs à pression ou «taupe». Aprèsque plusieurs accidents graves, voire mor-tels, se soient produits, le SPAA en colla-boration avec des fabricants d’équipe-ments d’étable a défini des règles desécurité concrètes pour les installationsd’évacuation mécaniques. Ces règles sontbasées sur les principes de sécurité et desanté du Règlement CE 89-392-CEE (Di-rectives machines). Les dispositions exécu-tives reposent sur la norme EN 292 «Sécu-rité des machines, Principes généraux deconception», ainsi que sur la norme EN349 «Sécurité des machines, Ecartementsminimaux pour prévenir les risques d’écra-

sement de parties du corps humain». Lesfournisseurs et fabricants d’installationsd’évacuation sont tenus de respecter cesconsignes de sécurité. Même si l’acheteuret/ou l’utilisateur d’une installation attestepar sa signature que l’installation présentedes lacunes en matière de sécurité lors desa mise en service, le fournisseur n’est paspour autant déchargé de sa responsabili-té. Au cours de notre enquête, nous avonsrelevé les cas d’accidents ainsi que les so-lutions techniques apportées en matièrede sécurité dans la pratique. Dans 5% desinstallations, on a constaté des accidentsmettant en cause des personnes (fig. 18).Le lieu de l’accident se situe la plupart dutemps au niveau du franchissement desparois.

Eviter les zones d’écrasement

Connaissant la cause première des acci-dents, il est essentiel d’éviter les zonesd’écrasement pour prévenir les accidents.Presque tous les utilisateurs d’installationsd’évacuation effectuent d’autres activitéspendant qu’ils évacuent le fumier. Souventils nettoient les aires des repos, épandentde la litière, ce qui veut dire qu’ils tra-vaillent dans la zone à risque de l’installa-tion.En général, il est possible d’éviter les zonesd’écrasement en respectant des distances

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

121 105 331Nombre d'installations

en %

d'in

stal

latio

ns

Accidents impliquant des personnes Blessures d'animaux

Avec le racleur rabattable et le racleur

combiné

Avec l'évacuateur va-et-vient équipé d'un

élévateur à fumier

Dans toutes les installations

Accidents et blessures d'animaux causés par les installations d'évacuation du fumier

Fig. 18: 5% des installations d’évacuation ont connu des accidents impliquant des per-sonnes. Les blessures d’animaux se produisent presque exclusivement dans les installa-tions avec racleurs larges.

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Problèmes d’évacuation et solutions / Prévention des accidents

Rapport FAT No 542 11

de sécurité (SPAA, 1998). Il faut prévoir aumoins 50 cm entre les pièces de l’installa-tion et les éléments de construction fixes.Comme les dimensions exactes du racleurne sont souvent pas encore disponiblespendant la construction du bâtiment, on afixé une hauteur libre de 65 cm minimumpour les racleurs larges au niveau des fran-chissements de paroi (fig. 19). Les pas-

sages (p. ex. pour les barres d’évacuation)doivent mesurer au moins 50 x 50 cm. Lapratique montre que les séparations deboxes dans les étables de vaches laitièresremplissent leur fonction, lorsque l’arrêteinférieure est placée à 65 cm maximumau-dessus du sol. Pour les bovins à l’en-grais et les vaches mères, les séparationsdevraient être placées plus bas. Un dispo-

sitif pivotant permet de renoncer à destechniques coûteuses pour assurer la sé-curité du fonctionnement (fig. 20).

Relevés de la force de traction surles installations de racleurs larges

Pour éviter tout accident mettant en cau-se des personnes ou des animaux, certainsfabricants réduisent au minimum lesforces de traction du dispositif d’entraîne-ment. Jusqu’à présent, on ne disposaitd’aucune indication concrète concernantles forces de traction effectives des ra-cleurs. C’est pourquoi la FAT, en collabora-tion avec le SPAA, a mesuré les forces detraction de huit installations fonctionnantdans différentes exploitations. Il s’agissaitde racleurs rabattables et de racleurs com-binés avec les dispositifs d’entraînementsuivants: câble, vérin hydraulique, vis sansfin et moteur sur axe d’entraînement (ro-bot d’évacuation). Les racleurs étudiésnettoyaient des surfaces comprises entre30 et 110 m2. Les forces de traction se si-tuaient, elles, entre 598 et 6102 N. Toutesles installations étudiées remplissaient lesexigences en matière de force de traction.

Réduction des forces de traction

Dans la pratique, de nombreuses installa-tions avec racleurs larges fonctionnentavec des forces de traction élevées. Or, dupoint de vue de la sécurité de l’installation,

Fig. 21: Les zones d’écrasement au niveaudu franchissement des parois constituentune cause fréquente d’accidents. Lors-qu’elles sont montées correctement, leslisses de contact sont efficaces. Un profilde montage suffisamment grand em-pêche que les animaux ne causent desdommages.

Partie pivotante de la séparation

Racleur

Fran

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50 c

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Fig. 19: Le respect des distances de sécurité au niveau des séparations et des franchisse-ments de parois permet dans de nombreux cas de renoncer aux dispositifs d’arrêt auto-matiques.

Fig. 20: Dans les stabulations libres pour vaches mères et bétail à l’engrais, une distancede 65 cm entre la voie d’évacuation et la séparation est trop importante. Un élément deséparation pivotant empêche efficacement les animaux de passer.

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12 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

de telles forces ne sont ni indiquées, ni né-cessaires. En général, il suffit que les forcesde traction soient comprises entre 10 (ra-cleur léger, faibles quantités de fumier, fu-mier liquide) et 30 N/m2 à évacuer (racleurlourd, fumier avec une forte proportion depaille, fumier glissant sur plan incliné).

Interrupteurs de sécurité

Lorsque les zones à risque sont situées enaval, comme c’est le cas pour les voies ré-trécies, les ouvertures dans les évacuateursà pression ou les évacuateurs «taupe», ouencore les passages dans les canaux d’éva-

cuation fermés, il est indispensable de pré-voir des interrupteurs de sécurité. Il peuts’agir de lisses de sécurité, de barrière pho-toélectrique, d’arceau de sécurité ou decommande à action maintenue.Les lisses de sécurité sont montées de plusen plus fréquemment au niveau du fran-chissement des parois, à proximité de l’ai-re de stationnement du racleur ou d’autrespassages souterrains (fig. 21). Grâce àl’enquête, nous avons réuni des informa-tions concrètes sur le fonctionnement deslisses de sécurité dans 23 installations dif-férentes. Les agriculteurs ayant participé àl’enquête ont souligné la sécurité élevée,l’extrême sensibilité du dispositif ainsi queson fonctionnement irréprochable. Parcontre, dans de nombreux cas, ils ont cri-tiqué le manque de solidité mécanique deslisses de contact (souvent écrasées ou ar-rachées par les animaux).Toutefois, pour assurer une longue duréede vie au dispositif, il est essentiel de défi-nir correctement le lieu de montage. Le fa-bricant doit en outre prévoir une concep-tion adéquate et utiliser un profil demontage approprié. Il est également pos-sible de commander plusieurs lisses de sé-curité en série sur différents sites.

Les arceaux de sécurité sont montés no-tamment au niveau des barres d’évacua-tion dans les systèmes va-et-vient et dansles évacuateurs à chaîne, à la sortie del’étable. Ils ne jouent leur rôle que si lapression nécessaire à leur déclenchementest légèrement supérieure à la pression gé-nérée régulièrement par l’arrivée de pa-quets de paille. L’installation d’une bavet-te en caoutchouc devant l’arceau desécurité protège et amortit les chocs.

Commandes à action maintenue

Lorsque les racleurs à rampe et les traî-neaux à fumier avancent rapidement, il estimportant de monter des commandes àaction maintenue au lieu des interrupteursmarche/arrêt (l’installation fonctionne uni-quement pendant que l’opérateur main-tient le bouton). Mais, il est souvent im-possible à l’utilisateur d’avoir une vued’ensemble des zones à l’intérieur et àl’extérieur de l’étable depuis un seul posted’observation. En outre, il est obligé, àcause de la vitesse de l’installation, d’in-terdire aux animaux l’accès des voiesd’évacuation. Les vitesses élevées présen-tent un autre inconvénient: les élémentsde guidage ou de changement de direc-tion s’usent plus vite, ainsi que les câbles.Il est donc recommandé de vérifier s’il neserait pas mieux de réduire considérable-ment les vitesses de ce type d’installation(c.-à-d. moins de 6 m par minute).

Sécurité relative à la conception deszones d’évacuation et des grilles

La solution qui consiste à évacuer le fumierdirectement dans les canaux transversaux,les fosses à lisier ou à fumier est générale-ment la variante la plus simple et la plus ef-ficace. Souvent, on craint, à juste titre, quedes animaux ou des hommes puissent sefaire happer par le racleur et être poussésdans ces zones. Pour empêcher de tels ac-cidents, de nombreux utilisateurs renon-cent aux avantages que pourrait leur ap-porter un système automatique. Ils sontcependant contraints d’utiliser des lissesde contacts ou des systèmes d’avance par

Fig. 24: Les rigoles de guidage des racleursdoivent être les plus étroites possibles.Dans les surfaces en béton, la rigole peutêtre découpée directement à la fraise.

Fig. 22: La zone de transfert vers l’élévateur doit être facile d’ac-cès. Les plates-formes surélevées par rapport à la fumière sontmieux adaptés que les cuvettes construites à grand frais.

Fig. 23: Les éléments de l’installation d’évacuation en contact avecles animaux doivent être respectueux de ces derniers. Les pointeset les arrêtes des racleurs notamment doivent être arrondies.

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surface de la voie d’évacuation jusqu’àl’arête acérée du volet. Cette distance va-rie énormément suivant les fabricants. Sil’on considère la hauteur des onglonsd’une vache adulte, la hauteur maximalene devrait pas dépasser 5,5 cm. Sauf dansle cas de racleurs fonctionnant en tandem,des volets relevés à 5,5 cm du sol devraientsuffire dans la plupart des cas.

Conception des rigoles de guidage

La rigole de guidage doit être conçue demanière à éviter si possible de causer desblessures aux onglons. En ce qui concerneles caillebotis autorisés pour les bovins(OVF 1998), la dimension maximale est de3,5 cm. Lorsque les installations sont pla-cées dans des porcheries, cette dimensiondoit être réduite à 2 cm environ. Toutefois,lorsque les revêtements sont constituésd’asphalte coulé ou de matériaux sem-blables, il est très difficile d’installer desprofils métalliques si petits. En revanche, sila surface est en béton, il est possible decreuser d’étroites rigoles de guidage dans

intermittence avant la zone à risque. Il esttoutefois bien plus sûr de respecter les dis-tances de sécurité au niveau du franchis-sement des parois et d’installer des grillesspéciales pour prévenir les chutes (cf. cha-pitre Séparation de la phase liquide et deséléments solides).

Zones dangereuses au niveau del’élévateur

La zone de transfert du fumier est celle quiest la plus dangereuse au niveau de l’élé-vateur. C’est pourquoi il est nécessaire deplacer une barrière interdisant l’accès di-rect à cette zone. Il vaut la peine de mettreen place une clôture avec des barreauxverticaux afin que les enfants ne puissentl’escalader. Mais, il ne faut pas oublier,qu’il peut être nécessaire d’effectuer destravaux d’entretien. L’enquête a montréque des accidents peuvent se produire ennettoyant la cuvette de réception. Il estdonc particulièrement important de pré-voir un accès aisé à cette partie de l’instal-lation (fig. 22).

Risques présentés par les gaz

Les dégagements gazeux représentent unrisque pour l’homme et l’animal, là où lesfosses à lisier et les canaux ne présententpas de fermeture hermétique empêchantle gaz de s’échapper dans l’étable et les lo-caux annexes. Les bavettes en caoutchoucne constituent pas un système de ferme-ture fiable contre le gaz entre la fosse à li-sier et l’étable (Kupper, 1983). Les mesuresnécessaires de prévention des accidentsdoivent être prises en compte dès la plani-fication (SPAA, 1995).

Respect du bien-être desanimaux

La plupart des installations d’évacuationfonctionnent là où se tiennent les ani-maux. Elles doivent donc être conçues demanière à ne causer aucune blessure et àêtre bien tolérées par les animaux. Les élé-ments de l’installation qui entrent encontact direct avec les animaux sont ceuxqui présentent le plus de risques de bles-sures. Il s’agit donc surtout du racleur etdes rails de guidage. Des accidents ayantblessé des animaux se sont produits dans8% des installations – principalement avec

Prévention des accidents / Respect du bien-être des animaux

Rapport FAT No 542 13

racleurs larges (fig. 18). Ce sont générale-ment les onglons et les pattes qui sont tou-chés. Les blessures les plus frappantes sontles coupures, mais on constate égalementdes entorses, des fractures de l’os de l’on-glon et d’autres blessures semblables. Iln’est pas possible de savoir à quel endroitont eu lieu toutes les blessures. Toutefois,il est malgré tout possible et nécessaired’améliorer certains éléments de l’installa-tion.

Eviter les éléments saillants, cou-pants et acérés au niveau du racleur

Les éléments du racleur avec lesquels lesanimaux peuvent entrer en contact, doi-vent être conçus en fonction (arrondir lesarêtes, etc.) (fig. 23). Les volets relevés desracleurs larges constituent un danger par-ticulier. Le fait de frotter sur les voies d’éva-cuation les rend aussi coupants que descouteaux et lorsqu’ils sont relevés, ils re-présentent un danger considérable pourles animaux. Le risque de blessure dépendégalement de la hauteur à laquelle ces vo-lets sont relevés, mesurée à partir de la

Fig. 25: Les racleurs de petites dimensions et dont la vitesse de progression est réduitesont préférables pour les animaux. Les racleurs pliants sont particulièrement bien accep-tés par les animaux.

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14 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

le sol en fraisant (fig. 24). Les rails de gui-dage montés au dessus du sol doivent êtrebien visibles. Il est recommandé d’éviter lesergots d’entraînement sur les rails de gui-dage des racleurs hydrauliques.

Pas de panique face au racleur!?

Tandis qu’en stabulation entravée, lesbêtes s’habituent rapidement au systèmed’évacuation avec systèmes va-et-vient ouchaîne, dans les installations à racleurslarges, les différences sont plus impor-tantes d’une exploitation à l’autre. Com-ment savoir si un racleur sera bien accep-té ou pas par les animaux? Cela dépendessentiellement de sa vitesse, de la fré-quence des évacuations, de ses dimen-sions ainsi que des possibilités de fuitepour les animaux.Les observations d’animaux montrent queles installations qui travaillent à une vites-se réduite sont mieux acceptées. C’est lecas notamment lorsque les animaux doi-vent s’habituer à une étable et à ses équi-pements. Qu’il s’agisse des racleurs largesou des systèmes va-et-vient, nous avonsrelevé des différences importantes en cequi concerne la vitesse de fonctionne-ment. Le temps économisé grâce à une vi-tesse de travail supérieure se traduit par de

nombreux désavantages: les animaux sontplus nerveux, le risque de blessures est im-portant, l’installation s’use plus rapide-ment et le nettoyage est moins efficace.C’est pourquoi il est recommandé de res-pecter des vitesses d’avancement de4m/min environ, dans la zone où évolueles animaux. Cette valeur est valable éga-lement pour la vitesse de fonctionnementdes vérins dans les installations hydrau-liques. Des vitesses plus élevées supposentque les animaux sont parqués à l’écartpendant toute la durée du processusd’évacuation.L’augmentation de la vitesse du racleur

exige de séparer les animaux pendantl’évacuation. Lorsque les animaux entrentpour la première fois dans l’étable, ou lors-qu’un nouveau racleur a été installé, il estrecommandé de le mettre en présence desanimaux pendant quelques jours.

Dimensions du racleur

Les animaux acceptent mieux les racleursétroits que les constructions larges et/ouélevées. Les racleurs rabattables et combi-nés mesurent en moyenne 24 cm de largeet 20 cm de haut. Les racleurs pliants me-

Fig. 26: Les porcs s’habituent rapidement aux racleurs larges. Les racleurs pliants de faiblehauteur sont ceux qui conviennent le mieux.

Fig. 27: Les travaux de prénettoyage com-prennent le temps passé à évacuer le fu-mier des aires de repos pour le mettredans la voie d’évacuation et le temps pas-sé à évacuer le fumier des zones de passa-ge dans les stabulations libres.

Temps de travail nécessaire pour le prénettoyage des installations à racleursrabattables et combinés en fonction de la taille du troupeau

Taille du troupeau (UGB)

MO

h pa

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GB

et p

ar a

n

0.0

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

0 10 20 30 40 50 60

Fig. 28: Avec les racleurs larges, le temps de travail manuel pour le prénettoyage s’élèveenviron à 1 MOh par an, pour un troupeau de 30 UGB.

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permanence, il y a toujours quelques bêtesqui y séjournent. Pour des raisons liées àl’exploitation, il est peu commode et peusouhaitable de parquer les animaux àl’écart. Pendant le procédé d’évacuation,les animaux ne doivent en aucun cas êtreattachés au cornadis.

Situation particulière des porcs

Dans l’élevage de porcs, rares étaient jus-qu’à présent les installations d’évacuationmontées dans la zone où évoluent les ani-maux. En général, les installations sontfixes et sont placées dans des canaux sou-terrains. Dans la mesure où les exigencesprécédemment mentionnées sont respec-tées, les évacuateurs va-et-vient et les ra-cleurs larges sont également très perfor-mants. Il est important de veiller à ce queles matériaux résistent bien à la corrosionet à ce que le racleur soit suffisammentlourd (éviter la formation d’une pelliculegluante).Les expériences réunies avec les installa-tions d’évacuation dans la zone où évolueles animaux se limitent à peu d’exploita-tions (fig. 26). Voici quelques exigencesspécifiques que l’on peut déduire des ob-servations:• Le secteur d’utilisation est limité aux

truies taries, aux porcs d’avancementet de finition.

• Les racleurs ne devraient pas dépasser10 cm de haut. Les racleurs pliants sontceux qui conviennent le mieux.

• Prévoir une rigole de guidage de 2 cmde large au max. ou la placer au-dessusdu couloir.

• Placer l’aire d’affouragement en de-hors de la zone d’évacuation en casd’affouragement par rations.

• Fermer les séparations pendulaires (p. ex avec des plaques Argolit).

• Toujours placer les lisses de contact encaoutchouc à l’extérieur de la zonedans laquelle évoluent les animaux.

Organisation du travail etgestion de l’exploitation

Avant de se décider pour une installationd’évacuation fixe, il est bon de compareravec d’autres procédés. Faut-il évacuer lefumier manuellement avec un dispositifmobile (chargeur, motofaucheuse) ou

Situation particulière des porcs / Organisation du travail et gestion de l’exploitation

Rapport FAT No 542 15

surent quant à eux 7,4 cm de large et 10cm de haut. Les observations d’animauxsur l’axe d’affouragement ou dans l’airede repos ont montré qu’à ce niveau, le ra-cleur pliant était nettement supérieur auxautres types de racleurs larges. Si le racleurpliant est bien accepté, cela tient aussi aufait que quand il recule, il est plié et consti-tue un obstacle encore plus réduit pour lesanimaux (fig. 25).Dans notre étude, le système qui présente

les plus grandes dimensions, c’est le robotd’évacuation. Bien que les animaux mon-tent également sur cet obstacle lorsqu’ilavance à vitesse réduite, il est très risquéd’utiliser régulièrement ce système sanssurveillance sur l’axe d’affouragement àcause des blessures qu’il peut occasionner.Dans l’aire d’affouragement, il est particu-lièrement important d’évacuer le fumieren respectant le bien-être des animaux,car lorsque le fourrage est disponible en

Entretien nécessaire

Racleur rabattable/Racleur combiné

Evacuateur va-et-vient/

Elévateur à fumier

Evacuateur va-et-vient/à pression/

«taupe»

Evacuateur à chaîne

MO

h pa

r in

stal

latio

n et

par

an

2.2 2.32

4

0

1

2

3

4

5

6

7

8

Médiane 25–75%

Fig. 29: Les agriculteurs ne passent pas le même temps, sur le même type d’installations.Le besoin de maintenance est réduit, avec 2 à 4 MOh par an.

Récapitulatif de l'entretien nécessaire

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Câble Chaîne Entraînement Vidange Changement de direction

Racleur Divers

Racleur rabattable/Racleur combiné

Evacuateur va-et-vient/

Elévateur à fumier

Evacuateur va-et-vient/à pression/

«taupe»

Evacuateur à chaîne

Fig. 30: Les principaux travaux d’entretien concernent les racleurs, les systèmes d’entraî-nement et les changements de direction.

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avec un dispositif fixe? Pour compareravec les procédés d’évacuation mobiles,nous vous renvoyons au rapport FAT n°497 «Nettoyage des aires d’exercice endur». Les relevés que nous avons effectuésen ce qui concerne l’organisation du tra-vail portent sur le prénettoyage, le net-toyage proprement dit et les travaux post-nettoyage, ainsi que les activités annexeset les travaux d’entretien. Les travaux depré- et de post-nettoyage comprennentuniquement les travaux qui sont directe-ment liés aux opérations d’évacuationavec l’installation. Il s’agit par exemple deramasser le fumier dans les logettes pourle disposer sur les voies d’évacuation (fig.27), de pousser les séparations dans lesstabulations libres ou de nettoyer les grillesaprès coup. Les temps indiqués ont étéfournis par les agriculteurs et se réfèrentgénéralement à une opération d’évacua-tion ayant eu lieu le matin. Dans une sta-bulation libre pour 30 UGB, équipée deracleur rabattable ou combiné, le prénet-toyage représente environ 1 MOh parUGB (fig. 28). Seules quelques exploita-tions procèdent à un post-nettoyage.

Evacuer le fumier tout enentretenant l’aire de repos

La durée du nettoyage dépend de la vites-se du racleur et de la longueur des voies àévacuer. Pour une voie d’évacuation de 30mètres de long et un racleur avançant de4m/min, il faut compter 15 minutes. Lesinstallations hydrauliques qui avancent parintermittence ont besoin de nettementplus de temps que les installations méca-niques qui, elles, fonctionnent en continu.Pratiquement tous les agriculteurs se li-vrent à d’autres activités pendant que l’ins-tallation d’évacuation effectue le nettoya-ge. Généralement, ils entretiennent lesaires de repos ou procèdent à la traite.Pendant qu’il entretient l’aire de repos,l’opérateur se trouve dans la zone de tra-vail de l’installation d’évacuation et peutdonc surveiller son fonctionnement. Enoutre, il exploite ainsi le temps dont il dis-pose.

Installations faciles d’entretien

Au cours de notre enquête, nous avons re-levé le temps nécessaire pour les travauxd’entretien régulier et l’avons converti enheures de main-d’œuvre par an (fig. 29).Nous avons enregistré séparément les tra-vaux concernant les câbles, les chaînes, ledispositif d’entraînement, la vidange, leschangements de direction et les racleurs.Pour l’ensemble des travaux d’entretien, il

16 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

Investissements nécessaires pour les installations à racleurs larges en fonction de la taille du troupeau (Fr./UGB)

0

5

10

15

20

< = 1

0

10–1

5

15–2

0

20–2

5

25–3

0

30–3

5

35–4

0

40–4

5

45–5

0> 5

0

Taille du troupeau (UGB)

Nom

bre

d'ex

ploi

tatio

ns

< = 400 400–600 600–800 > 800

Fig. 31: Les investissements peuvent varier considérablement pour des troupeaux demême taille. Plus la taille du troupeau augmente, plus les investissements par UGBdiminuent rapidement.

TroupeauRacleur Evacuateur Evacuateur Evacuateur large va-et-vient va-et-vient/ à chaîne

avec éléva- à pression teur à fumier ou «taupe»

20 UGB total Fr. 14 400 18 500 19 600 17 500par UGB Fr. 720 925 980 875

30 UGB total Fr. 18 800 18 600 22 700 19 800par UGB Fr. 627 620 757 660

40 UGB total Fr. 19 400 23 000 24 800par UGB Fr. 485 575 620

50 UGB total Fr. 20 800 27 500par UGB Fr. 416

Mode d’évacuation du fumier

Tab. 3: Investissements par installation et par UGB

TroupeauRacleur Evacuateur Evacuateur Evacuateur large va-et-vient va-et-vient/ à chaîne

avec éléva- à pression teur à fumier ou «taupe»

20 UGB total Fr. 1 409 1 825 1 945 1 731par UGB Fr. 70 91 97 87

30 UGB total Fr. 1 839 1 836 2 251 1 952par UGB Fr. 61 61 75 65

40 UGB total Fr. 1 898 2 273 2 463par UGB Fr. 47 57 62

par UGB Fr. 41 5450 UGB total Fr. 2 035 2 719

Mode d’évacuation du fumier

Tab. 4: Coûts annuels des installations au total et par UGB

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Organisation du travail et gestion de l’exploitation

Rapport FAT No 542 17

faut compter entre 2 et 4 MOh par an. Lafigure 30 montre sur quoi portent ces tra-vaux. Les racleurs, les dispositifs d’entraî-nement et les changements de directionsont les pièces qui demandent le plus demaintenance. Les racleurs rabattables etles évacuateurs à chaîne exigent notam-ment un entretien régulier pour fonction-ner de manière fiable.

Investissement nécessaire

L’investissement nécessaire pour une ins-tallation d’évacuation dépend largementdes évidements, des travaux d’armature etdes raccordements électriques à effectuer.Les coûts de l’installation proprement dite

sans frais de construction, ni raccorde-ments électriques sont présentés au ta-bleau 3 en fonction de la taille du trou-peau. On constate que les investissementsnécessaires par UGB diminuent considéra-blement plus le troupeau est important(fig. 31). Pour les racleurs larges, les coûtssont de l’ordre de Fr. 720.–/UGB pour 20UGB et de Fr. 416.–/UGB pour 50 UGB(tab. 3). Les travaux de maçonnerie pourles évacuateurs à pression et «taupe» peu-vent rehausser massivement l’investisse-ment nécessaire.Les raccordements électriques ont coûtéen moyenne Fr. 1390.–. Les installationsavec plusieurs dispositifs d’entraînementrevenaient évidemment plus cher.

Les installations d’évacuation stationnairesprésentent de faibles coûts d’électricité.Deux racleurs larges avec entraînementpar câble dans une stabulation libre à lo-gettes pour 40 UGB consomment environ440 kWh par an (quatre opérations d’éva-cuation par jour). Cela correspond, selonles tarifs actuels, à un coût d’électricitéd’environ Fr. 85.–.

Des frais de réparation plus réduitssont possibles

Contrairement à des études ultérieures,notre enquête a montré que dans la plu-part des cas, les frais de réparation étaientpeu significatifs. Par rapport à la valeur à

Réparations (tarif à partir de la valeur à neuf)

en %

de

la v

aleu

r à

neuf

0.4

0.5

0.6

0.5

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

1.0

1.2

Médiane25–75%

Racleur rabattable/Racleur combiné

Evacuateur va-et-vient/

Elévateur à fumier

Evacuateur va-et-vient/

à pression/«taupe»

Evacuateur à chaîne

Fig. 32: Dans les installations d’évacuation, les frais de réparation sont réduits par rap-port à la valeur à neuf. Les différences d’une exploitation à l’autre restent néanmoinsimportantes.

Fig. 33: La disposition correcte des dispositifs d’entraînement et des changements de di-rection ainsi que l’utilisation du bon type de câble sont déterminantes pour les questionsd’usure.

Fig. 34: Les surfaces en béton de plus enplus nombreuses et l’évacuation de plusen plus fréquente du fumier remettentl’emploi d’une couche d’usure au goût dujour pour les racleurs rabattables et com-binés.

Fig. 35: Avec le robot d’évacuation, les évi-dements pour les dispositifs d’entraîne-ment ne sont plus nécessaires, ni les chan-gements de direction. C’est pourquoi cesystème est d’un emploi particulièrementsouple. Ses grandes dimensions impli-quent des vitesses de progression très ré-duites, pour ne pas créer de risques deblessures supplémentaires.

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18 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

neuf de l’installation, le coût des répara-tions représentait seulement 0,4 à 0,6%(fig. 32), ce qui correspond à peine à 10%du total des frais annuels. L’analyse descoûts de réparation montre à quel point lechoix des matériaux, le montage et l’en-tretien dans les règles de l’art sont impor-tants. Pour les installations hydrauliques,cela signifie que les conduites d’huile doi-vent être protégées, qu’elles doivent résis-ter à la corrosion et que l’huile recom-mandée par le fabricant des vérins doitêtre utilisée. En ce qui concerne l’usure descâbles, les différences entre les installa-tions sont considérables. Le respect des re-commandations du fabricant de câbleaugmentent considérablement leur duréede vie (fig. 33). Pour les installations d’éva-cuation, il est recommandé de respecter laqualité de câble suivante: V4A avec cœuren acier selon la norme DIN 1.4401. Lespoulies de renvoi devraient avoir un dia-mètre 25 fois supérieur à celui du câble.

Coûts annuels des installations (tab. 4)

Les coûts annuels sont déterminés par ladurée d’amortissement prévue et par lesintérêts. D’après les agriculteurs interro-gés, il faut compter une durée d’amortis-sement de 15 ans. Dans les cas particu-liers, cette durée varie bien entendu. Sil’on part du principe que la durée d’amor-tissement est de 15 ans et que les tauxd’intérêt sont de 4,25%, en tenant comp-te des assurances et des réparations, lescoûts annuels sont compris entre Fr. 61.–et Fr. 75.–/UGB pour un troupeau de 30UGB suivant le type d’installations (tab. 4).Si l’on compare ces montants avec les bé-néfices journaliers, on constate, que dansla plupart des cas, il est rentable d’investirdans une installation d’évacuation station-naire.

Nouveautés

Robot d’évacuation

La construction du robot d’évacuation estbasée sur le racleur combiné. Les élémentsd’entraînement et de commande sont pla-cés au centre, ce qui veut dire que les di-mensions, tout au moins à ce niveau, sontplus importantes que pour les racleurs hy-drauliques ou les dispositifs à entraîne-ment par câble (fig. 35). Pour que les ani-

maux acceptent bien l’installation, il estnécessaire que la vitesse d’avancementsoit inférieure à quatre mètres par minute.L’utilisation d’un robot d’évacuation offreaujourd’hui la possibilité de programmerindividuellement les périodes et les itiné-raires d’évacuation, la vitesse d’avance-ment ainsi que la réaction du système lors-qu’il rencontre des obstacles. Les forces detraction peuvent également être présélec-tionnées suivant le fournisseur.Pour que la force de traction soit constan-te, les robots d’évacuation ont besoind’une surface régulière offrant suffisam-ment d’adhérence. Les roues d’entraîne-ment sont généralement prévues pour lessols en béton ou en asphalte coulé. C’estpourquoi les robots d’évacuation attei-gnent rapidement leurs limites dans lesétables non isolées et dans les aires d’exer-cice extérieures, exposées à la neige et augel.Les roues d’entraînement et le moteurétant placés directement sur l’essieu, le ro-bot nécessite une puissance réduite. Com-me le robot est en général parqué dansune zone souillée, il est préférable de lecharger par induction sans contacts élec-triques.Pour les transformations d’étables et pourles étables qui ne disposent que d’une seu-le voie d’évacuation, le robot présente unavantage par rapport aux systèmes tradi-tionnels: il n’y a pas besoin d’effectuerd’évidements pour le système d’entraîne-ment, ni de changements de direction.

Racleur automatique

Contrairement au robot d’évacuation, leracleur automatique est alimenté en élec-tricité par un câble enrouleur fixé au pla-fond de l’étable. Le racleur s’adapte à lavoie d’évacuation comme un racleur ra-battable et peut également être équipéd’un système de vaporisation d’eau sup-plémentaire. Les intervalles entre les opé-rations d’évacuation peuvent être réglés àl’aide d’une minuterie. Ce type d’installa-tion a été développé notamment pourréduire les émissions d’ammoniac. Pourcommander le système, il serait égalementpossible d’installer une conduite électriquesur rail ou de transformer le dispositif enrobot d’évacuation (fonctionnement surbatteries, station de recharge).

Commandes électroniques

Les nouveaux systèmes de commandeélectroniques pour les installations à en-

traînement par câble offrent un avantage:elles mesurent la puissance absorbée encontinu et garantissent ainsi la force detraction nécessaire sur toute la voie d’éva-cuation. Les obstacles éventuels peuventdonc stopper l’installation dans n’importequelle position, ce qui accroît considéra-blement la sécurité du dispositif. Commepour le robot d’évacuation, il est égale-ment possible de programmer les itiné-raires et les périodes d’évacuation.

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Rapport FAT No 542 19

Organisation du travail et gestion de l’exploitation / Nouveautés / Bibliographie

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20 Rapport FAT No 542

Rapport FAT No 542: Systèmes stationnaires d’évacuation du fumier dans l’élevage bovin et porcin

BE Furer Willy, Ecole d’Agriculture, 2732 Loveresse Tél. 032 481 42 71FR Berset Roger, Institut agricole, 1725 Grangeneuve Tél. 026 305 58 49GE AGCETA, 15, rue des Sablières, 1217 Meyrin Tél. 022 341 35 40JU Knobel Beat, Institut agricole, 2852 Courtemelon Tel. 032 420 74 39NE Bendel Etienne, SNVA, 2053 Cernier Tél. 032 854 05 30TI Müller Antonio, Office de l’Agriculture, 6501 Bellinzona Tél. 091 814 35 53VD Patrick Munier, Ecole d’Agriculture, Marcelin, 1110 Morges Tél. 021 801 14 51Hofer Walter, Ecole d’Agriculture, Grange-Verney, 1510 Moudon Tél. 021 995 34 57VS Roduit Raymond, Ecole d’Agriculture, Châteauneuf, 1950 Sion Tél. 027 606 77 70

SRVA Mouchet Pierre-Alain, CP 128, 1000 Lausanne 6 Tél. 021 619 44 61SPAA Grange-Verney, 1510 Moudon Tél. 021 995 34 28

Des demandes concernant les sujets traités ainsi que d’autres questions de technique et de prévention agricoles doivent êtreadressées aux conseillers cantonaux en machinisme agricole indiqués ci-dessous. Les publications peuvent être obtenues directe-ment à la FAT (CH-8356 Tänikon). Tél. 052 368 31 31, Fax 052 365 11 90, E-Mail: [email protected], Internet: http://www.admin.ch/sar/fat

Les «Rapports FAT» paraissent environ 20 fois par an. Abonnement annuel: Fr. 50.–. Commandes d’abonnements et de numérosparticuliers: FAT, CH-8356 Tänikon. Tél. 052 368 31 31, Fax 052 365 11 90.E-Mail: [email protected] – Internet: http://www.admin.ch/sar/fatLes Rapports FAT sont également disponibles en allemand (FAT-Berichte).– ISSN 1018-502X.